Major region of North Africa; western half of Arab world
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On l'a appris mardi soir, le Maroc décrète que le 31 octobre sera une nouvelle fête nationale. En effet, vendredi 31 octobre dernier, à New York, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté une résolution qui prend position pour le plan d'autonomie du Sahara occidental présenté par le Maroc. Pourquoi l'Algérie n'a-t-elle pas pris part au vote ? Quelles sont les options politiques et militaires qui restent pour le Front Polisario ? La politologue Khadija Mohsen-Finan, spécialiste du Maghreb et membre du comité de rédaction de la revue Orient XXI, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Khadija Mohsen-Finan, qu'est-ce qui change avec le vote de vendredi dernier au Conseil de sécurité ? En réalité, ça change beaucoup de choses, parce que c'est ce qu'attendaient les Marocains, c'est-à-dire la reconnaissance par la communauté internationale de ce que Hassan II appelait leur titre de propriété sur le Sahara. Et au moment où plusieurs États, comme les États-Unis, comme la France, comme la Grande-Bretagne, s'apprêtent à investir dans ce territoire, il fallait absolument dépasser, si vous voulez, le fait qu'on était dans un schéma colonial, puisque ce territoire était à décoloniser. Donc, il fallait sortir de ce schéma de colonisateurs et colonisés. Et c'est ce qui a été fait par le vote de vendredi dernier au Conseil de sécurité des Nations unies. Alors, on savait à l'avance que les Américains, les Anglais et les Français allaient voter pour ce plan d'autonomie proposé par le Maroc, mais on ne savait pas ce qu'allaient faire les Russes et les Chinois. Et c'est peut-être ça la nouveauté, non ? Alors les Russes et les Chinois, disons que le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita s'est rendu à Moscou et les Marocains ont eu l'assurance que les Russes pouvaient tout à fait ne pas leur tenir rigueur de la situation. Et très probablement, la dernière mouture du texte de la résolution a été faite pour que les Russes et les Chinois puissent justement s'abstenir et ne pas voter contre, en y ajoutant le terme de « autodétermination ». Ça, c'est très précieux pour les Russes, c'est très précieux pour les Chinois. Mais j'ajouterai que, depuis quelques années, les Russes entretiennent de très bonnes relations avec le Maroc. On n'est plus du tout dans le schéma de la guerre froide. Et c'est donc la première fois que Moscou et Pékin ne disent pas non à un texte qui « estime qu'une véritable autonomie sous souveraineté marocaine pourrait représenter la solution la plus réalisable » au Sahara occidental ? Absolument. Alors maintenant, on peut s'attendre justement à ce que Russes et Chinois soient attentifs au type d'autonomie qui va être mise en place par le Maroc dans cette région. À lire aussiSahara occidental: le Conseil de sécurité de l'ONU apporte son soutien au plan marocain Pourquoi l'Algérie, qui est membre cette année du Conseil de sécurité, a refusé de prendre part au vote de vendredi ? Alors ça reste quand même très surprenant. Très probablement parce que l'Algérie veut revenir sur la scène régionale et internationale, qu'elle compte beaucoup sur un partenariat économique et stratégique avec Washington, avec les États-Unis et que finalement, elle a peut-être accepté d'être dans ce que certains pourraient appeler la realpolitik. Mais c'est malgré tout une manière de tourner le dos au Front Polisario, à l'autodétermination qu'elle a portée quand même depuis 50 ans. Peut-on parler d'un début de lâchage du Polisario par l'Algérie ? Très probablement parce que, si vous voulez, s'il y a une sortie honorable par ce texte de résolution, personne ne sait ce que vont devenir aujourd'hui les Sahraouis de Tindouf, ce que va devenir la cause sahraouie. Personne n'en parle et je ne pense pas du tout qu'ils vont continuer à être parrainés à être protégés par Alger. Et c'est bien leur inquiétude d'ailleurs. Et dans les dernières déclarations du Front Polisario, on peut entrevoir malgré tout un désespoir. Le ministre des Affaires étrangères du Front Polisario affirme que son mouvement n'acceptera le plan marocain que si la population sahraouie le valide par référendum. Oui, c'est ce qu'il avait dit. Mais si vous voulez, on ne peut pas donner de traduction réelle à ses propos, puisque le Front Polisario seul ne peut pas affronter le Maroc. Et de toutes les manières, il devait attendre l'autorisation d'Alger pour agir sur le plan militaire. Aujourd'hui, vous dites que la balle est dans le camp du Maroc qui doit préciser, qui doit détailler son plan d'autonomie, c'est ça qu'il doit faire ? Peut-être des concessions politiques aussi ? C'est ce que lui impose l'application d'une autonomie réelle. Aujourd'hui, l'autonomie réelle, si on voulait l'appliquer au Maroc, le schéma politique marocain ne le permettrait pas. Il faut qu'il y ait un schéma de décentralisation et de démocratisation de ce pays pour que l'autonomie puisse s'instaurer. Mais ce sont beaucoup de questions. On ne sait pas ce qui va se passer au niveau national marocain et au niveau régional, pour qu'il y ait véritablement une autonomie et que les Sahraouis puissent trouver leur place. À lire aussiLes Marocains fêtent dans les rues la résolution de l'ONU sur le Sahara occidental
durée : 00:58:34 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Comme chaque vendredi, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Arthur Rayssiguier qui rentre du Libéria, puis table-ronde sur le Sahara occidental, où la perspective d'un règlement du conflit semble plus proche que jamais. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Arthur Rayssiguier réalisateur indépendant; Khadija Mohsen-Finan Politologue, spécialiste du Maghreb et des questions méditerranéennes, membre du comité de rédaction d'Orient XXI; Adlene Mohammedi Chercheur et enseignant en géopolitique, expert associé au CERI
durée : 00:36:48 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Pus de cinq décennies après le début du conflit, la question du Sahara occidental pourrait se régler. En effet, le Front Polisario semble accepter le plan de souveraineté marocain, tandis que les États-Unis soumettent une nouvelle résolution au conseil de sécurité de l'ONU. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Khadija Mohsen-Finan Politologue, spécialiste du Maghreb et des questions méditerranéennes, membre du comité de rédaction d'Orient XXI; Adlene Mohammedi Chercheur et enseignant en géopolitique, expert associé au CERI
(0:00) Intro (0:02) Nikah mein Larki ki Razamandi ki Hasiyat (1:30) Safar aur Namaz – Apps, Wuzu & Timing (9:33) Maghreb & Isha ka Waqt Safar mein (12:25) Beemar aur Musafir ki Namaz (19:58) Peer o Murshid ki Ittiba ka Hadd (39:45) Barri Umar ke Mard aur Modern Libas (41:24) Mufti Abdul Raheem Sahab ki Khamoshi (48:27) Deendar Larki se Rishta & Class Fellows se Hifazat (51:48) Ulama aur Sada Zindagi (Chamach ka Waqia) (53:58) Taqwa ki Intaha – Halal Chhorrna (59:56) Commercial Bank Employee ki Baiti se Shadi Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
26 septembre 2025 - Catherine Wihtol de Wendel, juriste et politologue, Jean Christophe Dumont, directeur de la Division des migrations internationales à la Direction de l'Emploi, du Travail et des Affaires sociales à l'OCDE. Modération: Agnès Levallois, présidente de l'iReMMO.Retrouvez la vidéo: https://youtu.be/8UIQ-qMLv_0Suivez nos évènements sur les réseaux sociaux YouTube : @upiremmo Facebook : @institutiremmo X-Twitter : @IiReMMO Instagram : @institutiremmo LinkedIn : @Institut iReMMOSoutenez notre chaîne HelloAsso : @iremmo
Black History Month Special (Part 2) AI - The Truth Exposed! The Black Spy Podcast 216, Season 22, Episode 0007 This week, host Carlton King continues his headfirst dive into the meaning of Black History Month — asking seemingly none provocative questions of Chat GPT such as Why do you and other LLM continue to use terms such as the Middle East” and why does this matter? Carlton argues that while race is a biological nonsense, it remains a powerful political reality shaping lives, identity, and history itself. To illustrate this, Carlton explores the true financial and political objectives and consequences of the British Empire, including how Britain came to rule world finances. Carlton also uncovers how AI is finally challenging a racist, euro-centric manipulation of history with true and evidenced fact, yet strangely Carlton notes that these answers are not provided questionaries in the first instance and he wants to establish why?. Carlton examines who decides who's “Black” and who's “White,” and how these definitions have been weaponised throughout history to dumb down Africa and it's diaspora's real historical legacy. Once again we hope you enjoy this week's episode and learn from it. So, please don't forget to subscribe to the Black Spy Podcast for free, so you never miss another fascinating episode.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:13 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Sidi Mohammed ben Youssef naît en 1909. Il devient sultan en 1927, sous le protectorat français, puis roi du Maroc en 1957, après l'indépendance du pays et jusqu'à sa mort en 1961. Comment le Maroc passe-t-il du modèle du sultanat à celui de la royauté ? Quel rôle joue Mohammed V ? - réalisation : Thomas Beau, Cassandre Puel - invités : Benjamin Badier Docteur en histoire, spécialiste du Maghreb contemporain
26 septembre 2025 - Farida Souiah, professeure assistante en science politique à l'Emlyon Business School et Fellow à l'Institut Convergences Migrations. Modération: Agnès Levallois, présidente de l'iReMMO.Retrouvez la vidéo: https://youtu.be/Wc3kenPhEOwSuivez nos évènements sur les réseaux sociaux YouTube : @upiremmo Facebook : @institutiremmo X-Twitter : @IiReMMO Instagram : @institutiremmo LinkedIn : @Institut iReMMOSoutenez notre chaîne HelloAsso : @iremmo
durée : 00:58:42 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - À partir de 1912, de nombreuses tribus locales se révoltent contre les protectorats français et espagnols au Maroc. De l'éphémère émirat de Moulay Ahmed el Hiba à la République du Rif d'Abdelkrim, la résistance s'organise sur le territoire marocain pour contester la domination étrangère. - réalisation : Thomas Beau, Cassandre Puel - invités : Rachid Agrour Docteur en histoire contemporaine, spécialiste de l'histoire du Maghreb colonial et du domaine berbère
