Podcasts about moyen orient

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Latest podcast episodes about moyen orient

RTL Matin
GAZA - Jean-Pierre Filiu est l'invité exceptionnel de Céline Landreau

RTL Matin

Play Episode Listen Later May 29, 2025 9:08


Un témoignage exceptionnel : il est un des rares non-humanitaire à avoir pu entrer dans la bande de Gaza ces derniers mois. Jean-Pierre Filiu, professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain, publie "Un historien à Gaza" aux éditions Les Arènes. Ecoutez L'invité de Céline Landreau du 29 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Gratin par Pauline Laigneau
[Extrait] Vouloir plaire à tout le monde m'a presque coûté ma carrière avec Linda Hazi, CEO de Fontenille Collection

Le Gratin par Pauline Laigneau

Play Episode Listen Later May 25, 2025 4:52


À 29 ans, Linda Hazi décroche un poste prestigieux chez L'Occitane : directrice Europe et Moyen-Orient. Une promotion éclatante… qui tourne au fiasco.Fraîchement nommée, elle pense qu'être une bonne manager, c'est plaire à tout le monde. Un an plus tard, son entretien annuel est une claque : « Vous ne vous rendez pas compte, mais ça ne va pas du tout. »Dans cet extrait fort et sans filtre, elle raconte comment cet échec professionnel l'a transformée. Coaching, introspection, travail sur soi… Elle apprend à poser un cadre, à fixer une vision, à diriger vraiment. Résultat : trois années de croissance à deux chiffres.Une leçon d'humilité et de leadership à ne pas manquer ! Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi plusieurs civilisations majeures se sont-elles éteintes en même temps ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later May 25, 2025 2:09


Imaginez un monde il y a plus de 4 000 ans. Les premières grandes sociétés humaines sont en plein essor. En Mésopotamie, dans la plaine entre le Tigre et l'Euphrate, les cultures irriguent les champs. En Égypte, les villages s'organisent le long du Nil. En Iran, en Anatolie, dans la vallée de l'Indus, des peuples sédentaires développent l'agriculture, bâtissent des maisons, inventent des rituels.Et puis soudain, le climat bascule.Autour de l'an 2200 avant notre ère, la pluie cesse de tomber, les rivières se tarissent, les sols s'assèchent. Les arbres meurent, les récoltes s'effondrent. En quelques décennies à peine, ce qui ressemblait à un progrès irrésistible se transforme en crise globale. Cet événement climatique, longtemps ignoré, est aujourd'hui reconnu comme l'un des premiers grands cataclysmes écologiques de l'histoire humaine.Un dérèglement planétaireLes scientifiques qui étudient les cendres des volcans, les couches de sédiments au fond des lacs ou les bulles d'air prisonnières dans les glaces de l'Arctique ont mis en évidence une période de refroidissement rapide, accompagnée d'une aridification brutale. Ce phénomène ne s'est pas limité à une région : du Moyen-Orient à l'Asie centrale, de l'Afrique du Nord jusqu'à la Chine, les signes sont concordants.Pour les sociétés humaines de l'époque, encore jeunes, encore fragiles, cela représente un choc terrible. Leur survie dépend d'une chose : l'eau. Sans elle, pas de moisson, pas de bétail, pas de pain.Un monde qui s'effondre en silenceCe que l'on observe ensuite, c'est une série d'abandons, de migrations, de transformations radicales. En Mésopotamie, la civilisation d'Obeïd décline brusquement. Dans la vallée de l'Indus, les villages se vident. En Égypte, les populations nomades du désert fuient vers les rives du Nil, où naîtra, quelques siècles plus tard, la civilisation pharaonique.Il n'y a pas de bataille décisive, pas d'ennemi venu du nord. Le responsable, c'est le ciel. C'est l'air devenu sec, les saisons devenues imprévisibles. C'est le climat, ce maître invisible mais implacable, qui dicte la chute comme il avait permis l'essor. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Tech Café
L’eau rance d’Arabie

Tech Café

Play Episode Listen Later May 21, 2025 82:32


Trump s'affiche au Moyen-Orient entouré des magnats de la tech dans une tournée aux allures de démonstration de puissance commerciale. Microsoft multiplie les licenciements malgré ses profits. Le monde des cryptos est secoué par une vague de criminalité, tandis que l'indignation de Jeff Bezos suite à l'assassinat de Jamal Khashoggi semble consommée. Interactions avec les […]

C dans l'air
Trump a-t-il lâché Netanyahu ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 20, 2025 63:36


C dans l'air du 20 mai 2025 : Trump a-t-il lâché Netanyahu ? Critiqué pour son blocus total de la bande de Gaza depuis onze semaines, Israël a laissé entrer ce mardi "une centaine de camions" dans l'enclave palestinienne. Un faible nombre - après les 9 camions d'hier - qui est loin d'apaiser les craintes de l'ONU et de nombreuses ONG, qui avertissent depuis des mois du risque de famine à Gaza. Nourriture, eau potable, carburant, médicaments... Depuis le 2 mars, pas une seule entrée d'aide alimentaire n'était parvenue à Gaza, provoquant des situations graves de malnutrition et de famine dans l'enclave dévastée par un an et demi de guerre. "Deux millions de personnes sont affamées à Gaza", a alerté hier l'Organisation mondiale de la santé. Parallèlement l'armée israélienne continue sa vaste offensive terrestre dans l'enclave palestinienne, causant de nombreux morts et des déplacements massifs de la population. Avec un objectif clair : "Nous sommes engagés dans des combats intenses et à grande échelle à Gaza, et nous avançons. Nous avons l'intention de prendre le contrôle de tout le territoire" a expliqué hier le Premier ministre Benyamin Netanyahu. Son ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré de son côté : "Israël va détruire tout ce qui reste de la bande de Gaza".Un jusqu'au-boutisme du gouvernement israélien qui est dénoncé sur la scène internationale. Hier, dans un communiqué commun, 23 pays occidentaux ont critiqué sévèrement les modalités de l'aide. Dans un autre, la France, le Royaume-Uni et le Canada ont menacé de prendre des mesures concrètes, pour ne pas rester "les bras croisés pendant que le gouvernement Netanyahu poursuit ces actions scandaleuses". Mais lesquelles ? Au micro de France Inter ce mardi matin, le ministre des Affaires étrangères a évoqué la proposition des Pays-Bas de réexaminer "l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël, et en particulier (celui) de son article 2 qui dit que chacune des deux parties, l'Europe et Israël, doit respecter les droits de l'homme". Jean-Noël Barrot a également assuré que la France travaillait sur le dossier d'une reconnaissance de l'État palestinien. "On ne peut pas laisser aux enfants de Gaza en héritage la violence et la haine. Donc il faut que tout cela cesse et c'est pourquoi nous sommes déterminés à reconnaître l'Etat de Palestine". Ceci devrait intervenir lors de la conférence internationale coprésidée par la France et l'Arabie Saoudite pour relancer une solution pacifique au conflit israélo-palestinien dite "à deux Etats", qui se tiendra du 17 au 20 juin.Dans la communauté internationale, les appels à des sanctions se multiplient, et même les principaux alliés d'Israël commencent à prendre leurs distances face à l'ampleur du massacre. La clé est-elle entre les mains de Donald Trump ? Si les États-Unis n'ont signé aucun des communiqués d'hier, l'administration Trump a sans doute joué un rôle dans la décision de reprendre cette aide limitée. Ces dernières semaines les signes de tension se sont multipliées entre Washington et Israël. Il y a eu des négociations directes entre les États-Unis et le Hamas qui ont permis la libération de l'otage américano-israélien Edan Alexander, les pourparlers avec l'Iran sur le dossier nucléaire, la trêve avec les Houthis, la levée des sanctions contre la Syrie ainsi que la décision de Donald Trump de rencontrer al-Charaa alors qu'il a exclu Israël de sa tournée au Moyen-Orient. Selon le Washington Post hier, des proches du président américain ont également averti les responsables israéliens qu'ils risquaient de perdre le soutien de l'administration américaine s'ils ne mettaient pas fin à la guerre alors que des négociations entre Israël et le Hamas se tiennent depuis vendredi à Doha, pour un arrêt des combats et la libération des otages.L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1 218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP, qui s'appuie sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, parmi lesquelles 34 ont été déclarées mortes par l'armée.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de Libération, ex-correspondante à Jérusalem de 2000 à 2003- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux

C dans l'air
Trump a-t-il lâché Netanyahu ?  - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 20, 2025 8:06


C dans l'air du 20 mai 2025 : Trump a-t-il lâché Netanyahu ? LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de Libération, ex-correspondante à Jérusalem de 2000 à 2003- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux

Reportage International
Kurdistan irakien: après la dissolution du PKK l'espoir d'une fin de l'intervention militaire turque

Reportage International

Play Episode Listen Later May 20, 2025 2:45


Si la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, est née en Turquie à la fin des années 1970, c'est au Kurdistan irakien voisin qu'elle a installé ses quartiers généraux. Les combats s'y sont déportés et même concentrés : depuis 2022, l'armée turque mène une opération militaire d'envergure dans la vallée d'Amedi en Irak, véritable occupation du territoire où les populations civiles sont prises au piège. L'officialisation, le 12 mai, de la dissolution du groupe insurgé kurde qui mettrait un terme à plus de 40 ans de lutte armée, suscite les espoirs d'un retour à la vie normale, même si beaucoup craignent que la présence militaire turque se prolonge. De notre envoyé spécial de retour d'Amedi,Deux jours après l'annonce par le Parti des travailleurs du Kurdistan de sa volonté à s'engager dans un processus de paix avec la Turquie, le calme règne dans le petit village de Guharzé, au Kurdistan irakien. Shayda, 19 ans, nous ouvre les portes de son jardin. Une sérénité qui contraste avec la violence de ces derniers mois : « Le 27 octobre dernier, nous étions tous en train de dîner, il n'y avait pas particulièrement de combats ce soir-là, alors, nous ne nous y attentions pas, quand soudain, il y a eu un immense fracas, nous sommes sortis précipitamment de la maison, nous ne pouvions rien voir avec la fumée et la poussière dans nos yeux. »Le père de Shayda nous emmène au fond du jardin, il désigne un cratère creusé à une dizaine de mètres de la bâtisse : « Une rocket tirée par un drone est tombée juste là. Regardez, ici, le plafond s'est effondré, les murs sont fissurés, toutes les fenêtres ont été soufflées vers l'intérieur de la maison. Nous avons vidé quatre brouettes de fragments de la bombe… »La bombe qui s'est écrasée sur le jardin de Shayda et son père a été larguée par un drone turc. Malgré la rumeur de la paix, leur ronronnement discret est incessant dans le ciel de Guharzé. Sur une pente rocailleuse à la sortie du village, nous retrouvons son chef, Ahmed, il fait paître ses 200 chèvres dans un enclos bien trop étroit : « Si l'on s'éloigne du village, on risque d'être pris pour cible. Ou les drones vont se mettre à nous tourner autour dans le ciel, ils vont nous forcer à rentrer avec nos chèvres. C'est pour ça qu'on ne quitte pas le village. On se fait tirer dessus. Avant, nous vivions plus haut dans la montagne, nous avions des vignes, des arbres fruitiers, nos fermes. Mais nous ne pouvons plus y accéder, l'armée turque occupe ces terres. »À lire aussiTurquie : le Parti des travailleurs kurdes (PKK) annonce sa dissolution après plus de 40 ans de lutte arméeDans sa lutte contre la guérilla du PKK, repliée dans un réseau de tunnels et dont les déplacements sont invisibles, depuis six ans, la Turquie a renforcé son emprise sur le territoire. Pour en prendre la mesure, nous rejoignons le village de Sergélé, situé à 20 kilomètres de la frontière. Agriculteur à la retraite, Rochavi nous invite à le suivre sur son toit : « Vous voyez, de ce côté, il y a les bases de la Turquie, toute la montagne de Matin, c'est désormais la Turquie… »À moins de cinq cents mètres, nous pouvons discerner les sacs de sables qui protègent une installation militaire posée sur un promontoire rocheux. Il y en aurait plus de 136 disséminées au Kurdistan irakien : « Nous sommes tous extrêmement soulagés que le PKK ait pris cette décision de se dissoudre, ils auraient dû la prendre il y a plus de dix ans. Si ce processus de paix est un succès et que le PKK abandonne les armes, nous pourrons retrouver nos montagnes, nos animaux, nos fermes… »Pour cela, les soldats turcs doivent quitter le Kurdistan. Les mains crispées autour de sa tasse de thé, Rochavi est habité par les doutes : « Je ne suis pas sûr que la Turquie s'en ira aussi facilement. La terre du Kurdistan, c'est de l'or. Et les Turcs ont jeté leur dévolu dessus et ont coupé tous les arbres de la région, des arbres fruitiers parfois centenaires, et ils les ont emportés en Turquie. Mais si le PKK n'existe plus, ça doit s'arrêter. »Les bruissements de la paix sont sur toutes les lèvres dans cette vallée où les civils vivent sur un fil et les bombardements ont certes diminué ces derniers jours, mais n'ont pas cessé pour autant, alors que la démobilisation du PKK est attendue ces prochains mois. À lire aussiPKK: histoire d'une lutte armée dont la fin annoncée peut recomposer le Moyen-Orient

Les interviews d'Inter
Avenir de la Syrie, "nettoyage ethnique" à Gaza : décryptage de Rym Momtaz et Christophe Boltanski

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later May 18, 2025 23:47


durée : 00:23:47 - L'invité de 8h20 - Christophe Boltanski, journaliste, écrivain et Rym Momtaz, journaliste, géopolitologue, analysent la situation au Moyen-Orient, entre l'intensification de l'offensive israélienne à Gaza et la Syrie libérée du régime de Bachar al-Assad.

Géopolitique
Au Moyen-Orient, depuis 19 mois, des guerres sans fin et sans issue

Géopolitique

Play Episode Listen Later May 16, 2025 3:30


durée : 00:03:30 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'armée israélienne s'est imposée comme la plus puissante de la région dans les guerres qui se déroulent depuis le 7 octobre. Mais cette hégémonie militaire ne s'accompagne d'aucune solution politique : c'est la faiblesse de Netanyahou alors que Donald Trump rend visite aux riches princes du Golfe.

C dans l'air
Trump : business, diplomatie... et des succès ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 16, 2025 64:27


C dans l'air du 16 mai 2025 : Trump : business, diplomatie... et des succès ?Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président des États-Unis ne cache rien de sa méthode. "La meilleure chose que vous puissiez faire est de négocier en position de force. L'effet de levier est votre plus grande force. En d'autres termes, vous devez convaincre l'autre partie qu'il est dans son intérêt de conclure l'affaire", écrit le président des États-Unis dans son livre consacré à la négociation, "The Art of the Deal".Une stratégie du businessman dont Donald Trump se sert également sur la scène internationale, en matière diplomatique dans le dossier de la guerre en Ukraine ou au Moyen-Orient. Le président américain, qui achève ce vendredi une tournée fastueuse du Golf, a profité de ce premier déplacement d'envergure depuis son élection pour conclure toute une série d'accords commerciaux, assumant sans complexe de "faire de la vente". Après avoir récolté 600 milliards de dollars en Arabie saoudite et un contrat de 200 milliards de dollars pour Boeing au Qatar, il s'est vu promettre jeudi à Abou Dhabi 1.400 milliards de dollars d'investissements sur dix ans. Au cours de cette tournée, le président des Etats-Unis a aussi fait de la géopolitique avec notamment une rencontre avec le président syrien, assortie d'une levée des sanctions.Pour Donald Trump, tout est une question de business et de rapport de force. C'est ainsi qu'il a annoncé au début de son mandat la réactivation de surtaxes douanières importantes avant d'ouvrir des négociations et de rétropédaler. La Chine était particulièrement dans le viseur de cette guerre commerciale. Les taxes douanières des États-Unis contre les produits chinois étaient montées à 145 %. A l'issue de deux jours de discussions à Genève le week-end dernier, ces droits de douanes seront finalement réduits à 30 %, tandis que le taux imposé par la Chine aux produits américains, qui était passé à 125 %, tombera à 10 %. Un exemple révélateur de la négociation du businessman qui multiplie les mesures protectionnistes pour inverser le mouvement de délocalisation et faire revenir les emplois.Au cours de cette bataille commerciale, celui qui a pour doctrine "America First" a également renouvelé les appels aux entreprises étrangères pour qu'elles délocalisent leur production sur le sol américain, en échange d'une fiscalité plus avantageuse et d'un accès sécurisé au marché intérieur. Ce message, déjà martelé lors de son premier mandat, semble avoir été entendu par plusieurs grands groupes qui ont récemment annoncé de nouveaux investissements aux États-Unis : le constructeur automobile sud-coréen Hyundai prévoit d'investir 21 milliards de dollars sur les quatre années à venir, le géant pharmaceutique français Sanofi 20 milliards de dollars d'ici 2030, l'armateur français CMA-CGM 20 milliards de dollars en quatre ans.En France, le patron de Bercy a déploré l'investissement colossal des groupes français outre-Atlantique. "L'ampleur des investissements aux États-Unis, c'est sûr que c'est un mauvais signal à un moment où nous considérons et nous sommes convaincus que (...) l'Europe et la France, c'est l'endroit où il faut investir", a expliqué le ministre de l'Économie. Le président de la République qui avait appelé les entreprises françaises à suspendre leurs investissements aux États-Unis a fait son retour cette semaine sur la scène intérieure. Sur TF1, il a promis de "sauver" les sites ArcelorMittal mais sans nationaliser. La solution viendra avant tout de la faculté de "recréer les conditions d'une concurrence loyale". "Et pour cela nous allons durcir le déclenchement des clauses de sauvegarde entre l'Europe et les pays extra-européens", a expliqué le chef de l'État jeudi lors d'un point devant la presse régionale.Alors la méthode de négociation de Donald Trump est-elle efficace ? Est-il en train de perdre sa guerre commerciale face à la Chine ? En quoi consiste sa diplomatie du business ? Et que se passe-t-il chez ArcelorMittal ? LES EXPERTS :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance- Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine,auteure de L'art de Trumper - Béatrice MATHIEU - Grand reporter - L'Express - Philippe MABILLE - Directeur éditorial - La Tribune et La Tribune Dimanche

La soirée est (encore) jeune
Rattrapage du vendredi 16 mai 2025 : Pierre Brassard, Rebecca Makonnen et Frédéric Arnould

La soirée est (encore) jeune

Play Episode Listen Later May 16, 2025 29:29


Olivier, Jeannot et Pierre font part de leurs bobos. Frédéric Arnould explique pourquoi Trump est allé au Moyen-Orient. Rebecca Makonnen s'intéresse à l'entrevue controversée de Brigitte Bardot. Et Pierre Brassard donne des nouvelles de son pied.

Le débat africain
Mauritanie, Gabon, Côte d'Ivoire et Donald Trump… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later May 16, 2025 38:59


L'ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz est condamné en appel à 15 ans de prison ferme pour « enrichissement illicite » et « trafic d'influence ». Avancée dans la lutte contre l'impunité ou règlement de comptes ? Au Gabon, l'ancien président Ali Bongo et sa famille ont été libérés et sont arrivés dans le plus grand secret à Luanda, la capitale angolaise. Beaucoup déplorent une justice à deux vitesses, à juste titre ? En Côte d'Ivoire, le leader du PDCI Tidjane Thiam est réélu à la tête du parti, deux jours après avoir démissionné de ce poste. Une élection qui ne change cependant rien à son inéligibilité au scrutin présidentiel d'octobre prochain.En Turquie, quelles chances pour les pourparlers en l'absence des présidents russe et ukrainien ?Enfin promesses d'investissement, dossiers sensibles, soupçon de conflit d'intérêts… Que doit-on retenir de la tournée du président américain Donald Trump au Moyen-Orient ?  Avec la participation de : - Wuldath Mama, consultante spécialisée dans les questions internationales pour la Société de radio et de télévision du Bénin- Karine Oriot, éditorialiste camerounaise- François Hiondi Nkam, grand reporter et chef du service Économie au quotidien camerounais Le jour.

Maghrib in Past & Present | Podcasts
En hommage à Hugh Roberts : Élections des assemblées populaires et la négociation entre l'état et la société en Grande Kabylie pendant les premières années de l'indépendance, 1967-1978.

Maghrib in Past & Present | Podcasts

Play Episode Listen Later May 16, 2025 51:06


Episode 203: En hommage à Hugh Roberts (Décédé en mai 2025): Élections des assemblées populaires et la négociation entre l'État et la société en Grande Kabylie pendant les premières années de l'indépendance, 1967-1978. Dans ce podcast, feu Hugh Roberts, Professeur émérite d'Histoire à l'Université de Tufts (États-Unis) et directeur de North Africa Project, International Crisis Group, a exposé son travail de recherche, dédié aux élections des assemblées populaires et la négociation entre l'état et la société en Grande Kabylie pendant les premières années de l'indépendance, 1967-1978. Professeur d'histoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, Hugh Roberts était un éminent spécialiste de l'Algérie, ses travaux, à la croisée des sciences politiques et de l'anthropologie, se distinguent par leur rigueur et leur profondeur, et constituent aujourd'hui des références incontournables pour comprendre l'histoire et les dynamiques politiques de l'Algérie. Ses longs séjours en Algérie - et plus particulièrement à Bouira où il a enseigné l'anglais dans les années 1970 - ont joué un rôle déterminant dans son parcours académique. Sa rencontre avec l'Algérie a profondément nourri sa réflexion et façonné son regard sur le monde. Cette conférence a été co-organisée par leCentre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA) et le Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC). Elle a eu lieu le 27 avril 2011 au CEMA. Dr. Saddek Benkada, Historien, Maître de recherche au CRASC a modéré le débat. Pour consulter les diaporamas associés à ce podcast, veuillez visiter notre site web www.themaghribpodcast.com   Nous remercions Dr. Jonathan Glasser, anthropologue culturel au College of William & Mary, pour son istikhbar in sika à l'alto pour l'introduction et la conclusion de ce podcast.   Réalisation et montage: Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA). 

Tout un monde - La 1ere
Roumanie: une élection sous influence de l'algorithme ?

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later May 16, 2025 20:35


(00:00:31) Roumanie: une élection sous influence de l'algorithme ? (00:07:53) Des bilans américain et saoudien du voyage de Trump au Moyen-Orient (00 :15 :36) Reportage dans un Mexique en situation de "narcopandémie"

InterNational
Au Moyen-Orient, depuis 19 mois, des guerres sans fin et sans issue

InterNational

Play Episode Listen Later May 16, 2025 3:30


durée : 00:03:30 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'armée israélienne s'est imposée comme la plus puissante de la région dans les guerres qui se déroulent depuis le 7 octobre. Mais cette hégémonie militaire ne s'accompagne d'aucune solution politique : c'est la faiblesse de Netanyahou alors que Donald Trump rend visite aux riches princes du Golfe.

Géopolitique
MBS, l'homme qui murmurait à l'oreille de Trump au Moyen-Orient

Géopolitique

Play Episode Listen Later May 15, 2025 3:28


durée : 00:03:28 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump a surpris tout le monde en rencontrant Ahmed al-Charaa, le président syrien, un ancien djihadiste, à la demande du prince héritier saoudien MBS, qui est devenu le partenaire numéro un du président américain. Un coup diplomatique majeur pour le Moyen-Orient, contre l'avis d'Israël.

SBS French - SBS en français
Le journal du 15/05/2025: Donald Trump au Moyen-Orient

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later May 15, 2025 10:54


Le président Donald Trump a signé des accords économiques et de défense avec l'émir du Qatar, Cheikh Tamim Al-Thani, lors de la deuxième étape de sa tournée au Moyen-Orient.

Tout un monde - La 1ere
La pénurie de main d'oeuvre plombe l'économie Russe

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later May 15, 2025 19:04


(00:00:47) La pénurie de main d'oeuvre plombe l'économie Russe (00:07:16) Trump au Moyen-Orient: où mettre la limite entre le président et l'homme d'affaires (00:14:45) L'incroyable succès de la Slow TV où il ne se passe presque rien

InterNational
MBS, l'homme qui murmurait à l'oreille de Trump au Moyen-Orient

InterNational

Play Episode Listen Later May 15, 2025 3:28


durée : 00:03:28 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump a surpris tout le monde en rencontrant Ahmed al-Charaa, le président syrien, un ancien djihadiste, à la demande du prince héritier saoudien MBS, qui est devenu le partenaire numéro un du président américain. Un coup diplomatique majeur pour le Moyen-Orient, contre l'avis d'Israël.

Les histoires de 28 Minutes
Prostitution des mineures / Une tournée diplomatique très intéressée pour Trump ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later May 15, 2025 46:20


L'émission 28 minutes du 15/05/2025 Plongée au cœur de la prostitution des mineuresJennifer Pailhé est mère d'une victime de prostitution des mineurs. En 2019, elle crée l'association “Nos Ados Oubliés”, qui accompagne et aide les victimes de prostitution et leurs familles. Le journaliste Claude Ardid enquête depuis 2018 sur ce sujet. En février, il publie avec sa consœur Nadège Hubert "À cœurs perdus - Enquête sur la prostitution des mineurs", un livre qui décrypte l'ampleur de ce fléau en France. Claude Ardid et Jennifer Pailhé se rejoignent sur l'abaissement inquiétant de la moyenne d'âge des victimes mineures des proxénètes, qui se décale vers "14-15 ans, et certaines sont âgées d'à peine 11 ou 12 ans". Tous deux pointent les manquements de l'Aide sociale à l'enfance, faisant office de "centres de recrutement" pour les réseaux de prostitution, l'impact du numérique et le manque de volonté politique pour endiguer le phénomène. L'État estime que 60 % des Françaises en situation de prostitution sont mineures, Claude Ardid estime qu'elles sont 20 000 en France.Donald Trump dans les pays du Golfe :  une tournée diplomatique très intéressée ?Mardi 13 mai, Donald Trump, accompagné des patrons de la tech américaine, a entamé la première tournée diplomatique de son mandat. Comme en 2017, il a choisi le Moyen-Orient, en enchaînant les visites d'abord en Arabie saoudite, puis au Qatar et aux Émirats Arabes Unis. L'un des principaux enjeux de cette tournée est d'engranger des investissements aux États-Unis, avec notamment un contrat de vente d'armes de 142 milliards de dollars noué avec Mohammed ben Salmane, le prince héritier saoudien. Mais pour Donald Trump, qui se rêve en faiseur de paix, impossible d'ignorer les dossiers diplomatiques. Mardi, il a annoncé la levée des sanctions américaines imposées à la Syrie après une rencontre avec Ahmed al-Charaa, le président syrien par intérim, lui demandant en échange de “rejoindre les accords d'Abraham”, donc de normaliser ses relations avec Israël. Parallèlement, lundi 12 mai, il a négocié directement avec le Hamas la libération d'un otage israélo-américain, Edan Alexander. Il a également annoncé vouloir "prendre" Gaza pour en faire une "zone de liberté", mettant ainsi Israël dans une position délicate alors que l'État hébreu est décrié à l'international pour son intensification de la guerre à Gaza. Le Moyen-Orient est-il le terrain de jeu idéal de Donald Trump pour passer ses deals ? Son voyage est-il embarrassant pour le gouvernement israélien ? On en débat avec David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste de la péninsule arabique ; Maya Khadra, enseignante et journaliste, spécialiste du Moyen-Orient et Amy Greene, politologue, spécialiste de la politique des Etats-Unis.Enfin, Xavier Mauduit reviendra sur le Code noir, un texte de loi qui régissait l'esclavage en France et qui n'est toujours pas formellement aboli ! Marie Bonnisseau nous emmène en Corrèze, où des millions de moustiques sont relâchés pour lutter contre… les moustiques. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 15 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Donald Trump dans les pays du Golfe : une tournée diplomatique très intéressée ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later May 15, 2025 23:07


L'émission 28 minutes du 15/05/2025 Donald Trump dans les pays du Golfe :  une tournée diplomatique très intéressée ?Mardi 13 mai, Donald Trump, accompagné des patrons de la tech américaine, a entamé la première tournée diplomatique de son mandat. Comme en 2017, il a choisi le Moyen-Orient, en enchaînant les visites d'abord en Arabie saoudite, puis au Qatar et aux Émirats Arabes Unis. L'un des principaux enjeux de cette tournée est d'engranger des investissements aux États-Unis, avec notamment un contrat de vente d'armes de 142 milliards de dollars noué avec Mohammed ben Salmane, le prince héritier saoudien. Mais pour Donald Trump, qui se rêve en faiseur de paix, impossible d'ignorer les dossiers diplomatiques. Mardi, il a annoncé la levée des sanctions américaines imposées à la Syrie après une rencontre avec Ahmed al-Charaa, le président syrien par intérim, lui demandant en échange de “rejoindre les accords d'Abraham”, donc de normaliser ses relations avec Israël. Parallèlement, lundi 12 mai, il a négocié directement avec le Hamas la libération d'un otage israélo-américain, Edan Alexander. Il a également annoncé vouloir "prendre" Gaza pour en faire une "zone de liberté", mettant ainsi Israël dans une position délicate alors que l'État hébreu est décrié à l'international pour son intensification de la guerre à Gaza. Le Moyen-Orient est-il le terrain de jeu idéal de Donald Trump pour passer ses deals ? Son voyage est-il embarrassant pour le gouvernement israélien ? On en débat avec David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste de la péninsule arabique ; Maya Khadra, enseignante et journaliste, spécialiste du Moyen-Orient et Amy Greene, politologue, spécialiste de la politique des États-Unis.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 15 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Tout un monde - La 1ere
Les rapports de force autour du voyage de Donald Trump au Moyen-Orient

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later May 14, 2025 22:05


(00:00:38) Les rapports de force autour du voyage de Donald Trump au Moyen-Orient: interview de Dorothée Schmid (00:08:55) Emmanuel Macron sur le grill, les Français restent dans le flou (00:15:54) La fuseé "Troposphère" pour faire décoller les rêves africains

Un jour dans le monde
Donald Trump en tournée au Proche-Orient : le décryptage d'Agnès Levallois

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later May 13, 2025 13:17


durée : 00:13:17 - L'invité d'un jour dans le monde - Le président américain réserve aux monarchies du Golfe sa première tournée depuis sa réélection. Ce mardi 13 mai, il était reçu en grande pompe par le prince héritier Mohammed Ben Salmane en Arabie Saoudite. À quoi peut-on s'attendre ? Décryptage avec Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient.

Un jour dans le monde
Donald Trump au Proche-Orient : business chez MBS

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later May 13, 2025 37:34


durée : 00:37:34 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Le président américain réserve aux monarchies du Golfe sa première tournée depuis sa réélection. Reçu en grande pompe par le prince héritier Mohammed Ben Salmane ce mardi 13 mai en Arabie Saoudite, le milliardaire a laissé présager d'une "annonce de grande importance pour l'avenir du Moyen-Orient". - réalisé par : Thomas Lenglain

InterNational
Donald Trump au Proche-Orient : business chez MBS

InterNational

Play Episode Listen Later May 13, 2025 37:34


durée : 00:37:34 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Le président américain réserve aux monarchies du Golfe sa première tournée depuis sa réélection. Reçu en grande pompe par le prince héritier Mohammed Ben Salmane ce mardi 13 mai en Arabie Saoudite, le milliardaire a laissé présager d'une "annonce de grande importance pour l'avenir du Moyen-Orient". - réalisé par : Thomas Lenglain

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Caroline Loyer : Trump/Netanyahou, le vent tourne-t-il ? - 13/05

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later May 13, 2025 3:15


Ce mardi 13 mai, le début de la tournée de Donald Trump au Moyen-Orient a été abordé par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Journal d'Haïti et des Amériques
Violences en Équateur : le cas des enfants disparus

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 13, 2025 30:00


En Équateur, pays en crise, la violence des gangs criminels liés au narcotrafic s'accroît depuis 2019. Et aussi le nombre de mineurs disparus, il a doublé l'an dernier (2024) pour atteindre le nombre de 322. Un dossier de Juliette Chaignon. Depuis début mars 2025, Adriana, 13 ans, a disparu près d'une rivière. Sa famille, convaincue qu'elle a été enlevée, dénonce l'inaction de la police malgré des témoins et des indices. Sa sœur affirme dans une vidéo postée sur Instagram qu'au moins deux autres jeunes filles ont disparu dans des circonstances similaires, sans réponse des autorités. Ce cas illustre une tendance alarmante : en Équateur, le nombre de jeunes filles disparues a été multiplié par quatre en cinq ans. Ces adolescentes représentent désormais 71% des mineurs portés disparus, cibles privilégiées des gangs pour l'exploitation sexuelle.Les familles n'osent pas signaler les disparitions à la policeDans les quartiers pauvres, les groupes criminels enrôlent aussi garçons et filles comme guetteurs, dealers ou esclaves sexuelles, en profitant de l'absence totale de l'État. Les familles, souvent trop pauvres pour fuir ou résister, vivent dans la peur, selon Billy Navarete, le président du comité des droits de l'homme de Guayaqui. Depuis que le président Noboa a déclaré un « conflit armé interne », l'armée intervient massivement. Mais cette militarisation a entraîné des abus : 33 cas de disparitions impliquant des soldats ont été recensés, dont 9 mineurs. L'un des cas les plus choquants : quatre enfants afro-équatoriens retrouvés calcinés après avoir été arrêtés par l'armée.Les associations de défense des droits humains dénoncent aussi la corruption des forces de l'ordre, parfois complices des bandes. Certains enfants disparaissent dans des règlements de comptes, tués par balles perdues ou exécutés, puis enterrés sans identification. Les familles cherchent désespérément dans les hôpitaux, les morgues et les prisons. Face à la peur de représailles, beaucoup se taisent. Les ONG estiment que les chiffres officiels sous-estiment largement le phénomène. La police, elle, affirme résoudre 87% des enquêtes, un taux toutefois en baisse. Haïti : les gangs avancent à Furcy, dans la commune de Kenscoff La situation reste très tendue à Furcy, à l'est de Port-au-Prince, nous explique le directeur d'Alterpresse, Gotson Pierre, dans son intervention hebdomadaire à RFI. « Arrivés en nombre par centaines, lourdement armés et dotés de logistique avancée, les membres de gangs ont commis de nombreuses exactions », écrit le site d'information. Selon son directeur, les forces de l'ordre ne sont pas suffisamment nombreuses pour faire face aux gangs. La police est incapable de protéger la population, précise Gotson Pierre. La localité de Furcy est située « sur un corridor stratégique qui relie Port-au-Prince aux zones agricoles de l'Ouest », rappelle Alterpresse, « c'est un point important pour la sécurité alimentaire de la capitale ».  Avec Gotson Pierre, nous parlons également de la vie scolaire en Haïti, lourdement affectée par les violences. De plus en plus d'enfants manquent l'école à cause de l'insécurité. Les écoles doivent fermer ou les familles déménagent. Toute une génération d'élèves n'a plus qu'un accès très limité à l'éducation, souligne Gotson Pierre.  L'affaire de l'avion de luxe offert à Donald Trump par le QatarUne chose est sûre : l'ancien président américain ne rentrera pas les mains vides de son voyage au Moyen-Orient. Mais la presse américaine s'interroge sur l'utilité de ce Boeing 747 flamboyant, offert à Donald Trump par le Qatar. Car pour qu'il puisse réellement transporter le président des États-Unis, il devra être transformé en profondeur, pour répondre à des normes de sécurité très strictes.Selon un responsable de la Maison Blanche, cité par le Washington Post, on ignore encore combien de temps prendraient ces modifications. Ce qu'on sait, en revanche, c'est que l'appareil dispose déjà de deux salles de bain complètes, neuf toilettes, une chambre principale, une chambre d'amis, plusieurs salons, un bureau privé… le tout avec des sièges en cuir crème et beige répartis sur deux niveaux.Mais attention, préviennent des experts : adapter cet avion vieux de 13 ans aux normes d'Air Force One prendrait des années… et coûterait des milliards. « Impossible de finaliser ce chantier avant la fin de son mandat », écrit le Washington Post. Et cette affaire soulève aussi une question juridique : Donald Trump a-t-il le droit d'accepter un tel cadeau ? Le New York Times souligne que sous son second mandat, il fait voler en éclats toutes les lignes rouges entre fonction publique et intérêts privés. Car, selon ses proches, Donald Trump prévoit de transférer l'avion à sa fondation présidentielle une fois qu'il aura quitté la Maison Blanche. En Argentine, des documents nazis découverts dans des caisses de champagneC'est à lire dans le journal Clarin. Des fonctionnaires de justice ont mis la main sur douze caisses en bois, marquées « champagne Crillón », dans le sous-sol du Palais de Justice de Buenos Aires. En les ouvrant, surprise : ils tombent sur des centaines de cartes de membres du parti nazi argentin, des passeports et d'autres documents datant de 1941, qui seraient arrivés à bord d'un navire japonais.On y trouve aussi du matériel de propagande nazie, destiné à diffuser l'idéologie d'Hitler en Argentine, alors que la Seconde Guerre mondiale faisait rage. Certains documents portent même sa signature. Clarin publie plusieurs photos de ces objets qui, selon le journal, pourraient aider à mieux comprendre le financement du nazisme en Argentine.Pour La Nación, il s'agit d'une découverte de portée mondiale. Le journal rappelle que le président Javier Milei a récemment décidé de déclassifier les archives argentines sur l'accueil des anciens nazis après la guerre. Journal de la 1ère Fusillade à Fort-de-France : les autorités renforcent la sécurité.

Le 5/7
Denis Bruand / David Rigoulet-Roze

Le 5/7

Play Episode Listen Later May 13, 2025 120:03


durée : 02:00:03 - Le 5/7 - par : Mathilde MUNOS, Amaury Bocher, Elise Amchin - Denis Bruand, éleveur de vaches et chèvres bio en Haute-Loire et David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste du Moyen-Orient sont les invités ce mardi 13 mai

Les interviews d'Inter
David Rigoulet-Roze : "Avec Donald Trump, il y a une forme de privatisation des intérêts nationaux"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later May 13, 2025 6:36


durée : 00:06:36 - L'invité de 6h20 - David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste du Moyen-Orient, était l'invité de France Inter ce mardi, à l'occasion du déplacement du président américain Donald Trump dans les pays du Golfe.

Le regard international - Vincent Hervouët
Donald Trump vers l'Orient avec des idées si simples

Le regard international - Vincent Hervouët

Play Episode Listen Later May 13, 2025 3:38


Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce mardi, il s'intéresse à la visite de Donald Trump au Moyen-Orient. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
Le choc des civilisations d'Huntington / Handicap : l'angle mort de la loi fin de vie ? / Gaza : un avenir suspendu

Les matins

Play Episode Listen Later May 12, 2025 150:05


durée : 02:30:05 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Sami Cohen politiste, chercheur au CERI à Sciences Po, spécialiste de la société israélienne, il publie Tuer ou laisser vivre. Israël et la morale de la guerre (Flammarion, avril 2025); Agnès Levallois Vice-présidente de l'iReMMO (Institut de Recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient), chargée de cours à Science-Po Paris; Elisa Rojas Avocate et militante pour les droits des personnes handicapées; Delphine Allès Professeure de science politique, chercheuse au Centre sur l'Asie du Sud-Est et vice-présidente de l'INALCO

Les matins
Gaza : un avenir suspendu

Les matins

Play Episode Listen Later May 12, 2025 37:30


durée : 00:37:30 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - L'espoir d'une paix à Gaza paraît de plus en plus lointain. Dans un contexte de crise humanitaire aggravée par la reprise de l'offensive militaire, le cabinet de sécurité israélien a approuvé un plan de "conquête" de l'enclave. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Sami Cohen politiste, chercheur au CERI à Sciences Po, spécialiste de la société israélienne, il publie Tuer ou laisser vivre. Israël et la morale de la guerre (Flammarion, avril 2025); Agnès Levallois Vice-présidente de l'iReMMO (Institut de Recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient), chargée de cours à Science-Po Paris

Le journal de 18h00
L'otage israélo-américain Edan Alexander libéré

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later May 12, 2025 20:05


durée : 00:20:05 - Journal de 18h - Le Hamas a remis Edan Alexander à la Croix rouge. La Libération du seul otage vivant ayant la nationalité américaine qui était encore retenu à Gaza, coïncide avec le départ du président américain Donald Trump pour une tournée au Moyen-Orient.

Un jour dans le monde
Les B.O. imaginaires de Charif Megarbane

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later May 12, 2025 4:27


durée : 00:04:27 - La BO du monde - C'est l'histoire d'un artiste libanais qui enjambe les frontières. De Beyrouth à Lisbonne où il vit aujourd'hui, Charif Megarbane nourrit sa musique instrumentale de multiples influences, tel un Ennio Morricone du Moyen Orient.

Les journaux de France Culture
L'otage israélo-américain Edan Alexander libéré

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 12, 2025 20:05


durée : 00:20:05 - Journal de 18h - Le Hamas a remis Edan Alexander à la Croix rouge. La Libération du seul otage vivant ayant la nationalité américaine qui était encore retenu à Gaza, coïncide avec le départ du président américain Donald Trump pour une tournée au Moyen-Orient.

Les journaux de France Culture
Le vent américain aurait-il tourné sur le conflit israélo-palestinien ?

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 12, 2025 14:34


durée : 00:14:34 - Journal de 7 h - Un otage de plus libéré à Gaza, c'est ce qu'a promis le Hamas à Donald Trump. Désormais, les États-Unis parlent directement avec le mouvement palestinien, alors que le président américain se prépare à une tournée au Moyen-Orient où il sera forcement question de la Palestine.

Le journal de 7h00
Le vent américain aurait-il tourné sur le conflit israélo-palestinien ?

Le journal de 7h00

Play Episode Listen Later May 12, 2025 14:34


durée : 00:14:34 - Journal de 7 h - Un otage de plus libéré à Gaza, c'est ce qu'a promis le Hamas à Donald Trump. Désormais, les États-Unis parlent directement avec le mouvement palestinien, alors que le président américain se prépare à une tournée au Moyen-Orient où il sera forcement question de la Palestine.

Géopolitique, le débat
Quel avenir pour les Palestiniens ?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later May 11, 2025 48:29


Plus d'un siècle s'est écoulé depuis le début du mandat britannique sur la Palestine, en 1922. La Palestine est depuis au cœur d'une rivalité entre Juifs et Arabes qui nourrit un conflit sans fin, le plus long conflit contemporain. Un siècle jalonné de guerres terribles et qui est aussi celui d'une histoire palestinienne. Une histoire de dépossession, de lutte, de ségrégation et d'une souveraineté rendue impossible. La question palestinienne demeure l'un des dossiers les plus sensibles et les plus complexes de la scène internationale.Entre exil, occupation, négociations avortées, résistances et divisions internes, les Palestiniens incarnent aujourd'hui l'une des dernières grandes causes nationales sans État. Dans ce contexte de blocage, l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a constitué un séisme majeur. Elle a révélé la nature criminelle du Hamas et entraîné des représailles massives d'Israël. Le Hamas a agi au mépris de la population gazaouie et les victimes innocentes se comptent en dizaines de milliers de morts.Gaza vit une tragédie humaine sans précédent et le massacre du 7-Octobre a nourri une haine réciproque qui représente aujourd'hui un obstacle majeur à toute résolution pacifique de la question israélo-palestinienne, tant les extrémistes des deux camps se trouvent confortés par la situation actuelle. Chacun semble désormais convaincu que la coexistence est impossible. Regard sur la place de la question palestinienne aujourd'hui dans le monde arabe et dans les équilibres géopolitiques mondiaux. Quel avenir pour les Palestiniens ? Invités : Sabine Jansen, rédactrice en chef de Questions internationales, Professeure de relations internationales au CNAM et chercheuse associée à Paris Cité Henri Laurens, historien, professeur au Collège de France où il occupe la chaire d'histoire contemporaine du monde arabe. Auteur de nombreux ouvrages dont La question de la Palestine en cinq volumes chez Fayard Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l'IREMMO, Institut de recherche et d'études méditerranée Moyen-Orient.Édition en partenariat avec la revue Questions internationales « Les Palestiniens. Une nation en quête d'État ».

Les matins
Réponses à vos questions sur la guerre à Gaza et au-delà

Les matins

Play Episode Listen Later May 10, 2025 5:17


durée : 00:05:17 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Israël a annoncé "la conquête de la bande de Gaza" et le déplacement interne de "la plupart" de ses habitants. Ce plan du gouvernement Netanyahu inquiète notamment les Palestiniens, divise la population israélienne et fait craindre un scénario digne de l'enlisement des Etats-Unis en Irak. - invités : David Rigoulet-Roze Chercheur associé à l'IRIS et à l'Institut français d'analyse stratégique, spécialiste du Moyen-Orient et de la péninsule arabique, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques

Affaires étrangères
Trump au Moyen-Orient : dollars et stratégie

Affaires étrangères

Play Episode Listen Later May 10, 2025 59:07


durée : 00:59:07 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - A l'aune de la visite annoncée de Donald Trump en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis, sa première tournée officielle dans la péninsule arabique, quelle priorité du président étasunien ? S'agit-il d'une tournée diplomatique ou financière ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud, Camille Mati - invités : Héloïse Fayet Chercheuse à l'Ifri (Institut français des relations internationales), spécialiste de la dissuasion nucléaire; Justin Vaïsse Historien, fondateur et directeur général du Forum de Paris sur la Paix, ancien directeur du Centre d'Analyse, de Prévision et de Stratégie du Quai d'Orsay; Hasni Abidi Directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) et chargé de cours à l'Université de Genève; Alain Dieckhoff Directeur de recherche au Centre de recherches Internationales de Sciences Po ; Karim Émile Bitar Professeur de relations internationales à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et à Sciences Po Paris, chercheur associé à l'IRIS

Tout un monde - La 1ere
La carte du Moyen-Orient rêvée par Benjamin Netanyahou est "une impasse stratégique pour Israël"

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later May 9, 2025 20:07


(00:00:11) Dans les réactions internationales à l'élection du nouveau pape, celle du Pérou, son autre pays (00:05:45) La carte du Moyen-Orient rêvée par Benjamin Netanyahou est "une impasse stratégique pour Israël": interview de Jean-Paul Chagnollaud (00:14:01) Que reste-t-il de l'influence du cinéma américain sur le monde?

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
Ép. 09/05 | Être mère, c'est rock - comme payer pour un mariage!

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later May 9, 2025 45:54


L'invité de RTL
8 MAI - Alexandre Melnik, expert en géopolitique, est l'invité de RTL Midi

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later May 8, 2025 8:11


80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les conflits internationaux se multiplient au Moyen-Orient, entre l'Ukraine et la Russie, ou plus récemment entre l'Inde et le Pakistan. N'apprenons-nous jamais de nos erreurs ? Alexandre Melnik, expert en géopolitique et ancien diplomate à Moscou, est l'invité de RTL Midi. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Agnès Bonfillon du 08 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Gaza : l'opération « intensive » de Netanyahu - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 6, 2025 66:56


C dans l'air du 6 mai 2025 - Gaza : l'opération « intensive » de NetanyahuUne opération « intensive ». C'est ce que compte mener l'armée israélienne dans la bande de Gaza selon les mots du premier ministre Benjamin Netanyahu. Une nouvelle étape de la guerre qui impliquerait le déplacement de davantage de Palestiniens, « pour leur propre sécurité ». Une extension des opérations militaires visant à la « conquête » du territoire.Mais sur place, le drame humanitaire s'amplifie. Depuis deux mois, aucune aide humanitaire ne rentre en effet dans l'enclave et le gouvernement israélien vient de valider un nouveau système de distribution de l'aide « afin d'empêcher le Hamas de prendre le contrôle des approvisionnements ». « La plupart des gens seront privés d'aide », craignent toutefois des humanitaires. Netanyhu persiste donc dans son but d'éradiquer le Hamas, sous l'assentiment de Donald Trump, qui lui donne carte blanche depuis son retour au pouvoir. Le président américain, de son côté, est aussi très proche de Mohammed ben Salmane, prince héritier d'Arabie saoudite. Leur bonne entente remonte à son premier mandat. MBS a promis 600 milliards de dollars d'investissements aux États-Unis pendant le mandat de Trump, et Trump a choisi Riyad en février pour discuter du dossier russo-ukrainien. Les deux hommes divergent cependant au sujet de Gaza, MBS accusant Israël de commettre un « génocide ». En France, le conflit israélo-palestinien suscite de nombreux débats. Emmanuel Macron est appelé à reconnaître un Etat palestinien (ce dont il a émis l'hypothèse), tandis qu'à gauche, le sujet ne cesse de diviser Insoumis et Socialistes. Les incidents du 1er mai autour du député PS Jérôme Guedj le confirment, et les soupçons d'antisémitisme chez la gauche radicale s'accumulent. Alors, que faut-il attendre de l'opération « intensive » décrétée par Netanyahu ? Quels sont les rapports de Trump avec MBS ? Jusqu'où le conflit-israélo-palestinien peut-il fracturer la gauche française ?LES EXPERTS : Pierre HASKI - Chroniqueur international à France Inter et au Nouvel ObsAGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO (Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient)NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest FranceVincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux

C dans l'air
Gaza : l'opération « intensive » de Netanyahu - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 6, 2025 6:00


C dans l'air du 6 mai 2025 - Gaza : l'opération « intensive » de NetanyahuLES EXPERTS : Pierre HASKI - Chroniqueur international à France Inter et au Nouvel ObsAGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO (Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient)NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest FranceVincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
Ép. 06/05 | Combien de pourboire pour mon steamé sexy?

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later May 6, 2025 45:01


On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
Ép. 02/05 | Plus que deux parents, une aubaine!

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later May 2, 2025 45:15


Moins dépenser à l’épicerie. Trois parents, c’est légal! Civisme à l’école. Les vieux plus heureux que les jeunes. Dans cet épisode intégral du 2 mai, en entrevue : Jean-François Gagné Bérubé, fondateur de Glouton.app et chroniqueur au Journal de Montréal / Journal de Québec. Laurence Godin-Tremblay, doctorante en philosophie et mère de trois enfants. Nancy Doyon, éducatrice spécialisée et coach familiale à sosnancy.com Une production QUB Mai 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Appels sur l'actualité
[1] Émission spéciale - Donald Trump : votre bilan des 100 premiers jours

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 19:30


Nous répondons à vos questions et vos réactions sur les trois premiers mois du second mandat de Donald Trump. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a multiplié les déclarations fracassantes et les mesures choc. Remise en cause du droit du sol, coupes budgétaires dans la santé, l'éducation et l'aide internationale au développement, projet de transformer la bande de Gaza en «Riviera du Moyen-Orient», velléités expansionnistes au Canada, Groenland, droits de douane... Avec- Romuald Sciora, directeur de l'Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l'Iris. Auteur de l'ouvrage L'Amérique éclatée, plongée au cœur d'une nation en déliquescence (éditions Armand Colin)- Jérémy Ghez, professeur d'Économie et d'Affaires internationales à HEC. Auteur de l'ouvrage États-Unis : déclin improbable, rebond impossible (éditions VA).

Appels sur l'actualité
[2] Émission spéciale - Donald Trump : votre bilan des 100 premiers jours

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 20:00


Nous répondons à vos questions et vos réactions sur les trois premiers mois du second mandat de Donald Trump. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a multiplié les déclarations fracassantes et les mesures choc. Remise en cause du droit du sol, coupes budgétaires dans la santé, l'éducation et l'aide internationale au développement, projet de transformer la bande de Gaza en «Riviera du Moyen-Orient», velléités expansionnistes au Canada, Groenland, droits de douane...  Avec- Romuald Sciora, directeur de l'Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l'Iris. Auteur de l'ouvrage L'Amérique éclatée, plongée au cœur d'une nation en déliquescence (éditions Armand Colin)- Jérémy Ghez, professeur d'Économie et d'Affaires internationales à HEC. Auteur de l'ouvrage États-Unis : déclin improbable, rebond impossible (éditions VA).

Invité Afrique
Jeffrey Hawkins: «Se concentrer sur l'accès aux matières premières ne constitue pas une politique globale»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 9:15


C'était samedi dernier. Donald Trump a lancé aux journalistes de la Maison Blanche : « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix dans ces deux pays ». Est-ce à dire que le président américain s'intéresse beaucoup plus au continent africain qu'on le pensait il y a 100 jours, à son arrivée au pouvoir ? Jeffrey Hawkins a été ambassadeur des États-Unis en Centrafrique. Aujourd'hui, il est chercheur associé à l'IRIS, l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques, et enseigne à Sciences Po Paris. RFI : Jeffrey Hawkins, bonjour. Il y a 100 jours, vous nous disiez que Donald Trump risquait de se désintéresser totalement du continent africain. Aujourd'hui, est-ce que vos prédictions se réalisent ?Jeffrey Hawkins : C'est déjà un peu tôt pour dire, mais des signes sont toujours, à mon sens, aussi mauvais qu'avant. D'abord, il y a eu la destruction de la coopération américaine, donc de l'USAID, un outil qui était extrêmement important en Afrique, un outil pour les États-Unis, pour la diplomatie américaine. En même temps, il y a eu d'autres programmes aussi démolis par l'administration Trump et on parle aussi de réformes au sein du département d'État. Pour l'instant, on n'a pas trop de détails, mais on parle certainement de fermeture de quelques ambassades américaines en Afrique. Et aussi, on a parlé d'un mémorandum qui circulait au sein du département, où on parlait même d'abolir le Bureau pour l'Afrique au sein du département d'État. Ça, je ne sais pas si ça va arriver, mais ça, c'est mauvais signe.Alors, il y a une exception dans tout ce tableau, c'est la région des Grands Lacs, puisque, samedi dernier, Donald Trump a déclaré : « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix au Rwanda et au Congo ». Oui, je pense que l'intérêt de Donald Trump pour les matières premières et notamment les minéraux de terres rares est incontestable. Mais malgré tout le bruit qu'on a fait et malgré un certain investissement ces derniers temps par Massad Boulos, qui est le représentant de Trump et pour le Moyen-Orient et pour l'Afrique et qui a un peu fait le déplacement sur le continent récemment, il faut rester prudent. Avec cette annonce de déclaration de principe, oui, il y a un intérêt et il y a des discussions. Mais je pense qu'il faut rester très prudent parce que, quand on sait le conflit au Congo, dans les Grands Lacs, c'est très compliqué. Donc entre faire des déclarations de principe, entre faire un peu le tour des capitales et arriver vraiment à une paix durable, il y a quand même pas mal de pas à faire.Il y a juste deux ans, c'était en mars 2023, l'opposant rwandais Paul Rusesabagina [le héros de Hôtel Rwanda, NDLR] a été libéré par les autorités rwandaises sous pressions américaines. Est-ce que le président des États-Unis, quel qu'il soit, n'est pas le seul dans le monde à pouvoir faire pression sur Paul Kagame ?Bon, ça je ne sais pas. Et entre faire libérer une seule personne et notamment quelqu'un qui est un tout petit peu connu en Occident et demander un changement structurel de sa façon de gérer sa politique étrangère vis-à-vis du Congo, c'est quand même un écart assez important.Alors dans cette annonce de samedi dernier, Donald Trump a ajouté : « On va investir plus de 6 milliards de dollars dans le corridor angolais de Lobito, qui permettra essentiellement de transporter de magnifiques minerais depuis le Congo, l'Angola et plusieurs autres pays ». Dans ce cas de figure, n'est-on pas dans la continuité de la politique de Joe Biden qui était allé en Angola, c'était en décembre dernier ?Et justement, ce projet de corridor de Lobito, ça ne date pas de Trump, hein ! C'est une initiative qui est là depuis quelque temps, mais se concentrer sur un ou deux projets, simplement pour avoir accès à des matières premières, ça ne constitue pas une politique globale.Mais comme il est en difficulté sur Gaza et sur l'Ukraine, est-ce que Donald Trump ne se penche pas sur les Grands Lacs pour trouver enfin un succès diplomatique à mettre à son actif ?Je dois dire que je me suis posé la question aussi, mais je pense que Donald Trump, comme ses prédécesseurs, va trouver que le conflit dans les Grands Lacs, c'est aussi épineux que Gaza ou l'Ukraine et tout ça, c'est très compliqué. Et ce qu'il faudrait, c'est vraiment un engagement diplomatique de longue haleine, ce qui ne caractérise pas en général la diplomatie trumpienne.Et vous ne faites pas confiance actuellement à messieurs Marco Rubio et Massad Boulos pour trouver la solution ?Non, franchement, pour l'instant, une déclaration de principe, une discussion sur l'accès des compagnies minières américaines qui sont de moins en moins présentes d'ailleurs sur le sol congolais… Entre cela et vraiment mener à bien tout un processus de paix qui implique énormément d'acteurs domestiques et internationaux, ça ce n'est pas pour demain. Donc si Donald Trump cherche une petite victoire diplomatique pour briguer un prix Nobel, je pense qu'il faudra qu'il regarde ailleurs.Jeffrey Hawkins, merci.À lire aussiÀ la Une: Trump et l'Afrique À lire aussiTrump à la Maison Blanche, impact particulier pour l'Afrique australe