Major region of North Africa; western half of Arab world
POPULARITY
Categories
W piątym odcinku czwartego sezonu Opowieści arabskich Jan Natkański opowie o Maroku - kraju, który w świecie arabskim uznawany jest za daleki zachód – Maghreb al-Aqsa. Pierwszymi władcami Maroka byli Berberowie. Dopiero w XI wieku fala plemion z Półwyspu Arabskiego do Afryki Północnej rozpoczęła proces nie tylko islamizacji, ale też arabizacji.Wiek XIX przyniósł europejską rywalizację o Maroko i osłabienie władzy sułtana. W latach 30. XX wieku zaczęła się kształtować opozycja niepodległościowa, a w roku 1956 Maroko stało się suwerennym krajem. Niedługo po uzyskaniu niepodległości wybuchł trwający do dziś konflikt o Saharę Zachodnią.Zaprasza Agata Kasprolewicz.Gość: Jan NatkańskiRealizuje: Kris Wawrzak---------------------------------------------Raport o stanie świata to audycja, która istnieje dzięki naszym Patronom, dołącz się do zbiórki ➡️ https://patronite.pl/DariuszRosiakSubskrybuj newsletter Raportu o stanie świata ➡️ https://dariuszrosiak.substack.comKoszulki i kubki Raportu ➡️ https://patronite-sklep.pl/kolekcja/raport-o-stanie-swiata/ [Autopromocja]
Kbira & Azul en b2b pour présenter le projet montpelliérain MEKTOUB Mektoub [mεktub] – Inspiré du mot arabe maktoub signifiant « ce qui est écrit, prédestiné », Mektoub est bien plus qu'une simple fête : c'est une ode à la rencontre, à la célébration et à la mise en lumière des cultures arabes, amazighs et africaines. C'est une célébration culturelle, un voyage entre héritage et modernité. Né de la vision des artistes Azul et Kbira, ce projet invite à voyager à travers des sonorités électroniques (DJ sets) et des performances musicales live. Mektoub puise son énergie dans les rythmes du Maghreb, du monde arabe et de l'Afrique tout entière, mêlant modernité et traditions dans un espace inclusif et festif. Azul et Kbira, Co-fondateur·rice·s des soirées Mektoub, incarnent une vision commune : Célébrer la diversité des cultures à travers des expériences artistiques uniques. Né à Marseille, Azul puise dans ses racines berbères et africaines pour créer une musique immersive. Entre DJing, composition et performances mêlant tradition et modernité, il invite à une exploration artistique authentique et fédératrice. Avec des racines profondément ancrées dans les traditions du Maghreb et du monde berbère, Kbira fusionne les sonorités de cette région avec des styles urbains comme l'AfroBass, le hip-hop, le gqom, le baile funk et plus encore. Sa musique, énergique et vibrante, transforme chaque set en un voyage sonore inoubliable. Ensemble, ils explorent les frontières musicales et culturelles, offrant des univers où les rythmes et les identités se croisent et s'enrichissent mutuellement. Infos/ https://www.instagram.com/mektoub.event https://soundcloud.com/djkbira @djkbira https://www.instagram.com/azul.massinissa ------------------------------------------------------ CAMPUS LOCAL CLUB l'émission Campus Local Club : le son des collectifs de vos villes. En diffusion sur les radios du réseau Radio Campus France Toutes les mixtapes : https://www.radiocampus.fr/emission/campus-club-mixtapes ------------------------------------------------------ RADIO CAMPUS FRANCE Radio Campus France est le réseau des radios associatives, libres, étudiantes et locales fédérant 30 radios partout en France. NOUS SUIVRE | FOLLOW US www.radiocampus.fr Insta @radio_campus NOUS ÉCOUTER | LISTEN Site, webradios et podcasts www.radiocampus.fr
WWF France, acteur majeur de la protection de la biodiversité, allie gestion rigoureuse et ambition écologique. Sous la direction financière d'Arnaud Salla Madoungou, l'organisation déploie une stratégie de transformation digitale ambitieuse au service de son impact. Avec 150 salariés, 46 M€ de ressources et des projets actifs en Afrique, en Asie du Sud-Est et au Maghreb, WWF France pilote avec précision sa mission : préserver la nature, aujourd'hui et demain.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"et tch'ic et tch'ac et tch'ic et tch'ac, han han,et tch'ic et tch'ac, les pouces en avant les coudes en arrière". extrait du 1er roman de Dalya Daoud dans lequel on parle dégustation, on danse dans une fête de village, où l'on tord son corps jusqu'à une position absurde. Dalya Daoud était journaliste, co-fondatrice du site d'infos Rue89 Lyon, Rédactrice en chef.Désormais, elle consacre son temps à l'écriture de fictions et notamment à l'écriture de ce roman édité au Nouvel Attila éditions le Seuil. A propos Chemin des brigands logent dix familles, la plupart issues du Maghreb, dans un lotissement ouvrier bâti à côté d'une usine de textile. En marge du village, de ses bars, de son église, de sa ferme et de son lama, voici leur histoire. On s'attache à Bassou, fils chéri de Lalla, qui grandit sans trouver sa place au bourg ni chez ses cousins de banlieue, ainsi qu'au clan des filles, Olfa et Jihane en tête, dans leurs velléités d'émancipation des mœurs familiales et d'intégration à la grande ville. Ce roman vrai d'un micro quartier populaire, de la dimension du mythe, se lit comme une enquête, avec tous les éléments de l'harmonie comme de la discorde, sans que ses habitants, confrontés au miroir social, ne sachent jamais s'ils sont des brigands ou des perdants. Un hymne à la joie, musical et charnel. Un livre chaudement recommandé par RadioVino
Lorsqu'on imagine un harem, il nous vient le cliché de femmes lascives et à la disposition du plaisir d'un sultan qui les maintient captives. Le harem, c'est parfois cela, mais c'est aussi bien autre chose. Cette semaine, nous allons pousser la porte de ces lieux où se mêlent genre, politique et religion avec Jocelyne Dakhlia, historienne, anthropologue, spécialiste de l'histoire politique du Maghreb et de la Méditerranée, au micro de Céline Roduit. Elle publie "Harems et sultans, genre et despotisme au Maroc et ailleurs du XIVème au XXème siècle" (Editions Anarchasis).
Qui sont les populations qui vivent au sein du harem ? À quelle catégorie sociale appartiennent ces hommes et ces femmes ? Qui peut y entrer, en sortir ? Qui sont ceux qui gouvernent ? Les femmes y sont-elles prisonnières ou esclaves ? Quel est le statut des enfants ? Quelle est la forme hiérarchique, la position et l'utilité de chacune et chacun dans les harems les plus modestes, jusqu'à la maison du sultan ? Pour faire plus ample connaissance avec les habitants des sérails et leur vie quotidienne, Céline Roduit tend son micro à Jocelyne Dakhlia, spécialiste de l'histoire politique du Maghreb et de la Méditerranée, qui a publié "Harems et sultans, genre et despotisme au Maroc et ailleurs du XIVème au XXème siècle" (Editions Anarchasis).
Alla scoperta di nuove varietà di couscous senza glutine e all'orzo, elementi dimenticati della tradizione che riaffiorano oggi più che maiArticolo e podcast realizzati in collaborazione con Ummy bistrot, scopri qui le diverse varietà di couscous e tante altre prelibatezze marocchineIscriviti al canale Telegram per la mappa con tutti i luoghi di Milano legati all'universo di Medio Oriente e Dintorni, divertiti a scoprire: ristoranti, kebab, luoghi di culto, shisha club, negozi di tappeti, ristoranti e tanto altro; prossimamente verranno aggiunte anche altre città d'Italia, fatti trovare prontoMentre qui trovate tutti i link di Medio Oriente e Dintorni: Linktree, ma, andando un po' nel dettaglio: -Tutti gli aggiornamenti sulla pagina instagram @medioorienteedintorni -Per articoli visitate il sito https://mediorientedintorni.com/ trovate anche la "versione articolo" di questo podcast. - Qui il link al canale Youtube- Podcast su tutte le principali piattaforme in Italia e del mondo-Vuoi tutte le uscite in tempo reale? Iscriviti al gruppo Telegram: https://t.me/mediorientedintorniOgni like, condivisione o supporto è ben accetto e mi aiuta a dedicarmi sempre di più alla mia passione: raccontare il Medio Oriente ed il "mondo islamico"
durée : 00:37:55 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Le mot « wokisme » fait débat. Derrière lui, des tensions qui touchent à l'université, aux luttes sociales et à la liberté d'expression. Mais le sens même du mot reste flou. - réalisation : François Richer - invités : Pierre Vermeren Professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, spécialiste du Maghreb; Alain Policar Sociologue, chercheur associé au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof)
durée : 00:37:55 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Le mot « wokisme » fait débat. Derrière lui, des tensions qui touchent à l'université, aux luttes sociales et à la liberté d'expression. Mais le sens même du mot reste flou. - réalisation : François Richer - invités : Pierre Vermeren Professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, spécialiste du Maghreb; Alain Policar Sociologue, chercheur associé au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof)
On casse les codes cette semaine avec 2 baroudeurs du poker, deux joueurs qui ont opté pour une vie faite de voyages tout en restant de fervents fans de poker : Théo Bourcier : 32 ans, nantais, ingénieur de formation, Théo est pro depuis 2020, il navigue entre l'Amérique du Nord et la Colombie. Tom Gleyze : 29 ans, alsacien, créateur du festival de musique et d'arts visuels "Eciton Gathering" réunissant 1000 personnes sur 3 jours. Tom est un grand passionné de poker et a progressé à son rythme, il vit avec sa compagne dans un camping car en vadrouillant entre l'Europe et le Maghreb. Staff CP Radio Présentation : Comanche et ShiShi Streaming : Steven Réalisation et montage : Gabriel Club Poker Radio vous est présentée par Winamax, le n°1 du poker en ligne. Perte d'argent, conflits familiaux, addiction… Les jeux d'argent sont interdits aux moins de 18 ans et peuvent être dangereux. En cas de besoin, contactez le 09 74 75 13 13.
