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Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Et si l'un des lieux les plus emblématiques de l'imaginaire chrétien n'avait pas toujours existé ?Et si le Purgatoire, ce lieu intermédiaire entre Enfer et Paradis, n'était pas un héritage des Évangiles, mais une invention médiévale ?Cet épisode, explore une idée révolutionnaire : le Purgatoire serait une construction historique, née au XIIe siècle, façonnée par la culture, les peurs, les transformations sociales et spirituelles de l'Occident.Dans cette émission, nous allons remonter le fil de cette invention.Pourquoi ce troisième lieu est-il apparu à ce moment précis de l'histoire ?Quels étaient ses modèles – antiques, orientaux, folkloriques – et pourquoi l'Église a-t-elle décidé de s'en emparer ?Entre luttes théologiques, cartographies de l'au-delà, usage politique de la peur et espoirs de rédemption, le Purgatoire devient bien plus qu'un espace de transition : il incarne un changement profond dans notre rapport au temps, à la mort, au salut… et au pouvoir.À travers les visions d'Augustin, de Dante ou des cisterciens, nous allons vous guider dans les profondeurs de cette invention collective.Car derrière ce feu purificateur qui brûle sans détruire, derrière ce lieu où les vivants peuvent encore aider les morts, se joue une autre histoire : celle d'une Église qui organise, rationalise, encadre les consciences (et les porte-monnaie !)... jusque dans l'au-delà. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Jument vient du latin jumentum “attelage” lui-même issu de jugum “joug”. Jument a donc à l'origine le sens de “bête de somme ou de trait”. Le sens de “femelle du cheval” n'est attesté que vers la fin du XIIe siècle. Jusqu'à la découverte des avantages de la castration, qui permet de changer les étalons en "hongres". Dans les régions où cette pratique de la castration est refusée culturellement, les juments étaient préférées aux chevaux mâles pour les besoins utilitaires et pour la guerre, en raison de leur docilité. Certains peuples comme les Bédouins donnaient la préférence aux juments pour leurs raids à cheval. D'autres cultures ont préféré les étalons par volonté d'avoir une bête plus combative, ou en raison de l'inconvénient principal de la jument, qui est la perte de son potentiel de travail en cas de chaleurs, de grossesse, ou de mise-bas. Contrairement au terme “étalon” qui peut s'appliquer à d'autres espèces comme les ânes, le terme “jument” est exclusivement réservé à l'espèce chevaline. En général, une pouliche devient jument à partir de 3 ans. En sport hippique, le terme s'applique uniquement aux animaux de plus de 4 ans. Jument se traduit par mare en anglais, Stute en allemand et llegua en espagnol. En irlandais et en écossais, le mot est marc, et en breton marc'h. Toutes ces formes celtes seraient d'origine gauloise. Parmi les juments célèbres, le géant Gargantua monte la gigantesque Grand Jument dans les œuvres de Rabelais. Flicka, créée par Mary O'Hara, donne son nom à un célèbre livre pour la jeunesse. En bande dessinée, Arabesque est la rusée monture du Caporal Blutch. Marcel Aymé a intitulé l'un de ses romans La jument verte, dont Claude Autant-Lara tire un film scandaleux en 1959, avec Bourvil dans le rôle principal. Le terme peut avoir une connotation particulière en pornographie, où “étalon” désigne l'homme dominant, et “jument” la femme soumise._______
C'est un mouvement inédit au sein de l'Église catholique. Pendant toute la durée du Carême, soit du 5 mars au 17 avril, les femmes paroissiennes sont appelées à faire grève. L'intérêt de cette mobilisation symbolique est de pointer un paradoxe : d'un côté, ces femmes bénévoles sont indispensables à la tenue des églises et à la préparation des messes notamment, de l'autre, elles sont encore trop peu consultées dans les instances ecclésiastiques dirigées par des hommes. Si l'on veut entrer dans l'église Saint-Sylvain, au cœur du petit village de Saint-Sauvant, il faut solliciter Florence. C'est elle qui possède la clé de la porte d'entrée principale de cet édifice du XIIe siècle qui surplombe la commune. « Cette petite église nous porte tous dans le village. Elle veille sur nous, elle est imposante, elle est grande, elle est massive, elle a une présence. Je suis bien avec elle », déroule Florence.Cela fait 40 ans qu'elle est paroissienne ici. Quarante années d'un service essentiel pour maintenir cinq messes tous les ans : « Nous sommes de petites mains, nous faisons toutes les petites tâches, les petites besognes, parfois ennuyeuses, mais nécessaires, comme laver les nappes, les repasser, les mettre sur l'autel, faire les bouquets de fleurs. » Cet engagement du quotidien demande assurément du temps : deux heures d'entretien par semaine, et beaucoup d'énergie. « Mais je ne suis pas toute seule ! », tient à rappeler Florence, modeste, « nous sommes un petit groupe ». Un petit groupe essentiellement composé de femmes. « On voudrait que ça change, ça, c'est sûr, reprend-elle. Moi, je soutiens totalement les femmes qui expriment le souhait de partager plus les tâches. »« On est relégué à l'arrière-boutique » La mobilisation des femmes de l'Église catholique est partie des États-Unis, à l'initiative de l'association américaine Women's Ordination Conference. Sur son site internet, une carte interactive répertorie les mobilisations à travers le monde. Le mouvement a essaimé en Pologne, en Espagne, en Inde mais aussi en France. Dans l'Hexagone, c'est le Comité de la Jupe qui organise la contestation. Selon les chiffres de cette association de promotion de l'égalité au sein de l'Église catholique, les femmes effectuent plus de 80% des tâches essentielles dans les paroisses.Parmi les 300 membres que revendique le Comité de la Jupe, il y a Alice. Également paroissienne, elle arbore sur son sac un pin's avec la mention « femme catholique en grève ». Elle dénonce notamment l'absence de consultation dans les assemblées locales et les diocèses. « On vient nous demander notre avis de temps en temps ou des conseils, mais on ne peut pas voter, on ne peut pas choisir. Si quelqu'un dans la hiérarchie est contre nous ou nous refuse quelque chose, nous n'avons pas de recours possible. Les décisions se prennent entre clercs, entre prêtres. Et quand on veut exprimer quelque chose, on est un peu relégué à l'arrière-boutique », pointe-t-elle.Dans le village de Saint-Sauvant (500 habitants) où elle réside, la grève est accueillie de façon contrastée par les fidèles. « Certains nous rient au nez en nous disant que l'on ne va pas changer le monde », soupire-t-elle. Les membres du clergé sont aussi partagés. La temporalité choisie – celle du Carême, période de jeûne et de retrouvailles – ne plaît pas à certains.Susciter le débatMais il y a quelques exceptions. Dans cette paroisse, Gilles Cavaro, diacre depuis 11 ans, est peut-être l'un des rares à porter une autre parole, celle d'un homme d'Église qui prône l'égalité. « Le Christ voulait que les femmes aient plus de place dans l'Église. Or, actuellement, l'institution est en retrait par rapport à ce qu'il a souhaité quand il a vécu sur cette Terre, souligne-t-il, convoquant la littérature catholique. Je trouve que la place de la femme devrait être revisitée et ajustée au message évangélique. » Une telle position surprend Alice. Elle l'admet, avant la grève, elle n'aurait pas pensé que Gilles était pour cette ouverture : « Cela fait plaisir à entendre, mais ce n'est malheureusement pas une position majoritaire. » Tout l'intérêt de cette grève est d'ouvrir le dialogue sur la place des femmes dans l'Église et de provoquer une réaction de ceux qui sont encore réfractaires à l'idée.