Après Good Boy, un premier album remarqué sorti en 2024, le trompettiste franco-marocain daoud sort un nouvel opus intitulé ok. Quatorze titres aux mélodies accrocheuses pour bousculer toujours plus les codes du jazz et secouer les puristes de cette scène qui se prend souvent trop au sérieux. daoud propose un disque de jazz à la production beaucoup plus proche de celle d'un album pop, à l'esthétique organique et captivante. RFI : Votre deuxième album ok mélange jazz, house, hip-hop, disco, rock et afrobeat. Comment avez-vous orchestré cette fusion des genres tout en conservant une identité cohérente ? daoud : Il y a une base de jazz, qui se trouve dans l'approche et dans l'orchestration. Parce que c'est mon éducation, c'est la musique par laquelle j'ai été sensibilisé au spectacle. C'est par là que je suis monté sur scène. L'improvisation, tous ces éléments forts du jazz font partie de ma manière de faire de la musique et qui feront, je pense, toujours partie de ma manière de faire de la musique. Pour les autres genres, c'est juste la musique que j'écoute. J'écoute beaucoup de hip hop, j'écoute beaucoup de musique électronique, j'écoute beaucoup de folk. J'écoute plein de genres musicaux différents, qui forcément, m'influencent. Ils m'amènent de nouvelles idées et me permettent de me réapproprier un répertoire que je pensais acquis. La culture du sample a-t-elle influencé votre manière de composer ? Beaucoup. Parce que j'aime les motifs répétés et répétitifs, toute la culture du sample, que ce soit vraiment pur chez J-dilla ou les beatmakers du hip hop. Aujourd'hui, il n'y a quasiment aucune chanson qui sort aujourd'hui sans avoir un sample dedans. Sur cet album, il n'y a pas réellement de sample paradoxalement, mais je compose comme si c'était samplé et donc je me réapproprie un petit peu cette méthode qui est une méthode de post-production ou de beatmaking. Je me l'approprie de manière plus compositionnelle. Il y a aussi beaucoup de featurings sur cet album. Était-ce un choix à l'origine, du type « Je veux beaucoup de monde sur l'album » ou est-ce que cela s'est fait comme naturellement ? Pour moi, c'était important d'avoir la possibilité de mettre en valeur des personnalités de musiciennes et de musiciens avec lesquels j'ai travaillé par le passé, qui m'inspirent ou qui m'influencent. L'objectif, c'était aussi de mettre en valeur des musiciennes et des musiciens jeunes qui font cette musique, ou qui sont inspirés par cette musique. Je trouvais cela important de montrer un visage optimiste du jazz et du jeune jazz. Pouvez-vous développer un petit peu sur votre collaboration avec Mehdi Nassouli ? Mehdi, c'est une bête de scène et un génie du guembri. C'est un super chanteur percussionniste qui participe énormément à la visibilité de la culture musicale du Maghreb et Gnawa en particulier. La chance exceptionnelle que j'ai, c'est que Mehdi passe une partie de sa vie dans le Gers, pas très loin de Toulouse où j'habite. Je l'ai contacté, mais vraiment peu de temps avant de rentrer en studio, je lui ai dit : « Mehdi, écoute, je suis désolé, mais j'ai ce morceau et je n'arrive pas à m'enlever de la tête que j'aimerais que tu joues du guembri dessus. Je ne sais pas comment on peut faire cela. » Il se trouvait qu'il était disponible ce jour-là, donc il m'a répondu : « Je viens, il n'y a pas de problème. » Il est venu le mercredi, il est resté deux heures en studio, il nous a fait une prise de guembri qui est une espèce de transe polyrythmique incroyable et qui amène une intensité folle au morceau. Je n'aurais pas pu rêver mieux. daoud ok (Le Studio du Renard) 2025 Facebook / Instagram / YouTube À lire aussi«Everyday Superheroes»: l'odyssée jazz du pianiste français Armel Dupas en trio
Après Good Boy, un premier album remarqué sorti en 2024, le trompettiste franco-marocain daoud sort un nouvel opus intitulé ok. Quatorze titres aux mélodies accrocheuses pour bousculer toujours plus les codes du jazz et secouer les puristes de cette scène qui se prend souvent trop au sérieux. daoud propose un disque de jazz à la production beaucoup plus proche de celle d'un album pop, à l'esthétique organique et captivante. RFI : Votre deuxième album ok mélange jazz, house, hip-hop, disco, rock et afrobeat. Comment avez-vous orchestré cette fusion des genres tout en conservant une identité cohérente ? daoud : Il y a une base de jazz, qui se trouve dans l'approche et dans l'orchestration. Parce que c'est mon éducation, c'est la musique par laquelle j'ai été sensibilisé au spectacle. C'est par là que je suis monté sur scène. L'improvisation, tous ces éléments forts du jazz font partie de ma manière de faire de la musique et qui feront, je pense, toujours partie de ma manière de faire de la musique. Pour les autres genres, c'est juste la musique que j'écoute. J'écoute beaucoup de hip hop, j'écoute beaucoup de musique électronique, j'écoute beaucoup de folk. J'écoute plein de genres musicaux différents, qui forcément, m'influencent. Ils m'amènent de nouvelles idées et me permettent de me réapproprier un répertoire que je pensais acquis. La culture du sample a-t-elle influencé votre manière de composer ? Beaucoup. Parce que j'aime les motifs répétés et répétitifs, toute la culture du sample, que ce soit vraiment pur chez J-dilla ou les beatmakers du hip hop. Aujourd'hui, il n'y a quasiment aucune chanson qui sort aujourd'hui sans avoir un sample dedans. Sur cet album, il n'y a pas réellement de sample paradoxalement, mais je compose comme si c'était samplé et donc je me réapproprie un petit peu cette méthode qui est une méthode de post-production ou de beatmaking. Je me l'approprie de manière plus compositionnelle. Il y a aussi beaucoup de featurings sur cet album. Était-ce un choix à l'origine, du type « Je veux beaucoup de monde sur l'album » ou est-ce que cela s'est fait comme naturellement ? Pour moi, c'était important d'avoir la possibilité de mettre en valeur des personnalités de musiciennes et de musiciens avec lesquels j'ai travaillé par le passé, qui m'inspirent ou qui m'influencent. L'objectif, c'était aussi de mettre en valeur des musiciennes et des musiciens jeunes qui font cette musique, ou qui sont inspirés par cette musique. Je trouvais cela important de montrer un visage optimiste du jazz et du jeune jazz. Pouvez-vous développer un petit peu sur votre collaboration avec Mehdi Nassouli ? Mehdi, c'est une bête de scène et un génie du guembri. C'est un super chanteur percussionniste qui participe énormément à la visibilité de la culture musicale du Maghreb et Gnawa en particulier. La chance exceptionnelle que j'ai, c'est que Mehdi passe une partie de sa vie dans le Gers, pas très loin de Toulouse où j'habite. Je l'ai contacté, mais vraiment peu de temps avant de rentrer en studio, je lui ai dit : « Mehdi, écoute, je suis désolé, mais j'ai ce morceau et je n'arrive pas à m'enlever de la tête que j'aimerais que tu joues du guembri dessus. Je ne sais pas comment on peut faire cela. » Il se trouvait qu'il était disponible ce jour-là, donc il m'a répondu : « Je viens, il n'y a pas de problème. » Il est venu le mercredi, il est resté deux heures en studio, il nous a fait une prise de guembri qui est une espèce de transe polyrythmique incroyable et qui amène une intensité folle au morceau. Je n'aurais pas pu rêver mieux. daoud ok (Le Studio du Renard) 2025 Facebook / Instagram / YouTube À lire aussi«Everyday Superheroes»: l'odyssée jazz du pianiste français Armel Dupas en trio
durée : 00:58:22 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - En 1912, le Maroc est scindé en deux protectorats, l'un français, l'autre espagnol, tandis que Tanger est une zone internationale depuis la fin du 19ᵉ siècle. Qu'en est-il de la souveraineté marocaine dans les négociations jusqu'à l'indépendance de 1956 ? - réalisation : Thomas Beau, Cassandre Puel - invités : Antoine Perrier Docteur en histoire spécialiste de l'histoire moderne et contemporaine du Maghreb, chargé de recherche au CNRS et enseignant à Sciences Po
durée : 00:58:26 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Émir, calife, mahdi, sultan… Comment le pouvoir politique dans l'actuel territoire du Maroc a-t-il évolué au Moyen Âge, de dynastie en dynastie, jusqu'à l'apparition de la figure du sultan, sous les Mérinides, au 13ᵉ siècle ? - réalisation : Thomas Beau, Cassandre Puel - invités : Yassir Benhima Professeur d'histoire du monde arabe et d'islamologie à l'Université Lumière Lyon 2; Jocelyne Dakhlia Historienne, directrice d'études à l'EHESS, spécialiste de la Méditerranée musulmane et du Maghreb; Mehdi Ghouirgate Professeur du monde musulman à l'université Bordeaux-Montaigne et professeur associé à l'Université Mohammed VI de Rabat au Maroc
Pour la 20è édition du festival Arabesques à Montpellier, hommage du Couscous Clan à Rachid Taha et retour de l'ONB ! Créé en 2006 par UNi'SONS, le Festival Arabesques brille comme une perle culturelle majeure qui illumine Montpellier. Cet événement annuel, qui prend place au cœur de la ville en septembre, se dresse comme un véritable phare de la diversité artistique et du vivre ensemble. Nos invités : Taoufik Mimouni (ONB), Habib Derchaoui (fondateur Arabesques). 7 ans sans Rachid Taha... Le festival Arabesques lui a rendu hommage en septembre avec l'armée mexicaine du Couscous Clan. L'émission démarre avec un autre groupe emblématique du Alger-Paris-Barbès : l'ONB. L'Orchestre national de Barbès prépare un nouvel album pour fêter 30 ans d'insolitude. Après plus de mille concerts donnés aux quatre coins du monde de Londres à Montevideo, en passant par Alger, Casablanca, Bamako ou encore Montréal, l'Orchestre National de Barbès n'a rien perdu de sa flamme ni de sa fougue légendaire. Trente ans après ses débuts, l'ONB reste fidèle à son esprit frondeur : toujours là, toujours libre, fidèle à cette promesse que le métissage est une célébration, et que la musique demeure un territoire de liberté, sans passeport ni barrière. Sur scène, le groupe déchaîne un cocktail incandescent de chaâbi, gnawa et raï, électrisé par des influences rock, reggae et un ska cuivré explosif dont ils détiennent la recette unique. Une French Touch transmaghrébine, urbaine et populaire, à la croisée des diasporas et des héritages mêlés, qui fait vibrer les corps autant qu'elle éveille les consciences. À l'occasion de cet anniversaire haut en couleurs, le collectif mythique parisien remonte sur scène pour rallumer les braises, électriser les foules et faire danser les mémoires. Entre énergie brute, générosité festive et insoumission joyeuse, l'ONB rappelle s'il en était encore besoin, qu'il est plus que jamais un porte-voix vivant, poétique et politique des cultures croisées. Distribution : Youssef Boukella : basse ; Fatah Ghoggal : guitare, chant ; Taoufik Mimouni : clavier, chant ; Ahmed Bensidhoum : derbouka, chant ; Mehdi Askeur : accordéon, chant ; Khliff Miziallaoua : guitare, chant ; Kamel Tenfiche : percus, chant ; Mamoun Dehane : batterie, chant ; Basile Theoleyre : trompette, chant ; Dominique Sablier : clavier. + Extraits du concert Facebook. Puis Habib Derchaoui, le boss d'Arabesques, nous parle de son festival, l'association Uni'Sons et de son ami Rachid Taha, à qui le festival a rendu hommage en septembre 2025. Un grand concert-création en hommage à Rachid Taha, l'inclassable, l'insoumis, le rockeur made in Casbah. Celui qui a fait exploser les carcans, mêlé les riffs électriques au chaâbi et au raï, et signé la fusion magistrale entre les sons brûlants du rock et la modernité des musiques arabes. Rachid Taha, le pionnier, le transgressif, l'agitateur visionnaire, a ouvert des brèches profondes dans le paysage musical. Il a renversé les frontières, électrisé les scènes du monde entier, faisant résonner souvent dans un même cri la colère, l'exil, la fête, l'amour et la liberté. Pour célébrer cet héritage incandescent, le Festival Arabesques réunit un cercle de musiciens complices, artistes fidèles ou héritiers de son feu sacré. Parmi eux, Rodolphe Burger, compagnon de route et frère d'âme ; Justin Adams, alchimiste des cordes et des fusions transcontinentales ; Sofiane Saidi, voix du raï 2.0 à l'énergie brute ; Yousra Mansour, charismatique chanteuse-guitariste du groupe Bab L'Bluz, qui incarne une nouvelle génération de révolte poétique. À leurs côtés, le Couscous Clan, formation emblématique née autour de Rachid Taha, rallume les braises de son énergie folle, entre riffs acérés, rythmes incendiaires et poésie électrique. Ensemble, ils feront résonner l'écho de sa voix, toujours vivante, toujours en lutte, toujours en fête. Un hommage vibrant à une légende libre, éternel passeur, éternel révolté. Distribution : Rodolphe Burger : guitare ; Justin Adams : guitare ; Sofiane Saidi: chant ; Yousra Mansour de Bab'l Bluz : chant ; Idris Badarou: basse ; Kenzi Bourras : claviers ; Hakim Hamadouche: mandole et Franck Mantegari : batterie. + Extraits du concert : Voilà Voilà, Rock El Casbah et Ya Rayah. L'intégralité du concert hommage à Rachid Taha est disponible sur le site rfi.fr. Facebook Rachid Taha Site Uni'Sons Site festival Arabesques.
Pour la 20è édition du festival Arabesques à Montpellier, hommage du Couscous Clan à Rachid Taha et retour de l'ONB ! Créé en 2006 par UNi'SONS, le Festival Arabesques brille comme une perle culturelle majeure qui illumine Montpellier. Cet événement annuel, qui prend place au cœur de la ville en septembre, se dresse comme un véritable phare de la diversité artistique et du vivre ensemble. Nos invités : Taoufik Mimouni (ONB), Habib Derchaoui (fondateur Arabesques). 7 ans sans Rachid Taha... Le festival Arabesques lui a rendu hommage en septembre avec l'armée mexicaine du Couscous Clan. L'émission démarre avec un autre groupe emblématique du Alger-Paris-Barbès : l'ONB. L'Orchestre national de Barbès prépare un nouvel album pour fêter 30 ans d'insolitude. Après plus de mille concerts donnés aux quatre coins du monde de Londres à Montevideo, en passant par Alger, Casablanca, Bamako ou encore Montréal, l'Orchestre National de Barbès n'a rien perdu de sa flamme ni de sa fougue légendaire. Trente ans après ses débuts, l'ONB reste fidèle à son esprit frondeur : toujours là, toujours libre, fidèle à cette promesse que le métissage est une célébration, et que la musique demeure un territoire de liberté, sans passeport ni barrière. Sur scène, le groupe déchaîne un cocktail incandescent de chaâbi, gnawa et raï, électrisé par des influences rock, reggae et un ska cuivré explosif dont ils détiennent la recette unique. Une French Touch transmaghrébine, urbaine et populaire, à la croisée des diasporas et des héritages mêlés, qui fait vibrer les corps autant qu'elle éveille les consciences. À l'occasion de cet anniversaire haut en couleurs, le collectif mythique parisien remonte sur scène pour rallumer les braises, électriser les foules et faire danser les mémoires. Entre énergie brute, générosité festive et insoumission joyeuse, l'ONB rappelle s'il en était encore besoin, qu'il est plus que jamais un porte-voix vivant, poétique et politique des cultures croisées. Distribution : Youssef Boukella : basse ; Fatah Ghoggal : guitare, chant ; Taoufik Mimouni : clavier, chant ; Ahmed Bensidhoum : derbouka, chant ; Mehdi Askeur : accordéon, chant ; Khliff Miziallaoua : guitare, chant ; Kamel Tenfiche : percus, chant ; Mamoun Dehane : batterie, chant ; Basile Theoleyre : trompette, chant ; Dominique Sablier : clavier. + Extraits du concert Facebook. Puis Habib Derchaoui, le boss d'Arabesques, nous parle de son festival, l'association Uni'Sons et de son ami Rachid Taha, à qui le festival a rendu hommage en septembre 2025. Un grand concert-création en hommage à Rachid Taha, l'inclassable, l'insoumis, le rockeur made in Casbah. Celui qui a fait exploser les carcans, mêlé les riffs électriques au chaâbi et au raï, et signé la fusion magistrale entre les sons brûlants du rock et la modernité des musiques arabes. Rachid Taha, le pionnier, le transgressif, l'agitateur visionnaire, a ouvert des brèches profondes dans le paysage musical. Il a renversé les frontières, électrisé les scènes du monde entier, faisant résonner souvent dans un même cri la colère, l'exil, la fête, l'amour et la liberté. Pour célébrer cet héritage incandescent, le Festival Arabesques réunit un cercle de musiciens complices, artistes fidèles ou héritiers de son feu sacré. Parmi eux, Rodolphe Burger, compagnon de route et frère d'âme ; Justin Adams, alchimiste des cordes et des fusions transcontinentales ; Sofiane Saidi, voix du raï 2.0 à l'énergie brute ; Yousra Mansour, charismatique chanteuse-guitariste du groupe Bab L'Bluz, qui incarne une nouvelle génération de révolte poétique. À leurs côtés, le Couscous Clan, formation emblématique née autour de Rachid Taha, rallume les braises de son énergie folle, entre riffs acérés, rythmes incendiaires et poésie électrique. Ensemble, ils feront résonner l'écho de sa voix, toujours vivante, toujours en lutte, toujours en fête. Un hommage vibrant à une légende libre, éternel passeur, éternel révolté. Distribution : Rodolphe Burger : guitare ; Justin Adams : guitare ; Sofiane Saidi: chant ; Yousra Mansour de Bab'l Bluz : chant ; Idris Badarou: basse ; Kenzi Bourras : claviers ; Hakim Hamadouche: mandole et Franck Mantegari : batterie. + Extraits du concert : Voilà Voilà, Rock El Casbah et Ya Rayah. L'intégralité du concert hommage à Rachid Taha est disponible sur le site rfi.fr. Facebook Rachid Taha Site Uni'Sons Site festival Arabesques.
Episode 217: L'évolution de la poésie andalouse du Muashshah au Zajal : deux genres de poésie chantés dans la « Nouba » Préservée et développée en Algérie après l'expulsion des Maures d'Espagne au 15ème siècle, la musique andalouse est un héritage culturel originaire d'Al-Andalus qui a prospéré dans plusieurs régions du Maghreb jouant un rôle très important en tant que référence culturelle en Algérie par son profond enracinement dans l'histoire et dans l'identité du pays. Cette forme musicale s'est répandue au fil du temps au Maghreb, où elle a évolué et s'est adaptée aux cultures locales. Elle est composée de formes poétiques tels le Muwashshah ou le Zadjal. L'évolution de cette poésie a épousé de près le contexte des développements historiques et des bouleversements auxquels la société andalouse a fait face. Huit siècles sur le sol andalou, le muwashshah et le Zadjal s'épanouissent admirablement, de la conquête Omeyyade au 8ème siècle (de 711à 1031) jusqu'au règne de la dynastie arabe des Nasrides de Grenade du 13ème au 15ème siècle (de 1238 à 1492). Sans omettre le fait que bien avant la chute de Grenade, de nombreux musiciens musulmans s'étaient repliés en Afrique du Nord où cette tradition musicale arabo-andalouse s'est développée jusqu'à nos jours, particulièrement dans les villes ayant accueilli les réfugiés andalous. Dans ce podcast, Lamia Fardeheb Bendimred, Attachée de recherche au Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC) et qui mène des travaux sur les évolutions linguistiques dans la poésie populaire (Melhoun, Zajal Andalous, ...), se penche sur quelques exemples de poèmes issus de ces différentes périodes pour mettre en lumière les principales étapes de l'évolution de la poésie andalouse, en insistant sur les transformations, parfois profondes, qu'a connues la langue du Zadjal. Ce dernier se distingue en effet par une structure poétique particulière, caractérisée par l'emploi de l'arabe parlé et l'usage de schémas de rimes ainsi que de vers courts. Cet épisode s'inscrit dans le cadre de la journée d'étude intitulée « Chants et musiques d'Algérie : un fait social », organisée conjointement par Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA) et le Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC) le 15 décembre 2024. Pr. Karim Ouaras, Université d'Oran 2 / CEMA a modéré le débat. * Podcast en relation: Episode 214: Introduction à la journée d'études « Chants et musiques d'Algérie : un fait social » Nous remercions infiniment Mohammed Boukhoudmi d'avoir interprété un morceau musical de « Elli Mektoub Mektoub » pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Montage : Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
Episode 216: The Sound of Protest in Morocco: Nass el Ghiwane and the Years of Lead (1970s-1990s) In her current project, Alessandra Ciucci is Associate Professor of Ethnomusicology at Columbia University in New York, posits that in order to understand the effectiveness of the songs of Nass el Ghiwane it is critical to examine their musicopoetic assemblage with its rich web of citations and intertextual references, and to acknowledge the force of the band's sound that Moroccans heard as “revolutionary” (thәuri) and with a “protest tone” (nәbra ḥtjajiya). She considers their songs as historical and emotional repositories of an era of profound transformation, as songs bearing witness to an era so marked by political violence and oppression that it came to be referred to as the “years of lead” and, at the same time, giving voice to collective hopes, dreams and aspirations. Ciucci is interested in the possibility that these songs offered in envisioning a different future in an oppressive reality and, just as importantly, the reasons for the musicians to choose the tools they used to capture the ears of a young generation. Alessandra Ciucci's research interests include: the music of Morocco, the Maghreb, the Mediterranean, sung poetry, popular music of the Arab World, music and migration and music and protest. Her first book, The Voice of the Rural: Music, Poetry and Masculinity among Migrant Moroccan Men in Umbria (Chicago University Press 2022), explores the significance and the endurance of a specific notion of the rural ('arubiya) among migrant Moroccan men in Italy. The Arabic translation of her writing on Moroccan professional female singer-dancers (shikhat) and on the musicopoetic genre ‘aiṭa, was published as a collection by the Edition La Croisée des Chemins in partnership with the Académie du Royaume du Maroc. She is currently at work on a new project tentatively titled Nass el Ghiwane: Popular Music and the Sound of Protest in Morocco (1970s-1990s), in which she delves into Nass el Ghiwane, the most influential group to forge a new musicopoetic language utilizing traditional Moroccan culture as a method of decolonization that also provided a sense of contemporary authenticity. Ciucci is the recipient of a number of grants and prizes, among which the Rome Prize in Modern Italian Studies (2018-19). This episode was recorded on July 14, 2023, at the Tangier American Legation Institute for Moroccan Studies (TALIM). Recorded and edited by: Abdelbaar Mounadi Idrissi, Outreach Director at the Tangier American Legation Institute for Moroccan Studies (TALIM).
