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cameroun

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Fill'Expats
Cameroun : À Ne Pas Manquer

Fill'Expats

Play Episode Listen Later Dec 3, 2024 8:35


Voyage au Cameroun : entre paysages variés, culture vibrante et traditions fascinantes, découvrez les trésors à ne pas manquer dans ce pays d'Afrique centrale.

Priorité santé
Les traitements du VIH: accès et nouveautés

Priorité santé

Play Episode Listen Later Dec 2, 2024 48:30


Problème majeur de santé publique, le VIH est une infection attaquant le système immunitaire de l'organisme. Fin 2022, l'OMS estimait que 39 millions de personnes vivaient avec le VIH, dans le monde, dont plus des deux-tiers dans la région africaine. Or, le VIH peut être traité et évité grâce au traitement antirétroviral. Si aujourd'hui, aucun médicament ne permet d'éliminer complètement le VIH de l'organisme, un nouveau traitement innovant qui repose sur 2 injections annuelles pour un coût de 40.000 $, le Lénacapavir est jugé extrêmement prometteur.  Suite à la demande de l'ONUSIDA, son fabricant, le laboratoire GILEAD a signé en octobre 2024 un accord de licence avec 6 génériqueurs pour, à terme, espérer le rendre accessible dans 120 pays.En quoi consistent ces traitements ? Qu'en est-il de l'accès à ces traitements par les populations les plus vulnérables ? Peut-on encore envisager la fin de l'épidémie en 2030, objectif fixé par l'OMS, le Fonds mondial et l'ONUSIDA ? Pr Jade Ghosn, médecin infectiologue, responsable du Centre d'Information, de Dépistage et de Diagnostic du VIH et des IST, à l'Hôpital Bichat-Claude Bernard, APHP, à Paris. Professeur des Universités en Maladies Infectieuses à la Faculté de Médecine de l'Université Paris Cité et médecin des Hôpitaux de Paris. Président du Comité de Coordination Régionale de la lutte contre les VIH et les Infections Sexuellement Transmissibles pour l'Île-de-France Nord (COREVIH Île-de-France Nord) Dr Leopold Zekeng, directeur Pays et représentant de l'ONUSIDA au Nigeria Rostand, activiste d'une organisation communautaire au Cameroun, membre des réseaux Coalition PLUS, plateforme d'organisations communautaires de lutte contre le VIH. Membre de la task force pour la reconnaissance des métiers de la paire-éducation.► En fin d'émission, nous faisons un point sur les travaux conduits par l'Inserm, l'Université Grenoble Alpes et le CHU Grenoble-Alpes, au Pérou, dans la ville la plus haute du monde, Rinconada (5 300 m), sur l'impact du manque d'oxygène sur le corps. Interview de Samuel Vergès, directeur de recherche INSERM à l'Université Grenoble Alpes, responsable du programme de recherche Expedition 5300.Programmation musicale :►Senny Camara – Yeuk ► Gabi Hartmann – Take a swing at the moon.  

Priorité santé
Les traitements du VIH: accès et nouveautés

Priorité santé

Play Episode Listen Later Dec 2, 2024 48:30


Problème majeur de santé publique, le VIH est une infection attaquant le système immunitaire de l'organisme. Fin 2022, l'OMS estimait que 39 millions de personnes vivaient avec le VIH, dans le monde, dont plus des deux-tiers dans la région africaine. Or, le VIH peut être traité et évité grâce au traitement antirétroviral. Si aujourd'hui, aucun médicament ne permet d'éliminer complètement le VIH de l'organisme, un nouveau traitement innovant qui repose sur 2 injections annuelles pour un coût de 40.000 $, le Lénacapavir est jugé extrêmement prometteur.  Suite à la demande de l'ONUSIDA, son fabricant, le laboratoire GILEAD a signé en octobre 2024 un accord de licence avec 6 génériqueurs pour, à terme, espérer le rendre accessible dans 120 pays.En quoi consistent ces traitements ? Qu'en est-il de l'accès à ces traitements par les populations les plus vulnérables ? Peut-on encore envisager la fin de l'épidémie en 2030, objectif fixé par l'OMS, le Fonds mondial et l'ONUSIDA ? Pr Jade Ghosn, médecin infectiologue, responsable du Centre d'Information, de Dépistage et de Diagnostic du VIH et des IST, à l'Hôpital Bichat-Claude Bernard, APHP, à Paris. Professeur des Universités en Maladies Infectieuses à la Faculté de Médecine de l'Université Paris Cité et médecin des Hôpitaux de Paris. Président du Comité de Coordination Régionale de la lutte contre les VIH et les Infections Sexuellement Transmissibles pour l'Île-de-France Nord (COREVIH Île-de-France Nord) Dr Leopold Zekeng, directeur Pays et représentant de l'ONUSIDA au Nigeria Rostand, activiste d'une organisation communautaire au Cameroun, membre des réseaux Coalition PLUS, plateforme d'organisations communautaires de lutte contre le VIH. Membre de la task force pour la reconnaissance des métiers de la paire-éducation.► En fin d'émission, nous faisons un point sur les travaux conduits par l'Inserm, l'Université Grenoble Alpes et le CHU Grenoble-Alpes, au Pérou, dans la ville la plus haute du monde, Rinconada (5 300 m), sur l'impact du manque d'oxygène sur le corps. Interview de Samuel Vergès, directeur de recherche INSERM à l'Université Grenoble Alpes, responsable du programme de recherche Expedition 5300.Programmation musicale :►Senny Camara – Yeuk ► Gabi Hartmann – Take a swing at the moon.  

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Massacre de Thiaroye : vers l'ouverture d'une enquête en France ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la trêve entre le Hezbollah et Israël et une manœuvre militaire américaine autour de Taïwan. Massacre de Thiaroye : vers l'ouverture d'une enquête en France ?  À quelques jours des commémorations des 80 ans du massacre de tirailleurs sénégalais par les forces coloniales françaises dans la banlieue de Dakar, des députés français ont demandé la mise en place d'une commission d'enquête. Pourquoi avoir attendu si longtemps pour faire la lumière sur ce drame ? Alors que les témoins de cette répression sont décédés, comment l'enquête pourrait-elle se dérouler ? Qui pourrait être entendu ?  Avec Florence Morice, journaliste au service Afrique de RFI. Guerre au Liban : malgré la trêve, Israël continue à bombarder Après deux mois de guerre ouverte, l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur dans la nuit de mardi à mercredi. La trêve prévoit notamment le retrait des forces du mouvement chiite et de l'armée israélienne du sud du Liban. Pourquoi Benyamin Netanyahu a-t-il accepté cet accord maintenant ?Avec Pierre Olivier, journaliste au service France de RFI.  Taïwan : bras de fer États-Unis-Chine Dénoncé par Pékin puis confirmé par Washington, un avion de chasse américain a survolé le sensible détroit de Taïwan. Comment expliquer cette manœuvre militaire ? Quelle a été la réaction de la Chine ?  Avec Cléa Broadhurst, envoyée spéciale de RFI à Pékin. Et en fin d'émission, la chronique « Un oeil sur les réseaux » de Jessica Taïeb. Aujourd'hui, elle revient sur un sujet qui ne manque pas de faire réagir les Camerounais. Le combattant de MMA Francis Ngannou a posté sur ses réseaux sociaux une photo de lui portant un maillot des Lions indomptables... floqué Vinicius Jr. ! Le joueur brésilien serait-il prêt à intégrer l'équipe nationale du Cameroun ? Un test ADN prouve que ses ancêtres sont issus d'une tribu de l'ouest du pays...

Débrouillard
#107. Quentin Sannié - Devialet / Genesis (Ex-Green Back) - Lever 160 Millions € pour Devialet en Pleine Crise Financière, puis Devenir le Sherlock Holmes qui Enquête sur la Santé des sols agricoles

Débrouillard

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 134:32


C'est pas du vent
Comment nourrir le monde quand nous serons 10 milliards en 2050 ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 48:30


Aujourd'hui, 10% de la population mondiale ne mange pas à sa faim, alors comment allons-nous nourrir en 2050 quand nous serons 10 milliards ? D'autant que nous savons désormais que l'agriculture produit des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique et qu'elle détruit le vivant si nous n'adoptons pas des techniques durables à grande échelle ! À l'occasion de ses 40 ans, le CIRAD, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement a réuni, cette semaine, à Paris de nombreux experts pour explorer des pistes de solutions. Cet organisme mobilise des chercheurs français en partenariat avec des chercheurs locaux dans plus de 100 pays pour améliorer la souveraineté alimentaire...Avec - Andry Rasamimanana,directeur technique du Ceffel, organisation paysanne et de formation agricole, Madagascar- Faridath Aboudou, du laboratoire d'Analyse Régionale et d'Expertise Sociale (LARES), organisation non gouvernementale, chargée d'animation de la plateforme « Aidote Minanwanou » composée de femmes artisanes transformatrices de niébé, Bénin- Florence (Angaba) Fonteh, professeur (The University of Bamenda, Cameroun), vice-doyenne pour la recherche et la coopération à l'Université de Bamenda au Cameroun. Elle mène des recherches et enseigne en sciences des aliments et nutrition, mais aussi dans le domaine des productions animales. Elle est membre du Conseil scientifique du Cirad- Eric Malézieux, agronome, Cirad. Ses thèmes principaux de recherche et d'expertise portent sur l'agronomie des systèmes de culture tropicaux, avec un focus sur l'agroécologie, l'agroforesterie et l'horticulture et leurs interactions. Ses travaux récents portent sur le développement de l'agronomie...«Nourrir la planète en 2050», à l'occasion des 40 ans du Cirad.

C'est pas du vent
Comment nourrir le monde quand nous serons 10 milliards en 2050 ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 48:30


Aujourd'hui, 10% de la population mondiale ne mange pas à sa faim, alors comment allons-nous nourrir en 2050 quand nous serons 10 milliards ? D'autant que nous savons désormais que l'agriculture produit des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique et qu'elle détruit le vivant si nous n'adoptons pas des techniques durables à grande échelle ! À l'occasion de ses 40 ans, le CIRAD, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement a réuni, cette semaine, à Paris de nombreux experts pour explorer des pistes de solutions. Cet organisme mobilise des chercheurs français en partenariat avec des chercheurs locaux dans plus de 100 pays pour améliorer la souveraineté alimentaire...Avec - Andry Rasamimanana,directeur technique du Ceffel, organisation paysanne et de formation agricole, Madagascar- Faridath Aboudou, du laboratoire d'Analyse Régionale et d'Expertise Sociale (LARES), organisation non gouvernementale, chargée d'animation de la plateforme « Aidote Minanwanou » composée de femmes artisanes transformatrices de niébé, Bénin- Florence (Angaba) Fonteh, professeur (The University of Bamenda, Cameroun), vice-doyenne pour la recherche et la coopération à l'Université de Bamenda au Cameroun. Elle mène des recherches et enseigne en sciences des aliments et nutrition, mais aussi dans le domaine des productions animales. Elle est membre du Conseil scientifique du Cirad- Eric Malézieux, agronome, Cirad. Ses thèmes principaux de recherche et d'expertise portent sur l'agronomie des systèmes de culture tropicaux, avec un focus sur l'agroécologie, l'agroforesterie et l'horticulture et leurs interactions. Ses travaux récents portent sur le développement de l'agronomie...«Nourrir la planète en 2050», à l'occasion des 40 ans du Cirad.

