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Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
L'affaire Glencore met en cause des pots-de-vin estimés à 11 millions de dollars – environ 7 milliards de FCFA – versés à des responsables de la SNH et de la Sonara pour obtenir des cargaisons de pétrole brut à prix préférentiel entre 2011 et 2018. Alors que le procès s'ouvrira devant la justice britannique en juin 2027, les répercussions se font déjà sentir au Cameroun. Une perte d'attractivité économique et une production de pétrole en repli. L'affaire Glencore, emblématique dossier de corruption, a joué un rôle non négligeable, notamment pour l'image du pays. Selon l'économiste Serge Godong, professeur à l'université de Yaoundé 2, il a aggravé la situation et les problèmes de gouvernance. Il explique : « Il faut inscrire l'affaire Glencore dans la dynamique institutionnelle générale du pays, qui est en recul. C'est une perte de compétitivité, mais surtout une perte de réputation en matière de gouvernance. Le Cameroun apparaît aujourd'hui aux alentours du 28e rang africain des pays attractifs pour les investissements directs étrangers. Ce n'est pas honorable pour un pays qui prétend être la locomotive économique de l'Afrique centrale. » Une enquête camerounaise ? Sur le plan judiciaire, deux ans se sont écoulés depuis que le président Paul Biya a autorisé la SNH à déposer une plainte devant le Tribunal criminel spécial, afin qu'une enquête soit ouverte. Mais depuis, aucune information n'a été communiquée. L'avocat Henri Njoh Manga Bell, président de Transparency International Cameroon, s'interroge : « Des aveux de Glencore, il ressort que de hautes personnalités ont été corrompues. Il est donc possible que certaines d'entre elles soient encore en fonction et qu'elles freinent toute tentative de faire la lumière. On a l'impression que la justice camerounaise attend l'ouverture du procès en Angleterre pour se décider, puisqu'elle n'a en réalité jamais lancé d'enquête ici. » L'ampleur des pertes encore floue Selon les éléments déjà connus, Glencore aurait racheté le pétrole camerounais environ 30% en dessous du prix du marché en échange des pots-de-vin. Les pertes sont donc considérables, mais difficilement chiffrables. « Tant qu'aucune enquête n'a été ouverte à Yaoundé, il sera impossible d'évaluer précisément ce qui a été spolié, précise Alain Nkoyock, universitaire spécialiste de la gouvernance, tous les chiffres avancés aujourd'hui ne sont qu'approximatifs. » Le Cameroun pourrait récupérer cet argent, mais cela demande énormément de temps et de volonté politique, estime Alain Nkoyock : « Il faut un engagement politique fort, sans ambiguïté, pour poursuivre les responsables locaux impliqués. La deuxième chose, c'est une coopération internationale proactive, basée sur la transparence et la pression de la société civile. Le Nigeria a pu le faire justement parce qu'il y avait un autre gouvernement à l'époque qui était au pouvoir et qui l'avait mis vraiment tout son poids pour que cela soit fait. Et enfin, il faut inscrire le recouvrement des avoirs volés au Cameroun dans une stratégie nationale claire avec un bureau spécialisé. » À la fin du mois d'août, l'administration fiscale camerounaise a malgré tout notifié à Glencore une dette de près de 11 000 milliards de FCFA, soit un peu moins de 20 millions de dollars, correspondant à des droits et taxes détournés.
Coup d'envoi de la campagne électorale au Cameroun : en lice pour un 8ème mandat, Paul Biya, 92 ans, affrontera le 12 octobre 2025 11 challengers. L'opposition parviendra-t-elle à s'entendre sur un candidat de consensus ? Qu'attendez-vous du scrutin ?
À la Une de la presse lundi 29 septembre : l'intensification de la guerre en Ukraine (où plus de 500 drones et des dizaines de missiles russes se sont abattus hier sur le pays) ; la poursuite de la mobilisation sociale et environnementale en France ; un drôle de festival en Arabie saoudite ; le clip de campagne (involontairement) drôle du président Paul Biya et les deux champions du week-end.
C'est la saison des pluies à Douala, capitale économique et côtière du Cameroun. Les inondations emportent chaque année des enfants imprudents. De banales flaques dissimulent parfois de dangereux trous de terrain, profonds et remplis d'eau. L'Association Cameroon Life Saving profite de la Journée mondiale de prévention des noyades pour sensibiliser la population. Reportages : Jonas Pool Réalisation : Jean-Daniel Mottet Production : Raphaële Bouchet
Simon, alias Tonton, est puiseur de sable à Douala au Cameroun. Ce travail à haut risque consiste à plonger sans équipement dans les eaux troubles du fleuve Wouri pour y remonter des centaines de seaux de sable chaque jour, du fond de l'eau jusque sur sa pirogue. Quasi né dans l'eau, il ne craint pas la noyade. Reportages : Jonas Pool Réalisation : Jean-Daniel Mottet Production : Raphaële Bouchet
[REDIFFUSION] Cette semaine, découvrez l'histoire de l'un des plus grands champions de MMA au monde, Francis Ngannou. Parti de rien, il décide à 26 ans de quitter le Cameroun pour suivre son rêve de devenir champion de boxe en Europe. Une aventure transpirant la résilience, la ténacité et la détermination. De sa jeunesse au plus haut sommet du monde des arts martiaux mixtes, découvrez son fabuleux destin. Le combat d'une vie En janvier 2022, Francis Ngannou gagne définitivement sa place au panthéon des Arts Martiaux Mixtes, lorsqu'il est sacré champion du monde pour la deuxième fois. Mais à ce même moment, sa relation avec Dana White, le patron de l'UFC, devient exécrable. White ne supporte pas les revendications du champion quand vient l'heure de renouveler son contrat. Outre une augmentation, il souhaite inscrire une clause exceptionnelle dans son contrat, lui permettant de jouer au moins un véritable match de boxe traditionnelle, sans arts martiaux mixtes, dans une autre ligue que l'UFC. Il se donnerait ainsi une chance de réaliser son rêve de devenir un authentique boxeur. Dana White refuse catégoriquement, mais le champion du monde en titre signe au PFL, le concurrent principal de l'UFC. Et il ne tarde pas à dévoiler l'identité du boxeur qu'il souhaite affronter… Tyson Fury ! L'actuel champion du monde des poids lourds... Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Le disque de Phaistos, un mystérieux message jamais déchiffré [INEDIT] Le signal “Wow!”, un étrange message venue de l'espace [INEDIT] Le manuscrit de Voynich, le livre le plus mystérieux de l'histoire [INEDIT] Tamam Shud, l'un des meurtres les plus mystérieux de l'histoire Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam (montage Mathew Roques) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
[REDIFFUSION] Cette semaine, découvrez l'histoire de l'un des plus grands champions de MMA au monde, Francis Ngannou. Parti de rien, il décide à 26 ans de quitter le Cameroun pour suivre son rêve de devenir champion de boxe en Europe. Une aventure transpirant la résilience, la ténacité et la détermination. De sa jeunesse au plus haut sommet du monde des arts martiaux mixtes, découvrez son fabuleux destin. En route vers le sommet Le 20 janvier 2018, après avoir aligné une série titanesque de six victoires consécutives depuis ses débuts Francis Ngannou subit sa première défaite au sein de l'UFC... Et pas n'importe laquelle : il perd le combat pour le titre suprême de champion du monde poids lourds, au profit de l'Américain Stipe Miocić. Francis n'a pourtant pas démérité, loin de là : il a tenu l'intégralité des cinq rounds contre le champion du monde en titre, sans être mis K.O., mais il a néanmoins subi de bout en bout, incapable de perturber la stratégie adverse, chutant souvent, et se relevant chaque fois avec un peu plus de difficulté. Mais le verdict des juges est sans appel. Francis doit céder la victoire. Il avait tellement pris l'habitude de gagner qu'il en avait oublié le goût de la défaite. Mais il ne doit pas se laisser abattre. Bille en tête, Francis repart à l'entraînement… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Le disque de Phaistos, un mystérieux message jamais déchiffré [INEDIT] Le signal “Wow!”, un étrange message venue de l'espace [INEDIT] Le manuscrit de Voynich, le livre le plus mystérieux de l'histoire [INEDIT] Tamam Shud, l'un des meurtres les plus mystérieux de l'histoire Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam (montage Mathew Roques) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La chanteuse camerounaise Sabrina présente son nouvel album Freely disponible depuis le 15 août. Un album du changement dans lequel la chanteuse chante le développement personnel et le bien-être. Dans la séquence gold, nous célébrons les anniversaires de Christina Milian, Matt Pokora, Kid Ink et Rokia Traoré. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Yorssy & Leto - Pilenli Cheezy feat Oprah - Star Amadou et Mariam feat Fally Ipupa - Sonfo Sabrina - My Africa Sabrina feat Martin's - Saint-Tropez Sabrina - Faraway Christina Milian - When you look at me Matt Pokora - Player Kid Ink feat Chris Brown - Show me Rokia Taroré - Né so Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
« Le président-candidat Paul Biya est en pleine forme de ses moyens et il n'y a aucune raison qu'il ne tienne pas de meetings avant la présidentielle », affirme le ministre camerounais du Travail Grégoire Owona, qui est aussi le secrétaire-général adjoint du parti au pouvoir RDPC. En vue de la présidentielle du 12 octobre, le candidat Paul Biya ne risque-t-il pas de perdre des voix après la démission de deux de ses ministres ? Et fera-t-il des réformes s'il est réélu ? En ligne de Yaoundé, l'un des hommes forts de sa majorité répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Grégoire Owona, quelles seront les deux premières priorités du président Paul Biya s'il est réélu ? Grégoire Owona : Mais le président Paul Biya, certainement, va mieux préciser ses priorités dans sa profession de foi qui va bientôt sortir. Mais je crois que si on devait parler des deux premières priorités en tant que RDPC qui soutient sa candidature, je prendrais la consolidation de la paix, de l'unité nationale et la sécurité en premier, et ensuite la promotion des jeunes et le renforcement du rôle de la femme. La grande inquiétude de l'opposition, c'est la fraude électorale. Même Bello Bouba Maigari affirme que les élections sont truquées au Cameroun et que c'est encore arrivé à la présidentielle de 2018. Qu'est-ce que vous lui répondez ? Je crois que tous ceux qui disent ça font un peu de la diversion. On ne peut pas appeler par exemple au boycott d'une élection locale, sachant qu'on déclare en plus pertinemment quelles sont les conséquences, à savoir l'exclusion à l'élection présidentielle, pour dire après que le système électoral n'est pas bon ou qu'il est mauvais. Donc, je crois qu'il faut faire très attention. Le dépouillement est public. Chacun des candidats ou des représentants des candidats rentrant avec un procès-verbal signé par tous. Quelle autre transparence peut-on vouloir dans un système électoral ? Et si le candidat Paul Biya est battu, est-ce qu'il reconnaîtra sa défaite ? Nous allons à une compétition dans un esprit démocratique. Nous sommes bien préparés, nous espérons gagner. Et si cela arrivait, on se comporterait comme des républicains. C'est-à-dire que le RDPC reconnaîtrait à ce moment-là, la défaite de son champion ? Mais absolument. Mais sur la base des résultats des urnes, pas sur la base des procès d'intention, des interprétations malsaines des lois. Ce 12 octobre, le président Paul Biya va être candidat pour un huitième mandat. Mais beaucoup estiment qu'à 92 ans, c'est une charge trop lourde pour lui. Qu'est-ce que vous en pensez ? J'ai entendu sur votre radio que quand on parle d'âge, c'est qu'on a plus d'arguments. J'ai entendu quelqu'un dire ça. C'est en effet ce qu'a dit Issa Tchiroma. Nous, on a des arguments. Notre candidat est en pleine forme de ses moyens, il conduit le pays, il est à même de poursuivre ce qu'il a commencé. Donc, je ne vois pas le problème que vous êtes en train de soulever sur cet aspect. Actuellement, le chef de l'Etat séjourne en Europe. Est-ce que vous savez quand est-ce qu'il va rentrer ? Mais c'est un court séjour privé. Quand il devra rentrer, on sera bien informé. Et quand il va rentrer, est ce qu'il va tenir un ou plusieurs meetings ? Il n'y a aucune raison qu'il ne tienne pas de meeting. Je vous ai dit au début qu'il rendra publique sa profession de foi. Il n'y a aucune raison qu'il ne tienne pas de meeting. Et je peux même vous dire que s'il faut faire des réformes, il se permettra de faire des réformes. Le départ du gouvernement de deux poids lourds du nord du pays Bello Bouba et Issa Tchiroma. Est-ce que cela ne va pas vous faire perdre des voix ? Les démissions de Bouba Bello et d'Issa Tchiroma, je peux vous dire qu'elles ne vont pas spécialement nous faire perdre des voix. Pourquoi ? Pour deux choses. Parce que d'abord, ces deux candidats se sont discrédités par leur façon de faire et par leur façon d'être. La deuxième raison, c'est que dans les zones où ils ont leur base, il y a de nouveaux alliés qui nous ont rejoints, que ce soit en termes de partis politiques ou en termes d'associations. Mais est-ce que nécessairement, et notamment à cause de ces deux ministres démissionnaires, vous n'allez pas faire un score inférieur à celui de 2018 ? Wait and see. Moi, je n'en suis pas du tout convaincu, parce que plusieurs candidats se sont discrédités par leur façon d'être, par leur façon de faire. Ils ont dit des choses et leur contraire en même temps. Ils ont eu des agissements qui font qu'on ne croit plus en eux. Et nous, nous sommes restés dans la même ligne politique et nous sommes crédibles. Notre candidat est crédible. Voulez-vous dire que Bello Bouba et Tchiroma ne sont pas crédibles parce qu'ils étaient encore avec vous il y a quatre mois et que ce ne sont pas de vrais opposants ? Ce n'est pas ça que j'ai dit, mais ils ont fait pire que démissionner. Qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ce n'est ni le lieu ni le moment de vouloir parler négativement des autres candidats. Nous, on est fair-play. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: le parti au pouvoir présente «l'armée» de Paul Biya pour la campagne À lire aussiÉlections au Cameroun: pour battre Paul Biya, «il faudra un raz-de-marée» de l'opposition, martèle Issa Tchiroma Bakary
La chanteuse camerounaise Sabrina présente son nouvel album Freely disponible depuis le 15 août. Un album du changement dans lequel la chanteuse chante le développement personnel et le bien-être. Dans la séquence gold, nous célébrons les anniversaires de Christina Milian, Matt Pokora, Kid Ink et Rokia Traoré. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Yorssy & Leto - Pilenli Cheezy feat Oprah - Star Amadou et Mariam feat Fally Ipupa - Sonfo Sabrina - My Africa Sabrina feat Martin's - Saint-Tropez Sabrina - Faraway Christina Milian - When you look at me Matt Pokora - Player Kid Ink feat Chris Brown - Show me Rokia Taroré - Né so Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
durée : 00:58:20 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou, Jeanne Coppey - Au "développement" qui justifie le maintien des empires en Afrique après la Seconde Guerre mondiale, succède "l'aide" apportée par les organisations humanitaires quand aboutit la décolonisation. Les risques d'interférence et de domination subsistent. - réalisation : Thomas Beau - invités : Marie-Luce Desgrandchamps Historienne, chargée d'enseignement à l'Université de Genève; Guillaume Lachenal Historien, professeur des universités à Sciences Po
[REDIFFUSION] Cette semaine, découvrez l'histoire de l'un des plus grands champions de MMA au monde, Francis Ngannou. Parti de rien, il décide à 26 ans de quitter le Cameroun pour suivre son rêve de devenir champion de boxe en Europe. Une aventure transpirant la résilience, la ténacité et la détermination. De sa jeunesse au plus haut sommet du monde des arts martiaux mixtes, découvrez son fabuleux destin. Une carrière prometteuse À Paris, au début du mois d'octobre 2013, Francis Ngannou commence à peine à sortir de la précarité. Migrant d'origine camerounaise, il a vécu plusieurs semaines à même les rues de la capitale, dormant dans un parking près de la Gare de Lyon avec très, très peu de ressources. À la suite d'une succession de rencontres miraculeuses, Francis découvre la MMA Factory, et croise la route d'un homme qui va changer sa vie : Fernand Lopez… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Le disque de Phaistos, un mystérieux message jamais déchiffré [INEDIT] Le signal “Wow!”, un étrange message venue de l'espace [INEDIT] Le manuscrit de Voynich, le livre le plus mystérieux de l'histoire [INEDIT] Tamam Shud, l'un des meurtres les plus mystérieux de l'histoire Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam (montage Mathew Roques) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les antibiotiques sont des médicaments utilisés pour traiter et prévenir les infections bactériennes. On parle d'antibiorésistance lorsque les bactéries deviennent insensibles à ces médicaments. Un nombre croissant d'infections, telles que la pneumonie ou la tuberculose, deviennent ainsi de plus en plus difficiles à traiter. Selon l'OMS, la résistance aux antibiotiques constitue «l'une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale, la sécurité alimentaire et le développement». Quels sont les causes et les effets de l'antibiorésistance ? Peut-on la prévenir ? Pascale Cossart, microbiologiste, experte en biologie des infections bactériennes, professeure à l'Institut Pasteur, secrétaire perpétuelle honoraire de l'Académie des sciences et auteure de l'ouvrage Virus contre bactéries : une solution pour vaincre l'antibiorésistance aux éditions Odile Jacob Emilienne Yissibi Pola, pharmacienne de Santé Publique, consultante en Harmonisation des Politiques et Réglementations Pharmaceutiques. Titulaire d'une officine de pharmacie à Yaoundé, au Cameroun, enseignante vacataire à la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l'Université de Yaoundé 1. Programmation musicale : ► The knocks, Dragonette – Slow song ► Midas the jagaban – No shakin.
Les antibiotiques sont des médicaments utilisés pour traiter et prévenir les infections bactériennes. On parle d'antibiorésistance lorsque les bactéries deviennent insensibles à ces médicaments. Un nombre croissant d'infections, telles que la pneumonie ou la tuberculose, deviennent ainsi de plus en plus difficiles à traiter. Selon l'OMS, la résistance aux antibiotiques constitue «l'une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale, la sécurité alimentaire et le développement». Quels sont les causes et les effets de l'antibiorésistance ? Peut-on la prévenir ? Pascale Cossart, microbiologiste, experte en biologie des infections bactériennes, professeure à l'Institut Pasteur, secrétaire perpétuelle honoraire de l'Académie des sciences et auteure de l'ouvrage Virus contre bactéries : une solution pour vaincre l'antibiorésistance aux éditions Odile Jacob Emilienne Yissibi Pola, pharmacienne de Santé Publique, consultante en Harmonisation des Politiques et Réglementations Pharmaceutiques. Titulaire d'une officine de pharmacie à Yaoundé, au Cameroun, enseignante vacataire à la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l'Université de Yaoundé 1. Programmation musicale : ► The knocks, Dragonette – Slow song ► Midas the jagaban – No shakin.
Le stade Olembé, le plus grand du pays, infrastructure phare bâtie pour la CAN qui s'est jouée en 2022, est l'un des dossiers qui aura marqué le dernier mandat du président Paul Biya. Si le stade de 60 000 places a été livré pour la CAN, retards et contentieux avec les entreprises ont émaillé sa construction. À terme, c'est un complexe comprenant une piscine olympique, des terrains pour le tennis, le basket, le volley ou encore un parcours de VTT, qui doit sortir de terre. Ce projet, initialement évalué à 163 milliards de francs CFA (environ 250 millions d'euros), n'a pas encore vu sa phase 1 être achevée. Il reste à finaliser le grand hôtel et le centre commercial, dont seul le gros œuvre a été achevé. François Félix Ewane est l'administrateur de l'Office national des infrastructures et équipements sportifs du Cameroun (Onies). C'est l'organisme en charge et qui a été créé en août 2022, après la CAN. « Fort de la pression de la CAN, les entreprises ont voulu faire du chantage, profiter de ce qu'il y avait une urgence pour siphonner les ressources et essayer de sortir des enveloppes prévues. Tout cela a créé une période de turbulence qui a amené l'État à recentrer ses travaux sur ce qui était une nécessité pour faire la CAN », détaille François Félix Ewane. « Parce qu'il y avait des demandes déraisonnables en paiements complémentaires, nous avons été obligés de résilier les contrats », précise-t-il. Le chantier a d'abord été confié à l'entreprise italienne Piccini Group, puis à la Canadienne Magil. Toutes les deux ont initié des procédures de contentieux à l'encontre des autorités camerounaises. Une gestion du projet par les autorités qui fait l'objet de nombreuses critiques. « Il est tout à fait emblématique de ce qui se passe au Cameroun dès qu'il y a de très grands chantiers », estime Stéphane Akoa. Le chercheur à la fondation Paul Ango Ela poursuit : « Cela renvoie à l'ensemble des projets, à la somme des intentions au Cameroun qui n'ont jamais abouti à un objet réalisé dans les temps et dans la forme souhaitée. Et puis par ailleurs, il y a toutes ces sommes dépensées, soit parce qu'à chaque phase de travaux, l'État a dû accepter des avenants au contrat qui ont augmenté le coût initial des travaux. Et puis, dans ces différents contentieux, le devoir de payer encore plus. » À lire aussiCameroun: un groupe canadien exige 16 milliards de FCFA pour le chantier à l'arrêt du complexe sportif d'Olembé « Nous ne sommes plus dans une logique d'urgence » Des surcoûts liés aux contentieux qui pourraient atteindre plusieurs centaines de milliards de francs CFA selon la presse camerounaise. L'Onies, lui, s'en tient aux sommes décaissées pour le projet – soit environ 60 % de l'enveloppe initiale, affirme-t-il. Les travaux sont actuellement à l'arrêt et tout est fait pour une reprise dans les meilleures conditions assure François Félix Ewane : « Nous avons un consultant qui est en train de faire un état des lieux et qui va se boucler sur un audit technique de ce qui reste à faire et cet audit va tirer les leçons des contrats antérieurs et va définir le scope des nouveaux travaux. » Pour l'administrateur, la CAN étant passée, « nous ne sommes plus dans une logique d'urgence. Maintenant, nous nous organisons posément à faire les choses de façon rationnelle et structurée. » Autre défi pour l'Onies : « faire tourner la boutique ». Malgré un planning d'évènements déjà bien rempli, assure l'administrateur, la rentabilité économique ne peut cependant être le seul critère pris en compte. La satisfaction des publics accueillis est également selon lui primordiale. À lire aussiOpération «mains propres» au Cameroun: vers une reprise de l'opération Epervier ?