« Cette discussion, je ne l'avais jamais eue avec Gilles, reconnaît Alice. On a pu l'avoir grâce à ce temps de grève. » Gilles embraye à son tour : « Entre nous, hommes d'Église, dans la paroisse, on n'a pas beaucoup parlé. Il faut davantage de discussion sur le sujet. Car il subsiste une question principale qui me paraît essentielle : comment travailler et marcher mieux vers le Christ, hommes et femmes ensemble ? » Le dialogue désormais ouvert, Gilles, Alice et Florence promettent de le poursuivre bientôt autour d'un repas.À lire aussiLe rôle des femmes dans l'Église, l'un des enjeux du synode présidé par le pape François
« Le mois de mars est propice pour remonter aux origines du chant cistercien, ce chant grégorien réformé au XIIe siècle. Il ne verra le jour qu'après la fondation de l'abbaye de Cîteaux, le 21 mars 1098. Pour nous expliquer l'origine de ce chant, ces valeurs et caractéristiques ainsi que la figure majeure de Saint-Bernard, nous recevons la musicologue Alicia Scarcez qui est l'auteur d'une thèse consacrée au chant de Saint-Bernard ». Une séquence réalisée par Cécile Poss Sujets traités : chant, cistercien, grégorien, Saint-Bernard Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plongez dans des expériences uniques aux quatre coins de l'Hexagone, entre bien-être, patrimoine et découvertes insolites.Le spa à la bière en Alsace : une expérience relaxante et originaleDirection le Haut-Rhin, près de Colmar, pour découvrir une tradition venue de République tchèque : le spa à la bière. À Niedermorschwihr, ce concept allie détente et bienfaits naturels du houblon, du malt et de la levure, grâce à des bains chauds enrichis en ingrédients brassicoles. Profitez de ce moment de relaxation tout en dégustant des spécialités locales pour une expérience sensorielle inédite.Le musée COMPAS à Chartres : un voyage dans l'histoire de l'agricultureÀ Chartres, en Eure-et-Loir, partez à la découverte du COMPAS, le premier musée français dédié à l'agriculture et au machinisme agricole. Installé dans une ancienne rotonde ferroviaire, cet espace unique présente plus de 8 000 objets retraçant l'évolution des techniques agricoles et des métiers de la terre. Avec l'expertise de Marielle Guinguénaud, conservatrice du site, explorez ce patrimoine essentiel au cœur du monde rural.Le château de Castelnau dans le Périgord Noir : immersion au cœur du Moyen ÂgeDans le Périgord Noir, le château de Castelnau, datant du XIIe siècle, vous plonge dans l'époque médiévale. Grâce aux démonstrations de machines de guerre, aux ateliers de chevalerie et aux reconstitutions de banquets d'époque, vivez une immersion historique hors du commun. Nathalie Baps, directrice du site, vous dévoile les secrets de cette forteresse récemment restaurée, témoin d'un riche passé féodal.Le "cowtching" en Normandie : se reconnecter à soi grâce aux vachesEn Normandie, à Gonneville-sur-Mer dans le Calvados, découvrez une pratique innovante : le "cowtching", ou accompagnement par les vaches. Avec Marie-Lise Guérin, équicoach devenue "co-coach", expérimentez une approche originale du développement personnel en interagissant avec des bovins placides et bienveillants. Une activité apaisante et ressourçante, idéale pour se recentrer sur soi et évacuer le stress.Vivez des expériences inoubliables aux quatre coins de la France, entre détente, culture et immersion historique.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Richard Ier, surnommé Cœur de Lion, roi d'Angleterre de 1189 à 1199, est l'un des monarques les plus célèbres du Moyen Âge. Pourtant, il ne parlait pratiquement pas anglais. Cette apparente contradiction s'explique par plusieurs raisons historiques, culturelles et linguistiques liées à ses origines et au contexte politique de son époque.Un roi d'Angleterre d'origine françaiseRichard Ier était issu de la dynastie des Plantagenêt, une lignée de souverains d'origine angevine. Son père, Henri II, était le premier roi de cette dynastie et régnait non seulement sur l'Angleterre, mais aussi sur un vaste empire s'étendant sur la moitié ouest de la France, incluant l'Anjou, la Normandie, l'Aquitaine et d'autres territoires. Richard est né en 1157 à Oxford, mais il a passé la majeure partie de sa jeunesse en Aquitaine, la terre de sa mère Aliénor d'Aquitaine. C'est dans cette région qu'il a été élevé et où il a reçu son éducation.La langue dominante de l'élite : le français et le latinÀ cette époque, l'anglais n'était pas la langue du pouvoir en Angleterre. Depuis la conquête normande de 1066 par Guillaume le Conquérant, l'aristocratie et la cour anglaise parlaient l'ancien français, plus précisément un dialecte normand et angevin. Le latin, quant à lui, était la langue de l'administration, des documents officiels et de l'Église.Richard, comme les autres nobles de son époque, a donc grandi en parlant le vieux français et le latin. Il écrivait en latin et composait même des poèmes et des chansons en français et en occitan, la langue des troubadours du sud de la France. L'anglais, à cette période, était une langue majoritairement parlée par les classes populaires et considérée comme moins prestigieuse.Un roi plus français qu'anglaisRichard Ier a passé très peu de temps en Angleterre. Sur les dix ans de son règne, il n'a résidé dans le pays que quelques mois. La majeure partie de son règne a été consacrée aux croisades, aux guerres contre Philippe Auguste en France et à son emprisonnement en Autriche. Pour lui, l'Angleterre était avant tout une source de financement pour ses campagnes militaires, et non un lieu où il se sentait attaché culturellement.ConclusionRichard Ier ne parlait pas anglais simplement parce que cela n'était pas nécessaire pour un roi anglo-normand du XIIe siècle. Sa culture, son éducation et son empire étaient profondément enracinés dans la France médiévale, bien plus que dans l'Angleterre qu'il gouvernait. Ce n'est qu'avec ses successeurs, notamment au XIVe siècle, que l'anglais commencera à redevenir la langue du pouvoir en Angleterre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est un roi moqué pour son embonpoint, mais redouté pour sa poigne de fer. Louis VI le Gros a régné au Moyen- Âge sur un royaume qui n'est pas encore tout à fait la France. L'arrière-arrière-petit-fils de Hugues Capet va marquer le XIIe siècle et transformer la physionomie du royaume en unifiant les seigneurs face aux souverains étrangers, affirmant ainsi l'autorité royale et renforçant le pouvoir capétien. Crédits : Lorànt Deutsch, Emma Locatelli Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !
Connaissez-vous les Vikings? Venus du Nord de l'Europe, et notamment du Danemark, ces terribles guerriers ont régné sur les mers entre le VIIIe et le XIe siècle. Pour se donner du courage, les Vikings se rappelaient leurs récits mythologiques. Rédigé au XIIe siècle, le livre la Gesta Danorum rassemble ces mythes, et les hauts faits des héros danois. Laissez-moi vous raconter l'histoire d'Alvilda, la princesse guerrière, ancêtre des Vikings. Conte-moi l'aventure est un podcast Chérie FM Ecriture : Marion Lemoine Interprétation : Léa des Garets Réalisation : Cédric le Doré Rédaction en chef : Anais Koopman Production : Anne-Cécile Kirry Assistante de production : Marie Carette
C'est un roi moqué pour son embonpoint, mais redouté pour sa poigne de fer. Louis VI le Gros a régné au Moyen- Âge sur un royaume qui n'est pas encore tout à fait la France. L'arrière-arrière-petit-fils de Hugues Capet va marquer le XIIe siècle et transformer la physionomie du royaume en unifiant les seigneurs face aux souverains étrangers, affirmant ainsi l'autorité royale et renforçant le pouvoir capétien. Crédits : Lorànt Deutsch, Emma Locatelli Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !
Une exposition intitulée Le Coran vu d'ailleurs se tient jusqu'au 30 avril à la Bibliothèque nationale de Tunis, en Tunisie. Née d'un projet de recherche de quatre universitaires européens sur l'influence du texte coranique en Europe depuis le Moyen-Âge, l'exposition permet de montrer plusieurs manuscrits remontant au Xe et XIIe siècle et de rappeler comment le texte saint a été source d'un dialogue entre les cultures à travers les époques. À lire aussiTunisie: le mausolée de la sainte Saïda Manoubia, un lieu d'accueil pour tous
L'épisode qui va suivre est un épisode un peu spécial : ce n'est pas un épisode de DECODEUR mais un épisode « Des Ailes aux talents » un podcast de la Fondation Bettencourt Schueller. Je ne sais pas si vous connaissez le prix Liliane Bettencourt pour l'intelligence de la main, c'est un prix très prestigieux qui récompense les professionnels des métiers d'art en France. Et à l'occasion des 25 ans de ce prix, ils ont crée un podcast qui met à l'honneur les lauréats de ses dernières années, des hommes et des femmes dont le talent et le parcours méritent d'être racontés. Alors quand ils m'ont proposé de diffuser 4 épisodes de leur podcast, j'ai accepté. On a choisi ensemble ceux qui pourraient le plus vous plaire, à vous, auditeurs de DECODEUR, alors j'espère vraiment que vous allez aimer, c'est différent, vous allez voir c'est une rencontre entre un talent donc et une plume, un écrivain qui va le raconter. Allez bonne écoute !DES AILES AUX TALENTS : NICOLAS MARISCHAEL, orfèvre d'exception PAR FRANCK COURTÈS, écrivainLe romancier Franck Courtès a rencontré Nicolas Marischael, orfèvre d'exception et lauréat de la catégorie « Dialogues » en 2015 du prix de l'Intelligence de la Main.Issu d'une famille d'orfèvres depuis trois générations, Nicolas Marischael se lance dans la création contemporaine en 2001. Il déménage l'atelier historique en 2012 et s'installe au Viaduc des arts dans le XIIe arrondissement. Il commence alors à collaborer avec des designers dans l'objectif d'aller plus loin dans la création. Il milite pour une vision plus moderne de son métier en le sortant de son univers classique, par l'ajout notamment de nouvelles technologies.Un échange entre un talent et une plume... Passionnant !Une saison élaborée en collaboration avec les éditions Gallimard. Rendez-vous sur fondationbs.org pour découvrir l'ensemble des projets soutenus par la Fondation.Si ce podcast vous plait n'hésitez pas > à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes> à mettre un commentaire ou 5 étoiles (sous la liste des épisodes, rubrique "Laissez un avis")> à suivre @decodeur__ sur Instagram et à partager l'épisode en Story par exemple > à découvrir plus de 150 épisodes déjà en ligne et les différents formats de l'émission> à parler de DECODEUR autour de vous, tout simplement...!Merci beaucoup
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Dire que Kiev fut la capitale de la Russie est une affirmation à nuancer. Si Kiev n'a jamais été la capitale de la Russie moderne en tant qu'État, elle a bien été le centre politique et culturel d'un ancêtre de la Russie actuelle : la Rus' de Kiev.Kiev, berceau de la Rus' de KievAu IXe siècle, un peuple scandinave, les Varègues, s'installe dans les territoires slaves de l'Est et fonde un État connu sous le nom de Rus' de Kiev. Son premier dirigeant notable, Oleg, s'empare de Kiev en 882 et en fait sa capitale, remplaçant Novgorod. Cet événement marque le début de l'âge d'or de la cité.Sous le règne de Vladimir Ier (980-1015), Kiev devient le centre du premier État slave chrétien, adoptant l'orthodoxie en 988. Son fils, Iaroslav le Sage (1019-1054), renforce encore son importance en développant son administration et sa culture, faisant de Kiev une des plus grandes villes d'Europe de l'Est.Le déclin de Kiev et l'émergence de MoscouMais cette suprématie ne dure pas. À partir du XIIe siècle, la Rus' de Kiev se fragmente en plusieurs principautés indépendantes. En 1240, la ville est ravagée par les Mongols, marquant la fin de son rôle central.Pendant ce temps, une autre principauté, Moscou, commence à émerger comme puissance dominante. Sous Ivan III (1462-1505), Moscou unifie progressivement les terres russes et se positionne comme héritière de la tradition de Kiev. En 1547, Ivan IV (le Terrible) prend le titre de tsar de Russie, affirmant la centralité de Moscou dans le nouvel État russe.Kiev et la Russie moderneAprès des siècles sous domination polonaise et lituanienne, Kiev est intégrée à l'Empire russe en 1667. Elle devient une ville majeure mais jamais une capitale, ce rôle revenant d'abord à Moscou, puis à Saint-Pétersbourg sous Pierre le Grand.Conclusion : une capitale historique mais pas moderneSi Kiev fut bien la première capitale d'un État slave oriental, la Rus' de Kiev, elle n'a jamais été la capitale de la Russie moderne. Elle reste néanmoins un lieu fondateur de l'identité russe, ukrainienne et biélorusse, ce qui explique encore aujourd'hui son importance dans l'histoire et les tensions géopolitiques actuelles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
XIIe colloque de l'Institut Iliade le samedi 5 avril 2025 à Paris : "Penser le travail de demain"
DIMANCHE 02 FÉVRIER 2025Florence Tilkens Zotiades - « Vins, vignes, femmes »Après une carrière dans le développement international, Florence se réoriente avec passion vers le vin en tant que sommelière, pédagogue et dégustatrice professionnelle. Elle a également écrit deux livres fascinants sur l'histoire du vin, abordant des sujets originaux comme la relation du vin avec les femmes et les Grecs. Ces ouvrages révèlent des facettes méconnues de cette boisson millénaire.Fabrice Darmaillacq - Château Clarke (Bordeaux)Château Clarke, propriété de la famille Rothschild depuis 1973, allie tradition et innovation sur 55 hectares de vignes, produisant des vins d'une élégance rare. Après une rénovation ambitieuse de trois ans, le domaine, dont les racines remontent au XIIe siècle, incarne une expertise viticole de pointe.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chien de la castagne C'est une mercenaire redoutable de 24 ans, incorruptible et loyale, « au museau aussi noir que celui des bêtes », qui pour ses faits d'armes « se fait payer en lits d'auberge, en nourriture, en contes aussi ». La première héroïne inoubliable de Justine Niogret se fait appeler « Chien du heaume » et donne son titre à son premier roman publié, sorti aux éditions Mnémos en 2009. Une mercenaire en quête d'identité, dont la hache de guerre est logée dans le creux de ses reins, qui loue son bras au plus offrant et choisit ses missions au gré de routes dans un XIIe siècle français de boue, de sang et de pluie drue. Dans un monde idéal, ce bouquin lyrique et brutal aurait déjà été adapté en série télévisée pour devenir notre « Game of Thrones » hexagonal, cependant dénué de magie.Comme son alter-go, Niogret confesse avoir « une grande rage intérieure – et beaucoup d'espoir aussi ». Elle ne croit pas « aux dragons, aux boules de feu et aux méchants sorciers. Plutôt : « au désir, à la foi, aux morts au combat qui retrouveront leur famille au paradis. » Cette fable initiatique moyenâgeuse se vendit tous formats confondus à 13 000 exemplaires et eut une suite en 2011, intitulée « Mordre le bouclier ». Un troisième roman de fer et de fracas, « Mordred », sur l'assassin du roi Arthur, publié en 2013 et vendu à 2500 exemplaires, boucla la boucle de sa ceinture de cuir. Dans ce deuxième épisode consacré à l'art « cru » de Justine Niogret, il sera aussi question de son écriture « de premier jet, sans plan, jamais relue », d'un ignoble cheval-araignée tiré de son roman « Gueule de truie » (Critic, 2013), de la joie des jeux de rôle qu'elle fut l'une des rares femmes en France à pratiquer dès les années 90, de sa pratique de la forge, de sa cotte de mailles ou d'un insupportable casque de gladiateur romain. Avé Justine !L'autrice du mois : Justine NiogretNée à Paris en 1979, Justine Niogret « trouve les adultes assez fragiles : il suffit d'avoir des chaussettes dépareillées pour leur faire peur ». Depuis le coup d'estoc de son roman médiéval « Chien du heaume », Grand Prix 2010 de l'Imaginaire au festival des Étonnants voyageurs de Saint-Malo, elle enchaîne les aventures comme autant de conquêtes sur les littératures de genre : fiction postapocalyptique (« Gueule de truie »), dystopie robotique (« Cœurs de rouille »), péripéties vaudous (« Bayuk ») ou tragédie polaire (« Quant on eut mangé le dernier chien »), dans le sillage de Tolkien, Lovecraft ou Margaret Atwood. Elle vit et travaille à Quimper. Enregistrement novembre 2024 Mise en ligne 29 janvier 2025 Entretien, découpage Richard Gaitet Prise de son Mathilde Guermonprez Montage Gary Salin Lectures Isild Le Besco Réalisation, mixage Charlie Marcelet Musiques originales Samuel Hirsch Flûte, vielle à roue, tambours Grégoire Terrier Illustration Sylvain Cabot
durée : 01:00:42 - Les Grandes Traversées - Hildegarde de Bingen est la première à fonder un couvent de femmes, au XIIe siècle, et la première à noter la musique composée pour les offices. Elle y exprime d'une voix personnelle, mystérieuse, « l'amour qui inonde toute chose ».
L'effet Tiffany est un phénomène fascinant qui illustre à quel point notre perception du passé peut être biaisée. Il se manifeste lorsqu'on croit, à tort, qu'un élément ou un concept appartient à une époque bien plus récente que celle où il a réellement émergé. Mais d'où vient ce nom de « Tiffany Effect » ? Eh bien, de Jo Walton, écrivain de science-fiction. C'est elle qui a inventé le terme, inspiré du prénom Tiffany. La plupart des gens pensent que Tiffany est un nom moderne alors qu'en réalité il vient de l'ancien nom Théophanie, dont les origines remontent au XIIe siècle. Prenons un autre exemple courant : les mammouths et les pyramides d'Égypte. Beaucoup de gens ont du mal à concevoir que des mammouths laineux, animaux emblématiques de la préhistoire, existaient encore lorsque les pyramides ont été construites. Pourtant, des mammouths vivaient sur l'île Wrangel, dans l'Arctique, jusqu'en 2000 av. J.-C., soit plusieurs siècles après la construction de la Grande Pyramide de Gizeh. Notre surprise face à cette coïncidence découle de l'effet Tiffany : nous avons tendance à compartimenter l'histoire en périodes distinctes, oubliant que certaines évolutions se chevauchent.Ce biais est en grande partie alimenté par nos systèmes éducatifs, nos récits culturels et nos représentations médiatiques, qui simplifient l'histoire pour mieux la rendre compréhensible. Nous imaginons souvent le passé comme une succession linéaire d'événements et d'époques bien délimitées. Mais la réalité historique est beaucoup plus complexe : des cultures et des phénomènes apparemment éloignés dans le temps ou dans l'espace peuvent avoir coexisté.L'effet Tiffany souligne l'importance de questionner nos intuitions historiques. Il nous invite à adopter une approche plus nuancée du passé, où les catégories rigides cèdent la place à une vision plus fluide. Ce biais ne se limite pas à l'histoire ancienne : il peut s'appliquer à des concepts modernes, comme l'apparition des technologies ou des modes de pensée. Par exemple, les premiers brevets pour des voitures électriques datent du XIXᵉ siècle, bien avant l'ère des voitures à essence.En somme, l'effet Tiffany est une leçon d'humilité face à l'histoire. Il nous rappelle que nos certitudes peuvent être trompeuses et que le passé, loin d'être figé, est un enchevêtrement complexe où l'ancien et le moderne se croisent souvent de manière inattendue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'effet Tiffany est un phénomène fascinant qui illustre à quel point notre perception du passé peut être biaisée. Il se manifeste lorsqu'on croit, à tort, qu'un élément ou un concept appartient à une époque bien plus récente que celle où il a réellement émergé. Mais d'où vient ce nom de « Tiffany Effect » ? Eh bien, de Jo Walton, écrivain de science-fiction. C'est elle qui a inventé le terme, inspiré du prénom Tiffany. La plupart des gens pensent que Tiffany est un nom moderne alors qu'en réalité il vient de l'ancien nom Théophanie, dont les origines remontent au XIIe siècle. Prenons un autre exemple courant : les mammouths et les pyramides d'Égypte. Beaucoup de gens ont du mal à concevoir que des mammouths laineux, animaux emblématiques de la préhistoire, existaient encore lorsque les pyramides ont été construites. Pourtant, des mammouths vivaient sur l'île Wrangel, dans l'Arctique, jusqu'en 2000 av. J.-C., soit plusieurs siècles après la construction de la Grande Pyramide de Gizeh. Notre surprise face à cette coïncidence découle de l'effet Tiffany : nous avons tendance à compartimenter l'histoire en périodes distinctes, oubliant que certaines évolutions se chevauchent.Ce biais est en grande partie alimenté par nos systèmes éducatifs, nos récits culturels et nos représentations médiatiques, qui simplifient l'histoire pour mieux la rendre compréhensible. Nous imaginons souvent le passé comme une succession linéaire d'événements et d'époques bien délimitées. Mais la réalité historique est beaucoup plus complexe : des cultures et des phénomènes apparemment éloignés dans le temps ou dans l'espace peuvent avoir coexisté.L'effet Tiffany souligne l'importance de questionner nos intuitions historiques. Il nous invite à adopter une approche plus nuancée du passé, où les catégories rigides cèdent la place à une vision plus fluide. Ce biais ne se limite pas à l'histoire ancienne : il peut s'appliquer à des concepts modernes, comme l'apparition des technologies ou des modes de pensée. Par exemple, les premiers brevets pour des voitures électriques datent du XIXᵉ siècle, bien avant l'ère des voitures à essence.En somme, l'effet Tiffany est une leçon d'humilité face à l'histoire. Il nous rappelle que nos certitudes peuvent être trompeuses et que le passé, loin d'être figé, est un enchevêtrement complexe où l'ancien et le moderne se croisent souvent de manière inattendue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les chanteurs de la Maîtrise de Notre-Dame de Paris s'apprêtent à retrouver la cathédrale après avoir été éloignés de leur maison mère pendant cinq ans. Cette école de chant exigeante, reconnue dans le monde entier pour la qualité de sa formation soliste et chorale, est un véritable héritage, sa création remontant au XIIe, tout comme l'édifice. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.
