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L'expression “pied-noir” est aujourd'hui associée aux Européens d'Algérie rapatriés en France après l'indépendance de 1962. Mais son origine est plus complexe, nourrie d'interprétations multiples, parfois contradictoires.D'abord, plusieurs hypothèses coexistent sur son apparition. La plus répandue affirme que le terme serait né au XIXᵉ siècle, en référence aux colons français arrivant en Algérie. Ils portaient de lourdes bottes en cuir noir, contrastant avec les babouches des populations locales. Les “pieds noirs” désigneraient donc ceux qui venaient d'outre-Méditerranée et marquaient le sol algérien de leur empreinte.Une autre théorie suggère que l'expression vient du monde maritime. Les marins qui traversaient la Méditerranée, souvent couverts de suie et de charbon à cause des machines à vapeur, étaient appelés “pieds noirs”. Beaucoup s'établirent ensuite en Algérie, renforçant l'association du terme avec les Européens installés sur place.Au début du XXᵉ siècle, “pied-noir” n'avait rien d'un mot valorisant. Il était utilisé de manière péjorative, parfois par les Français de métropole pour désigner ces colons jugés rustres ou différents. En Algérie même, le mot circulait aussi dans un registre ironique ou insultant. Ce n'est qu'après la guerre d'indépendance et l'exode massif des Européens en 1962 que le terme change de statut.En arrivant en France, près d'un million de rapatriés durent affronter la douleur du déracinement et le rejet d'une partie de la population métropolitaine. Le mot “pied-noir”, autrefois charge négative, devint peu à peu un marqueur identitaire. Se revendiquer “pied-noir”, c'était affirmer son histoire particulière, ses racines algériennes et la mémoire d'une communauté prise dans le tumulte de la décolonisation.Aujourd'hui encore, le terme véhicule des émotions contrastées. Pour certains, il symbolise la nostalgie d'une terre perdue, l'Algérie française. Pour d'autres, il reste associé aux tensions coloniales et à la mémoire douloureuse de la guerre. Mais au-delà des débats politiques, “pied-noir” est devenu un mot patrimonial, témoin d'une histoire franco-algérienne profondément imbriquée.Ainsi, l'étymologie du mot reflète à elle seule la complexité du passé colonial : né comme une injure, réapproprié comme un étendard, il raconte la trajectoire de ceux qui, ayant grandi sur l'autre rive de la Méditerranée, durent refaire leur vie en France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'écrivaine algérienne Kaouther Adimi signe La joie ennemie dans la collection «Ma nuit au musée» chez Stock. Elle a choisi l'Institut du monde arabe à Paris pour cette expérience d'écriture. Ce roman est à la fois le récit intime de son enfance et de sa vie entre la France et l'Algérie, mais aussi un hommage à Baya, pionnière de la peinture moderne, souvent comparée à Matisse à Chagall. L'autrice réécrit son histoire, fouille dans ses souvenirs, questionne les silences et la transmission. (Rediffusion) À lire aussiBaya, (re)découverte heureuse d'une icône de la peinture algérienne Kaouther Adimi, autrice, est l'invitée de Sur le pont des arts. La joie ennemie est paru aux éditions Stock le 20 août 2025. Au programme de l'émission : ► Reportage Aurélie Bazzara Kibangula nous emmène à Kinshasa où elle est allée dénicher les trésors des bouquinistes dans la capitale congolaise, notamment Papa Berthin et son stock impressionnant. ► Chronique Les pionnières Marjorie Bertin nous invite à découvrir Silvia Robinson, chanteuse, compositrice et surtout productrice afro-américaine, Sylvia Robinson, la marraine du hip-hop. ► Playlist du jour - Matoub Lounes – Hommage à Boudiaf - Nesrine – Kan Ya Makan - Bakar – Lonyo!
L'écrivaine algérienne Kaouther Adimi signe La joie ennemie dans la collection «Ma nuit au musée» chez Stock. Elle a choisi l'Institut du monde arabe à Paris pour cette expérience d'écriture. Ce roman est à la fois le récit intime de son enfance et de sa vie entre la France et l'Algérie, mais aussi un hommage à Baya, pionnière de la peinture moderne, souvent comparée à Matisse à Chagall. L'autrice réécrit son histoire, fouille dans ses souvenirs, questionne les silences et la transmission. (Rediffusion) À lire aussiBaya, (re)découverte heureuse d'une icône de la peinture algérienne Kaouther Adimi, autrice, est l'invitée de Sur le pont des arts. La joie ennemie est paru aux éditions Stock le 20 août 2025. Au programme de l'émission : ► Reportage Aurélie Bazzara Kibangula nous emmène à Kinshasa où elle est allée dénicher les trésors des bouquinistes dans la capitale congolaise, notamment Papa Berthin et son stock impressionnant. ► Chronique Les pionnières Marjorie Bertin nous invite à découvrir Silvia Robinson, chanteuse, compositrice et surtout productrice afro-américaine, Sylvia Robinson, la marraine du hip-hop. ► Playlist du jour - Matoub Lounes – Hommage à Boudiaf - Nesrine – Kan Ya Makan - Bakar – Lonyo!
Fragmento de la última entrevista realizada por Arconada a la actriz en la que reflexionaba sobre la muerte y cómo afrontarla.
