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Au sommaire : Ce jeudi 4 décembre 2025, le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame ont signé à Washington un accord de paix qui devrait mettre fin à trois décennies de guerre en République démocratique du Congo. Que contient cet accord ? Peut-on vraiment espérer l'arrêt des combats ? Côté américain, outre une victoire diplomatique, quels profits économiques pourraient en tirer Donald Trump ? Que s'est-il passé à Yaoundé ? Une onde de choc secoue le Cameroun depuis l'annonce du décès, après 37 jours de détention, de l'opposant Anicet Ekane, figure historique de la lutte pour la démocratie. Déploiement militaire américain dans les Caraïbes, blocage aérien, frappes contre de supposés narcotrafiquants, ultimatum au président Maduro… Les États-Unis vont-ils entrer en guerre contre le Venezuela ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Au sommaire : Avec la participation de : Karine Oriot, éditorialiste camerounaise Boubacar Sanso Barry, administrateur général du site d'information guinéen le Djely.com et rédacteur en chef de l'hebdomadaire «Le Punch» Jean-Marie Kassamba, directeur général de la chaîne télévisée Télé 50 en République démocratique du Congo.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un pétrolier touché par des explosions au large de Dakar, une attaque ukrainienne contre la flotte fantôme russe et le licenciement du sélectionneur du Cameroun. RDC/Rwanda : que contient l'accord de Washington ? Les présidents congolais et rwandais, Felix Tshisekedi et Paul Kagame, sont attendus ce jeudi à Washington pour signer l'accord de paix américain conclu en juin 2025 et présenté comme une avancée majeure après trois décennies de violences dans l'est de la RDC. En quoi ce texte peut-il ramener la paix ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Sénégal : qui se cache derrière l'attaque du pétrolier au large de Dakar ? Alors qu'il mouillait à moins de 20 km au large de la capitale, le pétrolier Mersin a été touché par plusieurs explosions externes provoquant des dégâts, notamment une importante infiltration d'eau dans la salle des machines. Que sait-on de cet incident ? S'agit-il d'une attaque ? Le navire transportait près de 39 000 tonnes de carburant, les mesures prises par les autorités sénégalaises sont-elles suffisantes pour prévenir d'une marée noire ? Avec Juliette Dubois, correspondante de RFI à Dakar. Mer Noire : pourquoi l'Ukraine s'attaque à la flotte fantôme russe ? L'Ukraine a revendiqué l'attaque de deux pétroliers appartenant à la «flotte fantôme russe» en mer Noire. Selon la Russie, cette attaque a provoqué de simples dégâts mineurs. Quelle est l'efficacité de ce type d'opération ? Pourquoi ces navires russes naviguent-ils près des côtes turques ? Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors. Football : pourquoi Samuel Eto'o a-t-il été viré le sélectionneur ? À seulement vingt jours du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des nations, Samuel Eto'o, fraichement réélu président de la Fédération (FECAFOOT) a limogé le sélectionneur belge, Marc Brys. Les deux hommes étaient, certes, en conflit ouvert depuis 18 mois mais comment expliquer une telle décision maintenant ? Le ministère des Sports peut-il encore contester ou inverser le choix de Eto'o ? Avec Victor Missistrano, journaliste au service des sports de RFI.
Au Cameroun, à peine réélu à la tête de la FECAFOOT, Samuel Eto'o a limogé le sélectionneur Marc Brys. Après des mois de tensions entre les deux hommes, êtes-vous surpris par cette décision prise à trois semaines de la CAN ? Quelles conséquences pour les Lions Indomptables ? Nous lançons le débat.
L'opposant camerounais et figure de la gauche nationaliste Anicet Ekane est mort à 74 ans, lundi, alors qu'il se trouvait en détention, à Yaoundé. Président du Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie (Manidem), ce soutien de l'opposant Issa Tchiroma Bakary avait été interpellé le 24 octobre à Douala, à la veille de l'annonce de la victoire de Paul Biya, reconduit pour un huitième mandat.
L'avocat tunisien Ayachi Hammami a été arrêté mardi. Cette célèbre figure de l'opposition de gauche a été condamnée vendredi en appel à cinq ans de prison dans le procès de "complot contre la sûreté de l'État". Militant des droits humains sous les régimes de Bourguiba et Ben Ali, cet opposant avait vu sa peine réduite de huit à cinq ans.
Il aura tout connu durant sa carrière d'homme politique. Une carrière qui « aura duré 50 ans », pointe Le Journal du Cameroun : de ses activités politiques clandestines dans les années 1980, à la création en 1991 de son parti, le Manidem, le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie, en passant par les présidentielles de 2004 et 2011. Anicet Ekane avait connu aussi la prison, la souffrance, le travail forcé. Et c'est donc en prison qu'il est mort ce lundi. Il souffrait d'insuffisance respiratoire. Il avait 74 ans. « Anicet Ekane avait été arrêté (le 24 octobre dernier), rapporte le site Actu Cameroun, dans le cadre de la répression de la revendication de la victoire d'Issa Tchiroma Bakary, candidat que son parti soutenait à l'élection présidentielle. Il était suspecté d'allégations et d'infractions, comme hostilité envers la patrie, révolution, incitation à la révolte et appel à l'insurrection. Privé de soins médicaux pendant plus d'un mois, il a donc finalement succombé en détention. » D'ailleurs, rapporte encore Actu Cameroun, la famille de l'opposant refuse l'autopsie prévue ce mardi par les autorités. Elle estime que « la vérité des circonstances qui entourent le décès d'Anicet Ekane entre les mains de l'État ne saurait être dite par les seules investigations non contradictoires menées par son administration dans un cas de mort suspecte où ses préposés sont fortement soupçonnés d'agissements criminels pour avoir agi en dehors des règles de droit exécutant des ordres illégitimes. » En effet, précise Afrik.com, « les alertes répétées sur la dégradation de son état de santé ravivent les accusations de négligence des autorités et ont poussé le ministère de la Défense à ouvrir une enquête. » Ce même ministère qui affirme, a contrario, qu'Anicet Ekane était « pris en charge de manière appropriée par le corps médical militaire. » Répression tous azimuts ? En tout cas, « la disparition d'Anicet Ekane, pointe Le Monde Afrique, ravive les craintes entourant le sort des quelque 2 000 personnes détenues et interpellées arbitrairement (au Cameroun depuis la réélection de Paul Biya). Un chiffre avancé par Stand Up for Cameroon, une organisation de défense des droits humains. Les autorités camerounaises quant à elles parlent de 800 arrestations. (…) Stand Up for Cameroon dénonce, rapporte Le Monde Afrique, une crise post-électorale d'une très grave ampleur, marquée par un climat de terreur, une répression brutale des manifestations citoyennes et une restriction très préoccupante de l'espace civique » D'ailleurs, note encore le journal, « la violence de la répression n'est pas étrangère au succès très mitigé de la campagne de protestation de l'opposition déclenchée pour dénoncer la réélection de Paul Biya (le 12 octobre dernier) pour un huitième mandat au détriment d'Issa Tchiroma Bakary. Celui-ci, s'estimant menacé, a préféré quitter le Cameroun pour la Gambie après avoir un temps trouvé refuge au Nigeria. » « Un nouveau fardeau » « Une disparition bien embarrassante pour Paul Biya », commente pour sa part Ledjely en Guinée. Cette mort d'un opposant en prison « vient assombrir davantage l'héritage du dirigeant camerounais, en rappelant les limites d'un système qui peine à garantir les droits les plusélémentaires,s même à ses adversaires politiques. (…) Cette disparition ajoute un nouveau fardeau à un bilan déjà lourd, affirme encore Ledjely : 93 ans, huit mandats successifs, une longue liste de violations des droits humains et de pratiques antidémocratiques. Une charge qui éloigne toujours plus le dirigeant camerounais de toute prétention à une place honorable dans l'histoire. » Et on revient au Monde Afrique qui s'interroge : « les leaders d'opposition tenteront-ils de remobiliser les foules autour du “martyr“ d'Anicet Ekane, victime de la répression du régime ? » Ce qui est sûr, pointe Jeune Afrique, c'est qu'il « était considéré comme un organisateur redouté, capable de fédérer des réseaux contestataires. Depuis des mois, selon ses proches, les services de sécurité le soupçonnaient de vouloir structurer une mouvance plus radicale, hostile au régime. Sa capacité de mobilisation faisait de lui, aux yeux de Yaoundé, plus qu'un opposant : un possible catalyseur de rupture. »
Au Cameroun, c'est la consternation sur les réseaux sociaux après la mort en prison, lundi 1er décembre, de l'opposant Anicet Ekane, qui présidait le parti Manidem. Depuis 40 ans, la journaliste Henriette Ekwe était une amie très proche de l'opposant. Il y a trois semaines, elle avait pu lui rendre visite dans sa cellule de Yaoundé. Et pour elle, vu son état de santé, Anicet Ekane n'aurait jamais dû être placé en détention le 24 octobre dernier. L'éditorialiste camerounaise, qui a reçu le prix du courage féminin en 2011 à Washington, témoigne depuis Douala au téléphone de Christophe Boisbouvier. À lire aussiCameroun: l'opposant Anicet Ekane est mort en détention À lire aussiCameroun: vives réactions après la mort de l'opposant Anicet Ekane