Les chanteurs de la Maîtrise de Notre-Dame de Paris s'apprêtent à retrouver la cathédrale après avoir été éloignés de leur maison mère pendant cinq ans. Cette école de chant exigeante, reconnue dans le monde entier pour la qualité de sa formation soliste et chorale, est un véritable héritage, sa création remontant au XIIe, tout comme l'édifice. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.
durée : 00:58:46 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Rien de plus romanesque que le destin d'Aliénor qui fut successivement reine de France et d'Angleterre au XIIe siècle. Martin Aurell revient sur la vie et la légende de cette personnalité hors de pair qui apparut longtemps comme une incarnation de toutes les plus sulfureuses déviances du pouvoir. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Martin Aurell Professeur d'histoire médiévale à l'Université de Poitiers, spécialiste des Plantagenêts et de la légende arthurienne
Les noms de famille, on l'a déjà expliqué dans le Bonbon sur la langue, n'ont pas toujours existé. Ils apparaissent au XIIe siècle, au moment où la population du pays s'accroît fortement et qu'il commence à y avoir trop d'habitants dans les villages pour que l'on sache de qui on parle en donnant seulement un prénom.
durée : 00:34:59 - Les Nuits de France Culture - par : Catherine Liber - Blanche de Castille, reine énergique et gestionnaire avisée, a marqué l'histoire médiévale. De sa jeunesse à sa magnificence royale, son influence s'est révélée à travers l'amour, la piété et la gouvernance. Portrait d'une figure incontournable de la France du XIIe siècle. - réalisation : Milena Aellig - invités : Régine Pernoud
Nous sommes au Ve siècle. C'est à cette époque que la croyance en l'assomption de Marie se répand en Occident. Mais cet « événement » ne devient populaire qu'au cours du XIIe sous l'influence de Bernard de Clairvaux, moine bourguignon, important promoteur de l'ordre cistercien et réformateur de la vie religieuse catholique. On représente alors la vierge de diverses manières , couronnée par un ange, ou déjà couronnée et bénie par son fils, ou celui-ci déposant lui-même la couronne sur la tête de sa mère… Les plus grands artistes de l'art européen vont s'emparer de ce thème et d'autres motifs religieux afin de rendre visible ce qui ne l'est pas : la foi, l'espérance, le doute, la colère… Raphaël, Le Caravage, Michel Ange, Rembrandt, Rubens, Delacroix et tant d'autre vont s'exprimer dans le style qui leur est propre, avec leur sensibilité et aussi leurs ambitions. Leurs besoins et leurs exigences économiques. A travers leurs œuvres, qui sont plus que de simples illustrations, ils vont transformer les récits chrétiens et les messages véhiculés par la Bible. Que l'intention soit esthétique, théologique ou politique, le travails de ces artistes témoigne de l'évolution constante des textes sacrés au fil de siècles. Avec nous : Régis Burnet, professeur à la faculté de théologie de l'Université de Louvain. Auteur de « Peindre la Bible » aux éditions Bayard. Sujets traités : Bernard de Clairvaux, Bible, peintre, Raphaël, Le Caravage, Michel Ange, Rembrandt, Rubens, Delacroix , peinture, chrétiens Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Les relations entre la France et le Liban s'expliquent par des liens historiques, culturels et politiques qui remontent à plusieurs siècles. 1. Les croisades et les premiers contactsLes premières interactions significatives entre la France et la région libanaise remontent à l'époque des croisades au XIe et XIIe siècles. Les croisés français ont établi des liens avec les communautés chrétiennes locales, notamment les Maronites, une église chrétienne orientale qui cherchait une protection extérieure. Cette relation de solidarité entre les Maronites et la France s'est approfondie avec le temps, la France se positionnant comme une protectrice des chrétiens d'Orient. 2. L'influence française dans l'Empire ottomanAu XVIe siècle, François Ier, roi de France, établit des accords commerciaux et diplomatiques avec l'Empire ottoman, notamment à travers les capitulations. Ces accords garantissaient la protection des chrétiens sous domination ottomane et permettaient à la France de s'implanter dans la région. Au fil des siècles, la France a renforcé sa présence culturelle et éducative au Liban, notamment à travers la fondation d'écoles et d'institutions religieuses, particulièrement dans les communautés maronites. 3. Le mandat français au Liban (1920-1943)Après la chute de l'Empire ottoman à la fin de la Première Guerre mondiale, la Société des Nations a confié à la France un mandat sur la Syrie et le Liban en 1920. Ce mandat a consolidé l'influence française au Liban, qui a vu la création de l'État du Grand Liban en 1920, avec des frontières modernes. La France a contribué à la structuration politique, administrative et éducative du pays, en instaurant des institutions qui allaient influencer durablement la vie libanaise. Le français est resté une langue largement utilisée dans l'administration, l'éducation et les médias, même après l'indépendance du Liban en 1943. 4. Liens culturels et linguistiquesLa langue française et la culture française sont profondément ancrées au Liban, et ce jusqu'à aujourd'hui. Le français est l'une des principales langues d'enseignement, notamment dans les écoles privées et les universités. Des festivals de cinéma, de théâtre et de littérature en langue française continuent de renforcer cette affinité culturelle. Les échanges intellectuels et culturels ont également maintenu une connexion entre les deux pays, renforcée par une diaspora libanaise en France. 