L'écrivaine algérienne Kaouther Adimi signe La joie ennemie dans la collection « Ma nuit au musée » chez Stock. Elle a choisi l'Institut du monde arabe à Paris pour cette expérience d'écriture. Ce roman est à la fois le récit intime de son enfance et de sa vie entre la France et l'Algérie, mais aussi un hommage à Baya, pionnière de la peinture moderne, souvent comparée à Matisse à Chagall. L'autrice réécrit son histoire, fouille dans ses souvenirs, questionne les silences et la transmission. Kaouther Adimi, autrice, est l'invitée de Sur le pont des arts. La joie ennemie est paru aux éditions Stock le 20 août 2025. Au programme de l'émission : ► Reportage Aurélie Bazzara Kibangula nous emmène à Kinshasa où elle est allée dénicher les trésors des bouquinistes dans la capitale congolaise, notamment Papa Berthin et son stock impressionnant. ► Chronique Hit de la semaine Marjorie Bertin nous invite à découvrir Silvia Robinson, chanteuse, compositrice et surtout productrice afro-américaine, Sylvia Robinson, la marraine du hip-hop. ► Playlist du jour - Matoub Lounes – Hommage à Boudiaf - Nesrine – Kan Ya Makan - Bakar – Lonyo!
L'écrivaine algérienne Kaouther Adimi signe La joie ennemie dans la collection « Ma nuit au musée » chez Stock. Elle a choisi l'Institut du monde arabe à Paris pour cette expérience d'écriture. Ce roman est à la fois le récit intime de son enfance et de sa vie entre la France et l'Algérie, mais aussi un hommage à Baya, pionnière de la peinture moderne, souvent comparée à Matisse à Chagall. L'autrice réécrit son histoire, fouille dans ses souvenirs, questionne les silences et la transmission. Kaouther Adimi, autrice, est l'invitée de Sur le pont des arts. La joie ennemie est paru aux éditions Stock le 20 août 2025. Au programme de l'émission : ► Reportage Aurélie Bazzara Kibangula nous emmène à Kinshasa où elle est allée dénicher les trésors des bouquinistes dans la capitale congolaise, notamment Papa Berthin et son stock impressionnant. ► Chronique Hit de la semaine Marjorie Bertin nous invite à découvrir Silvia Robinson, chanteuse, compositrice et surtout productrice afro-américaine, Sylvia Robinson, la marraine du hip-hop. ► Playlist du jour - Matoub Lounes – Hommage à Boudiaf - Nesrine – Kan Ya Makan - Bakar – Lonyo!
durée : 00:34:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1972, l'historien Pierre Vidal-Naquet publie aux Éditions de Minuit, un essai sur la pratique de la torture durant la guerre d'Algérie. Il en explique la genèse et le contenu au micro d'Anouk Adelmann sur France Culture. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Pierre Vidal-Naquet Historien français
La décennie noire. Du début des années 90 au début des années 2000. Dix ans de guerre civile en Algérie. Environ 200.000 morts. Mais un oubli fabriqué par loi. En Algérie, il est interdit d'évoquer cette guerre. L'écrivain franco-algérien Kamel Daoud brise le silence avec un roman important et remuant (« Houris », Gallimard, prix Goncourt 2024). Kamel Daoud est notre invité, cette semaine. Dans « A quoi tu penses ? », en ces temps de guerre, le journaliste et prof de philo Simon Brunfaut interroge notre consentement à l'inacceptable. Dans « En toutes lettres ! », l'historien et écrivain Gil Bartholeyns écrit à son beau-père, né à Beyrouth. Ce numéro vous avait déjà été proposé en octobre 2024. Merci pour votre écoute Dans quel Monde on vit, c'est également en direct tous les samedi de 10h à 11h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Dans quel Monde on vit sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8524 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:18:05 - 8h30 franceinfo - Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 1er août. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:23:45 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Sylvie et Francis Godard, les parents de Christophe Gleizes, journaliste français détenu en Algérie, ainsi que Thibaut Bruttin, directeur général de Reporters sans frontières, étaient les invités du Grand Entretien de France Inter, ce mercredi. - invités : Thibaut Bruttin - Thibaut Bruttin : Directeur général de Reporters sans frontières (RSF). Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:23:45 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Sylvie et Francis Godard, les parents de Christophe Gleizes, journaliste français détenu en Algérie, ainsi que Thibaut Bruttin, directeur général de Reporters sans frontières, étaient les invités du Grand Entretien de France Inter, ce mercredi. - invités : Thibaut Bruttin - Thibaut Bruttin : Directeur général de Reporters sans frontières (RSF). Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Avec : Franck Annèse, patron et fondateur de So Press. - Tous les matins à 8h10, le parti pris argumenté d'un invité sur un sujet d'actualité, avec les témoignages et les réactions des auditeurs de RMC en direct au 3216.