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En 2015, l'appelant est accusé du meurtre au deuxième degré de sa conjointe. Avant son procès, une juge de la Cour supérieure du Québec accueille sa requête pour que son procès se déroule devant juge seul, suivant le par. 473(1) du Code criminel, en dépit de l'absence de consentement de l'intimé poursuivant. La juge est d'avis que la décision du poursuivant de consentir à un procès devant juge seul n'est pas au cœur de son pouvoir discrétionnaire, mais qu'il s'agit plutôt d'une décision stratégique, soumise au pouvoir de la cour de contrôler sa procédure. En tenant compte des particularités du cas d'espèce, la juge est d'avis que l'accusé s'est déchargé de son fardeau de démontrer que la décision du poursuivant est déraisonnable ou inéquitable dans les circonstances. Au terme d'un procès sans jury, l'accusé est acquitté de meurtre au deuxième degré, mais déclaré coupable d'homicide involontaire coupable.La Cour d'appel accueille l'appel de l'intimé poursuivant et ordonne la tenue d'un nouveau procès sur l'accusation de meurtre au deuxième degré devant un jury. La cour est d'avis que la juge de première instance a erré en appliquant la norme de la décision déraisonnable afin de réviser le refus de consentement du poursuivant alors que l'accusé avait à prouver que ce refus constituait un abus de procédure. La cour conclut que l'accusé échoue à faire cette démonstration et que le jugement contesté est donc vicié par une erreur de droit qui a eu pour effet d'accorder au tribunal une compétence qu'il n'avait pas. Le procès de l'accusé est donc nul.
Cet été, retrouvez le meilleur d'Au cœur de l'Histoire, avec Virginie Girod ! En 1671, Élisabeth-Charlotte de Bavière (1652-1722), princesse palatine du Rhin, épouse Monsieur, frère du roi Louis XIV. A la Cour de Versailles, Madame Palatine détonne par son caractère singulier. La belle-sœur du Roi-Soleil noue toutefois une relation sincère avec ce dernier. Epistolière prolifique, ses écrits nous éclairent sur le Grand Siècle, dont elle est une des meilleures chroniqueuses.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La classe politique française dénonce vivement l'accord conclu entre l'Union Européenne et les États-Unis, le qualifiant de "jour sombre" pour l'Europe et de "soumission" face à Trump.Une fusillade sanglante a eu lieu à Manhattan, aux États-Unis, faisant plusieurs victimes, dont un policier et une femme, l'assaillant s'étant finalement suicidé.Un nouveau mandat d'arrêt a été requis contre l'ancien président syrien Bachar el-Assad pour ses attaques chimiques de 2013, malgré l'annulation d'un premier mandat par la Cour de cassation.Les autorités françaises continuent leur lutte contre le séparatisme, avec la mise en demeure d'une mosquée à Bagneux.La ville des Sables d'Olonne durcit les règles vestimentaires pour les touristes, interdisant la promenade torse nu ou en maillot de bain dans les rues du centre-ville.Le nageur français Maxime Grousset a été sacré champion du monde du 50 mètres papillon, décrochant la première médaille d'or française des mondiaux de natation.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La classe politique française dénonce vivement l'accord conclu entre l'Union Européenne et les États-Unis, le qualifiant de "jour sombre" pour l'Europe et de "soumission" face à Trump.Une fusillade sanglante a eu lieu à Manhattan, aux États-Unis, faisant plusieurs victimes, dont un policier et une femme, l'assaillant s'étant finalement suicidé.Un nouveau mandat d'arrêt a été requis contre l'ancien président syrien Bachar el-Assad pour ses attaques chimiques de 2013, malgré l'annulation d'un premier mandat par la Cour de cassation.Les autorités françaises continuent leur lutte contre le séparatisme, avec la mise en demeure d'une mosquée à Bagneux.La ville des Sables d'Olonne durcit les règles vestimentaires pour les touristes, interdisant la promenade torse nu ou en maillot de bain dans les rues du centre-ville.Le nageur français Maxime Grousset a été sacré champion du monde du 50 mètres papillon, décrochant la première médaille d'or française des mondiaux de natation.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la construction d'un méga-barrage controversé au Tibet et une décision de la Cour internationale de justice sur le dérèglement climatique. Conflit israélo-palestinien : pourquoi la France reconnaît l'État palestinien maintenant ? « Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j'ai décidé que la France reconnaîtra l'État de Palestine », a écrit Emmanuel Macron sur X. Pourquoi prendre cette décision maintenant ? Conflit israélo-palestinien : que peut changer la reconnaissance de la Palestine par la France ? À Gaza, la famine sévit et l'aide humanitaire est toujours bloquée. Cette reconnaissance pourrait-elle renforcer la pression diplomatique sur Israël ? Reconnaissance de l'État de Palestine : quels autres pays pourraient imiter la France ? La France devient le 142è pays à reconnaître l'État de Palestine, selon un décompte de l'AFP. Cette décision pourrait-elle inciter d'autres pays européens à emboîter le pas d'Emmanuel Macron ? Avec Adel Bakawan, chercheur-associé à l'Ifri, directeur de l'Institut européen d'études du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (Eismena). Chine : un méga-barrage lancé au cœur d'un désert géopolitique La Chine a lancé la construction du plus grand barrage hydroélectrique du monde sur le fleuve Yarlung Zangbo, au Tibet. Avec un coût estimé à plus de 165 milliards de dollars, ce projet est-il économiquement viable, ou est-ce avant tout un geste politique de puissance ? Pourquoi la construction de ce méga-barrage inquiète les pays voisins de la Chine ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Climat : vers une condamnation des États pollueurs ? Dans un avis historique, la Cour internationale de justice affirme que l'inaction climatique peut être jugée illégale, ouvrant la voie à d'éventuelles réparations. Quels types de « réparations » les États responsables pourraient-ils devoir verser aux pays victimes ? Que change concrètement l'avis de la CIJ sur la reconnaissance du changement climatique comme une « menace existentielle » pour l'humanité ? Avec Jeanne Richard, journaliste au service environnement-climat de RFI.
La justice colombienne rend son verdict ce lundi 28 juillet 2025. Alvaro Uribe, premier président de ce pays latino-américain à être jugé, saura s'il est reconnu coupable de «subornation de témoins». C'est «le procès du siècle», souligne El Tiempo. Il faut dire que l'accusé a été «deux fois président de la République» et est «considéré comme l'une des personnalités politiques les plus influentes de l'histoire récente du pays», précise le quotidien. «La décision [du tribunal] aura, sans aucun doute, des conséquences politiques», analyse encore El Tiempo. La Colombie est en année pré-électorale. La présidentielle aura lieu l'an prochain (2026). Or, le pays connaît «une polarisation [politique] croissante». Alvaro Uribe, 73 ans, est «le chef de l'un des partis d'opposition» et «les États-Unis sont attentifs au dénouement de cette affaire», détaille le quotidien. Alvaro Uribe risque de 6 à 12 ans de prison L'ancien président colombien ne dormira pas dormir en prison ce soir, explique El Espectador. Car même si la juge le déclare coupable, elle ne devrait préciser sa peine que lors d'une autre audience qui aura lieu la semaine prochaine, selon El Tiempo. En réalité aujourd'hui, il y a trois scénarios possibles, détaille El Espectador. La juge peut déclarer Alvaro Uribe coupable, non coupable ou l'absoudre au bénéfice du doute, ce qui ne voudra pas dire qu'il est innocent mais que l'accusation n'a pas réussi à convaincre le tribunal que l'ancien président de droite a bien tenté de persuader des membres de groupes paramilitaires détenus de témoigner en sa faveur alors qu'il était accusé par un sénateur de gauche d'avoir des liens avec ces organisations responsables de violations des droits humains. Quelle que soit la décision, Alvaro Uribe, le Parquet ou les victimes pourront fait appel, précise El Espectador. Puis l'affaire pourrait aller jusqu'à la Cour de cassation et même devant la Cour suprême. Les Vénézuéliens entre espoir et découragement, un an après la réélection de N. Maduro Au Venezuela, cela fait 1 an, jour pour jour, que Nicolas Maduro a été réélu président. Les résultats n'ont jamais été publiés, et de forts soupçons de fraude pèsent sur ce scrutin. L'opposition revendique toujours la victoire de son candidat Edmundo Gonzalez, aujourd'hui en exil en Espagne. Depuis l'élection, la répression contre les opposants s'est déchaînée, et l'opposition est réduite à peau de chagrin. Découragés, certains Vénézuéliens se détournent de la politique, comme l'a constaté notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle. Mais d'autres refusent de céder au désespoir. El Nacional publie aujourd'hui un numéro spécial intitulé «Le Venezuela ne se rend pas». «L'espoir, ébranlé par la censure, la répression et la perte de confiance dans nos institutions, demeure (...) Des millions de Vénézuéliens croient toujours au changement», affirme le quotidien qui maintient qu'Edmundo Gonzalez a remporté la présidentielle de l'an dernier. Ce numéro spécial «commémore cet événement historique qui n'est pas un simple souvenir statistique, mais un point de départ. Parce que même si la dictature n'est pas tombée, ses mensonges ont été exposés au grand jour. Et le pays a découvert qu'il était majoritaire. Cette prise de conscience, personne ne peut l'effacer», insiste El Nacional qui en est sûr : pour la dictature, le compte à rebours a commencé. Pierre Réginald Boulos va être renvoyé en Haïti La presse haïtienne revient sur l'arrestation aux États-Unis de Pierre Reginald Boulos car les services d'immigration ont annoncé qu'il serait bientôt expulsé. ICE «a confirmé la révocation du statut légal de l'homme d'affaires haïtien» et son renvoi dans son pays dans un message publié hier sur X, raconte Gazette Haïti. Pierre Reginald Boulos a menti dans sa demande de visa. Le patron de la chaîne de supermarchés Délimart «a négligé de mentionner sa campagne de violence et son soutien aux gangs pour déstabiliser Haïti», écrit l'agence d'immigration américaine. Arrêté à Miami le 17 juillet 2025, Pierre Reginald Boulos «doit se présenter devant la justice américaine le 31 juillet 2025 où il sera fixé sur son sort», précise encore Gazette Haïti. Dans une lettre ouverte adressée au secrétaire d'État américain, Marco Rubio, la semaine dernière, et que l'on peut lire sur le site Rezo Nodwes, Joverlein Moïse, le fils aîné de l'ancien président assassiné, demande à ce que les responsables de la mort de son père ne soient pas extradés en Haïti, «pays en état de déliquescence institutionnelle» écrit-il, surtout le système judicaire. «Les capacités financières de ces criminels dépassent de loin celles de nos institutions judiciaires affaiblies, des institutions qu'ils ont, pour beaucoup, déjà infiltrées, corrompues et neutralisées», estime Joverlein Moïse, qui ne cite pas directement Pierre Reginald Boulos. Le système judiciaire haïtien impuissant face aux gangs De passage dans les studios de RFI, l'avocat Arnel Remy, responsable du Collectif des avocats pour la défense des droits humains (CADDHO), a détaillé à Achim Lippold les défis auxquels le système judiciaire haïtien est confronté. Dans la juridiction de Port-au-Prince, il ne reste plus qu'une seule prison en état de fonctionnement, celle de Delmas, explique-t-il. Les hommes et les femmes sont donc détenus ensemble, ce qui est contraire aux conventions internationales. À la surpopulation carcérale, s'ajoutent des détentions provisoires qui peuvent durer des années. Me Remy regrette que les autorités n'aient mis en oeuvre la réforme de la justice promise. Il faut, selon lui, «numériser le système judiciaire haïtien. Cela éviterait que des dossiers soient perdus ou volés.» Quant aux gangs, Arnel Remy dénonce l'impunité totale dont ils jouissent. «En voyant qu'ils circulent en toute tranquillité dans Port-au-Prince, d'autres jeunes sont malheureusement incités à suivre le même chemin», explique-t-il. Questions autour des taxes américaines sur le cuivre chilien Au Chili, l'annonce de Donald Trump d'imposer des droits de douanes de 50% sur le cuivre inquiète. Beaucoup de questions demeurent sur le champ d'application et les conséquences concrètes de cette mesure qui pourrait entrer en vigueur le 1er août 2025. Le Chili est le premier producteur mondial du métal rouge, et les États-Unis son deuxième acheteur, après la Chine. C'est un dossier signé Naïla Derroisné. Le journal de la 1ère En Martinique, la gestion des déchets est un véritable défi.
01. Clean Bandit, Anne-Marie, David Guetta - Cry Baby (Record Mix) 02. Playmen, Valeron, Klavdia - Touch Me (Record Mix) 03. Saint Jhn, Imanbek - Roses (Record Mix) 04. Doechii, Dj Dark - Anxiety (Record Mix) 05. Robin Schulz, James Blunt - OK (Record Mix) 06. Alok, Gryffin, Julia Church - Never Letting Go (Record Mix) 07. Fisher, Aatig - Take It Off (Record Mix) 08. Riton, Nightcrawlers, Mufasa, Hypeman - Friday (Record Mix) 09. Firebeatz, Dubdogz - Give It Up (Record Mix) 10. Felix Jaehn, Shouse - Walk With Me (Record Mix) 11. Faul, Wad, Pnau - Changes (Record Mix) 12. Gorgon City, Romans - Saving My Life (Record Mix) 13. Don Diablo - The Way I Are (Record Mix) 14. Axwell, Ingrosso - More Than You Know (Record Mix) 15. Lunax, Mia Amare - Sweet Harmony (Record Mix) 16. Kygo, Ava Max, Tiesto - Whatever (Record Mix) 17. R3Hab - Right Here, Right Now (Record Mix) 18. Oliver Heldens, Becky Hill - Gecko (Overdrive) (Record Mix) 19. Hugel, Alleh, Yorghaki - una noche con hugel (Record Mix) 20. Modjo - Lady (Hear Me Tonight) (Record Mix) 21. Byor - Superstar 22. Dj Antoine, Tom Novy - Superstar (Record Mix) 23. Maesic, Marshall Jefferson, Salome Das - Life Is Simple (Record Mix) 24. Faul & Wad, Nico & Vinz, Altego, Old Jim - How I Feel (Am I Wrong) (Record Mix) 25. Bodybangers, Stephen Oaks - See You Again (Record Mix) 26. Imany, Ivan Spell, Daniel Magre - You Will Never Know (Record Mix) 27. Calvin Harris, John Newman - Blame! (Record Mix) 28. Maruv, Boosin - Drunk Groove (Record Mix) 29. Purple Disco Machine, Sophie & The Giants, Denis F - In The Dark (Record Mix) 30. Joel Corry, Pickle, Vula - Stay Together (Baby Baby) (Record Mix) 31. Ray Dalton, Amice - All We Got (Record Mix) 32. One-T, Ywy, Nika - The Way To Love (Record Mix) 33. James Hype, Kim Petras - Drums (Record Mix) 34. Maurizio Basilotta, Mf Productions - You're Not Alone (Record Mix) 35. Argy, Omnya - Aria (Record Mix) 36. Otnicka, Kaskeiyp - For an Angel (Record Mix) 37. Armin Van Buuren, Sam Gray - Dream a Little Dream (Record Mix) 38. Basto! - I Rave You (Record Mix) 39. Twocolors, Safri Duo, Chris De Sarandy - Head Above Water (Record Mix) 40. Philip George - Wish You Were Mine (Record Mix) 41. Thomas Gold - Pump Up The Jam (Record Mix) 42. Felix, Charlotte Haining, Switch Disco - I Found You (Record Mix) 43. Hypaton, David Guetta, La Bouche - Be My Lover (Record Mix) 44. Jack Harlow, Dj Dark - Lovin On Me (Record Mix) 45. Gamuel Sori, Lovespeake, Amice - Us (Record Mix) 46. Block & Crown, Daisy - Mr Vain (Record Mix) 47. Klangkarussell, Denis First - Home (Record Mix) 48. Tiesto, Sneaky Sound System, Wolfgang Gartner - I Will Be Here (Record Mix) 49. Tayna, Marshmello, Ukay - Si Ai (Record Mix) 50. Lilly Wood, Prick, Robin Schulz - Prayer In C (Record Mix) 51. Alok, Ella Eyre, Kenny Dope, Never Dull - Deep Down (Record Mix) 52. Fisher - Losing It (Record Mix) 53. J Balvin, Willy William, Gonsu, Jenia Smile, Ser Twist - Mi Gente (Record Mix) 54. Gorgon City, Mk - There for You (Record Mix) 55. Nicky Romero, Vikkstar, Alpharock, Oaks - Where Do I Go (Record Mix) 56. Calvin Harris - My Way (Record Mix) 57. Bruno Martini, Novak - Bad 58. Junior Jack - Stupidisco (Record Mix) 59. Misha Miller, Alexvelea, Bodega - Bam Bam (Record Mix) 60. Moby, Blond Ish, Kiko Franco - Natural Blues (Record Mix) 61. Dynoro, Gigi D'Agostino - In My Mind... (Record Mix) 62. Teriyaki Boyz, Hayat - Tokyo Drift (Record Mix) 63. Rain Radio, Dj Craig Gorman - Talk About (Record Mix) 64. Playmen, Hadley - Luv You (Record Mix) 65. Pradov, Jaedo - Feel the Music 66. Filatov & Karas - Time Won't Wait (Record Mix) 67. Pete Tong, Roro, Jules Buckley, The Essential Orchest - Rhythm Of The Night (Record Mix) 68. Аигел, Amice - Пыяла (Record Mix) 69. Alexander Popov, Whiteout, Vaileri - Need to Feel Loved (Record Mix) 70. Dante Klein - Gotta Feel 71. Cedric Gervais, Nile Rodgers - We Are Family (Record Mix) 72. Benson Boone, Dj Dark - Beautiful Things (Record Mix) 73. Ida Corr, Fedde Le Grand - Let Me Think (Record Mix) 74. Oneil, Kanvise, Smola - Boys (Record Mix) 75. David Zowie - House Every Weekend (Record Mix) 76. Anyma, Ellie Goulding - Hypnotized (Record Mix) 77. Lost Culture, Morfi, Carine - Lean On (Record Mix) 78. Noizu - Summer 91 (Looking Back) (Record Mix) 79. Faros - Say It Right (Record Mix) 80. Lady Gaga - Abracadabra (Record Mix) 81. Keanu Silva, Don Diablo - King of My Castle (Record Mix) 82. Marshmello, Jonas Brothers, Alex Caspian - Slow Motion (Record Mix) 83. Basto! - Again & Again (Record Mix) 84. Jaden Bojsen, David Guetta - Let's Go (Record Mix) 85. Ben Delay - I Never Felt So Right (Record Mix) 86. Zerb, Sofiya Nzau, Izzy Bizu - Kumbaya (Record Mix) 87. Dubdogz, Zerky - Sun Goes Down (Sound Of Violence) (Record Mix) 88. Adam Port, Stryv, Malachii, Switch Disco - Move (Record Mix) 89. Arc North, Cour, New Beat Order, Lunis - Faded (Record Mix) 90. Purple Disco Machine, Kungs - Substitution (Record Mix) 91. Alok, Innerverse, Frey - Allein Allein (Record Mix) 92. Imanbek, Younotus - Heal My Heart (Record Mix) 93. Feder, Emmi - Blind (Record Mix) 94. R.I.O., Gonsu, Jenia Smile, Ser Twister - Shine On (Record Mix) 95. Meysta, Bersage, Haluna - Salt (Record Mix) 96. Argy, Omiki - WIND (Record Mix) 97. Bassjackers - Wrong Or Right (The Riddle) (Record Mix) 98. Rihanna, Calvin Harris - We Found Love (Record Mix) 99. Avalan Rokston, Alex Caspian - Something to Believe In (Record Mix) 100. Morgan Page, Telykast - Dancing All Alone (Record Mix) 101. Fast Boy, Raf, Amice - Wave (Record Mix) 102. Loreen, Denis First - Tattoo (Record Mix) 103. Sean Finn - Give It to Me (Record Mix) 104. Avicii - Fade into Darkness (Record Mix) 105. Lola Young, Ted Bear - Messy (Record Mix) 106. Joezi, Lizwi - Amathole (Record Mix) 107. Titov - Philosophy (Record Mix) 108. Ofenbach - Be Mine (Record Mix) 109. Alan Walker, Yuqi, Jvke - Fire! (Record Mix) 110. Martin Garrix - Animals! (Record Mix) 111. Block & Crown, Atilla Cetin - How Many Nations (Record Mix) 112. Usher, Lusso, Redliners - Yeah! (Record Mix) 113. Empire Of The Sun, Tony Romera - Walking on a dream (Record Mix) 114. Lufthaus, Sophie Ellis-Bextor - Immortal (Record Mix) 115. Galantis - Runaway (U & I) (Record Mix) 116. Jerome Robins, Karsten Sollors - Don't Stop The Music (Record Mix) 117. Klaas - The Way (Record Mix) 118. Boney M, R3Hab - Sunny (Record Mix) 119. Alok, Jess Glynne - Summer's Back (Record Mix) 120. Aaron Smith, Luvli, Krono - Dancin' (Record Mix) 121. Annabell Kowalski - Hey Boy Hey Girl (Record Mix) 122. Michael Gray - The Weekend (Record Mix) 123. Inna, Melon, Dance Fruits Music - Hello Hello (Record Mix) 124. Filatov & Karas - Au Au (Record Mix) 125. Twocolors - Heavy Metal Love (Record Mix) 126. Regard, Years & Years - Hallucination (Record Mix) 127. Robin Schulz, David Guetta - On Repeat (Record Mix) 128. Firebeatz, Dubdogz - Give It Up (Record Mix) 129. Purple Disco Machine, Sophie & The Giants, Denis F - In The Dark (Record Mix) 130. Lost Frequencies, Janieck Devy - Reality (Record Mix) 131. Otnicka - Celebrate the Love (Record Mix) 132. Charli Xcx, Sam Smith - In The City (Record Mix) 133. Dj Feel, Desmind, Natalie Rise - Stereo Love (Record Mix) 134. Armin Van Buuren - Es Vedra (Record Mix) 135. Don Diablo - SexyBack 136. Sean Finn - Crazy (Record Mix) 137. Dj Dimixer, Favia - One of Us (Record Mix) 138. Mark Dann, Giovanni Ricci - Let Me Die (Record Mix) 139. Dr Kucho!, Gregor Salto, Oliver Heldens - Can't Stop Playing (Record Mix) 140. Nicky Romero, Giacobbi, Fatboi - Move It (Record Mix)
L'émission 28 minutes du 25/07/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Jean Quatremer, correspondant européen de "Libération", Julie Graziani, essayiste, Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de l'hebdomadaire "Politis" ainsi que la dessinatrice de presse Coco. État pollueur, État payeur ? La décision « historique » de la CIJMercredi 23 juillet, la Cour internationale de Justice, plus haute instance juridique des Nations Unies, a rendu un avis consultatif en faveur de l'environnement. Il est désormais "illicite" pour les États de violer leurs engagements climatiques. Le cas échéant, ils pourraient se voir réclamer des réparations par les pays les plus affectés par le changement climatique. Une décision qui a été saluée par l'Union européenne et la Chine, respectivement quatrième et premier émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre. Rachida Dati renvoyée en correctionnelle : haro sur la justice Mardi 22 juillet, les juges d'instructions ont confirmé que Rachida Dati, ministre de la Culture, devrait bien comparaître devant le tribunal correctionnel pour "corruption et trafic d'influence" ainsi que "recel d'abus de pouvoir et d'abus de confiance". Il lui est reproché d'avoir perçu 900 000 euros d'honoraires de la part de Renault-Nissan pour des activités de lobbying au Parlement européen, où madame Dati était investie d'un mandat de députée. Face à ces accusations, l'ancienne garde des Sceaux s'est permis une diatribe contre l'institution judiciaire, qui mènerait prétendument "une procédure émaillée d'incidents". Nous recevons le photographe Stéphan Gladieu, pour la sortie de "On allait au bord de la mer" (Actes Sud), L'ancien photoreporter de guerre a arpenté durant deux étés les stations balnéaires françaises à la rencontre des Français qui se "retrouvent, mis à nu, dans une égalité aussi éphémère qu'illusoire, unis par un même désir de farniente". Des plages de Berck-sur-Mer à Palavas, Stéphan Gladieu dresse un portrait-robot de la France. “Le macronisme s'achèvera en 2027, tout simplement parce qu'il n'est ni un mouvement politique, ni une idéologie" : Bruno Retailleau n'a pas ménagé sa charge anti-présidentielle dans les colonnes de l'hebdomadaire d'extrême droite "Valeurs Actuelles". Visiblement courroucé, le chef de l'État a reporté une rencontre prévue avec son ministre de l'Intérieur prévue ce jeudi 24 juillet. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Deux amants pris la main dans le sac. Le 16 juillet, lors d'un concert de Coldplay, la kiss cam a surpris le PDG d'Astronomer en étreinte extraconjugale avec l'une de ses employées. La scène est lourde de conséquences : 130 millions de vues sur Internet, et la démission du PDG. Une situation ubuesque qui n'a évidemment pas échappé aux internautes. C'est le Point com de Marjorie Adelson. Le "Prince des Ténèbres" les a rejoint. Ozzy Osbourne, excentrique légende du rock et père fondateur du heavy metal, s'est éteint le mardi 22 juillet. Sa carrière est jalonnée d'albums mythiques et, entre autres, de décapitations carnassières de volatiles. C'est l'histoire de la semaine de Reza Pounewatchy. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur la famine à Gaza, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 juillet 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Les combats en raison d'un différend frontalier entre le Cambodge et la Thaïlande ont fait 33 morts de part et d'autre de la frontière depuis jeudi, selon les derniers bilans disponibles. Un niveau de violence jamais vu depuis 2011, qui a conduit le Conseil de sécurité de l'ONU à se réunir d'urgence. Pour en parler, Sophie Boisseau Du Rocher, chercheure associée au Centre Asie de l'IFRI, maîtresse de conférences à Sciences-Po Paris*. RFI : Le conflit entre la Thaïlande et le Cambodge est au cœur des préoccupations depuis jeudi. Il y aurait au moins 33 morts, selon les derniers bilans. Alors qu'hier soir, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence, les affrontements ont éclaté au niveau de temples avant que les combats n'interviennent le long de la frontière. Phnom Penh et Bangkok ont aussi signalé des affrontements vers 5 h, heure locale, sur la côte. Face à cette situation, peut-on parler d'un risque de guerre ouverte entre la Thaïlande et le Cambodge ? Sophie Boisseau du Rocher : À ce stade, je ne crois pas. Depuis l'indépendance du Cambodge en novembre 1953, plusieurs crises, dont certaines ont été aussi très violentes et ont connu un paroxysme dans les affrontements militaires, ont eu lieu. Je pense, par exemple, à la crise de 2008. Ce qui est intéressant aujourd'hui, c'est qu'on assiste à une même mobilisation militaire et à des embrasements ponctuels, puisque plusieurs affrontements ont encore eu lieu récemment, comme vous l'avez signalé, dans six zones de la frontière, provoquant la mort de plusieurs dizaines de personnes, également de nombreux blessés et près de 140 000 évacués. Ces derniers jours, on a vu des tirs de roquettes cambodgiennes sur des cibles civiles en Thaïlande qui ont provoqué des frappes aériennes avec des avions de combat F-16 du côté thaïlandais sur des bases militaires cambodgiennes. Il y a un risque d'embrasement. Néanmoins, à ce stade, les opérations militaires sont très ciblées et sous contrôle. Que faut-il comprendre historiquement pour expliquer cette crise frontalière ? Le litige porte sur le tracé de la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande. Un tracé de 817 kilomètres, dont 195 restent d'ailleurs à définir. Notamment autour de quatre sites angkoriens qui sont contrôlés par la Thaïlande, mais qui sont considérés par les Cambodgiens comme partie prenante de leur patrimoine. Au XIXᵉ siècle, le Cambodge est un royaume faible qui est travaillé par les coups de butoir des Thaïlandais à l'ouest et des Vietnamiens à l'est. Norodom 1er, le roi du Cambodge à cette époque, fait appel aux Français pour ne pas voir son royaume dépecé. En 1907, un traité franco-siamois détermine le tracé de la frontière. Mais la Thaïlande du très vieux roi Chulalongkorn néglige une analyse détaillée des tracés, notamment autour des monts Dângrêk. Or, les Français ont placé le temple de Preah Vihear du côté cambodgien, en contradiction avec la ligne de crête. Donc, quand les Thaïlandais se réveillent, plusieurs dizaines d'années après, ils sont en état de sidération. Ils profitent des désordres de la colonisation et de la première guerre du Vietnam pour occuper le temple de Preah Vihear. C'est le début des tensions militaires entre les deux voisins. À lire aussiThaïlande-Cambodge: aux origines d'un vieux conflit frontalier Quelles solutions sont envisageables pour mettre fin à ce conflit à court, mais aussi à long terme ? À court terme, arrêt évidemment du déploiement des forces et des opérations militaires. Fin des mesures de rétorsion, également. Les Thaïlandais ont fermé les points de passage frontaliers. Les Cambodgiens, de leur côté, ont mis un terme aux importations de gaz, de carburant, de fruits et légumes en provenance de Thaïlande. Et puis, à plus long terme, évidemment, l'établissement ou la reprise d'un dialogue et des consultations, notamment par le biais de la Commission mixte de coopération, pour aboutir à un compromis bilatéral qui serait éventuellement validée par les institutions internationales. L'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean) peut-elle aussi jouer un rôle dans cette affaire ? L'Asean a effectivement à plusieurs reprises tenté de jouer un rôle. La Thaïlande, récemment, s'est dit prête à résoudre le conflit par la voie diplomatique sous l'égide de la Malaisie, qui préside cette année l'Asean. Le Cambodge, lui, préfère avoir recours à la Cour internationale de Justice, auquel à laquelle il a eu recours en 1962 et en 2013. Mais c'est une solution qui ne convient pas à la Thaïlande, puisque, à deux reprises, le tracé de la frontière de 1907 a été reconnu comme le tracé légitime. Quand le Cambodge souhaite cette solution, elle sait qu'elle va être d'emblée refusée par la Thaïlande. * Sophie Boisseau Du Rocher est co-autrice de l'ouvrage L'Asie-Pacifique, nouveau centre du monde, paru chez Odile Jacob.
Comme dans le reste du monde, la rougeole fait un retour fracassant au Canada. Près de 4 000 cas ont été signalés depuis janvier, du jamais vu depuis l'éradication de la maladie, il y a près de trente ans dans le pays. Un reportage de Nafi Alibert. Depuis le mois d'octobre 2024, les autorités ont recensé six fois plus de cas que durant la décennie précédente au Canada. Le virus, qui est l'un des plus transmissibles au monde, s'est propagé à grande vitesse, en particulier dans certaines communautés du pays qui sont contre les vaccins. Cet hiver, un rassemblement d'une communauté religieuse maronite dans l'est du pays a été le foyer le plus important de la maladie. Au Panama, le plus grand syndicat du pays risque d'être dissous par le gouvernement Le syndicat est accusé d'actes mafieux et de blanchiment d'argent pour avoir organisé des manifestations contre le gouvernement de droite du président Mulino. Afin de le soutenir, une délégation de responsables syndicaux et politiques de plusieurs pays est actuellement sur place, comme la députée européenne insoumise Marina Mesure, qui s'est exprimée au micro de RFI. « Ce syndicat connaît une répression sans précédent, en 53 années. Ils disent n'avoir jamais connu autant d'attaques frontales, même à l'époque de la dictature », s'est inquiétée la députée. La délégation a pu rencontrer certains membres du gouvernement et s'entretenir avec eux. Aux États-Unis, le retour de la série satirique South Park dérange Donald Trump Dans le premier épisode de la nouvelle saison, les réalisateurs ont choisi de se moquer ouvertement du président, en plein contexte de polémique sur ses liens avec l'affaire Epstein. On y voit Donald Trump dans un lit, nu, qui supplie le diable, allongé à ses côtés, d'avoir une relation sexuelle avec lui. Ce dernier refuse, à cause des révélations récentes sur les liens du président avec l'affaire Epstein. Pour le journal Politico, cette vidéo est l'ultime signe qui montre que Donald Trump a perdu le contrôle de la situation. Selon le rédacteur en chef, l'affaire Epstein est maintenant devenue un phénomène culturel, et non plus purement politique. L'affaire est imprégnée dans la culture populaire, et une partie de l'électorat de Trump a fini par s'en emparer et par se questionner. Selon Politico, il s'agit surtout des jeunes hommes, ceux que le président avait séduits avec son franc-parler pendant sa campagne, en s'invitant dans des podcasts ou des vidéos YouTube animés par des influenceurs masculinistes. Il y a par exemple Andrew Shultz, un jeune comédien pro-Trump qui avait interviewé le président pendant sa campagne et qui considère que sa défense face à la polémique Epstein est « une insulte à son intelligence ». Alors, pour Politico, si même les jeunes influenceurs provoc' se mettent à attaquer Donald Trump, c'est le signe qu'il commence à ressembler aux autres politiciens... Au Guatemala, des femmes demandent des comptes à la justice Sur le site du New York Times, on découvre les photos en noir et blanc de femmes autochtones mayas. Elles posent devant le photographe Victor Blue, le regard fier. Ce dernier les a suivies pendant plusieurs mois avec la journaliste Annie Correal, dans leur quête de justice, 45 ans après avoir été abusées et violées dans leurs villages, lors de la période la plus violente de la guerre civile. Après être restées silencieuses toute leur vie, elles sont 36 à s'être réunies il y a une dizaine d'années pour parler. Depuis, elles se rassemblent, se déplacent et témoignent pour que leurs agresseurs soient punis. Les journalistes du New York Times étaient là, en mai 2025, quand les juges de la Cour suprême de Guatemala City ont condamné trois de leurs agresseurs à quarante ans de prison. Journal de la 1re Pour la Journée mondiale de la noyade, la Guadeloupe redouble ses efforts de sensibilisation. Près du tiers de la population âgée de 15 à 63 ans ne sait pas nager, et très peu de plages sont surveillées. Le taux d'incidence est donc trois fois plus élevé que dans l'Hexagone.
Malgré les appels répétés d’ONG, d’agences de presse et même d’un ministre français, Israël refuse toujours d’autoriser l’accès à Gaza.
La suspension de la Première ministre Paetongtarn Shinawatra, le 1er juillet, a plongé le royaume dans une nouvelle zone de turbulences. Face à l'instabilité chronique et à un système verrouillé par les élites conservatrices et le pouvoir militaire, de jeunes Thaïlandais expriment leur désarroi, et parfois une fragile lueur d'espoir. De notre correspondant à Bangkok, Valentin Cebron Angelo n'avait que trois ans quand l'armée a renversé Thaksin Shinawatra en 2006. Cet étudiant de 22 ans se souvient en revanche du chaos qui a précédé le coup d'État de 2014 et des années de junte militaire qui ont suivi. Alors aujourd'hui, la suspension par la Cour constitutionnelle de la Première ministre Paetongtarn Shinawatra, fille de Thaksin, ne le rassure pas. « Ce qui se passe actuellement ressemble beaucoup aux évènements qu'on a connus ces vingt dernières années. J'ai le sentiment que la Thaïlande peut replonger dans une nouvelle phase d'instabilité. Tout cela s'inscrit dans le prolongement du déclin démocratique amorcé en 2006. » Il en veut à la Cour constitutionnelle, qui, en moins de deux ans, a dissous le parti progressiste vainqueur des élections de 2023, et destitué un Premier ministre l'année suivante. « La Cour constitutionnelle est une institution politiquement corrompue, utilisée par la classe dirigeante pour servir ses intérêts et se débarrasser de ses opposants. Ça reste le mécanisme le plus attrayant pour les tenants du pouvoir, car elle est moins bruyante qu'un coup d'État militaire. » « Ce changement, l'État ne pourra pas l'ignorer » Selon un sondage, 83% des Thaïlandais de 18-24 ans sont inquiets de l'instabilité politique de leur pays. Ice, 21 ans, est dépitée : « Je ne suis pas surprise. C'est toujours le même schéma. En tant que jeune thaïlandaise, honnêtement, je me sens triste et sans espoir… » Manifestation ultra-nationaliste, appels au putsch : la crise actuelle fait redouter le pire à certains jeunes, comme Tong, 29 ans : « J'ai peur que l'armée profite de cette situation pour organiser un nouveau coup d'État, en prétextant des troubles et en invoquant la nécessité de reprendre le contrôle. Ça serait le pire des scénarios ». Pour Malinee Khumsupa, vice-doyenne de la faculté de sciences politiques à l'université de Chiang Mai, les aspirations de la jeunesse ne se réaliseront pas de sitôt : « La structure politique thaïlandaise est depuis longtemps enfermée dans un cercle vicieux. Elle ne changera pas du jour au lendemain. Mais la jeunesse me donne de l'espoir. Autrefois, les politiciens étaient plus âgés, et les partis ne recrutaient que dans les milieux d'affaires ou l'élite. Aujourd'hui, des jeunes et des gens ordinaires peuvent devenir candidats. Chaque année, je vois de plus en plus de mes étudiants rejoindre un parti. Ce changement culturel, porté par une génération qui défend la démocratie, l'État ne pourra pas éternellement l'ignorer ». Itim, 22 ans, fait partie de ces jeunes, qui veulent rester confiants : « C'est frustrant de voir ces crises se répéter sans arrêt. On n'arrête pas de réclamer des réformes, alors que la structure elle-même, les règles du jeu, n'ont pas changé. Mais les jeunes se font entendre depuis 2019, et la foi qui s'est éveillée à cette époque reste vivace chez beaucoup d'entre nous. C'est ce qui me donne l'espoir qu'un jour, nous pourrons briser ce cycle ». Si Paetongtarn Shinawatra est destituée dans les semaines à venir, la Thaïlande pourrait se retrouver avec un septième Premier ministre en moins de quatre ans. À lire aussiDes affrontements frontaliers entre le Cambodge et la Thaïlande font une dizaine de victimes civiles
Kubo just revealed in an exclusive Anime Expo 2025 interview that he's adding entirely new characters to Bleach TYBW Part 4 and he's more involved than ever in the anime's finale. We break down everything we learned from the panel, including insight from Masashi Kudo, who confirmed just how hands-on Kubo is with the new content.We also discuss Kubo's 10th Anniversary message and artwork for Bleach Brave Souls, along with the growing rumors of a Bleach live-action adaptation in development at Warner Bros. Cour 4 dubbing is officially underway, according to a brand-new Klub Outside comment, and we're hyped to see how it all wraps up.Plus: This week's Klub Outside answers were packed! Kubo drops a hilarious response about Nnoitra's fate, clarifies Gentei Kaijo rules, gives Shinji a Gorillaz theme song, and hints that Chad might get married?! Seireitei Times returns to wrap up the space arc with Jose and Retsam, and we've officially restructured our Patreon with updated rewards.
Près de 40 ans après la mise en scène d'Antoine Vitez, la pièce fleuve de Paul Claudel est adaptée par Eric Ruf et retrouve la Cour d'honneur du Palais des Papes. En 1929, l'auteur Paul Claudel publie Le soulier de Satin, un drame d'amour qui se déroule au temps des Conquistadors, entre la fin du XVIè siècle et le début du XVIIè siècle. Construite en «quatre journées», l'auteur narre une histoire d'amour passionnelle, mais impossible, entre Rodrigue et Doña Prouhèze, épouse du gouverneur Don Pélage. L'origine du Soulier de Satin est biographique. Paul Claudel s'est inspiré de sa propre histoire. Il a été éperdument amoureux d'une femme mariée, Rosalie Vetch dont il a été séparé, mais avec qui il a eu un enfant adultérin. Cet amour, qui aura duré quatre ans, lui a inspiré le personnage de Ysé dans la pièce : Partage de Midi, puis celui de Dona Prouheze. Dans les années 20, il retrouve cette femme. Il apprend alors qu'il a un enfant. Il a voulu rendre cette histoire, mythique. Paul Claudel s'est inspiré d'une légende chinoise : celles de ces deux étoiles qui ne se rejoignent jamais, mais qui se croisent dans le ciel. En raison de sa longueur, six, sept, huit heures, voire plus ! — la pièce est rarement jouée. Elle a été créée pour la première fois à la Comédie Française en 1943 par Jean-Louis Barrault dans un Paris occupé. Puis s'ensuit la version d'Antoine Vitez au Festival d'Avignon en 1987 dans la Cour d'honneur du Palais des Papes. Pour cette adaptation, Antoine Vitez prend le parti de couper tout ce qui, dans le texte, était empreint de religion. Olivier Py a également mis en scène la pièce en 2003 au Théâtre de la Ville. Dans cette nouvelle mise en scène d'Eric Ruf, administrateur de la Comédie-française jusqu'au 4 août 2025, le spectacle retrouve la Cour d'honneur du Palais des Papes. Invités : Didier Sandre, comédien et metteur en scène français. Il interprétait le personnage de Rodrigue dans la mise en scène d'Antoine Vitez. Dans cette nouvelle adaptation, il joue le rôle de Don Pelage. J'ai essayé d'accueillir cette présentation du Soulier pour ce qu'elle est aujourd'hui. Mais en entendant certaines répliques, j'ai des bouffées de temps retrouvé. Didier Sandre Sefa Yeboah, comédien français. C'est l'une des dernières recrues de la Comédie Française qu'il a rejoint en 2023. Il y est dirigé par Thomas Ostermeier dans L'opéra de quat'sous de Brecht et Weill. Il a interprété Don Apostolo Gazella dans Lucrèce Borgia de Victor Hugo par Denis Podalydès qui lui confie également le rôle de Léandre dans Les Fourberies de Scapin de Molière. Il joue le rôle de l'ange gardien de Doña Prouhèze dans Le Soulier de Satin. Il y a quelque chose d'accessible presque. Claudel a cette langue qui est magnifique, mais qui peut être très complexe. Eric Ruf a voulu la simplifier, pas la rendre banale, car ce n'est pas possible, mais la rendre audible, la rendre vivante. Sefa Yeboah Avec aussi le témoignage d'un couple qui a assisté à la mise en scène d'Antoine Vitez, en 1987. Propos recueillis par Fanny Imbert. Le Soulier de Satin à voir dans la Cour d'honneur du Palais des papes jusqu'au 22 juillet 2025. Quelques mots sur Paul Claudel : Né en 1868, Paul Claudel est un écrivain, dramaturge et diplomate français. Il est le frère de la sculptrice Camille Claudel. Il se convertit eau catholicisme en 1886 et toute son œuvre sera profondément marquée par sa foi. Passé une velléité d'entrer dans les ordres, il entre dans la carrière diplomatique en 1893. Il rencontre Rosalie Vetch avec qui il aura une fille illégitime, Louise. Il entre à l'Académie française en 1946. Paul Claudel est décédé en 1955. Programmation musicale : Le groupe occitan Raffut avec le titre «Tout est fragile».
Près de 40 ans après la mise en scène d'Antoine Vitez, la pièce fleuve de Paul Claudel est adaptée par Eric Ruf et retrouve la Cour d'honneur du Palais des Papes. En 1929, l'auteur Paul Claudel publie Le soulier de Satin, un drame d'amour qui se déroule au temps des Conquistadors, entre la fin du XVIè siècle et le début du XVIIè siècle. Construite en «quatre journées», l'auteur narre une histoire d'amour passionnelle, mais impossible, entre Rodrigue et Doña Prouhèze, épouse du gouverneur Don Pélage. L'origine du Soulier de Satin est biographique. Paul Claudel s'est inspiré de sa propre histoire. Il a été éperdument amoureux d'une femme mariée, Rosalie Vetch dont il a été séparé, mais avec qui il a eu un enfant adultérin. Cet amour, qui aura duré quatre ans, lui a inspiré le personnage de Ysé dans la pièce : Partage de Midi, puis celui de Dona Prouheze. Dans les années 20, il retrouve cette femme. Il apprend alors qu'il a un enfant. Il a voulu rendre cette histoire, mythique. Paul Claudel s'est inspiré d'une légende chinoise : celles de ces deux étoiles qui ne se rejoignent jamais, mais qui se croisent dans le ciel. En raison de sa longueur, six, sept, huit heures, voire plus ! — la pièce est rarement jouée. Elle a été créée pour la première fois à la Comédie Française en 1943 par Jean-Louis Barrault dans un Paris occupé. Puis s'ensuit la version d'Antoine Vitez au Festival d'Avignon en 1987 dans la Cour d'honneur du Palais des Papes. Pour cette adaptation, Antoine Vitez prend le parti de couper tout ce qui, dans le texte, était empreint de religion. Olivier Py a également mis en scène la pièce en 2003 au Théâtre de la Ville. Dans cette nouvelle mise en scène d'Eric Ruf, administrateur de la Comédie-française jusqu'au 4 août 2025, le spectacle retrouve la Cour d'honneur du Palais des Papes. Invités : Didier Sandre, comédien et metteur en scène français. Il interprétait le personnage de Rodrigue dans la mise en scène d'Antoine Vitez. Dans cette nouvelle adaptation, il joue le rôle de Don Pelage. J'ai essayé d'accueillir cette présentation du Soulier pour ce qu'elle est aujourd'hui. Mais en entendant certaines répliques, j'ai des bouffées de temps retrouvé. Didier Sandre Sefa Yeboah, comédien français. C'est l'une des dernières recrues de la Comédie Française qu'il a rejoint en 2023. Il y est dirigé par Thomas Ostermeier dans L'opéra de quat'sous de Brecht et Weill. Il a interprété Don Apostolo Gazella dans Lucrèce Borgia de Victor Hugo par Denis Podalydès qui lui confie également le rôle de Léandre dans Les Fourberies de Scapin de Molière. Il joue le rôle de l'ange gardien de Doña Prouhèze dans Le Soulier de Satin. Il y a quelque chose d'accessible presque. Claudel a cette langue qui est magnifique, mais qui peut être très complexe. Eric Ruf a voulu la simplifier, pas la rendre banale, car ce n'est pas possible, mais la rendre audible, la rendre vivante. Sefa Yeboah Avec aussi le témoignage d'un couple qui a assisté à la mise en scène d'Antoine Vitez, en 1987. Propos recueillis par Fanny Imbert. Le Soulier de Satin à voir dans la Cour d'honneur du Palais des papes jusqu'au 22 juillet 2025. Quelques mots sur Paul Claudel : Né en 1868, Paul Claudel est un écrivain, dramaturge et diplomate français. Il est le frère de la sculptrice Camille Claudel. Il se convertit eau catholicisme en 1886 et toute son œuvre sera profondément marquée par sa foi. Passé une velléité d'entrer dans les ordres, il entre dans la carrière diplomatique en 1893. Il rencontre Rosalie Vetch avec qui il aura une fille illégitime, Louise. Il entre à l'Académie française en 1946. Paul Claudel est décédé en 1955. Programmation musicale : Le groupe occitan Raffut avec le titre «Tout est fragile».
Les trois-quarts de la commune seraient sous le contrôle des gangs criminels, ce qui fait fuir la population et empêche les agriculteurs de travailler. Reportage. Depuis le début de l'année, les gangs armés multiplient leurs attaques contre la commune de Kenscoff, ce qui a fait fuir plus de 30 000 personnes, confie le maire de la ville, Jean Massillon, à notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Cette violence a aussi perturbé toute la production agricole, et cela menace donc l'alimentation de la région. « Les gangs armés ont forcé les paysans et les agriculteurs à fuir. Ils ont pris leurs animaux, incendié leurs maisons, et leur ont fait perdre tout ce qu'ils possédaient. C'est la première fois dans toute l'histoire de cette ville que des habitants se plaignent de faim », témoigne le coordinateur de la plateforme nationale des paysans haïtiens. Jean-Louis Durant. Le reportage complet de Peterson Luxama. Au Chili, un sommet pour protéger les droits des citoyens face aux abus des nouvelles technologies. Les présidents et chefs de gouvernement du Chili, du Brésil, de la Colombie, de l'Uruguay et de l'Espagne se réunissent pour le sommet « Democracy Forever », qui vise à lancer un mouvement citoyen de protection contre la domination des entreprises des nouvelles technologies et leurs influences politiques lors d'élections, entre autres. « L'Amérique latine et le Brésil, particulièrement, prennent de plus en plus une position pour la régulation des réseaux sociaux », explique Nicole Sanchotene, postdoctorante et chercheuse au NetLab, laboratoire sur internet et les réseaux sociaux de l'Université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ), interrogée par Henrique Valadarès. Et le sommet à Santiago est l'image d'« un effort collectif et un effort d'interaction, palpable notamment au Brésil, mais aussi en Argentine et au Chili ». « Le Brésil peut être un leader de ce mouvement », analyse-t-elle en avançant comme guise d'exemple « le dernier vote de la Cour suprême : c'est une page très importante qui a été tournée. On a vraiment avancé vers la responsabilisation des plateformes. » Face à cela, une étude montre les limites de l'intelligence artificielle : « l'intelligence artificielle ne parle pas maya», dénonce le quotidien El Pais. Son correspondant au Mexique révèle une étude qui vient de paraitre, sur l'aisance de l'IA dans six grandes langues amérindiennes: le quechua, le quiché, le maya, le guarani, le nahuatl et l'aymara. Chacune d'entre elles a plusieurs millions de locuteurs, mais l'IA semble les délaisser. Au mieux, elle les baragouine. «Seulement la moitié des réponses aux questions posées dans ces langues sont correctes, et encore, très courtes et basiques», explique le quotidien. Il existe aussi un biais culturel. «Les réponses font référence au contexte occidental, même quand les questions sont posées dans les langues autochtones». Cette lacune viendrait-elle du fait que ces langues seraient peu importantes ? Alors pourquoi l'IA parle bien plus couramment le basque, qui compte moins d'un million de locuteurs ? Un biais de l'occident, encore une fois... Pourtant, les enjeux peuvent être vitaux, conclut El Pais : un meilleur accès de l'IA peut permettre de développer la télémédecine dans ces communautés, comme chez les Quechuas, où le taux de mortalité infantile est de 44 pour 1000 naissances. L'IA, bien utilisée, pourrait aussi sauver des vies. La guerre entre Harvard et l'administration Trump arrive au tribunal Après des années d'affrontements, le procès s'ouvre ce lundi. Harvard accuse l'administration de violer ses droits constitutionnels en coupant environ 2 milliards de dollars de financement fédéral. Un sujet éminemment politique : le Washington Post publie une grande frise historique de cette confrontation, et rappelle ainsi que Donald Trump en a fait un argument de campagne, depuis son discours de juillet 2023, dans lequel il promet de lutter contre «la gauche radicale» et lance une guerre totale contre «les maniaques et lunatiques», afin de «reconquérir» les universités comme Harvard. Mais c'est la radio publique NPR qui donne à entendre ce qui est en jeu ces jours ci : NPR publie un reportage où on entend Kari Nadeau, médecin et professeure d'Harvard, qui mène une étude clinique de sept ans pour réduire les allergies mortelles chez les enfants. Une recherche totalement suspendue aujourd'hui. «C'est une perte pour toutes les équipes», témoigne cette professeure, «mais nous sommes encore plus inquiets pour les patients en cours d'essais cliniques». «Ces enfants avaient commencé un traitement, l'arrêter les met en danger mortel», alerte la médecin sur NPR. En espérant que ces voix et ces histoires humaines soient entendues par les juges de Boston. Dans le sud des États-Unis, la crainte après l'extension d'un centre de migrants En Géorgie, les autorités ont validé le mois dernier l'agrandissement du centre de Folkson. Il triplera de capacités, pour arriver à 3 000 places, ce qui en ferait le plus important du pays. Mais des organisations de défense des droits s'y opposent, notamment en raison des enjeux de santé... Reportage d'Edward Maille. Le plus grand narcotrafiquant équatorien est arrivé aux États-Unis « Hasta nunca, Fito », titre le quotidien équatorien Espresso, en reprenant les mots du président, « À jamais ! ». Daniel Noboa se réjouit ainsi de l'extradition réussie de Adolfo Macías Villamar, alias «Fito», décrit comme le criminel le plus dangereux d'Équateur. Fito doit être présenté ce lundi à un juge de New York, qui l'informera des sept charges retenues contre lui, et entre autres du trafic de près de quatre tonnes de cocaïne vers les États-Unis. Le quotidien équatorien El Universo rappelle que l'une des conditions pour cette extradition est que ce trafiquant supposé ne soit pas condamné à la peine de mort, qui a été abolie en Équateur depuis plus d'un siècle. Au Venezuela, on célèbre le retour de migrants expulsés des États-Unis Ils avaient été les premières victimes de la répression de Donald Trump, et envoyés sans procès au Salvador. 252 Vénezuéliens, accusés par Washington d'être des criminels, sont rentrés ce week-end, grâce à un échange à trois bandes : le Salvador, où ils se trouvaient, libère les Vénézuéliens, le Venezuela libère dix citoyens américains, dont un Franco- Américain. À Caracas, la télévision Telesur célèbre l'arrivée des ex-détenus, par un dessin où l'on voit des hommes broyés, sous le drapeau américain, qui se relèvent, fiers, en retrouvant leur patrie. Ce qui n'est pas indiqué dans les médias de ce pays au gouvernement autoritaire, et que détaille la BBC en espagnol), c'est que cet accord a aussi forcé Caracas à libérer plus d'une dizaine de prisonniers politiques, enfermés pour s'être opposés au gouvernement de Maduro.
La prise de parole en public est une des bêtes noires les plus répandues.Et pourtant, cela peut aussi être votre arme la plus puissante (avec un peu de pratique et le bon coach).Nous avions envie de progresser, de comprendre les techniques : nous avons invité un des experts les plus reconnu en France sur le sujet.Bertrand Périer est une star de l'éloquence. Aujourd'hui avocat à la Cour de Cassation, il s'est découvert une passion pour l'exercice de la parole lors célèbre Concours de la Conférence (entre jeunes avocats).Il décide de transmettre l'art oratoire dans un objectif quasi Républicain :Selon les études, on peut déterminer la classe socio professionnelle d'une personne au bout de seulement 7 mots prononcés.La parole est ainsi le principal marqueur social, il devient donc un facteur discriminant de manière irrévocable.Bertrand nous accorde une véritable masterclass pour libérer sa parole et la rendre irrésistible.Pour lui, s'exprimer avec clarté et impact c'est à la fois prendre conscience de son auditoire, se découvrir soi-même, et aller jusqu'à changer le monde.Au programme :Les 5 mots interdits, pour lesquels il existe toujours une meilleure solutionLes meilleurs exercices pour améliorer ses discours et ses prises de parolePourquoi les présentations powerpoint et les TedX sont des hérésiesLe non-verbal reste secondaire par rapport au fondLes stratégies à connaître pour bien débattreUn épisode à écouter absolument pour comprendre comment la parole peut changer votre vie. Attention, vous tunnels ne seront plus jamais les mêmes.TIMELINE:00:00:00 : Les concours de tunnel00:11:54 : La vie d'un avocat à la Cour de Cassation00:19:53 : “C'est la vie qui décide pour toi… pour peu que tu t'y mettes à fond”00:31:30 : La parole comme marqueur social ultime00:40:36 : Le pouvoir politique de la parole, au-delà de l'esthétisme00:54:26 : Pourquoi les PPT et les TedX sont des hérésies01:00:22 : Comment enrichir son vocabulaire : ne dites plus jamais ces 5 mots01:08:53 : Pour devenir un meilleur orateur : commencez par faire ça01:26:59 : Les limites du mouvement ‘thèse-antithèse-synthèse'01:39:41 : Comment préparer ses interventions : punchlines et citations01:56:52 : Les stratégies imparables pour bien débattre02:09:52 : On ne gagne qu'avec la parole02:17:02 : La place du non-verbal est sur-estimée02:24:38 : L'art de structurer : l'ordre Nestorien02:38:07 : Vouvoyer c'est reconnaître la pluralité de l'autreLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #479 - Nikola Karabatic - Champion de Handball - 22 titres sur 23 : la légende du sport français#328 - Antoine Vey - Avocat Pénaliste - Je ne veux pas être entrepreneur, je veux être avocat#195 - Stéphane André - l'Art Oratoire - Changer l'histoire de l'humanité avec des mots#466 - Harry Tordjman - My Box - De Bref 1 à Bref 2 : prendre des risques à plusieurs#401 - Emmanuel Macron - Président de la République - Les décisions les plus lourdes se prennent seul#463 - Nicolas Spiess (Running Addict) - Campus - L'expert du running : transformer sa communauté en business rentable#460 - Riss - Charlie Hebdo - Toujours se battre pour la liberté#378 - Nicolas Bouzou - Asterès - L'économie de la peur#300 - Mathieu Blanchard - Ultratrail et Aventure - Commencer le running à 26 ans et devenir une légende de l'ultratrail#470 - Maurice Lévy - Publicis - Faire de la publicité son empireNous avons parlé de :Bertrand Perier, avocatThibaut GauthierConcours de la ConférenceLe grand oral (Le tuto de Bertrand Perier sur France TV)Eloquence : l'art de convaincre, facteur d'inégalités ?Marc Bonnant8 Mile (film)EloquentiaStéphane de FreitasÀ voix haute - La force de la parole (documentaire)Henri Leclerc (avocat)Discours de Nicolas Sarkozy à Bercy en 2007Steve Jobs - Connect the DotsDiscours d'Emmanuel Faber à la remise des diplômes d'HEC ParisCampus CoachLa pyramide de MehrabianPatrick ModianoAmélie BlanckaertStéphane AndréMarc Bonnant sur le tutoiementNewsletter GDIYCombien ça gagne (podcast de Clémence)Les recommandations de lecture :De Oratore ou L'Orateur idéal (Cicéron)La parole est un sport de combatSur le bout de la langueLa parole, pour le meilleur et pour le pire : Inspirez-vous des grands discours du passéPetit manuel pour Grand Oral (2020)Débattre : Comment nous reparler ?Sauve qui parle : Quand la parole change la vieL'AbolitionLes 25 discours de votre vieVous pouvez contacter Bertrand sur Linkedin et sur Instagram.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
80 ans après la libération de la France, nous revisitons le procès historique du Maréchal Pétain lors de l'été 1945. « C'est un vrai procès, avec un vrai débat », déclare l'historien Julian Jackson dans les lieux même où il s'est déroulé, au sein du Palais de justice de Paris, sur l'île de la Cité. Julian Jackson est spécialiste de l'histoire de France au XXème siècle et il nous propose de revivre le procès de l'ancien chef du gouvernement de Vichy, une expérience inédite enregistrée par RFI et partagée avec notre invité Denis Salas, président de l'Association française de l'Histoire de la justice et ancien juge. Revenons justement à l'Occupation de la France par les nazis et à cette photographie qui a tellement choqué les Français : le Maréchal Pétain, héros de la Première guerre mondiale, serrant la main de Hitler, le 24 Octobre 1940. Une photo symbole de la collaboration. C'est à la radio que le Maréchal Pétain explique alors son choix. « Français j'ai rencontré le Chancelier du Reich. Cette première rencontre entre le vainqueur et le vaincu marque le premier redressement de notre pays. C'est dans l'honneur et pour maintenir l'unité française que j'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration. (…) L'armistice au demeurant n'est pas la paix (…) la France est tenue par des obligations nombreuses vis-à-vis du vainqueur, du moins reste-t-elle souveraine. Cette politique est la mienne, mes ministres ne sont responsables que devant moi. C'est moi seul que l'Histoire jugera. » C'est également à la radio que Charles de Gaulle, Chef de la France libre a fait connaitre son choix. « Un jour, la France libérée punira les responsables de ces désastres et les artisans de sa servitude. » Comme l'avait déclaré le Général De Gaulle en 1940, il s'agit en 1945 de punir Pétain mais aussi de le juger. Le Maréchal Pétain s'est rendu à la France depuis la Suisse, fin Avril 1945 et que c'est en prison à Montrouge dans le sud de Paris, qu'il attend son procès. Un procès qui a lieu au sein de la première Chambre d'appel de la Cour de Paris du 23 juillet au 15 Août 1945. Et c'est dans cette même salle que Julian Jackson nous raconte les trois semaines du procès. Si la première semaine est marquée par le silence de Pétain, le grand évènement de la deuxième semaine, c'est l'arrivée de Pierre Laval. Joseph Kessel écrit sur « sa laideur fascinante, avec ses énormes oreilles et ses yeux reptiliens », il serait le mauvais génie de Pétain. Si l'accusation réclame la peine de mort, l'avocat principal Fernand Payen joue la carte de la sénilité tandis que le jeune et brillant Jacques Isorni, partage les valeurs de son client et met en scène une défense de rupture en assumant la collaboration de Vichy. Tous les protagonistes sont conscients que le verdict de la peine de mort sera commué en prison à vie. Mais ce procès pour l'Histoire écrit-il toute l'histoire de la collaboration de Vichy avec les nazis ? « Certainement pas, nous dit Denis Salas, il y a un moment de justice avec ce procès de 45, qui a été prolongé et complété par la suite par d'autres moments de justice (Entre 1987 et 1998, la justice française a jugé Klaus Barbie, Paul Touvier et Maurice Papon) qui ont prouvé la participation active et déterminante du régime de Vichy à la déportation des juifs de France. À lire aussiProcès de Klaus Barbie: 30 ans après, les archives ouvertes aux chercheurs À lire aussiL'Argentine retire à Maurice Papon une distinction reçue pendant la dictature À lire : Le procès Pétain. Vichy face à ses juges par Julian Jackson. À découvrir : Le site de l'association française pour l'Histoire de la justice présidée par Denis Salas.
Aujourd'hui, je reçois Némo Flouret.Danseur et chorégraphe français, formé à P.A.R.T.S., Némo aime investir collectivement et par le mouvement des lieux non destinés à la danse, au spectacle vivant.Pour sa toute première fois à Avignon, il présente dans la cour du Lycée Saint-Joseph, avec 11 interprètes, « Derniers Feux », une mise en abyme puisque c'est un spectacle sur la création d'un spectacle - le dernier - qui serait joué indéfiniment.
Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG sont revenues sur "À partir d'aujourd'hui, vous travaillez pour vous... enfin ?", et "Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes, nomination polémique", avant d'échanger leur point de vue dans le "On s'en fout, on s'en fout pas".
Pour débuter l'émission de ce vendredi 18 juillet 2025, les GG : Bruno Poncet, cheminot, Charles Consigny, avocat, et Joëlle Dago-Serry, coach de vie, débattent du sujet du jour : Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes, nomination polémique.
Dans cette édition :La police municipale de Bordeaux est désormais armée de pistolets semi-automatiques, une mesure réclamée depuis longtemps face à l'insécurité grandissante dans la ville.Le gouvernement envisage de permettre aux salariés de monétiser leur cinquième semaine de congés payés, mais cette proposition soulève des interrogations sur son efficacité pour augmenter le temps de travail.Le conseil départemental de l'Allier s'oppose fermement à l'installation de nouvelles éoliennes, jugeant que ces projets défigurent les paysages de la région.L'ancienne ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a été nommée conseillère maître à la Cour des Comptes, suscitant des soupçons de marchandage politique.Le Tour de France se poursuit avec la 13e étape, marquée par la prise du maillot jaune par le coureur Pogačar.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:10 - Journal de 12h30 - Condamné en 1987 pour complicité d'assassinats de diplomates américain et israélien, le militant propalestinien libanais âgé de 74 ans va rentrer au Liban. L'un des plus vieux détenus en France va retrouver la liberté la semaine prochaine suite à la décision de la Cour d'appel de Paris ce matin.
durée : 00:19:05 - 8h30 franceinfo - Le premier président de la Cour des comptes était l'invité du "8h30 franceinfo", jeudi 17 juillet 2025. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:15:10 - Journal de 12h30 - Condamné en 1987 pour complicité d'assassinats de diplomates américain et israélien, le militant propalestinien libanais âgé de 74 ans va rentrer au Liban. L'un des plus vieux détenus en France va retrouver la liberté la semaine prochaine suite à la décision de la Cour d'appel de Paris ce matin.
Alors que les minerais extraits en Afrique centrale sont essentiels aux technologies du quotidien, leur traçabilité reste problématique. Entre initiatives internationales et controverses judiciaires, les entreprises sont sous pression pour assumer leur devoir de vigilance. La société luxembourgeoise Traxys a récemment été épinglée par l'ONG Global Witness. Elle est accusée d'avoir acheté plusieurs centaines de tonnes de coltan au Rwanda, un minerai stratégique utilisé notamment dans les smartphones, mais bien souvent extrait dans des conditions illégales en République démocratique du Congo. L'ONG affirme que ce minerai proviendrait de mines congolaises, comme celle de Rubaya, dans une région minée par les conflits armés. Traxys rejette les accusations. Pourtant, l'opacité des chaînes d'approvisionnement reste fréquente dans cette zone. Pour limiter les risques, les entreprises peuvent s'appuyer sur le guide de l'OCDE sur le devoir de diligence. Ce document propose une série de pratiques dites « responsables ». Selon Karim Dahou, directeur adjoint des relations mondiales à l'OCDE, la transparence progresse, et « les entreprises prennent de plus en plus au sérieux leur responsabilité ». Il cite un exemple révélateur : une mine de cuivre évaluée à trois milliards de tonnes de réserves a vu son projet suspendu par une Cour constitutionnelle, faute de consultation des communautés locales dans une zone protégée. « Beaucoup de projets sont retardés ou annulés parce qu'ils ne respectent pas les normes », explique-t-il Des recours juridiques contre les multinationales De son côté, la RDC a porté plainte en France et en Belgique contre des filiales d'Apple, les accusant d'avoir participé au recel de minerais exploités illégalement dans l'est du pays. Le groupe américain affirme avoir depuis suspendu ses approvisionnements en provenance de la RDC et du Rwanda. En France, la plainte a été classée sans suite en février, mais la procédure suit son cours en Belgique. Pour améliorer la traçabilité, des programmes comme ITSCI sont mis en place. Dirigé par Mickaël Daudin, ITSCI aide les entreprises à assumer leur devoir de diligence sur le terrain. « Le cœur du travail, c'est d'être dans les mines, de suivre les risques au quotidien et de les résoudre de manière transparente, insiste-t-il. Aucune solution n'est parfaite. Mais détourner le regard ne fera pas disparaître les abus. » À lire aussiEst de la RDC: la contrebande de minerai vers le Rwanda s'intensifie
durée : 00:05:22 - Le Son d'Avignon - par : Marie Sorbier - "Le Soulier de satin" mis en scène par Éric Ruf dans la Cour d'honneur, "Les Serge (Gainsbourg point barre)" à la Scala, la Comédie-Française joue sur tous les tableaux. - invités : Françoise Nyssen Ancienne ministre de la Culture, dirigeante des Editions Actes Sud, co-fondatrice de L'Ecole du Domaine du Possible; Stéphane Varupenne Acteur, sociétaire de la Comédie-Française
Les droits du suspect et de l'accusé dans le cadre du Statut de Rome de la Cour pénale internationale
Etienne Fakaba Sissoko est un économiste malien, professeur à l'université de Bamako et voix critique de la Transition. Après avoir publié fin 2023 un livre dans lequel il dénonçait la « propagande » des autorités de transition, Etienne Fakaba Sissoko a été condamné notamment pour « atteinte au crédit de l'État » et a passé un an en prison. Etienne Fakaba Sissoko avait déjà été emprisonné pendant six mois, deux ans plus tôt, sans aucune condamnation.Libéré fin mars, Etienne Fakaba Sissoko est désormais exilé, de passage en France. Tenir, témoigner, lutter : durant sa détention, le chercheur a écrit plusieurs livres dont Le trône des illusions (mai 2025, L'Harmattan). Un roman, une fiction, où le Mali de transition transparaît à chaque page. Les personnages et les situations collent au réel… sauf pour la fin, où l'auteur imagine la chute du régime. Etienne Fakaba Sissoko est l'invité Afrique de RFI, au micro de David Baché. RFI : Votre roman se passe dans le pays imaginaire de Gayma, sous un régime militaire putschiste autoritaire, le protagoniste Sabu est « un professeur devenu résistant », qui comme vous écrit, dénonce, est emprisonné… Je ne fais pas la liste des personnages dont on reconnaît facilement à qui ils correspondent : pourquoi avoir écrit un roman, et pas un essai politique sur le Mali de transition ? Etienne Fakaba Sissoko : Déjà, le fait de me retrouver en prison était dû à un essai politique que j'avais écrit : « Propagande, agitation, harcèlement, la communication gouvernementale sous la transition militaire ». Et donc, puisque la lutte aussi, c'est des phases, j'ai voulu essayer autre chose que d'appeler les choses par leur nom, tout en laissant la possibilité au lecteur de savoir exactement à quoi on fait référence. À lire aussiMali: après un an passé en détention, l'universitaire Étienne Fakaba Sissoko a été libéré Vous décrivez dans votre livre des scènes très touchantes, en prison, qui réunissent d'anciens ministres et des jeunes militants, avec des discussions politiques, des désaccords, mais aussi un amour de la patrie et une forme de fraternité. C'est-ce que vous avez vécu, dans la prison de Kenioroba ? Aujourd'hui effectivement oui, lorsqu'on pense à ces moments douloureux, je pense encore Adama Ben Diarra dit « Ben le cerveau », je pense à Ras Bath, à « Rose la vie chère », Clément Dembélé, Kalilou Doumbia, Adama Sangaré, l'ancien maire de Bamako… tous ces résistants qui se retrouvent aujourd'hui en prison et qui ont été des soutiens mutuels. On vivait les mêmes injustices, les mêmes privations de liberté et donc la seule alternative pour tenir, c'était justement de se nourrir de ces rêves pour le pays et surtout de ces débats que nous avions au quotidien. Donc c'était une fraternité effectivement, comme vous le dites, mais c'était surtout des moments profonds de réflexion pour l'avenir de notre nation. À lire aussiMali: l'économiste Etienne Fakaba Sissoko attend toujours son procès en appel Vous définissez le régime militaire de Gayma, le pays de votre roman, comme « un empire de répression et d'illusion ». C'est ce que vous pensez de la Transition malienne ? Pas que de la transition malienne. De toutes les transitions aujourd'hui au Sahel : que le lecteur soit du Niger, du Burkina ou du Mali, il saura retrouver les traits des pays qui répriment les libertés fondamentales, les libertés individuelles, qui dissolvent les partis politiques. Des régimes autoritaires qui se donnent des mandats à durée indéterminée, qui n'acceptent plus la critique et qui, finalement, se retrouvent dans des pays divisés où les populations se regardent en chiens de faïence. Et tout cela dans un contexte d'insécurité, de pauvreté extrême. Et l'illusion ? L'illusion, c'est le fait de croire que tout cela peut perdurer. Le fait de croire qu'avec la répression, on puisse se maintenir au pouvoir pour 5 ans, pour 10 ans, sans résultat probant. L'illusion, c'est surtout de penser que les populations resteront dans cette situation-là. Et aujourd'hui, nous sommes dans cette illusion-là qui est entretenue par nos autorités militaires, qui ont pris goût aux délices du pouvoir. L'illusion, c'est tout le narratif qui est présenté aujourd'hui aux populations. La question de la lutte contre l'insécurité. Nous avons suivi Kayes qui est tombée… À lire aussiMali: la Cour d'appel confirme la condamnation et la peine de prison d'Étienne Fakaba Sissoko Les attaques jihadistes tout le long de la frontière sénégalaise et mauritanienne, et notamment dans cette ville de Kayes. Exactement, et ces sept attaques qui se sont tenues simultanément dans ces régions-là montrent combien l'insécurité a gagné du terrain. Mais quand vous écoutez les autorités, vous avez l'impression que tout se passe bien. L'illusion, c'est surtout de dire qu'au Mali tout va bien, alors que les populations n'ont pas à manger trois fois par jour. L'illusion, c'est surtout de croire que nous avons un pays qui se développe lorsque que la moindre des choses qui est l'électricité, nous ne l'avons pas. Donc oui, l'illusion, c'est le narratif servi par les autorités maliennes actuellement. Dans votre livre, les habitants ont peur et n'osent pas critiquer le régime. Est-ce que c'est vraiment le cas, selon vous, au Mali ? Est-ce que la Transition n'est pas populaire, malgré les difficultés ? Si la Transition était populaire, elle aurait organisé les élections, comme elle a organisé le référendum il y a quelques années. Lorsqu'on est populaire, on n'a pas peur de se confronter au suffrage universel. Les militaires qui sont au pouvoir ne vont pas aux élections parce qu'ils savent qu'ils n'ont pas le soutien du peuple malien. Le rejet est tel que c'est impossible aujourd'hui pour les autorités actuelles, notamment Assimi Goïta, de se confronter au suffrage universel. Mais les objectifs de la Transition : sécuriser le pays, faire du Mali un pays souverain qui décide pour lui-même, ce ne sont pas des objectifs légitimes ? Des objectifs légitimes oui, mais lorsqu'on a passé cinq ans déjà dans une transition et qu'on n'est pas arrivé à lutter contre l'insécurité et que finalement, on se retrouve dans une situation où c'est l'inverse : l'insécurité qui était d'abord concentrée au nord s'est retrouvée au centre et aujourd'hui, c'est tout le pays, y compris le sud, le sud-ouest, qui sont touchés par l'insécurité. Donc en l'absence de résultats, on ne peut pas confier encore un mandat supplémentaire. C'est pourquoi je dis : quels que soient les objectifs que ces autorités-là vont présenter au peuple malien, ils ont échoué, ils doivent partir. De gré ou de force. À lire aussiMali: la Cour d'appel confirme la condamnation et la peine de prison d'Étienne Fakaba Sissoko Votre livre devient véritablement fiction lorsque le peuple se soulève et finit par renverser le tyran. Vous racontez une insurrection populaire, que vous appelez « la grande convergence », dans les villes et les campagnes, avec des réunions clandestines, et aussi le soutien de militaires désabusés… Ce que vous écrivez, on comprend que c'est peut-être ce que vous souhaitez. Est-ce que vous pensez vraiment que ça peut se passer comme ça ? C'est un vœu pour certains, mais pour moi, c'est un travail. C'est un travail de rassemblement, un travail de discussion, un travail de dialogue avec tous ceux qui aujourd'hui sont des acteurs importants de la stabilité du Mali. Je parle des partis politiques, je parle des groupes armés, qu'ils soient des groupes armés avec des revendications politiques ou des groupes armés avec d'autres types de revendications… Les rebelles et les djihadistes, pour traduire. Absolument. Il faut discuter avec tout le monde, arrêter de faire le faux-fuyant et penser que la guerre à elle seule peut amener la paix dans notre pays. Nous l'avons expérimenté depuis 2012. Jusqu'à maintenant, la situation continue de se détériorer. Il faut trouver autre chose. Vous êtes longtemps resté au Mali, malgré les risques. Vous en avez payé le prix, en séjournant longuement en prison. À présent que vous êtes sorti, vous êtes de passage en France, qu'est-ce que vous allez faire ? Je vais continuer à échanger avec les différents acteurs, tous ceux qui aujourd'hui estiment que le Mali a assez souffert sous cette dictature-là, tous ceux qui adoptent comme principe que la démocratie est la seule voie qui vaille au Mali et qu'il faut se battre pour arracher le pays des griffes de ces militaires actuellement au pouvoir. À lire aussiMali: le procès en appel de l'économiste Étienne Sissoko débute à Bamako
Plus d'une tonne de cocaïne, répartie dans 49 sacs, a été trouvée ce dimanche, par des agents de la police nationale. C'est l'une des saisies les plus importantes de ces 30 dernières années, précise le correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Haïti est une plaque tournante du trafic de drogue dans la région, complète Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. Cette situation est due à l'expansion des gangs armés, mais pas seulement. Un réseau international «structuré composé d'anciens militaires, de membres de la police, de parlementaires et de chefs d'entreprises, actif en Haïti et aux États-Unis, s'est formé, depuis les années 1980», explique Gotson Pierre. Ces trafiquants utilisent notamment le commerce de l'anguille pour blanchir leurs revenus. «Les multiples saisies de drogue sur les côtes nord et sud d'Haïti montrent que c'est une organisation bien rodée», ajoute le journaliste d'Alterpresse. Le Premier ministre haïtien est aux États-Unis La situation en Haïti est au cœur du voyage d'Alix Didier Fils-Aimé aux États-Unis. Le Premier ministre, qui n'a rencontré aucun responsable américain de premier plan, sera de retour le 17 juillet. Les États-Unis tirent la sonnette d'alarme. Ils estiment que la crise sécuritaire haïtienne constitue une menace directe pour la sécurité régionale et nationale du pays. Ce déplacement suscite, par ailleurs, des tensions internes. L'agenda d'Alix Didier Fils-Aimé n'a pas été communiqué à tous les membres du gouvernement, précise Gotson Pierre. À trois semaines de la fin de la présidence de Fritz Alphonse Jean, «échéance hautement symbolique dans le calendrier de la transition» selon le directeur d'Alterpresse, le CPT est à nouveau dans la tourmente. Donald Trump peut poursuivre le démantèlement du ministère de l'Éducation La Cour suprême a validé les licenciements ordonnés par le président américain et comme il s'agit d'une procédure d'urgence, elle n'a pas motivé sa décision, précise le Washington Post. On ne sait pas non plus qui a voté pour ou contre. Mais les trois juges progressistes de la Cour (sur un total de 9) ont fait savoir leur opposition, raconte le journal. Dans un communiqué, ils ont dénoncé une «décision indéfendable». «Quand le pouvoir exécutif annonce son intention de violer la loi, puis met cette promesse à exécution, le devoir du pouvoir judiciaire est de faire barrage à cette illégalité, pas de la faciliter», peut-on lire. Ces trois juges estiment que la Cour suprême a accru les prérogatives du président. Comme le rapporte le New York Times, selon eux, seul le Congrès, qui a créé ce ministère il y a environ un demi-siècle, a le pouvoir de le supprimer. La décision de Donald Trump n'a jamais été soumise à l'approbation des parlementaires, précise le quotidien. Le pouvoir de l'exécutif se trouve ainsi renforcé, et le ministère de l'Éducation est lui affaibli, juge le New York Times. Comme le raconte le quotidien, en marge de cette bataille judiciaire, des employés ont déjà été renvoyés : ceux qui avaient un contrat précaire. L'administration a également offert à certains de partir en retraite anticipée. Enfin, en mars, Donald Trump a ordonné des licenciements massifs et bien que la justice ait suspendu cette décision, très peu de fonctionnaires ont été réintégrés. Résultat, le ministère de l'Éducation qui comptait 4.000 employés au début de l'année, ne fonctionne aujourd'hui qu'avec la moitié de ces effectifs, explique le New York Times. À quoi sert le ministère de l'Éducation américain ? Si l'éducation est surtout gérée par les autorités locales aux États-Unis, le ministère de l'Éducation joue quand même un rôle important dans certains domaines. «Il est responsable de la gestion du programme fédéral de prêts aux étudiants qui s'élève à 1,6 milliard de dollars, des subventions aux écoles primaires et secondaires, des tests de réussite et des réglementations sur les droits civiques dans les écoles», détaille le Washington Post. Autant de missions que le ministère n'a plus vraiment les moyens d'accomplir, juge le New York Times pour qui «ces efforts pour abolir ce ministère font partie d'un agenda plus large des conservateurs qui veulent que plus d'argent aille aux écoles privées et à l'enseignement à la maison.» La grande loi budgétaire voulue par Donald Trump et approuvée récemment prévoit d'ailleurs d'importants crédits d'impôt pour l'enseignement privé, souligne le quotidien. Le ministère de l'Éducation continue de jouer un rôle en ce qui concerne les droits civiques. Là encore, Donald Trump s'en sert pour son agenda politique, raconte le New York Times. Le président l'utilise pour obliger les établissements scolaires à faire machine arrière en matière de lutte contre les discriminations. Finies par exemple, les équipes de sport composées d'étudiants transgenres ou les toilettes ouvertes à tous les élèves. En revanche, pour ce qui est de l'accès à l'école des enfants handicapés, cela n'intéresse pas Donald Trump, pointe le quotidien qui relève qu'il s'agit pourtant d'un droit civique. Le Mexique voit rouge au sujet des tomates Les droits de douane de 17% sur les tomates importées de ce pays, décidés hier par Donald Trump, provoque des remous. «Aucun pays ne peut nous remplacer», mettent en garde les producteurs mexicains de tomates, dans les colonnes du quotidien argentin Infobae. 90% des tomates mangées aux États-Unis, viennent du Mexique, précise El Financiero. Un fruit difficile à transporter car il contient beaucoup d'eau, précise un expert au journal Milenio. Les États-Unis ne peuvent donc pas se passer du Mexique, se rassurent les fermiers mexicains, indique Infobae. Ils rappellent qu'en 2019, les États-Unis avaient déjà suspendu l'accord de libre-échange qui lie les deux voisins, avant de faire marche arrière 4 mois plus tard. «La raison va prévaloir» cette fois, encore estiment-ils. L'Argentine déclassifie des archives nazies Le président Javier Milei a décidé de rendre public des archives liées à l'accueil de nazis après la Seconde Guerre mondiale. Alors que l'Europe peinait à se relever, l'Argentine, elle, était en plein boom économique. Pour soutenir cette croissance, le président Juan Perón a fait venir des milliers d'Européens. Les conditions d'accueil étaient généreuses, et les contrôles d'identité quasiment inexistants. Environ 12.000 nazis ont ainsi trouvé refuge en Argentine sous la présidence de Perón. «Ils menaient une vie discrète, sous un faux nom, parce qu'ils savaient qu'ils étaient recherchés», raconte l'historien Julio Mutti interrogé par Achim Lippold. «Plus tard, un décret d'amnistie du gouvernement péroniste leur a permis de reprendre leur vrai nom sans trop d'explications. Ils n'avaient pas de rôle social notable. Leur impact sur la société argentine de l'époque était très limité.» Il faut attendre le retour de la démocratie pour que la vérité émerge et que les archives soient déclassifiées sur décision du président Carlos Menem, en 1992. Grâce à ces documents, «nous savons désormais clairement qui est venu, où ils ont vécu, comment ils sont arrivés, sous quel nom, comment ils se sont cachés — tout cela est connu et a déjà été publié. Ce qui, en revanche, reste obscur, c'est l'origine des ressources financières ayant permis leur fuite. Pour une opération de cette ampleur, il a fallu de l'argent. Ce n'était ni simple, ni bon marché», explique Ariel Gelblung, directeur du Centre Simon Wiesenthal à Buenos Aires. Pour approfondir les recherches sur ces financements, le Centre Wiesenthal s'est tourné directement vers Javier Milei, en février 2025. Le président a accepté de leur faciliter l'accès à toutes les archives et «depuis, chaque fois que nous avons une requête, les services nous transmettent les documents. Il y a une directive en ce sens», poursuit Ariel Gelblung. Le gouvernement argentin a également commencé à mettre les documents en ligne. Mais les experts ne s'attendent pas à faire des découvertes majeures. Comme l'explique Julio Mutti, «90% de ce qu'il y avait à découvrir l'a déjà été (...) Le seul élément vraiment nouveau, ce sont des procès-verbaux de l'entreprise publique « Fabricaciones Militares ». Il y avait un projet de faire venir des techniciens étrangers, qui a bien eu lieu. On estime qu'environ 300 techniciens sont venus, dont des Polonais et d'autres pays qui étaient en guerre avec l'Allemagne nazie. Mais il y avait aussi des Allemands. Le problème, c'est qu'on ne sait pas encore si certains d'entre eux étaient des criminels de guerre ou des membres du parti nazi.» Selon le directeur du Centre Wiesenthal, Ariel Gelblung, les résultats des recherches menées par son équipe seront publiés au printemps 2026, le temps d'examiner tous les nouveaux documents disponibles, soit environ 38 kilomètres d'archives. Le journal de la 1ère En Martinique, la gendarmerie reçoit des renforts.
Notre série sur les objets du pouvoir fait escale aujourd'hui en Éthiopie. Durant plusieurs siècles, un objet a accompagné systématiquement les souverains du pays alors en déplacement avec les membres de la Cour : l'ombrelle. En quoi cet objet, qui sert d'abord à se protéger du soleil, est-il plus politique qu'il n'y paraît ? Alula Pankhurst sélectionne deux ouvrages de sa bibliothèque personnelle. En feuilletant les pages du premier livre, l'historien tombe sur une photo de l'empereur Ménélik II. Le souverain, qui a régné sur l'Éthiopie de 1889 à 1913, se déplace à dos de mule, entouré de sa cour, et est protégé du soleil par une ombrelle, qu'un de ses sujets tient pour lui. Alula Pankhurst explique comment cet objet a permis aux souverains éthiopiens d'asseoir leur pouvoir : « L'ombrelle fait partie de tous les objets sacrés. Tous ces objets sont une façon pour la royauté d'exprimer leur pouvoir non seulement dans le contexte national, mais aussi lorsqu'il y a des ambassadeurs qui viennent de l'étranger, des voyageurs. Donc, ils les reçoivent dans le contexte où le fait qu'ils soient souvent à l'extérieur et au soleil, avec des ombrelles, tandis que les personnes qui viennent ne le sont pas, déjà ça créé une certaine relation de pouvoir. » Ahmed Hassen Omer, historien lui aussi, confirme, photo de Ménélik II à la main : l'ombrelle est un attribut royal qui distingue l'empereur de ses sujets : « Il n'y a pas de Cour royale en Éthiopie sans grand parapluie. Même s'il n'y a pas de soleil, on regarde le roi ou l'empereur avec son parapluie. S'il y a des cérémonies locales, c'est toujours le symbole du pouvoir. Lui, il est au milieu avec son grand parapluie. » Ahmed Hassen Omer fait aussi remarquer que la symbolique de l'ombrelle se retrouve dans l'iconographie de l'Église orthodoxe d'Éthiopie : « L'Église et le roi s'organisent pour diriger le pays. Donc, parapluie pour l'Église, parapluie pour le roi. » Dans sa bibliothèque, Alula Pankhurst confirme : « Les prêtres ont toujours des ombrelles, surtout lorsqu'ils sortent pour des processions. Et évidemment, c'est quelque chose qui démontre la différence entre eux et le reste non seulement du peuple, mais des nobles. » Haïlé Sélassié est le dernier à avoir utilisé l'ombrelle, jusqu'à sa chute en 1974.
Depuis trois ans, le Festival d'Avignon met à l'honneur une langue. Cette année, c'est la langue arabe qui est invitée. Après l'anglais en 2023, puis l'espagnol en 2024, Tiago Rodrigues, le directeur du Festival d'Avignon, a choisi l'arabe comme langue invitée pour cette 79e édition. À cette occasion, deux soirées sont organisées pour mettre cette langue à l'honneur. Cinquième langue la plus parlée au monde, deuxième langue de France, langue multiple, plurielle, langue des poètes, elle sera représentée par des artistes originaires de la Tunisie, du Maroc, d'Irak, de la Palestine, de la Syrie, de l'Égypte ou encore du Liban. Dès que je suis au Liban, au bout de trois jours, je rêve de nouveau en arabe. Quand je suis en France, je ris en français. Rima Abdul Malak Invitées : Rima Abdul Malak, ancienne ministre de la Culture de la France, fondatrice des Rima Poésie Club qui sont des rendez-vous réguliers pour faire entendre de la poésie. Elle a contribué à la soirée Nour, une célébration poétique de la langue arabe qui réunit musiciens, comédiens, poètes, danseurs et artistes pour célébrer la langue arabe. La langue arabe, c'est la langue des poètes depuis la période pré islamique, c'est une langue qui s'est construite, ouverte et diversifiée grâce à la poésie. Rima Abdul Malak La soirée Nour, mardi 15 juillet, à partir de 22 heures dans la cour du lycée Saint-Joseph. Souad Massi, autrice-compositrice franco-algérienne, une des artistes du spectacle La voix des femmes, célébration des 50 ans de disparition « l'Astre d'Orient », la légendaire chanteuse égyptienne Oum Kalthoum. Pour cette soirée, sept artistes, des grandes voix d'aujourd'hui : Abdullah Miniawy, Camelia Jordana, Danyl, Maryam Saleh, Natacha Atlas, Rouhnaa, Souad Massi – aux influences éclectiques rendront hommage à la légendaire chanteuse égyptienne Oum Kalthoum, sous la direction musicale de Zeid Hamdan dans la Cour d'honneur du palais des Papes. Je pense qu'elle est célèbre à cause de sa voix très particulière. C'était une femme très libre qui a inspiré beaucoup de jeunes filles. Une figure du féminisme. Elle avait des chansons aussi très osées, ce qui n'était pas évident à l'époque. Souad Massi Quelques mots sur Oum Kalthoum : Née en 1898 à Ṭamāy al-Zahāyira en Égypte, Fatima Ibrahim as-Sayyid al-Beltagi dite Oum Kalthoum est considérée comme l'une des plus grandes chanteuses d'Orient. Initiée dès son plus jeune âge au chant par son père, elle a su allier tradition et modernité. Sa carrière de chanteuse, mais aussi d'actrice, s'étend sur près de cinq décennies. Oum Kaltoum disparait en 1975. La soirée La voix des femmes sera diffusée en direct sur RFI et Monte Carlo Doualiya à 20H10 TU. À lire aussiConcert «La Voix des femmes»: Un hommage moderne à Oum Kalthoum, 50 ans après sa mort À écouter : Le reportage de Fanny Imbert à la bibliothèque Cecano avec Marianne Weiss, conteuse et bibliothécaire à l'Institut du monde arabe, pour écouter Le livre de Kalila et Dimna, des contes d'origine indienne, traduits en arabe au 8e siècle et qui ont inspiré les fables de La Fontaine. Programmation musicale : L'artiste Oum Kalthoum avec le titre Alf Leila wa Leila L'artiste Souad Massi qui reprend le titre Hob Eih de Oum Kalthoum Rodolphe Burger qui chante la poésie de Mahmoud Darwish
Depuis trois ans, le Festival d'Avignon met à l'honneur une langue. Cette année, c'est la langue arabe qui est invitée. Après l'anglais en 2023, puis l'espagnol en 2024, Tiago Rodrigues, le directeur du Festival d'Avignon, a choisi l'arabe comme langue invitée pour cette 79e édition. À cette occasion, deux soirées sont organisées pour mettre cette langue à l'honneur. Cinquième langue la plus parlée au monde, deuxième langue de France, langue multiple, plurielle, langue des poètes, elle sera représentée par des artistes originaires de la Tunisie, du Maroc, d'Irak, de la Palestine, de la Syrie, de l'Égypte ou encore du Liban. Dès que je suis au Liban, au bout de trois jours, je rêve de nouveau en arabe. Quand je suis en France, je ris en français. Rima Abdul Malak Invitées : Rima Abdul Malak, ancienne ministre de la Culture de la France, fondatrice des Rima Poésie Club qui sont des rendez-vous réguliers pour faire entendre de la poésie. Elle a contribué à la soirée Nour, une célébration poétique de la langue arabe qui réunit musiciens, comédiens, poètes, danseurs et artistes pour célébrer la langue arabe. La langue arabe, c'est la langue des poètes depuis la période pré islamique, c'est une langue qui s'est construite, ouverte et diversifiée grâce à la poésie. Rima Abdul Malak La soirée Nour, mardi 15 juillet, à partir de 22 heures dans la cour du lycée Saint-Joseph. Souad Massi, autrice-compositrice franco-algérienne, une des artistes du spectacle La voix des femmes, célébration des 50 ans de disparition « l'Astre d'Orient », la légendaire chanteuse égyptienne Oum Kalthoum. Pour cette soirée, sept artistes, des grandes voix d'aujourd'hui : Abdullah Miniawy, Camelia Jordana, Danyl, Maryam Saleh, Natacha Atlas, Rouhnaa, Souad Massi – aux influences éclectiques rendront hommage à la légendaire chanteuse égyptienne Oum Kalthoum, sous la direction musicale de Zeid Hamdan dans la Cour d'honneur du palais des Papes. Je pense qu'elle est célèbre à cause de sa voix très particulière. C'était une femme très libre qui a inspiré beaucoup de jeunes filles. Une figure du féminisme. Elle avait des chansons aussi très osées, ce qui n'était pas évident à l'époque. Souad Massi Quelques mots sur Oum Kalthoum : Née en 1898 à Ṭamāy al-Zahāyira en Égypte, Fatima Ibrahim as-Sayyid al-Beltagi dite Oum Kalthoum est considérée comme l'une des plus grandes chanteuses d'Orient. Initiée dès son plus jeune âge au chant par son père, elle a su allier tradition et modernité. Sa carrière de chanteuse, mais aussi d'actrice, s'étend sur près de cinq décennies. Oum Kaltoum disparait en 1975. La soirée La voix des femmes sera diffusée en direct sur RFI et Monte Carlo Doualiya à 20H10 TU. À lire aussiConcert «La Voix des femmes»: Un hommage moderne à Oum Kalthoum, 50 ans après sa mort À écouter : Le reportage de Fanny Imbert à la bibliothèque Cecano avec Marianne Weiss, conteuse et bibliothécaire à l'Institut du monde arabe, pour écouter Le livre de Kalila et Dimna, des contes d'origine indienne, traduits en arabe au 8e siècle et qui ont inspiré les fables de La Fontaine. Programmation musicale : L'artiste Oum Kalthoum avec le titre Alf Leila wa Leila L'artiste Souad Massi qui reprend le titre Hob Eih de Oum Kalthoum Rodolphe Burger qui chante la poésie de Mahmoud Darwish
Le nouveau budget américain, adopté le jeudi 3 juillet 2025, prévoit de suspendre pour un an tous les fonds fédéraux attribués au planning familial et à sa principale organisation, Planned Parenthood. Un choix idéologique nataliste, symbolique de cette administration. Planned Parenthood est une association et la principale fédération en faveur du planning familial aux États-Unis. Elle facilite ainsi l'essentiel des procédures d'avortement et se trouve donc dans le viseur de l'administration de Donald Trump, ouvertement hostile à l'avortement. L'une des dispositions de la nouvelle loi budgétaire américaine, votée par les parlementaires le 3 juillet, est de suspendre son financement pendant un an. Cela est une menace existentielle pour ce service essentiel aux femmes : « 40% des fonds de Planned Parenthood viennent de l'État fédéral, rappelle Ludivine Gili, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord à la Fondation Jean-Jaurès, auteure de « La révolution conservatrice aux États-Unis. De l'avortement au droit de vote, la démocratie pervertie » (éditions de L'Aube). Si ces fonds sont suspendus, cela provoquera beaucoup de dégâts en termes d'accès à l'avortement ». Planned Parenthood a attaqué l'administration en justice ce lundi 7 juillet, considérant que le retrait de ce financement était « inconstitutionnel » et la Cour a suspendu cette provision en attendant une décision sur le fond. Malgré cela, pour Ludivine Gili, le combat sera difficile face à une justice de moins en moins favorable dans ce domaine, surtout depuis le retrait du droit fédéral à l'avortement par la Cour suprême, en juin 2022. Après cette décision, les républicains affirmaient que c'était maintenant à chaque Etat fédéré de décider librement de leur politique. « Mais depuis, l'administration fédérale essaie de bloquer ce droit par le biais financier, même dans les États qui ont inscrit le droit à l'avortement dans leur constitution », explique la chercheuse. « La lutte contre l'avortement est idéologique, conclut Ludivine Gili. Il était inscrit dans le projet 2025 de la Heritage Foundation, qui présente le rôle de la femme comme concentré sur la famille ». Dans cette vision nataliste, « la femme ne doit pas faire carrière, car sinon elle aura moins d'enfants ». Menace de nouveaux droits de douane contre le Canada Le président américain a prévenu qu'il imposerait d'importants tarifs, le 1er août 2025, à tous les pays qui ne négocient pas avec lui. Et le dernier visé est le Canada, menacé de 35% de droits supplémentaires. Le journal québécois La Presse publie l'intégralité de la lettre de Donald Trump envoyée au Premier ministre Mark Carney le 10 juillet. L'Américain lui reproche d'avoir répliqué à la première salve de tarifs et relevé les droits de douane canadiens sur les motos, les vêtements ou l'alcool venant des États-Unis. Un juriste, Mark Warner, constate l'échec des récentes concessions canadiennes : « la décision du gouvernement Carney d'abandonner la taxe sur les services numériques au Canada à la fin juin ne semble pas avoir rassasié l'administration Trump », dit il. La menace de Trump est inquiétante, car 76% des exportations canadiennes partent aux États-Unis, mais ce juriste reste optimiste : « Il y a encore du temps pour négocier, c'est une manière pour l'administration Trump de dire : donnez-nous quelque chose en plus ». Le moment est délicat, surtout que l'attaque est combinée. Au 1er août, Washington devrait en effet imposer en plus des taxes de 50% sur le cuivre mondial. Or, rappelle le journal Le Devoir, le Canada est le 12è producteur mondial de ce minerai et le Québec en raffine beaucoup, avec plus de 3 000 emplois à la clé dans la filière. Compromis ou pas, les Canadiens, eux, boudent déjà leurs voisins : La Presse rapporte ainsi que le nombre de touristes canadiens se rendant aux États-Unis en voiture a chuté de 33% en juin, 6è mois consécutif de baisse. « Les Canadiens sont fâchés, et ils font une croix sur les États-Unis », conclut un professeur de marketing. En Argentine, défaite majeure pour le président Javier Milei Les sénateurs ont voté jeudi 10 juillet, à l'unanimité, une hausse de 7.2% des retraites. Cette proposition, déjà approuvée par les députés, est combattue bec et ongles par le président argentin, qui veut sabrer dans toutes les dépenses publiques «C'est la raclée», titre le journal argentin de gauche Pagina 12, qui raconte l'épique combat parlementaire: Javier Milei a menacé les sénateurs, parlé de « coup d'état institutionnel », le système électronique de la Chambre est tombé bizarrement en panne avant le vote, forçant à un scrutin à main levée, mais la loi est passée malgré tout. Cela fait des semaines que les retraités protestent, car les pensions minimales sont en dessous du niveau de pauvreté, mais le président ne veut rien savoir: et il assure maintenant qu'il opposera son veto à cette loi, pour la 2è fois. Dans le quotidien La Nacion, plus conservateur, on s'inquiète d'un gouvernement aux bonnes intentions financières, mais qui s'isole car il traite mal ses partenaires. le croquis du journal est parlant : il montre un Javier Milei enragé, monté sur le Sénat tel un King Kong, qui essaie en vain d'abattre des avions ennemis. Épique. En Haïti, « le chaos érigé en business » Le quotidien Alterpresse revient sur l'annonce de l'ONU, qui a déclaré que les gangs avaient un «contrôle quasi total» de la capitale. L'économiste et politique Camille Chalmers réfute ce constat dans une interview. Pour lui, cette déclaration « relève d'un alarmisme calculé, qui vise à préparer le terrain à une nouvelle intervention militaire internationale ». Il n'empêche, le chaos s'installe, et il est même devenu «un business», affirme Michel Gros dans une tribune d'Alterpresse. «Pendant des années, la bureaucratie onusienne, à travers ses missions et ses projets dits humanitaires, a prospéré sur le dos de la crise haïtienne, soutient cet analyste. et de conclure : Haïti doit reconquérir sa souveraineté pour empêcher que ses malheurs ne deviennent un fonds de commerce.»
C dans l'air l'invité du 9 juillet 2025 : Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes. À une semaine de la présentation par le Premier ministre des grandes orientations budgétaires pour 2026, la Cour des comptes tire la sonnette d'alarme. Dans son rapport publié mardi 2 juillet, elle dénonce une "forte dérive" des finances publiques. Elle pointe l'incapacité à contenir la dépense publique en 2024, qui conduit la France à afficher le déficit le plus élevé de la zone euro.La Cour des comptes estime que l'objectif de ramener le déficit à 3 % d'ici 2029 est hors d'atteinte et met en garde contre un possible effet "boule de neige" de la dette publique. Endettement record, dépenses incontrôlées : Pierre Moscovici appelle à “une reprise de contrôle".Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes décryptera avec nous les grandes lignes de ce rapport et les alertes adressées au gouvernement dirigé par François Bayrou.
durée : 00:37:59 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Face à une hausse continue du nombre de personnes diabétiques et des dépenses de santé qui explosent, la Cour des comptes a publié le 8 juillet un rapport visant à améliorer la prise en charge du diabète en France. Comment enrayer la maladie ? Et quelles réformes pour améliorer la prévention ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
À La Calera, une municipalité montagneuse près de Bogotá, les habitants s'opposent à Coca-Cola, qui exploite sept sources d'eau via sa filiale Indega. En pleine sécheresse historique causée par El Niño, les habitants ont subi des coupures d'eau pendant près d'un an, tandis que l'usine de mise en bouteille continuait son activité. C'est un reportage d'Eve-Marie Detoeuf. L'indignation est d'autant plus grande que la concession d'exploitation d'Indega, arrivée à échéance en décembre, pourrait être renouvelée malgré les contestations. Coca-Cola affirme puiser l'eau dans les nappes souterraines, mais une hydrologue critique sévèrement l'étude fournie par la multinationale, la jugeant biaisée et contradictoire. La situation divise désormais les habitants de La Calera. Tandis que certains défendent l'entreprise pour les emplois supposément créés, d'autres dénoncent une exploitation injuste d'une ressource vitale. Des artistes, des écologistes, et des villageois expriment leur tristesse face aux tensions causées par Coca-Cola. Ils sont pessimistes quant à une décision des autorités régionales, soupçonnées de favoritisme et de corruption. En 2024, Coca-Cola n'aurait payé que l'équivalent de 2 500 euros de redevance pour cette ressource précieuse, alimentant un sentiment d'injustice grandissant. Les gangs haïtiens sanctionnés par l'ONU Les Nations unies ont imposé des sanctions contre les coalitions de gangs haïtiens Viv Ansanm et Gran Grif, quelques semaines après leur désignation comme organisations terroristes par les États-Unis. C'est un des sujets abordés ce jeudi (10 juillet 2025) avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval. Ces sanctions permettent notamment à Interpol de lancer des poursuites internationales, peut-on lire dans le Nouvelliste. Elles interviennent dans un contexte d'escalade de la violence en Haïti, où les gangs multiplient les attaques armées, s'étendent au-delà de Port-au-Prince, et plongent le pays dans une crise humanitaire sans précédent. Aux États-Unis, des milliers de fonctionnaires fédéraux vivent dans la peur d'un licenciement massif Mardi dernier, la Cour suprême a validé le vaste plan de réorganisation de l'administration Trump, ouvrant la voie à des suppressions de postes. Selon Politico, ce jugement a profondément ébranlé des agents jusque-là convaincus d'être protégés par le droit de la fonction publique et les syndicats. « Tous mes amis se sont résignés au pire », confie un employé au ministère du logement. À l'agence de protection de l'environnement, certains se terrent au sous-sol pour fuir la tension. Déjà 3 000 départs volontaires ou retraites anticipées. Des services comme la justice environnementale sont démantelés. « Le gouvernement abandonne les communautés les plus polluées », dénonce un agent. Au ministère du Logement, les couloirs sont devenus silencieux, « comme après un décès ». La peur est encore plus vive au Département d'État : dans des groupes Signal, diplomates et agents s'inquiètent pour leur avenir, la sécurité nationale, et dénoncent une trahison. Des salles de réunion ont été réservées pour ce vendredi, jour probable des annonces officielles. Les conséquences de la taxe douanière de 50% sur les produits brésiliens décidée par Donald Trump Pour le site d'information G1, Donald Trump répète la formule du harcèlement et des représailles qu'il utilise contre ses adversaires politiques. « Cette fois, cependant, les échanges économiques ne peuvent pas servir de prétexte car les États-Unis ont un rare excédent commercial avec le Brésil ». Dans Carta Capital, un ancien ambassadeur brésilien s'insurge : il parle d'ingérence révoltante, de brutalité diplomatique, et estime que les États-Unis sont en train de devenir un adversaire du Brésil — une rupture avec deux siècles de relations diplomatiques. Il appelle à une réaction forte de la société civile brésilienne, et suggère au gouvernement Lula d'intensifier ses contacts avec les démocrates américains. L'embarras des bolsonaristes Selon Folha de Sao Paulo, plusieurs proches de l'ex-président reconnaissent, en privé, que cette décision « pose un vrai problème politique ». Officiellement, ils continuent de soutenir Donald Trump et tentent de rejeter la responsabilité de la mesure douanière sur le président Lula. C'est le cas de Tarcísio de Freitas ou Romeu Zema — deux candidats potentiels pour la prochaine élection présidentielle de 2026. Ils affirment que c'est le rapprochement de Lula avec la Chine, la Russie, l'Iran, Cuba ou encore le Venezuela qui aurait déclenché la réaction de Donald Trump. Washington à la recherche d'une stratégie à l'égard du Venezuela C'est à lire dans le New York Times. D'un côté, le secrétaire d'État Marco Rubio a tenté un accord avec Caracas : libérer des prisonniers politiques en échange du renvoi de 250 migrants vénézuéliens détenus au Salvador. Mais ces négociations ont été court-circuitées par… l'émissaire spécial de Donald Trump pour le Venezuela lui-même, Richard Grenell. Lui proposait tout autre chose : autoriser l'entreprise Chevron à reprendre ses activités pétrolières au Venezuela. Une offre plus alléchante pour le président Nicolas Maduro. Mais finalement, aucun accord n'a été conclu, et les 250 migrants vénézuéliens sont toujours détenus dans une prison de haute sécurité au Salvador. Le New York Times révèle que malgré ses déclarations, la Maison Blanche garde le contrôle sur ces détenus car ils sont utilisés comme monnaie d'échange. Premiers témoignages sur les conditions de détention au sein du «Alligator Alcatraz» Le Miami Herald publie un témoignage glaçant : un migrant mexicain, pourtant protégé par le programme DACA, car il est venu aux États-Unis lorsqu'il était encore mineur, s'est retrouvé enfermé dans le centre de détention situé en plein cœur des Everglades, en Floride. Il a été arrêté après un simple contrôle routier. Son avocat affirme ne pas connaître les raisons de sa détention. Et son client dénonce des conditions inhumaines : nourriture avariée, toilettes bouchées, chaleur étouffante sans climatisation, moustiques en pagaille, et interdiction de se doucher pendant quatre jours. Les autorités de Floride, elles, démentent en bloc : « des accusations totalement fausses », disent-elles. Mais l'affaire commence à faire grand bruit. Journal de la 1re En Martinique, la lutte contre le décrochage scolaire.
Dans cette édition :L'Institut National d'Études Démographiques révèle que le nombre idéal d'enfants par famille évalué par les Français est passé de 2,7 en 1998 à 2,3 en 2024, alors que le taux de fécondité réel est encore plus bas à 1,6 enfant par femme, soulevant la question des mesures à prendre pour inverser cette tendance.Un important incendie s'est déclaré près de Marseille, brûlant 750 hectares et détruisant 10 habitations et une quinzaine de véhicules, mobilisant 800 pompiers qui restent sur place pour empêcher toute reprise du feu.La négation de l'existence de l'islamo-gauchisme dans les universités par le ministre de l'Enseignement Supérieur Philippe Baptiste suscite de vives critiques de la droite, qui en fait un combat prioritaire, tandis que le gouvernement affirme sa fermeté contre les appels à la haine et l'antisémitisme.Le MEDEF propose des pistes pour réaliser 6 milliards d'euros d'économies sur le budget de la Sécurité sociale, en maîtrisant mieux les dépenses liées aux arrêts maladie, avec notamment l'instauration de jours de carence.Sur le plan politique, le Rassemblement National fait l'objet de perquisitions dans le cadre d'une enquête sur des prêts potentiellement illégaux, et la Cour européenne des droits de l'homme rejette la demande de suspension de la peine d'inéligibilité de Marine Le Pen.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 8 juillet 2025 : Budget : attention, ça va faire mal...LES EXPERTS :- Dominique Seux - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos- François Ecalle - Ancien magistrat à la Cour des comptes et président du site spécialisé dans la gestion des finances publiques Fipeco - Anne de Guigné - Journaliste au service économie - Le Figaro- Thomas Porcher - Économiste, professeur à la Paris School of Business
C dans l'air du 8 juillet 2025 : Budget : attention, ça va faire mal...François Bayrou s'est rendu à Chartres ce mardi pour présenter la nouvelle réforme de l'administration territoriale de l'État. L'idée est d'octroyer davantage de pouvoir aux 133 préfets de l'Hexagone, leur conférant ainsi une autorité plus importante que celle des agences de l'État et des directions générales publiques, afin de simplifier l'action des pouvoirs publics, dans l'espoir de faire des économies. "Les préfets ont pour responsabilité de faire travailler ensemble ceux qui travaillent pour l'État", a expliqué le Premier ministre. "C'est une légitimité nouvelle donnée à la décentralisation. Les élus n'auront plus qu'un seul interlocuteur. C'est un moyen de rendre la dépense publique plus efficace. Cette nouvelle organisation de l'action publique est une manière de rendre plus efficace l'utilisation de l'argent", a ajouté le chef du gouvernement, qui alerte depuis des semaines sur la nécessité de redresser les finances publiques.François Bayrou a d'ailleurs insisté sur le fait que la France "est en danger mortel. Cela va demander des efforts à tout le monde", a-t-il une nouvelle fois reconnu à huit jours de dévoiler les grandes lignes du budget 2026.Après avoir consulté pendant des semaines, Bercy a rendu sa copie. Il revient désormais au Premier ministre d'effectuer les derniers arbitrages pour dégager 40 milliards d'euros d'économies. Année blanche, instauration d'une TVA sociale, baisse des dépenses de la Sécurité sociale, création d'une "taxe Zucman", rabotage des niches fiscales et crédits d'impôt… Plusieurs pistes ont déjà été lancées.Alors, que va décider François Bayrou ? Où trouver les 40 milliards d'euros ? Certains, à droite et à l'extrême droite, appellent à prendre exemple sur les politiques mises en œuvre par Javier Milei en Argentine et Giorgia Meloni en Italie. Mais quel est le bilan de la "politique de la tronçonneuse" de Javier Milei ? Comment l'Italie a-t-elle redressé ses comptes publics ? Depuis vendredi 4 juillet, "la France emprunte à des taux plus élevés que l'Italie", a glissé le ministre de l'Économie Eric Lombard afin d'alerter les Français sur le remboursement de la dette de l'Etat.LES EXPERTS :- Dominique Seux - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos- François Ecalle - Ancien magistrat à la Cour des comptes et président du site spécialisé dans la gestion des finances publiques Fipeco - Anne de Guigné - Journaliste au service économie - Le Figaro- Thomas Porcher - Économiste, professeur à la Paris School of Business
In this powerful episode, we sit down with Texas House Representative Erin Gamez from Brownsville to explore how yoga became her anchor in the high-stakes world of law and politics. Erin opens up about taking on a capital murder case right out of law school, the emotional weight of justice work, and how her yoga practice transformed not just how she carries stress—but how she shows up for the world. “I can give a different energy to the world when I practice yoga. I can show up as myself”, she shares. Tune in for an honest and inspiring conversation about resilience, responsibility, and the quiet strength that comes from within.Send us a textWanna be on the show? Click here to fill out our guest info form or drop us a email at yogachanged@gmail.comFollow us on TikTok:https://www.tiktok.com/@yogachangedFollow us on Instagram:https://www.instagram.com/yogachanged/For more, go to https://howyogachangedmylife.comThe theme music for this episode, “Cenote Angelita”, was written and produced by Mar Abajo Rio AKA MAR Yoga Music. Dive deeper into this and other original yoga-inspired compositions by visiting bio.site/mcrworks. For the latest updates on upcoming events featuring his live music for yoga and meditation, be sure to follow @maryogamusic on Instagram.
L'exploitation des immenses réserves de fer des monts du Simandou pourrait marquer un tournant décisif pour l'économie guinéenne. Estimées à près de 8 milliards de tonnes de minerai, ces réserves font l'objet de discussions depuis trois décennies. Les autorités prévoient une entrée en production pour la fin de l'année 2025, présentant ce projet comme la vitrine de leur ambition économique. (Rediffusion) Face au manque de transparence, la population guinéenne, qui a connu les désillusions de l'exploitation de bauxite, oscille entre espoir et scepticisme. Sur le chantier du chemin de fer, la poussière et les boues envahissent les champs, rendant impossible toute culture. Mamoudou Youla, habitant du village de Sounganyia marche sur la terre craquelée qui a envahi sa rizière. « Tout ça, là, c'est le lieu de travail. Depuis que les sociétés minières sont arrivées il y a cinq ans, on ne travaille pas ici, rien, tout est gâté. », se lamente-t-il. Les dédommagements promis par les miniers ne suffisent pas à compenser les pertes subies par les agriculteurs. Mamaseta Camara, une autre habitante, exprime son désenchantement face aux promesses non tenues. « Quand les entreprises sont arrivées ici, j'étais contente, je me suis dit que c'était une opportunité pour nous. Mais ça ne s'est pas passé comme prévu. On subit de nombreux impacts. » Tout se fissure. Les murs des maisons, comme la confiance des habitants envers les sociétés. Il n'y aurait pas eu assez d'emploi pour les jeunes de Soungayah. La corruption autour du chantier est un autre sujet de préoccupation. « Quand vous allez sur le chantier pour du travail, il y a des intermédiaires qui vous demandent de l'argent. Environ 1 million et demi de francs guinéens », témoigne anonymement ce jeune homme. Il a le verbe haut et une profonde colère en lui. « À Conakry, on dit que nous sommes les boss. Qu'il y a un grand projet chez nous, le grand port de la Guinée, et donc qu'on est les rois, mais les gens ne savent pas ce qui se passe réellement ici. Pas d'emploi, pas d'eau, pas d'hôpital. J'en veux aux autorités guinéennes. Parce que depuis que le projet a commencé ici, personne ne s'est déplacé pour voir ce que nous traversons ici. Ils s'en foutent de nous ». Plus de 33 000 emplois ont déjà été créés sur le corridor, avançait Mamadi Doumbouya, le président de la transition, lors de ses derniers vœux à la nation. Des retombées XXL espérées pour l'économie guinéenne Initié en 1997, le projet Simandou a connu de nombreux rebondissements. D'abord attribués à Rio Tinto, les blocs 1 et 2 ont ensuite été confiés à BSGR, avant d'être réattribués à Winning Consortium Simandou en 2019, un partenariat sino-singapourien avec une participation guinéenne. Après le coup d'État en 2021, les travaux ont été interrompus par la junte. Puis, le géant de l'acier Baowu Steel a investi 6 milliards de dollars dans le projet, renforçant l'engagement de la Chine. Les espoirs sont énormes. Les autorités guinéennes misent sur des retombées économiques annuelles de 600 à 700 millions de dollars via des taxes et redevances. « Les ressources générées par les mines du projet Simandou et la transformation locale des minerais par la construction des raffineries nous ouvrent des perspectives heureuses d'avenir. », se réjouissait Mamadi Doumbouya. La construction d'une aciérie permettrait également de transformer une partie du fer sur place. « Nous osons espérer que cela soit la bonne cette fois, explique l'économiste Mohammed Camara. Pour un projet minier, l'important, c'est qu'est-ce qu'on en tire comme fiscalité, quels sont les impôts et taxes que ce projet va payer à l'État ? Il faut voir le projet sur du long terme et s'assurer de l'utilisation efficace des ressources. Le peu que l'on gagne, il faut l'investir où on peut impacter le plus. » Le « pont vers la prospérité » vanté par les autorités guinéennes n'est pas garanti. « Les autorités comptent beaucoup sur le Simandou parce que c'est un projet qui va doubler le produit intérieur brut du pays, mais attention, il ne faut pas croire que cela va régler tous les problèmes d'un seul coup », poursuit Mohammed Camara. Des contrats miniers toujours secrets D'autant qu'un doute subsiste sur les retombées économiques réelles. Les contrats signés entre l'État et les sociétés minières n'ont en effet pas été publiés. Ces trois conventions minières, ferroviaires et portuaires finalisées en 2023 ne sont connues que de quelques-uns dans le pays. « On se demande bien qui les a vues, c'est l'omerta la plus totale », témoigne un ancien proche du ministère des Mines. La publication des contrats est obligatoire selon le code minier guinéen. Or, ces conventions validées par la Cour suprême adoptées par le CNT – l'Assemblée nationale guinéenne – en février 2024 sont introuvables. Manque de transparence flagrant pour certains acteurs de la société civile. Incompréhension pour Oumar Totiya Barry de l'Observatoire des mines et métaux : « Officiellement, le Premier ministre parle de contrat stratégique, donc de secret d'État. Le ministre des Mines évoque le fait que le processus de négociation n'est pas terminé. Mais on sait quand même que ces documents sont passés au niveau du CNT et donc, que le processus est à son terme. On ne comprend pas pourquoi la Guinée ne rend pas encore public ces contrats. Cela aiderait aujourd'hui à améliorer le niveau de compréhension. » À lire aussiGuinée: de Sekou Touré à Mamadi Doumbouya, l'incroyable histoire du gisement de fer de Simandou Même du côté des sociétés minières, on peine à comprendre ce manque de transparence. Mais le gouvernement reste droit dans ses bottes sur cette question. « Quand on négocie avec quelqu'un, il y a toujours des clauses de confidentialité, explique le ministre du plan Ismaël Nabé. Nous sommes en train de discuter avec les partenaires industriels et on publiera au temps opportun. On renégocie parce que la Guinée était perdante. Nous sommes avec des partenaires et on doit avoir un commun accord, et respecter ce que l'on s'est dit. Si on est d'accord, ça sera publié. » Les éléments juridiques des conventions signées ont déjà été publiés dans un numéro spécial du Journal officiel qui n'a pas été rendu public, mais que RFI a pu se procurer. Certains y voient la preuve que tout est déjà négocié et que les autorités n'ont pas envie de dévoiler des contrats qui seraient défavorables à la Guinée. Un des négociateurs nous informe que la plupart des contrats de revente par lesquels les clients achètent le minerai produit ne sont pas encore signés. Le prix de revente du fer de Simandou – élément clé pour le calcul des recettes de l'État – ne serait pas fixé. Djiba Diakité, le président du comité stratégique de Simandou, a récemment expliqué dans une interview à Forbes Afrique que « si on mettait bout à bout tous les documents contractuels de Simandou... ça ferait 14 kilomètres ». Un train pour le minerai et pour les passagers ? La Guinée veut croire à la renaissance de son réseau ferroviaire grâce au gigantesque projet minier. Le gisement de fer, l'un des plus riches au monde, doit être relié au port de Moribayah par une ligne de chemin de fer de 650 kilomètres. Une infrastructure qui cristallise les espoirs de désenclavement de la Haute et Moyenne-Guinée. Pensée comme une double voie, cette ligne doit permettre non seulement l'acheminement du minerai vers la côte, mais aussi, à terme, le transport de marchandises et de passagers. « Le chemin de fer est multi-utilisateur. Une partie va servir aux miniers, une autre aux marchandises, mais aussi aux personnes. L'objectif est de développer plus de 2 000 km de voie ferrée dans le pays », déclare Ismaël Nabé, ministre du Plan à RFI. Cette ambition de désenclaver les régions agricoles, comme la zone de Kankan ou de N'zérékoré, suscite l'enthousiasme. Certains imaginent déjà des trains chargés d'ignames ou de bananes rejoindre plus facilement les marchés urbains. Mais sur le terrain, les observateurs sont plus prudents. « L'idée d'un train passager est séduisante, mais peu réaliste dans l'état actuel du tracé », estime Oumar Totiya Barry, directeur de l'Observatoire des mines et métaux. Selon lui, la ligne évite les grands centres urbains. « Il y a bien une quinzaine de gares prévues, mais elles sont souvent à des dizaines de kilomètres des villes. Madina Oula, par exemple, se trouve à plus de 80 km de Kindia. Pour Mamou, c'est le même problème avec la gare de Farenta. » En cause, une logique de tracé prioritairement industrielle. Le chemin de fer suit le chemin le plus court et le moins coûteux entre la mine et le port, au détriment d'une intégration fine au territoire. « Le mariage entre aménagement du territoire et conception du chemin de fer n'a pas suffisamment fonctionné », regrette Oumar Totiya Barry. À Kaloum, cœur battant de Conakry, certains commerçants restent sceptiques. Marqués par les promesses non tenues des précédents projets miniers, ils redoutent que Simandou ne soit qu'un mirage de plus. Dans les zones d'exploitation de la bauxite, comme à Boké, l'exploitation a certes rapporté des devises, mais elle a aussi laissé des séquelles : pollution de l'air, raréfaction de l'eau potable, routes dégradées. « Simandou, c'est du vent », tranche un commerçant, dénonçant une richesse qui ne profite toujours pas à la population. En attendant, Simandou creuse son sillon, porté par de grandes ambitions.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 4 juillet 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.C'EST NICOLAS QUI PAIE » : L'AMORCE D'UN CONFLIT INTERGÉNÉRATIONNELTravail, écologie, sexualité, politique, racisme, laïcité, tant autour des questions sociales que dans le champ des valeurs, tout séparerait les jeunes de leurs aînés. Les « boomers » auraient « cramé la caisse » et la planète. Leurs successeurs seraient paresseux, instables, égoïstes, trop radicaux. L'expression « OK, boomer », apparue en 2018 et largement répandue sur les réseaux sociaux, résume à elle seule ce « clash intergénérationnel ». En cause : la montée de l'individualisme, l'accélération des changements technologiques et l'inversion opérée dans la transmission traditionnelle des savoirs. Avec le Covid, la génération Z - née entre la fin des années 1990 et le début des années 2010 – se serait sentie sacrifiée pour protéger les boomers. La crise écologique a créé des éco-anxieux qui demandent des comptes. C'est sur le front des conditions économiques que les tensions sont les plus vives : dans un État consacrant plus de budget à la retraite (379 milliards d'euros en 2023, 13,4 % du PIB, selon le rapport du Conseil d'orientation des retraites) qu'à sa jeunesse (190 milliards d'euros pour l'éducation en 2023, 6,7 % du PIB), celle-ci est contrainte de composer avec un chômage structurel, des inégalités sociales croissantes et un État de moins en moins providence et protecteur, constate Salomé Saqué, dans son livre Sois jeune et tais-toi.Alors que la CFDT comme le Medef commencent à s'inquiéter d'un risque de conflit intergénérationnel, dans son rapport d'avril, la Cour des comptes a alerté sur la nécessité de veiller à l'équité intergénérationnelle des systèmes de retraites. Compte tenu du vieillissement de la population et de la baisse de la natalité, pour éviter que les écarts ne se creusent, la Cour note l'intérêt de mieux piloter le système global avec des clauses de revoyure. Le rapport entre actifs et retraités ne cesse de se dégrader : de trois actifs pour un retraité au début des années 1980, ce ratio est passé à 2,1 actifs pour un retraité en 2000 et à 1,7 cotisant pour un retraité en 2021. Il devrait encore décliner d'ici à 2050 pour passer à 1,5 cotisant pour un retraité. Dans un tel contexte, le système de retraites par répartition apparaît de moins en moins à même de générer un niveau de pensions suffisant.Depuis quelques mois, Nicolas, trente ans, un personnage fictif devenu un mème populaire sur les réseaux sociaux incarne le « ras-le-bol fiscal » d'une partie de la jeune génération. Notamment sur X et à droite, dès qu'un article de presse relaie une information impliquant une dépense de l'État, le commentaire surgit : « C'est Nicolas qui paie. » Nicolas (prénom le plus donné aux garçons en 1995) se veut emblématique de la génération des jeunes actifs trentenaires, supposés écrasés d'impôts pour financer les croisières de « Bernard et Chantal », retraités de 70 ans, et le RSA de « Karim », jeune immigré de 25 ans, autres personnages fictifs. « Il n'y a pas de caractère inédit concernant les contestations fiscales, souligne l'économiste Erwann Tison. Ce qui est nouveau, c'est le côté générationnel ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 4 juillet 2025 - Retraites, impôts, santé : bientôt l'austérité ?Le Premier ministre a choisi le lendemain de la Fête nationale pour dévoiler son plan pluriannuel de redressement des finances publiques et tracer les grandes lignes du budget 2026. Invité hier sur BFM, François Bayrou a assuré vouloir tenir les engagements de réduction du déficit "en abandonnant des crédits en cours d'année" et "en fermant les robinets quand il le faut". Une première étape qui demandera, selon ses mots, "un effort considérable" alors que la Cour des comptes a une nouvelle fois mis en garde, mercredi, contre la dégradation des finances publiques.Après des années 2023 et 2024 "noires", marquées par d'importants dérapages budgétaires, l'institution des Sages de la rue Cambon estime désormais, dans un rapport, à près de 105 milliards d'euros les efforts d'ajustement budgétaire nécessaires pour ramener le déficit public sous le seuil de 3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2029, comme l'ambitionne le gouvernement.Mais comment y parvenir ? Plusieurs pistes sont évoquées : année blanche, baisse des remboursements de médicaments, contrôle accru des affections de longue durée, jour de carence pour les arrêts maladie, coupes dans les niches fiscales, plafonnement des avantages pour l'emploi à domicile ou encore réduction des déductions pour les dons aux associations. Des mesures à l'étude, mais qui ne suffiront probablement pas.Pour 2026, l'exécutif vise 40 milliards d'euros d'économies. François Bayrou ne devrait en annoncer que la moitié, voire les deux tiers, dans une dizaine de jours, et pour les 10 -20 milliards restant laisser vivre le débat cet été et au Parlement à la rentrée.Un débat qui s'annonce électrique. Les tensions montent déjà dans les services publics, notamment dans les hôpitaux en pleine période de canicule. Et les divisions au sein même de la majorité se font de plus en plus visibles. Ce vendredi, malgré un double rappel à l'ordre la veille d'Emmanuel Macron et de François Bayrou, la ministre de l'Écologie, Agnès Pannier-Runacher, a de nouveau vertement critiqué le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau. Elle a jugé sa position sur les énergies renouvelables "absurde et dangereuse", l'accusant même de vouloir "faire des chèques à l'Algérie pour importer du gaz" et de "courir derrière le Rassemblement national". "C'est de la petite politique", a-t-elle lancé. LES EXPERTS :- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - Franceinfo TV - LAURE SALVAING - Directrice générale de l'Institut de sondage Verian - MATHIEU PLANE - Économiste, directeur adjoint du Département Analyse et Prévision - OFCE
François Bayrou échappe à la censure. Les députés Rassemblement national disent se réserver sur le budget à l'automne. Dans un rapport, la Cour des comptes alerte : le report des efforts n'est plus possible. Dans l'actualité de la semaine, il y a aussi cette rencontre entre Nicolas Sarkozy et Jordan Bardella qui a irrité une partie de la droite, tandis que la gauche se réunissait en vue de la présidentielle de 2027 – sans Jean-Luc Mélenchon ni Raphaël Glucksmann.
durée : 00:04:32 - Le Son d'Avignon - par : Marie Sorbier - J-4 avant le début de la 79e édition du Festival d'Avignon. Avant l'arrivée des festivalières et festivaliers, immersion dans les spectacles qui, déjà, rencontrent le public. Aujourd'hui, "Les Incrédules" de Samuel Achache. - invités : Thibault Perriard Musicien
C dans l'air l'invité du 30 juin 2025 avec Michaël Zemmour, enseignant-chercheur à l'université Lumière Lyon-II et économiste au laboratoire d'évaluation des politiques publiques de Sciences-Po.Jeudi, le Premier ministre François Bayrou a énuméré devant la presse les "avancées" permises par les négociations sur les retraites qui pourraient être reprises dans un budget à l'automne. Les syndicats et le patronat réunis en "conclave" n'ont pas trouvé d'accord global sur les retraites, mais ils ont dégagé des compromis sur plusieurs points. Et, vendredi, la CFDT a refusé, à l'instar de la CFTC et de la CFE-CGC, de jouer les prolongations, comme l'avait proposé le Premier ministre la veille.Aujourd'hui dans les Echos, l'ancien Premier ministre Gabriel Attal a dit vouloir en finir avec l'âge de départ unique, une norme devenue inutile selon lui. Le départ à la retraite ne se fixerait que sur la base de la durée de cotisation. Un système financé par une dose de capitalisation : chacun met de côté pour sa future retraite plutôt que de financer celle des retraités actuels. Édouard Philippe lui aussi a vanté les mérites de la capitalisation il y a quelques semaines, et dévoilait aussi les contours de sa réforme des retraites qu'il proposera pour 2027. Alors comment financer durablement notre système de retraites, dont le déficit devrait atteindre près de 15 milliards d'euros en 2035 selon la Cour des comptes ? Michaël Zemmour, enseignant-chercheur à l'université Lumière Lyon-II et économiste au laboratoire d'évaluation des politiques publiques de Sciences-Po, est notre invité.
//The Wire//2300Z June 30, 2025////ROUTINE////BLUF: FIREFIGHTERS TARGETED IN IDAHO AMBUSH, MULTIPLE FATALITIES REPORTED. TARGETING CONTINUES IN THE MIDDLE EAST.// -----BEGIN TEARLINE------International Events-Middle East: The situation remains tenuous throughout the region as another drone attack strikes Tehran. This afternoon, locals reported witnessing a kamikaze drone attack taking place in Tehran, which is being claimed to have targeted a senior IRGC official.Analyst Comment: As this is a developing situation, very few details are confirmed. However, yesterday anti-aircraft batteries throughout the city were observed engaging targets, which would add more validity to the claims of small drones being used to target senior defense officials. Reports from last night also suggest that Iranian leadership is continuing to crack down on spies and insurgents carrying out attacks within Tehran, which is continuing to be a problem despite the ceasefire.-HomeFront-Idaho: Yesterday afternoon a small arms engagement was reported on Canfield Mountain just east of Cour d'Alene. At approximately 1330L, firefighters responded to a call of a brush fire on Canfield Mountain, in the vicinity of Nettleton Gulch Road. Upon arrival on scene, firefighters unknowingly maneuvered into the kill zone of a deliberately laid ambush, with the fire being started to lure authorities in to the location. In the initial ambush, 2x firefighters were KIA, and several others were wounded. After some time, local authorities stated that the body of a male individual (presumed to be the shooter) was recovered from the scene, along with a firearm. This morning, the shooter was identified as Wess Roley.-----END TEARLINE-----Analyst Comments: Regarding the verbiage used to describe the situation in Idaho, additional context would be helpful to discern the threat. The term "ambush" is technically correct in describing the shooting, however this term is also likely to imply that a classic L-shaped ambush was laid by a professional military force. In this case, this is not what happened at all. The shooter briefly spoke to firefighters who were arriving on scene, before climbing a tree and engaging them with a shotgun from close range. Considering that many people around the nation are currently concerned with various threats of terrorism, it is important to understand that while horrific, this incident does not bear the hallmarks of a more professional and sophisticated terror attack.Incidents like this often highlight additional concerns that would be wise to consider. For instance, even before the shooter's identity was even known, many "journalists" were pushing a narrative for political purposes even as the incident was ongoing. Even now, a full day after the attack (and knowing the shooter's identity), many news organizations have not issued corrections to their articles that attempted to paint this situation as some sort of crazed militia activity related to White Supremacy groups (or the general idea of such). This horrific attack was the result of one individual who's success relied not upon military planning tactics, but on the fire department (understandably) not expecting to roll up to a fire and find someone shooting at them from a tree.However, regardless of the rhetoric that is already being spread, it is extremely crucial to remember that in the heat of the moment, the underlying politics and ideology are less important than the situation at hand; political discussions are best served after the situation is resolved, not while bullets are still whizzing by overhead. It is also easy to forget that, regardless of the suspicious nature of attacks like this, at the end of the day real people are dead. This will be important to remember as multiple sides will seek to spin this event to suit their narratives.Analyst: S2A1Research: htt
Cour T. delivered a groove heavy set recorded straight from the “The South American Temple of Electronic Music,” Warung Beach Club in Brazil. This mix features loads of fresh IDs, originals and music from artists like Adam Port, Antdot, Guy Mantzur, OMRI. & Maori and many more!