5. Relations politiques modernesLa France a joué un rôle important dans les affaires politiques du Liban, souvent en tant que médiatrice. Lors des crises politiques et des conflits, notamment pendant et après la guerre civile libanaise (1975-1990), la France a souvent fourni une aide humanitaire et diplomatique. Le président français Emmanuel Macron a également pris une position active après l'explosion du port de Beyrouth en 2020, réaffirmant le rôle de la France comme partenaire clé du Liban. En somme, les liens entre la France et le Liban trouvent leurs racines dans une longue histoire partagée, marquée par des relations politiques, religieuses et culturelles qui ont perduré au fil des siècles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque dimanche, dans La Traque, Bababam vous fait découvrir son autre podcast de faits-divers, en version intégrale : Home(icides). Dans Home(icides), vous découvrirez les récits de drames familiaux meurtriers qui ont marqué et qui marquent encore aujourd'hui les esprits. De la tuerie de Chevaline, à l'affaire Romand, en passant par le meurtre de la petite JonBénet Ramsey aux États-Unis… On vous raconte ces histoires au dénouement inimaginable… À découvrir comme un feuilleton. Si vous aimez Home(icides), abonnez-vous au podcast sur toutes les plateformes d'écoute pour ne manquer aucun épisode ! Découvrez un récit d'emprise familiale. Dans des immeubles du XIe, XIIe et XXe arrondissements, une étrange communauté s'épanouit depuis plus de deux cent ans. Des cousins qui se marient entre eux et qui ne se mélangent pas. Ce n'est pas vraiment une secte mais plutôt une organisation secrète, une société dans la société, comparable à aucune autre. On les surnomme “La Famille”. Tout au long des 4 épisodes, Caroline Nogueras sera accompagnée de la journaliste Suzanne Privat, autrice du livre La Famille, itinéraire d'un secret paru aux éditions Points. Découvrez la saison précédente : Klaus Barbie, l'une des plus grandes traques de l'histoire Un podcast Bababam Originals Écriture : Capucine Lebot Voix : Caroline Nogueras Production : Bababam (montage Sacha Rapin) En partenariat avec upday. Première diffusion : 2 octobre 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le romancier Franck Courtès a rencontré Nicolas Marischael, orfèvre d'exception et lauréat de la catégorie « Dialogues » en 2015 du prix de l'Intelligence de la Main. Issu d'une famille d'orfèvres depuis trois générations, Nicolas Marischael se lance dans la création contemporaine en 2001. Il déménage l'atelier historique en 2012 et s'installe au Viaduc des arts dans le XIIe arrondissement. Il commence alors à collaborer avec des designers dans l'objectif d'aller plus loin dans la création. Il milite pour une vision plus moderne de son métier en le sortant de son univers classique, par l'ajout notamment de nouvelles technologies. *************** A l'occasion des 25 ans du Prix Liliane Bettencourt pour l'Intelligence de la main, la saison 3 du podcast « Des Ailes aux talents » met à l'honneur neuf de ses lauréats, des femmes et d'hommes dont le talent et le parcours méritent d'être racontés. Chaque épisode de ce podcast est donc le fruit d'une rencontre entre un talent et une plume afin de mettre en lumière l'artisanat d'art. Toutes les semaines dès fin août, découvrez les textes écrits et dits par Franck Courtès, Pauline Delabroy-Allard, Philippe Bordas et bien d'autres. Une saison élaborée en collaboration avec les éditions Gallimard. Rendez-vous sur fondationbs.org pour découvrir l'ensemble des projets soutenus par la Fondation. "Des ailes aux talents" est un podcast de la Fondation Bettencourt Schueller. Production : Studio Radio France
Le romancier Franck Courtès a rencontré Nicolas Marischael, orfèvre d'exception et lauréat de la catégorie « Dialogues » en 2015 du prix de l'Intelligence de la Main. Issu d'une famille d'orfèvres depuis trois générations, Nicolas Marischael se lance dans la création contemporaine en 2001. Il déménage l'atelier historique en 2012 et s'installe au Viaduc des arts dans le XIIe arrondissement. Il commence alors à collaborer avec des designers dans l'objectif d'aller plus loin dans la création. Il milite pour une vision plus moderne de son métier en le sortant de son univers classique, par l'ajout notamment de nouvelles technologies.Retrouvez toute la série Des Ailes aux Talents sur toutes vos plateformes préférées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Guillaume le Maréchal, chevalier anonyme élevé au plus haut rang, incarne selon Georges Duby l'idéal chevaleresque du XIIe siècle.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Connaissez-vous les Vikings? Venus du Nord de l'Europe, et notamment du Danemark, ces terribles guerriers ont régné sur les mers entre le VIIIe et le XIe siècle. Pour se donner du courage, les Vikings se rappelaient leurs récits mythologiques. Rédigé au XIIe siècle, le livre la Gesta Danorum rassemble ces mythes, et les hauts faits des héros danois. Laissez-moi vous raconter l'histoire d'Alvilda, la princesse guerrière, ancêtre des Vikings.
(Re)découvrez cette saison spéciale autour de la communauté secrète La Famille. Dans cette histoire, pas de meurtre mais un récit d'emprise familiale. Dans des immeubles du XIe, XIIe et XXe arrondissements, une étrange communauté s'épanouit depuis plus de deux cent ans. Des cousins qui se marient entre eux et qui ne se mélangent pas. Ce n'est pas vraiment une secte mais plutôt une organisation secrète, une société dans la société, comparable à aucune autre. On les surnomme “La Famille”. Tout au long des 4 épisodes, Caroline Nogueras est accompagnée de la journaliste Suzanne Privat, autrice du livre La Famille, itinéraire d'un secret paru aux éditions Points. Rendez-vous lundi sur votre appli d'écoute préférée. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Joséphine Moulier est au micro de l'épisode 96 du podcast Passion Médiévistes. Agrégée d'histoire, l'invitée de cet épisode est aussi doctorante en Histoire médiévale à l'Université Clermont Auvergne, où, sous la direction de Ludovic Viallet et de Nicolas Carrier. Elle rédige une thèse intitulée “Le droit aux montagnes. Communautés et pastoralisme dans les Monts du Cantal (fin XIIe-début XVIe siècle)”. Parcourez le sujet monographique de Joséphine Moulier, qui vous parle de ses recherches sur tous les aspects de la vie rurale, pastorale et montagnarde du territoire des Monts du Cantal. À noter que cet épisode a été enregistré en public à la Baraka Jeux de Clermont Ferrand. ▪ Infos sur le podcast Créé et produit par Fanny Cohen Moreau depuis 2017. ➡ Soutenir le podcast > passionmedievistes.fr/soutenir/ ➡ Instagram > instagram.com/passionmedievistes/ ➡ Facebook > facebook.com/PassionMedievistes ➡ BlueSky > bsky.app/profile/passionmedievistes.bsky.social ➡ Twitter > twitter.com/PMedievistes ➡ Plus d'info sur cet épisode > passionmedievistes.fr/ep-96-juliette-monts-du-cantal Préparation, enregistrement, montage et mixage : Fanny Cohen Moreau Générique : Moustaclem Illustration : Jupette Si vous avez lu jusqu'ici, petite question, dans quelle ville voudriez-vous que j'organise un enregistrement en public ?
durée : 00:03:38 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Le chant grégorien, légendairement attribué à Grégoire le Grand, s'imposa véritablement sous Charlemagne pour unifier l'empire chrétien. Des découvertes ultérieures ont révélé le chant "vieux-romain", antérieur au grégorien et utilisé par la Schola cantorum jusqu'au XIIe siècle.