[REDIFFUSION] Cette semaine, découvrez l'histoire de l'un des plus grands champions de MMA au monde, Francis Ngannou. Parti de rien, il décide à 26 ans de quitter le Cameroun pour suivre son rêve de devenir champion de boxe en Europe. Une aventure transpirant la résilience, la ténacité et la détermination. De sa jeunesse au plus haut sommet du monde des arts martiaux mixtes, découvrez son fabuleux destin. Le miraculé En 2012, alors qu'il vit à Douala, la capitale économique du Cameroun, Francis Ngannou doit prendre une décision radicale. Âgé de 26 ans, il ne se sent pas un centimètre plus proche de ses rêves de boxe qu'il ne l'était à l'âge de 14 ans devant sa télévision. Peut-être s'en est-il même encore éloigné. Tous les grands sportifs débutent leur carrière entre 15 et 20 ans. La sienne n'a pas commencé tandis qu'il se rapproche de la trentaine - et il n'aura bientôt plus de quoi payer l'abonnement de la salle de boxe de son quartier : l'impasse est complète. À ce stade, nombreux sont ceux qui auraient jeté l'éponge, et admis qu'ils avaient rêvé trop grand… Francis Ngannou, lui, décide au contraire qu'il est l'heure de jouer le tout pour le tout… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Le disque de Phaistos, un mystérieux message jamais déchiffré [INEDIT] Le signal “Wow!”, un étrange message venue de l'espace [INEDIT] Le manuscrit de Voynich, le livre le plus mystérieux de l'histoire [INEDIT] Tamam Shud, l'un des meurtres les plus mystérieux de l'histoire Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam (montage Mathew Roques) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Au Cameroun, le ministre d'État Bello Bouba Maïgari a fait sensation le 28 juin 2025, quand il a démissionné du gouvernement et annoncé sa candidature contre Paul Biya à la présidentielle du 12 octobre. En effet, son parti, l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), est un poids lourd dans le pays. Mais quelles sont ses chances de gagner si l'opposition reste divisée ? Aujourd'hui, le candidat Bello Bouba annonce qu'il « peut arriver à une entente » avec le candidat Tchiroma Bakary. En ligne de Yaoundé, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Si vous êtes élu, quelles seront vos deux priorités ? Bello Bouba Maïgari : Mes priorités, si je suis élu, ce sera d'abord pour la formation d'un gouvernement de large union. Parce qu'il faudra que nous nous attaquions aux problèmes essentiels de notre pays, à savoir la protection de l'unité nationale, son renforcement notamment dans les régions anglophones, mais également les problèmes de sécurité dans d'autres régions du Cameroun, notamment l'Extrême Nord. Alors, vous parlez de la très grave crise anglophone au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Beaucoup de Camerounais, y compris des candidats, prônent le retour au fédéralisme. Qu'en pensez-vous ? Aucun sujet ne sera tabou. D'abord, pour qu'il y ait une vraie inclusivité au Dialogue national inclusif que nous allons convoquer dans les six premiers mois de notre mandat, nous parlerons même aux leaders politiques des régions aujourd'hui troublées par cette crise anglophone, et nous envisageons de libérer ceux d'entre eux qui veulent travailler avec nous pour aboutir à un large consensus. Votre fief, c'est le nord du pays, mais comme vous le savez, il ne suffit pas de gagner au nord. Est-ce que vous avez la stature nationale pour être élu président ? Qui peut dénier à l'UNDP une implantation nationale ? Quel autre parti au Cameroun peut nous dénier cette bonne implantation que nous avons à travers l'ensemble des dix régions ? Oui, mais tout de même, Monsieur le Premier Ministre, votre parti UNDP est pour l'instant très loin derrière le parti au pouvoir RDPC. Qu'est-ce que vous comptez faire d'ici au 12 octobre pour combler ce retard ? D'abord, ce que vous appelez « très loin derrière le parti » au pouvoir, nous pensons que c'est parce que les conditions de transparence, de liberté et d'organisation des élections dans notre pays ne sont pas remplies. Nous travaillons pour cela et, d'ici à la fin du premier trimestre de 2026, vous verrez un renforcement de la représentation de l'UNDP dans toutes les assemblées de notre pays. Mais pourquoi la fraude s'arrêterait-elle au Cameroun ? Parce que d'abord, nous pensons, dans nos contacts avec les candidats et les anciens candidats, renforcer la collaboration entre nous pour assurer la vérité des urnes par une présence massive et digne des partis de l'opposition dans tous les bureaux de vote, dans toutes les commissions départementales où se passera le décompte des voix. Tout récemment, il y a quelques jours, l'opposant Maurice Kamto, qui n'a pas le droit de se présenter et qui n'a pas encore donné de consigne de vote, vous a invité, Issa Tchiroma et vous-même qui êtes tous deux originaires du nord du pays, à vous entendre pour fusionner vos deux candidatures, qu'est-ce que vous en pensez ? C'est pour cela que, après avoir écouté non seulement l'appel du professeur Kamto, mais aussi d'autres responsables de partis, nous avons relancé cette demande de rencontre entre nous pour que nous puissions nous entendre. Une rencontre entre Tchiroma et vous ? Une rencontre entre, oui, Monsieur Tchiroma, mais également avec d'autres candidats aussi. Les choses sont en train d'être explorées et nous n'avons pas perdu l'espoir qu'elles aboutiront à un consensus acceptable, non pas entre nous seuls, mais également à qui répondra à l'attente de beaucoup de Camerounais. Et vous pourriez arriver à fusionner vos deux candidatures ? Nous pourrons arriver, je l'espère, à trouver la solution que beaucoup attendent. C'est-à-dire une entente entre nous. C'est ma détermination pour laquelle je veux travailler. Et que répondez-vous à ceux qui disent, comme le candidat Cabral Libii, qu'il faut renouveler la classe politique camerounaise et que les nonagénaires, comme Paul Biya, et les septuagénaires, comme Issa Tchiroma et vous-même, devraient peut-être laisser la place aux jeunes ? C'est son opinion, mais la loi permet encore qu'un candidat de cet âge-là puisse se présenter. Je n'ai aucun commentaire à ce sujet.
Au Cameroun, une part importante de la campagne électorale se joue désormais sur les réseaux sociaux. Des influenceurs assument publiquement leurs choix politiques pour convaincre les électeurs, certains allant jusqu'à rejoindre officiellement des équipes de campagne. Mais ce déplacement du débat vers les plateformes numériques s'accompagne d'une prolifération de « fake news ». De notre correspondant à Yaoundé, « Dans le monde numérique, je pense qu'il ne faut pas se prendre très au sérieux à la base. » Valery Ndongo est humoriste et présentateur télé bien connu. Dans son podcast, il donne la parole à des personnes qu'il rencontre dans la rue : « La plupart des questions que je pose aux gens dans la rue, c'est de savoir si, un, ils sont au courant qu'il y a une élection au Cameroun, et ensuite, est-ce qu'ils peuvent dire pour qui ils vont voter ? » Un candidat a cité son nom, Cabral Libii pour ne pas le nommer, comme étant un de ses soutiens ? « Ça, ce n'est plus un secret pour quelqu'un. Je l'ai dit, je l'ai annoncé, je l'ai publié, j'ai mis sa photo, j'ai partagé ses publications et je vais continuer à le faire. » La politique à l'heure des réseaux À quelques kilomètres de là, Yvanna Besseke, ancienne Miss Cameroun France, tient une réunion avec son équipe. L'influenceuse, qui ne se sépare jamais de son téléphone, a été choisie par Hiram Iyodi, le benjamin des candidats, comme porte-parole : « Ma génération aujourd'hui est hyper connectée, il faut pouvoir amener la politique justement là où elle est. Parce que lorsqu'on veut parler à une population, il faut pouvoir parler avec ses codes. Et aujourd'hui, la population camerounaise est composée à 75% de personnes de moins de 30 ans. » On l'interroge : fait-il des contenus qui parleraient plus facilement à cette génération Z ? « En réalité, on adapte les contenus par rapport à la plateforme. Vous verrez qu'on ne communique pas pareil sur TikTok que sur Twitter, parce que la cible n'est pas la même. Mais, effectivement, oui, il faut pouvoir s'adapter aux codes. Il y a les codes sur TikTok, il y a des musiques qui fonctionnent bien, pour pouvoir adapter ça à la politique. » Prolifération de fausses infos Cette bataille de l'attention favorise aussi la circulation de fausses informations, comme l'explique Chedjou Kamdem, expert en communication digitale : « Les contenus émotionnels, polémiques ou spectaculaires circulent plus vite, même s'ils sont faux. Ce mécanisme est exploité par ceux qui veulent manipuler en diffusant des rumeurs, en modifiant des images, des vidéos, ce qu'on appelle les "deepfake". Ou encore en créant des récits alternatifs pour influencer des électeurs. Le danger, c'est qu'une fausse information bien construite peut atteindre une audience massive avant d'être corrigée. Il est indispensable que chaque citoyen développe un réflexe critique en ligne. » Avec environ cinq millions d'utilisateurs actifs sur les réseaux sociaux, selon l'Institut national de la statistique, le Cameroun vit sa première présidentielle véritablement digitale.
Bienvenue dans les Fabuleux Destin, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes, racontées par Andréa Brusque. Cette semaine, découvrez une toute nouvelle saison inédite. Dès mercredi, plongez dans l'incroyable histoire de l'un des plus grands champions de MMA au monde, Francis Ngannou. Parti de rien, il décide à 26 ans de quitter le Cameroun pour suivre son rêve de devenir champion de boxe en Europe. Une aventure transpirant la résilience, la ténacité et la détermination. De sa jeunesse au plus haut sommet du monde des arts martiaux mixtes, découvrez son fabuleux destin. Et tout au long de la semaine comme toujours, (ré)écoutez nos meilleurs fabuleux destins et nos meilleurs épisodes de A la folie pas du tout, le podcast qui raconte le mieux l'amour, sur toutes les plateformes audio ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
De la prudence, des interrogations et même du scepticisme… Dans la presse africaine ce matin, la reconnaissance de la Palestine par le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal, beaucoup de questions subsistent : « Cette reconnaissance va-t-elle faire bouger les lignes ? Rien n'est moins sûr », commente notamment au Burkina Faso, le journal Le Pays dans ses colonnes édito. L'un des points soulevés est la place de Washington sur l'échiquier géopolitique : « Tant que le pays de l'Oncle Sam continuera de mettre Israël sous son parapluie, il ne faut pas rêver d'une solution à deux États dans cette partie du monde. (…) Du reste, on est fondé à croire que l'action des dix pays occidentaux, vise à se donner bonne conscience. En tout cas, elle est loin d'être sincère car, nombre parmi ces pays, à commencer par la France, soutenaient ouvertement Israël dans sa folie meurtrière dans la bande de Gaza. Si ce n'est pas de l'hypocrisie, cela y ressemble fort », peut-on lire. Et si la grande majorité des pays africains a reconnu l'État palestinien dès 88, après la déclaration d'indépendance de la Palestine par l'OLP de Yasser Arafat, aujourd'hui « Ils ont beau crier leur ras-le-bol, leur voix reste inaudible. Le seul pays dont l'action a secoué l'Israël, c'est l'Afrique du Sud qui avait saisi la Cour internationale de justice. Mais la suite, on la connaît. Le pays de Cyril Ramaphosa a été sanctionné plus tard par le président américain... » Dans le journal du Niger, la reconnaissance de la Palestine par le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal est un événement diplomatique majeur. Le média souligne « une décision prise sous le poids des victimes et de la pression internationale », après deux ans de guerre à Gaza et rappelle que des organisations comme Amnesty International ont accusé Israël de crimes de guerre, ce qui accentue l'urgence d'une action diplomatique. Le soutien historique de l'Afrique à la Palestine La presse met aussi en avant le lien particulier entre l'Afrique et la Palestine, tout comme son soutien historique. Une mise en relief nécessaire : avec 52 pays sur 54 ayant officiellement reconnu l'État palestinien (les exceptions sont le Cameroun et l'Érythrée) « L'Afrique est le principal soutien diplomatique du peuple palestinien sur la scène internationale », déclare le média Sénégalais Sénéplus. « Cette cohésion remarquable ne relève pas du hasard. Elle puise ses racines dans l'histoire commune des luttes anticoloniales et anti-impérialistes qui ont marqué le XXe siècle. Les peuples africains, ayant vécu l'expérience de la domination coloniale, reconnaissent dans le combat palestinien un écho de leurs propres luttes pour l'indépendance et la dignité », peut-on lire. Alors que l'Afrique du Sud a saisi dès le mois de Décembre 2023 la CIJ - l'organe judiciaire des Nations unies. Le média Sénéplus y analyse aussi une « continuité historique, la détermination du continent à porter la voix palestinienne dans les instances internationales ». La Guinée après le référendum constitutionnel Oui, avec cette question « Le vote et après » ? C'est même le titre d'un Edito dans le média guinéen ledjely... D'après ce dernier « On s'achemine vers le retour à l'ordre constitutionnel. Car même si l'on n'a encore aucun résultat, l'approbation de la nouvelle Constitution ne fait l'ombre d'aucun doute ». Le journal guinéen rappelle aussi un contexte de suspension des principaux partis politiques du pays « le "Oui" est assuré de l'emporter » déclare-t-il. « D'autant que les partisans de cette tendance sont les seuls à avoir battu campagne au cours des trois dernières semaines. Ainsi donc, (…) on scrutera tout particulièrement le taux de participation. Celui-ci se révélant pertinent en raison de l'appel au boycott lancé par Cellou Dalein Diallo, Alpha Condé et Sidya Touré, à la veille du scrutin ». « Mais plus que ces réformes, ce qui intrigue, c'est que la nouvelle Constitution n'aborde pas la question de la candidature des militaires. Et comme on le sait, ce qui n'est pas interdit par la loi, est autorisé », commente l'observateur Paalga. Le média du Burkina Faso - pays dirigé par des militaires - précise que « selon les spécialistes de la scène politique guinéenne... la candidature du général Mahamadi Doumbouya ne fait plus de mystère ».