Il aura tout connu durant sa carrière d'homme politique. Une carrière qui « aura duré 50 ans », pointe Le Journal du Cameroun : de ses activités politiques clandestines dans les années 1980, à la création en 1991 de son parti, le Manidem, le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie, en passant par les présidentielles de 2004 et 2011. Anicet Ekane avait connu aussi la prison, la souffrance, le travail forcé. Et c'est donc en prison qu'il est mort ce lundi. Il souffrait d'insuffisance respiratoire. Il avait 74 ans. « Anicet Ekane avait été arrêté (le 24 octobre dernier), rapporte le site Actu Cameroun, dans le cadre de la répression de la revendication de la victoire d'Issa Tchiroma Bakary, candidat que son parti soutenait à l'élection présidentielle. Il était suspecté d'allégations et d'infractions, comme hostilité envers la patrie, révolution, incitation à la révolte et appel à l'insurrection. Privé de soins médicaux pendant plus d'un mois, il a donc finalement succombé en détention. » D'ailleurs, rapporte encore Actu Cameroun, la famille de l'opposant refuse l'autopsie prévue ce mardi par les autorités. Elle estime que « la vérité des circonstances qui entourent le décès d'Anicet Ekane entre les mains de l'État ne saurait être dite par les seules investigations non contradictoires menées par son administration dans un cas de mort suspecte où ses préposés sont fortement soupçonnés d'agissements criminels pour avoir agi en dehors des règles de droit exécutant des ordres illégitimes. » En effet, précise Afrik.com, « les alertes répétées sur la dégradation de son état de santé ravivent les accusations de négligence des autorités et ont poussé le ministère de la Défense à ouvrir une enquête. » Ce même ministère qui affirme, a contrario, qu'Anicet Ekane était « pris en charge de manière appropriée par le corps médical militaire. » Répression tous azimuts ? En tout cas, « la disparition d'Anicet Ekane, pointe Le Monde Afrique, ravive les craintes entourant le sort des quelque 2 000 personnes détenues et interpellées arbitrairement (au Cameroun depuis la réélection de Paul Biya). Un chiffre avancé par Stand Up for Cameroon, une organisation de défense des droits humains. Les autorités camerounaises quant à elles parlent de 800 arrestations. (…) Stand Up for Cameroon dénonce, rapporte Le Monde Afrique, une crise post-électorale d'une très grave ampleur, marquée par un climat de terreur, une répression brutale des manifestations citoyennes et une restriction très préoccupante de l'espace civique » D'ailleurs, note encore le journal, « la violence de la répression n'est pas étrangère au succès très mitigé de la campagne de protestation de l'opposition déclenchée pour dénoncer la réélection de Paul Biya (le 12 octobre dernier) pour un huitième mandat au détriment d'Issa Tchiroma Bakary. Celui-ci, s'estimant menacé, a préféré quitter le Cameroun pour la Gambie après avoir un temps trouvé refuge au Nigeria. » « Un nouveau fardeau » « Une disparition bien embarrassante pour Paul Biya », commente pour sa part Ledjely en Guinée. Cette mort d'un opposant en prison « vient assombrir davantage l'héritage du dirigeant camerounais, en rappelant les limites d'un système qui peine à garantir les droits les plusélémentaires,s même à ses adversaires politiques. (…) Cette disparition ajoute un nouveau fardeau à un bilan déjà lourd, affirme encore Ledjely : 93 ans, huit mandats successifs, une longue liste de violations des droits humains et de pratiques antidémocratiques. Une charge qui éloigne toujours plus le dirigeant camerounais de toute prétention à une place honorable dans l'histoire. » Et on revient au Monde Afrique qui s'interroge : « les leaders d'opposition tenteront-ils de remobiliser les foules autour du “martyr“ d'Anicet Ekane, victime de la répression du régime ? » Ce qui est sûr, pointe Jeune Afrique, c'est qu'il « était considéré comme un organisateur redouté, capable de fédérer des réseaux contestataires. Depuis des mois, selon ses proches, les services de sécurité le soupçonnaient de vouloir structurer une mouvance plus radicale, hostile au régime. Sa capacité de mobilisation faisait de lui, aux yeux de Yaoundé, plus qu'un opposant : un possible catalyseur de rupture. »
Le Journal en français facile du lundi 1er décembre 2025, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CEPO.A
Les Comores ne cessent de surprendre. Longtemps absentes du football international, elles n'ont découvert la CAN qu'en 2021… pour y écrire l'une des plus belles histoires récentes, marquée par un huitième de finale légendaire face au Cameroun et le match au poste de gardien du défenseur Chaker Alhadur. Dans cet épisode, CAN Stories plonge dans l'épopée d'un archipel aussi singulier que le cœlacanthe, ce poisson « ressuscité » devenu symbole national. Les Comores arrivent au Maroc avec humilité, mais ambition. Portés par leur capitaine Youssouf M'Changama, figure incontournable de la diaspora comorienne.Réalisé par Baptiste Denis. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:02:36 - Le Dialogue des cuisines - par : Mory Sacko - Né dans l'effervescence économique du Cameroun des années 1980, le "Poulet DG" est rapidement passé du statut de mets d'initiés à celui de trésor national. Mory Sacko nous fait découvrir l'histoire et les secrets de ce plat, symbole de réussite sociale et de générosité.
J&M Sports 101 Podcast | S6E14Haiti preske lan mondial 2 gwo toro an Afrik lan domi deyo Gattuso fache pou kantite ekip Afrik ak amerik di sid genyen lan mondial lan Haaland mete peyil sou map lan pa rate gwo deba sa ke J&M Media Groupe pote pou ou, Like comment e pataje (share) ak tout zanmiw
C'est une « sortie » à vélo qui aura duré trois ans. À bord de son Gravel – un vélo mi-route mi-VTT, Meryem Belkihel 30 ans, a réussi le pari un peu fou de faire un tour d'Afrique, seule. 34 000 km parcourus, 33 pays traversés, la jeune Marocaine a finalement achevé son aventure début novembre 2025, à Madagascar. Elle voulait « découvrir l'Afrique », comprendre les pressions exercées sur l'écologie, rencontrer ses voisines et voisins de continent, montrer à qui la croisait sur son passage qu'on peut vivre ses rêves, en étant une femme, seule. Meryem Belkihel raconte son périple militant. De notre correspondante à Antananarivo, Sourire vissé au visage, Meryem Belkihel savoure ses premières journées depuis trois ans sans pédaler. À ses poignets, plusieurs dizaines de bracelets, souvenirs peu encombrants qui lui ont été offerts au fil de ses rencontres.« Celui-là, je l'ai eu en Éthiopie. Celui-ci, c'est, ici, Madagascar. Ça, c'est la Tanzanie, lui, le Kenya, l'Ouganda, l'Afrique du Sud, le Burundi, le Zimbabwe, celui-là l'Eswatini et ça, c'est Mozambique. » Son périple à vélo, elle l'a documenté. Caméra embarquée, drone, elle a filmé ses traversées solitaires et ses découvertes, parfois choquantes. « Le changement climatique, je voulais voir ça de près. L'impact sur notre continent, sur l'Afrique. Et partager aussi parce qu'on voit ça beaucoup, mais parfois, on se dit " Mais non ! Ce n'est pas réel ! », on trouve des excuses. « Là par exemple, c'est une vidéo que j'ai prise à l'est du Cameroun. Ces tronçonneuses que vous entendez, ce sont celles de gens qui travaillent pour une grande société qui coupe les arbres de plus que 100 ans pour les envoyer à l'étranger, en Europe et en Chine. Et là ça m'a choqué parce que pour couper un arbre, il faut en abattre 20 autres. Et ça, c'est tous les jours dans cette forêt du Cameroun. Même chose pour la République centrafricaine. » La jeune femme, informaticienne à Casablanca, avoue avoir semé la gêne dans son entourage : « Les gens ne me comprenaient pas. Ce que j'ai fait, ce n'est pas dans notre culture. On me trouvait bizarre. Mon désir de partir seule, ça a choqué ma famille, mes amis. On me demandait de rester, d'acheter une maison, une voiture, me marier, avoir des enfants. Non ! Moi, je voulais donner de l'espoir aux femmes et aussi donner l'exemple d'une femme marocaine, africaine ! » Un mental renforcé par les épreuves Meryem nous montre sur son téléphone un échange animé, qu'elle a filmé durant son périple : « Là, c'est une vidéo que j'ai tournée quand je suis arrivée au Ghana. J'étais en train de parler avec un vendeur dans un magasin de vélo, pour essayer de réparer mon dérailleur et là, il y a quelqu'un qui était juste à côté. Il a commencé à dire : " Non non non, ce que tu racontes n'est pas vrai, arrête de mentir ! Ce n'est pas possible de venir du Maroc et parcourir plus que 6 000 km à vélo ! " Bah, je lui ai dit, « Je suis Marocaine. Si toi, tu n'es pas fort, moi, je le suis et je peux le faire ! » Les galères, raconte-t-elle, elle en a vécu. Partout. Crevaisons. Casse. Pépins de santé. Chaque épreuve a contribué à renforcer un peu plus son mental d'acier : « J'ai eu quatre fois le palu, j'ai eu la typhoïde, j'ai eu beaucoup d'infections dentaires. Mon visage a été gonflé comme si j'avais pris du botox » rit-elle. « J'étais au milieu de la jungle, au Cameroun. Il y avait un centre de soin, sans eau ni électricité. C'était fou. Mais je n'ai jamais eu l'idée de dire "j'arrête, je n'en peux plus". J'ai appris durant ce voyage que si quelque chose arrive, "it is what it is". Ça m'a appris à rester toujours positive, à apprendre que chaque problème a une solution et que tout est possible. » Marquée, elle le restera. Par l'hospitalité des Guinéens, par la solidarité et la bienveillance des Malgaches, la beauté des paysages de Namibie, du Nigeria, de l'Angola. De retour au Maroc, elle a déjà prévu la suite : écrire un livre, monter le documentaire de son aventure avec les centaines d'heures de rush, et qui sait, reprendre un jour son vélo pour se rendre au point le plus au nord de la planète.
En France, les femmes représentent plus de la moitié des personnes migrantes. Pourtant, leurs parcours demeurent largement invisibles. Elles sont invisibles dans les statistiques et invisibles dans les récits. Cette invisibilité n'est pas anodine : elle influence les politiques d'accueil et occulte les réalités spécifiques de l'exil féminin – violences subies avant, pendant et parfois après le trajet, isolement, précarité, accès limité aux soins et au logement. Rendre visibles ces femmes, c'est reconnaître leurs droits et leurs besoins particuliers. C'est aussi interroger nos pratiques, nos représentations et les choix collectifs que nous faisons. Que signifie «sortir de l'ombre» pour celles qui vivent l'exil au féminin ? Et comment, concrètement, leur permettre de trouver leur place dans la société ? Avec : • Maëlle Lena, directrice du Plaidoyer International de France terre d'asile • Julia Dumont, journaliste spécialiste des questions de migration pour le média spécialisé infomigrants.net et FRANCE24. Le portrait d'une femme migrante par Raphaëlle Constant. Patricia Carolle Maneng's, 34 ans, est Camerounaise, doctorante en Relations internationales et militante féministe. En 2019, cette maman de 2 enfants a créé «Girls Empowerment for Leadership Association» pour lutter contre les violences sexuelles dans les conflits au Cameroun. Patricia est alors venue en France, en janvier 2024, dans le cadre du programme Initiative Marianne pour les défenseurs des droits de l'homme, un programme de 6 mois pour fédérer les acteurs engagés du monde entier. Mais cette visibilité et ses prises de position lui ont valu des menaces d'instances camerounaises. Alors d'un commun accord avec l'État français, il a été décidé pour sa sécurité qu'elle ne pouvait pas repartir au Cameroun. Grâce au programme Marianne, elle a été soutenue et accompagnée par les autorités françaises et les organisations de droits de l'homme pour obtenir le statut de réfugiée sous protection internationale. En deuxième partie d'émission et à l'occasion des 30 ans des clubs RFI, nous changerons de perspective pour parler de la place des femmes dans ces clubs à travers des témoignages et des initiatives qui favorisent leur expression et leur engagement. Avec : • Lovelie Stanley Numa, ancienne Présidente du Club RFI de Delmas en Haïti • Nicole Bahati, présidente du Club RFI de Bukavu en RDC. Programmation musicale : ► Chora – Pongo ► Shy Girl - Hollie Cook.