Stéphane Bern raconte l'histoire riche, comme le sont ses collections, de l'un des plus grandioses monuments de Paris, une forteresse médiévale érigée au XIIe siècle sous le règne de Philippe-Auguste, devenue Palais Royal et enfin musée en 1793. Ou la véritable histoire du Musée du Louvre… Quelle était la vocation première de celui qui était à l'origine le Muséum central des Arts ? Qui l'a initié ? Quelle est l'histoire de ce bâtiment parisien emblématique, érigé il y a plus de 800 ans ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Vivien Richard, conservateur, chef du service Histoire du musée du Louvre.
Stéphane Bern raconte l'histoire riche, comme le sont ses collections, de l'un des plus grandioses monuments de Paris, une forteresse médiévale érigée au XIIe siècle sous le règne de Philippe-Auguste, devenue Palais Royal et enfin musée en 1793. Ou la véritable histoire du Musée du Louvre… Quelle était la vocation première de celui qui était à l'origine le Muséum central des Arts ? Qui l'a initié ? Quelle est l'histoire de ce bâtiment parisien emblématique, érigé il y a plus de 800 ans ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Vivien Richard, conservateur, chef du service Histoire du musée du Louvre.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ce second épisode sur l'Egypte sous le Moyen Empire revient sur cette période de transition et de bouleversements politiques. Vers 1800 avant J.-C., sous le règne des derniers pharaons de la XIIe dynastie, l'Égypte connaît une phase de déclin économique et de troubles internes. Les successeurs de Sésostris III et Amenemhat III peinent à maintenir l'unité et le contrôle sur les provinces. Ce climat de fragilité ouvre la voie à l'invasion des Hyksôs, un peuple venu du Levant, qui s'implante dans le delta du Nil et finit par prendre le contrôle de la région. Les Hyksôs introduisent malgré tout des innovations telles que le char de guerre et de nouvelles techniques de métallurgie. Leur domination marque le début de la Deuxième Période Intermédiaire, une époque de division où la Basse Égypte est sous le joug des Hyksôs, tandis que la Haute Égypte reste partiellement indépendante. Cependant, vers 1550 avant J.-C., un mouvement de résistance s'organise sous l'égide des princes thébains. Le pharaon Ahmôsis I réussit finalement à expulser les Hyksôs et à réunifier l'Égypte, inaugurant ainsi le Nouvel Empire. Ce renouveau marque le début d'une période de prospérité, d'expansion militaire et de rayonnement culturel sans précédent. Ainsi, la fin du Moyen Empire, caractérisée par la fragmentation et l'instabilité, pave la voie à une nouvelle ère de puissance et de splendeur sous la XVIIIe dynastie, où des figures emblématiques comme Hatshepsout, Thoutmôsis III et Ramsès II marqueront durablement l'histoire de l'Égypte ancienne, mais ça, c'est une autre histoire … Bibliographie AGUT Damien et MORENO- GARCIA Juan Carlos, L'Egypte des Pharaons, De Narmer à Dioclétien, 3150 av. J-C.-284 apr. J.-C., Paris, Editions Belin, collection « Mondes Anciens », 2016. BLOCH Raymond, HUS Alain, Les conquêtes de l'archéologie, Genève, Editions Famot, « Grandes civilisations disparues », 1976. NORMA Pierre, Dictionnaire historique de l'Egypte, Maxi-Livres, 2005. PERES Anne-Sophie (dir.), Les tout-puissants pharaons du Nouvel Empire, Paris, Editions Atlas, « Passion de l'Egypte », 2003. Emission écrite par Laetitia Faure pour Timeline
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ce second épisode sur l'Egypte sous le Moyen Empire revient sur cette période de transition et de bouleversements politiques. Vers 1800 avant J.-C., sous le règne des derniers pharaons de la XIIe dynastie, l'Égypte connaît une phase de déclin économique et de troubles internes. Les successeurs de Sésostris III et Amenemhat III peinent à maintenir l'unité et le contrôle sur les provinces. Ce climat de fragilité ouvre la voie à l'invasion des Hyksôs, un peuple venu du Levant, qui s'implante dans le delta du Nil et finit par prendre le contrôle de la région. Les Hyksôs introduisent malgré tout des innovations telles que le char de guerre et de nouvelles techniques de métallurgie. Leur domination marque le début de la Deuxième Période Intermédiaire, une époque de division où la Basse Égypte est sous le joug des Hyksôs, tandis que la Haute Égypte reste partiellement indépendante. Cependant, vers 1550 avant J.-C., un mouvement de résistance s'organise sous l'égide des princes thébains. Le pharaon Ahmôsis I réussit finalement à expulser les Hyksôs et à réunifier l'Égypte, inaugurant ainsi le Nouvel Empire. Ce renouveau marque le début d'une période de prospérité, d'expansion militaire et de rayonnement culturel sans précédent. Ainsi, la fin du Moyen Empire, caractérisée par la fragmentation et l'instabilité, pave la voie à une nouvelle ère de puissance et de splendeur sous la XVIIIe dynastie, où des figures emblématiques comme Hatshepsout, Thoutmôsis III et Ramsès II marqueront durablement l'histoire de l'Égypte ancienne, mais ça, c'est une autre histoire … Bibliographie AGUT Damien et MORENO- GARCIA Juan Carlos, L'Egypte des Pharaons, De Narmer à Dioclétien, 3150 av. J-C.-284 apr. J.-C., Paris, Editions Belin, collection « Mondes Anciens », 2016. BLOCH Raymond, HUS Alain, Les conquêtes de l'archéologie, Genève, Editions Famot, « Grandes civilisations disparues », 1976. NORMA Pierre, Dictionnaire historique de l'Egypte, Maxi-Livres, 2005. PERES Anne-Sophie (dir.), Les tout-puissants pharaons du Nouvel Empire, Paris, Editions Atlas, « Passion de l'Egypte », 2003. Emission écrite par Laetitia Faure pour Timeline
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https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ce second épisode sur l'Egypte sous le Moyen Empire revient sur cette période de transition et de bouleversements politiques. Vers 1800 avant J.-C., sous le règne des derniers pharaons de la XIIe dynastie, l'Égypte connaît une phase de déclin économique et de troubles internes. Les successeurs de Sésostris III et Amenemhat III peinent à maintenir l'unité et le contrôle sur les provinces. Ce climat de fragilité ouvre la voie à l'invasion des Hyksôs, un peuple venu du Levant, qui s'implante dans le delta du Nil et finit par prendre le contrôle de la région. Les Hyksôs introduisent malgré tout des innovations telles que le char de guerre et de nouvelles techniques de métallurgie. Leur domination marque le début de la Deuxième Période Intermédiaire, une époque de division où la Basse Égypte est sous le joug des Hyksôs, tandis que la Haute Égypte reste partiellement indépendante. Cependant, vers 1550 avant J.-C., un mouvement de résistance s'organise sous l'égide des princes thébains. Le pharaon Ahmôsis I réussit finalement à expulser les Hyksôs et à réunifier l'Égypte, inaugurant ainsi le Nouvel Empire. Ce renouveau marque le début d'une période de prospérité, d'expansion militaire et de rayonnement culturel sans précédent. Ainsi, la fin du Moyen Empire, caractérisée par la fragmentation et l'instabilité, pave la voie à une nouvelle ère de puissance et de splendeur sous la XVIIIe dynastie, où des figures emblématiques comme Hatshepsout, Thoutmôsis III et Ramsès II marqueront durablement l'histoire de l'Égypte ancienne, mais ça, c'est une autre histoire … Bibliographie AGUT Damien et MORENO- GARCIA Juan Carlos, L'Egypte des Pharaons, De Narmer à Dioclétien, 3150 av. J-C.-284 apr. J.-C., Paris, Editions Belin, collection « Mondes Anciens », 2016. BLOCH Raymond, HUS Alain, Les conquêtes de l'archéologie, Genève, Editions Famot, « Grandes civilisations disparues », 1976. NORMA Pierre, Dictionnaire historique de l'Egypte, Maxi-Livres, 2005. PERES Anne-Sophie (dir.), Les tout-puissants pharaons du Nouvel Empire, Paris, Editions Atlas, « Passion de l'Egypte », 2003. Emission écrite par Laetitia Faure pour Timeline