Priorité santé
Sages-femmes, en première ligne pour la santé des femmes

Priorité santé

Play Episode Listen Later Nov 28, 2024 48:30


Suivi de la grossesse, accouchement, suivi post-natal pour la femme et l'enfant… Les sages-femmes ont un rôle essentiel pour la santé de la femme et du nouveau-né. Leurs savoirs et compétences permettent de réduire les risques liés à l'accouchement, partout dans le monde. Selon les pays, elles peuvent assurer le suivi gynécologique et la contraception de toutes les femmes, vacciner la femme et le nouveau-né et même prescrire et pratiquer l'IVG médicamenteuse. En 2021, l'OMS tirait la sonnette d'alarme et déclarait qu'il manquait 900 000 sages-femmes à l‘échelle planétaire.Comment leur proximité avec les femmes améliore-t-elle significativement la santé de ces dernières ? Quels sont les obstacles auxquels se heurtent les sages-femmes dans le monde ? Comment revaloriser leur métier ? Sarah Benjilany, sage-femme à Enghien-les-Bains et secrétaire générale du Collège National des Sages-femmes de France Clémence Chbat, sage-femme et référente pour les questions de santé sexuelle et reproductive pour Médecins Sans Frontières Djemilatou Ibrahim, sage-femme au Togo. Reportage de Charlie Dupiot au Cameroun.► En fin d'émission, nous parlons du Téléthon 2024 qui se tient le 29 et 30 novembre 2024. Nous retrouvons Alexandre Méjat, responsable du département Réseaux scientifiques internationaux de l'AFM-Téléthon, qui abordera les avancées de la recherche sur les maladies neuromusculaires.Programmation musicale :► Kaestyle & Omah Lay – Blessings►Les frères timal – Voyé lavwa.

Priorité santé
Sages-femmes, en première ligne pour la santé des femmes

Priorité santé

Play Episode Listen Later Nov 28, 2024 48:30


Suivi de la grossesse, accouchement, suivi post-natal pour la femme et l'enfant… Les sages-femmes ont un rôle essentiel pour la santé de la femme et du nouveau-né. Leurs savoirs et compétences permettent de réduire les risques liés à l'accouchement, partout dans le monde. Selon les pays, elles peuvent assurer le suivi gynécologique et la contraception de toutes les femmes, vacciner la femme et le nouveau-né et même prescrire et pratiquer l'IVG médicamenteuse. En 2021, l'OMS tirait la sonnette d'alarme et déclarait qu'il manquait 900 000 sages-femmes à l‘échelle planétaire.Comment leur proximité avec les femmes améliore-t-elle significativement la santé de ces dernières ? Quels sont les obstacles auxquels se heurtent les sages-femmes dans le monde ? Comment revaloriser leur métier ? Sarah Benjilany, sage-femme à Enghien-les-Bains et secrétaire générale du Collège National des Sages-femmes de France Clémence Chbat, sage-femme et référente pour les questions de santé sexuelle et reproductive pour Médecins Sans Frontières Djemilatou Ibrahim, sage-femme au Togo. Reportage de Charlie Dupiot au Cameroun.► En fin d'émission, nous parlons du Téléthon 2024 qui se tient le 29 et 30 novembre 2024. Nous retrouvons Alexandre Méjat, responsable du département Réseaux scientifiques internationaux de l'AFM-Téléthon, qui abordera les avancées de la recherche sur les maladies neuromusculaires.Programmation musicale :► Kaestyle & Omah Lay – Blessings►Les frères timal – Voyé lavwa.

Washington Forum - Voix de l'Amérique
Washington Forum : les accidents de la route en Afrique - novembre 28, 2024

Washington Forum - Voix de l'Amérique

Play Episode Listen Later Nov 28, 2024 29:58


Du Sénégal à Maurice, en passant par le Nigeria et le Cameroun, l'Afrique a le pire bilan en termes de sécurité routière au monde avec 19,5 morts pour 100.000 habitants, selon l'ONU. Au-delà du drame humain, les accidents de la route ralentissent aussi le développement d'un pays, ajoute-t-elle. Pourquoi les routes africaines continuent-elles de faucher des milliers de vies chaque année ? Comment les pays de ce continent peuvent-ils freiner cette hécatombe ? Que suggérez-vous concrètement pour éviter ces tragédies ? Une édition présentée par Jacques Aristide Washington Forum : 30 minutes d'actualité africaine, américaine et internationale. Economie, politique, santé, religion, sports, science, multimédias: nos experts répondent à vos questions en direct, via des Live Remote, Skype, et par téléphone de Dakar à Johannesburg, en passant par le Caire, New York, Paris et Londres. Chaque jeudi à T.U. 1900-1930 Cette émission est diffusée en direct par satellite à l'intention des stations de télévision et radio partenaires de la VOA en Afrique francophone.

7 milliards de voisins
Recherche d'emploi : conseils aux jeunes diplômés

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 26, 2024 48:29


Nos spécialistes vous conseillent dans votre recherche d'emploi. Valoriser vos diplômes, savoir parler de votre expérience professionnelle, de vos compétences, venez poser vos questions sur un monde du travail en pleine mutation. Avec : • Aniela Vé Kouakou, fondatrice de Agiloya Afrique, cabinet de conseils en Ressources Humaines et recrutement, basé à Abidjan• Yann Hazoume, consultant RH et chasseur de tête.Et en fin d'émission, un nouvel épisode de notre série de reportages Le succès des repats aujourd'hui, par Charlie Dupiot.Ils sont Gabonais, Camerounais, Congolais... Ces hommes et ces femmes sont partis étudier, voire même travailler, à l'étranger, en France et ailleurs... Mais ils et elles ont choisi de revenir dans leur pays d'origine pour contribuer à son développement, et partager ce qu'ils ont appris ! On les appelle les «repats» : «repats» pour «repatriés». Et notre reporter Charlie Dupiot va donner la parole à 20 d'entre eux, dans une toute nouvelle série de portraits réalisés dans trois pays : le Cameroun, le Gabon et la République Démocratique du Congo. C'est «Le succès des repats» !  Programmation musicale :► Positive Vodoun - BIM : Bénin International Musical► Cheat On Me - Burna Boy.

La table des bons vivants - Laurent Mariotte
Un cépage du Sud-Ouest, une adresse de haute-volée à Paris et une exposition sur les arts de la table

La table des bons vivants - Laurent Mariotte

Play Episode Listen Later Nov 26, 2024 4:10


Des produits de saison et des conseils, Laurent Mariotte et ses bons vivants sont là pour la septième saison de La table des Bons vivants ! Une émission pour vous aider à bien manger et comprendre ce que vous mangez.Cette semaine, Laurent Mariotte est entouré des chroniqueurs le chef Yves Camdeborde et le critique culinaire Emmanuel Rubin. Quel est votre goût de la semaine ? C'est la question rituelle posée par Laurent Mariotte. Ça peut être une saveur qui a marqué gustativement leur semaine, un restaurant qui leur a tapé dans l'œil, un plat qu'ils ont cuisiné ou qu'on leur a concocté. L'occasion de découvrir de nouveaux goûts ou de nouvelles adresses, des coups de cœur mais aussi, pour eux, de passer des coups de gueule.Yves Camdeborde nous partage une belle adresse, la Table Penja à Paris, restaurant tenu par le chef Pierre Siewe. Son nom vient du poivre blanc du penja, cultivé au Cameroun.Emmanuel Rubin est tombé sous le charme de l'exposition Christofle, une brillante histoire au Musée des Arts Décoratifs à Paris qui retrace les créations de la célèbre maison d'orfèvrerie française, ayant aussi bien oeuvré pour les arts de la table, et ce depuis le XIXème siècle.Et Laurent Mariotte qui partage son goût de la semaine, un cépage endémique des Vins du Gaillac. Les vignerons de la région s'efforcent de mettre en avant les cépages emblématiques du vignoble tels que le Duras, le Prunelard, le Braucol.

7 milliards de voisins
Recherche d'emploi : conseils aux jeunes diplômés

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 26, 2024 48:29


Nos spécialistes vous conseillent dans votre recherche d'emploi. Valoriser vos diplômes, savoir parler de votre expérience professionnelle, de vos compétences, venez poser vos questions sur un monde du travail en pleine mutation. Avec : • Aniela Vé Kouakou, fondatrice de Agiloya Afrique, cabinet de conseils en Ressources Humaines et recrutement, basé à Abidjan• Yann Hazoume, consultant RH et chasseur de tête.Et en fin d'émission, un nouvel épisode de notre série de reportages Le succès des repats aujourd'hui, par Charlie Dupiot.Ils sont Gabonais, Camerounais, Congolais... Ces hommes et ces femmes sont partis étudier, voire même travailler, à l'étranger, en France et ailleurs... Mais ils et elles ont choisi de revenir dans leur pays d'origine pour contribuer à son développement, et partager ce qu'ils ont appris ! On les appelle les «repats» : «repats» pour «repatriés». Et notre reporter Charlie Dupiot va donner la parole à 20 d'entre eux, dans une toute nouvelle série de portraits réalisés dans trois pays : le Cameroun, le Gabon et la République Démocratique du Congo. C'est «Le succès des repats» !  Programmation musicale :► Positive Vodoun - BIM : Bénin International Musical► Cheat On Me - Burna Boy.

Les recettes
Un cépage du Sud-Ouest, une adresse de haute-volée à Paris et une exposition sur les arts de la table

Les recettes

Play Episode Listen Later Nov 26, 2024 4:10


Des produits de saison et des conseils, Laurent Mariotte et ses bons vivants sont là pour la septième saison de La table des Bons vivants ! Une émission pour vous aider à bien manger et comprendre ce que vous mangez.Cette semaine, Laurent Mariotte est entouré des chroniqueurs le chef Yves Camdeborde et le critique culinaire Emmanuel Rubin. Quel est votre goût de la semaine ? C'est la question rituelle posée par Laurent Mariotte. Ça peut être une saveur qui a marqué gustativement leur semaine, un restaurant qui leur a tapé dans l'œil, un plat qu'ils ont cuisiné ou qu'on leur a concocté. L'occasion de découvrir de nouveaux goûts ou de nouvelles adresses, des coups de cœur mais aussi, pour eux, de passer des coups de gueule.Yves Camdeborde nous partage une belle adresse, la Table Penja à Paris, restaurant tenu par le chef Pierre Siewe. Son nom vient du poivre blanc du penja, cultivé au Cameroun.Emmanuel Rubin est tombé sous le charme de l'exposition Christofle, une brillante histoire au Musée des Arts Décoratifs à Paris qui retrace les créations de la célèbre maison d'orfèvrerie française, ayant aussi bien oeuvré pour les arts de la table, et ce depuis le XIXème siècle.Et Laurent Mariotte qui partage son goût de la semaine, un cépage endémique des Vins du Gaillac. Les vignerons de la région s'efforcent de mettre en avant les cépages emblématiques du vignoble tels que le Duras, le Prunelard, le Braucol.

