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Au menu de l'actualité :Coup de projecteur avec l'UNICEF sur la montée en flèche de la violence sexuelle à l'encontre des femmes et des filles à l'est de la République démocratique du Congo. Présentation : Cristina Silveiro
Ousmane Sonko a pris la parole, le 24 mai, à Ziguinchor, ville de Casamance dont il est maire. Il s'est adressé à une foule de partisans, alors que le tribunal de Dakar a rendu les réquisitions de son procès : 10 ans de prison pour viols et 1 an pour "menaces de morts". Ousmane Sonko a annoncé son retour à Dakar à la tête d'un convoi, comme l'explique Sarah Sakho, correspondante de France 24.
Le procès à Dakar d'Ousmane Sonko, accusé de viol et de menaces de mort par une ancienne employée d'un salon de massage, a été renvoyé au 23 mai. L'opposant sénégalais ne s'est pas présenté, le 16 mai, devant une chambre criminelle à Dakar. Plus de détails à Dakar avec Elimane Ndao, correspondant de France 24.
Neuf tirailleurs sénégalais, âgés de 85 à 96 ans et ayant combattu pour la France, se sont envolés pour un retour définitif au Sénégal grâce à une aide de la France et après une bataille administrative. Ces vétérans ont combattu pour l'armée française principalement dans les guerres d'Indochine et d'Algérie, et pour certains ont été déployés au Cameroun et en Mauritanie.
Dans le village de Kishishe situé au milieu des collines du Nord-Kivu, plus de 170 civils ont été tués en novembre 2022, selon l'ONU, par les rebelles du M23. Des cadavres et des fosses communes viennent d'être découverts après le départ de ces combattants. Des témoins racontent le massacre perpétré voilà plus de 4 mois : les M23 ont fouillé les maisons et abattu tous les individus masculins. Ni les forces de sécurité congolaises, ni les Casques bleus des Nations unies, ne sont intervenus.
Le contingent ougandais de la force régionale de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) s'est officiellement déployé à Bunagana, une ville stratégique de l'est de la République démocratique du Congo.
Alors que la justice sénégalaise a condamné, jeudi 30 mars, l'opposant Ousmane Sonko à deux mois de prison avec sursis et une amende pour diffamation à l'encontre de Mame Mbaye Niang, ministre du Travail, ce dernier a annoncé son intention d'interjeter appel contre cette décision.
Nicolas Sarkozy est arrivé à Kinshasa mercredi en fin de journée pour une visite privée express d'une journée en RD Congo. L'ancien président français a rencontré le chef d'État Felix Tshisekedi. Cette rencontre intervient alors que les relations entre le Rwanda et la RD Congo sont exécrables depuis la résurgence du M23 dans l'est du pays. Kinshasa, ainsi que les Nations unies, accusent le Rwanda de soutenir les rebelles, ce que Kigali dément toujours.
En République démocratique du Congo, les élections présidentielle et législatives sont prévues le 20 décembre 2023. Les Congolais de l'étranger vont participer pour la première fois au scrutin. Pourtant, sur place, ils sont nombreux à ne pas y croire. Dans le Nord-Kivu, un territoire en partie sous le contrôle des rebelles du M23, des habitants restent exclus des opérations d'enregistrement sur les listes électorales. Denis Kadima, président de la CENI, est l'invité de ce Journal de l'Afrique..
En République démocratique du Congo, les habitants de Goma craignent des pénuries, certaines marchandises commençant à manquer dans les magasins. La capitale du Nord-Kivu est de moins en moins approvisionnée car les poids lourds sont interdits de circulation entre les zones occupées par les rebelles du M23 et les autres secteurs. Les prix de certaines denrées alimentaires connaissent également une forte inflation. Le reportage à Goma d'Aurélie Bazzara- Kibangula et Justin Kabumba.
Une nouvelle attaque attribuée aux rebelles ADF, affiliés au groupe État islamique a fait plus de 40 morts dans la nuit de mercredi à jeudi dans l'est de la République démocratique du Congo, selon les autorités locales. Les ADF (Forces démocratiques alliées) sont à l'origine des rebelles ougandais qui ont fait souche depuis le milieu des années 1990 dans l'est de la RDC où ils sont accusés d'avoir massacré des milliers de civils. Les explications de notre correspondante Aurélie Bazzara-Kibangula.
Malgré la pression internationale et l'annonce d'un cessez-le-feu, prévu mardi 7 mars à midi, entre l'armée et la rébellion du M23, les combats se poursuivent dans l'est de la République démocratique du Congo, selon des sources locales. Après quelques jours de calme relatif, les combats avaient repris lundi sur les fronts nord et sud autour des zones contrôlées par les rebelles, dans la province du Nord-Kivu. Patrick Muyaya, ministre de la Communication de RD Congo, est l'invité de France 24.
À Goma, dans l'est de la RD Congo, une centaine de militaires burundais sont arrivés dans le cadre du déploiement d'une force régionale. Elle a pour mission de mettre fin aux violences perpétrées par des groupes armés locaux, dont les rebelles du M23. Un cessez-le-feu a été annoncé samedi lors de la visite du président français Emmanuel Macron à Kinshasa. Mais sur le terrain, les affrontements se poursuivent. Les précisions d'Aurélie Bazzara-Kibangula, correspondante de France 24 à Kinshasa.
Après Luanda et Brazzaville, Emmanuel Macron se rend Kinshasa. Dans la capitale congolaise, une partie des Kinois se montrent critiques à l'égard du président français.
Cette semaine en Ukraine, l'étau se resserre autour de la ville de Bakhmout, désormais pratiquement encerclée selon Evgueni Prigojine. Dans l'actualité également, Emmanuel Macron poursuit son voyage en Afrique centrale. Après le Gabon, l'Angola et le Congo, le président français sera en RD Congo. Toujours en Afrique, le Nigeria a un nouveau chef d'État. Le candidat de la majorité Bola Tinubu succède à Muhammadu Buhari. En France, Noël Le Graët a démissionné de son poste de président de la FFF.
Le président Emmanuel Macron a plaidé, jeudi 27 février, pour un "partenariat renouvelé" avec le continent africain, où les bases militaires françaises seront à l'avenir cogérées avec les pays concernés. Plus de cinq ans après le discours de Ouagadougou où il avait proclamé la fin de la "Françafrique", le chef de l'État a demandé de "faire preuve d'une profonde humilité face à ce qui se joue" sur un continent où la France perd de l'influence au profit de puissances comme la Chine et la Russie.
Au moins trois personnes ont été tuées, mardi 7 février, lors de l'attaque d'un convoi de l'ONU dans l'est de la République démocratique du Congo. Une nouvelle action hostile à la force onusienne accusée par la population d'inefficacité face aux groupes armés. La mission des Nations unies en RDC "déplore la mort de trois manifestants durant l'attaque violente de son convoi" au nord de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, a annoncé la Monusco dans un communiqué.
Au deuxième jour de sa visite, le pape François a lancé un "vibrant appel", mercredi 1er février, devant les "cruelles atrocités" perpétrées dans l'est de la République démocratique du Congo, après avoir célébré une messe devant un million de personnes à Kinshasa. Il s'est dit "indigné" devant "l'exploitation, sanglante et illégale, de la richesse" de la RDC, où les violences de groupes armés ont tué des centaines de milliers de personnes et jeté des millions d'autres sur les routes.
Arranca hoje em Moçambique a fase piloto do recenseamento eleitoral para testar equipamentos. Organização Médicos sem Fronteiras pede mais apoio dos parceiros para controlar surto de cólera em Moçambique. Papa Francisco denuncia "colonialismo económico" na RDC.
Le pape François est arrivé mardi à Kinshasa pour une visite de quatre jours en RD Congo. "Après le colonialisme politique, un colonialisme économique tout aussi asservissant s'est déchaîné. Ce pays, largement pillé, ne parvient donc pas à profiter suffisamment de ses immenses ressources", a-t-il déploré lors d'un discours très politique prononcé devant les autorités et le corps diplomatique. L'éclairage sur cette visite de notre invité Odon Vallet, historien et spécialiste des religions.
Dificuldades no abastecimento de água potável preocupam população de Lichinga, Moçambique. Papa Francisco visita República Democrática do Congo e Sudão do Sul. Learning By Ear - Aprender de Ouvido.
Au-delà de sa forte valeur symbolique pour les fidèles catholiques, la visite du pape François en RDC revêt une toute autre dimension. Le pays se prépare à une élection présidentielle à la fin d'année, le tout dans un contexte de forte tension sécuritaire dans l'Est du pays. La visite du souverain pontife est porteuse d'espoir et de paix mais de nombreux Congolais espèrent aussi qu'elle mette un coup de projecteur sur le pays ravagé par les conflits et négligé par la communauté internationale.
La tension est montée d'un cran entre la RDC et le Rwanda. Kigali accuse Kinshasa d'avoir violé son espace aérien et affirme avoir pris des "mesures défensives". Un avion de chasse congolais a été touché par un tir rwandais. Les autorités congolaises nient avoir violé l'espace aérien de leur voisin et qualifient l'attaque de leur Sukhoï d'"acte de guerre". Les précisions d'Aurélie Bazzara-Kibangula.
Le porte-parole du gouvernement du Burkina Faso a confirmé que Ouagadougou avait demandé le départ des troupes françaises basées dans le pays dans un délai d'un mois. Mais Paris a répondu attendre des clarifications de la part du président Traoré. "Les forces françaises sont basées à Ouagadougou sur la demande du Burkina Faso. Cette dénonciation est dans l'ordre normal des choses, prévue dans les termes de l'accord militaire".
Nouvel épisode de violences dans l'est de la République démocratique du Congo. La Monusco a annoncé avoir découvert des fosses communes avec près de 50 corps dans la province de l'Ituri. Cette zone située à la frontière ougandaise est le théâtre d'attaques répétées de groupes armés. La semaine dernière, plusieurs dizaines de civils ont été tués lors d'attaques menées par des milices communautaires. Les précisions à Kinshasa d'Aurélie Bazzara-Kibangula, correspondante de France 24.
Une marche de protestation contre la force régionale d'Afrique de l'Est déployée dans l'est de la République démocratique du Congo a été violemment dispersée et des journalistes ciblés par la police, mercredi 18 janvier à Goma. Une centaine de manifestants s'étaient rassemblés pour marcher contre cette force de l'East African Community (EAC) qu'ils jugent inefficace. Plusieurs milliers de soldats du Kenya et du Burundi ont été récemment déployés en renfort pour lutter contre les groupes armés.
La capitale congolaise se prépare à la visite du pape François. Le souverain pontife est attendu du 31 janvier au 3 février. Le programme de la visite est chargé : au total, 11 évènements sont prévus, et notamment une grande messe à l'aéroport de Ndolo où un million de fidèles sont attendus. Une messe papale qui se prépare à Kinshasa. Le reportage d'Aurélie Bazzara-Kibangula.
Un nouvel épisode dans les tensions entre Kigali et Kinshasa : lors d'un discours, le 10 janvier, devant les parlementaires, le président rwandais Paul Kagame a affirmé que son pays ne pouvait "pas continuer à accueillir des réfugiés" congolais. Une réponse aux accusations de l'ONU, des États-Unis et de la France qui pointent du doigt le soutien rwandais au groupe rebelle M23 dans l'est de la RD Congo. Un soutien que le Rwanda dément. Les explications de Clément Di Roma, correspondant à Kigali.
Processo do fim dos subsídios aos combustíveis em Angola inicia em 2023. Líderes mundiais condenam ataques ocorridos no Brasil contra os três poderes governamentais. E na província de Cabinda, há cada vez mais jovens a dedicarem-se ao garimpo ilegal do ouro.
Le chef de la junte malienne gracie les 49 soldats ivoiriens condamnés. Le 10 juillet, qualifiés de "mercenaires", ils avaient été arrêtés au Mali, puis inculpés mi-août de "tentative d'atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat" et formellement écroués. Trois femmes ont été libérées par la suite. Les 46 autres ont été condamnés le 30 décembre à vingt ans de réclusion criminelle.
En début de semaine, les autorités de Kinshasa annonçaient le démantèlement d'un réseau d'espionnage à la télévision. Devant les caméras, quatre hommes arrêtés et accusés : deux rwandais et deux congolais. Selon les autorités ces hommes préparaient un attentat et avaient infiltrés des cercles influents. Ce vendredi, Kigali se dit « très préoccupé » par l'arrestation de ceux deux hommes par les renseignements congolais et avait déjà demandé leur libération en novembre.
En République Démocratique Congo les rebelles du M23 ont accepté de se retirer de Kibumba, une localité stratégique située à quelques kilomètres de Goma. Depuis la relance de son offensive en octobre, la rébellion Tutsi du M23 a conquis de vastes pans du territoire du Nord-Kivu, province congolaise frontalière du Rwanda, entraînant une brutale montée de tension entre Kinshasa et Kigali.
En RD Congo, le Rwanda est accusé d'avoir mené des opérations militaires dans l'est du pays. C'est ce qu'affirme un nouveau rapport des experts des Nations unies, un document pas encore publié mais dont le contenu a fuité. Depuis fin octobre, les rebelles du M23 ont repris les armes et occupent de larges parties du territoire de Rutshuru et quelques localités de Nyiragongo. Aurélie Bazzara-Kibangula, correspondante de France 24, a pu consulter ce rapport. Elle détaille ce que qu'il contient.
Alors que la France appelle Kigali à cesser son soutien au groupe armé M23 dans l'Est de la RD Congo, le Rwanda a encore démenti ce soutien dans un communiqué. Il affirme que les accusations de l'Occident ne seraient qu'une "distraction" par rapport aux "causes réelles du conflit". Kigali accuse le gouvernement congolais d'avoir "fabriqué" un massacre qui, selon une enquête des Nations unies, a été commis par les rebelles du M23 et coûté la vie à 131 civils. Les explications de Clément Di Roma.
La France a pour la première fois demandé au Rwanda de cesser son soutien au M23, le groupe rebelle qui sévit dans l'est de la République démocratique du Congo. Il est accusé par Kinshasa et par un rapport de l'ONU de bénéficier d'un appui de Kigali. Cette déclaration a été prononcée par Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d'État française chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, à Kinshasa.
Au moins 55 personnes sont mortes mardi à Kinshasa dans des inondations provoquées par de fortes pluies, selon un bilan provisoire de la police. Ces inondations ont également causé d'importants dégâts matériels et submergé en début de matinée jusqu'aux grandes rues du centre de la mégapole d'environ 15 millions d'habitants.
"La crise en RD Congo est extrêmement critique, la nation congolaise est en danger". Le Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la paix, revient dans le Journal de l'Afrique sur la situation dans l'est du pays. "C'est la première crise internationale négligée", estime-t-il. "Où sont les sanctions ?" Les témoignages continuent par ailleurs d'affluer sur le massacre de Kishishe, qui a fait 131 morts selon l'ONU. Reportage à Goma.
Il s'agit de la première enquête officielle menée depuis le massacre de Kishishe et Bambo. Elle est menée par le bureau des droits de l'Homme de l'ONU et la Monusco. Selon ses conclusions, 131 personnes ont été tuées arbitrairement fin novembre dans ces deux localités du Rutshuru, dans l'est de la RDC. Ces tueries sont attribuées au M23. La France s'est dite "horrifiée" et appelle "les groupes armés à cesser les combats". Les précisons de notre envoyée spéciale Aurélie Bazzara-Kibangula.
Dans l'est de la République démocratique du Congo, alors que les combats font rage, la population doit faire face à une nouvelle menace, celle du choléra. La population continue de fuir les combats et dans les camps de déplacés. D'après Médecins sans frontières, le nombre de cas a augmenté de façon inquiétante aux cours de dix derniers jours.
C'est historique ! Le Maroc est qualifié pour la première fois en quarts de finale de la Coupe du monde. Les Lions de l'Atlas ont battu l'Espagne aux tirs au but. Les supporters aux anges étaient des milliers à envahir la prestigieuse avenue Mohammed-V dans une atmosphère joyeuse. Seul représentant non européen ni sud-américain en quarts, le Maroc affrontera samedi à 16 heures, heure française, le Portugal.
En RD Congo, la population est sous le choc après le massacre de civils dans le village de Kishishe, situé à 70 kilomètres de Goma, dans le territoire de Rutshuru. L'armée congolaise attribue ce massacre au mouvement rebelle M23. Les autorités locales parlent "d'un crime de guerre" mais le bilan reste difficile à confirmer car la zone, sous contrôle du M23, reste inaccessible. Cette tuerie aurait eu lieu après des affrontements entre la milice rebelle et différents groupes armés de cette région.
Malgré l'interdiction de manifester, des centaines de personnes ont défilé à Goma, dans le Nord Kivu, en RD Congo, jeudi avant d'être dispersés par les forces de l'ordre. Les protestataires réclamaient, entre autres, la levée de l'embargo sur les armes sur la RD Congo. Les détails d'Aurélie Bazzara Kibangula, avec les images de Justin Kabumba, à Goma.
En RD Congo, le cessez-le-feu est entré en vigueur ce vendredi, dans le Nord Kivu. Selon le document final signé à Luanda, il devait y avoir "une cessation des hostilités, en particulier des attaques du M23 contre les Forces armées congolaises et la Monusco". Le M23 est censé engager son retrait des zones occupées Mais sur le terrain, des affrontements ont été signalés dans la matinée dans le territoire de Rutshuru. Des sources locales évoquaient des tirs à l'arme lourde dans la région.
Un porte-parole du M23 a estimé, jeudi 24 novembre, que le mouvement rebelle, qui est à l'offensive dans l'est de la RD Congo, n'est "pas vraiment concerné" par l'accord de cessez-le-feu annoncé la veille à Luanda. Il a réclamé un "dialogue direct" avec le gouvernement congolais. À Goma, la société civile n'est pas convaincue par l'annonce de cet accord, comme a pu le constater sur place France 24. Alain Mukuralinda, porte-parole adjoint du gouvernement au Rwanda, est l'invité de cette édition.
Un accord a été trouvé pour un "cessez-le-feu immédiat" dès vendredi soir dans l'est de la République démocratique du Congo, a annoncé le ministre angolais des Affaires étrangères à l'issue d'un mini-sommet à Luanda. Les parties se sont accordées pour exiger le retrait des rebelles du M23 "des zones occupées" et leur "repli dans leurs positions initiales". Patrick Muyaya, ministre de la Communication de la RD Congo, réagit.
Les combats à l'arme lourde font rage à Kibumba, dernier verrou sécuritaire avant la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Les Forces armées de la République du Congo (FARDC) ont engagé deux avions de chasse contre les rebelles du M23. Ils affirmaient mercredi avoir pris le contrôle de la ville, ce que démentent l'armée congolaise et les forces de l'ordre. Une équipe de France 24 a suivi un contingent de soldats kényans déployés au Nord-Kivu dans le cadre d'une force régionale est-africaine,
Un deuxième groupe de soldats kényans de la force régionale est-africaine en République démocratique du Congo est arrivé mercredi à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu sous la menace d'une attaque des rebelles du M23 toujours à l'offensive. L'incertitude demeure sur Kibumba, localité dont le M23 dit s'être emparé.
L'ancien président kényan Uhuru Kenyatta, facilitateur de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) pour la paix dans l'est de la République démocratique du Congo, est arrivé mardi à Goma, zone au cœur de combats entre l'armée congolaise et les rebelles du M23. L'objectif est de préparer la prochaine session de pourparlers de paix prévue, selon l'EAC, le 21 novembre à Nairobi. Un mouvement de panique a provoqué la fuite de milliers de déplacés du camp de Kanyaruchinya, au sud de Kibumba.