Cette semaine, focus sur Rim'K, alias Abdelkrim Brahmi, né à Vitry. Bercé par une culture musicale variée, du Maghreb à la funk, il découvre le rap à 11 ans grâce à ses cousins et à Public Enemy. C'est à Vitry, épicentre du rap français, qu'il se lance dans l'écriture avec AP & Mokobe avec qui il fonde le 113.Le groupe, soutenu par Dj Mehdi, se fait connaître avec le mythique "Truc de fou" (1997), avant de marquer l'histoire avec "Les Princes de la Ville". En 2004, Rim'K démarre sa carrière solo avec "Enfant du pays", tout en restant productif avec la Mafia K'1 Fry.En 2025 Rim'K continue d'évoluer, entre rap et innovation musicale, restant une figure incontournable du rap français. Son dernier projet RUN est une preuve de sa longévité et de son amour pour la musique, avec un style qui traverse les générations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Maroc est l'invité d'honneur de la nouvelle édition du Salon du livre de Paris, qui se tient du 11 au 13 avril 2025. Y seront présents environ 1 000 autrices et auteurs, 450 maisons d'édition. L'auteur marocain, Youssouf Amine Elalamy, y présente son nouveau livre, La vie lui va si bien. Une femme brune sur une photo sépia, le rose des magnolias. Elle est jeune, élégante, le regard déterminé. Elle semble en pleine santé. C'est la mère du narrateur. Quelque part au Maghreb, peut-être à Marrakech, des dizaines d'années après cette photographie. À la recherche du temps perdu, dans un présent qui s'enfuie il traque, observe et raconte avec minutie les détails du quotidien. Un livre pour attraper un peu la lumière maternelle et son amour inconditionnel. Certain que, face aux mots, la mort recule. Peut-on maintenir vivante une personne que l'on aime grâce à l'écriture ? Que dire et que demander à ceux qui vont s'en aller ? Des réponses s'esquissent grâce aux personnages de La vie lui va si bien, le roman de Youssouf Amine Elalamy.Youssouf Amine Elalamy est l'invité de Sur le pont des arts. Il publie La vie lui va si bien aux éditions Le Fennec.Au programme de l'émission :► Chronique Saison 1 / Épisode 1Jessica Taieb a vu pour nous Kaboul, la nouvelle série de France Télévision qui raconte la prise de contrôle de la capitale afghane par les talibans le 15 août 2021, à travers une famille... ► ReportageJosé Marinho nous parle de la star malienne Salif Keita qui sort un nouvel album. So Kono est le premier album acoustique, en plus de cinquante ans de carrière, de la star malienne.► Playlist du jourYoussou n'Dour – Bul ma laaj
Le Maroc est l'invité d'honneur de la nouvelle édition du Salon du livre de Paris, qui se tient du 11 au 13 avril 2025. Y seront présents environ 1 000 autrices et auteurs, 450 maisons d'édition. L'auteur marocain, Youssouf Amine Elalamy, y présente son nouveau livre, La vie lui va si bien. Une femme brune sur une photo sépia, le rose des magnolias. Elle est jeune, élégante, le regard déterminé. Elle semble en pleine santé. C'est la mère du narrateur. Quelque part au Maghreb, peut-être à Marrakech, des dizaines d'années après cette photographie. À la recherche du temps perdu, dans un présent qui s'enfuie il traque, observe et raconte avec minutie les détails du quotidien. Un livre pour attraper un peu la lumière maternelle et son amour inconditionnel. Certain que, face aux mots, la mort recule. Peut-on maintenir vivante une personne que l'on aime grâce à l'écriture ? Que dire et que demander à ceux qui vont s'en aller ? Des réponses s'esquissent grâce aux personnages de La vie lui va si bien, le roman de Youssouf Amine Elalamy.Youssouf Amine Elalamy est l'invité de Sur le pont des arts. Il publie La vie lui va si bien aux éditions Le Fennec.Au programme de l'émission :► Chronique Saison 1 / Épisode 1Jessica Taieb a vu pour nous Kaboul, la nouvelle série de France Télévision qui raconte la prise de contrôle de la capitale afghane par les talibans le 15 août 2021, à travers une famille... ► ReportageJosé Marinho nous parle de la star malienne Salif Keita qui sort un nouvel album. So Kono est le premier album acoustique, en plus de cinquante ans de carrière, de la star malienne.► Playlist du jourYoussou n'Dour – Bul ma laaj
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur un faux journal attribué à RFI, la crise diplomatique entre l'Algérie et les pays de l'AES et la normalisation des relations franco-algériennes. Guerre en Ukraine : vers une médiation de la Chine ?Alors que les pressions américaines persistent pour un cessez-le-feu en Ukraine, la Chine pourrait à son tour jouer un rôle de médiateur entre Moscou et Kiev. Quels intérêts Pékin pourrait trouver dans cette initiative ? Connaissant les liens qui l'unissent à la Russie, comment la Chine pourrait-elle mener des négociations ?Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Intox : un faux journal attribué à RFISur les réseaux sociaux et les chaînes WhatsApp, un audio créé par l'intelligence artificielle simule un journal de RFI sur la situation en RDC. On y entend Corneille Nangaa, l'ancien président de la Céni devenu coordinateur de l'Alliance fleuve Congo, alliée au M23, présenter ses excuses aux Congolais. Comment s'assurer qu'une information provient bien de RFI ?Avec Grégory Genevrier, journaliste à la Cellule Info-Verif. Algérie : les pays de l'AES rappellent leurs ambassadeursAprès la destruction d'un drone malien par l'Algérie, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs à Alger. Bamako affirme que ce drone volait au-dessus du territoire malien, Alger assure qu'il était entré dans l'espace aérien algérien. Que sait-on de cet incident ? Pourquoi les pays de l'AES dénoncent-ils des « provocations à répétitions » de la part de l'Algérie ? Une crise plus importante est-elle inévitable ?Avec Akram Kharief, journaliste et chercheur à la Fondation Rosa Luxemburg. France/Algérie : un premier pas vers la normalisation ?Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, s'est rendu en Algérie pour rencontrer son homologue algérien Ahmed Attaf et le président Abdelmadjid Tebboune. Objectif, permettre un réchauffement des relations entre Paris et Alger. À l'issue de ces entretiens, quels sont les engagements concrets pris sur les questions sécuritaires et migratoires ?Avec Khadija Mohsen-Finan, politologue spécialiste du Maghreb et du monde arabe, chercheure associée à l'Université de Paris 1 – Panthéon Sorbonne (Laboratoire SIRICE).