7 milliards de voisins
Violences faites aux femmes : quand les victimes se parlent et agissent ensemble

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 48:30


En 2017, la presse américaine révélait ce qui deviendra «l'affaire Weinstein» du nom du producteur de cinéma américain, Harvey Weinstein, accusé d'agressions sexuelles. Un scandale au retentissement mondial et derrière ce nom, des dizaines de victimes et de plaignantes. Des femmes qui ont pris la parole pour dénoncer ce qui leur était arrivé, encourageant ainsi d'autres à dénoncer et porter plainte à leur tour. Au total, plus de 80 femmes ont accusé le producteur de harcèlement, d'agression sexuelle ou viol. Au-delà de cette affaire ultra-médiatisée, quels liens se créent entre les victimes d'un même agresseur ? Quel soutien et solidarité entre victimes dans le parcours judiciaire ? Partager un même traumatisme peut-il apporter une forme de réparation pour les femmes ?   Émission à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.Avec :• Alizée Vincent, journaliste, autrice de Soeurs de plainte – une enquête intime sur les liens entre covictimes (Stock, 2024).Le portrait de Maître Charlotte Tchakounté, avocate camerounaise, réalisé par Charlie Dupiot.Charlotte Tchakounté est avocate au Barreau du Cameroun depuis 28 ans. Elle a défendu près de 500 femmes victimes de violences conjugales devant les tribunaux, et elle a donné des conseils juridiques à plus de 4 000 d'entre elles. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée à Douala, où elle travaille. Elle raconte comment ces cas de violences ont commencé à se présenter à elle, dès ses débuts d'avocate. En fin d'émission, la chronique d'Estelle Ndjandjo sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, Estelle nous parle des «black voyageurs», ces touristes noirs. Ils sont Africains, Français, Brésiliens, Belges ou encore Noirs américains. Et ils redorent l'image du continent africain en postant des photos de leurs vacances sur les réseaux sociaux.  Programmation musicale :► You not worthy of my love - Aunty Raizor► Mapessa - Le Juiice.

7 milliards de voisins
Violences faites aux femmes : quand les victimes se parlent et agissent ensemble

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 48:30


En 2017, la presse américaine révélait ce qui deviendra «l'affaire Weinstein» du nom du producteur de cinéma américain, Harvey Weinstein, accusé d'agressions sexuelles. Un scandale au retentissement mondial et derrière ce nom, des dizaines de victimes et de plaignantes. Des femmes qui ont pris la parole pour dénoncer ce qui leur était arrivé, encourageant ainsi d'autres à dénoncer et porter plainte à leur tour. Au total, plus de 80 femmes ont accusé le producteur de harcèlement, d'agression sexuelle ou viol. Au-delà de cette affaire ultra-médiatisée, quels liens se créent entre les victimes d'un même agresseur ? Quel soutien et solidarité entre victimes dans le parcours judiciaire ? Partager un même traumatisme peut-il apporter une forme de réparation pour les femmes ?   Émission à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.Avec :• Alizée Vincent, journaliste, autrice de Soeurs de plainte – une enquête intime sur les liens entre covictimes (Stock, 2024).Le portrait de Maître Charlotte Tchakounté, avocate camerounaise, réalisé par Charlie Dupiot.Charlotte Tchakounté est avocate au Barreau du Cameroun depuis 28 ans. Elle a défendu près de 500 femmes victimes de violences conjugales devant les tribunaux, et elle a donné des conseils juridiques à plus de 4 000 d'entre elles. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée à Douala, où elle travaille. Elle raconte comment ces cas de violences ont commencé à se présenter à elle, dès ses débuts d'avocate. En fin d'émission, la chronique d'Estelle Ndjandjo sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, Estelle nous parle des «black voyageurs», ces touristes noirs. Ils sont Africains, Français, Brésiliens, Belges ou encore Noirs américains. Et ils redorent l'image du continent africain en postant des photos de leurs vacances sur les réseaux sociaux.  Programmation musicale :► You not worthy of my love - Aunty Raizor► Mapessa - Le Juiice.

Reportage Afrique
Cameroun: dans l'Extrême-Nord, le défi de l'enregistrement des naissances

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 23, 2024 2:20


Plusieurs communes du Cameroun se sont lancées dans une course à l'enregistrement des naissances. Dans l'Extrême-Nord du pays, dans la commune de Mora, frontalière avec le Nigeria, on enregistrait moins de 9 % des naissances en début d'année. Pour remonter la pente, depuis le début de l'année, la mairie locale a multiplié les points d'enregistrement des naissances et recruté des agents qui se rendent dans les domiciles et les écoles primaires pour enregistrer les nouveau-nés et les élèves.  De notre envoyé spécial à Mora, dans l'Extrême-Nord du Cameroun,Assis sur sa moto, Madi Abatchoua parcourt fièrement les rues rocailleuses de Mora, pour enregistrer de nouvelles naissances dans des familles qui peinent à se rendre dans un centre d'enregistrement. « Je sors souvent trois ou quatre fois par semaine pour aller enregistrer les naissances des enfants, je vois au moins 20 ménages par jour », explique-t-il. Cette après-midi, Madi est dans une famille qui vient d'accueillir la naissance de jumeaux. Les bébés sont en forme, rassure Salma, la mère, qui apprécie le fait que les agents recenseurs font désormais le déplacement vers les domiciles : « Avant, c'était tellement pénible. Peut-être le père était occupé, certains parents militaires pouvaient être en brousse... Le temps de partir, d'aller faire enregistrer les enfants à la commune, c'était compliqué. » Elle est donc ravie de ce nouveau système : « Je trouve ça très facile. Et c'est encourageant, vraiment, qu'on vienne identifier les enfants à la maison, les enregistrer à la maison. »Une méthode qui n'a pas tardé à porter ses fruits, car selon le bureau d'enregistrement des naissances de l'arrondissement de Mora, le taux est passé de 9 % d'enregistrement de naissance à plus de 50 % aujourd'hui.À écouter dans l'Invité d'Afrique midiIdentification des populations: «Il faut rendre gratuite la délivrance de l'acte de naissance et rapprocher l'état civil des usagers»« Presque 400 000 élèves n'avaient pas d'actes de naissance »C'est la même dynamique dans plusieurs villes de la région de l'Extrême-Nord. Selon le gouverneur de la région, Midjiyawa Bakari, il s'agit non seulement d'enregistrer les naissances, mais aussi de redonner une identité aux élèves et parents qui ont perdu leurs pièces d'identité en fuyant les exactions des djihadistes de Boko Haram. « Au plus fort de Boko Haram, l'État avait décidé de ramener toutes les écoles dans les centres urbains, le chef-lieu du département, beaucoup plus sécurisé. Vous imaginez ? C'était le sauve-qui-peut, on ne pouvait pas parler des documents. On s'est rendu compte, à la fin, quand il fallait présenter les examens, qu'on avait presque 400 000 élèves qui n'avaient pas d'actes de naissance. J'ai convoqué une réunion élargie avec toute l'élite extérieure. La justice, les chefs de cour ont mis à contribution leurs représentants aux niveaux départementaux. Et tout se passe bien. Les mairies se sont impliquées. »Les mairies de la région de l'Extrême-Nord ont été motivées grâce à une campagne d'enregistrement de naissance « MyName » initiée par l'Unicef et le gouvernement camerounais, afin d'enregistrer les enfants sans identité légale. Selon l'Unicef, 1,5 million d'enfants ne disposent pas d'actes de naissance, parmi lesquels 76 000 qui doivent présenter des examens de fin d'année. À lire aussiDans l'Extrême-Nord du Cameroun, des cas de malnutrition au camp d'Ouro-Dabang

Vivre ailleurs
Le premier roman de Clarisse Magnékou en hommage aux femmes du Cameroun

Vivre ailleurs

Play Episode Listen Later Nov 23, 2024 8:03


Une saison des pluies à Douala, tel est le titre du premier roman de Clarisse Magnékou, qui vient de paraître aux éditions au Pont 9 à Paris. D'origine camerounaise, l'auteure a grandi dans la ville de Douala, théâtre de ce premier roman en hommage aux femmes. Elle arrive en France à 17 ans pour poursuivre ses études et fait un détour par la Martinique avant de revenir à Paris pour travailler dans divers secteurs, dont l'Unesco et dans un cabinet ministériel.  À écouter dans 8 milliards de voisinsCameroun: le combat pour l'autonomie financière des femmes

Reportage Afrique
Dans l'Extrême-Nord du Cameroun, des cas de malnutrition au camp d'Ouro-Dabang

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 22, 2024 2:14


Au Cameroun, les inondations dans la région de l'Extrême-Nord ont détruit des dizaines de milliers d'hectares de cultures et sinistré plus de 350 000 personnes ces derniers mois. Des sinistrés, regroupés dans des camps de recasement, comme celui d'Ouro-Dabang, près de Yagoua, sont aujourd'hui en proie à la malnutrition et aux maladies hydriques. Les ONG présentes tirent la sonnette d'alarme. De notre envoyé spécial à Yagoua,En cette période de l'année, il n'est pas rare de voir des enfants s'amuser au camp d'Ouro-Dabang, à Yagoua, dans l'Extrême-Nord du Cameroun, mais les adultes sinistrés, après les inondations et la pluie, redoutent désormais la maladie et la malnutrition. Assise devant sa tente, Marie est inquiète pour la santé de son bébé d'à peine un mois qu'elle porte dans ses bras : « J'ai accouché dans le camp, ça fait maintenant trois semaines. Je n'ai pas trouvé à manger. Je sens la faim aujourd'hui même. J'ai peur que mon enfant soit en train de souffrir de malnutrition. »C'est dans une clinique mobile, constituée d'une tente, de quelques chaises et de matériel médical, que les femmes du camp des sinistrés peuvent avoir quelques médicaments pour elles et leur enfant. Astou et sa fille de 11 mois sont en pleine consultation, alors qu'une trentaine de patients font la queue. « Je suis venue avec mon enfant parce qu'il a de la diarrhée et il a des éruptions cutanées, comme vous le voyez sur sa peau, montre-t-elle. Il chauffe aussi. C'est pourquoi je l'ai amené devant le docteur, dans l'espoir d'avoir des médicaments qui peuvent calmer l'enfant. »À lire aussiInondations: dans l'Extrême-Nord du Cameroun, les habitants de Yagoua privés d'un pont crucialMalnutrition, paludisme et infections respiratoires aiguësSelon les personnels de santé présents sur le camp, la plupart des enfants qui arrivent ici souffrent de maladies hydriques et la plupart présentent des signes de malnutrition. Liman Oumar, infirmier-chef, s'occupe des consultations pour le compte d'une ONG. « On fait le dépistage ici, il y a bon nombre de malnutritions et il y a aussi le suivi de la malnutrition. Il y a le paludisme qui est là et il y a les infections respiratoires aiguës chez les enfants, énumère-t-il. On voit en moyenne 30 à 50 personnes par jour. »Malgré les kits de toilettes remis récemment par le gouvernement, malgré l'apport des ONG qui ont bâti des latrines sur le site, les sinistrés vivent dans la promiscuité à Ouro-Dabang. Parfois, trois familles de plus de dix personnes partagent une même tente. Les sinistrés nourrissent le vœu d'être recasés sur place, dans des maisons plus dignes.À lire aussiCameroun: le bilan des inondations dans la région de l'Extrême-Nord

Afrique Économie
Les vêtements de travail tunisiens à la conquête de nouveaux marchés

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 21, 2024 2:21


La Tunisie revient en force sur le marché du textile professionnel, pourtant dominé par les pays asiatiques. En déroute depuis quelques années, le secteur tunisien est de nouveau en croissance grâce à une montée en gamme et à sa proximité géographique avec l'Europe.  En présentant ses différentes collections, Amor Mlika, directeur de quatre usines de production de vêtements de travail et de protection vers Nabeul, sur la côte est du pays, est conquérant : « Ce que vous avez devant vos yeux, c'est un uniforme pour la police anglaise. Un autre pour la garde nationale espagnole. Nous fournissons la police en Allemagne. J'espère qu'on aura l'occasion d'attaquer le marché français ».Réactivité et proximitéLa concurrence chinoise, plus compétitive au niveau des prix, a longtemps sapé les exportations tunisiennes. Mais la proximité géographique de la Tunisie avec l'Union européenne a permis de renverser la tendance. Les clients veulent désormais un approvisionnement proche et efficace.« Pas mal de fournisseurs asiatiques, principalement pour les tenues de lutte contre le feu, ramènent chez eux des tissus européens, font les confections et exportent à nouveau vers l'Europe, explique Amor Mlika, alors que chez nous, il y a moins de stocks, moins de pression sur la liquidité, plus de réactivité et une proximité pour l'assistance technique et l'accompagnement. Donc, tout ça, c'est des atouts qu'on a su mettre en valeur et nous nous sommes adaptés au contexte actuel. »Les certifications environnementales sont désormais une condition sine qua non pour exporter en Europe. Les professionnels tunisiens se sont mis au niveau et sont montés en gamme.À lire aussiAvant l'élection, l'économie tunisienne au bord du gouffreDes champs pétroliers libyens aux mines camerounaisesLa conquête de nouveaux marchés a débuté suite à la pandémie de Covid-19 après une refonte importante du secteur. « On a décidé d'aller vers le premium, vers une qualité textile technique. Donc, ce n'est plus le basique pantalon quatre poches que personne maintenant n'ose porter. Là, on se rapproche plutôt du fashion, de tout ce qui est stylé et ça devient plutôt du prêt-à-porter pour le travail. Ce n'est plus du vêtement de travail simple », explique Tarek Ben Haj Ali, PDG du groupe Workman et vice-président de la Fédération tunisienne du textile et de l'habillement.« Nous avons par exemple cette innovation : ce jean est un jean 100% imprimé, donc c'est un jean qui consomme 98% moins d'eau qu'un jean classique », montre Tarek Ben Haj Ali.Le « prêt-à-porter au travail » tunisien séduit aussi en Afrique. Les contrats affluent, assure le PDG du groupe Workman : « On vient de signer avec le gouvernement libyen pour habiller les dix entreprises pétrolières étatiques libyennes par exemple. Elles totalisent à peu près 80 000 personnes. On travaille aussi au Cameroun, avec les mines de diamants. Il y a pas mal de confrères qui travaillent et qui viennent de certifier des combinaisons pour le nucléaire, par exemple ».Un secteur en croissance qui lorgne également vers la Russie. Même si la Chine et le Bangladesh restent les premiers fournisseurs de l'Union européenne.

Club 44 | notre monde en tête-à-têtes
Chocolaté : le goût amer de la culture du cacao | Sammy Manga

Club 44 | notre monde en tête-à-têtes

Play Episode Listen Later Nov 21, 2024 103:17


De la plantation à notre tablette de chocolat, Samy Manga raconte tout un monde d'exploitation à la frontière de l'intime et du politique. Il nous emmène au pays de son enfance, le Cameroun, sous le grand manguier où se tient la vente annuelle du cacao. Alors que les pays d'Afrique fournissent environ les deux-tiers de la production mondiale de cacao, que se cache-t-il derrière le commerce de cette matière première parmi les plus prisées au monde ? - Samy Manga est écrivain, ethnomusicien, sculpteur et militant écologiste. Il se définit comme un écopoète et défend une écriture en faveur de l'écologie et de la biodiversité. Il produit à l'âge de 14 ans son tout premier recueil de poèmes, Terre de chez moi et fonde en 2012 l'association des écopoètes du Cameroun. Ce n'est qu'en arrivant en Suisse qu'il goûte pour la première fois du chocolat tandis qu'enfant, il aide ses grand-parents dans leur plantation de cacao. Il y découvre une récolte harassante, rachetée à bas prix. Il décide alors d'écrire un livre pour alerter les occidentaux sur les conditions et les conséquences de la récolte du cacao. Après 5 ans d'écriture, il sort Chocolaté, le goût amer de la culture du cacao (2023) aux éditions écosociété. Enregistré au Club 44 le 5 novembre 2024

Radio foot internationale
CAN 2025: bilan des éliminatoires

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Nov 20, 2024 48:30


Bienvenue dans Radio Foot avec au sommaire ce mercredi 16h10-21h10 T.U. Objectif 35ᵉ CAN- Les Guépards de retour en phase finale, et de retour à la maison, après un dernier déplacement mouvementé en Libye. Que s'est-il passé ? Gernot Rohr sera en direct pour nous expliquer !- La Tanzanie, le Botswana et le Mozambique ont obtenu les derniers tickets pour le tournoi. Bilan de cette phase éliminatoire. Pas de néophytes, des absences remarquées : Ghana, Gambie, Mauritanie, Guinée. Le Syli va-t-il déposer une réserve ? La CAF est mise en cause alors que la rencontre face à la Tanzanie a été reprogrammée plus tôt, la Guinée dénonce aussi une erreur administrative.- Ils sont invaincus : Maroc, Algérie, Égypte, Sénégal, Mali, Angola, Cameroun, Afrique du Sud, Comores.- L'Afrique australe bien représentée, les clubs se distinguent en compétition, les nations en tirent un bénéfice ! De bon augure pour les Tanzaniens, coorganisateurs de l'édition 2027 ?Éliminatoires Mondial 2026Les Argentins premiers de la classe ! Ils conservent leur 1ʳᵉ place au classement FIFA également. L'Albiceslete remporte son match face au Pérou grâce à un « golazo » de Lautaro Martinez. L'Albiceleste devance l'Uruguay (qui a fait match nul 1-1 au Brésil) et l'Équateur, qui précède la Colombie à la différence de buts.Ligue des Nations, l'Angleterre retrouve l'élite !Les Three Lions remontent dans le groupe A. L'intérim de Lee Carsley prend fin, place à Thomas Tuchel ! L'Allemand veut soulever le trophée de la prochaine Coupe du monde.Autour d'Annie Gasnier aujourd'hui : Yoro Mangara, Frank Simon et Bruno Constant - Technique/réalisation Laurent Salerno - Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
CAN 2025: bilan des éliminatoires

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Nov 20, 2024 48:30


Bienvenue dans Radio Foot avec au sommaire ce mercredi 16h10-21h10 T.U. Objectif 35ᵉ CAN- Les Guépards de retour en phase finale, et de retour à la maison, après un dernier déplacement mouvementé en Libye. Que s'est-il passé ? Gernot Rohr sera en direct pour nous expliquer !- La Tanzanie, le Botswana et le Mozambique ont obtenu les derniers tickets pour le tournoi. Bilan de cette phase éliminatoire. Pas de néophytes, des absences remarquées : Ghana, Gambie, Mauritanie, Guinée. Le Syli va-t-il déposer une réserve ? La CAF est mise en cause alors que la rencontre face à la Tanzanie a été reprogrammée plus tôt, la Guinée dénonce aussi une erreur administrative.- Ils sont invaincus : Maroc, Algérie, Égypte, Sénégal, Mali, Angola, Cameroun, Afrique du Sud, Comores.- L'Afrique australe bien représentée, les clubs se distinguent en compétition, les nations en tirent un bénéfice ! De bon augure pour les Tanzaniens, coorganisateurs de l'édition 2027 ?Éliminatoires Mondial 2026Les Argentins premiers de la classe ! Ils conservent leur 1ʳᵉ place au classement FIFA également. L'Albiceslete remporte son match face au Pérou grâce à un « golazo » de Lautaro Martinez. L'Albiceleste devance l'Uruguay (qui a fait match nul 1-1 au Brésil) et l'Équateur, qui précède la Colombie à la différence de buts.Ligue des Nations, l'Angleterre retrouve l'élite !Les Three Lions remontent dans le groupe A. L'intérim de Lee Carsley prend fin, place à Thomas Tuchel ! L'Allemand veut soulever le trophée de la prochaine Coupe du monde.Autour d'Annie Gasnier aujourd'hui : Yoro Mangara, Frank Simon et Bruno Constant - Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.

Radio AlterNantes FM
La chronique Patsy (161) : Jacques Tupinier, Main d'oeuvre au Cameroun,

Radio AlterNantes FM

Play Episode Listen Later Nov 20, 2024


Vu sur La chronique Patsy (161) : Jacques Tupinier, Main d'oeuvre au Cameroun, Jacques Tupinier, Main d'oeuvre au Cameroun, Classiques Garnier, 2024 On connaît peu de choses de Jacques Tupinier. Ce Parisien né en 1897, devenu inspecteur des colonies trente ans plus tard, est au cœur d'un livre singulier présenté par l'historien du droit Jean-Pierre Le Crom. Singulier car ce livre compile trois rapports consacrés à la question […] Cet article provient de Radio AlterNantes FM

Priorité santé
Le diabète

Priorité santé

Play Episode Listen Later Nov 14, 2024 48:30


À l'occasion de la Journée mondiale du diabète, nous faisons un point sur cette maladie chronique. Caractérisé par la présence d'un excès de sucre dans le sang appelé « hyperglycémie », le diabète touche plus de 500 millions de personnes dans le monde. Un chiffre en forte augmentation, ces dernières années, notamment dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Peut-on prévenir le diabète ? Quelles sont les complications du diabète ? Comment les éviter ? Quelles sont les règles d'hygiène à suivre, pour mieux vivre avec son diabète ? Pr Jean-Jacques Altman, professeur émérite, ancien chef de service de Diabétologie de l'Hôpital Européen Georges Pompidou à Paris Dr Michella Mogoun Wafo, conseillère médicale adjointe et cheffe du service de Diabétologie à l'Hôpital Régional de Bafoussam, au Cameroun, impliquée dans la coopération avec le Groupe hospitalier Nord-Essonne pour le diagnostic et la prise en charge du diabète.► En fin d'émission, nous faisons un point sur la généralisation du dépistage néonatal de la drépanocytose en France. Interview du Dr Khadoudja Chemlal, infectiologue à l'Hôpital Bichat Claude-Bernard APHP, adjointe à la cheffe du Bureau Santé des populations et politique vaccinale.Programmation musicale :► Harmonize – Dar es Salaam► Cruel Santino – Sparky.  

