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Ce jeudi 15 juillet, le gouvernement lance le Comité interministériel de la laïcité sous l'égide du Premier ministre. Remplaçant l'observatoire de la laïcité jugé trop laxiste, le comité devra mettre en place une série de mesures. Certaines sont déjà connues, comme la formation des agents de la fonction publique à la laïcité, et particulièrement les enseignants ou encore l'instauration d'une journée nationale de la laïcité. Les explications d'Hakim El Karaoui, chercheur à l'Institut Montaigne. Hakim El Karaoui est l'auteur de l'ouvrageL'islam, une religion française (Gallimard)
Il s'agit de la première exposition de la Saison Africa 2020 visible en ligne, en attendant que la situation sanitaire permette à nouveau d’accueillir le public. L’Institut des Cultures d’Islam à Paris, au cœur du quartier de la Goutte d’Or, a virtuellement ouvert les portes de « Zone Franche », une exposition préparée avec Think Tanger et Doual’Art, deux structures artistiques basées au Maroc et au Cameroun. Prévue jusqu’au 1er août, elle est à découvrir pour l’instant du bout de sa souris.
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durée : 00:55:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Par Abdelwahab Meddeb - Avec Dominique Jullien - Réalisation François Caunac - réalisation : Virginie Mourthé
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durée : 01:00:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Par Abdelwahab Meddeb - Avec Michel Boivin - Réalisation François Caunac - réalisation : Virginie Mourthé
durée : 01:00:03 - Les Nuits de France Culture - Cultures d'islam - Colonialisme en Algérie (1ère diffusion : 07/12/2012)
durée : 00:30:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Christine GOEME, Albane Penaranda - En 2002, quelques mois après l'attaque du World Trade Center, Marie-José Mondzain était l'invitée d'Abdelwahab Meddeb dans Cultures d'Islam à propos de son livre 'L'image peut-elle tuer ?'. Quelques jours après le 11 septembre 2001, Marie-José Mondzain avait signé dans Le Monde une tribune dans laquelle elle écrivait : * "Le passage en boucle d'une dizaine d'images obsédantes et répétitives de deux tours qui s'effondrent n'a pas le moindre rapport avec le direct d'une temporalité, qu'elle soit réelle ou narrative. Bien au contraire, elle fait basculer le spectateur dans la répétition hallucinatoire d'un clip-cauchemar, c'est-à-dire d'un mauvais rêve empruntant le rythme publicitaire. La déréalisation opère dans la fascination de l'effroi, et nous attendons le réveil salvateur." En 2002, quelques mois après l'attaque du World Trade Center, Marie-José Mondzain était l'invitée d'Abdelwahab Meddeb dans Cultures d'Islam à propos de son livre _L'image peut-elle tuer ? _ Philosophe, directrice de recherche au CNRS, spécialisée dans l'étude du rapport aux images, de l'iconoclasme de la période byzantine jusqu'à l'époque moderne, Marie-José Mondzain revenait sur ce qu'avait été le traitement médiatique, plus particulièrement télévisuel, de cet événement. Cultures d'Islam : L'image, pure illusion avec Marie-José Mondzain. Par Abdelwahab Meddeb Réalisation : Olivier Coppin Cultures d'Islam - L'image, pure illusion - Avec Marie-José Mondzain 1ère diffusion : 19/04/2002 - invités : Marie-José Mondzain - Marie-José Mondzain : philosophe, écrivaine et directrice de recherche au CNRS - réalisé par : Viginie Mourthé
"Lorsque à la fin de ma vie j'ai vu le parcours que j'avais fait, d'où j'étais parti et où j'étais arrivé, les transformations profondes qui ont eu lieu en moi, le nouveau regard sur les choses, sur les gens, une approche intérieure de chacun... Je me suis dis que ça vaut la peine d'écrire cette vie qui est partie d'un refus radical vraiment de beaucoup de choses dans la société." En 1970, le Père Christian Reille a réalisé son vœu le plus cher : rejoindre la communauté de frères jésuites installée à Constantine. Il avait 37 ans et l'Algérie devenait sa seconde patrie et les Algériens, son peuple d'adoption. Une expérience qu'il raconte dans son autobiographie, "Un jésuite en terre d'Islam" (éd. Lessius). "Dieu au départ était le bien mais n'était pas forcément l'amour ; aujourd'hui cet amour et cette convivialité font partie essentiellement du visage de Dieu qui m'habite" Christian Reille, une soif de simplicité et de convivialité Né en 1933 dans une famille aisée, Christian Reille a souffert d'une forme de distance entretenue dans le rapport à l'autre. Cette façon d'exprimer assez peu ses sentiments, au début il ne s'en rendait pas compte. "J'étais un enfant heureux", dit-il. Mais ce qu'il a découvert en fréquentant d'autres milieux par exemple à l'occasion de son service militaire, n'est autre que la "convivialité". Un découverte qui a créé en lui "un manque", là où avec les siens on ne manifestait pas de tendresse. On se respectait, on avait de l'affection les uns pour les autres, mais toujours cette retenue. "Je voulais être comme les autres et pas au-dessus des autres." Dans les années 40 le jeune Christian Reille a souffert d'être le fils du directeur de l'usine, baron qui plus est, et qui faisait qu'on l'appelait "le baronet". "Ça a laissé une blessure, une gêne." Celle de se sentir appartenir à une élite, un milieu privilégié. On a beau être fier de ce que l'on est, lui n'attachait pas "beaucoup d'intérêt" au une certaine forme de prestige. Au service militaire, alors qu'il était déjà séminariste, Christian Reille a apprécié cette liberté de pouvoir dire ce que l'on pense. "Des relations proches, sympathiques", où on l'a accepté tel qu'il était et non pas pour le nom qu'il portait. ÉCOUTER ► Fr. Jean-Pierre Brice Olivier: "L'autre est un visage de Dieu" La convivialité, un visage de Dieu Quand à 19 ans, il est entré au seminaire c'était pour obéir à "un désir de donner sa vie". Et cela ne l'a jamais quitté, pas plus que cette conviction fortement ancrée que "la vie devait avoir un sens." Ce qui n'a pas empêché le jeune prêtre de vivre des moments de doute, dont certains très profonds. C'était vers mai 68, et beaucoup de prêtres ont alors quitté le sacerdoce. Pourquoi pas lui ? "Je n'acceptais pas de m'être trompé, répond-il en riant, je ne pouvais pas supposer que la vie que j'avais choisi n'aie pas de sens." Et aussi, chez les jésuites, Christian Reille a retrouvé cette convivalité découverte pendant son service militaire. Une certaine idée de la vie chrétienne. "Dieu au départ était le bien mais n'était pas forcément l'amour ; aujourd'hui cet amour et cette convivialité font partie essentiellement du visage de Dieu qui m'habite." Entretien réalisé en décembre 2017
Eric Geoffroy pour « Le Jardin de la Vérité » aux éditions Tasnîm. Les affinités existant entre la spiritualité islamique et celle d’autres traditions religieuses sont relevées par le maître Seyyed Hossein Nasr dans son ouvrage « Le Jardin de la Vérité ». Le livre est écrit dans la perspective du soufisme, la tradition mystique bien ancrée dans la religion islamique. En réalité, l’ouvrage se présente plus comme un traité soufi qu’un manuel de soufisme. Son préfacier, le professeur Éric Geoffroy, viendra comme président de Conscience soufie commenter le livre de Seyyed Hossein Nasr.
Titre phare du groupe The Clash, « Rock the Casbah » est enregistré en 1982. Le titre ferait suite à l’interdiction prononcée par l’Ayatollah Khomeini d’écouter du rock en Iran. En 1991 pourtant, en pleine Guerre d’Irak, cette chanson résonne comme l’hymne combatif de l’armée américaine dont certaines bombes sont marquées de l’inscription « Rock the Casbah ». Plus de vingt ans plus tard, le chanteur franco-algérien Rachid Taha, avec toute l’audace qui le caractérise, reprend le titre controversé. Rock the Kasbah, c’est également le nom de la nouvelle saison culturelle présentée par l’Institut des Cultures d’Islam à Paris : une saison qui, au travers de son exposition et de sa programmation, évoque la diversité des liens qui unissent la musique et les cultures d’Islam. A l’occasion du vernissage de la saison, l’équipe de Paris-Alexandrie s’est rendue sur place à la rencontre du public, de l’équipe et des artistes. Une émission immersive pour découvrir un haut lieu parisien de la promotion des cultures du Maghreb et du Moyen-Orient avec entre autres, au menu, les baby-dolls de Saddam Hussein par Adel Abidin, la fusion jazz-hip hop de Naïssam Jalal et Osloob, et le travail de Sarah Ouahaddou sur le Barbès des années raï...Rock The Kasbah, une exposition et une programmation à découvrir à l'Institut des cultures d'Islam du 7 mars au 30 juillet 2017.L’Institut est organisé sur deux sites :ICI Goutte d’Or : 56, rue Stephenson – 75018 ParisICI Léon : 19, rue Léon – 75018 Paris ACTUALITÉ Concerts : « Faces », poésie en musique par Maram al-Masri et Shezar / 06 mai 2017 / 20:00 à la Maison de la PoésieWeek-end hip-hop the kasbah ! Concerts d’Al Akhareen, Keur Gui, Poetic Pilgrimage et la Scred Connexion / 1et2 juillet 2017 - 19:00 à l' ICI LéonSoirée Berbère : les frères Djemai + Imarhan /13 juillet 2017 - 20:30 à l'ICI LéonPLAYLIST : Imarhan – Tarha TadaghPoetic Pilgrimage – Bigger than ( Madlib instrumental)Mohamed Lammouri et Groupe Mostla - Tgoul maaraft Maram Al-Masri et Shezar - Faces Naïssam Jalal et the Rythms of Resistance – Dar BeidaRéalisation et Animation : Sarah Melloul, Salma Mochtari et Oumayma Ajarrai. Merci à Pierre d'Almeida pour la traduction. Réalisation technique : Jonathan Landau, Ugolin Crépin-Leblond, Louis-Julien Panetier et Sarah Melloul
Nous sommes au mois de Janvier 1986, le raï traverse la Méditerranée et arrive en France. Un festival se tient alors à la Maison de la Culture de Bobigny, il rassemble Cheb Khaled, Cheb Mami, la sulfureuse Cheikha Rimitti ainsi que le groupe Raïna Raï. Le public est en liesse, et cette évènement marque les débuts du succès du raï. Trente ans plus tard, en 2016, nous fêtons les 30 ans du raï en France… Nous recevons pour cette occasion le chanteur, compositeur et interprète Sofiane Saidi. Né dans l’ouest algérien, à Sidi Bel Abbés et baigné dans le tumulte des années noires, il arrive en France où il se construit dans l’aventure et l’effervescence des cabarets orientaux des années 90. De son expérience personnelle, de ses nombreuses rencontres et collaborations musicales – comme avec Natacha Atlas, Smadj, Tim Whelan, etc. – il tire un album talentueux intitulé “El Mordjane”. Sorti en novembre 2015, l'artiste y dévoile une voix chaude et abrasive et signe une composition musicale aux teintes multiples, véritable voyage entre le rai et des sonorités électro-rock ! Ensuite et pour mieux prolonger le voyage, nous partons à la découverte de l'actualité culturelle du mois : sortie et concerts à ne pas rater, expositions ou films ! Pour visualiser le clip de Gasbah Ya Moul Taxi de Sofiane Saidi :[embed]https://www.youtube.com/watch?v=vDXeiI8E5Yo[/embed] Retrouvez Sofiane Saidi en concert :le 10 novembre pour la soirée Release party « Labesse Club » 10th anniversary à l'Alimentation Générale en duo avec Tim Whelan du Transglobal Undergroundle 2 décembre à Pantin, à l'occasion du Festival Africolor avec Super Orion (Mazalda - Super Orion et Sofiane Saidi) Playlist :Sofiane Saidi, Gasbah Ya Moul TaxiCheikha Rimitti, Rimitti, RimittiRodrigo Amarante, IreneCairokee, Akheer Oghnia Extraits :Extraits sonores et Interview d'H.A.T à l'Institut des cultures d'IslamPrésentation de la saison “Sacrées Graines” de l'Institut des cultures d'Islam par l'une de ses commissaires, Elsa BlancTrailer de “Sonita”, réalisé par Rokhsareh Ghaem Maghami et sorti le 12 octobre 2016Extrait du nouvel album “Musique de France” d'Acid Arab ( La Hafla feat Sofiane Saidi) Programmation et Animation : Sarah Melloul, Oumayma Ajarrai et Salma Mochtari Réalisation technique : Louis-Julien Pannetier
Au-delà des opérations militaires, de nombreux contacts pacifiques s'établissent entre les trois rivages de la Méditerranée. La Sicile de Roger II, au centre de cet espace, favorise la rencontre des cultures, une véritable osmose perceptible dans l'oeuvre d'al-Idrîsî. Les échanges commerciaux s'en trouvent ainsi favorisés, mais on assiste à un transfert d'influence de l'Orient à l'Occident. Byzance et les pays d'Islam perdent de leur poids économique face à un Occident latin en plein essor. En témoigne l'expansion de Venise et des autres cités marchandes italiennes aux dépens de l'Empire byzantin. On rencontre des Amalfitains en Égypte, alors que les Génois cherchent à réduire la piraterie sarrasine. Ces contacts nouveaux ont permis aux civilisations de s'enrichir mutuellement.