Le théâtre du Maghreb et du Moyen-Orient sont à l'honneur pour cette nouvelle édition des Zébrures d'automne. Pour cette deuxième émission enregistrée à Limoges, lumière sur le théâtre du Maghreb avec Yacine Benyacoub, metteur en scène, comédien et auteur franco-algérien, né dans le quartier de Bab El Oued à Alger et qui vient de recevoir le prix SACD de la dramaturgie francophone pour sa pièce La décennie noire écrite en 2023, une tragédie, mais non dénuée d'humour qui parle de cette décennie meurtrière qui a frappé son pays d'origine dans les années 90. Yacine Benyacoub a commencé à faire du théâtre en Algérie dès 2001, année de la concorde civile après la fin de la «décennie noire». Il quitte l'Algérie en 2012 pour s'installer en France où il fonde la compagnie Alter Natif. En France, il a été frappé par la méconnaissance du sujet. On vit dans une colère permanente et diffuse, c'est épuisant. Faire ce travail d'écriture me guérit, ça permet de prendre du recul sur ce qu'on a vécu. La décennie noire désigne la guerre civile qui a ensanglanté l'Algérie de 1992 à 2002. Elle a débuté après l'annulation des élections législatives de 1991 remportées par le Front islamique du Salut (FIS). Ce conflit a opposé les forces de sécurité de l'État à divers groupes islamistes armés tels que le GIA entraînant une vague de meurtres, kidnappings, attentats, massacres de civils ou assassinats ciblés. Bien que le bilan soit sujet à débat, on estime que 150.000 à 200.000 personnes ont perdu la vie, que 20.000 personnes auraient disparu et que 1 million de personnes auraient été contraintes de fuir. Le texte La décennie noire aux éditions Quartiers Intranquilles. Le théâtre palestinien est également à l'honneur avec Amer Khalil qui a repris la direction du théâtre national palestinien en 2011 après le suicide de son fondateur François Gaspar dit Abou Salem. Ce théâtre situé à Jérusalem-Est, est régulièrement menacé de fermeture par les autorités israéliennes «La difficulté aujourd'hui n'est pas tant la liberté de faire ce qu'on veut, ou la censure : on se heurte plutôt aux difficultés administratives.» Quelle époque pour être en vie ! À Limoges, Amer Khalil présente Un cœur artificiel. Une pièce de science-fiction créée pour le Théâtre national palestinien et mise en scène par Mohammad Basha, qui se penche sur la question de l'intelligence artificielle et de l'évolution des machines. Mais c'est aussi une pièce qui interroge sur la notion de vengeance sur un ton de vaudeville...sans doute pour exorciser les horreurs de la vie et de la guerre. Le Théâtre national palestinien a été fondé par François Abou Salem (né François Gaspar) un comédien, auteur, metteur français d'origine palestinienne en 1984 à Jérusalem-Est. Né à Provins en France, d'un père poète et traducteur et d'une mère sculptrice, François Abou Salem a grandi à Jérusalem-Est. Après un passage au Théâtre du Soleil à Paris, il commence à travailler en tant que comédien et metteur en scène à Jérusalem-Est. Il a créé la compagnie théâtrale El-Hakawati en 1978 qui deviendra, quelques années plus tard, le Théâtre National palestinien. Il se suicidera en 2011, à Ramallah. À lire : Le Théâtre palestinien et François Abou Salem, de Najla Nakhlé-Cerruti, publié chez Actes Sud. Programmation musicale du jour : Le groupe Manaraf qu'on a pu entendre dans la pièce Kaldûn, spectacle d'ouverture des Zébrures d'automne.
À l'initiative du label Nowadays Records et du producteur KasbaH, le collectif Musique de Fëte met à l'honneur une scène électronique orientée vers le Maghreb et le Moyen-Orient à travers une série de mixtape et de soirées en Europe et au Maghreb. Pour cette nouvelle connexion entre le Musique de Fëte et Tsugi Radio c'est Bab et KasbaH qui s'occupent de faire chauffer les platines ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le théâtre du Maghreb et du Moyen-Orient sont à l'honneur pour cette nouvelle édition des Zébrures d'automne. Pour cette deuxième émission enregistrée à Limoges, lumière sur le théâtre du Maghreb avec Yacine Benyacoub, metteur en scène, comédien et auteur franco-algérien, né dans le quartier de Bab El Oued à Alger et qui vient de recevoir le prix SACD de la dramaturgie francophone pour sa pièce La décennie noire écrite en 2023, une tragédie, mais non dénuée d'humour qui parle de cette décennie meurtrière qui a frappé son pays d'origine dans les années 90. Yacine Benyacoub a commencé à faire du théâtre en Algérie dès 2001, année de la concorde civile après la fin de la «décennie noire». Il quitte l'Algérie en 2012 pour s'installer en France où il fonde la compagnie Alter Natif. En France, il a été frappé par la méconnaissance du sujet. On vit dans une colère permanente et diffuse, c'est épuisant. Faire ce travail d'écriture me guérit, ça permet de prendre du recul sur ce qu'on a vécu. La décennie noire désigne la guerre civile qui a ensanglanté l'Algérie de 1992 à 2002. Elle a débuté après l'annulation des élections législatives de 1991 remportées par le Front islamique du Salut (FIS). Ce conflit a opposé les forces de sécurité de l'État à divers groupes islamistes armés tels que le GIA entraînant une vague de meurtres, kidnappings, attentats, massacres de civils ou assassinats ciblés. Bien que le bilan soit sujet à débat, on estime que 150.000 à 200.000 personnes ont perdu la vie, que 20.000 personnes auraient disparu et que 1 million de personnes auraient été contraintes de fuir. Le texte La décennie noire aux éditions Quartiers Intranquilles. Le théâtre palestinien est également à l'honneur avec Amer Khalil qui a repris la direction du théâtre national palestinien en 2011 après le suicide de son fondateur François Gaspar dit Abou Salem. Ce théâtre situé à Jérusalem-Est, est régulièrement menacé de fermeture par les autorités israéliennes «La difficulté aujourd'hui n'est pas tant la liberté de faire ce qu'on veut, ou la censure : on se heurte plutôt aux difficultés administratives.» Quelle époque pour être en vie ! À Limoges, Amer Khalil présente Un cœur artificiel. Une pièce de science-fiction créée pour le Théâtre national palestinien et mise en scène par Mohammad Basha, qui se penche sur la question de l'intelligence artificielle et de l'évolution des machines. Mais c'est aussi une pièce qui interroge sur la notion de vengeance sur un ton de vaudeville...sans doute pour exorciser les horreurs de la vie et de la guerre. Le Théâtre national palestinien a été fondé par François Abou Salem (né François Gaspar) un comédien, auteur, metteur français d'origine palestinienne en 1984 à Jérusalem-Est. Né à Provins en France, d'un père poète et traducteur et d'une mère sculptrice, François Abou Salem a grandi à Jérusalem-Est. Après un passage au Théâtre du Soleil à Paris, il commence à travailler en tant que comédien et metteur en scène à Jérusalem-Est. Il a créé la compagnie théâtrale El-Hakawati en 1978 qui deviendra, quelques années plus tard, le Théâtre National palestinien. Il se suicidera en 2011, à Ramallah. À lire : Le Théâtre palestinien et François Abou Salem, de Najla Nakhlé-Cerruti, publié chez Actes Sud. Programmation musicale du jour : Le groupe Manaraf qu'on a pu entendre dans la pièce Kaldûn, spectacle d'ouverture des Zébrures d'automne.
À l'initiative du label Nowadays Records et du producteur KasbaH, le collectif Musique de Fëte met à l'honneur une scène électronique orientée vers le Maghreb et le Moyen-Orient à travers une série de mixtape et de soirées en Europe et au Maghreb. Pour cette nouvelle connexion entre le Musique de Fëte et Tsugi Radio c'est Bab et KasbaH qui s'occupent de faire chauffer les platines !
It's Thursday, September 25th, A.D. 2025. This is The Worldview in 5 Minutes heard on 140 radio stations and at www.TheWorldview.com. I'm Adam McManus. (Adam@TheWorldview.com) By Jonathan Clark The martyrdom of 1,624 Christians A Vatican commission has documented the stories of 1,624 Christians who died for their faith over the past 25 years. The stories cover Christians from all denominations. Of the cases, 643 were in Sub-Saharan Africa, 357 in Asia and Oceania, 304 in the Americas, 277 in the Middle East and the Maghreb, and 43 in Europe. Archbishop Fabio Fabene is the head of the commission. He noted that “Martyrdom has existed in every age of the Church, but perhaps now more than in the past, many surrender their lives in order not to betray the message of Christ.” Typhoon prompts 2 million Chinese to evacuate Typhoon Ragasa made landfall in China yesterday. Nearly two million people evacuated southern China ahead of the storm. The typhoon is equivalent to a Category 5 hurricane, making it the world's most powerful storm this year. The typhoon left a path of destruction in the Philippines and Hong Kong and killed at least 17 people in Taiwan. Oracle to buy Chinese-owned TikTok to allay security concerns Speaking of China, officials from the country reached an agreement with leaders from the United States last week about the Chinese-owned app TikTok. According to the deal, the tech company Oracle will lead a U.S.-backed acquisition of TikTok's assets in America. This is part of the Trump administration's efforts to address national security concerns of China's control over TikTok. Listen to comments from U.S. Trade Representative Jamieson Greer. GREER: “We were very focused on Tiktok and making sure that it was a deal that is fair from the Chinese and completely respects US national security concerns. And that's the deal we reached.” False prophet had predicted end of the world by September 24th Meanwhile on TikTok, claims that the rapture was supposed to have occurred in the last two days went viral this week. The reactions came in response to a video from a South African man named Joshua Mhlakela. He claimed to have a vision that Jesus would return on the 23rd or 24th of September. I guess he was wrong! The hashtag #rapturenow on TikTok has hundreds of thousands of videos. In the wake of the false predictions, Rev. Franklin Graham called people to turn to Christ, not panic. He wrote on Facebook, “There's no question, Jesus Christ will return—but we don't know when. Jesus Himself tells us, ‘But of that day and hour no one knows, not even the angels of Heaven, but My Father only' (Matthew 24:36)” Graham concluded, “Surrender your life to Him—this is the preparation that will count.” Chicago dropped charges against 3 street preachers The American Center for Law and Justice announced that a court in Chicago dropped charges against three street preachers this month. In the case, police arrested three young men for peacefully preaching the Gospel near Chicago's Millennium Park. After six months of court battles, the judge recently dismissed the case. The ACLJ wrote on Facebook, “Far-Left cities are arresting preachers for sharing the Gospel. We just filed a brief at the U.S. Supreme Court to defend their religious liberty. Help stop the far Left's attack on preachers. Sign our petition.” You can sign that petition through a link in our transcript today at TheWorldview.com. Texas law prohibits manufacture or distribution of abortion kill pill Texas Republican Governor Greg Abbott signed the Woman and Child Protection Act into law last Wednesday. The law makes it illegal to manufacture or distribute abortion-inducing drugs in the Lone Star State. It also bans mailing such drugs to or from any person or location in the state. The chemical abortion business has surged after many states passed anti-abortion laws. For example, ever since Texas protected babies in the womb after six weeks gestation, it has seen nearly 20,000 abortion kill pills mailed into the state annually. Most Americans believe we're born without sin nature And finally, Lifeway Research and Ligonier Ministries released their latest State of Theology study. A majority of U.S. adults strongly embraced ideas like the Trinity, God's perfection and unchangeableness, and marriage as the union of one man and one woman. However, a majority of Americans also strongly agreed that everyone is born innocent in the eyes of God and strongly disagreed that even the smallest sin deserves eternal damnation. Scott McConnell, executive director of Lifeway Research, noted, “When a clear majority of Americans think God is flexible when it comes to religion, it's not surprising that agreement with some teachings in the Bible does not translate to accepting all biblical teaching. Americans want the same flexibility they think God has, even if that contradicts other beliefs they have and how God is revealed in Scripture.” James 1:17 reminds us, “Every good gift and every perfect gift is from above, and comes down from the Father of lights, with whom there is no variation or shadow of turning.” Close And that's The Worldview on this Thursday, September 25th, in the year of our Lord 2025. Follow us on X or subscribe for free by Spotify, Amazon Music, or by iTunes or email to our unique Christian newscast at www.TheWorldview.com. I'm Adam McManus (Adam@TheWorldview.com). Seize the day for Jesus Christ.
L'Assemblée générale des Nations unies (qui célèbre ses 80 ans cette année) s'ouvre cette semaine à New York. Il y a un an, lors de ce rendez-vous, Joe Biden, alors président des États-Unis, s'engageait en faveur de deux sièges permanents pour l'Afrique au Conseil de sécurité de l'ONU. Un an plus tard, cet espoir s'est-il envolé ? Directeur régional de l'Institut d'études de sécurité pour l'Afrique de l'Est, Paul-Simon Handy répond aux questions de Florence Morice. RFI : La France va pousser à New York cette semaine pour une réforme du Conseil de sécurité. Est-ce que l'Afrique a une chance de décrocher enfin un ou plusieurs sièges de membres permanents de ce Conseil ? Paul-Simon Handy : Je ne pense pas que ça se décide cette année. Il y a un consensus grandissant parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité sur le fait que le Conseil, tel qu'il est, ne peut plus résoudre les problèmes mondiaux et qu'il faille l'élargir, mais surtout aussi qu'il faille que l'Afrique soit représentée. Mais une fois qu'on a exprimé cela, on n'a pas résolu le problème qui est que si tout le monde s'accorde sur l'élargissement, personne n'est d'accord sur les modalités pour y arriver. Comment expliquez-vous que, sur le principe au moins, chacun s'accorde désormais sur cette nécessité d'un élargissement du Conseil de sécurité au continent africain ? Pour l'Afrique, ce qui a été important, c'était la réalisation aussi du fait que l'Afrique est probablement la dernière frontière, comme on dit, le nouvel espace du développement. La croissance mondiale, ne fois qu'elle va s'estomper en Asie, elle va se passer en Afrique. Et je pense que pour tous ceux qui veulent faire des affaires en Afrique, il faudrait pouvoir donner quelque chose en échange à l'Afrique. Je pense donc que c'est politiquement que l'Afrique a grandi en importance. Et ceci se reflète maintenant dans le fait qu'on envisage de plus en plus qu'elle ait un siège au Conseil. Ce qui coince notamment, c'est la question du droit de veto. Les membres actuels ne veulent pas le partager avec de nouveaux entrants. Est-ce qu'il y a eu des avancées ou des évolutions à ce sujet cette année ? Il y a très peu de mouvement sur la question de veto. Il y a beaucoup d'options qui sont sur la table. L'une des options, c'est qu'on élargisse le veto à tout le monde, y compris les nouveaux, ou alors qu'on l'abolisse pour tout le monde. Mais si on fait perdre ce droit à ses détenteurs aujourd'hui, il faudrait leur donner quelque chose en échange. Et c'est justement sur cet aspect que les discussions ne sont pas encore achevées. Un autre problème, c'est que, en cas d'élargissement, il n'y a pas de consensus entre les pays africains sur la manière de choisir les deux pays qui occuperaient ces deux sièges permanents, où on est-on sur ce sujet ? A cette question, les pays africains généralement ont une parade. Ils disent « mettons nous d'accord sur le principe et nous vous présenterons les deux représentants de l'Afrique », ce qui permet de gagner du temps à vrai dire. On sait très bien qu'il sera difficile de trouver deux représentants parce que les prétendants sont nombreux et les critères pour la représentation sont assez précis. Il n'y a pas beaucoup de pays africains industrialisés qui auraient les moyens, une fois membre du Conseil de sécurité, de contribuer financièrement, matériellement aux décisions, à la mise en œuvre des décisions prises par le Conseil de sécurité. Mais donc où en est-on sur le mode de désignation, toujours d'un côté l'Union africaine qui a créé le C10, un groupe de pays chargés de négocier, mais de l'autre côté, des pays tels que l'Égypte et l'Afrique du Sud qui négocient de leur côté ? Le C10 est au moins l'instance officielle. Il est le lieu où les propositions officielles sont discutées. Mais il y a, à côté du C10, énormément de forums informels. Je pense que l'Afrique du Sud et l'Égypte mènent une campagne active, discrète - parce que, d'un autre côté, ils ne veulent pas non plus apparaître comme faisant cavalier seul - discrète, mais très efficace. Ils ont élargi leurs négociations parce qu'ils sentent qu'il y a une vraie opportunité ces temps-ci. Mais ils ont des concurrents, des pays comme le Nigeria et certains autres pays du Maghreb, qui ont tout à fait le potentiel pour représenter l'Afrique et même un pays de plus en plus comme l'Éthiopie, qui, de plus en plus, veut avoir voix au chapitre de la géopolitique africaine et mondiale. Ce ne sera pas facile pour les candidats individuels. Il sera beaucoup question de Gaza à New York. Qu'en sera-t-il du Soudan ? Selon les Nations Unies, c'est la plus grande crise humanitaire au monde avec un risque de génocide jugé « très élevé ». Est-ce que c'est à l'agenda ? Le Soudan est une vraie urgence, mais une urgence qui malheureusement se mêle à d'autres urgences internationales qui la relèguent un peu au dernier plan. Mais c'est un vrai danger. Le monde regarde ailleurs et risque après de devoir investir encore beaucoup d'argent pour payer les conséquences de la négligence actuelle.
durée : 00:03:10 - Le Dialogue des cuisines - par : Mory Sacko - De l'ayran turc au labneh du Levant, en passant par le rayeb du Maghreb, Mory Sacko nous emmène à la découverte du lait fermenté à travers un voyage qui fait escale sur une recette familiale, pleine de souvenirs sonore, gustatif et visuel.
The Soundcheck Podcast series offers up music from recent sessions, all revolving around The Blues –at the root of so much popular music, and where the roots have grown into other fruits worldwide. Listen to French-Moroccan band Bab L' Bluz and their hot psychedelic blues spiked with the Gnawa trance rhythms of northern Africa's Maghreb. There's the “Desert Blues” of West Africa in music by singer and guitarist Mdou Moctar from Niger. He and his band combine rock and psychedelia, call-and-response and accelerating threes, and fiery guitar playing for trancey and ecstatic results. Listen to Texas-raised singer, guitarist, and songwriter Ruthie Foster and her longtime bandmates who play some of their feel-good and hopeful blues. Hear the timeless sound of West Georgia Blues by singer and guitarist Jontavious Willis (along with the wicked tunings and his slide playing), in-studio. Plus, there's the groove and swagger of Yemen Blues, and their fusion of Moroccan trance, Arab and Bedouin folk, and Western funk and rock. The American singer-songwriter Fantastic Negrito plays some of his blues-stomp-and-roll music with roots in his family's past. Plus, hear the vintage soul and blues-rock sound of Memphis and Mississippi-rooted, Brooklyn native singer Bette Smith. Soundcheck Special, Sept. 2025 – “Blues Is the Roots” (First aired 9/20/25)ARTIST: Marco BeneventoWORK: Eagle Rock [1:02]RECORDING: TigerFaceSOURCE: Royal Potato FamilyINFO: https://marcobenevento.bandcamp.com/album/tigerfaceARTIST: Jontavious WillisWORK: Ghost Woman [5:52]RECORDING: Live for the Soundcheck Podcast, Nov. 2024SOURCE: This performance not commercially availableINFO: https://jontaviouswillis.comARTIST: Fantastic NegritoWORK: Son of a Broken Man [5:02]RECORDING: Live on Soundcheck, Oct. 2024SOURCE: This performance not commercially available.INFO: https://www.fantasticnegrito.com/ARTIST: Ruthie FosterWORK: Phenomenal Woman [7:00]RECORDING: Live for the Soundcheck Podcast, March 2023SOURCE: This performance not commercially available.INFO: https://www.ruthiefoster.com/ARTIST: Mdou MoctarWORK: Imouhar [6:18]RECORDING: Live for the Soundcheck Podcast, June 2024SOURCE: This performance not commercially available.INFO: https://www.mdoumoctar.com/ARTIST: Bab L' BluzWORK: Imazighen [4:15]RECORDING: Live for the Soundcheck Podcast, April 2025SOURCE: This performance not commercially available.INFO: https://www.bablbluz.com/ARTIST: Yemen BluesWORK: Allenby [5:26]RECORDING: Live for the Soundcheck Podcast, Sept. 2024SOURCE: This performance not commercially available.INFO: https://yemenblues.com/ARTIST: Bette SmithWORK: Darkest Hour [3:35]RECORDING: Live for the Soundcheck Podcast, Aug. 2024SOURCE: This performance not commercially available.INFO: https://www.bettesmith.com
Episode 213: Entretien avec l'agro-vétérinaire Mohamed Sedrati Le projet « Archives d'histoire orale de la production intellectuelle maghrébine » vise à documenter les trajectoires de vie, les formations intellectuelles et les luttes politiques de plusieurs générations de femmes et d'hommes nord-africains qui ont contribué à la création de la culture écrite et parlée dans cette partie du monde. Les entretiens sont réalisés avec des économistes, planificateurs, nutritionnistes, architectes, sociologues ruraux et d'autres chercheurs algériens, marocains et tunisiens. Il s'agit de la toute première initiative au Maghreb visant à créer des archives écrites, orales et filmées du travail intellectuel de générations qui se sont battues pour construire leurs sociétés. Elle innove en rassemblant ces voix et en les portant à la connaissance d'un large public afin de mieux faire connaître les premiers aux seconds et de démocratiser l'accès au savoir dans notre région. Dans ce podcast, enregistré au Maroc en février 2022, Habib Ayeb, professeur émérite de géographie à l'Université de Paris 8, s'entretient avec l'Agro-vétérinaire Mohamed Sedrati, Ancien Directeur de l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II à Rabat (1984-2001). Équipe : Habib Ayeb, Géographe Max Ajl, Sociologue Ernest Riva Image : Leila Saadna Post-production : Benoît Kalka Découvrez la vidéo et l'interview en pdf Nous remercions notre ami Ignacio Villalón, étudiant en master à l'EHESS, pour sa prestation à la guitare pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Montage : Lena Krause, Boursière Résidente au Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT).