Priorité santé
Le diabète

Priorité santé

Play Episode Listen Later Nov 14, 2024 48:30


À l'occasion de la Journée mondiale du diabète, nous faisons un point sur cette maladie chronique. Caractérisé par la présence d'un excès de sucre dans le sang appelé « hyperglycémie », le diabète touche plus de 500 millions de personnes dans le monde. Un chiffre en forte augmentation, ces dernières années, notamment dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Peut-on prévenir le diabète ? Quelles sont les complications du diabète ? Comment les éviter ? Quelles sont les règles d'hygiène à suivre, pour mieux vivre avec son diabète ? Pr Jean-Jacques Altman, professeur émérite, ancien chef de service de Diabétologie de l'Hôpital Européen Georges Pompidou à Paris Dr Michella Mogoun Wafo, conseillère médicale adjointe et cheffe du service de Diabétologie à l'Hôpital Régional de Bafoussam, au Cameroun, impliquée dans la coopération avec le Groupe hospitalier Nord-Essonne pour le diagnostic et la prise en charge du diabète.► En fin d'émission, nous faisons un point sur la généralisation du dépistage néonatal de la drépanocytose en France. Interview du Dr Khadoudja Chemlal, infectiologue à l'Hôpital Bichat Claude-Bernard APHP, adjointe à la cheffe du Bureau Santé des populations et politique vaccinale.Programmation musicale :► Harmonize – Dar es Salaam► Cruel Santino – Sparky.  

Afrique Économie
La banane africaine entre concurrence latino-américaine et exigences salariales

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 14, 2024 2:17


Plus de 85 % des bananes produites en Afrique sont exportées vers l'Europe, mais elles font face à la concurrence des bananes d'Amérique latine, qui dominent le marché. La hausse des coûts et la pression des grandes surfaces aggravent la situation, rendant difficile la rentabilité des producteurs africains. Récemment, à Abidjan, les acteurs de la filière se sont réunis pour trouver des solutions en faveur des travailleurs. De notre correspondant à Abidjan,La Côte d'Ivoire, le Cameroun et le Ghana, les trois piliers de la production africaine de bananes, luttent pour renforcer leur présence sur le marché européen. Depuis longtemps, ils se retrouvent face à la concurrence écrasante des géants latino-américains, qui dominent largement ce secteur. « Nous sommes face à des géants qui produisent 15 millions de tonnes, alors que nous, les trois pays ensemble, arrivons à produire 600 000 tonnes, souligne Jean-François Billot, secrétaire général d'Afruibana, une organisation qui réunit des producteurs et exportateurs du continent. Ils sont plus de 25 fois plus gros que nous et pourtant, entre 2015 et 2023, nous avons réussi à porter notre part de marché de 4,4 à 5,1 dans l'Union européenne », se félicite-t-il.À lire aussiEn Ouganda, des initiatives pour valoriser les déchets de bananeValeur réelle en chute de 20 %Pourtant, les marges restent faibles. Les bananes africaines, conformes aux normes strictes de qualité, sont achetées à bas prix, notamment par rapport à d'autres fruits. « Nous produisons une banane propre et pourtant, c'est le fruit le moins cher sur les étals, déplore Jean-Marie Kakou-Gervais, président de l'Obam-CI (Organisation des producteurs exportateurs de bananes en Côte d'Ivoire). Une pomme produite en Normandie et vendue à Paris coûte deux à trois fois plus cher que notre banane, qui parcourt des milliers de kilomètres dans des conditions de transport techniques contraignantes. »Vers un salaire décent en Côte d'IvoireMalgré ces difficultés, la Côte d'Ivoire, premier producteur africain avec 382 000 tonnes de bananes par an, s'engage à améliorer les conditions de vie des 45 000 travailleurs du secteur. En septembre dernier, un accord a été signé pour harmoniser les pratiques salariales et instaurer un salaire décent d'ici à 2026. « Avec l'inflation, le salaire actuel ne nous permet plus de vivre convenablement, juge Koffi Blaise, président de la Fédération des travailleurs de la filière. Nous réclamons un salaire qui nous assure une vie décente. Il est temps que producteurs et travailleurs se mettent à la table des négociations. »En huit ans, la valeur réelle du kilo de banane a chuté de 20 %. Pour certains producteurs et exportateurs, l'instauration d'un salaire décent reste conditionnée à une revalorisation du prix d'achat sur le marché européen.À lire aussiLe marché mondial de la banane à la croisée des chemins

Invité Afrique
Tiken Jah Fakoly: «Le terrorisme, c'est une gangrène, même les pays les plus développés ont eu du mal à s'en remettre»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 13, 2024 14:10


Journée spéciale sur RFI avec le chanteur de reggae ivoirien Tiken Jah Fakoly que vous retrouverez tout au long de la journée sur notre antenne. À l'occasion de son Acoustic Tour, Tiken Jah Fakoly est en concert ce mercredi soir à la salle Pleyel de Paris, concert que vous pourrez entendre en direct sur notre antenne. Cette figure majeure du reggae est réputée pour dénoncer les maux de l'Afrique et les travers de certains de ses dirigeants. Militant du panafricanisme, le natif d'Odienné qui vit au Mali revient à notre micro sur le dérèglement climatique qui touche le continent, la souveraineté africaine et la situation politique et sécuritaire au sein de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. Il répond aux questions de Frédéric Garat. RFI : Vous êtes de nationalité ivoirienne, mais il est de notoriété publique que vous vivez au Mali depuis presque  20 ans maintenant où vous avez trouvé refuge. Comment va le Mali de 2024 ? Tiken Jah Fakoly : Je pense que le Mali va « à la malienne » parce que chaque peuple mérite son dirigeant. Et donc, je pense que ce qui se passe au Mali aujourd'hui, c'est parce que cela convient aux Maliens. Ce que je peux vous dire, c'est que le Mali va à la malienne. Depuis 30 ans que vous prônez l'Union des pays africains, la scission de l'AES ( l'Alliance des États du Sahel), qui sort entre autres de la Cédéao, est-ce que c'est clairement une désunion ? Et ça va faire mal à qui ? Disons que, moi, j'ai salué la solidarité entre ces trois pays qui sont en guerre contre le terrorisme. Se mettre ensemble pour chercher les solutions, c'est une bonne idée. Voilà, mais moi je prône l'unité africaine, les États-Unis d'Afrique, donc 54 pays. Donc, moi, je ne fais pas la fête quand il y en a trois qui se mettent ensemble. C'est une belle solidarité, mais qui n'est pas sans conséquence puisque dans ces pays-là, il y a des gens qui sont considérés comme des bons patriotes, et puis d'autres qui sont considérés comme des ennemis de la nation parce qu'ils ne sont pas d'accord avec les idées de ceux qui sont en place. Et……il y a des voix dissonantes….Oui. C'est ce que je déplore dans cette situation. J'aurais voulu que tout le monde soit associé.Pour que tout le monde soit associé, encore faudrait-il qu'on écoute les autres, même si ce sont des voix dissonantes ou des voix qui ne font pas plaisir. Et on a l'impression qu'en ce moment, tout le monde n'a pas le droit à la parole.Je pense que, je parle de liberté d'expression avalée par la révolution. J'aurais voulu que tout le monde s'exprime. Parce que vous voyez, si une personne ne peut pas dire ce qu'elle pense, elle va l'avaler, elle va gronder à l'intérieur. Elle peut même aller jusqu'à composer avec l'ennemi, elle peut souhaiter tous les jours après ses prières que ce qui en marche ne fonctionne pas. Et donc voilà, c'est ce qui est déplorable dans la situation. Mais le fait que des Africains décident aujourd'hui de prendre leur destin en main, moi, c'est quelque chose que je salue.On connaît les principes de la démocratie. Vous avez chanté et vous continuez à chanter la Mangercratie. Est-ce que, en ce moment, on n'arrive pas à une sorte de résurgence de la « militarocratie » ? Écoutez, c'est ça qui est un peu déplorable, parce que je pense qu'après les combats pour la démocratie, le combat contre le multipartisme, etc, et qu'il y a eu des morts au Mali, des morts en Côte d'Ivoire... pour la démocratie. Même si elle n'est pas top, la démocratie, même si elle a des failles, mais je pense qu'on n'a pas encore mieux...Elle est perfectible…Voila ! Et je pense que le fait que le peuple s'exprime, pour moi, c'est ça qui est intéressant. Que ce soient des bonnes élections ou pas, mais le fait que les gens se mobilisent pour aller voter, pour avoir leur mot à dire, je pense que c'est ce qui est intéressant. Donc moi, ce que je peux dire, c'est qu'aujourd'hui, au lieu d'être là tout le temps sous tension ou sous pression des coups d'États, etc, je pense qu'il faut tout faire pour être légitime. Il faut organiser des élections, quitte à se présenter.Je pense qu'on ne peut pas dire : « Non, c'est des militaires, ils n'ont pas le droit ». Il y a des militaires qui ont été le père de la démocratie dans leur pays : Jerry Rawlings, c'est pour le Ghana, Mathieu Kérékou pour le Bénin. On pourrait même dire ATT [Amadou Toumani Touré] pour le Mali. Donc, c'est possible, mais je pense qu'au lieu de rester dans un truc où on est toujours soucieux de « est-ce qu'il va avoir un coup d'État encore ? Est-ce qu'on va nous laisser ? »,  je pense que le mieux, c'est de se légitimer et puis en passant par les élections. Comme ça le peuple…Mais quand ? Quand ces élections ? Les militaires, on a l'impression, jouent un peu la montre quand même.Bon, tout ça dépendra du peuple malien, du peuple burkinabè, du peuple du Niger. Je pense que c'est à eux de fixer les objectifs aux dirigeants. Pas en restant derrière les écrans, parce qu'aujourd'hui malheureusement la lutte se passe derrière les écrans maintenant. Il n'y a plus de pratique. T'es pas d'accord ?  Tu prends [ton téléphone], tu dis « bon, c'est comme ça, c'est comme ça », il n'y a plus de « retrouvons-nous sur la place ». Et donc je pense que tout ça dépend des peuples de ces pays-là.Il y a un titre et un clip qui ont beaucoup fait parler d'eux ces derniers temps. C'est Actualités brûlantes qui est un titre du chanteur togolais Amen Jah Cissé. Chacun en prend un peu pour son grade... Le Togo, le Cameroun, le Tchad, la Côte d'Ivoire aussi. Qu'est-ce que vous reprochez, dans ce titre, à l'Alliance des Etats du Sahel (AES) ? Écoutez, il y a eu 26 secondes dans cette chanson consacrées à l'AES et qui ont fait un tollé. Voilà, je pense que les gars de l'AES pensaient que j'allais être le griot de l'AES, c'est-à-dire que j'allais chanter Assimi Goïta, capitaine Traoré et Tiani. Je pense que c'est à cela qu'ils s'attendaient. Mais moi, je suis Tiken Jah Fakoly, je fais du reggae, mon rôle, c'est de tenir compte un peu de tout le monde, d'être impartial. Donc, je ne pouvais pas...C'est le propre du reggae.Voilà ! Moi, je fais du reggae. Je fais du reggae et c'est ce que j'ai toujours fait. Donc, venir m'attaquer parce que j'ai dit que la liberté d'expression a été avalée par la révolution. Moi, j'ai été surpris de la réaction de mes fans, mais en même temps, on s'est...  Une réaction violente, c'était quel genre de réaction ?Ouais, c'était assez violent quand même. Assez violent, on m'a traité de tout. On m'a dit que la France m'a payé. Et on m'a dit que...C'est-à-dire que vous avez le droit de critiquer Faure Gnassingbé pour sa révision de la Constitution ou un quatrième mandat éventuel pour Ouattara en Côte d'Ivoire, mais vous n'avez pas le droit de vous attaquer à l'AES, c'est ça ? Non, je n'ai pas le droit ! Je n'ai pas le droit de m'attaquer à l'AES. C'est parce que je pense que dans l'esprit du soutien de l'AES, c'était Tiken Jah, c'est notre voix, voilà ! Mais moi, je suis aussi la voix des sans-voix, c'est ça qu'ils ont oublié. C'est que moi, je n'ai jamais chanté pour un pouvoir en place.Donc, chaque critique voit midi à sa porte en ce qui vous concerne.Exactement.Mais le Burkina Faso, c'est quand même un pays où, en ce moment, on voit quelqu'un que vous devez bien connaître : Guy-Hervé Kam, qui est l'un des fondateurs du Balai citoyen, qui est actuellement en prison. On voit des journalistes qui sont arrêtés, on voit des syndicalistes qui sont obligés de fuir sinon on va les envoyer au front. Il y a même des vieux pères comme un ex-ministre des Affaires étrangères, Ablassé Ouédraogo, 70 ans, qu'on a envoyé à Kaya. Ça, vous en avez parlé avec Traoré ? Vous en pensez quoi, vous, qui suivez aussi l'actualité au Burkina Faso ?J'ai même fait une interview à la télé burkinabè pour parler de liberté d'expression quand j'étais en concert là-bas. Seulement, les manipulateurs n'étaient pas rentrés dans le jeu. Parce que ce qui s'est passé, c'est que quand Actualités Brulantes sort, alors, les gens, ils prennent la partie AES, ils balancent sur le net, et puis ils disent que je demandais 83 millions aux dirigeants de l'AES et comme ils ont refusé de me donner……vous avez critiqué…Que j'ai critiqué. Donc, je pense que, non, si on empêche les gens de s'exprimer, eh bien, ils vont rentrer dans le complot parce que, voilà, s'ils ne peuvent pas dire ce qu'ils pensent, ils vont l'avaler, mais ils vont l'exprimer autrement. Malheureusement, moi, c'est ce que je craignais. Bon, aujourd'hui, on a parlé d'union des trois pays, mais je le dis franchement, le Burkina n'a jamais été aussi divisé à ma connaissance. Le Mali n'a jamais été aussi divisé. Puisqu'il y a des « bons Burkinabè » aujourd'hui et des « mauvais Burkinabè ». Et les mauvais Burkinabè, ceux qui sont accusés d'être des mauvais Burkinabè aujourd'hui, vont se battre pour être des bons Burkinabè, parce que ça y va de leur survie, et puis leurs descendants, etc., il faut qu'ils soient Burkinabè. Donc, malheureusement, on parle d'unité, mais moi, je pense qu'on n'a jamais été, malheureusement, aussi divisé.Moi, je souhaite – comme je l'ai toujours fait –, durant toute ma carrière, je souhaite qu'on laisse les gens s'exprimer, que ceux qui soutiennent les militaires s'expriment, mais ceux qui ne sont pas d'accord avec les militaires aussi s'expriment. Et tout ce que je peux souhaiter, c'est que l'armée burkinabè, que je salue ici, l'armée malienne et nigérienne arrivent au bout de cette tâche qui n'est pas facile. Surtout que faire la révolution avec les terroristes aux fesses, ça ne doit pas être facile. Je pense que Thomas Sankara n'avait pas les terroristes aux fesses. Je veux dire, le terrorisme, c'est une gangrène, c'est des gars invisibles. C'est une guerre pas facile, même les pays les plus développés ont eu du mal à s'en remettre.Mais est-ce qu'on peut tout faire au nom de cette lutte contre le terrorisme ? On ne peut pas tout faire, il faut tenir compte des Droits de l'Homme. Il ne faut pas tuer n'importe comment. Enfin, je veux dire, il faut tenir compte de l'humanité quand même. Je pense que... Mais bon, malheureusement, toutes les guerres sont sales. Il y a eu des guerres, ici, en Europe, c'était très sale. Malheureusement, toutes les guerres sont sales. Malheureusement...Justement, à une heure où l'on parle beaucoup du conflit en Israël ou du conflit en Ukraine, où toute la communauté internationale semble focalisée par ces conflits-là, vous avez l'impression qu'on oublie un peu ce qui se passe au Sahel, par exemple ?Oui, nous, on a toujours été oubliés. Je pense que des pays comme le Congo-Kinshasa sont en guerre tout le temps, parce que c'est des pays riches. Donc, pour les manipuler, il faut créer des situations pour que pendant que ça se tue, ça s'entretue, on puisse piller les richesses. Je n'accuse pas directement, mais je dis qu'à chaque fois qu'il y a des problèmes en Afrique, c'est minimisé. Mais c'est à nous de nous faire respecter. Je pense qu'il faut se rapprocher, il faut être unis pour représenter un gros bloc, pour que quand il y a des problèmes, les gens en tiennent compte aussi.La perspective d'avoir l'Union africaine ou un pays africain au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, comme il en est question en ce moment, c'est une bonne chose d'après vous ? Ah oui ! Oui, il faut que l'Afrique ait une voix. Vous savez, nous sommes dans une chaîne mondiale, le monde ne peut pas fonctionner totalement sans l'apport de l'Afrique. Les matières premières de l'Afrique représentent beaucoup dans le fonctionnement du monde. Donc, si on apporte, il faut qu'on nous donne aussi la parole. Le fait de nous donner la parole, ça permettra de nous mettre au même niveau que les autres.Tiken Jah Fakoly, vous qui avez créé des écoles au Mali, en Guinée, en Côte d'Ivoire, la rentrée scolaire malienne, cette année, a été retardée à cause des intempéries et des inondations. À une heure où l'on a une COP29 à Bakou en Azerbaïdjan, est-ce que vous avez le sentiment que, une fois de plus, l'Afrique paye les pots cassés du dérèglement climatique ? Ah oui ! L'Afrique paye les pots cassés du dérèglement climatique alors qu'elle contribue moins au réchauffement climatique. Mais c'est la lutte commune qui va changer tout cela. Il faut qu'on se mette ensemble, faire un bloc, et puis dire « voilà, on ne peut plus accepter, on ne peut plus accepter que les choses se passent comme ça ». Il faut qu'on se mette ensemble pour représenter ce gros bloc avec une seule voix qui dira aux pays occidentaux : « C'est à vous d'arrêter vos usines et nous donner la possibilité de rattraper un peu ». Puis, je pense que dans cette affaire de climat, il y a une grande hypocrisie.Laquelle ?Personne ne veut s'attaquer à la Chine, alors que c'est l'un des plus gros pollueurs. Personne ne veut faire des reproches à l'Inde, parce qu'ils sont puissants. Et, malheureusement, tant qu'on ne dira pas les choses comme il faut, tant que chacun ne se rendra pas compte de sa responsabilité et ne changera pas de comportement, je pense que les choses iront toujours mal dans notre maison commune qui est la planète.Le fait qu'il y ait un climato-sceptique qui soit réélu à la présidence américaine ces jours-ci, Donald Trump, ça vous inquiète, vous, pour l'Afrique ?Au niveau du climat, ça m'inquiète. Je pense qu'il faut être fou pour ne pas voir ça, pour ne pas prendre des mesures. Mais bon, c'est la course à l'argent. L'argent, l'argent, l'argent, l'argent... Donc, je pense que c'est ce qui rend les gens fous. Moi, je pense qu'il est temps d'écouter la planète.L'un des autres arguments de campagne de Donald Trump, c'était la politique migratoire. On assiste aussi en Europe à un durcissement de cette politique, en France. Là aussi, c'est un motif d'inquiétude pour vous ? Un motif d'inquiétude pour tous mes compatriotes qui sont aux États-Unis. Je respecte, je veux qu'il y ait la liberté de mouvement, mais franchement, je ne fais pas partie des Africains qui veulent encourager les gens à partir. Je dis « tout le monde a le droit, mais notre place, c'est en Afrique ».Et vous respectez d'autres pays, d'accord, mais le respect, c'est une réciprocité aussi. Est-ce que vous ne pensez pas qu'il faudrait qu'il y ait peut-être une réciprocité aussi ? Mais bien sûr, bien sûr, c'est ce que j'ai dit dans mes chansons, comme quand je chante Ouvrez les frontières, ce n'est pas pour encourager, mais c'est pour défendre un droit. Parce que les Occidentaux, ils viennent en Afrique où ils veulent, quand ils veulent, faire ce qu'ils veulent, prendre ce qu'ils veulent et rester s'ils veulent. Donc, je pense qu'il serait important qu'on nous laisse aussi ce droit-là d'aller où on veut, quand on veut, faire ce qu'on veut.Mais pour que le message passe, est-ce qu'il ne faudrait pas faire, comme le Sénégal a fait une époque, du temps d'Abdoulaye Wade, où justement des visas avaient été imposés aux étrangers, notamment aux Européens qui voulaient vivre au Sénégal.Mais je pense que c'est ce qu'il faut faire. De toute façon, tôt ou tard, ça viendra. Je pense que nous, c'est nous qui allons demander un jour à ce que les choses soient limitées de notre côté. Parce que l'Afrique, c'est le continent - une fois qu'il y aura la stabilité totale dans les pays africains - l'Afrique sera le pays le plus sollicité. Et, je pense que, l'avenir nous le dira, je pense que c'est nous qui allons choisir quel Français va venir en Afrique ou bien quel Américain va venir. Je pense que c'est important qu'il y ait cette réciprocité, c'est ça qui va nous permettre de nous respecter les uns et les autres.À lire aussiTiken Jah Fakoly en live sur RFI

Journal de l'Afrique
La suite du procès en appel de la tentative de coup d'Etat en RD Congo

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 10, 2024 14:26


En République démocratique du Congo, il est considéré par la justice comme le cerveau présumé de la tentative de coup d'Etat du 19 mai à Kinshasa. Jean-Jacques Wondo, un expert militaire belge condamné à mort en septembre dernier. Lui comme 36 autres prévenus avaient été reconnus coupables d'association de malfaiteurs et d'attentat. Leur procès se poursuit en appel dans le pays. 

7 milliards de voisins
Entrepreneuriat en Afrique : l'apport des femmes des diasporas

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 8, 2024 48:30


Marché de près d'un milliard et demi d'habitants, le continent africain est une scène entrepreneuriale de plus en plus dynamique, en particulier grâce aux Africains et Africaines du monde.  Depuis quelques années, la diaspora est le 1er bailleur de fonds de l'Afrique, avec des sommes équivalant à 2,5 fois l'Aide Publique au Développement et 2 fois les investissements étrangers en Afrique, d'après des chiffres de Coordination Sud. Les femmes constituent une part croissante des entrepreneures de la diaspora sur le continent. Comment accompagner et promouvoir l'entreprenariat au féminin en Afrique ? Quel rôle à jouer pour les femmes de la diaspora ? Comment les accompagner et promouvoir leurs activités ? Émission à l'occasion des Journées Nationales des Diasporas et de l'Afrique (JNDA) qui se déroulent les 9 et 10 novembre 2024 à Paris.  Avec :• Aniela Vé Kouakou, fondatrice de Agiloya Afrique, cabinet de conseils en Ressources Humaines et recrutement, basé à Abidjan• Kadia Moisson, présidente fondatrice de l'association Audacity for Africa qui œuvre pour la formation professionnelle des jeunes et notamment des femmes africaines dans des projets entrepreneuriaux et fondatrice du Club des Diasporas Africaines de France et Amis de l'Afrique• Armelle Touko, fondatrice de la startup Adinkra Jeunesse, startup tech innovante spécialisée dans l'édition numérique du livre africain pour les enfants• Vanessa Kuissu Tabeth Mbialeu, entrepreneure, fondatrice du restaurant Mmmh la Crêperie! à Daoula, au Cameroun, et autrice de livres pour enfants. Programmation musicale :► Flaws - Les Amazones d'Afrique► Joy - Angélique Kidjo & Davido.

7 milliards de voisins
Entrepreneuriat en Afrique : l'apport des femmes des diasporas

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 8, 2024 48:30


Marché de près d'un milliard et demi d'habitants, le continent africain est une scène entrepreneuriale de plus en plus dynamique, en particulier grâce aux Africains et Africaines du monde.  Depuis quelques années, la diaspora est le 1er bailleur de fonds de l'Afrique, avec des sommes équivalant à 2,5 fois l'Aide Publique au Développement et 2 fois les investissements étrangers en Afrique, d'après des chiffres de Coordination Sud. Les femmes constituent une part croissante des entrepreneures de la diaspora sur le continent. Comment accompagner et promouvoir l'entreprenariat au féminin en Afrique ? Quel rôle à jouer pour les femmes de la diaspora ? Comment les accompagner et promouvoir leurs activités ? Émission à l'occasion des Journées Nationales des Diasporas et de l'Afrique (JNDA) qui se déroulent les 9 et 10 novembre 2024 à Paris.  Avec :• Aniela Vé Kouakou, fondatrice de Agiloya Afrique, cabinet de conseils en Ressources Humaines et recrutement, basé à Abidjan• Kadia Moisson, présidente fondatrice de l'association Audacity for Africa qui œuvre pour la formation professionnelle des jeunes et notamment des femmes africaines dans des projets entrepreneuriaux et fondatrice du Club des Diasporas Africaines de France et Amis de l'Afrique• Armelle Touko, fondatrice de la startup Adinkra Jeunesse, startup tech innovante spécialisée dans l'édition numérique du livre africain pour les enfants• Vanessa Kuissu Tabeth Mbialeu, entrepreneure, fondatrice du restaurant Mmmh la Crêperie! à Daoula, au Cameroun, et autrice de livres pour enfants. Programmation musicale :► Flaws - Les Amazones d'Afrique► Joy - Angélique Kidjo & Davido.

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
Entre passé et avenir, le Cameroun sur le point de bascule

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Nov 8, 2024 49:36


Le 6 novembre 2024 a marqué le 42e anniversaire de l'arrivée au pouvoir du président Paul Biya à la suite de la démission de son prédécesseur, Ahmadou Ahidjo. Eric Topona et ses invités débattent sous l'Arbre à palabres de l'avenir politique du pays en cas de vacances de pouvoir.

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 6 novembre 2024

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 6, 2024 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI.   Avec- Anne-Sophie Novel de Disclose nous présentera Planète Investigation- Vasile Damian du service roumain nous parlera des récentes inondations en Roumanie- Simon Rozé chef du service environnement de RFI - Stefanie Schüler du service environnement de RFI La Chronique ePOP/ (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Audrey Kuissi du Cameroun pour son film « L'agriculture face aux aléas climatiques ».Il sera largement question dans cette émission des élections américaines et de la victoire de Donald Trump. 

Afrique Économie
Au Niger, feu vert pour Starlink qui étend son réseau en Afrique

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 6, 2024 2:22


Un accord a été signé entre les autorités nigériennes et le fournisseur d'accès à internet par satellite, propriété du milliardaire américain Elon Musk, Starlink, qui est autorisé après avoir été longtemps interdit. Objectif : couvrir la quasi-totalité du territoire et améliorer la connectivité dans un pays où le taux de couverture internet est encore très faible. Que ce soit en 2G, 3G ou 4G la couverture internet ne dépasse pas le tiers du territoire au Niger. Après des années de refus, les autorités ont donc dit oui à Starlink. Avantage principal de l'offre : du haut débit à un tarif abordable avec 200 Mb/s pour environ 25 000 FCFA par mois. Un tournant pour les entreprises nigériennes, selon l'économiste Ibrahim Adamou Louché : « Ce qui va changer avec Starlink, c'est que le déploiement du haut débit sera très important pour le secteur de l'entrepreneuriat. Beaucoup de chefs d'entreprises se plaignent de la mauvaise qualité des offres existantes. Avec Starlink, cette crainte sera levée, les entreprises vont pouvoir développer leur business ».Nouvelle stratégie africaine de StarlinkLongtemps, les autorités nigériennes ont craint l'utilisation de ce réseau par les groupes terroristes, mais le rapport bénéfice-risque semble avoir changé. « Avec un acteur comme Starlink, le problème de la couverture est résolu », assure Antony Adopo, spécialiste du numérique en Afrique.Il explique que la stratégie de Starlink sur le continent a également évolué. Le fournisseur d'accès envoie désormais ses équipes négocier pour convaincre un à un les pays africains. « Starlink a contacté plusieurs États afin de rassurer sur les différentes craintes qu'ils peuvent avoir, comme le respect de leurs cadres réglementaires, explique Antony Adopo, il y a eu plusieurs étapes. La première, c'est quand les pays ont constaté que Starlink opérait sur leurs territoires sans y avoir été autorisé, donc il y a eu une levée de boucliers pour dire que c'est contraire à la loi. Ensuite, discussions entre les gouvernements et l'opérateur. Et une fois qu'ils se sont compris, troisième étape : acceptation de ce nouvel acteur ».À lire aussiMali: le fournisseur internet Starlink est à nouveau autorisé, mais il sera encadréQuelle souveraineté numérique ?Reste le défi de la souveraineté numérique. Comment seront contrôlées les données collectées et les communications qui transiteront par le réseau ? De nombreux pays comme le Cameroun, ou la République démocratique du Congo refusent encore d'autoriser Starlink. « Les pays, en réalité, n'interdisent pas Starlink, mais réfléchissent à comment faire venir cet acteur-là tout en préservant l'écosystème local, assure Antony Adopo, il y a des opérateurs locaux qui investissent depuis longtemps, qui ont besoin de beaucoup de budget pour pouvoir connecter tout le monde. C'est cette équation qui est en réflexion dans la plupart des pays africains ».Après le Libéria récemment, le Niger deviendra le 15ᵉ pays africain à autoriser Starlink sur son territoire. Au Kenya, ce lundi 4 novembre, l'opérateur américain a suspendu toute nouvelle souscription invoquant une surcharge de son réseau.À lire aussiEspace: les satellites Starlink et leurs fortes ondes brouillent les recherches des astrophysiciens

De vive(s) voix
Dans «Le harem du roi», Djaili Amadou Amal brise le tabou de la polygamie

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Nov 5, 2024 29:00


Dans ce nouveau roman, l'autrice camerounaise nous plonge dans un lamidat, chefferie traditionnelle musulmane du Nord Cameroun où Seini, époux et père aimant, bascule dans la toute-puissance. Invitée : l'autrice Djaili Amadou Amal. Son roman « Le harem du roi » est publié aux éditions Emmanuelle Collas.

De vive(s) voix
Dans «Le harem du roi», Djaili Amadou Amal brise le tabou de la polygamie

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Nov 5, 2024 29:00


Dans ce nouveau roman, l'autrice camerounaise nous plonge dans un lamidat, chefferie traditionnelle musulmane du Nord Cameroun où Seini, époux et père aimant, bascule dans la toute-puissance. Invitée : l'autrice Djaili Amadou Amal. Son roman « Le harem du roi » est publié aux éditions Emmanuelle Collas.

Couleurs tropicales
La musicienne de Kora Lubiana et ses invitées Myriam Seurat et Dafné Kritharas

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Nov 4, 2024 48:30


Lubiana est interprète et musicienne de Kora belgo-camerounaise. Terre rouge, son deuxième album, est sorti le 25 octobre. Un album enregistré en live au Cameroun, au Mali et au Sénégal. Un documentaire du même nom accompagne l'album en images.Lubiana sera en concert au 360 Factory, à Paris, le 12 décembre et au Botanique, à Bruxelles, le 13 décembre.Elle est accompagnée de deux invitées : La présentatrice de télévision française Myriam Seurat et Dafné Kritharas, chanteuse franco-grecque.Et entretien avec Leslie Carretero, journaliste spécialisée sur les questions migratoires à InfoMigrants.net (RFI/ France 24). Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :LiveLubiana - AncestorsLubiana feat Gaël Faye - Farafina moussoDafné Kritharas - XapaLubiana - Terre rougeLubiana - DjaliRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
La musicienne de Kora Lubiana et ses invitées Myriam Seurat et Dafné Kritharas

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Nov 4, 2024 48:30


Lubiana est interprète et musicienne de Kora belgo-camerounaise. Terre rouge, son deuxième album, est sorti le 25 octobre. Un album enregistré en live au Cameroun, au Mali et au Sénégal. Un documentaire du même nom accompagne l'album en images.Lubiana sera en concert au 360 Factory, à Paris, le 12 décembre et au Botanique, à Bruxelles, le 13 décembre.Elle est accompagnée de deux invitées : La présentatrice de télévision française Myriam Seurat et Dafné Kritharas, chanteuse franco-grecque.Et entretien avec Leslie Carretero, journaliste spécialisée sur les questions migratoires à InfoMigrants.net (RFI/ France 24). Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :LiveLubiana - AncestorsLubiana feat Gaël Faye - Farafina moussoDafné Kritharas - XapaLubiana - Terre rougeLubiana - DjaliRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Journal de l'Afrique
Sénégal : le pays lève 300 millions de dollars

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 31, 2024 13:13


Le Sénégal a levé 300 millions de dollars sur le marché international pour couvrir ses besoins de financement après un audit alarmant sur l'état de ses comptes et le report de décaissements en sa faveur par le FMI, a annoncé le gouvernement mercredi.

7 milliards de voisins
Recherche d'emploi : conseils aux jeunes diplômés

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 31, 2024 48:29


Nos spécialistes vous conseillent dans votre recherche d'emploi. Valoriser vos diplômes, savoir parler de votre expérience professionnelle, de vos compétences, venez poser vos questions sur un monde du travail en pleine mutation. Avec : - Farida Akadiri, consultante et coach internationale pour leaders, managers et entrepreneurs- Yann Hazoume, consultant RH et chasseur de tête.Et en fin d'émission, un nouvel épisode de notre série de reportages Le succès des repats aujourd'hui, Manuela Kamandjou l'hygiène aux couleurs camerounaises. Ils sont Gabonais, Camerounais, Congolais... Ces hommes et ces femmes sont partis étudier, voire même travailler, à l'étranger, en France et ailleurs... Mais ils et elles ont choisi de revenir dans leur pays d'origine pour contribuer à son développement, et partager ce qu'ils ont appris ! On les appelle les «repats» : «repats» pour «repatriés». Et notre reporter Charlie Dupiot va donner la parole à 20 d'entre eux, dans une toute nouvelle série de portraits réalisés dans trois pays : le Cameroun, le Gabon et la République Démocratique du Congo. C'est «Le succès des repats» !  Programmation musicale :► Caesar - Coco Black► Quoi pour quoi – Jyeuhair 

7 milliards de voisins
Recherche d'emploi : conseils aux jeunes diplômés

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 31, 2024 48:29


Nos spécialistes vous conseillent dans votre recherche d'emploi. Valoriser vos diplômes, savoir parler de votre expérience professionnelle, de vos compétences, venez poser vos questions sur un monde du travail en pleine mutation. Avec : - Farida Akadiri, consultante et coach internationale pour leaders, managers et entrepreneurs- Yann Hazoume, consultant RH et chasseur de tête.Et en fin d'émission, un nouvel épisode de notre série de reportages Le succès des repats aujourd'hui, Manuela Kamandjou l'hygiène aux couleurs camerounaises. Ils sont Gabonais, Camerounais, Congolais... Ces hommes et ces femmes sont partis étudier, voire même travailler, à l'étranger, en France et ailleurs... Mais ils et elles ont choisi de revenir dans leur pays d'origine pour contribuer à son développement, et partager ce qu'ils ont appris ! On les appelle les «repats» : «repats» pour «repatriés». Et notre reporter Charlie Dupiot va donner la parole à 20 d'entre eux, dans une toute nouvelle série de portraits réalisés dans trois pays : le Cameroun, le Gabon et la République Démocratique du Congo. C'est «Le succès des repats» !  Programmation musicale :► Caesar - Coco Black► Quoi pour quoi – Jyeuhair 

Autour de la question
Pourquoi faire l'anthropologie des fantômes ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 48:29


Rencontre avec un anthropologue de l'invisible : Gregory Delaplace qui enquête sur les différentes façons dont les morts se manifestent aux vivants. Notre humanité serait-elle hantée ? Depuis quand et pourquoi ? Qu'est-ce que nos fantômes disent de nous ? Portons un autre regard sur les fantômes, non pas en nous demandant s'ils existent mais plutôt pourquoi et comment les morts se manifestent aux vivants de tant de manières différentes ? Qu'est-ce que cela dit de nous et de nos humanités ? Pourquoi faire l'anthropologie des fantômes ? Avec Grégory Delaplace qui vient de publier La voix des fantômes, enquête de terrain renversante qui nous entraîne de la Mongolie à Madagascar en passant par le Cameroun, le Vietnam et la Grande-Bretagne pour tenter de comprendre pourquoi les morts se rebiffent ? Pourquoi ne restent-ils pas à la place que nous les vivants leur avons assigné ? Dans quels contextes historiques, géographiques et sociaux, les spectres font-ils leur apparition et pourquoi notre époque est-elle propice à leur manifestation ? Notre humanité serait-elle hantée depuis toujours et plus que jamais ? Avec Grégory Delaplace, anthropologue spécialiste de la Mongolie et de ses rituels funéraires pour son ouvrage La voix des fantômes, quand débordent les morts paru au Seuil.

Autour de la question
Pourquoi faire l'anthropologie des fantômes ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 48:29


Rencontre avec un anthropologue de l'invisible : Gregory Delaplace qui enquête sur les différentes façons dont les morts se manifestent aux vivants. Notre humanité serait-elle hantée ? Depuis quand et pourquoi ? Qu'est-ce que nos fantômes disent de nous ? Portons un autre regard sur les fantômes, non pas en nous demandant s'ils existent mais plutôt pourquoi et comment les morts se manifestent aux vivants de tant de manières différentes ? Qu'est-ce que cela dit de nous et de nos humanités ? Pourquoi faire l'anthropologie des fantômes ? Avec Grégory Delaplace qui vient de publier La voix des fantômes, enquête de terrain renversante qui nous entraîne de la Mongolie à Madagascar en passant par le Cameroun, le Vietnam et la Grande-Bretagne pour tenter de comprendre pourquoi les morts se rebiffent ? Pourquoi ne restent-ils pas à la place que nous les vivants leur avons assigné ? Dans quels contextes historiques, géographiques et sociaux, les spectres font-ils leur apparition et pourquoi notre époque est-elle propice à leur manifestation ? Notre humanité serait-elle hantée depuis toujours et plus que jamais ? Avec Grégory Delaplace, anthropologue spécialiste de la Mongolie et de ses rituels funéraires pour son ouvrage La voix des fantômes, quand débordent les morts paru au Seuil.

Revue de presse Afrique
À la Une: la mort de l'ancien Premier ministre nigérien Hama Amadou

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 25, 2024 4:22


« Un baobab de la vie politique nationale est tombé », titreMouryaniger. « Une grande figure de la politique nigérienne s'éteint à 74 ans », annonce de son côté ActuNiger alors que l'Evènement Niger, parle d'une « grande perte », pour le pays et salut « un grand combattant de la démocratie », « qui croyait profondément à cet idéal de gouvernance, d'où son engagement à défendre et à promouvoir la démocratie et la justice sociale ». L'évènement Niger rappelle aussi qu'Hama Amadou avait connu « des hauts et des bas dans la vie politique.  Des ennuis judiciaires lui ont valu la prison. L'adversité politique l'a contraint également à connaître l'exil politique ». Aux yeux de Mouryaniger, Hama Amadou « laisse un grand vide autour de lui.  Pour ses partisans, ses amis et ses adversaires, pour avoir réussi à incarner à la foi, le visage de l'opposition et de la majorité politique au Niger, ces trente dernières années, avec sa robe de dirigeant politique, en tant que Premier ministre ou président de l'Assemblée nationale ». Enfin, pour ActuNiger, Hama Amadou était « une personnalité incontournable de la scène politique nigérienne ». En 2021, « il s'était porté candidat à l'élection présidentielle », rappelle le site d'information. « Bien que la campagne ait été marquée par des controverses et des défis judiciaires, sa candidature invalidée par la Cour Constitutionnelle a illustré son désir constant de s'impliquer dans l'avenir politique du pays », conclut Actu Niger.Révision de la ConstitutionÀ la Une également, la République Démocratique du Congo, où le président Félix Tshisekedi envisage de changer la Constitution. « Le président a officiellement exprimé son souhait de voir toiletter la Constitution de la RDC », annonce Objectif-info.cd. Dans une allocution à Kisangani, Félix Antoine Tshisekedi a précisé que cette révision va « permettre à la loi suprême de la RDC, de s'adapter aux réalités actuelles du pays ». « Notre constitution n'est pas bonne. Elle a été rédigée à l'étranger par des étrangers. Il faut une constitution sur base de nos réalités », a-t-il dit. « Cette confirmation du président au sujet de la Constitution, ajoute Objectif-info.cd, balise ainsi la voie vers la 4ᵉ république de la RDC ».  Afrikarabia, de son côté, juge que l'initiative du président congolais « ravive la polémique sur une possible tentative de Félix Tshisekedi de s'accrocher au pouvoir ». Beaucoup soupçonnent l'UDPS, (le parti présidentiel), de vouloir ouvrir la voie à un 3ᵉ mandat de Félix Tshisekedi, ou de vouloir en rallonger la durée ». Ce qui déclenche d'ailleurs la colère de l'un de ses principaux opposants : dans Actualité.cd, Moïse Katumbi estime que « Félix Tshisekedi a trahi la confiance du peuple ».  « La constitution ne changera pas », assure-t-il. « Elle a été approuvée par le peuple et aujourd'hui, Félix Tshisekedi traite ce peuple comme des étrangers ? Ça ne m'étonne pas. Je crois que Félix Tshisekedi n'était pas prêt à diriger la RDC (...) et même si on lui laissait 30 ou 40 ans au pouvoir, il ne serait toujours pas prêt ».Vague d'indignationEnfin au Cameroun, une vidéo de scènes de torture, refait surface sur les réseaux sociaux, cinq ans après son enregistrement, explique Le bled qui parle. La vidéo montrant les sévices subis par Longué Longué a suscité une vague d'indignation selon Le bled parle : elle montre l'artiste « connu pour son engagement critique  », « ligoté et torturé ». Longué Longué précise « qu'il a été arrêté à l'hôtel Sawa par des militaires et torturé dans les locaux de la sécurité militaire à Douala ». « Selon nos informations, ajoute Le bled parle, cette vidéo date de 2019, soit au lendemain de l'élection présidentielle de 2018, remportée par Paul Biya ». Pourquoi ressort-elle aujourd'hui ? Mystère. En tout cas, précise Actu Cameroun, « le ministre de la Défense a ouvert une enquête », pour que selon ses mots, « toute la lumière soit faite sur cette regrettable affaire ».