Cet épisode est tiré de ma newsletter (à laquelle vous pouvez vous abonner ici bien sur et est disponible intégralement en vidéo sur la chaine Youtube :)La semaine dernière, je discutais avec un ami de longue date, père de deux garçons adolescents. La voix incertaine, il m'a confié : "Je ne sais plus quoi leur dire. Comment être un homme aujourd'hui ? Quels conseils leur donner quand moi-même je n'y comprends plus rien ?" Son désarroi m'a profondément touché, car il résonne avec une question que je me pose depuis l'adolescence : qu'est-ce qu'être un homme dans notre société ?Est-il encore possible d'incarner une masculinité qui ne soit ni toxique ni effacée ? Comment naviguer entre les attentes contradictoires qui bombardent les hommes quotidiennement ? Et surtout, pourquoi est-il devenu si difficile de simplement être soi-même ? Est-ce que cela signifie même quelque chose ?La confusion règne partout. La bouleversante série "Adolescence" sur Netflix nous plonge dans la réalité de jeunes garçons perdus, tiraillés entre les modèles masculinistes qui prolifèrent sur les réseaux sociaux et une société qui condamne - à juste titre - les comportements toxiques. Pendant ce temps, l'affaire Gérard Depardieu révèle nos incohérences collectives : comment comprendre qu'un comportement de prédateur puisse encore être défendu au nom du "génie artistique", y compris par des figures féminines respectées ? De manière anecdotique, j'écris cette newsletter alors que simultanément j'observe de jeunes adolescents simuler une bagarre et jouer à la loi du plus fort.Dans ma propre histoire, des femmes m'ont parfois qualifié de "trop sensible" ou "tellement fragile" pour avoir simplement exprimé mes ressentis avec vivacité. Ces expériences m'ont amené à m'interroger profondément : notre société sait-elle ce qu'elle attend des hommes ? Savons-nous, en tant qu'hommes, ce que nous voulons être ?Cette confusion n'est pas seulement théorique - elle se manifeste dans nos comportements quotidiens, dans nos relations, dans notre façon d'élever nos enfants. Elle a des conséquences réelles sur la santé mentale des hommes, sur les dynamiques de couple, sur l'éducation des garçons qui tentent désespérément de trouver des repères dans ce brouillard identitaire. Les modèles masculins manquent cruellement : les pères sont souvent absents, les films & séries sont caricaturaux et les algorithmes des réseaux sociaux avantagent les avis extrêmes.J'observe des hommes qui, comme des caméléons, changent de personnalité selon qu'ils cherchent à séduire, à impressionner leurs pairs masculins, ou à répondre aux attentes contradictoires de la société.La masculinité est devenue un champ de mines - un pas trop appuyé vers la virilité et vous êtes un dinosaure toxique; un pas trop léger et vous êtes invisible, insignifiant. Ce numéro d'équilibriste épuise des générations entières d'hommes qui ne savent plus qui ils sont censés être.Aujourd'hui, je plonge sans retenue dans cette question explosive : qu'est-ce qu'être un homme au XXIe siècle, quand personne – ni les hommes, ni les femmes, ni la société – ne semble capable de formuler une réponse cohérente ?Mon histoire d'homme un peu perduParadoxalement, pour un homme, parler de masculinité reste compliqué. On craint de dire une bêtise, de ne pas être légitime. J'avais d'ailleurs expliqué à Angelo Foley cette « peur d'être un homme » sur son podcast il y a quelques années. Mais aujourd'hui, je me sens plus légitime que jamais pour mettre les deux pieds dans le plat.Mon histoire personnelle offre peut-être quelques clés de compréhension. Enfant, j'avais un père pompier de Paris, musclé et "viril" – une sorte de super-héros. Mais un super-héros chroniquement absent, qui ne prenait pas de temps pour ses enfants. Commercial avec le Maghreb, il était souvent en voyage et par ailleurs, il ne nous a pas beaucoup accompagné, pas appris à faire du vélo, pas joué avec nous. Il était un excellent bricoleur mais chaque fois qu'on essayait de l'aider et d'être curieux, il nous rejetait en nous disant que nous étions des incapables…Ce n'était pas nécessairement méchant mais juste réaliste, on lui faisait perdre du temps, très basique.Si je partage cela, c'est parce que je ne crois pas être le seul homme à avoir eu un père absent et donc un manque d'amour inconscient et surtout un père aimant et gentil mais loin de la paternité idéale.Il nous a quitté il y a 9 ans et je n'ai pas eu l'occasion de parler de cela avec lui malheureusement.Il y a d'autres sujets que j'ai abordé avec lui, j'y reviendrais peut-être.En parallèle, ma mère avait arrêté de travailler pour s'occuper de mon frère et moi. J'ai passé de très nombreuses journées dans le jardin de la cité, à écouter les conversations de ma mère et ses amies pendant des années.C'est peut-être de là que vient mon appétence pour les femmes, les conversations profondes, et ma facilité à m'entendre avec elles.J'ai grandi avec une bande de garçons et adolescent, nous trainions et faisions les 400 coups et beaucoup de skateboard. Mais mon caractère s'est véritablement ancré vers 13-14 ans, quand je me suis lié d'amitié avec Émilie. Ma première meilleure amie.Nous nous écrivions, nous nous appelions jusqu'à rendre fous nos parents respectifs.Quand ils en avaient assez, j'allais dans la cabine téléphonique du quartier (ceux qui savent, savent…) pour poursuivre nos échanges. Cette relation – parfaitement platonique puisqu'elle était la petite amie de mon meilleur ami – avait une profondeur incomparable avec les discussions entre garçons. Elle a nourri en moi une sensibilité qui ne demandait qu'à éclore.Depuis lors, mes amitiés sont très majoritairement féminines. Elles représentent sans doute 90% de mon entourage proche.On qualifie la sensibilité, l'écoute, et la vulnérabilité de valeurs féminines, pourtant, elles ne sont pas des qualités genrées – elles sont simplement humaines. Marque de notre société, et de manière très curieuse, même aujourd'hui, je ressens le besoin de préciser que j'ai toujours été attiré sexuellement par les femmes. Comme si une petite voix m'imposait cette clarification, de peur que vous ne fassiez d'autres suppositions. Preuve que les préjugés ont la peau dure, même à l'intérieur de moi-même.J'ai conscience que c'est idiot mais j'ai choisi de vous partager de manière sincère ce que je ressens.En 2 mots, ma vie s'est construite sur des amitiés homme-femme authentiques. Contrairement à ceux qui doutent de leur possibilité, je trace une ligne claire dans mon esprit entre mes « amies » et mes « intérêts romantiques potentiels ». Cette sensibilité est peut-être la raison pour laquelle vous êtes majoritairement des femmes à suivre cette newsletter et mon podcast par ailleurs. La quête d'une masculinité authentiqueComme je l'ai décrit dans ma dernière newsletter, ces dernières années, j'ai travaillé sur ma «gentillesse » parfois excessive pour renforcer ce que l'on pourrait nommer ma « colonne masculine» : plus décisif, plus ancré, plus fort.Et d'ailleurs, je ne peux que constater que depuis que je vis à Lisbonne, je me suis lié d'amitié avec des hommes avec lesquels j'adore échanger. J'ai même créé un cercle d'hommes dans mon salon pour libérer une parole authentique entre nous – car, en vérité, les hommes se parlent rarement de cœur à cœur.Alors, parlons-nous franchement : c'est extrêmement compliqué d'être un homme aujourd'hui (je ne prétends pas que c'est simple d'être une femme, loin de là). En vérité, nous dansons tous ensemble une chorégraphie complexe de genre et d'identité. Mais cette réflexion se concentre spécifiquement sur la masculinité contemporaine.Je ne l'ai pas dit dans ma dernière newsletter mais ma « gentillesse » et mon côté « débonnaire» viennent partiellement d'un rejet du modèle masculin que j'observais autour de moi : mon grand-père, mes oncles, mon père….Mais ce faisant, comme pour beaucoup d'hommes, ma masculinité s'est construite en creux – par opposition plutôt que par affirmation.Mon ami Jerry Hyde que j'ai reçu sur Vlan avec sa femme Mai Hua, l'a judicieusement noté : une certaine masculinité misogyne a parfaitement compris la frustration des jeunes hommes d'aujourd'hui. L'absence de modèles masculins positifs a créé un vide facilement exploitable. On leur a fait croire que le féminisme les avait privés de leur héritage légitime, que les hommes étaient naturellement destinés à dominer, et qu'il fallait revenir aux anciennes normes.Cette rhétorique toxique, combinée au fait que dans les classes populaires, les jeunes femmes réussissent souvent mieux à l'école et trouvent des emplois mieux rémunérés, a privé de nombreux hommes de leur rôle traditionnel de « pourvoyeurs ». Résultat : de nombreux jeunes hommes adhèrent massivement à cette vision régressive.Plus inquiétant encore : certaines femmes adhèrent aussi à cette vision. Pourquoi ? Parce qu'au fond, elles non plus ne veulent pas d'un homme perçu comme faible, insipide, fade, glissant, trop conciliant ou constamment dans l'excuse.Il faut admettre que ce n'est pas très sexy. La misogynie est culturelle et ne dépend pas du genre – les femmes absorbent ces mêmes messages toxiques. Encore aujourd'hui, beaucoup de femmes se construisent aussi, entre autres, avec l'idée que l'homme doit pouvoir subvenir seul au besoin d'un foyer et doit « protéger », créant par là même une dépendance financière et donc une relation de pouvoir à l'avantage des hommes.Nous sommes loin de cette masculinité en creux.Et en comparaison, l'image de l'homme misogyne paraît claire et séduisante pour certaines : puissant, identifiable, riche, entouré de belles femmes, propriétaire de belles voitures etc…Pour des jeunes désorientés, anxieux, perdus, ou pour des personnes plus âgées élevées dans des visions dépassées, cette masculinité toxique devient malheureusement une option attractive. Nature ou culture : au-delà des clichésPour démêler ces questions complexes, j'ai voulu remonter à la source – au moment où la culture pesait moins lourd sur nos comportements. La préhistoire humaine s'étale sur 2,5 millions d'années et représente 99,8% de notre histoire, elle est donc constituée de multiples phases.Mais pour faire court, quand on interroge les experts, il leur est impossible de définir clairement des rôles genrés à cette époque. Les femmes chassaient vraisemblablement autant que les hommes. Et nos ancêtres