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« 7 attaques coordonnées, plus de 80 terroristes neutralisés et un véritable arsenal de guerre récupéré », titre Maliweb... Des attaques qui ont visé les positions de l'armée dans les villes de Kayes, Nioro du Sahel et Niono, dans le sud du pays, le long des frontières sénégalaise et mauritanienne. Le Jnim, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, a revendiqué ces attaques. Des images montrent « des véhicules calcinés, des munitions saisies, des corps de terroristes entassés dans des pick-up et d'autres étalés en file indienne dans certaines localités », rapporte Maliweb. « À Kayes, c'est au cœur de l'appareil administratif régional que l'ennemi s'est attaqué », poursuit le site internet précisant que « la résidence du gouverneur et un commissariat ont été ciblés ». « L'armée malienne fait face, depuis plusieurs années, à une insécurité grandissante, malgré les promesses de stabilité formulées par les autorités de transition dirigées par le colonel Assimi Goïta », note de son côté, Afrik.com. Le site rappelle que le mois de juin a été « particulièrement sanglant ». « Des groupes armés ont attaqué les positions des Fama à Mahou, Tessit mais aussi à Tombouctou ». Des infrastructures militaires ont aussi été visées rappelle le média en ligne, ce qui montre « la capacité de nuisance et la mobilité des groupes jihadistes ». La région de Kayes est vitale pour l'économie malienne Le poste-frontière de Diboli, à la lisière du Sénégal, a aussi été attaqué, précise Le Monde qui cite un homme d'affaires bamakois pour qui, « les jihadistes veulent perturber le ravitaillement du Mali et une économie déjà fébrile ». Un couvre-feu de 30 jours a été décrété. Il interdit toute circulation de 21h à 6h du matin dans le territoire de Kayes. Ce qui « aura inévitablement des répercussions sur les activités économiques et commerciales transfrontalières » selon des transporteurs sénégalais interrogés par Dakaractu. En Algérie, quel espoir pour Boualem Sensal ? L'écrivain franco-algérien vient de voir sa condamnation à 5 ans de prison ferme confirmée en appel par la justice algérienne, notamment pour « atteinte à l'unité nationale » pour des propos sur l'appartenance de l'ouest algérien au Maroc. « Va-t-il rester en prison ou sera-t-il gracié le 5 juillet ? Le suspense va durer encore quelques jours », écrit Jeune Afrique qui envisage les différentes options possibles. Boualem Sensal peut se pourvoir en cassation. « Dans ce cas, l'écrivain resterait en prison. C'est le scénario noir qui ferait basculer la relation franco-algérienne dans la pire des situations », poursuit le magazine. Sa condamnation intervient « dans un contexte de vives tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie », rappelle Afrik.com. « Ses proches et son avocat espèrent le convaincre de ne pas s'engager dans cette voie », rapporte le Monde. « Le gouvernement français, de son côté, a joué la carte de l'apaisement, (...) le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a rappelé une nouvelle fois le souhait de la France, d'un "geste d'humanité" au regard "de l'âge et de l'état de santé" de l'auteur de 80 ans, soigné pour un cancer de la prostate ». L'autre scénario tient donc à une grâce présidentielle qui pourrait lui être accordée le 5 juillet, à l'occasion de la fête de l'indépendance. « Sa condamnation définitive ce mardi 1er juillet peut, paradoxalement, ouvrir la voie vers une issue salutaire dont seul le président algérien Abdelmadjid Tebboune détient la clé », écrit le Point. « L'espoir d'une mesure humanitaire en faveur d'un écrivain âgé et malade. C'est ce qu'espèrent ses proches, ses amis… et ceux qui travaillent des deux côtés à sauver ce qui peut être sauvé des relations franco-algériennes », conclut le magazine. Au Sénégal, le concours du plus beau mouton du pays Organisé chaque année en périphérie de Dakar, « il rassemble les éleveurs les plus passionnés autour d'un seul objectif désigner la bête la plus majestueuse. Et comme chaque année, c'est un Ladoum qui a raflé les honneurs », précise le site. Une race « hors norme, synonyme d'élégance et de puissance, continue d'imposer son règne sur le monde de l'élevage sénégalais ». Pour la sixième fois, c'est Niang Ballo, qui a décroché le titre du plus beau mouton du Sénégal. Une « notoriété qui vaut de l'or, indique Afrik.com, certains spécimens peuvent ainsi se vendre à plusieurs millions de francs CFA ».
Invités - Sophie Obadia, avocate - Gauthier le Bret, journaliste Cnews - Eliot Deval, journaliste - Fabien Onteniente, réalisateur Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« 7 attaques coordonnées, plus de 80 terroristes neutralisés et un véritable arsenal de guerre récupéré », titre Maliweb... Des attaques qui ont visé les positions de l'armée dans les villes de Kayes, Nioro du Sahel et Niono, dans le sud du pays, le long des frontières sénégalaise et mauritanienne. Le Jnim, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, a revendiqué ces attaques. Des images montrent « des véhicules calcinés, des munitions saisies, des corps de terroristes entassés dans des pick-up et d'autres étalés en file indienne dans certaines localités », rapporte Maliweb. « À Kayes, c'est au cœur de l'appareil administratif régional que l'ennemi s'est attaqué », poursuit le site internet précisant que « la résidence du gouverneur et un commissariat ont été ciblés ». « L'armée malienne fait face, depuis plusieurs années, à une insécurité grandissante, malgré les promesses de stabilité formulées par les autorités de transition dirigées par le colonel Assimi Goïta », note de son côté, Afrik.com. Le site rappelle que le mois de juin a été « particulièrement sanglant ». « Des groupes armés ont attaqué les positions des Fama à Mahou, Tessit mais aussi à Tombouctou ». Des infrastructures militaires ont aussi été visées rappelle le média en ligne, ce qui montre « la capacité de nuisance et la mobilité des groupes jihadistes ». La région de Kayes est vitale pour l'économie malienne Le poste-frontière de Diboli, à la lisière du Sénégal, a aussi été attaqué, précise Le Monde qui cite un homme d'affaires bamakois pour qui, « les jihadistes veulent perturber le ravitaillement du Mali et une économie déjà fébrile ». Un couvre-feu de 30 jours a été décrété. Il interdit toute circulation de 21h à 6h du matin dans le territoire de Kayes. Ce qui « aura inévitablement des répercussions sur les activités économiques et commerciales transfrontalières » selon des transporteurs sénégalais interrogés par Dakaractu. En Algérie, quel espoir pour Boualem Sensal ? L'écrivain franco-algérien vient de voir sa condamnation à 5 ans de prison ferme confirmée en appel par la justice algérienne, notamment pour « atteinte à l'unité nationale » pour des propos sur l'appartenance de l'ouest algérien au Maroc. « Va-t-il rester en prison ou sera-t-il gracié le 5 juillet ? Le suspense va durer encore quelques jours », écrit Jeune Afrique qui envisage les différentes options possibles. Boualem Sensal peut se pourvoir en cassation. « Dans ce cas, l'écrivain resterait en prison. C'est le scénario noir qui ferait basculer la relation franco-algérienne dans la pire des situations », poursuit le magazine. Sa condamnation intervient « dans un contexte de vives tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie », rappelle Afrik.com. « Ses proches et son avocat espèrent le convaincre de ne pas s'engager dans cette voie », rapporte le Monde. « Le gouvernement français, de son côté, a joué la carte de l'apaisement, (...) le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a rappelé une nouvelle fois le souhait de la France, d'un "geste d'humanité" au regard "de l'âge et de l'état de santé" de l'auteur de 80 ans, soigné pour un cancer de la prostate ». L'autre scénario tient donc à une grâce présidentielle qui pourrait lui être accordée le 5 juillet, à l'occasion de la fête de l'indépendance. « Sa condamnation définitive ce mardi 1er juillet peut, paradoxalement, ouvrir la voie vers une issue salutaire dont seul le président algérien Abdelmadjid Tebboune détient la clé », écrit le Point. « L'espoir d'une mesure humanitaire en faveur d'un écrivain âgé et malade. C'est ce qu'espèrent ses proches, ses amis… et ceux qui travaillent des deux côtés à sauver ce qui peut être sauvé des relations franco-algériennes », conclut le magazine. Au Sénégal, le concours du plus beau mouton du pays Organisé chaque année en périphérie de Dakar, « il rassemble les éleveurs les plus passionnés autour d'un seul objectif désigner la bête la plus majestueuse. Et comme chaque année, c'est un Ladoum qui a raflé les honneurs », précise le site. Une race « hors norme, synonyme d'élégance et de puissance, continue d'imposer son règne sur le monde de l'élevage sénégalais ». Pour la sixième fois, c'est Niang Ballo, qui a décroché le titre du plus beau mouton du Sénégal. Une « notoriété qui vaut de l'or, indique Afrik.com, certains spécimens peuvent ainsi se vendre à plusieurs millions de francs CFA ».
En pleine crise diplomatique entre Paris et Alger, le déplacement en Algérie de Sébastien Delogu fait polémique. Chose très rare, le député Insoumis des Bouches-du-Rhône, très proche de Jean-Luc Mélenchon, a été désavoué par son propre mouvement dans un communiqué. Que s'est-il passé? On pose la question à Marie-Pierre Bourgeois, journaliste politique à BFMTV.com.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Joëlle Dago-Serry et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Chaque jour dans l'Heure des pros, Pascal Praud livre son édito sur l'actualité du moment. Aujourd'hui, Boualem Sansal et Christophe Gleizes.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Dimanche, le journaliste français indépendant Christophe Gleizes a été condamné à sept ans de prison ferme par la justice algérienne. Accusé d'apologie du terrorisme, ce collaborateur de So Press était assigné à résidence depuis treize mois à Alger. Un article de Rachida El Azzouzi et Anaïs Taieb, publié le 30 juin 2025, lu par Jérémy Zylberberg. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
So Press et Reporters sans frontières ont annoncé, ce dimanche 29 juin, la condamnation de Christophe Gleizes, journaliste sportif français travaillant pour le groupe So Press, à sept ans de prison ferme en Algérie pour « apologie du terrorisme ». Il avait été arrêté en mai 2024 alors qu'il préparait un sujet sur le club de football de la Jeunesse Sportive de Kabylie. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les soirs, à 19 heures, retrouvez les dernières informations de la rédaction.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:12:43 - L'interview de Secrets d'info - par : Benoît COLLOMBAT - L'armée français a utilisé des armes chimiques pendant la guerre d'Algérie pour traquer les combattants de l'Armée de Libération Nationale, au mépris de ses engagements internationaux.
durée : 00:12:43 - L'interview de Secrets d'info - par : Benoît COLLOMBAT - L'armée français a utilisé des armes chimiques pendant la guerre d'Algérie pour traquer les combattants de l'Armée de Libération Nationale, au mépris de ses engagements internationaux.