En France, les femmes représentent plus de la moitié des personnes migrantes. Pourtant, leurs parcours demeurent largement invisibles. Elles sont invisibles dans les statistiques et invisibles dans les récits. Cette invisibilité n'est pas anodine : elle influence les politiques d'accueil et occulte les réalités spécifiques de l'exil féminin – violences subies avant, pendant et parfois après le trajet, isolement, précarité, accès limité aux soins et au logement. Rendre visibles ces femmes, c'est reconnaître leurs droits et leurs besoins particuliers. C'est aussi interroger nos pratiques, nos représentations et les choix collectifs que nous faisons. Que signifie «sortir de l'ombre» pour celles qui vivent l'exil au féminin ? Et comment, concrètement, leur permettre de trouver leur place dans la société ? Avec : • Maëlle Lena, directrice du Plaidoyer International de France terre d'asile • Julia Dumont, journaliste spécialiste des questions de migration pour le média spécialisé infomigrants.net et FRANCE24. Le portrait d'une femme migrante par Raphaëlle Constant. Patricia Carolle Maneng's, 34 ans, est Camerounaise, doctorante en Relations internationales et militante féministe. En 2019, cette maman de 2 enfants a créé «Girls Empowerment for Leadership Association» pour lutter contre les violences sexuelles dans les conflits au Cameroun. Patricia est alors venue en France, en janvier 2024, dans le cadre du programme Initiative Marianne pour les défenseurs des droits de l'homme, un programme de 6 mois pour fédérer les acteurs engagés du monde entier. Mais cette visibilité et ses prises de position lui ont valu des menaces d'instances camerounaises. Alors d'un commun accord avec l'État français, il a été décidé pour sa sécurité qu'elle ne pouvait pas repartir au Cameroun. Grâce au programme Marianne, elle a été soutenue et accompagnée par les autorités françaises et les organisations de droits de l'homme pour obtenir le statut de réfugiée sous protection internationale. En deuxième partie d'émission et à l'occasion des 30 ans des clubs RFI, nous changerons de perspective pour parler de la place des femmes dans ces clubs à travers des témoignages et des initiatives qui favorisent leur expression et leur engagement. Avec : • Lovelie Stanley Numa, ancienne Présidente du Club RFI de Delmas en Haïti • Nicole Bahati, présidente du Club RFI de Bukavu en RDC. Programmation musicale : ► Chora – Pongo ► Shy Girl - Hollie Cook.
Selon la définition de l'OMS, l'éducation thérapeutique du patient «vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique.» Cette acquisition de compétences permet d'obtenir une meilleure adhésion au traitement et donc une meilleure réponse thérapeutique. Quels sont les enjeux de l'éducation thérapeutique ? Pourquoi l'éducation thérapeutique est-elle particulièrement recommandée en cas de diagnostic de maladies chroniques ? Pour certaines maladies, les symptômes sont passagers et la guérison rapide, mais pour d'autres, les changements (troubles, fatigue, effets secondaires des traitements) vont devenir des compagnons de route pour le patient : la maladie chronique va imposer une cohabitation, parfois difficile, parfois douloureuse… Après l'annonce du diagnostic, se dessinent des années ponctuées par les symptômes, les crises, les phases de rémissions et de rechutes et pour éviter les complications, la nécessité d'une bonne observance. Diabète, lupus, VIH, épilepsie, cancers... Pour le patient, c'est un apprentissage au long cours pour mieux reconnaître les signaux, se familiariser avec les traitements, comme les usages des structures de santé ; un environnement et des soins que l'on n'a pas choisis, mais avec lesquels il va falloir composer. Certains patients–chronique vont engranger des connaissances, issues de leur propre expérience et/ou d'une formation dédiée, pour améliorer la santé des autres en transmettant ces compétences à leurs pairs. Dans certains services hospitaliers ou associations de malades, ils deviennent des acteurs-clé de l'éducation thérapeutique. La valeur ajoutée de l'expertise patient Les patients experts peuvent devenir l'interface entre les bénéficiaires concernés et les soignants, développant des qualités d'écoute, de communication, mais aussi de mise à distance raisonnée, pour savoir «rester à sa place». Le patient expert, référent de confiance, connaît sa maladie (en particulier les maladies rares ou complexes, qui nécessitent des suivis et des ajustements réguliers). Il en cerne à la fois les risques et les conséquences, ce qui permet de favoriser à la fois l'autonomie des patients et l'adhésion au traitement; l'observance. Au-delà de son expertise en termes de symptômes, il comprend le vécu de la maladie chronique, les différentes facettes de son retentissement sur la vie quotidienne et sur le bien-être. Avec : Gladys Thélise Mbemba Loumpangou, patiente-experte diplômée en éducation thérapeutique du patient. Auteure de l'ouvrage L'opéra lupique. Chronique d'une maladie sans fin, aux éditions l'Harmattan. Créatrice de la page Instagram @chroniquement_votre Dr Nathalie Morel, médecin généraliste, Service de Rhumatologie du CHU de Bordeaux, Centre de référence des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires systémiques rares RESO, et service de médecine interne l'Hôpital Cochin (APHP), à Paris. Cheffe de projet au sein de la filière de santé des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires rares Dr Michella Mogoun Wafo, Cheffe du service de diabétologie à l'Hôpital Régional de Bafoussam, au Cameroun. Un reportage de Raphaëlle Constant. Programmation musicale : ► Willow – Symptom of life ► Dystinct – Shako Mako.
Selon la définition de l'OMS, l'éducation thérapeutique du patient «vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique.» Cette acquisition de compétences permet d'obtenir une meilleure adhésion au traitement et donc une meilleure réponse thérapeutique. Quels sont les enjeux de l'éducation thérapeutique ? Pourquoi l'éducation thérapeutique est-elle particulièrement recommandée en cas de diagnostic de maladies chroniques ? Pour certaines maladies, les symptômes sont passagers et la guérison rapide, mais pour d'autres, les changements (troubles, fatigue, effets secondaires des traitements) vont devenir des compagnons de route pour le patient : la maladie chronique va imposer une cohabitation, parfois difficile, parfois douloureuse… Après l'annonce du diagnostic, se dessinent des années ponctuées par les symptômes, les crises, les phases de rémissions et de rechutes et pour éviter les complications, la nécessité d'une bonne observance. Diabète, lupus, VIH, épilepsie, cancers... Pour le patient, c'est un apprentissage au long cours pour mieux reconnaître les signaux, se familiariser avec les traitements, comme les usages des structures de santé ; un environnement et des soins que l'on n'a pas choisis, mais avec lesquels il va falloir composer. Certains patients–chronique vont engranger des connaissances, issues de leur propre expérience et/ou d'une formation dédiée, pour améliorer la santé des autres en transmettant ces compétences à leurs pairs. Dans certains services hospitaliers ou associations de malades, ils deviennent des acteurs-clé de l'éducation thérapeutique. La valeur ajoutée de l'expertise patient Les patients experts peuvent devenir l'interface entre les bénéficiaires concernés et les soignants, développant des qualités d'écoute, de communication, mais aussi de mise à distance raisonnée, pour savoir «rester à sa place». Le patient expert, référent de confiance, connaît sa maladie (en particulier les maladies rares ou complexes, qui nécessitent des suivis et des ajustements réguliers). Il en cerne à la fois les risques et les conséquences, ce qui permet de favoriser à la fois l'autonomie des patients et l'adhésion au traitement; l'observance. Au-delà de son expertise en termes de symptômes, il comprend le vécu de la maladie chronique, les différentes facettes de son retentissement sur la vie quotidienne et sur le bien-être. Avec : Gladys Thélise Mbemba Loumpangou, patiente-experte diplômée en éducation thérapeutique du patient. Auteure de l'ouvrage L'opéra lupique. Chronique d'une maladie sans fin, aux éditions l'Harmattan. Créatrice de la page Instagram @chroniquement_votre Dr Nathalie Morel, médecin généraliste, Service de Rhumatologie du CHU de Bordeaux, Centre de référence des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires systémiques rares RESO, et service de médecine interne l'Hôpital Cochin (APHP), à Paris. Cheffe de projet au sein de la filière de santé des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires rares Dr Michella Mogoun Wafo, Cheffe du service de diabétologie à l'Hôpital Régional de Bafoussam, au Cameroun. Un reportage de Raphaëlle Constant. Programmation musicale : ► Willow – Symptom of life ► Dystinct – Shako Mako.
Le changement climatique a des effets visibles sur nos paysages. Derrière les chiffres et les rapports scientifiques, ce sont des territoires, des écosystèmes et des vies humaines qui sont bouleversés. C'est le cas notamment de la région du lac Tchad. (Rediffusion du 19 septembre 2025) Situé à la frontière entre le Niger, le Nigeria, le Cameroun et le Tchad, ce bassin hydrographique était l'une des plus grandes réserves d'eau douce du continent. Après avoir rétréci à une vitesse alarmante pendant plusieurs décennies, désormais, sous l'effet du changement climatique : il s'agrandit ! Au gré des pluies, le lac se métamorphose… Cela peut sembler une bonne nouvelle pour les ressources en eau de la région, mais c'est un véritable bouleversement pour les populations qui dépendent de l'agriculture et de la pêche pour leur survie quotidiennement menacée par les attaques de Boko Haram. Un reportage de Carol Valade, envoyé spécial pour RFI. Carol a rendez-vous sur les rives du lac, côté tchadien à Kisra avec Mahamat Mbomi. Mahamat est chauffeur pour le Comité International de la Croix-Rouge. Avec ses économies, il s'est lancé dans l'agriculture, mais tout ne s'est pas passé comme prévu... Avec les éclairages de Florence Sylvestre, directrice de recherches à l'IRD, l'Institut de la recherche pour le développement, professeur associé à l'Université de N'Djamena, qui étudie le climat et les ressources en eau du Sahel.