Ce second épisode sur l'Egypte sous le Moyen Empire revient sur cette période de transition et de bouleversements politiques. Vers 1800 avant J.-C., sous le règne des derniers pharaons de la XIIe dynastie, l'Égypte connaît une phase de déclin économique et de troubles internes. Les successeurs de Sésostris III et Amenemhat III peinent à maintenir l'unité et le contrôle sur les provinces. Ce climat de fragilité ouvre la voie à l'invasion des Hyksôs, un peuple venu du Levant, qui s'implante dans le delta du Nil et finit par prendre le contrôle de la région. Les Hyksôs introduisent malgré tout des innovations telles que le char de guerre et de nouvelles techniques de métallurgie. Leur domination marque le début de la Deuxième Période Intermédiaire, une époque de division où la Basse Égypte est sous le joug des Hyksôs, tandis que la Haute Égypte reste partiellement indépendante. Cependant, vers 1550 avant J.-C., un mouvement de résistance s'organise sous l'égide des princes thébains. Le pharaon Ahmôsis I réussit finalement à expulser les Hyksôs et à réunifier l'Égypte, inaugurant ainsi le Nouvel Empire. Ce renouveau marque le début d'une période de prospérité, d'expansion militaire et de rayonnement culturel sans précédent. Ainsi, la fin du Moyen Empire, caractérisée par la fragmentation et l'instabilité, pave la voie à une nouvelle ère de puissance et de splendeur sous la XVIIIe dynastie, où des figures emblématiques comme Hatshepsout, Thoutmôsis III et Ramsès II marqueront durablement l'histoire de l'Égypte ancienne, mais ça, c'est une autre histoire … Bibliographie AGUT Damien et MORENO- GARCIA Juan Carlos, L'Egypte des Pharaons, De Narmer à Dioclétien, 3150 av. J-C.-284 apr. J.-C., Paris, Editions Belin, collection « Mondes Anciens », 2016. BLOCH Raymond, HUS Alain, Les conquêtes de l'archéologie, Genève, Editions Famot, « Grandes civilisations disparues », 1976. NORMA Pierre, Dictionnaire historique de l'Egypte, Maxi-Livres, 2005. PERES Anne-Sophie (dir.), Les tout-puissants pharaons du Nouvel Empire, Paris, Editions Atlas, « Passion de l'Egypte », 2003. Emission écrite par Laetitia Faure pour Timeline
Nous sommes dans la seconde moitié du XIIe siècle. Dans le « Liber divinorum operum simplicis hominis (« Livre des œuvres divines d'un homme simple »), l'abbesse Hildegarde de Bingen, écrit : « Tout ce que j'ai écrit (…) lors de mes premières visions, tout le savoir que j'ai acquis par la suite, c'est aux mystères des cieux que je le dois. Je l'ai perçu en pleine conscience, dans un parfait éveil de mon corps. Ma vision, ce sont les yeux intérieurs de mon esprit, et les oreilles intérieures qui me l'ont transmise […] Exclusivement, j'exposais ce que m'offraient les secrets du ciel. C'est alors que je réentendis la voix, qui, du ciel, m'instruisait. Et elle disait : Écris ce que je te dis ! » Huit siècles plus tard, en 2012, le pape Benoît XVI annonce la proclamation, comme docteur de l'Eglise, de la mystique allemande. Celle-ci devient ainsi la quatrième femme à endosser le titre après Catherine de Sienne, Thérèse d'Avila et Thérèse de Lisieux. Hildegarde fut l'une des figures les plus renommées de son temps. Autrice d'ouvrages précurseurs d'idées à venir en matière de physiologie. Grande connaisseuse de la pharmacopée, elle utilisait tout ce que la nature pouvait lui offrir en matière de remèdes. Poétesse, compositrice, elle a composé plus de septante chants liturgiques. Elle est aussi la révélatrice d'une langue artificielle : la Lingua Ignota. En quoi Hildegarde von Bingen a-t-elle été une pionnière ? Sa légende est-elle trop grande, est-elle bien ajustée ? Invité : Arnaud de la Croix, philosophe et historien. Sujets traités : Hildegarde Von Bingen, abbesse,vision, Benoît XVI , Eglise, Catherine de Sienne, Thérèse d'Avila ,Thérèse de Lisieux, nature, Lingua Ignota, pionnière Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Avec les templiers et les hospitaliers, les chevaliers teutoniques sont l'un des grands ordres à la fois religieux et militaires apparus au Moyen-Âge.Cette confrérie, reconnue en 1191 par le Pape Clément III, est, à ses débuts, un ordre hospitalier, voué à l'assistance des soldats et des pèlerins venus en Terre Sainte à l'occasion de la troisième croisade, qui débute en 1190. Pour leur venir en aide, ils ouvrent un hospice, destiné notamment à soigner et héberger les blessés.Au départ, les membres de cet ordre sont des moines, qui prononcent les traditionnels vœux de pauvreté, d'obéissance et de chasteté. Ils reçoivent le droit d'élire un maître à la tête de l'ordre.Cependant, l'ordre se militarise peu à peu. Reconnu en tant qu'ordre militaire par le Pape Innocent III, en 1198, il se compose de moines mais aussi de chevaliers, qui portent une grande cape blanche, ornée d'une croix noire et jurent fidélité à leur chef, qui devient le grand maître de l'ordre.Les chevaliers teutoniques continuent leurs activités de bienfaisance, mais ils se lancent aussi, à l'appel de la papauté, dans des expéditions militaires, souvent dirigées contre des hérétiques ou des païens.À partir de la fin du XIIe siècle, ils combattent ainsi, dans le cadre des "croisades baltes", les peuples de la région, dont la plupart sont restés fidèles au paganisme.Non loin de là, les Prussiens, un autre peuple des rives de la mer Baltique, résistent farouchement aux tentatives de christianisation. En 1226, l'Empereur germanique Frédéric II fait appel aux chevaliers teutoniques pour les vaincre et les convertir.Il leur confère en outre la souveraineté sur les territoires qu'ils seraient amenés à conquérir. C'est ainsi que l'ordre fonde un État en Prusse et conquiert, au cours du XIVe siècle, de vastes territoires en Pologne et en Lituanie.Ainsi, l'ordre des chevaliers teutoniques devient-il une véritable puissance, qui amorce son déclin dès le début du XVe siècle. Après sa sécularisation, en 1525, l'ordre se replie en Allemagne et survit sous une autre forme, avant d'être dissous en 1809. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.