Podcasts about cameroun

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cameroun

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Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libre Antenne du 15 août 2025

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Namouri Dosso. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.

Invité Afrique
Cameroun: «L'élection présidentielle d'octobre sera sans doute un scrutin historique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 4:37


Le 12 octobre prochain, les Camerounais sont appelés aux urnes pour l'élection présidentielle dans un climat toujours marqué par une insécurité persistante et les incertitudes entourant la succession du président Paul Biya, au pouvoir depuis plus de quatre décennies. Dans ce contexte, l'International Crisis Group (ICG) vient de publier un rapport qui alerte sur les risques de violences avant et après le vote. Enrica Picco, la directrice Afrique centrale du centre de recherche international et qui anime le podcast Afrique 360° pour ICG, est l'invitée de Liza Fabbian.   RFI : Comment qualifier l'élection qui aura lieu le 12 octobre prochain au Cameroun ? Enrica Picco : L'élection présidentielle d'octobre sera sans doute un scrutin historique pour deux raisons principales : l'exclusion du candidat de l'opposition Maurice Kamto, par décision du Conseil constitutionnel au début du mois d'août. Mais aussi les appels à ce que le président Paul Biya passe finalement la main après 42 ans au pouvoir et avec son âge déjà très avancé. Pour la première fois, ces appels ne viennent pas seulement de l'opposition ou de la société civile, mais viennent aussi de personnalités très importantes du parti au pouvoir, le RDPC, et aussi d'une partie de l'Église catholique. Donc, ça, ce sont les deux éléments qui nous font parler d'une élection différente du scrutin de 2018.  Il y a un certain tabou autour de la succession de Paul Biya. Pourquoi est-ce problématique ?  Le président Paul Biya n'a jamais voulu toucher au sujet de sa succession. Il y a eu l'hypothèse que son fils Franck Biya puisse le remplacer, hypothèse qui a été mise de côté. Le président a toujours, avec un système de répression ou de cooptation, calmé toutes les velléités d'autres membres du parti au pouvoir de prendre sa place. Donc, le sujet, évidemment, est resté très important, surtout parce que durant les derniers mandats, il a délégué de plus en plus à son cercle restreint au gouvernement et à la présidence. Donc, ça a aussi créé des tensions très fortes qui créent des luttes de pouvoir en interne, qui, finalement, empêchent la gestion des affaires de l'État et, en général, le développement économique, les réformes dont le pays aurait besoin.  Vous évoquez aussi dans votre rapport les nombreux remaniements au sein de l'armée camerounaise ces derniers temps. Dans quel objectif cela a été fait, selon l'International Crisis Group ?  Le coup d'État au Gabon en août 2023 était sans doute un signal que le président Biya a pris en considération de manière très évidente parce que tout de suite après, il a commencé à faire des remaniements au sein de l'armée pour casser tout type de réseaux de connexions qui pourraient mettre des officiers, des hauts gradés de l'armée, dans des conditions d'organiser quelque forme de résistance au pouvoir. Et ça montre que le président Biya est bien déterminé à empêcher que tout type de mécontentement au sein de l'armée puisse se transformer en quelque chose de plus dangereux pour le pays.  Concernant les élections à venir elles-mêmes et l'organisation du scrutin, quelles sont les principales failles, les principaux risques identifiés par l'ICG ?  Le premier point, c'est sans doute l'indépendance des institutions électorales : je me réfère surtout à Elecam, Elections Cameroon, mais aussi au Conseil constitutionnel, dont les membres sont, dans la plupart des cas, nommés par le président et sont ou ont été membres du parti présidentiel ou très proches de l'entourage présidentiel. L'autre sujet, c'est le bulletin électoral. Maintenant, chaque candidat a un bulletin séparé et une réforme vers un bulletin unique où tous les candidats sont listés sur le même papier, n'a pas été mise en place depuis les scrutins de 2018. Cela aurait évité des fraudes et aurait aussi évité les problèmes de ne pas trouver le bulletin du candidat qu'on cherche dans les centres de vote le jour des élections. Après, il y a aussi évidemment les problèmes de dépouillements qui donnent également lieu a tout type de recours dans un temps très, très limité : 72 heures, ce temps, n'est pas suffisant pour vérifier la situation et pour récolter des preuves sur le dépouillement des votes en province et dans les autres régions du pays.  Le scrutin a lieu dans seulement deux mois au Cameroun. Quelle est la priorité ?  Évidemment, le temps d'ici au scrutin n'est plus suffisant pour réformer le système électoral. Mais il y a encore assez de temps pour des gestes politiques qui pourraient montrer une volonté de transparence et de crédibilité. Une mesure, ce serait la libération des prisonniers politiques de l'opposition qui sont en prison à Yaoundé depuis le scrutin de 2018 et l'adoption d'un code de bonne conduite pour essayer de mettre un frein aux discours haineux et ne pas faire monter des tensions autour des élections qui pourraient amener à des protestations violentes et des manifestations avant ou après les scrutins. Les séparatistes anglophones ont annoncé déjà qu'ils feront des opérations de ville-morte qui feront tout ce qui est dans leur pouvoir pour empêcher les votes dans les zones qu'ils contrôlent. Donc, pour nous, la priorité, c'est vraiment la protection des civils : empêcher que la population anglophone, mais aussi les fonctionnaires qui travaillent pour les institutions électorales dans ces zones, ne soient pas exposés aux violences d'un côté ou de l'autre. Dans ces régions, pour la cessation des hostilités, c'est la seule manière de protéger les civils et de leur permettre d'aller voter s'ils veulent, mais surtout de ne pas avoir de victimes civiles pendant la semaine électorale. 

Les matins
Au Cameroun, les fantômes de Boko Haram

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 9:52


durée : 00:09:52 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Julie Gacon, Sarah Masson - Dans son documentaire "Le Spectre de Boko Haram", la cinéaste et réalisatrice camerounaise Cyrielle Raingou raconte la menace de Boko Haram par les djihadistes dans les yeux et avec les mots des enfants. Il sera projeté le 20 août, à Lussas, à l'occasion des Etas généraux du film documentaire. - réalisation : Sam Baquiast, Vivian Lecuivre - invités : Cyrielle Raingou Réalisatrice

Journal de l'Afrique
Mali : Choguel Maïga en garde à vue

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 11:40


Au Mali, Choguel Maïga a été arrêté. L'ex-Premier ministre ainsi que plusieurs de ses anciens collaborateurs ont passé la nuit en garde à vue. Ils sont soupçonnés de détournements de deniers publics.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali : vague d'arrestations au sein de l'armée

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la trêve douanière sino-américaine, le départ de Donnarumma du PSG et les déclarations d'Emmanuel Macron sur la guerre au Cameroun. Mali : vague d'arrestations au sein de l'armée  Plusieurs militaires et généraux de l'armée malienne ont été arrêtés et accusés de vouloir déstabiliser la transition menée par la junte. Quelles preuves les autorités avancent-elles pour justifier ces arrestations ? Doit-on s'attendre à des rebellions au sein de l'armée malienne ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.     Droits de douane : nouveau suspens entre Pékin et Washington  Donald Trump a prolongé de 90 jours les discussions commerciales avec la Chine. Pourquoi le président américain tient-il autant à trouver un accord avec la Chine ? Où en sont les discussions jusqu'à maintenant ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin.     PSG : Donnarumma poussé vers la sortie ?   Après avoir été l'un des piliers du Paris Saint-Germain lors de leur sacre européen, le gardien italien a annoncé son départ du club. Pourquoi Luis Enrique a-t-il préféré recruter Lucas Chevalier plutôt que de conserver Donnarumma ? Ce changement de gardien peut-il déstabiliser l'équipe en début de saison ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI.     Cameroun : Paris reconnait sa responsabilité dans une « guerre »  Emmanuel Macron a officiellement reconnu que la France avait mené une guerre au Cameroun pendant la période coloniale. Pourquoi le président français fait-il cette annonce maintenant, plus de 65 ans après l'indépendance du Cameroun ? Avec Manuel Domergue, co-auteur de l'ouvrage « Kamerun ! une guerre cachée aux origines de la Françafrique » (éditions La Découverte). 

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Macron reconnaît officiellement la guerre française au Cameroun

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 20:00


Pour la première fois, un président français reconnaît la guerre au Cameroun pendant la décolonisation. Emmanuel Macron a donc brisé le silence officiel sur cette page d'histoire Franco-Camerounaise. Un tabou de 65 ans est enfin levé. Transparence historique ou calcul politique ? Que pensez-vous de cette reconnaissance tardive ? Courage historique ou manœuvre diplomatique ?

7 milliards de voisins
Environnement : comment les luttes collectives peuvent l'emporter ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 48:30


Selon les Nations unies, le nombre d'affaires judiciaires liées au climat a plus que doublé en l'espace de 5 ans. Autour du globe, on pouvait recenser 2 180 contentieux en 2022 contre 884 en 2017. (Rediffusion) Des mobilisations locales contre des projets de barrages, de golf ou d'extension de sites industriels, des recours juridiques contre des usines polluantes, ou des géants de l'agroalimentaire... Les citoyens s'engagent davantage pour préserver leur environnement et leurs actions peuvent réussir. À l'échelle de la France, on compte, par exemple, 250 victoires écologistes depuis 1971. Des succès qui ont permis de sauver des milliards d'hectares de terres agricoles ou de forêts et économiser des milliards d'euros en investissements publics. Blocage, occupation, réunion publique, action en justice... Comment les citoyens s'organisent pour obtenir gain de cause ? Et pourquoi certaines actions peinent à aboutir malgré les preuves d'impacts négatifs sur la santé et l'environnement ?   Cette émission est une rediffusion du 30 janvier 2025. Avec : • Gaëtan Renaud, chargé d'enquêtes socio-économiques et environnementales. Rédacteur et auteur de l'étude Quand la lutte l'emporte - une décennie de victoires contre des projets imposés et polluants commanditée par l'association Terres de Luttes et la revue Silence • Grégoire Osoha, journaliste, réalisateur de documentaires et de podcasts. Auteur de Atome 33 – histoire d'une lutte collective contre une pollution industrielle, au Québec (Marchialy, sortie le 12 février 2025) • Abderrahmane Sissako, cinéaste, président de l'Association Mauritanienne pour l'Environnement (AME). L'association organise Une «Marche Bleue» pour la préservation des zones humides en Mauritanie, du 1er au 9 février 2025. La « Marche Bleue » suivra un itinéraire de marche longeant 60 km en bord de mer en direction du sud et prendra fin à la zone humide de Tambass-Lobodou. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam.  • Chamsou-Dine Baguiri, blogueur béninois, nous présente l'aquaponie, un système innovant qui allie élevage de poissons et culture de plantes pour une agriculture plus durable.  • Le blogueur guinéen Alpha Oumar Baldé analyse avec autodérision le rapport des Guinéens au temps, entre retard chronique et flexibilité horaire.  • Marina Tem, blogueuse du Cameroun, partage une introspection sur l'écriture comme acte de résistance et d'affirmation, concluant par un poème bouleversant.    Programmation musicale :  ► Oil United vs Green Team - Xuman & Keyti & Defty ► Who's Bad - Arma Jackson.

Journal de l'Afrique
Cameroun : Emmanuel Macron reconnaît une "guerre" pendant la décolonisation

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 12, 2025 14:46


Le président français Emmanuel Macron a officiellement reconnu que la France avait mené "une guerre" au Cameroun contre des mouvements insurrectionnels avant et après l'indépendance de 1960, marquée par des "violences répressives", dans un courrier à son homologue camerounais Paul Biya rendu public mardi.

Priorité santé
Dormir sans médicaments

Priorité santé

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 48:29


Un Français sur trois souffre d'insomnie. Or, on sait que le sommeil permet de préserver l'équilibre de l'organisme et de protéger le cerveau. Les causes de l'insomnie sont diverses et le recours aux traitements médicamenteux est trop souvent systématique. Comment retrouver un sommeil paisible sans médicaments ? Quels peuvent être les effets des médicaments sur la santé ? Quel est l'impact du manque de sommeil sur l'organisme, tant sur le plan de la santé physique que mentale ?   Dr Véronique Lefebvre des Noëttes, psychiatre de la personne âgée au Centre Hospitalier Émile Roux à Limeil Brevannes, dans le Val-de-Marne. Docteure en Philosophie pratique et éthique médicale à l'UPEM. Auteure de l'ouvrage Bonne nuit, bonne santé ! Comment retrouve votre sommeil sans médicaments pour vivre mieux et plus longtemps, aux éditions du Rocher  Dr Christian Eyoum, médecin-psychiatre, chef service du SESAME (SErvice de SAnté MEntale) de l'Hôpital Laquintinie de Douala, au Cameroun.    Programmation musicale : ► Ckay – In my bed ► Aretha Franklin – It hurts like hell.   (Rediffusion)

Priorité santé
Dormir sans médicaments

Priorité santé

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 48:29


Un Français sur trois souffre d'insomnie. Or, on sait que le sommeil permet de préserver l'équilibre de l'organisme et de protéger le cerveau. Les causes de l'insomnie sont diverses et le recours aux traitements médicamenteux est trop souvent systématique. Comment retrouver un sommeil paisible sans médicaments ? Quels peuvent être les effets des médicaments sur la santé ? Quel est l'impact du manque de sommeil sur l'organisme, tant sur le plan de la santé physique que mentale ?   Dr Véronique Lefebvre des Noëttes, psychiatre de la personne âgée au Centre Hospitalier Émile Roux à Limeil Brevannes, dans le Val-de-Marne. Docteure en Philosophie pratique et éthique médicale à l'UPEM. Auteure de l'ouvrage Bonne nuit, bonne santé ! Comment retrouve votre sommeil sans médicaments pour vivre mieux et plus longtemps, aux éditions du Rocher  Dr Christian Eyoum, médecin-psychiatre, chef service du SESAME (SErvice de SAnté MEntale) de l'Hôpital Laquintinie de Douala, au Cameroun.    Programmation musicale : ► Ckay – In my bed ► Aretha Franklin – It hurts like hell.   (Rediffusion)

Autour de la question
Pourquoi faire l'anthropologie des fantômes ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 48:30


Rencontre avec un anthropologue de l'invisible : Gregory Delaplace qui enquête sur les différentes façons dont les morts se manifestent aux vivants. Notre humanité serait-elle hantée ? Depuis quand et pourquoi ? Qu'est-ce que nos fantômes disent de nous ? (Rediffusion du 29/10/24). Portons un autre regard sur les fantômes, non pas en nous demandant s'ils existent mais plutôt pourquoi et comment les morts se manifestent aux vivants de tant de manières différentes ?  Qu'est-ce que cela dit de nous et de nos humanités ? Pourquoi faire l'anthropologie des fantômes ? Avec Grégory Delaplace qui vient de publier La voix des fantômes, enquête de terrain renversante qui nous entraîne de la Mongolie à Madagascar en passant par le Cameroun, le Vietnam et la Grande-Bretagne pour tenter de comprendre pourquoi les morts se rebiffent ? Pourquoi ne restent-ils pas à la place que nous les vivants leur avons assignée ? Dans quels contextes historiques, géographiques et sociaux, les spectres font-ils leur apparition et pourquoi notre époque est-elle propice à leur manifestation ? Notre humanité serait-elle hantée depuis toujours et plus que jamais ?  Avec Grégory Delaplace, anthropologue spécialiste de la Mongolie et de ses rituels funéraires pour son ouvrage La voix des fantômes, quand débordent les morts paru au Seuil.

Autour de la question
Pourquoi faire l'anthropologie des fantômes ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 48:30


Rencontre avec un anthropologue de l'invisible : Gregory Delaplace qui enquête sur les différentes façons dont les morts se manifestent aux vivants. Notre humanité serait-elle hantée ? Depuis quand et pourquoi ? Qu'est-ce que nos fantômes disent de nous ? (Rediffusion du 29/10/24). Portons un autre regard sur les fantômes, non pas en nous demandant s'ils existent mais plutôt pourquoi et comment les morts se manifestent aux vivants de tant de manières différentes ?  Qu'est-ce que cela dit de nous et de nos humanités ? Pourquoi faire l'anthropologie des fantômes ? Avec Grégory Delaplace qui vient de publier La voix des fantômes, enquête de terrain renversante qui nous entraîne de la Mongolie à Madagascar en passant par le Cameroun, le Vietnam et la Grande-Bretagne pour tenter de comprendre pourquoi les morts se rebiffent ? Pourquoi ne restent-ils pas à la place que nous les vivants leur avons assignée ? Dans quels contextes historiques, géographiques et sociaux, les spectres font-ils leur apparition et pourquoi notre époque est-elle propice à leur manifestation ? Notre humanité serait-elle hantée depuis toujours et plus que jamais ?  Avec Grégory Delaplace, anthropologue spécialiste de la Mongolie et de ses rituels funéraires pour son ouvrage La voix des fantômes, quand débordent les morts paru au Seuil.

Invité Afrique
Bokar Ture: «Pour mon père Stokely Carmichael, la Guinée était le coin le plus révolutionnaire d'Afrique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 18:12


De Stokely Carmichael, figure des luttes noires du XXème siècle, on connaît surtout le combat aux États-Unis, comme dirigeant des Black Panther. On sait moins qu'en 1968, Carmichael a rejoint la Guinée avec son épouse, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Il est alors devenu un proche collaborateur du président ghanéen en exil Kwame Nkrumah et s'est engagé aux côtés de la révolution guinéenne. Bokar Ture, fils de Stokely Carmichael, a accordé un entretien à RFI : il raconte les années africaines de la vie de son père. RFI : Votre père a été un acteur important des luttes noires du XXème siècle. Aux États-Unis, où il a été l'un des responsables des Black Panther… mais aussi dans son parcours transatlantique puisqu'il vient s'installer en 1968 en Guinée. Parlez-nous d'abord de lui. D'où vient-il ? Comment est née cette conscience militante noire ?  Bokar Ture : Kwame Ture est né Stokely Carmichael à Trinidad et Tobago, connu aussi en français comme Trinité-et-Tobago, en 1941. Il immigre plus tard aux États-Unis pour retrouver sa mère -donc ma grand-mère- qui y était déjà installée quelques années plus tôt. Elle avait pu avoir sa nationalité américaine parce qu'elle était née à Panama. Comment a commencé cette conscience ? Déjà, il avait un penchant politique très tôt. Il y a une de ses tantes qui racontait une anecdote : quand il était jeune, il la poussait à aller voter pour un syndicaliste à l'île de Trinidad. Et au lycée, aux États-Unis, il fréquentait déjà des groupes gauchistes. Un de ses amis de classe était le fils du président du Parti communiste américain dans les années 1952. Et donc, très tôt, il a pu découvrir les discours marxistes. Et bien sûr, il vivait au sud du Bronx, à côté de Harlem. Et la 125e rue de Harlem est une rue reconnue pour des discours politiques de tout genre, de différents groupes.  Il a été l'un de ceux qui ont travaillé l'idée de Black Power. Il a même coécrit, en 1967 avec Charles Hamilton, un ouvrage qui le théorise, intitulé Black Power, the politics of Liberation in America.  Effectivement, le concept de Black Power existait avant. Il y avait un livre qui s'appelait Black Power par Richard Wright, qui a été écrit pendant les années 1950 et qui était un ouvrage dédié à Kwame Nkrumah. Mais personne n'a rendu l'idée de Black Power aussi populaire que Kwame Ture - Stokely Carmichael à l'époque. Notamment durant une marche contre la peur au sud des États-Unis, aux côtés de Martin Luther King, où il disait, plus ou moins : « On est fatigué de mendier notre liberté, comme on l'a fait ces dernières années dans les droits civiques. Maintenant, ce qu'on va faire, c'est de demander le Black Power », le pouvoir noir, qui était un appel à une autodétermination en termes de structures politiques et économiques pour les personnes noires descendantes d'africains aux États-Unis.  En 1968, votre père épouse une première femme, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Au-delà de la relation amoureuse qui s'est nouée entre eux, cette union reflète-t-elle aussi une pensée de votre père, de plus en plus tournée vers l'Afrique et vers le panafricanisme à cette époque ?  Ce n'est pas un tournant, c'est une continuité. Kwame Ture a toujours été Africain dans l'âme. Il vient d'un milieu où l'Afrique est centrale dans l'identité noire. Bien avant qu'il ne se marie avec Miriam Makeba. On le voit dans des photos au début des années 1960 avec ses camarades où il est en tenue africaine. Il se sentait toujours africain. Pour lui, être noir et africain, il ne voyait pas de distinction et toute sa vie était ainsi. Quand il a marié Tantie Miriam, comme je l'appelle, c'était juste une continuité. Après aussi, ma mère, Marlyatou Barry, qui était aussi une Guinéenne. C'était juste une continuité de sa façon de vivre.  Comment se fait concrètement la connexion entre votre père et le premier responsable guinéen, Ahmed Sékou Touré ? Stokely Carmichael, à l'époque, faisait une tournée mondiale et il a rencontré Shirley Graham Du Bois, qui était la veuve de W.E.B Du Bois, qui est aussi une légende de l'histoire de la lutte antiraciste et du développement du panafricanisme. Elle a invité Stokely Carmichael à venir en Guinée pour une conférence du Parti démocratique de Guinée pour rencontrer Kwame Nkrumah et Sékou Touré. Quand il est venu, il a rencontré les deux présidents. Il avait déjà beaucoup entendu parler de Kwame Nkrumah, parce que mon grand-père a travaillé dans un bateau un moment. Il est parti au Ghana et quand il est revenu à New York, il expliquait que c'était la première fois qu'il avait vu une nation noire, indépendante, avec sa propre armée, un président, etc. et il expliquait ceci à un jeune Stokely Carmichael. Cela a vraiment marqué sa pensée. Quelques années plus tard, ils se voient face à face avec Kwame Nkrumah. Après la conférence, en quittant la Guinée, il part dire au revoir à Sékou Touré, qui lui dit : « Écoute, mon fils. Ici, c'est chez toi, tu peux revenir quand tu veux. C'est ta maison. »  Il part voir Kwame Nkrumah qui lui dit « Écoute, moi, je cherche un secrétaire politique, donc si ça t'intéresse, tu es toujours le bienvenu. » Un an et demi plus tard, deux ans pratiquement, il était de retour avec sa nouvelle épouse, Miriam Makeba.  Qu'est ce qui fait qu'il vient s'installer à Conakry à cette époque ?  Pour lui, c'était le coin le plus révolutionnaire en Afrique. Lumumba a été assassiné très tôt donc il n'y avait plus le Congo. Après, il y a eu le coup d'État contre Kwame Nkrumah en 1966. Modibo Keïta en 1968. Quand lui est arrivé, le seul autre pays, c'était la Tanzanie, mais qui était beaucoup moins radicale. Donc il a choisi la Guinée. C'était le pays qui s'alignait le plus avec sa pensée du pouvoir noir à l'échelle mondiale.  Il est aussi menacé aux États-Unis. C'est aussi pour cela qu'il quitte les États-Unis ? De toute façon, mon père était prêt à se martyriser. Il a vu Malcolm X tué, il a vu Martin Luther King tué et les agences voulaient sa tête. Il a échappé à pas mal d'attentats. Mais ce n'était pas la raison centrale. Déjà, il y avait l'invitation. Ensuite, il ne voyait pas les États-Unis comme le centre de cette lutte à laquelle il a dédié sa vie. Il voyait l'Afrique comme étant une partie essentielle. Pour lui, en venant en Guinée, il rejoignait l'Afrique, il rejoignait la révolution africaine qui pouvait donner la dignité à tout le peuple noir à travers le monde.  Diriez-vous qu'il y a un vrai projet politique international derrière cette volonté de s'installer en Guinée ?  Il a toujours eu ce projet. Quand il parlait de Black Power, déjà, dans le livre dont vous avez parlé, il parlait aussi des colonies en Afrique. Dans Black Power, lui et Charles Hamilton faisaient le parallèle entre la situation que vivaient les Afro-Américains aux États-Unis et la situation que vivaient les Africains en Afrique et aux Caraïbes aussi. Il faisait ce parallèle. Dans sa tête, c'était quelque chose qui était un combat international dès le début.  Quelles sont les idées sur lesquelles votre père, Stokely Carmichael – Kwame Ture, une fois qu'il change de nom – et Ahmed Sékou Touré se retrouvaient ?  On parle de personnes qui avaient la même vision d'une Afrique unie, une Afrique libre où il n'y a pas d'inégalités. Ils étaient tous deux penchés vers des idées socialistes. Ils étaient totalement alignés idéologiquement. Sékou Touré était un de ses mentors, une de ces personnes qui l'ont formé dans cette idéologie.  Ils se retrouvent dans l'idée, qui est défendue par Ahmed Sékou Touré à l'époque, d'authenticité africaine ? À 100 %. Et il s'intègre à 100 %. Je peux vous dire que moi, par exemple, j'ai très peu de souvenirs de mon père en habit occidental. Il s'habillait en tenue africaine, cousue en Afrique. Il s'est enraciné dans la population africaine. Ce qui était quand même unique parce que tout le monde était tourné vers une façon de vivre occidentale. Et lui non, il voulait se réapproprier son héritage culturel.  Et la volonté de promouvoir les cultures africaines, de leur donner leur vraie place ? C'est exactement cela, revaloriser la culture africaine, la culture noire, se réapproprier celle-ci. Et ne pas avoir de complexes vis-à-vis des cultures européennes, dominantes et autres.  Depuis le début de cet entretien, on joue avec deux noms pour parler de votre père, Stokely Carmichael, Kwame Ture. À un moment donné de sa vie, il décide de passer du nom de Stokely Carmichael à celui de Kwame Ture. C'est une démarche qui dit aussi beaucoup de choses sur le lien qu'il a avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré.  Effectivement. Il y avait un précédent aux États-Unis. Il y avait pas mal d'Afro-Américains, notamment dans son milieu révolutionnaire, qui changeaient de nom. Notamment Malcolm X, Mohamed Ali. Bien sûr, le nom est inspiré de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. L'anecdote, c'est qu'il était en Tanzanie lors d'un entretien radio. Après l'entretien, apparemment, un vieil homme venu à pied d'un village lointain est venu le voir et lui a dit : « Écoute mon fils, j'ai vraiment aimé ton entretien. Mais il y a une chose : ton nom sonne un peu bizarre, un peu féminin, il faut le changer ». Il a alors pris le nom de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. Lorsqu'il venait l'annoncer à Sékou Touré et lui dire : « J'ai pris le prénom de Kwame », Sékou Touré lui a répondu : « C'est bien, parce qu'à chaque fois que nous avons des débats, tu prends toujours son parti. » Il lui a répondu : « Mais j'ai pris le nom Touré comme nom de famille. ». Ce qui était approprié, car c'étaient ses deux mentors. À lire aussiKwame Ture, le destin hors du commun d'un Black Panther parti s'installer en Guinée [1/2] Comment est-ce que vous décririez les liens qu'il entretenait avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré ? En Kwame Nkrumah, il voyait un symbole de cette lutte. Il était prêt à le suivre. Il a mené quelques opérations au Ghana pour essayer de voir s'il pouvait réinstaurer Kwame Nkrumah au pouvoir. Il était très proche de lui. Et Sékou Touré était comme un père pour lui. En 1970, votre père vit l'un des moments charnières de l'histoire de la Première République guinéenne, à savoir l'attaque contre Conakry du 22 novembre 1970. Savez-vous comment il a vécu ces journées ?  Je sais qu'il était un participant dans l'action de repousser les troupes portugaises. Il était armé ce jour et a dû utiliser son arme. Selon ce que j'ai appris, il était un des premiers à alerter les autorités, y compris le président, du fait qu'il y avait une attaque qui venait. Ca tirait sur sa case, donc il devait quitter sa maison. Lui et Miriam Makeba ont dû se réfugier quelque part d'autre où il l'a laissée et lui est ressorti pour aider à défendre la ville.  Cette opération conjointe de militaires portugais et de rebelles guinéens a conduit à la plus grande vague d'arrestations en Guinée de toute la Première République. La vie du pays va être rythmée pendant de longs mois par des confessions publiques de personnes présentées comme les complices d'un « complot impérialiste » aux ramifications tentaculaires. Comment est-ce que votre père se positionnait par rapport à cette thèse du complot permanent contre la Guinée ? Et plus généralement, quel regard portait-il sur l'État policier qu'était aussi devenu la Guinée de cette époque ?  C'est quelque chose de très complexe et malheureusement, la Guinée ne s'est toujours pas réconciliée avec ce passé et les positions sont assez ancrées. Maintenant, si on parle de Kwame Ture précisément, pour lui, c'était un régime panafricaniste, le seul régime panafricaniste radical. Et malgré toutes ses erreurs, c'était celui qui pouvait tenir jusqu'au bout cette conviction qu'il avait lui-même. Il était totalement d'accord avec le fait qu'il fallait conserver ce régime pour qu'il ne bascule pas dans un régime néocolonialiste.  À tout prix ? À tout prix.  En 1974, il y a un autre évènement important pour l'Afrique et plus généralement pour le monde noir, c'est le combat en Afrique, à Kinshasa, entre Mohamed Ali et George Foreman. Dans un livre de mémoires, votre père indique qu'il a été invité par Mohamed Ali lui-même à venir à Kinshasa pour le combat. Est-ce que vous savez ce que représentait cet affrontement pour votre père ?  Mohamed Ali était son ami. Il y avait ce symbole de Mohamed Ali qui représentait l'Africain fier et George Foreman qui était un peu l'opposé de cela. Mais après, il a rencontré George Foreman et il disait que George Foreman l'avait séduit avec son charme, l'a embrassé et tout. Je pense qu'au-delà du symbolique, mon père était beaucoup plus intéressé par ce qui se passait au Congo démocratique, c'est-à-dire le Zaïre à l'époque, et le fait que c'était sous le régime de Mobutu Sese Seko, auquel il était farouchement opposé par ce qu'il représentait en termes de corruption et d'alignement avec les puissances coloniales. Qui sont de manière générale les acteurs politiques qui fréquentaient le salon de votre père dans ces années 1970 et au début des années 1980, pendant la Première République en Guinée ? On parle d'un melting pot qui ne dit pas son nom. Que ce soit des artistes - Miriam Makeba et Nina Simone, qui était une de ses amies très proches - ou des activistes de partout dans le monde. Qui venaient à Conakry et qui venaient le rencontrer ? Qui venaient à Conakry ou qui y vivaient. Parce que vous savez qu'à une époque, Conakry était un centre du monde noir où on conciliait l'art, les mouvements de libération, etc. Il y avait un grand nombre de personnes qui y vivaient, comme Amilcar Cabral, comme Kwame Nkrumahn, avant même il y avait Félix-Roland Moumié du Cameroun, pour ce qui est de la politique. Concernant les arts et la littérature, il y avait Ousmane Sembène qui y vivait, il y avait Maryse Condé qui y vivait. C'était vraiment un centre… et il se retrouve chez lui avec toutes ces personnes, plus ou moins de différentes sphères. Moi, je peux raconter avoir vu des activistes exilés sud-africains, Tsietsi Mashinini, qui a commencé la révolte estudiantine de Soweto, qui était parmi d'autres exilés sud-africains. Il y avait beaucoup d'Afro-Américains, bien sûr, des Black Panthers exilés. Il y avait la diplomatie guinéenne, des diplomates de pays gauchistes et souverainistes, il y avait tout un monde. Mais aussi, il faut savoir que Kwame Ture était vraiment penché vers la masse, la masse populaire. Donc autour de tout ça, on voit un chef villageois qui est assis ou on voit la personne déshéritée du quartier qui est là, assise, qui peut recevoir un repas. Parce que notre maison était comme un centre communautaire pour la jeunesse du quartier. Il amenait tous les enfants du quartier à la plage chaque dimanche. Puis se retrouvait peut-être un mardi à saluer un chef d'État. Puis avait une conférence avec un groupe communautaire. Moi, j'ai vu tout cela dans cette maison. C'était quelque chose de magique. Il recevait où, justement ? Dans son salon, dans son bureau ? Y avait-il un rituel autour de la réception de ses amis politiques ? Déjà, il avait une véranda où il était assis… parce que c'était un bibliophile. Il lisait beaucoup, il écrivait beaucoup. Il ne lisait pas pour le plaisir, mais il lisait pour ses conférences. Après, il y a des gens qui venaient pour le rencontrer. Je sais qu'il y a eu Charles Taylor qui était venu de nulle part pour le rencontrer. C'était vraiment un melting pot.    À cette époque, votre père continue aussi ses voyages et ses tournées, il n'est pas tout le temps à Conakry ? Il était très organisé. Sur toutes ses photos, il écrivait les dates et les lieux. On se demande comment il pouvait parcourir toutes ces distances en si peu de temps. Un jour, on le voit au Connecticut. Le lendemain, on le voit à Paris, banni, chassé. En Angleterre, peut-être, d'où il est banni et chassé. Parce que c'était très compliqué pour lui d'avoir accès a beaucoup de pays. Après, on le voit en Californie... Il était partout. Sékou Touré disparaît en 1984. Mais votre père continue, lui, son engagement pour ses idées au sein du Parti démocratique de Guinée. Qu'est-ce qui a marqué ces années de militantisme politique sous Lansana Conté ? Le contexte a vraiment changé !  Et c'est là que l'on voit vraiment les convictions de l'homme. Parce que, du jour au lendemain, tout a changé. Il a été arrêté par le régime de Lansana Conté. Donc, il a perdu les privilèges qu'il avait, bien sûr, où il connaissait le président et était sous sa tutelle. Mais malgré cela, il a décidé de rester en Guinée. La moitié de sa vie guinéenne, quinze ans, s'est passée ainsi. Il a décidé malgré tout de rester en Guinée, d'être actif dans la vie politique guinéenne et la vie sociale de la Guinée.  … Et de rester fidèle à ses convictions.  Exactement. Vous êtes à l'époque enfant. Quel souvenir est-ce que vous gardez de ces années, de votre maison à Conakry, de ceux qui y passaient ? Quelle était l'ambiance ? Vous disiez tout à l'heure que tout le quartier se retrouvait chez vous…  C'est cela. Mon père était d'une gentillesse rare, d'un altruisme qu'on ne retrouve pas très souvent. Donc effectivement, c'était pour moi quelque chose de très formateur. Comment quelqu'un peut traiter un chef d'État avec le même respect qu'il traite la personne la plus déshéritée du quartier. Et toutes ces personnes pouvaient se retrouver chez lui, devant lui, avec le même respect, ou peut-être même le déshérité avec un peu plus d'amour.  Vous appelez régulièrement les Guinéens à se souvenir de votre père, Stokely Carmichael / Kwame Ture. Avez-vous le sentiment que son histoire a été oubliée en Guinée ?  Je parle de manière générale. Il y a une politique de mémoire en Guinée qui doit être améliorée. Stokely Carmichael est un pont unique entre l'Afrique et l'Amérique. On parle d'un personnage qui a passé la moitié de sa vie en Guinée. À ce stade, l'État guinéen n'a pas fait une seule initiative pour se réapproprier de l'héritage de cette personnalité.  Donc il y a un vrai chantier ? Il y a un chantier.  Une dernière question plus personnelle. Quel père a été Stokely Carmichael ? Quelle image retenez-vous de lui ?  Un père adorable, d'une gentillesse rarissime, qui m'a beaucoup appris, que j'ai profondément aimé. Quelqu'un qui était attaché à tout ce qui est beau dans le monde, à commencer par les enfants. ►A lire pour aller plus loin : BERTHO Elara, Un couple panafricain, Editions Rot-Bo-Krik, 2025 À (ré)écouterElara Bertho: «Replacer Conakry au centre des imaginaires, c'était un peu l'idée de cet ouvrage»

Le grand podcast de voyage
Hemley Boum : "La lecture, c'était le seul endroit où je pouvais être tranquille"

Le grand podcast de voyage

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 62:02


durée : 01:02:02 - Les Masterclasses - par : Julie Gacon - Née au Cameroun en 1973, l'écrivaine Hemley Boum poursuit depuis 2010 une œuvre romanesque tout entière traversée par les enjeux de transmission intergénérationnelle. - réalisation : Peire Legras - invités : Hemley Boum Ecrivaine camerounaise

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libre Antenne du 8 août 2025

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Namouri Dosso. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.

Revue de presse Afrique
À la Une: la réponse de l'Algérie à la France

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 4:08


Le ton ne cesse de monter entre Paris et Alger. Avant-hier, Emmanuel Macron annonçait sa décision de suspendre l'accord de 2013, qui exempte de visa les détenteurs de passeport diplomatique. Hier, nous dit TSA, Tout sur l'Algérie, Alger a répliqué en « convoquant le chargé d'affaires de l'ambassade de France à Alger », et en annonçant « que les Français titulaires de passeports diplomatiques et de service, devront (eux aussi) obtenir un visa pour se rendre en Algérie ». Mais ce n'est pas tout, comme l'explique El Watan. Les autorités algériennes ont également décidé « de mettre fin à la mise à disposition, à titres grâcieux, de biens immobiliers appartenant à l'État algérien au profit de l'ambassade de France en Algérie ». ObservAlgérie de son côté, titre : « Passeports diplomatiques et officiels : l'Algérie répond à la France » et souligne « que les relations diplomatiques entre l'Algérie et la France connaissent une tension croissante », rappelant par ailleurs « que cette décision survient dans un contexte de relations déjà tendues, marquées par des divergences sur la gestion des questions migratoires et les droits des ressortissants algériens en France ». Le Matin d'Algérie, lui, évoque « un nouvel épisode dans l'escalade d'une relation bilatérale marquée par la défiance et la volonté algérienne d'imposer une stricte réciprocité ». Enfin, Algérie Patriotique annonce « que les deux premières mesures tombent, en réaction à la nouvelle provocation de la France ». Ton offensif Au Cameroun, l'opposant Maurice Kamto dénonce le rejet de sa candidature à l'élection présidentielle. « C'est la réaction du chef du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, à l'invalidation de sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre prochain », nous explique l'agence de presse africaine APAnews, qui précise : « dans une déclaration au ton offensif, l'opposant accuse le régime du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, le RDPC, d'avoir « sciemment orchestré », son exclusion du scrutin ». « La décision de m'écarter de l'élection présidentielle de 2025, a été prise de longue date par le régime RDPC », accuse encore Maurice Kamto, « qui s'en prend aussi à la communauté internationale, en particulier à l'ONU qu'il accuse d'avoir signé un accord secret avec Elecam, le conseil électoral d'élections Cameroon, le 9 mai dernier, pour (dit-il) prétendument garantir la transparence de l'élection ». Et l'opposant ne baisse pas les bras. Actu Cameroun reprend ses derniers mots : « mes chers compatriotes, je suis debout et resterai à vos côtés ». Relations au beau fixe À lire également dans la presse africaine ce matin, le voyage en Turquie du Premier ministre sénégalais. Dakar Actu publie la photo d'Ousmane Sonko, serrant la main du président turc Recep Tayep Erdogan. Sénégo publie une autre photo des deux hommes assis et regardant l'objectif. De quoi les deux dirigeants ont-ils parlé ? Selon Africa News « ils ont signé quatre accords, dans les domaines de la défense, des médias et de l'éducation », « à l'entame d'une visite de cinq jours que le Premier ministre sénégalais effectue en Turquie ». Les relations entre la Turquie et le Sénégal semblent au beau fixe : Sénégo souligne qu'Ousmane Sonko devait être hier soir « l'invité d'un dîner officiel « organisé en son honneur », « un geste protocolaire, symbole de respect et d'amitié entre les deux nations ». Sur le fond, les problèmes financiers du Sénégal ont été abordés selon Sénéweb, qui titre : « ce que Sonko a demandé au président Erdogan ». C'est de « notoriété publique », souligne le site d'information, « l'État du Sénégal traverse actuellement une situation financière extrêmement délicate (…) ce jeudi, en Turquie, il n'a pas hésité à soumettre la question au président Erdogan, il l'a invité à davantage appuyer le Sénégal, notamment dans le déroulement de son plan de redressement ». Dernier point : les deux hommes ont évoqué la situation à Gaza, précise Dakar Actu, « exprimant ensemble leur indignation et condamnant le génocide qui se déroule en Palestine ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la réponse de l'Algérie à la France

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 4:08


Le ton ne cesse de monter entre Paris et Alger. Avant-hier, Emmanuel Macron annonçait sa décision de suspendre l'accord de 2013, qui exempte de visa les détenteurs de passeport diplomatique. Hier, nous dit TSA, Tout sur l'Algérie, Alger a répliqué en « convoquant le chargé d'affaires de l'ambassade de France à Alger », et en annonçant « que les Français titulaires de passeports diplomatiques et de service, devront (eux aussi) obtenir un visa pour se rendre en Algérie ». Mais ce n'est pas tout, comme l'explique El Watan. Les autorités algériennes ont également décidé « de mettre fin à la mise à disposition, à titres grâcieux, de biens immobiliers appartenant à l'État algérien au profit de l'ambassade de France en Algérie ». ObservAlgérie de son côté, titre : « Passeports diplomatiques et officiels : l'Algérie répond à la France » et souligne « que les relations diplomatiques entre l'Algérie et la France connaissent une tension croissante », rappelant par ailleurs « que cette décision survient dans un contexte de relations déjà tendues, marquées par des divergences sur la gestion des questions migratoires et les droits des ressortissants algériens en France ». Le Matin d'Algérie, lui, évoque « un nouvel épisode dans l'escalade d'une relation bilatérale marquée par la défiance et la volonté algérienne d'imposer une stricte réciprocité ». Enfin, Algérie Patriotique annonce « que les deux premières mesures tombent, en réaction à la nouvelle provocation de la France ». Ton offensif Au Cameroun, l'opposant Maurice Kamto dénonce le rejet de sa candidature à l'élection présidentielle. « C'est la réaction du chef du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, à l'invalidation de sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre prochain », nous explique l'agence de presse africaine APAnews, qui précise : « dans une déclaration au ton offensif, l'opposant accuse le régime du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, le RDPC, d'avoir « sciemment orchestré », son exclusion du scrutin ». « La décision de m'écarter de l'élection présidentielle de 2025, a été prise de longue date par le régime RDPC », accuse encore Maurice Kamto, « qui s'en prend aussi à la communauté internationale, en particulier à l'ONU qu'il accuse d'avoir signé un accord secret avec Elecam, le conseil électoral d'élections Cameroon, le 9 mai dernier, pour (dit-il) prétendument garantir la transparence de l'élection ». Et l'opposant ne baisse pas les bras. Actu Cameroun reprend ses derniers mots : « mes chers compatriotes, je suis debout et resterai à vos côtés ». Relations au beau fixe À lire également dans la presse africaine ce matin, le voyage en Turquie du Premier ministre sénégalais. Dakar Actu publie la photo d'Ousmane Sonko, serrant la main du président turc Recep Tayep Erdogan. Sénégo publie une autre photo des deux hommes assis et regardant l'objectif. De quoi les deux dirigeants ont-ils parlé ? Selon Africa News « ils ont signé quatre accords, dans les domaines de la défense, des médias et de l'éducation », « à l'entame d'une visite de cinq jours que le Premier ministre sénégalais effectue en Turquie ». Les relations entre la Turquie et le Sénégal semblent au beau fixe : Sénégo souligne qu'Ousmane Sonko devait être hier soir « l'invité d'un dîner officiel « organisé en son honneur », « un geste protocolaire, symbole de respect et d'amitié entre les deux nations ». Sur le fond, les problèmes financiers du Sénégal ont été abordés selon Sénéweb, qui titre : « ce que Sonko a demandé au président Erdogan ». C'est de « notoriété publique », souligne le site d'information, « l'État du Sénégal traverse actuellement une situation financière extrêmement délicate (…) ce jeudi, en Turquie, il n'a pas hésité à soumettre la question au président Erdogan, il l'a invité à davantage appuyer le Sénégal, notamment dans le déroulement de son plan de redressement ». Dernier point : les deux hommes ont évoqué la situation à Gaza, précise Dakar Actu, « exprimant ensemble leur indignation et condamnant le génocide qui se déroule en Palestine ».

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Gabon : retour sur le chantage d'un influenceur contre le président

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'annulation de la candidature de Maurice Kamto, la création d'une milice au Niger et l'augmentation des productions de pétrole. Gabon : retour sur le chantage d'un influenceur contre le président  Un influenceur gabonais d'origine libanaise menace de divulguer des vidéos compromettantes du président Oligui Nguema. Quel est le contenu des enregistrements que Nazih affirme détenir ? Une enquête est-elle ouverte côté gabonais pour vérifier l'authenticité des enregistrements ? Avec Yves-Laurent Goma, correspondant de RFI à Libreville.    Cameroun : Maurice Kamto définitivement écarté de la course à la présidentielle   Considéré comme « non fondé », le recours de l'opposant a été rejeté par le Conseil constitutionnel. Comment expliquer cette décision ? À quoi s'attendre pour l'avenir politique de Maurice Kamto ? Avec Stéphane Akoa, politologue camerounais et chercheur à la fondation Paul Ango Ela.    Niger : une milice citoyenne en appui aux forces de l'ordre   Au Niger, le mouvement citoyen M62 lance une milice civile pour appuyer les forces de sécurité. Quelle est la mission précise de cette milice ? Plusieurs organisations de la société civile mettent en garde contre une dérive de cette milice. Ces craintes sont-elles fondées ? Avec Seidik Abba, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. Auteur de l'ouvrage « Crise interne au Conseil Militaire Suprême du Niger » (éditions L'Harmattan).    Pétrole : pourquoi les pays de l'OPEP+ augmentent leur production ?  Les pays de l'OPEP+ ont prévu d'augmenter leur production de pétrole en septembre 2025. Pourquoi l'OPEP+ cherche-t-elle à augmenter sa production alors qu'elle avait jusqu'à maintenant réduit son offre pour maintenir des prix élevés ? Jusqu'où l'Organisation peut-elle augmenter sa production sans provoquer une chute importante des prix ? Avec Marie-Pierre Olphand, journaliste pour la Chronique des matières premières sur RFI. 

Revue de presse Afrique
À la Une: France-Algérie, Emmanuel Macron serre la vis

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 4:10


« Longtemps précautionneux avec l'Algérie, Emmanuel Macron change de ton, constate Le Figaro à Paris. Dans une lettre qu'il a transmise hier au Premier ministre, (et qui a été publiée par Le Figaro), il charge le gouvernement de "prendre des décisions supplémentaires pour agir avec plus de fermeté et de détermination" ». « Parmi les mesures demandées au gouvernement, relève Le Monde, le chef de l'État appelle à suspendre "formellement" l'accord de 2013 avec Alger "concernant les exemptions de visa sur les passeports officiels et diplomatiques". (…) Pour justifier ce tour de vis, Emmanuel Macron mentionne en premier lieu les emprisonnements de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison ferme notamment pour "atteinte à l'unité nationale", et du journaliste français Christophe Gleizes, condamné à sept ans de prison en Algérie pour "apologie du terrorisme". Il fait également référence au "non-respect par l'Algérie de ses obligations" en matière migratoire, ainsi que "la cessation de la coopération des dix-huit consulats algériens présents sur notre sol avec les services de l'État" ». « Revers terrible » Commentaire du Figaro : c'est une « quasi-rupture diplomatique ». Et « pour un proche du sérail algérien, note le journal, cette lettre d'Emmanuel Macron sonne comme un "revers terrible" pour le président algérien. Depuis des mois, Abdelmadjid Tebboune s'évertue (en effet) à distinguer Emmanuel Macron de "la minorité extrémiste" française qu'il accuse de faire de l'Algérie "une obsession" ». Désormais, pointe Le Figaro, « cette lettre sera inévitablement lue comme un alignement d'Emmanuel Macron sur la ligne dure défendue par son ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et le chef de l'État algérien pourrait y voir un reniement personnel ». Macron : « tête à claques » Dans la presse algérienne, les réactions sont vives. « Emmanuel Macron opte pour l'escalade », s'exclame le site TSA. « Visas officiels et diplomatiques : la France prend une décision radicale face à l'Algérie », soupire Observ'Algérie. Pour Le Matin d'Algérie, on observe « un durcissement de ton de la part d'Emmanuel Macron qui va ainsi dans le sens de Bruno Retailleau, tenant d'une ligne dure vis-à-vis d'Alger ». Le site Algérie Patriotique hausse le ton et traite le président français de « tête à claques » : « quelle "approche de plus grande fermeté" reste-t-il à ce bluffeur, écrit le site algérien, pour forcer l'Algérie à ressembler à son docile protectorat marocain ? Aucune, affirme Algérie Patriotique, sinon l'esbroufe d'un président battu par sa femme, la vitupération des "experts" sur les putrides plateaux de télévision français et les aboiements de Bruno Retailleau, Eric Ciotti, Eric Zemmour et autre Arnaud Benedetti ». Cameroun : vers une alliance au sein de l'opposition ? À la Une également, le Cameroun, avec des manœuvres en coulisses en vue de la prochaine présidentielle… Manœuvres dévoilées par Jeune Afrique : « l'exclusion définitive de Maurice Kamto de la course à la présidentielle fait désormais de Bello Bouba Maïgari, qui brigue la magistrature suprême sous la bannière de l'UNDP, l'un des candidats de poids au sein de l'opposition. Ces dernières semaines, il a multiplié les rencontres avec les représentants de ses différentes composantes. Mais aussi, de manière plus surprenante, avec des émissaires de la présidence ». Ceux-ci auraient « tenté, croit savoir Jeune Afrique, de convaincre le candidat de l'UNDP de lisser son discours et de s'abstenir de propos trop virulents à l'égard du chef de l'État sortant, Paul Biya, candidat à un huitième mandat ». Le mois dernier, précise encore le site panafricain, Bello Bouba Maïgari aurait donc rencontré également plusieurs leaders de l'opposition, dont Maurice Kamto, « d'autant plus courtisé au sein de l'opposition depuis l'exclusion définitive de sa candidature à la présidentielle ». Objectif, pointe Jeune Afrique : conclure « un éventuel accord politique au sein de l'opposition, dans la perspective d'une alliance avant la convocation du corps électoral. (…) Bello Bouba Maïgari et Maurice Kamto, doivent se rencontrer à nouveau d'ici à demain vendredi. L'UNDP a annoncé qu'une conférence de presse "importante" se tiendrait ce jour-là ». Pour annoncer quoi ? une alliance de l'opposition avec un candidat unique ? Pour l'instant, on n'en est pas là…

Les matins
Au Cameroun, Maurice Kamto, le principal opposant de Paul Biya, est écarté de la course à la présidentielle

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 5:43


durée : 00:05:43 - La Revue de presse internationale - par : Caroline Félix - Le Conseil constitutionnel du Cameroun a définitivement rejeté mardi la candidature à l'élection présidentielle du 12 octobre de Maurice Kamto, principal opposant au président Paul Biya, au pouvoir depuis quarante-trois ans.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Cameroun : une élection présidentielle sans Maurice Kamto

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 20:00


La décision vient de tomber au Cameroun. Maurice Kamto, figure emblématique de l'opposition ne participera pas à l'élection présidentielle d'octobre 2025. Le Conseil constitutionnel a définitivement rejeté son recours confirmant son exclusion du scrutin. Cette décision soulève des questions cruciales : s'agit-il d'un coup dur pour la démocratie camerounaise ou d'une application stricte du droit électoral ? Que signifie cette absence pour l'avenir de l'opposition ?

cameroun le conseil maurice kamto
Les Ambitieuses
#16 SAISON 13 - NATHALIE TADJA NYA: LA PUISSANCE DE L'OPTIMISME

Les Ambitieuses

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 67:37


Nathalie Tadja grandit dans une famille modeste en HLM dans le 93, entourée de ses deux sœurs. Ses parents sont originaires du Cameroun : un père chauffeur de taxi, une mère qui a arrêté de travailler pour s'occuper de la famille. Enfant curieuse et brillante, Nathalie adore l'école. Mais derrière les murs de l'appartement, elle grandit dans un environnement marqué par les violences conjugales. Ces scènes forgent chez elle une conviction : ne dépendre de personne et conquérir au plus vite son indépendance. Au collège, une passion inattendue naît : l'anglais. Elle s'y accroche avec ferveur et commence à transmettre cette passion, notamment à des enfants en difficulté. C'est le début d'une vocation : la transmission et l'envie d'ouvrir les horizons des autres. Après un parcours en lettres et en langues, elle entre à la Sorbonne. Elle ose postuler pour un programme d'échange et décroche une année à Minneapolis. Cette année américaine est pour elle un rêve : un état d'esprit optimiste, positif, audacieux. Mais au retour à Paris, le contraste est rude. De retour en banlieue, elle enchaîne des missions courtes dans la formation. Les difficultés de transport et le manque de reconnaissance pèsent. Elle finit par accepter un CDI, espérant une stabilité… Mais elle s'y sent exploitée, sous-payée, invisible. Un jour, elle décide de tout quitter. Le 1er mai 2010, elle crée son statut d'auto-entrepreneur. Elle travaille d'arrache-pied, sans compter ses heures. Rapidement, ses efforts paient : son activité dépasse le plafond de l'auto-entreprise. Elle fonde alors sa propre SASU. Son entreprise prend de l'ampleur et connaît une hypercroissance. Puis arrive la pandémie. Le Covid devient un catalyseur : Nathalie passe tout son business en distanciel. Elle réalise un premier investissement immobilier. Elle se rapproche de la nature. Elle construit son patrimoine et finit par acquérir sa propre maison. Tout au long de son chemin, la visualisation positive et les affirmations l'accompagnent. Elles l'aident à tenir le cap, à garder le courage et à cultiver une énergie constructive. Nathalie fait aussi des choix assumés. Celui, notamment, de ne pas devenir mère. Celui d'écouter son corps, ses signaux, et d'apprendre à respecter son rythme. Aujourd'hui, elle raconte avec sincérité son parcours : celui d'une enfant de banlieue devenue femme indépendante, entrepreneuse, libre, fidèle à elle-même.    NOTES DE L'ÉPISODE: Le podcast vous plaît ? Prenez 30 secondes pour le noter 5 étoiles sur Apple podcast ou Itunes, et commentez si vous le souhaitez, c'est très précieux pour moi !

Invité Afrique
Présidentielle au Cameroun: «Je pense à un étranglement de la démocratie dans notre pays»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 7:22


Au Cameroun, Maurice Kamto ne pourra pas être candidat à la présidentielle du 12 octobre prochain. En effet, le Conseil constitutionnel a rejeté, mardi 5 août, la candidature de l'opposant, qui avait pourtant été déclaré deuxième au précédent scrutin. Quelles sont les premières réactions ? Et quelles sont les conséquences pour l'élection d'octobre ? Philippe Nanga est le coordinateur de l'ONG camerounaise Un Monde avenir, spécialisée sur les questions de démocratie et de droits de l'homme. En ligne de Douala, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Maurice Kamto interdit de candidature. Qu'est-ce que vous en pensez ? Philippe Nanga : Je pense à un étranglement de la démocratie dans notre pays tout simplement. Je pense au déni du droit de participer à la vie politique, au regard de ce rejet de la candidature de Monsieur Kamto. Alors, ce lundi, devant le Conseil constitutionnel, Maurice Kamto a longuement expliqué, en compagnie de ses avocats, qu'il avait respecté toutes les règles légales pour être investi par le Manidem. Mais cela n'a pas suffi, pourquoi ?  Ça n'a pas suffi parce que j'adhère à la thèse de ceux qui pensent qu'il s'agit d'une décision plus politique qu'une décision de droit. Il y avait quand même beaucoup d'évidences qui donnaient à Monsieur Kamto le droit de participer avec le dossier fourni au conseil électoral Elecam. Il avait pris soin, n'est-ce pas, d'éviter tout obstacle possible à sa participation à l'élection, parce qu'il y avait beaucoup de débats autour de sa candidature. Il avait plusieurs possibilités, mais il avait choisi la possibilité la plus sûre en allant vers un parti politique qui disposait de tous les moyens légaux pour présenter une candidature. Et donc j'avoue que c'est une grosse déception pour les acteurs qui suivent les questions de démocratie dans notre pays, comme nous, de constater qu'il y a une sorte d'acharnement sur un individu qui s'emploie à animer la vie politique dans notre pays, à construire la démocratie et à amener les Camerounais à s'approprier le droit de prendre part à la vie politique du pays. Personnellement, je connais le parti politique Manidem qui a porté sa candidature. C'est un parti que je suis. Je connais le président de ce parti dont on dénie aujourd'hui la qualité, avec qui nous avons régulièrement pris part aux rencontres officielles. Moi, en tant que coordinateur de l'ONG « Un monde avenir » et lui, en tant que président de son parti, c'est-à-dire le Manidem, je suis étonné que, au dernier moment, on ne lui reconnaisse plus cette qualité de président qu'il a pourtant régulièrement affichée partout où nous nous sommes retrouvés aux réunions officielles.   Alors visiblement, comme le conseil électoral Elecam en première instance, le Conseil constitutionnel a pris en considération la candidature d'une autre personne, Dieudonné Yegba, sous la bannière du Manidem, et a donc estimé qu'il ne pouvait pas y avoir deux investitures pour une même formation politique. Est-ce que l'argument vous paraît recevable ou pas ?    Pas du tout de mon point de vue. Parce qu'on ne peut pas prétendre qu'on ignorait qui était à la tête du Manidem. Monsieur Ekane, je le dis pour avoir été plusieurs fois à des rencontres officielles avec lui, étant à ces rencontres au titre de président du parti, et donc il y a toutes les évidences qui montrent que Monsieur Ekane est reconnu par le conseil électoral comme étant le président du parti. C'est ça qui est écœurant et choquant pour nous autres, parce que c'est extraordinaire de voir qu'il a suffi que le Manidem présente Monsieur Kamto comme candidat pour qu'on dénie à Monsieur Ekane Anicet, président de ce parti-là, cette qualité qui était pourtant reconnue jusqu'ici par toutes les instances, y compris le conseil électoral. J'ai envie de dire, c'est une sorte de séance de sorcellerie, comme on dit chez nous, que je viens de vivre, parce que je suis sûr que si le Manidem n'avait pas présenté Monsieur Kamto à la prochaine élection présidentielle, personne ne serait aujourd'hui en train de dénier la qualité de président à Monsieur Ekane.    Avec la disqualification de Maurice Kamto, c'est le principal opposant à Paul Biya qui est exclu de la présidentielle du mois d'octobre. Est-ce à dire qu'à vos yeux, l'opposition n'a plus aucune chance de gagner ?   Tout va dépendre de la posture de Monsieur Kamto. Parce qu'il faut dire que c'est une très très forte personnalité, très influente sur le plan politique. Et donc tout va dépendre de sa position, est-ce qu'il va se rallier à un candidat ? Mais s'il décide de se retirer de ce processus, il y a de fortes chances qu'il y ait une forte abstention. C'est pour ça que je dis que c'est la personne qui, pour l'instant, continue de tenir les cartes en main.   Et parmi les principaux candidats de l'opposition qui sont validés aujourd'hui, quel est celui dont Maurice Kamto se sent le plus proche ?   Je sais que plusieurs rencontres ont eu lieu entre les cadres de son ancien parti, notamment le MRC, et certains candidats à la présidence, notamment les candidats du Nord, Monsieur Bello et Monsieur Tchiroma. Ça, je le sais. Et je sais aussi qu'il n'est pas très éloigné des personnes comme Monsieur Akere Muna. Donc ça ne serait pas étonnant de le voir prendre une décision d'alliance avec un leader. Et j'ai vu quand même qu'il y avait des démarches avec certains leaders des autres partis, ceux qui viennent de faire défection dans le gouvernement, notamment l'ancien Premier ministre Bello Bouba et l'ancien ministre Issa Tchiroma.   À écouter aussiPrésidentielle au Cameroun: la candidature de Maurice Kamto «fait peur» au régime, dit Claude Assira

Revue de presse Afrique
À la Une: Maurice Kamto exclu de la course à la présidentielle au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 4:07


« Maurice Kamto perd devant le Conseil constitutionnel », constate le Journal du Cameroun. « La décision définitive et irrévocable tant redoutée par une bonne partie de l'opinion est tombée. Le Conseil constitutionnel a (donc) rejeté la candidature de l'opposant au terme d'une audience qui s'est déroulée avant-hier et dont le délibéré a été renvoyé à hier mardi. L'élection présidentielle du 12 octobre 2025 se fera sans Maurice Kamto, ancien président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, militant du Manidem (et qui était en seconde position lors de la dernière présidentielle). Il a été déclaré non fondé dans sa requête ». « La candidature de l'opposant avait été écartée, le 26 juillet, rappelle Le Monde Afrique, par EleCam, Elections Cameroon, l'organe chargé de l'organisation des élections, en raison d'une "pluralité d'investitures" du Manidem. En effet, un ancien militant de cette formation avait également soumis une candidature. Maurice Kamto avait alors déposé un recours devant le Conseil constitutionnel, le 28 juillet, pour contester sa disqualification de la liste provisoire des candidats retenus à l'élection présidentielle du 12 octobre ». Peine perdue… Place nette… Pour Le Pays à Ouagadougou, c'est clair : « le Conseil constitutionnel n'a fait qu'exprimer la volonté du prince régnant… En l'occurrence, Paul Biya qui, n'étant pas sûr de son fait, ne veut pas prendre de risques. Tirant leçon de la dernière présidentielle, il préfère faire place nette en écartant toute candidature gênante comme celle de Maurice Kamto qui, on le sait, ne compte pas pour du beurre. En fait, ce qui se passe au Cameroun s'inscrit dans l'ordre normal des choses, affirme encore Le Pays. Il n'y a rien d'étonnant. Il fallait, du reste, faire montre de naïveté pour croire que le locataire du palais d'Etoudi donnerait la moindre chance à son principal challenger qui, en 2018, lui avait taillé des croupières. Et pour ce faire, il pouvait compter sur des juges acquis à sa cause pour faire le sale boulot ». Copie conforme… « Quelle saveur aura une telle élection sans Kamto ? », s'interroge pour sa part Aujourd'hui, toujours à Ouaga. « Bien qu'il faille compter avec tous les ténors d'une opposition pugnace, mais divisée, le jeu est déjà joué avec Biya et son rouleau compresseur électoral, le RDPC ! En effet, poursuit le quotidien burkinabé, la carte électorale camerounaise montre que si l'opposition a du répondant, les leaders sont des barons de fiefs, mais sans envergure nationale. (…) C'est dire que cette décision du Conseil constitutionnel inhibe le caractère inclusif du scrutin, enlève donc sa représentativité et cela devrait se ressentir dans le taux de participation. Kamto était arrivé second à la dernière présidentielle. Il aurait préféré endosser le semblant de maillot du Poulidor camerounais plutôt que d'être absent. Cette présidentielle, conclut Aujourd'hui, risque d'être donc une copie conforme des précédentes : sans enjeu… Après Biya c'est Biya forever ! » « Votons massivement le 12 octobre ! » Et puis quelques réactions de sympathisants de l'opposition à lire sur le site Actu Cameroun : « en politique tout est possible, affirme l'un d'eux, et des cas à travers le monde (Nelson Mandela en Afrique du Sud, Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire, Uhuru Kenyatta au Kenya, Ousmane Sonko au Sénégal, etc.) montrent que l'on peut être victime d'une injustice et devenir président de la République. Le peuple souverain reste maître en démocratie. Vérifions notre inscription sur les listes électorales et votons massivement le 12 octobre ». Autre réaction : « nous qui voulions le changement incarné par Maurice Kamto, nous venons de perdre une bataille, mais pas la guerre. Dès demain, Kamto, Anicet et Nitcheu, avec le candidat le plus à même de nous débarrasser du clan Biya, doivent se mettre ensemble et nous donner des consignes : l'objectif ultime est encore à portée de mains ». Enfin, cette dernière réaction : « Kamto fait peur à ce régime qui a mis des stratagèmes de type mafieux pour écarter sa candidature. On a eu le sentiment hier au Conseil constitutionnel que les juges étaient impatients de l'écarter. Mais comme le dit Maurice Kamto lui-même : "le jour finit toujours par se lever" ».

Journal de l'Afrique
Présidentielle au Cameroun : Maurice Kamto hors-jeu

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 13:01


Le Conseil constitutionnel du Cameroun a définitivement rejeté mardi la candidature à l'élection présidentielle du 12 octobre de Maurice Kamto, principal opposant au président Paul Biya.

LE BRUIT QUI COURT
La précarité des femmes au Cameroun

LE BRUIT QUI COURT

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 30:58


Cet épisode est réalisé dans le cadre de "Le Bruit qui Court - Campus" par les étudiantes de l'Université Clermont Auvergne.CAMEROUN - Aujourd'hui Shana interviewe Eliane. Cette camerounaise de 26 ans est depuis plusieurs années engagée pour le droit des femmes dans son pays. Parmi ses sujets de prédilection : la lutte contre la précarité des femmes. Elle nous en parle tout de suite dans Le Bruit qui Court. Eliane nous partage également ses souvenirs de petite fille, elle nous parle de la philosophie de l'entraide « Ubuntu », des femmes qui l'inspirent, et bien plus encore.La gronde des femmes monte au Cameroun, tu l'entends ?Création : Chloé R. Réalisation : Eliane et ShanaProduction : La Gronde https://lagronde.com/index.php/le-bruit-qui-court-campus/ et le Service Université Culture de l'Université Clermont Auvergne.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les papotages de C
Tu veux entreprendre ? N'attends pas d'être prête.

Les papotages de C

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 20:42


Dans cet épisode, je réponds à Nathalie, 37 ans, cheffe d'entreprise au Cameroun, qui vit exactement ce paradoxe : elle a quitté son job pour entreprendre, mais aujourd'hui elle doute, repousse, stagne…Et si le vrai problème, ce n'était pas elle, mais sa vision de l'échec, de la perfection, de la liberté ?Je t'explique pourquoi :Tu ne seras jamais prête.Ton projet ne sera jamais parfait.Et c'est exactement comme ça que tu dois avancer.Tu y trouveras une réponse franche, concrète, et un miroir si tu te sens toi aussi bloquée alors que tu veux te lancer. Écoute jusqu'au bout : ça pourrait bien changer ta manière de penser l'entrepreneuriat.

Afrique Économie
Au nord du Cameroun, les petits commerçants s'approvisionnent au Nigeria [1/5]

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Aug 3, 2025 2:30


« Le secteur informel est une composante essentielle de la plupart des économies subsahariennes », décrit le FMI. S'il contribue de 25 à 65% du PIB des pays, une partie des bénéfices de ces activités économiques échappent cependant aux caisses des États. Afrique économie vous emmène cette semaine dans une plongée de l'informel sur le continent. Au Cameroun, le secteur de l'informel représente plus de 85 % des emplois, selon les chiffres du ministère des Petites et Moyennes Entreprises. Dans le Septentrion, le chômage y est important, les commerçants profitent de leur proximité avec le Nigeria pour s'approvisionner en carburant, denrées alimentaires ou encore médicaments de l'autre côté de la frontière. On les surnomme les « zoua-zoua ». Les vendeurs de carburant à la sauvette bordent les routes du centre-ville de Garoua, une ville située à quelques dizaines de kilomètres de la frontière nigériane. Dans la région septentrionale du Cameroun, zone enclavée et touchée par le chômage, le commerce informel joue un rôle très important. Derrière les bouteilles en plastique et les panneaux en carton qui annoncent les prix, Paul (le prénom a été modifié) organise son petit commerce. Pour se ravitailler, il « loue une voiture 5 000 francs [environ 7,5 euros, NDLR] » et traverse la frontière nigériane. Là-bas, chaque litre lui coûte « 600 ou 650 francs [environ 1 euro, NDLR] ». Paul le revend 800 francs CFA (1,2 euro) dans les rues de Garoua, quand d'autres montent jusqu'à 850 francs (1,3 euro). « Il n'y a pas de prix fixe », reconnaît le vendeur. Pour passer la douane, un billet permet d'éviter les contrôles de marchandises. « La police ne nous dérange pas », raconte Paul, « quand on passe, parfois, on paye 10 000, parfois 5 000 francs [de 7,5 à 15 euros environ, NDLR] ». Comme beaucoup de Camerounais, le commerce de rue permet à Paul de gagner « un peu » sa vie. « C'est mieux que pas de travail », met-il en avant. « Nous, les gens du quartier, c'est avec ça, avec le carburant, qu'on se débrouille. » Grâce à la revente informelle, Paul a construit sa petite maison. Son commerce fait également travailler régulièrement deux à cinq jeunes du voisinage. À lire aussiCameroun: les autorités interdisent l'accès aux vendeurs ambulants dans 15 lieux de Yaoundé « On n'a pas le choix. On n'a que ça à faire. Il n'y a pas de travail » Un peu plus loin, au marché, deux jeunes hommes sont affalés sur leurs étals. Eux vendent des médicaments, également importés sans déclaration du Nigeria. « Il y a tous genres de médicaments : mal de tête, mal d'estomac… Même pour le palu, il y en a », présentent fièrement les deux commerçants d'une vingtaine d'années. « Je viens avec la voiture et je traverse comme ça. On est habitués », raconte l'un d'eux. « Parfois, la police dérange (…) ils prennent la marchandise », ajoute-t-il. « Plusieurs fois », les jeunes ont été visés par des saisies des forces de l'ordre. Des opérations qui les « ruinent », se plaignent-ils. Mais pas de quoi décourager les deux vendeurs ambulants. « On n'a pas le choix. On n'a que ça à faire. Il n'y a pas de travail », regrettent-ils, car le Cameroun est un pays où il est « très dur » de trouver un emploi salarié. Accoudé à son stand de médicaments, l'un des jeunes renchérit : « Les gens ont fait l'école. Il y a les diplômes, les diplômes professionnels comme académiques, mais on ne trouve pas de travail. Le gouvernement n'est pas bon. On souffre. Les gens souffrent au Cameroun, surtout les jeunes », dit-il. Matériaux de construction ou encore produits alimentaires sont également importés du Nigeria pour être revendus à Garoua. À lire aussiHausse du prix du carburant au Cameroun: les transporteurs se disent «asphyxiés»

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libre Antenne du 1er août 2025

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Namouri Dosso. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.

Couleurs tropicales
Lady Gaga au programme de la séquence gold du jour avec une chanson de 2009

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 48:30


Actualité musicale avec Debordo Leekunfa, Zakalara, Cinco, Mariah Carey et Lady B entre autres. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :  Debordo Leekunfa - Reconnaissance d'Atouro Zakalara - Mossala Kenny Haïti feat Richard Cave - Pi bon chwa Cinco - Not today Mariah Carey - Type dangerous Mtume - Juicy fruit Maqflah et Reks - Black people Lady B - La pression Ja Mike Zion - Urban act Valérie Tribord, Monique Seka - Gadé nou fas a fas Passi feat K-Reen - Hold up Souzy Kasseya - Le téléphone sonne Eric Brouta - Téléphone Lady Gaga feat Beyoncé - Telephone Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

Invité Afrique
Présidentielle au Cameroun: la candidature de Maurice Kamto «fait peur» au régime, dit Claude Assira

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 13:54


Les Camerounais attendent l'avis du Conseil constitutionnel sur la participation ou non à la présidentielle du 12 octobre du principal opposant Maurice Kamto, après la décision en première instance de la commission électorale Elecam de l'en écarter. Quelle est la valeur juridique de cette exclusion de samedi dernier ? Quelles sont les chances de Maurice Kamto d'être repêché par les onze magistrats du Conseil ? Claude Assira est avocat au barreau de Yaoundé et défenseur des droits de l'Homme. Également enseignant à l'Université catholique d'Afrique centrale, il répond depuis Yaoundé aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le principal événement de ce début de campagne, c'est l'éviction, du moins pour l'instant, du candidat Maurice Kamto, le principal opposant. Est-ce le signe qu'il fait peur au régime camerounais ? Maître Claude Assira : J'ai envie de vous répondre positivement. Oui, je pense qu'on peut dire sans risque de se tromper qu'il fait peur. Et ça, ce n'est pas seulement du fait de l'épilogue de samedi 26 juillet. La décision qui a été prise par le Conseil électoral Elecam, samedi 26 juillet, c'est surtout parce que c'est la chronique d'une fin qui était annoncée depuis le début. Tout le monde sait que, à la précédente élection présidentielle de 2018, il a été le principal challenger et qu'il est arrivé effectivement en position de numéro 2. Tout le monde sait également que depuis lors, depuis 2018 et de façon plus marquée encore en 2019, il a mené des actions et un combat, d'abord de revendications de la victoire. Et puis ensuite les actions sur le terrain juridique, sur le terrain politique. Et que tout au long de cet intervalle, on a vu la réaction du pouvoir, les objurgations des membres du gouvernement qui, à chacune de ses apparitions, traduisaient une certaine fébrilité, pour ne pas dire une crainte, une peur. On a vu parfois ce que je considère comme étant la machine de guerre de l'État se mettre en œuvre même pour des événements banals comme la convocation d'un événement politique interne à Yaoundé ou une de ses apparitions à Douala. Donc toutes ces choses sont autant de manifestations de la peur, de la crainte qu'on a pour ce seul nom. Il faut dire qu'aux côtés de cela, vous avez également, d'un point de vue de la crainte psychologique, beaucoup de ses partisans, qui sont particulièrement virulents et agités sur les réseaux sociaux, qui cristallisent autant de raisons d'avoir peur de la personne, de ce candidat. Bref, il y a toujours eu un tir de barrage, de sorte que les esprits des observateurs avisés étaient forcément prêts à ce qu'il puisse y avoir la touche finale qui serait apportée d'une façon ou d'une autre à sa candidature devant le tir de barrage systématique auquel il a eu à faire face. Ce qui fait qu'aujourd'hui, même si Elecam, qui tire son origine d'un décret de désignation du président de la République, j'allais dire du seul président de la République qui lui-même est à nouveau candidat… Donc il ne peut pas être complètement un organe considéré comme étant neutre. Quels que soient les efforts qu'il aurait faits, lorsqu'Elecam vient donc en bout de course consacrer tout ce que nous avons vu se dessiner, se profiler au fur et à mesure du temps, aucune concession ne lui a jamais été faite. La décision d'Elecam du 26 juillet apparaît évidemment comme étant la consécration de la volonté politique d'éliminer un adversaire dont on a peur aujourd'hui. Est-ce qu'Elecam, qui est donc l'organe en charge des élections, a motivé par écrit sa décision d'exclure la candidature de Maurice Kamto ? Elecam l'a motivée et a justifié cette motivation sur la demande des avocats de Maurice Kamto. Et le motif qui a été avancé alors, le seul motif qui a été invoqué à l'appui de la décision de rejet de sa candidature, c'est la multiplicité d'investiture par le parti qui a finalement accepté d'investir, Maurice Kamto, à savoir le Manidem. Alors l'argument d'Elecam, c'est donc de dire que le parti que Maurice Kamto représente, le Manidem, compte dans ses membres un autre candidat et qu'il ne peut pas y avoir une pluralité d'investitures au sein d'un même parti. Qu'est-ce que vous pensez de cet argument ? Comme je pense avoir essayé de vous l'indiquer, l'argument est tout simplement l'aboutissement d'un processus. Donc l'argument qui est soulevé par Elecam est très largement sujet à caution. Mais même en lui-même simplement, l'argument peut être très largement discutable lui aussi. Parce qu'il est effectivement fort probable qu'il y ait eu une deuxième investiture par un organe plus ou moins infiltré du Manidem. Et cette situation, il faut le dire encore, est aussi une certaine forme de flou organisé et entretenu par les pouvoirs de l'État. Je m'explique. Les partis politiques, les formations politiques sont considérés comme étant des associations. Or ces associations voient régulièrement l'interférence, j'allais dire l'ingérence du pouvoir politique au travers du ministère de l'Administration territoriale, qui croit devoir organiser le fonctionnement et la direction de ces associations. Ce n'est pas que le Manidem. On a vu le cas pour le PCRN. Ça a été le cas pour le CPP de Kah Walla et je pense pour d'autres formations encore. Or, nous savons tous qu'il y a un principe consacré par la Constitution qui est le principe de la liberté d'association, la liberté d'expression. Les partis politiques concourent, contribuent à l'expression de la démocratie. Et ils le font dans un cadre qui est organisé par la Constitution, qui est un cadre de liberté. Donc il n'y a que les associations qui, dans leur organisation, ont la possibilité de déterminer qui est leur mandataire, celui qui peut parler pour elles, ces associations. Pourtant, nous voyons toujours régulièrement, sans aucune explication ni justification juridique ou autre, l'interférence du pouvoir qui vient indiquer qui, selon lui, est la personne qu'il a choisie pour pouvoir être le représentant, c'est à dire son interlocuteur. Il n'est donc pas à exclure que, profitant de cette ambivalence, de cette ambiguïté organisée et entretenue, qu'il puisse y avoir effectivement quelqu'un d'autre qui, au sein de la même organisation du Manidem, ait pu éventuellement se prévaloir du titre qui lui a été donné dans les conditions que je viens de vous indiquer pour pouvoir brouiller les pistes. Et ainsi contrecarrer pour finaliser la mise en échec de la candidature de Kamto. Je pense que la procédure devant le Conseil constitutionnel nous permettra certainement d'être fixé. Il suffira de comparer, de voir quel était l'organe qui a présenté l'investiture de Maurice Kamto, celui qui a présenté l'investiture de l'autre, et j'incline à penser que c'est le président actuel, Monsieur Anicet Ekane, celui qui a donné l'investiture à Maurice Kamto, qui devrait pouvoir l'emporter si les choses sont faites avec justice et avec justesse. Alors, vous parlez du ministère de l'Administration territoriale de Paul Atanga Nji. Jusqu'au 22 juillet dernier, sur le site de ce ministère, le président du parti Manidem, c'était Anicet Ekane, mais depuis le 23 juillet, sur le même site, son nom est remplacé par celui de Dieudonné Yebga, le candidat surprise qui provoque aujourd'hui la disqualification de Maurice Kamto. Est-ce un signe de ce que vous appelez l'ingérence du ministère de l'Administration territoriale dans l'organisation des partis politiques ? L'ingérence est intervenue déjà bien auparavant et je crois qu'elle pourrait se manifester encore là, sauf que là, en l'occurrence, à la veille d'une transmission des dossiers à Elecam, cette ingérence, ou plutôt cette manipulation, apparaît comme étant une forfaiture désormais. Ce n'est plus une simple ingérence, mais là, c'est une forfaiture et une volonté manifeste d'induire en erreur. J'ai envie de vous indiquer que je ne sais même pas si cette activité, cette action de ces personnes, ces organes publics, devraient être considérés comme étant une action banale. Je pense qu'elles doivent interroger. L'actuel président de la République a mis au centre de son rôle politique historique qu'il voulait qu'on retienne que c'est lui qui a apporté la démocratie. Je ne suis pas sûr que ce qui est fait en son nom représente l'idée de la démocratie qu'il a envie de laisser. Donc si c'est pour lui, pour ce candidat-là, que toutes ces forfaitures sont faites, je crains qu'on salisse son nom pour l'histoire alors que c'est la seule chose au moins qu'il aurait pu laisser. Donc j'invite toutes les personnes qui jouent aux apprentis sorciers à faire attention et à rester aussi neutres que possible dans les fonctions publiques qui leur ont été confiées par le peuple. Alors Elecam écarte, du moins pour l'instant, Maurice Kamto, au prétexte que son parti Manidem avait deux candidats, mais Elecam accepte le candidat Paul Biya, alors que son parti RDPC avait lui aussi deux candidats le président sortant et l'élu local Theiller Onana. Est-ce qu'il n'y a pas deux poids, deux mesures ? Alors là, je ne pense pas. Parce que là, vous avez parlé de candidature. Mais s'agissant du motif de rejet de la candidature de Maurice Kamto, on a parlé plutôt d'investiture. Donc il ne faut pas confondre candidature et investiture. La déclaration de candidature est le fait d'un individu qui se présente au peuple. Or la déclaration d'investiture, c'est une formation politique qui adoube un candidat qu'elle a présenté, qui s'est réclamé de lui. Donc je ne pense pas que la même situation que celle que vous évoquez au Manidem soit comparable à ce qui se passe au RDPC, parce qu'il ne me semble pas que le parti RDPC ait donné une investiture à quelqu'un d'autre qu'à l'actuel président de la République. Suite à cette décision d'Elecam, Maurice Kamto a déposé ce lundi un recours devant le Conseil constitutionnel. Mais si le régime est décidé à écarter Maurice Kamto, est-ce que les magistrats du Conseil constitutionnel pourront prendre une décision contraire à la volonté du régime ? Là, vous me demandez encore une fois de prendre une boule de cristal pour pouvoir lire l'avenir. Et on peut juste se contenter de faire un certain nombre de conjectures. La première, ce serait d'imaginer que le Conseil constitutionnel est un organe indépendant, puisqu'on sait aujourd'hui que le pouvoir est relativement plus faible, plus vacillant, plus chancelant qu'il ne l'a été autrefois. Ça se voit non seulement au travers de l'âge relativement avancé du titulaire de la fonction aujourd'hui, mais cela se voit aussi au travers de la grande fébrilité dont ses partisans font montre de façon publique.  Il y a une grosse opposition à l'intérieur du camp. Donc je pense qu'aujourd'hui peut-être qu'une nouvelle philosophie pourrait éventuellement animer le fonctionnement du Conseil constitutionnel et ses décisions. On peut donc miser là-dessus et se dire qu'il s'agit peut-être d'un organe qui va être indépendant, même si, encore une fois, là aussi, son mode de désignation exclusivement confié au décret du président de la République peut aussi interroger sur son indépendance.  Mais faisons lui confiance et disons-nous que cela est possible au regard du contexte sociopolitique que je vous ai décrit. Mais d'un autre côté aussi, on peut parfaitement craindre, quand on voit l'irrédentisme dont ont fait preuve aujourd'hui les agents du pouvoir. Quand on sait que les institutions judiciaires ou juridictionnelles ont souvent eu par ailleurs à se voir dicter un certain nombre de leurs décisions ou de leurs attitudes, on peut parfaitement craindre que le Conseil constitutionnel, même si vraiment, par extraordinaire, il venait à en avoir envie, avoir envie de s'autonomiser, on peut craindre qu'il n'ait pas finalement les moyens de le faire, cela est aussi possible. Parfaitement. Maintenant, nous tous, nous observons l'histoire. Nous pouvons donc nous dire qu'au stade où nous sommes, peut être que le Conseil constitutionnel, aussi, investi d'une mission historique, peut avoir envie de se surpasser et de montrer, d'essayer de montrer aux uns et aux autres que les décisions qu'il va prendre doivent être empreintes de la confiance qu'on doit normalement à cette institution-là. Donc, il est possible que cette occasion leur soit donnée pour valider en ultime recours la candidature de Maurice Kamto. Je le souhaite en tout cas énormément. Issa Tchiroma Bakary, l'un des deux ministres démissionnaires, qui est à présent candidat à la présidentielle, réclame du Conseil constitutionnel qu'il fasse preuve d'impartialité et d'intégrité. Est-ce à dire que cet homme d'expérience a de sérieux doutes sur cette impartialité et cette intégrité des magistrats ? Il faut que vous rappeliez peut-être aussi que c'est le même Issa Tchiroma Bakary qui a défendu bec et ongles le même pouvoir auquel il a appartenu, donc je pense que, si aujourd'hui il vient nous dire le contraire, on ne peut pas faire autre chose que d'avoir foi en sa parole. Il est crédible sur ce qu'il indique. Les propos contradictoires sur RFI, il y a trois semaines, des ministres René Sadi et Fame Ndongo sur la candidature ou non de Paul Biya cette année, de quoi est-ce le signe à votre avis ? C'est un signe, j'allais dire un signe de plus sur un tout petit peu, j'allais dire la déliquescence de l'action de l'État, des pouvoirs de l'État. Sur beaucoup de sujets, auparavant, on a observé un camp, une division qui traduit les intérêts conflictuels qui, à chacune des décisions de justice ou non, démontrent parfaitement qu'il y a un clivage, une scission nette dans l'appareil gouvernant. Et que ce clivage est le fait de deux choses, un effet de cisaillement entre un président de la République qui est souvent absent, qui n'a plus vraiment les choses en main et qui a tout abandonné à chacun. Il n'y a, par exemple, jamais eu je pense, en sept ans un conseil des ministres rien que pour coordonner et contrôler l'action en interne du gouvernement. Donc chacun fait un peu sa petite tambouille dans son coin. Et la deuxième chose du cisaillement, c'est que tout le monde voit très bien que le pouvoir est vacant. Donc à l'intérieur, il y a des prétentions qui naissent. D'autres, il y en a qui essaient de combler ce vide là en faisant un peu plus, en dépassant leurs fonctions ou en essayant de rattraper ce qu'ils peuvent encore pour essayer de conserver leurs positions, leurs rentes de situation. Voilà, c'est tout ça qui crée forcément un cafouillage. Et comme il n'y a pas de coordination pour permettre de siffler la fin de la récréation, la peur qui est toujours très mauvaise conseillère finit par s'emparer des uns et des autres pour essayer de sauvegarder ce qui peut encore être sauvé des acquis. C'est tout ça qui explique un peu cette Bérézina de la communication.

Couleurs tropicales
Lady Gaga au programme de la séquence gold du jour avec une chanson de 2009

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Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 48:30


Actualité musicale avec Debordo Leekunfa, Zakalara, Cinco, Mariah Carey et Lady B entre autres. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :  Debordo Leekunfa - Reconnaissance d'Atouro Zakalara - Mossala Kenny Haïti feat Richard Cave - Pi bon chwa Cinco - Not today Mariah Carey - Type dangerous Mtume - Juicy fruit Maqflah et Reks - Black people Lady B - La pression Ja Mike Zion - Urban act Valérie Tribord, Monique Seka - Gadé nou fas a fas Passi feat K-Reen - Hold up Souzy Kasseya - Le téléphone sonne Eric Brouta - Téléphone Lady Gaga feat Beyoncé - Telephone Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

Afrique Économie
Tarifs douaniers de Trump: en Tunisie, le secteur de l'artisanat premier touché

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 2:21


En Tunisie, la hausse des tarifs douaniers imposée par les États-Unis va entrer en vigueur jeudi 7 août. Ce serrage de vis tarifaire s'inscrit dans le cadre d'une vague de surtaxes douanières qui touchent près d'une soixantaine de pays. Une augmentation de 25 % qui va surtout affecter l'artisanat tunisien dont les États-Unis sont les premiers importateurs. Avec notre correspondante à Tunis, À l'Office national de l'artisanat, dans le quartier de La Manouba à Tunis, Karim Bairam supervise la découpe des pierres pour ses mosaïques. 80% de la production de cet artiste mosaïste et sculpteur part à l'export, une grande partie vers les États-Unis. « Je travaille avec des particuliers, des clients qui ont des maisons et qui veulent acheter une pièce souvenir d'ici comme une grande table ou un tableau », détaille-t-il. Il prend l'exemple de sa dernière pièce d'une valeur d'environ 3 000 dinars. Les taxes et les frais d'envois appliqués s'élèvent actuellement à environ 1 200 dinars, peut-être 1 600 environ après l'application des nouvelles taxes, explique l'artisan. Des coûts de douane et de livraison qui sont aux frais du client. Pour l'instant, la différence n'est pas trop importante pour les commandes à l'unité des particuliers, mais Karim redoute les conséquences sur le long terme : « Avec une grande commande, ils vont calculer tout ça, tu vois, c'est sûr. » Mesures pour une baisse des coûts d'envoi, diversification des marchés Karim explore déjà de nouveaux marchés comme la Chine. Aux États-Unis, Kenza Fourati co-fondatrice de la marque Osay the Label, qui vend des babouches traditionnelles en cuir importées de Tunisie, craint de devoir augmenter ses prix pour ne pas diminuer sa marge déjà petite. « L'impact sur les artisans avec lesquels on travaille sera forcément qu'il y aura moins de production, le volume de production va forcément diminuer un peu si les prix changent », anticipe-t-elle. « C'est ça qui nous inquiète un peu, car notre travail est à échelle très humaine. Il y a des compagnies plus grandes qui peuvent absorber ces coûts et sont donc moins impactées. Mais des compagnies à petite taille comme les nôtres, ce sont elles qui en souffrent le plus. Les gens vont souffrir sur toute la ligne de production de ces tarifs », poursuit l'entrepreneuse. À Tunis, à l'office de l'artisanat, Leila Maslati, la directrice, veut rassurer les 350 000 artisans qui travaillent dans le pays. Elle prévoit la relance d'un projet avec le ministère du Commerce pour faire baisser le coup d'envoi et de livraison vers les États-Unis, mais aussi une diversification des marchés. « L'Afrique, c'est important pour nous, cette année, on a eu deux participations qui étaient bénéfiques pour le secteur de l'artisanat, au Cameroun et aussi au Nigeria. Et on aura en 2026 une participation importante en Côte d'Ivoire », précise-t-elle. En 2024, le volume des exportations de l'artisanat représentait 160 millions de dinars tunisiens – environ 55 millions de dollars – plus d'un tiers destiné au marché américain.

Revue de presse Afrique
À la Une: en Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara candidat à sa propre succession

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 4:17


« J'ai décidé d'être candidat » : l'annonce d'Alassane Ouattara de briguer un nouveau mandat barre la Une de Fraternité Matin à Abidjan. « Présidentielle 2025 : Alassane Ouattara officialise sa candidature pour “assurer paix et stabilité” », titre le journal en pages intérieures. « Au pouvoir depuis 2011, Alassane Ouattara (83 ans) entend donc concourir pour un quatrième mandat, pointe Le Monde Afrique. Un scénario que conteste l'opposition, alors que le chef d'État a promis dans son discours que “toutes les dispositions ont été prises pour que les élections soient apaisées, démocratiques et transparentes“. (…) » « Depuis cinq ans, note encore Le Monde Afrique, le président n'a laissé émerger aucune figure dans son propre camp pour lui succéder. “J'avais décidé de transférer le pouvoir à une jeune génération, a-t-il expliqué. Toutefois, les années passées à la tête de notre pays m'ont fait comprendre que le devoir peut parfois transcender la parole donnée de bonne foi“. La Constitution limite à deux le nombre de mandats présidentiels, mais, selon l'interprétation qu'en fait le pouvoir, l'adoption d'une nouvelle loi fondamentale en 2016 a remis les compteurs à zéro. » Quatorze ans au pouvoir « Cette déclaration de candidature suscite déjà une vive controverse, relève pour sa part Afrik.com. En effet, Alassane Ouattara en est à son troisième mandat consécutif, obtenu en 2020 après la révision constitutionnelle de 2016 sur laquelle il avait fondé la légalité de sa nouvelle candidature, déclenchant une crise politique majeure. À l'époque, son revirement – après avoir annoncé ne pas se représenter – à la suite du décès brutal de son dauphin Amadou Gon Coulibaly, avait été dénoncé comme un passage en force, illégitime au regard de l'esprit de la Constitution. Son élection avait alors été boycottée par l'opposition, qui avait mis en place un éphémère Conseil national de transition sous la houlette de feu Henri Konan Bédié. La répression avait été sévère, rappelle Afrik.com : plus de 80 morts et plusieurs centaines de blessés, des arrestations massives et une fracture politique profonde. Cette nouvelle candidature, qualifiée de “provocation“ par certains opposants, pourrait donc rouvrir une page douloureuse de l'histoire électorale récente du pays. » L'opposition amputée Et l'opposition, donc, ne décolère pas, constate Le Point Afrique. « L'opposition qui dénonce avec fermeté un “quatrième mandat“, volontiers qualifié d'illégal. “Le président ne veut pas quitter le pouvoir, comme tout bon dictateur qui se respecte“, fulmine l'opposant en exil Guillaume Soro, à la tête de Générations et peuples solidaires. » Guillaume Soro, sous le coup d'une condamnation judiciaire, ne peut pas se présenter. De même que l'ancien président Laurent Gbagbo pour les mêmes raisons. De même que Tidjiane Thiam pour cause, cette fois, de double nationalité. Malgré tout, constate Afrik.com, « plusieurs figures de l'opposition s'apprêtent à entrer dans l'arène, sous réserve d'obtenir les parrainages nécessaires : Simone Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, ou encore Jean-Louis Billon. En coulisses, des tractations s'intensifient pour tenter de construire un front commun de l'opposition, mais les divisions héritées des crises passées, les défis d'organisation et la pression exercée par les autorités rendent cet objectif incertain à trois mois du scrutin. » Fiction démocratique ? En tout cas, relève Ledjely en Guinée, « avant même d'annoncer sa candidature, Alassane Ouattara s'est assuré que ses véritables challengers soient écartés de la course. En somme, il se prépare à une élection qu'il est sûr de remporter, car quasiment seul en lice. » Et finalement, poursuit le site d'information guinéen, cette quatrième candidature du président sortant « alimente l'idée que la démocratie n'est ici qu'un simulacre, une illusion. Elle donne raison à ceux qui, au sujet de certains pays africains, parlent de “fictions démocratiques“. » Le Pays au Burkina Faso renchérit : c'est « la candidature de trop. » « Certes, la Constitution en vigueur le lui permet, mais au regard du poids de l'âge et de sa santé valétudinaire, certains pensaient qu'ADO allait renoncer au pouvoir et ce, après 15 ans de règne sans partage. Que nenni !, s'exclame Le Pays. Il a choisi de marcher dans les pas de certains de ses pairs du continent tels que Paul Biya du Cameroun, Denis Sassou N'Guesso du Congo, Teodore Obiang Nguema de la Guinée équatoriale, Paul Kagame du Rwanda, et Faure Gnassingbé du Togo, qui refusent d'imaginer une autre vie en dehors du pouvoir. »

Reportage Afrique
Sports traditionnels: au Congo-B, le nzango, de simple jeu à discipline sportive [9/10]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 2:16


Jadis simple jeu de pied pratiqué par les jeunes filles au clair de lune ou à l'école, le nzango est désormais devenu une discipline sportive organisée, pratiquée par les femmes. Le Congo-Brazzaville a même créé une Fédération. Et la transformation semble réussie. De notre correspondant à Brazzaville, À l'entrée de Mpila, quartier est de Brazzaville, sur un terrain nommé Zig-Zag, deux équipes de nzango se font face. L'Union sportive de Brazzaville et les Diables noirs, se livrent à un match officiel sous un soleil brûlant. L'animation est chaude. Onze sportives sont sur le terrain. Le jeu consiste en une série de petits sauts, un pied en avant, les points sont attribués en fonction des pieds présentés par les adversaires. Une joueuse gagne par KO lorsqu'elle terrasse six joueuses adverses. « J'aime pratiquer le nzango parce que c'est une discipline qui me fait bouger tout le corps, confie cette trentenaire. Le nzango me fait transpirer et me permet de me libérer. Bref, le nzango me rend très à l'aise. » Le jeu puise ses origines pendant la période coloniale. Au Congo-Brazzaville, certaines sources disent qu'il permettait aux jeunes femmes de se distraire pendant la construction du chemin de fer Congo-océan dans les années 1920 et 30. Après un passage à vide, le nzango a dû être modernisé et codifié pour être relancé. « Il ressort ceci : que le nzango fut un jeu de divertissement dans notre pays avant les indépendances (en 1960). À partir de 1980, il ressort que ce jeu commençait à perdre sa valeur. En 2004, nous avons des règles que nous avons rédigées et codifiées, puis nous avons enregistré le dossier industriel du nzango à l'OAPI (Organisation africaine de la propriété intellectuelle, NDLR) au Cameroun », explique Titov Guillaume Mpassi, l'un des experts de ce sport. Pour Sophie Aminata Cissé, présidente de la Fédération congolaise de nzango, l'organisation de ce jeu traditionnel a porté ses fruits et le sport est désormais très populaire : « Aujourd'hui, sur le plan national, nous avons plus de 103 affiliées au niveau des ligues et au niveau de la Fédération. Je vous citerais Nzila Zoulou, Amis 6, le Port autonome de Pointe-Noire et bien d'autres. La popularité vient du fait que nous nous sommes appropriées cette discipline, au départ, étant un jeu que toute jeune fille a eu à jouer dans son cursus scolaire. » Quant à Antoine Mvou, amoureux du sport, il lui prête longue vie : « Le problème du nzango c'était la naissance, mais la vie du nzango restera éternelle. Avant nous, il y en a eu, maintenant, il y a et après nous, il y en aura ». Au Congo, seules les femmes jouent au nzango. À lire aussiCongo-Brazzaville: «La rumba congolaise, les héroïnes», au Festival panafricain de musique

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Cameroun: Maurice Kamto évincé de la campagne présidentielle

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le cessez-le-feu conclut entre la Thaïlande et le Cambodge, l'accord commercial signé entre l'Union européenne et les États-Unis et l'annulation du mandat d'arrêt français contre l'ancien président syrien. Cameroun : Maurice Kamto évincé de la campagne présidentielle  Au Cameroun, la candidature de Maurice Kamto a été rejetée. Comment l'opposant peut-il contester son exclusion de la présidentielle ? Pourquoi seulement 13 candidatures ont été retenues ? Avec Stéphane Akoa, politologue camerounais et chercheur à la Fondation Paul Ango Ela.      Thaïlande/Cambodge : vers un cessez-le-feu durable ?  Un cessez-le-feu a été conclu entre la Thaïlande et le Cambodge après cinq jours de combat ayant fait 42 morts et 330 000 déplacés. Que prévoit cet accord de cessez-le-feu ? Pourquoi ce conflit frontalier s'est-il intensifié d'un coup alors qu'il était jusqu'à maintenant relativement calme ? Avec Jeanne Bartoli, journaliste au service international de RFI.      Droits de douane : un accord commercial conclut entre les États-Unis et l'Union européenne  Les États-Unis et l'Union européenne ont conclu un accord de 15% de taxes douanières. Qui sort vraiment gagnant de cet accord ? Cet accord peut-il réellement permettre d'éviter une guerre commerciale ? Avec Julien Marcilly, chef économiste au cabinet de conseil Global Sovereign Advisory, destiné aux États et aux entreprises publiques.      Syrie : annulation du mandat d'arrêt français contre Bachar al-Assad En France, le mandat d'arrêt contre l'ancien président syrien Bachar al-Assad a été annulé. Comment expliquer cette décision ? Pourquoi faisait-il l'objet d'un mandat d'arrêt français ? Avec Aghiad Ghanem, directeur scientifique du Programme MENA (Moyen-Orient/Afrique du Nord) à Sciences Po.

Revue de presse Afrique
À la Une: au Cameroun, le principal opposant écarté de la présidentielle

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 4:48


Ils sont treize et leurs photos sont à la Une de Cameroon Tribune. Treize candidats à la présidentielle d'octobre prochain, dont, le sortant, Paul Biya, 92 ans, qui brigue un 8e mandat… Et un absent de marque, donc : Maurice Kamto, le principal opposant, dont la candidature a été rejetée par Elecam, le Conseil électoral camerounais. « L'annonce a aussitôt fait l'effet d'un coup de tonnerre dans les médias camerounais, relève Le Point Afrique, même si beaucoup redoutaient ce scénario. Le Jour, quotidien de Douala, parle d'un “verrouillage politique assumé“, tandis que Mutations dénonce un “processus électoral biaisé dès l'entame“. Mutations qui s'interroge : “comment parler d'élections libres et crédibles quand le principal challenger est évincé sans motif officiel ?“ » Le Journal du Cameroun nous explique la raison de ce rejet : « son parti d'origine le MRC n'ayant pas d'élus, il lui était difficile d'investir Maurice Kamto comme candidat indépendant au regard de l'article 121 du code électoral qui impose 300 signatures. Pour contourner l'obstacle, l'opposant a démissionné du MRC pour adhérer au Manidem. Ce parti dirigé par Anicet Ekane l'a investi candidat à la présidentielle ». Mais une personnalité issue du même parti, Dieudonné Yebga, est venue troubler le jeu, en se présentant candidat également. Et comme un parti ne peut présenter qu'un seul candidat, le Conseil électoral a invalidé les deux candidatures. Incompréhension et indignation au sein de l'opposition… Incompréhension car, souligne Le Journal du Cameroun, « d'autres partis politiques ont investi deux candidats. Et l'un des deux a été accepté. Exemple, au RDPC, parti présidentiel, le président Paul Biya a été accepté contre Léon Theiller Onana, rejeté. Et, autre exemple, au parti UNIVERS, Akere Muna a été accepté tandis que Chantale Adélaïde Membouet a été rejetée ». Et pour sa part, Anicet Ekane, le président du Manidem s'indigne… Dans une interview exclusive à Jeune Afrique, il affirme détenir des preuves accablantes et annonce déposer un recours devant le Conseil constitutionnel. « Maurice Kamto et le Manidem sont victimes d'une opération mafieuse, déclare-t-il. Nous avons constaté des manipulations grossières. (…) Nous avons des preuves qui démontrent clairement une orchestration politique, avec la complicité du pouvoir ». Une candidature unique de l'opposition ? En tout cas, souligne Afrik.com, « ce rejet de Kamto bouleverse le paysage politique camerounais. Le leader du MRC était perçu comme le principal challenger capable d'inquiéter le régime de Paul Biya. Son éviction affaiblit mécaniquement l'opposition et fragilise toute tentative de front commun. Pourtant, certains acteurs appellent à une coalition. Paul Mahel, conseiller et porte-parole d'Akéré Muna, estime que Kamto, même hors course, peut encore jouer un rôle déterminant en soutenant une candidature unique de l'opposition : “il peut encore peser sur l'issue du scrutin s'il apporte son soutien à une dynamique d'unité“. Mais cette hypothèse reste fragile, relève Afrik.com, tant l'opposition camerounaise peine, depuis des années, à s'unir durablement. Si quelques figures comme Akéré Muna ou Cabral Libii plaident pour une candidature de rassemblement, les ambitions personnelles et les querelles de leadership rendent ce scénario incertain. Maurice Kamto, quant à lui, n'a pas encore publiquement indiqué s'il soutiendrait un autre candidat en cas de rejet définitif ». En effet, insiste Le Pays à Ouagadougou, « n'ayant plus rien à perdre, Maurice Kamto pourrait sonner le rassemblement de tous les candidats de l'opposition (…). Mais, est-il seulement capable de ce supplément d'âme ? Pas si sûr, surtout quand on sait qu'en politique et au Cameroun surtout, chacun préfère être tête de rat que queue d'éléphant ? » Indéboulonnable… Et on revient au Point Afrique qui note qu' « au milieu de ce tohu-bohu, Paul Biya reste fidèle à son image : distant, impassible, insaisissable. (…) À 92 ans, celui qui dirige le Cameroun depuis plus de quatre décennies pourrait battre un nouveau record mondial de longévité au pouvoir. Invisible depuis plusieurs mois, son état de santé continue d'alimenter les spéculations. Dans les rangs du régime, nul besoin de programme ni de bilan. Seule la “stabilité“ est érigée en argument. Cameroon Tribune, le quotidien officiel, martèle qu'“un Cameroun en paix vaut mieux qu'une alternance risquée“. La rumeur d'un passage de témoin à son fils Franck Biya, jamais confirmée mais jamais démentie, alimente les soupçons de succession dynastique ». Enfin, Le Point Afrique note encore ce commentaire de La Voix du Centre, hebdomadaire de Bafoussam : « on nous offre un culte monarchique à défaut d'un débat démocratique ».

Journal de l'Afrique
Présidentielle au Cameroun : 12 candidats face à Paul Biya, la candidature de Kamto rejetée

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 13:08


La liste des 13 candidats retenus par Élections Cameroun, en vue de la présidentielle du 12 octobre prochain est désormais connue. Une liste où ne figure pas Maurice Kamto, qui se présentait sous la bannière du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie, le Manidem. Les candidats recalés ont 48 heures pour saisir le Conseil constitutionnel, qui va trancher en dernier ressort dans un délai de 10 jours.

Couleurs tropicales
Giveon, nommé sept fois aux Grammy Awards, de retour avec l'album «Beloved»

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 48:30


Actualité musicale avec le rappeur Hamza, le Camerounais Sergeo Polo et le Togolais Yaknou. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :  Hamza - Kyky de Bondy Valsero - Comme Mbappé Ntaba 2 London - Ah mon bébé Bowa - An nou Edna Djaraba - Good vibes L2B - Tout pour l'équipe Kendrick Lamar & SZA - Luther Makhalba Malecheck - Le séïsme Goldn.B - Too hot (Ahoo) Yaknou - Lomé Giveon - Rather be Kingston Feeling - No justice for the poor Sergeo Polo - SOS Shabba Djakout and friends - Jou a la Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libre Antenne du 25 juillet 2025

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Namouri Dosso. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.

Couleurs tropicales
Giveon, nommé sept fois aux Grammy Awards, de retour avec l'album «Beloved»

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 48:30


Actualité musicale avec le rappeur Hamza, le Camerounais Sergeo Polo et le Togolais Yaknou. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :  Hamza - Kyky de Bondy Valsero - Comme Mbappé Ntaba 2 London - Ah mon bébé Bowa - An nou Edna Djaraba - Good vibes L2B - Tout pour l'équipe Kendrick Lamar & SZA - Luther Makhalba Malecheck - Le séïsme Goldn.B - Too hot (Ahoo) Yaknou - Lomé Giveon - Rather be Kingston Feeling - No justice for the poor Sergeo Polo - SOS Shabba Djakout and friends - Jou a la Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
Le rappeur Kery James proposera un nouvel album le 19 septembre

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 48:30


Actualité musicale avec Chily de la RDC, le rap de Kery James et Bamby de la Guyane entre autres. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :  Bamby - Guyane Gambi - Loco loco Heuss L'enfoiré feat Fally Ipupa - Masterclass Tanya St-Val - Dépozé Patrick St-Eloi - Balade kreyol Debordo Leekunfa - Parara Yorssi - Milli Chily - Animation FR Elang City - Riz sauté Kery James - Radical Sergent Markus - La saison de la déraison Maahlox le vibeur - Madame la kocinette Franco et Madilu - Mamou Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

Revue de presse Afrique
À la Une: des candidats à la présidentielle du Cameroun à ne plus savoir qu'en faire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 4:25


Pas moins de 81 candidatures enregistrées pour la présidentielle d'octobre : une « inflation record », pour Jeune Afrique, une « pluie de candidatures », selon Cameroon Tribune, ou une « augmentation inédite », chez le Journal du Cameroun. Quel que soit le terme choisi, tous s'accordent à le dire : un nombre particulièrement élevé de personnalités se verraient bien sûr le fauteuil présidentiel. Et des vocations se sont révélées jusqu'à la dernière minute ou presque : Cameroon Tribune raconte ainsi comment la direction générale des élections a vibré toute la journée de lundi au rythme des dépôts, dans « une véritable ambiance de ruche », alors que « pas moins d'une vingtaine de personnalités, candidats et mandataires de candidats, ont pris d'assaut les lieux ».  Face à ce nombre qu'il juge carrément « exorbitant », Aujourd'hui au Faso s'interroge : « Faut-il en rire, ou se lamenter ? ». Et surtout, « tous sont-ils vraiment présidentiables ? ». À cette question, JA a une réponse toute trouvée, puisque pour le magazine, il y a « une certitude : très peu [de dossiers] seront validés ». Et le Journal du Cameroun rappelle ainsi qu'en 2018, sur « 28 candidatures déposées à l'étape initiale, (…) neuf ont été » approuvées. Or, cette année, le couperet pourrait être encore plus tranchant : « le législateur camerounais a multiplié les mesures visant à faire disparaître les candidatures fantaisistes », rappelle ainsi JA, grâce notamment à de strictes conditions financières. À lire aussiCameroun: le nombre record de candidatures à la présidentielle fait débat Des profils extrêmement variés  « Ancien chef de gouvernement, ex-ministres, hommes ou femmes d'affaires, pour certains de jeunes loups de la politique, d'autre des dinosaures bien installés », comme Paul Biya, Maurice Kamto ou Cabral Libii, énumère Jeune Afrique, c'est bien simple : « jamais, au Cameroun, pareille diversité n'avait été observée dans les dossiers de candidature déposés devant les instances électorales » pour la présidentielle. Une seule constante relie l'immense majorité de ces personnalités : ce sont quasiment tous des hommes, puisque, note le Journal du Cameroun, « les candidatures masculines dominent, avec 74 figures au compteur » pour seulement sept femmes, dont six tentent leur chance pour la première fois.  Comment analyser cette flambée ? Le titre camerounais estime qu'on pourrait y voir « l'impatience de certains citoyens à voir enfin une alternance au sommet de l'État », après plus de quatre décennies sous la houlette d'un Paul Biya allant sur son 93ème anniversaire. Mais cette explosion indique surtout « l'instabilité et les fissures de la démocratie camerounaise », juge le journal. D'autant qu'on observe de multiples candidatures au sein de plusieurs partis, qui « dévoilent leurs discordances ». Voilà, ironise Aujourd'hui au Faso, « une opposition en désordre de bataille ». Mais qui pourrait rentrer dans les rangs après le passage au « tamis » de l'Elecam : rendez-vous le 2 août pour connaître la liste provisoire des candidatures officiellement reconnues. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: près de 80 dossiers de candidatures ont été déposés Nouveau retrait d'une instance internationale pour les États-Unis Du Donald « Trump tout craché » soupire Le Pays : Washington se retire de l'Unesco, comme elle l'avait déjà fait en 2018, lors du précédent mandat du magnat. Pourquoi ? En raison d'un « prétendu parti pris contre Israël » et d'une « orientation idéologique jugée incompatible avec [la] politique étrangère » américaine, dénonce Actu Cameroun. « Tout le monde est donc prévenu », s'agace Le Pays : l'administration Trump « ne cautionne pas toute mesure ou décision qui va à l'encontre de [son] chouchou Israël, (…) et tous ceux qui l'ont osé en ont pris pour leur grade ».  C'est aussi une attaque de plus contre les instances internationales, après le démantèlement en début d'année de l'USAID et ses conséquences dramatiques. Le Monde Afrique se penche mercredi matin sur le cas de Madagascar où, dans l'ouest, écrit le quotidien, « un millier de paysans » ont été « abandonnés, après le retrait de l'aide américaine ». Une décision politique, administrative, mais bien concrète pour la population, comme ce paysan qui, raconte le journal, « ignore qui est Donald Trump, mais sait qu'au mois de février, tout, pour lui, s'est arrêté : la promesse d'une maison en dur, des semences pour cinq ans, des engrais, du matériel agricole » mais aussi « le centre de santé et l'école pour ses enfants ». Des promesses qui l'ont attiré, lui et des centaines d'autres paysans, dans cette province malgache. Le deal était simple : quitter l'aire protégée où il était installé, grâce à une opération de relocalisation financée par USAID, pour mettre fin à la déforestation. Les déménagements ont eu lieu, la sensibilisation aussi, puis plus rien, conclut, amer, ce paysan : « ils nous ont annoncé la coupure des financements. Et ils ont disparu ». À lire aussiLes États-Unis annoncent leur retrait de l'Unesco, une décision «regrettable» pour l'organisation

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Est de la RDC : retour sur l'accord de principes avec les rebelles de l'AFC/M23

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la candidature de Maurice Kamto sous de nouvelles couleurs politiques et les taxes douanières américaines à l'encontre du Brésil. Est de la RDC : signature d'un accord de principes avec les rebelles de l'AFC/M23  Après trois mois de discussions directes à Doha, le gouvernement congolais et le mouvement rebelle AFC/M23 ont signé une déclaration de principes pour un accord de paix. Quels sont les points qui différencient cet accord de celui signé à Washington il y a quelques semaines ?    Accord RDC-AFC/M23 : comment garantir la paix sur le terrain ?  Pour garantir la bonne application de l'accord de principes, les deux parties vont bénéficier d'un accompagnement international, y compris de l'aide de la Monusco déjà sur place. Le rôle de la mission multinationale peut-il être suffisant ?    Accord RDC-AFC/M23 : quid du retrait des rebelles des territoires occupés ?  Pourquoi le gouvernement congolais a-t-il accepté de signer cet accord alors qu'il n'inclut pas le retrait des rebelles de l'AFC/M23 des territoires occupés ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.      Cameroun : Maurice Kamto quitte le MRC  L'opposant Maurice Kamto a créé la surprise en déposant sa candidature sous les couleurs du Manidem, délaissant le MRC dont il était le président. Comment comprendre ce revirement politique ? Quelles sont les chances que sa candidature soit validée ?                       Avec Stéphane Akoa, politologue camerounais et chercheur à la fondation Paul Ango Ela.     Taxes douanières américaines : le Brésil promet une riposte  Le Brésil a promis de répliquer face aux taxes douanières américaines, mises en place par Donald Trump en soutien à l'ex-président Jair Bolsonaro. Concrètement, quelles mesures de rétorsion sont envisagées par le gouvernement Lula à ce stade ? Quelle place occupe aujourd'hui le commerce avec les États-Unis dans l'économie brésilienne ? Avec Gaspard Estrada, politologue et membre de l'unité du Sud Global à la London School of Economics à Londres.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Cameroun: clôture des candidatures à la présidentielle

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 20:00


Au Cameroun la clôture des candidature pour la présidentielle a eu lieu ce lundi 21 juillet 2025. Elecam, l'organe en charge des processus électoraux comptabilise près de 80 dossiers de candidature. Que vous inspire cette abondance de candidats ? Cette affluence transforme-t-elle les enjeux de la course présidentielle ?

Reportage International
Avoir 25 ans à Garoua, le coton comme horizon

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 2:36


25 ans, le travail et moi. Garoua, la capitale du Nord Cameroun, est également la capitale de la région cotonnière du pays. Ici, cette activité draine un grand nombre d'emplois et de ressources. Les autorités estiment que plus de deux millions de personnes vivent dans la région grâce au coton. Portrait d'Amadi Babil, jeune cotonculteur. Rassemblement de cotonculteurs d'une coopérative à Pitoa, localité située à une quinzaine de kilomètres de Garoua, au nord du Cameroun. Babil Amadi a répondu présent. À 25 ans, il possède une petite parcelle qu'il cultive lui-même. Une activité transmise de génération en génération. « Ce sont mes parents qui m'ont appris à cultiver le coton, explique-t-il. Cela fait environ six ans que je m'y suis mis. J'ai mon propre champ au pied de la montagne. » Le jeune homme est très timide. Il n'ose pas s'exprimer en français et préfère l'aide de quelqu'un pour traduire ses propos. Un professeur est présent et offre ses services. Amadi Babil a quitté l'école de manière précoce, comme beaucoup dans cette région rurale et chez les cultivateurs. « Je suis allée à l'école, mais j'ai dû arrêter, car ma famille n'avait plus les moyens », regrette-t-il. En plus du coton, il cultive des oignons, du maïs ou encore des arachides. « Mais la base, c'est le coton », insiste-t-il. Des rêves d'évolution Des passe-temps, il n'en a pas vraiment. « En dehors du champ, je fais aussi de la maçonnerie et d'autres petites activités pour subvenir aux besoins de ma famille », détaille Amadi Babil. Le jeune homme s'est marié il y a peu et a deux enfants. Il a construit sa maison lui-même et en est très fier. Malgré les difficultés qui entourent la culture du coton, Amadi Babil y trouve des avantages. « Ce qui me plaît avec cette culture, lors de la récolte, tu es payé cash et en une fois pour toute ta récolte », met-il en avant. À 25 ans, quand certains jeunes rêvent de notoriété, de carrière sportive ou de voyages, Babil Amadi a lui pour horizon le coton et sa société cotonnière, la Sodecoton : « Je rêve de devenir cadre à la Sodecoton, avoir un grand poste. Parce que je vois que les gens de la Sodecoton s'épanouissent et ça me fait envie ». Une activité qu'il espère transmettre à ses enfants. « Je veux que tous mes enfants apprennent et grandissent dans la culture du coton, puisque c'est très bénéfique. » Dans cette zone de l'extrême nord du pays, enclavée entre le Nigeria et le Tchad, fortement touchée par le chômage, il est difficile de rêver d'autre chose que de coton. À lire aussiLe coton camerounais sous pression malgré des bons rendements   À écouter aussiGrand reportage: Cameroun, nuages sur l'or blanc À lire aussiCameroun: à Garoua, la réhabilitation du port fluvial vivement souhaitée

Priorité santé
Les migraines

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 48:29


La migraine est une forme particulière de mal de tête, déclenchée par l'activation d'un mécanisme dans les profondeurs du cerveau, qui provoque la libération de substances inflammatoires. Cela engendre une forte douleur autour des nerfs et des vaisseaux sanguins de la tête. Très invalidante, la crise migraineuse est un phénomène neuro-vasculaire handicapant, récurrent, qui sévit souvent toute la vie et se caractérise par des crises. Quels sont les facteurs déclenchants ? Les facteurs aggravants ? Existe-t-il des traitements ? Quels sont les remèdes ? Qui et quand doit-on consulter ?  Dr Carole Séréni, neurologue, ancien chef de clinique des hôpitaux de Paris et ancien chef de service de l'hôpital Léopold Bellan. Co-responsable de la consultation multidisciplinaire de la douleur chronique de l'hôpital Saint-Joseph à Paris. Auteure de l'ouvrage Les mots de la migraine, aux éditions du Cerf.  Dr Benjamin Tchaleu, neurologue au centre médical de Bonanjo à Douala, au Cameroun.  ► En fin d'émission, nous parlons de santé mentale au Soudan du Sud. À Mundri, ville à l'ouest du pays, l'ONG Amref Health Africa, en collaboration avec le ministère de la Santé et l'ONG catholique Caritas, a mis en place les premiers soins de santé mentale dans une région où les troubles psychiques sont largement stigmatisés. Un reportage de Florence Miettaux, correspondante de RFI au Soudan du Sud.  Programmation musicale : ► Oumou Sangare - Bi furu  ► Little Simz, Obongjayar – Lion

Priorité santé
Les migraines

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 48:29


La migraine est une forme particulière de mal de tête, déclenchée par l'activation d'un mécanisme dans les profondeurs du cerveau, qui provoque la libération de substances inflammatoires. Cela engendre une forte douleur autour des nerfs et des vaisseaux sanguins de la tête. Très invalidante, la crise migraineuse est un phénomène neuro-vasculaire handicapant, récurrent, qui sévit souvent toute la vie et se caractérise par des crises. Quels sont les facteurs déclenchants ? Les facteurs aggravants ? Existe-t-il des traitements ? Quels sont les remèdes ? Qui et quand doit-on consulter ?  Dr Carole Séréni, neurologue, ancien chef de clinique des hôpitaux de Paris et ancien chef de service de l'hôpital Léopold Bellan. Co-responsable de la consultation multidisciplinaire de la douleur chronique de l'hôpital Saint-Joseph à Paris. Auteure de l'ouvrage Les mots de la migraine, aux éditions du Cerf.  Dr Benjamin Tchaleu, neurologue au centre médical de Bonanjo à Douala, au Cameroun.  ► En fin d'émission, nous parlons de santé mentale au Soudan du Sud. À Mundri, ville à l'ouest du pays, l'ONG Amref Health Africa, en collaboration avec le ministère de la Santé et l'ONG catholique Caritas, a mis en place les premiers soins de santé mentale dans une région où les troubles psychiques sont largement stigmatisés. Un reportage de Florence Miettaux, correspondante de RFI au Soudan du Sud.  Programmation musicale : ► Oumou Sangare - Bi furu  ► Little Simz, Obongjayar – Lion

Journal de l'Afrique
Cameroun : fin du dépôt des candidatures

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 11:58


Au Cameroun, c'était le dernier jour pour le dépôt de dossier de candidature à la présidentielle du 12 octobre prochain. Plus d'une cinquantaine de candidatures ont été enregistrées. L'Elecam a jusqu'a 60 jours avant l'élection pour publier la liste des candidatures validées.

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92 ans dont 42 au pouvoir pour Paul Biya... Quels enjeux pour la présidentielle au Cameroun ?

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Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 14:22


À 92 ans, Paul Biya, au pouvoir depuis 1982 au Cameroun, se représente pour un huitième mandat. Dans un contexte de crise économique, de violences dans les régions anglophones, de fatigue démocratique et de mobilisation d'une jeunesse en quête d'alternance, cette élection pourrait bien cristalliser toutes les frustrations d'un peuple divisé. Roger Nicolas Oyono Mengue, doctorant au Laboratoire les Afriques dans le Monde de Sciences Po Bordeaux, est notre invité.