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durée : 00:58:51 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Rétablissement des sanctions de l'ONU sur l'Iran ; pacte de défense entre l'Arabie Saoudite et le Pakistan ; solidarité accrue entre les monarchies du Golfe et la Turquie... Alors que le Hamas vient d'accepter le plan de paix pour Gaza, assiste-t-on à une recomposition des forces au Moyen-Orient ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Azadeh Kian Professeure de sociologie, directrice du département de sciences sociales et du CEDREF à l'Université de Paris; Dorothée Schmid Responsable du programme Turquie/Moyen-Orient de l'IFRI; Christophe Jaffrelot Directeur de recherche au CERI-Sciences Po/CNRS, spécialiste de l'Inde et de sa région; David Khalfa Co-Directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la fondation Jean-Jaurès, co-fondateur du think tank international Atlantic Middle East Forum
durée : 00:32:48 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Lundi 29 septembre 2025, Donald Trump a présenté un plan de paix pour Gaza en 20 points, suspendu à l'accord du Hamas, sommé d'y apporter une réponse favorable dans les 72h sous peine, en cas de refus, d'une nouvelle violente offensive israélienne. - invités : Ofer Bronchtein Président et cofondateur du Forum international pour la paix et la réconciliation au Moyen-Orient; Yasmina Asrarguis chercheuse, spécialiste du Moyen-Orient, enseignante à l'université de Princeton
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un mandat d'arrêt international contre un patron de presse sénégalais et l'aide américaine à l'économie argentine. Gaza : Tony Blair à la tête du gouvernement provisoire ? Le plan de paix de Donald Trump pour la bande de Gaza prévoit la création d'une autorité internationale de transition dans l'enclave palestinienne, composée de plusieurs membres dont Tony Blair. Pourquoi l'ancien Premier ministre britannique est-il sollicité ? Quel sera son rôle ? Cette autorité ne serait-elle pas une nouvelle forme de contrôle étranger sur Gaza ? Gaza : le projet de « Riviera du Moyen-Orient » est-il abandonné ? Donald Trump a présenté un plan en vingt points censé mettre fin au conflit à Gaza. Le projet « Riviera » imaginé, il y a quelques mois, par le président américain pour faire de Gaza « une station touristique de luxe » est-il, par conséquent, définitivement abandonné ? Gaza : quelle sera la réponse du Hamas ? Huit pays arabes et musulmans, dont l'Égypte, l'Arabie saoudite, la Turquie et le Pakistan ont salué les « efforts sincères » de Donald Trump pour « mettre fin à la guerre ». Les médiateurs égyptiens et le qatarien ont remis au Hamas la proposition du président américain. Comment ces pays arabes vont-ils convaincre le Hamas d'accepter le plan de Donald Trump ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem. Sénégal : un patron de presse, l'homme le plus recherché du pays Alors qu'il était convoqué pour s'expliquer sur des commissions occultes qu'il aurait perçues et qu'il avait interdiction de quitter le territoire, le patron de presse Madiambal Diagne a fui en France. Depuis son départ, il fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. Pourquoi n'avait-il pas le droit de quitter le Sénégal ? Comment y est-il parvenu malgré tout ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Argentine : Trump vient au secours de l'économie de Milei Face à une crise économique persistante en Argentine, le président américain Donald Trump a annoncé sa volonté de soutenir financièrement le gouvernement de Javier Milei. Que représente concrètement ce soutien annoncé par le président américain ? Comment expliquer une telle crise économique dans le pays ? Avec Julien Clémençot, chef du service économie de RFI.
Aujourd'hui, nous allons parler d'un pays au cœur de l'actualité, mais qui reste encore largement méconnu : l'Iran. Un pays dont l'histoire remonte à la Perse antique, marqué par la révolution islamique de 1979, par son programme nucléaire, et aujourd'hui par une confrontation de plus en plus ouverte et sanglante avec Israël. Le sujet n'est pas seulement d'actualité, c'est aussi un sujet de culture générale, un sujet de géopolitique, et un sujet de grand oral des concours. On en veut pour preuve le concours de l'enm 2024, un sujet donné était « Téhéran ». Pour mieux comprendre l'histoire de l'Iran, sa société et sa place sur la scène internationale, nous recevons Antoine Neufman, qui connaît bien la géopolitique du Moyen-Orient. Précision importante : nous enregistrons ce podcast le 23 septembre 2025. Les événements que nous évoquons doivent donc être replacés dans ce cadre temporel, et il est possible que certaines évolutions aient eu lieu entre le moment où nous enregistrons et le moment ou vous écouterez effectivement ce podcast.
Discours inaugural de François Legault : trop peu trop tard? | Dépister le cancer du poumon plus tôt grâce à l’intelligence artificielle | Éric Duhaime a un message pour la CAQ | Plusieurs crimes résolus au Québec dans les derniers jours | Les médicaments contre le rhume et la grippe ont-ils un lien avec les accidents de voiture? Dans cet épisode intégral du 1er octobre, en entrevue : Roseline Olory, fondatrice et PDG de BrainInnov. Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec. Julien Morissette, co-animateur du podcast Synthèses. Daniel Riverin, coroner. Gregory Charles, musicien, chanteur et animateur. Une production QUB Octobre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans cette édition :Un plan de paix au Moyen-Orient proposé par Donald Trump semble avoir de bonnes chances d'aboutir, suscitant à la fois de l'optimisme et du scepticisme chez les Israéliens.La mairie écologiste de Strasbourg est accusée de faire le jeu du communautarisme religieux avec une campagne de communication mettant en avant le portrait d'une femme voilée.Un adolescent de 18 ans a été frappé à mort à la gare d'Evry-Courcouronne dans l'Essonne, une enquête pour homicide volontaire a été ouverte.Trois semaines après son arrivée à Matignon, le Premier ministre Sébastien Lecornu peine toujours à former son gouvernement, faisant face à de nombreuses pressions.Le dispositif gouvernemental du leasing social permettant à des foyers aux revenus modestes d'accéder à des véhicules électriques fait son retour, avec des conditions revues à la baisse.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rubrique:histoire Auteur: anonyme Lecture: Daniel LuttringerDurée: 1h04min Fichier: 44 Mo Résumé du livre audio: "Le soleil du Moyen-Orient embrasait un ciel sans nuages, cuisait la terre et flétrissait les rares plantes qui avaient poussé après les maigres pluies de printemps. Un vent brûlant soufflait du désert, engendrait des tourbillons de poussière sur la plaine monotone. Deux collines s'élevaient à l'horizon : aucun arbre ou presque n'offrait de refuge contre cette incandescence. Seuls, deux fleuves paresseux, coulant vers le sud, brisaient la monotonie du paysage, pareils à deux rubans bruns dans un néant de même couleur." Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
Le théâtre du Maghreb et du Moyen-Orient sont à l'honneur pour cette nouvelle édition des Zébrures d'automne. Pour cette deuxième émission enregistrée à Limoges, lumière sur le théâtre du Maghreb avec Yacine Benyacoub, metteur en scène, comédien et auteur franco-algérien, né dans le quartier de Bab El Oued à Alger et qui vient de recevoir le prix SACD de la dramaturgie francophone pour sa pièce La décennie noire écrite en 2023, une tragédie, mais non dénuée d'humour qui parle de cette décennie meurtrière qui a frappé son pays d'origine dans les années 90. Yacine Benyacoub a commencé à faire du théâtre en Algérie dès 2001, année de la concorde civile après la fin de la «décennie noire». Il quitte l'Algérie en 2012 pour s'installer en France où il fonde la compagnie Alter Natif. En France, il a été frappé par la méconnaissance du sujet. On vit dans une colère permanente et diffuse, c'est épuisant. Faire ce travail d'écriture me guérit, ça permet de prendre du recul sur ce qu'on a vécu. La décennie noire désigne la guerre civile qui a ensanglanté l'Algérie de 1992 à 2002. Elle a débuté après l'annulation des élections législatives de 1991 remportées par le Front islamique du Salut (FIS). Ce conflit a opposé les forces de sécurité de l'État à divers groupes islamistes armés tels que le GIA entraînant une vague de meurtres, kidnappings, attentats, massacres de civils ou assassinats ciblés. Bien que le bilan soit sujet à débat, on estime que 150.000 à 200.000 personnes ont perdu la vie, que 20.000 personnes auraient disparu et que 1 million de personnes auraient été contraintes de fuir. Le texte La décennie noire aux éditions Quartiers Intranquilles. Le théâtre palestinien est également à l'honneur avec Amer Khalil qui a repris la direction du théâtre national palestinien en 2011 après le suicide de son fondateur François Gaspar dit Abou Salem. Ce théâtre situé à Jérusalem-Est, est régulièrement menacé de fermeture par les autorités israéliennes «La difficulté aujourd'hui n'est pas tant la liberté de faire ce qu'on veut, ou la censure : on se heurte plutôt aux difficultés administratives.» Quelle époque pour être en vie ! À Limoges, Amer Khalil présente Un cœur artificiel. Une pièce de science-fiction créée pour le Théâtre national palestinien et mise en scène par Mohammad Basha, qui se penche sur la question de l'intelligence artificielle et de l'évolution des machines. Mais c'est aussi une pièce qui interroge sur la notion de vengeance sur un ton de vaudeville...sans doute pour exorciser les horreurs de la vie et de la guerre. Le Théâtre national palestinien a été fondé par François Abou Salem (né François Gaspar) un comédien, auteur, metteur français d'origine palestinienne en 1984 à Jérusalem-Est. Né à Provins en France, d'un père poète et traducteur et d'une mère sculptrice, François Abou Salem a grandi à Jérusalem-Est. Après un passage au Théâtre du Soleil à Paris, il commence à travailler en tant que comédien et metteur en scène à Jérusalem-Est. Il a créé la compagnie théâtrale El-Hakawati en 1978 qui deviendra, quelques années plus tard, le Théâtre National palestinien. Il se suicidera en 2011, à Ramallah. À lire : Le Théâtre palestinien et François Abou Salem, de Najla Nakhlé-Cerruti, publié chez Actes Sud. Programmation musicale du jour : Le groupe Manaraf qu'on a pu entendre dans la pièce Kaldûn, spectacle d'ouverture des Zébrures d'automne.
Donald Trump mérite-t-il le prix Nobel de la paix ? Le président américain en est convaincu : ce serait même "une insulte" s'il ne le recevait pas, a-t-il expliqué ce mardi 30 septembre, au lendemain de la présentation par la Maison Blanche d'une proposition en 20 points pour mettre fin à la guerre à Gaza. Israël a donné son feu vert, mais le Hamas peut-il l'accepter ? Dans cet épisode du Choix info, nous revenons sur ce plan de paix, qui pourrait tout changer au Moyen-Orient.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l'initiative du label Nowadays Records et du producteur KasbaH, le collectif Musique de Fëte met à l'honneur une scène électronique orientée vers le Maghreb et le Moyen-Orient à travers une série de mixtape et de soirées en Europe et au Maghreb. Pour cette nouvelle connexion entre le Musique de Fëte et Tsugi Radio c'est Bab et KasbaH qui s'occupent de faire chauffer les platines ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le théâtre du Maghreb et du Moyen-Orient sont à l'honneur pour cette nouvelle édition des Zébrures d'automne. Pour cette deuxième émission enregistrée à Limoges, lumière sur le théâtre du Maghreb avec Yacine Benyacoub, metteur en scène, comédien et auteur franco-algérien, né dans le quartier de Bab El Oued à Alger et qui vient de recevoir le prix SACD de la dramaturgie francophone pour sa pièce La décennie noire écrite en 2023, une tragédie, mais non dénuée d'humour qui parle de cette décennie meurtrière qui a frappé son pays d'origine dans les années 90. Yacine Benyacoub a commencé à faire du théâtre en Algérie dès 2001, année de la concorde civile après la fin de la «décennie noire». Il quitte l'Algérie en 2012 pour s'installer en France où il fonde la compagnie Alter Natif. En France, il a été frappé par la méconnaissance du sujet. On vit dans une colère permanente et diffuse, c'est épuisant. Faire ce travail d'écriture me guérit, ça permet de prendre du recul sur ce qu'on a vécu. La décennie noire désigne la guerre civile qui a ensanglanté l'Algérie de 1992 à 2002. Elle a débuté après l'annulation des élections législatives de 1991 remportées par le Front islamique du Salut (FIS). Ce conflit a opposé les forces de sécurité de l'État à divers groupes islamistes armés tels que le GIA entraînant une vague de meurtres, kidnappings, attentats, massacres de civils ou assassinats ciblés. Bien que le bilan soit sujet à débat, on estime que 150.000 à 200.000 personnes ont perdu la vie, que 20.000 personnes auraient disparu et que 1 million de personnes auraient été contraintes de fuir. Le texte La décennie noire aux éditions Quartiers Intranquilles. Le théâtre palestinien est également à l'honneur avec Amer Khalil qui a repris la direction du théâtre national palestinien en 2011 après le suicide de son fondateur François Gaspar dit Abou Salem. Ce théâtre situé à Jérusalem-Est, est régulièrement menacé de fermeture par les autorités israéliennes «La difficulté aujourd'hui n'est pas tant la liberté de faire ce qu'on veut, ou la censure : on se heurte plutôt aux difficultés administratives.» Quelle époque pour être en vie ! À Limoges, Amer Khalil présente Un cœur artificiel. Une pièce de science-fiction créée pour le Théâtre national palestinien et mise en scène par Mohammad Basha, qui se penche sur la question de l'intelligence artificielle et de l'évolution des machines. Mais c'est aussi une pièce qui interroge sur la notion de vengeance sur un ton de vaudeville...sans doute pour exorciser les horreurs de la vie et de la guerre. Le Théâtre national palestinien a été fondé par François Abou Salem (né François Gaspar) un comédien, auteur, metteur français d'origine palestinienne en 1984 à Jérusalem-Est. Né à Provins en France, d'un père poète et traducteur et d'une mère sculptrice, François Abou Salem a grandi à Jérusalem-Est. Après un passage au Théâtre du Soleil à Paris, il commence à travailler en tant que comédien et metteur en scène à Jérusalem-Est. Il a créé la compagnie théâtrale El-Hakawati en 1978 qui deviendra, quelques années plus tard, le Théâtre National palestinien. Il se suicidera en 2011, à Ramallah. À lire : Le Théâtre palestinien et François Abou Salem, de Najla Nakhlé-Cerruti, publié chez Actes Sud. Programmation musicale du jour : Le groupe Manaraf qu'on a pu entendre dans la pièce Kaldûn, spectacle d'ouverture des Zébrures d'automne.
Vincent Hervouët analyse en détail le plan de paix surprise proposé par le président américain Donald Trump pour résoudre le conflit israélo-palestinien à Gaza. Il explique les principales mesures de ce plan ambitieux, qui prévoit notamment un cessez-le-feu immédiat, un retrait progressif des troupes israéliennes, une aide humanitaire massive et la nomination de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair comme gouverneur de Gaza. L'épisode explore les réactions des différents acteurs, notamment du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et du mouvement Hamas, ainsi que les enjeux géopolitiques de cette initiative diplomatique.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Un plan de paix au Moyen-Orient proposé par Donald Trump semble avoir de bonnes chances d'aboutir, suscitant à la fois de l'optimisme et du scepticisme chez les Israéliens.La mairie écologiste de Strasbourg est accusée de faire le jeu du communautarisme religieux avec une campagne de communication mettant en avant le portrait d'une femme voilée.Un adolescent de 18 ans a été frappé à mort à la gare d'Evry-Courcouronne dans l'Essonne, une enquête pour homicide volontaire a été ouverte.Trois semaines après son arrivée à Matignon, le Premier ministre Sébastien Lecornu peine toujours à former son gouvernement, faisant face à de nombreuses pressions.Le dispositif gouvernemental du leasing social permettant à des foyers aux revenus modestes d'accéder à des véhicules électriques fait son retour, avec des conditions revues à la baisse.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 30/09/2025 Le cinéaste Jafar Panahi, Palme d'or, met à mal le régime iranien Dans son dernier long-métrage, Palme d'Or à Cannes, Jafar Panahi raconte ce qui n'aurait pu être qu'un banal accident, une nuit sur la route lorsqu'un couple en voiture, sa fillette à l'arrière, renverse en pleine campagne un chien errant. “Un simple accident” (titre du film) qui va conduire un garagiste à reconnaître à travers l'automobiliste dont la voiture a été percutée, l'agent des renseignements iraniens, qui l'a torturé autrefois en prison. Le garagiste, le suit, le repère, le kidnappe et le séquestre dans son van avant de solliciter plusieurs anciens prisonniers pour être sûr que l'homme enlevé est bien son tortionnaire. Au coeur de ce film, le cinéaste iranien se pose une question essentielle, pour lui, qui a été emprisonné deux fois en prison en Iran : “Et si un jour, dehors, je croisais celui qui m'a interrogé en prison, si je me retrouvais en face de lui, qu'est-ce que je ferais ?” Jafar Panahi expliquait au magazine “Trois Couleurs” que son œuvre était un film d'anticipation : “Je ne l'ai pas fait pour maintenant. Je l'ai fait pour l'après, pour le moment où ce régime sera renversé.”Plan Trump pour Gaza : un plan pour la paix ou un plan en trompe-l'œil ? Ce lundi 29 septembre, Donald Trump et Benyamin Nétanyahou ont donné une conférence de presse depuis la Maison Blanche. À l'ordre du jour, un accord destiné à mettre fin à la guerre à Gaza avec en ligne de mire “la paix au Moyen-Orient”, a déclaré le président américain. Soumis au Hamas, ce plan américain en 20 points, soutenu par Israël et salué par plusieurs pays arabes, prévoit notamment “la libération immédiate de tous les otages dans un délai maximal de 72 heures” qui permettrait la libération de 250 prisonniers palestiniens condamnés à la perpétuité et de 1 700 Gazaouis détenus après le 7 octobre 2023. Le plan prévoit la libération de tous les otages, le désarmement et le désengagement du Hamas, une nouvelle gouvernance ainsi qu'un plan de développement économique pour la bande de Gaza. La création d'un État palestinien est également envisagée à plus long terme. Israël a assuré le désengagement progressif de ses troupes de Gaza en cas d'accord du Hamas, sans calendrier précis. Cet accord est encore attendu et le premier ministre israélien a déclaré qu'il se gardait le droit de “finir le travail” en cas de refus. Enfin, Xavier Mauduit s'intéresse au nouveau variant du Covid-19 nommé Frankenstein et nous raconte l'histoire de ce monstre très célèbre. Théophile Cossa nous explique comment fonctionne le nouveau médicament révolutionnaire contre le VIH, bientôt disponible pour 40 dollars par an. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 30 septembre Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 30/09/2025 Plan Trump pour Gaza : un plan pour la paix ou un plan en trompe-l'œil ? Ce lundi 29 septembre, Donald Trump et Benyamin Nétanyahou ont donné une conférence de presse depuis la Maison Blanche. À l'ordre du jour, un accord destiné à mettre fin à la guerre à Gaza avec en ligne de mire “la paix au Moyen-Orient”, a déclaré le président américain. Soumis au Hamas, ce plan américain en 20 points, soutenu par Israël et salué par plusieurs pays arabes, prévoit notamment “la libération immédiate de tous les otages dans un délai maximal de 72 heures” qui permettrait la libération de 250 prisonniers palestiniens condamnés à la perpétuité et de 1 700 Gazaouis détenus après le 7 octobre 2023. Le plan prévoit la libération de tous les otages, le désarmement et le désengagement du Hamas, une nouvelle gouvernance ainsi qu'un plan de développement économique pour la bande de Gaza. La création d'un État palestinien est également envisagée à plus long terme. Israël a assuré le désengagement progressif de ses troupes de Gaza en cas d'accord du Hamas, sans calendrier précis. Cet accord est encore attendu et le premier ministre israélien a déclaré qu'il se gardait le droit de “finir le travail” en cas de refus. On en débat avec Ofer Bronchtein, président et co-fondateur du Forum international pour la paix, Yasmina Asrarguis, chercheuse associée à l'université de Princeton, spécialiste du Moyen-Orient et Ziad Majed, Professeur à l'Université américaine de Paris, spécialiste du Proche-Orient.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 30 septembre Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
« C'est potentiellement l'un des plus grands jours dans l'histoire de la civilisation. Nous allons tout régler : le commerce avec l'Iran, les accords d'Abraham (entre Israël et plusieurs pays arabes), la guerre à Gaza. Nous allons vers une paix éternelle au Moyen-Orient ». « Comme à son habitude, souligne Le Temps à Genève, Donald Trump n'a pas économisé les superlatifs lors de la conférence de presse hier à Washington en compagnie de Benjamin Netanyahu (pour présenter le plan de paix pour Gaza). (…) Toutefois, constate le quotidien suisse, ce plan de paix ressemble davantage à une permission de tirer qu'à un accord diplomatique. Il prévoit que le Hamas rende tous les otages, vivants et morts, accepte un désarmement complet, et qu'une administration internationale, à laquelle ni le Hamas ni l'État palestinien ne seront conviés à participer, dirige la bande de Gaza. Des conditions que le Hamas rejette depuis longtemps. Or, a averti Donald Trump, "si le Hamas refuse, Israël a notre soutien inconditionnel pour faire ce qu'il doit faire" ». Que va faire le Hamas ? En effet, rebondit Libération à Paris, « tout, absolument tout (dans ce plan) repose sur l'acceptation par le Hamas de se saborder contre une "amnistie" qui serait accordée à ses membres, qui accepteraient de rendre les armes. Le Hamas qui n'a pas été officiellement consulté. Le pari de Netanyahu est donc que l'organisation terroriste fasse le travail pour lui, s'exclame le journal, rejetant dans les 72 heures fatidiques le plan que, lui-même, est forcé d'accepter. Cette option devrait, selon l'accord, donner à Israël la permission de détruire le Hamas, "par la force s'il le faut". Autrement dit, résume Libération, retour à l'invasion de Gaza et sa colonisation, cette fois avec l'accord tacite des pays arabes et la bénédiction officielle de l'Amérique ». « Le Hamas doit répondre à une étrange injonction, insiste Le Soir à Bruxelles : le suicide ou subir les foudres mortelles d'Israël. Un choix cornélien s'il en est. En attendant, il doit restituer tous les otages dans les trois jours, qu'il considérait comme ses derniers atouts, et espérer qu'Israël tiendra parole, ne cherchera pas à procrastiner peu ou prou, voire à saboter l'accord qui l'empêche d'annexer et d'expulser à sa guise ». « Cet accord est nécessaire, même s'il paraît impossible. » Oui, c'est vrai, pointe le New York Times, « le Hamas, dont les dirigeants survivants se cachent pour l'essentiel dans un bunker à Doha, doit encore approuver ce plan. Et il a de multiples moyens de le saboter, tout comme Netanyahu. Mais cela vaut la peine d'essayer, s'exclame le journal. (…) Cet accord est nécessaire, même s'il paraît impossible ». Et « Israël doit être contraint de laisser ouverte la possibilité d'un État palestinien, affirme encore le New York Times, à la condition que les Palestiniens atteignent certains objectifs de gouvernance. Seul Trump peut l'imposer à Netanyahu. (…) Ce plan de paix peut créer un pont vers une solution à deux États. Il donnerait alors une énorme marge de manœuvre à l'Arabie saoudite, au Liban, à la Syrie et même à l'Irak pour envisager de rejoindre les accords d'Abraham et de normaliser leurs relations avec Israël ». Un chemin encore long… La porte est entrouverte, souligne Haaretz à Tel Aviv : « la guerre doit cesser, pour sauver les otages qui croupissent dans les tunnels du Hamas depuis deux ans, et parce qu'il est insupportable de continuer à sacrifier la vie de soldats sur l'autel d'un conflit vain. (…) Il faut espérer, implore le quotidien israélien de gauche, que Netanyahu ne changera pas d'avis et ne torpillera pas l'accord, comme il l'a fait par le passé. Les portes de l'enfer qui se sont ouvertes le 7 octobre doivent se refermer ». Le Guardian à Londres résume la situation : « le plan de Trump pour Gaza est ambitieux, mais la paix est loin d'être garantie. À première vue, ce plan semble plus susceptible de mettre fin au conflit de deux ans à Gaza que tout ce que nous avons vu jusqu'à présent. Mais il s'agit moins d'une feuille de route détaillée que d'un croquis sommaire qui laisse autant de chances de se perdre que d'atteindre la destination souhaitée. (…) Il y a encore beaucoup à faire, soupire le Guardian : même si le Hamas approuvait le plan, il resterait une multitude de détails à convenir, à fixer et à mettre en œuvre. Ce chemin pourrait être très long, et toute arrivée, et encore moins une arrivée sûre et confortable, est loin d'être garantie ».
Nous nous intéressons au plan pour Gaza présenté lundi par le président américain Donald Trump au Hamas comme une proposition à prendre ou à laisser pour mettre fin à une guerre qui a fait plus de 66 000 morts. Un plan qui laisse une infinité de questions sans réponses sur l'avenir politique et sécuritaire de l'enclave comme celui d'Israël mais aussi sur celui de la Cisjordanie. Un plan – accompagné d'une myriade de superlatifs dans la bouche du président américain – qui vient se confronter au réel. Que dit ce réel ? Questions posées à Éric Danon, ancien ambassadeur de France en Israël, Ofer Bronchtein, président et co-fondateur du Forum International pour la Paix et Armin Arefi, grand reporter au Point et spécialiste du Moyen-Orient.
À l'initiative du label Nowadays Records et du producteur KasbaH, le collectif Musique de Fëte met à l'honneur une scène électronique orientée vers le Maghreb et le Moyen-Orient à travers une série de mixtape et de soirées en Europe et au Maghreb. Pour cette nouvelle connexion entre le Musique de Fëte et Tsugi Radio c'est Bab et KasbaH qui s'occupent de faire chauffer les platines !
Sugar Sammy ira en Arabie Saoudite pour un spectacle d’humour… qui s’enva-t-il réellement faire rire? | Incendies criminels en hausse dans nos restaurants | La protection du public est-elle compromise par ces luttes internes au sein du corps médical ? | Dur dur de parler à la gestion de Postes Canada… Dans cet épisode intégral du 30 septembre, en entrevue : Gino Ianonne, inspecteur aux communications au Service de Police de l’agglomération de Longueuil. Pascale Mongrain, mairesse de Saint-Lambert. Dr. Yves Lamontagne, ex-président du Collège des médecins. Ahmed Benchemsi, Directeur de la Communication pour notre division Moyen-Orient et Afrique du Nord chez Human Rights watch. Une production QUB Septembre 2025 Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Retour sur l’entrevue de midi avec Ahmed Benchemsi, directeur de la Communication pour notre division Moyen-Orient et Afrique du Nord chez Human Rights watch. La rencontre Mulroney-Dutrizac avec Ben Mulroney, animateur du Ben Mulroney show. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Aujourd’hui, l’organisme Human rights watch dénonce que de grands humoristes, dont Sugar Sammy, se rendent en Arabie-Saoudite pour le Riyadh Comedy Festival. Prenons un moment pour nous rappeler le portrait actuel de ce pays ou les droits humains et surtout, la liberté d’expression, sont bafoués. Entrevue avec Ahmed Benchemsi, directeur de la Communication pour notre division Moyen-Orient et Afrique du Nord chez Human Rights watch Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Que doit surveiller François Legault lors de son discours inaugural? | Un couple du Plateau Mont-Royal regrette amèrement son choix | L’intelligence artificielle, l’ami des médecins? | La dernière visite du roi Charles III nous a coûté un bras! | Trump annonce de nouveaux tarifs de 100% sur le cinéma Dans cet épisode intégral du 30 septembre, en entrevue : Marie-Laurence Delainey, journaliste à l’Agence QMI. Dr Jean-Joseph Condé, porte-parole pour l’Association médicale canadienne (AMC). Steve Garceau, représentant national de l’APTS de Lanaudière. Daniel Béland, professeur de science politique et directeur de l’institut d’études canadiennes de McGill. Denise Robert, productrice de cinéma et fondatrice de la maison de production Cinémaginaire en 1988. Une production QUB Septembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
On a vu Tony Blair participer à une réunion avec Donald Trump, au sujet de Gaza, qui s'est tenue à la Maison Blanche le 27 août dernier. Le profil de Tony Blair aurait été propulsé par Jared Kushner, le gendre de Donald Trump, et par son actuel envoyé spécial pour le Moyen-Orient, l'omniprésent Steve Witkoff. A 72 ans, l'ancien Prime minister est prêt à assumer des responsabilités Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Donald Trump a annoncé dimanche 28 septembre "quelque chose de spécial, une première" dans les négociations pour la paix au Moyen-Orient. Alors qu'il reçoit lundi 29 septembre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, le Président américain veut lui proposer un plan en 21 points, prévoyant notamment un cessez-le-feu permanent. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’avenir de la CAQ dépend d’Ian Lafrenière, selon Dutrizac | De plus en plus de décès liés aux surdoses d’opioïdes au Québec | Les microplastiques et nanoplastiques, de plus en plus présents dans nos corps | Élections municipales: à quand de vraies propositions pour Montréal? Dans cet épisode intégral du 29 septembre, en entrevue : Christian Boivin, père de Mathis Boivin décédé le 22 décembre 2023 d’une surdose de fentanyl. Daniel G. Cyr, professeur titulaire à l’Institut national de la recherche scientifique. Spécialiste en toxicologie et biologie cellulaire et moléculaire. Ian Lafrenière, ministre de la Sécurité publique et député de Vachon. Une production QUB Septembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Caucus de la CAQ : François Legault affirme qu’il est là pour rester | Grève à la STM, grève chez Postes Canada… est-il temps d’aller de l’avant avec la réforme syndicale? | Jean Boulet veut donner la parole aux salariés | Kim Clavel, grande championne de la résilience | Ingrid Falaise veut que la honte change de camp Dans cet épisode intégral du 29 septembre, en entrevue : Julie Guay, factrice depuis 18 ans à Beloeil. Jean Boulet, ministre du Travail et député de Trois-Rivières.Marie-Claude Léonard, directrice générale de la STM. Kim Clavel, boxeuse. Championne IBF des poids paille. Elle est devenue samedi la première Québécoise à être championne dans deux divisions de poids. Ingrid Falaise, auteure, actrice, animatrice et comédienne. Une production QUB Septembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
« Tout le monde est prêt pour quelque chose de spécial, une première » au Moyen-Orient. « Nous allons y arriver » : déclaration hier de Donald Trump, avant sa rencontre ce lundi avec Benjamin Netanyahu. Alors qu'y-a-t-il derrière ce « quelque chose de spécial » ? Très certainement le nouveau plan de paix pour Gaza que le président américain a présenté la semaine dernière aux dirigeants arabes et musulmans en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York. Ce projet en 21 points est censé répondre aux préoccupations israéliennes et à celles des pays du Moyen-Orient, a indiqué Washington. Selon le site américain Axios, cité par Libération à Paris, « les propositions des Etats-Unis seraient des variantes d'idées discutées au cours des six derniers mois, des mises à jour de plans antérieurs présentés par Jared Kushner, le gendre de Donald Trump et ancien envoyé spécial pour le Moyen-Orient, et l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair. Révélés samedi par la chaîne saoudienne Al-Hadath et le média israélien Ynet, poursuit Libération, les principaux points de ce plan prévoient la fin immédiate des hostilités à Gaza, ainsi que la libération des otages israéliens en contrepartie de celle de milliers de prisonniers palestiniens. » Échange de prisonniers, retrait progressif de Tsahal, aide humanitaire… Le Washington Post, qui a pu consulter le document, donne plus de précisions, et cite un extrait du texte : « une fois tous les otages libérés Israël libérera 250 prisonniers condamnés à perpétuité ainsi que 1.700 Gazaouis détenus après le 7 Octobre. […] Pour chaque otage israélien dont la dépouille sera restituée, Israël restituera les dépouilles de 15 Gazaouis décédés. » « Ce plan, pointe encore Libération à Paris, évoque également un retrait progressif des forces armées de l'État hébreu ; et un afflux d'aide humanitaire sous l'égide de l'ONU “ainsi que d'autres institutions internationales non liées d'une quelconque manière à l'une ou l'autre des parties“, cite le Washington Post, sans qu'il soit précisé si cela inclut l'opaque Gaza Humanitarian Foundation, dont les distributions sont régulièrement émaillées de tirs mortels pour la population. » L'inconnue Netanyahu… Alors, Donald Trump rencontre donc Benjamin Netanyahu ce lundi à la Maison-Blanche. Et il va tenter de le convaincre… Commentaire du Washington Post : « Trump détient les leviers pour faire avancer Gaza vers la paix. S'il veut vraiment créer un jour nouveau à Gaza, il devra utiliser toute l'influence dont il dispose auprès du Premier ministre israélien. » Benjamin Netanyahu sera sous la pression de son allié américain, poursuit le Washington Post : car « ce plan crée une alternative au Hamas, ce qui, d'une certaine manière, devrait plaire à Netanyahu. » Toutefois, « le Premier ministre israélien a explicitement déclaré qu'il n'y aurait jamais d'État palestinien, et ce plan ouvre clairement cette possibilité. » Acculé ? L'Orient-Le Jour à Beyrouth insiste sur le fait que « plusieurs experts estiment que Benjamin Netanyahu est acculé à mettre fin au conflit, sous la pression grandissante internationale et d'une partie de l'opinion israélienne. “Il n'a pas d'autre choix que d'accepter le plan“, affirme (ainsi) Eytan Gilboa, spécialiste des relations israélo-américaines à l'université Bar-Ilan. “Tout simplement, poursuit-il, parce que les États-Unis, et Trump en particulier, restent presque ses seuls alliés“. » Temporiser ? Pour Haaretz à Tel Aviv, « la logique voudrait que le président Trump pousse Netanyahu à accepter un accord qui mettrait fin à la guerre à Gaza, qui ramènerait tous les otages chez eux et qui mettrait en œuvre un plan visant à sécuriser, stabiliser et finalement reconstruire la bande de Gaza. » Toutefois, soupire le quotidien israélien de gauche, « il y a peu de raisons de croire que la logique ou le courage l'emporteront chez ces deux dirigeants. Ils pourraient très bien se quitter ce lundi sans grand changement (…). » Enfin, La Repubblica à Rome cite l'éditorialiste israélien Ben Caspit : « Netanyahu peut accepter l'accord, dit-il, crier victoire et convoquer des élections, ou alors continuer à temporiser au péril de la vie des otages et à mettre à l'épreuve la patience de plus en plus fragile de Trump pour faire gagner quelques semaines ou quelques mois supplémentaires à sa coalition destructrice. En bref, Netanyahu doit choisir entre son gouvernement et le pays. » Ce qui est sûr dans tout cela, c'est que Donald Trump et Benjamin Netanyahu donneront une conférence de presse commune à l'issue de leur entretien ce lundi. Ce sera vers 19h15 heure française. On verra bien si les deux hommes annonceront… « quelque chose de spécial. »
durée : 00:37:34 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Où en est le Liban ? Un an après la mort d'Hassan Nasrallah, le chef de la puissante milice du Hezbollah, le Président libanais a exhorté les milices au désarmement, alors que les frappes israéliennes se poursuivent. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Agnès Levallois Présidente de l'iReMMO (Institut de Recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient), chargée de cours à Science-Po Paris; Karim Émile Bitar Professeur de relations internationales à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et à Sciences Po Paris, chercheur associé à l'IRIS
durée : 00:58:23 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque vendredi, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Clotilde Ravel qui rentre de Namibie, puis table-ronde sur le Liban et le défi du désarmement du Hezbollah, et des autres milices, un an après la mort d'Hassan Nasrallah. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Clotilde Ravel Journaliste à Africa Intelligence et co-responsable du pôle enquête ; Agnès Levallois Présidente de l'iReMMO (Institut de Recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient), chargée de cours à Science-Po Paris; Karim Émile Bitar Professeur de relations internationales à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et à Sciences Po Paris, chercheur associé à l'IRIS
Depuis une semaine, la ville de Gaza est la principale cible de l'armée israélienne. Ravagée par les bombardements incessants, la plus grande agglomération palestinienne est désormais méconnaissable, désertée par une partie importante de sa population civile. Aux yeux du gouvernement israélien, l'offensive militaire en cours représente un moment clé dans ce sanglant conflit. Manon Globensky, notre envoyée spéciale au Moyen-Orient, explique les retombées de cette attaque vertement critiquée par la communauté internationale.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la reprise des combats dans l'est de la RDC, le retrait des pays de l'AES de la CPI et le déploiement de l'armée dans le Sinaï en Égypte. Guerre en Ukraine : le revirement de Donald Trump Après avoir longtemps affirmé que la Russie finirait par l'emporter, le président américain estime que l'Ukraine est en mesure de gagner la guerre et même de récupérer l'ensemble de ses territoires. Comment expliquer cette volte-face ? Désormais, le président Zelensky peut-il espérer une aide militaire conséquente ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. RDC : reprise des combats malgré les discussions au Qatar Malgré les négociations en cours à Doha et les accords de paix négociés à Washington, les affrontements ont repris dans le Sud-Kivu entre l'armée congolaise et les rebelles de l'AFC/M23. Comment expliquer la reprise des hostilités ? Quel bilan peut-on dresser des dernières discussions ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. CPI : quelles conséquences après le départ des pays de l'AES ? Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, réunis au sein de l'Alliance des États du Sahel, ont officialisé leur retrait de la Cour pénale internationale. Quelles pourraient en être les conséquences pour les victimes ? Quid des affaires en cours ? Avec Ilaria Allegrozzi, chercheuse sur le Sahel à Human Rights Watch. Égypte : pourquoi l'armée se déploie-t-elle dans le Sinaï ? Le gouvernement égyptien a reconnu avoir déployé des troupes dans le désert du Sinaï, près de la frontière avec Israël. Comment l'Égypte justifie-t-elle le renforcement de sa présence militaire dans cette zone ? Avec Sébastien Boussois, chercheur spécialiste du Moyen-Orient à l'institut géopolitique européen à Bruxelles.
C dans l'air l'invité du 23 septembre 2025 avec Pierre Haski, chroniqueur international à France Inter et au Nouvel Obs.La France et plusieurs autres pays ont reconnu hier "l'État de Palestine" depuis la tribune de l'ONU, tentant de renforcer la pression sur Israël pour mettre un terme à la guerre à Gaza, dans le cadre d'un mouvement historique mais à la portée encore avant tout symbolique. "La France reconnaît aujourd'hui l'Etat de Palestine", a déclaré solennellement sous les applaudissements le président français, Emmanuel Macron, à l'ouverture de la grand-messe annuelle des Nations unies à New York."Le temps est venu d'arrêter la guerre, les bombardements à Gaza, les massacres et les populations en fuite. (...) Le temps de la paix est venu, car nous sommes à quelques instants de ne plus pouvoir la saisir", a-t-il martelé. Il a toutefois précisé que l'établissement d'une ambassade de France dans un futur Etat palestinien serait conditionné à la libération des otages détenus à Gaza.Emmanuel Macron est à l'initiative de ce sommet, coprésidé avec l'Arabie saoudite, sur l'avenir de la solution à deux Etats, après des mois d'intense travail diplomatique pour rallier un maximum de pays et tenter de forger un plan de paix. "La France devient un agent déstabilisateur de la région Moyen-Orient", a réagi ce matin sur RTL l'ambassadeur d'Israël en France, Joshua Zarka. Une réaction du président américain Donald Trump était attendue cet après-midi à l'ONU.Pierre Haski donnera son analyse sur la portée de cette reconnaissance d'un État palestinien par la France, et par désormais 158 pays. Comment cheminer désormais vers la paix ? Il réagira aussi à une information du jour : le survol de drones sur le Danemark, dénoncé aujourd'hui comme une "grave attaque" par la Première ministre Mette Frederiksen.
Emmanuel Macron est attendu ce soir à la tribune de l'ONU pour un discours qui fera date au cours duquel le Président français doit annoncer la reconnaissance par son pays de l'Etat de Palestine. Dans le sillage du Royaume-Uni, du Canada et de l'Australie hier dimanche. Au total ce sont plus de 145 Etats membres de l'ONU qui ont franchi le pas. Comment ces initiatives peuvent-elles se traduire ? Quel est l'état des opinions ? Quels sont les freins qui perdurent ? Pour en débattre Insaf REZAGUI, docteure en droit international de l'Université Paris cité, membre du collectif Yaani, elle a coordonné le dernier numéro de la revue Recherches internationales sur le droit international et la Palestine David Rigoulet-Roze, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques, spécialiste du Moyen-Orient, chercheur à l'Institut français d'analyse stratégiques(IFAS) Yves Bertoncini, enseignant au Corps des Mines et à l'ESCP business school, consultant en Affaires européennes
Emmanuel Macron est attendu ce soir à la tribune de l'ONU pour un discours qui fera date au cours duquel le Président français doit annoncer la reconnaissance par son pays de l'Etat de Palestine. Dans le sillage du Royaume-Uni, du Canada et de l'Australie hier dimanche. Au total ce sont plus de 145 Etats membres de l'ONU qui ont franchi le pas. Comment ces initiatives peuvent-elles se traduire ? Quel est l'état des opinions ? Quels sont les freins qui perdurent ? Pour en débattre Insaf REZAGUI, docteure en droit international de l'Université Paris cité, membre du collectif Yaani, elle a coordonné le dernier numéro de la revue Recherches internationales sur le droit international et la Palestine David Rigoulet-Roze, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques, spécialiste du Moyen-Orient, chercheur à l'Institut français d'analyse stratégiques(IFAS) Yves Bertoncini, enseignant au Corps des Mines et à l'ESCP business school, consultant en Affaires européennes
Au lendemain de la reconnaissance par la France de l'État de Palestine, nous répondons à toutes vos questions sur les enjeux de cette décision : les répercussions diplomatiques, l'impact sur la population palestinienne, l'avenir de la bande de Gaza et du processus de paix au Moyen-Orient, les conséquences pour Israël... Invité : Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen, et chargé de cours à l'Université de Genève.
Au lendemain de la reconnaissance par la France de l'État de Palestine, nous répondons à toutes vos questions sur les enjeux de cette décision : les répercussions diplomatiques, l'impact sur la population palestinienne, l'avenir de la bande de Gaza et du processus de paix au Moyen-Orient, les conséquences pour Israël... Invité : Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen, et chargé de cours à l'Université de Genève.
Cette interview donne la parole à un expert en géopolitique, Anas Abdoun, reconnu pour la qualité de ses analyses. Les propos tenus reflètent son point de vue, développé à partir de son expérience et de ses travaux.Notre objectif avec ce format est de permettre une meilleure compréhension des enjeux internationaux à travers des regards pluriels.Pour toute précision, complément ou demande de droit de réponse, vous pouvez nous contacter directement.Comprend-on vraiment ce qui se joue au Moyen-Orient et en Afrique ?Derrière les conflits, les tensions, les alliances… il y a des logiques profondes, souvent invisibles.
Une conversation essentielle avec le journaliste Guillaume Lavallée, qui partage son expertise unique du conflit israélo-palestinien. Ayant vécu à Jérusalem et effectué de nombreux séjours à Gaza, il nous offre une perspective rare sur la vie quotidienne des Palestiniens, les enjeux politiques, les impacts humains et le rôle des médias dans ce conflit qui dure depuis des décennies. Au programme: - La vie sous siège dans la bande de Gaza et ses répercussions humaines - Le 7 octobre et ses conséquences politiques, sociales et militaires - Les visions opposées pour l'avenir de Gaza et la communauté internationale - Le rôle du Hamas et les divisions internes palestiniennes - La couverture médiatique traditionnelle vs. l'impact des réseaux sociaux
Invité sur RTL, l'ambassadeur d'Israël, Joshua Zarka, a dénoncé la reconnaissance de la Palestine annoncée par Emmanuel Macron, lundi 22 septembre à la tribune de l'ONU. Il s'agit selon lui du plus "gros gaspillage dans l'histoire de la diplomatie".Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La France devient-elle "un agent déstabilisateur au Moyen-Orient" ? C'est ce qu'affirme l'ambassadeur d'Israël en France, ce mardi 23 septembre, au lendemain de la reconnaissance par Emmanuel Macron de l'État de Palestine. Dans cet épisode du "Choix info RTL", nous revenons sur cette décision et sur ce qu'elle pourrait changer dans la région.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Vincent Hervouët analyse le discours d'Emmanuel Macron aux Nations Unies, au cours duquel le président français a annoncé la reconnaissance de l'État de Palestine. Cette décision, saluée par les Palestiniens mais boycottée par Israël et les États-Unis, s'inscrit dans un plan de paix détaillé par Macron. L'épisode explore les enjeux géopolitiques de cette prise de position, les réactions des différents acteurs et les défis à relever pour trouver une solution durable au conflit israélo-palestinien.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 23/09/2025 Reconnaissance de l'État de Palestine : chemin vers la paix ou voie sans issue ? “Le temps est venu de faire la paix”, a déclaré Emmanuel Macron dans l'enceinte des Nations unies le 22 septembre. Un discours d'un peu plus de 20 minutes durant lequel il a reconnu l'État palestinien. Quelques applaudissements ont accompagné cette annonce prononcée devant deux chaises ostensiblement vides : celles des représentants d'Israël et des États-Unis. La veille, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal ont également reconnu officiellement cet État. Aujourd'hui, ils sont 158 pays sur les 193 membres de l'ONU à l'avoir fait. “Ils reconnaîtront un État palestinien sur le papier et nous construirons ici l'État juif israélien sur le terrain. Le papier sera jeté à la poubelle de l'histoire et l'État d'Israël prospérera et fleurira”, avait déjà prévenu le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. La probabilité d'une annexion totale de la Cisjordanie par Israël est toujours d'actualité. Les États-Unis sont le seul pays du Conseil de sécurité de l'ONU a ne pas reconnaître l'État palestinien. Donald Trump s'exprime aujourd'hui aux Nations unies pour s'en prendre aux pays qui ont choisi de reconnaître la Palestine. Il doit, dans le même temps, rencontrer les dirigeants des pays arabes pour évoquer son propre plan, celui d'une Riviera à Gaza. On en débat avec Dominique Eddé, romancière et essayiste libanaise, David Khalfa, co-directeur de l'Observatoire du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès et Arancha González, ancienne ministre des Affaires étrangères en Espagne (2020-2021).28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 23/09/2025 Le cécifoot comme lumière : la renaissance d'Hakim ArezkiLe 7 septembre 2024, Hakim Arezki marque, de son pied droit, le premier tir au but de l'équipe de France de cécifoot en finale des Jeux Paralympiques, à Paris, au pied de la Tour Eiffel. Ce même pied qui a failli être amputé 23 ans plus tôt. En 2001, le jeune Hakim participe à une manifestation pacifique en Kabylie pour la défense de la langue et de l'identité berbère. Il reçoit deux balles dans le corps : une dans le tendon d'Achille, une autre sous le crâne. La deuxième le rendra aveugle en sectionnant neuf nerfs optiques. Son père, qui vit en région parisienne, le retrouve en Algérie et parvient à l'évacuer en cachette pour le faire hospitaliser en France. Dans sa biographie “Renaître dans la nuit” (XO éditions), il revient sur sa traversée du désert qui dura deux ans, d'hôpital en hôpital, d'opérations en opérations, l'acceptation de son nouveau handicap puis, enfin, sa reconstruction progressive. Reconnaissance de l'État de Palestine : chemin vers la paix ou voie sans issue ? “Le temps est venu de faire la paix”, a déclaré Emmanuel Macron dans l'enceinte des Nations unies le 22 septembre. Un discours d'un peu plus de 20 minutes durant lequel il a reconnu l'État palestinien. Quelques applaudissements ont accompagné cette annonce prononcée devant deux chaises ostensiblement vides : celles des représentants d'Israël et des États-Unis. La veille, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal ont également reconnu officiellement cet État. Aujourd'hui, ils sont 158 pays sur les 193 membres de l'ONU à l'avoir fait. “Ils reconnaîtront un État palestinien sur le papier et nous construirons ici l'État juif israélien sur le terrain. Le papier sera jeté à la poubelle de l'histoire et l'État d'Israël prospérera et fleurira”, avait déjà prévenu le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. La probabilité d'une annexion totale de la Cisjordanie par Israël est toujours d'actualité. Les États-Unis sont le seul pays du Conseil de sécurité de l'ONU a ne pas reconnaître l'État palestinien. Donald Trump s'exprime aujourd'hui aux Nations unies pour s'en prendre aux pays qui ont choisi de reconnaître la Palestine. Il doit, dans le même temps, rencontrer les dirigeants des pays arabes pour évoquer son propre plan, celui d'une Riviera à Gaza. On en débat avec Dominique Eddé, romancière et essayiste libanaise, David Khalfa, co-directeur de l'Observatoire du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès et Arancha González, ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères dans le gouvernement de Pedro Sanchez (2020-2021).Enfin, Xavier Mauduit revient sur les travaux de la nouvelle salle de bal de la Maison Blanche qui viennent de débuter, rappelant l'époque du “Gilded Age”. Marie Bonnisseau nous présente un nouveau produit d'hygiène : le déodorant pour tout le corps, créé par un gynécologue américain qui voyait ses patients s'inquiéter de l'odeur de leurs parties intimes. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Depuis des siècles, l'acier de Damas fascine. On raconte qu'une lame forgée avec ce métal pouvait trancher un foulard de soie en plein vol, ou encore couper en deux une plume ou une armure. Mais qu'est-ce qui se cache derrière cette réputation presque mythique ?Une origine mystérieuseContrairement à ce que son nom laisse penser, l'acier de Damas n'a pas forcément été inventé à Damas, en Syrie. Le terme désigne plutôt des lames produites entre le IIIᵉ et le XVIIᵉ siècle au Moyen-Orient, réputées pour leur résistance et leur tranchant exceptionnels. Elles étaient forgées à partir d'un acier venu d'Inde et du Sri Lanka, appelé wootz. Ce matériau contenait une quantité élevée de carbone, ce qui conférait à la lame une dureté remarquable.Des motifs uniquesL'une des caractéristiques les plus célèbres de ces lames, ce sont les motifs en surface, semblables à des vagues ou à des arabesques. Ils apparaissaient naturellement lors du travail du métal, en raison de la microstructure de l'acier, faite de bandes de carbures de fer. Ces motifs n'étaient pas qu'esthétiques : ils signalaient une organisation interne du métal qui contribuait à ses qualités mécaniques.Le secret perduMais comment exactement ces forgerons parvenaient-ils à obtenir un tel acier ? Le mystère reste entier. Dès le XVIIIᵉ siècle, la filière indienne du wootz s'est éteinte, et avec elle le savoir-faire. Les tentatives européennes de reproduction n'ont jamais donné un résultat équivalent.Au XXᵉ siècle, des analyses microscopiques modernes ont révélé que l'acier de Damas contenait parfois des nanotubes de carbone et des structures à l'échelle nanométrique, formées accidentellement lors de la forge. Ces structures renforçaient la solidité et la flexibilité de la lame. Or, les forgerons médiévaux ignoraient évidemment la nanotechnologie ! Ils suivaient simplement des recettes empiriques très précises : températures de chauffe, vitesse de refroidissement, proportion d'impuretés… Un savoir transmis oralement, et perdu avec le temps.Mythe et renaissanceAujourd'hui, de nombreux couteliers fabriquent ce qu'on appelle de « l'acier damassé ». Mais il s'agit souvent d'une autre technique : souder et replier des couches d'acier de qualité différente pour obtenir un beau motif. Résultat : l'esthétique rappelle l'acier de Damas, mais ce n'est pas la même chose.En conclusionL'acier de Damas reste une énigme partiellement résolue. On sait qu'il devait sa supériorité à la composition particulière du wootz indien et à des procédés de forge complexes. Mais l'alchimie exacte, celle qui donnait à ces lames leur réputation presque magique, demeure insaisissable. Et c'est peut-être cela qui fait tout son charme : un mélange de science, d'art et de légende. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Benyamin Netanyahu poursuit son jusqu'au-boutisme au Proche-Orient. L'armée israélienne a lancé une offensive terrestre majeure à Gaza-ville visant à expugner le Hamas d'un de ses derniers grands bastions dans la bande de Gaza. Une offensive largement condamnée à l'étranger. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres déplore une situation «moralement, politiquement et légalement intolérable». L'ONU qui, justement, se prépare à un vote crucial à New York sur la reconnaissance officielle de la Palestine, perçue comme un levier de la dernière chance pour relancer une solution diplomatique à deux États, mise à rude épreuve depuis des décennies. Au sein de l'Union Européenne, l'Espagne, l'Irlande et la Slovénie ont reconnu la Palestine en 2024. D'autres pays ont annoncé qu'ils le feraient cette semaine à l'ONU. Parmi eux, des alliés indéfectibles des États-Unis comme le Canada et l'Australie ou des États disposant du droit de véto au Conseil de Sécurité comme la France et le Royaume-Uni. Invité : Adel Bakawan, sociologue. Directeur du European Institute for Studies on the Middle East and North Africa. «La décompositions du Moyen-Orient. Trois ruptures qui fait basculer l'histoire», éd. Tallandier.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la déforestation de l'Amazonie, les exercices militaire conjoints de la Russie et la Biélorussie et sur la possibilité de la création d'une OTAN arabe. En fin d'émission, la chronique de Jessica Taïeb, l'oeil sur les réseaux. Amazonie : la déforestation proche d'un point de non-retour ? 50 millions d'hectares, c'est ce qu'a perdu la forêt amazonienne, soit un l'équivalent de la superficie du Cameroun. Il y a donc urgence à enrayer cette déforestation. Le président brésilien disait faire de l'Amazonie son combat électoral. Ses actions pour protéger le poumon de la planète sont-elles à la hauteur de ses promesses ? Quels engagements peut-on attendre de la COP30 de Belém au Brésil ? Avec Simon Rozé, chef du service environnement de RFI. Russie / Biélorussie : des exercices militaires sous l'œil américain Comme tous les quatre ans, la Russie et la Biélorussie ont mené des exercices militaires communs, appelés Zapad. Dans un contexte de guerre en Ukraine et de tensions avec l'Occident et l'OTAN, comment expliquer la présence d'officiers américains ? Avec Anissa El Jabri, envoyée spéciale permanente de RFI à Moscou. La création d'une « OTAN arabe » est-elle possible ? Lors du sommet arabo-islamique, organisé d'urgence au Qatar suite aux frappes israéliennes, l'Égypte a proposé la création d'une « Otan arabe », composée des 22 États membres de la Ligue arabe. Une idée déjà évoquée, il y a dix ans, dans le contexte de guerre civile au Yémen. Quelles sont les chances que cette initiative se concrétise cette fois-ci ? Si cette alliance voyait le jour, aurait-elle réellement la capacité de contrebalancer la puissance militaire israélienne ? Avec Sébastien Boussois, chercheur spécialiste du Moyen Orient à l'institut géopolitique européen à Bruxelles.
Au Chili, des actes de vandalisme ont eu lieu à l'extérieur de la synagogue Bicur Jolim dans le centre de Santiago. Depuis les attaques du 7 octobre, ce n'est pas la première fois qu'elle est prise pour cible et d'autres lieux de cultes juifs ont également été vandalisés. Dans une lettre adressée au président chilien, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la liberté de religion ou de conviction se dit préoccupée face à une possible augmentation de l'antisémitisme au Chili. De notre correspondante à Santiago, Les murs de la plus vieille synagogue de la capitale ont retrouvé leur couleur jaune originelle. Il y a quelques jours, trois individus, le visage caché, ont jeté de la peinture rouge sur la façade extérieure du bâtiment alors qu'une vingtaine de fidèles était réuni pour la célébration de Shabbat. Cet homme, qui préfère témoigner anonymement, est chilien de confession juive, il était présent ce soir-là : « Ils ont aussi lancé des pamphlets contre Netanyahu. Ils n'étaient que trois, donc on n'a pas vraiment eu peur ». Mais quelques jours plus tard, lors d'un évènement non-religieux organisé à la synagogue où il est encore présent, une quinzaine de personnes s'était réunie à l'extérieur de l'édifice. « Ils criaient qu'ils étaient pour la Palestine et contre Israël, qu'on était des génocidaires et qu'on devait partir du Chili. Mais ici, la majorité d'entre nous, on est chiliens ! », poursuit-il. « Il serait temps qu'on commence à parler d'actes antisémites » Selon Gabriel Silber, porte-parole de la Communauté juive du Chili, ce type d'attaque n'est pas nouveau dans le pays. Mais après le 7 octobre, il y a eu un tournant. « Il y a une escalade des actes antisémites. Et très souvent, ces actes se cachent derrière un discours anti-israélien ou même antisioniste. Mais au bout du compte, les destinataires de ces attaques, ce sont les membres de la communauté juive locale, affirme Gabriel Silber. On peut comprendre la légitime position que chacun peut avoir par rapport à ce qu'il se passe au Moyen-Orient. Mais ce qu'on ne peut pas faire, c'est importer le conflit et installer des discours de haine, que ce soit de la part d'autorités ou d'influenceurs, qui finalement vont affecter la communauté juive du Chili. » Le président chilien a condamné « sans nuances » le vandalisme contre la synagogue de Santiago. Gabriel Boric qui fait partie des leaders internationaux qui se positionnent fermement sur le conflit au Moyen-Orient. Il le faisait encore en juin dernier face aux parlementaires chiliens. « Je vous exhorte à ne pas vous battre entre vous, entre peuples, car le responsable ici est un gouvernement, un gouvernement génocidaire, et non le peuple d'Israël. Nous condamnons catégoriquement le terrorisme du Hamas et exigeons la libération de tous les otages », avait-il alors déclaré. Malgré ces mots, les juifs du Chili ne se sentent pas suffisamment soutenus et protégés. « Il serait temps qu'on commence à parler d'actes antisémites au Chili, reprend Gabriel Silber. Nous sommes aussi chiliens, il faut le comprendre ! Et nous méritons le respect de la part de nos autorités. » Un appel qui semble avoir été entendu, car après le deuxième indicent survenu à l'extérieur de la synagogue de Santiago, le ministre chilien de la Sécurité publique s'est entretenu en privé avec des représentants de la Communauté Juive du Chili. À lire aussiAu Chili, la communauté palestinienne demande des sanctions contre Israël
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la condamnation de l'ancien président Jair Bolosonaro, sur la riposte des Européens après l'attaque des drones russes en Pologne, et sur l'attaque israélienne au Qatar. Brésil : condamné à 27 ans de prison, Jair Bolsonaro peut-il espérer une réduction de peine ? L'ancien président Jair Bolsonaro a été condamné vingt-sept ans et trois mois de prison pour tentative de coup d'État, un verdict qualifié « d'historique ». Les recours encore possibles ont-ils une chance d'aboutir à une révision de sa condamnation ? Donald Trump a clairement affiché son soutien à Bolsonaro. Faut-il s'attendre à des représailles américaines après ce verdict ? Quel impact cette condamnation pourrait-elle avoir sur la campagne présidentielle de 2026 ? Avec Achim Lippold, journaliste au service international de RFI Drones russes : quelle sera la riposte des Européens ? Après l'intrusion d'une vingtaine de drones russes dans le ciel polonais, la Roumanie, autre pays membre de l'OTAN, a également signalé la violation de son espace aérien par un drone russe. Quelle est la stratégie du Kremlin ? Au-delà de leurs condamnations, comment les Européens comptent-ils riposter ? Avec Pierre Benazet, correspondant de RFI à Bruxelles Israël : quelles conséquences après l'attaque au Qatar ? Selon le Hamas, les bombardements israéliens à Doha ont tué six de ses membres mais pas ses dirigeants. Cette attaque a eu lieu alors qu'Israël et le Hamas sont en pleines négociations avec le Qatar comme médiateur. Pourquoi l'État hébreu a-t-il choisi ce moment précis pour frapper le Qatar ? Quel avenir pour les pourparlers ? Avec Adel Bakawan, chercheur associé à l'Ifri, directeur de l'Institut européen d'études du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (Eismena).
J'ai eu l'immense honneur de recevoir Johann Soufi, avocat en droit pénal international auprès des Nations Unies, pour un échange aussi passionnant que bouleversant.Dans cet épisode, Johann revient sur son parcours hors du commun, sa vocation profonde pour le droit, et les affaires majeures sur lesquelles il a travaillé, notamment au Tribunal pour le Rwanda, l'un des épisodes les plus sombres de l'Histoire contemporaine.Mais Johann, c'est aussi un homme de terrain. Il a vécu à Gaza entre 2020 et 2022, et son témoignage rare et précieux vient éclairer de manière directe ce que vivent les civils, loin des plateaux télé et des débats théoriques.On a parlé du droit international, de son rôle essentiel… mais aussi de sa paralysie face à certains crimes.Et bien sûr, on ne pouvait pas ne pas lui demander son regard sur le génocide en cours à Gaza, et sur ce sentiment glaçant d'impuissance du droit international face à l'horreur.
durée : 00:57:58 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Trump poursuit son rêve de paix au Moyen-Orient, mais les tensions régionales rendent sa stratégie incertaine. Son slogan « faire des affaires, pas la guerre » semble de plus en plus difficile à tenir. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Rym Momtaz Rédactrice en chef de la plateforme Strategic Europe chez Carnegie; Martin Quencez Directeur du bureau de Paris du think tank German Marshall Fund des États-Unis (GMF); Jérôme Viala-Gaudefroy Docteur en civilisation américaine, chargé de cours à Sciences Po