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Les Bulgares appelés aux urnes ce dimanche pour la deuxième fois en trois mois. L'ancien Premier ministre bulgare Boïko Borissov apparaît en mauvaise posture. Arrivé en tête, mais sans majorité aux législatives d'avril, son parti GERB était en recul ces dernières semaines dans les sondages. Dans ce contexte, ses adversaires représentant les manifestants anticorruption de l'été dernier entendent tirer leur épingle du jeu. De notre envoyée spéciale à Sofia, Dernier tour de ville pour quelques candidats et militants du parti « Il y a un tel peuple ». La formation anti-système du chanteur Slavi Trifonov a des chances d'arriver en tête dimanche. Stanislav Stoyanov y croit. « Je suis très optimiste. Vous savez notre slogan aujourd'hui est “il faut faire autre chose que les 12 dernières années”. Le pays a besoin d'autre chose », soutient-il. Un changement qui a déjà débuté… Bien qu'arrivé en tête en avril, le parti de Boïko Borissov, le GERB qui a dominé la vie politique bulgare depuis plus d'une décennie, n'a pas été en mesure de former un gouvernement, faute de partenaire. Et le cabinet provisoire qui a pris le relais s'est lancé dans une campagne de révélations, écornant un peu plus son image, ce dont se réjouit ce militant du parti. « Je ne pensais pas que ce changement arriverait si vite. Je pensais que Borissov allait se battre un peu mieux. Moi, ça me va, parce que je ne l'aime pas, j'ai participé aux manifestations contre lui, mais je pensais qu'il se défendrait un peu plus longtemps », dit-il. « Il faut tout reconstruire » Cinq petites tentes devant les grilles du Palais de Justice habillées de banderoles réclamant la démission du procureur général : c'est tout ce qui reste aujourd'hui des manifestations massives de l'été dernier contre la corruption du gouvernement. L'avocat Nikolay Hadjigenov en était l'un des organisateurs. Il est aujourd'hui l'une des figures de la formation « Debout ! Mafia dehors » susceptible d'entrer dans une coalition de partis issus de ce mouvement de protestation. « La priorité sera de réformer le système judiciaire, le bureau du procureur, la police. Il faut tout détruire et introduire de nouvelles règles, de nouvelles personnes. Chez nous le ministère de l'Intérieur et la Justice ont été calqués sur le modèle soviétique des années 1950. Ils ont été créés non pas pour protéger les biens, la vie et la santé des gens, mais pour permettre à certains de conserver le pouvoir. La corruption, la mafia, tout cela il faut le détruire et tout reconstruire », déclare Nikolay Hadjigenov. « Le chemin sera encore très long » La tâche ne sera pas facile, pronostique Dimitar Dimitrov, candidat sur les listes de la « Bulgarie Démocratique », autre coalition issue de la contestation. « La clique oligarchique, cette mafia que nous combattons, elle ne lâchera pas si facilement. Elle a beaucoup de ressources économiques et elle possède un réseau très étendu à travers le pays. Et bien que le soleil brille, que les choses puissent paraître sous un jour assez optimiste et que Boiko Borissov soit en passe de perdre ces élections législatives, le chemin sera encore très très long », tempère Dimitar Dimitrov. Encore faut-il que ces formations anticorruption réunissent suffisamment de voix pour former une majorité et parviennent surtout à s'entendre.
En RD Congo, le Sénat a approuvé lundi la levée des immunités parlementaires d'Augustin Matata Ponyo. L'ancien Premier ministre, aujourd'hui sénateur, est soupçonné de détournement de fonds alloués à l'indemnisation des victimes d'expropriations sous le règne de Mobutu Sese Seko. Il devra donc désormais répondre devant la justice mais ses partisans dénoncent un "acharnement politique".
durée : 00:17:31 - Invité de 08h15 France Bleu Limousin
durée : 00:15:29 - Journal de 18h - L'ancien Premier ministre a été reconnu coupable pour les emplois fictifs de son épouse Penelope, elle aussi sanctionnée par la justice. Les époux Fillon ont immédiatement fait appel du jugement du tribunal correctionnel de Paris.
durée : 00:15:29 - Journal de 18h - L'ancien Premier ministre a été reconnu coupable pour les emplois fictifs de son épouse Penelope, elle aussi sanctionnée par la justice. Les époux Fillon ont immédiatement fait appel du jugement du tribunal correctionnel de Paris.
Invité : Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre français, président de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage. En France, son appel à débaptiser la salle Colbert de l'Assemblée nationale a déclenché la controverse. L'ancien Premier ministre français Jean-Marc Ayrault, actuel président de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage, est l'invité d' « Internationales ». Avec lui, retour sur l'onde de choc suscitée par la mort de Georges Floyd aux États-Unis, sur les manifestations contre le racisme et le déboulonnage des statues liées à la colonisation. À l'heure où certains quartiers de Pékin se reconfinent en raison de nouveaux cas de Covid-19 et alors que la France lance sa commission d'enquête sur la gestion de la pandémie, Jean-Marc Ayrault commente cette crise sanitaire sans précédent, qui a mis le monde à l'arrêt et l'économie à genoux. Présentation : Dominique Laresche (TV5MONDE), Alain Salles (« Le Monde »).
L'ancien Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a cité la salle Colbert à l'Assemblée nationale ainsi qu'un bâtiment de Bercy portant le nom du ministre.
Ce samedi, Catherine Nay décrypte la prestation de François Fillon, invité de l'émission "Vous avez la parole" sur France 2 jeudi. L'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, dont le procès débutera dans quelques semaines, "avait besoin de parler" estime notre éditorialiste.
Invité : Charles Michel, ancien Premier ministre belge, nouveau président du Conseil européen. Le 1er décembre 2019, Charles Michel prend officiellement ses fonctions à la présidence du Conseil européen pour un mandat de deux ans et demi renouvelable une fois. L'ancien Premier ministre belge succède au Polonais Donald Tusk qui lui a remis symboliquement les clés du siège du Conseil à Bruxelles. Depuis des semaines, en tant que président-élu, Charles Michel parcourt l'Union européenne pour prendre le pouls des capitales. Quel cap se fixe-t-il ? Quelle sera sa méthode pour amener les vingt-huit chefs d'États et de gouvernements de l'UE à trouver des compromis alors que l'Europe peine à parler d'une seule voix ? Le président du Conseil européen accorde son premier grand entretien à « Internationales ». Présentation : Françoise Joly (TV5MONDE), Jean-Pierre Stroobants (« Le Monde »). Depuis la Maison de l'histoire européenne, à Bruxelles.
LA CAJOLERIE DES TERRITOIRES :Lundi 24 juin, la Cour des comptes a publié son rapport annuel sur les finances locales. Elle enregistre un excédent de 2,3 milliards d’euros pour les administrations publiques territoriales en 2018. Ces chiffres s’expliquent. L’État n’a pas diminué ses dotations en 2018, contrairement aux trois années précédentes. Ses transferts de fonds aux collectivités ont augmenté de 1,8 milliard d’euros. Les administrations centrales ont réduit leur production de normes qui entraîne des coûts importants pour les communes, départements et régions. La règle édictée par Édouard Philippe en juillet 2017 de deux normes supprimées pour une nouvelle a fonctionné. Le coût des injonctions réglementaires nationales est passé de 1 milliard d’euros en 2017 à 400 millions d’euros en 2018. Le 13 juin lors de son discours de politique générale devant le Sénat, Édouard Philippe a joué la carte girondine en promettant une nouvelle loi de décentralisation d’ici 2020. Avant cela, un projet de loi « Engagement et proximité », censé résoudre la crise des vocations municipales et simplifier la vie des édiles devrait être adopté. Vendredi 14 juin, lors du congrès de l’association Villes de France à Albi dans le Tarn, le Premier ministre s’est livré à une opération de séduction pour se doter d’un maillage local. Il a nourri son discours de la notion de "confiance" et a appelé les maires à dépasser " des étiquettes politiques bien vieillies."La réforme de la fiscalité locale attendue par les collectivités territoriales a été présentée mardi 18 juin par les ministres de la Cohésion des territoires et des Comptes publics. Les maires recevront l'intégralité de la taxe foncière des départements et Bercy promet aux édiles la révision des bases locatives qu'ils demandent depuis des décennies. Engagée à faire baisser la pression fiscale sur les ménages, la majorité avait, dès son arrivée au pouvoir, décidé la suppression de la taxe d’habitation, dans un premier temps pour les ménages modestes ce qui avait provoqué de vives réactions parmi les maires de France. Pour compenser le manque à gagner des communes, l’exécutif a choisi l’attribution au bloc communal (communes et intercommunalités) de l’intégralité de l’autre impôt local, la taxe sur le foncier bâti, payée, elle, par les propriétaires. Les départements vont donc perdre la part de cette taxe foncière qui leur revenait. En contrepartie, les conseils départementaux recevront une partie de la TVA. L’État en soutien du local, c’est également ce qu’avait déjà commencé à faire le gouvernement, avec l’opération Cœur de Ville, un programme de réhabilitation des centres des 222 villes moyennes lancé il y a un an, avant la crise des gilets jaunes. ***ERDOGAN : UN REVERS SÉVÈREDimanche 23 juin, les habitants d’Istanbul se sont rendus aux urnes afin d’élire leur maire pour la seconde fois en moins de trois mois.L'ancien Premier ministre Binali Yildirim, candidat de l'AKP, le parti du président Erdogan, à la mairie de la plus grande ville turque, a échoué face à l'opposant Ekrem Imamoglu, que peu de Stambouliotes connaissaient il y a six mois et qui a obtenu 53,86 % des voix contre 45,23 % pour son adversaire. Le 31 mars, Ekrem Imamoglu avait déjà remporté cette élection municipale, mais d’une courte tête – avec 13. 000 voix d’avance. Sous la pression du président turc Recep Tayyip Erdogan, sa victoire avait été invalidée, au motif d’« irrégularités » dans les bureaux de vote. Le vote kurde a joué un rôle décisif. Les Stambouliotes originaires de cette minorité, traditionnellement divisée entre pro et anti-AKP, constituent environ 20 % des quelques 15 millions d'habitants de la mégalopole. Durant sa campagne, le candidat de l'opposition Ekrem Imamoglu a pris la défense de Selahattin Demirtas, l'ancien coleader du parti prokurde HDP, embastillé depuis plus de deux ans. Au pouvoir depuis 17 ans, Recep Tayyip Erdogan avait prévenu ses partisans en aout 2017 : « Si nous calons à Istanbul, nous trébucherons en Turquie. Depuis 1994, la ville la plus riche du pays est, en effet, un bastion de l’AKP dont Erdogan lui-même a été maire de 1994 à 1998. Alors que, depuis 2003, la force d'AKP était son bon bilan économique et social, le pays traverse depuis dix mois sa première récession en dix ans, souffre d'un chômage proche de 14 % et d'un effondrement de la livre turque, qui a porté l'inflation à plus de 20 %. Un effondrement lié à la fois aux tensions d'Ankara avec ses partenaires occidentaux et au déficit important de la balance des paiements.