Direction l'Afrique, avec des reportages, nos correspondants et des invités de marque pour revenir sur l'actualité du continent. Du lundi au vendredi à 21 h 45 et 22 h 45.
Au Cameroun, Issa Tchiroma Bakary, ancien ministre de Paul Biya a été désigné par le Front du changement 2025, comme candidat "consensuel" d'une partie de l'opposition. Une désignation qui est pourtant loin de faire l'unanimité. On fait le point avec notre correspondant à Yaoundé, Marcel Amoko, et avec Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, candidate à la présidentielle d'octobre.
Ils étaient 60 candidats au départ pour la présidentielle en Côte d'Ivoire. Au final, le Conseil constitutionnel a retenu 5 candidatures, dont le président sortant Alassane Ouattara, mais sans deux poids lourds, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo. À plus d'un mois de l'échéance, quelle va être la réaction de l'opposition ? Richard Banégas, professeur de sciences politiques et chercheur au Ceri, était notre invité.
Porte-parole du gouvernement congolais, ministre de la Communication et des médias, Patrick Muyaya était dans le journal de l'Afrique pour aborder la situation dans l'est, les négociations de paix et la question de la reconnaissance des génocides au Congo.
Après plusieurs jours d'attente, la Global Sumud Flottilla commence à quitter le port de Sidi Bou Saïd à Tunis, où elle était à quai depuis dimanche. Ce convoi d'une quarantaine de bateaux en provenance de plusieurs ports internationaux, avec 47 nationalités représentées doit effectuer une traversée vers Gaza pour tenter de briser le blocus israélien et établir un corridor humanitaire. Les bateaux ont fait étape en Tunisie, où ils sont rejoints aussi par une flottille tunisienne.
Au moins 89 personnes ont été tuées dans la nuit de lundi à mardi dans l'est de la République démocratique du Congo, au cours de deux attaques simultanées menées par des rebelles ADF et visant principalement des civils.
Après une nuit de festivités, l'Éthiopie a inauguré ce mardi matin le plus grand barrage hydroélectrique d'Afrique. Il aura fallu 14 années de travail pour mettre en fonctionnement l'ouvrage de 1800m de long. Une construction contestée par les pays situés en aval du Nil.
Le Conseil constitutionnel ivoirien a définitivement exclu lundi de la course à la présidentielle l'ex-président Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, en raison de leurs radiations de la liste électorale. Le Conseil a retenu cinq candidatures dont celle du chef de l'Etat sortant Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat.
Au sommaire : le remaniement ministériel au Sénégal. Une nouvelle équipe gouvernementale a été rendue publique été rendu ce samedi. Elle est toujours sous la direction du Premier ministre, Ousmane Sonko. Plusieurs ministres ont quitté le gouvernement comme les ministres de la Justice et de l'Intérieur. D'autres ministres ont vu leur portefeuille changer et de nouveaux ministères ont vu le jour.
En RD Congo, la situation est tendue à Uvira. Depuis plusieurs jours, des affrontements opposent l'armée congolaise et les groupes armés censés l'appuyer dans sa lutte contre l'AFC/M23. Ces tensions sont apparues avec la nomination d'un militaire haut-gradé dans cette ville de la province du Sud-Kivu. L'armée évoque une manipulation de l'AFC/M23.
Au Mali, après une partie du nord et du centre du pays, les jihadistes ont décrété un blocus sur la région ouest du Mali sur les villes de Kayes et Nioro du Sahel.
En RD Congo, nouvelles tensions dans la localité d'Uvira, deuxième ville de la province du Sud-Kivu. Des manifestations de colère des groupes armés locaux ont éclaté après la nomination d'un nouveau chef des renseignements dans la ville.
La campagne électorale pour le référendum constitutionnel s'est ouverte en Guinée dans un contexte tendu. Trois principaux partis politiques opposés à la gestion de la transition ont été suspendus par les autorités. La Haute autorité de la communication interdit aux journalistes de leur donner la parole, une décision que dénonce le syndicat de la presse. Les explications de Malick Diakité notre correspondant à Conakry.
En RD Congo, le verdict est tombé dans le procès de Constant Mutamba. L'ancien ministre de la Justice a été condamné à trois ans de travaux forcés et cinq ans d'inéligibilité pour détournement de fonds publics initialement alloués à la construction d'une prison. C'est la fin d'une saga judiciaire qui aura duré plusieurs mois à Kinshasa.
En RD Congo, la rentrée des classes est particulière dans l'est du pays : c'est la première depuis la prise de contrôle des territoires dans le Nord et le Sud-Kivu. Malgré les doutes sur cette rentrée scolaire, les écoliers ont répondu présents. Reportage d'Aurélie Bazzara-Kibangula et Fidèle Kitsa.
À neuf mois de la fin du mandat du chef de l'État au Bénin, l'héritier politique de Patrice Talon est désormais connu. Romuald Wadagni a été officiellement choisi dans la nuit de samedi à dimanche par des responsables des deux partis de la mouvance présidentielle et des personnalités influentes, selon des cadres de la coalition au pouvoir. Romuald Wadagni est ministre en charge de l'Économie et des Finances depuis l'arrivée au pouvoir de Patrice Talon en 2016.
Au Sénégal, des centaines de manifestants ont paradé ce samedi sous la pluie pour réclamer justice pour les victimes des troubles politiques entre 2021 et 2024 dans le pays. Au moins 66 personnes ont été tuées lors de ces manifestations politiques en soutien au Premier ministre actuel, Ousmane Sonko, et contre l'ancien président Macky Sall. Jusqu'ici, aucun procès n'est ouvert contre les auteurs de crimes de sang et d'actes de torture durant cette période.
Au Sénégal, les autorités allègent les conditions d'indemnisation des victimes des troubles politiques de ces dernières années. Engagées depuis plusieurs mois, ces indemnisations concernent notamment les familles des personnes tuées lors de ces émeutes. Plusieurs d'entre elles n'ont toujours pas reçu d'assistance. Selon le gouvernement sénégalais, les familles de 74 personnes décédées lors des manifestations politiques entre 2021 et 2024 sont concernées par cette mesure.
Après l'Eswatini et le Soudan du Sud, le Rwanda a accueilli sept premiers migrants en situation irrégulière expulsés des États-Unis, dans le cadre d'un accord récemment conclu avec Washington, a annoncé jeudi Kigali. Depuis le retour du président américain Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, son administration avait déjà envoyé des étrangers vers ces pays, dont ils n'étaient souvent pas originaires.
Le président français Emmanuel Macron et son homologue sénégalais Bassirou Diomaye Faye ont marqué mercredi leur "volonté" de renforcer la relation entre leurs deux pays après une prise de distance des nouvelles autorités sénégalaises à leur arrivée au pouvoir en 2024. "Nous avons travaillé au renouvellement de notre partenariat" et au "rapprochement entre notre deux pays", a relevé le président français à l'issue d'un petit-déjeuner à l'Elysée, en se félicitant d'un "excellent entretien".
Ce mardi marquait la fin des dépôts des candidatures à la présidentielle d'octobre prochain en Côte d'Ivoire. Le président Alassane Ouattara est venu en personne déposer la sienne à la commission électorale indépendante, tout comme Laurent Gbagbo.
Dakar a un nouveau maire, il s'agit d'Abass Fall, l'actuel ministre sénégalais du Travail. Il a été élu à la suite d'une élection des conseillers municipaux de la capitale sénégalaise. Barthelemy Dias, qui a été déchu de sa fonction de maire de Dakar depuis décembre 2024, dénonce une violation de la loi. Les détails à Dakar d'Elimane Ndao
En Tunisie la disparition de l'Instance nationale d'accès à l'information inquiète la société civile. Cette instance qui permettait à tout citoyen d'exercer son droit à l'information a été fermée en toute discrétion cette semaine. Le syndicat des journalistes a dénoncé une atteinte directe au droit constitutionnel d'accès à l'information.
Au Cameroun, la requête de Me Akere Muna, candidat à l'élection présidentielle du 12 octobre prochain, a été rejetée. Il demandait au Conseil constitutionnel de constater l'inéligibilité du président Paul Biya, 92 ans, dont 42 au pouvoir, et candidat à un huitième mandat, au motif qu'il ne serait pas autonome et pas apte à diriger le pays. Un rejet attendu qui intervient alors que les 12 candidats en lice peaufinent leurs stratégies.
En Côte d'Ivoire, à deux mois de l'élection présidentielle, l'heure est au dépôt des candidatures. Jean Louis Billon a été l'un des premiers, jeudi, à déposer la sienne à la commission électorale. L'ex-ministre tourne le dos au PDCI pour une plateforme nouvellement créée, le Code - pour Congrès démocratique. La rupture est désormais consommée entre l'homme d'affaire et le PDCI, parti dont il est issu.
Le nord du Mali a été ciblé par les jihadistes, qui ont procédé à des exécutions de civils dans la région de Ménaka. Mardi, ce sont des positions de l'armée qui ont été attaquées dans au moins trois localités. Ce jeudi, des populations civiles quittaient toujours des villages pour se protéger.
La brutalité des parties belligérantes dans l'est de la RD Congo "ne connaît aucune limite", selon le directeur régional d'Amnesty international en Afrique de l'Est. Un nouveau rapport de l'ONG qui fait d'état d'atrocités, d'"exécutions sommaires de civils congolais, d'hôpitaux attaqués, de patients enlevés". Les violences pourraient s'apparenter à des crimes de guerre.
Au Mali, Choguel Maïga a été inculpé puis écroué mardi pour "atteinte aux biens publics". Il avait été nommé Premier ministre par le général Assimi Goïta, en 2021, avant d'être limogé fin 2024. Du côté de ses partisans, cette inculpation est perçue comme un règlement de compte politique.
Il y a cinq ans, en août 2020, le président malien Ibrahim Boubacar Keita était délogé du pouvoir par un coup d'État militaire. Moins d'un an après, le colonel Assimi Goïta a de nouveau renversé le pouvoir et est depuis à la tête du Mali. Quel bilan pour les militaires depuis leur prise de pouvoir ?
Depuis bientôt une semaine, l'ancien Premier ministre malien Choguel Maïga est en garde à vue au pôle national économique et financier de Bamako. Il fait l'objet d'enquêtes pour détournements présumés de deniers publics.
En Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo affiche sa détermination. L'ancien président veut être candidat à la prochaine présidentielle malgré son absence de la liste électorale et une condamnation judiciaire. En attendant une éventuelle amnistie, il poursuit sa mobilisation sur le terrain. Son parti, le PPA-CI, vient d'achever une tournée entamée en janvier dans le district d'Abidjan.
En Côte d'Ivoire, la Commission électorale indépendante a créé la surprise en proposant la date du 27 décembre 2025 pour organiser les élections législatives, deux mois après la présidentielle qui doit se tenir en octobre. La décision doit maintenant être entérinée par un décret gouvernemental.
Au Mali, Choguel Maïga a été arrêté. L'ex-Premier ministre ainsi que plusieurs de ses anciens collaborateurs ont passé la nuit en garde à vue. Ils sont soupçonnés de détournements de deniers publics.
Le président français Emmanuel Macron a officiellement reconnu que la France avait mené "une guerre" au Cameroun contre des mouvements insurrectionnels avant et après l'indépendance de 1960, marquée par des "violences répressives", dans un courrier à son homologue camerounais Paul Biya rendu public mardi.
Les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), en guerre contre l'armée soudanaise, ont attaqué lundi un camp de déplacés du Darfour du Nord, touché par la famine, tuant plus de 40 civils, selon des secouristes locaux. Dans ce contexte de guerre civile, le Soudan est touché par une nouvelle épidémie de choléra. À Tawila, ville du sud-ouest qui accueille plus de 500 000 personnes qui ont fui les combats, la maladie se propage rapidement.
Au Mali, au moins une vingtaine d'officiers de l'armée ont été arrêtés pour "tentative de déstabilisation". Ils sont soupçonnés de vouloir renverser le pouvoir du général Assimi Goïta.
Au Tchad, Succès Masra, ancien Premier ministre et chef du principal parti d'opposition a été condamné à vingt ans de prison ferme. Il a été reconnu coupable de "diffusion de message à caractère haineux et xénophobe" et de "complicité de meurtre" dans le cadre du drame de Mandakao où 42 personnes ont été tuées en mai dans un conflit inter-communautaire.
Au Gabon, à moins de deux mois de l'élection législative, une coalition de l'opposition gabonaise menace tout simplement de boycotter le scrutin. Dans une déclaration commune, ils dénoncent un processus qu'ils qualifient de partial, précipité et non inclusif.
Le torchon brûle une nouvelle fois entre la France et l'Algérie. Le président français Emmanuel Macron a demandé à son Premier ministre de durcir le ton, avec des mesures très concrètes comme la suspension de l'exemption de visa pour les détenteurs de passeport diplomatiques. Des annonces qui n'ont pas manqué de faire réagir les autorités algériennes.
Une enquête est ouverte pour comprendre les circonstances qui ont provoqué l'accident d'un hélicoptère au Ghana. L'appareil transportait cinq passagers et trois membres d'équipage. Il avait décollé d'Accra vers 9 heures mercredi matin, en direction d'Obuasi, à environ 250 kilomètres plus au nord. Les causes de l'accident ne sont pas encore connues. Parmi les victimes, les ministres de la Défense et de l'Environnement.
Le Conseil constitutionnel du Cameroun a définitivement rejeté mardi la candidature à l'élection présidentielle du 12 octobre de Maurice Kamto, principal opposant au président Paul Biya.
Ce nouveau drame dans le Golfe d'Aden au large du Yemen. Un bateau qui transportait des migrants éthiopiens a chaviré alors qu'il se rapprochait de la côte Yéménite. Le bilan est lourd : au moins 76 morts... et des dizaines de disparus. 32 personnes ont pu être secourus.
En Afrique du Sud, les autorités continuent à lutter contre les réseaux pédophiles qui diffusent sur internet des images pornographiques. Une personne a été arrêtée mercredi en possession de 15 armes à feu et de milliers d'images pédopornographiques. Il serait partie prenante d'un vaste réseau diffusant des images sur le continent africain