Il y a 80 ans, le 8 mai 1945, le jour même où la France fêtait la victoire sur les nazis, des manifestations indépendantistes éclataient en Algérie. Elles furent massivement et violemment réprimées par l'armée française. Plusieurs massacres ont eu lieu à Sétif, Guelma et Kherrata, faisant des dizaines de milliers de morts. À l'occasion de la commémoration de cette répression sanglante, un collectif de chercheurs et d'historiens a lancé un appel à la reconnaissance de ces crimes. Selon les historiens de ce collectif, la France reste très en retard par rapport à la reconnaissance officielle des massacres commis en Algérie, comparativement aux autres puissances coloniales. La Grande-Bretagne a reconnu ses crimes au Kenya au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne l'a fait pour la Namibie, tout comme la Belgique, la Hollande, les États-Unis sous différentes formes, ainsi que le Canada. Il y a eu certes des reconnaissances partielles, avancent les historiens, comme pour l'assassinat des indépendantistes Ali Boumendjel, Larbi Ben M'hidi ou Maurice Audin, mais il n'y pas eu de reconnaissance « pleine, entière et circonstanciée » des crimes commis pendant cette période en Algérie.Pour l'historien Nils Andersson, le peuple français n'est pas prêt : « Je crois qu'aujourd'hui, la situation plus difficile qu'elle ne l'était en 1962 au moment de l'indépendance, affirme l'expert. L'indépendance de l'Algérie reste un traumatisme dans l'opinion publique française. On constate qu'il y a des ressentiments anti-algérien en France, pays colonisateur. Je pense que le rôle des responsables politiques est non pas de faire de la politique politicienne en exacerbant les sentiments identitaires et religieux, mais d'avoir le courage de reconnaître le fait colonial. Et cela, ce n'est nullement un acte de contrition ou de repentance, c'est simplement un acte moral de vérité. Mais il faut que les politiques aient le courage de le réaliser. » « Une discrimination mémorielle pour les héritiers de l'immigration coloniale »Selon les universitaires, la bataille pour la reconnaissance des massacres en Algérie demeure cependant nécessaire, pour des relations paisibles franco-algériennes, mais surtout pour une réconciliation des mémoires. « Assurément, une reconnaissance par les plus hautes autorités de l'État des massacres commis le 8 mai 1945 contribuerait à améliorer les relations diplomatiques entre la France et l'Algérie, estime l'historien de la colonisation Olivier La Cour Grandmaison. Mais il y a un autre volet : il y a en France un nombre très important d'héritiers de l'immigration coloniale et postcoloniale qui sont français, mais qui ont des origines particulières, qui ont une histoire familiale parfois particulière, en raison des conséquences de ces massacres. Ils sont depuis maintenant très longtemps confrontés à ce refus d'une reconnaissance pleine et entière. Cette histoire demeure très peu enseignée dans les collèges, les lycées et les universités. Encore une fois, c'est perçu comme une discrimination mémorielle et commémorielle pour les héritiers de l'immigration coloniale et postcoloniale. »Cet autre 8 mai et la répression massive des indépendantistes ont longtemps été occultés en France. Les massacres ont profondément marqué le peuple algérien et ont, selon les historiens, amorcé la guerre d'indépendance en Algérie.À lire aussiFrance: le Premier ministre élargit l'indemnisation des harkis à 6000 personnes supplémentaires
Llegamos al final de Lies of P, lo explicamos, lanzamos teorías sobre la continuación de Lies of P y el DLC. Comprendemos cuál es el papel de Giangio, de Dorothy, de Sophia y de Carlo. Este es el A Juego Lento III. Escucha antes el primer y segundo episodio.Si te has perdido los capítulos anteriores: https://www.youtube.com/playlist?list=PLPTGZ5GEprSYmlrfRatODW3LcYpyaeYpx-Pide más información del máster en animación 3D de UNIR: https://www.unir.net/diseno/master-animacion-3d/Pide más información del máster de videojuegos de UNIR: https://www.unir.net/diseno/master-diseno-videojuegos/Pide más información del grado de videojuegos de UNIR: https://www.unir.net/diseno/grado-diseno-desarrollo-videojuegos/-Comprar El Retrato de Dorian Gray: https://amzn.to/43994cwComprar Frankestein o el Moderno Prometeo: https://amzn.to/4iFgvNkCompras Las Aventuras de Pinocho: https://amzn.to/3Exj4TMComprar La Monadología de Leibniz: https://amzn.to/4jwfE2CComprar The Art of Lies of P: https://amzn.to/4jIgOYQ
El director de Ideas Republicanas, Patricio Dussaillant, advirtió que, tras el divulgado "pinchazo" a Miguel Crispi, otrora jefe de asesores del Segundo Piso de La Moneda, el Presidente Gabriel Boric debiese explicar su rol en la fallida compra de la casa del exmandatario Salvador Allende. En El Primer Café, subrayó que el Jefe de Gobierno "era el que estaba más interesado" en que se llevara a cabo la operación. Conduce Cecilia Rovaretti.
durée : 00:48:00 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui, dans Affaires Sensibles, retour sur la courte existence de Maurice Audin, assistant de mathématiques à la faculté des sciences d'Alger et membre du parti communiste algérien. - réalisé par : Stéphane COSME, Helene Bizieau, Frédéric Milano
« D'Égal à Égal » titre le quotidien Algérien Cresus. Photo de la poignée de main entre Jean-Noël Barrot et Abdelmadjid Tebboune en Une. Le président algérien tout sourire après huit mois de tensions... La coopération entre les deux pays reprend dans tous les secteurs. Le journal Cresus raconte : « Il a fallu un coup de fil du Président Macron le jour de l'Aïd El Fitr (...) pour mettre fin à une brouille qui tendait à se prolonger. Pourtant, au-delà des tensions, une réalité demeure : les deux pays ont besoin l'un de l'autre ». Le titre reste néanmoins prudent. Accusant la France d'une diplomatie du double langage. Rappelant ses liens resserrés dernièrement avec le Maroc. Voisin et éternel rival de l'Algérie : « Emmanuel Macron joue les funambules. Pris en tenaille entre ses propres démons politiques – un pays en crise, une extrême droite qui guette, une présidence fragile (…) il tente de ménager la chèvre algérienne et le chou marocain. (...) Face à ce jeu trouble, une seule attitude s'impose : la vigilance inflexible. Ne rien concéder. Ne pas se laisser berner par les sourires de façade ».« L'Algérie n'a jamais décliné le dialogue » El Moudjahid titre « un pas vers l'apaisement ». Le journal -le plus vieux titre francophone du pays- retrace la chronologie des derniers mois de tensions. Et raconte : « L'audience accordée par le président algérien à M. Barrot démontre bien que l'Algérie n'a jamais décliné le dialogue ». Le titre proche du pouvoir explique la position du gouvernement algérien : « Ce que l'Algérie n'admet pas ce sont les leçons moralisatrices (...) de l'extrême droite (...) françaises qui cherche à faire des Algériens, à des fins purement populistes et électoralistes, les boucs émissaires de la crise politico-économique que vit la France ». Référence aux multiples déclarations du ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau. Partisan d'une ligne dure face à l'Algérie au sein du gouvernement français. Les États de l'AES rappellent leurs ambassadeurs en Algérie Le Mali, Le Burkina Faso et le Niger rappellent leurs ambassadeurs à Alger. Signe de protestation après qu'un drone malien ait été abattu à la frontière entre le Mali et l'Algérie. Zone où se cachent des cellules de groupes terroristes. Le gouvernement malien accuse directement Alger d'avoir abattu son drone. C'était il y a 7 jours. Protestation faite : pas de réponse du pouvoir Algérien. Alors le Mali a rappelé son ambassadeur, suivi du Burkina et du Niger : l'Alliances des États du Sahel. « L'Algérie se retrouve isolée de son voisinage Sahélien » note le site d'information marocain Yabiladi. Maliactu.net rappelle que cette « attaque survient dans un contexte de tensions militaires croissantes dans la région ». Et renchérie : « l'attaque a non seulement détruit un bien stratégique mais a aussi compromis une opération de sécurité majeure. En effet, le drone malien aurait permis de neutraliser un groupe terroriste en préparation d'attaques contre des cibles de l'AES, aggravant ainsi la menace pesant sur la stabilité régionale ».Funérailles d'Amadou Bagayoko à Bamako Enfin toujours au Mali, les images des funérailles d'Amadou Bagayoko. Le chanteur du duo Amadou et Mariam. Le site Sahel Tribune publie les photos de la cérémonie. Plusieurs centaines de maliens venus rendre un dernier hommage à cette figure internationale de la musique Malienne. Sahel Tribune raconte le moment à Garantiguibougou au sud de Bamako. Mariam Doumbia l'autre moitié du duo, était présente décrit le site : « Inconsolable, elle est apparue bouleversée tout au long des obsèques. Son regard perdu et ses silences parlaient plus fort que les mots ». Sahel Tribune conclu : « Amadou Bagayoko s'en est allé, mais sa musique, elle, ne mourra jamais. Le Mali et le monde garderont de lui l'image d'un homme simple, sincère, et profondément attaché à son art ».
durée : 00:20:25 - Journal de 18h - Le parquet avait requis dix ans de prison à l'encontre de l'écrivain franco-algérien. Boualem Sansal a finalement été condamné à la moitié pour avoir contesté le tracé de la frontière entre l'Algérie et le Maroc. Seule une grâce du président Tebboune pourrait lui permettre de retrouver la liberté. - réalisation : Brice Garcia, Caroline Bennetot
durée : 00:20:25 - Journal de 18h - Le parquet avait requis dix ans de prison à l'encontre de l'écrivain franco-algérien. Boualem Sansal a finalement été condamné à la moitié pour avoir contesté le tracé de la frontière entre l'Algérie et le Maroc. Seule une grâce du président Tebboune pourrait lui permettre de retrouver la liberté. - réalisation : Brice Garcia, Caroline Bennetot
Dans cette édition :Les dirigeants européens se réunissent à nouveau cette semaine, cette fois à Paris, pour finaliser le soutien militaire à l'Ukraine et discuter des garanties de sécurité que peuvent apporter les armées européennes.Le président français Emmanuel Macron se félicite du changement de position de Donald Trump qui souhaite désormais fournir plus de systèmes de défense anti-aériens à l'Ukraine.En Algérie, l'écrivain franco-algérien Boilem Sansal a été condamné à 10 ans de prison ferme pour atteinte à l'intégrité territoriale du pays, une décision que le président Macron juge "pas sérieuse".L'équipe de France de football a subi une défaite 2-0 face à la Croatie en quart de finale aller de la Ligue des Nations, une performance jugée décevante par le sélectionneur Didier Deschamps.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Les dirigeants européens se réunissent à nouveau cette semaine, cette fois à Paris, pour finaliser le soutien militaire à l'Ukraine et discuter des garanties de sécurité que peuvent apporter les armées européennes.Le président français Emmanuel Macron se félicite du changement de position de Donald Trump qui souhaite désormais fournir plus de systèmes de défense anti-aériens à l'Ukraine.En Algérie, l'écrivain franco-algérien Boilem Sansal a été condamné à 10 ans de prison ferme pour atteinte à l'intégrité territoriale du pays, une décision que le président Macron juge "pas sérieuse".L'équipe de France de football a subi une défaite 2-0 face à la Croatie en quart de finale aller de la Ligue des Nations, une performance jugée décevante par le sélectionneur Didier Deschamps.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est la question du jour du Figaro !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cela fait quatre mois que l'écrivain a été arrêté et jeté en prison. Il n'a eu de cesse de rappeler la fragilité des intérêts vitaux et immatériels d'une nation. Avec lui, c'est l'âme de la France qui est embastillée de l'autre côté de la Méditerranée.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Charles Consigny, Éléonore Lemaire et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des propos délirants de Jean-Michel Aphatie qui estime que « les nazis se sont comportés comme la France en Algérie ».
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes de 19h30 à 20h00.
Olga Nelly García. Programas de radio. (Podcast) - www.poderato.com/olganellygarcia
Emigramos de una etapa a otra, de un trabajo a otro. Emigramos de pensamientos y emociones caducas para Inmigrar a mayor sabiduría.
