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Comme toujours, la première partie de l'émission sera consacrée à l'actualité. Nous commencerons par un sujet préoccupant. Deux ans après l'attaque du Hamas du 7 octobre, l'antisémitisme est en hausse en Europe. Selon les responsables des organisations juives, l'antisémitisme est de plus en plus instrumentalisé. Nous parlerons ensuite de la France, où l'effondrement du gouvernement a accentué la crise que traversent le président Emmanuel Macron et le pays. Que va-t-il se passer pour la France après la démission surprise du Premier ministre Sébastien Lecornu ? Dans notre section scientifique, nous évoquerons l'héritage remarquable des travaux de recherche et du combat pour la protection de la nature menés par Jane Goodall. Et enfin, nous rendrons hommage à une autre grande dame, Claudia Cardinale, l'icône de beauté italienne, qui vient de décéder à l'âge de 87 ans. Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. Cette semaine, nous continuerons à travailler sur le genre des noms. La leçon sera : Feminine and Masculine Nouns (Part 2): The use of semantics to determine the gender of a noun. Nous verrons pourquoi l'Office national des forêts a demandé de l'aide à des chasseurs très particuliers : les chasseurs à l'arc. Nous terminerons avec l'expression de la semaine, Raconter des salades. L'exposition exceptionnelle présentée à Londres nous donnera l'occasion de parler de Marie-Antoinette, une reine de France fascinante et entourée de nombreuses légendes. Mais qui était-elle vraiment ? - Deux ans après l'attaque du Hamas du 7 octobre, l'antisémitisme est en hausse en Europe - La France s'enfonce un peu plus dans l'instabilité politique après la chute de son tout nouveau gouvernement - L'héritage remarquable des travaux de recherche de Jane Goodall et de son combat pour la préservation des espèces - Claudia Cardinale, l'icône de beauté italienne, est décédée à l'âge de 87 ans - L'Office national des forêts fait appel aux chasseurs à l'arc - Marie-Antoinette, la reine qui fascine
L'actualité qui a retenu l'attention de La Loupe de la semaine, c'est la crise politique qui s'accentue. En l'espace de quelques jours, Sébastien Lecornu a présenté sa démission, mené de nouvelles discussions, dissipé le spectre de la dissolution, puis assuré d'un prochain Premier ministre rapidement... Et depuis le début de la semaine, tous les regards se tournent à nouveau vers Emmanuel Macron. Le président de la République campe sur ses positions et assure qu'il ira au bout de son mandat. Erwan Bruckert, rédacteur en chef adjoint du service Politique de L'Express, analyse la situation du président et de son héritage. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Charlotte Baris Montage et réalisation : Jules Krot Crédits : CNews, France 2, BFM TV, France 24 Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mit dem Friedensprozess im Nahen Osten geht es zielstrebig weiter. Was die neuen Regeln für die Grundsicherung bringen. Und: Neuer Name für einen bekannten Job in der französischen Politik. Das ist die Lage am Freitagmorgen. Die Artikel zum Nachlesen: Wir lieben Trump An der Bürgergeldfront Wer von Frankreichs Regierungskrise profitiert? Na, sie+++ Alle Infos zu unseren Werbepartnern finden Sie hier. Die SPIEGEL-Gruppe ist nicht für den Inhalt dieser Seite verantwortlich. +++ Den SPIEGEL-WhatsApp-Kanal finden Sie hier. Alle SPIEGEL Podcasts finden Sie hier. Mehr Hintergründe zum Thema erhalten Sie mit SPIEGEL+. Entdecken Sie die digitale Welt des SPIEGEL, unter spiegel.de/abonnieren finden Sie das passende Angebot. Informationen zu unserer Datenschutzerklärung.
durée : 00:19:36 - Journal de 18h - "Tout cela va très mal se terminer". C'est Marine Tondelier, la cheffe de file des écologistes qui l'a dit en sortant de l'Elysée. Emmanuel Macron recevait les cheffes des groupes politiques cet après-midi pour tenter de déminer la crise et apparemment ça n'a pas marché.
Chinese Premier Li Qiang has expressed the country's readiness to strengthen high-level exchanges and strategic communication with North Korea. He met North Korean leader Kim Jong Un in Pyongyang on Thursday.
durée : 00:03:56 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Cette nomination, imminente, peut-elle régler la crise ?
durée : 00:02:45 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Guillaume Erner revient sur l'interview de la veille du Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu. - réalisation : Félicie Faugère
Le budget, la droite, le Président lui-même (?) auront eu raison de Sébastien Lecornu qui restera comme le plus court locataire de Matignon. Quelle solution de sortie? Dissolution, Premier ministre de gauche, démission du président ?
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le nouveau directeur général de l'Unesco, la crise politique en France et ses conséquences économiques. Négociations sur Gaza : vers la libération du très populaire Marwan Barghouti ? Un accord a été trouvé entre Israël et le Hamas pour libérer les otages israéliens en échange de 2 000 détenus palestiniens. Lors des négociations, le mouvement palestinien a réclamé avec insistance la libération de Marwan Barghouti, emprisonné depuis plus de vingt ans en Israël. Que représente cet homme pour le Hamas ? Benyamin Netanyahu est-il prêt à céder sur sa libération alors qu'il est considéré comme un « terroriste » ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem. Unesco : un Égyptien élu à la tête de l'organisation En recueillant 55 voix contre 2, l'Égyptien Khaled El-Enany a été élu nouveau directeur général de l'organisation des Nations unies face au candidat congolais Firmin Edouard Matoko. Comment expliquer un tel plébiscite ? Quels seront ses dossiers prioritaires ? Avec Christina Okello, journaliste au service Afrique de RFI. France : vers un Premier ministre de gauche ? Depuis la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu, les socialistes, écologistes et communistes réclament la nomination d'un Premier ministre de gauche. À quoi pourrait ressembler cette cohabitation ? Cette option est-elle envisageable pour le président Emmanuel Macron ? Avec Mathieu Gallard, directeur d'études chez Ipsos France. France : les conséquences économiques de la crise politique L'instabilité chronique de la vie politique française depuis la dissolution de l'Assemblée nationale en juin 2024 jusqu'à la démission surprise de Sébastien Lecornu a-t-elle des conséquences sur l'économie du pays ? Avec Simon-Pierre Sengayrac, co-directeur de l'Observatoire de l'économie à la Fondation Jean-Jaurès.
Depuis lundi 6 octobre 2025, la France est plongée dans l'incertitude après la démission surprise de Sébastien Lecornu. Alors que des voix appellent à la dissolution de l'Assemblée nationale et d'autres à la démission du président de la République, Emmanuel Macron a demandé au Premier ministre démissionnaire de trouver un compromis avec les partis politiques. Ce dernier a jusqu'à ce soir pour former une coalition. Que vous inspire l'instabilité de la vie politique française ? La France vous semble-t-elle ingouvernable ? Vos réactions intéressent.
Accusant l'Inde d'être trop protectionniste et de financer la guerre en Ukraine par l'achat de pétrole russe, Donald Trump lui a infligé 50% de barrières douanières. Depuis, les relations entre l'Inde et les États-Unis ne cessent de se tendre. Notre reporter s'est rendu à Tirupur, dans le sud de l'Inde, appelée la capitale du textile indien. On y trouve 10 000 petites usines textiles qui emploient au moins 600 000 ouvriers. Toute la métropole dépend du textile, dont une bonne partie à l'export vers les États-Unis. Enfin, jusqu'à il y a peu… De notre envoyé spécial à Tirupur, Sur les trois étages de VPR Textiles, seuls quelques ouvriers s'affairent encore à la découpe. « Cinquante pour cent de taxes, c'est terrible pour Tirupur. Depuis quelques semaines, nous n'avons plus aucune commande, car 80% de nos clients venaient des États-Unis. Ils ont annulé. Moi, je fais 10% de marge, il m'est impossible de compenser ! », s'inquiète Ponnusamy, propriétaire de l'atelier. « Il y a soixante ouvriers ici. Je ne veux pas les licencier. Mais d'ici quelques semaines, je n'aurai pas d'autre choix. » Avec un chiffre d'affaires annuel de près de 8 milliards d'euros à l'export, Tirupur est une réussite industrielle. Si les portes du marché américain se ferment définitivement, la ville saura rebondir, assure le président de la Tirupur Export Association : « Sur 5 milliards d'euros d'exportations dans les usines de Tirupur, 1,6 milliard vont aux États-Unis en moyenne, soit un tiers. Pour l'instant, seuls 5% des emplois sont menacés. Et nous allons nous tourner vers de nouveaux marchés. Ça ne se fera pas en un jour, mais c'est l'affaire de six mois. » Entre incertitudes diplomatiques et espoirs européens Alors que les échanges continuent entre Donald Trump et le Premier ministre indien Narendra Modi, certains espèrent un accord commercial plus arrangeant. Au local du Parti communiste indien, bien implanté dans cette ville ouvrière, l'inquiétude est plus marquée : « 30 % du marché qui s'évapore, cela ne va pas être compensé du jour au lendemain. Ce sont des dizaines de milliers d'emplois menacés à Tirupur. Les patrons disent qu'il y a peu de licenciements, mais c'est parce qu'ils renvoient les migrants pauvres venus du nord qui travaillent au noir et ne sont pas comptabilisés. » C'est l'Union européenne qui est dans tous les esprits, après la conclusion d'un accord de libre-échange entre l'Inde et le Royaume-Uni. Le patron d'Esstee Exports, un des plus grands exportateurs de Tirupur, se veut confiant : « Si un accord de libre-échange est signé avec l'Union européenne, on doublera nos exportations là-bas et ça compensera les risques liés à nos relations troublées avec les États-Unis. » Reste le risque que toutes ces négociations échouent. Tirupur compenserait alors difficilement avec le marché intérieur indien, immense mais bien moins riche.
Sébastien Lecornu a terminé sa mission, il a « tout essayé». Dans moins de 48 heures, la France aura-t-elle un nouveau Premier ministre ? Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités décryptent le jeu compliqué des acteurs politiques pendant la crise.« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en octobre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Cécile Cornudet (éditorialiste politique aux « Echos ») et Jacques Paugam (journaliste au service politique des « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Ludovic Marin/AFP. Sons : France 2, extrait «Le gendarme et les gendarmettes», Extrait «Les tontons flingueurs», RMC-BFM TV. Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sanae Takaichi ha 64 anni ed è stata nominata come leader del partito conservatore giapponese. E presto sarà la prima donna premier del paese. Un passato da batterista in un gruppo metal e biker che non deve ingannare: la sua posizione politica è ultra conservatrice, il suo riferimento politico è Margaret Thatcher. Gli inserti audio della puntata sono tratti da: X Japan Rusty Nail from "The Last Live" , canale YouTube Yoshiki, 1 maggio 2015; Japan's Sanae Takaichi wins party vote, set to be first woman PM, Afp, 4 ottobre 2025. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Après la démission de Sébastien Lecornu, le chef de l'Etat doit nommer un nouveau Premier ministre, avec une urgence pour le prochain gouvernement : trouver un budget. Mais aussi retrouver une stabilité. Dans ce but et pour tenter de satisfaire la gauche, une suspension de la réforme des retraites est évoquée. Ce renoncement peut-il être la clé d'un début de sortie de crise et l'ouverture d'un chemin vers des compromis ?
durée : 00:51:46 - Les informés de franceinfo - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité autour de Victor Matet Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Die deutschen Autobauer leiden unter Absatzrückgängen – und hoffen bei einem Treffen im Kanzleramt auf politisches Entgegenkommen. Doch ihre Misere haben sie vor allem selbst verschuldet.
Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG : Mourad Boudjellal, éditeur de BD, Charles Consigny, avocat, Flora Ghebali, militante dans la transition écologique, sont revenues sur "la désignation éventuelle d'un nouveau Premier ministre d'ici demain soir" et "la probabilité de la dissolution de l'Assemblée", avant d'échanger leur point de vue dans le "On s'en fout, on s'en fout pas".
Pour débuter l'émission de ce jeudi 9 octobre 2025, les GG : Mourad Boudjellal, éditeur de BD, Charles Consigny, avocat, Flora Ghebali, militante dans la transition écologique, débattent du sujet du jour : "Croyez-vous qu'un nouveau Premier ministre sera désigné d'ici 36 heures ?"
Face au mouvement de contestation de la Gen Z, le président Andry Rajoelina entend jouer l'apaisement et le retour à la sécurité. Notamment avec la nomination lundi d'un nouveau Premier ministre, en l'occurrence… un militaire. Le général Fortunat Ruphin Zafisambo aura fort à faire… « Outre le rétablissement de l'ordre public, pointe L'Express à Antananarivo, les axes de priorité du général sont de résoudre rapidement les problèmes d'eau et d'électricité, de redresser l'économie, d'améliorer les conditions de vie des jeunes, notamment dans les universités ». Le tout avec « un accent particulier sur "une lutte rigoureuse contre la corruption sous toutes ses formes, l'assainissement de l'administration publique et la mise en place d'une gestion transparente des affaires publiques" ». Commentaire du journal : « le général Zafisambo devra surtout convaincre l'opinion publique, notamment ceux qui descendent quotidiennement dans la rue depuis le 25 septembre. Convaincre qu'il incarne vraiment la rupture avec des pratiques jugées désuètes et inefficaces ». Rétablir la confiance ? Sitôt arrivé à la primature, le nouveau Premier ministre « s'est engagé dans une véritable manœuvre de consolidation de son pouvoir, relève pour sa part Madagascar Tribune, autre quotidien malgache. Moins de 24 heures après sa désignation, trois figures issues des corps militaires et policiers ont été nommées à des postes clés. Une stratégie claire, affirme le journal : placer la sécurité au centre de l'action politique, dans un contexte où les tensions sociales et les manifestations continuent d'ébranler la capitale et le pays. (…) Le chef de l'État veut reprendre la main sur une situation critique et tenter de redresser la barre, poursuit Madagascar Tribune. Il a fixé comme priorité de lever le couvre-feu, actuellement en vigueur de 20 heures à 4 heures du matin dans la capitale, une mesure qu'il estime préjudiciable à l'économie nationale, notamment au secteur du tourisme. L'objectif officiel : rétablir la confiance, permettre à chacun de travailler et circuler librement, et donner un signal d'apaisement. (…) Reste à savoir si cette stratégie de fermeté ramènera la stabilité… ou renforcera la défiance. » La Gen Z toujours aussi déterminée… Pas sûr que l'arrivée de militaires à la tête et au sein du gouvernement soit un signal positif en direction de la jeunesse contestataire… C'est ce que souligne Afrik.com : « depuis plusieurs semaines, la jeunesse malgache, menée par le collectif Gen Z, réclame des réponses concrètes : eau potable, accès à l'électricité, fin de la corruption et surtout, respect du droit de manifester. En retour, elle reçoit des gaz lacrymogènes, des arrestations, et désormais, un général aux commandes. (…) Ce que veut la Gen Z, c'est du respect, pas des matraques, affirme encore Afrik.com. (…) Opposer un général à une génération, c'est faire le choix de la confrontation plutôt que de la réforme. C'est risquer l'escalade, alors que la tension est déjà maximale dans plusieurs villes du pays ». D'ailleurs, le mouvement Gen Z a appelé à la grève générale et à manifester ce jeudi. Hier, il a boycotté une rencontre avec le chef de l'État et réclame toujours sa démission… Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge : « sous quel jour vont se réveiller les Malgaches ce matin ? La grève générale sera-t-elle suivie ? L'étau de la Gen Z se resserre autour du président. Quelle manœuvre emploiera-t-il pour sauver son fauteuil ? Et quelle sera la posture de l'armée, laquelle jusqu'à présent ne s'en est pas mêlée ? » L'économie malgache en berne… En attendant, l'économie malgache tourne au ralenti… C'est ce que constate Le Monde Afrique : « les commerçants et la myriade de marchands ambulants qui, chaque jour, sillonnent les rues pour gagner quelques milliers d'ariary ne sont pas les seuls à subir le ralentissement de l'activité provoquée par la crise qui secoue la Grande Ile. Le couvre-feu instauré à 20 heures à Antananarivo et dans d'autres villes de province, le spectacle de la répression des manifestants et des rues enfumées par les tirs de gaz lacrymogène a provoqué d'importantes annulations dans le secteur touristique, dont le pays tire l'une de ses principales sources de devises étrangères ». Et Le Monde Afrique de citer cette remarque désabusée de la présidente de la Chambre de commerce et d'industrie France- Madagascar : « depuis la crise du Covid-19, un travail important avait été mené pour relancer l'attractivité de Madagascar. Pour des secteurs comme le tourisme, tout s'est effondré d'un seul coup, affirme-t-elle, et il va falloir recommencer ».
Urgence médicaments dans l'est de la République démocratique du Congo. Dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, plus de 80% des centres de santé connaissent de graves ruptures de stocks de médicaments. Et ceux-ci sont souvent essentiels à la survie des patients. C'est le cri d'alarme que lance le CICR, le Comité International de la Croix-Rouge, dans un rapport publié hier. Explications de François Moreillon, qui est le chef de délégation du CICR en RDC et qui s'exprime aussi sur les discussions en cours entre les belligérants pour un échange de prisonniers. RFI : Vous dites que, dans près de 40 % des centres de santé, le personnel soignant a pris la fuite. Pourquoi cette débandade ? François Moreillon : Eh bien, écoutez d'abord, ces structures ont souvent été affectées, visitées, pillées, parfois ont reçu des éclats d'obus sur les structures même. Évidemment, le personnel de santé, qui se sent menacé par cette situation, la quitte. Par la suite, ce sont les manques de moyens qui affectent ces structures et qui expliquent aussi que certains du staff n'ont plus la motivation nécessaire pour rentrer, puisqu'ils n'ont plus les moyens d'agir. Donc je pense que la raison principale est le manque de respect pour le droit international humanitaire par les parties. Est-ce qu'il y a certains centres de santé où le personnel soignant est revenu ces dernières semaines ? Oui. Par exemple, le CICR soutient quatre de ces structures qui avaient vu une perte de leur personnel et, suite à notre intervention, nous avons vu un retour de certains de ces éléments. Donc, la partie n'est pas perdue. Il y a des mesures à prendre pour changer cette situation, mais à l'heure actuelle, la tendance est très négative. Alors, le sujet le plus grave dans votre rapport, c'est la rupture de stock de médicaments. Est-ce que c'est parce qu'ils ne sont plus disponibles ou parce qu'ils ne peuvent plus être acheminés jusqu'aux centres de santé ? D'abord, il y a des problèmes pour assurer le transfert fluide de ces médicaments. Ceux-ci étaient souvent transportés par avion. Les aéroports sont fermés. De plus, les lignes de front bloquent l'accès à des structures et à des stocks encore existants. Donc, c'est un concentré de plusieurs dimensions qui amène à cette situation. Et nous avons d'ailleurs offert nos services afin de faciliter le transfert de ces médicaments vers les structures de santé qui en ont le plus besoin, et ce, des deux côtés de la ligne de front. Et j'insiste sur ce point. Est-ce que vous, avec votre drapeau Croix-Rouge, vous pouvez aider les stocks de médicaments à franchir les barrages ? Oui, effectivement, nous le pouvons. Nous l'avons fait encore une fois par le passé, dans le Rutshuru, le Masisi notamment, et nous nous offrons pour acheminer ces médicaments. Quels efforts particuliers faites-vous, au niveau du CICR, pour limiter la gravité des faits depuis la bataille de Goma de janvier dernier ? Alors, nous soutenons de multiples structures de santé, des hôpitaux, avec nos équipes, notamment nos équipes de chirurgie de guerre. Nous avons mené de nombreuses interventions au bénéfice de déplacés récents, que ce soit en nourriture, en cash ou en biens essentiels de ménage, mais également au bénéfice des populations retournées, dont la nature des besoins peut être différente, en les appuyant également en semences et outils aratoires. Depuis sa création en 1864, il y a bientôt 200 ans, la Croix-Rouge s'occupe aussi des prisonniers de guerre et des détenus liés au conflit. Est-ce que, depuis la bataille de Goma de janvier dernier, vous avez pu rendre visite à certains de ces détenus ? Alors le CICR visite effectivement certains lieux de détention. Cependant, il y a beaucoup d'individus auxquels nous n'avons pas encore accès. Nous négocions ces accès. Nous espérons pouvoir visiter davantage de personnes arrêtées en lien avec le conflit, mais la situation reste encore très en deçà de nos attentes. Il y a actuellement des pourparlers à Doha, au Qatar, entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23. Je crois d'ailleurs que vous même avez pu assister, il y a quelques jours, à l'une des séances de ces pourparlers sur place… Effectivement. Comme le disait ce mercredi sur RFI le vice-Premier ministre congolais Jacquemain Shabani, le CICR peut faciliter un éventuel échange de prisonniers. Pensez-vous qu'un tel échange peut avoir lieu bientôt ? Alors, le CICR a effectivement été mandaté dans le cadre de l'accord de principe de Doha afin de faciliter, en tant qu'intermédiaire neutre, l'échange de détenus entre les deux parties que sont l'AFC M23 et le gouvernement. Donc, dans ce cadre, nous avons effectivement participé aux discussions à Doha. Un accord sur le mécanisme a été obtenu, ce qui est une avancée importante. Le CICR, maintenant, travaille avec les parties pour mettre en œuvre ce mécanisme. C'est un processus complexe qui prend du temps, mais le CICR, encore une fois, n'a qu'un rôle de facilitateur. Ce n'est pas nous le maître des horloges, et nous sommes là pour faciliter ce à quoi les parties s'entendent. Oui, parce que dans le mécanisme, il y a des questions juridiques à régler, c'est ça ? C'est effectivement ce qui a été expliqué de ce que je comprends par le vice-Premier ministre sur votre antenne. Et donc ça prend du temps, c'est un marathon et non un sprint.
Cowboy Coffee premier episode
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'exode des habitants de Kidal au Mali, des raids de drones ukrainiens en Russie et le déploiement de la garde nationale dans deux nouvelles villes américaines. Madagascar : un général à la tête du gouvernement Une semaine après avoir limogé son gouvernement, sous la pression de la jeunesse, le président Andry Rajoelina a nommé le général Ruphin Fortunat Zafisambo au poste de Premier ministre. Pourquoi le choix s'est-il porté sur un militaire ? Que pense le collectif «Gen Z Madagascar» de cette nomination ? Avec Guilhem Fabry, correspondant de RFI à Antananarivo. Mali : la ville de Kidal se vide de ses habitants Face aux affrontements entre l'armée malienne et les rebelles du Front de libération de l'Azawad qui ont imposé un blocus à Kidal, de nombreux civils ont fui la ville du Nord. Sait-on où ces personnes ont-elles trouvé refuge ? Comment expliquer ce blocus ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Guerre en Ukraine : la Russie frappée par des raids massifs de drones ukrainiens Kiev a rarement lancé autant de drones sur la Russie. Moscou affirme en avoir intercepté 251, dans la nuit de dimanche à lundi, et plus de 200 la nuit suivante. Pourquoi l'Ukraine a-t-elle choisi d'intensifier ses frappes maintenant ? Quelle était la cible principale de ces drones ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative. États-Unis : déploiement de soldats dans de nouvelles villes Après Los Angeles et Washington, Donald Trump a ordonné le déploiement de la Garde nationale à Chicago et à Portland. Ces deux villes représentent-elles une menace pour la sécurité nationale, comme l'affirme la Maison Blanche ? Avec William Genieys, directeur de recherche au CNRS à Sciences Po.
On today's podcast:1) The Trump administration’s push to deny back pay to federal workers furloughed during the shutdown sets the stage for another round of legal battles over the president’s control of the workforce. The White House in a draft legal opinion Tuesday suggested it may withhold back pay from government employees when the shutdown ends, raising the threat of lost wages for potentially 750,000 civilian workers and stoking a broader clash over how much employees are owed after a shutdown ends. Meantime, spot gold smashed through $4,000 an ounce for the first time, as concerns over the US economy and the government shutdown added fresh momentum to a scorching rally.2) Outgoing French Prime Minister Sebastien Lecornu expressed optimism that an an accord can be reached to allow the formation of a new government without fully endorsing a new proposal to rethink a controversial pension law as demanded by the Socialists. 3) Teams from the US, Qatar, Israel and other nations are headed to Egypt as part of a final push for a deal with Hamas aimed at ending the two-year war that’s devastated Gaza and destabilized much of the Middle East. A US team that includes US special envoy Steve Witkoff and Trump’s son-in-law Jared Kushner will join Qatar Prime Minister Sheikh Mohammed Bin Abdulrahman Al Thani and other senior officials in Sharm El-Sheikh.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG sont revenues sur "Sacrifier la réforme des retraites pour éviter les urnes ?", "Si tout échoue, faut-il passer à la dissolution ?" avant de débriefer le discours du Premier ministre.
En RDC, des combats ont repris depuis quelques jours dans l'Est du pays, mais le gouvernement refuse de dramatiser. « Les indicateurs sur le retrait des troupes rwandaises de notre territoire ne sont pas encore visibles, mais nous sommes confiants qu'on va atteindre l'objectif de la paix », affirme le vice-Premier ministre congolais Jacquemain Shabani. De passage à Paris, Jacquemain Shabani, qui est aussi ministre de l'Intérieur, de la sécurité et de la décentralisation, s'exprime aussi sur ce qu'il appelle « le génocide perpétré dans l'Est du Congo depuis 30 ans ». Il répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Monsieur le vice-Premier ministre Jacquemin Shabani, le 27 juin dernier, le Congo et le Rwanda ont signé à Washington un accord de paix. Mais depuis une semaine, les combats reprennent au Nord et au Sud Kivu. Est-ce à dire que la guerre a recommencé ? Jacquemin Shabani : Je ne pourrais pas dire que la guerre a recommencé, parce qu'effectivement, il y a eu cet accord de paix signé à Washington. Il y a eu aussi une déclaration de principe signée à Doha et des mesures de confiance qui vont être mises en exécution dans le prochain accord qui va être signé aussi là-bas. Je crois qu'il faut arriver à considérer que nous sommes dans un processus qui a pour objectif de mettre en place une paix dans un contexte de conflit assez difficile. Le plus important pour nous tous, c'est de retenir le fait qu'il y a un processus de paix enclenché avec des initiatives effectivement à Washington, comme vous l'avez souligné, mais aussi à Doha, qui sont en cours et qui vont nécessairement se finaliser par une paix durable. Parce que c'est ça, l'objectif. Et la prise, il y a quelques jours, par les rebelles du M23 de la localité de Nzibira, au Sud Kivu. Quelle est votre réaction ? Ça entre dans le cadre de ce que vous venez de souligner. Et il y a un mécanisme mis en place à Washington, et même à Doha, de surveillance de tous ces incidents. Et dans ce contexte-là, toutes ces questions vont trouver des règlements. À lire aussiEst de la RDC: l'AFC/M23 en quête de gains territoriaux autour de Shabunda Recrutement de policiers, recrutement de magistrats. Le M23 s'enracine dans les deux territoires du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Il commence même à délivrer des documents administratifs, ce qui, pour le ministre de l'Intérieur et de la sécurité que vous êtes, doit être difficile à supporter. Est-ce que ce n'est pas le signe que le M23 veut s'installer dans la durée ? Le M23 est dans effectivement des initiatives que je pourrais qualifier de distraction. Mais je reviens encore à ce que je vous ai dit au début, nous sommes avec le M23 à Doha en discussion. Le M23, effectivement, s'invite à la mise en place d'une administration parallèle dans le cadre de sa rébellion. Mais tout ça est pris en charge aussi dans l'initiative de Doha. Et si vous lisez la déclaration de principe que le gouvernement a signée avec le M23, nous identifions des procédures de règlement de toutes ces situations malencontreuses mises en œuvre par le M23. Tout ça est pris en charge dans la déclaration de principe, avec une projection sur un accord de paix qui va nous permettre de rétablir l'État dans sa juste position. Et on identifie ça dans la restauration de l'autorité de l'État après la cessation du conflit. Selon un communiqué conjoint que vous avez signé le 24 septembre avec le Rwanda, vos deux pays doivent mettre en œuvre, à partir de ce 1ᵉʳ octobre, des mesures de sécurité. Mais il y a quelques jours, aux Nations-Unies, le président Tshisekedi a accusé son homologue rwandais, Paul Kagamé, de manœuvres pour retarder la paix. Oui, parce que les indicateurs sur le processus de retrait, malheureusement, ne sont pas encore visibles. Et pourtant, nous avons signé à Washington. Donc, je crois que le discours du chef de l'État, Félix Tshisekedi, est une pression de plus qui permette à ce que ces forces négatives se retirent du territoire congolais. Donc en fait, ça n'avance pas ? Si c'est votre conclusion, elle est la vôtre. Nous, nous sommes dans un processus et nous sommes engagés à le faire avancer. Et nous sommes confiants que la paix est un objectif que nous allons atteindre, et nous travaillons pour cela. À la tribune de l'ONU, le 23 septembre, le président Tshisekedi a lancé un appel solennel pour la reconnaissance du génocide des Congolais dans l'Est de votre pays. Réponse du ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe : « Un génocide contre qui ? Contre des ethnies non Tutsies ? Contre toutes toutes celles qu'on chercherait à détruire en tant que telles ? Cette proposition est stupide ». De quoi je me mêle ? Est-il ministre de la République démocratique du Congo ? Non. Qu'est-ce qui l'embête à nous voir, nous Congolais, parler de notre pays, réclamer justice sur les souffrances et les meurtres qu'ont subies les populations congolaises ? Se sent-il coupable ? Moi, je crois que ce sont les grandes préoccupations qu'il faut se poser. Lorsqu'un ministre d'un gouvernement étranger se préoccupe autant des droits que réclame un président élu légitimement par ses concitoyens, se sent-il coupable de ce génocide ? C'est la question majeure qu'il faut se poser. Et lorsqu'on trouvera ensemble tous la réponse, je crois qu'effectivement, tel que nous sommes en train de le réclamer, ce génocide sera reconnu universellement et on aura identifié le coupable réel du génocide congolais. À lire aussiRDC: la question du retour des réfugiés au coeur des discussions de paix avec l'AFC/M23 et le Rwanda
(0:00) Wstęp (0:50) Komisja Europejska zamierza wykorzystać cła do ochrony europejskich producentów stali(2:13) Unia Europejska rozważa wprowadzenie kolejnych ograniczeń w przemieszczaniu się rosyjskich dyplomatów(3:39) Były premier Francji uważa, że Emmanuel Macron powinien ustąpić z funkcji prezydenta(5:02) Zdaniem szefowej duńskiego rządu, Stany Zjednoczone nie rezygnowały z planów przejęcia Grenlandii(6:30) Burmistrz niemieckiego miasta w ramach oszczędności zaproponował sprzątanie szkoły przez uczniów(7:54) Holenderski producent chipów krytykuje Komisję Europejską za nadmierne regulacjeInformacje przygotował Maurycy Mietelski. Nadzór redakcyjny – Igor Janke. Czyta Michał Ziomek.
durée : 00:37:57 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Après la démission de Sébastien Lecornu, Premier ministre le plus éphémère de la Ve République et fidèle d'Emmanuel Macron, ce dernier se retrouve affaibli. Le président de la République saura-t-il assurer à la fois sa survie politique et la stabilité des institutions ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Louis Hausalter Journaliste politique au Figaro; Noélline Castagnez Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'Université d'Orléans, rédactrice-en-chef de Parlement[s]
durée : 00:06:08 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - A la demande d'Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu a 48 heures pour mener d'"ultimes négociations" après avoir démissionné de son poste de Premier ministre. La crise politique en France est largement commentée chez nos voisins européens qui pointent la responsabilité du président français.
La crise politique en France avec la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu et Emmanuel Macron lui a demandé de mener « d'ultimes négociations » d'ici mercredi soir pour stabiliser le pays.
Des montagnes de déchets, l'air ambiant ultra-toxique, un fleuve empoisonné… New Delhi, la capitale indienne, fait face à une situation environnementale apocalyptique. Ses 30 millions d'habitants perdraient plus de 10 ans d'espérance de vie à cause de cette pollution. Les politiques publiques ont, pour l'instant, échoué à enrayer cette catastrophe écologique et sanitaire. Lors des élections municipales de mars 2025, le parti du Premier ministre Narendra Modi, le BJP, a été élu avec la promesse d'agir enfin. Mais ses solutions ou ces semblants de solutions peinent pour l'instant à convaincre les experts. «À New Delhi, les nationalistes hindous s'improvisent écologistes», un Grand Reportage de Côme Bastin.
J-5 avant la présidentielle au Cameroun et la bataille électorale du Grand Nord, région clé pour remporter l'élection présidentielle, a commencé. Paul Biya, invisible depuis le début de la campagne, a tenu son premier meeting mardi à Maroua. Issa Tchiroma Bakary et Bello Bouba Maigari, anciens ministres et originaires de cette partie du pays, battent aussi la campagne.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les déboires judiciaires du fils de Macky Sall, l'échec d'un accord économique entre la RDC et le Rwanda et l'ouverture des négociations en Egypte entre le Hamas et Israël. France : comment expliquer la démission surprise de Sébastien Lecornu ? Quatorze heures après l'annonce de la composition de son gouvernement, Sébastien Lecornu a remis sa démission au président Emmanuel Macron. «Les conditions n'étaient plus remplies pour rester Premier ministre», a-t-il expliqué. Pourquoi ce gouvernement posait-il problème à la classe politique française ? Avec Aurélien Devernoix, journaliste au service politique de RFI. Sénégal : le fils de Macky Sall dans le viseur de la justice Alors que plusieurs proches de l'ancien président Macky Sall font l'objet d'enquêtes judiciaires, c'est désormais son propre fils, Amadou, qui défraie la chronique. Que lui reproche la justice sénégalaise ? Alors qu'il ne vit plus au Sénégal depuis la victoire de Bassirou Diomaye Faye, pourquoi n'est-il pas visé par un mandat d'arrêt international ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. RDC/Rwanda : échec de la signature d'un accord économique Prévue la semaine dernière à Washington, la signature d'un accord économique entre la République démocratique du Congo et le Rwanda a échoué ? Comment expliquer cet échec ? Les États-Unis, qui ont joué un rôle de médiateur, peuvent-ils exercer une pression significative pour débloquer la situation ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Gaza : vers une libération des otages contre des prisonniers ? Alors que le Hamas a accepté le plan de paix proposé par Donald Trump, une délégation israélienne et du mouvement palestinien sont en Égypte pour négocier, notamment la libération des otages. Comment leur libération pourrait-elle s'organiser alors que l'armée israélienne continue de bombarder Gaza ? Benyamin Netanyahu acceptera-t-il de relâcher plus de 1 900 prisonniers palestiniens sans mettre en péril la stabilité de sa coalition ? Gaza : quel rôle pour les pays médiateurs ? Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas se tiennent depuis lundi soir en Égypte. Les médiateurs égyptiens et qatariens ont-ils suffisamment d'influence sur les deux camps pour garantir un accord durable ? Avec Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena).
Les attaques du 7-Octobre et la guerre qui a suivi ont fait évoluer la société israélienne. Elle est plus conservatrice. Plus polarisée que jamais et radicale aussi. Reportage à Yeroham, dans le sud du pays, en plein désert du Néguev. De notre envoyée spéciale de retour de Yehoram, Si vous cherchez la ville de Yeroham, la blague locale dit : « C'est au bout du monde à gauche. ». Yehoram est une localité de 12 000 habitants construite au milieu du désert du Néguev, dans les années 1950. Elle est peuplée de descendants de juifs venus d'Afrique du Nord, un peu des pays de l'Est et aussi de populations bédouines. Aux dernières élections municipales, le parti de Benyamin Netanyahu a remporté la mise. Sur la place du centre-ville, Melloul un habitué du café, brosse un portrait plus qu'élogieux du Premier ministre israélien : « Nous avons un Premier ministre qui est fort, il est fort et nous transmet cette confiance en nous. » La maire de la ville a été élu avec les voix du parti d'extrême droite de Itamar Ben Gvir. Le ministre de la Sécurité était justement à Yehoram récemment et Melloul s'en souvient très bien : « Ben Gvir a fait le tour de la ville, il a vu la situation et a immédiatement autorisé les armes à feu. Les gens peuvent désormais acheter des armes. Alors, j'ai tout de suite soumis une demande et, bientôt, je recevrai une licence et un pistolet légal. C'est pour la légitime défense. Si, par malheur, il y a du terrorisme, alors je pourrais l'utiliser. » À lire aussiCe que le 7 octobre 2023 a changé Depuis le 7 octobre 2023, la société israélienne est devenue moins tolérante, plus conservatrice. Omer Yair le confirme, il est spécialiste de l'opinion à l'université de Haïfa : « On a vu un changement politique, idéologique, vers la droite, le conservatisme. Oui, c'est clair, ce changement a eu lieu après le 7-Octobre. Un accord de paix avec les Palestiniens ? La plupart des Israéliens sont de plus en plus sceptiques à ce sujet. En revanche, le soutien à un leader fort augmente. » La polarisation de la société israélienne, Avi, chef d'entreprise dans la tech, l'a constatée. Mais pour lui, ça ne date pas du 7-Octobre : « Les gens votent pour la communauté, la tribu à laquelle ils appartiennent. J'ai un ami, il est Bédouin et il m'explique qu'il a envie de voter pour le parti sioniste de gauche. Il me dit : " Je suis d'accord avec leur programme, mais je ne peux pas voter pour eux ". Et à la fin, il va voter pour un parti arabe et je crois que c'est la principale considération. » À lire aussiIsraël: Benyamin Netanyahu, fragilisé par les négociations de paix, tente de rebondir
Malgré les questions éthiques qu'elle pose, l'intelligence artificielle reste une avancée majeure pour de nombreux domaines. C'est le cas notamment dans la recherche historique, où l'IA permet à des spécialistes d'avoir accès à des anciens textes ou des documents illisibles ou inaccessibles autrement. Des universités ont développé des outils IA pour déchiffrer des écritures inconnues, et au Royaume-Uni, leur usage se développe largement. À lire aussiRoyaume-Uni: le Premier ministre Keir Starmer lance un plan pour «libérer» l'IA
Après la démission de Sébastien Lecornu, qui en fait le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République, la France s'enfonce dans la crise politique. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités analysent les causes et les conséquences de ce nouveau coup de théâtre.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en octobre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Bruno Jeanbart (vice-président de l'institut de sondage Opinion Way), Sébastien Dumoulin, Claude Fouquet et Sarah Dumeau (journalistes à la rédaction des « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Stephane Mahe/Ap/SIPA. Sons : France 24, SergePavkinMusic « Lost Souls », original_soundtrack, « Le goût des autres » (2000), « 48 heures de plus » (1990), DJ Merguez « Au revoir Lecornu » (2025), Public Sénat, TF1 INFO, France tv. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chinese Premier Li Qiang will attend celebrations marking the 80th anniversary of the founding of the Workers' Party of Korea and pay an official visit to North Korea from Thursday to Saturday.
(0:00) Wstęp (1:07) Francuski premier podał się do dymisji, ale na prośbę prezydenta przeprowadzi „rozmowy ostatniej szansy”(2:45) Negocjacje na temat zawieszenia broni w Strefie Gazy potrwają kilka dni(4:10) Izrael deportował aktywistów próbujących przewieźć pomoc humanitarną do Strefy Gazy(5:41) Słowacja w ramach kolejnego pakietu odnawia wsparcie wojskowe dla Ukrainy(7:02) Potencjalny wybór kobiety na prezydenta wzbudza obawy wielu Amerykanów(8:27) Naukowcy ze Stanów Zjednoczonych i Japonii otrzymali nagrodę Nobla w dziedzinie medycynyInformacje przygotował Maurycy Mietelski. Nadzór redakcyjny – Igor Janke. Czyta Michał Ziomek.Mecenasi programu: AMSO-oszczędzaj na poleasingowym sprzęcie IT: https://amso.pl/Uklad-otwarty-cinfo-pol-218.html
« La France se “gondwanatise“-t-elle ? » s'interroge Le Pays au Burkina Faso. Référence bien sûr au célèbre Gondwana, ce pays africain imaginaire et désormais célèbre, créé par l'humoriste Mamane, et dirigé par le non moins fameux président-fondateur… « Ce qui semblait être propre à l'Afrique aux yeux des Occidentaux est en train de se dérouler sur leur propre sol, s'exclame le quotidien ouagalais. Preuve, s'il en est, que la mal gouvernance est loin d'être l'apanage du continent noir. (…) La France ne devrait plus se prévaloir du droit de maître à penser ou s'ériger en donneuse de leçons aux Africains. Ce d'autant qu'Emmanuel Macron donne là, la preuve de son incapacité à mettre fin à une crise qui ébranle les fondements de l'État français. » Isolement politique « 14 h et 26 minutes de règne fantôme : Lecornu, le Premier ministre éclair qui s'effondre plus vite qu'un château de cartes », ironise Le Journal du Niger. « Derrière l'aspect burlesque de cette séquence, c'est aussi la fragilité du système institutionnel français qui se trouve brutalement exposée. (…) Cette République française, marquée par un exécutif fort, mais incapable de composer avec un corps législatif fragmenté, donne le sentiment d'atteindre ses limites, relève encore Le Journal du Niger. Macron, le “réformateur“ autoproclamé récolte les fruits de son isolement politique : une Assemblée hostile, une droite revancharde et une opposition radicalisée. Le mandat de 14 heures et 26 minutes de M. Lecornu n'est pas une simple anecdote ; il est le symptôme manifeste d'un système qui se fissure. » « Pauvre France ! » « Le gouvernement Lecornu n'aura tenu que 14 heures : séisme politique en France », constate également El Moudjahid à Alger. « Un sombre et loquace record, pointe le quotidien algérien proche du pouvoir, très emblématique du tragi-comique de la situation politique. La France replonge tête la première dans la crise, au bout de plusieurs semaines d'agitation sociale et de rendez-vous ratés avec le consensus autour de la politique budgétaire, au moment où l'urgence ne cesse de s'aggraver pour les finances publiques. » Et El Moudjahid de viser le président français : « Emmanuel Macron, qui semble, depuis des mois, déserter la politique nationale française, pour un volontarisme d'équilibre à l'international, a consommé trois gouvernements en un peu plus d'une année, et sans doute ses dernières cartouches. » « Pauvre France ! », renchérit le site Algérie Patriotique. « La classe politique française est aujourd'hui l'incarnation même de l'échec et de la déchéance. (…) Le peuple français, fatigué, désabusé, se retrouve prisonnier de ce système verrouillé, otage d'une caste arrogante. La colère gronde, la défiance s'installe, et c'est toute la démocratie qui est menacée. » L'Élysée : un « bunker assiégé » Sahel Tribune à Bamako, proche du pouvoir militaire, insiste : « France – Un pouvoir à bout de souffle : Matignon en crise, l'Élysée en sursis. » Là encore, Emmanuel Macron en prend pour son grade… « À force de mépriser les corps intermédiaires, d'ignorer les alertes et de gouverner en solitaire, le président s'est piégé lui-même, affirme Sahel Tribune. La démission express de Sébastien Lecornu, dernier fusible d'un système à l'agonie, signe l'échec d'un pouvoir centré sur une verticalité autoritaire et creuse. L'Élysée, jadis centre de gravité politique, n'est plus qu'un bunker assiégé. L'arrogance présidentielle, érigée en méthode de gouvernement, n'a engendré que paralysie, défiance et chaos. Le régime vacille, et Macron se retrouve seul face aux ruines de son propre règne. » Jusqu'à quand ? WakatSéra au Burkina pointe du doigt également le président français : « si ce énième coup de tonnerre dans le ciel politique français pourrait être celui de trop, il faut reconnaître que la foudre n'a pas encore atteint sa véritable cible qui n'est autre qu'Emmanuel Macron. Ce dernier, dont le mandat arrive à terme en 2027, est contraint, sous le feu des critiques, des menaces de motion de destitution, et appels à démission de la rue, d'utiliser et d'abuser des nomination et démission des Premiers ministres pour prolonger son séjour à l'Elysée, jusqu'à la fin de son second quinquennat. » Et WakatSéra de s'interroger : « a-t-il encore des fusibles à faire sauter, selon son bon vouloir ? Jusqu'à quand Emmanuel Macron résistera-t-il aux tirs nourris venus de toutes parts et déclenchés par l'opposition, qu'elle soit de Gauche, des Insoumis et de l'Extrême droite ? »
Austin FC clasificó a los playoffs gracias a la derrota de San José, pero la alegría se mezcla con preocupación tras caer 1-3 ante St. Louis City SC. En este episodio analizamos todo: el rendimiento del equipo, los errores defensivos, el cansancio post final de la U.S. Open Cup y el récord histórico de Brad Stuver en la MLS.Desmenuzamos los goles recibidos, la falta de ideas en ataque y las decisiones tácticas de Nico Estévez. También debatimos qué debe ajustar Austin FC de cara a los playoffs, los resultados que lo favorecieron, y lo que se viene ante LAFC y San José para cerrar la temporada regular.En la parte internacional, repasamos la actuación de México Sub-20 que avanzó a octavos, las eliminaciones de Brasil, y la explosión de Gil Mora como figura del torneo. Además, lo mejor de Europa: Arsenal líder en la Premier, Chelsea sorprende al Liverpool, en España, Real Madrid sigue al mando con goles de Vinícius y Mbappé, y en la Serie A todo se pone bueno!
Estêvão brilha e Chelsea vence clássico emocionante! Liverpool procura? E alguém conseguirá parar o líder Arsenal? A máquina Haaland segue impressionante, Ruben Amorim respira aliviado, Tottenham vence mais uma. 00:00 - Aquela intro que o povo gosta 02:30 - Correspondentes pelo mundo 07:45 - Liverpool preocupa? 17:00 - Chelsea vence, Estevão brilha 23:10 - Entrevista com Estevão 25:10 - Madonna! 27:00 - Mais Chelsea 32:00 - Gunners na liderança 39:40 - Entrevistas com Arteta e Nuno Espírito Santo 41:35 - Falha técnica 42:30 - West Ham de mal a pior 45:40 - Tottenham vence 52:00 - Bournemouth e Semenyo 56:45 - Newcastle bem, Forest mal, Ange pressionado 01:00:15 - Everton x Crystal Palace e Grealish renasce 01:08:20 - City, a máquina Haaland e o gênio Guardiola 01:17:20 - Entrevistas Igor Thiago e Pep Guardiola 01:19:30 - Alívio para Ruben Amorim e o Man United Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
Syed Babar Ali, a visionary entrepreneur and philanthropist, founded LUMS—now Pakistan's premier business school.#78years78heroes
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Seine Rücktrittsankündigung überrascht: Nur Stunden, nachdem der französische Premierminister Sébastien Lecornu seine Regierung vorgestellt hatte, gibt er seinen Rücktritt bekannt. Lecornu war bereits der fünfte Premier seit der Wiederwahl von Präsident Emmanuel Macron 2022. Wie weiter? (00:00) Intro und Schlagzeilen (01:38) Überraschender Rücktritt des französischen Premiers Lecornu (10:24) Nachrichtenübersicht (14:46) Immunforschende erhalten Nobelpreis für Medizin (19:34) Über die Politisierung des Friedensnobelpreises (24:23) Lisa Mazzone: die Grünen-Chefin, die nicht im Parlament sitzt (29:07) Marokko: Warum sich die Jugend gegen die WM 2030 wehrt (34:38) Wo und wie KI täuscht und lügt
durée : 00:38:18 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Lundi 6 octobre 2025, Sébastien Lecornu a démissionné de son poste de Premier ministre, 14h et 26 minutes après avoir annoncé la composition de son gouvernement. En début de soirée, il a été chargé de mener "d'ultimes négociations" jusqu'au 8 octobre 2025 par Emmanuel Macron. - invités : Étienne Ollion Sociologue, chercheur au CNRS; Olivier Rozenberg Professeur au Centre d'études européennes et de politique comparée de Sciences Po
À peine nommé, déjà défait… Moins de 24h après la formation d'un gouvernement, celui-ci a volé en éclats et le Premier ministre Sébastien Lecornu a présenté sa démission. Ce dernier vient d'être chargé par le président français de mener «d'ultimes négociations» d'ici «mercredi soir». À quoi faut-il s'attendre ? Emmanuel Macron peut-il sortir de la crise politique ? Pour en débattre - Frédéric Sawicki, professeur de Science politique à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne - Olivier Rouquan, politologue, enseignant-chercheur en Sciences politiques et chercheur associé au Centre d'Études et de Recherches de Sciences Administratives et Politiques (CERSA) - Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI.
durée : 00:51:35 - Les informés de franceinfo - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité autour de Victor Matet Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:19:57 - Journal de 18h - Fragilisé par les critiques de son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, le Premier ministre Sébastien Lecornu a présenté sa démission à Emmanuel Macron. Mais le chef de l'Etat lui a demandé de mener "d'ultimes négociations" pour sortir de la crise d'ici 48 heures.
On today's podcast:1) French Prime Minister Sebastien Lecornu resigned Monday just a day after President Emmanuel Macron named a new cabinet, deepening the country’s political crisis. The premier quit less than 24 hours after Macron announced a government that retained most senior members from previous cabinets. That irked opposition parties looking for change, but in a surprising twist, the reappointed interior minister, Bruno Retailleau — who leads the center-right Republicans — also slammed the choice of ministers as failing to “break” with the past.2) President Trump is pressing Israel and Hamas to seal a settlement to the two-year conflict that’s devastated Gaza and destabilized the Middle East, with the warring sides set to begin mediated talks on Monday. A key sign of progress in the negotiations, taking place in the Egyptian Red Sea resort of Sharm El-Sheikh, will be whether Hamas frees all the roughly 20 of its live hostages — plus the remains of those who are dead — in return for Israel releasing about 2,000 Palestinian prisoners.3) Unions representing hundreds of thousands of federal workers asked a US judge to immediately block any mass firings by the Trump administration during the government shutdown while they press a legal challenge.The emergency request Saturday night to US District Judge Vince Chhabria in San Francisco follows what the unions contend are a series of statements from President Donald Trump and other senior officials signaling that agencies could take action on layoff plans as early as Monday. Kevin Hassett, Trump’s top economic adviser in the White House, said the administration is holding off on layoffs at least until Monday, when a divided Senate is due to vote for the fifth time on a stopgap bill to keep government open through November 21st.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE PROJET DE BUDGET DE LECORNUUne première version du projet de loi de finances pour 2026 a été transmise jeudi pour avis au Haut conseil des finances publiques. La transmission de ce projet de loi marque le coup d'envoi du processus de discussion du budget. Le Haut conseil, un organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, disposera ensuite de sept jours pour rendre son avis, destiné à être rendu public lors de la présentation formelle du budget par le gouvernement. Le texte devrait être déposé à l'Assemblée nationale au plus tard le 13 octobre, de façon que le Parlement dispose des 70 jours prévus par la Constitution pour en débattre.Le même jour, à la veille des rencontres organisées à Matignon avec le Parti socialiste et le Rassemblement national, l'entourage de Sébastien Lecornu a laissé fuiter quatre pistes de soutien au pouvoir d'achat en précisant toutefois que « rien n'est arbitré ». Il s'agirait de favoriser davantage les heures supplémentaires par une défiscalisation et un allègement des charges sociales ;d'alléger l'impôt sur le revenu des couples modestes : en améliorant le mécanisme de « décote », afin de l'aligner sur l'avantage accordé aux célibataires touchant des montants équivalents. De défiscaliser à nouveau les «primes Macron » les primes des salariés gagnant moins de trois fois le SMIC en 2026. D'encourager les dons familiaux en direction des jeunes générations.Selon le journal Les Échos, le projet de budget inclurait une « année blanche » comprenant le gel du barème de l'impôt sur le revenu et de toutes les pensions de retraite, ainsi que le relèvement du taux du « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus du capital. L'augmentation de la flat tax jusqu'à 36%, rapporterait 1,5 milliard d'euros. Le texte devrait comporter une mesure anti-optimisation centrée sur les holdings, certains contribuables très aisés y stockant de l'argent afin d'échapper à l'impôt. Des mesures seraient également en préparation pour lutter contre l'optimisation des Pactes Dutreil, cet outil fiscal conçu pour réduire la fiscalité des transmissions et donations des entreprises afin de préserver l'outil productif. Quant à la surtaxe d'impôt sur les sociétés, elle serait reconduite d'un an, mais son taux serait divisé par deux par rapport à celui appliqué en 2025. Son rendement attendrait ainsi de l'ordre de 4 milliards d'euros.Vendredi, le Premier ministre s'est engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter son budget. L'idée n'est pas nouvelle : entre 1997 et 2002, le premier ministre Lionel Jospin, à la tête d'une « majorité plurielle », avait renoncé à son usage. Si les débats budgétaires s'enlisaient à l'Assemblée, faute de majorité, la méthode Lecornu pourrait dès lors aboutir à l'élaboration d'une loi spéciale ou par le passage du budget par voie d'ordonnances, une première sous la Ve République.SÉCURITÉ EUROPÉENNE FACE AUX MENACES RUSSES APRÈS COPENHAGUEL'Europe est soumise, ces derniers jours, à une série de défis : la Russie teste la capacité de plusieurs pays du nord de l'Europe à faire face à des envois de drones sur leurs aéroports. Elle viole régulièrement l'espace aérien de certains membres de l'Otan afin de mesurer leurs capacités de défense antiaérienne. Oslo, Copenhague, Munich ont été victimes des mêmes survols de drones non identifiés, contraignant les autorités danoises, norvégiennes et allemandes à fermer provisoirement leur espace aérien au-dessus de certains aéroports. Contrairement aux Ukrainiens, les Européens n'ont guère d'expérience dans le domaine de la lutte contre les drones.Dans ce contexte, lundi, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a dévoilé, une première cartographie de la « préparation 2030 », date à laquelle l'Europe doit être prête à se défendre par elle-même en cas d'agression russe. Les analyses des services de renseignement européens convergent : dans les trois à cinq prochaines années, la Russie pourrait être en mesure d'attaquer un pays de l'Union européenne ou de l'Otan si une paix en Ukraine lui permettait de se réarmer, et si l'Europe ne pouvait pas compter sur le soutien américain. Les États membres ont identifié neuf domaines capacitaires prioritaires dans lesquels l'Europe doit combler ses lacunes d'ici à 2030 : défense aérienne et antimissile, systèmes d'artillerie, missiles et munitions, cyber et guerre électronique, drones et anti-drones, combat terrestre, capacités maritimes, mobilité militaire et « capacités stratégiques habilitantes ».En vue de renforcer la défense du continent face à la menace russe, les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne se sont retrouvés mercredi à Copenhague. Les discussions ont porté principalement sur trois axes : le développement capacitaire conjoint, les « projets phares » - comme le mur de drones ou la surveillance du flanc oriental - et la montée en puissance de l'industrie de défense européenne. Afin d'accélérer la montée en puissance militaire du continent, l'Union européenne a adopté en juin dernier le Security Action For Europe (SAFE), un instrument financier de prêts de 150 milliards d'euros. Environ 100 milliards sont alloués au flanc oriental de l'Europe : 43,7 milliards pour la Pologne, 16,7 milliards pour la Roumanie, 16,2 milliards pour la Hongrie. Cette concentration géographique reflète une réalité diverse. Chaque pays défend actuellement sa portion de frontière d'une manière légèrement différente, à l'aide de systèmes qui vont du plus sophistiqué au moins élaboré. Cette réunion sans conclusion écrite a permis de décanter des sujets qui seront finalisés les 23 et 24 octobre prochains lors du Conseil européen à Bruxelles. Objectif : combler les lacunes et favoriser des acquisitions conjointes pour lutter contre « la fragmentation de nos efforts à travers des initiatives nationales non coordonnées ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.