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la déforestation de l'Amazonie, les exercices militaire conjoints de la Russie et la Biélorussie et sur la possibilité de la création d'une OTAN arabe. En fin d'émission, la chronique de Jessica Taïeb, l'oeil sur les réseaux. Amazonie : la déforestation proche d'un point de non-retour ? 50 millions d'hectares, c'est ce qu'a perdu la forêt amazonienne, soit un l'équivalent de la superficie du Cameroun. Il y a donc urgence à enrayer cette déforestation. Le président brésilien disait faire de l'Amazonie son combat électoral. Ses actions pour protéger le poumon de la planète sont-elles à la hauteur de ses promesses ? Quels engagements peut-on attendre de la COP30 de Belém au Brésil ? Avec Simon Rozé, chef du service environnement de RFI. Russie / Biélorussie : des exercices militaires sous l'œil américain Comme tous les quatre ans, la Russie et la Biélorussie ont mené des exercices militaires communs, appelés Zapad. Dans un contexte de guerre en Ukraine et de tensions avec l'Occident et l'OTAN, comment expliquer la présence d'officiers américains ? Avec Anissa El Jabri, envoyée spéciale permanente de RFI à Moscou. La création d'une « OTAN arabe » est-elle possible ? Lors du sommet arabo-islamique, organisé d'urgence au Qatar suite aux frappes israéliennes, l'Égypte a proposé la création d'une « Otan arabe », composée des 22 États membres de la Ligue arabe. Une idée déjà évoquée, il y a dix ans, dans le contexte de guerre civile au Yémen. Quelles sont les chances que cette initiative se concrétise cette fois-ci ? Si cette alliance voyait le jour, aurait-elle réellement la capacité de contrebalancer la puissance militaire israélienne ? Avec Sébastien Boussois, chercheur spécialiste du Moyen Orient à l'institut géopolitique européen à Bruxelles.
Au Cameroun, l'opposant Joshua Osih annonce que, s'il se présente à la présidentielle du 12 octobre, ce n'est pas seulement pour mettre fin au long règne de Paul Biya, c'est aussi pour « en finir avec le régime hypercentralisé » dans son pays. Le président du Social Democratic Front (SDF), n'épargne pas non plus certains de ses partenaires de l'opposition, notamment le candidat Bello Bouba Maïgari. Pour lui, Paul Biya et Bello Bouba, « c'est blanc bonnet et bonnet blanc ». En ligne de Yaoundé, l'héritier de John Fru Ndi répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Joshua Osih, pourquoi êtes-vous hostile au principe d'un candidat consensuel de l'opposition ? Joshua Osih : Je ne suis pas hostile à un candidat consensuel. Je pense que les alliances devraient se faire avant le dépôt de candidature et pas après. Et donc, une fois que quelqu'un se porte candidat, il devrait aller jusqu'au bout. Je suis de ceux qui pensent que la démocratie est très importante et qu'il faut donner le choix aux Camerounaises et aux Camerounais de librement choisir leur candidat et de ne pas se faire imposer un candidat. Mais face au président sortant, Paul Biya, vous êtes onze candidats de l'opposition et il n'y a qu'un seul tour. Est-ce que mathématiquement, les voix de l'opposition ne vont pas se disperser ? Il n'y a pas d'opposition en tant que tel. Ce n'est pas un parti politique qui se présente, ni une famille politique. Il y a des gens qui votent à droite, d'autres qui votent à gauche, d'autres qui votent leur tribu, d'autres qui votent objectivement pour le meilleur projet politique. Et donc il faudrait respecter ces choix-là et laisser les gens faire le choix qui est le leur. Beaucoup disent que Paul Biya est trop âgé pour briguer un nouveau mandat de sept ans. Mais est-ce que de fait, il ne continue pas à gouverner, à signer des décrets, à recevoir des personnalités ? Je pense que vous avez vu, comme moi, que l'ensemble de l'oligarchie camerounaise est allé le voir pour le pousser à se présenter. Il n'a reçu personne. Il a fallu que l'ambassadeur de France arrive à la présidence pour qu'il sorte de sa chambre. Donc, si c'est comme ça qu'on gouverne un pays, je pense que ce n'est pas mon idée. Il est évident que, après 43 ans au pouvoir et surtout 65 ans aux affaires, il y a un burn-out qui existe. C'est inévitable, c'est biologique. Et donc, moi, je suis de ceux qui disent sans honte aucune qu'il n'a plus les capacités nécessaires à gouverner ce pays. Mais je ne suis pas dans cette course pour remplacer Monsieur Biya. Je suis dans cette course pour changer de système, parce que je pense que le problème fondamental du Cameroun, c'est celui d'un système hyper présidentialiste, hyper centralisé, qui tue toute opportunité au développement. Et donc il faudrait absolument revenir à ce que nous proposons depuis 1990, et c'est pour cela que je suis contre ce débat d'ailleurs, sur l'opportunité de mettre ensemble des candidatures, parce que je suis le seul qui porte le projet fédéral dans notre pays, c'est-à-dire un fédéralisme d'exécution où on remettrait le pouvoir au peuple et où le pouvoir irait du bas vers le haut et donc l'âge du président, son origine et les autres considérations des autres candidats ne m'intéressent que très peu, parce que je suis le seul candidat qui a cette offre sur la table. Alors, contre votre stratégie de rester candidat quoiqu'il arrive, jusqu'au 12 octobre, 27 cadres de votre parti SDF se sont regroupés et ont décidé de rallier le candidat UNDP Bello Bouba Maigari qui leur promet notamment s'il est élu, d'amnistier, tous les prisonniers de la crise anglophone. Est-ce que cela ne vous fragilise pas ? Alors j'aimerais bien qu'on me dise quand est-ce que ces cadres sont partis, parce que je me souviens que ce sont des gens qui n'ont pas pu gagner des élections locales et qui n'exercent aucune influence politique que ce soit. Et ça fait des années qu'ils ne sont plus dans le SDF. Et au moment où le Social Democratic Front, en mars 2023, présentait son programme politique et proposait l'amnistie dès le premier jour de tous les prisonniers liés à la crise anglophone qui n'ont pas du sang sur les mains, Monsieur Bello Bouba était encore un ministre d'État de Monsieur Biya. Et donc, c'est bien si avant même de devenir président, il essaie déjà de copier notre programme, c'est une très bonne chose. On ne veut pas avoir l'exclusivité de nos propositions. Si toute la classe politique peut s'inspirer de ce que je propose, je pense que j'aurai déjà réussi un des paris de cette élection. Donc, Monsieur Bello Bouba et Monsieur Biya, c'est blanc bonnet et bonnet blanc. Monsieur Bello Bouba, nous savons très bien pourquoi il se présente à cette élection. Il veut faire passer son ami d'enfance, il veut absolument continuer comme ministre d'État. Nous avons dit que nous mettons fin à ce système politique là le 12 octobre, et nous sommes certains que nous allons vers une victoire le 12 octobre. Et quand vous dites que Bello Bouba est là pour faire gagner son ami d'enfance, vous voulez parler de Paul Biya, c'est ça ? C'est ce qu'il a fait en 1992. Et donc, en 2025, nous parlons d'un tout autre Cameroun qui a une maturité politique bien plus puissante que celle qu'on avait en 1992. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: «Je suis candidat pour gagner l'élection nationale», annonce Cabral Libii À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: le parti au pouvoir présente «l'armée» de Paul Biya pour la campagne
Le changement climatique a des effets visibles sur nos paysages. Derrière les chiffres et les rapports scientifiques, ce sont des territoires, des écosystèmes et des vies humaines qui sont bouleversés. C'est le cas notamment de la région du lac Tchad. Situé à la frontière entre le Niger, le Nigeria, le Cameroun et le Tchad, ce bassin hydrographique était l'une des plus grandes réserves d'eau douce du continent. Après avoir rétréci à une vitesse alarmante pendant plusieurs décennies, désormais, sous l'effet du changement climatique : il s'agrandit ! Au gré des pluies, le lac se métamorphose… Cela peut sembler une bonne nouvelle pour les ressources en eau de la région, mais c'est un véritable bouleversement pour les populations qui dépendent de l'agriculture et de la pêche pour leur survie quotidiennement menacée par les attaques de Boko Haram. Un reportage de Carol Valade, envoyé spécial pour RFI. Carol a rendez-vous sur les rives du lac, côté tchadien à Kisra avec Mahamat Mbomi. Mahamat est chauffeur pour le Comité International de la Croix-Rouge. Avec ses économies, il s'est lancé dans l'agriculture, mais tout ne s'est pas passé comme prévu... Avec les éclairages de Florence Sylvestre, directrice de recherches à l'IRD, l'Institut de la recherche pour le développement, professeur associé à l'Université de N'Djamena, qui étudie le climat et les ressources en eau du Sahel.
À 45 ans, Cabral Libii est l'un des candidats les plus jeunes à la présidentielle du 12 octobre au Cameroun. Mais ce n'est pas un néophyte. Il y a sept ans, à la précédente élection, il était arrivé troisième. Et aujourd'hui, pour lutter contre la fraude électorale, il appelle tous les électeurs à surveiller leur bureau de vote le jour du scrutin, comme au Sénégal il y a 18 mois. Que pense-t-il de l'initiative en faveur d'Issa Tchiroma, désigné par certains comme le « candidat consensuel de l'opposition » ? De passage à Paris, le chef du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN), répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Si vous êtes élu, quelles seront vos deux priorités ? Cabral Libii : Celle sans doute par laquelle je commencerai, c'est le recouvrement des 11,7 milliards que Glencore, qui a spolié le pétrole camerounais pendant dix ans, a accepté de payer. Le recouvrement est bloqué maintenant par la corruption de quelques agents publics qui empêchent le recouvrement de cet argent dont le peuple a besoin justement pour résoudre les urgences. Et ces urgences, elles sont de quatre ordres. Nous avons déjà annoncé qu'une fois élus, nous donnerions deux milliards de francs CFA à chaque commune du Cameroun pour régler les urgences, les infrastructures notamment routières, en permettant aux communes d'acquérir des engins pour le faire, les urgences hospitalières pour relever le plateau technique des hôpitaux dans les communes, les urgences numériques et scolaires, puis les urgences alimentaires. Face au président sortant Paul Biya et à la machine électorale de son parti RDPC, est-ce que vous ne partez pas battu ? Absolument pas. Cette fameuse machine n'est pas redoutable par son projet, son efficacité et ses résultats. Elle est redoutable par la fraude électorale qui s'est sophistiquée d'année en année. Il y a quelques jours, nous avons rendu publique et c'est encore visible sur notre site internet www.cabral2025.com, nous avons démontré qu'il y a une réserve de deux millions de voix qui a été fabriquée par des manipulations algorithmiques. Des voix fictives ? Des voix fictives par des manipulations numériques. Et pour contrecarrer cela, il y a une seule solution : engager la responsabilité individuelle des électeurs. Ce que le Sénégal nous a donné comme enseignement, c'est que c'est la responsabilité individuelle de l'électeur qui fait tomber de vieux régimes. Il faut que chacun fasse sa part. Faire sa part, c'est être dans le bureau de vote le jour de l'élection, voter et surtout que les uns et les autres se rendent disponibles bénévolement pour surveiller le vote. Parce que si on n'est pas dans les bureaux de vote, ils vont travestir le résultat des urnes. Samedi dernier, l'ancien ministre Issa Tchiroma Bakary a été désigné « candidat consensuel de l'opposition » par un regroupement de partis dénommé Union pour le changement. Qu'est-ce que vous pensez de cette démarche ? Rien du tout. Pour nous, c'est un non-événement. Le mot consensus est un mot français qui signifie accord de volonté. Donc, vous et moi, dans ce studio, on peut faire consensus sur ce que nous voulons, mais encore faut-il que cela ait un impact réel. Ce que moi je sais, c'est que le projet que je porte fait consensus. Voilà le type de consensus que nous avons appelé « la vague orange », que nous avons soulevé au grand meeting de Kribi et qui a déferlé. Vous savez, nous sommes douze candidats. Je fais partie des cadets et l'une des choses que nous entendons constamment, c'est que : « Oui, vous les cadets, vous devez vous aligner derrière les aînés ». Nous leur disons d'accord, que les trois septuagénaires qui viennent juste après le nonagénaire s'entendent déjà, se coalisent déjà entre eux et puis nous aviserons. Ce d'autant que deux de ces septuagénaires sont issus pratiquement du même village, tout au moins du même département, celui de la Bénoué. À écouter aussi[Vos réactions] Présidentielle au Cameroun : quelle image vous renvoie l'opposition ? Vous pensez à Tchiroma et à Bello ? Absolument. Alors justement... Ils n'ont pas que ça en partage. Alors justement, cet appel que vous avez lancé aux trois septuagénaires, c'est-à-dire à Akere Mouna, Bello Bouba et Issa Tchiroma, ça n'a pas du tout plu à Issa Tchiroma, qui y a vu une façon de votre part de vouloir le mettre à la retraite. Il vous appelle à plus de respect, à plus d'humilité... Peut-on faire montre de plus d'humilité que de solliciter des aînés ? Qu'ils s'entendent déjà. C'est du respect. Tout ce que nous leur demandons, c'est que vous avez beaucoup de choses en partage. Certains d'entre eux ont servi le régime pendant 30 ans, d'autres durant 25 ans, puis ils décident à deux mois de l'élection présidentielle de se lancer. Ce n'est pas tout le temps que l'on voit des gens qui ont aussi servilement servi un régime se décider de le faire tomber deux mois avant une élection présidentielle. Et nous leur disons qu'il n'y a pas de soucis. Le peuple vous regarde parfois avec un regard suspicieux parce que ce n'est pas la première fois que vous allez de gauche à droite et que vous justifiez à chaque fois vos allées et venues. L'électeur camerounais, nous lui faisons confiance, est très lucide sur ce point. Mais vous le savez bien que Bello et Tchiroma, leur fief, c'est le nord et que le nord, ça compte un tiers des voix. Vous allez perdre des voix nécessairement, non, par rapport à 2018 où Bello et Tchiroma n'étaient pas candidats ? Écoutez, je sors de ce nord-là. Vous avez vu les milliers et les centaines de milliers de personnes qui sont venues à ma rencontre. Ces personnes-là ne suivent pas un nordiste. Ces gens-là m'ont dit : « Monsieur Libii, vous avez toujours été à nos côtés et à nos yeux, ce n'est pas parce que vous êtes né plus loin au sud que nous ne croyons pas en vous et pour nous, vous incarnez notre espérance et notre espoir ». Moi, je ne suis pas un ancien ministre avec de l'argent gardé ici ou là. Moi, je ne suis pas du vieux système où ils achètent des consciences et des voix, où ils payent des gens pour les réunir. Je suis donc conscient qu'il y a des gens qui sont candidats pour gagner le nord, mais moi, je suis candidat pour gagner l'élection nationale. À lire aussiÉlections au Cameroun: pour battre Paul Biya, «il faudra un raz-de-marée» de l'opposition, martèle Issa Tchiroma Bakary
La moitié des Camerounais ont moins de 20 ans, et la plupart d'entre eux n'ont pas connu d'alternance politique. Le président Paul Biya est au pouvoir depuis 1982, soit 43 ans, et il brigue à 92 ans un huitième mandat de sept ans. La jeunesse va t-elle se mobiliser pour ce scrutin ou est-elle désabusée ? Pour parler de la présidentielle au Cameroun, nous recevons Issa Tchiroma Bakary, candidat de l'opposition, dont la nomination ne fait pas l'unanimité.
Au Cameroun, la désignation d'Issa Bakary Tchiroma comme « candidat consensuel » d'une partie de l'opposition est loin de faire l'unanimité. Plusieurs ténors de l'opposition refusent de rallier l'ancien ministre. À un mois de la présidentielle, comprenez-vous cette décision ? Les opposants parviendront-ils à surmonter leurs divisions ? La stratégie du candidat unique vous semble-t-elle pertinente ? Nous lançons le débat.
L'opposant camerounais Issa Tchiroma Bakary connait bien le président sortant Paul Biya, puisqu'il a été son ministre pendant 16 ans, avant de démissionner au mois de juin dernier. Le chef du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC), a le vent en poupe, car il vient d'être désigné « candidat consensuel de l'opposition » par l'Union pour le Changement à la présidentielle du 12 octobre prochain. Mais aucun autre candidat de l'opposition ne l'a félicité : est-ce un trompe-l'œil ? En ligne de Yaoundé, l'ex-ministre Tchiroma Bakary répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Samedi dernier, une assemblée générale Upéciste vous a désigné comme « candidat consensuel de l'opposition » pour le 12 octobre. Quelle est votre première réaction ? Issa Tchiroma Bakary : Ma première réaction, c'est celle de la gratitude et des remerciements à ces hommes et femmes de la société civile comme de la classe politique, qui m'ont fait l'honneur et le plaisir de me désigner pour être le porteur du drapeau qui nous conduira vers l'élection présidentielle et puis vers la victoire inévitable du peuple. Le fait qu'aucun de vos dix partenaires, candidats de l'opposition, n'ait approuvé cette démarche de l'Union pour le changement et qu'aucun de vos partenaires ne vous ait félicité, est-ce que cela ne vous préoccupe pas ? Écoutez, les portes sont ouvertes, nous sommes en discussion. Nous demeurons ouverts et ma foi, j'annonce notre disponibilité à travailler avec tous ceux qui sont prêts pour que l'attente du peuple soit réalisée, à savoir la construction de ce changement. À écouter aussiAkere Muna: «Le Cameroun est dans un gouffre financier, moral, difficile à digérer» Donc, vous tendez la main aux dix autres candidats de l'opposition ? Je pense que non seulement je leur tends la main, mais je voudrais d'abord attirer l'attention des uns et des autres vers une vérité cardinale. C'est l'administration territoriale qui a la responsabilité de l'organisation de ces élections. Même si les dix autres candidats s'allient à Tchiroma pour que ça fasse onze, même si tous nous étions réunis, il est pratiquement impossible de penser que ce corps qui a la responsabilité d'organiser ces élections annonce des résultats différents de ce que le parti au pouvoir et son leader attendent. Donc, il faudrait que cette victoire soit un raz de marée comparable à rien d'autre, parce que la victoire sera massive, une victoire inexorable. Le candidat président de la République sortant face à la détermination du peuple. Je suis persuadé que le président ne fera pas 15 à 20%. C'est impensable. Pour qu'il y ait ce raz de marée, il ne faut pas qu'il y ait plusieurs candidats de l'opposition. Il faut qu'il n'y en ait qu'un seul et ce sera vous. C'est ça ? Ce n'est pas ce que j'ai dit. Ensemble, nous sommes en mesure d'avoir cette victoire écrasante. Elle est inexorable, elle est inévitable. Issa Tchiroma Bakary, vous avez été ministre de Paul Biya pendant seize ans. Vous avez été aussi notamment son porte-parole. Et puis au mois de juin dernier, vous avez démissionné. Pourquoi cette volte-face ? Ce n'est pas une volte-face. Le président de la République, aujourd'hui, à 93 ans. Après 43 ans de règne sans partage, à cet âge, le président de la République, qui aime sa nation, devrait comprendre que la fin est arrivée. Et comme on dit, il est préférable de quitter les choses avant qu'elles ne vous quittent. Vous avez des icebergs partout. Le commandant doit être à la barre et non gouverner par procuration. Et qui c'est qui gouverne alors ? Si ce n'est pas lui ? Mystère. Mais aujourd'hui, on peut dire que c'est une espèce d'oligarchie invisible, mais d'une puissance d'autant plus redoutable que vous ne savez pas qui fait quoi. Je profite de l'occasion pour dire, moi qui vous parle aujourd'hui, que j'ai fait l'objet d'une menace et d'emprisonnement et existentielle de la part des collaborateurs du président de la République qui sont venus me dire que c'est de sa part qu'il me parlait de cette manière. Et quand vous parlez de menace existentielle, c'est-à-dire qu'un collaborateur du chef de l'État vous a menacé dans votre propre vie, c'est ça ? C'est-à-dire qu'il m'a menacé d'emprisonnement. Et puisqu'il sait que je suis malade. Il suffit simplement que l'on m'emprisonne et que je reste deux mois sans médicaments et la suite sera connue. En vertu de quoi doit-on me menacer ? Vous dites qu'il faudra compter avec plusieurs autres candidats de l'opposition. Est-ce à dire qu'avec l'autre grand candidat nordiste, par exemple, l'ancien Premier ministre Bello Bouba Maigari, vous n'arriverez pas à vous mettre ensemble d'ici le 12 octobre ? Mettez ensemble tous les opposants, pas seulement Bello et autres. Il faut d'abord une victoire immense. Il faut absolument un raz de marée. À lire aussiCameroun: le ministre d'État Bello Bouba annonce sa candidature à la présidentielle Est-ce que vous vous parlez avec Bello ? Bien entendu. Bello n'est pas mon ennemi, mais moi je suis Tchiroma, il est Bello. J'incarne l'espoir de la jeunesse. Vous dites que vous incarnez l'espoir de la jeunesse, mais vous avez plus de 70 ans. Et le candidat Cabral Libii appelle les trois septuagénaires que vous êtes, Akéré Mouna, Bello Bouba et vous-même, à vous mettre ensemble et ensuite à créer une dynamique de l'unité. Il est libre de dire ce qu'il veut, mais qu'il fasse preuve d'humilité et de respect pour ce que nous sommes. Vous savez, j'ai plus de 70 ans, mais il y a des gens qui gouvernent les plus grandes puissances de ce monde qui ont 79 ans. Suivez mon regard. En politique, quand vous parlez de l'âge, c'est parce que vous êtes à court d'arguments. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: le parti au pouvoir présente «l'armée» de Paul Biya pour la campagne
Sur 28 millions d'habitants au Cameroun, plus de 10 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, soit près de 40 % de la population. Le nombre de pauvres a même bondi de 66 % au Cameroun depuis le début des années 2000, selon la Banque mondiale. Les économistes camerounais s'accordent sur ce triste constat, même s'ils n'ont pas tout à fait les mêmes explications. Deux tiers des pauvres du Cameroun vivent en zone rurale, observe la Banque mondiale, particulièrement dans les régions du Nord, de l'Extrême Nord et du Nord-Ouest. Selon Dieudonné Essomba, ancien chargé d'études au ministère de l'Économie du Cameroun, ces régions pâtissent de l'extrême centralisation autour des deux métropoles du Sud. « Yaoundé et Douala, 30 % de la population concentrent plus de 90 % de la masse monétaire, souligne-t-il. Vous ne pouvez pas développer une région comme l'Extrême-Nord quand il n'y a pas la liquidité à l'extrême nord. C'est la liquidité qui alimente l'activité. Le budget doit être dépensé au Nord ! » À lire aussiLe Cameroun subit une forte poussée de l'inflation, un danger en sus de la hausse de la pauvreté Une route vers le Nord très dégradée L'absence d'infrastructures a maintenu le Nord dans la pauvreté, souligne de son côté Serge Godong, PDG fondateur de Seven news et ancien directeur général délégué de l'Institut pour la gouvernance en Afrique centrale (IGAC). « Entre le port de Douala et la ville de Kousseri, sur 5 800 km, vous avez minimalement 1 000 km qui sont dans un état extrêmement dégradé, dont à peu près 500 km qui sont quasiment impraticables, déplore-t-il. Donc, le coût du transfert de la marchandise participe en fait à aggraver la pauvreté. » Des migrations vers le Sud Une pauvreté qui pousse les populations rurales du Nord Cameroun à migrer massivement vers le Sud, ce qui aggrave désormais la pauvreté dans les villes. « C'est un phénomène qu'on voit très bien lorsqu'on est à Yaoundé et à Douala, observe-t-il. Des populations dans des zones de grande insalubrité, qui occupent des petits métiers extrêmement en pied de la pyramide. Il y a des quartiers entiers dans les grandes villes camerounaises qui sont toujours sans eau ! Donc il y a une pauvreté hydrique, y compris en milieu urbain, qui est assez forte. » Croissance de 7 à 10 % nécessaire Depuis plus de dix ans, l'économie camerounaise subit aussi des chocs à répétitions, souligne le professeur Henri Ngoa Tabi, directeur du Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Économie du Développement de l'Université de Yaoundé. « On a d'abord eu le choc pétrolier entre 2012 et 2015, et tout de suite après, il y a eu Boko Haram et ça continue. Puis la crise anglophone, ensuite la crise mondiale – le choc Covid –, tout cela en cascade, énumère-t-il. Les chocs sécuritaires sont quand même extrêmement violents et perturbent énormément la relance économique et consomment même tout ce qu'on peut produire comme ressources. » Produire plus, en particulier de produits agricoles au Cameroun, c'est la priorité d'après cet économiste. La croissance de 4 % que connaît actuellement le pays est insuffisante, il faudrait qu'elle soit de 7 à 10 %, juge-t-il, pour sortir la population de la pauvreté.
Le 25 septembre, Pit Baccardi célébrera ses 25 ans de carrière sur la scène de l'Olympia, à Paris. Pit Baccardi est une figure importante du rap francophone. Cet anniversaire est l'occasion de retracer son parcours et son engagement de ses débuts au sein du Secteur Ä à son rôle de producteur au Cameroun. Accompagné de son invité Finn Joli, il répond aux questions de Claudy Siar, Warra Charlotte Gomis et Laura Mbakop. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Live Pit Biccardi - Si loin de toi Pit Baccardi - Ambition Finn Joli - Je pense à moi Pit Baccardi feat Magasco - One by one Pit Baccardi - Feu Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Au Cameroun, Issa Tchiroma Bakary, ancien ministre de Paul Biya a été désigné par le Front du changement 2025, comme candidat "consensuel" d'une partie de l'opposition. Une désignation qui est pourtant loin de faire l'unanimité. On fait le point avec notre correspondant à Yaoundé, Marcel Amoko, et avec Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, candidate à la présidentielle d'octobre.
Le 25 septembre, Pit Baccardi célébrera ses 25 ans de carrière sur la scène de l'Olympia, à Paris. Pit Baccardi est une figure importante du rap francophone. Cet anniversaire est l'occasion de retracer son parcours et son engagement de ses débuts au sein du Secteur Ä à son rôle de producteur au Cameroun. Accompagné de son invité Finn Joli, il répond aux questions de Claudy Siar, Warra Charlotte Gomis et Laura Mbakop. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Live Pit Biccardi - Si loin de toi Pit Baccardi - Ambition Finn Joli - Je pense à moi Pit Baccardi feat Magasco - One by one Pit Baccardi - Feu Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Au Cameroun, c'est dans un mois, le 12 octobre, que les douze candidats s'affronteront dans les urnes pour briguer la présidence de la République. Onze candidats de l'opposition vont donc défier le président sortant Paul Biya, mais il n'y aura qu'un seul tour. Du coup, le candidat Akere Muna propose à ses partenaires de l'opposition de créer un collectif pour trouver un candidat consensuel. Et il s'adresse plus particulièrement à Maurice Kamto, l'opposant dont la candidature a été rejetée. Pourquoi ce choix ? En ligne de Yaoundé, maître Muna répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Il y a trois semaines, vous avez défrayé la chronique en demandant au Conseil constitutionnel de déclarer Paul Biya inéligible à cause de sa supposée dépendance physique et cognitive. Mais vous avez été débouté. Est-ce que vous n'êtes pas déçu par cet échec ? Akere Muna : Non, pas du tout parce que tous ceux qui pensent qu'à 92 ans et après 42 ans d'exercice, on est, n'est-ce pas, aussi frais que quelqu'un de 49 ans, mais tant pis, je pense qu'on a pu démontrer au monde entier la situation qui prévaut au Cameroun. Tout le monde l'a vu, le président, dans ses sorties. Nous avons fourni des vidéos qui montrent le président à Washington. Il ne sait pas où il est, il ne sait pas ce qu'il doit faire. On doit tout lui dire. Et puis on l'a montré complètement embrouillé devant Mo Ibrahim. Et puis on l'a montré, il y a beaucoup d'incidents. Sa femme qui lui demande de lever la main pour saluer, on lui rappelle ce qu'il faut faire. On a même montré un rapport fait par des experts américains sur ce que l'on doit attendre d'un monsieur de 92 ans. C'est un rapport de douze pages quand même. On est devant le destin de 30 millions de Camerounais. Le Cameroun est dans un gouffre financier et moral, difficile à digérer. Vous êtes originaire du nord-ouest du Cameroun. Vous avez été bâtonnier des avocats du Cameroun. Vous êtes l'une des grandes figures de l'ONG Transparency International. Si vous êtes élu, quelles seront vos deux priorités ? La lutte contre la corruption et la crise du nord-ouest et du sud-ouest. Parlant de la lutte contre la corruption, je vous dis que moi président de la République, dans les cinq jours, je ferai sortir des caisses de Glencore [une société minière, NLDR] 800 milliards. Je ferai payer par Glencore à l'État du Cameroun 800 milliards de francs CFA. C'est le résultant de ventes de pétrole à un prix décoté, le résultant de trafics de toutes sortes, de la corruption reconnue par Glencore lui-même. Et dites-vous bien, personne n'est poursuivi. Donc ça, ce serait votre première priorité ? Oui, la première. La seconde, c'est la crise du nord-ouest et du sud-ouest car je connais les racines de ce problème. Moi, originaire du nord-ouest, je connais le problème. Vous êtes onze candidats face à Paul Biya. Mais il n'y a qu'un seul tour. À un mois du scrutin, est-ce que vous croyez encore à la possibilité d'un candidat consensuel de l'opposition ? Je crois que les onze candidats savent qu'il faut donner l'espoir aux Camerounais. Et sur cette base-là, je pense qu'il y a toujours une solution. Moi, j'y travaille et je pense qu'un candidat consensuel, ça peut être deux ou trois ou quatre, mais je pense qu'au final, il faudra attendre que la campagne officielle commence, donc le 27 septembre, pour voir ce qu'il va se passer. Je pense que l'on peut être optimiste du fait que l'on va trouver des candidats qui pourront… Parce qu'en fait, ces élections, c'est un référendum sur pour Biya ou contre Biya. C'est aussi simple que ça. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: le parti au pouvoir présente «l'armée» de Paul Biya pour la campagne En 2018, le principal challenger de Paul Biya était Maurice Kamto, mais aujourd'hui, il est déclaré inéligible. Quel rôle peut-il jouer dans la recherche d'un candidat consensuel de l'opposition ? Je pense qu'il peut être vraiment la personne qui demande à tous les candidats : « Mettons-nous ensemble et sortons un candidat qui va mener le lot », pour la simple raison que lui, il sera quelqu'un de désintéressé puisqu'il n'est pas candidat. Donc ce rôle-là, il peut le jouer. Il peut proposer une réunion à vous tous, les onze candidats, pour que vous vous mettiez d'accord, c'est ça qu'il pourrait faire ? Oui mais voilà, comme je dis souvent, le problème de ce côté du monde, c'est ce qu'il y a beaucoup de chefs, mais pas assez d'Indiens. Donc peut-être que lors d'une séance comme ça, il faudrait quand même faire un gouvernement, je n'en sais rien, mais je pense qu'il a… Lors d'une séance comme ça, il faudrait quoi dites-vous ? Il faudrait peut-être penser à déjà faire un « shadow government ». Un gouvernement fantôme… Oui. À écouter aussiCameroun: «Après l'échec des hommes, il faut que les femmes prennent le pouvoir» Pour un candidat consensuel de l'opposition, est-ce que vous seriez prêt à renoncer à votre candidature et à vous rallier à un autre candidat ? Mais cette question trouve sa réponse en 2018. Je l'ai déjà fait. Pour Maurice Kamto… Ça c'est vrai, je l'ai déjà fait. Avec une seule différence que maintenant, je fais dans le cadre d'un collectif. On est tous ensemble, voilà la direction qu'on va prendre. Et dans ce cadre-là, je pense que c'est plus facile de le faire. Et pour quel candidat vous pourriez vous désister ? Mais je vous dis que ça sortirait d'un collectif, donc je ne peux pas maintenant commencer à dire tel ou tel autre. Mais pour l'instant, ce collectif, on ne le voit pas… Peut-être qu'on ne le voit pas. Mais le fait que vous n'entendez pas la radio ne veut pas dire qu'elle n'émet pas. Il y a des signes annonciateurs d'un tel collectif ou pas ? Moi j'en vois. Et le secret pour l'efficacité de cette stratégie, c'est la discrétion. Vous conviendrez avec moi. Donc pour l'instant, vous ne pouvez pas en parler sur l'antenne ? Voilà. À lire aussiCameroun: l'opposition partagée sur la désignation d'un candidat consensuel à la présidentielle
Au Cameroun, Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya est la seule femme parmi les douze candidats à la présidentielle du 12 octobre. Mais les Camerounais connaissent bien cette opposante politique, qui a repris les rênes de l'UDC, l'Union démocratique du Cameroun, après le décès en 2020 de son mari, Adamou Ndam Njoya. Longtemps députée nationale, Madame Tomaïno Ndam Njoya est aujourd'hui la maire de Foumban, la grande cité de l'ouest du Cameroun. Quelle est son ambition pour son pays ? RFI : Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya, si vous êtes élue, quelles seront vos deux priorités ? Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya : C'est la crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui est la toute première des premières. Parce que le Cameroun aujourd'hui est en guerre contre les Camerounais. Et évidemment, la grande deuxième priorité serait les réformes institutionnelles. Parce que depuis 2021, nous avons demandé que le code électoral soit modifié. Nous avons fait un travail de fond. Malheureusement, le pouvoir en place, comme il sait que c'est à travers des fraudes électorales qu'il s'en sort, c'est un problème d'arbitraire. Cette réforme du code électoral, vous l'avez demandée en direct au président Paul Biya lors de ses vœux du Nouvel An. C'était il y a quelques mois. Qu'est-ce qu'il vous a répondu ? Le président a dit qu'il n'était pas au courant que nous avions fait ce travail, et je lui ai répondu que nous allons mettre ce travail à sa disposition, ce que nous avons fait. Et jusqu'aujourd'hui, nous n'avons pas eu un retour. Vous êtes la seule femme candidate à ce scrutin. Si vous êtes élue, qu'est-ce qui changera pour les femmes camerounaises ? Les femmes camerounaises disent : aujourd'hui, 65 ans, ça suffit. Parce que c'est depuis les indépendances au Cameroun que les femmes sont discriminées. Nous n'avons pas de lois qui protègent les femmes, la famille, les enfants. Les femmes sont celles qu'il faut au Cameroun pour apporter la paix. Parce que le Cameroun est divisé. Aujourd'hui, il y a un manque de confiance entre Camerounais, entre les Camerounais et les institutions. Et donc après l'échec des hommes, il faut que les femmes prennent le pouvoir et elles sont prêtes. Voilà 43 ans que Paul Biya gouverne et il est candidat pour un huitième mandat. Face au système Biya, est-ce que vous ne partez pas battue d'avance ? Pas du tout. Le système Biya est là parce qu'il a les moyens de l'État, il a le confort. Mais dans la grande majorité, les Camerounais veulent des élections justes et transparentes. Donc quand on voit le bilan des 43 années de Monsieur Paul Biya, on comprend très vite pourquoi les Camerounais aspirent au changement. La guerre du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, c'est inadmissible. Quelle est la fonction d'un président de la République ? D'abord, incarner l'unité nationale, ce qu'il ne fait pas. Il doit arbitrer le fonctionnement des institutions républicaines, ce qui n'est pas le cas. Tout le monde voit que le régime n'apporte plus rien. Nous sortons d'une grande tournée au niveau national et nous ramenons que les Camerounais veulent le changement, mais par la paix. Qu'est-ce qui vous rend optimiste ? Est-ce que c'est le fait qu'il y ait des fissures au sein du parti au pouvoir et du gouvernement ? Est-ce que c'est l'âge du capitaine ? Normalement, c'est autant de signes qui montrent que si on était vraiment dans une République, l'âge n'aurait pas été un problème parce que nécessairement on aurait compris qu'il faut un mandat renouvelable une seule fois. Donc ça fera partie de nos résolutions urgentes de limiter le mandat présidentiel. Et maintenant, le fait qu'il y ait des problèmes dans la maison, c'est tout à fait normal aussi. C'est-à-dire que, dans le fond, c'est un régime qui a trop duré et les Camerounais souhaitent pouvoir prendre les rênes pour que le Cameroun redevienne cette Afrique en miniature, ce pays respecté dans la sous-région et dans le monde. Et c'est pour ça que nous parlons d'une nouvelle ère. Nous, on est là pour la rupture, c'est-à-dire un nouveau Cameroun, l'ère de la liberté, l'ère de la responsabilité… Parce qu'il y a tribalisme, détournement de fonds publics, corruption, qui laissent de côté la valorisation du travail, l'effort, la méritocratie. Ce sont des valeurs que nous devons retrouver au Cameroun. Les Camerounais sont prêts pour cette rupture. Alors face à Paul Biya, il y a onze candidats de l'opposition et un seul tour. Pour un candidat consensuel de l'opposition, est-ce que vous seriez prête à renoncer à votre propre candidature et à vous rallier à un autre candidat ? Bien sûr, c'est le principe. Parce que, quand on dit consensus, c'est une personne, mais qui est là dans le cadre d'une équipe, par rapport à un plan d'action commun consensuel. Et parmi les dix autres candidats de l'opposition, vous avez déjà en tête l'une ou l'autre de ces personnes pour qui vous pourriez vous rallier ? Celui qui va recueillir le plus de consensus, suivant des critères objectifs qui sont défendables devant le peuple, aura la confiance de l'Union démocratique du Cameroun.
Au sommaire de Radio foot internationale diffusé à 16h10 TU : - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. ; - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. ; - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. Dans le groupe D, le Cap-Vert a frappé un grand coup en battant le Cameroun (1-0). Avec 4 points d'avance sur les Lions Indomptables, les Requins Bleus ont fait un grand pas vers la qualification pour un 1er Mondial. 1ère défaite de Marc Brys depuis son arrivée sur le banc des Vert Rouge et Jaune. - Le Sénégal renversant à Kinshasa. Et pourtant, les Léopards avaient 2 buts d'avance après un peu plus d'une ½ heure de jeu, pensaient avoir fait le plus dur. Mais les Lions ont réagi, et doublé leurs adversaires en fin de match. Ils reprennent la tête du groupe B. Un onze solide et arrivé à maturité ? - Le Gabon et la Côte d'Ivoire se sont neutralisés dans la rencontre au sommet du groupe F. Les Éléphants gardent une unité d'avance sur les Panthères. - Dans le groupe C, match nul entre Sud-Africains et Nigérians, les Bafana Bafana se rapprochent de l'Amérique. Les Super Eagles d'Éric Chelle proches de la sortie. - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. Avec 39 réalisations au compteur, le numéro 7 rejoint le Guatémaltèque Carlos Ruiz au classement du meilleur buteur de l'histoire des éliminatoires pour une Coupe du Monde. - L'Angleterre reçue 5 sur 5. Après avoir gagné en Serbie, l'équipe de Tuchel survole le groupe K. - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. Mais la France n'a pas affiché la même solidité que face à l'Ukraine, et l'expulsion de Tchouaméni a plombé la fin de match des hommes de Deschamps. Kylian Mbappé décisif, devient 2è meilleur buteur de l'EDF, et laisse Thierry Henry dans le rétroviseur. - La presse écrite après la TV. Le Kyks s'est livré dans l'Équipe Magazine. Une interview vérité à un moment charnière de sa carrière. Le Real, le PSG, son entourage et le socle familial comme fondateur de son équilibre, a-t-il confié. Autour d'Olivier Pron : Philippe Doucet, Hervé Penot, Dominique Sévérac. Technique/Réalisation : « maestro Salerno » - David Fintzel/Pierre Guérin.
L'Afrique retient son souffle… Les Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 battent leur plein. Victoire du Sénégal face à la RDC, défaite du Cameroun face au Cap-Vert...Des buts, des surprises, des nations qualifiées et d'autres en danger. Vos équipes ont-elles toujours une chance de se qualifier ? Quels sont vos pronostics pour la suite ? On attend vos réactions.
Au sommaire de Radio foot internationale diffusé à 16h10 TU : - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. ; - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. ; - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. Dans le groupe D, le Cap-Vert a frappé un grand coup en battant le Cameroun (1-0). Avec 4 points d'avance sur les Lions Indomptables, les Requins Bleus ont fait un grand pas vers la qualification pour un 1er Mondial. 1ère défaite de Marc Brys depuis son arrivée sur le banc des Vert Rouge et Jaune. - Le Sénégal renversant à Kinshasa. Et pourtant, les Léopards avaient 2 buts d'avance après un peu plus d'une ½ heure de jeu, pensaient avoir fait le plus dur. Mais les Lions ont réagi, et doublé leurs adversaires en fin de match. Ils reprennent la tête du groupe B. Un onze solide et arrivé à maturité ? - Le Gabon et la Côte d'Ivoire se sont neutralisés dans la rencontre au sommet du groupe F. Les Éléphants gardent une unité d'avance sur les Panthères. - Dans le groupe C, match nul entre Sud-Africains et Nigérians, les Bafana Bafana se rapprochent de l'Amérique. Les Super Eagles d'Éric Chelle proches de la sortie. - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. Avec 39 réalisations au compteur, le numéro 7 rejoint le Guatémaltèque Carlos Ruiz au classement du meilleur buteur de l'histoire des éliminatoires pour une Coupe du Monde. - L'Angleterre reçue 5 sur 5. Après avoir gagné en Serbie, l'équipe de Tuchel survole le groupe K. - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. Mais la France n'a pas affiché la même solidité que face à l'Ukraine, et l'expulsion de Tchouaméni a plombé la fin de match des hommes de Deschamps. Kylian Mbappé décisif, devient 2è meilleur buteur de l'EDF, et laisse Thierry Henry dans le rétroviseur. - La presse écrite après la TV. Le Kyks s'est livré dans l'Équipe Magazine. Une interview vérité à un moment charnière de sa carrière. Le Real, le PSG, son entourage et le socle familial comme fondateur de son équilibre, a-t-il confié. Autour d'Olivier Pron : Philippe Doucet, Hervé Penot, Dominique Sévérac. Technique/Réalisation : « maestro Salerno » - David Fintzel/Pierre Guérin.
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Après une nuit de festivités, l'Éthiopie a inauguré ce mardi matin le plus grand barrage hydroélectrique d'Afrique. Il aura fallu 14 années de travail pour mettre en fonctionnement l'ouvrage de 1800m de long. Une construction contestée par les pays situés en aval du Nil.
Dans la sélection musicale du jour, place, entre autres, à Charger, l'hymne des vacances du trio Triangle des bermudes, au rappeur français Vald qui propose un titre psychédélique aux sonorités shatta, et Nono Manzanza qui, après Didier Awadi et Tiken Jah Fakoly, chante la Génération consciente. Dans la séquence Gold, les Caraïbes à l'honneur avec le tube de Medhy Custos Franc jeu, sorti en 2004 et Angela, sorti en 1999 sur KLR, l'album culte du Saïan Supa Crew. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Triangle des Bermudes - Charger Rema - Kelebu Vald - Prozaczopixane Charlotte Dipanda feat Tayc - Dis-moi Burna Boy et Stromae - Pardon Joe Dwèt Filé - Slowly Olivier Cheuwa - Mamalé (Remix) Niska - Adriano Kedjevara - Ca fait mal Josey - Le monde est à nous Misie Sadik - Gwo blo Nono Manzanza - Génération consciente TKS 2G - Whine Saïan Supa Crew - Angela Medhy Custos - Franc jeu Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique
Dans la sélection musicale du jour, place, entre autres, à Charger, l'hymne des vacances du trio Triangle des bermudes, au rappeur français Vald qui propose un titre psychédélique aux sonorités shatta, et Nono Manzanza qui, après Didier Awadi et Tiken Jah Fakoly, chante la Génération consciente. Dans la séquence Gold, les Caraïbes à l'honneur avec le tube de Medhy Custos Franc jeu, sorti en 2004 et Angela, sorti en 1999 sur KLR, l'album culte du Saïan Supa Crew. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Triangle des Bermudes - Charger Rema - Kelebu Vald - Prozaczopixane Charlotte Dipanda feat Tayc - Dis-moi Burna Boy et Stromae - Pardon Joe Dwèt Filé - Slowly Olivier Cheuwa - Mamalé (Remix) Niska - Adriano Kedjevara - Ca fait mal Josey - Le monde est à nous Misie Sadik - Gwo blo Nono Manzanza - Génération consciente TKS 2G - Whine Saïan Supa Crew - Angela Medhy Custos - Franc jeu Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène tout d'abord sur le continent africain. À cheval sur Niger, Nigeria, Cameroun et Tchad, le lac qui diminuait comme peau de chagrin ces dernières décennies, a regagné de la surface au gré d'un pluvieux changement climatique. C'est une région reculée en crise alimentaire, en proie aux raids de la secte islamiste et aux opérations militaires. En deuxième partie, nous irons en Chine. Notre envoyée spéciale permanente nous dira tout de l'industrie du bambou, bambou qui se veut en concurrence avec le plastique. Le bambou plus écologique, mais la bataille n'est pas gagnée. Sur les rives du lac Tchad, une guerre sans fin contre Boko Haram et la montée des eaux Vu du ciel, le lac Tchad se profile en de petites flaques, de plus en plus larges jusqu'à l'émergence d'une limite entre l'eau et la terre. Des contours flous pour une vaste étendue marécageuse entre sables et ilots de verdure aux confins du Niger, du Nigéria, du Cameroun et du Tchad. Le lac n'est pas en train de s'assécher, comme on l'a longtemps cru. Il s'étend. Notamment sous l'effet du changement climatique, aggravant la crise alimentaire et sécuritaire sur ses rivages martyrisés depuis plus d'une décennie par Boko Haram. La secte islamiste et ses deux factions rivales a été affaiblie par les opérations militaires, mais elle marque encore la région par ses attentats suicides, rapts, viols et raids contre des civils. Avec la participation de Joris Bolomey et le soutien logistique du CICR, d'Acted, Concern et Handicap International. Un Grand reportage de Carol Valade qui s'entretient avec Jacques Allix. Usine à ciel ouvert, le pari du bambou Le bambou en Chine n'est plus seulement un symbole culturel : il devient une arme verte, un levier pour relever le défi écologique. À Anji, au cœur du Zhejiang, cette plante façonne le paysage, mais aussi l'économie. Artisanat, tourisme, architecture, ustensiles du quotidien… La grande et souple plante s'impose partout, portée par une stratégie nationale baptisée « Bamboo for Plastic ». Ici, traditions et innovations se croisent pour bâtir un « made in China » plus durable. Un Grand reportage de Cléa Broadhurst qui s'entretient avec Jacques Allix.
Au programme du Café des Sports : Lionel Messi a disputé le dernier match de sa carrière en Argentine ; un point sur les éliminatoire de la Coupe du monde zone Afrique et Europe ; Ballon d'Or 2025, les votes sont clos ! Et aussi vos coups de cœur, vos coups de griffes et ceux de nos consultants ! En direct sur RFI, France 24, YouTube et Facebook Live à partir de 16h10 TU ! Messi en larmes ! Un doublé, une ovation et des adieux bouleversants à Buenos Aires face au Venezuela (3-0) pour son dernier match en terre argentine… Messi : « J'ai eu l'amour des supporters à Barcelone, et c'était mon rêve d'avoir cela ici aussi, en Argentine » L'amour du public argentin, la plus belle victoire de la Pulga ? Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Afrique – Cameroun convaincant ? Les Lions indomptables rassurent dans les éliminatoires 2026. Le Cameroun disputera mardi prochain une rencontre face au Cap-Vert, une finale du groupe avant la lettre ! À lire aussiÉliminatoires Mondial 2026 : le Cameroun se balade contre l'Eswatini et recolle au Cap-Vert Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Europe – Allemagne en danger La Mannschaft inquiète après sa défaite lors de la première journée en Slovaquie (2-0). Résultats instables, avenir incertain. L'Allemagne peut-elle se relever avant 2026 ? Ballon d'Or – Suspense total ! Les votes sont clos, les débats restent ouverts. Qui doit décrocher le Ballon d'Or 2025 ? Cartons vidéo Auditeurs et consultants délivrent leurs verdicts. À qui donneriez-vous votre carton de la semaine ? Pour échanger avec Annie Gasnier : Rémy Ngono, Xavier Barret, Philippe Doucet et Fred Sutea Technique/réalisation : Laurent Salerno Chef d'édition : David Fintzel Réalisation vidéo : Yann Bourdelas – Souheil Khedir
Au programme du Café des Sports : Lionel Messi a disputé le dernier match de sa carrière en Argentine ; un point sur les éliminatoire de la Coupe du monde zone Afrique et Europe ; Ballon d'Or 2025, les votes sont clos ! Et aussi vos coups de cœur, vos coups de griffes et ceux de nos consultants ! En direct sur RFI, France 24, YouTube et Facebook Live à partir de 16h10 TU ! Messi en larmes ! Un doublé, une ovation et des adieux bouleversants à Buenos Aires face au Venezuela (3-0) pour son dernier match en terre argentine… Messi : « J'ai eu l'amour des supporters à Barcelone, et c'était mon rêve d'avoir cela ici aussi, en Argentine » L'amour du public argentin, la plus belle victoire de la Pulga ? Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Afrique – Cameroun convaincant ? Les Lions indomptables rassurent dans les éliminatoires 2026. Le Cameroun disputera mardi prochain une rencontre face au Cap-Vert, une finale du groupe avant la lettre ! À lire aussiÉliminatoires Mondial 2026 : le Cameroun se balade contre l'Eswatini et recolle au Cap-Vert Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Europe – Allemagne en danger La Mannschaft inquiète après sa défaite lors de la première journée en Slovaquie (2-0). Résultats instables, avenir incertain. L'Allemagne peut-elle se relever avant 2026 ? Ballon d'Or – Suspense total ! Les votes sont clos, les débats restent ouverts. Qui doit décrocher le Ballon d'Or 2025 ? Cartons vidéo Auditeurs et consultants délivrent leurs verdicts. À qui donneriez-vous votre carton de la semaine ? Pour échanger avec Annie Gasnier : Rémy Ngono, Xavier Barret, Philippe Doucet et Fred Sutea Technique/réalisation : Laurent Salerno Chef d'édition : David Fintzel Réalisation vidéo : Yann Bourdelas – Souheil Khedir
Les éliminatoires Mondial 2026 zone Afrique, on dispute les 7e et 8e journées. Neuf nations décrocheront leur billet direct pour les États-Unis, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes de groupes passeront par un tournoi de barrages continental, avant de défier une nation d'une autre confédération pour un ultime sésame fin novembre ! Les leaders de poules peuvent conforter leurs positions et se rapprocher du but. Pour d'autres, la hiérarchie est encore serrée, les matches à venir seront cruciaux ! Groupe F : les Éléphants en tête, mais le Gabon qui suit à un point, peut reprendre la tête aujourd'hui. Le rendez-vous entre Pachydermes et Panthères à Franceville dans six jours vaudra cher ! Groupe I : le Mali peut se replacer s'il bat les Comores, Madagascar reste en embuscade, et espère vaincre la Centrafrique à Casablanca ce jeudi. Groupe D : le Cap-Vert mène le bal, le Cameroun est à une unité. Victoire impérative pour les Lions indomptables avant le déplacement piégeux mardi prochain à Praia. Groupe G : l'Algérie doit prendre trois points demain face au Botswana et espère un faux pas du Mozambique en Ouganda vendredi. Les Cranes n'ont pas dit leur dernier mot... À lire aussiÉliminatoires Mondial 2026 : journées chocs avec RDC-Sénégal, Gabon-Côte d'Ivoire et Burkina-Égypte Éliminatoires Coupe du monde suite, la dernière campagne de Didier Deschamps Et un dernier objectif, soulever une fois encore le trophée, après avoir disputé deux finales et réussi à ramener les Bleus au sommet. Avant de se frotter à la rude concurrence de la phase finale. Un sélectionneur concentré sur des échéances rapprochées, l'Ukraine puis l'Islande. Antoine Grognet au plus près de l'équipe de France et en direct dans l'émission. Scènes de chaos en Leagues Cup à Seattle Une finale perdue par l'Inter Miami face aux Sounders, et une bagarre générale en fin de rencontre impliquant notamment Sergio Busquets et Luis Suarez. La MLS perd-elle son sang-froid ? Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara, Frank Simon et Hervé Penot Technique/réalisation Laurent Salerno – David Fintzel/Pierre Guérin
Vu du ciel, le lac Tchad se profile en de petites flaques, de plus en plus larges jusqu'à l'émergence d'une limite entre l'eau et la terre. Des contours flous pour une vaste étendue marécageuse entre sables et ilots de verdure aux confins du Niger, du Nigéria, du Cameroun et du Tchad. Le lac n'est pas en train de s'assécher, comme on l'a longtemps cru. Il s'étend. Notamment sous l'effet du changement climatique, aggravant la crise alimentaire et sécuritaire sur ses rivages martyrisés depuis plus d'une décennie par Boko Haram. La secte islamiste et ses deux factions rivales a été affaiblie par les opérations militaires, mais elle marque encore la région par ses attentats suicides, rapts, viols et raids contre des civils. « Sur les rives du lac Tchad, une guerre sans fin contre Boko Haram et la montée des eaux », c'est un grand reportage de Carol Valade, réalisé par Pauline Leduc. Avec la participation de Joris Bolomey et le soutien logistique du CICR, d'Acted, Concern et Handicap International.
Les éliminatoires Mondial 2026 zone Afrique, on dispute les 7e et 8e journées. Neuf nations décrocheront leur billet direct pour les États-Unis, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes de groupes passeront par un tournoi de barrages continental, avant de défier une nation d'une autre confédération pour un ultime sésame fin novembre ! Les leaders de poules peuvent conforter leurs positions et se rapprocher du but. Pour d'autres, la hiérarchie est encore serrée, les matches à venir seront cruciaux ! Groupe F : les Éléphants en tête, mais le Gabon qui suit à un point, peut reprendre la tête aujourd'hui. Le rendez-vous entre Pachydermes et Panthères à Franceville dans six jours vaudra cher ! Groupe I : le Mali peut se replacer s'il bat les Comores, Madagascar reste en embuscade, et espère vaincre la Centrafrique à Casablanca ce jeudi. Groupe D : le Cap-Vert mène le bal, le Cameroun est à une unité. Victoire impérative pour les Lions indomptables avant le déplacement piégeux mardi prochain à Praia. Groupe G : l'Algérie doit prendre trois points demain face au Botswana et espère un faux pas du Mozambique en Ouganda vendredi. Les Cranes n'ont pas dit leur dernier mot... À lire aussiÉliminatoires Mondial 2026 : journées chocs avec RDC-Sénégal, Gabon-Côte d'Ivoire et Burkina-Égypte Éliminatoires Coupe du monde suite, la dernière campagne de Didier Deschamps Et un dernier objectif, soulever une fois encore le trophée, après avoir disputé deux finales et réussi à ramener les Bleus au sommet. Avant de se frotter à la rude concurrence de la phase finale. Un sélectionneur concentré sur des échéances rapprochées, l'Ukraine puis l'Islande. Antoine Grognet au plus près de l'équipe de France et en direct dans l'émission. Scènes de chaos en Leagues Cup à Seattle Une finale perdue par l'Inter Miami face aux Sounders, et une bagarre générale en fin de rencontre impliquant notamment Sergio Busquets et Luis Suarez. La MLS perd-elle son sang-froid ? Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara, Frank Simon et Hervé Penot Technique/réalisation Laurent Salerno – David Fintzel/Pierre Guérin
Principale cause de cécité d'origine infectieuse dans le monde, le trachome est une maladie infectieuse de l'œil due à une bactérie, la Chlamydia trachomatis. Selon l'OMS, elle serait responsable de cécité ou de déficiences visuelles pour environ 1,9 million de personnes. Quels en sont les modes de transmission ? Quelles sont les populations les plus à risque ? Quels sont les facteurs environnementaux pouvant favoriser la transmission de la bactérie ? Dr Christophe Orssaud, ophtalmologue et neurophtalmologue, responsable de l'unité fonctionnelle d'ophtalmologie à l'Hôpital Européen Georges Pompidou à Paris Pr Emilienne Epée, enseignante à l'Université de Yaoundé 1 et chef de service de la lutte contre les maladies tropicales négligées en charge de la recherche opérationnelle au ministère de la Santé du Cameroun, présidente fondatrice de l'initiative WINs Women in Tropical Neglected Diseases Barka Kali, responsable des programmes du bureau régional de l'Afrique centrale de l'Organisation pour la prévention de la cécité (OPC) Programmation musicale : ► Goon Flavour, Master KG, Eemoh – Ngishutheni ► Manu Chao, Santa Fe klan – Solamente
Principale cause de cécité d'origine infectieuse dans le monde, le trachome est une maladie infectieuse de l'œil due à une bactérie, la Chlamydia trachomatis. Selon l'OMS, elle serait responsable de cécité ou de déficiences visuelles pour environ 1,9 million de personnes. Quels en sont les modes de transmission ? Quelles sont les populations les plus à risque ? Quels sont les facteurs environnementaux pouvant favoriser la transmission de la bactérie ? Dr Christophe Orssaud, ophtalmologue et neurophtalmologue, responsable de l'unité fonctionnelle d'ophtalmologie à l'Hôpital Européen Georges Pompidou à Paris Pr Emilienne Epée, enseignante à l'Université de Yaoundé 1 et chef de service de la lutte contre les maladies tropicales négligées en charge de la recherche opérationnelle au ministère de la Santé du Cameroun, présidente fondatrice de l'initiative WINs Women in Tropical Neglected Diseases Barka Kali, responsable des programmes du bureau régional de l'Afrique centrale de l'Organisation pour la prévention de la cécité (OPC) Programmation musicale : ► Goon Flavour, Master KG, Eemoh – Ngishutheni ► Manu Chao, Santa Fe klan – Solamente