n'avaient pas établi le rôle de l'homme dans la reproduction, ce qui empêchait tout système patriarcal structuré puisque l'homme n'avait, pour eux, aucun rôle dans la procréation.La sédentarité des femmes est en réalité apparue avec la fin du nomadisme et l'invention de l'agriculture, il y a seulement 10-15 000 ans. Quant à l'imagerie de la femme préhistorique restant dans la grotte et tirée par les cheveux par un homme des cavernes – elle a été créée au 19ème siècle et ne représente aucunement une réalité historique. Il s'agit simplement d'une projection d'une époque sur une autre.Pour aller plus loin, j'ai eu l'immense plaisir de recevoir l'un des primatologues les plus respectés au monde, Frans de Waal. Car au final, tout autant que nous sommes plus proches des humains préhistoriques qu'on aimerait le croire, nous sommes également tous des primates, très proches des grands singes. Ses conclusions sont éclairantes : la distinction entre sexe biologique et identité de genre est cruciale. Si une identité biologique existe, l'identité de genre est largement formée par l'imitation et l'apprentissage social. Les enfants observent et reproduisent les comportements associés à leur genre, ce qui active les centres de récompense du cerveau.Les différences physiologiques sont indéniables – cycles menstruels, gestation, allaitement sont exclusivement féminins. La conséquence principale est que les mâles ont tendance à considérer leur corps comme moins important. Mais la différence semble s'arrêter là.Contrairement aux idées reçues, « l'instinct maternel » tel qu'il est souvent conçu n'existe pas vraiment. Il y a une attirance des femelles vers les bébés, mais les compétences maternelles s'apprennent par l'observation. Quand une mère meurt, ce n'est pas une autre femelle qui prend le relai avec les bébés mais un mâle, qui développe alors dans son cerveau les même éléments qu'une femelle et qui ont trait au soin.A la naissance, les males sont un peu plus turbulents et plus actifs que les femelles mais encore une fois une partie de ce comportement est aussi généré par du mimétisme social pour répondre aux exigences du centre de récompenses de notre cerveau. De même, l'idée qu'un mâle cherche nécessairement de nombreux partenaires tandis qu'une femelle serait sélective est fausse. De Waal explique que les femelles primates sont également entreprenantes sexuellement et recherchent souvent de multiples partenaires.L'idée de la protection des femelles par les mâles est également une construction sociale. Bien que les mâles soient généralement plus grands chez de nombreuses espèces, cette différence est souvent liée à la compétition entre mâles plutôt qu'à la préférence des femelles. D'ailleurs, De Waal note que le dimorphisme sexuel (différence de taille) est relativement faible chez les humains, les chimpanzés et les bonobos comparativement à d'autres mammifères.Enfin, concernant les émotions, De Waal suggère que si leur intensité peut être similaire entre mâles et femelles, leur expression est fortement influencée par des règles culturelles. Les mâles, dans un contexte de compétition, cachent souvent leur vulnérabilité – non par nature, mais par construction sociale.Nous cherchons donc à opposer une réalité physiologique (les hommes et les femmes sont bien plus semblables qu'on veut nous le faire croire) à une réalité sociale – des millénaires de patriarcat. Mais dans le même temps, il est illusoire de penser que l'on puisse s'abstraire totalement de son contexte social.Les 3 grandes religions ont joué également un rôle dans la structuration du patriarcat évidemment mais je ne vais pas descendre dans l'histoire « récente » ici.Je ne crois pas aux hommes parfaitement déconstruits mais très souvent les femmes ne le sont pas plus.Au mieux, je crois que l'on peut s'éduquer sur le sujet et que nous pouvons observer le patriarcat dans nos pensées et développer suffisamment de conscience de soi pour prendre du recul.Et parfois, ça sort j'avoue, je dis une bêtise, ça m'échappe et je m'excuse.Une preuve simple si les expressions « ne fait pas ta meuf » ou « soit un mec » résonnent ou si quand vous pensez à un « care giver » vous pensez automatiquement à une femme ne serait-ce que 1 seconde dans votre cerveau, vous savez exactement ce à quoi je fais référence. Vers une masculinité réinventéeFace au retour en force d'une masculinité toxique (coucou Trump, Vance, Tate, Zuck, Bezos ou Musk…) et à la dérive de certains espaces (comme les communautés de musculation sur les réseaux sociaux qui glissent vers le masculinisme), il est essentiel de proposer une alternative.Comme me le faisait justement remarquer mon amie Mai Hua, également co-autrice avec Jerry du documentaire « make me a man » , en m'envoyant un réel Instagram, les hommes « gentils » utilisent parfois cette masculinité toxique à leur avantage : « je vais te défendre contre ces hommes ». Mais cette masculinité en creux n'est pas une solution viable, car elle suppose le masculinisme pour exister. Ces hommes restent, d'une certaine manière, passifs et complices.D'ailleurs, ils montent rarement au créneau quand ils en ont l'occasion.Il faut reconnaître qu'une société qui vénère la compétition, la domination et l'accumulation (de biens, de pouvoir, de notoriété) est fondamentalement patriarcale. Ensuite, il est crucial de comprendre qu'il existe des masculinités et des féminités plurielles – il n'y a pas une seule "bonne manière" d'être au monde. Personne n'a besoin de s'enfermer dans un carré minuscule défini par des stéréotypes étroits.La série « Adolescence » sur Netflix montre bien comment les hommes souffrent aussi du patriarcat. Aucune place n'est laissée à la vulnérabilité, considérée comme une faiblesse, ce qui entraîne une atrophie de la capacité à exprimer ses émotions. J'ai même observé que certains hommes n'arrivent pas à décrire ce qu'ils ressentent intérieurement – leur vocabulaire émotionnel se limitant souvent à la joie, la frustration et la colère.Ma conclusion personnelle est qu'on peut développer une masculinité posée et ancrée, qui ne soit ni toxique ni effacée. Cette masculinité équilibrée implique une intelligence émotionnelle développée, l'assurance de ses envies et points de vue, une évolution constante en tant qu'être humain (notamment en matière de sexualité, où l'homme croit devoir « savoir » et « dominer », alors que personne ne sait vraiment puisque seul le porno nous « éduque »), la capacité à reconnaître ses torts et à poser des limites claires.Comme le résume parfaitement Jerry : il s'agit simplement d'être un adulte. Cela implique de dialoguer avec d'autres hommes qui ont développé cette maturité émotionnelle (qui n'est malheureusement pas une question d'âge).Finalement, comme pour tout être humain, la tendresse est au fondement d'une masculinité saine. Être un homme suppose d'intégrer toutes les parties de soi – force et vulnérabilité, courage et sensibilité, indépendance et connexion.Pour revenir à la question initiale, le rôle du père n'est pas de faire de son fils un homme mais un être humain entier.D'ailleurs, la théoricienne féministe bell hooks nous offre ici une boussole précieuse.Dans son œuvre "La volonté de changer: Hommes, Masculinité, et Amour", elle soutient que le patriarcat blesse profondément les hommes en les privant de leur pleine humanité émotionnelle. Selon elle, les hommes souffrent d'une "blessure de l'âme" en étant conditionnés à réprimer leurs émotions et à éviter la vulnérabilité.Si je devais traduire ses théories en conseils pratiques pour mes semblables masculins, voici ce que je retiendrais :1. Reconnaître que notre capacité à aimer a été diminuée par le patriarcat - non pas pour nous victimiser, mais pour comprendre ce qui nous empêche d'être pleinement présents dans nos relations.2. Développer une conscience critique de la manière dont les médias et la culture façonnent nos idées de la masculinité, et oser questionner ces messages.3. Pratiquer activement la vulnérabilité - non comme une faiblesse, mais comme la plus grande force qui soit. Comme l'écrit hooks, "l'amour ne peut pas fleurir dans une culture de domination".4. Créer des espaces entre hommes où l'on peut partager ouvertement ses peurs, ses doutes et ses émotions sans jugement.5. Embrasser ce que hooks appelle une "éthique de l'amour" qui valorise la connexion, le soin des autres et la croissance personnelle au-delà des performances de virilité.Cette masculinité réinventée n'est pas un retour en arrière vers des archétypes dépassés, ni une négation de ce qui fait la spécificité masculine. C'est une proposition d'avenir, un équilibre dynamique qui répond aux besoins profonds des hommes tout en s'inscrivant dans une société qui aspire à l'égalité.Le temps est venu de dessiner ensemble ce que pourrait être cette masculinité du XXIe siècle – ni lavette, ni macho, mais pleinement humaine. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 26/03/2025 Pour l'historienne Sophie Bessis, "on raconte n'importe quoi sur les Juifs et les Arabes"Sophie Bessis, historienne spécialiste de l'Afrique subsaharienne et du Maghreb, est issue d'une famille de la bourgeoisie juive tunisienne. Dans “La civilisation judéo-chrétienne. Anatomie d'une imposture” (éditions Les liens qui libèrent), elle interroge cette notion. Elle considère que parler de “civilisation judéo-chrétienne” pour qualifier la civilisation occidentale est “une invention” historique. Selon elle, cela permet “d'exclure l'islam [du] triptyque monothéiste alors qu'il en est partie prenante” mais aussi aux Européens “d'occulter près de deux millénaires d'antisémitisme”. D'autre part, elle considère que cette notion a permis, “en particulier aux nationalistes arabes et aux islamistes, d'exclure le monde juif oriental de l'histoire de la région, alors qu'il en fait partie intégrante, et d'affirmer qu'il existe un complot judéo-chrétien contre les Arabes et les musulmans”. Aujourd'hui, elle estime que ce concept “sert les politiques de droite et d'extrême droite en Europe et en Occident”.Hausse mondiale des émissions de CO2 : dans la spirale infernale de la climatisation ? Dans son rapport annuel publié lundi 24 mars, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) révèle que les émissions mondiales de CO2 du secteur de l'énergie ont continué d'augmenter en 2024 : + 0,8 % sur un an. Si la hausse ralentit du fait de l'expansion des énergies bas carbone et des renouvelables, le rapport note qu'elle est causée à 80 % par l'utilisation croissante de la climatisation pour répondre aux fortes chaleurs. La planète semble alors être prise dans un cercle vicieux infernal. Freiner l'usage de la climatisation peut être tentant dans les pays occidentaux où des alternatives existent comme la végétalisation mais dans certains pays émergents, la climatisation est le seul remède immédiat à la chaleur. Comment briser ce cycle considérant que tous les pays du monde ne sont pas au même stade de leur transition énergétique ?Enfin, Xavier Mauduit nous raconte que les Américains voulaient déjà acheter le Groenland au 19e siècle, alors que le vice-président américain actuel J.D. Vance a annoncé qu'il allait s'y rendre avec son épouse à partir du 27 mars. Marie Bonnisseau nous présente la secte japonaise Moon, dont la dissolution juridique a été ordonnée hier à Tokyo. Elle était dans le collimateur de la justice depuis la révélation de ses liens avec l'assassinat de l'ancien Premier ministre Shinzo Abe en juillet 2022. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 mars 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) est une mesure administrative prononcée par le préfet, imposant à un étranger en situation irrégulière de quitter la France dans un délai défini. Plusieurs motifs peuvent justifier son application, conformément au Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA).1. Séjour irrégulierL'OQTF est souvent prise lorsque l'étranger est en situation irrégulière sur le territoire français. Cela concerne :Les personnes entrées sans visa ou sans titre de séjour valide. Les demandeurs d'asile déboutés. Les étrangers dont le titre de séjour a expiré et n'a pas été renouvelé. Si un étranger demande un titre de séjour et que l'administration rejette sa demande, une OQTF peut être prononcée. Cela peut être motivé par l'absence de justificatifs suffisants (ressources, motifs de séjour, etc.) ou par une menace à l'ordre public.3. Comportement constituant une menace à l'ordre publicUn étranger peut être visé par une OQTF si son comportement est jugé dangereux pour la société. Cela concerne les personnes condamnées pour des délits graves ou impliquées dans des actes de terrorisme.4. Emploi sans autorisationUn étranger qui travaille sans autorisation (sans titre de séjour permettant l'exercice d'une activité professionnelle) peut être expulsé via une OQTF.5. Fraude ou fausse déclarationSi un étranger obtient un titre de séjour par fraude (faux documents, fausses déclarations, mariage blanc, etc.), l'administration peut annuler son titre et prononcer une OQTF.7. Expulsion pour atteinte aux intérêts fondamentaux de l'ÉtatEn cas de menace grave à la sécurité nationale, une expulsion immédiate peut être décidée.L'OQTF peut être avec délai (30 jours) ou sans délai (exécution immédiate) en cas de menace grave. L'étranger peut contester cette décision devant le tribunal administratif dans un délai restreint (48 heures à 30 jours selon les cas).En France, le taux d'exécution des Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF) est historiquement faible. Selon les données disponibles jusqu'à 2022, ce taux a fluctué autour de 12,5 % en moyenne sur les quinze dernières années, avec des variations notables :2007 : 3,9 %2012 : 22,4 %Depuis 2020 : stabilisation en dessous de 7 % Plus précisément, en 2022, le taux d'exécution des OQTF était de 6,8 %, soit 9 078 mesures exécutées sur les 134 280 prononcées. Ce taux a légèrement augmenté de 0,8 point par rapport à 2021, mais reste inférieur aux niveaux observés avant la crise sanitaire de 2020 .Concernant les nationalités des personnes sous OQTF, les données de 2022 indiquent que les ressortissants du Maghreb représentent une proportion significative :Algériens : 44 % des personnes sous OQTF Marocains et Tunisiens : ensemble, ils constituent une part notable des OQTF prononcées Ces chiffres mettent en lumière les défis auxquels la France est confrontée en matière d'exécution des OQTF, notamment en raison de la coopération variable des pays d'origine pour la délivrance des laissez-passer consulaires nécessaires au retour de leurs ressortissants .Il est important de noter que ces statistiques peuvent varier d'une année à l'autre et sont influencées par divers facteurs, tels que les relations diplomatiques, les politiques migratoires en vigueur et les situations géopolitiques des pays concernés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Centre Pompidou-Metz, une quarantaine d'artistes sont réunis pour présenter une autre vision du temps et de l'espace au-delà de la pensée occidentale et coloniale. Après la fin. Cartes pour un autre avenir est le titre de l'exposition qui se veut aussi porteuse d'espoir à l'encontre des discours apocalyptiques dominants. Les artistes, puisant dans des philosophies et spiritualités marginalisées, qu'elles soient africaines ou vernaculaires, mettent en avant une terre unie, et non morcelée avec des frontières. À lire aussiFrance: le centre Pompidou met à l'honneur 150 artistes panafricains avec l'exposition «Paris Noir»
Épisode 201: Entretien avec l'architecte Sihem Lamine Le projet « Archives d'histoire orale de la production intellectuelle maghrébine » vise à documenter les trajectoires de vie, les formations intellectuelles et les luttes politiques de plusieurs générations de femmes et d'hommes nord-africains qui ont contribué à la création de la culture écrite et parlée dans cette partie du monde. Les entretiens sont réalisés avec des économistes, planificateurs, nutritionnistes, architectes, sociologues ruraux et d'autres chercheurs algériens, marocains et tunisiens. Il s'agit de la toute première initiative au Maghreb visant à créer des archives écrites, orales et filmées du travail intellectuel de générations qui se sont battues pour construire leurs sociétés. Elle innove en rassemblant ces voix et en les portant à la connaissance d'un large public afin de mieux faire connaître les premiers aux seconds et de démocratiser l'accès au savoir dans notre région. Dans ce podcast, enregistré en Tunisie en mars 2022, Habib Ayeb, professeur émérite de géographie à l'Université de Paris 8, s'entretient avec l'architecte tunisienne Sihem Lamine, chercheure en histoire de l'architecture islamique et Directrice du Centre des Études sur le Moyen-Orient de l'Université de Harvard (CMES) à Tunis. Équipe: Habib Ayeb, Géographe Max Ajl, Sociologue Ernest Riva Image: Ernest Riva Post-production : Benoît Kalka Découvrez sur ces liens la vidéo et l'interview en pdf. Nous remercions notre ami Mohammed Boukhoudmi pour son interprétation de l'extrait de nouba "Dziriya" par Dr. Noureddine Saoudi pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Montage : Lena Krause, Boursière Résidente au Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT).
durée : 00:05:12 - Avec sciences - par : Alexandre Morales - Une étude parue dans Nature dévoile la grande complexité du peuplement du Maghreb et la manière dont s'est faite l'adoption d'une culture de production par les peuples locaux, qui cessent petit à petit d'être des chasseurs cueilleurs.
Depuis juillet 2024, les relations entre la France et l'Algérie n'ont cessé de s'envenimer : c'est la reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le territoire disputé du Sahara occidental qui a mis le feu aux poudres ; une décision perçue comme une provocation par Alger, soutien historique du Front Polisario. La crise diplomatique s'est aggravée mi-novembre avec l'arrestation à l'aéroport d'Alger de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, accusé d'atteinte à l'intégrité nationale.Ces dernières semaines, le ton est encore monté d'un cran entre les 2 pays après le refus de l'Algérie de réadmettre sur son sol un certain nombre de ses ressortissants que la France souhaitait expulser.Paris menace désormais Alger de remettre en cause l'accord bilatéral de 1968 qui régit les conditions de circulation, de séjour et d'emploi des Algériens en France. De son côté, Alger rend Paris responsable de l'escalade et promet une réciprocité stricte et immédiate à chaque refus de visas.Jusqu'où peut aller cette nouvelle crise diplomatique entre l'Algérie et la France ? Le travail mémoriel censé panser les plaies toujours à vif de la colonisation reprendra-t-il un jour ? La coopération sécuritaire est-elle menacée ? L'Algérie va-t-elle chercher à renforcer ses liens avec d'autres puissances, en réponse aux tensions avec Paris ? Quels gestes concrets pourraient être faits de chaque côté de la Méditerranée pour ramener un peu de sérénité ?Trois invités : - Benjamin Stora, historien, spécialiste de l'Algérie, co-auteur avec Nicolas Le Scanff de la bande dessinée « Les Algériens en France. Une histoire de générations » (éditions la Découverte).- Khadija Mohsen-Finan, politologue spécialiste du Maghreb et du monde arabe, chercheure associée à l'Université de Paris 1 - Panthéon Sorbonne (Laboratoire SIRICE), co-autrice avec Pierre Vermeren, de « Dissidents du Maghreb » aux éditions Belin- Emmanuel Alcaraz, agrégé et docteur en Histoire, chercheur associé à Mesopolhis (Sciences-Po Aix), a publié en 2024 « France-Algérie, de tragédies en espérance » chez Golias Édition et a co-dirigé « L'Afrique du Nord en mouvement, entre mobilisations populaires et restauration autoritaire », ouvrage à paraître aux éditions du Croquant.
C dans l'air l'invitée du 13 mars 2025 : Khadija Mohsen-Finan, politologue, spécialiste du Maghreb et des questions méditerranéennes.La relation entre les deux États est au plus mal. Elle ne cesse de se dégrader notamment depuis la reconnaissance par Emmanuel Macron de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental et depuis l'arrestation de l'écrivain Boualem Sansal.Et c'est dans ce contexte de vives tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie, qu'un fonctionnaire du ministère de l'Economie a été mis en examen en décembre, soupçonné d'avoir livré des informations sur des opposants au régime algérien vivant en France …
durée : 00:54:39 - On va déguster - par : François-Régis Gaudry - Ras el Hanout du Maghreb, 5 épices de Chine, Garam Masala d'Inde… On vous raconte et on cuisine quelques-uns des grands mélanges d'épices qui parfument les répertoires culinaires du monde entier.
Episode 199: Entretien avec L'économiste Najib Akesbi Le projet « Archives d'histoire orale de la production intellectuelle maghrébine » vise à documenter les trajectoires de vie, les formations intellectuelles et les luttes politiques de plusieurs générations de femmes et d'hommes nord-africains qui ont contribué à la création de la culture écrite et parlée dans cette partie du monde. Les entretiens sont réalisés avec des économistes, planificateurs, nutritionnistes, architectes, sociologues ruraux et d'autres chercheurs algériens, marocains et tunisiens. Il s'agit de la toute première initiative au Maghreb visant à créer des archives écrites, orales et filmées du travail intellectuel de générations qui se sont battues pour construire leurs sociétés. Elle innove en rassemblant ces voix et en les portant à la connaissance d'un large public afin de mieux faire connaître les premiers aux seconds et de démocratiser l'accès au savoir dans notre région. Dans ce podcast, Habib Ayeb, professeur émérite de géographie à l'Université de Paris 8, s'entretient avec l'économiste Najib Akesbi, professeur à l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II (IAV) à Rabat au Maroc. Équipe : Habib Ayeb, Géographe Max Ajl, Sociologue Ernest Riva Image : Ernest Riva Post-production :Benoît Kalka Découvrez la vidéo et l'interview en pdf Nous remercions Dr. Jonathan Glasser, anthropologue culturel au College of William & Mary, pour son istikhbar in sika à l'alto pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Montage : Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
Chemin des brigands logent dix familles, pour la plupart issues du Maghreb, dans un lotissement ouvrier bâti à côté d'une usine de textile. En marge du village, de ses bars, de son église, de sa ferme et de son lama, Dalya Daoud relate vingt ans de leur histoire. Parmi elles, on s'attache à Bassou, fils chéri de Lalla, grandissant comme il peut sans trouver sa place au bourg ni chez ses cousins de banlieue, ainsi qu'au clan des filles, Olfa et Jihane en tête, dans leurs velléités d'émancipation des moeurs familiales et d'intégration à la grande ville, et à la grande vie. Ce roman vrai d'un m Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:53:47 - Questions d'islam - par : Ghaleb Bencheikh - Quel fut le parcours d'Ibn Khaldûn , le seul des intellectuels issus du monde arabo-musulman à jouir d'une audience universelle, dans une période marquée à la fois par la peste noire et par l'échec du sultan mérinide Abû l-Hasan (r. 1333-1348) à unifier le Maghreb ? - réalisation : François Caunac - invités : Mehdi Ghouirgate Professeur des universités à Bordeaux-Montaigne et professeur associé à l'UM6P - FGSES de Rabat
Le Premier ministre François Bayrou a beau assurer qu'il ne souhaite pas « l'escalade », la menace d'une révision des accords migratoires lancée hier (26 février 2025), -5 jours après l'attentat de Mulhouse, résonne comme un coup de semonce dans le ciel algérien --sur fond de relations déjà très tendues entre les 2 pays, après la reconnaissance l'été dernier de la « marocanité » du Sahara occidental par le président Macron, et l'arrestation de l'écrivain Boualem Sansal en novembre à Alger. Les refus répétés de l'Algérie de reprendre ses ressortissants expulsés de France sont « inacceptables », a martelé François Bayou qui donne donc 6 semaines à Alger pour démontrer sa volonté de mieux coopérer en matière migratoire, à défaut de quoi le Premier ministre menace –tout simplement de remettre en cause les accords de 1968.Comment l'Algérie va-t-elle répondre à cet ultimatum, la relation entre les 2 pays peut-elle se dégrader jusqu'à la rupture totale, entre escalade et surenchère, le divorce franco-algérien est-il certain ?Avec nos invités : - Khadidja Mohsen-Finan, politologue, enseignante-chercheuse à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste du Maghreb et du monde arabe- Hasni Abidi, politologue, directeur du CERMAM, spécialiste du monde arabe.
durée : 00:58:41 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En décembre 2022, le raï algérien, longtemps méprisé par les élites dirigeantes du pays, a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. Devenue emblématique, cette musique populaire née au début du XXe siècle en Oranie continue de raconter l'Algérie contemporaine et ses vicissitudes. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Hajer Ben Boubaker Documentariste et historienne spécialisée sur les musiques du Maghreb et du Proche-Orient; Salah Badis Journaliste, poète, écrivain et traducteur algérien; Raphaëlle Branche Historienne à l'université de Paris Nanterre et membre de l'Institut des Sciences Sociales du Politique
Episode 198: Entretient avec la sociologue et anthropologue Fatma Oussedik Le projet « Archives d'histoire orale de la production intellectuelle maghrébine » vise à documenter les trajectoires de vie, les formations intellectuelles et les luttes politiques de plusieurs générations de femmes et d'hommes nord-africains qui ont contribué à la création de la culture écrite et parlée dans cette partie du monde. Les entretiens sont réalisés avec des économistes, planificateurs, nutritionnistes, architectes, sociologues ruraux et d'autres chercheurs algériens, marocains et tunisiens. Il s'agit de la toute première initiative au Maghreb visant à créer des archives écrites, orales et filmées du travail intellectuel de générations qui se sont battues pour construire leurs sociétés. Elle innove en rassemblant ces voix et en les portant à la connaissance d'un large public afin de mieux faire connaître les premiers aux seconds et de démocratiser l'accès au savoir dans notre région. Dans ce podcast, enregistré en février 2023, Habib Ayeb, professeur émérite de géographie à l'Université de Paris 8, s'entretient avec Pr. Fatma Oussedik, sociologue et anthropologue à l'université d'Alger et chercheuse au Centre de Recherche en Économie Appliquée pour le Développement (CREAD). Equipe : Habib Ayeb, Géographe Max Ajl, Sociologue Ernest Riva Image : Leila Saadna Post-production : Benoît Kalka Veuillez trouver l'interview en pdf et la vidéo sur ce lien. Nous remercions notre ami Ignacio Villalón, doctorant à l'Université de Crète/Institute for Mediterranean Studies, pour sa prestation à la guitare pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Montage: Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
durée : 00:37:32 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Le revirement diplomatique français sur le Sahara Occidental en juillet 2024 a déclenché une crise avec l'Algérie. Entre héritage colonial, enjeux économiques et tensions politiques, Paris peut-il encore équilibrer ses relations avec Rabat et Alger ? - réalisation : François Richer - invités : Khadija Mohsen-Finan Politologue, spécialiste du Maghreb et des questions méditerranéennes, membre du comité de rédaction d'Orient XXI; Michel Pierre Historien et essayiste; Christian Cambon Sénateur LR du Val-de-Marne, Président de la Commission des Affaires Etrangères, de la Défense et des Forces Armées du Sénat
In this week's podcast Arab Digest editor William Law is joined by the North Africa expert Francis Ghilès to discuss the reasons why the Moroccan economy is in good health while its Maghreb neighbours Algeria and Tunisia are struggling. Part of the answer is its geography: Morocco sits as a linchpin between Europe and Africa. The rest though has to do with strong macroeconomic policies and a resilient, confident and outward looking approach from the kingdom's business sector. Sign up NOW at ArabDigest.org for free to join the club and start receiving our daily newsletter & weekly podcasts.
durée : 00:12:25 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Le ton monte encore entre Paris et Alger. Hier, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a déclaré que l'Algérie ne “respectait pas le droit”, suite au refus, fin janvier, d'admettre sur son sol l'un de ses ressortissants condamné en France à quitter le territoire. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Khadija Mohsen-Finan Politologue, spécialiste du Maghreb et des questions méditerranéennes, membre du comité de rédaction d'Orient XXI
Let's talk about some fascinating extinct animals and their last recorded sightings. The Barbary lion, also known as the North African lion, roamed the Maghreb but was hunted to near extinction, with the last wild sighting in 1956 and about 80-100 still in captivity. The dodo, a flightless bird from Mauritius, disappeared rapidly due to invasive species and habitat destruction, with its last confirmed sighting in 1662. Steller's sea cow was discovered in 1741 and hunted to extinction within just 27 years, leaving only bones and fossils as evidence. The Tasmanian tiger, or thylacine, was last confirmed in the wild in 1930, and the last one in captivity died in 1936 at Hobart Zoo. Animation is created by Bright Side. Are you ready to challenge your mind? Test your knowledge on everything from Earth to outer space with Bright Side: Quiz! https://linktr.ee/brightsidequiz With over 2,000 questions, 4 exciting modes, and local multiplayer for up to 4 players, this game is designed to keep you on your toes and bring endless fun.
Is Arabic another language that goes unchecked online? A few weeks ago we reported on the almost impossible task of monitoring Kiswahili content online. This situation exposes millions of people to harmful and abusive content while the major social media companies continue to profit. In another report by the Centre for Democracy and Technology, similar conclusions have been drawn about Maghrebi Arabic – a language spoken by about 100 million people across western and central North Africa. Just like Kiswahili, monitoring Maghrebi Arabic is very difficult and current methods are completely inadequate. Dr. Mona Elswah is the lead author of the report on the Maghreb region and joins us on the show. An AI that identifies prostate cancer Pancreatic ductal adenocarcinoma has one of the lowest survival rates among major cancers. The absence of early symptoms and the lack of effective screening methods result in over 80% of cases being identified only after the cancer has metastasized and spread around the body. At this advanced stage, survival rates drop to below 10%. Treatment is available when detected early and this is where AI comes into the screening process. Jez Donaldson meets Dr. Logan Nye, a physician & computational scientist at Carnegie Mellon University, who is behind Galen Health, the company that's designed the cancer detecting algorithm. The programme is presented by Gareth Mitchell and the studio expert Ania Lichtarowicz. More on this week's stories: Moderating Maghrebi Arabic Content on Social Media Galen Health – revolutionizing cancer screening with AI Production Manager: Liz Tuohy Editor: Ania Lichtarowicz For the PodExtra version of the show please subscribe via this link: https://somewhere-on-earth-the-global-tech-podcast-the-podextra-edition.pod.fan/ Follow us on all the socials: Join our Facebook group Instagram BlueSky If you like Somewhere on Earth, please rate and review it on Apple Podcasts or Spotify Contact us by email: hello@somewhereonearth.co Send us a voice note: via WhatsApp: +44 7486 329 484 Find a Story + Make it News = Change the World Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Entre l'américain OpenAI et le chinois Deepseek, la concurrence s'annonce féroce pour les prochaines années dans le domaine de l'intelligence artificielle désormais omniprésente dans l'économie. Mais d'autres acteurs majeurs émergent en Europe, en Afrique subsaharienne, au Maghreb ou au Moyen-Orient, prêts à s'allier pour développer ces technologies et défendre leur souveraineté. A l'occasion du sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle co-organisé à Paris par la France et l'Inde, Eco d'ici Eco d'ailleurs propose une émission spéciale enregistrée à la Bibliothèque Nationale de France.NOS INVITES :- Roxanne Varza, directrice de Station F, incubateur international de start-up à Paris- Karim Beguir, co-fondateur et directeur général d'Instadeep basé à Londres (Royaume-Uni)- Yaya Sylla, PDG de SaH Analytics International et organisateur du SIADE, Salon International de l'Intelligence Artificielle, de la Défense et de l'Espace au nouveau Parc des Expositions d'Abidjan (Côte d'Ivoire) les 20 et 21 février 2025.
How did a group of desert tribes, divided for centuries, manage to build one of the largest empires in history in just a few decades? What were the origins of Islam? And what made the Arab conquests so transformative? In episode 21, I give an overview of the first century of Islamic history, leading up to the Muslim conquest of the Iberian Peninsula. SUPPORT NEW HISTORY OF SPAIN: Patreon: https://patreon.com/newhistoryspain Ko-Fi: https://ko-fi.com/newhistoryspain PayPal: https://paypal.me/lahistoriaespana Bitcoin donation: bc1q64qs58s5c5kp5amhw5hn7vp9fvtekeq96sf4au Ethereum donation: 0xE3C423625953eCDAA8e57D34f5Ce027dd1902374 Join the DISCORD: https://discord.gg/jUvtdRKxUC Follow the show for updates on Bluesky: https://bsky.app/profile/newhistoryspain.com Or Twitter/X: https://x.com/newhistoryspain YOUTUBE CHANNEL: https://www.youtube.com/@newhistoryspain Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/us/podcast/new-history-of-spain/id1749528700 Spotify: https://open.spotify.com/show/7hstfgSYFfFPXhjps08IYi Spotify (video version): https://open.spotify.com/show/2OFZ00DSgMAEle9vngg537 Spanish show 'La Historia de España-Memorias Hispánicas': https://www.youtube.com/@lahistoriaespana TIMESTAMPS: 00:00 Hook 00:30 The Beginning of the Middle Ages 04:19 Pre-Islamic Arabia 11:01 Muhammad, the Last Prophet 13:53 What is Islam? 18:12 The Hijrah and the Constitution of Medina 21:32 Toward the Unification of the Arabs 25:03 The Rashidun Caliphate and the Great Arab Conquests 34:16 The First Fitna in Islam 37:45 The Establishment of the Umayyad Caliphate of Damascus 42:33 The Arab Conquest of the Maghreb 46:01 The Verdict: Barbarian Conquerors vs. Arabs 47:48 Outro
Depuis plusieurs mois, les tensions entre la France et l'Algérie sont au plus haut. Une illustration de la crise globale que traverse Alger ces dernières années, entre affaiblissement sur la scène diplomatique, difficultés économiques et contestation du pouvoir en place. Dans cette série, on vous raconte les défis de l'Algérie d'aujourd'hui. Et pour ce premier épisode, Etienne Girard rédacteur en chef du service Société de L'Express, et Charlotte Lalanne, journaliste au service Monde, ont enquêté sur le pouvoir algérien. L'historien Pierre Vermeren, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste du Maghreb, auteur d'une Histoire de l'Algérie contemporaine, de la régence d'Alger au Hirak (XIX-XXIe siècles) (Poche Nouveau Monde Éditions), apporte également son éclairage. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Charlotte Baris Réalisation : Jules Krot Crédits : Canal Algérie, Ambassade d'Algérie en France Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis plusieurs mois, les tensions entre la France et l'Algérie sont au plus haut. Une illustration de la crise globale que traverse Alger ces dernières années, entre affaiblissement sur la scène diplomatique, difficultés économiques et contestation du pouvoir en place. Dans cette série, on vous raconte les défis de l'Algérie d'aujourd'hui. Pour poursuivre ce panorama, on s'intéresse à la situation économique et démocratique du pays, avec Charlotte Lalanne, journaliste au service Monde. L'historien Pierre Vermeren, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste du Maghreb, auteur d'une Histoire de l'Algérie contemporaine, de la régence d'Alger au Hirak (XIX-XXIe siècles) (Poche Nouveau Monde Éditions), apporte également son éclairage. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Charlotte Baris Réalisation : Jules Krot Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La crise s'aggrave entre la France et l'Algérie. Il y a quelques jours, le président Abdelmadjid Tebboune n'a pas mâché ses mots dans un entretien à la presse. Il dénonce un « climat délétère » et va jusqu'à évoquer une « séparation qui deviendrait irréparable ». L'origine de cette situation remonte à il y a plus de six mois, quand le président français Emmanuel Macron a pris position en faveur du plan marocain dans le règlement du conflit du Sahara occidental. Depuis, Paris et Alger ne cessent d'entretenir les tensions. Une crise de plus entre les deux pays. Celle de trop ? Qu'est-ce que cette situation révèle ? Comment parvenir à un apaisement de longue durée entre la France et l'Algérie ? Pour en débattre :- Brahim Oumansour, chercheur associé et directeur de l'observatoire du Maghreb à l'IRIS. Auteur du livre « Algérie. Un rebond diplomatique », éditions Eyrolles- Emmanuel Alcaraz, professeur agrégé en Histoire, chercheur au Laboratoire de recherche Mesopolhis à Aix-en-Provence et auteur du livre « France-Algérie : de tragédies en espérance », éditions Golias 2024, il a co-dirigé le livre « L'Afrique du Nord, en mouvement entre mobilisation populaire et restauration autoritaire » à paraître en février 2025, aux éditions du Croquant.
La crise s'aggrave entre la France et l'Algérie. Il y a quelques jours, le président Abdelmadjid Tebboune n'a pas mâché ses mots dans un entretien à la presse. Il dénonce un « climat délétère » et va jusqu'à évoquer une « séparation qui deviendrait irréparable ». L'origine de cette situation remonte à il y a plus de six mois, quand le président français Emmanuel Macron a pris position en faveur du plan marocain dans le règlement du conflit du Sahara occidental. Depuis, Paris et Alger ne cessent d'entretenir les tensions. Une crise de plus entre les deux pays. Celle de trop ? Qu'est-ce que cette situation révèle ? Comment parvenir à un apaisement de longue durée entre la France et l'Algérie ? Pour en débattre :- Brahim Oumansour, chercheur associé et directeur de l'observatoire du Maghreb à l'IRIS. Auteur du livre « Algérie. Un rebond diplomatique », éditions Eyrolles- Emmanuel Alcaraz, professeur agrégé en Histoire, chercheur au Laboratoire de recherche Mesopolhis à Aix-en-Provence et auteur du livre « France-Algérie : de tragédies en espérance », éditions Golias 2024, il a co-dirigé le livre « L'Afrique du Nord, en mouvement entre mobilisation populaire et restauration autoritaire » à paraître en février 2025, aux éditions du Croquant.
Depuis plusieurs mois, les tensions entre la France et l'Algérie sont au plus haut. Une illustration de la crise globale que traverse Alger ces dernières années, entre affaiblissement sur la scène diplomatique, difficultés économiques et contestation du pouvoir en place. Dans cette série, on vous raconte les défis de l'Algérie d'aujourd'hui. Pour ce deuxième épisode, Charlotte Lalanne, journaliste au service Monde de L'Express, s'intéresse au déclin géopolitique d'Alger. L'historien Pierre Vermeren, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste du Maghreb, auteur d'une Histoire de l'Algérie contemporaine, de la régence d'Alger au Hirak (XIX-XXIe siècles) (Poche Nouveau Monde Éditions), apporte également son éclairage. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Charlotte Baris Réalisation : Jules Krot Crédits : TF1, Le Nouvel Obs Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis plusieurs mois, les tensions entre la France et l'Algérie sont au plus haut. Une illustration de la crise globale que traverse Alger ces dernières années, entre affaiblissement sur la scène diplomatique, difficultés économiques et contestation du pouvoir en place. Dans cette série, on vous raconte les défis de l'Algérie d'aujourd'hui. Et pour ce premier épisode, Etienne Girard et Alexandra Saviana, du service Société de L'Express, retracent l'évolution de la relation franco-algérienne depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron. L'historien Pierre Vermeren, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste du Maghreb, auteur d'une Histoire de l'Algérie contemporaine, de la régence d'Alger au Hirak (XIX-XXIe siècles) (Poche Nouveau Monde Éditions), apporte également son éclairage. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Charlotte Baris Réalisation : Jules Krot Crédits : M6, Le Parisien, INA, France 3 Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis le début du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, en 2017, les relations entre la France et l'Algérie ont connu des périodes de tensions. Mais aucune n'avait atteint le stade de la crise que les deux pays traversent actuellement.Interpellation de l'auteur franco-algérien Boualem Sansal à Alger en novembre 2024, attaques verbales entre les représentants des deux nations, arrestations d'influenceurs algériens sur le sol français… Depuis plusieurs semaines, les incidents diplomatiques se multiplient, au point d'interrompre le dialogue entre Paris et Alger.Pour comprendre l'origine de ce refroidissement, il faut se tourner vers un pays tiers : le Maroc. C'est en reconnaissant la souveraineté de ce dernier sur le Sahara occidental, à l'été 2024, que la France s'est attiré les foudres de l'Algérie. A cet élément déclencheur se sont ajoutées d'autres sources de tensions, plus anciennes, dont la mémoire coloniale douloureuse qui unit les deux pays et le durcissement du régime d'Abdelmadjid Tebboune, le président algérien, envers ses opposants.Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Frédéric Bobin, journaliste au « Monde Afrique » et spécialiste du Maghreb, nous raconte cette nouvelle zone de turbulences que traverse la relation bilatérale et explique les ressorts d'un lien franco-algérien en crise cyclique.Un épisode d'Adélaïde Tenaglia, réalisé par Quentin Bresson. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extrait du discours d'Emmanuel Macron devant les diplomates français, le 6 janvier 2025 ; de l'interview d'Emmanuel Macron sur la chaîne algérienne Echorouk News, le 14 février 2017 ; de vidéos diffusées sur Tik Tok par Zazouyoucef et Imadtintin ; d'une interview de Bruno Retailleau, le 10 janvier 2025.Cet épisode a été publié le 3 février 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Il s'est fait connaître grâce à ses musiques de téléfilms et de feuilletons du Ramadan. Taha Nouri a 30 ans, mais il ne faut pas se fier à sa jeunesse. Ce jeune artiste marocain compose, écrit et interprète une musique inspirée d'un patrimoine vieux de plusieurs siècles : le malhoun. Une poésie populaire du Maghreb, qui se chante en dialecte. Taha Nouri a remis cette tradition au goût du jour. Tout est parti d'une musique pour la promotion du téléfilm Tlata Del Ferhat du réalisateur Driss Sawab, en 2021. « C'était une reprise à ma manière. J'ai changé des choses, je n'ai laissé que le refrain, j'ai ajouté des couplets à ma sauce, un peu jeune. Après ramadan, j'ouvre mon Facebook, tu as 3 000 personnes qui veulent t'ajouter. C'était fou ! », se souvient le jeune auteur-compositeur-interprète.En reprenant une vielle chanson du répertoire malhoun, une poésie populaire du Maghreb, en apportant juste ce qu'il faut de modernité, Taha Nouri a conquis le public marocain. « Le malhoun, c'est avant tout une poésie. Une poésie en arabe dialectal marocain, en darija. J'ai essayé de garder l'âme de la tradition marocaine, mais en la rendant un peu universelle », explique-t-il.Et le succès de Taha Nouri dépasse les frontières du Maroc. Sous les vidéos du jeune artiste, on lit des commentaires venus de tout le monde arabe. Son plus gros hit pour l'instant : Belhda, 35 millions de vues sur YouTube. Taha Nouri ne se contente pas de faire des reprises du malhoun. Il continue à explorer ce style musical avec ses propres compositions, ses propres textes.« En fait, j'ai toujours ce même commentaire qui revient sur YouTube, tout le monde me dit : "Elle est où, la chanson originale ?" Donc non, c'est bien une chanson originale ! s'amuse-t-il. Parce que j'utilise les mêmes manières de faire, c'est devenu mon identité maintenant. C'est comme si j'étais un voyageur du temps. C'est ce qui intrigue tout le monde. C'est ce qu'ils trouvent fascinant. »Avec à son compteur un EP, Ayeli Yayeli, et plusieurs singles, Taha Nouri se lance dans un nouveau projet, la préparation d'un album. « C'est mon premier album. Je veux me présenter avec un vrai album, avec une histoire, avec une trame. Il n'y a que trois chansons qui sont finalisées pour l'instant, je suis toujours dans la recherche. Je vais essayer de mélanger d'autres styles, un peu de gnaoua... », confie-t-il.À lire aussiMaroc: les musiciens se préparent pour la 25e édition du festival Gnaoua et musiques du monde
Episode 196: Entretien avec l'économiste Benabbou Senouci Le projet « Archives d'histoire orale de la production intellectuelle maghrébine », co-organisé par l'Institut Américain d'Études Maghrébines (AIMS) et l'Observatoire de la souveraineté Alimentaire et de l'Environnement (OSAE), vise à documenter les trajectoires de vie, les formations intellectuelles et les luttes politiques de plusieurs générations de femmes et d'hommes nord-africains qui ont contribué à la création de la culture écrite et parlée dans cette partie du monde. Les entretiens sont réalisés avec des économistes, planificateurs, nutritionnistes, architectes, sociologues ruraux et d'autres chercheurs algériens, marocains et tunisiens. Il s'agit de la toute première initiative au Maghreb visant à créer des archives écrites, orales et filmées du travail intellectuel de générations qui se sont battues pour construire leurs sociétés. Elle innove en rassemblant ces voix et en les portant à la connaissance d'un large public afin de mieux faire connaître les premiers aux seconds et de démocratiser l'accès au savoir dans notre région. Dans ce podcast, enregistré en février 2023, Habib Ayeb, professeur émérite de géographie à l'Université de Paris 8, s'entretient avec Pr. Benabbou Senouci, Économiste algérien. Professeur à l'École Supérieure d'Économie d'Oran. Coordinateur de l'équipe de recherche « Énergie, environnement et problématique du développement durable dans le Maghreb», membre du Laboratoire de recherche sur les économies euro-méditerranéennes «LAREEM » / Université d'Oran. Equipe : Habib Ayeb, Géographe, OSAE Max Ajl, Sociologue, OSAE Ernest Riva, OSAE Image : Leila Saadna Post-production : Benoît Kalka Veuillez trouver l'interview en pdf et la vidéo sur ce lien. Nous remercions notre ami Ignacio Villalón, doctorant à l'Université de Crète/Institute for Mediterranean Studies, pour sa prestation à la guitare pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Montage: Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
durée : 00:58:54 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - D'Odessa au Maghreb en passant par l'Espagne franquiste, l'historienne Camille Lefebvre part sur les traces de ses grands-parents dans une vaste enquête entre témoignages oraux, archives personnelles et secrets de famille. - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Camille Lefebvre Historienne, directrice de recherche au CNRS et directrice d'étude à l'EHESS, spécialiste de l'histoire de l'Afrique saharo-sahélienne aux XIXe et XXe siècles
Episode 195: The Colonial Roots of Climate Injustice in Africa: A United Front for Strategic Repositioning of the Global South In this lecture, Dr. Fadhel Kaboub identifies the political and economic dynamics between the Global North and South since the wave of African independence in mid-20th century, by which the former has continued its colonial methods of resource extraction, steering the economies of the latter towards dependence on European and American technology and financing. By drawing on examples of large-scale agricultural and energy projects in Ethiopia, Namibia, and Uganda, Dr. Kaboub outlines the process by which African, Latin American, and Middle Eastern resources are captured by foreign energy companies. As Dr. Kaboub explains, poor countries are prevented from developing a domestic manufacturing base, rendering them dependent on companies from the industrialized economies of the Global North, which both produce the technology necessary for resource-harvesting and conduct post-extraction processing or refinement. As such, economies of the Global South are intentionally prevented from industrializing and are instead encouraged to invest heavily in primary resources for subsequent extraction by actors from the Global North. In the final part of his presentation, Dr. Kaboub dedicates his attention to the “carbon credit” scheme, by which large Western energy companies purchase the right to pollute, which they offset by preventing pollution (read: industrialization) in the Global South, in what amounts to painting an environmentally-friendly veneer over the same colonial process. Fadhel Kaboub is Associate Professor of Economics at Denison University (on leave), and the president of the Global Institute for Sustainable Prosperity. He is also a member of the Independent Expert Group on Just Transition and Development and serves as senior advisor with Power Shift Africa. He has recently served as Under-Secretary-General for Financing for Development at the Organisation of Southern Cooperation in Addis Ababa, Ethiopia. Dr. Kaboub is an expert on designing public policies to enhance monetary and economic sovereignty in the Global South, build resilience, and promote equitable and sustainable prosperity. His recent work focuses on Just Transition, Climate Finance, and transforming the global trade, finance, and investment architecture. His most recent co-authored publication is Just Transition: A Climate, Energy, and Development Vision for Africa (May 2023, published by the Independent Expert Group on Just Transition and Development). He has held a number of research affiliations with the Levy Economics Institute (NY), the John F. Kennedy School of Government at Harvard University (MA), the Economic Research Forum (Cairo), Power Shift Africa (Nairobi), and the Center for Strategic Studies on the Maghreb (Tunis). He is currently based in Nairobi, Kenya and is working on climate finance and development policies in Africa. You can follow him on Twitter @FadhelKaboub and you can read his Global South Perspectives on substack where he blogs regularly. This podcast was recorded on the 9th of March 2024, at the Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT) with Dr. Max Ajl, Senior Fellow at the Department of Conflict and Development Studies, Ghent University, researcher with the Observatoire de la Souveraineté Alimentaire et l'Environnement (OSAE), and research fellow at the Merian Center for Advanced Studies in the Maghreb (MECAM). We thank Mr. Souheib Zallazi, (student at CFT, Tunisia) and Mr. Malek Saadani (student at ULT, Tunisia), for their interpretation of “el Ardh Ardhi” of Sabri Mesbah, performed for the introduction and conclusion of this podcast. Souheib on melodica and Malek on guitar. Production and editing: Lena Krause, AIMS Resident Fellow at the Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT).
Le 17 décembre 2010, un jeune marchand tunisien de fruits et légumes, submergé par la colère et le désespoir, s'immolait par le feu devant la préfecture de Sidi Bouzid, dans le centre du pays. Un geste radical qui donnera naissance à un mouvement de contestation populaire, une révolution reprise dans les médias sous le nom de Printemps arabe. Tunisie, Égypte, Libye, Syrie, puis Algérie et Soudan… Que reste-t-il de ces Printemps arabes, porteurs d'espoir et d'aspirations démocratiques ? Que nous disent les récentes élections présidentielles en Tunisie, en Algérie ou encore en Égypte ?Avec la participation de : Sophie Bessis, historienne, autrice de « Histoire de la Tunisie. De Carthage à nos jours » (éd. Tallandier)Hatem Nafti, essayiste, auteur de « Notre ami Kaïs Saïed. Essai sur la démocrature tunisienne » (éd. Riveneuve)Naoufel Brahimi El Mili, politologue, auteur de « Le Printemps arabe : une manipulation ? » (éd. Max Milo) et de « Histoire secrète de la chute de Bouteflika » (éd. L'archipel).
This week on Babel, Jon Alterman speaks with Max Gallien, a political scientist specializing in informal and illegal economies and North African politics. He is a research fellow at the Institute of Development Studies and the International Centre for Tax and Development at the University of Sussex. Together, they discuss the political, social, and economic functions of smuggling economies in North Africa. Then, Jon continues the conversation with Martin Pimentel and Will Todman to discuss what factors lead Middle Eastern states to ignore, or even condone, smuggling by their citizens. Transcript, "Max Gallien: Black Markets of the Maghreb," CSIS, December 10, 2024.