Rien ne va plus entre Paris et Alger… « Sujettes à de récurrentes perturbations, les relations franco-algérienne ont rarement connu un niveau de dégradation que celui observé ces derniers jours, constate Le Matin d'Algérie, en raison de l'accumulation de tensions qui se sont exacerbées depuis la fin de l'année dernière. Les déclarations polémiques au vitriol échangées entre les présidents des deux pays autour de l'incarcération de l'écrivain Boualem Sansal sont les signes d'une montée en cadence dans l'escalade verbale d'un degré jamais égalé. Le refus de l'Algérie d'accueillir sur son sol Boualem Naman, “l'influenceur“ algérien de 59 ans expulsé de France jeudi dernier, vient de donner une tournure imprévisible aux relations bilatérales entre l'Algérie et l'ex-puissance coloniale. (…) Visiblement, relève encore Le Matin d'Algérie, le conflit a atteint un point de non-retour. Reste à savoir quelle suite connaîtra cette affaire dans un proche avenir. Les deux capitales s'en tiendront-elles aux mots ou iront-elles jusqu'à la rupture des relations diplomatiques ? »Vers une guerre des visas ?Dernier épisode de ce bras-de-fer franco-algérien : « dans un contexte où les intérêts diplomatiques, économiques et migratoires se chevauchent, Paris semble vouloir utiliser l'attribution des visas comme levier de pression sur Alger », pointe le site ObservAlgérie. En effet précise le site, « la France envisagerait de revoir à la baisse le nombre de visas accordés aux Algériens, tout en conditionnant son aide au développement à des engagements clairs de la part d'Alger. (…) En Algérie, ces déclarations ont été perçues comme une tentative de chantage, constate le site algérien. Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé une campagne de “désinformation“ et de “manipulation“. Les médias et l'opinion publique algériens n'ont pas manqué de réagir. Beaucoup dénoncent une politique néocoloniale de la part de Paris, visant à maintenir une forme de dépendance ou d'influence sur l'Algérie. L'Algérie qui, souligne ObservAlgérie, forte de son rôle stratégique en Afrique du Nord et de sa position dans le marché gazier, semble de moins en moins disposée à se plier aux exigences de Paris, encore moins au chantage aux visas. Elle revendique une relation d'égal à égal, loin des pressions et des politiques paternalistes ».La France accusée…El Watan, proche du pouvoir algérien, s'en prend directement au président français : « Emanuel Macron, qui se noie dans la gouvernance, croit “sauver sa peau“ en surfant sur la vague extrémiste qui déferle sur son pays. Il n'a pas hésité à employer des mots immatures qui déshonorent la stature d'un vrai Président. Dans cette cavale française, il se trouve qu'un Boualem en cache un autre, poursuit El Watan. Après Sansal, l'écrivain fraîchement naturalisé, vient le tour de l'influenceur Naman Boualem propulsé par les mêmes milieux haineux pour maintenir la pression négative sur notre pays ».Le Quotidien d'Oran renchérit : « la France est dans une mauvaise passe, et ses responsables, à défaut de trouver des solutions aux problèmes qui se posent avec acuité tant sur le plan politique qu'économique, tentent de focaliser l'attention de l'opinion sur le bouc émissaire, l'émigré, particulièrement, algérien, ainsi que sur ces pays africains qu'on ne trouve plus assez dociles pour accepter le néocolonialisme ».La question du Sahara occidental : effet déclencheur…À l'origine de la crise, relève pour sa part Le Monde Afrique, il y a le dossier du Sahara occidental… À savoir, la reconnaissance l'été dernier de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. « Si le changement de pied français sur ce dossier a permis la réconciliation avec le Maroc, il a en revanche précipité le divorce avec Alger. La rupture a été d'autant plus violente que le président Tebboune, qui avait noué une relation de confiance avec Emmanuel Macron, s'est de facto senti trahi ».Résultat, poursuit Le Monde Afrique, « du Sahara occidental à l'affaire Boualem Sansal, sur fond de crispation répressive en Algérie et de diffusion d'un discours hostile à l'Algérie dans les médias français proches de l'extrême droite, la crise semble s'emballer inexorablement. Alger a “retiré“ son ambassadeur à Paris fin juillet 2024 tandis que l'ambassadeur français en poste à Alger, Stéphane Romatet, est privé sur place de tout contact politique. La coopération sécuritaire est à l'arrêt. Les échanges autour de la réconciliation mémorielle sont “suspendus“ (…). Quant aux relations économiques, elles sont de plus en plus fragilisées par des mesures de rétorsion prises par Alger ».Et Le Monde Afrique de conclure : « l'éclaircie d'après-orage n'est assurément pas pour demain ».
Ça ne fait aucun doute, le sort de Boualem Sansal préoccupe la presse française, et particulièrement les hebdomadaires. L'écrivain, arrêté et emprisonné en Algérie, il y a deux semaines, est à la Une du Point. À côté de sa photo, sourire aux lèvres, figure en gros le mot « otage ». Accusés : « la dictature algérienne et les islamistes ». « Il risquerait la prison à perpétuité », ajoute l'hebdomadaire, qui voit en lui « l'auteur d'une œuvre aussi percutante et courageuse, que sa voix est douce et enveloppante ». À l'origine de sa disgrâce, une interview au média Frontières, proche de l'extrême droite, dans laquelle il parle des frontières de l'Algérie et du Maroc, sujet hautement sensible, et il déclare notamment que « la France n'a pas colonisé le Maroc parce que c'est un grand État ». « Quand la France a colonisé l'Algérie », ajoute-t-il, « toute la partie ouest de l'Algérie ne faisait pas partie du Maroc. C'est facile de coloniser des petits trucs qui n'ont pas d'histoire, mais un État, c'est très difficile ». Une phrase qui ne passe pas du côté des autorités algériennes. « Désormais tout est possible : la perpétuité pour un texto, la prison pour un soupir d'agacement », écrit, toujours dans Le Point, un autre écrivain franco-algérien, Kamel Daoud, dans un appel à la libération de Boualem Sansal, signé de plusieurs prix Nobel, les Français Annie Ernaux et Jean-Marie Gustave Le Clézio ou encore le Nigérian Wole Soyinka, et de nombreux autres écrivains. « En Algérie, précise le texte de Kamel Daoud, les écrivains et les intellectuels, les éditeurs, les libraires vivent dans la peur des représailles, des accusations d'espionnage et des arrestations arbitraires, des procès et des diffamations et des attaques médiatiques violentes sur leur personnel et leur proche ».CabaleKamel Daoud a donc écrit ce texte, alors qu'il est lui-même dans l'œil du cyclone, comme le rappelle L'Express. Kamel Daoud est le récent lauréat du prestigieux prix Goncourt, en France, pour Houris, « une plongée dans la vie d'une victime de la guerre civile qui ravagea l'Algérie dans les années 1990 », explique L'Express. » Or « une rescapée de la décennie noire », poursuit l'hebdomadaire, « accuse l'écrivain d'avoir tiré son récit des confidences faites à son épouse psychiatre, violant ainsi le secret médical ». « L'écrivain, estime Marianne, est victime de cabales, pour avoir osé aborder une période taboue, la guerre civile des années 1990 (…) les autorités algériennes ont poussé sur le devant de la scène une femme qui a affirmé sur la chaîne One TV, que le récit qui sert de trame au roman, était le sien. Elle accuse Kamel Daoud et son épouse d'avoir ' volé' son histoire ». Or, accuse de son côté Marianne, « le journaliste à l'origine de l'entretien télévisé, n'est autre qu'un conseiller politique du gouvernement d'Abdelmadjid Tebboune. »La « Marocanité » du Sahara OccidentalEn filigrane de ces polémiques : les relations entre l'Algérie et la France. « En pleine crispation diplomatique, écrit L'Express, le régime algérien franchit une étape en s'en prenant à deux grandes voix de la dissidence à la double nationalité, Kamel Daoud et Boualem Sansal ». « L'arrestation de Boualem Sansal, estime Le Point, s'inscrit dans le cadre de la dégradation des relations entre la France et l'Algérie, à propos du Maroc ». « Depuis l'été, poursuit l'hebdomadaire, la crise est bien installée entre Alger et Paris, avec la reconnaissance par le président Emmanuel Macron, de la 'marocanité' du Sahara Occidental ». « Comment devrait-on réagir ? » s'indigne un responsable algérien, « Sourire et dire merci à une position qui appuie une politique coloniale du XXIe siècle ? » Ce même responsable, sous couvert de l'anonymat, précise que « l'intégralité territoriale est une ligne rouge. » « Boualem Sansal, dit-il, peut critiquer comme il veut le système, le manque de démocratie, l'islamisme, draguer l'extrême droite française… mais toucher à la terre algérienne, unie et indivisible, c'est un crime puni par le Code pénal. »Images satellitesÀ lire également dans la presse hebdomadaire cette semaine, un article de M, le supplément du Monde, sur Gaza. « À Gaza », titre M, « un inventaire pour mémoire. Des chercheurs français documentent l'état du patrimoine de l'enclave, classé à l'Unesco, alors que les deux tiers des bâtiments ont déjà été détruits par l'armée israélienne ». Plutôt que de l'inventaire du patrimoine, il s'agit en fait souvent de « l'état des destructions », réalisé notamment grâce aux images satellites de l'ONU. « Parmi les lieux recensés », nous dit M, « le souk Al-Qissariya, marché emblématique situé au cœur de la vieille ville de Gaza, ou encore le cinéma An-Nasr, construit en 1956, symbole de l'âge d'or du 7ᵉ art palestinien ». Les chercheurs qui réalisent cet inventaire, expliquent ainsi : « il en va de notre responsabilité d'écrire l'histoire de chacun de ses endroits et d'aider à préparer au mieux leur restauration ou, au minimum, de conserver leur mémoire ». « L'image satellitaire ouvre une frontière sur l'enclave gazaouie » ajoute M, « à l'heure où 139 journalistes ont été tués par les forces israéliennes dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 et où les médias étrangers sont empêchés d'y entrer ».
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 29 novembre 2024.
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 29 novembre 2024.
Selon les archives fédérales, la présence suisse en Algérie représente environ 2 000 personnes au début de la guerre de libération nationale. En parallèle, enfant, Abdelmadjid Sana, écoutait discrètement les conversations au sujet des Fellaghas, les combattants pour l'indépendance, et lisait La Dépêche de Constantine. Il y découvre, dans les années 50, l'ampleur du mouvement de résistance. Il constate que la tension monte entre les partisans du gouvernement français et les opposants. Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : Héritages coloniaux - Les Suisses d'Algérie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate algérien en Suisse ou en Espagne, et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.
"Plusieurs débats au coeur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : "Ils sont complètements cons"... Macron a-t-il dérapé ? L'écrivain Boualem Sansal emprisonné en Algérie
Aujourd'hui, Etienne Liebig, Jean-Loup Bonnamy et Maryeme Bouslam débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:06:01 - La Revue de presse internationale - De nombreuses mobilisations ont lieu depuis près de dix jours en Algérie, celles des étudiants en médecine. Elles s'étendent à travers tout le pays, avec des milliers d'étudiants algériens, en blouses blanches, réunis devant leurs facultés qui dénoncent leurs conditions de travail.
Si no eres bienvenido en algún lugar nuca jamas regreses ahi porque no te quieren y nunca te quisieron. se acuerdan de los famosos beepers en los años 1990 pues fueron usados como armas. como una escena sacada de una película.
durée : 00:03:08 - Géopolitique - par : Pierre Haski - En Algérie comme en Tunisie, les sociétés s'étaient mises en mouvement pour réclamer le changement. Dans deux élections présidentielles rapprochées par le calendrier, samedi en Algérie et le mois prochain en Tunisie, les pouvoirs en place se sont assurés que rien ne change.