Le changement climatique a des effets visibles sur nos paysages. Derrière les chiffres et les rapports scientifiques, ce sont des territoires, des écosystèmes et des vies humaines qui sont bouleversés. C'est le cas notamment de la région du lac Tchad. (Rediffusion du 19 septembre 2025) Situé à la frontière entre le Niger, le Nigeria, le Cameroun et le Tchad, ce bassin hydrographique était l'une des plus grandes réserves d'eau douce du continent. Après avoir rétréci à une vitesse alarmante pendant plusieurs décennies, désormais, sous l'effet du changement climatique : il s'agrandit ! Au gré des pluies, le lac se métamorphose… Cela peut sembler une bonne nouvelle pour les ressources en eau de la région, mais c'est un véritable bouleversement pour les populations qui dépendent de l'agriculture et de la pêche pour leur survie quotidiennement menacée par les attaques de Boko Haram. Un reportage de Carol Valade, envoyé spécial pour RFI. Carol a rendez-vous sur les rives du lac, côté tchadien à Kisra avec Mahamat Mbomi. Mahamat est chauffeur pour le Comité International de la Croix-Rouge. Avec ses économies, il s'est lancé dans l'agriculture, mais tout ne s'est pas passé comme prévu... Avec les éclairages de Florence Sylvestre, directrice de recherches à l'IRD, l'Institut de la recherche pour le développement, professeur associé à l'Université de N'Djamena, qui étudie le climat et les ressources en eau du Sahel.
Programmation consacrée aux nouveautés musicales et aux chansons gold. Dans la séquence Génération Consciente, Eva Kouassi, fondatrice de Ekklesia, une association qui œuvre depuis 2020 auprès des jeunes défavorisés. Elle présente la première soirée caritative de l'association qui aura lieu au CGR (Paris 19ème) le 1er décembre dans le but de récolter des fonds pour la construction de médiathèques dans les zones rurales de Côte-d'Ivoire. Et Ibrahim Hassani, fondateur de Impakty, une marque de sport engagée. A l'occasion de la CAN 2025, au Maroc, la marque a créé un ballon Africa United qui porte 30 drapeaux de pays africains. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Jungeli, Imen ES, Alonzo, Abou Debeing & Lossa - Petit génie Werrason - La vie est compliquée Kocee - PDG Josey - Sexy drill Keros-N - Fwansé Kemmler - Si un jour tu pars Major Lazer feat America Foster - Peppa pot Eloïsha - Plus jamais ça Makhalba Malecheck - Mr Malecheck Biz Ice - Maykalambasse Aya Nakamura - No stress Magnum Band - Paka Pala Magnum Band - Ashadei Magnum Band - Expérience Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
À l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui se tient le 25 novembre, nous parlons des violences subies dans le cadre professionnel : injures sexistes, menaces, violences physiques… Selon une étude conjointement réalisée par Eurostat, l'Institut européen pour l'égalité entre les hommes et les femmes (EIGE) et l'Agence des droits fondamentaux de l'UE (FRA) en 2024, en France, 4 femmes sur 10 ont déjà été victimes de harcèlement sexuel au travail. Comment reconnaitre et prévenir les violences faites aux femmes en milieu professionnel ? Quelles prises en charge sont mises à disposition des victimes ? Clémence Sientzoff, psychologue psychothérapeute spécialisée dans la prise en charge des victimes de violences sexistes et sexuelles, travail en libéral et au centre AVIV du CIDFF 21. Et co-vice-présidente du Réseau NON en Bourgogne Franche Comté Dr Laure Mengueme, psychiatre à l'hôpital Jamot de Yaoundé, au Cameroun. Un reportage de Thalie Mpouho À écouter aussiQuelle justice face aux féminicides et aux violences sexuelles ? Programmation musicale : ► Chaka Khan – I'm every woman ► Jimmy Cliff - I can see clearly now
À l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui se tient le 25 novembre, nous parlons des violences subies dans le cadre professionnel : injures sexistes, menaces, violences physiques… Selon une étude conjointement réalisée par Eurostat, l'Institut européen pour l'égalité entre les hommes et les femmes (EIGE) et l'Agence des droits fondamentaux de l'UE (FRA) en 2024, en France, 4 femmes sur 10 ont déjà été victimes de harcèlement sexuel au travail. Comment reconnaitre et prévenir les violences faites aux femmes en milieu professionnel ? Quelles prises en charge sont mises à disposition des victimes ? Clémence Sientzoff, psychologue psychothérapeute spécialisée dans la prise en charge des victimes de violences sexistes et sexuelles, travail en libéral et au centre AVIV du CIDFF 21. Et co-vice-présidente du Réseau NON en Bourgogne Franche Comté Dr Laure Mengueme, psychiatre à l'hôpital Jamot de Yaoundé, au Cameroun. Un reportage de Thalie Mpouho À écouter aussiQuelle justice face aux féminicides et aux violences sexuelles ? Programmation musicale : ► Chaka Khan – I'm every woman ► Jimmy Cliff - I can see clearly now
Lauréat du Prix des 5 continents de la francophonie 2025, Le rêve du pêcheur suit les vies de Zakarias, pêcheur à Campo au Cameroun, de son fils et de son petit-fils Zack, psychologue à Paris. Le roman explore le traumatisme intergénérationnel, la transmission des blessures et des rêves, et la manière dont les choix d'une génération façonnent la suivante.Le lecteur y découvre des bribes du quotidien d'un village de pêcheurs, de la vie urbaine au Cameroun et l'émigration en France, tout en suivant des personnages confrontés aux transformations sociales, aux migrations et aux promesses ambiguës du progrès. Les femmes du roman sont des personnages forts et complexes : « Elles existent profondément en elles-mêmes… plus que des mères, plus que des femmes ».Dans cet entretien accordé à ONU Info lors de son passage à New York, nous explorons les thèmes qui traversent le roman tels que l'exil, le racisme et l'identité avec Hemley Boum. Mais plus que tout, l'auteure souhaite laisser à chacun la liberté de s'approprier ces histoires : « L'idée de s'approprier le livre et de le faire sien appartient à chaque lecteur ».(Interview : Hemley Boum, auteure du roman Le rêve du pêcheur Prix des 5 continents de la francophonie 2025; propos recueillis par Cristina Silveiro)
Programmation consacrée aux nouveautés musicales et aux chansons gold. Dans la séquence Génération Consciente, Eva Kouassi, fondatrice de Ekklesia, une association qui œuvre depuis 2020 auprès des jeunes défavorisés. Elle présente la première soirée caritative de l'association qui aura lieu au CGR (Paris 19ème) le 1er décembre dans le but de récolter des fonds pour la construction de médiathèques dans les zones rurales de Côte-d'Ivoire. Et Ibrahim Hassani, fondateur de Impakty, une marque de sport engagée. A l'occasion de la CAN 2025, au Maroc, la marque a créé un ballon Africa United qui porte 30 drapeaux de pays africains. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Jungeli, Imen ES, Alonzo, Abou Debeing & Lossa - Petit génie Werrason - La vie est compliquée Kocee - PDG Josey - Sexy drill Keros-N - Fwansé Kemmler - Si un jour tu pars Major Lazer feat America Foster - Peppa pot Eloïsha - Plus jamais ça Makhalba Malecheck - Mr Malecheck Biz Ice - Maykalambasse Aya Nakamura - No stress Magnum Band - Paka Pala Magnum Band - Ashadei Magnum Band - Expérience Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Dans le palmarès de cette semaine, deux femmes passionnées par les mathématiques. La Camerounaise Dorvale Nana a conçu une baguette magique pour l'amour des maths. l'Ivoirienne Stéphanie Assi est quant à elle, la créatrice du premier Tech hub africain. Éclairages.
La tournée d'Emmanuel Macron intéresse aussi bien la presse africaine, que la presse panafricaine. Le président français a entamé sa visite par l'Ile Maurice, il se rendra ensuite en Afrique du Sud, en Angola et au Gabon. « Quel message Macron veut-il envoyer au continent ? » Afrik.com. Pour le site d'information panafricain, le président français veut « redéfinir la relation entre la France et le continent », « loin des enjeux militaires qui ont marqué l'actualité récente au Sahel, Emmanuel Macron cherche à impulser de nouvelles « dynamiques », en privilégiant des partenariats plus équilibrés, axés sur la jeunesse, l'économie et le travail mémoriel ». « L'Elysée insiste sur l'objectif de valoriser "le renouvellement de la relation franco-africaine" ». Une visite commentée avec une certaine ironie par la presse burkinabé. « Chassée du Sahel, la France à la recherche d'un second souffle », titre le Pays, selon lequel « les temps ont changé, et c'est tant mieux si la France et ses dirigeants ont compris que ce qu'ils faisaient il y a de cela 40 ou 50 ans en arrière, n'est plus possible aujourd'hui. » Ce qui n'empêche pas l'Observateur Paalga de se demander si « le coq gaulois est à la recherche d'une nouvelle basse-cour », et d'affirmer que « la France ne veut pas faire le deuil d'un passé de conquérant d'empires et de marchés coloniaux ». Relations au beau fixe Jeune Afrique, de son côté, se projette dans la visite d'Emmanuel Macron, dimanche, au Gabon. « Entre Oligui N'guema et Macron, coulisses de retrouvailles très attendues », titre Jeune Afrique, « l'occasion de renforcer encore les liens entre la France avec l'un de ses derniers alliés sur le continent ». « Un tête-à-tête est prévu entre Emmanuel Macron et Brice Oligui N'guema », avec lequel les relations semblent au beau fixe. « Soucieux de préserver ses liens avec le palais du Bord de mer dans un contexte de perte de popularité de la France sur le continent africain, (nous dit Jeune Afrique) l'exécutif français a apporté tout au long de la transition son soutien à la politique de Brice Clotaire Oligui Nguema. Par conséquent, la diplomatie française se garde bien de commenter la décision de la justice gabonaise qui vient de condamner par contumace Sylvia et Nourredine Bongo à vingt ans de prison ». Légitimité Au Cameroun, l'actualité politique porte toujours sur la dernière élection présidentielle. C'est tout d'abord, pour le site Actu Cameroun, une interview de l'avocate Alice Nkom, figure de l'opposition au Cameroun, qui apporte son soutien à Issa Tchiroma Bakary, lequel revendique toujours la victoire à la dernière élection présidentielle et qui appelle ce vendredi à « une journée ville morte ». Maître Alice Nkom ne mâche pas ses mots : « Lorsque vous avez le peuple avec vous, vous avez forcément la légitimité », a-t-elle dit dans un entretien avec la Deutsche Welle, en ajoutant : « Peu importe ce que le voleur en a fait, il restera le voleur ». L'avocate, ajoute Actu Cameroun, estime qu'Issa Tchiroma Bakary « bénéficie d'une légitimité populaire », « s'il dit au peuple venez dans la rue, c'est votre bureau, le peuple ira dans la rue ». Le Journal du Cameroun de son côté, s'intéresse à la diaspora. « La diaspora camerounaise combattante pour le changement adresse ses félicitations au candidat à l'élection présidentielle pour sa "victoire" ». La diaspora camerounaise qui se manifeste donc « six semaines après la tenue du scrutin », remarque le Journal du Cameroun, « justifiant son silence par la « confusion créée et entretenue par (…) le mauvais perdant M. Paul Biya ».
À Belem au Brésil, c'est la dernière ligne droite pour la COP30 sur le changement climatique. Va-t-on vers une feuille de route pour la sortie des énergies fossiles ? Peut-on aller au-delà de 300 milliards de dollars par an pour l'adaptation des pays du Sud ? Seyni Nafo est le porte-parole du groupe des négociateurs africains. Il préside aussi le Fonds vert pour le climat et coordonne l'initiative de l'Union africaine pour l'adaptation au changement climatique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le président Lula a l'air très confiant. Cette COP 30 va être un succès, dit-il. Est-ce que vous partagez son optimisme ? Seyni Nafo : Je crois que, dans les conditions actuelles, c'est difficile. Mais je pense que le Brésil et la communauté internationale ont énormément investi pour qu'on fasse un maximum sur un certain nombre de sujets : le financement, l'adaptation au changement climatique et naturellement les forêts. Donc, je pense que, dans les circonstances actuelles, géopolitiques, c'est déjà un grand pas. Il reste encore quelques heures et comme vous le savez, une COP se décide toujours cinq ou 6h après la fin. Parmi les points de blocage, il y a la sortie ou non des énergies fossiles, le pétrole, le gaz, le charbon. À la COP 28 à Dubaï, il y a deux ans, un compromis a été trouvé pour une transition juste, ordonnée et durable. Est-ce que depuis on a avancé ou on a reculé ? C'est paradoxal. Sur les énergies renouvelables, on continue à accélérer. Par exemple, actuellement, quand on regarde les nouvelles capacités d'énergies qui sont installées, on a dépassé la moitié, 50, 60 % sur les énergies renouvelables. Donc, ça, c'est un fait. Mais sur la question des énergies fossiles, nous n'avons pas évidemment avancé aussi vite qu'on le voulait. Bien sûr, le retour de l'administration Trump y joue un certain rôle. Et donc, à cette COP, le plus important, c'est d'avoir une feuille de route sur cette transition pour évidemment qu'elle soit équitable et juste. On ne peut pas demander, par exemple, à des pays africains de prendre le lead sur ce sujet. Il faudrait que, pour l'équité et la justice climatique, les pays développés qui ont plus de ressources technologiques, plus de finances, soient les premiers dans cette transition et ensuite que les pays en développement soient soutenus. L'autre gros point de blocage, c'est le montant de l'aide financière des pays riches aux pays pauvres pour leur adaptation climatique. À la COP 29 à Bakou, il y a un an, les pays riches ont accepté de passer de 100 milliards à 300 milliards de dollars par an. Et visiblement, ils n'ont pas envie d'aller plus loin ? Ce que nous demandons pour ces cibles, il faut maintenant des feuilles de route détaillées avec des cibles intermédiaires, avec une description très précise des montants. C'est ce que nous sommes en train de négocier actuellement. Mais je pense que, après plus de quinze ans de cible, vous vous rappelez, en 2009, c'était la cible des 100 milliards, ensuite 300 milliards, je pense qu'aujourd'hui la question la plus importante, c'est l'accès. C'est bien d'annoncer des montants significatifs, mais si les pays africains, si les pays en développement, n'ont pas accès aux ressources existantes, c'est la question qui aujourd'hui est la plus problématique pour ces pays. Dans cette fameuse enveloppe de 300 milliards de dollars par an, il y a les quelque 3 milliards de dollars du Fonds vert pour le climat. Vous êtes président du conseil d'administration de ce Fonds vert. Pourquoi est-il stratégique à vos yeux ? La raison pour laquelle ce Fonds est stratégique, c'est qu'on peut prêter jusqu'à 45 ans, à moins d'1%. Donc, il y a ce premier élément-là. Le deuxième élément, c'est qu'on peut également travailler avec le pays directement. Je vais prendre un exemple. L'Éthiopie a son ministère des Finances qui est accrédité, donc qui peut recevoir directement des financements du Fonds vert et ne pas passer par des institutions internationales. Et c'est notre grande préoccupation. Quand on regarde, par exemple notre portefeuille avec l'Afrique, l'Afrique représente 40 % des financements du Fonds vert, mais malheureusement, plus de 85 % de ces financements passent par des institutions internationales. En Afrique centrale, nous avons encore beaucoup de travail parce que nous n'avons pas encore d'entité accréditée en Afrique centrale. Donc, au conseil d'administration du mois de mars, nous aurons notre première entité dans cette région. Nous allons avoir une entité régionale qui travaille justement dans quatre pays en Afrique centrale. Et ça, c'est une question qui est extrêmement importante pour nous, parce que le Fonds vert travaille à la transformation économique et justement à intégrer le climat dans la planification du développement. Et quels sont les quatre pays d'Afrique centrale en question ? Nous aurons le Cameroun, la RDC, le Tchad et probablement le Rwanda. On sait déjà que la COP 32 en 2027 aura sans doute lieu en Éthiopie. Qu'est-ce que cela signifie pour vous ? Le fait que ce soit l'Éthiopie qui a été sélectionnée cette année démontre le leadership de ce pays sur cette question. Mais au-delà de l'Éthiopie, il y a une prise en charge de la question climatique par les chefs d'États africains. Que ce soit avec le président (kényan) William Ruto qui est le président du Comité des chefs d'État ou avec le président (congolais) Denis Sassou-Nguesso sur la question du bassin du Congo. Donc, toutes les solutions africaines vont être mises sur la table et on va commencer les préparatifs juste à la fin de Belem. À lire aussiÀ la COP30, d'ultimes heures de négociation aux enjeux multiples
People First Podcast I Western and Central Africa I World Bank Group
Dans ce nouvel épisode de People First Podcast, nous explorons comment l'accès à l'électricité façonne l'emploi en Afrique de l'Ouest et du Centre.Nous donnons la parole à des bénéficiaires au Tchad, au Cameroun, en Guinée et en Côte d'Ivoire pour comprendre concrètement comment l'énergie transforme les activités économiques et les perspectives d'emploi.Professionnels de la santé, enseignants, chefs d'entreprise et créateurs de contenu, ils partagent leurs expériences. Leurs récits montrent qu'au-delà du confort, l'électricité soutient la productivité, stimule l'économie, permet de créer et de préserver des emplois, et améliore durablement les services essentiels pour les communautés.Ecoutez People First Podcast maintenant. Laissez un commentaire ici. Votre avis nous intéresse !Séquences00:00 Introduction 01:52 Témoignages de bénéficiaires 04:22 Connecter 300 millions de personnes à l'électricité pour soutenir la création d'emplois07:32 Entretien avec Yaro, comédien et créateur de contenus Malien 08:18 ConclusionÀ propos du People First Podcast:People First Podcast vient apporter un éclairage humain et concret sur les thématiques de développement spécifiques aux habitants d'Afrique de l'Ouest et du centre, et sur la contribution de la Banque mondiale. People First Podcast, pour un développement durable et inclusif !À propos du Groupe de la Banque mondiale:Le Groupe de la Banque mondiale est l'une des plus importantes sources de financement et de connaissances au monde pour les pays à faible revenu. Ses cinq institutions partagent l'engagement de réduire la pauvreté, d'accroître la prospérité partagée et de promouvoir le développement durable.
Dans le palmarès cette semaine, deux innovateurs qui se distinguent par la qualité de leurs travaux, qui font de l'Afrique une terre d'excellence scientifique. Sur la première marche du podium cette semaine, un ingénieur originaire du Burkina Faso, diplômé de l'école d'ingénieurs Polytechnique de Nantes, Sékou Ouedraogo, possède également un master de l'Ecole Nationale des Mines de Paris et un troisième cycle en relations internationales approfondies du Centre d'études diplomatiques et stratégiques de Paris. Passionné d'aérospatiale, son ambition est de faire de ce secteur un outil de développement pour le continent. La seconde tête d'affiche, est également ingénieur, originaire du Cameroun. Douglas Mbiandou est diplômé de l'Institut national des sciences appliquées (INSA) Lyon. Après avoir développé des applications en France, en Suisse et aux États-Unis il y a 20 ans, il a fondé Osgi, un centre de formation spécialisé dans les technologies Java, Web et mobile.
Rendez-vous avec le rappeur Légendaire Pit Baccardi. Sa plume aiguisée a définitivement marqué l'histoire du rap français, tant via son collectif Time bomb, qu'avec le Secteur Ä et Première Classe. Devenu producteur au Cameroun et en Côte d'Ivoire (X-Maleya, Magasco etc.), Pit revient sur sa course de fond dans l'industrie de la musique mondiale. Après un Olympia à guichets fermés en octobre, le maestro s'apprête à sortir un nouvel album, le 5 décembre 2025. Dans cet épisode, Nicolas Anelka, Dosseh et Papa Didier offrent les vidéos surprises.
Au sommaire : Au Gabon, la Cour d'appel de Libreville a condamné Sylvia et Noureddin Bongo, épouse et fils du président déchu Ali Bongo, en leur absence, à 20 ans de prison pour détournement de fonds publics. Au Cameroun, l'opposant Issa Tchiroma qui revendique toujours la victoire de l'élection présidentielle du 12 octobre 2025 exige la libération des personnes interpellées dans le cadre de la crise post-électorale. Enfin direction Belem au Brésil où se déroule cette semaine, en marge de la 30è édition de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP30), le Sommet des peuples. Que peuvent espérer les plus de 500 peuples autochtones réunis lors de ce sommet alternatif ? Avec la participation de : Lanciné Bakayoko, journaliste à la Radiodiffusion télévision ivoirienne RTI François Hiondi Nkam, grand reporter et chef du service Économie au quotidien camerounais Le jour Wuldath Mama, journaliste béninoise spécialiste des questions internationales.
Cyrille-Mason, 6 ans, est arraché du Cameroun par son oncle et sa tante qui le font venir en France. Ils le martyrisent avec, notamment, de la purée de piment dans les yeux… Aujourd'hui, il est aveugle.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au sommaire de Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. : - Après des nations asiatiques en octobre (et une défaite face au Japon), le Brésil affronte 2 sélections africaines. ; - Du pain et des jeux. L'Angola accueille les champions du monde argentins dans le cadre des festivités du cinquantenaire de l'indépendance. ; - Ils sont quatre, il n'en restera qu'un ! Nigeria/Gabon et RDC/Cameroun, 2 matches délocalisés à Rabat. - Veille de match pour la France (contre l'Ukraine) dans un contexte pesant. - Après des nations asiatiques en octobre (et une défaite face au Japon), le Brésil affronte 2 sélections africaines. Le Sénégal à Londres samedi, la Tunisie à Lille mardi. L'occasion de se régler, entre sélections déjà qualifiées, à quelques mois du tournoi mondial. Le dernier affrontement entre Seleção et Lions de la Teranga avait été remporté par ces derniers à Lisbonne (4-2). Que valent les Auriverdes d'Ancelotti ? Des 26 appelés, quels seront les 18 retenus au final, Neymar en fera-t-il partie ? Le «Ney» s'agaçe avec Santos, qui lutte pour le maintien. A-t-il passé son apogée ? - Du pain et des jeux. L'Angola accueille les champions du monde argentins dans le cadre des festivités du cinquantenaire de l'indépendance. Une affiche de gala plutôt onéreuse ! La presse évoque 12 millions d'euros dépensés par la fédération alors que le pays traverse une crise sociale. Messi sera du voyage mais temporise pour ce qui est du Mondial. Ils ne seront pas tous à Luanda pour affronter les Palancas Negras de Patrice Beaumelle. Molina, Montiel, G.Simeone, Mastantuono, Alvarez, Dibu Martinez ou encore Paredes forfaits. L'ex du PSG et de la Roma s'est adjugé le Superclásico avec Boca Juniors (2-0), dans une Bombonera bouillante où les Millonarios n'ont pas été inspirés. - Ils sont quatre, il n'en restera qu'un ! Nigeria/Gabon et RDC/Cameroun, 2 matches délocalisés à Rabat. Les 2 qualifiés se retrouveront dimanche, le vainqueur prendra un ticket pour... un autre barrage (intercontinental) en mars prochain. Quels favoris ? Les Super Eagles ont effectué une campagne de qualification poussive, le Cameroun a sous-performé dans le groupe D. Léopards et Panthères ont-ils les griffes plus acérées ? - Veille de match pour la France (contre l'Ukraine) dans un contexte pesant. Antoine grognet a rencontré Arnaud. Ce supporteur des Bleus se dit «impacté», pas victime. Jusqu'alors, son seul traumatisme s'appelait Séville 82. Présent au Stade de France avec ses 2 fils et des amis lors de France-Allemagne il y a 10 ans, il a vu l'allégresse du match basculer, lorsque Paris est devenu le théâtre des premiers attentats jihadistes. Avec Annie Gasnier, Éric Frosio (en direct du Brésil), Dominique Sévérac et Hervé Penot. -- Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.
Au sommaire de Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. : - Après des nations asiatiques en octobre (et une défaite face au Japon), le Brésil affronte 2 sélections africaines. ; - Du pain et des jeux. L'Angola accueille les champions du monde argentins dans le cadre des festivités du cinquantenaire de l'indépendance. ; - Ils sont quatre, il n'en restera qu'un ! Nigeria/Gabon et RDC/Cameroun, 2 matches délocalisés à Rabat. - Veille de match pour la France (contre l'Ukraine) dans un contexte pesant. - Après des nations asiatiques en octobre (et une défaite face au Japon), le Brésil affronte 2 sélections africaines. Le Sénégal à Londres samedi, la Tunisie à Lille mardi. L'occasion de se régler, entre sélections déjà qualifiées, à quelques mois du tournoi mondial. Le dernier affrontement entre Seleção et Lions de la Teranga avait été remporté par ces derniers à Lisbonne (4-2). Que valent les Auriverdes d'Ancelotti ? Des 26 appelés, quels seront les 18 retenus au final, Neymar en fera-t-il partie ? Le «Ney» s'agaçe avec Santos, qui lutte pour le maintien. A-t-il passé son apogée ? - Du pain et des jeux. L'Angola accueille les champions du monde argentins dans le cadre des festivités du cinquantenaire de l'indépendance. Une affiche de gala plutôt onéreuse ! La presse évoque 12 millions d'euros dépensés par la fédération alors que le pays traverse une crise sociale. Messi sera du voyage mais temporise pour ce qui est du Mondial. Ils ne seront pas tous à Luanda pour affronter les Palancas Negras de Patrice Beaumelle. Molina, Montiel, G.Simeone, Mastantuono, Alvarez, Dibu Martinez ou encore Paredes forfaits. L'ex du PSG et de la Roma s'est adjugé le Superclásico avec Boca Juniors (2-0), dans une Bombonera bouillante où les Millonarios n'ont pas été inspirés. - Ils sont quatre, il n'en restera qu'un ! Nigeria/Gabon et RDC/Cameroun, 2 matches délocalisés à Rabat. Les 2 qualifiés se retrouveront dimanche, le vainqueur prendra un ticket pour... un autre barrage (intercontinental) en mars prochain. Quels favoris ? Les Super Eagles ont effectué une campagne de qualification poussive, le Cameroun a sous-performé dans le groupe D. Léopards et Panthères ont-ils les griffes plus acérées ? - Veille de match pour la France (contre l'Ukraine) dans un contexte pesant. Antoine grognet a rencontré Arnaud. Ce supporteur des Bleus se dit «impacté», pas victime. Jusqu'alors, son seul traumatisme s'appelait Séville 82. Présent au Stade de France avec ses 2 fils et des amis lors de France-Allemagne il y a 10 ans, il a vu l'allégresse du match basculer, lorsque Paris est devenu le théâtre des premiers attentats jihadistes. Avec Annie Gasnier, Éric Frosio (en direct du Brésil), Dominique Sévérac et Hervé Penot. -- Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.
Movember est le mois de sensibilisation au dépistage des cancers masculins : cancer de la prostate et des testicules. Selon l'OMS, chez l'homme, le cancer de la prostate représente le 2ᵉ cancer le plus fréquent et touche 1,5 million d'hommes. Plus rare, le cancer du testicule (qui touche essentiellement les hommes jeunes) est cependant en augmentation partout dans le monde. Comment se déroule le dépistage ? À quel âge faut-il se faire dépister régulièrement ? Quelles prises en charge existent ? Comment lutter contre les tabous entourant des cancers ? Pr Emmanuel Chartier-Kastler, chirurgien urologue, chef de service à l'hôpital universitaire Pitié-Salpêtrière et professeur à Sorbonne Université à Paris. Dr Cyril Kamadjou, chirurgien urologue dans un centre privé à Douala au Cameroun, le Centre d'Urologie et d'Endoscopie Saint Cyr. Fabien Lanteri, a été atteint d'un cancer des testicules, en rémission depuis deux ans. Investi depuis 11 ans dans la collecte de dons pour Movember. Programmation musicale : ► Al Green – For the good times (1972) ► Jahman Xpress – Arva
Movember est le mois de sensibilisation au dépistage des cancers masculins : cancer de la prostate et des testicules. Selon l'OMS, chez l'homme, le cancer de la prostate représente le 2è cancer le plus fréquent et touche 1,5 million d'hommes. Plus rare, le cancer du testicule (qui touche essentiellement les hommes jeunes) est cependant en augmentation partout dans le monde. Comment se déroule le dépistage ? À quel âge faut-il se faire dépister régulièrement ? Quelles prises en charge existent ? Comment lutter contre les tabous entourant des cancers ? Pr Emmanuel Chartier-Kastler, chirurgien urologue, chef de service à l'Hôpital universitaire Pitié-Salpêtrière et professeur à Sorbonne Université à Paris Dr Cyril Kamadjou, chirurgien urologue dans un centre privé à Douala au Cameroun, le Centre d'Urologie et d'Endoscopie Saint Cyr Fabien Lanteri, a été atteint d'un cancer des testicules, en rémission depuis deux ans. Investi depuis 11 ans dans la collecte de dons pour Movember. Programmation musicale : ► Al Green – For the good times (1972) ► Jahman Xpress – Arva.
Dans son discours de jeudi, lors de sa prestation de serment pour un huitième mandat, le président camerounais Paul Biya a appelé ses adversaires politiques à « l'union sacrée », mais a accusé certains politiciens d'être « irresponsables » et a assuré que « l'ordre règnera ». Comment pourrait se matérialiser cette « union sacrée » ? Quelle peut être, à présent, la stratégie de son principal adversaire, Issa Tchiroma ? Armand Leka Essomba enseigne la sociologie à Yaoundé 1 et dirige le Laboratoire camerounais d'études et de recherches sur les sociétés contemporaines. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Dans le résultat officiel de la présidentielle, Paul Biya perd quatorze points par rapport à 2018. Est-ce à dire que son parti RDPC traverse un passage à vide ? Armand Leka Essomba : Je pense que cela est évident dans la mesure où on doit pouvoir reconnaître que le parti au pouvoir traverse effectivement une phase de grande perturbation et que probablement soit ce parti, ou alors celui qui l'incarne a perdu probablement une grande part de son attractivité et de son charisme d'antan. Quand l'archevêque de Douala, Mgr Kleda, dit que le résultat officiel de cette présidentielle n'est pas crédible, est-ce qu'il reflète l'opinion de beaucoup de Camerounais ? Disons que ces suspicions, naturellement, sont d'autant plus alimentées que nous sommes à l'ère des réseaux sociaux. Nous avons eu un temps long [entre le jour du vote et le jour des résultats]. La durée des deux semaines, c'est surtout l'injonction qui est faite à tout le monde de ne point communiquer, ni les tendances, etc. Et donc ça jette parfois de la suspicion. La percée d'Issa Tchiroma, même dans les résultats officiels, dans la région du nord et dans les deux régions de l'ouest et du littoral, c'est-à-dire à Douala, quels enseignements vous en tirez ? L'habileté tactique du candidat Issa Tchiroma aura été effectivement d'incarner, à défaut ou par défaut, disons, la synthèse de toutes ces frustrations. Ce d'autant plus qu'un discours social à connotation, j'allais presque dire métaphysique, circulait pour dire qu'il s'agit de transformer cette élection en un référendum pour ou contre Paul Biya. Et finalement, ce qui se révèle, c'est le niveau d'exaspération. Des gens sont prêts tout à fait à dealer avec n'importe qui, à condition qu'ils mettent à la retraite le président dans son exceptionnelle longévité politique. Issa Tchiroma affirme aujourd'hui qu'il y a désormais deux présidents : le président élu, qu'il est lui-même, et le président nommé par le Conseil constitutionnel, c'est-à-dire Paul Biya. Est-ce qu'on va vers un Cameroun coupé en deux ? Ce que je peux dire, c'est d'exprimer quelque peu mon scepticisme. Il est évident que pendant les jours qui viennent, les moments de tension persisteront, notamment dans certaines des régions qui sont des fiefs du candidat Issa Tchiroma. Tout dépendra aussi des mesures importantes qui vont être prises. Donc les mesures d'apaisement, puisque le président de la République, Paul Biya, a demandé à ce qu'une union sacrée se fasse. Il a explicitement fait mention d'une union sacrée. J'ignore si on ira vers des expériences institutionnelles de large ouverture ou d'union nationale, en termes de structuration, par exemple, d'un nouveau gouvernement, mais les jours qui viennent, il faudra être absolument attentif à la manière dont on pourra traduire les propos assez apaisants du chef de l'Etat dans la pratique et dans les orientations politiques. Tout dépendra de ce qui se fera, notamment en termes de gestes d'apaisement, si l'on se réfère au discour d'hier. Et donc l'atmosphère dépendra beaucoup de la traduction politique de cet apaisement. Dans les années 90, Paul Biya avait déjà affronté un adversaire coriace qui proclamait sa victoire et qui organisait des journées ville morte, c'était John Fru Ndi. Et à la fin, c'est Paul Biya qui avait pris le dessus. Est-ce que vous pensez que le même scénario va se reproduire ? Alors personne n'est en mesure de dire ce qui va se passer demain ou après-demain. Mais il est évident que les contextes ont changé. En 1992, Paul Biya était en effet au pouvoir depuis dix ans, il y avait une certaine vitalité humaine et physique. Il faut en tenir compte. La longévité exceptionnelle au pouvoir crée des dynamiques d'inertie systémique et la fragilité physique et humaine, qui est quelque chose de tout à fait naturel, s'associent parfois pour interférer sur, disons la réactivité institutionnelle. S'installent dès lors des formes de paresse, de lenteur, qui peuvent conduire à des expériences d'immobilisme qui sont tout à fait dommageables. Et peut-être dans sa stratégie, Issa Tchiroma compte-t-il sur un essoufflement du parti au pouvoir et de son président ? Alors je crois qu'il y a derrière effectivement un certain imaginaire dans la stratégie d'un certain nombre des challengers de Paul Biya. L'idée que finalement quelque chose pourrait se passer, qu'un accident pourrait survenir et créer les conditions effectivement d'une transition.
« En Côte d'Ivoire, les législatives de 2025 se feront sans le PPA-CI de Laurent Gbagbo » annonce en Une l'Infodrome. C'est l'ancien président qui l'a lui-même annoncé jeudi, « lors d'un Comité central du parti qui a décidé de boycotter le scrutin, estimant que les conditions d'un processus électoral libre, juste et transparent ne sont pas réunies », explique le site d'information ivoirien, qui rappelle également que les « prochaines élections législatives sont prévues le 27 décembre, dans la foulée de la présidentielle du 25 octobre remportée par le candidat du RHDP Alassane Ouattara ». Apanews de son côté, précise « que le comité central du PPA-CI, a également dénoncé l'environnement socio-politique délétère, ne se prêtant pas à de nouvelles élections », évoquant « répression, persécutions et harcèlement judiciaire ». Allusion, peut-être, à Damana Pickas, un proche de Laurent Gbagbo, dont Fraternité Matin annonce en Une la présentation « devant la justice pour atteinte à l'ordre public ». Le journal, proche du pouvoir, ajoute que « Damana Pickas a été « placé sous mandat de dépôt, pour une série d'infractions "extrêmement graves", notamment actes terroristes, assassinat, ou encore atteinte aux opérations électorales ». La liste est longue… La prestation de serment de Paul Biya « Paul Biya annonce les premières actions de son nouveau mandat », titre le Journal du Cameroun, qui évoque « un discours d'investiture dans lequel le président a annoncé les premières réalisations des sept prochaines années, insistant sur l'emploi des jeunes, le retour à la paix dans les régions en crise ainsi que le retour à l'ordre dans tout le pays ». Ailleurs en Afrique, les commentaires sont parfois acerbes. Au Sénégal, Sénéplus parle « d'un pouvoir zombie au Cameroun ». « Lors de son investiture », poursuit le site d'informations, « Paul Biya, 92 ans, est apparu confus et dépendant de son entourage pour accomplir les gestes d'un rituel qu'il maîtrise pourtant depuis 43 ans ». « Paul Biya, l'éternel recommencement », titre de son côté Afrik.com, qui parle d'un président « devenu plus qu'un chef d'État : une institution, un totem, un mythe d'état ». Pour autant, l'heure n'est pas aux applaudissements du côté de la presse burkinabé, notamment pour le Pays, qui évoque « la crise post-électorale », « crise qui n'a pas empêché Paul Biya d'organiser une cérémonie solennelle et pompeuse, pour célébrer avec faste, ce qu'il convient de qualifier "de mandat de la honte" ». En effet, poursuit Le Pays, « nul n'ignore dans quelles conditions le papy s'est fait réélire à la tête de ce pays, où le rêve de l'alternance reste une illusion sous son magistère ». Les Ougandais saluent l'élection du nouveau maire de New York Car le démocrate Zohran Mamdani, qui vient d'être élu, est né en Ouganda, pays « qu'il a quitté à l'âge de cinq ans, pour suivre son père en Afrique du Sud, avant de s'installer aux États-Unis », rappelle Africanews. Une élection « chaleureusement accueillie en Ouganda, pays d'Afrique de l'Est où le démocrate a vu le jour il y a 24 ans ». « Son ascension », nous dit Africanews, « est devenue une source d'inspiration pour la jeunesse ougandaise ». Le site panafricain a interviewé une présentatrice de radio ougandaise, « SiimaKyakuhaire, qui a rencontré Zohran Mamdani, alors qu'il évoluait encore dans le monde du rap. « C'est quelqu'un de très drôle, intelligent et plein d'entrain », raconte la présentatrice qui ajoute : « Ce que j'ai vraiment apprécié chez lui, c'est qu'il aimait l'Ouganda, et qu'il était enthousiaste à l'idée de faire le bien autour de lui ». Africanews rappelle aussi « que Zohran Mamdani a conservé sa nationalité ougandaise même après avoir été naturalisé américain en 2018 ».
Le Journal en français facile du jeudi 6 novembre 2025, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CA7n.A
43 ans jour pour jour après son accession au pouvoir, Paul Biya prête serment ce jeudi pour son 8ème mandat présidentiel. Alors que l'opposant Issa Tchiroma Bakary continue de revendiquer sa victoire, comment envisagez-vous ce nouveau septennat ? Quelles sont vos priorités ?
C'est du moins ce qu'affirme l'opposant Issa Tchiroma Bakary, dont les propos sont rapportés notamment par le Journal du Cameroun. « Issa Tchiroma Bakary mentionne l'existence d'un "président élu par le peuple camerounais", c'est-à-dire lui-même, et "un président nommé par le Conseil constitutionnel", c'est-à-dire Paul Biya ». Reste que dans le même temps, pointe le Journal du Cameroun, « les institutions préparent l'investiture de Paul Biya. (Ce sera ce jeudi à midi). Ce vent contraire qui souffle sur les déclarations de l'opposant, qui continue (donc) de contester les résultats officiels du scrutin, pousse à se demander jusqu'où il pourra aller. Lui qui, pressentant son arrestation prochaine, est annoncé avoir pris ses quartiers dans un pays voisin, affirme le site camerounais. Et dont certains soutiens, en particulier les avocats Me Michèle Ndoki et Me Felix Agbor Balla, ont aussi préféré s'exiler pour éviter le sort réservé à certains leaders comme Anicet Ekane, Djeukam Tchameni, le Pr Aba'a Oyono et bien d'autres soutiens de l'opposant qui sont en détention depuis quelques jours ». Issa Tchiroma Bakary au Nigeria ? Issa Tchiroma Bakary serait donc à l'étranger, en l'occurrence au Nigeria. C'est ce que croient savoir plusieurs sites d'information, notamment Actu Cameroun qui publie une lettre du cinéaste camerounais Jean-Pierre Bekolo. Une lettre adressée au président nigérian, Bola Tinubu, et dans laquelle il lui demande de ne pas livrer Issa Tchiroma Bakary au régime de Yaoundé. En voici un extrait : « ne cédez pas à une demande d'extradition qui livrerait non pas un homme à ses bourreaux, mais, en mépris de la justice et de la conscience humaine, tout un peuple camerounais qui a voté pour lui. Lorsque le régime de Yaoundé viendra invoquer le droit, rappelez-lui ses propres violations du droit international et des droits fondamentaux ». Tensions et répression « Malgré le calme précaire observé à Yaoundé, le pays reste traversé par les tensions nées de la contestation des résultats de la présidentielle du 12 octobre. C'est ce que constate Jeune Afrique. Les vidéos montrant des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre continuent d'affluer sur les réseaux sociaux. Hier, la plupart des grandes villes du pays ont vécu leur troisième journée "ville morte", à la suite de l'appel lancé en fin de semaine dernière par Tchiroma Bakary, dont il est difficile de quantifier le suivi ». Le site Actu Cameroun donne des chiffres : plus de 2000 personnes auraient interpellées et seraient gardées à vue dans les prisons camerounaises. C'est ce rapporte Me Alain Ndam, coordonnateur du Collectif de défense des régions du Centre et du Sud, un collectif d'avocats. D'après lui, nombre de personnes arrêtées seraient blessés et un tiers d'entre elles seraient des mineurs. Biya « imperturbable » En tout cas, ce jeudi donc, « Paul Biya va prêter serment comme président du Cameroun pour la neuvième fois », relève le Journal du Cameroun. « Cela fait déjà 43 ans que le rituel se répète dans des contextes différents. D'abord pour succéder au président démissionnaire, puis pour avoir la légitimité populaire après la succession de 1982, plus tard pour confirmer son leadership dans un espace pluraliste après 1990 et enfin pour consolider sa domination sur la scène politique nationale depuis les années 2000. (…) Et cette année, les violences post-électorales viennent installer de nouveaux défis sociopolitiques ainsi qu'économiques à l'entame du huitième mandat ». Paul Biya qui reste « imperturbable », pointe Le Pays au Burkina Faso. « Il n'a jamais été aussi proche, à 92 ans et après plus de quatre décennies de règne, de réaliser son rêve de mourir au pouvoir et de bénéficier d'obsèques nationales. Quant au renouveau générationnel, il pourra toujours attendre au Cameroun, où le peuple est dans la résignation au point de s'en remettre à l'œuvre de Dame nature pour espérer voir arriver l'alternance ». Défis majeurs… « Et chaque jour davantage, relève Le Monde Afrique, jusque dans les rangs du pouvoir, on doute de la capacité de Paul Biya de pouvoir répondre aux multiples défis du pays. Des défis pourtant majeurs et pas seulement socio-économiques. Les régions anglophones et séparatistes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest affichent un calme trompeur, imposé par la force publique. L'Extrême-Nord reste vulnérable aux intrusions des groupes islamistes basés au Nigeria voisin. C'est l'unité même du pays qui est en jeu. Une unité menacée dont le président rabâche pourtant à longueur de slogans qu'il en est le meilleur garant ».
« Plusieurs dizaines de morts et plusieurs centaines de personnes arrêtées ». C'est le premier bilan de la crise post-électorale au Cameroun, que révèle ce matin, sur RFI, le ministre camerounais de la Communication, René-Emmanuel Sadi. Depuis l'annonce officielle de la réélection de Paul Biya, l'opposant Issa Tchiroma dénonce « une mascarade » et appelle la population à résister. Y a-t-il un mandat d'arrêt contre Issa Tchiroma ? L'heure est-elle à la fermeté ou à l'apaisement ? En ligne de Yaoundé, le ministre René-Emmanuel Sadi, qui est aussi porte-parole du gouvernement, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pour beaucoup d'observateurs, et notamment pour l'archevêque de Douala, Monseigneur Kleda, les résultats officiels ne sont pas crédibles parce qu'il s'est passé quinze longues journées entre le jour du vote et le jour de la proclamation des résultats, et parce qu'en quinze jours, toutes les manipulations sont possibles… René-Emmanuel Sadi : Évidemment, l'opinion de Monseigneur Kleda lui est propre, mais je pense qu'il n'ignore pas que nous avons un code électoral qui a une procédure tout à fait connue, et l'élection présidentielle a connu toutes les étapes au niveau de son dépouillement. Et s'agissant du délai de quinze jours, il est non seulement conforme à la loi électorale, mais il tient compte aussi de nos réalités du moment. Il faut encore plusieurs heures, voire plusieurs jours, pour disposer de tous les procès-verbaux. Ceux-ci devant être acheminés à partir des localités parfois très éloignées des centres urbains. Oui, mais pendant les quinze jours, on ne sait rien au niveau des instances officielles, on n'a aucun chiffre, aucun rapport d'étape, rien du tout. Vous savez que justement, le problème, c'est que ce sont ces tendances, que l'on proclame parfois à travers les réseaux sociaux, qui créent des polémiques inutiles. Et ceci est de nature à porter atteinte à l'ordre public. Mais si les instances officielles et si Elecam publiaient des rapports d'étape, faisaient le point bureau de vote par bureau de vote, département par département, région par région, est-ce qu'il n'y aurait pas plus de transparence et moins de suspicion ? C'est une hypothèse que vous avancez. Pour l'instant, l'instance chargée de ces élections, qui est Elecam en premier, je crois, essaie de faire du mieux possible. Maintenant, si cette hypothèse que vous avancez est favorablement appréciée avec le temps, il est possible que, au cours des échéances prochaines, on procède de cette manière pour, comme vous le dites, plus de transparence de cette façon. La semaine dernière, votre collègue le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a fustigé « l'irresponsabilité d'Issa Tchiroma » et a déclaré que celui-ci devrait répondre devant les juridictions compétentes. Est-ce qu'un mandat d'arrêt a été lancé contre le candidat de l'opposition ? Je crois qu'à ma connaissance, Monsieur Tchiroma n'aurait pas encore fait de façon officielle l'objet d'un mandat d'arrêt. Ce sont un certain nombre de choses qui relèvent de nos juridictions. Il est vrai que les appels à l'insurrection, les appels aux atteintes à l'ordre public, les incitations à la révolte, face à une situation comme celle-ci, sont passibles de sanctions par la loi. Et il n'est pas à exclure que Monsieur Tchiroma fasse l'objet d'une interpellation. Il n'est pas à l'exclure. Et pour vous, l'heure est plutôt à la fermeté ou à l'apaisement avec Issa Tchiroma ? Ecoutez, tout est possible. Nous pensons que nous avons tous intérêt à faire en sorte que notre pays connaisse la paix et la stabilité. Et donc le porte-parole que je suis ne prêche que l'apaisement. La semaine dernière, la proclamation des résultats officiels a été suivie de manifestations et d'affrontements avec les forces de l'ordre. Et aujourd'hui, deux sources de l'ONU citées par l'agence Reuters donnent le chiffre de 48 morts. Est-ce que vous confirmez ? Il y a eu certes des pertes en vies humaines et cela ne peut que nous attrister. Les forces chargées du maintien de l'ordre ne pouvaient rester inactives face au déchaînement des manifestants, en dépit de l'extrême retenue dont ces forces ont su faire preuve. Et les chiffres qui sont avancés par ces instances, comme l'ONU, ne sont pas vérifiés, ne sont pas recoupés. Toujours selon ces deux sources de l'ONU citées par Reuters, près de la moitié de ces 48 morts seraient survenues à Douala, et parmi ces morts, il y aurait trois gendarmes. Oui. Parmi les personnes qui ont perdu leur vie, comme vous le savez, il y a eu des jeunes Camerounais. Mais il y a également des membres des forces de défense et de sécurité. Combien de victimes d'après vos informations ? Combien de morts ? On a parlé de plusieurs dizaines. Comme les enquêtes sont en cours, nous saurons dans les prochains jours le bilan de tous ces morts. Donc, vous nous dites plusieurs dizaines de morts ? Plusieurs dizaines de morts, selon les indications qui ont été données par le gouverneur de la région du Littoral, il y a quelque temps. Il y a les morts et puis il y a les prisonniers. D'après le collectif des avocats camerounais qui s'en occupe, il y aurait actuellement 2 000 personnes qui auraient été mises en prison à la suite de la proclamation des résultats officiels. Est-ce que vous confirmez ce chiffre ? Nous sommes effectivement à plusieurs centaines de personnes arrêtées. Vous ne dites pas 2 000, mais plusieurs centaines, c'est ça ? En tout cas, plusieurs centaines. Plusieurs centaines.
Programmation consacrée à l'actualité musicale et aux chansons gold. Dans la séquence Génération Consciente, Bernard Bitanda, secrétaire général de l'ONG Samda Congo. Il présente Vision 2010, le concours musical de l'association qui aura lieu du 7 novembre au 28 décembre 2025 à l'espace Sony Labou Tansi, à Brazzaville. Et Guy Antoine Pepawang, directeur de l'association Nkongsamba Peguanto qui lutte contre la précarité au Cameroun. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Benjamin Epps feat Lous and the Yakuza - Le sauveur Misie Sadik feat Mathieu White - Tèlman dou Maya Kamaty - Kaskolé Says'z - Wahala Santrinos Raphaël - On va pas divorcer Mosty - KO Ishmael - S'manje manje Moh Green - Caramel Tatiana Kruz - Tourner Guy2Bezbar et Yorssy - Malabar Poison Mobuti feat Mac Tyer, Sinto Pap - CMQP Ralycia - Fever Kim feat Guy2Bezbar - Shine Goln.B et Dj Sown - Anlè'y Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Comment mettre en place des dispositifs humanitaires efficaces ?Dans les contextes de crise et d'urgence, les critères d'âge et de genre sont particulièrement décisifs pour déployer les bonnes réponses. Mais selon les circonstances, toutes les populations à risque ne sont pas affectées de la même manière. Aider efficacement ces populations nécessite avant tout de comprendre quels sont les facteurs de vulnérabilité à prendre en compte puis de développer des approches différenciées pour chaque catégorie de personnes.Muhameda Tulumovic est une experte de l'humanitaire et du développement, avec plus d'une décennie d'expérience dans la coopération internationale et la réponse aux crises. Basée au Cameroun, elle travaille pour le service de la Commission Européenne chargé de l'aide humanitaire et de la protection civile. Dans cet épisode, elle répond aux questions d'Anton Stolper concernant la mise en place d'approches humanitaires intégrant du genre et de l'âge dans la réponse aux besoins des populations vulnérables.Cet épisode a été produit en partenariat avec le service de la Commission européenne à la protection civile et aux opérations d'aide humanitaire (DG ECHO). Crédits :Cet épisode est un hors-série Programme B de Anton Stolper, réalisé par Théo Boulenger, en partenariat avec le service de la Commission européenne de la protection civile et des opérations d'aide humanitaire européennes. Production et édition : Camille Khodor. Rédaction en chef : Thomas Rozec. Direction des programmes : Joël Ronez.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:04 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - De la Tanzanie au Soudan en passant par le Cameroun et le Maroc, les crises africaines dominent l'actualité ces dernières semaines mais nous allons essayer dans les prochaines minutes de dresser un tableau plus complexe d'un contient qu'on présente encore trop souvent comme uniforme Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Namouri Dosso. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
durée : 00:03:23 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Paul Biya, 92 ans, au pouvoir depuis 1982, a été réélu pour un huitième septennat, tandis qu'Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire, 83 ans, fera un quatrième quinquennat. La question démocratique reste posée en Afrique, où les pays qui pratiquent l'alternance sont encore minoritaires. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
La police a décrété un couvre-feu mercredi dans la capitale économique de Tanzanie où des centaines de personnes ont violemment manifesté, hurlant leur opposition au régime le jour d'élections présidentielle et législatives dont l'opposition était largement écartée. Première présidente de Tanzanie, promue à la mort de son prédécesseur John Magufuli en 2021, Samia Suluhu Hassa, qui aspire à être élue, est accusée de mener une répression sévère contre les voix critiques.
durée : 00:05:28 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Les résultats de la présidentielle au Cameroun sont attendus ce lundi, alors que 4 personnes sont mortes dans la capitale économique Douala, lors de manifestations de soutien à l'opposant Issa Tchiroma Bakary autoproclamé victorieux face au président sortant Paul Biya, au pouvoir depuis 43 ans.