durée : 00:05:04 - La BO du monde - De la Suisse à Turquie, du Maghreb à l'Amérique Latine, le label genevois Bongo Joe déniche des pépites musicales depuis dix ans. Une compilation anniversaire résume cette première décennie fertile en découvertes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
In this discussion we talk with Professor Corinna Mullin who is a member of the Anti-Imperialist Scholars Collective. Corinna Mullin is an anti-imperialist academic who teaches political science and economics. Her research examines the historical legacies of colonialism and the role of capitalist expansion and imperialist imbrications in producing peripheral state “security dependency,” with a focus on unequal exchange, super-exploitation, resource extraction, and other forms of surplus value drain/transfer as well as resistance. Corinna has also researched and published academic works on border imperialism, struggles around the colonial-capitalist university, fascism, multipolarity, and national liberation, with a focus on the Maghreb, West Asia, and Turtle Island. Corinna was a member of the Steering Committee for the International Peoples' Tribunal on U.S. Imperialism and organizes with CUNY for Palestine and Labor for Palestine. She serves on the Steering Committee of the Professional Staff Congress (PSC)-CUNY's International Committee and is a member of the Delegate Assembly. Full bio from AISC. In this discussion we primarily discuss her piece, Zionism, Imperialism, and the Struggle Against Global Fascism: Palestine as the ‘Hornet's Nest' of US Empire from the Anti-Imperialist Scholars Collective blog The Pen Is My Machete And a little bit on her piece The ‘War on Terror' as Primitive Accumulation in Tunisia: US-Led Imperialism and the Post-2010-2011 Revolt/Security Conjuncture from Middle East Critique Also I say more about this in the episode, but Dr. Mullin was fired from CUNY as a result of her stance and organizing with respect to Palestine. We will include a statement from AISC on this and a Statement in Solidarity with CUNY Faculty and Students Facing McCarthyite Retaliation for Palestine Solidarity which we have signed. There are also a number of other calls to action for faculty and students at CUNY that we will include in the show description. Corinna talks about those at the end of the episode and we strongly encourage folks to support those calls to action it only takes a minute of your time. In this discussion Dr. Mullin talks a little bit about Dr. Ali Kadri's The Accumulation of Waste: A Political Economy of Systemic Destruction and it just so happens that we have a study group on that exact book starting on October 1st, it's available to everyone who supports the show, whether through patreon, BuyMeACoffee or as a YouTube member of the show. Details on that study group and how to join it are linked in the show description. But just to note that there are only about 40 spots left in the group as we publish this, so if you want to join us, make sure you do so ASAP to reserve your space. Calls to Action: "Hadeeqa Arzoo Malik is being made an example of for the sake of setting the tone across the nation at public universities, as they seek further control over the student movement for Palestine. City College President Vincent Boudreau has already denied her appeal for a drop to the charges, without even an acknowledgement to the 2,000+ calls and emails from the community that demanded her reinstatement. Now, it is time to escalate both our tactics against CUNY and whom we pressure— Take it to the Board of Trustees. Your rage is needed to make it loud and clear that CUNY's repression will not go uninterrupted. CALL CUNY STUDENT AFFAIRS: 646-664-8800 EMAIL THE BOT: https://tinyurl.com/Defendhadeeqaarzoo" Free Tarek Bazrouk! Tarek is a 20-year-old Palestinian from NYC, unjustly convicted of federal charges stemming from his participation in protests against the genocide in Gaza. "Demand Immediate Reinstatement of Terminated Adjunct Faculty and Defend Academic Freedom Send a letter to Brooklyn College President Michelle Anderson, CUNY Chancellor Félix Matos Rodríguez, and CUNY Board Chairperson William Thompson urging them to reinstate the fired adjunct faculty and protect the rights of CUNY students and workers who stand in solidarity with Palestine. The targeting of these individuals is part of a broader assault on higher education and academic freedom. Their fight is our fight—silencing them is an attack on us all. Send your letter here ➔" Sanctuary & Popular University Network (SPUN statement & instagram) Related conversations: War is the Basis of Accumulation with Ali Kadri Charisse Burden-Stelly on Black Scare/Red Scare Link to the latest issue of Middle East Critique & the conversation with Matteo Capasso “Attica Is an Ongoing Structure of Revolt” - Orisanmi Burton on Tip of the Spear, Black Radicalism, Prison Rebellion, and the Long Attica Revolt Heading Towards Invasion? The US Empire's Campaign Against Venezuela with José Luis Granados Ceja Palestine's Great Flood with Max Ajl
Episode 212: Entretien avec la Sociologue Nouria Benghabrit Le projet « Archives d'histoire orale de la production intellectuelle maghrébine » vise à documenter les trajectoires de vie, les formations intellectuelles et les luttes politiques de plusieurs générations de femmes et d'hommes nord-africains qui ont contribué à la création de la culture écrite et parlée dans cette partie du monde. Les entretiens sont réalisés avec des économistes, planificateurs, nutritionnistes, architectes, sociologues ruraux et d'autres chercheurs algériens, marocains et tunisiens. Il s'agit de la toute première initiative au Maghreb visant à créer des archives écrites, orales et filmées du travail intellectuel de générations qui se sont battues pour construire leurs sociétés. Elle innove en rassemblant ces voix et en les portant à la connaissance d'un large public afin de mieux faire connaître les premiers aux seconds et de démocratiser l'accès au savoir dans notre région. Dans ce podcast, enregistré en février 2023 en Algérie, Habib Ayeb, Professeur émérite de géographie à l'Université de Paris 8, s'entretient avec la Sociologue Nouria Benghabrit, ancienne Directrice du Centre National de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC) et Ex-Ministre de l'Éducation nationale. Équipe : Habib Ayeb, Géographe Max Ajl, Sociologue Ernest Riva Image : Leila Saadna Post-production : Benoît Kalka Découvrez la vidéo et l'interview en pdf Nous remercions Dr. Jonathan Glasser, anthropologue culturel au College of William & Mary, pour son istikhbar in sika à l'alto pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Montage: Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
This week, we hear from researcher and activist Dr. Sadia Agsous-Bienstein, recorded at a teach-in hosted at the Institute of Postcolonial Studies in Naarm/Melbourne.Sadia speaks on the erased histories of Arab–Jewish solidarities and their meaning in the current moment of genocide in Gaza, perpetrated by Israel and its Zionist footsoldiers — including descendants of Jewish communities of North Africa and the Middle East.From anti-fascist resistance in colonial Algeria, to Arab solidarities against European antisemitism, to shared struggles against colonial rule in the Maghreb and Mashreq, Sadia traces how Western colonial divide-and-rule and Zionist settler-colonialism fractured and erased attempts at common life and joint struggle between Jews, Arab-Muslims, and Palestinians.In the second half of the show, Tasnim Sammak joins Sadia in conversation to reflect on what these histories mean in the current moment of genocide in Gaza — and how remembering solidarities is itself an act of resistance.Sadia mentions the following authors in her talk:Avi Shlaim, Three Worlds: Memoirs of an Arab-Jew. London: Oneworld Publications, 2019.Ella Shohat, On the Arab-Jew, Palestine, and Other Displacements. London: Pluto Press, 2017.Rashid Hussein, Selected Poems. Edited by Adina Hoffman, translated by Sasson Somekh. Jerusalem: Ibis Editions, 2002.Sadia Agsous, Le dialogue culturel entre Palestiniens et Israéliens dans les années 1950 : Rashed Hussein et Sasson Somekh, histoire d'un rendez-vous manqué, dossier spécial, L'histoire culturelle des relations entre Juifs et Arabes en Palestine/Israël de la fin du XIXe siècle au début du XXIe siècle, Revue d'histoire culturelle XVIIIe-XXIe siècles, 2021.Mahmoud Darwish, interview cited in Elia J. Ayoub, The Jewish and Arab Questions and European Fascism, eliaayoub.com, 22 May 2021. Please note the guest lecture was co-organised by Tasnim Sammak and this week's presenter, Scheherazade Bloul.
Der September-Partner von She Drives Mobility sind die Energiewerke Schönau (EWS). Wenn auch du ein Unternehmen hast, das zu meinen Themen passt, melde dich gern - ob als Gast oder Werbepartnerin. Schön, dass du reinschaltest! Meine Arbeit generiert dir Mehrwerte? Dann freue ich mich über deinen Support! Meinen wöchentlichen Newsletter gibt es bei steady. Es gibt es mein erstes Kinderbuch! Und ab sofort vorbestellbar: „Picknick auf der Autobahn.“ In unserem hoffnungsfrohen Buch bieten wir konkrete und detaillierte Antworten und somit Doping für unsere Vorstellungskraft. Meinen Podcast schon abonniert? Wenn dir diese oder auch eine andere Folge gefällt, lass´ gern eine Bewertung da und/oder supporte mich per Ko-Fi oder PayPal. Anfragen an hallo@mmw-voices.de. Diese Episode ist ein Weckruf für alle, die Mobilität, Klimapolitik und technologische Transformation ernsthaft global und gerecht denken wollen. Themen dieser Episode: Fallstudien und toxische Strukturen Wie „grüne“ Projekte im Globalen Süden – etwa der Lithiumabbau in Südamerika, Windparks in Namibia oder Solarprojekte im Maghreb – lokale Gemeinschaften massiv beeinträchtigen und durch Enteignung, Wassermangel und Missachtung indigener Rechte Ausbeutung fortsetzen. Welche Rolle der sogenannte „ökologische Imperialismus“ spielt: Das Rechtfertigungsnarrativ, das „grüner Energie“ alles erlaubt – ohne zu hinterfragen, wie sie gewonnen wird und ihren Verbrauch einzuhegen. Machtverhältnisse und koloniale Kontinuitäten Inwiefern die heutige Klimapolitik und Technologieförderung koloniale Strukturen reproduzieren. Wie multilaterale Handelsabkommen, Rohstoff-Abhängigkeiten und makroökonomische Regeln aus der Sicht des Globalen Südens gestaltet sind – und wie Alternativen aussehen könnten. Warum sich Konzerne und politische Institutionen mit dem Begriff „grün“ moralisch aufwerten, während die Auslagerung ökologischer Kosten unserer Lebensweise in andere Weltregionen weiterläuft. Gerechtigkeit und Widerstand Welche globalen, dezentralen und demokratischen Ansätze das Buch als Alternativen vorstellt: Bioregionale Kreisläufe, Energiekooperativen, Commons-basierte Ansätze, Klimareparationen. Warum indigene und ländliche Gemeinschaften nicht als „rückständig“, sondern als zentrale Akteure einer gerechten Zukunft verstanden werden. Warum der Begriff „Klimaneutralität“ oft eine rhetorische Fassade bleibt – und was echter Wandel bedeuten würde. Ob es bereits Positivbeispiele für gerechtere Klimapolitik gibt – und wo die größten Hebel liegen. Handlungsspielräume und Visionen Welche politischen Hebel demokratische Gesellschaften – und speziell die EU – jetzt in Bewegung setzen müssten, um grünen Kolonialismus zu stoppen. Was wir als Bürger*innen tun können: von Konsumkritik über kommunale Partnerschaften und Bürger*inneninitiativen für Klimagerechtigkeit von unten bis hin zu solidarischer Wissensarbeit. Warum Medien, Wissenschaft und Zivilgesellschaft eine neue Rolle einnehmen müssen – jenseits von Tech-Euphorie oder Schuldzuweisungen. Und schließlich: Was Miriam selbst Hoffnung gibt – und welche überraschenden Reaktionen sie auf das Buch bisher erlebt hat.
Partout dans le monde, la natalité est en baisse. Il naît de moins en moins d'enfants du Maghreb à l'Asie, en passant par la Scandinavie. Dans le monde, l'indice de fécondité moyen en 2050 devrait être de 1,8 enfant par femme. C'est moins que le seuil de renouvellement des générations, qui est de 2,1 enfants par femme en âge d'en avoir. Quels facteurs expliquent que des pays aux cultures foncièrement différentes expérimentent la même tendance ? Qu'est-ce qui a changé pour que de moins en moins d'adultes aient envie de devenir parents ?
Mes chers camarades, bien le bonjour !Au 19e siècle, la France a un consul pour représenter ses intérêts à Alger : Pierre Deval. Mais l'Empire ottoman, qui contrôle la région, a son gouverneur sur place : le bey d'Alger, Hussein. Le 30 avril 1827, Deval refuse de rembourser un prêt et là, c'est le drame : Hussein met une gifle pas très diplomatique à Deval. Ça en est trop : e roi de France, Charles X, va montrer à ce Barbaresque ce qu'il en coûte d'attenter à l'honneur de la grande nation française ! Bon, ça, c'est la légende. Mais voilà, l'histoire n'aime pas les légendes, et tôt ou tard, elle prend sa revanche ! Il faut donc qu'on se pose une question : en vrai de vrai, pourquoi est-ce qu'on est allé se battre en Algérie ? Qu'est-ce qui a motivé la conquête, puis la colonisation ? Et je vous préviens tout de suite : ça, ça n'est que ma première question, et il y en a plein d'autres qui vont suivre ! Car aujourd'hui, c'est juste le premier épisode d'une série de trois sur l'Algérie !Bonne écoute !
Timeline & liste des sujets : 00:00:00 Le mythe de l'esclave bien traité en Islam.00:02:36 Quand le prophète Muhammad faisait du commerce d'esclaves.00:16:59 Razias, vols, viols, castrations : l'esclavage arabo-musulman a été l'un des plus barbares jamais pratiqués.00:19:53 Pourquoi ce silence des Africains concernant la traite arabo-musulmane ? Le syndrome de Stockholm.00:25:54 Tout le monde a pratiqué l'esclavage. Alors pourquoi cet acharnement sur l'Islam ?00:31:42 Dans le Coran, Allah interdit le halouf, mais pas l'esclavage.00:36:39 Les humains, meilleurs qu'Allah et son prophète.00:38:52 Le paradoxe de la colonisation qui met fin à l'esclavage.00:42:11 Abolition de l'esclavage : la différence fondamentale entre traite transatlantique et traite arabo-musulmane.00:46:59 Ibn Khaldoun : précurseur des théories racialistes.00:51:17 Les idées racialistes d'Ibn Khaldoun circulent encore au Maghreb et dans le monde musulman.00:53:14 Miss Algérie victime de racisme dans son propre pays.00:59:17 Pour les pays musulmans : ni reconnaissance, ni réparation. Rien.01:01:20 Le génocide ignoré : pour chaque esclave capturé, 3 personnes massacrées.01:06:35 Il serait peut-être temps que l'Afrique demande des comptes à ce bourreau arrogant et silencieux.
BEST OF - Durant tout l'été, retrouvez le meilleur de Philippe Caverivière. Ecoutez Best-of - L'oeil de Philippe Caverivière du 13 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Billy has returned and the unholy trinity is once again complete. Vinnie and Brendan talk money marks in Libya, Boots Ennis' next opponent, Paramount Plus and last weekend's commentary free card. Write to us at keotbboxing@gmail.com. Follow us on Instagram @KEOTBBOXING Subscribe to the Youtube page @KEOTBPodcast. Remember to like, subscribe, and review the show!!!
On this episode of Unsupervised Learning Razib talks to human geneticist Cesar Fortes-Lima about his paper from earlier this year, Population history and admixture of the Fulani people from the Sahel. Fortes-Lima has a Ph.D. in Biological Anthropology, and his primary research areas include African genetic diversity, the African diaspora, the transatlantic slave trade, demographic inference, admixture dynamics and mass migrations. Formerly a postdoctoral fellow in the Department of Human Evolution at Uppsala University, Forest-Lima is now an instructor in genetic medicine at the Johns Hopkins University. He is also a returning guest to the podcast, having earlier come on to discuss his paper The genetic legacy of the expansion of Bantu-speaking peoples in Africa. Razib and Fortes-Lima first contextualize who the Fulani are in the West African socio-historical context, in particular, their role as transmitters of Islam across the Sahel. They also discuss the importance of having numerous Fulani subpopulations in the publication; earlier work had generalized about the Fulani from a small number of samples from a single tribe. Fortes-Lima highlights the primary finding, in particular, that the Fulani seem to have what we now call “Ancient North African” (ANA) ancestry. That people was related to, but not descended from, the “out of Africa” population which gave rise to Eurasians. They also explore the role of natural selection in allowing the Fulani to subsist on a diet high in milk, and how the Fulani lactase persistence mutation is exact same with Eurasians rather than East Africans. Fortest-Lima also reviews some of the earlier 20th-century anthropological speculations about the origins of the Fulani, and what his results show about their affinities (or lack thereof) to groups in West Asia and the Maghreb.
Vinnie and Brendan discuss this week's Argentinian card. Boxing manages to confuse the KEOTB boys again. A card promoted by South Americans and Canadians is made in The Maghreb. Tune in and listen to Vin and B pontificate how this could be. Write to us at keotbboxing@gmail.com. Follow us on Instagram @KEOTBBOXING Subscribe to the Youtube page @KEOTBPodcast. Remember to like, subscribe, and review the show!!!
durée : 00:39:32 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Julie Gacon, Sarah Masson - Depuis les années 80, l'expression “civilisation judéo-chrétienne” domine dans les discours politiques et médiatiques. Ce concept serait le socle de l'Occident. Comment les États et les partis politiques se sont-ils appropriés cette idée et quel dessein sert-elle ? - réalisation : Sam Baquiast, Vivian Lecuivre - invités : Sophie Bessis Historienne, spécialiste de l'Afrique subsaharienne et du Maghreb
durée : 02:00:35 - Les Matins d'été - par : Julie Gacon, Sarah Masson - . - réalisation : Sam Baquiast - invités : Patricia Perennes Économiste spécialiste du transport ferroviaire et consultante auprès des collectivités pour le cabinet Trans-Missions; Sophie Bessis Historienne, spécialiste de l'Afrique subsaharienne et du Maghreb; Camille Lévêque Photographe, éditrice et artiste visuelle
Let's talk about some fascinating extinct animals and their last recorded sightings. The Barbary lion, also known as the North African lion, roamed the Maghreb but was hunted to near extinction, with the last wild sighting in 1956 and about 80-100 still in captivity. The dodo, a flightless bird from Mauritius, disappeared rapidly due to invasive species and habitat destruction, with its last confirmed sighting in 1662. Steller's sea cow was discovered in 1741 and hunted to extinction within just 27 years, leaving only bones and fossils as evidence. The Tasmanian tiger, or thylacine, was last confirmed in the wild in 1930, and the last one in captivity died in 1936 at Hobart Zoo. Credit: Wild Barbary lion: By Marcelin Flandrin - http://journals.plos.org/plosone/arti..., https://commons.wikimedia.org/w/index... CC BY-SA 3.0 https://creativecommons.org/licenses/... Rau Quagga: By Oggmus, https://commons.wikimedia.org/w/index... Paradise Parrot: By Huub Veldhuijzen van Zanten/Naturalis Biodiversity Center, https://commons.wikimedia.org/w/index... CC BY-SA 4.0 https://creativecommons.org/licenses/... Xanthium italicum: By Enrico Blasutto, https://commons.wikimedia.org/w/index... CC BY-SA 2.0 https://creativecommons.org/licenses/... Museum für Naturkunde: By Laika ac - https://flic.kr/p/hKyLfB, https://commons.wikimedia.org/w/index... CC BY 2.5 https://creativecommons.org/licenses/... Chytridiomycosis: By Forrest Brem, Riders of a Modern-Day Ark. Gewin V. PLoS Biology Vol. 6, No. 1, e24 doi:10.1371/journal.pbio.0060024, https://doi.org/10.1371/journal.pbio...., https://commons.wikimedia.org/w/index... Animation is created by Bright Side. #brightside ---------------------------------------------------------------------------------------- Music from TheSoul Sound: https://thesoul-sound.com/ Listen to Bright Side on: Spotify - https://open.spotify.com/show/0hUkPxD... Apple Podcast - https://podcasts.apple.com/podcast/id... ---------------------------------------------------------------------------------------- Our Social Media: Facebook - / brightside Instagram - / brightside.official Tik Tok - https://www.tiktok.com/@brightside.of... Snapchat - / 1866144599336960 Stock materials (photos, footages and other): https://www.depositphotos.com https://www.shutterstock.com https://www.eastnews.ru ---------------------------------------------------------------------------------------- For more videos and articles visit: http://www.brightside.me Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
In light of the profound physical and mental traumas of colonization endured by North Africans, historians of recent decades have primarily concentrated their studies of North Africa on colonial violence, domination, and shock. The choice is an understandable one. But in his new monograph, A Slave between Empires: A Transimperial History of North Africa (Columbia University Press, 2020), M'hamed Oualdi asks how a history of the modern Maghreb might look if we did not perceive it solely through the prism of European colonization, and argues that widening our gaze might force us to redefine our understanding of colonialism — and its limits. As a sequel of sorts to his first book, Oualdi explores the life and afterlife of one figure, the manumitted slave and Tunisian dignitary Husayn Ibn ‘Abdallah, as an aperture through which to understand the financial, intellectual, and kinship networks that mingled with processes of colonialism and Ottoman governance in unexpected ways to produce the modern Maghreb. A master class in how historians might untangle the relationship between the personal and the political, A Slave between Empires centers Husayn — and North Africa — at the crossroads of competing ambitions, imperial and intimate. Engaging with sources in Arabic, Ottoman Turkish, and European languages, and corralling French, Tunisian, and Anglophone historiographies into one conversation, Oualdi's newest book is not to be missed. M'hamed Oualdi is full professor at Sciences Po in Paris. Nancy Ko is a Paul & Daisy Soros Fellow and a PhD student in History at Columbia University, where she examines the relationship between Jewish difference and (concepts of) philanthropy and property in the late- and post-Ottoman and Qajar Middle East. She can be reached at [nancy.ko@columbia.edu]. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/history
Episode 211: Entretien avec l'Economiste Omar Aloui Le projet « Archives d'histoire orale de la production intellectuelle maghrébine » vise à documenter les trajectoires de vie, les formations intellectuelles et les luttes politiques de plusieurs générations de femmes et d'hommes nord-africains qui ont contribué à la création de la culture écrite et parlée dans cette partie du monde. Les entretiens sont réalisés avec des économistes, planificateurs, nutritionnistes, architectes, sociologues ruraux et d'autres chercheurs algériens, marocains et tunisiens. Il s'agit de la toute première initiative au Maghreb visant à créer des archives écrites, orales et filmées du travail intellectuel de générations qui se sont battues pour construire leurs sociétés. Elle innove en rassemblant ces voix et en les portant à la connaissance d'un large public afin de mieux faire connaître les premiers aux seconds et de démocratiser l'accès au savoir dans notre région. Dans ce podcast, enregistré au Maroc en février 2022, Habib Ayeb, Professeur émérite de géographie à l'Université de Paris 8, s'entretient avec Omar Aloui, Economiste, Expert-consultant et Directeur de la société de consulting Agro-Concept à Rabat. Équipe : Habib Ayeb, Géographe Max Ajl, Sociologue Ernest Riva Image : Ernest Riva Post-production : Benoît Kalka Découvrez la vidéo et l'interview en pdf Nous remercions infiniment Mohammed Boukhoudmi d'avoir interprété un morceau musical de « Elli Mektoub Mektoub » pour les besoins de ce podcast. Montage: Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
In light of the profound physical and mental traumas of colonization endured by North Africans, historians of recent decades have primarily concentrated their studies of North Africa on colonial violence, domination, and shock. The choice is an understandable one. But in his new monograph, A Slave between Empires: A Transimperial History of North Africa (Columbia University Press, 2020), M'hamed Oualdi asks how a history of the modern Maghreb might look if we did not perceive it solely through the prism of European colonization, and argues that widening our gaze might force us to redefine our understanding of colonialism — and its limits. As a sequel of sorts to his first book, Oualdi explores the life and afterlife of one figure, the manumitted slave and Tunisian dignitary Husayn Ibn ‘Abdallah, as an aperture through which to understand the financial, intellectual, and kinship networks that mingled with processes of colonialism and Ottoman governance in unexpected ways to produce the modern Maghreb. A master class in how historians might untangle the relationship between the personal and the political, A Slave between Empires centers Husayn — and North Africa — at the crossroads of competing ambitions, imperial and intimate. Engaging with sources in Arabic, Ottoman Turkish, and European languages, and corralling French, Tunisian, and Anglophone historiographies into one conversation, Oualdi's newest book is not to be missed. M'hamed Oualdi is full professor at Sciences Po in Paris. Nancy Ko is a Paul & Daisy Soros Fellow and a PhD student in History at Columbia University, where she examines the relationship between Jewish difference and (concepts of) philanthropy and property in the late- and post-Ottoman and Qajar Middle East. She can be reached at [nancy.ko@columbia.edu]. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/new-books-network
In light of the profound physical and mental traumas of colonization endured by North Africans, historians of recent decades have primarily concentrated their studies of North Africa on colonial violence, domination, and shock. The choice is an understandable one. But in his new monograph, A Slave between Empires: A Transimperial History of North Africa (Columbia University Press, 2020), M'hamed Oualdi asks how a history of the modern Maghreb might look if we did not perceive it solely through the prism of European colonization, and argues that widening our gaze might force us to redefine our understanding of colonialism — and its limits. As a sequel of sorts to his first book, Oualdi explores the life and afterlife of one figure, the manumitted slave and Tunisian dignitary Husayn Ibn ‘Abdallah, as an aperture through which to understand the financial, intellectual, and kinship networks that mingled with processes of colonialism and Ottoman governance in unexpected ways to produce the modern Maghreb. A master class in how historians might untangle the relationship between the personal and the political, A Slave between Empires centers Husayn — and North Africa — at the crossroads of competing ambitions, imperial and intimate. Engaging with sources in Arabic, Ottoman Turkish, and European languages, and corralling French, Tunisian, and Anglophone historiographies into one conversation, Oualdi's newest book is not to be missed. M'hamed Oualdi is full professor at Sciences Po in Paris. Nancy Ko is a Paul & Daisy Soros Fellow and a PhD student in History at Columbia University, where she examines the relationship between Jewish difference and (concepts of) philanthropy and property in the late- and post-Ottoman and Qajar Middle East. She can be reached at [nancy.ko@columbia.edu]. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/islamic-studies
In light of the profound physical and mental traumas of colonization endured by North Africans, historians of recent decades have primarily concentrated their studies of North Africa on colonial violence, domination, and shock. The choice is an understandable one. But in his new monograph, A Slave between Empires: A Transimperial History of North Africa (Columbia University Press, 2020), M'hamed Oualdi asks how a history of the modern Maghreb might look if we did not perceive it solely through the prism of European colonization, and argues that widening our gaze might force us to redefine our understanding of colonialism — and its limits. As a sequel of sorts to his first book, Oualdi explores the life and afterlife of one figure, the manumitted slave and Tunisian dignitary Husayn Ibn ‘Abdallah, as an aperture through which to understand the financial, intellectual, and kinship networks that mingled with processes of colonialism and Ottoman governance in unexpected ways to produce the modern Maghreb. A master class in how historians might untangle the relationship between the personal and the political, A Slave between Empires centers Husayn — and North Africa — at the crossroads of competing ambitions, imperial and intimate. Engaging with sources in Arabic, Ottoman Turkish, and European languages, and corralling French, Tunisian, and Anglophone historiographies into one conversation, Oualdi's newest book is not to be missed. M'hamed Oualdi is full professor at Sciences Po in Paris. Nancy Ko is a Paul & Daisy Soros Fellow and a PhD student in History at Columbia University, where she examines the relationship between Jewish difference and (concepts of) philanthropy and property in the late- and post-Ottoman and Qajar Middle East. She can be reached at [nancy.ko@columbia.edu]. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/african-studies
In light of the profound physical and mental traumas of colonization endured by North Africans, historians of recent decades have primarily concentrated their studies of North Africa on colonial violence, domination, and shock. The choice is an understandable one. But in his new monograph, A Slave between Empires: A Transimperial History of North Africa (Columbia University Press, 2020), M'hamed Oualdi asks how a history of the modern Maghreb might look if we did not perceive it solely through the prism of European colonization, and argues that widening our gaze might force us to redefine our understanding of colonialism — and its limits. As a sequel of sorts to his first book, Oualdi explores the life and afterlife of one figure, the manumitted slave and Tunisian dignitary Husayn Ibn ‘Abdallah, as an aperture through which to understand the financial, intellectual, and kinship networks that mingled with processes of colonialism and Ottoman governance in unexpected ways to produce the modern Maghreb. A master class in how historians might untangle the relationship between the personal and the political, A Slave between Empires centers Husayn — and North Africa — at the crossroads of competing ambitions, imperial and intimate. Engaging with sources in Arabic, Ottoman Turkish, and European languages, and corralling French, Tunisian, and Anglophone historiographies into one conversation, Oualdi's newest book is not to be missed. M'hamed Oualdi is full professor at Sciences Po in Paris. Nancy Ko is a Paul & Daisy Soros Fellow and a PhD student in History at Columbia University, where she examines the relationship between Jewish difference and (concepts of) philanthropy and property in the late- and post-Ottoman and Qajar Middle East. She can be reached at [nancy.ko@columbia.edu]. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/biography
Episode 210: Entretien avec l'Historien Mohamed Lazhar Gharbi Le projet « Archives d'histoire orale de la production intellectuelle maghrébine » vise à documenter les trajectoires de vie, les formations intellectuelles et les luttes politiques de plusieurs générations de femmes et d'hommes nord-africains qui ont contribué à la création de la culture écrite et parlée dans cette partie du monde. Les entretiens sont réalisés avec des économistes, planificateurs, nutritionnistes, architectes, sociologues ruraux et d'autres chercheurs algériens, marocains et tunisiens. Il s'agit de la toute première initiative au Maghreb visant à créer des archives écrites, orales et filmées du travail intellectuel de générations qui se sont battues pour construire leurs sociétés. Elle innove en rassemblant ces voix et en les portant à la connaissance d'un large public afin de mieux faire connaître les premiers aux seconds et de démocratiser l'accès au savoir dans notre région. Dans ce podcast, enregistré en Tunisie en avril 2022, Habib Ayeb, Professeur émérite de géographie à l'Université de Paris 8, s'entretient avec l'Historien Mohamed Lazhar Gharbi, Professeur d'Enseignement Supérieur Histoire contemporaine et histoire économique dans la Faculté des Lettres, Arts, et Humanités à l'Université de Manouba, Tunis ; Directeur du Laboratoire de Recherche (LR) Échanges Maghreb - Afrique - Europe ; et Directeur de la Commission doctorale (histoire). Équipe : Habib Ayeb, Géographe Max Ajl, Sociologue Ernest Riva Image : Ernest Riva Post-production :Benoît Kalka Découvrez la vidéo et l'interview en pdf We thank Mr. Souheib Zallazi, (student at CFT, Tunisia) and Mr. Malek Saadani (student at ULT, Tunisia), for their interpretation of el Ardh Ardhi of Sabri Mesbah, performed for the introduction and conclusion of this podcast. Souheib on melodica and Malek on guitar. Montage : Lena Krause, Boursière Résidente au Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT)