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L'Afrique du Sud n'a toujours pas obtenu d'accord avec Washington, et ses exportateurs subissent les 30% de droits de douane américains. Pour limiter l'impact, le gouvernement mise sur la diversification des marchés et propose d'assouplir les règles de concurrence afin de permettre aux entreprises de collaborer à l'export. Les 30 % de droits de douane américains poussent l'Afrique du Sud à diversifier ses exportations. Le département du commerce a mis en place un bureau d'assistance pour aider les entreprises à regarder vers de nouveaux marchés, en Asie ou au Moyen-Orient, explique Willem Van Der Spuy, directeur général des exportations. « Il y a un dicton qui dit : "Ne laissez jamais une bonne crise se perdre". Le gouvernement sud-africain travaille déjà depuis un certain temps à la diversification. Notre préoccupation aujourd'hui, c'est de l'accélérer. Cela veut dire se pencher sur des solutions qui, jusque-là, étaient en arrière-plan. Prendre des décisions que nous aurions peut-être dû prendre plus tôt… » À la conquête de nouveaux marchés Parmi ces décisions, le département du Commerce propose une exemption sur les exportations – un amendement qui permettrait aux entreprises sud-africaines de collaborer sans enfreindre les lois sur la concurrence. « Nous avons des règles très strictes en matière de coopération entre entreprises, détaille Willem Van Der Spuy. Nous avons donc décidé que, pour aider réellement les entreprises à pénétrer les marchés internationaux – en particulier si elles doivent pénétrer de nouveaux marchés, il serait plus facile de les laisser collaborer. Pour partager les informations, réfléchir à des infrastructures communes pour les exportations, expédier certains produits ensemble. Cela nous permettra d'être plus compétitifs. De réaliser des économies d'échelle aussi, parce qu'il pourrait y avoir une commande importante qui ne pourrait être honorée par une seule entreprise, mais plutôt par deux ou trois. » À lire aussiDroits de douane américains : les pays et les producteurs d'Afrique craignent les conséquences Pour comprendre l'impact de cette exemption, direction la fédération des entreprises de la sidérurgie. Un secteur qui emploie des centaines de milliers de personnes, moteur de l'économie sud-africaine, particulièrement touché par ces nouvelles taxes. « Sur les 1 300 entreprises que l'on représente, la moitié a répondu à notre enquête. Voici le résultat : 50 % de ces entreprises sont affectées par les droits de douanes, directement ou indirectement », explique Tafadzwa Chibanguza est le président de la fédération SEIFSA. Alléger les règles pour renforcer la compétitivité Ce projet d'exemption est une bonne initiative, selon elle, même si « ça aurait déjà dû être la norme – notre façon de faire du commerce. Le problème de l'Afrique du Sud, c'est que nous sommes toujours guidés par des événements, on réagit à des urgences. Et on voit que notre droit de la concurrence a tendance à trop privilégier la législation, plutôt que de s'intéresser vraiment à notre compétitivité. Je sais que la frontière est très floue. Parce que pour créer de la concurrence dans l'économie, oui, il faut sûrement empêcher les monopoles, avec des lois. Mais l'accent devrait être mis sur notre compétitivité réelle plus que sur une législation stricte. Donc oui, il faut laisser les concurrents collaborer ! » Mais le processus législatif risque d'être long. En attendant, le gouvernement travaille à un paquet d'aides économiques pour les petites entreprises. Et espère toujours conclure un accord avec Washington.
durée : 00:57:58 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Trump poursuit son rêve de paix au Moyen-Orient, mais les tensions régionales rendent sa stratégie incertaine. Son slogan « faire des affaires, pas la guerre » semble de plus en plus difficile à tenir. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Rym Momtaz Rédactrice en chef de la plateforme Strategic Europe chez Carnegie; Martin Quencez Directeur du bureau de Paris du think tank German Marshall Fund des États-Unis (GMF); Jérôme Viala-Gaudefroy Docteur en civilisation américaine, chargé de cours à Sciences Po
François Bonnardel sacrifié: les policiers sont désemparés | Effets secondaires, perte de vue : est-il sécuritaire de prendre Ozempic? | Crise politique en France | Début de la session parlementaire à Ottawa : Yves-François Blanchet ira à Washington | La Cage à Londres : quels défis pour la chaîne de restauration ? Dans cet épisode intégral du 9 septembre, en entrevue : Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois. Daniel Doyon, ancien utilisateur d’Ozempic. Dr Rémi Rabasa-Lhoret, chercheur à l’Institut de recherches clinique de Montréal (IRCM) et président du conseil professionnel de Diabète Québec. Mylène St-Sauveur, comédienne. Claude Pinard, candidat d’Ensemble Montréal dans le district St-Jacques. Jean Bédard, président de la Cage. Une production QUB Septembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
La frappe israélienne au Qatar secoue la scène internationale.
Montée de la violence à Montréal: l’été de l’antisémitisme dans la métropole… | Publicité pour attirer les jeunes: la SAQ respecte-t-elle son mandat? | Coldplay : des nouvelles du mari cocu | Syndicats : la CSQ déplore les actions du gouvernement | Remaniement ministériel : mayday, mayday ! Dans cet épisode intégral du 9 septembre, en entrevue : Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ). Julien Corona, directeur associé aux communications et aux relations médias du Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA). Une production QUB Septembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
(00:00:36) Riviera de Gaza: "au Moyen-Orient, le mot irréalisable devrait être banni" (00:08:21) L'arrivée au pouvoir divise les intellectuels du trumpisme
Remaniement ministériel de François Legault : la CAQ doit s’attendre à d’autres grands départs | Nouvelles réglementations sur les piscines: un casse-tête pour plusieurs | Les agents de bord d’Air Canada rejettent l’entente de principe | Serge Savard ignorait que Ken Dryden souffrait | Projets numériques: Québec solidaire interpelle le gouvernement de François Legault | Les Montréalais ne savent plus pour qui voter Dans cet épisode intégral du 8 septembre, en entrevue : Pascal Parent, Inspecteur en bâtiment et propriétaire de Bâtimex. Marc Ranger, ex-directeur québécois, Syndicat canadien de la fonction publique. Serge Savard, ancien capitaine du CH et coéquipier de Ken Dryden. Ruba Ghazal, Cheffe de Québec solidaire et députée de Mercier. Une production QUB Septembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Paranormal: est-ce qu’il y a toujours une explication scientifique qu’on ne connaît simplement pas encore? | Mairie à Montréal : donnez la voix à ses candidats qu’on n’entend pas | Sentiment de sécurité à Montréal: les citoyens se sentent de moins en moins bien | Meurtre passé sous silence en Caroline du Nord : une dame sauvagement poignardée par un récidiviste | Dans cet épisode intégral du 8 septembre, en entrevue : Christian Page, figure incontournable de l'investigation paranormale au Québec, journaliste, auteur, chroniqueur, scénariste et animateur. Jean-François Kacou, chef de Futur Montréal et candidat à la mairie. Yves Francoeur, président Fraternité des policiers et policières de Montréal. Une production QUB Septembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
En France, premier exportateur mondial de pommes de terre, la récolte 2025 s'annonce inédite depuis dix ans. La tendance européenne est la même, avec des volumes estimés à +11% par rapport à l'année dernière. Ce qui pourrait être une bonne nouvelle sur le papier se traduit par des prix qui se sont effondrés. Ce scénario, annoncé il y a déjà plusieurs mois, inquiète le réseau North-Western European Potato Growers (NEPG). L'Union nationale des producteurs (UNPT), avait prévenu qu'augmenter les surfaces et produire plus était risqué, car c'était anticiper une demande qui n'existait pas encore. Les promesses des industriels ont été manifestement trop fortes et ont stimulé les producteurs. On parle en particulier de gros acteurs implantés en Belgique, qui ont promis d'acheter des volumes plus importants, cette année, avant finalement de revenir sur leurs engagements. Résultat, les agriculteurs français, mais aussi allemands, hollandais et belges, se retrouvent aujourd'hui à récolter une production qui est en décalage avec le besoin réel des industriels. « Une partie importante de la récolte ne pourra être stockée, et des dizaines de milliers de tonnes ont déjà été redirigées vers l'alimentation animale, les unités de biométhanisation ou les installations de compostage », déplore le réseau North-Western European Potato Growers, la plateforme de discussion européenne des producteurs de pommes de terre. Un déséquilibre qui fait chuter les prix La baisse des prix a commencé il y a plusieurs mois. Aujourd'hui, sur le marché libre, c'est-à-dire hors des contrats longue durée, des industriels proposent d'acheter la tonne de pommes de terre à 15 euros la tonne, voire moins, des prix jugés indécents par l'Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT) qui déconseille aux agriculteurs d'alimenter le marché de la frite avec des pommes de terre « payées zéro euro ou presque », résume un de ses membres. En France, environ 80 % de la production est vendue sous contrat, à des prix qui dépassent 180 euros la tonne cette saison, donc les agriculteurs peuvent s'inquiéter pour la vente des 20 % restants. « En revanche, dans d'autres pays européens qui ont moins l'habitude de vendre sous contrat, l'exposition à ces prix libres qui ont chuté s'annonce beaucoup plus grande », explique un expert de la filière. La crainte du réseau européen des producteurs est que la crise de l'offre d'aujourd'hui se transforme en crise de la demande dès 2026 « si les producteurs n'ont plus la capacité économique de suivre le rythme » et réduisent leur surface. Demande mondiale en forte hausse Cette crise de croissance est conjoncturelle et particulière à l'Europe, car la demande industrielle au niveau mondial est en forte hausse, en particulier en Asie où le nombre d'usines explose. L'industrie chinoise de la frite et de la chips a enregistré un taux de croissance de 80 %, entre 2019 et 2024 selon Rabobank, qui assure que la Chine et l'Inde – qui affiche un taux de croissance de 45 % – cherchent encore à augmenter leur capacité de transformation pour tirer profit de la hausse de la demande, au Moyen-Orient et en Asie. En cinq ans, ces deux pays sont passés d'importateurs nets à exportateurs nets de produits surgelés à base de pommes de terre. L'Asie ne peut cependant pas être un débouché pour la production européenne. L'Inde et la Chine alimentent leurs usines avec leur propre production. « La pomme de terre fraiche voyage très mal, elle est transformée dans la région où elle est produite, généralement à quelques centaines de km maximum » explique un de nos interlocuteurs. À lire aussiLes pressions commerciales déstabilisent le marché de la pomme de terre
« Quelle fille bizarre ! Ce n'est ni un homme ni une femme. » Cette terrible phrase parlant de notre invitée, la cinéaste Heiny Srour, on la doit à un poète égyptien marxiste. Trois mots (poète, égyptien, donc arabe, et marxiste) qui ont créé un désenchantement chez celle qui reste la première femme du tiers monde (ouh, le vieux mot) à avoir été sélectionnée à Cannes en 1974. Rendre visible les femmes dans l'histoire des luttes, c'est le pacte, l'indiscutable engagement pris par cette passionaria de 80 ans, juive libanaise, qui pose sur la table de nos urgences deux films pionniers du cinéma arabe Leïla et les loups (fresque poétique sur la grande Histoire vue pour une fois par les femmes libanaises et palestiniennes) et L'heure de la libération a sonné tourné en 1971 en pleine guerre du Dhofar, opposé à la présence des troupes britanniques à Oman, et qui nous apporte un éclairage édifiant sur ce Moyen-Orient post 7 octobre. À écouter aussiHeiny Srour, pionnière du cinéma féministe et décolonial
durée : 00:59:16 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Alors que les autorités israéliennes viennent d'approuver un plan de conquête de Gaza-ville et de colonisation en Cisjordanie, le soutien américain ne faiblit pas. Trump laissera-t-il Netanyahou enterrer définitivement l'idée d'un État palestinien ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Rym Momtaz Rédactrice en chef de la plateforme Strategic Europe chez Carnegie; Alain Dieckhoff Sociologue français; Denis Charbit Professeur de science politique à l'université libre d'Israël; Emile Hokayem Directeur des études de sécurité au Moyen-Orient à l'International Institute for Strategic Studies
Au Sahel, une opération de désinformation cible actuellement la France. L'armée française, qui a quitté le Mali en août 2022, est accusée, à tort, d'armer les terroristes dans le nord du pays. Ce narratif mensonger, bien connu dans la région, est réapparu cette semaine, avec une vidéo sortie de son contexte. La scène se déroule en pleine montagne. On y voit un hélicoptère couleur camouflage, en vol stationnaire, à seulement quelques mètres du sol. Rapidement, un homme est hélitreuillé. Il rejoint alors plusieurs individus réunis sous l'appareil. Les comptes qui diffusent cette vidéo évoquent, à tort, des images « diffusées par les Russes pour prouver le ravitaillement des terroristes par les forces françaises, au nord du Mali ». Une opération de sauvetage à Oman Vérification faite, cette vidéo n'a rien à voir avec l'armée française ou le Mali. Ces images ont, en réalité, été filmées à Oman, au Moyen-Orient. Pour le savoir, nous nous sommes d'abord intéressés à l'immatriculation visible sur la partie arrière de l'hélicoptère. Comme le veut l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale, les trois premiers caractères désignent le pays d'enregistrement de l'appareil. Dans notre vidéo, le préfixe « A40 » désigne le sultanat d'Oman, ce que confirme le petit drapeau blanc, rouge et vert, visible en dessous du rotor de queue. Grâce à une recherche par image inversée, nous avons retrouvé la vidéo originale. Elle a été postée sur les réseaux sociaux officiels de la Police royale d'Oman, le 18 avril 2024. La légende précise qu'il s'agit d'une opération de recherche et de sauvetage menée dans un wadi, après la chute d'un randonneur. L'hélicoptère utilisé est un Leonardo AW139 de fabrication européenne. La France, cible privilégiée au Sahel D'après nos recherches, l'infox est partie d'un mystérieux compte TikTok habitué à cibler la France. Cet utilisateur arbore un portrait de Vladimir Poutine en photo de profil. Pour tenter de la rendre virale, il a diffusé la même infox une dizaine de fois en seulement quelques jours. Résultat, sa vidéo a été partagée par différents comptes en Afrique de l'Ouest et cumule près d'un million de vues. Cette fausse information circule même dans plusieurs langues, notamment en soninké. Malgré son désengagement dans la région, l'armée française continue d'être la cible de ce type de désinformation. Paris est régulièrement accusé, à tort, d'appuyer les différents mouvements terroristes dans la zone. Les modes opératoires varient, mais les vidéos sorties de leur contexte pullulent sur les réseaux sociaux. À lire aussiMali: une infox accuse la France de former des terroristes Ce récit mensonger cache un double objectif : alimenter le sentiment anti-français, mais aussi justifier la difficulté des pouvoirs en place à endiguer la menace djihadiste, de plus en plus présente dans la région.
Un commerçant qui pense au suicide à cause des travaux interminables de la Ville : une candidate à la mairie vient défendre Verdun | Les travaux à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont ont (enfin) commencé | Prières de rues: une militante est outrée de la réaction et des commentaires de certains internautes Dans cet épisode intégral du 5 septembre, en entrevue : Céline-Audrey Beauregard, conseillère d'arrondissement pour Champlain et Île-des-soeurs et candidate à la mairie pour l’arrondissement de Verdun pour Projet Montréal. Dr. Marc Brosseau, pneumologue et intensiviste à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont et président du Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens de l’hôpital. Mandana Javan, militante politique pour la laicité et pour les droits des femmes, physicienne et Femme d’affaires. Me Annabelle Sheppard, porte-parole du DPCP Une production QUB Septembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
François Legault est-il manipulé par ses ministres et députés? | Première pelletée de terre à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont | De moins en moins d’étudiants étrangers dans nos universités | Annie Brocoli est de retour ! Dans cet épisode intégral du 5 septembre, en entrevue : Michel Rochette, président du Conseil canadien du commerce de détail. Annie Brocoli, chanteuse et animatrice. Jean-François Fortin-Verreault, président-directeur général du CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal. Stéphane Pallage, recteur de l’Université du Québec à Montréal. Tommy Tremblay alias PETiTOM, auteur-compositeur-interprète. Une production QUB Septembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
La nomination de Stefano Beltrame, nouvel ambassadeur italien à Moscou, a fait du bruit lorsqu'elle a été annoncée. Ce diplomate a la particularité d'être un proche de Matteo Salvini. Or, le dirigeant de la Ligue du Nord, allié de Georgia Meloni, n'a jamais caché son admiration pour la Russie de Vladimir Poutine. Stefano Beltrame était auparavant ambassadeur à Vienne en Autriche et il va désormais bientôt présenter ses lettres de créance à Vladimir Poutine. Cette nomination n'a pas manqué de susciter la controverse à Rome. Pourtant, le diplomate de 64 ans peut se targuer d'un parcours exemplaire et d'un CV justifiant à lui seul cette nomination. « C'est un diplomate chevronné qui a eu un parcours classique, souligne Guiseppe Bettoni, professeur de géopolitique à l'Université de Rome Unitelma Sapienza. Il a eu sa licence en sciences politiques puis il a suivi une formation au ministère des Affaires étrangères et a intégré le corps diplomatique en 1991. Depuis, il a franchi chaque étape requise pour un diplomate italien. » Il est nommé à diverses fonctions au Moyen-Orient, en Europe et en Asie. Un parcours exemplaire qui le conduira au poste d'ambassadeur à Vienne, puis à Moscou. Parallèlement, il se rapproche de la Ligue du Nord en devenant le conseiller de l'un des hommes forts du parti italien, l'inamovible président de la région de Vénétie Luca Zaia. « Stefano Beltrame est lui-même originaire d'une toute petite commune du département de Vérone, et son entrée dans le giron de la Ligue s'est faite par échelons, jusqu'au niveau gouvernemental, puisqu'il finit par devenir le conseiller diplomatique de Matteo Salvini en 2018-2019 », poursuit Guiseppe Bettoni. À lire aussiL'Italie adopte la très controversée loi sécurité, l'opposition dénonce une dangereuse dérive autoritaire L'affaire du « Metropol » de Moscou En 2018, Matteo Salvini, le tonitruant dirigeant de la Ligue du Nord, est alors au faîte de sa popularité. Il occupe le poste de ministre de l'Intérieur dans le premier gouvernement de Giuseppe Conte. Stefano Beltrame va organiser plusieurs déplacements pour le ministre, dont l'un à Moscou, qui va rester dans les mémoires en Italie en raison de l'affaire « du Métropol », du nom du célèbre hôtel situé non loin de la place Rouge. « Un rendez-vous a eu lieu entre trois conseillers de Salvini et des pseudo-entrepreneurs russes, raconte Guiseppe Bettoni. En fait, on leur proposait un financement illégal de la Ligue du Nord, par le biais de la vente de pétrole. L'affaire s'est terminée par un non-lieu parce que la transaction n'a pas abouti, mais les magistrats ont bien reconnu qu'il y avait eu négociation et c'est une tache qui n'a pas disparu. » Le dossier a été classé par la justice italienne, mais il reste les nombreuses déclarations pro-russes de Matteo Salvini. De la justification de l'annexion de la Crimée en 2014 aux lauriers tressés en 2019 à Vladimir Poutine, qu'il avait décrit comme « le meilleur homme d'État actuellement sur terre ». Depuis l'invasion à grande échelle de l'Ukraine, Matteo Salvini a quelque peu nuancé ces louanges, mais il reste extrêmement critique de la ligne pro-Ukraine adoptée par Georgia Meloni. Dans ces conditions, pourquoi la dirigeante italienne a-t-elle accepté de nommer à Moscou un ambassadeur proche de Matteo Salvini ? Pour le chercheur italien Lorenzo Castellani, de l'Université libre Guido Carli à Rome, il ne s'agit pas d'une inflexion diplomatique de la part de Georgia Meloni, mais plutôt d'un accord pragmatique avec un allié dont elle dépend politiquement. « Georgia Meloni doit payer le prix pour gouverner avec Salvini, et elle le paie sur certaines réformes nationales ou nominations, mais pas sur les questions fondamentales, telles que la politique étrangère ou les relations avec l'Europe, analyse-t-il. Je pense qu'avec son ministre des Affaires Étrangères, Antonio Tajani, elle a décidé d'accorder à Salvini cette nomination et le droit de faire des déclarations sur la Russie, tout en réaffirmant leur emprise sur la politique étrangère et sur le soutien à l'Ukraine. » À lire aussiItalie: comment la leader d'extrême droite Giorgia Meloni s'est imposée sur la scène européenne Une nomination symbolique Certes, Georgia Meloni s'est, elle aussi, montrée élogieuse à l'égard de Vladimir Poutine avant d'arriver au pouvoir. Mais, contrairement à son allié de la Ligue du Nord, elle a adopté une position très claire à partir de février 2022 et de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine, en rangeant son pays dans le camp des alliés de Kiev. « Giorgia Meloni n'a jamais voulu devenir la Viktor Orban de la Méditerranée et n'imagine pas une seconde le devenir, pointe le chercheur Guiseppe Bettoni. Être souverainiste et anti-immigration ne veut pas forcément dire devenir pro-Poutine et anti-Zelensky. Sur ce point fondamental, je ne pense vraiment pas qu'il y aura du changement. » Le nouvel ambassadeur italien à Moscou n'aura donc que peu de marge de manœuvre pour infléchir la position italienne. Bien que symbolique, sa nomination peut être considérée cependant comme une victoire pour Matteo Salvini, car le dirigeant de la Ligue du Nord continue de prôner et d'espérer une reprise du dialogue avec Vladimir Poutine. « Salvini table sur un processus de paix qui pourrait aboutir d'ici trois à quatre ans, décrypte de son côté Lorenzo Castellani. Et lorsque ce jour viendra, ce sera une excellente chose pour lui d'avoir un homme à lui à Moscou. » À lire aussiItalie : Meloni veut une défense européenne plus forte, mais juge « inefficace » l'envoi de soldats en Ukraine
Le Hamas a proposé un accord global prévoyant la libération de tous les otages et la mise en place d’une administration technocratique à Gaza.
Un autre départ pour la CAQ : le cauchemar de François Legault se réalise | Un chauffard demande à éviter la prison parce qu’il a eu une enfance difficile et qu’il veut poursuivre ses études… | SAAQ: pourquoi a-t-on fait affaire en Inde? | Son frère se suicide à l’Institut Douglas à cause de la négligence du personnel | Décès de la présidente: les Agriculteurs en deuil Dans cet épisode intégral du 4 septembre, en entrevue : François-David Bernier, analyste judiciaire. Katherine Rousseau, directrice générale de la Fédération des agricultrices du Québec. Mélanie Gélinas, sœur de Jean-Sébastien Gélinas. Jean-François Cloutier, journaliste au Bureau d’enquête de Québecor. Jacques Sauvé, expert en cybersécurité et propriétaire de Trilogiam. Viviane Audet, compositrice et pianiste. Une production QUB Septembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
La coroner s’assure que le Québec n’oubliera jamais la fillette de Granby : on discute du rapport-choc avec Lionel Carmant | De plus en plus de mineurs commettent l’irréparable | Municipales 2025 : qui est la meilleure option pour Montréal? Dans cet épisode intégral du 3 septembre, en entrevue : Maître Louis-David Bénard, du Bureau des affaires de la jeunesse au DPCP (directeur des poursuites criminelles et pénales). Gilbert Thibodeau, Chef d’Action Montréal. Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux. Une production QUB Septembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Northvolt : le gouvernement du Québec tire la plug | François Legault : le vrai défi, c’est aujourd’hui | La culture se porte-t-elle bien dans la Belle Province? | Des organisations canadiennes ont l’intention de continuer à réduire leur budget d’augmentations salariales en 2026 | Fillette de Granby: rapport-choc de la coroner Dans cet épisode intégral du 3 septembre, en entrevue : Anna Potvin, associée et cheffe de pratique, rémunération, chez Normandin Beaudry. Yves Lessard, maire de Saint-Basile-le-Grand. Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie. Jean-Martin Aussant, économiste, vice-président principal chez Gestion Optimum et ex-député. Une production QUB Septembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Jeane Manson était l'invitée de Room Service ce mercredi 03 septembre à 8h20. Révélée en 1976 par le tube "Avant de nous dire adieu" qui s'est écoulé à plus de 2 millions d'exemplaires, la chanteuse américaine Jeane Manson a sorti un nouvel et 29ème album en mars dernier, intitulé "Encore une fois". Elle nous a présenté son nouveau single "Je vois la vie en Vosges" et a retracé ses 50 ans de carrière. Elle a effectué sa première tournée en 1974 avec Sacha Distel. Mais c'est en 1976 que sa carrière a pris un tournant lorsqu'elle a rencontré le compositeur Jean Renard avec qui elle a enregistré son premier grand succès «Avant de nous dire adieu» qui lui a permis de chanter dans le monde entier, Europe, Amérique latine, Moyen- Orient et Asie. A partir de ce moment la chanson devint sa principale activité artistique. Jeane Manson a enregistré plus de 600 chansons et 29 albums. Elle a reçu 6 singles d'or, 2 albums d'or et un de Platine, vendant plus de 30 millions de disques en 50 ans de carrière. En 1979 elle a représenté le Luxembourg au concours Eurovision.
Le droit des femmes est-il en recul au Québec? | L’astrologie, est-ce vraiment sérieux? | Commission Gallant: jour de témoignage pour François Legault | L'Orchestre FILMharmonique lance sa tournée Hommage à John William | Bruno Marchand pourra-t-il gagner son pari à Québec? Dans cet épisode intégral du 2 septembre, en entrevue : Christiane Pelchat, co-présidente du Comité sur le rapport d'experts sur l’application de la laïcité au Québec. Francis Choinière, co-directeur artistique FILMharmonique et président de GFN Productions. Une production QUB Septembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Journée cruciale pour la CAQ : François Legault témoignera à la commission Gallant | Camionneurs non formés: de plus en plus de camionneurs s’inquiètent | Trou dans l’autoroute 40 : les comtés avoisinants s’inquiètent de l’état de leurs routes | La vie derrière un comptoir de dépanneur, surmonter un attentat et deux cambriolages: l’histoire inspirante de Murielle Gagnon Dans cet épisode intégral du 2 septembre, en entrevue : Pierre Lahaie, maire de Berthierville. Éric Blais, président de Headspace Marketing. Marc Cadieux, président de l'Association du Camionnage du Québec. Martine Cédilotte, auteure et illustratrice, connue pour sa série Les Mémoires de mon enfance. Stéphane Bergeron, photographe, coauteur du livre et fils de Murielle. Murielle Gagnon, protagoniste et témoin direct de cette histoire extraordinaire. Une production QUBSeptembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Great… super en anglais… C'est l'un des mots préférés de Donald Trump et c'est aussi l'acronyme de son projet de reconstruction pour Gaza. GREAT, pour Gaza Reconstruction Economic Acceleration and Transformation… Ce plan, présenté sous forme d'un prospectus de 38 pages, circule depuis ces derniers mois au sein de l'administration Trump et a été publié hier par le Washington Post. Que prévoit-il ? « Gaza, précise le journal, passerait sous tutelle américaine pendant au moins 10 ans, le temps de transformer le territoire en une station touristique huppée et en centre de production de haute technologie. Ce plan envisagerait également la relocalisation temporaire des plus de 2 millions d'habitants de Gaza, soit par ce qu'il appelle des départs “volontaires“ vers un autre pays, soit dans des zones restreintes et sécurisées à l'intérieur de l'enclave pendant la reconstruction. Les propriétaires fonciers se verraient offrir un jeton numérique en échange du droit de réaménager leur propriété, qui servirait à financer une nouvelle vie ailleurs ou, à terme, à acquérir un appartement dans l'une des six à huit nouvelles “villes intelligentes alimentées par l'IA“ qui seront construites à Gaza. Chaque Palestinien choisissant de partir recevrait 5.000 dollars en espèces et des subventions pour couvrir quatre années de loyer ailleurs, ainsi qu'un an de nourriture. » Déjà en préparation ? « Trente-huit pages aux plans futuristes bien léchés, s'exclame Libération à Paris. La mer, le ciel bleu, des bateaux, des immeubles futuristes et des espaces verts à gogo, parcs et, évidemment, terrains de golf, des plans financiers précisément chiffrés : le plan trumpien de reconstruction de Gaza pour la transformer en zone touristique de premier choix et centre d'excellence pour l'industrie de la tech n'a pas disparu, bien au contraire. Le document publié hier par le Washington Post, rendu public en février et violemment critiqué alors, semble toujours d'actualité. Au moins dans l'esprit du président américain et de ses alliés et acolytes. (…) » Et Libération de rappeler que « mercredi dernier, Donald Trump a présidé une réunion sur Gaza, officiellement pour discuter des moyens de mettre fin à la guerre. Parmi les participants, le secrétaire d'Etat, Marco Rubio, l'émissaire de Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff, mais aussi l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair. Selon la presse britannique, la fondation de ce dernier, le Tony Blair Institute, serait particulièrement intéressée par le projet de Riviera du Moyen-Orient. Autre participant à cette réunion, le gendre du Président, Jared Kushner, aux intérêts commerciaux bien connus dans la région. Rien n'a filtré des discussions, mais, la veille, Witkoff avait évoqué un “plan très complet“ de l'administration américaine pour Gaza. » Il pourrait donc s'agir du plan dévoilé par le Washington Post… Violation du droit international… Haaretz, quotidien israélien de gauche, s'insurge… « Ce plan, tel que révélé par le Washington Post, ne fait que confirmer les soupçons selon lesquels l'administration américaine se concentre uniquement sur des initiatives économiques illusoires, sans se soucier du bien-être des Palestiniens ou de la réalité sur le terrain, que ce soit à Gaza, en Israël, en Cisjordanie ou au Moyen-Orient au sens large. Ce plan envisage ce qu'il décrit comme une relocalisation temporaire de l'ensemble des deux millions d'habitants de Gaza, soit par des départs “volontaires“ vers d'autres pays, soit dans des zones sécurisées et restreintes de la bande de Gaza. Mais, ce projet fait fi de la réalité, s'exclame encore Haaretz : les transferts forcés de population violent le droit international, et aucun des pays proposés – Indonésie, Soudan du Sud, Somaliland, Libye, Éthiopie ou autres – n'a accepté d'y participer. » Journalistes réduits au silence… Et pendant ce temps, la guerre se poursuit à Gaza… « Jour après jour, déplore le Guardian à Londres, le bilan des morts s'alourdit, les crimes de guerre se multiplient et l'indignation grandit. » Le Guardian qui s'insurge plus particulièrement dans son éditorial sur le sort réservé aux journalistes gazaoui. « Il s'agit de la guerre la plus meurtrière que les médias aient connue ces derniers temps, dénonce le quotidien britannique. Une génération entière de journalistes est en voie d'extinction. (…) Israël pourrait mettre fin à la condamnation internationale en mettant un terme à sa campagne d'anéantissement. Au lieu de cela, soupire le Guardian, Israël tente de nous empêcher d'en entendre parler, en réduisant au silence ceux qui témoignent. »
Un projet américain voudrait transformer Gaza en « Riviera du Moyen-Orient ». Dans le même temps, l’élimination d’Abu Obeida, porte-parole militaire du Hamas, interroge sur l’avenir de la région.
En regardant son oncle se régaler de sauce harissa, Julien Fréchette tout jeune cherche à comprendre, d'où vient cette appétence pour le feu et le piquant. C'est un autre feu, celui de la guerre, frôlé de bien trop près alors qu'il filmait des documentaires en Irak et au Kurdistan qui l'incitera à repenser à cette scène : son oncle, la harissa et le goût manifeste pour ce piment. (Rediffusion) D'où vient ce goût pour les piments ? De quelles cultures fait-il partie ? D'où vient ce plaisir de la brûlure ? Un documentaire plus tard sur ces « fous de piments », Julien Fréchette mordu, se lance, et fonde « la pimenterie », mariage en français de piment et de brasserie en français. La première sauce sera une Royal Bourbon, entre le Moyen-Orient et les Amériques : des piments habanero chocolat, des dattes, une touche de bourbon, totalement addictive. La pimenterie travaille avec des piments élevés et produits au Québec, crée des mélanges originaux - Cari vert, Rose Flash, Kumquat crush, le temps des cerises ou vertigo – sans consigne ni injonction sur la (bonne) manière de les savourer : champ libre et pur plaisir ! Avec Julien Fréchette, pimenteur en chef, passionné et grand curieux. La pimenterie est à Montréal au Québec, et sur le web. Parmi les documentaires réalisés par Julien Fréchette, il y a Chiliheads : fous de piments forts réalisé en 2021 et présenté au FIPADOC, le festival international du film documentaire en 2021. Ses autres films. Cette rencontre a été enregistrée à Montréal, lors d'un voyage effectué à l'occasion de la sortie d'une nouvelle collection de guide Hachette Tourisme intitulée Food lovers travel avec plusieurs villes à savourer en l'occurrence «Eat Montréal». Découvrez aussi les autres destinations. En images Pour aller plus loin : - François Chartier - Papilles et molécule, de François Chartier, éditions la Presse - Le répertoire des saveurs, de Nikki Segnit, éditions Marabout. Un répertoire des saveurs végétales a été publié au printemps 2024 - Piments de Sophie Dupuis Gaulier, éditions Hachette Cuisine - Piments, des recettes hot hot hot, de Valérie Drouet et Pierre Louis Viel, éditions Mango - Créole et veggie, métissage végétal, de Suzy Palatin, éditions La Plage. Programmation musicale : - Mariana Froes, Gabriela, a colors show - Gabi Hartman, Lever du soleil.
En regardant son oncle se régaler de sauce harissa, Julien Fréchette tout jeune cherche à comprendre, d'où vient cette appétence pour le feu et le piquant. C'est un autre feu, celui de la guerre, frôlé de bien trop près alors qu'il filmait des documentaires en Irak et au Kurdistan qui l'incitera à repenser à cette scène : son oncle, la harissa et le goût manifeste pour ce piment. (Rediffusion) D'où vient ce goût pour les piments ? De quelles cultures fait-il partie ? D'où vient ce plaisir de la brûlure ? Un documentaire plus tard sur ces « fous de piments », Julien Fréchette mordu, se lance, et fonde « la pimenterie », mariage en français de piment et de brasserie en français. La première sauce sera une Royal Bourbon, entre le Moyen-Orient et les Amériques : des piments habanero chocolat, des dattes, une touche de bourbon, totalement addictive. La pimenterie travaille avec des piments élevés et produits au Québec, crée des mélanges originaux - Cari vert, Rose Flash, Kumquat crush, le temps des cerises ou vertigo – sans consigne ni injonction sur la (bonne) manière de les savourer : champ libre et pur plaisir ! Avec Julien Fréchette, pimenteur en chef, passionné et grand curieux. La pimenterie est à Montréal au Québec, et sur le web. Parmi les documentaires réalisés par Julien Fréchette, il y a Chiliheads : fous de piments forts réalisé en 2021 et présenté au FIPADOC, le festival international du film documentaire en 2021. Ses autres films. Cette rencontre a été enregistrée à Montréal, lors d'un voyage effectué à l'occasion de la sortie d'une nouvelle collection de guide Hachette Tourisme intitulée Food lovers travel avec plusieurs villes à savourer en l'occurrence «Eat Montréal». Découvrez aussi les autres destinations. En images Pour aller plus loin : - François Chartier - Papilles et molécule, de François Chartier, éditions la Presse - Le répertoire des saveurs, de Nikki Segnit, éditions Marabout. Un répertoire des saveurs végétales a été publié au printemps 2024 - Piments de Sophie Dupuis Gaulier, éditions Hachette Cuisine - Piments, des recettes hot hot hot, de Valérie Drouet et Pierre Louis Viel, éditions Mango - Créole et veggie, métissage végétal, de Suzy Palatin, éditions La Plage. Programmation musicale : - Mariana Froes, Gabriela, a colors show - Gabi Hartman, Lever du soleil.
Prières de rues: le Québec ne se laissera pas marcher dessus, POINT FINAL | Victimes du tabac : un avocat a travaillé 27 000 heures sans être payé | Elle était terrifiée la première fois qu’elle a été voilée: une militante pour la laïcité partage un témoignage-choc Dans cet épisode intégral du 29 août, en entrevue : Maître André Lespérance, avocat des victimes du tabac chez Trudel Johnston & Lespérance. Marie-Maud Couture, présidente du conseil d’administration de l’Association des médecins d’urgence du Québec. Jean-François Dumas, d’Influence communication. Mandana Javan, militante politique pour la laïcité et pour les droits des femmes, Physicienne et Femme d’affaires Une production QUBAoût 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Prières de rues : le président-directeur général du Conseil national des musulmans canadiens affirme qu’on instrumentalise les musulmans | Réforme du français : la liste des mots appris a été largement réduite | Fin de l’enquête Serment | Témoignage à la commission Gallant : François Legault pourra-t-il bien s’en sortir? Dans cet épisode intégral du 29 août, en entrevue : Paul Brunet, directeur général du Conseil pour la protection des malades. Stephen Brown, président-directeur général du Conseil national des musulmans canadiens (CNMC). Caroline Dhavernas, actrice dans la série Illico plus. Bernard Drainville, ministre de l’Éducation. Guy Ouellette, ancien député de Chomedey. Une production QUB Août 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:03:27 - Le monde à l'endroit - Le rêve de "Côte d'Azur du Moyen Orient" ébauché par Donald Trump en février dernier n'est pas mort. Et un revenant, le premier ministre britannique Tony Blair, participe à sa résurrection. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cette édition :Le gouvernement français fait face à une crise politique majeure avec le vote de confiance du Premier ministre François Bayrou le 8 septembre, qui pourrait entraîner la chute du gouvernement et une période d'instabilité.Le président Emmanuel Macron doit faire un choix entre démissionner, dissoudre l'Assemblée ou nommer un nouveau Premier ministre pour reprendre la main sur la situation.La crise budgétaire française s'aggrave, avec 44 milliards d'euros d'économies à réaliser, ce qui inquiète les acteurs économiques réunis au MEDEF.Deux mineurs ont été mis en examen pour un projet d'attentat visant des cibles juives et des monuments parisiens, illustrant la menace terroriste persistante.Emmanuel Macron a répondu au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, rejetant ses accusations d'alimenter l'antisémitisme en France et appelant à une paix durable au Moyen-Orient.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 25/08/2025 Contrôle de Gaza, colonies en Cisjordanie : y a-t-il encore la place pour un État palestinien ?Emmanuel Macron avait annoncé en juillet que la France allait officiellement reconnaître la Palestine en tant qu'État. Cette démarche est attendue pour la 80ème assemblée générale des Nations Unies, et devrait emmener dans son sillage le Royaume-Uni, le Portugal, l'Australie et le Canada. Mais ce symbole est-il destiné à rester un vœu pieux ? La Palestine est aujourd'hui au bord de la rupture. Dans la bande de Gaza, exsangue après 22 mois de bombardements quotidiens, l'ONU a officiellement déclaré la famine suite au blocus humanitaire imposé par Israël, une première au Moyen-Orient. Quant à la Cisjordanie, elle est morcelée par la colonisation israélienne : en 2025, 24 000 nouveaux logements ont vu le jour dans ces colonies illégales. Le dernier projet en date, présenté le 20 août par l'administration israélienne, entend couper la Cisjordanie en deux, compromettant la perspective d'un État palestinien. Dans ces conditions, quel avenir est possible pour la Palestine ? On en débat avec Anwar Abu Eisheh, ancien ministre de la Culture de l'Autorité palestinienne, Michel Taubmann, journaliste franco-israélien et Amélie Férey, chercheuse à l'IFRI. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 août 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 25/08/2025 Rentrée littéraire : Régis Jauffret décoche une lettre d'amour cruelle à sa mère décédéeRégis Jauffret, auteur multiprimé, persiste et signe dans l'exploration de son histoire familiale. Après "Papa" en 2020, un livre qui retrace l'énigmatique vie de son père, il publie désormais "Maman" (éditions Récamier). L'écrivain y raconte ce personnage ambigu qu'était sa mère. Il s'estime "trahi" par cette femme, qui n'était pas avare de mensonges pour le garder auprès d'elle, mais "quand une mère vous a tant aimée, il faut lui rendre hommage". Cette œuvre protéiforme, à mi-chemin entre le roman et la biographie, alterne férocité, amour maternel et humour, l'une des marques de fabrique de l'auteur. Contrôle de Gaza, colonies en Cisjordanie : y a-t-il encore la place pour un État palestinien ?Emmanuel Macron avait annoncé en juillet que la France allait officiellement reconnaître la Palestine en tant qu'État. Cette démarche est attendue pour la 80ème assemblée générale des Nations Unies, et devrait emmener dans son sillage le Royaume-Uni, le Portugal, l'Australie et le Canada. Mais ce symbole est-il destiné à rester un vœu pieux ? La Palestine est aujourd'hui au bord de la rupture. Dans la bande de Gaza, exsangue après 22 mois de bombardements quotidiens, l'ONU a officiellement déclaré la famine suite au blocus humanitaire imposé par Israël, une première au Moyen-Orient. Quant à la Cisjordanie, elle est morcelée par la colonisation israélienne : en 2025, 24 000 nouveaux logements ont vu le jour dans ces colonies illégales. Le dernier projet en date, présenté le 20 août par l'administration israélienne, entend couper la Cisjordanie en deux, compromettant la perspective d'un État palestinien. Dans ces conditions, quel avenir est possible pour la Palestine ? Enfin, à l'occasion de la saint Louis, Xavier Mauduit revient sur le règne de Louis IX, souverain français considéré comme un saint dès son vivant. Marie Bonnisseau nous présente les toiles du peintre Jacob Ryan Reno : il propose des portraits volontairement bâclés, une expérience que le peintre juge "incroyablement humaine" à l'heure des IA génératives policées. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 août 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 23/08/2025 Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Meriem Amellal, journaliste à France 24 et spécialiste du Moyen-Orient, Isabelle Durant, experte droit au développement au Conseil des Droits de l'Homme, Jeremy Stubbs, directeur-adjoint de la rédaction de la revue “Causeur” et le dessinateur de presse Nicolas Vadot.Retour sur Pedro Sanchez qui veut un pacte national face à l'urgence climatique ; Donald Trump qui se rêve en artisan de la paix mondiale ; la Serbie est secouée par des manifestations quasi quotidiennes ; Nadeen Yaoub, la toute première Miss à représenter la Palestine ; le président Maduro qui a ordonné le déploiement de 4,5 millions de miliciens à travers le Venezuela.Nous recevons Fabrizio Bucella, professeur de physique et de mathématiques à l'Université libre de Bruxelles. Il publie “Comment gagner à pile ou face ?” (éditions Allary), un livre qui répond à 46 questions du quotidien, des plus anodines aux plus improbables, avec humour et pédagogie.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 août 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio
C dans l'air du 21 août 2025 - Netanyahu / Trump : leur plan pour Gaza L'étau se resserre dans l'enclave palestinienne. Dans le cadre du plan de Netanyahu visant à conquérir Gaza, les autorités israéliennes ont détaillé comment elles étendront leur emprise sur la population gazaouie. L'armée se préparerait à une « opération prolongée de plusieurs mois ». Selon Effie Defrin, porte-parole de l'armée israélienne, Tsahal aurait déjà entamé les opérations militaires en périphérie de Gaza-ville.Si le Hamas a accepté un projet de cessez-le-feu proposé par l'Egypte et le Qatar, le gouvernement israélien n'y a toujours pas répondu. Les préparations militaires actuelles laissent peu d'espoir. D'autant que l'État hébreu a donné son accord à un projet de colonisation d'une zone située à l'est de Jérusalem, qui couperait la Cisjordanie en deux et compromettrait plus encore la création d'un État palestinien. Ce qui n'est pas pour plaire à Emmanuel Macron, qui reconnaitra en septembre cet état. Netanyahu l'accuse de nourrir l'antisémitisme. Pendant ce temps, le carnage continu, et la situation humanitaire est désastreuse. C dans l'air est allé à la rencontre d'une coordinatrice de Médecins sans Frontières. De retour de Gaza, elle décrit une famine et une urgence sanitaire extrême, avec un grand manque de moyen dans les hôpitaux. Les Gazouis sont surtout incapables de fuir, et la communauté internationale semble impuissante.En France, les actes antisémites se multiplient depuis le début du conflit. La semaine dernière, c'est un arbre à la mémoire d'Ilan Halimi qui a été coupé de façon malveillante. Ce jeune homme de confession juive avait été torturé à mort en 2006. La France insoumise, elle, est pointée du doigt pour ses dérapages à répétitions. Le député socialiste Jérôme Guedj dénonce une dérive de Jean-Luc Mélenchon, qui attiserait volontairement l'antisémitisme. Alors, peut-on stopper Netanyahu dans son plan de conquête de Gaza ? Quelle est la situation humanitaire en Palestine ? Les Insoumis attisent-ils l'antisémitisme ?LES EXPERTS :Anthony BELLANGER : Editorialiste à Franceinfo TV, spécialistes des questions internationalesAlexandra SCHWARTZBROD : Directrice adjointe de la rédaction de LibérationAlain PIROT : Journaliste et réalisateur, spécialiste des questions de défenseMay MAALOUF : Politologue, spécialiste du Moyen Orient, chercheure associée à l'iReMMO
C dans l'air du 21 août 2025 - Netanyahu / Trump : leur plan pour GazaLES EXPERTS :Anthony BELLANGER : Editorialiste à Franceinfo TV, spécialistes des questions internationalesAlexandra SCHWARTZBROD : Directrice adjointe de la rédaction de LibérationAlain PIROT : Journaliste et réalisateur, spécialiste des questions de défenseMay MAALOUF : Politologue, spécialiste du Moyen Orient, chercheure associée à l'iReMMO
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la proposition d'un cessez-le-feu à Gaza acceptée par le Hamas et le bilan des discussions sur la guerre en Ukraine en Alaska et à Washington. Géographie : changer la carte pour changer le regard sur l'Afrique L'Union africaine soutient une campagne qui veut modifier la taille de l'Afrique sur les cartes du monde, afin de la rendre proportionnelle à la réalité. Quel peut être l'impact du soutien de l'Union africaine pour la visibilité de cette nouvelle carte ? Quels obstacles techniques ou politiques freinent aujourd'hui la diffusion de cette carte ? Avec Clothilde Hazard, journaliste au service Afrique de RFI. Gaza : vers un cessez-le-feu ? Le Hamas a accepté une proposition d'un cessez-le-feu de 60 jours en échange de la libération de dix otages vivants et d'un retrait partiel des troupes israéliennes. Quelles sont les chances qu'Israël accepte cette proposition ? Peut-on espérer qu'un cessez-le-feu temporaire puisse actuellement ouvrir la voie à une solution politique plus durable ? Avec Adel Bakawan, chercheur-associé à l'Ifri, directeur de l'Institut européen d'études du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (Eismena). Guerre en Ukraine : les discussions ont-elles permis une avancée vers la paix ? Aux États-Unis, Donald Trump a enchaîné avec les discussions sur la paix en Ukraine, d'abord avec Vladimir Poutine en Alaska, puis avec Volodymyr Zelensky et certains dirigeants européens à Washington. Ces discussions marquent-elles une avancée réelle vers la paix, ou ne s'agit-il que d'un affichage diplomatique ? Guerre en Ukraine : vers de nouvelles garanties de sécurité ? Lors des discussions à Washington, Donald Trump et les dirigeants européens ont promis des « garanties de sécurité » pour l'Ukraine. Quelles sont ces « garanties de sécurité » et comment pourraient-elles être mises en œuvre concrètement ? Guerre en Ukraine : une rencontre Poutine-Zelensky est-elle possible ? Le président américain a annoncé préparer les préparatifs d'une première rencontre entre les présidents russe et ukrainien. Une telle rencontre peut-elle réellement aboutir après ces discussions ? La question des territoires occupés sera-t-elle inévitablement posée lors d'un face-à-face Poutine-Zelensky ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.
Le Qatar se lance officiellement dans la course pour les Jeux Olympiques 2036 !
Emmanuel Razavi et Jean-Marie Montali sont journalistes, spécialisés dans les zones d'ombre du Moyen-Orient. Leur nouvel opus La pieuvre de Téhéran est un livre-enquête passionnant sur la machine de propagande mise en place par le régime iranien pour influencer les décideurs diplomatiques et politiques occidentaux. Entretien avec Emmanuel Razavi. Paru en pleine guerre Iran-Israël en juin dernier, La Pieuvre de Téhéran est une enquête approfondie sur la machine de propagande de Téhéran. Les auteurs de cette enquête, Emmanuel Razavi et Jean-Marie Montali, sont grands reporters. Ils travaillent au sein des médias françaises de premier plan, notamment Le Figaro Magazine, Paris Match ou encore Politique internationale. Fruit d'un travail de terrain à souffle long, ce livre-enquête propose une plongée inédite sur les stratégies d'infiltration des réseaux de contre-espionnage de la République islamique d'Iran dans les milieux diplomatiques, politiques, médiatiques et universitaires pour notamment influencer les puissances occidentales en faveur du bien-fondé des ambitions de domination régionale et géopolitique du régime théocratique de Téhéran. La Pieuvre de Téhéran, par Emmanuel Razavi et Jean-Marie Montali, éditions du Cerf, 232 pages, 19,90 euros.
La première partie de l'émission d'aujourd'hui sera consacrée à l'actualité. Nous commencerons par évoquer une rencontre très attendue entre les présidents russe et américain. La réunion aura lieu demain en Alaska, mais elle fait déjà beaucoup parler. Trump va-t-il se laisser manipuler par Poutine… une fois de plus ? Prend-il le risque de devenir un Neville Chamberlain face à un Poutine version Hitler ? Ensuite, direction le Moyen-Orient. À ce jour, 147 pays reconnaissent l'État de Palestine. Et pourtant, cette reconnaissance arrive bien trop tard, et reste largement insuffisante. Dans notre section science et technologie, nous évoquerons une étude alarmante sur le nombre croissant d'articles scientifiques frauduleux. Et pour conclure cette première partie de l'émission, nous analyserons une récente enquête de Gallup qui révèle une tendance mondiale encourageante : le bien-être est en hausse. Jamais autant de personnes ne se sont senties aussi épanouies dans leur vie. Sur 142 pays, la part de ceux qui se disent épanouis n'a cessé de croître ces dix dernières années, tandis que celle des personnes en souffrance est tombée à seulement 7 %. Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. La leçon de grammaire portera sur The imperfect tense - the verbs of the first group. Cette semaine nous parlerons du petit village de Coulonces en Normandie qui reçoit périodiquement une visite insolite : un chevalier en armure y apparaît et disparaît depuis deux ans. Nous terminerons avec l'expression Avoir le bras long. Elle nous permettra d'évoquer une page intéressante de l'histoire de France avec le destin contrarié de Nicolas Fouquet, le surintendant des Finances de Louis XIV. - Les relations entre Trump et Poutine : un remake du pacte Chamberlain/Hitler ? - Les intentions récentes de reconnaître la Palestine sont jugées insuffisantes - Une étude alerte sur le nombre énorme de fausses publications scientifiques - Le bien-être au niveau mondial est en hausse, sauf dans les pays occidentaux les plus riches - Un petit village de Normandie reçoit de nouveau la visite d'un chevalier en armure - L'histoire de Nicolas Fouquet, le ministre des Finances de Louis XIV
durée : 00:43:47 - Questions du soir d'été - par : Marguerite Catton - Le 15 août 2021, les talibans entraient dans Kaboul. Depuis, quatre années sont passées et c'est toujours sous leur joug que vivent les Afghans et les Afghanes avec les plus grandes difficultés à quitter leur pays... - réalisation : Phane Montet - invités : Jean-Pierre Perrin écrivain, journaliste spécialiste du Moyen Orient pour Médiapart; Hamida Aman fondatrice des médias Radio Begum et Begum TV, qui émettent en Afghanistan et permettent aux femmes d'avoir accès à l'information et à l'éducation ; Mortaza Behboudi journaliste franco-afghan, spécialiste de la question des réfugiés; Didier Leschi Directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII)
durée : 00:03:19 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Au Liban, le gouvernement a approuvé, sous la pression de l'administration Trump, le désarmement du Hezbollah déjà très affaibli par sa guerre contre Israël. C'est une étape déterminante dans la recomposition en cours au Moyen-Orient mais qui ravive la crainte d'affrontements. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:19 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Au Liban, le gouvernement a approuvé, sous la pression de l'administration Trump, le désarmement du Hezbollah déjà très affaibli par sa guerre contre Israël. C'est une étape déterminante dans la recomposition en cours au Moyen-Orient mais qui ravive la crainte d'affrontements. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le racisme a augmenté au sein des communautés en Australie depuis le les attentats du 7 octobre au Moyen-Orient. Selon le responsable de la discrimination raciale dans le pays, il existe des solutions pour lutter contre ce problème. Ce dernier presse le gouvernement d'agir et de mettre sur pied un plan contre toute forme de racisme.
C dans l'air l'invitée du 8 août avec Agnès Levallois, présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) et auteure de Le Livre noir de Gaza (Seuil)Émission présentée par Salhia BrakhliaDans la nuit du 7 au 8 août 2025, le cabinet de sécurité israélien a approuvé un plan militaire pour prendre le contrôle de Gaza. Défendu par Benyamin Netanyahu, ce plan s'articule autour de cinq objectifs : désarmer le Hamas, libérer les otages, démilitariser le territoire, instaurer un contrôle sécuritaire israélien et mettre en place une administration civile indépendante, ni affiliée au Hamas, ni à l'Autorité palestinienne. L'opération débuterait par la ville de Gaza, où près d'un million de Palestiniens tentent encore de survivre. Le Hamas avertit que cette "aventure criminelle" coûtera cher à l'armée israélienne et entraînera le "sacrifice" des otages.L'annonce de ce plan a déclenché des réactions internationales fortes. L'ONU a demandé à le stopper "immédiatement". Le Royaume-Uni, la Turquie et la Chine dénoncent une escalade dangereuse et appellent à la retenue. L'Allemagne, pour sa part, suspend ses exportations d'armes susceptibles d'être utilisées dans la bande de Gaza. En Israël, la contestation gagne les plus hauts niveaux de l'appareil d'État. Près de 600 anciens hauts responsables, ex-chefs du Mossad, diplomates, généraux, lancent l'alerte : "Cette guerre a cessé d'être juste et fait perdre à Israël son identité."Ce tournant militaire interroge sur les véritables intentions de Benyamin Netanyahu, alors que plusieurs pays européens, dont la France, première à s'être engagée, s'apprêtent à reconnaître officiellement l'État de Palestine.Que sait-on précisément de ce plan ? Et qui peut encore freiner Benyamin Netanyahu ?Agnès Levallois, présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, fera le point sur le projet de Benyamin Netanyahu, qui vise à prendre le contrôle de la ville de Gaza.
On parle généralement de géopolitique en termes d'intérêt, de puissance, de ressources ou encore de religion. Il est toutefois un moteur plus souterrain, plus intime, parfois tabou, qui anime les dynamiques internationales. Il s'agit de la vengeance. La vengeance pas seulement au sens d'un ressentiment individuel, mais comme une logique structurante de riposte, de mémoire blessée, de revanche historique. La vengeance est depuis longtemps un moteur des dynamiques conflictuelles au Proche et Moyen-Orient. Dans les représailles entre Israël et les groupes armés palestiniens, dans les rivalités entre puissances régionales ou encore dans la manière dont les acteurs politiques instrumentalisent des humiliations passées pour légitimer leur action présente. La vengeance est-elle un instrument archaïque ou un outil politique ? Une entrave à la paix ou un levier de cohésion identitaire ? Peut-on en finir avec une logique de loi du talion dans une région traversée par tant de traumatismes historiques ? Un Moyen-Orient délivré de la vengeance pourra-t-il jamais voir le jour ? Invités : Myriam Benraad, politologue, spécialiste du Moyen-Orient. Directrice du numéro de la revue Confluences Méditerranée consacré à la vengeance en Méditerranée et au Moyen-Orient. «La loi du Talion. Le Proche-Orient dans le piège de la vengeance», éd. Lartilleur, à paraitre le 1/10/2025 Soraya Laribi, historienne et professeure. Autrice d'une thèse intitulée « Ni morts, ni vivants : l'angoissant mystère des disparus d'Algérie après les Accords d'Evian » Marion Duquet, doctorante en Anthropologie et Ethnologie au Centre d'étude des mouvements sociaux à l'EHESS. Spécialiste de la Crète rurale contemporaine Barah Mikaïl, professeur associé à l'Université Saint-Louis à Madrid et directeur de Stractegia Consulting. Spécialiste des enjeux géopolitiques du Moyen-Orient.
durée : 00:24:43 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Céline Asselot - Ce matin, analyse des déclarations de Benyamin Nétanyahou sur l'avenir de Gaza avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de Recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), et Frédéric Encel, docteur en géopolitique. - invités : Agnès Levallois, Frédéric Encel - Agnès Levallois : Vice-présidente de l'iReMMO (Institut de Recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient), chargée de cours à Science-Po Paris, Frédéric Encel : Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:27 - Géopolitique - par : Pierre Haski - 80 ans après Hiroshima, de l'Ukraine au Moyen-Orient, le paysage géopolitique est en ébullition. La course aux armements est relancée... ce qui fait craindre une montée aux extrêmes ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:27 - Géopolitique - par : Pierre Haski - 80 ans après Hiroshima, de l'Ukraine au Moyen-Orient, le paysage géopolitique est en ébullition. La course aux armements est relancée... ce qui fait craindre une montée aux extrêmes ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air du 4 août 2025 : Trump-Poutine : la menace de la guerre nucléaireÉmission présentée par Salhia BrakhliaDonald Trump menace. Après un échange tendu avec l'ancien président russe Medvedev, le président américain dit avoir positionné deux sous-marins nucléaires face à la Russie : "Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences inattendues. J'espère que ce ne sera pas le cas", a prévenu le président américain sur son réseau Truth social. La situation se dégrade, alors que les États-Unis ont donné à la Russie un ultimatum de 50 jours, ramené à 10 jours le 29 juillet, pour cesser les hostilités avec l'Ukraine. L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, doit aussi se rendre à Moscou dans la semaine pour de nouvelles discussions… voire des sanctions. Une méthode à laquelle Vladimir Poutine ne semble pas adhérer : "Toutes les déceptions naissent d'attentes démesurées", a déclaré le président russe lors d'une rencontre avec son homologue et allié biélorusse Alexandre Loukachenko. Pour l'instant, la Russie frappe tout aussi durement l'Ukraine : selon l'AFP, les forces armées russes n'ont jamais lancé autant de drones contre l'Ukraine qu'en juillet 2025.Pendant que la tension monte entre les deux puissances nucléaires, dans le Michigan, les partisans de Donald Trump soutiennent coûte que coûte leur président, malgré ses méthodes de négociation plus ou moins efficaces. Dans cet état ouvrier, où l'industrie automobile fait vivre 1 million de personnes, on soutient un président qui a fait du protectionnisme son mantra, en témoigne les droits de douane imposés à 69 pays dès vendredi. Une équipe de C dans l'air s'est rendu dans le Michigan pour rencontrer les plus fervents soutiens du président et comprendre leur fidélité à Donald Trump.Au Moyen-Orient, le forcing du locataire de la Maison Blanche pour aboutir à un cessez-le-feu entre Israël et Gaza s'est soldé par un échec. Alors qu'Israël a repris son offensive sur l'enclave palestinienne depuis mai, le Hamas a diffusé la semaine dernière des vidéos montrant deux otages américains décharnés, dont l'un forcé à creuser sa propre tombe, dans une mise en scène macabre. Choqués, les Israéliens se sont rassemblés par dizaines de milliers à Tel-Aviv ce week-end pour demander le retour des 20 derniers otages présumés vivants. Benjamin Netanyahu a demandé l'intervention du CICR pour fournir de la nourriture aux otages à Gaza, où pèse un grave risque de famine selon l'ONU. Réponse cinglante du Hamas : les otages "mangent ce que nos combattants et tout notre peuple mangent".Le risque d'escalade nucléaire entre les Etats-Unis et la Russie est-il réel ? Vladimir Poutine sera-t-il sensible à l'ultimatum lancé par Donald Trump sur l'Ukraine ? Que pensent les électeurs du Midwest des méthodes de leur président ? Et les dernières images d'otages à Gaza ont-elles définitivement enterré l'espoir d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas ?LES EXPERTS :- Richard WERLY - Correspondant France/Europe - Blick.fr- Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace et ancien pilote de chasse - James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Marie JÉGO - Journaliste - Le Monde
C dans l'air l'invité du 29 juillet avec Gilles Kepel, professeur émérite des universités, spécialiste du Moyen-Orient. Alors que la France et l'Arabie saoudite coprésident aujourd'hui une conférence à l'ONU visant à relancer le dialogue autour de la solution à deux États, la situation dans la bande de Gaza continue de se détériorer. Les bombardements israéliens se poursuivent, l'aide humanitaire reste difficilement accessible. Deux ONG israéliennes parlent désormais de « génocide » pour qualifier la situation à Gaza, ce qui bouscule une partie de l'opinion publique israélienne. Dans ce contexte, la France prévoit « dans les prochains jours » des largages aériens d'aide humanitaire, selon une source diplomatique à l'AFP. La famine, qui menace une grande partie de la population, est décrite par certains comme un levier de guerre, visant à pousser les civils au départ.À cette crise humanitaire s'ajoutent des tensions croissantes en Cisjordanie. Ce lundi 28 juillet, le village chrétien de Taybeh, dont plusieurs habitants possèdent la double nationalité palestino-américaine, a été attaqué par des colons israéliens. Le ministère français des Affaires étrangères a dénoncé des « actes de terrorisme » en Cisjordanie, soulignant la gravité des violences. Ces attaques, qui visent désormais aussi des villages chrétiens, suscitent une vive inquiétude sur la scène diplomatique, notamment aux États-Unis.La France s'apprête à reconnaître officiellement l'État de Palestine. Dans une lettre adressée à Mahmoud Abbas, Emmanuel Macron a confirmé son intention de procéder à une « pleine reconnaissance », qui pourrait être officialisée en septembre à l'Assemblée générale des Nations unies. Une initiative contestée par Benjamin Netanyahu, qui estime qu'elle reviendrait à « récompenser le terrorisme ». Près de 150 pays reconnaissent aujourd'hui l'État palestinien, et le Royaume-Uni pourrait bientôt s'ajouter à cette liste. Qu'attendre concrètement de cette conférence à l'ONU ? La paix reste-t-elle possible avec une solution à deux États, Israël et Palestine ?Gilles Kepel, professeur émérite des universités et spécialiste du Moyen-Orient, analysera l'initiative franco-saoudienne à l'ONU, l'aggravation de la crise humanitaire à Gaza et la montée des violences en Cisjordanie.