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Erdoğan, Avrupa ülkelerinin yokluk içinde olduğunu iddia ediyor. Peki batılı demokrasilerde Erdoğan ve rejiminin imajı ne? Prof Savaş Genç, Büyüteç'de yorumladı...
Siyasal iletişim uzmanı araştırmacı Dr. İbrahim Uslu, CHP Genel Başkanı Kemal Kılıçdaroğlu'nun bürokratlara yönelik çağrısını yorumladı.
Sadek Sellam est historien, spécialiste de l'histoire de l'Islam contemporain. Auteur du livre « Ahmed Boumendjel (1908-1982) : de la "conquête morale" coloniale à la reconquête de la souveraineté nationale », il nous apprend, dans cet épisode, qu'étudier la vie de Boumendjel permet de revenir sur des moments-clés de l'histoire de l'Algérie contemporaine. Le podcast vous a plu
Podcast de l'émission hebdomadaire de la Gazette du Fennec "C'est Vous L'Expert" . Ce lundi 5 Juillet, Les chroniqueurs reçoivent Djilax pour son récit de supporter
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Un « nouveau pacte des entreprises », c'est l'une des conclusions du Forum annuel du Conseil français des investisseurs en Afrique qui s'est tenue la semaine dernière (1er juillet 2021) à Paris, en présentiel et en virtuel. Un nouveau pacte pour favoriser la relance économique après la pandémie de Covid-19. Partout dans le monde, les pays ont dû s'adapter, parfois en tâtonnant, à la crise sanitaire afin d'en limiter l'impact sur l'économie. Parmi les multiples personnalités politiques et économiques au Forum du CIAN sur « la contribution des entreprises à la relance économique », il y avait une délégation algérienne représentant le monde des affaires. « Nous sommes là pour affirmer que l'Algérie est revenue, avec sa position géostratégique, affirme Reda Tir, le président du Conseil économique, social et environnemental. C'est la porte de l'Afrique, elle est proche de l'Europe. L'Algérie dispose d'énormes ressources naturelles qu'il faut exploiter et nous sommes ouvert au partenariat avec les Européens et n'importe quelle entreprise. » L'Algérie est en train de faire une refonte générale de son système financier et de son système fiscal. Des évolutions que les investisseurs suivent de près. Un pays plus que jamais conscient de sa dépendance aux hydrocarbures, explique Reda Tir. « Finie la rente des hydrocarbures pour nous. Maintenant il y a une vraie politique de diversification économique, à travers la suppression de la règle des 51/49 qui concernait l'actionnariat étranger en Algérie [NDLR : auparavant, aucun investisseur (ou groupement d'investisseurs) étranger n'avait le droit de détenir plus de 49% des actions d'une entreprise]. Maintenant il y a des créneaux qui sont ouverts totalement aux étrangers, tels que l'agriculture, le tourisme et d'autres secteurs, énumère-t-il. En dehors des trois secteurs stratégiques que sont les mines et l'énergie, l'industrie pharmaceutique, et le transport sur quelques segments, le tout est ouvert pour n'importe quel investisseur étranger, pour pouvoir créer de la valeur en Algérie. » L'énergie, un domaine stratégique Une évolution spectaculaire de la loi sur l'investissement, des groupes étrangers pouvant détenir entièrement les actions de leurs filiales en Algérie dans certains secteurs. L'un des trois domaines stratégiques peu ouverts aux investisseurs étrangers, c'est celui de l'énergie. Mais comme le pays est l'un des plus électrifiés en Afrique, la Sonelgaz, la Société algérienne de production, de transport et de distribution de l'électricité et du gaz par canalisation, partage son expérience avec d'autres pays du continent. « L'Algérie à travers Sonelgaz travaille déjà avec beaucoup de pays africains. Notre pays est électrifié à 98%, nous avons le gaz qui pénètre à 65% par canalisation, ainsi que du gaz méthane et butane pour le reste. Nous sommes parmi les rares pays, pas seulement en Afrique mais dans le monde, qui disposent et qui donnent les deux énergies en simultané aux citoyens. Nous sommes donc sur un modèle énergétique de confort, explique Chaher Boulakhras, le PDG de Sonelgaz. Maintenant, si j'ai une approche à donner en toute humilité, je dirais qu'il faut le modèle énergétique le mieux optimal : agir à la fois sur la consommation et sur la production, éviter le gaspillage en travaillant sur les aspects des pertes, travailler sur les aspects de tarifs bien élaborés, incitatifs et sur le modèle de production et travailler sur les sources diversifiées. » Même si le pays n'est pas en pointe en Afrique en matière de l'exploitation de l'énergie solaire, l'Algérie a développé des mini-réseaux avec d'autres sources d'énergie, le gaz notamment, pour alimenter toutes ses localités isolées dans le désert.
De l'indépendance en 1962, à la révolte populaire en 2019, c'est tout le passé récent de l'Algérie qui est évoqué dans la bande dessinée Suites Algériennes, de Jacques Ferrandez, publié chez Casterman. L'auteur y évoque page après page les contrecoups de la victoire, la mise à l'écart des femmes combattantes, la montée de l'islamisme, la répression, les années noires et pour finir, ce Hirak pacifique commencé en février 2019.
Les exportateurs russes de blé ont un nouveau marché en ligne de mire : l'Algérie. Le pays est un énorme consommateur de blé sous forme de semoule, pain ou pâtes. Il était jusqu'ici majoritairement approvisionné par des céréales européennes. Mais demain cela pourrait peut-être changer. C'est une nouvelle quasi-historique. Une cargaison de blé russe de 28 000 tonnes est en route vers Alger. Si elle passe les contrôles effectués au port, les Algériens pourront demain acheter un couscous ou du pain à base de blé de la mer Noire. L'information donnée cette semaine par l'Association russe des exportateurs de céréales est symbolique d'une nouvelle stratégie. Cela fait au moins deux ans en effet que le pays négocie avec les autorités algériennes, échantillons de blé à l'appui, pour trouver un moyen de commercer avec Alger. Et pour cause, l'Algérie est un gros consommateur d'aliments à base de blé, et donc un des principaux pays importateurs au niveau mondial, et même le premier certaines années. Mais jusque-là l'Algérie n'était pas très accueillante avec le blé russe. Un blé dont la qualité est souvent abimée à cause d'un insecte, la punaise, qui prolifère particulièrement dans cette région du monde. Objectif : un million de tonnes Mais l'année dernière, finalement, Alger a accepté de revoir son cahier des charges et d'augmenter la part de blé punaisé acceptable dans une cargaison. Les critères algériens restent encore très contraignants, notamment sur le pourcentage de protéine qu'il doit contenir, mais c'est tout de même une nouvelle fenêtre qui s'ouvre pour la Russie qui affiche ses ambitions : exporter un million de tonnes de blé vers l'Algérie lors de la prochaine campagne. Si cela se confirme, le blé russe viendra concurrencer le blé français qui constitue traditionnellement 60 % des achats algériens. Exception faite l'année dernière où suite à une mauvaise récolte, sa part a baissé presque de moitié, au bénéfice de l'Allemagne, producteur discret mais efficace de céréales.
durée : 01:00:04 - After Rap - #AfterRap, c'est le débrief du rap français sur Mouv' présenté par Pascal Cefran avec Chahinaz, Mekolo et Yérim Sar.
durée : 00:27:25 - Le Warm-up Mix - Propose tes sons préférés à Muxxa pour des gros mix en direct pendant 30 minutes. De quoi bien commencer tes après-midi !
Découvrez l'interview "Maire de Marseille" de L'Algérino dans le Morning de Difool sur Skyrock !!
Ce matin, sur Skyrock, l'Algerino assiste à son propre réveil de star chez Thierry !
durée : 00:57:51 - Le Warm-up Mix - Propose tes sons préférés à Muxxa pour des gros mix en direct pendant 60 minutes. De quoi bien commencer tes après-midi !
Conférence publique de l'IISMM - Cycle 2020/2021 "La médecine, l'islam, les mondes musulmans" - Visioconférence du 4 mai 2021 Claire Fredj (Université Paris Nanterre, IDHES) « Soigner les populations indigènes dans l’Algérie colonisée (XIXe et XXe siècles) » Illustration : Jenny Buettner en exercice à la clinique pour femmes et enfants indigènes de Biskra en 1936 ©Institut Pasteur de Paris. Programmation : Sophie Bilardello (CNRS, IISMM) Musique, générique : Light©onlymeith
Après les «Carnets d’Orient (1830-1954)» et les «Carnets d’Algérie» (1854-1962), la nouvelle bande dessinée de Jacques Ferrandez s’intéresse à un autre pan de l'histoire algérienne, celle des années 1962 à 2019. La première partie des «Suites algériennes» est publiée aux éditions Casterman. Si Jacques Ferrandez dessinait avec un compas, il aurait une jambe en Algérie, et l’autre en Provence. Avec des compagnons d’histoires comme Jean Giono, Marcel Pagnol ou Albert Camus, il nous a peint les lumières et les ombres, les harmonies et les contrastes des deux rives de la Méditerranée. L’Algérie et la France, la France et l’Algérie, il les a chevillées au cœur, au crayon et au pinceau. En témoignent ses « Carnets d’Orient » qui nous ont raconté l’Algérie de la conquête française à l’indépendance. Jacques Ferrandez présente aujourd'hui ses « Suites algériennes ». On y retrouve d’ailleurs quelques personnages familiers de ceux qui le suivent depuis toujours. C'est à travers leurs destins qu’il nous fait vivre l’impact de quelques-uns des grands événements de l’histoire contemporaine de l’Algérie. La construction d’une nation socialiste et tiers-mondiste, la destitution de Ben Bella (renversé par Boumediene en 1965), la répression de 1988, la victoire des islamistes du FIS au 1er tour des élections législatives de 1991, la décision des militaires d’interrompre le processus électoral, l’attentat qui a coûté la vie à Mohammed Boudiaf... Des événements racontés à hauteur d’hommes et de femmes, dans la première partie des « Suites algériennes » qui sort aujourd’hui aux éditions Casterman. Reportage : Kpénahi Traoé sur la rappeuse malienne Ami Yerewolo qui revient avec un nouvel album AY, sorti le 30 avril 2021, et signé Othantiq AA, le label de l’artiste camerounais Blick Bassy. ►À écouter aussi: Prix Découvertes 2020: la rappeuse malienne Ami Yerewolo avec «Je gère»
durée : 00:02:57 - La chanson de Frédéric Fromet - par : Frédéric FROMET - JoeyStarr chante les programmes scolaires.
durée : 00:02:57 - La chanson de Frédéric Fromet - par : Frédéric FROMET - JoeyStarr chante les programmes scolaires.
REDIFFUSION Au programme ce mercredi ! Toute l'année, Salima de l'Armada, Héléna professeure de Lettres et Fabrice professeur d'Histoire ont accompagné une classe de seconde dans une recherche à plusieurs points de vue de notre histoire avec l'Algérie. Cette émission prend la forme de récits fictionnels basés sur des faits réels. L'ensemble a été pensé, écrit et joué par les élèves. Merci à toute la classe qui a fait un travail incroyable et qui a montré une motivation très encourageante. Merci à Ophélie, Yasmine, Naoufel, Louisa, Matthias, Léonie, Enzo, Lise, Baptiste, William, Claire, Malo, Valentin, Maëla, Matéo, Emma, Emilie, Alexandre, Ryan, Olivia, Laia, Eve, Anaïs, Justine, Laure, Mathieu, Marie, Luna, Bleuenn, Léa, Brendan, Teddy, Amandine, Marine. Merci à Rennes au Pluriel pour nous avoir invité dans sa programmation qui a donné lieu à ce plateau en public. Les musiques de l’émission : Cheb Asni - Baida mon amour Souad Masii - Khalouni Carte de Séjour - Douce France Première diffusion : 05.06.2019
Zineb Mechiech est ingénieure en environnement, militante et fondatrice de nombreuses initiatives liées à l'écologie. Dans cet épisode elle partage avec son parcours et sa réflexion sur les enjeux écologiques et climatiques auxquels notre pays est confronté. On discute de l'évolution de la perception de l'écologie en Algérie, de l'urgence de documenter et préserver les connaissances et pratiques artisanales ancestrales et du lien entre sociologie et écologie. Zineb décode aussi la notion de « dérèglement climatique » et ses conséquences en Algérie, elle nous explique l’insoutenabilité du modèle des sociétés dites « développées », et la gravité des conséquences dans lesquels l’immobilisme pourrait nous conduire. L'Algérie est-elle prête à faire face aux conséquences du réchauffement climatiques, les décideurs ont-ils conscience de l'urgence de la situation ? Qu'avons-nous appris des catastrophes naturelles du passé comme les inondations de Bab el Oued ? Quelles solutions et alternatives peut-on envisager ? Comment dépasser le pessimisme pour être dans l'action? Nous sommes ravies d'avoir reçu Zineb, une femme bienveillante, généreuse, avec une grande expertise du sujet malgré son jeune âge. Un épisode riche en informations et en pistes de réflexion, à écouter jusqu'au bout… et à partager au plus grand nombre Références: Les blogs et pages de Zineb: https://mainsvertes.org/ Ecologia Dialna sur Facebook: https://www.facebook.com/ecologiadeyalna/ Masters en ligne: https://foad-mooc.auf.org/toute-l-offre-FOAD Portrail Nouara de Karim Tedjani http://afroandalou.over-blog.com/ Make Algeria green clean again sur instagram: https://www.instagram.com/make_algeria_green_clean_again/?hl=fr Nrecycli: https://www.facebook.com/nrecycli.dz/ Auteurs cités: Serge Latouche Dominique Bourg Mhamed Rebah "Les risques écologiques en algérie, quelle riposte?" Mahi Tabet-Aoul Gilles Ramstein : Le climat en questions (podcast)
Voyagez au sein de votre communauté c'est ce que vous promet CHQC 105.7 , l'unique radio francophone de Saint-Jean au Nouveau Brunswick. Mettant en vedette des immigrants francophones, cette programmation internationale inédite sera l'occasion pour vous de découvrir le monde à travers les ondes !! Cette initiative est rendue possible grâce au Fonds canadien de la radio communautaire.
L’ouverture des frontières de l’Algérie est en ce moment la tendance qui progresse dans les principaux moteurs de recherches en France et en Algérie. Sur ce point, les Algériens à l’étranger veulent s’informer sur le net, pour pouvoir regagner le pays. En plus, de l’autre côté, en Algérie, d’autres veulent regagner le pays où ils résident. Table des matièresOuverture des frontières de l’Algérie-Algériens bloqués à Charles De Gaulle et à RoissyDécouvrez dans cette vidéo ce qu’a dit le ministre algérien de la Santé En outre, la fermeture des frontières à cause du COVID-19, à mis certains citoyens algériens dans une situation dramatique. Des couples séparés, des malades qui ne peuvent pas se soigner à l’étranger, et des citoyens bloqués dans des aéroports à l’étranger. La suspension des vols, à cause de la pandémie de coronavirus, a causé beaucoup de tort à certains algériens. A cet effet, l’ouverture des frontière de l’Algérie suscite beaucoup de discussions D’abord, les recherches proviennent surtout de la France. En somme, dans ce pays, on trouve une forte communauté des Algériens. Voici une carte des tendances de recherches sur le thème « ouverture des frontières en Algérie » de Google en France. Ouverture des frontières de l’Algérie-Algériens bloqués à Charles De Gaulle et à Roissy Ainsi, des citoyens algériens et leurs familles sont bloqués à l’aéroport Charles De Gaulle à Paris depuis plus d’un mois. Cette affaire a mis le gouvernement algérien dans l’embarras . Par ailleurs, des vidéos sur les réseaux sociaux montrant des Algériens bloqués dans des aéroports, ont suscité l’émoi auprès des Algériens. Du coup, l’ouverture des frontières de l’Algérie est à la une dans la presse algérienne. Découvrez dans cette vidéo ce qu’a dit le ministre algérien de la Santé L’ouverture de la frontière de l’Algérie fait beaucoup de bruit en ce moment. Ainsi, la presse mondiale s’est saisie de cette affaire. . D’autant plus que ces algériens se débrouillent tous seuls, et ne sont pas pris en charge. Par conséquent, les algériens font des recherches sur les moteurs de recherches pour se renseigner sur l’ouverture des frontières de l’Algérie. Avant tout, ils ont peur de subir la même situation.
Qui aurait cru que Figuig, cette paisible ville dont on entend rarement parler, allait défrayer la chronique ? Depuis le 18 mars, les habitants de Ksar des Aït Slimane se sont retrouvés privés de leurs terres, et ce malgré les actes de propriété attestant que le cour d'eau situé en territoire algérien leur appartient de père en fils depuis plus de 80 ans. Présent sur place Jassim Ahdani revient avec Rachid Hallaouy sur les raisons derrière les protestations. Lisez ce dossier dans le numéro 944 de TelQuel en vous abonnant sur https://telquel.ma/abo
Les autorités marocaines ont décidé de suspendre les liaisons aériennes avec l'Algérie et l'Égypte jusqu'au 21 mars prochain. L'annonce a été faite par l'Office National Des Aéroports (ONDA) sur sa page Facebook. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/aziz-mustaphi/message
Arrivé à Paris en 2017 pour poursuivre ses études, Walid a grandi à Alger. Dans cette interview, il nous fait voyager des rues bondées de la capitale algérienne aux plages de la Kabylie et nous racontes ce qui lui à donné envie de venir faire sa vie en France. --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app --- Send in a voice message: https://anchor.fm/lesvoyagesalaveuglette/message
Sur la photo en noir et blanc, datée de 1955, l’Arabe est à terre, les mains sur la tête en position de soumission : avec sa chéchia, l’indigène est aux ordres d’un militaire français qui lui se tient debout, scrutant l’horizon. (Rediffusion) Cette photo est en couverture d’un livre essentiel, intitulé «Le trauma colonial, une enquête sur les effets psychiques et politiques contemporains de l’oppression coloniale en Algérie». Un travail exceptionnel et minutieux de la psychanalyste algérienne Karima Lazali qui, après Frantz Fanon, revient sur les séquelles profondes, produites par les 130 ans de colonisation française et entretenues après l’Indépendance jusqu’à la décennie noire. Et c’est en remontant le cours de l’Histoire et en relisant les auteurs algériens que Karima Lazali scrute ce peuple algérien qui, aujourd'hui, sort du cadre (le fameux) pour en finir peut-être avec le processus de l’expulsion du soi. Les choix musicaux de Karima Lazali : Troublemakers - Get Misunderstood Le Trio Joubran et Chkrrr - Un nouveau départ Dahmane El Harrachi - Hadik el ghamza
Il y a deux ans en Algérie, un soulèvement populaire et pacifique démarrait pour réclamer le départ du président Bouteflika et l'avènement d'un État de droit véritablement démocratique. Deux ans après, les changements sont loin d'être à la hauteur des revendications du Hirak, malgré les gages apportés par le nouveau président Abdelmadjid Tebboune, qui vient de gracier des détenus d'opinions, dissoudre l'Assemblée, annonçant des législatives anticipées. Mardi 22 février, malgré les restrictions liées au Covid-19, des milliers d'Algériens sont à nouveau descendus dans la rue.
On croyait tout connaître du journaliste scénariste Daniel Saint-Hamont, co-auteur des films «Le coup de sirocco» et «Le grand pardon», d’Arcady. Que nenni. Certes en regardant ces grandes sagas, on percevait bien l’extrême attachement de notre invité à la communauté pied noir et à son histoire : son exode en 1962 et son esprit de famille très méditerranéen. Mais on ne pouvait se douter que l’auteur de l’auteur -son père donc- portait en lui une racine romanesque, et même un arbre à secrets. Et au fond qu’est-ce qui se cache de pas très catholique derrière ce patronyme de Saint-Hamont ? Le fruit bien mûr vient de tomber, sous la forme d’un récit familial où se côtoient des vents amoureusement contraires : l’Algérie et la France, la Bible et le Coran. Lionel d’Arabie (c’est le titre) donne à entendre cette guerre d’amour que se livrent encore et toujours l’Histoire et ses enfants. Les choix musicaux de Daniel Saint-Hamont Charles Trenet Que reste-t-il de nos amours? Cheb Mami Haoulou
Pas d'excuses de la France à l'Algérie, mais des actes symboliques forts, comme la création d'une commission « Mémoires et Vérité ». C'est de cette façon qu'Emmanuel Macron espère apaiser le conflit mémoriel sur la guerre d'Algérie et rapprocher les deux pays. Le président français s'inspire du rapport que lui a remis hier mercredi l'historien Benjamin Stora. Mais ces actes symboliques suffiront-ils ? Il y a quelques années, l'essayiste Akram Belkaïd a publié au Seuil « Un regard calme sur l'Algérie ». Aujourd'hui, il écrit dans Le Monde diplomatique et le Quotidien d'Oran. Il répond à Christophe Boisbouvier. RFI : « Il y aura des actes symboliques, mais ni repentance, ni excuses », prévient l’Élysée. Qu’est que vous en pensez ? Akram Belkaïd : Il n’y a pas de demande officielle d’excuses côté algérien. C’est un sujet qui ressemble à une espèce de serpent de mer. Mais si l’on se place du côté algérien, pour dire la vérité, cela n’a jamais été un leitmotiv politique. C’est brandi de temps à autre, parce qu’on a envie d’embêter Paris, parce qu’on a envie de créer de la tension, mais c’est une revendication qui est très rare. En revanche, ce qui est quelque chose d’assez récurrent, c’est le refus de la réécriture, d’une certaine manière, de l’histoire. C’est-à-dire, d’obliger les Algériens à, finalement, relativiser la portée de leur combat, d’obliger les Algériens à reconnaître des points positifs à la colonisation. Là, pour le coup, les choses se tendent et effectivement, en retour, on peut avoir des réactions un peu plus radicales. Côté algérien, il y a aussi cette idée qu’il ne faudrait pas que des excuses servent à renforcer et à légitimer un régime qui est énormément contesté en ce moment. C’est-à-dire que, dans le scénario parfait, cela pourrait arriver le jour où, en Algérie, on aura un état de droit, on aura une démocratie, on aura des gens au pouvoir qui n’utiliseront pas la question des excuses et de la relation avec la France pour renforcer leur pouvoir. C’est loin d’être le cas aujourd’hui. C’est-à-dire que, pour le mouvement Hirak, ce n’est pas le bon moment, aujourd’hui, pour présenter des excuses à Alger ? Cela va peut-être étonner beaucoup d’auditeurs, mais, à bien des égards, la question mémorielle franco-algérienne est plus un sujet franco-français, aujourd’hui, qu’un sujet algérien. L’Algérie est un pays dont la population est jeune, les deux tiers de la population n’ont pas connu la période coloniale. Lorsque monsieur Macron avait qualifié la colonisation de crime contre l’humanité, il était encore candidat à l’époque, on se souvient de la réaction de la classe politique française, à droite, mais aussi chez une partie de la gauche. Donc je vois cela plutôt comme un vrai sujet de politique intérieure française, alors qu’en Algérie, même si la question reste posée, il y a plus de distance. Tout de même, concrètement, Benjamin Stora propose la création d’une commission « Mémoires et vérité », qui pourrait impulser des initiatives communes entre la France et l’Algérie. On parle, par exemple, de la restitution de biens très symboliques, comme l’épée de l’émir Abd el-Kader ou le canon Bab Merzoug, qui est actuellement en Bretagne… Qui est à Brest, oui… Et on parle de la déclassification de toutes les archives d’avant 1970 et de la restitution d’un certain nombre de ces archives à l’Algérie. On parle aussi de la recherche de la sépulture de tous les disparus de la guerre d’Algérie… C’est du concret, est-ce que cela pourrait permettre d’avancer ? Bien sûr. C’est du concret, mais c’est autant de mesures qui auraient pu figurer dans quelque chose d’un peu plus ambitieux, à mon sens, qui aurait été ce fameux traité d’amitié, qui était prêt à être signé au début des années 2000, sous la présidence de Jacques Chirac, et qui a été abandonné, parce qu’on a eu la très fameuse polémique autour du projet de loi français sur le rôle positif de la colonisation. Il y a eu quand même, par Emmanuel Macron, la reconnaissance que la France avait tué le pro-FLN Maurice Audin, à Alger, en 1957… C’est très important, mais cela n’a pas empêché quelques remarques acerbes côté algérien sur « Et les autres ? ». Parce que Maurice Audin, aussi valeureux était-il, beaucoup de gens ont eu cette lecture en Algérie de dire « C’est du sort d’un Européen que monsieur Macron s’est préoccupé ». Il faut que la France reconnaisse sa responsabilité dans la mort d’Ali Boumendjel ? Absolument ! Pour le coup, ce serait quelque chose d’important. Et puis que l’on sache un peu ce qui s’est passé pour Larbi Ben M’hidi, par exemple, dont le militaire français Aussaresses avait revendiqué l’assassinat. L’un des chefs de la bataille d’Alger… La bataille d’Alger, en soi, est un dossier brûlant. L’usage de la torture, les disparus pendant cette bataille, etc. Là, pour le coup, oui, c’est quelque chose qui pourrait avoir un impact assez important, côté algérien. Vous parliez tout à l’heure des archives. Il est évident qu’il y a un fantasme absolu, en Algérie, à propos de ces archives. Certains sont persuadés que la France détient encore des secrets inavouables concernant des trahisons, sur des gens qui auraient servi les intérêts de la France en étant au FLN… Là aussi, il faut l’ouverture des archives et leur accès réciproque, parce que très peu de chercheurs algériens ont accès à leurs propres archives, en Algérie. A tel point que certains préfèrent qu’elles restent encore en France, de peur qu’elles ne soient altérées ou mises sous le boisseau. Et ce traité de réconciliation et d’amitié, est-ce qu’il pourrait être signé l’année prochaine, à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie ? C’est toute la question. Le problème étant, aujourd’hui, presque le vide politique de l’autre côté de la Méditerranée. On est tout de même dans une situation de crise politique importante, en Algérie, avec un président malade, avec une contestation qui n’attend que le retour à des conditions sanitaires normales pour reprendre la rue, pour manifester… Est-ce que les Français auront un interlocuteur qui aura toute la légitimité pour signer un tel accord mémoriel ? Je ne le sais pas. Je remarque, par exemple, qu’on espérait aussi avoir les propositions algériennes et pas seulement celles de monsieur Stora. Donc qu’est-ce qui se passe côté algérien, où est-ce que cela en est ?
C'est le grand défi mémoriel du quinquennat, la réconciliation des mémoires de France, et d'Algérie. Emmanuel Macron, premier président à être né après la guerre d'Algérie, a de grandes ambitions. L'historien Benjamin Stora vient de lui remettre une liste d'une trentaine de recommandations, pour apaiser les tensions issues de la décolonisation. Mais cette réconciliation se heurte à une limite : la France reconnait les crimes, mais refuse de s'excuser. On vous explique !
durée : 00:03:44 - Le journal de presque 17h17 - par : Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek - Du discours d'adieu de Donald Trump à la procédure disciplinaire lancé par le syndicat des acteurs américains pour l'exclure, en passant par le Musée Grévin qui se sépare de sa statue, voici les actus de ce 20 janvier.
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Retardée par la pandémie du coronavirus, la Zone de libre-échange continentale africaine est entrée officiellement en vigueur le 1er janvier 2021. Le démarrage de ce vaste marché de plus d’un milliard 200 millions de personnes était initialement prévu le 1er juillet dernier. Sur les 54 pays du continent, 34 ont déjà ratifié le traité instaurant la ZLECAf. L’objectif est d’augmenter le niveau des échanges intra-africains pour les faire passer de 16% aujourd’hui à 60% en 2034. Notre invité est l’économiste Martial Ze Belinga. Est-ce que l’Afrique est prête pour lancer cette zone de libre-échange ? Il y a un moment de lancement pour toute zone de libre-échange et un moment où les choses prennent une vitesse de croisière. Vous avez vu récemment pour l’accord de libre-échange entre l’Asie et le Pacifique : l’Inde était prévue et au dernier moment n’a pas signé, mais l’accord a été signé. Pour ce qui concerne l’Afrique, ce qui est important, c’est qu’on a aujourd’hui « les poids lourds » du continent – les autres ne sont pas moindres –, mais en tout cas on a des économies motrices du continent qui sont présentes et qui se préparent activement. Le 1er janvier 2021, une date symbolique C’est une date symbolique, mais c’est une date quand même. Il faut savoir que le projet de l’unification économique de l’Afrique est ancien, sur lequel les pays africains se sont entendus dès les années 1960 à savoir : on ne va peut-être pas aller aux Etats-Unis d’Afrique tout de suite, mais on peut travailler à une intégration régionale, puis une intégration continentale. C’est en fait l’aboutissement de ces démarches-là à travers différentes étapes, comme le plan d’action de Lagos, comme la création d’une Communauté économique africaine en 1991, comme l’agenda de 2063, ce sont toutes ces étapes qui produisent aujourd’hui le projet de la Zlecaf. De toutes les façons, il faudrait sortir du modèle ancien et colonial, qui est : on exporte des matières premières, on n’échange rien entre nous. En 60 ans d’indépendance pour un certain nombre de pays, certains sont en voie de développement, d’autres sont les moins avancés au monde et on a une stagnation économique insoutenable, alors qu’on va avoir bientôt 2 milliards d’Africains. Il faut trouver un modèle alternatif, un modèle alternatif et positif pour les Africains. La Zlecaf en fait partie, même si ce n’est pas une panacée. La Zlecaf prévoit la suppression entre 85% et 90% des tarifs douaniers sur les biens et les services d’ici une quinzaine d’années. Est-ce que c’est une ambition réaliste ? La véritable ambition ne repose pas sur les chiffres. C’est une dynamique d’intégration africaine qu’il faudrait créer. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, les pays africains sont quasiment intégrés à l’économie européenne et de plus en plus à des échanges avec l’Asie, mais pour l’essentiel échangent peu entre eux. C’est un modèle mortifère, qui fait que l’Afrique est globalement dépendante du reste du monde. Elle ne produit que ce dont le reste du monde et ne produit pas ce dont elle a besoin elle-même. Ce modèle est totalement caduc. Donc, il faut trouver autre chose. Les questions de pourcentage sont des questions sur lesquelles on peut discuter. Pour le moment ce qui est prévu, c‘est à peu près 90% d’abaissement tarifaire sur 5 à 10 ans selon le niveau de développement des pays et il resterait à peu près 3% minimum d’échanges frappés par les taxes de douanes. Le plus important n’est pas dans les 90%, le plus important c’est dans la dynamique, le changement structurel qui peut amener les économies, parce qu’elles sont appelées à être interdépendantes, à transformer leurs relations de production. C’est-à-dire qu’à partir du moment où 2 pays cotonniers ne vont pas se vendre entre eux du coton brut, ils seront plus incités qu’avant à transformer leur coton en textiles, en toutes sortes de biens manufacturés intégrant du textile ou à vendre des biens intermédiaires à des pays un peu plus lointains ou à des pays enclavés. C’est ça la dynamique qu’il y a derrière les chiffres, qui peuvent être amendés et ça se fait sur la durée. On a vanté ces 20 dernières années le dynamisme des économies africaines, mais la majorité des pays du continent dépend toujours des exportations des matières brutes dont ont besoin les économies du reste du monde, Est-ce que la dynamique de développer la production locale existe aujourd’hui ? Elle existe très faiblement mais aujourd’hui on a beaucoup d’incitations et de paroles qui nous obligent à y aller. La dynamique est en train de s’enclencher pour plusieurs raisons, d’abord par la nécessité. Avec la pandémie du Covid, à partir du moment où on est dans un distanciel avec le reste du monde, avec l’Occident, ça devient extrêmement compliqué. Les cours des matières premières s’effondrent, l’endettement augmente et il faut casser cette logique-là qu’on ne maîtrise pas, en partant sur nos ressources et nos échanges endogènes. On a une crise aujourd’hui qui fait la pédagogie du changement de paradigme. Et ça va enclencher une dynamique. Je constate quand même que des pays comme le Nigeria, qui donnait l’impression d’être réticent, fait aujourd’hui non seulement la promotion de la Zlecaf, mais il organise les professionnels et les jeunes ingénieurs, pour se préparer à l’échéance de la Zlecaf en disant : nous devons être leader sur ce projet. L’Afrique du Sud a lancé des études et est en train de mettre sur pieds tout un modèle et des dispositifs d’incitation à ses exportateurs, pour qu’ils se déploient vers la Zlecaf. Pareil pour un pays comme le Kenya qui échange peu avec l’Afrique de l’Ouest. L’Algérie a fait le même examen et prépare une stratégie de promotion des exportations vis-à-vis de l’Afrique subsaharienne dans la perspective de la baisse des tarifs douaniers avant leur disparition. Donc il y a quelque chose qui est en train de se produire, qu’il faudrait soutenir et amplifier. Est-ce ce quelque chose qui se produit et qui se produira ne se fera pas au profit de certains pays et au détriment d’autres ? Tous les accords de libre-échange, quand ils fonctionnent bien, produisent des effets collectifs qui peuvent être positifs et peuvent également produire des effets concurrentiels à certains endroits. C’est vrai surtout quand vous avez des productions qui vont rentrer en concurrence avec d’autres productions. Il faut savoir que nous avons un taux d’industrialisation qui est très faible. Ça veut dire que potentiellement aujourd’hui, tout le monde peut gagner, parce que tout le monde peut augmenter son niveau de production locale et son niveau d’industrialisation. Donc, l’idée qu’on risquerait d’avoir une somme de gagnants et des perdants de l’autre côté est valable lorsque les niveaux de développement sont relativement élevés et que tout le monde a un niveau industriel relativement élevé. Ce n’est pas le cas pour ce qui est des pays africains. Mais, les pays qui vont gagner d’abord à court terme, ce sont les pays qui seront les mieux préparés, qui ont les économies les plus industrialisées et les plus diversifiées. Quand on lit ce que fait le Kenya pour se préparer, il n’y a pas de raison qu’il ne soit pas bénéficiaire de l’accord. Mais il n’empêche personne de se préparer également. C’est aux Etats de savoir adopter une stratégie efficiente vis-à-vis de la Zlecaf. Que diriez-vous à ceux qui craignent que la Zlecaf ne profite plutôt aux multinationales d’autres continents qu’à l’Afrique élle-même ? C’est la crainte principale quand on a un appareil de production relativement faible et qu’on ouvre les vannes à la circulation des produits. La première réponse à cela c’est la règle d’origine pour déterminer les produits qui échappent aux droits de douanes. Mais la vraie réponse, c’est la montée en gamme de la transformation, la montée en gamme de l’Afrique dans les chaines de valeur internationales et régionales, c’est-à-dire la façon dont les Africains pourront et devront répartir la production entre les différents territoires du continent. Est-ce qu’il n’y a pas d’ores et déjà beaucoup de freins à la réalisation de l’objectif de passer 16% d’échanges intra-africains aujourd’hui à 60% d’ici une quinzaine d’années ? Bien sûr ! Quand on parle des accords de libre-échange, souvent on se base sur des échanges entre pays qui ont déjà réalisé un certain nombre d’investissements en termes d’infrastructures, de transport, tout ce qui entoure le commerce a déjà été réalisé. Le cas de la Zlecaf est autre. Les accords de libre-échange ici ne viennent pas à la fin d’un processus de production, de construction des infrastructures, c’est un accord qui vient précisément pour dynamiser un processus de développement. Donc forcément il y a des obstacles. On a aujourd’hui des difficultés du point de vue sécuritaire dans plusieurs endroits du continent, on a des difficultés de gouvernance, on a des difficultés politiques, c’est évident et on ne peut pas le nier. Mais précisément aussi, avoir un projet intégrateur, dont on voit que les bénéfices peuvent être mieux répartis et peuvent vraiment bénéficier aux Africains, ça peut contribuer à réduire un certain nombre de tensions et de problèmes.
Une rencontre avec Mr. Rachid Sekak, expert en finance qui a été directeur de la dette extérieure de la banque d'Algérie pendant les années 90s et patron de HSBC depuis son installation ici. Mr. Sekak fait du conseil auprès des plus grandes institutions bancaires, financières et politiques dans le monde entier. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/tekupchannel/message
durée : 00:53:32 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - 1954-1962, la lente décolonisation de l’Algérie aura duré huit ans. Huit ans d’une guerre sanglante menée sur le sol algérien par une armée française forte de plus de 400 000 hommes.
Huma Khamis revient sur l'histoire de l'algèbre. Si cette branche des mathématiques est née au 9e siècle, dʹun besoin de résoudre des problèmes et dʹune nouvelle façon dʹaborder les problèmes, il a fallu plusieurs siècles pour quʹelle prenne sa forme actuelle. Avec Jérôme Gavin, mathématicien et enseignant à Genève, et Alain Schärlig, professeur honoraire à lʹUniversité de Lausanne, auteurs de l'ouvrage "Et l'algèbre fut".
Actu: Humains, animaux et écosystèmes pour une seule santé Les brèves du jour Chronique: "Et lʹalgèbre fut" Dossier: Dans les pots de pharmacie
Quel est le point commun entre un skieur français et un colombien de Medellín ? Les deux voyagent en téléphérique Poma ! Poma, c'est le nom du champion français des télécabines et des remonte-pentes. L'entreprise vient de décrocher le premier marché mongol. Six kilomètres de câble vont relier le nord au centre d'Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie. Ce sera le tout premier métro-cabine du pays. Un transport en commun silencieux et peu polluant qui a de l'avenir. On y entre comme dans un ascenseur sauf qu’au lieu de rester debout, on s’assoit sur les banquettes ! Mais c’est vrai qu’avec leurs portes rouges rectangulaires et bombées sur les côtés, avec leurs gros boutons noirs pour faire coulisser la porte, ces cabines ont tout l’air de mini ascenseurs volants ! 6 kilomètres au-dessus de la Toula, des immeubles et des collines 122 petites navettes glisseront entre les pylônes de ce tout premier téléphérique mongol. Trois arrêts sont prévus pour récupérer les usagers le long du parcours (quartier nord, appelé quartier des ghers ou des Yourtes, jusqu’au centre d’affaires d’Oulan-Bator, la capitale. La construction de ce nouveau transport public est un véritable soulagement pour les habitants... En dix ans, la population d’Oulan-Bator a triplé. Un phénomène dû au changement de mode de vie dans les collines. Le nomadisme est réservé aux zones très reculées. Ailleurs, plus près des villes, les familles des steppes se sont rapprochées des centres urbains. Les télécabines leur permettront de survoler le fleuve (la Toula) qui traverse Oulan-Bator et de franchir les collines. Aluminium et énergie électrique, les télécabines sont écologiques Saturation des transports en commun, bouchons sur les routes, engorgement de la ville, Oulan-Bator a été classée parmi les plus grandes villes les plus polluées de la planète. Vincent Gallay, urbaniste, spécialiste des nouveaux usages, le téléphérique de ville, a de l’avenir : « Les téléphériques urbains présentent un avantage unique, explique ce connaisseur des grandes zones urbaines, ils ouvrent l’espace au-dessus de nos têtes ! Dans un monde où tous les espaces de transports sont saturés, c’est un champ idéal qu’il va falloir exploiter. Dans le ciel, plaisante-t-il, y a beaucoup d’espace ! Les designers et les architectes vont s’en emparer parce qu’en plus d’être écologique, il est silencieux. Pour les habitants aussi, en allégeant les constructions de routes ou de rails au sol, ils pourront aménager d’autres possibilités de vie. » Le métro-câble fait chuter la délinquance En Colombie, à Medellín, les habitants ont appelé leur téléphérique, le métro-câble social. Parce que comme à Rio, au sommet des favelas du Brésil, ces cabines ont permis de redonner vie à des quartiers inaccessibles. Aires de jeux, bibliothèques, les aménagements ont pu permettre des connexions avec les autres quartiers plus centraux des grandes villes. D’ailleurs, les autorités ne s’y attendaient pas, mais il n’y eu aucune dégradation sur les chantiers durant l’installation des pylônes. Ces nouveaux transports ont véritablement fait chuter le taux de criminalité. L’Algérie, le pays métro-câblé L’Algérie est l’exemple de pays où le transport en télécabines est idéal avec ses zones montagneuses et villes construites en hauteur. Dans les années 2000, le pays comptait le plus grand nombre de lignes de télé-câbles au monde. Malheureusement, par manque de personnel local ou de formation pour l'entretien, certains habitants se plaignent, les télécabines tomberaient souvent en panne. Medellín, Taipei, New-York, Nijni-Novgorod et les montagnes sacrées de Chine Cependant, l’espoir est permis puisque la société Poma prévoit l’ouverture de nouvelles télécabines en Algérie. Cette année, comme tous les entrepreneurs, Fabien Felli, de la société Poma, subit la crise du coronavirus (une activité réduite de 30%) mais en plein marasme économique planétaire, il a tout de même de quoi se féliciter. Sa société Poma vient de décrocher son sixième marché en Colombie. Si l’Amérique Latine est déjà conquise, d’autres aventures, il dirait même plus, d’autres continents l’attendent : « Le téléphérique urbain est sans aucun doute la solution des pays en développement, dit-il. En Afrique, nous sommes déjà en Algérie, mais avec ces télécabines qui surmontent les montagnes, les fleuves comme les déserts ou les zones les plus peuplées, c’est tout le continent qui pourrait en bénéficier. Nous travaillons à nous faire connaître ! » 18 mois de construction et 40 millions d’euros Plusieurs avantages comparés aux transports en commun classiques. D’abord, un gain de temps puisque construire un métro-câble peut se faire en 18 mois. Le coût est intéressant, le contrat d’Oulan-Bator, largement soutenu par les pourparlers entre les gouvernements français et mongole, est estimé à 40 millions d’euros. Grenoble, Toulouse Ajaccio et Cergy c’est peu pour la France ! C’est un paradoxe mais c’est en France que les constructions de Poma ont le plus de mal à convaincre. Manque d’habitude sûrement, voire une méconnaissance sur ce type d’équipement, des projets annoncés au début des années 2000 en banlieue parisienne, ont finalement été annulés. Des pylônes aux J.O de 2022 L’Asie a déjà été conquise, après les métro-câbles à Taiwan, la Corée emploie Poma pour des remontées de domaines skiables. Et puis, pensez-y lorsque vous les verrez les J.O, c’est en Chine que les français sont allés aménager les pistes des Jeux Olympiques d’hiver de 2022.
Entre l'Algérie et la France, c'est un peu, et douloureusement, je t'aime moi non plus. À force d'erreurs politiques, de confrontations et de réels affrontements, les morts et les blessures, les remords et les ruptures se sont accumulés. On oublie trop souvent que l'Algérie est d'abord une mosaïque dessinée par l'histoire et déchirée par le temps. Cette guerre a marqué toute une génération. Elle est au cœur des romans d'Alain Jaspard et d'Olivia Elkaïm. "Les bleus étaient verts", d'Alain Jaspard À 20 ans, on découvre la guerre aussi bien que la vie et les amours. Reniant des générations de mineurs, Max par en Algérie et mène une guette en demi-teinte, faite de tensions et de tentations, de naïvetés et d'émancipations. "Le tailleur de Relizane", d'Olivia Elkaïm Ils sont juifs, français, algériens, et vivent dans leur chair et leur famille, la déchirure des années de guerre. Marcel, tailleur de Relizane, est un homme réputé et respecté. Sa famile entretient la mémoire et le mystère d'une lignée que la petite-fille de Marcel raconte avec émotion. CHRONIQUE - LES ROMANS DU CONFINEMENT Le confinement est un moment douloureux pour les écrivains, dont les livres sont publiés alors que les librairies sont fermées. Parmi eux, Claire Fercak, qui signe "Ce qui est nommé reste en vie" (éd. Gallimard).
Les noms des derniers pays qualifiés pour l'Euro, la France valide son ticket pour les championnats d'Europe Espoirs, le récap des qualifications pour la CAN et un point mercato sur les situations de Neymar et Pogba. Voilà le programme du journal de MadeinFoot
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Dorothée Myriam Kellou a filmé son père Malek dans son retour au pays, à Mansourah, en Algérie, où il n’était pas revenu depuis un demi-siècle, depuis que l’armée française avait transformé s
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