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Welcome back to another week of Backlash Podcast. This episode features Austin Wiggerman, nomading in Minnesota and finding fast success with multiple musky shortly after arrival. Jeff and Brad cover recent catches, gear updates (St. Croix Musky X, Premier redesign, Mimics and popular baits), tactics for locating pods and variable structure, timing windows and water-temperature effects, and Austin's guiding availability and contact info.
Are investors too optimistic right now? Lance Roberts breaks down ten rules for navigating excess market bullishness so you can protect your portfolio while still participating in market gains. Also in today's show: Lance's assessment of earnings season so far, and the role Nvidia will play in determining market moods. We've got a special interview segment planned for Wednesday's (8/20) show [Premier link is below]; Lance reveals yet another saga by the Roberts' children, and how we can learn from our mistakes, whether we're dishwashers or investors. The reason markets look great can be traced to 7-stocks. The inherent risks of the future; the double edged sword of margin debt, and what's really driving earnings growth. Lance reviews his Ten Rules for Navigating excess bullishness in the market, earnings growth forecast justification, and why retail investors are the last resort for Wall Street. SEG-1a: Earnings Season is Almost Done SEG-1b: Nvidia is one of the Last Supports for Markets SEG-2a: John Tamny Interview Tease [ https://youtu.be/Hm6yNkNtC0Q ] SEG-2b: Bullish Sentiment for the Young & Lance's Daughter SEG-2c: Learning from Our Mistakes SEG-2d: Investors' Ability to Forget Pain SEG-2e: Things Look Great...but only because of 7-stocks SEG-2f: The Spread Between Market Cap vs Equal Weight Indexes SEG-2g: The Risk of Not Knowing Crypto, AI future SEG-2h: Margin Debt is a Double-edged Sword SEG-2i: What/Who's Really Driving Earnings Growth SEG-2j: The CoreWeave Story SEG-2k: Ten Rules for Navigating Excess Market Bullishness SEG-2l: Proper Position Sizing in Portfolios SEG-2m: Behind the Scenes with Economic Growth SEG-2n: Justifying Earnings Growth Forecasts SEG-2o: You're the Cannon Fodder for Wall Street SEG-2p: Smart Money vs Dumb Money SEG-2q: Bullish Market Sentiment Driven by Narrow Framework Hosted by RIA Advisors Chief Investment Strategist, Lance Roberts, CIO, Produced by Brent Clanton, Executive Producer ------- Watch today's video on YouTube: https://www.youtube.com/watch?v=ogzk5Y4D7b0&list=PLVT8LcWPeAugpcGzM8hHyEP11lE87RYPe&index=1 -------- Articles mentioned in this report: "Inflation Data Sends Markets To New Highs" https://realinvestmentadvice.com/resources/blog/inflation-data-sends-markets-to-new-highs/ "Excess Bullishness & 10-Rules To Navigate It" https://realinvestmentadvice.com/resources/blog/excess-bullishness-10-rules-to-navigate-it/ ------- The latest installment of our new feature, Before the Bell, "What Risks are Posed in AI Story?" is here: https://www.youtube.com/watch?v=ZXO6sFR3mCc&list=PLwNgo56zE4RAbkqxgdj-8GOvjZTp9_Zlz&index=1 ------- Our previous show is here: "The Money Playbook for Young Millionaires" https://www.youtube.com/watch?v=fOXqIaMP8RY&list=PLVT8LcWPeAugpcGzM8hHyEP11lE87RYPe&index=2&t=3s ------- Register for our next Candid Coffee, "Savvy Social Security Planning," August 23, 2025: https://streamyard.com/watch/pbx9RwqV8cjF ------- Get more info & commentary: https://realinvestmentadvice.com/newsletter/ -------- SUBSCRIBE to The Real Investment Show here: http://www.youtube.com/c/TheRealInvestmentShow -------- Visit our Site: https://www.realinvestmentadvice.com Contact Us: 1-855-RIA-PLAN -------- Subscribe to SimpleVisor: https://www.simplevisor.com/register-new -------- Connect with us on social: https://twitter.com/RealInvAdvice https://twitter.com/LanceRoberts https://www.facebook.com/RealInvestmentAdvice/ https://www.linkedin.com/in/realinvestmentadvice/ #MarketBullishness #StockMarketRisk #InvestorPsychology #MarketSpeculation #PortfolioStrategies #InvestingAdvice #Money #Investing
Depuis bientôt une semaine, l'ancien Premier ministre malien Choguel Maïga est en garde à vue au pôle national économique et financier de Bamako. Il fait l'objet d'enquêtes pour détournements présumés de deniers publics.
La deuxième heure en intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des
Ander Iturralde da la bienvenida a Héctor Kriok, Óscar Portugal y Jan Seven para analizar todo lo sucedido en la jornada 1 de la Premier League 2025-2026...Comenzando por la victoria apretada, sufrida, extraída de Old Trafford del Arsenal contra un Manchester United refrescado y puede que de nuevo funcional en el día presente; con Diogo Jota en sus corazones presente, el Liverpool y el Bournemouth abrieron el telón de la Premier League 2025-2026 en lo que terminó siendo otra faraónica victoria con gol de Mohamed Salah; con los mismos en total pero ninguno encajado es posible que el Manchester City haya vuelto, que vuelva a ser ese equipo implacable, tras doblegar hasta la derrota al Wolverhampton; al Tottenham le costó un poquito más pero puede que en Mohammed Kudus esté la clave no sólo de ganar partidos sino de hacer bueno a Richarlison en lo que fue una incontestable victoria sobre el Burnley; Aston Villa y Newcastle se pegaron con lo no demasiado que tenían y pues la dinamita mojada tiende a no explotar; pero sí que explotó de júbilo y alegría la afición del Sunderland en su apoteósica victoria de vuelta en la Premier sobre el West Ham; el Fulham rescató de Brighton uno de esos empates que saben a triunfo; el cual fue, con todas las de la ley, del Nottingham Forest sobre el Brentford; pero nadie fue capaz de ganar en el Chelsea-Crystal Palace; en segunda división pasaron muchas cosas, en esa liga que llaman Championship; mientras que en Brasil lo que ocurrió fue una victoria 0-6 del equipo de Coutinho sobre el equipo de Neymar y mucho más.Apoya a que Alineación Indebida pueda prosperar, accede a todo nuestro contenido premium y a nuestro server de Discord suscribiéndote por tan sólo 1.00$/1.00€ en: https://www.patreon.com/posts/135103228Además... Ahora, al suscribirte en nuestra página de Patreon, puedes escuchar todo nuestro contenido de Alineación Indebida Premium a través del siguiente link de Spotify. Sólo tienes que vincular la cuenta que abras en Patreon y, a partir de ahí, tendrás desbloqueado todo el contenido premium que producimos: https://open.spotify.com/show/6WeulpfbWFjVtLlpovTmPv¡Volvemos el Jueves!Sigue a Ander: https://x.com/andershoffmanSigue a Héctor: https://x.com/KriokSigue a Óscar: https://x.com/OscarP107Sigue a Jan: https://x.com/donostistanbulSigue al programa en Twitter: https://twitter.com/PodcastIndebidoSigue al programa en Instagram: instagram.com/podcastindebidoContacto: anderpodcast@gmail.com // alineacionindebidapodcast@gmail.com Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
En Centrafrique, le premier tour de la présidentielle, celui des législatives, ainsi que les élections municipales et régionales, auront bien lieu le 28 décembre 2025. Mais, pour l'opposant Anicet-Georges Dologuélé, ancien Premier ministre et président du parti Urca, les conditions ne sont pas réunies - aujourd'hui - pour que ce quadruple scrutin se tienne dans de bonnes conditions. Il revient sur ces questions au micro de Liza Fabbian. RFI : Le gouvernement centrafricain promet des élections à bonne date, c'est-à-dire le 28 décembre, selon le calendrier qui a récemment été adopté. Ces dernières seront « organisées de manière convenable ». Êtes-vous aussi confiant que les autorités de votre pays ? Anicet-Georges Dologuélé : Nous sommes en train de parler d'une autorité nationale des élections (ANE) qui a des problèmes qui sont dénoncés par tout le monde. On est à quatre mois et demi de ces élections-là. L'ANE n'a pas un kopeck pour les organiser. Elle est incapable d'organiser le fichier électoral. La révision de la liste traîne depuis près d'un an. Et c'est cette ANE-là qui ne pouvait pas organiser les deux élections présidentielles et législatives qui sont organisées depuis 1993. On va y rajouter à la fois les municipales et les régionales. Cela fait quatre élections en même temps. Pour une institution qui a des problèmes d'organisation, c'est beaucoup trop. Lors de son discours pour la fête de l'indépendance, le 12 août, le président Touadéra a dit continuer à tendre une main fraternelle et patriotique à l'opposition démocratique. Ce sont ses mots. Allez-vous la saisir, cette main tendue ? En fait, il a inversé les choses. C'est nous qui demandons le dialogue depuis deux ans. Nous avons demandé par écrit. Nous avons demandé en utilisant l'entregent de la Minusca et il ne nous répond pas directement. Mais il annonce dans les discours qu'il est prêt au dialogue. Et dans le même discours, il nous présente toujours comme des ennemis de la paix et de la démocratie. Nous nous sommes rendu compte de ce déficit de confiance qui est énorme. C'est pour cela que nous avons proposé, par écrit, qu'il puisse accepter qu'on sollicite un chef d'État de l'Afrique centrale qui puisse nous accueillir. Comme ça, ça met tout le monde à l'aise pour que l'on puisse dialoguer sans arrière-pensée. À lire aussiCentrafrique: le calendrier électoral validé pour un quadruple scrutin fin décembre Mais demander à un médiateur extérieur et donc un dialogue direct avec le président, est-ce que ce n'est pas un peu irréaliste ? Cela fait deux ans que nous demandons le dialogue. Je pense que pour prendre la décision de dialoguer avec son opposition, cela lui prend cinq secondes. Et nous, nous n'avons pas les capacités de convoquer un dialogue. Mais selon vous, sans ce dialogue, est-il impossible pour les opposants de prendre part aux élections ? L'ANE ne fonctionne pas. C'est l'ANE qui organise les élections. Comment pouvons-nous aller à des élections en sachant que cela va mal se passer ? Ce n'est pas nous qui le disons. Ce sont des experts internationaux. Aujourd'hui dans la Constitution, ils nomment, lui et son président de l'Assemblée nationale, six membres sur onze du Conseil constitutionnel. C'est trop. Nous voulons la réforme de ces deux institutions. Et dans la Constitution, il y a un certain nombre d'articles qui vont entraîner de graves problèmes. Nous voulons discuter de ces articles-là. Dans l'option d'un boycott des élections, est-ce qu'il n'y a pas un risque d'acter le troisième mandat que vous dénoncez ? Est-ce que le président Touadéra a les moyens de financer les élections en Centrafrique ? Depuis 1993, notre pays n'a jamais pu financer lui-même ses élections. Je suis député, membre de la commission finances. Il y a zéro centime dans le budget pour financer les élections à venir. Nous avons besoin du financement de l'Union européenne et de la France. Nous avons aussi besoin de l'apport de la Minusca. Les élections sont une compétition. Dès lors qu'il n'y a pas de compétiteurs, pourquoi sortir l'argent du contribuable des pays de l'Union européenne pour aller faire de Touadéra un empereur ? Je pense qu'il n'aura pas les financements nécessaires pour faire ce qu'il croit vouloir faire. Alors est-ce que vous demandez aux bailleurs de suspendre leur financement s'il n'y a pas de dialogue avec l'opposition ? Je pense que sans même que nous le demandions, ils ont des représentants à Bangui. Ils se rendent compte qu'il y a des problèmes graves. La Minusca apporte beaucoup, mais quand il y a eu le référendum, elle ne s'est pas sentie concernée parce qu'elle voyait que c'était une violation de la démocratie. Donc, elle n'a pas participé au référendum. Nous pensons que pour les élections, même si c'est dans son mandat, les conditions ne sont pas réunies. Et pour l'intérêt du peuple centrafricain, elle ne participera pas aux opérations. Selon les termes de la Constitution de 2023, les binationaux ne peuvent pas se présenter à la présidentielle. Est-ce que vous envisagez d'abandonner votre nationalité française ? C'est-à-dire que l'on se concentre trop sur cette question de binationalité. Mais la Constitution a des éléments beaucoup plus graves que ça. Par exemple, la Constitution dit que ceux qui ne sont pas centrafricains d'origine, donc de père et de mère centrafricains, ne peuvent pas se présenter. Un binational peut renoncer à une nationalité. Mais comment faire pour ceux dont le père ou la mère sont d'un autre pays ? Pourquoi amener ces problèmes artificiels là où cela se passait bien depuis 65 ans ? Je pense que le dialogue, c'est pour voir tous ces articles qui posent problèmes Voilà pourquoi nous réclamons ce dialogue. À lire aussiCentrafrique: le dialogue politique et la participation de l'opposition aux élections du 28 décembre en suspens
Andrew Maclean is joined in the studio by Ross McCormack and Gordon Dalziel as they bring reaction from the weekends Premier Sport's Cup. We hear from Gabriel Antoniazzi as he brings you a full time round up of Livingston v Hibs. The phone lines were open as listeners gave their reaction to the weekend games and The Big Question which was all about the best goal you have ever seen.
durée : 00:15:01 - Journal de 18h - Le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz réuniront dimanche en visioconférence les pays de la "coalition des volontaires" alliés de Kiev. - réalisation : Martin Desclozeaux
Australians could save more than $1 billion each year through lower costs, reduced delays, and greater consumer choice under a sweeping Business Council of Australia plan to cut red tape. South Australia's Premier reports the algal bloom off the coast that has become a major ecological disaster is likely to persist into spring and summer. Job figures show Australian women's participation in the workforce has hit a record high. - 来週開催される経済改革円卓会議に先駆け、ビジネス・カウンシル・オーストラリアが大幅な規制緩和計画を発表しました。南オーストラリアのピーター・マリナウスカス州首相は、州の沿岸で発生している藻類の異常繁殖が、春から夏にかけても続く可能性が高いと警告しました。オーストラリア統計局が発表した最新の労働市場のデータによりますと、女性の労働参加率が過去最高を記録したことがわかりました。1週間を振り返るニュースラップです。
Australians could save more than $1 billion each year through lower costs, reduced delays, and greater consumer choice under a sweeping Business Council of Australia plan to cut red tape. South Australia's Premier reports the algal bloom off the coast that has become a major ecological disaster is likely to persist into spring and summer. Job figures show Australian women's participation in the workforce has hit a record high. Recorded 15 August. - 来週開催される経済改革円卓会議に先駆け、ビジネス・カウンシル・オーストラリアが大幅な規制緩和計画を発表しました。南オーストラリアのピーター・マリナウスカス州首相は、州の沿岸で発生している藻類の異常繁殖が、春から夏にかけても続く可能性が高いと警告しました。オーストラリア統計局が発表した最新の労働市場のデータによりますと、女性の労働参加率が過去最高を記録したことがわかりました。1週間を振り返るニュースラップです。8月15日収録。
The Joint Readiness Training Center is pleased to present the one-hundredth-and-ninth episode to air on ‘The Crucible - The JRTC Experience.' Hosted by MAJ Marc Howle, the Brigade Senior Engineer / Protection Observer-Coach-Trainer, and MAJ David Pfaltzgraff, BDE S-3 Operations OCT, from Brigade Command & Control (BDE HQ) on behalf of the Commander of Ops Group (COG). Today's guests are CPT Joshua Ash, a Company Commander with 1-509th IN (ABN) (Opposing Force), MAJ Reed Ziegler, the BN S-3 Operations OCT in TF-1 (Infantry BN), SFC Walter Jinks, the Explosive Hazard Advisor OCT in the Fires Support TF, and MSG Brandon Roberts, the BDE Fires Support NCO OCT in BC2 (BCT HQ). The Hip Pocket Training series is a short-form series focused on single-topic insights for the warfighter on the go. Quick, relevant, and ready when you are! This episode of The Crucible focuses on the application of the military decision-making process (MDMP) in the defense, emphasizing how terrain, threat, and timing uniquely shape defensive operations during large-scale combat operations (LSCO). The hosts and guests walk through the interconnected steps of MDMP and engagement area development, noting that these are not mutually exclusive but instead must be integrated. The team emphasizes the importance of early terrain analysis during mission analysis, identifying enemy avenues of approach, and positioning most casualty-producing weapon systems. Fires planning is highlighted as both enemy- and terrain-informed, with best practices including placing targets in front of, on, and beyond the position to avoid over-saturating the battlespace and ensure rehearsable and executable fires. Preparation emerges as a central theme, with observations that many units wait too long to plan and begin defense construction, leading to compressed timelines and poorly executed operations. The podcast outlines critical practices such as conducting a defense preparation rehearsal before line of departure (LD), synchronizing Class IV/V deliveries, employing engineer assets efficiently, and securing battle positions from UAS observation. The episode also explores friction points with fires rehearsals—especially the importance of digital tech rehearsals—and the lingering challenge of replacing lost cavalry reconnaissance capability with company- and battalion-level initiatives. Ultimately, the conversation drives home that successful defenses are those planned early, prepared thoroughly, rehearsed repeatedly, and executed with integrated fires, concealment, and security that match the enemy's tempo and capability. Part of S13 “Hip Pocket Training” series. For additional information and insights from this episode, please check-out our Instagram page @the_jrtc_crucible_podcast Be sure to follow us on social media to keep up with the latest warfighting TTPs learned through the crucible that is the Joint Readiness Training Center. Follow us by going to: https://linktr.ee/jrtc and then selecting your preferred podcast format. Again, we'd like to thank our guests for participating. Don't forget to like, subscribe, and review us wherever you listen or watch your podcasts — and be sure to stay tuned for more in the near future. “The Crucible – The JRTC Experience” is a product of the Joint Readiness Training Center.
Au Mali, Choguel Maïga a été arrêté. L'ex-Premier ministre ainsi que plusieurs de ses anciens collaborateurs ont passé la nuit en garde à vue. Ils sont soupçonnés de détournements de deniers publics.
C dans l'air l'invité du 12 août 2025 avec François Salachas, neurologue à la Pitié-Salpêtrière et membre du collectif Inter-HôpitauxEmission présentée par Salhia Brakhlia2026 sera « l'année des économies » : en présentant les grandes lignes du budget, le Premier ministre François Bayrou a prévenu qu'« une plus grande efficacité sera demandée à l'hôpital ». Le gouvernement vise 5,5 milliards d'euros d'économies sur la santé, sur près de 44 milliards au total. Les hôpitaux seront en première ligne, avec des objectifs affichés d'optimisation des achats, de réduction des nuitées hospitalières et de développement de la médecine ambulatoire.L'AP-HP, qui regroupe 38 hôpitaux et 100 000 professionnels, prépare une mobilisation contre ce plan. Les syndicats dénoncent le doublement du plafond annuel des franchises médicales, de 50 à 100 euros, et la hausse des montants unitaires : de un à deux euros par boîte de médicaments, de deux à quatre euros par consultation. La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, souhaite que ces franchises soient réglées « directement au comptoir, afin de faire prendre conscience que la santé a un coût et que rien n'est gratuit ».Autre mesure contestée : la fin du remboursement intégral de certains traitements pour les affections de longue durée, avec la sortie du dispositif pour les patients jugés moins prioritaires. Le gouvernement veut aussi encadrer davantage les arrêts maladie. Faut-il davantage responsabiliser les patients ? L'augmentation des dépenses sur les médicaments et les consultations va-t-elle fragiliser la santé des Français ? Comment trouver l'équilibre entre économies et qualité des soins ?François Salachas, neurologue à la Pitié-Salpêtrière et membre du collectif Inter-Hôpitaux, reviendra sur les mesures d'économies qui visent directement les hôpitaux. Il réagira aussi au doublement annoncé des franchises médicales, qui ferait passer le coût des médicaments et des consultations du simple au double pour les patients en 2026.
C dans l'air du 13 août 2025 - Budget: quand la canicule s'en mêleEmission présentée par Salhia Brakhlia.Déjà en difficulté, l'économie française est mise à mal par la canicule, qui coûte cher à l'Etat et aux Français. Soumis à de très fortes chaleurs, les employés du bâtiment ou agricoles travaillent moins et la productivité diminue. Alors que le système de climatisation de nombreux trains risquent de tomber en panne sous l'effet des températures élevées, la SNCF est contrainte d'en supprimer par dizaines. Quand aux centrales nucléaires, certaines se retrouvent forcées de mettre des réacteurs à l'arrêt car les rivières étant trop chaudes, l'eau ne peut être prélevée normalement pour les refroidir.En matière budgétaire, l'Etat commence à être à bout de souffle. Le gouvernement de François Bayrou s'apprête ainsi à prendre des mesures drastiques qui font déjà grincer des dents. Car ce sont en effet plus de 43 milliards d'euros qu'il faudra mobiliser pour boucler le budget de l'année 2026.Suppression de l'abattement de 10% sur les impôts des retraités, suppression de jours feriés, économies sur l'assurance chômage ou encore sur le système hospitalier... Le Premier ministre a multiplié les ballons d'essai. Tous ces arbitrages auront lieu en septembre mais on peut d'ores et déjà s'attendre à un serrage de vis difficile à accepter.Parmi les différentes mesures annoncées par François Bayrou, certaines cristallisent les crispations. C'est notamment le cas de la suppression de deux jours fériés. Le Premier ministre avait cité "comme exemple" le "lundi de Pâques" et le "8-Mai". Une mesure qui doit permettre d'économiser "4,2 milliards" d'euros, selon Matignon.Au sein des entreprises, les avis sont unanimes. Une équipe de C dans l'air a pu le vérifier en se rendant dans une usine qui produit des panneaux de bois. Sur place, il est hors de questions pour les ouvriers de se priver de deux jours de congé. La cadence élevée de la production et l'usure à la tâche rendent nécessaires ces temps d'arrêt où les travailleurs peuvent souffler. C'est selon eux une respiration indispensable pour bien faire leur travail. Auprès d'employés de bureau, l'opinion est la même, comme, d'ailleurs, dans le reste de la population. Selon un récent sondage Elabe pour BFMTV, 75% des Français se disent opposés à cette suppression de deux jours fériés. Plus généralement, 72 % des Français trouvent que le Premier ministre ne "répartit pas équitablement les efforts demandés", selon un sondage de l'Ifop publié en juillet pour LCI.Les Français se plaignent également d'une baisse de la qualité des services publics. C dans l'air a suivi un postier qui effectue sa tournée à l'ancienne. Il regrette de voir son entreprise tenter de faire des économies à tout prix. Il dénonce les services à la personne, payants, mis en place par La Poste, comme le fait de passer un peu de temps avec les personnes âgées et isolées. Ce moment simple était autrefois naturel et gratuit. Lui met un point d'honneur à essayer de passer du temps avec les gens qu'il suit. La disparition de ce lien du quotidien fait selon lui partie des éléments qui nourrissent une colère croissante au sein de la population.Entre le vote du budget et une mobilisation sociale qui s'organise pour septembre, la rentrée politique s'annonce compliquée.Comment trouver les 43 milliards d'euros manquants pour finaliser le bugdet 2026 ? L'effort demandé aux Français est-il équitablement réparti ? Les services publics français sont-ils menacés par les futures restrictions budgétaires ?LES EXPERTS :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance - Auteur de « L'Horizon des possibles »- Christophe JAKUBYSZYN - Directeur des rédactions – « Les Echos »- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - « La Tribune Dimanche »- Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - « Le Nouvel Obs »
C'était l'une des grandes figures de la vie politique malienne. Tiébilé Dramé, ancien ministre des Affaires étrangères, est décédé hier à Paris. Il avait 70 ans. La presse malienne lui rend hommage ce matin. « Le Mali perd un soldat de la démocratie », s'exclame le site d'information Maliweb. « Ancien leader estudiantin, il fut l'un des artisans de la chute du régime de Moussa Traoré (en 1991). Journaliste et promoteur de médias, Tiébilé Dramé a occupé plusieurs postes ministériels, notamment celui de ministre des Affaires étrangères en 2019, sous la présidence d'Ibrahim Boubacar Keïta. Au-delà de ses fonctions gouvernementales, il s'est toujours illustré comme un ardent défenseur du dialogue politique et de la réconciliation nationale. Fondateur du Parti pour la renaissance nationale (le PARENA), il a constamment milité pour des élections transparentes et une alternance pacifique au Mali. Son engagement dans les négociations de paix, ainsi que ses prises de position critiques lors des différents coups d'État, ont renforcé son image d'homme intègre et courageux, même face à l'adversité. » À lire aussiMali: l'ancien ministre des Affaires étrangères Tiébilé Dramé est décédé Homme politique, homme de presse, homme de dialogue « Le Mali pleure la disparition de Tiébilé Dramé », renchérit Malijet. « La nouvelle a provoqué une grande émotion dans tout le pays. (…) Tiébilé Dramé a laissé sa marque sur le Mali grâce à son implication en politique et son rôle dans les médias. Après la transition démocratique de 1992, il a créé l'hebdomadaire Le Républicain. Ce journal est rapidement devenu un titre incontournable, participant activement à l'essor de la presse malienne. Aujourd'hui, Le Républicain est un des principaux journaux du pays, preuve de l'influence durable de son fondateur qui s'est toujours fait remarquer par sa capacité à dialoguer et son rôle de conciliateur dans de nombreuses situations de crise. » « Le Mali orphelin de son vieux lion politique », soupire Sahel Tribune qui le qualifie à la fois de « démocrate » et de « pragmatique » : « Tiébilé Dramé n'a jamais cessé de dénoncer les coups d'État, tout en négociant avec les pouvoirs en place lorsque l'intérêt national le commandait. Au fil des décennies, il est devenu un artisan des pourparlers de paix. En coulisses, il parlait à tout le monde, y compris à ceux qu'il critiquait publiquement. (…) Dans un pays où la politique se joue aussi dans l'ombre, il avait compris que la fermeté pouvait s'accommoder de compromis. (…) Avec sa disparition, pointe encore Sahel Tribune, le Mali perd l'un des derniers visages de la génération 91, celle qui a abattu une dictature à mains nues. Mais aussi un “intranquille“ qui refusait aussi bien la résignation que les certitudes faciles ». Période trouble… Tiébilé Dramé tire sa révérence alors que son pays, le Mali, traverse une période trouble : junte militaire au pouvoir, menace djihadiste toujours présente, partis politiques dissous, emprisonnement d'opposants, dont récemment l'ancien premier ministre Moussa Mara, et ces derniers jours - on en parlait hier dans cette même revue de presse -, une vague d'arrestations au sein de l'armée. Dernière info en date : la garde à vue hier de l'ancien Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga. « Début d'une enquête sensible à Bamako », s'exclame le site d'information Bamada. « Choguel Kokalla Maïga a été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête portant sur des allégations d'atteinte aux biens publics. Cette décision intervient après une première audition effectuée vendredi dernier. Plusieurs de ses anciens collaborateurs ont également été placés en garde à vue. » « Choguel Kokalla Maïga, rappelle Ledjely en Guinée, a été un acteur clé de la transition malienne, défendant farouchement la junte devant les institutions internationales. Ce fut, à l'époque, une alliance quasi parfaite. Mais depuis son départ de la Primature, la lune de miel semble bel et bien terminée. » Enfin, on revient à Sahel Tribune qui résume ainsi la situation : « en quelques jours, la scène politique malienne a perdu un vétéran respecté, vu deux anciens Premiers ministres confrontés à la justice, et confirmé que l'heure est à la discipline et à la redevabilité. Les règles du jeu changent : désormais l'immunité politique ne protège plus contre les rigueurs de la loi ».
Au Tchad, l'opposant et ancien Premier ministre, Succès Masra, a été condamné, samedi 9 août, à vingt ans de prison ferme et à verser un milliard de francs CFA de dommage et intérêts à l'État tchadien pour diffusion de messages à caractère haineux et xénophobe, et complicité de meurtre, en lien avec le conflit intercommunautaire de Mandakao, ce massacre qui a coûté la vie à 42 personnes en mai dernier. Ses avocats ont jusqu'au 19 août pour se pourvoir en cassation. Ce jugement représente bien sûr une forte secousse pour les Transformateurs, le parti fondé par Succès Masra. Ndolembai Njesada, le vice-président des Transformateurs, chargé des affaires politiques, des relations bilatérales et de la diaspora, répond aux questions de Liza Fabbian. RFI : Le chef de votre parti, Succès Masra, vient d'écoper d'une peine de 20 ans de prison. Ce verdict marque-t-il la fin de votre parti ? Ndolembai Njesada : Il est vrai que cette condamnation nous tombe dessus comme un coup de marteau, mais cela n'est pas une entrave à la lutte que nous menons. Le parti ne se résume pas à une personne. Nous parlons de l'intelligence collective, c'est une idéologie qui ne se résume pas à une seule personne. Le peuple tchadien a soif de justice. Le peuple tchadien a soif de sécurité. Le peuple tchadien a soif d'égalité. Le peuple tchadien a besoin de manger et ce sont ces valeurs que nous défendons au-delà de la personne. Donc, nous nous sommes préparés à ce genre d'événement. Nous allons nous organiser pour continuer la lutte. On a appris hier soir la démission du vice-président des Transformateurs, Sitack Yombatina. N'est-ce pas une première conséquence de la condamnation de Succès Masra ? Je ne pense pas et je pense que c'est une question sur laquelle Sitack pourra se prononcer. Mais je ne crois pas que cela ait un lien de causalité avec l'arrestation, et le verdict de Succès Masra. C'est juste une question de décision personnelle, donc je ne vais pas me hasarder là-dessus. Ce sera pour lui une autre lutte, d'une autre manière et qui renforcera d'une manière globale la lutte des Transformateurs. À vos yeux, cette peine de 20 ans de prison, c'est un verdict politique ? Bien évidemment, puisque si nous partons sur la base juridique, les chefs d'accusation qui ont été retenus contre Succès Masra. C'était au sujet de propos à caractère xénophobes et racistes et complicité de meurtre. Malheureusement, durant les trois jours de procès, l'audio auquel ils ont fait référence n'a jamais été présenté par les juges. Et donc, si nous parlons d'une justice indépendante et libre, nous devrions avoir un non-lieu pour innocenter ce monsieur puisqu'il n'y a pas ce lien de causalité. Malgré tout, il a été condamné à 20 ans de prison avec ceux qui ont été accusés de meurtre. Or, je ne pense pas que le Code pénal tchadien donne les mêmes charges pour ce genre d'accusations. Donc c'est un problème purement politique. Je crois que l'heure est arrivée pour que nous cherchions une solution politique, pour que le peuple tchadien en sorte grandi afin que nous avancions enfin sur le chemin, de la réconciliation et de la paix pour le développement de notre nation. Sur le plan judiciaire, est-ce que vous comptez donner une suite à cette procédure ? Oui, bien évidemment, les avocats se préparent à faire appel et nous espérons que durant l'appel, les juges sortiront par la grande porte en se rendant compte qu'ils ont pris une décision qui n'a pas de sens et qu'il faut purement et simplement jeter à la poubelle pour enfin réunir le cœur des Tchadiens et avancer. Nous sommes très dérangés et perturbés par cette condamnation et nous allons continuer à nous battre aussi longtemps que nous avons ce souffle en nous , pour que la justice soit rendue à notre président, Succès Masra. Est-ce que selon vous ce jugement contrevient à l'accord de Kinshasa qui avait donc été signé sous les auspices du médiateur Félix Tshisekedi et de la CEEAC ? C'est du bon sens. Monsieur Masra qui fut donc le dernier Premier ministre de la Transition du gouvernement de la réconciliation, est arrêté et condamné à 20 ans de prison. L'accusation s'appuie sur un audio qui a été enregistré en 2023, donc antérieurement à l'accord de Kinshasa. Ça veut dire que l'accord de Kinshasa est devenu caduque. Et donc il est nécessaire que ses parrains - en la personne du président Tshisekedi et les pays membres du CEEAC - s'en mêlent activement, pour pouvoir sauver encore ce qu'on peut sauver de cette nation. Ce verdict marque-t-il selon vous une réelle fermeture de l'espace politique au Tchad ? Si nous parlons d'une réconciliation nationale en tendant la main et que ceux qui saisissent cette main se font tirer dans les filets de la prison, bien évidemment, il semble y avoir une restriction politique. Mais j'espère que le maréchal Mahamat Idriss Déby se rendra compte de l'État dans lequel nous sommes en ce moment et rouvrira des voies de communication sincères pour que vraiment le peuple se sente plus en sécurité et ait plus confiance dans ceux qui défendent la Constitution tchadienne. Qu'attendez-vous du président de la République ? Est-ce qu'une grâce vous semble possible ? Ou un accord ? Nous n'espérons pas une grâce. Nous allons demander au Président d'entrer en lui-même pour une introspection et de regarder le paysage politique et d'amnistier totalement Succès Masra. Il suffit simplement que les juges puissent réviser cette condamnation. Et purement et simplement jeter cette décision à la poubelle puisque le président Masra n'est pas coupable de ce qui lui est reproché.
In this episode, we chat with Andy Wilson about the upcoming Equip Expo and his exciting plans for an unforgettable experience in Louisville, Kentucky, including the LCR Summit hosted by Naylor Taliaferro.
Welcome back to America's #1 Daily Podcast, featuring America's #1 Real Estate Coaches and Top EXP Realty Sponsors in the World, Tim and Julie Harris. Ready to become an EXP Realty Agent and join Tim and Julie Harris? Visit: https://whylibertas.com/harris or text Tim directly at 512-758-0206. ******************* 2025's Real Estate Rollercoaster: Dodge the Career-Killers with THIS Mastermind!
Tommy Yarrish of DallasCowboys.com joins the show to talk about the Netflix premier of the new Cowboys documentary and other updates after the 1st preseason game full 740 Tue, 12 Aug 2025 14:50:23 +0000 dP2l2NCGMOPdAcEjA4nOMHbe3pzDzWuN nfl,dallas cowboys,sports Shan and RJ nfl,dallas cowboys,sports Tommy Yarrish of DallasCowboys.com joins the show to talk about the Netflix premier of the new Cowboys documentary and other updates after the 1st preseason game 105.3 The Fan 2024 © 2021 Audacy, Inc. Sports
durée : 00:48:12 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Julie Gacon, Sarah Masson - Dans une lettre adressée au Premier ministre le 6 août dernier, Emmanuel Macron a sommé son gouvernement d'agir “avec plus de fermeté” face aux “difficultés” rencontrées vis-à-vis d'Alger. La France et l'Algérie peuvent-elles encore redéfinir leurs relations et trouver un socle d'entente commun ? - réalisation : Sam Baquiast, Vivian Lecuivre - invités : Akram Belkaïd Journaliste au Monde Diplomatique.
C dans l'air l'invité du 11 août 2025 avec Nicolas Bouzou, économiste, directeur du cabinet d'analyses AsterèsEmission présentée par Salhia BrakhliaDans des lettres adressées vendredi aux partenaires sociaux, le Premier ministre a précisé les contours des économies visées pour 2026, avec deux chantiers : la suppression de deux jours fériés et une nouvelle réforme de l'assurance chômage. Pour les jours fériés, il s'agirait du lundi de Pâques et du 8 mai, comme annoncé le 15 juillet lors d'une conférence de presse sur le budget 2026. Les salariés travailleraient ces deux jours sans hausse de rémunération, afin de rapporter 4,2 milliards d'euros supplémentaires à l'État.Sur sa chaîne YouTube, il y a quelques jours, François Bayrou estimait que la suppression de deux jours fériés constituait « un effort acceptable » pour aider le pays à surmonter ses difficultés. Cette mesure intervient alors que, selon Eurostat, les Français travaillent déjà plus que la moyenne européenne. Les professionnels du tourisme redoutent une baisse de consommation et de fréquentation, avec un impact direct sur leur chiffre d'affaires.En parallèle, l'exécutif veut durcir dès 2026 les règles d'indemnisation du chômage pour réaliser "2 à 2,5 milliards d'euros" d'économies par an en moyenne entre 2026 et 2029, puis "a minima 4 milliards d'euros" à partir de 2030. Deux paramètres seraient modifiés : la durée minimale de travail requise et la période de référence d'affiliation, moins de six mois après l'entrée en vigueur de la dernière convention d'assurance chômage.Dans un communiqué commun publié le 9 août, la CGT, FO, CFDT, CFE-CGC et CFTC dénoncent un « saccage inadmissible » et « une attaque en règle des droits des travailleurs et travailleuses » en plein été. Les syndicats se retrouveront le 1er septembre pour préparer une mobilisation, tandis qu'à gauche comme au Rassemblement national, plusieurs voix menacent de censurer le gouvernement.Nicolas Bouzou, économiste et directeur du cabinet Asterès, fera le point sur la suppression de deux jours fériés et la réforme de l'assurance chômage envisagées par le gouvernement.
La justice tchadienne a rendu son verdict. Succès Masra, opposant et ancien Premier ministre, a été condamné à 20 ans de prison ferme à l'issue du procès de Mandakao. Cette condamnation vous paraît-elle justifiée ou s'agit-il d'un règlement de comptes politique, comme le dénoncent ses soutiens ? Est-il victime d'une justice aux ordres, ou a-t-il franchi les lignes rouges, comme l'affirment ses détracteurs ? On attend vos réactions.
La bataille de l'Unesco bat son plein. En octobre, lors d'un premier tour, trois candidats vont s'affronter pour succéder à la Française Audrey Azoulay au poste de Directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). En lice, la Mexicaine Gabriela Ramos, l'Égyptien Khaled el-Enany et le Congolais de Brazzaville Edouard-Firmin Matoko. La France soutient le candidat égyptien et le Premier ministre du Congo-Brazzaville n'hésite pas à regretter « l'ingratitude de la France à l'égard de son pays ». Anatole Collinet Makosso répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : En mars prochain, Monsieur le Premier Ministre, aura lieu l'élection présidentielle. Est-ce que le chef de l'État, Denis Sassou-Nguesso, qui cumule déjà plus de 40 ans de pouvoir, sera candidat à un nouveau mandat ? Anatole Collinet Makosso : Le président américain Franklin Roosevelt vous avez déjà donné un enseignement : que ce n'est pas au milieu du gué qu'on change de cheval, ou qu'un bon cavalier ne peut pas laisser sa cavalerie au milieu du gué. Donc, pour nous qui avons encore la chance d'avoir à la tête de nos États des hommes d'une certaine expérience qui ont connu l'Afrique dans tous ces états, nous ne voyons pas pourquoi nous devons nous priver de leur expérience et de leur sagesse. C'est pour cette raison que nous pensons que Denis Sassou-Nguesso reste justement le candidat idéal. Donc, vous nous annoncez qu'il sera candidat ? Je ne vous annonce rien. Il a la réquisition populaire sous réserve de ce qu'il dira lui-même. Mais jusqu'à preuve du contraire, son peuple le réclame comme candidat parce que son peuple estime qu'il n'a pas besoin de subir un saut dans l'inconnu. Depuis le lendemain de la présidentielle de 2016, deux des principaux adversaires politiques du chef de l'État, Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa, sont en prison. Ils ont été condamnés à 20 ans et beaucoup les considèrent comme des prisonniers politiques. Est-ce qu'une grâce présidentielle est envisageable d'ici le mois de mars prochain ? Lorsqu'on aura vu par exemple que dans certains pays, les hommes politiques ou coupables d'infractions qui auraient été jugés ont bénéficié comme ça d'une grâce présidentielle, peut-être que nous en tirerons les leçons et ça nous servira peut-être d'exemple. Autre opposant politique, Lassy Mbouity du parti Les Socialistes. Le 11 mai dernier, quelques jours après l'annonce de sa candidature, il a été enlevé chez lui par des hommes armés et encagoulés, puis tabassé pendant neuf jours avant d'être relâché. Est-ce que ce n'est pas le signe qu'il règne aujourd'hui à Brazzaville, une violente campagne d'intimidation contre certaines personnalités qui voudraient compétir l'année prochaine ? Si on me cite un seul établissement sanitaire qui avait reçu Monsieur Lassy Mbouity, même de passage, même en hospitalisation de jour, eh bien il faut donc qu'on me cite un seul établissement sanitaire par lequel Monsieur Lassy Mbouity est passé. S'il n'y a aucune information à ce sujet, je considère tout le reste comme étant une légende. En octobre prochain, l'Unesco va élire son prochain Directeur général. Il y a trois candidats : la Mexicaine Gabriela Ramos, l'Égyptien Khaled el-Enany et votre compatriote Edouard Firmin Matoko. Celui-ci ne s'est déclaré candidat qu'au mois de mars dernier, deux ans après son rival égyptien. Est-ce que ce n'est pas trop tard ? Est-ce que ce n'est pas un handicap ? Dans quel pays et dans quelle institution on présente la candidature deux ans avant la période de l'élection ? Notre compatriote a présenté sa candidature dans les délais. Le candidat égyptien Khaled el-Enany a un CV assez impressionnant puisqu'il a été ministre égyptien des Antiquités. Quels sont les atouts du candidat congolais Édouard Firmin Matoko face à ce candidat prestigieux ? Son expérience au sein de la maison. Près de 30 ans, cadre de l'Unesco et pour avoir préservé le patrimoine culturel partout dans le monde, y compris en Égypte. Et, au regard de tout son parcours, on pense qu'au moment où l'Unesco traverse une période de turbulences avec le désengagement de certains États - et pas des moindres -, nous pensons qu'il faut que ce soit quelqu'un de la maison qui puisse conduire ces réformes en douceur et en profondeur. Est-ce que le candidat égyptien n'est pas soutenu par plusieurs pays comme la France et aussi par l'Union africaine ? Soutenu par l'Union africaine, je ne sais pas. L'élection se passe à l'Unesco, donc ce n'est pas à l'Union africaine d'imposer un vote là où on requiert la volonté souveraine des États. Deuxièmement, cette candidature, qu'elle soit soutenue par la France, c'est un fait. Nous notons, ce n'est pas la première fois que la France voterait contre le Congo. Si la France peut être indifférente à la candidature portée par Brazzaville, capitale de la France libre d'hier, mais il y a des pays comme l'Angola qui ont le sens de la gratitude, qui ne peuvent pas oublier que, au moment où ils célèbrent aujourd'hui le 50ᵉ anniversaire de l'indépendance, Brazzaville et le Congo ont joué un rôle très important pour leur indépendance, que nous allons tous célébrer aujourd'hui. Les pays comme l'Afrique du Sud ne peuvent pas manquer de gratitude au moment où nous allons célébrer bientôt le 35ᵉ anniversaire de la fin de l'apartheid. Il se souviendra du symposium littéraire contre l'apartheid organisé à Brazzaville. Il y a des pays qui ont encore le sens de la mémoire, de la gratitude. Ce que la France oublie, les autres pays ne l'oublient pas.
durée : 00:26:25 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Alexis Morel - Alors qu'une grande partie de la France est touchée par une nouvelle période de canicule, certaines études montrent que la chaleur accroît les inégalités. Grand Entretien avec l'urbaniste Amandine Richaud-Crambes, l'architecte Éric Daniel-Lacombe et l'épidémiologiste Kévin Jean. - invités : Amandine Richaud-Crambes, Kevin Jean, Eric Daniel-Lacombe - Amandine Richaud-Crambes : Urbaniste, directrice de La Fabrique des Mobilités, Kevin Jean : Epidémiologiste, maître de conférences au CNAM, Eric Daniel-Lacombe : Architecte Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Benjamin Netanyahu s'est exprimé devant la presse en plein débat sur son plan d'occupation totale de Gaza. C'est selon le Premier ministre israélien « le meilleur moyen de mettre fin à la guerre » mais derrière ce plan se cache peut-être un coup de pression pour forcer le Hamas à négocier ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Nos reunimos no pub após mais uma conquista histórica do Crystal Palace. O clube venceu o Liverpool nos pênaltis e sagrou-se campeão da Supercopa da Inglaterra. Além do debate sobre esse jogo neste episódio, damos nossos palpites para a temporada da Premier League. 1:00 Supercopa em Wembley: bastidores e análise em Londres 32:00 Palpites para temporada: Top 6, rebaixados, artilheiro e técnico demitido 56:00 Quiz KTO: João x Senise 1:05:00 Chelsea: montando um belo time 1:10:00 Man City: como chega o time? 1:12:00 Championship 1:15:00 Resenha com barman no pub Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
En Guinée, l'opposition se cherche une stratégie en vue du référendum constitutionnel du 21 septembre. Si le oui passe à cette consultation, le général Doumbouya, qui a pris le pouvoir par la force il y a quatre ans, pourra être candidat à la présidentielle qui suivra. Quel va être le mot d'ordre de l'opposition ? Cellou Dalein Diallo préside l'UFDG, l'Union des forces démocratiques de Guinée, le principal parti d'opposition. En ligne d'Abidjan, où il vit actuellement en exil, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le 21 septembre, plus de 6 millions de Guinéens sont appelés à se prononcer par référendum pour ou contre la nouvelle Constitution. Est-ce que vous allez appeler à voter oui ou non ? Cellou Dalein Diallo : L'UFDG ne se sent pas concerné par cette opération parce que, d'abord, la junte n'a jamais accepté qu'il y ait un dialogue pour définir les termes dans lesquels le retour à l'ordre constitutionnel soit réorganisé. Et elle a toujours fait ce qu'elle a voulu. Et donc, l'UFDG et les coalitions dont on est membre ne se sentent pas concernés. Est-ce à dire que vous allez appeler à l'abstention ? Nous sommes en train de nous concerter puisque, au-delà de nos coalitions, il y a beaucoup d'autres partis politiques et d'organisations de la société civile qui n'acceptent pas cette Constitution imposée, dans la mesure où elle comporte une violation des engagements pris et du serment que le général avait prêté : de ne pas candidater, ni lui-même, ni les membres du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), ni les membres du gouvernement. Donc, nous sommes en train de voir comment nous pourrions nous organiser pour effectivement s'opposer à cet autre coup d'État contre le peuple de Guinée, contre les droits et libertés des Guinéens de choisir librement leurs dirigeants. Parce que vous suivez sans doute toutes ces mobilisations, toutes ces « mamaya » comme on le dit chez nous, pour promouvoir, justifier la candidature de Mamadi Doumbouya qu'on veut présenter comme un homme providentiel qui doit continuer justement ce chantier, alors que sa gouvernance a été catastrophique pour le peuple de Guinée, marquée par une violation massive et récurrente des droits humains et des libertés fondamentales, marquée par les disparitions forcées. Vous connaissez Foniké Mengué, Billo Bah, Marouane Camara, Sadou Nimaga. Il y a au moins quatre acteurs majeurs de la société civile et des journalistes qui sont portés disparus et dont on n'a pas de nouvelles jusqu'à maintenant. Je ne parle pas de la corruption et de détournement des deniers publics. Avec la manne minière – comme vous le savez, la bauxite aujourd'hui s'exporte – ils vont faire peut-être 200 millions de tonnes cette année, contre une vingtaine de millions en 2015. Et donc, il y a de l'argent. Mais justement, vous pourriez appeler à voter non ? Non, mais les conditions d'un scrutin juste et transparent ne sont pas réunies. Je vous rappelle que c'est le ministère de l'Administration du territoire dirigé par un général, appuyé de ces préfets qui sont tous militaires et de ces sous-préfets qui sont à 60% issus des forces de défense et de sécurité, qui vont organiser ce référendum. Et donc, dans un environnement où il y a une terreur qui s'abat sur le peuple de Guinée, où il y a la peur, la corruption et donc l'expression de la volonté populaire ne sera jamais prise en compte. Donc, nous, nous ne sommes pas pour cette mascarade, tout juste pour doter le pays d'une Constitution qui permettra à Doumbouya de confisquer le pouvoir. Voilà plus de trois ans, Cellou Dalein Diallo, que vous vivez en exil en Afrique de l'Ouest, notamment parce que vous êtes poursuivi par la justice guinéenne. Et il y a six semaines, vous avez tenté de vous faire recenser à Abidjan afin de pouvoir voter au référendum du 21 septembre prochain, mais cela n'a pas marché. Qu'est-ce qui s'est passé alors ? On m'a dit « non », que des instructions ont été données par les autorités de Conakry de ne pas me recenser. Je suis allé à un bureau, on m'a renvoyé. On a même fermé le bureau dès mon arrivée pour plier tout et partir. Et donc, je n'ai pas pu me recenser. Pour justifier votre non-recensement, le Premier ministre actuel, Monsieur Bah Oury, a affirmé sur RFI, il y a quelques jours qu'il y avait vous concernant un problème en termes de résidence et qu'il fallait que vous attestiez d'une résidence d'une certaine durée ce que vous n'aviez pu faire et qu'il n'y a aucune volonté d'exclure qui que ce soit de ce processus. Le rôle de Bah Oury est de justifier ce que la junte a pris comme décision. Alors moi, je disposais de tous les documents requis. Donc, ce que le Premier ministre dit, c'est de la contre-vérité. Il y a un peu plus d'un an, c'était en juin 2024 sur RFI, vous nous avez dit : je vais rentrer bientôt à Conakry. Or, vous n'êtes toujours pas rentré. Pourquoi ? Les conditions de mon retour ne sont pas encore réunies. Il y a trop de haine et de harcèlement. Vous voyez tout ce qu'ils font tous les jours pour empêcher la tenue du Congrès, pour refuser que je m'enrôle dans le fichier électoral, pour déclencher des poursuites fantaisistes contre moi. Donc, j'attends qu'il y ait moins de passion et de haine. Mais dans tous les cas, ma place est là-bas auprès du peuple pour mener le combat contre les dérives qui s'annoncent.
Le principal opposant, l'ancien Premier ministre, Succès Masra, a donc été condamné samedi à vingt ans de prison ferme et à une amende d'un milliard de FCFA. Il a été reconnu coupable de « diffusion de message à caractère haineux et xénophobe » et de « complicité de meurtre » dans le cadre du drame de Mandakao où 42 personnes ont été tuées en mai dans un conflit intercommunautaire. Succès Masra ne reconnait aucun des faits qui lui sont reprochés et parle de « machination politique ». « Le procès, qui s'est étalé sur plusieurs semaines à N'Djamena, a suscité un fort intérêt médiatique, relève prudemment le site Tchad Infos, tant au niveau national qu'international. Les débats, souvent intenses, ont opposé les arguments de l'accusation et ceux de la défense. Le ministère public a notamment produit des éléments matériels, dont des communications interceptées, pour démontrer la complicité du Dr Masra dans le conflit, affirme Tchad Info. Économiste de formation, rappelle le site, ancien fonctionnaire de la Banque africaine de développement et Premier ministre en 2024, Succès Masra s'est imposé ces dernières années comme l'une des voix majeures de l'opposition. Son discours, axé sur la justice sociale, la gouvernance transparente et le renouvellement de la classe politique, lui a valu un important soutien, notamment parmi la jeunesse ». À lire aussiTchad: l'ex-Premier ministre et opposant Succès Masra condamné à 20 ans de prison ferme Dérive autoritaire ? Pour l'opposition, ce procès est purement « politique », relève pour sa part le site Tachad : les soutiens politiques de Succès Masra dénoncent en effet une « dérive autoritaire du président Mahamat Idriss Déby », et « affirment que la justice est “aux ordres“ et que le pouvoir utilise un vernis démocratique pour rassurer ses partenaires internationaux tout en reproduisant les méthodes de l'ancienne police politique. Les critiques accusent également le gouvernement de consacrer ses ressources au renforcement de l'appareil sécuritaire et au contrôle des richesses nationales (…). Et elles avertissent que, comme dans d'autres pays, aucun dirigeant n'est à l'abri d'un soulèvement populaire, citant les chutes de Mobutu Sese Seko, Omar el-Béchir ou encore Ben Ali ». Sur les traces de son père ? Hors des frontières tchadiennes, la presse ne prend pas de gants… « Mahamat sur les traces d'Idriss Déby », s'exclame Ledjely en Guinée. « Avant Mahamat l'actuel président, son père, Idriss Déby, avait déjà fait preuve d'une grande habileté pour neutraliser ses opposants, soit en les forçant à se rallier à lui, soit en les broyant via son système répressif. Yorongar Ngarledji, Lol Mahamat Choua, Saleh Kebzabo et Wadel Abdelkader Kamougué ont tous subi les affres du régime d'Idriss Déby. Quant à Ibni Oumar Mahamat Saleh, il a manifestement payé de sa vie son opposition. Officiellement porté disparu depuis la nuit du 2 au 3 février 2008, alors qu'une rébellion menaçait le Palais Rose, des sources affirment qu'il serait mort de ses blessures dans les geôles tchadiennes. Rien de nouveau donc sous le soleil tchadien, soupire encore Ledjely : le fils marche fidèlement sur les traces du père. Succès Masra vient allonger la liste des opposants ayant payé un lourd tribut à leur engagement ». « L'alternance n'est pas pour demain… » « Triste sort pour un jeune loup aux dents longues », renchérit Le Pays au Burkina Faso : « Le scénario est des plus humiliants pour ce jeune économiste qui avait suscité tant d'espoir au sein de la jeunesse de son pays. En effet, tout porte à croire que le chef de file de l'opposition tchadienne a été utilisé par le régime militaire de Déby-fils qui, après s'être servi de lui, l'a ensuite jeté tel un citron pressé. (…) Avec cette condamnation, c'est l'opposition tchadienne qui se trouve désormais décapitée et affaiblie, pointe encore Le Pays. En effet, après avoir perdu Yaya Dillo, passé de vie à trépas en février 2024, dans des circonstances pour le moins suspectes, elle perd un autre poids-lourd. C'est dire si l'alternance n'est pas pour demain au Tchad ». Hier dimanche, c'était le 65ᵉ anniversaire de l'indépendance du Tchad… Et à cette occasion, note le site Tachad, le président Mahamat Idriss Déby « a prononcé un discours empreint d'hommage aux pionniers, de bilan et de perspectives pour la nation. Depuis le Palais Toumaï, il a salué la mémoire des pères fondateurs et réaffirmé l'importance du vivre-ensemble comme socle de la cohésion nationale. (…) Clôturant son message, il a invité ses compatriotes à célébrer non seulement l'indépendance nationale, mais aussi leur liberté individuelle ».
durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Benjamin Netanyahu s'est exprimé devant la presse en plein débat sur son plan d'occupation totale de Gaza. C'est selon le Premier ministre israélien « le meilleur moyen de mettre fin à la guerre » mais derrière ce plan se cache peut-être un coup de pression pour forcer le Hamas à négocier ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:09:29 - Le Masque et la Plume - Discussion autour du film « Sorry Baby » d'Eva Victor, qui met en scène une jeune femme confrontée aux conséquences d'un viol. Un récit fragmenté qui interroge la notion de temporalité et de résilience. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 13 décembre 2024.Avec cette semaine :Laurent Berger, ancien secrétaire général de la CFDT, directeur de l'Institut mutualiste pour l'environnement et la solidarité, et éditeur.Eric Lombard, banquier, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations.Michel Winock, historien et écrivain.Émission originellement diffusée le 5 janvier 2025.LA SOCIAL-DÉMOCRATIE ET MICHEL ROCARDLa notion de social-démocratie fait l'objet de plusieurs interprétations contradictoires. Dans son acception large, le concept renvoie à une forme d'organisation politique qui trouve son origine dans les pays scandinaves, et dont l'essence serait d'accepter le cadre de l'économie de marché, tout en mettant l'accent sur la redistribution des richesses. Dans un sens plus étroit et plus polémique, le terme est assimilé au social-libéralisme et utilisé pour anathématiser une vision politique qui, sous couvert de défendre les travailleurs, se préoccuperait surtout de ne pas déranger les plus riches. En France, où il n'existe pas de parti se réclamant de la social-démocratie, cette ambiguïté est accentuée par l'attitude du Parti socialiste au sein duquel l'héritage de la « deuxième gauche » ne cesse de faire débat. Si donc le concept de social-démocratie reste à préciser, l'un des hommes politiques s'en étant réclamé le plus est Michel Rocard. Premier ministre de 1988 à 1991, on lui doit notamment les accords de Matignon sur la Nouvelle-Calédonie, la mise en place du revenu minimum d'insertion, ou encore la contribution sociale généralisée. Son passage à Matignon est marqué par une attention portée à l'économie sociale et solidaire, aux négociations avec les syndicats, et par la mise en place d'un nouveau contrat salarial, reposant sur trois piliers : réorganisation et décentralisation des conditions de travail ; hausse maîtrisée des salaires, c'est-à-dire « politique des revenus » ; attention portée à la formation continue des salariés. En creux, transparaît ainsi dans son bilan une attention à la négociation et au compromis, ainsi qu'une tentative de décentraliser les relations économiques aussi bien que l'administration de l'État. Dans Le Cœur à l'ouvrage, publié en 1987, il écrit que « dès l'instant qu'une force de gauche a des convictions communes assez fortes pour ne devoir son identité qu'à elle-même, et assez de puissance pour entraîner dans son sillage la mouvance communiste sans en dépendre, elle peut gagner et se révéler efficace et rayonnante ». D'emblée sont ainsi posés deux prérequis à toute victoire de la gauche : qu'elle soit unie, mais que cette union soit sous le leadership d'un parti non communiste, c'est-à-dire ouvert au compromis.Nous nous interrogerons donc tout autant sur ce que signifie le concept de social-démocratie, sur sa conception de l'État, que sur son rapport avec sa gauche et sur sa vision des relations sociales. Mais d'abord, pourriez-vous, chacun d'entre vous nous partager quelque chose qui vous concerne particulièrement à propos de Michel Rocard ?Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:56 - Journal de 18h - Le nouveau plan israélien pour conquérir la ville de Gaza "ne vise pas à occuper Gaza", a affirmé ce dimanche le Premier ministre israélien, estimant que c'est le "meilleur moyen de terminer la guerre" qui fait rage depuis vingt-deux mois dans le territoire palestinien.
C dans l'air du 9 août 2025 - Gaza : qui peut arrêter Netanyahu ?Emission présentée par Salhia BrakhliaEn Israël, c'est la stupeur qui domine après l'annonce cette semaine par Benyamin Netanhayu de son intention de "prendre le contrôle" de la bande de Gaza. Ce plan, examiné par le cabinet de sécurité jeudi, vise notamment le quart de territoire qui n'est pas encore sous contrôle israélien, et notamment Gaza ville où vivent 1 million de Palestiniens. Le gouvernement se donne jusqu'à la date symbolique du 7 octobre pour accomplir son objectif. Depuis deux jours, les questions se multiplient : où iront les centaines de milliers de Gazaouis évacués ? Par qui seront-ils gérés ? Et qui administrera l'enclave une fois l'armée israélienne partie ? Pour de nombreux observateurs, le plan de Netanyahu relève davantage de l'idéologie que de la stratégie militaire, en témoigne cette lettre signée par 600 anciens responsables de la sécurité israéliens et adressée à Donald Trump pour lui demander de faire pression sur Israël et de mettre fin à la guerre à Gaza.En Europe, les lignes bougent aussi. Deuxième fournisseur d'armes d'Israël après les Etats-Unis, l'Allemagne a annoncé la suspension de toute exportation d'armes susceptibles d'être utilisées dans le conflit "jusqu'à nouvel ordre". Le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a condamné le plan israélien, estimant que cela "ne ferait qu'aggraver une situation déjà catastrophique". Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU doit aussi se tenir aujourd'hui.Aux États-Unis, celui qui avait pris l'habitude de soutenir bruyamment les décisions de Benyamin Netanyahu est resté étrangement silencieux cette semaine. Soutien tacite ? Toujours est-il qu'après des mois des mois à accorder son blanc sein au Premier ministre israélien, Donald Trump semble un peu plus embarrassé par son allié. Fin juillet, lors d'un voyage en Écosse, il a publiquement démenti Netanyahu qui avait insinué qu'il n'y avait pas de famine à Gaza : "D'après ce que l'on voit à la télévision, (…) ces enfants ont l'air très affamés", avait dit Trump, "ce n'est pas un trucage". Selon la chaîne américaine ABC, Donald Trump se serait même emporté au téléphone quand son allié lui aurait expliqué que ces images étaient manipulées par le Hamas.Côté arabe, le sujet palestinien continue d'embarrasser les monarchies du Golf ou encore l'Égypte, tous soutenus militairement par les États-Unis et certains commerçant encore avec Israël. Le 7 août, l'Égypte a signé un accord d'une valeur de 30 milliards d'euros avec l'État hébreu pour la livraison de gaz naturel israélien. Signe du malaise, en Égypte et en Jordanie, pays frontaliers de la bande de Gaza, les manifestations propalestiniennes, ne sont plus autorisées. Fin juillet, plusieurs pays arabes dont Arabie saoudite, le Qatar et l'Égypte ont publiquement appelé le Hamas à se désarmer, pour confier l'administration de Gaza à l'autorité palestinienne. Le Hamas a répondu en les accusant de lâcher le peuple palestinien.À quoi peut ressembler la mise en œuvre du plan de Netanyahu pour Gaza ? Où vont aller les centaines de milliers de Gazaouis évacués de l'enclave ? Pourquoi les relations entre Donald Trump et Benjamin Netanyahu se sont récemment dégradées ? Et comment expliquer la position des pays arabes avec le peuple palestinien ?LES EXPERTS :- George MALBRUNOT - Grand reporter, spécialiste du Moyen-Orient - Le Figaro- Frédérique SCHILLO - Historienne, spécialiste d'Israël- Laurence DEFRANOUX - Journaliste service international - Libération- Guillaume AUDA - Auteur, grand reporter, ancien correspondant à Jérusalem
Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré, en première partie, à l'esclavage moderne. Direction la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie, où des mafias chinoises ont monté des centres de fraude en ligne. Des victimes sont retenues de force pour travailler en tant que cyber-esclaves, ils risquent même la mort. En deuxième partie, direction les États-Unis, avec l'expulsion de centaines de migrants indiens illégaux, qui avaient choisi de prendre le risque de quitter leur pays d'origine pour les États-Unis, en vue d'y trouver un emploi et vivre décemment. (Rediffusion) Fraude en ligne et esclavage moderne, enquête sur les usines de cybercriminalité de Birmanie Ils sont attirés par des emplois bien rémunérés, mais finissent enfermés, à travailler de force, battus et parfois assassinés. Des dizaines de milliers de personnes, de toutes nationalités, sont retenues à la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie, dans des zones de jungle, contrôlées par des groupes armés birmans. C'est là que des mafias chinoises ont monté ces centres de fraude en ligne. En février 2025, une grande opération de police a permis de libérer 7 000 victimes. Mais des milliers d'autres sont toujours retenus. Carol Isoux a enquêté pendant de longs mois, et a pu entrer en contact avec certains de ces cyber-esclaves, qui nous révèlent leurs conditions de vie inhumaines. Un Grand reportage de Carol Isoux qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Les migrants indiens expulsés par Donald Trump, symbole de la crise économique en Inde Pour l'Inde, la réélection de Donald Trump comme président des États-Unis a eu une conséquence immédiate et brutale : le renvoi de centaines de migrants illégaux. Ces dernières semaines, ils arrivent donc en Inde par avions militaires, enchaînés, comme des esclaves. L'humiliation est grande, surtout pour le Premier ministre nationaliste indien, Narendra Modi, proche de Donald Trump. Mais, plus gravement, cela révèle le désespoir de millions d'Indiens, qui ne trouvent pas de travail chez eux, et sont prêts à risquer leur vie pour entrer aux États-Unis. Un Grand reportage de Côme Bastin qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Au Tchad, Succès Masra, ancien Premier ministre et chef du principal parti d'opposition a été condamné à vingt ans de prison ferme. Il a été reconnu coupable de "diffusion de message à caractère haineux et xénophobe" et de "complicité de meurtre" dans le cadre du drame de Mandakao où 42 personnes ont été tuées en mai dans un conflit inter-communautaire.
20/20 est un podcast signé L'Express Éducation, entièrement consacré à l'enseignement supérieur. Il a été réalisé indépendamment de la rédaction de L'Express.
Rządząca koalicja ma gigantyczny problem i na razie nie widać dobrego wyjścia. PiS doskonale umie chwytać takie momenty i rozkręcać je do rozmiarów gigantycznych afer. Środki z KPO wydawane na jachty czy solaria urastają politycznie do rozmiarów nieszczęsnych ośmiorniczek. Donald Tusk widzi zagrożenie i próbuje jakoś rozwiązać problem, ale przy rozpędzonej machinie PiS jest to bardzo trudne. Politycy Prawa i Sprawiedliwości rzucili się na to polityczne złoto jak charty goniące zająca. I nie ma co się dziwić. Wyborca słyszący, że pieniądze z KPO poszły na czyjeś jachty czy ekspresy do kawy pała świętym oburzeniem. I słusznie. Nawet jeśli pieniądze zostały przyznane zgodnie z prawem to kryteria powinny zostać zwyczajnie inaczej ustalone. Nie ma też najmniejszego znaczenia, że to PiS zdecydowało o dotacji dla branży HoReCa. Mleko się rozlało i premier musi gasić kolejny pożar. W dodatku akurat teraz nowy prezydent ruszył w dziękczynną podróż po Polsce. Przedstawia ustawy, których rząd nie przyjmie i codziennie mówi Polakom, że on jest dobry a Tusk zły. Niby nic nowego, ale nałożone na inne problemy Donalda Tuska zaczyna wyglądać na doskonałą strategię. Rząd ma teraz w planie przekonać Polaków, że nie odpuszcza wielkich inwestycji. Premier też jeździ i pokazuje. A to pociąg a to wiatrak. PiS jest tak pewne swego, że wewnątrz partii już zaczął się konkurs na premiera po wygranych wyborach. Tyle tylko, że Konfederacja mówi „za dwa lata to my będziemy PiSowi dyktować warunki”.
OpenAI frappe fort en plein été : deux ans après GPT-4, voici GPT-5, plus rapide, plus puissant, moins sujet aux « hallucinations » et taillé pour la programmation, la recherche scientifique et même l'assistance médicale. Un « doctorant dans la poche »Avec Bruno Guglielminetti, nous revenons sur l'annonce de GPT-5 et sur ses promesses : expertise de niveau doctorat, exécution de tâches complexes, personnalités multiples (cynique, robot, nerd…), mode vocal généralisé. Un modèle pensé autant pour les développeurs que pour le grand public. Sam Altman, le PDG d'OpenAI promet aussi un mode vocal accessible à tous et des personnalités d'IA personnalisables. IA et politique : mariage impossible ? L'IA ne s'arrête pas aux labos : en politique, elle fait déjà débat. Un député britannique et le Premier ministre suédois sont critiqués pour avoir confié certaines interactions (et réflexions) à des IA conversationnelles. Faut-il s'en réjouir ou s'en inquiéter ? Des électeurs protestent. Pourtant, n'est-ce pas la preuve de l'adoption d'une technologie incontournable par nos dirigeants ? Piratages en sériePendant ce temps, la cybercriminalité ne prend pas de vacances : Bouygues Télécom et Air France ont vu les données de millions de clients fuiter via des prestataires peu sécurisés. Une situation qui pose la question du niveau de protection exigé des sous-traitants des grands groupes.Retour de la série "Tout comprendre"Dans cet épisode, retrouvez également un extrait de la série spéciale été Tout Comprendre, consacré aux coulisses techniques de l'intelligence artificielle générative : fonctionnement des modèles de langage, biais, multimodalité… Un avant-goût des rediffusions complètes dès la semaine prochaine.-----------
Witness to Yesterday (The Champlain Society Podcast on Canadian History)
In this podcast episode, Greg Marchildon interviews Peter Neary. He is the co-author, with Melvin Baker, of Joseph Roberts Smallwood: Masthead Newfoundlander, 1900-1949, published by McGill-Queen's University Press in 2021. This meticulously researched biography covers Joey Smallwood's life from birth to being elected Premier of Newfoundland in 1949. Professor Neary has written numerous books and articles on various aspects of the history of Newfoundland and Labrador as well as the history of Canadian veterans. He has been a professor in the Department of History at the University of Western Ontario since 1965 and is now Professor Emeritus. If you like our work, please consider supporting it: https://bit.ly/support_WTY. Your support contributes to the Champlain Society's mission of opening new windows to directly explore and experience Canada's past
Bienvenue dans Les Fabuleux Destins, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine, plongez dans le fabuleux parcours de Battling Siki, cet incroyable athlète qui battait tous les records. Premier champion du monde de boxe noir en catégorie mi-lourd, il défi les limites des règles d'un sport qui à cette époque était dominé par des athlètes blancs. Peu à peu, il gravit le sommet de la réussite, mais derrière cette gloire, il mène une vie bien plus sombre remplie d'obstacles et d'injustices. Combattre la vie Paris, septembre 1922. Sur le ring du Stade Buffalo, Battling Siki défie George Carpentier, idole de la boxe française. Le combat bascule dans la violence, la ruse et le scandale. Siki, invincible ce soir-là, devient le premier Africain champion du monde. Mais sa victoire dérange. Entre racisme, trahisons et déchéance, son destin hors norme bascule vers l'oubli… jusqu'à aujourd'hui. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [SPÉCIALE MUSIQUE] Ray Charles, le génie torturé du blues [SPÉCIALE MUSIQUE] Marvin Gaye, le destin tragique du prince de la soul [SPÉCIALE MUSIQUE] Nina Simone, une vie de lutte et de génie musicale [SPÉCIALE MUSIQUE] Fela Kuti, l'afrobeat comme arme politique Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Bienvenue dans Les Fabuleux Destins, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine, plongez dans le fabuleux parcours de Battling Siki, cet incroyable athlète qui battait tous les records. Premier champion du monde de boxe noir en catégorie mi-lourd, il défi les limites des règles d'un sport qui à cette époque était dominé par des athlètes blancs. Peu à peu, il gravit le sommet de la réussite, mais derrière cette gloire, il mène une vie bien plus sombre remplie d'obstacles et d'injustices. Un adversaire invincible Nord de la France, 1907. Dans un gymnase silencieux, les coups résonnent contre un sac de sable. George Carpentier n'a que treize ans, mais déjà, il frappe avec la détermination d'un vétéran. Champion précoce, virtuose du jeu de jambes, il gravit les échelons de la boxe à une vitesse fulgurante. Aviateur héroïque pendant la Grande Guerre, il devient, au retour, la fierté d'une France en quête de symboles. Sur le ring, il est l'incarnation de l'élégance et de la puissance. Mais en 1922, un autre champion l'attend : Battling Siki, adversaire redoutable venu bousculer l'ordre établi. Leur affrontement n'est pas qu'un simple combat : c'est un choc de destins, d'histoires et d'injustices. Qui, de la star célébrée ou du combattant oublié, entrera dans la légende ? Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [SPÉCIALE MUSIQUE] Ray Charles, le génie torturé du blues [SPÉCIALE MUSIQUE] Marvin Gaye, le destin tragique du prince de la soul [SPÉCIALE MUSIQUE] Nina Simone, une vie de lutte et de génie musicale [SPÉCIALE MUSIQUE] Fela Kuti, l'afrobeat comme arme politique Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le ton ne cesse de monter entre Paris et Alger. Avant-hier, Emmanuel Macron annonçait sa décision de suspendre l'accord de 2013, qui exempte de visa les détenteurs de passeport diplomatique. Hier, nous dit TSA, Tout sur l'Algérie, Alger a répliqué en « convoquant le chargé d'affaires de l'ambassade de France à Alger », et en annonçant « que les Français titulaires de passeports diplomatiques et de service, devront (eux aussi) obtenir un visa pour se rendre en Algérie ». Mais ce n'est pas tout, comme l'explique El Watan. Les autorités algériennes ont également décidé « de mettre fin à la mise à disposition, à titres grâcieux, de biens immobiliers appartenant à l'État algérien au profit de l'ambassade de France en Algérie ». ObservAlgérie de son côté, titre : « Passeports diplomatiques et officiels : l'Algérie répond à la France » et souligne « que les relations diplomatiques entre l'Algérie et la France connaissent une tension croissante », rappelant par ailleurs « que cette décision survient dans un contexte de relations déjà tendues, marquées par des divergences sur la gestion des questions migratoires et les droits des ressortissants algériens en France ». Le Matin d'Algérie, lui, évoque « un nouvel épisode dans l'escalade d'une relation bilatérale marquée par la défiance et la volonté algérienne d'imposer une stricte réciprocité ». Enfin, Algérie Patriotique annonce « que les deux premières mesures tombent, en réaction à la nouvelle provocation de la France ». Ton offensif Au Cameroun, l'opposant Maurice Kamto dénonce le rejet de sa candidature à l'élection présidentielle. « C'est la réaction du chef du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, à l'invalidation de sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre prochain », nous explique l'agence de presse africaine APAnews, qui précise : « dans une déclaration au ton offensif, l'opposant accuse le régime du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, le RDPC, d'avoir « sciemment orchestré », son exclusion du scrutin ». « La décision de m'écarter de l'élection présidentielle de 2025, a été prise de longue date par le régime RDPC », accuse encore Maurice Kamto, « qui s'en prend aussi à la communauté internationale, en particulier à l'ONU qu'il accuse d'avoir signé un accord secret avec Elecam, le conseil électoral d'élections Cameroon, le 9 mai dernier, pour (dit-il) prétendument garantir la transparence de l'élection ». Et l'opposant ne baisse pas les bras. Actu Cameroun reprend ses derniers mots : « mes chers compatriotes, je suis debout et resterai à vos côtés ». Relations au beau fixe À lire également dans la presse africaine ce matin, le voyage en Turquie du Premier ministre sénégalais. Dakar Actu publie la photo d'Ousmane Sonko, serrant la main du président turc Recep Tayep Erdogan. Sénégo publie une autre photo des deux hommes assis et regardant l'objectif. De quoi les deux dirigeants ont-ils parlé ? Selon Africa News « ils ont signé quatre accords, dans les domaines de la défense, des médias et de l'éducation », « à l'entame d'une visite de cinq jours que le Premier ministre sénégalais effectue en Turquie ». Les relations entre la Turquie et le Sénégal semblent au beau fixe : Sénégo souligne qu'Ousmane Sonko devait être hier soir « l'invité d'un dîner officiel « organisé en son honneur », « un geste protocolaire, symbole de respect et d'amitié entre les deux nations ». Sur le fond, les problèmes financiers du Sénégal ont été abordés selon Sénéweb, qui titre : « ce que Sonko a demandé au président Erdogan ». C'est de « notoriété publique », souligne le site d'information, « l'État du Sénégal traverse actuellement une situation financière extrêmement délicate (…) ce jeudi, en Turquie, il n'a pas hésité à soumettre la question au président Erdogan, il l'a invité à davantage appuyer le Sénégal, notamment dans le déroulement de son plan de redressement ». Dernier point : les deux hommes ont évoqué la situation à Gaza, précise Dakar Actu, « exprimant ensemble leur indignation et condamnant le génocide qui se déroule en Palestine ».
En Guinée, il est de plus en plus probable que le numéro un du pays, le général Mamadi Doumbouya, sera candidat à la future élection présidentielle. « Les dispositions qui vont être proposées au peuple par référendum le 21 septembre n'interdisent pas sa candidature », déclare aujourd'hui sur RFI le Premier ministre Bah Oury, qui espère que cette présidentielle pourra avoir lieu avant la fin de l'année. Bah Oury s'exprime aussi sur les disparitions forcées de Foniké Menguè et de Mamadou Billo Bah, il y a plus d'un an. En ligne de Conakry, le Premier ministre guinéen répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le 21 septembre est programmé le référendum constitutionnel en prélude à une prochaine élection présidentielle. Dans la charte de transition, le général Mamadi Doumbouya avait promis de ne pas se présenter à cette future élection. Pourquoi a-t-il changé d'avis ? Bah Oury : Bon, pour le moment, aucune information officielle n'a été délivrée sur ce sujet. Mais ce qui est sûr, les dispositions constitutionnelles qui vont certainement être proposées à la population le 21 septembre prochain n'interdisent pas la candidature principalement de Monsieur Mamadi Doumbouya. Et justement, pourquoi renonce-t-il à sa promesse de 2021 quand il avait pris le pouvoir ? Pour le moment, rien n'indique qu'il a renoncé à sa promesse. Laissons-lui le temps, le moment venu, de s'exprimer et de donner des motivations dans n'importe quel sens qu'il pencherait, il va expliquer cela à la population guinéenne. Mais pensez-vous qu'il y a un doute sur sa candidature à venir à la prochaine présidentielle ? Permettez-moi de lui laisser le soin, le moment venu, de s'exprimer sur sa position. Alors pour constituer le fichier des votants à ce référendum du 21 septembre, les autorités ont procédé à un recensement biométrique. Il y aura 6 700 000 votants. Mais les autorités ont oublié de recenser le numéro un de l'opposition, l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo. Pourquoi cet oubli ? Je pense qu'il a un problème en termes de résidence. Et vous savez, si vous êtes non-résident dans une ville ou dans une collectivité, il faut que vous attestiez d'une résidence d'une certaine durée. Donc, il n'y a aucune volonté d'exclure qui que ce soit dans ce processus. Dans ce projet de Constitution, il est prévu que, pour le président, le mandat de sept ans sera renouvelable une fois, sans plus de précisions. Est-ce que, par rapport à l'avant-projet initial qui était beaucoup plus restrictif, il n'y a pas la porte ouverte à une présidence à vie ? Non, pas du tout. Au contraire, les dispositions d'intangibilité ont été renforcées pour empêcher, de manière juridique, toute possibilité de procéder à des modifications de ces dispositions d'intangibilité. Et la question des mandats fait partie de ces dispositions d'intangibilité. Et si le « oui » passe, est-ce que la présidentielle aura lieu dans les semaines suivantes ? L'objectif, comme l'a dit le général Mamadi Doumbouya, l'année 2025 est une année électorale. Le référendum n'est pas une élection, donc ceci explique cela. Donc la présidentielle avant la fin de l'année ? Inchallah. Vous avez une date ? Non. On respectera les procédures réglementaires et législatives pour la fixation de n'importe quelle date après le référendum. Il y a treize mois, le 9 juillet 2024, les deux leaders de la société civile, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, ont été enlevés à Conakry par des hommes armés et en uniforme. Est-ce que vous avez de leurs nouvelles ? Nous cherchons toujours et de la manière la plus sérieuse. Nous cherchons à avoir des renseignements sur leur sort, sur les lieux où ils pourraient être. Et je dis que cela, c'est une préoccupation aussi bien du président de la République que du gouvernement dans sa globalité. Est-ce que Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah sont encore en vie ? Je souhaite ardemment que Billo et Foniké soient en vie. Ce jeudi 7 août viennent d'entrer en vigueur les nouvelles surtaxes douanières des États-Unis à l'égard de leurs partenaires commerciaux. Quel est l'impact pour votre pays, la Guinée ? Notre économie est une économie relativement pas importante au regard de la puissance de l'économie américaine, et nous exportons beaucoup plus des matières brutes comme la bauxite. Et dans les prochains mois, le fer. Et comme vous le savez, ça rentre dans des combinaisons de transformation dans des pays qui pourraient être peu ou prou affectés par ces hausses de tarifs. Mais nous, c'est relativement marginal puisque notre partenaire économique privilégié pour les matières premières, c'est la Chine. Donc notre économie n'est pas directement affectée au premier rang.
EP 408 – Thursday Night LIVE | Sports Meets Entertainment: WWE x ESPN, NFL 2025 Rule Changes, WNBA Trades & MoreIn this episode of the Sports Chasers Podcast, host Kevin L. Warren and the crew go all in on the wildest headlines in sports:
durée : 00:03:50 - La Chronique du Grand Continent - par : Gilles Gressani, Florian Louis - Direction la Pologne, où le nouveau président et son Premier ministre s'apprêtent à entamer un bras de fer à l'issue incertaine.
Bienvenue dans Les Fabuleux Destins, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine, plongez dans le fabuleux parcours de Battling Siki, cet incroyable athlète qui battait tous les records. Premier champion du monde de boxe noir en catégorie mi-lourd, il défi les limites des règles d'un sport qui à cette époque était dominé par des athlètes blancs. Peu à peu, il gravit le sommet de la réussite, mais derrière cette gloire, il mène une vie bien plus sombre remplie d'obstacles et d'injustices. Le survivant Somme, 1917. Dans le froid glacial des tranchées, un soldat sénégalais est décoré pour sa bravoure. Amadou Fall, alias Mbarick, a survécu à l'enfer de la guerre. De retour en France, il troque son uniforme pour des gants de boxe. Sur le ring, il devient Battling Siki : un combattant redoutable, indomptable. Mais malgré ses victoires et sa croix de guerre, c'est sa couleur que l'on commente. Son ascension fulgurante dérange, et son nom menace d'être effacé. Pourtant, Siki n'a pas dit son dernier mot. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [SPÉCIALE MUSIQUE] Ray Charles, le génie torturé du blues [SPÉCIALE MUSIQUE] Marvin Gaye, le destin tragique du prince de la soul [SPÉCIALE MUSIQUE] Nina Simone, une vie de lutte et de génie musicale [SPÉCIALE MUSIQUE] Fela Kuti, l'afrobeat comme arme politique Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le torchon brûle une nouvelle fois entre la France et l'Algérie. Le président français Emmanuel Macron a demandé à son Premier ministre de durcir le ton, avec des mesures très concrètes comme la suspension de l'exemption de visa pour les détenteurs de passeport diplomatiques. Des annonces qui n'ont pas manqué de faire réagir les autorités algériennes.
Unlocking Identity, Mindset, and Service-Driven Growth with Paul Tembunde of Premier DestinyIn this episode of The Thoughtful Entrepreneur, host Josh Elledge talks with Paul Tembunde, Co-founder and CEO of Premier Destiny. Drawing on over two decades of experience in the home care industry and his journey as a transformational coach, Paul shares how shifting your identity, cultivating a growth mindset, and building a service-focused business can lead to true personal and professional fulfillment. If you're looking to rediscover your purpose and align your work with your calling, this episode offers real strategies to help unlock your highest potential.Identity Shifting and the Power of Knowing Who You ArePaul emphasizes that your identity is not your job title, your past, or your current situation—it's the self-image you hold and the beliefs you carry about what's truly possible. He encourages entrepreneurs and professionals alike to regularly self-reflect, ask meaningful questions, and challenge limiting definitions of success. This process of "identity auditing" is central to Paul's coaching approach and helps uncover blind spots that often hold people back from stepping into their greatness.A strong growth mindset, according to Paul, means rejecting victimhood and embracing your power to create change. He recommends replacing limiting self-talk with empowering questions, surrounding yourself with growth-oriented people, and always staying curious. Paul also stresses the importance of identifying your "zone of genius"—the unique intersection of your passions, natural strengths, and ability to serve others. When work aligns with this zone, it becomes deeply fulfilling.As someone who built a thriving home care business with his wife, Paul shares how delegation was key to scaling. Letting go of tasks outside their core strengths allowed them to focus on strategy and growth. Today, Paul helps others enter and succeed in the booming home care industry, and continues coaching professionals through Premier Destiny. At the core of his message is this: fulfillment comes not from chasing profit, but from using your gifts in service of others.About Paul TembundePaul Tembunde is the Co-founder and CEO of Premier Destiny and a transformational coach with 23+ years in the home care industry. He helps entrepreneurs unlock their potential by guiding them through identity shifting, mindset development, and purpose-driven service.About Premier DestinyPremier Destiny is a coaching and consulting company that empowers individuals to discover their true identity, live with intention, and build purpose-driven businesses. Paul and his team specialize in transformational coaching, leadership development, and business strategy rooted in service.Links Mentioned in this Episode:Premier Destiny WebsitePaul Tembunde on LinkedInCoaching & ResourcesEpisode Highlights:Why identity shifting is the first step toward unlocking true potentialThe difference between victim and creator mindset in businessHow to find your zone of genius and align work with passionThe role of delegation in scaling a service-based businessWhy coachability and self-reflection are keys to long-term successConclusionPaul Tembunde's journey proves that personal transformation starts with self-awareness and a commitment to growth. By intentionally shifting your identity, focusing on service, and staying...
Pour l'Inde, la réélection de Donald Trump comme président des États-Unis a eu une conséquence immédiate et brutale : le renvoi de centaines de migrants illégaux. Ces dernières semaines, ils arrivent donc en Inde par avions militaires, enchaînés, comme des esclaves. L'humiliation est grande, surtout pour le Premier ministre nationaliste indien, Narendra Modi, proche de Donald Trump. Mais, plus gravement, cela révèle le désespoir de millions d'Indiens, qui ne trouvent pas de travail chez eux, et sont prêts à risquer leur vie pour entrer aux États-Unis. (Rediffusion) «Les migrants indiens expulsés par Donald Trump, symbole de la crise économique en Inde», un Grand reportage de Côme Bastin.
Bienvenue dans Les Fabuleux Destins, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine, plongez dans le fabuleux parcours de Battling Siki, cet incroyable athlète qui battait tous les records. Premier champion du monde de boxe noir en catégorie mi-lourd, il défi les limites des règles d'un sport qui à cette époque était dominé par des athlètes blancs. Peu à peu, il gravit le sommet de la réussite, mais derrière cette gloire, il mène une vie bien plus sombre remplie d'obstacles et d'injustices. La vie devant soi Marseille, début du XXe siècle. Amadou Fall, jeune plongeur d'un restaurant, assomme d'un coup précis un client raciste. Ce geste révèle un talent insoupçonné : celui d'un boxeur né. De son enfance dans les eaux de Saint-Louis à son ascension sur les rings français, il affronte préjugés et adversaires avec la même détermination. Son nom, Battling Siki, marquera l'histoire… avant d'être effacé des mémoires. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [SPÉCIALE MUSIQUE] Ray Charles, le génie torturé du blues [SPÉCIALE MUSIQUE] Marvin Gaye, le destin tragique du prince de la soul [SPÉCIALE MUSIQUE] Nina Simone, une vie de lutte et de génie musicale [SPÉCIALE MUSIQUE] Fela Kuti, l'afrobeat comme arme politique Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices