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Un produit québécois dans la liste des Fêtes de Oprah | Grève à la STM: la mairesse donne un délai de 10 jours pour trouver une entente | Ménage à Québec: France-Élaine Duranceau envoie un message clair | Le Salon International Tourisme Voyage commence dès demain au Palais des Congrès de Montréal | Un nouvel album pour Michel Rivard Dans cet épisode intégral du 6 novembre, en entrevue : Geneviève Grégoire, copropriétaire de Caracol. France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Administration gouvernementale et de l’Efficacité de l’État et présidente du Conseil du trésor. Gabriel Giguère, analyste senior en politiques publiques à l’IEDM. Jean-Michel Dufaux, porte-parole de la 35e édition du Salon International Tourisme Voyage. Michel Rivard, auteur-compositeur-interprète. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Moyens de transport inusités : un bricoleur a presque concocté une… voiture volante | Mariana Mazza en tournée | Le commissaire à la lutte contre la corruption dépose aujourd’hui son Rapport annuel sur la lutte contre la corruption | Pourquoi est-ce si long d’évaluer le comportement d’un chien dangereux? Dans cet épisode intégral du 6 novembre, en entrevue : Franky Zapata, inventeur d’aéronefs personnels et président directeur général de ZAPATA. Mariana Mazza, humoriste. Vincent Richer, commissaire à la lutte contre la corruption. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Les anglophones ne font-tu pas assez pitié au Québec? | La prise régulière de mélatonine pourrait engendrer des insuffisances cardiaques | Les peines minipales obligatoires d’un en d’emprisonnement pour la possession ou l’accès à de la pornographie juvénile serait inconstitutionnel, selon la Cour suprême du Canada | Des députés qui quittent leurs partis pour en rejoindre un autre : est-ce acceptable? | Un autiste tabassé dans le métro: Benoit Dutrizac demande des comptes Dans cet épisode intégral du 5 novembre, en entrevue : Dr. Paul Poirier, cardiologue et chercheur à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. Me Valérie Assouline, avocate de la famille et bâtonnière de Montréal. Jocelyn Latulippe, Directeur Sûreté et sécurité incendie à la Société de transport de Montréal. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Budget: les conservateurs estiment que Mark Carney a fait pire que Justin Trudeau | François-Philippe Champagne commente le budget déposé hier | Une patiente en attente d’une greffe de rein doit retourner sur la liste d’attente, faute de chirurgiens | Aiguille dans une friandise: un père de famille a eu toute une surprise | Un premier projet en duo pour Patrick Norman et Nathalie Lord | Grève à la STM | Mamdani élu nouveau maire de New York Dans cet épisode intégral du 5 novembre, en entrevue : Gérard Deltell, député conservateur à la Chambre des communes. Nicole Forgues, patiente en attente d’une greffe de rein. François-Philippe Champagne, ministre des Finances du Canada. Michael Prince, père de famille qui a trouvé une aiguille dans une friandise d’Halloween de sa fille. Patrick Norman et Nathalie Lord, chanteurs. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
On avait les chiffres de 2023, on a désormais ceux de 2024, et ils confirment que les Émirats arabes unis restent une plaque tournante pour le commerce de l'or issu de zones en conflit. Leur rôle est toujours aussi important, en dépit d'une législation adoptée en 2023 qui vise à interdire précisément les importations de minerai issu de contrebande. Les statistiques 2024 dévoilées par l'ONG Swissaid ont été publiées vendredi 31 octobre 2025 sur le site de UN Com Trade, la base de données des Nations unies sur les statistiques du commerce des produits de base, avant de disparaître ce lundi 3 novembre. Pourtant l'organisation onusienne avait attendu des mois d'avoir enfin ces chiffres. S'agit-il d'un simple problème technique ou d'une crainte subite des Émirats de voir ces données porter préjudice au pays qui doit faire l'objet l'année prochaine d'une réévaluation de la part du GAFI, le Groupe d'action financière qui lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme ? Les Émirats étaient sortis de la liste grise de pays sous surveillance renforcée après avoir notamment mis en place leur nouvelle régulation sur l'or (Due Diligence Regulation for Responsible Sourcing of Gold). Pour l'instant, Swissaid, qui a réussi à consulter les chiffres, n'a pas pu en savoir plus. Flux plus importants en provenance du Soudan Ces chiffres montrent que les importations d'or d'origine douteuse n'ont pas faibli, en particulier en provenance de pays africains en conflit. Sur les 1 392 tonnes d'or importées par les Émirats en 2024 - pour une valeur de près de 105 milliards de dollars -, plus de la moitié provient de pays africains. Ce chiffre a augmenté de 20% par rapport à l'année précédente. Les Émirats ont ainsi continué à importer de l'or du Soudan : 29 tonnes directement du pays, contre 17 t en 2023, auxquelles il faut ajouter l'or soudanais qui transite via l'Égypte, le Tchad, et la Libye, trois pays qui ont aussi continué à fournir d'importants volumes en 2024. À lire aussiSoudan: les appels au boycott des Émirats arabes unis se multiplient après la prise d'El-Fasher par les FSR Importations en hausse du Rwanda et d'Ouganda Les Émirats ont aussi augmenté leurs importations d'Ouganda – 31 tonnes contre 14 tonnes en 2023 – et du Rwanda – 19 t contre 13,8 t en 2023 – des pays qui produisent peu d'or, mais qui servent de plaque tournante pour le minerai issu notamment de RDC, où il provient en partie de zones de conflit, selon l'ONG suisse. Un autre pays illustre le manque de traçabilité de l'or qui arrive au Moyen-Orient, le Togo. D'après les données accessibles la semaine dernière, sur le site de l'UN Com Trade, les Émirats ont importé 52 tonnes de ce pays d'Afrique de l'Ouest – pour 4 milliards de dollars – alors que le pays n'en produit quasiment pas. À lire aussiRDC: exportation record d'or vers les Émirats arabes unis en seulement six mois La Russie, autre fournisseur des Émirats Les Émirats arabes unis continuent de se fournir aussi en Russie et participe indirectement au financement de la guerre en Ukraine. L'année dernière, les Émirats ont importé 66 tonnes de Russie, soit 25 tonnes de plus qu'en 2023. Les Émirats ont aussi augmenté leurs achats en Arménie – pays qui sert quasiment exclusivement de point de transit pour l'or russe, rappelle Swissaid. « Avec la nouvelle législation adoptée en 2023, ces chiffres auraient dû baisser et non pas augmenter », relève Marc Ummel, responsable du dossier matières premières chez Swissaid. Pour l'ONG, cela montre de graves lacunes dans la mise en œuvre des nouveaux engagements pris par le pays. Ces chiffres éclaboussent aussi la Suisse dans la mesure où elle importe de l'or d'origine inconnue depuis les Émirats arabes unis. Selon Swissaid, « entre janvier et septembre 2025, Berne a importé 316 tonnes d'or pour une valeur de 27 milliards de francs suisses, soit plus du double des volumes annuels habituels ».
2 milliards d’arbres: la promesse de Trudeau a été abandonnée | Pistes cyclables: la mairesse Soraya n’est peut-être pas si anti vélo que ça… | Jour de budget à Ottawa | Fusion des municipalités : c’est bel et bien possible | Une innovation pour réduire la consommation d’eau dans les arénas : un citoyen est convaincu d’avoir ce qu’il faut pour révolutionner l’industrie | Guylaine Guay à coeur ouvert Dans cet épisode intégral du 4 novembre, en entrevue : Mathieu Murphy-Perron, cycliste quatre saisons et militant pour la mobilité douce. Alain Phaneuf, PDG de Phaneuf International. Danielle Pilette, professeure à l’UQAM et spécialiste des questions d’urbanisme, de gouvernance et de politique municipale. Patrick Bonin, député du Bloc Québécois dans Repentigny et ancien porte-parole de Greenpeace. Guylaine Guay, animatrice, auteure et conférencière. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dur dur de se promener à Montréal sans perdre la tête… | Vers un autre départ à la CAQ? | Un autiste attaqué dans le métro devant les yeux ébahis de citoyens qui n’ont… rien fait | Jour de budget fédéral | Comment la Chambre de commerce du Montréal métropolitain entend-elle composer avec la nouvelle mairesse de Montréal ? | Gilbert Thibodeau revient sur les élections municipales Dans cet épisode intégral du 4 novembre, en entrevue : Hugo et André Langevin, professeurs de karaté. Isabelle Dessureault, présidente-directrice-générale de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM). Gilbert Thibodeau, chef d’Action Montréal. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Soraya Martinez-Ferrada l’emporte: Montréal a une nouvelle mairesse | Luc Rabouin quitte la tête de Projet Montréal | Une défaite qui fait mal pour Andrée Laforest à Saguenay | Pas de transport en commun à Montréal | Les médecins sont-ils trop bien payés? | Le gouvernement de Mark Carney s’apprête à déposer son budget | Dans l’univers de Colette Provencher Dans cet épisode intégral du 3 novembre, en entrevue : Geneviève Guilbault, ministre des Affaires municipales et députée de Louis-Hébert. Robert Asselin, économiste et spécialiste en finances publiques. Valérie Fortin, journaliste à TVA Nouvelles. Pierre-Carl Michaud, économiste, Titulaire de la Chaire de recherche Jacques-Parizeau en politiques économiques. Colette Provencher, présentatrice météo TVA Nouvelles. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Soraya Martinez Ferrada, nouvelle mairesse de Montréal | Les longues marches de Pierre Huet dans son quartier d’enfance, le secret de son succès? | Attaque au couteau en Angleterre: rien n'indique qu’il s’agisse d’un acte terroriste | Montréal sans transport : la STM en grève | Défaite crève-coeur des Blue Jays | Luc Rabouin jette l’éponge Dans cet épisode intégral du 3 novembre, en entrevue : Pierre Huet, parolier. Alexander Seale, journaliste indépendant à Londres. Bruno Jeannotte, président du Syndicat de transport de Montréal-CSN. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Samir Saul est professeur d'histoire des relations internationales à l'Université de Montréal. Il est l'auteur de livres intitulés Imperialism, as Rampant Today as in the Past (2025), L'Impérialisme, passé et présent. Un essai (2023), Intérêts économiques français et décolonisation de l'Afrique du Nord (1945-1962) (2016), et La France et l'Égypte de 1882 à 1914. Intérêts économiques et implications politiques (1997). Il est le codirecteur de Méditerranée, Moyen-Orient : deux siècles de relations internationales (2003). Michel Seymour est professeur honoraire du département de philosophie à l'Université de Montréal, où il a enseigné de 1990 à 2019. Il est l'auteur d'une douzaine de monographies incluant La nation pluraliste aux Presses de l'Université de Montréal, ouvrage co-écrit avec Jérôme Gosselin-Tapp et pour lequel les auteurs ont remporté le prix de l'Association canadienne de philosophie (ACP). Il est également auteur de De la tolérance à la reconnaissance, chez Boréal en 2008, ouvrage pour lequel il a obtenu le prix Jean-Charles Falardeau de la Fédération canadienne des sciences humaines en plus du prix de l'ACP. Il a également remporté le prix Richard Arès de la revue l'Action nationale pour l'ouvrage intitulé Le pari de la démesure, paru en 2001 aux Éditions de l'Hexagone. En 2024, il faisait paraître Nation et autodétermination au XXIe siècle aux Presses de l'Université de Montréal. Enfin, il a remporté le prix André-Laurendeau du meilleur article de l'année 1998 pour la revue L'Action nationale. Il a dirigé une dizaine d'ouvrages collectifs et publié plus de deux cents articles de journaux. Crédit musical : Quirky Dog de Kevin MacLeod.
Après plus de vingt ans d'attente, le Grand Musée égyptien s'apprête enfin à ouvrir ses portes ce samedi 1ᵉʳ novembre. Bien plus qu'un événement national, l'inauguration du plus grand musée archéologique du monde, situé au pied des pyramides, rassemblera un parterre de chefs d'État venus des quatre coins du monde et des centaines de journalistes. À la tête de cette mise en scène pharaonique du prestige égyptien, le président Abdel Fattah Al-Sissi compte faire briller l'image de son pays. De notre correspondant au Caire, Mohamed, la vingtaine, habite tout près des pyramides et du musée dont l'ouverture approche à grands pas. Un événement qui lui passe un peu au-dessus. « Hmm, ça ne m'intéresse pas vraiment. Peut-être que je regarderai la cérémonie avec les enfants à la télévision… et les feux d'artifice depuis le toit de l'immeuble », déclare Mohamed. À Kafr Nassar, ce quartier poussiéreux aux portes du désert, tout est prêt depuis une semaine. Les habitants s'organisent, comme ce tenancier de café coincé entre deux axes routiers. « La rocade va être fermée, toutes les routes qui mènent au musée aussi. Le président Al-Sissi attend des invités de marque », explique-t-il. Un événement mondial Soixante chefs d'État attendus, des centaines de journalistes… Les riverains, eux, regarderont ça de loin. Même si certains ne boudent pas leur plaisir : « C'est une aubaine ! Dans le quartier, tout le monde vit du tourisme. C'est une joie plus grande que la qualification de l'Égypte pour la Coupe du monde ! » Car avant d'être une fête égyptienne, cette inauguration se veut mondiale. Un message adressé à la planète, explique l'ancien ministre des Antiquités, Zahi Hawass : « Parce que nous croyons que les monuments égyptiens appartiennent à tout le monde, et pas seulement aux Égyptiens. Cinq cents chaînes de télévision vont retransmettre la cérémonie à travers le monde. » « Cette inauguration montrera que l'Égypte est un pays sûr » Depuis son bureau bardé de diplômes, l'archéologue vedette vante une opération de prestige au cœur d'une région marquée par les conflits : « C'est un message envoyé par le président de la République au monde entier : nous prenons soin de notre patrimoine. Ce musée va apporter beaucoup au pays. Des millions de touristes viendront, car cette inauguration montrera que l'Égypte est un pays sûr. » Un discours que tempère Khaled Azzab, professeur d'archéologie islamique, pour qui l'événement relève avant tout du soft power : « Celui qui coupe le ruban est celui qui récolte les honneurs de l'événement, qui attire la lumière sur lui et figure au premier plan sur la photo. » Derrière les paillettes, il y voit surtout un jeu diplomatique à grande échelle. « Ces rencontres ne sont jamais anodines : elles permettent d'échanger, d'apaiser des tensions, de régler certains différends. L'événement n'est pas une fin en soi », ajoute le professeur d'archéologie. À peine un mois après le sommet de Charm el-Cheikh et la signature du plan de paix pour Gaza, Le Caire saisit une nouvelle occasion de s'imposer comme pôle de stabilité au Moyen-Orient. Cette fois, à travers ses vestiges pharaoniques. À lire aussiÉgypte: le Grand Musée du Caire, un projet pharaonique, culturel et géopolitique
Halloween : faites bien attention durant votre cueillette de bonbons ! | Chauffeurs inc : le président de Truck Stop Québec affirme qu’on a besoin d’une formation universelle au Canada | Le ministre du Travail n’a pas l’intention de reculer devant les syndicats | Les étudiants en médecine poursuivent le gouvernement | Une employée qui a perdu son emploi chez Paccar s’inquiète pour l’avenir de son conjoint Dans cet épisode intégral du 31 octobre, en entrevue : Benoît Therrien, président de Truck Stop Québec. Jean Boulet, ministre du Travail. Félicia Harvey, vice-présidente de la Fédération médicale étudiante du Québec. Maude Lauzon Boucher, ex-employée de Paccar. Linda Boivin, médium et conférencière. Une production QUB Octobre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Livres retirés d’une bibliothèque à Blainville: le directeur général du Centre de service scolaire se défend | Les citrouilles peuvent être d’une grande aide pour l’environnement | L’Association des cardiologues du Québec est inquiète pour la survie de ses patients | Avez-vous vu la comète 3I/ATLAS ? Dans cet épisode intégral du 31 octobre, en entrevue : Roch-André Malo, directeur général du Centre de services scolaire des Mille-Îles. Seddik Khalloufi, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation et chercheur à l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels de l’Université Laval. Dr. Bernard Cantin, président de l’Association des cardiologues du Québec. Nathalie Ouellet, astrophysicienne et directrice générale adjointe de l’Institut trottier de recherche sur les exoplanètes. Une production QUB Octobre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Invité : Emmanuel Razavi, grand reporter, spécialiste du Moyen-Orient et co-auteur et coordinateur du rapport "L'infiltration en France de la République islamique d'Iran" Alexandre Le Mer remplace Dimitri Pavlenko ce vendredi 31 octobre 2025. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après plus de vingt ans d'attente, le Grand Musée égyptien s'apprête enfin à ouvrir ses portes ce samedi 1ᵉʳ novembre. Bien plus qu'un événement national, l'inauguration du plus grand musée archéologique du monde, situé au pied des pyramides, rassemblera un parterre de chefs d'État venus des quatre coins du monde et des centaines de journalistes. À la tête de cette mise en scène pharaonique du prestige égyptien, le président Abdel Fattah Al-Sissi compte faire briller l'image de son pays. De notre correspondant au Caire, Mohamed, la vingtaine, habite tout près des pyramides et du musée dont l'ouverture approche à grands pas. Un événement qui lui passe un peu au-dessus. « Hmm, ça ne m'intéresse pas vraiment. Peut-être que je regarderai la cérémonie avec les enfants à la télévision… et les feux d'artifice depuis le toit de l'immeuble », déclare Mohamed. À Kafr Nassar, ce quartier poussiéreux aux portes du désert, tout est prêt depuis une semaine. Les habitants s'organisent, comme ce tenancier de café coincé entre deux axes routiers. « La rocade va être fermée, toutes les routes qui mènent au musée aussi. Le président Al-Sissi attend des invités de marque », explique-t-il. Un événement mondial Soixante chefs d'État attendus, des centaines de journalistes… Les riverains, eux, regarderont ça de loin. Même si certains ne boudent pas leur plaisir : « C'est une aubaine ! Dans le quartier, tout le monde vit du tourisme. C'est une joie plus grande que la qualification de l'Égypte pour la Coupe du monde ! » Car avant d'être une fête égyptienne, cette inauguration se veut mondiale. Un message adressé à la planète, explique l'ancien ministre des Antiquités, Zahi Hawass : « Parce que nous croyons que les monuments égyptiens appartiennent à tout le monde, et pas seulement aux Égyptiens. Cinq cents chaînes de télévision vont retransmettre la cérémonie à travers le monde. » « Cette inauguration montrera que l'Égypte est un pays sûr » Depuis son bureau bardé de diplômes, l'archéologue vedette vante une opération de prestige au cœur d'une région marquée par les conflits : « C'est un message envoyé par le président de la République au monde entier : nous prenons soin de notre patrimoine. Ce musée va apporter beaucoup au pays. Des millions de touristes viendront, car cette inauguration montrera que l'Égypte est un pays sûr. » Un discours que tempère Khaled Azzab, professeur d'archéologie islamique, pour qui l'événement relève avant tout du soft power : « Celui qui coupe le ruban est celui qui récolte les honneurs de l'événement, qui attire la lumière sur lui et figure au premier plan sur la photo. » Derrière les paillettes, il y voit surtout un jeu diplomatique à grande échelle. « Ces rencontres ne sont jamais anodines : elles permettent d'échanger, d'apaiser des tensions, de régler certains différends. L'événement n'est pas une fin en soi », ajoute le professeur d'archéologie. À peine un mois après le sommet de Charm el-Cheikh et la signature du plan de paix pour Gaza, Le Caire saisit une nouvelle occasion de s'imposer comme pôle de stabilité au Moyen-Orient. Cette fois, à travers ses vestiges pharaoniques. À lire aussiÉgypte: le Grand Musée du Caire, un projet pharaonique, culturel et géopolitique
Pablo Rodriguez affirme que le Parti libéral du Québec n’a jamais été corrompu… | Lionel Carmant quitte ses fonctions de ministre : sera-t-il le Chrysria Freeland de M. Legault? | Censure: qu’est-ce qui se passe dans les bibliothèques du Québec? | Le bacon, ce n’est pas si bon que ça, finalement… | La FIQ souhaite réagir à une entrevue de Benoit Dutrizac Dans cet épisode intégral du 30 octobre, en entrevue : Mariève Talbot , directrice générale des Éditions de la courte échelle. Dr. Michael Bensoussan, gastro-entérologue. Jérôme Rousseau, vice-président Organisation du travail, Pratique professionnelle et Négociation à la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ). Lino Zambito, lanceur d’alerte à la Commission Charbonneau. Jean-Louis Fortin, directeur du Bureau d’enquête de Québecor. Une production QUB Octobre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
30 ans depuis le référendum de 1995 | La CAQ va déposer son projet de loi sur la transparence syndicale : ça va brasser | Une famille de Laval blessée dans une altercation avec des policiers à cause d’un clignotant manquant | Grève à la STM | Décès de Lise Bacon | Un guide pour devenir assez riche pour prendre sa retraite! Dans cet épisode intégral du 30 octobre, en entrevue : Me Mike Diomande. Philippe Jacques, co-directeur général et porte-parole de Trajectoire Québec. Marie-Claude Barrette, animatrice du balado «Ouvre ton jeu». Jimmy Bourgoing, co-fondateur et ex-batteur du groupe Les Colocs. Sylvain Vincent, comptable retraité et auteur. Une production QUB Octobre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Retrait de livres à la bibliothèque: vous n’en reviendrez pas… | La sécurité nationale des États-Unis est-elle menacée? | Les travaux seraient mal planifiés à Montréal ! |Le projet de loi 2 déposé sous bâillon par Christian Dubé forcerait entre autres les médecins de famille à prendre en charge plus de patients pour moins d’argent, selon les omnipraticiens Dans cet épisode intégral du 29 octobre, en entrevue : Roxanne (nom fictif), bénévole à la bibliothèque de quartier de Blainville. Christian Page, auteur d’investigation paranormale. Gisella Gesuale, présidente de l'Association des scientifiques et ingénieurs de Montréal (ASIM). François-Pierre Gladu, médecin de famille et chef d’un groupe de médecins de famille dans Outremont. Une production QUB Octobre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Des extraits inédits de l’ex-juge Delisle dévoilés au grand jour | Compressions à la SQ : la mairesse de Senneterre l’a appris dans les médias! | Ouragan Melissa: une Québécoise qui réside à Cuba témoigne des dégâts | La grève à la STM pourrait faire très mal au Salon du livre | Yann Perreau est prêt à se montrer sous un nouveau jour Dans cet épisode intégral du 29 octobre, en entrevue : Kathryne Lamontagne, journaliste au Bureau d’Enquête de Québecor et autrice. Nathalie-Ann Pelchat, mairesse de Senneterre. Marie-Josée Simard, Québécoise résidant à Cuba. Olivier Gougeon, directeur général du Salon du livre de Montréal. Yan Perreau, auteur-compositeur-interprète. Une production QUB Octobre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Chypre est aujourd'hui l'un des rares pays d'Europe encore coupé en deux, séparé par une ligne de démarcation surnommée la « ligne verte ». Pour comprendre cette division, il faut remonter à l'histoire mouvementée de cette île stratégique, située entre l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique.Jusqu'en 1960, Chypre était une colonie britannique. Mais après des années de tensions, Londres accorde l'indépendance à une République de Chypre censée unir ses deux principales communautés : les Chypriotes grecs (majoritaires, environ 80 %) et les Chypriotes turcs (environ 18 %). L'équilibre est fragile. Les premiers rêvent souvent d'énosis, c'est-à-dire le rattachement à la Grèce, tandis que les seconds craignent cette domination et défendent l'idée d'un partage, voire d'une union avec la Turquie.Très vite, le jeune État s'enlise dans les conflits communautaires. En 1963, les affrontements éclatent entre les deux populations. Les Chypriotes turcs se regroupent dans des enclaves protégées, tandis que les forces britanniques et les Nations unies établissent une zone tampon, une bande de terrain traversant Nicosie, la capitale. Cette frontière provisoire deviendra, au fil des ans, une cicatrice durable.Le tournant majeur survient en 1974. Un coup d'État mené par des nationalistes chypriotes grecs, soutenus par la junte militaire au pouvoir à Athènes, renverse le président Makarios dans le but d'unir Chypre à la Grèce. En réponse, la Turquie intervient militairement, invoquant son rôle de puissance garante prévu par les accords d'indépendance. Son armée débarque au nord de l'île et prend rapidement le contrôle d'environ 37 % du territoire. Des dizaines de milliers de personnes fuient de part et d'autre : les Grecs au sud, les Turcs au nord.Depuis, l'île reste divisée. Au sud, la République de Chypre, reconnue internationalement et membre de l'Union européenne depuis 2004. Au nord, la République turque de Chypre du Nord, proclamée en 1983, mais reconnue uniquement par la Turquie. Entre les deux, la zone démilitarisée contrôlée par l'ONU, longue de 180 km, matérialise la séparation.De nombreux pourparlers de paix ont tenté de réunifier l'île, notamment sous l'égide de l'ONU et de l'Union européenne, sans succès durable. Aujourd'hui encore, Chypre symbolise la fracture géopolitique entre le monde grec et le monde turc, une division née d'un conflit ethnique et politique, figée depuis un demi-siècle — au cœur même de la Méditerranée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Entre paillettes et adrénaline, Stéphane a vécu dans l'ombre des plus grandes stars : tapis rouges, jets privés, et situations aussi risquées que croustillantes ! Il a veillé sur Leonardo DiCaprio, Cate Blanchett, Bill Gates ou encore des princesses du Moyen-Orient. Ce matin, il nous ouvre les coulisses d'un métier hors du commun.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les nouvelles discussions entre le Rwanda et la RDC à Washington, l'augmentation des traversées illégales dans la Manche et le débat autour de l'annexion de la Cisjordanie en Israël. Mali : retour sur les changements à la tête de l'armée. Au Mali, trois hauts gradés de l'armée ont été limogés. Que leur reproche-t-on exactement ? Ces changements peuvent-ils réellement apaiser les tensions internes dans l'armée ? Peut-on s'attendre à d'autres remaniements dans les prochains jours ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. RDC-Rwanda : quel bilan de nouvelles discussions à Washington ? Les délégations congolaises et rwandaises étaient à Washington à l'occasion de la troisième rencontre du Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité, le JSCM. Que retenir de ces discussions ? Pourquoi une autre rencontre était prévue en parallèle au Qatar ? Avec Adolphe Agenonga Chober, professeur à l'Université de Kisangani, spécialiste des mouvements armés dans l'est de la RDC. Royaume-Uni : augmentation des traversées illégales de la Manche Le nombre des traversées illégales de la Manche ont déjà dépassé celui de l'année 2024. Comment expliquer cette situation malgré l'accord migratoire signé entre la France et le Royaume-Uni ? Avec Aurélien Antoine, professeur de droit public à l'Université Jean Monnet de Saint-Etienne et fondateur de l'Observatoire du Brexit. Israël : vers une annexion de la Cisjordanie ? Le Parlement israélien a approuvé en lecture préliminaire des projets de loi pour annexer la Cisjordanie. Le vice-président américain dit ne pas approuver cette décision. Peut-on parler d'un début de tension entre Washington et Jérusalem ? Avec la condamnation de Washington et des pays arabes voisins, est-ce qu'une annexion de la Cisjordanie a vraiment des chances d'aboutir ? Avec Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena).
durée : 00:45:36 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Dans ce second numéro spécial de “Panorama” consacré à Pierre Mendès France en 1988, c'est sa politique extérieure qui est évoquée à travers la décolonisation, le tiers-monde ou encore le Moyen Orient. - réalisation : Laurence Millet - invités : Madeleine Rebérioux; Michel Field Journaliste, écrivain et animateur; Lise Andries directrice de recherche en littérature française au CNRS
En déplacement au Moyen-Orient, Donald Trump met en scène sa victoire diplomatique Après des débuts timides, l'Expo universelle d'Osaka remporte un grand succès populaire Sébastien Lecornu suspend la réforme des retraites La France rurale confrontée à la disparition progressive de ses pharmacies Le Louvre célèbre l'œuvre de Jacques-Louis David
Les Européens redoutent une nouvelle pénurie alors que Pékin s'apprête à restreindre ses exportations. Retour sur la stratégie méthodique qui a permis à la Chine de dominer un secteur vital pour l'économie mondiale. Les Vingt-Sept s'apprêtent à négocier avec la Chine sur la question des terres rares. L'Union européenne redoute une pénurie de ces métaux critiques, indispensables à la fabrication des smartphones, ordinateurs, voitures électriques ou encore équipements militaires. Et pour cause, Pékin, leader mondial incontesté du secteur, prévoit d'imposer de nouvelles restrictions à leurs exportations dans les prochaines semaines. Pour comprendre cette domination, il faut remonter trente ans en arrière. Au début des années 1990, ce sont les États-Unis qui exploitent la plus grande mine de terres rares du monde, à Mountain Pass, en Californie. La Chine, elle, dispose d'importantes réserves, mais son industrie est encore balbutiante. C'est à cette époque que le dirigeant chinois Deng Xiaoping prononce une phrase restée célèbre, « le Moyen-Orient a du pétrole, la Chine a des terres rares ». Dès lors, ces métaux sont classés parmi les ressources stratégiques du pays. Les entreprises étrangères se voient interdire l'exploitation des mines locales et les exportations sont strictement encadrées. À lire aussiL'industrie européenne bientôt confrontée à une pénurie de métaux stratégiques? Le virage du raffinage et la montée en puissance chinoise Mais Pékin ne s'est pas contentée d'extraire le minerai. Elle a compris très tôt que la clé de la puissance industrielle résidait dans la maîtrise du raffinage et du traitement chimique des terres rares — des étapes à forte valeur ajoutée que les pays occidentaux ont délaissée, jugées trop coûteuses et polluantes. Résultat, plus de trente ans plus tard, 90% du raffinage mondial des terres rares est désormais réalisé en Chine. La domination est quasi totale. Cette réussite ne doit rien au hasard. Le Parti communiste chinois a su utiliser les leviers du capitalisme d'État : soutien massif à la recherche et aux entreprises locales, consolidation du secteur en quelques géants publics et surtout, politique agressive de dumping. Chaque fois qu'un concurrent occidental tente d'ouvrir une mine, la Chine augmente sa production, fait chuter les cours et rend les projets étrangers non rentables. Une stratégie implacable qui a conduit les États-Unis et l'Europe à dépendre durablement de Pékin. Et quand certains pays occidentaux ont besoin de terres rares, la Chine peut littéralement « appuyer sur le frein ». À lire aussiFace à la Chine, les États-Unis à la recherche de métaux rares Une domination forte, mais pas sans limites Les terres rares sont au cœur de la puissance technologique mondiale. Elles entrent dans la composition des batteries, des écrans, des moteurs électriques, mais aussi des systèmes militaires. Un avion de chasse américain F-35, par exemple, nécessite plus de 400 kilos de terres rares pour sa fabrication. Détenir ces métaux est une chose, mais savoir les transformer en est une autre. C'est précisément ce savoir-faire que la Chine maîtrise mieux que quiconque. Mais cette suprématie a ses fragilités. En misant sur des prix très bas pour étouffer la concurrence, Pékin fragilise aussi ses propres entreprises. En parallèle, d'autres pays — l'Australie, le Canada, plusieurs nations africaines — disposent de gisements prometteurs et cherchent à s'organiser. Une coordination internationale, comme celle amorcée entre les États-Unis et l'Australie, pourrait à terme réduire la dépendance mondiale à la Chine. Mais cela prendra du temps. Et Pékin, elle, compte bien préserver sa longueur d'avance, fruit d'un pilotage centralisé, méthodique et calculé sur le long terme.
Le GITEX de Dubaï est une véritable vitrine des ambitions technologiques du Moyen-Orient. On examine les tendances 2025 avec le cabine Niji, spécialisé dans la transformation numérique.Florent Roulier, responsable innovation chez NijiQu'est-ce qui distingue le GITEX de Dubaï du CES de Las Vegas ?Le GITEX, c'est un salon d'une ampleur impressionnante : plus de 6 800 exposants venus du monde entier. Contrairement au CES, qui concentre surtout les États-Unis, l'Europe et quelques dragons asiatiques, le GITEX rassemble des pays souvent absents de Las Vegas — la Chine, l'Inde, la Russie, l'Amérique du Sud ou encore les pays d'Asie centrale. Cette diversité offre une vision réellement globale de l'innovation. Les Émirats, qui organisent l'événement, y montrent aussi leurs ambitions : devenir un leader mondial de l'intelligence artificielle.L'intelligence artificielle est partout. Quelle tendance vous a le plus marqué ?Sans surprise, l'IA est omniprésente, mais ce qui m'a frappé cette année, c'est la montée en puissance des agents autonomes, qu'on appelle “agentic AI”. Ces IA ne se contentent plus de dialoguer : elles prennent des décisions seules, gèrent des processus complets. On a vu des démonstrations où plusieurs agents collaborent pour traiter des réclamations clients ou gérer des opérations internes sans intervention humaine. Cela montre à quel point les entreprises se préparent à intégrer des IA véritablement actrices de leurs processus.Dubaï est souvent citée comme une ville ultra-connectée. Qu'avez-vous observé en matière de services publics ?Les Émirats poussent très loin l'automatisation. On y trouve déjà des commissariats 100 % automatisés, ouverts 24h/24, capables d'enregistrer une plainte ou de mettre un citoyen en relation vidéo avec un agent à distance. L'aéroport de Dubaï, lui, expérimente la reconnaissance faciale à grande échelle : les voyageurs peuvent passer les contrôles sans sortir leur passeport. Et dans la rue, des véhicules de police autonomes patrouillent déjà, épaulés par des systèmes de vidéoprotection alimentés par l'IA. Cette automatisation s'appuie sur un haut niveau de confiance et de respect des règles : ici, personne ne songerait à dégrader un véhicule de police.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
La province est la région du continent où la consommation fait le plus de morts. Trafic, consommation, les ravages de la drogue ne diminuent pas Lorsque l'on évoque le trafic de drogue en Europe, Belgique, Espagne et Pays-Bas viennent tout de suite à l'esprit : ce sont les pays qui concentrent l'essentiel des saisies de stupéfiants. Côté consommation, c'est l'Espagne encore, mais aussi l'Écosse : elle est la région d'Europe qui déplore le plus de morts. L'an dernier, rapporté à la population écossaise, 19 personnes sur 100.000 sont mortes d'overdose ou de mélange de substances (contre moins de une pour un million en France). Les zones les plus pauvres sont les plus touchées. Reportage à Glasgow de Thomas Harms. En Turquie, la police nationale a publié, il y a quelques jours, son rapport annuel sur la lutte contre le trafic de stupéfiants. Et c'est panorama toujours utile, car ce pays apparaît au carrefour des itinéraires de la drogue à travers la planète. Le rapport met notamment en lumière le rôle croissant de la Turquie dans l'acheminement de la cocaïne vers l'Europe et le Moyen-Orient, mais aussi dans le trafic mondial de la méthamphétamine. Les précisions d'Anne Andlauer. À la recherche de mon frère, orphelin de Tchernobyl Sergei est un enfant de Tchernobyl... né dans les retombées radioactives, orphelin de père. Chaque été, jusqu'à l'âge de 17 ans, il est accueilli par la famille d'Aliénor dans le nord de la France, dans le cadre d'un programme humanitaire local. Puis, un jour, plus de nouvelles. Sergei ne répond plus aux lettres. Il a perdu l'adresse d'Aliénor à une époque où internet était balbutiant mais la jeune fille ne le sait pas. Devenue adulte, journaliste et documentariste, Aliénor Carrière cherche, pendant plus de 10 ans, celui qui était devenu son frère. Elle le retrouve, vivant, en sursis dans un pays en guerre. Entretien. L'intégralité de cette aventure d'Aliénor Carrière est publié dans le numéro 9 de la revue Kometa. Environnement : pour ou contre le stockage des émissions de CO2 ? Capter et enfouir le dioxyde de carbone pour lutter contre le réchauffement du climat est-il un mirage ou une réelle solution, le débat fait rage. La technologie peut aider à se rapprocher des objectifs des accords de Paris en matière de neutralité carbone, mais elle ne sauvera pas la planète et ses détracteurs lui reprochent des coûts pharamineux et des résultats lents et limités. La Suède en tout cas parie sur cette technologie et prend de l'avance : la compagnie d'énergie Stockholm Exergi construit actuellement l'un des plus grands sites de captage de CO2 au monde. 13 milliards de couronnes soit 1 milliard 200 mille euros ont été investis dans le projet. Reportage, Ottilia Ferey.
La province est la région du continent où la consommation fait le plus de morts. Trafic, consommation, les ravages de la drogue ne diminuent pas Lorsque l'on évoque le trafic de drogue en Europe, Belgique, Espagne et Pays-Bas viennent tout de suite à l'esprit : ce sont les pays qui concentrent l'essentiel des saisies de stupéfiants. Côté consommation, c'est l'Espagne encore, mais aussi l'Écosse : elle est la région d'Europe qui déplore le plus de morts. L'an dernier, rapporté à la population écossaise, 19 personnes sur 100.000 sont mortes d'overdose ou de mélange de substances (contre moins de une pour un million en France). Les zones les plus pauvres sont les plus touchées. Reportage à Glasgow de Thomas Harms. En Turquie, la police nationale a publié, il y a quelques jours, son rapport annuel sur la lutte contre le trafic de stupéfiants. Et c'est panorama toujours utile, car ce pays apparaît au carrefour des itinéraires de la drogue à travers la planète. Le rapport met notamment en lumière le rôle croissant de la Turquie dans l'acheminement de la cocaïne vers l'Europe et le Moyen-Orient, mais aussi dans le trafic mondial de la méthamphétamine. Les précisions d'Anne Andlauer. À la recherche de mon frère, orphelin de Tchernobyl Sergei est un enfant de Tchernobyl... né dans les retombées radioactives, orphelin de père. Chaque été, jusqu'à l'âge de 17 ans, il est accueilli par la famille d'Aliénor dans le nord de la France, dans le cadre d'un programme humanitaire local. Puis, un jour, plus de nouvelles. Sergei ne répond plus aux lettres. Il a perdu l'adresse d'Aliénor à une époque où internet était balbutiant mais la jeune fille ne le sait pas. Devenue adulte, journaliste et documentariste, Aliénor Carrière cherche, pendant plus de 10 ans, celui qui était devenu son frère. Elle le retrouve, vivant, en sursis dans un pays en guerre. Entretien. L'intégralité de cette aventure d'Aliénor Carrière est publié dans le numéro 9 de la revue Kometa. Environnement : pour ou contre le stockage des émissions de CO2 ? Capter et enfouir le dioxyde de carbone pour lutter contre le réchauffement du climat est-il un mirage ou une réelle solution, le débat fait rage. La technologie peut aider à se rapprocher des objectifs des accords de Paris en matière de neutralité carbone, mais elle ne sauvera pas la planète et ses détracteurs lui reprochent des coûts pharamineux et des résultats lents et limités. La Suède en tout cas parie sur cette technologie et prend de l'avance : la compagnie d'énergie Stockholm Exergi construit actuellement l'un des plus grands sites de captage de CO2 au monde. 13 milliards de couronnes soit 1 milliard 200 mille euros ont été investis dans le projet. Reportage, Ottilia Ferey.
Les bouleversements du Proche-Orient, de la Palestine à l'Iran en passant par le Liban, le Yémen ou la Jordanie, ne datent pas d'hier. Mais ils semblent ces dernières années s'accélérer. Ziad Majed retrace dans son nouvel ouvrage un siècle de luttes, d'ingérences et de reconfigurations, et fait découvrir l'histoire contemporaine d'un Proche-Orient plus que jamais miroir du monde. Entretien avec ce politiste franco-libanais et professeur à l'Université américaine de Paris où il dirige le programme des études du Moyen-Orient. Le Proche-Orient, miroir du monde. Comprendre le basculement en cours, de Ziad Majed ; 360 pages, paru aux éditions La Découverte le 9 octobre 2025. À lire aussiCe que le 7 octobre 2023 a changé
Comme toujours, la première partie de l'émission sera consacrée à l'actualité. Nous aborderons un évènement majeur qui a eu lieu lundi au Moyen-Orient: la signature de la première phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza lors d'un sommet en Égypte, après la libération des otages israéliens et des détenus palestiniens. Bien que ce soit une nouvelle très réjouissante, les experts pensent qu'il reste de nombreuses questions à résoudre. Nous parlerons ensuite du prix Nobel de la paix, qui vient d'être annoncé. Cette année, la lauréate est María Machado, une figure centrale de l'opposition vénézuélienne aux gouvernements d'Hugo Chávez et de Nicolás Maduro. Madame Machado a dédié ce prix en partie au président Donald Trump, une décision dont nous discuterons ensemble. Dans notre section scientifique, nous nous intéresserons à l'Indice mondial de l'innovation qui vient d'être publié par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle. L'un des faits marquants de ce rapport est que la Chine a remplacé l'Allemagne dans le top 10. Et nous terminerons la première partie de l'émission par une conversation sur le prix Nobel de littérature. Il a été décerné à l'écrivain hongrois László Krasznahorkai. Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. Cette semaine, nous travaillerons sur les noms composés. La leçon sera : Masculine and Feminine Nouns (Part 3): Compound Nouns. Nous commenterons la Fashion week de Paris qui vient de s'achever et nous verrons pourquoi elle a été qualifiée de « Fashion week du siècle ». Nous terminerons l'émission avec l'expression de la semaine, Tirer les vers du nez. Nous parlerons de la fascination du public pour les grandes affaires criminelles et les grands procès de ces dernières années, qui peuvent parfois transformer la société. - Le Moyen-Orient célèbre le cessez-le-feu, mais les experts restent prudents face aux défis à venir - La leader de l'opposition vénézuélienne María Corina Machado remporte le prix Nobel de la paix 2025 - Indice mondial de l'innovation : La Chine supplante l'Allemagne en 10e position - Le prix Nobel de littérature a été attribué à l'écrivain hongrois László Krasznahorkai - La Fashion week de Paris innove cette année - Les grands procès criminels transforment la société française
L'actualité qui a retenu l'attention de La Loupe cette semaine, c'est le cessez-le-feu négocié entre Israël et le Hamas à Gaza. Alors que les otages étaient libérés, comme le demandait l'accord, Donald Trump démarrait une tournée triomphale en Israël et en Egypte. Mais cette première étape passée, le plus complexe est désormais à venir, comme nous l'explique Corentin Pennarguear, journaliste au service Monde de L'Express, spécialiste du Proche et Moyen-Orient.Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Écriture et présentation : Charlotte BarisMontage et réalisation : Jules Krot Crédits : Bloomberg Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rendez-vous incontournable de l'art contemporain en Tunisie, la biennale Dream City tient sa 10ᵉ édition à Tunis jusqu'au 19 octobre. Sa particularité ? Les artistes investissent des lieux de la Médina, une trentaine sont mis à leur disposition, une aubaine pour les habitants, mais aussi les visiteurs qui redécouvrent leur patrimoine. Cette édition consacre une grande place à l'art engagé dans l'actualité au Moyen-Orient et à l'artisanat tunisien. À Dar Mallouli, une bâtisse vieille de plusieurs siècles, le bourdonnement d'un bruit de drone envahit les lieux. In search of justice among the rubble, présenté par un collectif d'artistes libanais, retranscrit le quotidien du Liban bombardé par Israël entre octobre 2023 et novembre 2024. Un travail d'archivage et de cartographie qui a ému Aymen, jeune bénévole du festival Dream City. Cet étudiant en audiovisuel explique l'œuvre aux visiteurs : « La maison est en cours de rénovation pour illustrer les effets de la guerre. Le bruit du drone témoigne des attaques psychologiques qu'a menées Israël contre le Liban pendant un an, avec ce bourdonnement permanent des drones. Donc, on est complètement immergé dans le quotidien de la guerre à travers l'œuvre et le lieu. » Un lieu privé, objet de patrimoine et ouvert spécialement pour le Festival Dream City, une découverte pour Aymen : « C'est vraiment l'occasion pour moi de découvrir pleins d'endroits dans la Médina, cette maison n'était pas du tout accessible avant. D'ailleurs, je vois beaucoup d'étudiants en architecture qui viennent au festival juste pour visiter des lieux inédits de la Médina. » L'artisanat mis à l'honneur Alors qu'une averse frappe la Médina en plein milieu de la journée, la plupart des visiteurs se réfugient à la caserne El Attarine, autre lieu emblématique du festival où sont exposés plusieurs travaux d'artistes palestiniens et tunisiens. Fathi, 21 ans, un habitant de la Médina, arpente les lieux : « Pour moi, c'est un festival important pour la Médina, mais aussi parce qu'il présente des œuvres engagées. En tant que jeune, on suit tous les jours ce qu'il se passe à Gaza sur les réseaux sociaux, donc voir un regard à travers l'art, développer un regard critique, cela permet aussi d'avoir un autre point de vue. » Dans les salles du rez-de-chaussée, l'artisanat des potières de Sejnane a été mis à l'honneur. La gestuelle de ce savoir-faire ancestral inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco a été érigé au rang d'œuvre d'art par deux artistes tunisiens, une reconnaissance pour Lamia Saïdani, une potière de 34 ans qui a hérité cet art de sa grand-mère : « On a trouvé notre place dans ce festival, car ce n'est pas comme quand on va vendre les poteries à une foire. Ici, on vend à un prix fixe et les gens nous voient travailler vu qu'on anime un atelier et ils voient aussi l'œuvre artistique, donc on se sent valorisés. » Le festival qui expose des artistes africains et aborde aussi les luttes décoloniales ou encore le rapport à l'identité et mise sur un public jeune et de plus en plus diversifié à chaque édition. À lire aussiTunisie: la culture sur sable, une pratique ancienne qui tente de résister
Lundi (13 octobre 2025), le président américain Donald Trump annonçait «l'aube historique d'un nouveau Moyen-Orient», alors que la première phase de son plan de paix pour Gaza était mise en œuvre. Cela va-t-il profondément transformer la région ? Quelle traduction ? Pour en débattre : - Leatitia Bucaille professeur de Sociologie politique à l'Institut national des Langues et Civilisations orientales (INALCO), chercheuse au Centre d'études sur les mondes africains, américains et asiatiques (CESSMA). Son livre GAZA, quel avenir, éditions Stock Essais, sortie le 15 octobre 2026 - Sébastien Boussois, chercheur spécialiste du Moyen-Orient à l'Institut géopolitique européen de Bruxelles, auteur de Donald Trump, retour vers le futur (éditions Mareuil) - Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l'IReMMO et co-auteur du livre Atlas du Moyen-Orient, éditions Autrement.
Lundi (13 octobre 2025), le président américain Donald Trump annonçait «l'aube historique d'un nouveau Moyen-Orient», alors que la première phase de son plan de paix pour Gaza était mise en œuvre. Cela va-t-il profondément transformer la région ? Quelle traduction ? Pour en débattre : - Leatitia Bucaille professeur de Sociologie politique à l'Institut national des Langues et Civilisations orientales (INALCO), chercheuse au Centre d'études sur les mondes africains, américains et asiatiques (CESSMA). Son livre GAZA, quel avenir, éditions Stock Essais, sortie le 15 octobre 2026 - Sébastien Boussois, chercheur spécialiste du Moyen-Orient à l'Institut géopolitique européen de Bruxelles, auteur de Donald Trump, retour vers le futur (éditions Mareuil) - Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l'IReMMO et co-auteur du livre Atlas du Moyen-Orient, éditions Autrement.
À Paris et Strasbourg, des milliers de personnes manifestent pour exprimer leur espoir de voir les otages libérés au Moyen-Orient.Traduction : In Paris and Strasbourg, thousands demonstrate to voice hope for the release of hostages in the Middle East. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lundi 13 octobre, Donald Trump est venu récolter les fruits de sa victoire diplomatique devant le Parlement israélien, la Knesset. Sous les applaudissements fournis des députés, il a promis « l'aube historique d'un nouveau Moyen-Orient ». Quelques heures plus tôt, le président américain avait en effet permis le retour en Israël des 20 otages vivants détenus par le Hamas, en échange de la libération de près de 2 000 prisonniers palestiniens. Et pour la première fois depuis deux ans, la perspective d'une fin de guerre semble se concrétiser.Pour autant, le plan de paix en 20 points signé par le gouvernement israélien et le Hamas, comporte de nombreuses zones d'ombre. Et malgré les promesses de Donald Trump, le texte ne garantit pas une paix durable.Alors, que contient-il exactement ? Quel avenir promet-il aux territoires palestiniens ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Gilles Paris, ancien correspondant à Jérusalem et éditorialiste au Monde, décrypte le plan de paix américain et ses conséquences.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Amandine Robillard et Quentin Tenaud. Rédaction en chef et présentation : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extraits d'une manifestation à Tel-Aviv, le 13 octobre 2025 (Reuters) ; d'une interview d'un prisonnier palestinien libéré à Ramallah, le 13 octobre 2025 (Reuters) ; de prises de parole du président américain Donald Trump, le 29 septembre 2025 et le 13 octobre 2025. Cet épisode a été publié le 15 octobre 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Donald Trump est reparti à Washington après son déplacement en Israël et en Égypte avec la libération des otages. Il a salué un jour formidable pour le Moyen-Orient et c'est maintenant la phase 2 de son plan de paix qui commence. C'est peut-être la plus difficile d'ailleurs avec la mise en place d'une force de stabilisation pour la paix. Écoutez RTL autour du monde du 14 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:03 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Guillaume Erner se penche sur la situation au Moyen-Orient à la lumière du philosophe Hegel. - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump et une vingtaine de dirigeants européens et du Moyen Orient se retrouvent aujourd'hui en Égypte au chevet de Gaza, mais avec des agendas et des objectifs différents. Le risque est de déboucher sur un cessez-le-feu sans processus de paix, la recette de futures catastrophes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air du 13 octobre 2025 - Paix à Gaza : le plan de Trump peut commencer…"Un triomphe incroyable pour Israël et pour le monde". Donald Trump n'avait pas assez de superlatifs, ce midi, pour se féliciter de l'accord de paix entre Israël et le Hamas, devant les députés israéliens de la Knesset. Ce matin, les 20 derniers otages retenus par le Hamas ont été remis à la Croix-Rouge, puis à l'armée israélienne, après 738 jours de captivité. Dans l'autre sens, plusieurs centaines de prisonniers palestiniens enfermés dans les geôles de l'État hébreu ont été libérés sur les 2 000 prévus. Pendant ce temps, une vingtaine de pays dont les États-Unis, la France, mais pas l'Iran, se réunissent en Égypte pour un sommet sur l'avenir de Gaza. "Nous allons avoir un rôle tout particulier pour être aux côtés de l'Autorité palestinienne et veiller à ce qu'elle ait sa part", a notamment réagit Emmanuel Macron à son arrivée. Le cessez-le-feu et le retour des otages acquis, le plan de paix pour Gaza prévoit la démilitarisation du Hamas et la mise en place d'une force internationale de maintien de paix, puis la reconstruction de la bande de Gaza. Dès l'annonce du cessez-le-feu vendredi, près de 200 000 Palestiniens ont entamé leur retour dans le nord de l'enclave dévasté par deux ans de guerre. Reste à éclaircir plusieurs points de l'accord sur la future gouvernance du territoire palestinien : si le Hamas a exclu d'y participer, il refuse aussi sa démilitarisation.C'est dans un Gaza en ruine que des centaines de milliers de Palestiniens ont entamé leur retour ce week-end. Donald Trump et Benjamin Netanyahou, les architectes de l'accord de paix avec le Hamas, n'ont pas oublié leur projet de riviera de luxe évoqué il y a quelques mois. Interrogé à ce sujet, le président américain a répondu : "Il faut s'occuper des gens en premier, mais cela va commencer très rapidement." Parmi les futures personnalités qui devraient chapeauter la reconstruction de Gaza, l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, l'émissaire américain pour le Moyen-Orient Steve Witkoff ou encore le gendre de Donald Trump, Jared Kushner. Celui qui est aussi son conseiller informel, a grandement œuvré au rapprochement entre Netanyahou et Washington. Artisan des accords d'Abraham en 2020, il est aussi connu pour être un redoutable homme d'affaires.Pendant que Donald Trump est accueilli en héros en Israël, la situation continue de se détériorer en Ukraine. Samedi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est d'ailleurs entretenu au téléphone avec son homologue américain au lendemain d'une des plus grandes attaques russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Un temps proche de Vladimir Poutine, Donald Trump est depuis revenu sur sa position : "Si cette guerre ne se termine pas, je vais leur [les Ukrainiens] envoyer des Tomahawks", a-t-il menacé dimanche dans l'avion qui l'emmenait en Israël. De son côté, Zelensky souhaite proposer aux Etats-Unis un accord d'achat de systèmes de défense aérienne et de lance-roquettes.Comment l'accord de paix entre Israël et le Hamas se met-il en place depuis ce week-end ? Quel rôle Jared Kushner a-t-il joué dans le rapprochement entre Israël et les États-Unis ? Et cet accord de paix peut-il avoir une influence sur la guerre en Ukraine ?LES EXPERTS :- Frédéric Encel - Géopolitologue, spécialiste du Moyen-Orient, Professeur à Sciences po- Gallagher Fenwick - Grand reporter et spécialistes des questions internationales- Patricia Allemoniere - Grand reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem- Nicole Bacharan - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis
C dans l'air du 13 octobre 2025 - Paix à Gaza : le plan de Trump peut commencer…LES EXPERTS :- Frédéric Encel - Géopolitologue, spécialiste du Moyen-Orient, Professeur à Sciences po- Gallagher Fenwick - Grand reporter et spécialistes des questions internationales- Patricia Allemoniere - Grand reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem- Nicole Bacharan - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis
La libération des otages israéliens à Gaza est attendue dès ce lundi matin avant un « sommet de la paix » en Egypte qui rassemblera les dirigeants d'une vingtaine de pays autour des présidents américain Donald Trump et égyptien Abdel Fattah al-Sissi. En échange, Israël doit libérer plus de 1 900 détenus palestiniens. Avec : Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena). Aabla Jounaïdi, en direct de la place des otages à Tel-Aviv. Nicolas Falez, envoyé spéciale à Charm el-Cheikh. Helena Ranchal, directrice des opérations internationales chez Médecins du Monde. Lucas Lazo, correspondant de RFI à Ramallah.
La libération des otages israéliens à Gaza est attendue dès ce lundi matin avant un « sommet de la paix » en Egypte qui rassemblera les dirigeants d'une vingtaine de pays autour des présidents américain Donald Trump et égyptien Abdel Fattah al-Sissi. En échange, Israël doit libérer plus de 1 900 détenus palestiniens. Invités : Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena). Aabla Jounaïdi, en direct de la place des otages à Tel-Aviv. Nicolas Falez, envoyé spéciale à Charm el-Cheikh. Helena Ranchal, directrice des opérations internationales chez Médecins du Monde. Lucas Lazo, correspondant de RFI à Ramallah.
Ce lundi 13 octobre, la paix au Moyen-Orient selon Donald Trump, et la libération des otages encore aux mains du Hamas qui devrait commencer ce lundi, ont été abordées par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
(00:00:34) "Il faut s'engager sur le long terme au Moyen-Orient", interview d'Alain Dieckhoff, sociologue (00:08:52) Carnets d'Ukraine: Maurine Mercier raconte la vie à Kherson sous les bombes russes
durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump et une vingtaine de dirigeants européens et du Moyen-Orient se retrouvent aujourd'hui en Égypte au chevet de Gaza, mais avec des agendas et des objectifs différents. Le risque est de déboucher sur un cessez-le-feu sans processus de paix, la recette de futures catastrophes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En cette journée qualifiée d'historique, les 20 derniers otages israéliens vivants détenus à Gaza par le Hamas ont été libérés ce lundi matin et ont retrouvé leurs familles en Israël. Cette libération a été négociée contre celle de près de 2000 prisonniers palestiniens arrivés à Gaza ou en Cisjordanie. À Charm el-Cheikh en Égypte, une vingtaine de pays se sont réunis en présence de Donald Trump : les pays arabes mais aussi la Turquie et plusieurs pays européens dont la France et le Royaume-Uni. Benjamin Netanyahu a quant à lui décliné l'invitation du président américain, qui s'est exprimé devant la Knesset plus tôt dans la journée en évoquant un "nouvel âge d'or au Moyen-Orient". La phase I du plan Trump est-elle achevée ? Est-ce la fin d'une "ère de terreur" à Gaza ?
La France est secouée de toutes parts, en interne comme à l'international. La crise politique de cet automne fait entrer le pays dans une nouvelle période d'instabilité alors que l'influence de la France à l'extérieur est en plein questionnement, que la guerre se poursuit en Europe, que les foyers de crise se multiplient dans le monde et que la politique étrangère française semble déboussolée, voire à contretemps. La France a, ces dernières années, enregistré d'importants revers diplomatiques en Afrique, ainsi qu'une perte d'influence majeure dans le monde arabe, en Asie et en Amérique Latine. Cherchant à incarner une troisième voie en Indo-Pacifique, le poids politique, diplomatique et militaire de la France dans cette région lui assigne davantage un rôle d'observateur que d'acteur de premier plan face à la Chine et aux États-Unis. Longtemps portée par ses atouts maritimes, militaires, économiques et diplomatiques, la puissance internationale de la France est aujourd'hui contestée. Ses territoires d'outre-mer -dans les Caraïbes, le Pacifique, l'océan Indien et l'Atlantique Sud -qui fondent une large part de son rayonnement mondial, sont désormais au cœur des critiques. Accusée de néocolonialisme, en particulier en Afrique et dans ses anciennes colonies, également au sein même de ses départements ultramarins, la France fait face à des stratégies de déstabilisation portées par divers acteurs internationaux. Regard sur les nouvelles formes de remise en cause de l'influence de la France et sur les leviers permettant de les repenser, dans un contexte géopolitique en profonde mutation. Émission enregistrée à Toulon dans le cadre des Rencontres Stratégiques de la Méditerranée. FMES/FRS. Invités : Niagalé Bayayoko, présidente de l'African Security Sector Network et responsable de formation Afrique à la Fondation Méditerranéenne d'Études Stratégiques Yannick Chenevard, député du Var, Rapporteur du budget de la Marine et de l'exécution de la Loi de Programmation militaire Pierre Razoux, directeur académique de la Fondation Méditerranéenne d'Études Stratégiques, spécialiste du Moyen-Orient.
C dans l'air l'invité du 9 octobre 2025 avec Gilles Kepel, professeur émérite des universités, spécialiste du Moyen-Orient, auteur du "Bouleversement du monde" (éditions Pocket), et de "Antiterrorisme, la traque des jihadistes"(éditions Plon).Un accord a été trouvé entre le Hamas et Israël pour un plan de paix à Gaza. Désormais, les deux camps doivent s'entendre pour procéder à des échanges d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens, avant un retrait progressif des troupes israéliennes et un désarmement du Hamas. Mais le chemin est encore long.Pour Donald Trump, ce sont "les premières étapes vers une paix solide, durable et éternelle". Le président américain a annoncé, dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 octobre, qu'Israël et le Hamas avaient "signé la première phase" de son plan de paix pour la bande de Gaza, presque intégralement détruite après deux ans d'offensive israélienne. L'accord a été conclu dans le cadre de pourparlers indirects en Egypte. L'annonce a suscité une vague d'espoir au Moyen-Orient et dans le monde, Emmanuel Macron disant son "espoir immense pour les otages et leurs familles, pour les Palestiniens de Gaza, pour la région", dans un message publié sur X dans lequel il "salue" les efforts diplomatiques et "appelle les parties à en respecter strictement les termes". Gilles Kepel, professeur émérite des universités et spécialiste du Moyen-Orient, est notre invité. Il nous expliquera ce que contient ce plan, et nous dira, selon lui quelles sont ses forces et ses éventuelles faiblesses. Il nous éclairera aussi sur les prochaines étapes, avant d'atteindre la "paix durable" promise par le président américain. Leur reste encore floue. Le plan prévoit notamment la mise en place d'une "gouvernance temporaire de transition avec un comité palestinien technocratique et apolitique", sous la supervision d'un "conseil de la paix" dirigé par Donald Trump et incluant l'ex-Premier ministre britannique Tony Blair.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les déboires judiciaires du fils de Macky Sall, l'échec d'un accord économique entre la RDC et le Rwanda et l'ouverture des négociations en Egypte entre le Hamas et Israël. France : comment expliquer la démission surprise de Sébastien Lecornu ? Quatorze heures après l'annonce de la composition de son gouvernement, Sébastien Lecornu a remis sa démission au président Emmanuel Macron. «Les conditions n'étaient plus remplies pour rester Premier ministre», a-t-il expliqué. Pourquoi ce gouvernement posait-il problème à la classe politique française ? Avec Aurélien Devernoix, journaliste au service politique de RFI. Sénégal : le fils de Macky Sall dans le viseur de la justice Alors que plusieurs proches de l'ancien président Macky Sall font l'objet d'enquêtes judiciaires, c'est désormais son propre fils, Amadou, qui défraie la chronique. Que lui reproche la justice sénégalaise ? Alors qu'il ne vit plus au Sénégal depuis la victoire de Bassirou Diomaye Faye, pourquoi n'est-il pas visé par un mandat d'arrêt international ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. RDC/Rwanda : échec de la signature d'un accord économique Prévue la semaine dernière à Washington, la signature d'un accord économique entre la République démocratique du Congo et le Rwanda a échoué ? Comment expliquer cet échec ? Les États-Unis, qui ont joué un rôle de médiateur, peuvent-ils exercer une pression significative pour débloquer la situation ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Gaza : vers une libération des otages contre des prisonniers ? Alors que le Hamas a accepté le plan de paix proposé par Donald Trump, une délégation israélienne et du mouvement palestinien sont en Égypte pour négocier, notamment la libération des otages. Comment leur libération pourrait-elle s'organiser alors que l'armée israélienne continue de bombarder Gaza ? Benyamin Netanyahu acceptera-t-il de relâcher plus de 1 900 prisonniers palestiniens sans mettre en péril la stabilité de sa coalition ? Gaza : quel rôle pour les pays médiateurs ? Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas se tiennent depuis lundi soir en Égypte. Les médiateurs égyptiens et qatariens ont-ils suffisamment d'influence sur les deux camps pour garantir un accord durable ? Avec Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena).