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durée : 00:37:07 - Secrets d'info - par : Benoît COLLOMBAT, Cellule investigation de Radio France - Edition spéciale de “Secrets d'info” cette semaine. En partenariat avec le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), la cellule investigation de Radio France révèle l'ampleur de la répression menée par la Chine au-delà de ses frontières. La France n'est pas épargnée. - réalisé par : Christophe IMBERT
Alors que les tensions sont vives entre Paris et Alger, les opposants au régime d'Abdelmadjid Tebboune vivant sur le sol français se retrouvent, eux aussi, pris pour cible par le pouvoir algérien et ses partisans depuis plusieurs mois. À l'instar de l'influenceur Amine DZ qui avait été enlevé il y a un an. Menaces, cyberharcèlement, condamnations par contumace, deux activistes politiques installés en France racontent les outils de pression qu'utilisent le régime et l'existence discrète qu'ils sont contraints de mener. Sur ces réseaux sociaux, l'activiste Chawki Benzehra critique le régime algérien à visage découvert. Mais une fois la caméra éteinte, il vit caché. Chaque déplacement est millimétré. « Je fais très attention de sortir principalement en voiture, de ne pas prendre le même chemin, être incognito dans la rue. Je choisis les endroits avec beaucoup de précautions. C'est plus une vie normale », raconte-t-il.Le mois dernier, il apprend que son nom figure sur une liste de trente opposants vivant en France, sur lesquels Alger se renseigne. Un fonctionnaire, accusé d'espionnage et arrêté, aurait fait sortir leurs informations personnelles des bases de données administratives de l'État français. L'activiste algérien bénéficie du statut de réfugié politique, mais pour lui, ce n'est plus suffisant. « C'est plus une protection administrative qu'une vraie protection de mon intégrité physique. À cause des pratiques du régime algérien et de ses agents présents sur le sol français. Maintenant, ce n'est plus possible de vivre normalement en étant opposant au régime algérien en France », regrette-t-il.Même prudence chez Aksel Bellabbaci, opposant lui aussi, car il milite pour l'indépendance de la Kabylie, région du Nord de l'Algérie. « Bien sûr, on change toujours nos habitudes. On change aussi le lieu de résidence. Parce qu'on est tout le temps surveillé, on est tout le temps suivi. On sait de quoi il est capable ce régime », confie-t-il. En juin 2024, alors qu'il vit en France depuis 2012, la police française le convoque et lui apprend qu'un mandat d'arrêt a été déposé contre lui. « J'ai découvert que j'étais accusé d'être derrière des incendies de la Kabylie de 2021 où il y avait à peu près 500 morts et le lynchage de Djamel Bensmail, un Algérien qui a été assassiné, lynché sur le territoire kabyle », se souvient-il.Des motifs fallacieux et absurdes selon lui, qu'il ne prend pas au sérieux. Mais qui révèlent la pression juridique qui pèse sur ses épaules. « J'ai été condamné à 14 reprises. En tout, il y a 203 ans de prison plus deux condamnations à mort », énumère-t-il. Contrairement à Chawki Benzehra, la demande d'asile politique d'Aksel Bellabbaci n'a pas encore été acceptée. Il pourrait donc être extradé si la justice française donnait son feu vert. La cour d'appel de Paris devait rendre sa décision cette semaine, mais a finalement choisi pour la deuxième fois de la reporter.À lire aussiEn région parisienne, la crise diplomatique entre Paris et Alger vue par les Franco-Algériens
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
durée : 00:16:26 - L'invité d'un jour dans le monde - “Un jour dans le monde” reçoit Géraldine Hallot et Maxime Tellier, journalistes à la Cellule Investigation de Radio France, et Raphaël Viana, porte-parole de l'ONG International Service for Human Rights.
durée : 00:03:40 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Donald Trump sera ce mardi en meeting dans le Michigan pour son centième jour à la Maison Blanche, saison 2. D'après les derniers sondages, de moins en moins d'électeurs approuvent son action mais le milliardaire a toujours su rebondir.
durée : 00:38:19 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - La Cellule Investigation de Radio France, en collaboration avec plusieurs journalistes et médias étrangers, révèle comment Pékin traque ses opposants à travers le monde, jusqu'au sol français et à l'ONU. - réalisé par : Thomas Lenglain
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durée : 00:05:11 - Le Reportage de la rédaction - A l'issue d'une enquête internationale coordonnée par l'ICIJ, la cellule investigation de Radio France révèle que plus d'une centaine d'opposants au régime chinois ont été pris pour cible ces dernières années à travers le monde, y compris en France.
durée : 00:15:23 - Journal de 8 h - Une vaste enquête de Radio France, en collaboration avec le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) et d'autres médias, révèle comment la Chine traque ses opposants à travers le monde jusque sur le sol français.
durée : 00:15:23 - Journal de 8 h - Une vaste enquête de Radio France, en collaboration avec le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) et d'autres médias, révèle comment la Chine traque ses opposants à travers le monde jusque sur le sol français.
durée : 00:05:04 - Le Zoom de France Inter - Qu'ils soient dissidents chinois, Tibétains ou Ouïghours, ils ont en commun d'être dans le viseur des autorités chinoises. Pékin n'hésite pas à les traquer et les intimider alors qu'ils vivent en France. Premier volet d'une vaste enquête menée en collaboration avec plusieurs médias étrangers.
durée : 00:15:23 - Journal de 8 h - Une vaste enquête de Radio France, en collaboration avec le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) et d'autres médias, révèle comment la Chine traque ses opposants à travers le monde jusque sur le sol français.
durée : 00:05:11 - Le Reportage de la rédaction - À l'issue d'une enquête coordonnée par le Consortium International des Journalistes d'Investigation, la cellule investigation de Radio France révèle que 105 opposants au régime chinois ont été pris pour cible ces dernières années à travers le monde, y compris en France.
De lourdes peines ont été prononcées contre 37 opposants au président tunisien Kaïs Saïed, accusés de complot contre la sûreté de l'État. Les sentences vont jusqu'à 70 ans de prison et ont été communiquées ce matin à l'aube. Notre correspondante Lilia Blaise, qui se trouvait devant le tribunal lors de la dernière audience vendredi, nous raconte le déroulé du procès et les réactions face au verdict.
durée : 00:14:52 - Journal de 12h30 - Un tribunal de Tunis a prononcé des peines allant de 13 à 66 ans de prison à l'encontre d'une quarantaine d'opposants. Le signe de la dérive autoritaire du pouvoir de Kaïs Saïed. - invités : Simon Persico Chercheur en sciences politiques au Centre d'études européennes de Sciences Po
durée : 00:14:52 - Journal de 12h30 - Un tribunal de Tunis a prononcé des peines allant de 13 à 66 ans de prison à l'encontre d'une quarantaine d'opposants. Le signe de la dérive autoritaire du pouvoir de Kaïs Saïed. - invités : Simon Persico Chercheur en sciences politiques au Centre d'études européennes de Sciences Po
Vincent Hervouët analyse les tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie suite à l'arrestation en France de trois ressortissants algériens, dont un employé consulaire, soupçonnés d'avoir enlevé un opposant algérien réfugié en France. En réponse, l'Algérie a expulsé 12 agents français, une première depuis l'indépendance. Vincent Hervouët explore les enjeux géopolitiques et les implications de cette affaire sur les relations franco-algériennes.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les vendredis, samedis et dimanche soir, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:09:57 - Journal de 18h - Les opposants à Donald Trump sont dans la rue ce samedi. Plusieurs centaines de manifestations sont prévues aux Etats-Unis pour dénoncer les dérives du président américain. Des slogans sont aussi entendus à Paris.
durée : 00:09:57 - Journal de 18h - Les opposants à Donald Trump sont dans la rue ce samedi. Plusieurs centaines de manifestations sont prévues aux Etats-Unis pour dénoncer les dérives du président américain. Des slogans sont aussi entendus à Paris.
Une plongée dans une Russie différente, une Russie d'opposants à la guerre et au régime de Vladimir Poutine et qui se battent souvent en silence et dans la solitude : c'est ce que nous propose l'écrivain russe en exil Filipp Dzyadko, petit-fils et fils de dissidents. Dans son livre Radio Vladimir (éditions Stock), il raconte les actes de résistance de ceux qui, aujourd'hui comme hier, osent s'opposer. Filipp Dzyadko est interrogé par Anastasia Becchio. RFI : Le titre de votre livre fait référence à une radio, une radio pirate d'un homme, Vladimir Roumiantsev, qui a décidé de créer sa propre radio. Vous avez entretenu une correspondance avec lui, lorsqu'il s'est retrouvé en prison.Filipp Dzyatko : Oui, c'est un homme étonnant. Il a plus de 60 ans. Il vivait seul dans la ville de Vologda. C'est une petite ville de province, située à 500 kilomètres de Moscou. Vladimir a travaillé toute sa vie dans des usines, il était ouvrier de chaufferie. Et il était lui-même issu d'une famille ouvrière. Son père a travaillé à l'usine pendant 50 ans. Il a commencé à travailler sous Staline et a terminé sa carrière sous Poutine. C'est donc un homme du peuple, un homme de la classe laborieuse.Un jour, cet homme décide qu'il n'est pas d'accord avec ce qui se passe autour de lui. Toute sa vie, il a été amoureux de la radio. Lorsque la Russie a annexé la Crimée en 2014, il a décidé qu'il ne voulait plus écouter la propagande de l'État qui était diffusée sur les ondes, et il a tout éteint dans son appartement. Et comme il le raconte, le silence s'est alors installé. Il fallait bien remplir ce vide et il a donc commandé différents composants sur internet et il a construit sa propre station de radio, dont le rayon de diffusion se cantonnait à son appartement et à plusieurs appartements voisins.Et malgré le fait que sa radio pirate était vraiment confidentielle, il a été arrêté à l'été 2022 et incarcéré. Dans votre livre, vous parlez de ces personnes, anonymes pour la plupart, qui continuent de s'opposer au régime, à la guerre. Mais dans un environnement de plus en plus répressif, comment exprimer son désaccord sans risquer de finir en prison ?C'est très dangereux, et peu de gens réalisent à quel point c'est dangereux. Dans mon livre, je parle de cette société secrète, parce que ces gens ne se connaissent pas les uns les autres. Il y a des personnes connues, comme Alexei Navalny. Cela fait plus d'un an qu'il n'est plus avec nous. Il y a aussi l'élu municipal d'opposition Alexei Gorinov, qui est un véritable héros et qui est la première personne à avoir été condamnée pour avoir dénoncé la guerre. Il est torturé en prison. Nous devons faire pression pour qu'il soit libéré. Plusieurs milliers d'autres personnes sont persécutées pour leurs opinions anti-guerre.Mais il y a aussi tous ceux qui sont impliqués dans une résistance discrète. Nous ne connaissons pas leur nombre. D'une manière générale, la Russie est, aujourd'hui, à bien des égards, une boîte noire. Ce que disent les autorités, en citant les chiffres du soutien à la guerre, est certainement un mensonge. Et nous ne savons pas vraiment ce que pense la société russe. Mais nous avons divers témoignages d'actes de résistance. C'est parfois une résistance ouverte, comme dans le cas des célèbres prisonniers politiques, mais parfois, elle est peu visible. Mais elle existe.Il y a aussi toutes ces lettres, ces milliers de lettres de soutien que reçoivent ces prisonniers politiques.Oui, écrire aux prisonniers politiques, c'est l'un des moyens de soutenir et de prendre part à cette société secrète. On peut leur écrire des courriers électroniques par l'intermédiaire du système pénitentiaire. Les prisonniers politiques racontent que c'est un soutien incroyable pour eux. Et à leur tour, ils soutiennent ceux qui sont à l'extérieur. C'est d'ailleurs un paradoxe frappant : les prisonniers politiques sont souvent beaucoup plus optimistes que les personnes qui sont à l'extérieur et qui sont déprimées du fait de cette guerre. En quelque sorte, les prisonniers politiques soutiennent ceux qui sont à l'extérieur.Vous avez quitté la Russie dès mars 2022, juste après le début de l'invasion russe à grande échelle de l'Ukraine. Vous vivez à Berlin. Comment vous sentez vous aujourd'hui ? Les deux premières années après mon départ de Russie, j'avais le sentiment que je n'avais pas le droit d'avoir des états d'âme et que je ne devais pas penser à moi. Une guerre terrible est en cours, en Russie. On enferme des prisonniers politiques derrière des barreaux, et moi, je vais penser à ma tranquillité d'esprit. C'est inconvenant. Mais ensuite, j'ai mûri et j'ai compris que pour pouvoir faire quelque chose pour les autres, il faut aussi s'occuper de soi. C'est un peu comme dans un avion : on doit d'abord mettre le masque à oxygène sur soi avant de le mettre à son enfant. Et j'ai le sentiment qu'aujourd'hui, moi, mais d'autres aussi, on met ce masque à oxygène et qu'on apprend à vivre une nouvelle vie. Cela nous apprend l'humilité. On regarde les erreurs que l'on a commises, on apprend.
Une plongée dans une Russie différente, une Russie d'opposants à la guerre et au régime de Vladimir Poutine et qui se battent souvent en silence et dans la solitude : c'est ce que nous propose l'écrivain russe en exil Filipp Dzyadko, petit-fils et fils de dissidents. Dans son livre Radio Vladimir (éditions Stock), il raconte les actes de résistance de ceux qui, aujourd'hui comme hier, osent s'opposer. Filipp Dzyadko est interrogé par Anastasia Becchio. RFI : Le titre de votre livre fait référence à une radio, une radio pirate d'un homme, Vladimir Roumiantsev, qui a décidé de créer sa propre radio. Vous avez entretenu une correspondance avec lui, lorsqu'il s'est retrouvé en prison.Filipp Dzyatko : Oui, c'est un homme étonnant. Il a plus de 60 ans. Il vivait seul dans la ville de Vologda. C'est une petite ville de province, située à 500 kilomètres de Moscou. Vladimir a travaillé toute sa vie dans des usines, il était ouvrier de chaufferie. Et il était lui-même issu d'une famille ouvrière. Son père a travaillé à l'usine pendant 50 ans. Il a commencé à travailler sous Staline et a terminé sa carrière sous Poutine. C'est donc un homme du peuple, un homme de la classe laborieuse.Un jour, cet homme décide qu'il n'est pas d'accord avec ce qui se passe autour de lui. Toute sa vie, il a été amoureux de la radio. Lorsque la Russie a annexé la Crimée en 2014, il a décidé qu'il ne voulait plus écouter la propagande de l'État qui était diffusée sur les ondes, et il a tout éteint dans son appartement. Et comme il le raconte, le silence s'est alors installé. Il fallait bien remplir ce vide et il a donc commandé différents composants sur internet et il a construit sa propre station de radio, dont le rayon de diffusion se cantonnait à son appartement et à plusieurs appartements voisins.Et malgré le fait que sa radio pirate était vraiment confidentielle, il a été arrêté à l'été 2022 et incarcéré. Dans votre livre, vous parlez de ces personnes, anonymes pour la plupart, qui continuent de s'opposer au régime, à la guerre. Mais dans un environnement de plus en plus répressif, comment exprimer son désaccord sans risquer de finir en prison ?C'est très dangereux, et peu de gens réalisent à quel point c'est dangereux. Dans mon livre, je parle de cette société secrète, parce que ces gens ne se connaissent pas les uns les autres. Il y a des personnes connues, comme Alexei Navalny. Cela fait plus d'un an qu'il n'est plus avec nous. Il y a aussi l'élu municipal d'opposition Alexei Gorinov, qui est un véritable héros et qui est la première personne à avoir été condamnée pour avoir dénoncé la guerre. Il est torturé en prison. Nous devons faire pression pour qu'il soit libéré. Plusieurs milliers d'autres personnes sont persécutées pour leurs opinions anti-guerre.Mais il y a aussi tous ceux qui sont impliqués dans une résistance discrète. Nous ne connaissons pas leur nombre. D'une manière générale, la Russie est, aujourd'hui, à bien des égards, une boîte noire. Ce que disent les autorités, en citant les chiffres du soutien à la guerre, est certainement un mensonge. Et nous ne savons pas vraiment ce que pense la société russe. Mais nous avons divers témoignages d'actes de résistance. C'est parfois une résistance ouverte, comme dans le cas des célèbres prisonniers politiques, mais parfois, elle est peu visible. Mais elle existe.Il y a aussi toutes ces lettres, ces milliers de lettres de soutien que reçoivent ces prisonniers politiques.Oui, écrire aux prisonniers politiques, c'est l'un des moyens de soutenir et de prendre part à cette société secrète. On peut leur écrire des courriers électroniques par l'intermédiaire du système pénitentiaire. Les prisonniers politiques racontent que c'est un soutien incroyable pour eux. Et à leur tour, ils soutiennent ceux qui sont à l'extérieur. C'est d'ailleurs un paradoxe frappant : les prisonniers politiques sont souvent beaucoup plus optimistes que les personnes qui sont à l'extérieur et qui sont déprimées du fait de cette guerre. En quelque sorte, les prisonniers politiques soutiennent ceux qui sont à l'extérieur.Vous avez quitté la Russie dès mars 2022, juste après le début de l'invasion russe à grande échelle de l'Ukraine. Vous vivez à Berlin. Comment vous sentez vous aujourd'hui ? Les deux premières années après mon départ de Russie, j'avais le sentiment que je n'avais pas le droit d'avoir des états d'âme et que je ne devais pas penser à moi. Une guerre terrible est en cours, en Russie. On enferme des prisonniers politiques derrière des barreaux, et moi, je vais penser à ma tranquillité d'esprit. C'est inconvenant. Mais ensuite, j'ai mûri et j'ai compris que pour pouvoir faire quelque chose pour les autres, il faut aussi s'occuper de soi. C'est un peu comme dans un avion : on doit d'abord mettre le masque à oxygène sur soi avant de le mettre à son enfant. Et j'ai le sentiment qu'aujourd'hui, moi, mais d'autres aussi, on met ce masque à oxygène et qu'on apprend à vivre une nouvelle vie. Cela nous apprend l'humilité. On regarde les erreurs que l'on a commises, on apprend.
durée : 00:12:05 - La justice met un coup d'arrêt au chantier de l'A69, liesse chez les opposants
durée : 00:03:28 - Me Alice Terrasse défend les opposants à l'autoroute
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de la convocation par la justice de Robert Ménard, maire de Béziers, qui a refusé de marier un homme sous OQTF et qu'il suspectait de vouloir commettre un mariage blanc. Il risque 5 ans de prison, 75.000 euros d'amende, et la perte de son siège d'élu.
Eric Coquerel, président de la commission des finances de l'AN et député LFI de Seine-Saint-Denis, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de la motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou sur le Budget, des dissidences au PS et au RN, de l'avenir du Nouveua Front Populaire, du remplacement des populations, des mœurs, de la culture française et de la créolisation de la France.
durée : 00:36:58 - Secrets d'info - par : Benoît COLLOMBAT, Cellule investigation de Radio France - Après de multiples tentatives d'assassinats contre un blogueur azerbaïdjanais réfugié à Nantes, un ancien procureur opposant politique au régime de Bakou a été tué, en septembre 2024, à Mulhouse. Avec en arrière-plan, l'ombre de Bakou. - réalisé par : Christophe IMBERT
durée : 00:04:22 - Le Zoom de France Inter - Ils ont trouvé refuge en France et en Europe pour échapper à la répression du pouvoir azerbaïdjanais, mais plusieurs opposants au régime de Bakou continuent pourtant d'être menacés et parfois même tués.
Il n'y aura pas d'alternance lors des élections de dimanche (26 janvier 2025) en Biélorussie. Le président Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 30 ans, a emprisonné tous ses opposants ou les a contraints à l'exil. Après le scrutin truqué de 2020 et les manifestations monstres qui avaient suivi, 60 000 biélorusses avaient trouvé refuge dans la République voisine de Lituanie. Mais aujourd'hui, les voilà menacés par un autre danger, leurs titres de séjour ne sont plus automatiquement renouvelés, il y a suspicion car des espions se seraient infiltrés dans le pays. Le gouvernement lituanien serre donc la vis. C'est le reportage de Marielle Vitureau. La revue de presse sonore de Franceline Beretti On n'a pas fini de parler de Washington... et de l'investiture de Donald Trump... Parmi ses sympathisants européens, on s'est beaucoup bousculé sur le net pour montrer qu'on y était !!! L'Europe, la Tech et Donald TrumpMais que fait l'Europe pour se protéger des agressions d'Elon Musk sur X qui soutient sans faille l'extrême droite allemande ? Ou du patron de Facebook Mark Zuckerberg qui déclare abandonner le fact checking ?Pas grand chose, jugent les plus sévères, trop tard, disent les autres. Leo Lictevout, spécialiste des questions numériques dans le média Contexte. Sablja, une série serbe très politiqueLa série est un succès, elle a rassemblé un quart des Serbes devant leur écran. Opération Sabre, Sablja, s'inspire du réel et revient sur les heures sombres de l'après Milosevic en Serbie. En 2003, le président Zoran Djindjic est assassiné. Le pays est alors divisé entre nationalistes et prodémocratie. Un traumatisme qui pèse encore lourd dans la vie politique d'aujourd'hui.... Les explications depuis Belgrade de Louis Seiller.
Il n'y aura pas d'alternance lors des élections de dimanche (26 janvier 2025) en Biélorussie. Le président Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 30 ans, a emprisonné tous ses opposants ou les a contraints à l'exil. Après le scrutin truqué de 2020 et les manifestations monstres qui avaient suivi, 60 000 biélorusses avaient trouvé refuge dans la République voisine de Lituanie. Mais aujourd'hui, les voilà menacés par un autre danger, leurs titres de séjour ne sont plus automatiquement renouvelés, il y a suspicion car des espions se seraient infiltrés dans le pays. Le gouvernement lituanien serre donc la vis. C'est le reportage de Marielle Vitureau. La revue de presse sonore de Franceline Beretti On n'a pas fini de parler de Washington... et de l'investiture de Donald Trump... Parmi ses sympathisants européens, on s'est beaucoup bousculé sur le net pour montrer qu'on y était !!! L'Europe, la Tech et Donald TrumpMais que fait l'Europe pour se protéger des agressions d'Elon Musk sur X qui soutient sans faille l'extrême droite allemande ? Ou du patron de Facebook Mark Zuckerberg qui déclare abandonner le fact checking ?Pas grand chose, jugent les plus sévères, trop tard, disent les autres. Leo Lictevout, spécialiste des questions numériques dans le média Contexte. Sablja, une série serbe très politiqueLa série est un succès, elle a rassemblé un quart des Serbes devant leur écran. Opération Sabre, Sablja, s'inspire du réel et revient sur les heures sombres de l'après Milosevic en Serbie. En 2003, le président Zoran Djindjic est assassiné. Le pays est alors divisé entre nationalistes et prodémocratie. Un traumatisme qui pèse encore lourd dans la vie politique d'aujourd'hui.... Les explications depuis Belgrade de Louis Seiller.
durée : 00:03:29 - L'info d'ici, ici Pays d'Auvergne
Ils sont journalistes, militants, intellectuels : tous ont dit non à la guerre contre l'Ukraine. Quinze opposants russes ont accepté de témoigner dans un ouvrage collectif — certains sous le sceau de l'anonymat —, quinze récits pour comprendre leur parcours, leurs luttes, et le courage qui leur a fallu pour dire non à la guerre, dans un pays où le simple usage de ce mot peut conduire en prison. Ces Russes qui s'opposent à la guerre est paru cet automne aux éditions Les Petits matins et l'un de ses auteurs, Olga Prokopieva, présidente de l'association Russie-Libertés, répond aux questions de RFI. À écouter dans Pourquoi RFI dit ça ?Comment RFI parle-t-elle de la Russie et de Vladimir Poutine : la guerre des récits ?
durée : 01:00:04 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - A l'occasion d'une série de "grandes conférences" sur George Sand, André Maurois racontait l'importance qu'avait eue la révolution de 1848 pour elle dans une conférence intitulée "George Sand et 1848". Plus largement, il analysait son rapport complexe à la politique. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : André Maurois
La COP29, la conférence sur les changements climatiques, se déroule à Bakou du 11 au 22 novembre, en Azerbaïdjan. Ce petit État pétrolier du Caucase est officiellement une démocratie, mais le pays a le même président depuis 2003… Ilham Aliyev, un homme qui a succédé à son père, arrivé au pouvoir en 1993. L'Azerbaïdjan est régulièrement accusée de bafouer les droits humains, et le régime menace ses opposants. À l'ouverture de la COP, Le Parisien a fait le portrait de l'un d'entre eux : Mahammad Mirzali, 30 ans…. Un homme exilé en France, où il a subi plusieurs tentatives d'assassinats. Code source raconte son histoire avec Charles de Saint Sauveur, chef du service international du Parisien. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clémentine Spiler, Clara Garnier-Amouroux, Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:10:24 - Journal de 18h - Menés par Ioulia Navalnaïa, un millier d'opposants et d'exilés russes ont défilé dans les rues de la capitale allemande ce dimanche.
durée : 00:10:24 - Journal de 18h - Menés par Ioulia Navalnaïa, un millier d'opposants et d'exilés russes ont défilé dans les rues de la capitale allemande ce dimanche.
durée : 00:02:05 - Le vrai ou faux - La présidentielle américaine agite toujours les réseaux de désinformation, une semaine après la victoire de Donald Trump.
Ecoutez Le journal RTL avec La rédaction de RTL du 09 novembre 2024.
Au Tchad, comme une quinzaine de partis de l'opposition, les Transformateurs de Succès Masra boycotteront les législatives du 29 décembre. Tous dénoncent les conditions d'organisation des élections. Que vous inspire la politique de la chaise vide ? Quelles seront les conséquences de cette décision ?
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
En Tunisie, seuls Kaïs Saïed et deux autres personnes ont été autorisés à se présenter à la présidentielle prévue le 6 octobre prochain. La Commission électorale a barré le passage à trois opposants, une décision largement critiquée par des manifestants à Tunis. Ils dénoncent un nouvel exemple de la répression exercée par le président sortant, à l'encontre de ses rivaux politiques.
La pratique commence à devenir habituelle dans les pays sahéliens dirigés par des juntes militaires. Opposants, activistes des droits de l'homme, syndicalistes, religieux, journalistes, militaires… disparaissent mystérieusement en dehors de tout cadre légal.Dernier exemple en date : « au Burkina Faso : le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni est porté disparu depuis le 13 juillet », pointe Jeune Afrique. « Il a été enlevé par des hommes armés et cagoulés dans un logement appartenant à l'armée situé dans le centre-ville de Ouagadougou, précise le site panafricain. L'opération aurait été menée par des hommes du lieutenant Aziz Pacmogda, qui commande la sécurité rapprochée d'Ibrahim Traoré (le chef de la junte). Pacmogda est impliqué dans d'autres affaires de disparitions d'officiers, précise encore Jeune Afrique. En octobre 2023, le commandant Ismaël Touhogobou avait trouvé la mort lors d'une tentative d'enlèvement menée par ses hommes. Pour l'heure, aucune information officielle n'a été communiquée concernant les raisons de son enlèvement, ni l'endroit où il se trouve. Une source sécuritaire affirme que Bamouni est détenu au secret dans une villa de la capitale. Il lui serait reproché des rendez-vous qu'il aurait eus lors d'une formation en Allemagne en janvier dernier ».À lire aussiBurkina: l'ex-dirigeant Damiba critique l'«aveuglement» de son tombeur Ibrahim Traoré, selon «Jeune Afrique»« Inquiétude et désolation… »En Guinée, toujours aucune nouvelle des deux activistes Oumar Sylla Foniké Mengué et Mamadou Billo Bah… Ils ont été enlevés le 9 juillet dernier par un groupe de militaires. D'après le témoignage vidéo d'un jeune activiste enlevé en même temps qu'eux et relâché par la suite, les deux hommes ont été molestés lors de leur arrestation puis torturés. Ils seraient détenus au camp militaire de l'île de Kassa, au large de Conakry.Dans un communiqué diffusé notamment sur le site d'information Aminata, leurs avocats dénoncent cet enlèvement brutal : « Cette triste situation crée l'inquiétude et la désolation depuis 13 jours, affirment-ils. Le communiqué du 17 juillet dernier du Parquet Général près la Cour d'Appel de Conakry indiquant ne pas être au courant de leur enlèvement et de leur séquestration n'a fait qu'exacerber la douleur et l'indignation de tous ». Et les avocats de s'interroger : « Y a-t-il une réelle volonté de faire la lumière sur cet enlèvement ? ».Les avocats des deux activistes affirment par ailleurs que le témoignage vidéo cité précédemment pourrait constituer « une piste à travers laquelle le parquet d'instance compétent peut bien agir pour le triomphe de la vérité et de l'État de droit ».À lire aussiGuinée: les Forces vives de Guinée préparent une mobilisation face aux «dérives» de la junteNouveau massacre dans le centre du MaliÀ la Une également, le massacre de Dembo dans le centre du Mali. C'était dimanche 21 juillet dernier. Le quotidien Aujourd'hui au Burkina Faso apporte des précisions. Le bilan est lourd : « 25 victimes, des villageois et des chasseurs Dozos. D'autres villages ont été attaqués, Babusounou, et Guebassabou, où 2 Dozos ont été tués. Avec cette série noire au Centre du Mali, on se rend compte que ce n'est plus le septentrion malien qui est infesté, pointe Aujourd'hui. Et les cibles sont généralement des villageois qui n'ont que leurs champs comme seuls biens. Des travaux champêtres dont ils ne peuvent plus s'occuper correctement à cause de ces visiteurs indésirables. Car ces terroristes lèvent des impôts et établissent des accords locaux avec ces villages, et gare à ceux qui rechignent. (…) Ces attaques à répétition reposent la problématique de la situation sécuritaire au Mali, relève encore le quotidien ouagalais, où les Fama, les Forces armées maliennes, sont désormais aguerries et ont pour alliés les Russes avec Wagner ».Et Aujourd'hui de s'interroger : « Quid de la lutte contre les terroristes après l'éclatante victoire de Kidal ? Et à l'heure où le président Assimi Goïta semble lâcher du lest, où brumeusement, il est question d'élection présidentielle, avec lui évidemment comme candidat, l'un des thèmes qui sera discuté est (justement) la lutte contre le terrorisme, argument majeur qui avait justifié le renversement d'IBK ».Pour leur part, les autorités de Bamako gardent le silence sur cette attaque, de même que la presse malienne. La presse qui rapporte a contrario un succès des Forces armées maliennes : la prise de la localité d'Inafarak, près de la frontière avec l'Algérie. « Cela faisait plus d'une décennie que l'armée malienne était absente de cette zone qui servait de bastion aux mouvements armés », affirme le site Malijet. Malijet qui rapporte ce communiqué rassurant des militaires : « L'état-major général des armées tient à rassurer les populations que l'armée malienne demeure résolument engagée dans la surveillance et la sécurisation de l'ensemble du territoire ».À lire aussiMali: une attaque jihadiste fait 25 morts à Dembo dans le centre du pays
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Au Mali , 11 opposants accusés d'avoir violé la décision de la junte de suspendre les activités des partis politiques sont toujours en prison depuis 3 semaines pour certains. Au même moment, les militaires ont levé la mesure de suspension des activités des partis et associations politiques...Alors mesure de Dégel ou pas ?
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11 opposants maliens ont été arrêtés vendredi par les forces de sécurité, alors qu'ils étaient réunis chez l'un de leur camarade . Ils sont depuis gardés à la BIJ ( Brigade d'investigation judiciaire) de Bamako. Motif, ils ont appelé à un retour des civils au pouvoir.
durée : 00:04:38 - Le zoom de la rédaction - Nouvelle enquête coordonnée par Forbidden Stories : 17 rédactions du monde entier, dont la cellule investigation de Radio France, dévoilent la face sombre du régime rwandais.
Des opposants en exil forment un gouvernement malien pour dénoncer le régime de la junte au pouvoir, alors que des voix critiques s'élèvent au sein même du mouvement du Premier ministre Maïga. Notre correspondant régional, Serge Daniel, est avec nous sur le plateau pour en parler. En Afrique du Sud, la discrimination positive mise en place après l'apartheid laisse un marché du travail encore très segmenté pour la communauté noire. Enfin, le travail pour sortir le handicap de l'invisibilité : le Maroc forme des jeunes pour les rendre autonomes et sortir des préjugés.
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la gratuité de l'eau et l'électricité au Tchad et sur les conséquences de la démission d'Ariel Henry en Haïti. Sénégal : la campagne au pas de course d'Ousmane Sonko et de Diomaye Faye Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont été libérés après la promulgation de la loi d'amnistie. Comment comptent-t-ils battre campagne en une semaine pour rattraper leur retard ? L'amnistie dont ils ont bénéficié signifie-t-elle l'abandon de toutes les charges et condamnations contre eux ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Tchad : l'eau et l'électricité rendues gratuitesAu Tchad, le président de Transition, Mahamat Idriss Deby, vient d'annoncer la gratuité de l'eau et l'électricité jusqu'à la fin de l'année 2024. Pourquoi les autorités ont-elles choisi ces deux services alors qu'ils sont rarement disponibles ? D'autres mesures sociales sont-elles à prévoir ? Avec Carol Valade, correspondant de RFI à N'Djamena. Haïti : la démission d'Ariel Henry entraînera-t-elle la fin des violences ? La démission du Premier ministre haïtien était une revendication de l'un des plus médiatiques chefs de gang, Jimmy « Barbecue » Chérizier. Comment expliquer que cette bande armée puisse obtenir la démission du chef de l'exécutif ? Le départ d'Ariel Henry va-t-il permettre d'apaiser les violences commises par les bandes armées ? Haïti : qui dirige l'île après la démission du Premier ministre ? Depuis la démission du Premier ministre Ariel Henry, qui dirige l'île ? Comment le pays va-t-il constituer un nouveau gouvernement dans ce contexte ? Haïti : la mission kenyane de police suspendueAprès la démission du Premier ministre, Ariel Henry, les autorités kenyanes ont annoncé suspendre le déploiement d'un millier de leurs policiers dans le cadre de la mission internationale de sécurisation de l'île. Quel en est le motif ? Les autres pays engagés dans cette force pourraient-ils se rétracter également ?Avec Jean-Marie Théodat, géographe et spécialiste de Haïti.
Au Gondwana il y a une catégorie d'opposants qui s'en sort toujours quelle que soit la situation.