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durée : 00:04:03 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Au moment où les États-Unis viennent de confirmer leur partenariat militaire Aukus avec l'Australie et le Royaume-Uni, la Chine joue de l'effet de contraste. Elle cherche à se poser en acteur de paix, aussi bien sur la guerre en Ukraine qu'au Moyen-Orient. Et c'est un calcul adroit.
durée : 00:04:03 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Au moment où les États-Unis viennent de confirmer leur partenariat militaire Aukus avec l'Australie et le Royaume-Uni, la Chine joue de l'effet de contraste. Elle cherche à se poser en acteur de paix, aussi bien sur la guerre en Ukraine qu'au Moyen-Orient. Et c'est un calcul adroit.
durée : 00:03:06 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La grande surprise de l'accord Iran-Arabie saoudite rétablissant les relations diplomatiques rompues en 2016 est le rôle joué par la Chine. C'est assurément le signe d'un Moyen Orient et d'un monde changés, à la faveur de la guerre en Ukraine.
durée : 00:03:06 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La grande surprise de l'accord Iran-Arabie saoudite rétablissant les relations diplomatiques rompues en 2016 est le rôle joué par la Chine. C'est assurément le signe d'un Moyen Orient et d'un monde changés, à la faveur de la guerre en Ukraine.
durée : 00:04:02 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - L'Ukraine est loin d'être le seul pays à importer massivement des armes. C'est ce que dévoile le rapport annuel de l'Institut International de recherche sur la paix, basé à Stockholm qui fait autorité sur le sujet. Le commerce des armes fonctionne à plein en Europe, en Asie et au Moyen-Orient.
Après sa demande d'adhésion à l'OTAN, Helsinki ne craint pas tant l'arrivée massive de citoyens russes, que celles de migrants venus d'Afghanistan, du Moyen-Orient ou d'Afrique. Un possible afflux d'étrangers orchestré par Moscou pour déstabiliser le pays.
durée : 00:04:02 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - L'Ukraine est loin d'être le seul pays à importer massivement des armes. C'est ce que dévoile le rapport annuel de l'Institut International de recherche sur la paix, basé à Stockholm qui fait autorité sur le sujet. Le commerce des armes fonctionne à plein en Europe, en Asie et au Moyen-Orient.
(00:00:40) Interview du pape François: paix, troisième guerre mondiale, environnement et renonciation (00:12:58) L'Arabie saoudite et l'Iran réalignent la géopolitique du Moyen-Orient (00:16:40) Peut-être la fin en vue dans l'interminable guerre au Yémen
Invité : Benoît de Tréglodé, directeur du domaine "Afrique, Asie, Moyen-Orient" à l'IRSEM Le premier "dans le bunker" sur Apocalypse Now : https://soundcloud.com/le-collimateur/apocalypse-now Benoît de Tréglodé sur la géopolitique du Vietnam :https://soundcloud.com/le-collimateur/le-vietnam-de-la-colonisation-francaise-aux-rivalites-en-mer-de-chine-du-sud
durée : 00:16:43 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - La nomination d'un nouveau président au Vietnam est attendue cette semaine lors d'une session extraordinaire de l'Assemblée nationale, plus d'un mois après la démission de Nguyen Xuan Phuc suite à une vaste purge anticorruption liée à la gestion de la pandémie, sur fond de luttes entre factions - invités : Benoît de Tréglodé directeur du domaine Afrique, Asie, Moyen Orient de l'IRSEM.
durée : 00:57:54 - Cultures Monde - par : Julie Gacon - Le 6 février 2023, quelques heures après un séisme meurtrier en Turquie, des promesses de soutiens affluent des chancelleries du monde entier. Une démonstration de la position incontournable que s'est taillée Ankara dans les relations internationales depuis une dizaine d'années. - invités : Aurélien Denizeau Docteur de l'Inalco en Sciences politiques et Relations internationales; Jana Jabbour Spécialiste de la diplomatie turque au Moyen-Orient et enseignante en Relations internationales à Sciences-Po Paris.; Marc Pierini Ancien ambassadeur de l'Union Européenne en Turquie, de 2006 à 2011, chercheur à Carnegie Europe à Bruxelles.
Le 6 février 2023, un tremblement de terre ébranlait le sud-est de la Turquie et le nord-ouest de la Syrie. Deux semaines plus tard, il y a quelques jours, de nouvelles secousses et répliques sismiques se faisaient à nouveau sentir. Le bilan humain ne cesse de progresser. Des milliers de personnes restent coincées sous les décombres avec désormais peu de chances de survie. Et des millions de personnes se trouvent dans une situation d'urgence extrême… sans toit, sans chauffage, sans eau potable et sans services vitaux, dans un contexte climatique particulièrement difficile avec des températures négatives en cette période hivernale. Le bilan humain est très différent selon que l'on se trouve en Syrie ou en Turquie, la région syrienne touchée étant assez peu peuplée. Quelles conséquences politiques et géopolitiques ce séisme aura-t-il ? La question se pose alors que Bachar al-Assad se cherche une légitimité tandis que Recep Erdogan et son gouvernement sont pointés du doigt en raison de leur immense responsabilité dans l'ampleur des pertes humaines et matérielles, résultat de 20 années de gouvernance de l'AKP. Invités : - Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l'IFRI. « La Turquie en 100 questions » à paraitre en avril 2023 - Ziad Majed, politologue, professeur à l'Université Américaine de Paris. « Syrie, la révolution orpheline », Actes sud 2014.
Episode 155: Les modèles théoriques des sciences sociales à l'épreuve du terrain Il ne peut y avoir de doute que Pierre Bourdieu, qui reste parmi les sociologues français les mieux connus dans le monde entier, a forgé ses concepts théoriques principaux en Algérie, pendant la guerre de libération. Des travaux récents, appuyés sur les travaux de Bourdieu et surtout sur les archives laissées par ses collègues et collaborateurs algériens, notamment Abdelmalek Sayad, nous permettent de mieux saisir les conditions des recherches de terrain en contexte de guerre, de violence et d'une déstructuration sociale extrême. Avec le recul, ils nous permettent aussi de voir les lacunes des travaux de Bourdieu sur l'Algérie, notamment par rapport à son appréciation de la réflexion politique locale et des pratiques d'autogestion et d'autonomie. Même si Bourdieu fait comme si elles n'existaient pas, il ne peut y avoir de doutes que ces pratiques persistaient en Algérie rurale malgré les dégâts profonds de la domination coloniale. Le cas de Bourdieu est donc un cas d'étude par excellence pour étudier à la fois l'apport et les limites des terrains empiriques. Il indique la nécessité, pour tout chercheur, d'une réflexivité poussée et continue pour identifier ses propres points aveugles, et pour relativiser et ainsi enrichir ses préconceptions théoriques. Judith Scheele est anthropologue avec un intérêt particulier pour les sociétés sahariennes et celles qui les avoisinent. Elle a effectué des terrains longs en Algérie, au Mali et au Tchad. Elle étudie plus particulièrement les échanges commerciaux et autres, la mobilité, et les interdépendances au niveau local et régional, dans le but de développer une approche comparative qui permettrait d'aborder le Sahara en tant que région, dans des termes suggérés par sa propre ethnographie et histoire. Ses travaux précédents ont porté sur la construction du local en Kabylie (Village Matters, 2006), les relations transfrontalières entre le sud algérien et le nord du Mali (Smugglers and Saints, 2012), et les structures sociales et économiques particulières de la ville de Faya-Largeau au nord du Chad (Value of Disorder, 2019). Elle a aussi animé des projets interdisciplinaires, notamment avec des historiens, pour produire des ouvrages ayant trait au Sahara (Saharan Frontiers, 2012, avec James McDougall), à l'anthropologie du droit (Legalism, 2012-15, avec Paul Dresch et Fernanda Pirie), et à l'anthropologie du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord au sens large (Scandal of Continuity, 2019, avec Andrew Shryock). En ce moment, elle réfléchit à comment les mobilisations contestataires actuelles dans la région, et des traditions et institutions politiques régionales, peuvent nous encourager à repenser la théorie politique dominante. (Bio extraite du site de l'EHESS) Cet episode a été enregistré le 11 janvier 2023 au Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA). Pr. Karim Ouaras, Université d'Oran 2 / CEMA a modéré le débat. Nous remercions notre ami Ignacio Villalón, pour sa prestation à la guitare pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Réalisation et montage: Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
durée : 00:39:00 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Depuis le 6 février, le bilan humain des séismes en Turquie et en Syrie ne cesse de s'alourdir. Son bilan politique reste incertain. La responsabilité du gouvernement turc est pointée du doigt alors qu'Erdogan est candidat à sa réélection dans 3 mois. La catastrophe naturelle devient politique. - invités : Didier Le Bret Ancien ambassadeur de France à Haïti entre 2009 et 2012; Giacomo Parrinello Enseignant-chercheur en histoire environnementale à Sciences po Paris, spécialiste de l'histoire des séismes. ; Dorothée Schmid Chercheuse, responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l'IFRI
durée : 00:25:36 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Raphaël Pitti, médecin humanitaire, responsable formation de l'ONG Mehad-France, Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie et Moyen-Orient à l'IFRI et Ziad Majed, politologue, spécialiste de la Syrie, sont les invités du 8h20 pour évoquer le séisme qui a touché la Syrie et la Turquie.
À Dubaï, ville monde et hub financier du Moyen-Orient, l'amour est un business comme un autre. Depuis plusieurs années, ce secteur est en pleine expansion. De notre correspondant, Sur la Palm Jumeirah, cette île artificielle en forme de palmier à Dubaï, Julie Droin peaufine les derniers détails de sa prestation. Cette Française est organisatrice d'événements. À l'approche de la Saint-Valentin, son carnet de commandes est bien fourni. « Aujourd'hui, on prépare les décorations de la Saint-Valentin pour un restaurant familial au bord de la plage. À Dubaï, on a une bonne dizaine de restaurants qui nous demandent des décorations pour le jour J. Avec des dates différentes, car il y a tellement de compétition sur le marché. » L'amour est un business florissant dans la capitale économique des Émirats arabes unis. Boosté par sa place centrale et prédominante dans le marché mondial du mariage de destination, tout un écosystème entrepreneurial s'est développé au fur et à mesure dans l'émirat. Julie Droin organise aussi les célébrations pour ceux qui décident de se dire « oui » à Dubaï. « On a beaucoup de célébrations de mariages avec différentes cultures. Les gens viennent des États-Unis, de France. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'à Dubaï, il y a une certaine facilité au niveau administratif. Donc, les gens peuvent venir ici très facilement. C'est aussi une ville qui est très attractive. Et puis c'est une destination sécurisée, magnifique à voir. » Embaucher un entremetteur Dans le sillage de ce marché, les entremetteurs ont aussi tracé leur voie. Christiana Maxion aide ceux qui peinent à trouver l'amour dans l'émirat où 90% de la population est étrangère. Attablée dans un café du centre financier de Dubaï, cette Américaine explique avoir lancé son affaire il y a deux ans. En pleine crise sanitaire. « Ce business est le meilleur ici. Si tu as besoin de te mettre en forme, tu embauches un entraîneur personnel. Ou alors si tu as des problèmes dans ton travail, tu embauches un avocat. Eh bien, si tu n'as pas de temps pour rencontrer l'âme sœur et que tu as besoin de quelqu'un pour planifier tes rendez-vous avec les candidats, superviser la communication, les retours, quelqu'un qui puisse organiser toute ta vie amoureuse... tu embauches un entremetteur, explique Christiana Maxion. La plupart des gens avec qui nous travaillons sont des professionnels très occupés. Donc, on s'occupe du processus et on livre des résultats. » Ce marché de l'amour dans l'émirat s'est développé en parallèle des nombreuses réformes sociétales. Comme celle qui autorise désormais le concubinage depuis 2020, par exemple.
durée : 01:58:48 - Les Matins - par : Guillaume Erner - Face à l'urgence humanitaire, plusieurs pays ont déjà annoncé l'envoi d'une aide financière, matérielle et humaine en Turquie, mais la Syrie de Bachar Al-Assad souffre de son isolement sur la scène internationale. L'Occident doit-il lever ses sanctions contre Damas ? - invités : Manon-Nour Tannous Politologue, maître de conférences à l'Université de Reims, enseignante à Sciences Po et chercheure associée au Centre Thucydide (Université Paris II) et au Collège de France (chaire d'histoire contemporaine du monde arabe); Dorothée Schmid Chercheuse, responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l'IFRI; Marie-Pierre Vérot Journaliste à la rédaction internationale de Radio France
EXPERTS Guillaume PERRIER Journaliste au service international – Le Point, auteur de « Les loups aiment la brume » Rony BRAUMAN Médecin et ancien président de Médecins Sans Frontières Agnès LEVALLOIS Consultante spécialiste du Moyen-Orient, maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique Claude GUIBAL Grand reporter à la rédaction internationale – Radio France Delphine MINOUI (Duplex d'Istanbul) Journaliste - Correspondante à Istanbul - Le Figaro Plus de 5000 personnes sont mortes en Turquie et en Syrie après les plus violents séismes dans la région. Mais tout porte à croire que ce bilan provisoire risque d'être beaucoup plus lourd tellement les dégâts sont importants. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ce sont 23 millions de personnes qui directement ou indirectement, pourraient être touchées par les différents tremblements de terre depuis lundi. L'OMS a également dit redouter des « bilans huit fois plus élevés que les nombres initiaux » tandis que les secouristes tentent dans le froid et parfois sous la neige de retrouver des survivants dans les décombres. En Turquie, où plus de 3300 personnes ont trouvé la mort, le nombre d'immeubles à terre, 5000, laisse présager le pire et le mauvais temps complique la tâche des secours qui commencent à recevoir l'aide internationale. 73 secouristes français, bénévoles de l'association française Pompiers de l'urgence internationale et membres de la sécurité civile, sont arrivés ce mardi dans le sud-est du pays, accompagnés de quatre chiens spécialement entraînés. 45 pays ont également promis leur soutien, y compris la Grèce malgré ses relations difficiles avec la Turquie ou encore Israël qui s'est dit prêt à venir en aide à la Syrie où la ville martyre d'Alep est fortement touchée et sa citadelle endommagée. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a décrété lundi un deuil national de sept jours dans le pays. Il a également déclaré l'état d'urgence dans les dix provinces touchées par le séisme qui ravive en Turquie le traumatisme d'un autre tremblement de terre celui du 17 août 1999. A l'époque, il y a eu plus de 17 000 morts, des dizaines de milliers de blessés et des centaines de milliers de personnes sans-abris. Cette nouvelle tragédie intervient également dans un contexte particulier, celui des élections présidentielles et législatives. Ces scrutins ont été avancés au 14 mai prochain par Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis dix ans, mais pas favori dans les sondages. Ces choix ces dernières années ont provoqué l'effondrement de l'économie du pays et une inflation record, aujourd'hui hors de contrôle. La livre turque a perdu un tiers de sa valeur en un an. Dans ce contexte, la base d'Erdogan s'est réduite mais l'opposition se cherche un candidat depuis que le maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, a été condamné en décembre à plus de deux ans de prison, ce qui l'interdit de facto de tout mandat politique… DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
TURQUIE / SYRIE : FRAPPÉS… ENCORE - 07/02/23 EXPERTS Guillaume PERRIER Journaliste au service international – Le Point, auteur de « Les loups aiment la brume » Rony BRAUMAN Médecin et ancien président de Médecins Sans Frontières Agnès LEVALLOIS Consultante spécialiste du Moyen-Orient, maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique Claude GUIBAL Grand reporter à la rédaction internationale – Radio France Delphine MINOUI (Duplex d'Istanbul) Journaliste - Correspondante à Istanbul - Le Figaro
L'expatriation, on en parle dans French Expat depuis 2019. Parfois, on part sur un coup de tête et parfois c'est un choix de vie.On a vu dans ce podcast que l'expatriation peut aussi être subie, ou encore, dans certains cas, qu'il s'agit tout simplement d'une étape ou d'un procédé qui se répète.Peu importe les raisons de l'expatriation : quand on part de chez soi, de là d'où on vient, le fait de quitter son pays, que l'on soit préparé ou non, représente toujours un chamboulement important, et pas seulement les premières semaines. Au cours des 12 derniers mois, j'ai échangé avec l'une d'entre vous par message vocal interposé, après que celle-ci n'apprenne son départ pour New York.Maman de 2 jeunes enfants alors basés aux Emirats Arabes Unis, elle m'a raconté sans concession comment elle se préparait à cette nouvelle vie, comment elle parlait de ces changements à venir avec ses enfants ou encore ses états d'âme avant le départ, pendant le déménagement et après son arrivée aux Etats Unis. Cécile Atta, que vous connaissez peut-être aussi sous le pseudo de Desperate DiploWife se livre sans filtre et je vous mets au défi de ne pas y retrouver une petite partie de votre histoire à vous aussi. Et pour clore tout ceci, nous avons enregistré toutes les deux une conversation afin de faire le point quelques mois après son arrivée dans la ville qui ne dort jamais.Retrouvez tous les podcasts de French Morning à www.frenchmorning.com/podcastSuivez les coulisses de French Expat Le Podcast sur les réseaux sociaux :
C'est à l'occasion de la foire AKAA que Culture Sans Filtre a pu s'entretenir avec la galeriste Véronique Rieffel. Sa galerie est basée en Côte d'Ivoire, mais elle court le monde de foire en foire pour partager avec les collectionneurs et le publics les artistes qu'elle défend et accompagne. Critique d'art spécialiste du Moyen-Orient et du continent africain, opératrice culturelle qui a fondé et dirigé l'Institut des cultures d'islam, diplomate culturelle ayant dirigé l'Institut français d'Alexandrie, commissaire d'exposition et galeriste, cet épisode est l'occasion de partager son regard sur l'évolution du marché de l'art africain et sur la manière dont les collectionneurs et l'art se structurent sur le Continent et puis aussi ce que cela signifie d'être un galeriste, un peu agent, un peu vendeur, mais surtout très passionné ! Concept : Elsa Despiney & Shiran Ben AbderrazakProduction : Skander BesbesDisponible sur:Spotify: https://spoti.fi/3asIOhP Apple Podcasts: https://apple.co/32sLKGz Deezer: https://bit.ly/3u0mvqu
Le 27 janvier dernier, le pape François qualifiait de « spirale de la mort » le climat de violences entre Palestiniens et Israéliens. Récemment ravivées par les attentats de Jérusalem perpétrés par un Palestinien et ayant causé la mort de sept personnes, et part le bombardement de Tsahal en Cisjordanie, les tensions ne cessent de s'accroitre entre Israël et la Palestine. Plus d'une trentaine de morts ont été recensées côté palestinien depuis le début de l'année 2023. Cette escalade de violences s'inscrit dans un contexte de glissement vers l'extrême droite du nouveau gouvernement de Benjamin Netanyahou en décembre 2022. Cette radicalisation a provoqué un mouvement de contestation massif au sein de la population israélienne en ce début d'année. Néanmoins, les protestations portent à ce jour davantage sur la remise en question de la démocratie et de la justice israélienne que sur la situation qui oppose Israël et la Palestine. Comment peut-on expliquer ce glissement vers l'extrême droite du gouvernement israélien ? Ce nouveau gouvernement ne risque-t-il pas de remettre en cause les victoires diplomatiques d'Israël, notamment les Accords d'Abraham ? La « solution à deux États » est-elle encore viable ? Dans ce podcast, Dominique Vidal, journaliste et historien, revient sur cet engrenage de violences qui secoue Israël et la Palestine. Pour aller plus loin :
durée : 00:15:17 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - Depuis l'énorme explosion au port de Beyrouth en 2020, l'enquête se heurte à l'hostilité d'une grande partie de la classe politique qui tente de l'entraver par tous les moyens. Le 23 janvier 2023, le juge Tarek Bitar annonce avoir décidé de reprendre son enquête plusieurs fois suspendues... - invités : Karim Emile Bitar Professeur à l'Ecole normale supérieure de Lyon et à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, spécialiste du Proche et Moyen-Orient.
C'est un mouvement de contestation historique qui secoue l'Iran, depuis le 16 septembre 2022, et la mort en prison de Mahsa Amini, 22 ans, arrêtée pour avoir mal porté son voile... Au slogan «Femmes, vie, liberté», s'est vite ajouté le slogan «Mort au dictateur» pour dire la colère de millions de femmes, d'hommes, de jeunes surtout, privés de droits, d'avenir, de liberté par un régime théocratique incarné par Ali Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique désormais conspué dans la rue... Un régime qui, depuis 4 mois, n'arrive pas à étouffer la révolte malgré une répression féroce : au moins 481 manifestants tués dont 64 enfants, 20 contestataires condamnés à mort dont 4 ont été pendus, tandis que plus d'une centaine d'autres risquent de se voir infliger la peine capitale pour «corruption sur terre» ou «inimitié avec Dieu». Bilan établi par l'ONG norvégienne Iran Human Rights. Où en est aujourd'hui la contestation ? Jusqu'où ira la répression ? Existe-t-il des fissures au sein du pouvoir ? Que cherche la République islamique en renouant avec sa «diplomatie», entre guillemets, des otages (des dizaines d'Occidentaux dont 7 ressortissants français sont détenus arbitrairement en Iran) ? Trois invités : - Chowra Makaremi, anthropologue, chercheuse au CNRS, réalisatrice du documentaire «Hitch, une histoire iranienne» (2019) disponible en vidéo à la demande - Bernard Hourcade, géographe, chercheur émérite au CNRS et ancien directeur de l'Institut français de recherche en Iran de 1978 à 1993. Auteur d' «Iran, paradoxes d'une nation» chez CNRS Éditions (2021) - Jean-Pierre Perrin, journaliste et écrivain, spécialiste du Moyen-Orient, auteur de «Kaboul, l'humiliante défaite», paru aux Équateurs (2022).
Non-alignement sur les sanctions américaines, fragilisation du Pacte du Quincy entre Riyad et Washington, autonomisation des acteurs locaux… La guerre en Ukraine a mis en exergue une mutation des équilibres stratégiques au Proche et Moyen-Orient. Celle-ci a révélé un déclin de l'influence américaine dans la région suite à l'échec de l'« Accord du siècle » entre Benyamin Netanyahou et Donald Trump (2020) et un regain des tensions entre Téhéran et Washington après la sortie américaine de l'accord sur le nucléaire. À cela s'ajoute un renforcement de la présence stratégique russe dans la région, matérialisée par un rapprochement avec la Syrie, l'Iran, la Turquie, les Émirats arabes unis ou encore Israël. L'ensemble de ces facteurs expliquent la prise de distance des pays de la région à l'égard des positions occidentales, notamment relative à la guerre en Ukraine. La guerre russo-ukrainienne a-t-elle ramené une certaine unité au sein du monde arabe ou l'a-t-elle davantage divisé ? Pour quelles raisons celle-ci a-t-elle accéléré l'autonomisation de certains pays, tels que l'Arabie saoudite ? Observe-t-on une relative amélioration des relations entre l'Iran et les pays du Golfe concomitamment à une dégradation des relations entre Téhéran et les Occidentaux ? Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po, revient sur la guerre en Ukraine et les recompositions stratégiques que celle-ci a pu entrainer au Proche et Moyen-Orient. À l'occasion de la parution de son ouvrage « Stupéfiant Moyen-Orient. Une histoire de drogue, de pouvoir et de société », il effectue également un bref tour d'horizon des enjeux de pouvoir et société qui sous-tendent les trafics de stupéfiants dans la région. Pour aller plus loin :
durée : 00:58:12 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Jean-Pierre Filiu revient sur l'histoire de la production et de la consommation des stupéfiants au Moyen-Orient. Un voyage, depuis l'Antiquité, qui offre une porte d'entrée vers une meilleure appréciation de bien des enjeux de pouvoirs, dans l'ordre international comme au cœur des États. - invités : Jean-Pierre Filiu professeur des universités en histoire à Sciences Po (Paris). Il anime sur le site du quotidien "Le Monde" le blog "Un si proche Orient".
durée : 00:04:13 - Chroniques littorales de José-Manuel Lamarque - par : Jose Manuel Lamarque - La Fondation Méditerranéenne d'Etudes Stratégiques propose gratuitement sur son site internet cet atlas parce que le monde change, et nombreux sont les pays qui tentent de remodeler en leur faveur les équilibres autour de la Méditerranée et du Moyen-Orient...
Ce soir, "Jour J" a le plaisir de recevoir un médecin-soldat engagé dans les forces spéciales. Il s'appelle Nicolas Zeller, nous raconte la guerre, ceux qui la font et comment il a risqué sa peau pour sauver celle des autres, des vallées afghanes aux plaines du Moyen-Orient. "Jour J", c'est l'émission des grands entretiens d'actualité internationale, culturelle, économique et politique. Chaque jour sur RTL de 20h à 21h et en podcast, Flavie Flament reçoit un acteur de l'actualité et revient avec lui sur une date fondamentale de sa vie.
2022 : ANNÉE DE LA RÉVOLTE EN IRAN – 30/12/22 ARMIN AREFI Journaliste grand reporter - « Le Point » Spécialiste du Moyen-Orient Depuis près de trois mois, le visage de Mahsa Amini, morte en détention, est devenu le symbole de la révolte de milliers d'Iraniens contre le port obligatoire du voile en Iran, et de bien plus encore puisque les revendications multiples des manifestants sont bien plus profondes que la question du voile et de la police des moeurs. Depuis le début du conflit le 16 septembre dernier, l'ONG Iran Human Rights a dressé un bilan dramatique, avec près de 500 manifestants tués par les autorités, dont 63 enfants. La répression est l'arme du régime iranien. Face à ces manifestations, il emploie la politique de la terreur. Pour avoir manifesté, Mohsen Shekari et Majidreza Rahnavard, âgés de 23 ans, ont été pendus les 8 et 12 décembre. Le second en public, au bout d'une grue... A ce jour, onze autres personnes sont condamnés à mort. Depuis le 3 décembre, la publication des déclarations du procureur général iranien, Mohammad Jafar Montazeri, sur une supposée abolition de la police des mœurs, dédiée à contrôler le bon respect des contraintes islamiques dans l'espace public, suscite débats et questions. Pour Armin Arefi, journaliste grand reporter au Point spécialisé sur le Moyen-Orient « cette pseudo-ouverture a pour but de donner l'impression que le régime a pris en compte une partie des revendications des manifestants, mais aussi de détourner l'attention ». Après les vagues de contestation de 2017 et de 2019, les manifestations se succèdent aux quatre coins du pays et tentent de remettre en cause le pouvoir des religieux sur la société iranienne. Armin Arefi reviendra sur cette révolte iranienne inédite qui s'inscrit dans le temps.
durée : 00:24:33 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Marjane Satrapi auteure de BD et réalisatrice franco-iranienne et Farid Vahid, iranien, docteur de l'Observatoire Afrique du Nord et Moyen Orient de la Fondation Jean Jaurès sont les invités du Grand Entretien.
Retour sur le parcours exceptionnel de l'équipe marocaine de football, parvenue à se hisser en demi-finale de la récente Coupe du monde de football au Qatar. C'est la première équipe africaine à parvenir à ce stade d'un Mondial. Comment le royaume pourrait-il profiter de cette performance des Lions de l'Atlas en termes de rayonnement à l'échelle mondiale ? Entretien avec Pierre Vermeren, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. RFI : La réussite inédite de l'équipe marocaine de football pourrait-elle apporter au Royaume des gains diplomatiques ? Pierre Vermeren : Des gains diplomatiques, je ne sais pas, parce que la diplomatie, c'est quand même autre chose que le football. Toutefois, on peut compter sur le Maroc pour effectivement capitaliser sur ce parcours tout à fait remarquable à la Coupe du monde, notamment en Afrique, parce qu'on sait que le Maroc a une diplomatie africaine très active. Il veut compter parmi les grands. Le défi de remporter la Coupe d'Afrique des nations dans deux ans a déjà été lancé, ou en tout cas, d'y briller, c'est certain. Le Maroc, qui est dans une compétition très importante avec ses challengers, notamment arabes, que ce soit l'Algérie où l'Égypte, va tout faire pour briller. Mais enfin, il faut quand même rester réaliste, le football, c'est effectivement très important, c'est de la politique. On l'a vu durant tout ce mois. Toutefois, les victoires diplomatiques et les victoires sportives sont quand même de deux ordres différents. Ce parcours extraordinaire des Marocains au mondial, vient-il confirmer la stratégie du soft power sur laquelle Rabat mise depuis plusieurs années pour affirmer son rôle à l'international ? Oh, dans le domaine du sport, oui, très clairement, parce que, quand on termine premier de son groupe, et qu'on bat deux très grandes équipes européennes, il y a quand même peu de hasard. C'était une réussite méritoire et préparée. Encore une fois, cette académie de football près de Rabat, qui a été créée en 2009, on voit que 13 ans après, on a un résultat tout à fait remarquable. De plus, cette fois-ci, le Maroc possédait un entraîneur marocain, ce qui est aussi une première. La dimension nationale, nationaliste, est très forte, avec une célébration digne des grandes nations de football, quand l'équipe est rentrée chez elle, avec des images diffusées un peu partout en Afrique et dans le monde arabe. Il y a une diplomatie du sport tout à fait évidente. Néanmoins, on est quand même dans le domaine du sport, même si le sport fait partie du soft power, même si le sport améliore l'image des nations et que clairement le Maroc joue cette carte. Certains observateurs avancent que cette victoire sportive est une victoire symbolique sur l'Algérie, frère ennemi de Rabat, partagez-vous cet avis ? Je crois que l'Algérie avait remporté la dernière Coupe d'Afrique des Nations. Elle n'a pas participé à cette Coupe du monde, donc clairement là, oui, dans le petit match bilatéral entre le Maroc et l'Algérie, le Maroc a marqué un point. En tout cas, il s'est vengé de la dernière étape, et cette fois-ci pas au niveau africain, ni maghrébin, mais au niveau international, donc bien sûr, ça va entraîner certainement une réaction de la part de l'Algérie. En tout cas, en tant que premier pays africain, arabe et maghrébin à atteindre ce niveau de la compétition footballistique internationale, le Maroc a marqué un point. C'est un point précieux, c'est quelque chose évidemment de très apprécié. On connaît la passion du football qui traverse tout le Maghreb, qui est très puissante aussi en Algérie. Il y a évidemment pour eux un challenge à relever, mais ce challenge a été porté cette fois-ci par le Maroc clairement. On a vu des joueurs et des supporters brandir le drapeau palestinien quand l'équipe marocaine gagnait. Or, on sait que le Royaume a normalisé ses relations avec Israël. Comment interprétez-vous cette utilisation du drapeau palestinien d'un point de vue politique ? Je pense que ça aurait été n'importe quelle équipe d'un pays du Maghreb ou du Moyen-Orient, on aurait eu aussi des drapeaux palestiniens. Alors c'est vrai que tous les pays n'ont pas la même histoire avec la Palestine, avec Israël. Mais on sait très bien que la cause palestinienne reste très chère au cœur et aux opinions publiques dans la région, au Maroc en particulier. Moi, ça ne m'a absolument pas surpris. De toute manière, vous savez, la politique internationale, la realpolitik domine. Après, il y a le cœur, et dans le cœur des Marocains, c'est clair que si le pays et le Royaume mettent souvent en avant, ses relations avec Israël, ce n'est quand même pas vraiment étonnant qu'il y ait une très puissante affection vis-à-vis des Palestiniens, dont on n'a plus beaucoup parlé ces dernières années pour diverses raisons, notamment depuis les printemps arabes. Mais, le peuple marocain, qui, pendant des décennies a manifesté en faveur des Palestiniens, n'a pas évidemment oublié cette cause, comme on vient de le voir. Je pense que ce n'est pas du tout le hasard, ce n'est pas non plus marginal. C'était une expression, je dirais, légitime et surtout pas très confidentielle et pas très inattendue.
durée : 00:24:33 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Marjane Satrapi auteure de BD et réalisatrice franco-iranienne et Farid Vahid, iranien, docteur de l'Observatoire Afrique du Nord et Moyen Orient de la Fondation Jean Jaurès sont les invités du Grand Entretien.
Cette émission avait originellement enregistrée en public à l'Ecole alsacienne le 8 décembre 2019.Les invités de Philippe Meyer :Dominique Moïsi, géopolitiologue et auteur de La géopolitique des séries où le triomphe de la peur.Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. LA GÉOPOLITIQUE DES SÉRIES OU LE TRIOMPHE DE LA PEURAu lendemain du 11 septembre 2001, la géopolitique a envahi non seulement le réel mais aussi nos imaginaires. Les séries sont devenues des références politiques tout autant que culturelles. Par la force de leurs intuitions, les scénaristes ne sont-ils pas les meilleurs analystes du monde contemporain ? Que perçoivent-ils de nos sociétés ? Avant tout la peur, répond Dominique Moïsi dans son ouvrage « La géopolitique des séries ou le triomphe de la peur ». La peur de la barbarie et le triomphe du chaos avec Game of Thrones, (Le Trône de fer), la peur de la fin de la démocratie avec House of Cards, (Le Chateau de cartes) celle du terrorisme avec Homeland, celle d'un ordre du monde qui disparait dans Downton Abbey, enfin la peur de la menace russe avec Occupied (Envahis).Foreign Policy s'était amusée à transposer le monde fantastique de Game of Throne ou la fascination du chaos, dans le Moyen-Orient d'aujourd'hui. Ainsi les Lannister sont l'Arabie saoudite, la Maison Stark les mouvements d'opposition qui ont brièvement accédé au pouvoir au lendemain des « printemps arabes » ; la Maison Barathéon représente les autocrates… Après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, la réalité a dépassé la fiction. Ce n'estplus Winter is coming, mais Winter has come. Et comme dans la série, on peut craindre qu'il ne dure très longtemps.Dans Downton Abbey, Dominique Moïsi analyse la nostalgie de l'ordre. La série débute en 1912. Un monde s'apprête à être bouleversé. Cette saga familiale aurait pu s'appeler « Le déclin de la famille Crawley ». La problématique de Homeland – et si l'ennemi venait de l'intérieur, et s'il était nous ? – a pris une crédibilité plus grande aux lendemains des attentats de Londres en 2005, des assassinats de Toulouse en 2012, de Paris en 2015, de Fort Hood et de San Bernardino aux Etats-Unis…House of Cards, décrit la fin du rêve américain et la montée des populismes, avec à l'époque de la diffusion de la série, les premiers succès flatteurs de Donald Trump, lors de la campagne pour les primaires du Parti. House of Cards traduit une perte de confiance généralisée à l'égard des élites.Dans Occupied, on retrouve croisées toutes les peurs de notre temps, du réchauffement climatique à la crise du modèle démocratique encouragée par des dirigeants médiocres. De la montée de la peur face à la Russie de Poutine, surtout depuis sa gestion de la crise ukrainienne, au discrédit relatif ou absolu dans lequel sont tombés l'Union européenne et les Etats-Unis d'Amérique au cours de ces dernières années.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
L'invasion russe de l'Ukraine marque une rupture. Regain des compétitions géopolitiques entre puissances défendant leur modèle et leur zone d'influence, multiplication des contestations et des rapports de forces désinhibés, augmentation généralisée des dépenses d'armement. Le 24 février 2022, la Russie franchissait un nouveau pas en décidant d'assujettir par la force un État qu'elle considère comme illégitime et menaçant. L'évènement a une importance historique qui aura un impact majeur sur la sécurité dans le monde. La tension s'ajoute à la tension. En Asie, en Afrique, au Moyen-Orient. Invités : Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Dernier ouvrage : «Europe : changer ou périr» chez Tallandier 2022. Michel Duclos, ancien ambassadeur. Conseiller spécial Géopolitique à l'Institut Montaigne et essayiste. «La France dans le bouleversement du monde», éditions de l'Observatoire. «Comment la Russie a perdu l'Occident» revue Commentaire. Bertrand Badie, politiste, spécialiste des relations internationales, professeur émérite des Universités à Sciences Po. «Le monde ne sera plus comme avant», éditions Les Liens qui Libèrent. «Vivre deux cultures. Comment peut-on naître franco-persan ?», éd. Odile Jacob.
À Trieste, ville du nord-est de l'Italie, aux portes de la Slovénie, une femme hors du commun, Lorena Fornasir, soigne les pieds martyrisés des migrants du Moyen-Orient qui ont cheminé sur les routes menant au cœur de l'Europe. Elle se rend chaque jour avec son mari, Andrea Franchi sur la Piazza della Libertà. Cette place, proche de la gare, est à la fois un point d'arrivée et de départ pour des migrants «clandestins» en quête d'une vie plus humaine. «Entre les mains prodigieuses de Lorena à Trieste», un Grand reportage de notre correspondante en Italie, Anne Le Nir. Remerciements à la photographe Elisa Da Lio. (Rediffusion du 15 septembre 2022)
Cette semaine, on part en cuisine pour parler d'une spécialité française qui fait couler beaucoup d'encre pour son côté éthique : le foie gras. Mets omniprésent de la cuisine française mais aussi plat très critiqué pour les méthodes cruelles d'élevage, les personnes continuent à en manger. Je ne pouvais donc pas ne pas t'en parler. Le foie gras est à la cuisine française, ce qu'est le tacos
Au Moyen-Orient, où les deux tiers de la population a moins de 35 ans, le marché du jouet est en ébullition à l'approche des fêtes de fin d'années. Alors que le secteur est dominé par les marques occidentales, de plus en plus d'entrepreneurs arabes relèvent le défi. Loin des figurines Spiderman, Lego et Barbie, eux, fabriquent des jeux qui s'inspirent de la société et de la culture locale. Beaucoup de ces créateurs sont à Beyrouth où la crise économique a donné un coup d'accélérateur au « made in Lebanon ». De notre correspondante à Beyrouth, Sophie Guignon Au Liban, sous les sapins de Noël, les cadeaux fabriqués localement ont une place de choix cette année. Dans un magasin de jouet de la capitale, Rachelle Daou et son fils Mateo viennent essayer un kit de construction de maisons baptisé Bildits. Muni de peinture, de mini-briques et de ciment « made in Lebanon », le garçon de 8 ans se glisse dans la peau d'un architecte. « Moi, j'adore ! Ça nous laisse travailler notre imagination », dit le petit Mateo. « Ce jeu l'aide à développer sa créativité et ça lui permet de travailler avec ses mains », ajoute sa mère Rachelle. Ce jeu, inventé par Nadi Chemaly, propose d'ériger une maison sans imposer de modèle culturel. « Si vous regardez tous les jeux ici, aucun d'eux ne vise le marché libanais. Les enfants libanais doivent toujours s'amuser avec les mêmes jouets que les Européens ou les Américains. Alors que les maisons qu'ils construisent, elles ressemblent vraiment à des maisons libanaises », explique Nadi Chemaly. Des jeux moins chers que ceux importés Alors que 95% des jouets sont importés au Liban, les produits locaux - jusqu'à moitié moins chers - sont une aubaine pour les parents dont le pouvoir d'achat s'est effondré avec la crise économique. Sur les hauteurs de Beyrouth, la menuiserie Bejjani tourne à plein régime. Ici, le Jakaroo, un jeu de stratégie jordanien, a été remis au goût du jour par Rafqa Achkar, une créatrice libanaise. « Il y a beaucoup de commandes sur le Jakaroo et les jeux de société. Depuis la crise, pour soutenir l'économie locale, on fait tout au Liban », dit Rafqa Achkar. Roy Bejjani, le menuisier, s'affaire sur ses machines de découpe de bois. Diversifier son activité lui a permis de sauver son entreprise de la faillite et de retrouver le sourire. « C'était un défi de réussir à produire cet objet au Liban. C'est un contexte difficile pour trouver des matières premières. Quand je commence à travailler sur les jeux, ça me rend heureux », souligne le menuisier. 9 % de croissance d'ici à cinq ans L'enthousiasme pour les jeux libanais touche aussi les adultes. Dans un café pour passionnés, tout le monde connaît Wasta, « piston » en arabe. Le gagnant de ce jeu de carte - créé par Elie Kesrouany - est celui qui survit au politicien corrompu, au banquier sans scrupules ou encore au voyou milicien. « La carte numéro 4, c'est l'immunité parlementaire. C'est un jeu satirique », indique Elie Kesrouany. « Au Liban, tout est basé sur les pistons. C'est un message sous forme de jeu, le but est d'amuser les gens, de les faire rire, mais ça les rend aussi très conscients de ce qu'il se passe. » Wasta s'est déjà vendu à 6 500 exemplaires. Avec une population jeune, le marché du jouet au Moyen-Orient devrait enregistrer 9% de croissance d'ici à cinq ans, la plus forte augmentation au monde.
QATAR : LES SECRETS D'UNE INFLUENCE PLANÉTAIRE – 13/10/22 CHRISTIAN CHESNOT Grand reporter à la rédaction internationale de Radio France Auteur de « Le Qatar en 100 questions » En moins de vingt ans, le Qatar a connu une ascension fulgurante. À peine plus grand que la Corse, peuplé d'environ 300 000 nationaux, le Qatar est devenu incontournable sur la scène internationale. Le succès du Qatar s'appelle Hamad bin Khalifa al-Thani, émir de 1995 à 2013. “Tout à la fois visionnaire, opportuniste et iconoclaste, il a utilisé les immenses ressources gazières, qui dormaient dans les eaux du golfe Persique, pour transformer son petit pays désertique en dragon du Moyen-Orient, s'inspirant de Singapour en Asie.”, explique Christian Chesnot. Aujourd'hui, le gaz et le pétrole représentent 90 % des exportations du Qatar, qui a affiché en 2021 un excédent commercial de près de 60 milliards de dollars. Mais le coup de maître reste l'organisation de la Coupe du monde de football 2022, dans ce pays qui n'a pourtant aucune tradition sportive et footballistique. Dans ce livre, Christian Chesnot revient à la création du Qatar et dresse un état des lieux de ce pays qui ne reconnaît pas les droits des homosexuels, des lesbiennes, des gays et des personnes bisexuelles, transgenres ou intersexes, et où les femmes continuent de faire face à une discrimination profonde dans presque tous les aspects de leur vie : elles doivent par exemple obtenir l'accord d'un tuteur pour voyager et étudier à l'étranger, avoir accès à la contraception et se marier. Au Qatar, il est impossible de critiquer la famille royale, il n'y a pas de syndicats ni d'opposition, et il n'y a pas non plus de liberté de la presse. C'est pourtant dans ce pays que se tiendra le Mondial de football du 20 novembre au 18 décembre. De nombreuses polémiques entourent la compétition : l'aberration écologique puisque le Qatar occupe la première place de principal émetteur mondial de CO2 par habitant et par an. Mais aussi sur les atteintes aux droits humains, ou selon The Guardian, 6500 travailleurs étrangers sont morts sur les chantiers de la coupe du monde. Les appels au boycott se multiplient, où déjà plusieurs villes françaises ont annoncé qu'elles n'installeront pas d'écrans géants pour diffuser les matchs. Christian Chesnot reviendra à travers son ouvrage sur ce pays qui fait l'actualité depuis plusieurs semaines.
(Replay) Le Moyen Orient peut être la “nouvelle Europe", a dit le Prince saoudien Mohammed bin Salma, appelant de ses voeux la prospérité économique de la région. Traduction: The Middle East can be the “new Europe,” Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman said on Wednesday as he vowed to see the region thrive economically. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Georges Malbrunot, spécialiste du Moyen-Orient au "Figaro", et auteur de plusieurs livres sur le Qatar dont "Nos très chers émirs sont-ils vraiment nos amis ?" (ed. Albin Michel), revient sur l'organisation de cette Coupe du monde tant décriée au Qatar.
Georges Malbrunot, spécialiste du Moyen-Orient au "Figaro", et auteur de plusieurs livres sur le Qatar dont "Nos très chers émirs sont-ils vraiment nos amis ?" (ed. Albin Michel), revient sur l'organisation de cette Coupe du monde tant décriée au Qatar.
Il y a tout juste trois mois, dans un hôpital de Téhéran, Masha Amini s'est éteinte à l'âge de 22 ans, trois jours après son arrestation pour infraction au code vestimentaire de la République islamique d'Iran. Et la flamme de la révolte des Iraniennes s'est allumée. Aujourd'hui leur slogan , "Femmes, vie, liberté", est connu de toutes et de tous. Le mouvement contre le port du voile obligatoire et contre le régime est suivi et accompagné par les hommes. Dans ce Sur le Fil nous tentons de répondre à deux questions: pourquoi ce mouvement ne semble pas faiblir ? Et comment peut-il évoluer en 2023 ? Avec Farid Vahid, directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient à la fondation Jean- Jaurès et Azadeh Kian, professeure de sociologie à l'Université de Paris et directrice du Cedref (Centre d'enseignement, de documentation et de recherche pour les études féministes) . Merci au Collectif Baraye et à l'Agence La Bande d'avoir autorisé la diffusion d'extraits du concert de soutien au peuple iranien, Femme, vie, liberté, le 12 décembre au Trianon à Paris. Extraits: hymne de Baraye, chanté par tous les artistes, duo de Barbara Navi et Yael Naim, paroles d'Edgar Morin lues par Philippe Lemoine. Merci à la mairie de Chalon-Sur-Saône d'avoir autorisé la diffusion de l'extrait de la chanson Baraye, reprise par la chorale de la Maîtrise Saint Charles. Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Sur le Fil a été créé par Antoine Boyer et Michaëla Cancela-Kieffer. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
FRANCE-MAROC : UN MATCH SI SPÉCIAL... EXPERTS PASCAL BONIFACE Directeur de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques FRANCOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » MERIEM AMELLAL Journaliste « France 24 » Spécialiste de l'Afrique et du Moyen-Orient
Le Qatar, l'hôte de la coupe du monde 2022 de football, se signale par une particularité démographique. En effet, les femmes y sont quatre fois moins nombreuses que les hommes. Une telle dissymétrie ne se retrouve pas du tout au niveau mondial, bien au contraire. La proportion y est, en effet, de 51 femmes pour 49 hommes. En 2016, ce petit émirat du Moyen-Orient comptait environ 2,6 millions. Cette inégale répartition entre les hommes et les femmes n'empêche pas cette population d'augmenter. En 2009, elle se montait à près de 1,6 million de personnes. Le pays a donc enregistré un million d'habitants supplémentaires en sept ans. Et, de fait, la croissance démographique, bien que ralentie, était encore de 6 % en 2016. Les femmes sont donc beaucoup moins nombreuses que les hommes au Qatar. En 2009, elles étaient près de 350.000, contre plus de 1.247.000 hommes. Cet écart s'explique en grande partie par la structure particulière de la population qatarie. En effet, elle est composée, à environ 80 %, par des étrangers. Ces travailleurs immigrés viennent surtout d'Inde, du Népal, du Bangladesh, du Pakistan ou de l'Iran. Les Qataris ne représentent donc qu'environ 12 % de la population du pays. Ils ne sont, en nombre, que la troisième nationalité vivant au Qatar, derrière les Indiens et les Népalais. Or, dans leur très grande majorité, ces travailleurs étrangers sont des hommes. Ils restent seuls au Qatar, ne pouvant faire venir leur famille près d'eux. C'est la présence de cette masse de travailleurs immigrés qui explique ce grand déséquilibre de la population qatarie. Ils sont surtout employés dans les innombrables chantiers de construction qui se sont ouverts dans le pays. Les gratte-ciel, qui poussent comme des champignons à Doha, la capitale, les complexes hôteliers surgis du désert ou les installations accueillant l'actuelle coup du monde de football en emploient beaucoup. On le sait, leurs conditions de travail, souvent très difficiles, ont été dénoncées par les médias et nombre d'associations, dont certaines ont appelé, pour cette raison, au boycott de la coupe du monde. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'émission qui dit tout haut ce que le monde du foot pense tout bas ! Cette année, l' « After Foot » fête ses 16 ans et propose un choc des générations ! Composée de ceux qui ont grandi avec l'After, la « Génération After » prendra les commandes de l'émission entre 20h et 22h. Avec Nicolas Jamain aux manettes, entouré de Kévin Diaz, Mathieu Bodmer, Walid Acherchour, Simon Dutin, Romain Canuti et Sofiane Zouaoui, cette nouvelle génération débattra avec passion, mais toujours en conservant les convictions et les codes de l'After. De 22h à minuit, place à la version originelle et historique de l'After autour de Gilbert Brisbois, Daniel Riolo, Stéphane Guy, et Florent Gautreau. Les soirs de Ligue des Champions, Jérôme Rothen rejoindra la bande pour les matchs du PSG et Mamadou Niang pour les matchs de l'OM. Nicolas Vilas sera aux commandes pour faire vivre les matchs dans l'After Live. Cette année, Thibaut Giangrande pilotera l' « After Foot » le vendredi et samedi.
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Anomia accueille Maître Bruno Richard au micro d'AdVocat.Aujourd'hui avocat associé au sein du cabinet DWF, Bruno prête serment en 1995 et signe le début d'une belle aventure.Élève peu motivé par les études et poussé par un père médecin il se dirige vers des études de médecine qui s'avèrent peu concluantes.Il rejoint par la suite la Fac de droit de Reims où il fait la rencontre de grands professeurs qui le fait tomber amoureux de la discipline.Inspiré par un de ses professeurs Guy de Carcassonne, le jeune étudiant qu'il était aspirait plus à être professeur agrégé de droit public plutôt qu'avocat.Cette aspiration ne devient finalement qu'un rêve qu'il finit par chasser de son esprit puisque Bruno enchaîne avec une licence de droit à Reims, une maîtrise puis un DEA à Paris 1.Attaché à ses racines et passionné par le droit public, considéré à cette période comme une discipline de niche, il prend le pari de continuer et développer cette discipline.Il décide de rejoindre Rambaud Martel, aujourd'hui Orrick, Herrington & Sutcliffe LLP, en tant que collaborateur puis associé de 1995 à 2010 où il se développe en même temps que le cabinet. Il nous partage le management du cabinet, de la stratégie de développement du cabinet.Maître Bruno Richard nous explique comment il réussit à attirer des grands acteurs du secteur public et travailler avec eux dans une période où c'était impensable d'entrer en contact avec eux.Maître Bruno Richard partage ses expériences et met en avant les complexes mais passionnants dossiers qu'il a pu prendre en charge en travaillant dans le droit public des affaires.Aujourd'hui associé chez DWF, il nous présente un cabinet internationalisé (Europe, Canada, Moyen-Orient, Arabie saoudite), coté en Bourse, avec un modèle de management qui favorise la collaboration entre les personnes du cabinet et où l'on travaille sur des projets de constructions faramineux !DWF est un cabinet aux grandes ambitions qui usent de moyens digitaux innovants comme de l'intelligence artificielle pour faciliter la gestion des dossiers.Pour tous les praticiens et curieux du droit public, ces échanges sont à écouter au plus vite !Nous remercions chaleureusement Maître Bruno Richard pour son temps et vous souhaitons une excellente écoute !Vous retrouvez les ressources du podcast ci-dessous :Reseau AnomiaLe Cabinet DWFGuide gratuit : Développer son cabinet d'avocat Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le conflit en Syrie a été le grand oublié de l'année 2022. Avec la guerre en Ukraine, l'attention médiatique s'est détournée de la Syrie et d'un conflit qui a fait les gros titres, plusieurs années durant. La guerre est pourtant toujours en cours, ponctuée de raids menés par trois pays : Israël, la Turquie et la Russie. La tension militaire ne faiblit pas dans le nord de la Syrie. Le 20 novembre 2022, Ankara lançait l'opération baptisée «Griffe épée», bombardant des positions kurdes du PKK et des Unités de protection du peuple YPG. Ankara accuse ces forces d'être à l'origine de l'attentat à Istanbul, le 13 novembre 2022, faisant 6 morts et 80 blessés. Les incursions de ces trois dernières années ont déjà consolidé l'empreinte turque dans la région... l'objectif d'Ankara étant de chasser les Kurdes de la frontière. Pendant ce temps, Bachar al-Assad poursuit sa politique de normalisation du régime marquée par une reprise de relations diplomatiques avec un nombre croissant de pays de la région. À l'occasion de la parution de «Syrie: le pays brûlé (2011-2021) le livre noir des Assad». Éd. du Seuil, Regard. Invités : Hala Kodmani, journaliste franco-syrienne. Grand reporter à Libération. « Seule dans Raqqa » éd Équateurs 2017 Ziad Majed, politiste, professeur et directeur du programme des études du Moyen-Orient à l'Université Américaine de Paris. «Syrie, la révolution orpheline» Actes Sud 2014 Joël Hubrecht, membre du Comité de rédaction de la Revue Esprit. Responsable du programme Justice Pénale Internationale et transitionnelle à l'Institut des Études et de la Recherche sur le droit à la Justice.
IRAN : LA RÉVOLTE S'ÉTEND, LES MOLLAHS S'INQUIÈTENT – 21/11/22 EXPERTS FRÉDÉRIC ENCEL Docteur en géopolitique Auteur de « Les voies de la puissance » MARIAM PIRZADEH Rédactrice en chef, ancienne correspondante à Téhéran « France 24 » AZADEH KIAN Professeure de sociologie – Spécialiste de l'Iran Auteure de « Femmes et pouvoir en Islam » AGNÈS LEVALLOIS Vice-présidente de l'IREMMO Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient