Podcasts about Cour

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L'heure du crime
LE SUPPLÉMENT - Philippe Pico : "J'espère que nos défunts voient ce qui a été fait" dit sa sœur Brigitte

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 5:36


INÉDIT - Le 15 décembre 1996, Philippe Pico, 46 ans disparait. Son corps a été découpé et dispersé dans la Seine. Ses bourreaux ont été condamnés par la Cour d'assises des Yvelines en 2017. Sa sœur, Brigitte Pico, raconte dans ce podcast son long combat pour la vérité. Dans ce podcast inédit, découvrez un supplément de l'émission de "L'heure du crime". Questions oubliées, ou qui n'ont pas pu être posées à l'antenne, Justine Vignaux reste en studio avec l'invité(e) de Jean-Alphonse Richard, pour en savoir plus sur l'affaire du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Géopolitique, le débat
Jusqu'où ira la dérive autoritaire de Trump ?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 48:30


« Les garde-fous démocratiques américains vacillent », alertait début août 2025 le New York Times. Il faut dire que depuis son arrivée à la Maison Blanche, le 19 janvier 2025, Donald Trump a multiplié les décisions, décrets et déclarations choc.  La liste est longue : déploiement de la garde nationale dans les villes démocrates, contrôles au faciès pour repérer les migrants à expulser, suppression des subventions aux universités taxées de bastion wokiste ou accusées de laxisme à l'égard de l'antisémitisme, bras-de-fer avec la FED, la Banque centrale américaine, contrôle des médias, des musées, purges dans l'administration, la justice, l'armée (avec pour principales victimes des Africains-Américains et des femmes) redécoupage électoral en faveur des Républicains, etc. Donald Trump outrepasse-t-il les droits conférés au président par la Constitution ? Existe-t-il des garde-fous à la volonté de la toute puissance d'un président incontrôlable ? La Cour Suprême remplit-elle encore son rôle de contre-pouvoir ? La démocratie américaine est-elle menacée ? Jusqu'où pourrait aller la dérive autoritaire de Trump ?   3 invités : - Anne Deysine, professeure émérite de l'Université Paris-Nanterre. Spécialiste des questions de droit et de justice aux États-Unis, a publié en 2024 « Les juges contre l'Amérique, la capture de la Cour suprême par la droite radicale », aux éditions Libellus - Lauric Henneton, maître de Conférences en Civilisation américaine à l'Université de Versailles Saint-Quentin, a dirigé en 2020 l'ouvrage collectif « Le rêve américain à l'épreuve de Donald Trump », publié aux éditions Vendémiaire et publiera le 16 octobre « Route 66 », suite de « Rock'n road trip » chez Hors collection - Maxime Chervaux, professeur agrégé à l'Institut français de Géopolitique (IFG - Université Paris 8), spécialiste de politique américaine, notamment de géographie électorale, auteur de « Questions contemporaines de géopolitique », publié en 2023 aux éditions Studyrama.

Géopolitique, le débat
Guerre en Ukraine: fort de l'accueil reçu en Alaska et en Chine, Poutine se sent-il intouchable?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Sep 13, 2025 48:30


Sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, Vladimir Poutine a enchainé les tapis rouges au mois d'août 2025 : il y a d'abord eu cette rencontre en Alaska avec Donald Trump, rencontre très attendue qui finalement n'a débouché sur rien. Aucune avancée vers un cessez-le-feu en Ukraine et d'éventuelles négociations…D'autant qu'en proposant à Volodymyr Zelensky de venir le rencontrer à Moscou, Vladimir Poutine connaissait à l'avance la réponse de son homologue ukrainien Le  31 août 2025, le sommet de l'organisation de la coopération de Shangaï s'est ouvert à Tianjin, dans le nord de la Chine, avec une photo qui a fait le tour du monde : le Russe Poutine, le Chinois Xi et l'Indien Modi. 3 hommes visiblement ravis de ce pied de nez fait aux Occidentaux, États-Unis en tête. Et c'est depuis une place d'honneur en tribune que le président russe a assisté le 3 septembre au défilé militaire organisé par Xi Jinping.  Pendant ce temps, l'armée russe n'a cessé de progresser sur le front et elle intensifie ses attaques sur les villes. Dimanche dernier (8 septembre 2025), Moscou a même bombardé le siège du gouvernement à Kiev et lancé quelque 800 drones sur l'Ukraine. Dans la nuit de mardi 9 au mercredi 10 septembre 2025, nouvelle escalade avec une salve de 450 drones et missiles contre l'Ukraine mais surtout l'intrusion de 19 drones présumés russes dans l'espace aérien de la Pologne, pays membre de l'alliance atlantique. Colère de Varsovie et de ses alliés européens qui dénoncent une provocation du Kremlin. Varsovie a mobilisé ses avions et ceux de plusieurs pays de l'OTAN pour faire face à la menace. Au moins 3 des 19 drones sont abattus. Vladimir Poutine a-t-il voulu tester les capacités de réaction de l'OTAN ? Les Européens doivent-ils se préparer à d'autres provocations de Moscou ? Ont-ils les moyens d'aider l'Ukraine à se défendre contre les drones meurtriers ? L'hiver qui approche sera-t-il l'hiver de tous les dangers pour Kiev ? Vladimir Poutine, fort de son impunité, se sent-il intouchable ? 3 invités : - Alexandra Gougeon, maître de conférences à l'Université de Bourgogne , autrice  de « Ukraine : de l'indépendance à la guerre », aux éditions Le Cavalier bleu - Cyrille Bret, géopoliticien, expert à l'Institut Montaigne, spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale - Guillaume Lasconjarias, historien militaire, professeur associé à Sorbonne Université.

Le Trio Économique
189 | La démocratie menacée par le capitalisme ?

Le Trio Économique

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 63:06


Aujourd'hui dans le Trio économique, on discute d'une question venant d'un livre auquel Vincent a contribué en coécrivant un chapitre : la démocratie est-elle menacée par le capitalisme ? Vincent présente et explique les arguments de ceux qui croient à cette idée avant de les déconstruire un à un à l'aide de données et de graphiques détaillés.DANS LA PARTIE PATREON, Vincent raconte une anecdote impliquant son ami gai Tom Palmer et son rôle dans une décision de la Cour suprême des États-Unis concernant le port d'armes à Washington D.C. Ensuite, lui et Ian discutent de son nouveau livre La route des Québécois libres et des raisons pour lesquelles le noyau dur souverainiste effraie l'électeur médian qui constitue environ 30 % de l'électorat.0:00 Intro2:11 Vincent a coécrit un chapitre d'un livre8:16 La démocratie menacée par le capitalisme ?21:00 La démocratie détruit le capitalisme ?38:27 You are all f&*?%kjng wrong !46:53 Pourquoi autant de gais libéraux/libertariens ?50:09 Il y a des exceptions à la règle56:23 L'importance du mérite en démocratie1:02:45 À venir dans le Patreon

TOCSIN PODCAST
La Matinale Tocsin du 11/09 : 10 septembre, Népal, crise politique : l'actu s'emballe ! Avec François Asselineau

TOCSIN PODCAST

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 130:32


Les Grandes Gueules
Le dicton du jour - Luc, retraité, au 3216 : "C'est TPMG : Tout pour ma gueule. Ils sont dans une cour d'école. On va droit dans le mur. Le compteur de la dette s'affole. Je veux un Premier ministre chef d'entreprise" - 09/

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 0:53


Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Jérôme Marty et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Journal d'Haïti et des Amériques
Grandir dans un climat de violence : les enfants de Ciudad Juarez

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 30:00


Ciudad Juarez au Mexique est considérée comme l'une des villes les plus violentes au monde. Plus de 10 000 assassinats y ont été recensés entre 2007 et 2011. Cela signifie qu'une génération d'enfants, souvent livrés à eux-mêmes, sans aucun repère ni perspectives, n'ont connu que la violence. Un reportage de Louise Kim. Ciudad Juárez s'est développée autour des maquiladoras, des usines à bas coût, qui ont attiré des milliers de travailleurs logés dans de petits appartements sans infrastructures sociales : ni écoles, ni parcs, ni hôpitaux. Les enfants grandissent souvent sans cadre parental, encadrés par des adultes extérieurs à leur famille, ce qui les expose très tôt au tabac, à l'alcool et aux stupéfiants. La combinaison de longues heures de travail pour les parents et de l'absence de protection conduit de nombreux adolescents à entrer en contact avec le crime organisé, où ils se sentent valorisés et intégrés, mais souvent au prix de la violence et de la criminalité. La situation se complique avec la violence sexuelle, qui touche des centaines d'enfants chaque année, souvent dans un climat d'impunité et de complicité institutionnelle. Selon les experts, les enfants qui dénoncent ces abus doivent surmonter une autre difficulté : être pris en charge les autorités. Pour ceux qui sortent des centres de détention, les perspectives de réinsertion sont quasi nulles. Ciudad Juárez, bien qu'emblématique par son histoire et l'apparition du terme « féminicide », illustre une problématique bien plus large où la négligence des institutions et la violence sociale alimentent un cycle de vulnérabilisation des enfants. Le projet d'une nouvelle force de sécurité capable de lutter contre les gangs en Haïti commenté par la presse américaine « C'est un espoir pour Haïti », estime le Washington Post. Contrairement à la force de sécurité actuelle menée par le Kenya, surtout composée de policiers, la force antigang proposée serait plus large, dotée du pouvoir d'arrêter et mandatée pour agir de façon indépendante, sans la police haïtienne. Mais au-delà des raisons humanitaires, rétablir l'ordre, contenir la violence des gangs et éviter l'effondrement de l'État est un enjeu vital pour les États-Unis. Les gangs haïtiens sont passés de groupes locaux à des organisations criminelles transnationales, acheminant drogue vers les États-Unis et ramenant des armes en Haïti, souligne le Washington Post. Le Miami Herald de son côté pointe une contradiction dans le projet américain. Alors que Washington affiche son intention de stabiliser Haïti, il cherche aussi à réduire des milliards de dollars d'aide étrangère, y compris des millions destinés aux missions de maintien de la paix de l'ONU. Les observateurs s'interrogent donc : les États-Unis sont-ils vraiment prêts à s'engager pour stabiliser Haïti ? Brésil : en attendant le verdict dans le procès de Jair Bolsonaro, accusé de tentative de coup d'État Les juges de la Cour suprême commencent à voter à partir de ce mardi, pour condamner ou acquitter l'ancien dirigeant d'extrême droite. Selon Folha de São Paulo, l'entourage de Jair Bolsonaro estime qu'une condamnation est probable et que la stratégie consiste désormais à éviter qu'il purge sa peine en prison. Parallèlement, Carta Capital s'intéresse à Michelle Bolsonaro, l'ex-première dame, que certains médias brésiliens voient déjà comme une possible candidate à la succession de son mari. Ce qui distingue Michelle Bolsonaro, explique le journal, n'est pas le degré d'extrémisme mais le style : alors que l'ex-président affichait brutalité et cruauté explicites, défendant la torture et se moquant des victimes du Covid, Michelle incarne la femme pieuse et compatissante, guidée par de profondes convictions religieuses. Elle alterne entre le ton plaintif de la victime et un discours enflammé mais adouci de prédicatrice. Sa violence, estime Carta Capital, ne se trouve pas dans la forme mais dans le contenu : pour elle, ses adversaires ont conclu « un pacte avec le démon », et la politique est une guerre spirituelle entre le bien et le mal absolus. Le journal conclut qu'il est difficile d'imaginer quelque chose de plus autoritaire et intolérant — de quoi faire pâlir d'envie les talibans.   Le Nicaragua veut coopérer avec les régions ukrainiennes occupées par la Russie Le régime nicaraguayen renforce les pouvoirs de Laureano Ortega Murillo, fils du couple présidentiel Daniel Ortega et Rosario Murillo. Selon La Prensa, un décret présidentiel lui confère la capacité de signer des « accords de coopération commerciale et économique » avec les régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia, territoires reconnus en juillet par le Nicaragua comme faisant partie de la Russie. Cette décision a provoqué l'ire de l'Ukraine et constitue, selon le journal, une violation flagrante du droit international et des résolutions de l'ONU, qui interdisent la reconnaissance de territoires acquis par la force et protègent l'intégrité territoriale des États.   Journal de la 1ère Colère des agriculteurs en Guadeloupe : la filière banane perd 500 000 euros de subventions par an au profit de la diversification agricole en Martinique.

Aujourd'hui l'économie
Déficit et dette publique: la France face à l'impasse budgétaire après la chute de François Bayrou

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 3:17


Après la démission du Premier ministre François Bayrou, la situation politique en France se double d'une crise économique. Avec un déficit public à 5,5 % du PIB et une dette qui dépasse les 3 300 milliards d'euros, plusieurs pistes sont envisagées pour tenter de sortir de l'ornière. Mais chacune traduit une vision différente de la société. Durant son passage à Matignon, François Bayrou n'a cessé d'alerter sur la fragilité de la situation économique française. Son credo : réduire les dépenses publiques, limiter le recours au crédit et relancer la production par le travail. Mais cette ligne d'austérité modérée n'a pas convaincu, contribuant à son renversement politique. La gauche mise sur une fiscalité plus juste À gauche, la solution passe moins par la baisse des dépenses que par leur réorientation. L'idée : réduire certaines niches fiscales jugées inefficaces, qui pèsent près de 80 milliards d'euros par an, et faire davantage contribuer les hauts revenus et les détenteurs de capitaux. L'objectif affiché : protéger l'école, accélérer la transition écologique et rétablir plus d'équité dans l'effort collectif. La droite prône l'austérité radicale De l'autre côté de l'échiquier, la droite propose une cure sévère : suppression de certaines fonctions non régaliennes, privatisations, réduction du nombre de fonctionnaires et durcissement de l'accès aux aides sociales. Cette ligne vise à rétablir les comptes publics en serrant fortement la ceinture de l'État, quitte à risquer un frein à la croissance et des tensions sociales accrues. Finalement, une troisième voie semble émerger : celle d'un équilibre entre économies et hausse ciblée des impôts, défendue notamment par la Cour des comptes. Mais derrière les chiffres, c'est avant tout un choix politique et de société qui se profile pour l'avenir du pays. À lire aussiDéficit public: Italie, Espagne… que peut retenir la France de leurs politiques d'austérité?

Journal d'Haïti et des Amériques
En Argentine, nouveau revers cinglant pour Javier Milei

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 30:00


Les électeurs de la province de Buenos Aires, la plus peuplée du pays, étaient appelés aux urnes dimanche (7 septembre 2025) pour une élection locale. Avec 33,7% des voix, le parti du président argentin a été largement devancé par l'opposition péroniste, qui a recueilli plus de 47% des suffrages. Une défaite sans appel dans un scrutin local qui avait valeur de test à moins de deux mois des élections législatives nationales de mi-mandat.  «Une défaite lourde et retentissante pour Javier Milei», selon le quotidien libéral La Nación. Pagina 12, un média progressiste, titre lui sur le déluge de voix pour l'union de gauche. Cette déroute du camp du président ultralibéral signale pour Pagina 12 le rejet massif de son programme qui «nourrit la faim et la destruction nationale.» Cette élection provinciale, c'était le premier test électoral pour Javier Milei depuis son arrivée à la tête du pays. Un test important, car la province de Buenos Aires concentre 37% de la population du pays. Un test difficile aussi, car il s'agit d'un bastion péroniste, mais en définitive un test raté. Les précisions de Théo Conscience, notre correspondant à Buenos Aires.  Au Brésil, les pro-Bolsonaro dans la rue pour la fête nationale  Le 7 septembre, c'est la fête nationale brésilienne. En marge du traditionnel défilé militaire, des manifestations en soutien à l'ancien président étaient organisées dans les grandes villes du pays. Jair Bolsonaro et sept coaccusés pourraient être condamnés pour tentative de coup d'État à l'issue du procès qui se tient à la Cour suprême jusqu'au 12 septembre. Le reportage de notre correspondante Sarah Cozzolino dans la manifestation de Rio de Janeiro, sur la plage de Copacabana.  Manifestations mouvementées en souvenir des victimes de la dictature au Chili Comme chaque année, un marché était organisé en souvenir des victimes de la dictature Pinochet qui a duré de 1973 à 1990. En marge des marches, il y a eu des affrontements avec la police, jets de pierre contre gaz lacrymogènes et canons à eau. Au moins 17 personnes ont été arrêtées. Le mensuel El Ciudadano rappelle que 35 ans après la fin de la dictature de Pinochet, près de 1 000 familles sont toujours sans nouvelle de leurs proches disparus. La radio Cooperativa a diffusé le témoignage d'un homme dont des proches ont disparu pendant la dictature. Il déplore les violences de dimanche (7 septembre 2025) et rappelle le sens de cette journée pour lui : «c'est un hommage aux personnes décédées pendant la dictature, celles toujours portées disparues.» Le quotidien El Mostrador revient longuement sur la détérioration de la situation économique des victimes de la dictature toujours en vie. Depuis le début des années 2000, elles sont petit à petit dépourvues des prestations sociales autres que ce que l'État leur verse comme réparation. «En recevant cette « réparation », les victimes devaient être reconnaissantes et perdre le droit de formuler des réclamations contre l'État.» Alors que ce jeudi 11 septembre marquera le 52è anniversaire du coup d'État, El Mostrador rappelle que «la dette de l'État envers les victimes est immense».  Les conséquences de la guerre de Trump contre les migrants  Aux États-Unis, 450 personnes ont été arrêtées samedi (6 septembre 2025), lors d'un raid de l'ICE, le Service de l'immigration et des douanes américain, sur un site commun aux entreprises Hyundai et LG dans l'État de Géorgie. L'ICE a également lancé une campagne de répression contre l'immigration dans le Massachusetts. L'administration Trump poursuit sa chasse aux migrants. Et le quotidien USA Today revient sur une conséquence de cette politique anti-immigration : l'absentéisme dans les écoles américaines. À l'automne 2024, le taux d'absence scolaire est enfin revenu à la normale après les épisodes de confinement. Mais depuis janvier 2025 et le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les absences d'élèves dans la vallée centrale de Californie, une région où la communauté hispanique est très présente, ont augmenté de 22%. Une tendance observable à l'échelle nationale, due à la peur de l'expulsion. USA Today publie le témoignage du directeur d'un lycée de Détroit, au Michigan. «Les craintes d'expulsion ont entraîné une baisse considérable de la fréquentation scolaire au printemps, lorsqu'un élève de la communauté hispanique a été arrêté hors du campus et expulsé», déclare-t-il dans les colonnes du journal. El Diario, un quotidien hispanophone de New York, souligne une autre conséquence de cette accélération des expulsions. À cause de la peur générée par l'administration Trump parmi les migrants, moins de New-Yorkais victimes de délits et d'actes violents dénoncent ces crimes à la police. Visa d'or pour des photographes en Haïti Le photographe belge Gaël Turine a été récompensé, avec deux de ses confrères haïtiens, Johnson Sabin et Milo Milfort, ainsi que le fixeur Mendel Jean, ce dimanche (7 septembre 2025) au festival de photojournalisme Visa pour l'image de Perpignan. Ensemble, ils ont publié une série d'articles ainsi qu'un film pour la Libre Belgique. Gaël Turine était l'invité d'Anne Cantener ce lundi (8 septembre 2025).  La 1ère Les députés des Antilles voteront-ils pour ou contre la confiance au gouvernement ce lundi ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi Google a-t-il été condamné à payer 3 milliards d'euros ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 2:31


Le 5 septembre, la Commission européenne a frappé fort en annonçant une amende de 2,95 milliards d'euros contre Google. Le motif : un abus de position dominante dans le secteur de la publicité en ligne. Selon Bruxelles, le géant américain aurait utilisé sa puissance économique pour limiter la concurrence et imposer ses propres solutions publicitaires, au détriment des annonceurs et des plateformes concurrentes.Cette décision s'inscrit dans une longue série de contentieux opposant l'Union européenne aux grandes entreprises de la tech américaine. Mais cette fois-ci, l'affaire prend une dimension plus politique. Car quelques heures après l'annonce, Google a dénoncé une sanction « injustifiée » et confirmé son intention de faire appel.De l'autre côté de l'Atlantique, la réaction ne s'est pas fait attendre : Donald Trump, fidèle défenseur des intérêts des géants technologiques américains, a accusé l'Europe « d'attaquer » Google. L'ancien président a menacé de représailles commerciales, évoquant le recours à la fameuse « Section 301 », qui permet aux États-Unis d'imposer des droits de douane punitifs. Bruxelles, de son côté, a réaffirmé son droit souverain à réguler le numérique, refusant de céder aux pressions politiques et économiques venues de Washington.Pas de démantèlement, mais une sanction exemplaireCertains observateurs s'attendaient à une mesure encore plus radicale : la séparation des activités publicitaires de Google. Finalement, la Commission a écarté cette option, mais insiste sur le fait que l'entreprise devra adapter ses pratiques pour se conformer au droit européen. L'amende record vise donc à dissuader les comportements anticoncurrentiels et à montrer que l'Union européenne est capable de réguler le marché numérique, même face aux mastodontes américains.Une semaine noire pour GoogleCette sanction européenne n'arrive pas seule. La même semaine, Google a été frappé par deux autres décisions judiciaires :Aux États-Unis, la Cour fédérale de San Francisco l'a condamné à verser 425,7 millions de dollars de dommages à 100 millions d'utilisateurs pour des atteintes à la vie privée.En France, la Cnil a infligé une amende de 325 millions d'euros pour des pratiques jugées abusives en matière de cookies publicitaires.En l'espace de quelques jours, Google a donc accumulé plus de 3,7 milliards d'euros de sanctions à travers le monde. Seule éclaircie pour l'entreprise : elle a échappé, le mardi précédent, à une décision qui aurait pu mener au démantèlement de son navigateur Chrome.En résuméL'amende européenne de près de 3 milliards d'euros illustre à la fois la volonté de l'UE d'affirmer son pouvoir de régulation et l'hostilité croissante entre l'Europe et les États-Unis sur la question de la souveraineté numérique. Pour Google, elle s'ajoute à une série noire de condamnations qui mettent en lumière les tensions permanentes entre innovation, concurrence et protection des consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir TECH
USA : 450 millions de dossiers sensibles en libre accès ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 2:21


C'est un nouveau séisme dans la cybersécurité américaine. Une plainte explosive met en cause le DOGE, un organisme controversé composé d'anciens employés d'Elon Musk nommés sous l'administration Trump. Selon le lanceur d'alerte Charles Borges, responsable des données à la Social Security Administration, le DOGE aurait transféré en juin dernier une base de données ultra-sensible vers un serveur cloud non sécurisé.Son nom : le Numerical Identification System. Cette base renferme les informations personnelles de millions d'Américains : noms, numéros de sécurité sociale, données financières, voire diagnostics de santé. Autrement dit, un trésor pour les cybercriminels. Dans sa plainte, Borges alerte : ces informations pourraient devenir accessibles au public si le DOGE décidait d'ouvrir l'accès à ces serveurs. Il parle d'un risque d'« impact catastrophique », allant jusqu'à devoir réattribuer de nouveaux numéros de sécurité sociale à 450 millions de personnes.Le contexte juridique complique encore l'affaire. En mars, une ordonnance fédérale avait restreint l'accès du DOGE à ces données. Mais la Cour suprême a levé ce blocage le 6 juin. Quelques jours plus tard, Aram Moghaddassi, directeur informatique du DOGE, validait le transfert malgré l'absence de contrôle indépendant. Il affirmait avoir « accepté tous les risques » au nom de l'efficacité opérationnelle. Un feu vert confirmé par Michel Rousso, autre haut responsable du DOGE. Du côté des autorités, la défense s'organise. Nick Perrine, porte-parole de la SSA, assure que ces données sont stockées « dans des environnements sécurisés », isolés d'internet, et uniquement accessibles à des responsables triés sur le volet. Autrement dit : aucun risque réel de compromission.Mais la plainte de Charles Borges met en lumière une inquiétude grandissante : la gouvernance des données personnelles aux États-Unis. Depuis janvier, le DOGE a pris le contrôle de plusieurs départements fédéraux et de leurs bases de données. Et déjà, les critiques pleuvent sur ses pratiques en matière de cybersécurité. À la Maison Blanche, on botte en touche : la porte-parole Elizabeth Huston redirige vers la SSA et refuse de dire si l'administration Trump était informée. Mais une chose est sûre : cette affaire rouvre le débat brûlant sur la protection des données des citoyens américains. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Reportage Afrique
En Ouganda, le regard des victimes de Joseph Kony sur la nouvelle procédure de la CPI [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 2:15


C'est une première à la Cour pénale internationale. Vingt ans après le mandat d'arrêt émis contre lui en 2005, une première audience de confirmation des charges est prévue par contumace du 9 au 11 septembre dans l'affaire concernant le chef présumé de la LRA, l'Armée de résistance du Seigneur, Joseph Kony. Traqué depuis 20 ans entre l'Ouganda, la RDC, la Centrafrique et le Soudan, Joseph Kony est suspecté de 36 charges de crimes de guerre et crimes contre l'humanité au cours du conflit sanglant mené par la LRA dans le nord de l'Ouganda de la fin des années 1980 au milieu des années 2000. À Gulu, principale ville du nord, les survivants du conflit attendent le début de cette première procédure. De notre correspondante à Kampala, Dans les bureaux du réseau des Victimes et enfants de la guerre à Gulu, tous les membres se préparent à suivre à la radio l'audience de la Cour pénale internationale (CPI). Parmi eux, Ochaya Bosco Ojok, resté pendant sept ans en captivité au sein de l'Armée de résistance du Seigneur, la LRA. « Après m'avoir enlevé, ils ont aussi enlevé mon frère qu'ils ont tué devant mes yeux, et c'est pour ça que je suis toujours autant en colère. Il faut qu'ils continuent la procédure, et qu'on obtienne des réparations pour toutes les années perdues en captivité », espère-t-il. En cercle, dans le jardin de l'association, les avis des survivants sont partagés. Est-il pertinent de poursuivre une procédure sans le principal intéressé ? Aucun doute pour Brenda Angom, enlevée par la LRA à l'âge de sept ans : « La procédure contre Joseph Kony est très importante, encore plus que celle contre Dominic Ongwen, car il est le chef et que Dominic Ongwen avait, lui aussi, été enlevé. C'est enfin une audience contre la bonne personne, celle responsable des atrocités en Ouganda, et même pour mon propre enlèvement, je lui en veux encore. » Deux décennies après la fin du conflit qui a ravagé le nord du pays, seuls deux commandants de la LRA ont été jugés et condamnés : Dominic Ongwen à la CPI en 2021 et Thomas Kwoyelo en Ouganda en 2024. Mais après 20 ans de traque, Stella Lanam, survivante, doute de voir un jour Joseph Kony derrière des barreaux. « Est-ce que c'est raisonnable de commencer une procédure en l'absence de Joseph Kony ? S'il ne revient pas, qu'est-ce que va faire la CPI ? On va suivre l'audience, mais ce qu'on veut en tant que victimes, c'est que les responsables rendent des comptes et que justice soit faite », estime-t-elle. Une justice que l'audience de confirmation des charges par contumace doit accélérer, espère Nobert Dacan, directeur de l'ONG Foundation for Justice and Development Initiative (FJDI), basée à Gulu : « Prenons ce qu'on peut pour l'instant. Cela fait des années qu'on cherche à arrêter Kony, mais sans succès. Est-ce que ça veut dire qu'on doit attendre ? Des victimes meurent de vieillesse tous les jours. S'il y a l'opportunité d'une procédure de ce genre, c'est déjà ça. » Une première procédure que l'activiste salue. Mais avant d'éventuelles réparations aux victimes ou condamnation, Joseph Kony, doit d'abord être arrêté et remis à la CPI. À lire aussiOuganda: des victimes d'un ex-seigneur de guerre mitigées suite aux indemnisations promises par la CPI

Les matins du samedi
Pesticides : ce qu'implique la condamnation de l'Etat pour préjudice écologique

Les matins du samedi

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 13:17


durée : 00:13:17 - La Transition de la semaine - par : Nicolas Herbeaux - C'est une décision inédite qui a été rendue par la Cour d'appel administrative de Paris mercredi 3 septembre dernier. L'Etat français a été condamné pour "préjudice écologique", et obligé à réévaluer les autorisations de mises sur le marché de milliers de pesticides. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Dorian Guinard maître de conférence en droit public à Sciences Po Grenoble, porte-parole de l'association "Biodiversité sous nos pieds"

L'heure du crime
INCONTOURNABLE - Amanda Knox : sexe, mensonges et coups de couteau

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 37:39


Le 1er novembre 2007, Amanda Knox découvre le corps de sa colocataire Meredith Kercher, dans l'appartement qu'elles partagent en Italie. Elle sera condamnée à 26 ans de prison pour ce meurtre avant d'être innocentée par la Cour de cassation italienne. Invités : Richard Heuzé, journaliste pour le Figaro Ecoutez L'heure du Crime avec Jean-Alphonse Richard du 30 septembre 2021Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Gaza : que prévoit le plan « Riviera » de Donald Trump ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le limogeage de la présidente de la Cour suprême du Ghana et sur l'opposition manifestée par les évêques au projet de code pastoral au Tchad. Gaza : que prévoit le plan « Riviera » de Donald Trump ?   Le Washington Post a dévoilé le projet de Donald Trump pour l'« après-guerre » dans la bande de Gaza. Baptisé « GREAT Trust », il prévoit le déplacement des habitants vers d'autres pays afin de transformer l'enclave palestinienne en zone touristique et économique. Que contient exactement ce plan ?  Avec Pierre Olivier, journaliste au service international de RFI.  Ghana : pourquoi la présidente de la Cour suprême a été limogée ? Au Ghana, c'est une décision inédite dans l'histoire de la IVe République. Le président John Dramani Mahama a évincé la présidente de la Cour suprême. Que lui reproche-t-on ? Pourquoi le principal parti d'opposition dénonce-t-il un abus de pouvoir ? Avec Victor Cariou, correspondant de RFI à Accra.  Tchad : pourquoi les évêques s'opposent au projet de code pastoral ? Au Tchad, les évêques catholiques dénoncent le projet de code pastoral. Ils affirment qu'il est injuste pour les agriculteurs et favorise les éleveurs. Pourquoi ce texte fait-il polémique ? Quels amendements pourraient garantir une meilleure protection des agriculteurs ?  Avec Yamingué Bétinbaye, analyste et directeur de recherche au Centre de recherche en anthropologie et sciences humaines (CRASH) à N'Djamena. Chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb Aujourd'hui, direction le Gabon où Brice Oligui Oligui Nguema s'affiche en papa président.

Les Grandes Gueules
"On s'en fout, on s'en fout pas" : Cour des comptes, Moscovici fait du rab malgré l'âge limite - 05/09

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 11:11


Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Cour des comptes : Moscovici fait du rab malgré l'âge limite Rave-party : les teufeurs font leur mea culpa, on y croît ? Après 200 000 euros de travaux, une école contrainte de fermer.

The Royal Studies Podcast
"Violence à la cour française"

The Royal Studies Podcast

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 28:28


(English below)---Cet épisode, animé en français par Victoria Barlow, est consacré au colloque « Violence à la cour française », qui s'est tenu en juin dernier au Centre Roland Mousnier à Paris. Victoria s'entretient avec Fanny Giraudier, présidente de l'association Cour de France et l'une des organisatrices du colloque, aux côtés de Caroline Zum Kolk et Nicolas Le Roux. Cet échange aborde les raisons du choix du thème « La violence à la cour » et la richesse des approches présentées lors du colloque, qu'il s'agisse du rôle des femmes dans les dynamiques de violence, de la variété des formes qu'elle pouvait prendre ou de leur impact sur la légitimité du pouvoir royal. Nous revenons aussi sur quelques découvertes marquantes et pistes de réflexion nouvelles mises en lumière par les intervenants. Bio de l'invitée :Fanny Giraudier est docteure en histoire moderne, professeure agrégée et chercheuse associée au Laboratoire de recherche historique en Rhône Alpes. Elle a récemment publié un ouvrage issu de sa thèse : "Sortir des guerres de religion. Henri IV, les nobles et la cour", aux Presses Universitaires de Rennes avec le soutien du Centre de recherche du Château de Versailles. Ses recherches portent sur la noblesse et la société de cour entre le seizième et le dix-septième siècle et sur les engagements nobiliaires lors des guerres de Religion. Elle s'intéresse également au rôle des femmes dans les sociétés de l'Europe moderne et notamment à la place des femmes de la famille de Nassau dans le renforcement des liens entre les Provinces Unies et la France." https://cour-de-france.fr--This episode, hosted in French by Victoria Barlow, focuses on the conference “Violence at the French Court”, which took place last June at the Centre Roland Mousnier in Paris. Victoria speaks with Fanny Giraudier, president of the association Cour de France and one of the conference organizers, alongside Caroline Zum Kolk and Nicolas Le Roux. The conversation explores the reasons behind the choice of the theme “Violence at the Court” and the richness of the approaches presented at the conference, whether concerning the role of women in courtly dynamics of violence, the variety of its forms, or its impact on the legitimacy of royal power. We also highlight some of the most striking discoveries and new avenues of reflection that emerged from the event. Guest Bio: Fanny Giraudier holds a PhD in Early Modern History, is an agrégée professor, and a research associate at the Laboratoire de recherche historique en Rhône-Alpes. She recently published a book based on her dissertation: Sortir des guerres de religion. Henri IV, les nobles et la cour (Presses Universitaires de Rennes), with the support of the Research Center of the Château de Versailles. Her research focuses on the nobility and court society between the sixteenth and seventeenth centuries, as well as on noble engagements during the Wars of Religion. She is also interested in the role of women in early modern European societies, particularly the place of the women of the Nassau family in strengthening ties between the Dutch Republic and France. https://cour-de-france.fr

Dans le prétoire
Une demi-journée de formation pour apprendre à devenir juré de cour d'assises

Dans le prétoire

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 3:03


durée : 00:03:03 - Dans le prétoire - Issus d'un tirage au sort sur les listes électorales, les jurés des cours d'assises n'ont pas de formation particulière, sinon cette courte audience juste avant la session, au cours de laquelle ils apprennent les principes de base de leur fonction : juger. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Billet retour
Philippines : dix ans après la guerre de Duterte contre la drogue, les familles en quête de justice

Billet retour

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 16:36


Aux Philippines, la guerre sanglante menée par l'ancien président Rodrigo Duterte a fait plus de 30 000 morts, selon les organisations internationales. Elle a aussi laissé derrière elle des familles brisées, qui se battent désormais pour obtenir justice avec l'aide des églises de l'archipel. En mars dernier, Duterte a été arrêté et doit désormais faire face à la Cour pénale internationale pour crime contre l'humanité.

Ecorama
Les droits de douane de Trump bientôt hors-la-loi ?

Ecorama

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 7:18


Un nouveau coup de théâtre judiciaire secoue le dossier des droits de douane de Donald Trump : une cour d'appel a jugé qu'une partie des taxes imposées par le Président était illégale. Trump menace de saisir la Cour suprême, relançant le débat. Quelles taxes sont concernées ? Quels impacts pour les entreprises et les consommateurs ? Les États-Unis pourraient-ils avoir à rembourser les droits déjà encaissés ? Décryptage dans "On va pas se fâcher" avec Christian Saint-Etienne, économiste et universitaire et Eric Heyer, directeur du département analyse et prévision de l'OFCE. Ecorama du 5 septembre 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : retour sur la condamnation de Constant Mutamba

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le brouillage GPS de l'avion transportant la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen, sur le déploiement des secours après le séisme ayant frappé l'Afghanistan et sur la menace de Donald Trump de déployer la Garde nationale à Chicago. RDC : retour sur la condamnation de Constant Mutamba  En RDC, l'ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, a été condamné à trois ans de travaux forcés par la Cour de cassation. Comment expliquer ce verdict alors que le parquet avait requis dix ans ? Travaux forcés : est-ce que cette peine signifie un emprisonnement ? Pourquoi a-t-il directement été jugé par la Cour de cassation ?  RDC : où est la somme que Constant Mutamba a détournée ?  Dans sa décision de justice, la Cour de cassation a demandé à l'ancien ministre de restituer les 20 millions de dollars détournés. Mais ses avocats affirment que cette somme est actuellement à la banque. Si cet argent est bien disponible, alors pourquoi a-t-il été condamné ?  Avec Paulina Zidi, correspondante permanente de RFI à Kinshasa.  À lire aussiRDC : l'ex-ministre Constant Mutamba condamné à trois ans de travaux forcés Brouillage GPS : l'avion d'Ursula von der Leyen visé par la Russie ?   L'avion transportant la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a été la cible d'un brouillage GPS au-dessus de la Bulgarie. Pourquoi cette opération est-elle attribuée à la Russie ? Pourquoi Ursula Von der Leyen a-t-elle été visée et pourquoi maintenant ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI.  Afghanistan : comment secourir les victimes du séisme ?  Après le tremblement de terre qui a causé la mort de plus de 1 400 personnes dans l'est du pays, les talibans ont lancé un appel à l'aide internationale. Comment les secours s'organisent-ils pour venir en aide aux sinistrés malgré les restrictions imposées par le régime ?   Avec Anthony Dutemple, chef de mission du bureau Afghanistan, La chaîne de l'espoir.  À lire aussiAfghanistan : situation humanitaire catastrophique après le séisme faute de moyens sur place États-Unis : vers un déploiement militaire à Chicago ?  Après Los Angeles et Washington, Donald Trump promet de déployer la Garde nationale à Chicago qu'il qualifie de « ville la plus dangereuse au monde ». Donald Trump dit-il vrai ? De quels moyens disposent les élus démocrates pour empêcher que l'armée soit déployée à Chicago ?  Avec Françoise Coste, historienne et professeure d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.

Dutrizac de 6 à 9
Ils ont présumément enlevé 5 personnes… se présenteront-ils en cour? Max Deland nous éclaire!

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 11:27


Les cinq suspects d’un enlèvement multiple libérés avec des conditions à respecter. Arrêté pour la 3e fois en 2 mois pour le même crime. Un chauffard qui a tué un piéton souhaite s’en tirer avec des travaux communautaires. Faits divers avec Maxime Deland, journaliste à l’agence QMI. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Culture en direct
"Un livre dont vous êtes le héros" : de la cour de récré à la contre-culture

Culture en direct

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 10:11


durée : 00:10:11 - Le Point culture - par : Marie Sorbier - Dans les années 1980, un genre littéraire faisait fureur chez les jeunes : les livres interactifs. Ces derniers proposaient une participation active des lecteurs à travers des histoires à issues multiples. Aujourd'hui, ces livres reviennent dans les librairies et tentent de reconquérir le public. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Fibre Tigre Auteur, spécialiste de la fiction interactive

Mic Check, Waifu, Waifu!
316 - The Art Of World Building

Mic Check, Waifu, Waifu!

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 89:28


Patreon:   Subscribe to gaming podcast:   Episode of The Week: Dr.Stone, Sword of the Demon Hunter   The Art of World Building   Get to Know MCWW: Favorite anime with a strong Woman Lead?   To Be Hero X Ep.22 - CrunchyRoll   Dr.Stone Season 4, Cour 2, Ep. 8 - CrunchyRoll   Lord of Mysteries Ep. 6 Dub - CrunchyRoll  

Chronique de Mamane
Cour de récré où l'on apprend les bêtises

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 5:11


Comme chaque année, la Cour de récré reprend en chansons.

Le 13/14
La journaliste Valentine Arama pour son livre "Delphine Jubillar, une disparition"

Le 13/14

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 13:10


durée : 00:13:10 - L'invité du 13/14 - le 22 septembre 2025 s'ouvrira le procès de Cédric Jubillar, qui comparaitra devant la Cour d'Assises du Tarn. Il est accusé d'avoir tué sa femme, Delphine Jubillar, portée disparue depuis décembre 2020. Valentine Arama, journaliste au point, revient sur cette affaire qui fascine encore le pays. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Chronique de Mamane
Cour de récré où l'on apprend les bêtises

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 5:11


Comme chaque année, la Cour de récré reprend en chansons.

Aujourd'hui l'économie
La dette étudiante américaine: une bombe à retardement pour l'économie

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 3:05


Avec plus de 43 millions d'emprunteurs et 1 700 milliards de dollars de dettes, le système de financement des études supérieures aux États-Unis montre ses limites. Les conséquences sociales et économiques inquiètent. Aux États-Unis, un étudiant dépense chaque année entre 10 000 et 70 000 dollars pour ses études, selon le Pew Research Center. Résultat, 43 millions d'Américains ont contracté un prêt étudiant, pour une dette globale qui atteint désormais 1 700 milliards de dollars. Suspendus pendant la pandémie de Covid, les remboursements ont repris, fragilisant le budget de millions de ménages et limitant leur accès à d'autres crédits. À lire aussiÉtats-Unis: l'administration Trump va reprendre la collecte de dettes étudiantes impayées Un frein à la consommation et à la croissance Chaque mois, des milliards de dollars sont absorbés par le remboursement des prêts étudiants, au détriment de la consommation. Les défauts de paiement se multiplient, entraînant saisies, pertes d'accès au crédit et difficultés pour acheter un logement, créer une entreprise ou fonder une famille. Selon Morgan Stanley, cet endettement pourrait réduire la croissance américaine de 0,1 point de PIB dès cette année. Des réponses politiques insuffisantes et un avenir incertain Joe Biden avait tenté, via le plan SAVE, en 2023, de plafonner les mensualités et d'annuler une partie des dettes, mais la Cour suprême a bloqué la mesure. Donald Trump a adopté une ligne plus stricte, avec reprise des recouvrements forcés et retenues sur prestations sociales. Face à cette impasse, deux scénarios se dessinent. Le premier, un réaménagement permettant aux ménages de souffler. Le second, plus pessimiste, une explosion des défauts de paiement qui pourrait peser sur l'économie américaine pendant des décennies. De plus en plus de jeunes remettent désormais en question la rentabilité même d'un diplôme universitaire, fragilisant à leur tour les universités.

French Podcast
News In Slow French #757- Intermediate French Weekly Program

French Podcast

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 11:03


Free "Linguistica" App For over a decade we have been sharing free episodes wherever you listen to podcasts as part of our commitment to accessible language learning. Now, millions of downloads later, we want to offer you more. We just launched the Linguistica app which features free weekly articles in every level along with their interactive transcripts. Linguistica is ad free, doesn't require a login, and works for all of our languages: Spanish, French, Italian, and German. Install and start learning right away, it's that simple. Passons en revue les sujets que nous aborderons dans la première partie de l'émission d'aujourd'hui. Notre première discussion portera sur les impôts en Europe. Les recettes fiscales restent essentielles pour financer les services publics, et les taux varient d'un pays européen à l'autre. Ensuite, nous nous intéresserons à un projet de l'UE visant à supprimer les barrières commerciales en Méditerranée. Pourquoi l'UE envisage-t-elle cela ? Qu'est-ce que cela signifiera pour l'avenir du commerce dans la région ? Notre section scientifique sera consacrée à une étude sur le lien entre la chaleur et la mauvaise humeur. Et nous conclurons la partie actualités en parlant du problème des chiens errants en Inde. La situation a récemment fait la une des journaux en raison de la décision prise, puis annulée, par la Cour suprême d'ordonner l'enfermement de tous les chiens errants. Mais cette question continue de faire débat : comment l'Inde peut-elle protéger sa population des menaces que représentent les plus de 62 millions de chiens errants tout en traitant ces animaux avec compassion ?    Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. Notre point de grammaire de la semaine sera : The Imperfect Tense. The Verbs of the Third Group with the roots: battre, tenir, courir, and cueillir. Nous discuterons des menaces qui pèsent sur le télétravail en ce moment et de l'évolution de cette organisation du travail en France. Nous terminerons avec l'expression de la semaine, Avoir le cœur sur la main. De nombreux jeunes Français participent pendant leurs vacances à des missions humanitaires à travers le monde. Mais ce « volontourisme » n'a-t-il que des bons côtés ? - Les taux d'imposition en Europe reflètent les différences en matière de politique fiscale - L'UE envisage de supprimer les barrières commerciales en Méditerranée - Une étude à grande échelle établit un lien entre la chaleur et la mauvaise humeur - L'Inde subit les conséquences d'une population de chiens errants dépassant les 60 millions - Le télétravail va-t-il disparaître à la rentrée ? - Faire de l'humanitaire pendant les vacances, une bonne idée ?

CIAJ In All Fairness - ICAJ En toute justice
#106 | Épisode 2: Dans l'angle mort – Le pouvoir judiciaire, un géant aux pieds d'argile?

CIAJ In All Fairness - ICAJ En toute justice

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 69:02


Protégé par la Constitution mais vulnérable aux pressions politiques, médiatiques et sociales, le pouvoir judiciaire ressemble parfois à un « géant aux pieds d'argile ». Dans ce deuxième épisode de la série Dans l'angle mort, l'honorable juge Simon Ruel discute avec Shana Chaffai-Parent, professeure adjointe à la Faculté de droit de l'Université de Montréal, et Jacques Chamberland, juge retraité de la Cour d'appel du Québec. Ensemble, ils explorent les fondements historiques et constitutionnels de l'indépendance judiciaire au Canada et ailleurs, sa raison d'être – protéger les droits fondamentaux, assurer la primauté du droit et maintenir la confiance du public – ainsi que les menaces contemporaines, allant du populisme politique aux campagnes de dénigrement. La conversation aborde aussi le rôle des médias et les critiques, légitimes ou abusives, visant les juges. Un regard éclairant sur les défis d'une justice indépendante dans nos démocraties modernes. Invités Shana Chaffai-Parent, professeure adjointe, Faculté de droit, Université de Montréal Jacques Chamberland, juge retraité de la Cour d'appel du Québec Animateur L'honorable Simon Ruel, juge à la Cour d'appel du Québec   Vous souhaitez pousser plus loin la réflexion sur l'avenir de nos démocraties? Participez à notre conférence sur la Démocratie, la primauté du droit et l'indépendance : Du 18 au 20 novembre 2025 À Ottawa et en ligne Un rendez-vous incontournable pour réfléchir collectivement aux menaces qui pèsent sur nos institutions démocratiques, en compagnie de figures de premier plan du monde juridique et intellectuel, dont le très honorable Richard Wagner, C.P., juge en chef du Canada, et Jason Stanley. DÉTAILS ET INSCRIPTION   APERÇU DE LA SÉRIE Dans l'angle mort Une série de balados de la chaîne En Toute Justice de l'ICAJ À l'heure où les grands enjeux juridiques dépassent les salles d'audience, Dans l'angle mort propose une plongée au cœur des tensions, transitions et transformations qui façonnent le droit contemporain et le système de justice. Animée par le juge Simon Ruel, cette série donne la parole à des avocats, juges, universitaires et experts pour explorer des enjeux systémiques, comme l'indépendance judiciaire, l'intelligence artificielle et le système de justice, le litige stratégique et le contentieux climatique, ou encore les médias sociaux. Chaque épisode de 45 à 50 minutes croise expériences de terrain, perspectives théoriques et préoccupations sociales, dans un format accessible et rigoureux. Ensemble, nous scrutons les angles morts du droit – ces zones d'ombre où se jouent les grands équilibres de notre système juridique et démocratique. Épisode 1 | Dans l'angle mort de la justice pénale internationale – Aux confins des enjeux géopolitiques (invité: Me Philippe Larochelle) Épisode 2 | Dans l'angle mort – Le pouvoir judiciaire, un géant aux pieds d'argile? (invités: Shana Chaffai-Parent et Jacques Chamberland)

Les podcasts de l'ISP
Les livres ont-ils un avenir ?

Les podcasts de l'ISP

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 41:47


Le sujet de culture générale en 1985 (l'année où notre invitée a réussi le concours de l'ENM) était : “l'écrit a-t-il encore un avenir ?”. Nous sommes 40 ans plus tard et l'écrit n'a pas encore disparu, même s'il s'est transformé. “Le livre” ne se confond pas avec “l'écrit” qui peut désigner une composition littéraire ou scientifique, faire référence à des documents ou des œuvres publiées, ainsi qu'à l'expression écrite en général et renvoie, en droit, à la notion de preuve et à la valeur de la signature en tant qu'élément d'identification d'une personne. Le déchiffrement en cours avec l'aide d'une intelligence artificielle des rouleaux calcinés d'Herculanum nous montre que même si le livre disparaît en tant que support de la pensée, il nous restera l'immense fonds des bibliothèques non détruites à lire, pour explorer notre histoire et nos origines Pour répondre à la question « Les livres ont-ils un avenir », j'ai le plaisir de recevoir Isabelle DEFARGE, Présidente de chambre à la Cour d'appel de Nîmes.

Revue de presse Afrique
À la Une: Abass Fall conquiert la mairie de Dakar

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 4:15


« Coup KO de Pastef », titre WalfQuotidien. Le candidat du parti présidentiel à la mairie de Dakar n'a pas fait dans le détail en effet hier. Abass Fall a été élu maire avec 49 voix sur 88 votants. « Au football, on aurait parlé de remontada, s'exclame le journal, pour expliquer la victoire d'Abass Fall à Dakar. Car le nombre de conseillers de Pastef ne suffisait pas à lui donner une victoire éclatante au premier tour. En effet, sur les 100 conseillers municipaux, Pastef, le parti au pouvoir, n'en disposait que 18. (…) Au Sénégal, la politique a des secrets qui échappent à toute rationalité politique ». En fait, Abass Fall a bénéficié des divisions de l'opposition. Et pour sa part, le maire sortant, Barthélémy Dias a subi un « double revers », notre encore WalfQuotidien : la perte de la mairie, donc, et le rejet de sa requête par la Cour suprême. Barthélemy Dias avait en effet « saisi la haute juridiction aux fins de suspension de l'élection et de la décision du préfet de Dakar le révoquant en sa qualité de maire en décembre 2024 ». Il avait été destitué suite à sa condamnation pour homicide involontaire dans une affaire remontant à 2011. Trois écharpes… Toujours est-il que c'est un carton plein pour Abass Fall… « Député, ministre, maire : Abass Fall, trois titres en moins d'une année », constate Le Soleil. « C'est inédit ! Le coordonnateur départemental de Pastef à Dakar ne manque pas d'écharpes. En moins d'un an, il a occupé plusieurs fonctions prestigieuses au sein de l'État. Tête de liste victorieuse du Pastef pour le département de Dakar lors des législatives du 17 novembre 2024 (…). Ensuite, promu à la tête du ministère du Travail. (…) Et maintenant l'acte III » avec la mairie. Le site Seneweb revient sur « le parcours du "boy Dakar" devenu « borom Dakar“ », c'est-à-dire, « patron » de la ville. En effet, « "j'ai été journalier au Port, raconte-t-il. Je gagnais 5900 FCFA par semaine". Cette confidence est symptomatique du parcours sinueux d'Abass Fall, relève Seneweb. Fraîchement élu maire de Dakar, la voie qui l'a mené aujourd'hui aux fonctions les plus élevées de l'administration sénégalaise n'aura pas été des plus rectilignes » : fils d'imam, mais une éducation laïque : bac, maîtrise d'anglais, master en gestion des ressources humaines, master en sciences politiques, avant de faire des petits boulots, journalier au port, donc, guide touristique, puis enseignant avant de tomber dans la politique il y a seulement 3 ans. De nombreux défis… Désormais, analyse Afrik.com, « l'arrivée d'Abass Fall à la mairie pourrait marquer un changement de gouvernance à Dakar. Figure loyale du Pastef, ministre du Travail dans le gouvernement en place, il incarne une génération politique issue des cercles militants du parti et se veut le porte-voix d'une gestion éthique, sobre et axée sur le service public. (…) Abass Fall prend les rênes d'une capitale confrontée à de nombreux défis, poursuit le site panafricain : urbanisation galopante, insécurité, congestion du trafic, gestion des déchets, entre autres. Il devra convaincre au-delà de son camp politique, dans une ville où les clivages restent forts ». En effet, complète WakatSéra au Burkina Faso, le désormais « premier citoyen de Dakar a fait la promesse d'aller à l'assaut de la montagne. Il s'est aussitôt ceint de son écharpe, après son élection, pour aller au-devant de ses tâches qui ne seront pas que garder la capitale propre et belle, mais essayer de rapiécer le tissu social en lambeaux, du fait des politiciens prêts à tout pour atteindre des objectifs égoïstes et très personnels. Il faut donc qu'Abass Fall aille au-delà des discours, pointe encore WakatSéra, afin de concrétiser dans les faits, ses premiers mots qui lui ont fait dire qu'il sera le maire de tous les Dakarois et de toutes les Dakaroises. » Enfin on revient à Afrik.com qui relève qu'au-delà, sur le plan national, « avec cette victoire à Dakar, le Pastef consolide sa mainmise sur les centres névralgiques du pouvoir sénégalais. Déjà installé au sommet de l'État, le parti du président Ousmane Sonko s'assure désormais un contrôle stratégique sur la capitale. Une première dans l'histoire récente de la ville, longtemps bastion de l'opposition ».

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Ouganda : que dit l'accord sur les migrants conclu avec les États-Unis ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'arrestation d'un ressortissant ukrainien soupçonné de sabotage des gazoducs Nord Stream, la démolition du siège du parti de George Weah et les sanctions américaines contre des magistrats de la CPI. Ouganda : que dit l'accord sur les migrants conclu avec les États-Unis ? Après le Rwanda, l'Eswatini et le Soudan du Sud, le gouvernement ougandais a annoncé la conclusion d'un accord avec l'administration Trump pour accueillir des migrants expulsés du territoire américain. Quels sont les contours de cet accord ? Quelle logistique est-il prévu alors que l'Ouganda accueille déjà près de 2 millions de réfugiés ? Avec Lucie Mouillaud, envoyée spéciale de RFI à Kampala. Sabotage Nord Stream : l'Allemagne tient-elle enfin son suspect-clé ? Trois ans après le sabotage des gazoducs Nord Stream en mer Baltique, un ressortissant ukrainien soupçonné d'avoir coordonné l'opération a été arrêté en Italie, à la demande de la justice allemande. De quelles preuves disposent Berlin ? Cette affaire pourrait-elle compromettre l'aide allemande à l'Ukraine ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. Libéria : démolition du siège historique du parti de George Weah Au Liberia, alors que la Cour suprême a ordonné l'expulsion du parti de l'ex-président George Weah, le Congress for Democratic Change (CDC), de son siège historique à Monrovia, la police est intervenue, samedi, pour démolir le bâtiment. Cette décision est-elle motivée par des raisons politiques ? Avec Christina Okello, journaliste au service Afrique de RFI. CPI : nouvelles sanctions américaines contre des magistrats En représailles aux enquêtes ouvertes sur des actions militaires américaines et israéliennes, Washington a adopté de nouvelles sanctions contre deux juges et deux procureurs de la Cour pénale internationale (CPI). À quel point ces sanctions peuvent pénaliser l'avancement des enquêtes en cours ? Les États membres ont-ils les moyens de s'opposer à cette décision ? Avec Emmanuel Daoud, avocat au barreau de Paris, spécialiste en droit pénal international.

Love Story
AMOUR FATAL | L'affaire Charles Sievers : d'amour et de haine

Love Story

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 19:52


Cet été, À la folie, pas du tout rouvre les dossiers les plus sombres de l'amour. Dans cette série spéciale, découvrez des couples emblématiques des grandes affaires criminelles. Des histoires où passion, manipulation et trahison se confondent jusqu'au drame. De l'affaire Grégory à celle de Charles Sievers, ces duos ont fait la une des journaux et hantent encore les mémoires. 2019, Paris. Nous sommes au début du mois d'octobre. Le procès de Charles Sievers, 34 ans, s'ouvre à la Cour d'Assise. De l'accusé, on sait deux choses : il est avocat ; et il est jugé pour avoir poignardé l'amant de sa compagne. L'assemblée découvre l'homme. Il a les cheveux châtains clair, la barbe taillée, il est élégant. En cette première journée d'audience, il s'adresse aux juges et aux jurés avec aplomb. Charles Sievers, on le comprend vite, est un personnage complexe. Au fil des témoignages de sa famille, de ses proches, se dessine le profil de l'homme, son parcours depuis l'enfance. Sa place dans sa famille. Un podcast Bababam Originals Ecrit et raconté par Alice Deroide Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 24 août 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 24, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'Irak où il y a 37 ans, plus de 180 000 Kurdes ont été assassinés par l'armée de Saddam Hussein. En deuxième partie, direction le Pakistan, où la tendance est de posséder des fauves domestiques et, plus couramment, au sein de familles aisées. (Rediffusion) Génocide d'Anfal : le deuil impossible des Kurdes irakiens Il y a 37 ans, en Irak, l'armée de Saddam Hussein lance une rafle contre les Kurdes du nord du pays, c'est l'opération Anfal. En quelques semaines, la population de villages entiers est décimée, 180 000 Kurdes sont alors assassinés. Après des années d'attente, la Cour suprême irakienne a reconnu le caractère génocidaire de cette campagne meurtrière, ce qui ouvre la voie à un travail de fouille et de mémoire. Et c'est ce que nous allons illustrer aujourd'hui. En janvier 2025, en effet, un charnier a été exhumé dans le désert du sud du pays, révélant les restes de 153 femmes et enfants kurdes. Pour les rescapés d'Anfal, cette découverte ravive l'espoir de retrouver les corps de leurs proches. Un Grand reportage de Lucas Lazo qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Lions et tigres de compagnie, une obsession pakistanaise Au Pakistan, avoir un lion ou un tigre domestique à l'instar d'un chat ou d'un chien est de plus en plus tendance. Riches hommes d'affaires, industriels, propriétaires terriens ou trafiquants, ont leur zoo personnel. Sur les réseaux sociaux, pour des influenceurs, s'exhiber avec un félin sauvage est un symbole de puissance chic et choc. Les gros félins domestiqués seraient des centaines au Pakistan. Les organisations de défense de la cause animale dénoncent les mauvais traitements, les autorités laissent faire, la loi est permissive. Un Grand reportage de Shahzaib Wahlah, Sonia Ghezali (avec la collaboration de Talha Saeed) qui s'entretient avec Sébastien Farcis.  

Aujourd'hui l'économie
Les grands boycotts de l'Histoire: «B.D.S», trois lettres pour faire pression sur Israël

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 2:56


Le boycott transforme le consommateur en citoyen, un mouvement d'expression et de colère qui fait pression sur les gouvernements et les entreprises les plus puissantes. Notre nouvel épisode de notre série sur les boycotts ayant changé l'histoire s'arrête sur trois lettres : B.D.S. pour boycott, désinvestissements et sanctions. Un mouvement né il y a tout juste 20 ans, le 9 juillet 2005, pour inciter Israël à respecter les droits des Palestiniens et mettre fin à sa politique de colonisation. En 2005, c'est, à l'époque, du moins on l'espère, un moyen de parvenir à la paix. Cet été-là, Israël prépare son désengagement de la bande de Gaza : « Nous sommes là parce que ce retrait n'apportera aucune paix. Que ferez-vous le jour du retrait ?  - Que ferons-nous ? Attendez, vous verrez ! ». L'opposition des colons comme ici dans ce reportage sur France 2 n'y change rien : après 38 ans d'occupation, l'État hébreu se retire de l'enclave palestinienne.  Sauf que dans le même temps, les violences ne cessent pas et que la colonisation israélienne s'accélère sur un autre territoire palestinien : la Cisjordanie. Le mur construit depuis 2002 par l'État hébreu - dont le tracé est décrété illégal dans un avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) le 9 juillet 2004 - déborde toujours un peu plus dans les territoires palestiniens. C'est dans ce contexte, le 9 juillet 2005, que 170 ONG et syndicats palestiniens lancent le mouvement « BDS ». Omar Barghouti, le fondateur du mouvement, énonce ses trois revendications : « Notre mouvement appelle Israël à mettre fin à l'occupation des territoires occupés depuis 1967, à se retirer des colonies et à détruire le mur de séparation. Notre deuxième exigence, c'est l'arrêt du système de discrimination racial contre les citoyens palestiniens à l'intérieur même d'Israël. Enfin, la troisième et la principale, c'est de reconnaître et de permettre le droit au retour des réfugiés palestiniens. » BDS, pour Boycott-Désinvestissements-Sanctions Le mouvement, qui se veut « non violent » et s'inspire des méthodes héritées de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, appelle à boycotter les produits fabriqués en Israël et dans les colonies. Ses partisans réclament des sanctions contre l'État hébreu. Ils mènent des campagnes pour inciter des entreprises comme Orange ou Microsoft, impliquées dans les territoires occupés, à désinvestir. Des États-Unis à la Belgique, de la France au Royaume-Uni, le mouvement gagne les universités, les syndicats et le monde de la culture. Des institutions, comme le puissant fonds de pension de Norvège, se retirent de certaines entreprises liées à l'occupation des territoires palestiniens. Mais au-delà de ces cas très médiatisés, les conséquences économiques pour Israël restent limitées, comme le raconte en 2015, le correspondant à Jérusalem de Radio France : « Certes, l'agriculture israélienne dans la vallée du Jourdain a connu une baisse de chiffre d'affaires de 14 % l'an dernier, mais l'agriculture ne représente qu'à peine 1 % du PIB de l'État hébreux. Et parallèlement, les échanges commerciaux entre l'Europe et Israël ont doublé ces dix dernières années. » D'autant que le même temps, Israël accuse les activistes de nourrir l'antisémitisme et qu'un peu partout, c'est une autre bataille se livre, cette fois-ci devant les tribunaux : en France, l'appel au boycott d'Israël est même un temps décrété illégal. La décision sera désavouée en 2020 par la Cour européenne des droits de l'Homme. Depuis les attaques du 7 octobre 2023 et la guerre dévastatrice menée par Israël dans la bande de Gaza, qui vaut à l'État hébreu des accusations de génocide, de crimes contre l'humanité et crimes de guerre, le BDS note « une croissance sans précédent » de ses campagnes. Mais dans les faits, jamais depuis le début du mouvement il y a 20 ans, Israël n'aura semblé céder aux pressions. Le pays a même, au contraire, accentué sa politique d'occupation et d'annexion des territoires palestiniens, en violation du droit international. À lire aussiLes grands boycotts de l'Histoire: Martin Luther King et les bus de Montgomery

Revue de presse Afrique
À la Une: Choguel Maïga, de la primature malienne à la prison

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 4:08


« Après une semaine passée en garde à vue, l'ancien chef du gouvernement, Choguel Maïga a été présenté, hier, au parquet général de la Cour suprême, relate MaliActu. Au terme de son audition, un mandat de dépôt a été émis à son encontre pour des accusations d'atteinte aux biens publics. Cette incarcération fait suite aux conclusions d'un audit de sa gestion, diligenté par les services de l'État après son départ de la Primature en novembre 2024. » Pour rappel, poursuit MaliActu, « Choguel Maïga s'était d'abord fait connaître en tant que figure de proue d'un mouvement d'opposition qui a lutté contre la mauvaise gouvernance du régime précédent. Son engagement avait abouti à sa nomination au poste de Premier ministre, qu'il a occupé pendant près de trois ans et demi. Son mandat avait été marqué par une brève interruption pour raison de santé, avant sa destitution, amorçant une série d'investigations qui ont mis en lumière des dysfonctionnements dans la gestion des finances publiques. » Manœuvre politique ? Qu'est-ce que la justice malienne lui reproche exactement ? « “Atteinte aux biens publics, faux et usage de faux“, relève Afrik.com. Les accusations portées contre l'ancien Premier ministre sont très pesantes et pourraient lui valoir une peine conséquemment lourde. Il est question de gestion de biens publics et de faits présumés de falsification de documents officiels. Mais, aucune précision n'a pour l'instant été donnée sur les affaires concrètes concernées. (…) Pour ses partisans, poursuit Afrik.com, il s'agit d'une manœuvre politique visant à museler une voix devenue dérangeante pour la junte. Des membres du M5-RFP, mouvement politique qui avait porté Choguel Maïga à la primature, dénoncent une “instrumentalisation de la justice“ et alertent sur une dérive autoritaire des militaires. Du côté des autorités, le discours est tout autre, relève encore le site panafricain. Des proches du pouvoir assurent que “nul n'est au-dessus de la loi“ et que la lutte contre la corruption et les malversations financières doit concerner “toutes les personnalités, quel que soit leur rang passé“. » L'arroseur arrosé ? En tout cas, pour une bonne partie de la presse malienne, le sort en est jeté. « Du verbe haut aux barreaux froids », titre Sahel Tribune à Bamako. En effet, relate le site bamakois, « l'homme qui se rêvait en incorruptible héraut du souverainisme malien vient de tomber dans les filets d'une justice qu'il appelait autrefois de ses vœux. Choguel Maïga aimait se présenter comme l'homme des principes, le tribun inflexible qui dénonçait tour à tour les dérives des régimes passés, l'ingérence occidentale et les compromissions de ses adversaires. Mais voilà que son nom se retrouve associé aux mêmes maux qu'il prétendait combattre : gestion douteuse des deniers publics, favoritisme, manque de transparence. Ceux qui l'érigeaient en modèle découvrent aujourd'hui un paradoxe cruel, relève encore Sahel Tribune : l'apôtre de la souveraineté nationale éclaboussé par des soupçons de prédation. L'ironie n'échappera à personne. Chef du M5-RFP, Choguel avait incarné la contestation acharnée contre (le président) Ibrahim Boubacar Keïta avant d'embrasser, avec un zèle soudain, la Transition militaire […]. Premier ministre improvisé, il s'était mué en porte-parole d'un souverainisme enflammé, n'hésitant pas à vitupérer contre la France, la Cédéao ou les "ennemis de l'intérieur". Ses discours martiaux faisaient vibrer les foules, mais, pointe encore Sahel Tribune, sa pratique du pouvoir ressemblait trop à celle qu'il dénonçait : exclusion des contradicteurs, gestion opaque et culte de la personnalité. » Espérer que l'histoire ne se répète pas « Choguel Maïga : une chute qui devrait servir de leçon », lance Ledjely en Guinée. « L'histoire de Choguel Maïga démontre que l'on ne triomphe pas en foulant aux pieds les principes, tonne le site conakryka, et que même en politique, abuser de la ruse et de la duplicité peut finir par se retourner contre soi. Cette leçon vaut avant tout pour la jeunesse des pays de l'AES (Mali, Niger, Burkina Faso) aujourd'hui soudée aux juntes de leurs pays respectifs, comme l'était, il y a une soixantaine d'années, la jeunesse africaine mobilisée derrière les leaders indépendantistes. Avec la même passion, la même insouciance. Mais beaucoup de ces jeunes d'hier se sont retrouvés, hélas, victimes des régimes qui avaient remplacé les colons après les indépendances. Il faut espérer que l'histoire ne se répète pas, conclut Ledjely. Mais pour cela, il faut qu'elle guide les choix présents et futurs. »

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: la fin de l'aide américaine menace la lutte contre le VIH

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 30:00


En Haïti, plusieurs associations pointent du doigt les effets dévastateurs de la suspension de l'USAID décidée par Donald Trump. Après six mois passés sans cette aide américaine au développement, des associations ont dû réduire leurs activités et, par conséquent, mettre un terme à leurs missions de prévention contre le VIH. Johnny Lafleur, coordinateur d'une ONG locale, alerte : les médicaments ne sont financés que jusqu'à décembre 2025. La coupure de l'USAID touche aussi les associations LGBTQ+, comme le collectif CHAAPES, contraint d'arrêter ses actions de prévention faute de moyens. Haïti, déjà le pays le plus touché par le VIH dans les Caraïbes avec plus de 150 000 personnes infectées, risque de voir l'épidémie s'aggraver. Les militants dénoncent également une homophobie croissante depuis l'arrêt des financements et appellent à trouver de nouvelles ressources pour poursuivre la lutte. Toujours en Haïti, la nouvelle Constitution prend du retard… Son texte final devrait être soumis rapidement au Conseil présidentiel de transition pour être présenté lors d'un référendum ; 67,5 milliards de dollars y sont consacrés. Une élection devrait aussi être organisée. Dans un contexte d'insécurité très forte, la population a beaucoup d'attentes... C'est le quotidien haïtien Le Nouvelliste qui s'en plaint aujourd'hui. Il note que les promesses n'ont pas été tenues. Le texte final de la nouvelle Constitution du pays devait être soumis à la fin du mois de juillet, on approche de la fin du mois d'août, et toujours rien. Alors le journal a demandé des comptes. Selon certaines sources internes au comité de pilotage, tout ne serait qu'une histoire de jours et de petits ajustements entre toutes les entités qui participent à la rédaction de la nouvelle Constitution. Selon d'autres sources, rien n'a bougé au comité de pilotage depuis un certain temps... Alors, qui faut-il croire ? C'est la question posée par Le Nouvelliste : la fin du mandat du conseil présidentiel de transition approche, et tant que la sécurité n'est pas rétablie dans le pays, il n'y aura ni nouvelle Constitution, ni nouvelles élections... Le Nouvelliste dénonce « l'incapacité et l'impuissance » des dirigeants ces dernières années. En attendant, ces mêmes dirigeants ont annoncé un nouveau projet pour les élections à venir, il s'agit d'un programme de « renforcement des partis politiques », alors même que l'écriture de la Constitution n'est pas terminée... Gazette Haïti revient sur ce projet ambitieux. Il s'agit d'un programme complet, qui vise à former en profondeur les partis : développement de leurs sites web, gestion financière plus rigoureuse, entre autres... Gazette Haïti est plus optimiste sur la capacité du gouvernement de transition à honorer ses promesses. Le quotidien affirme, lui, que le référendum pour la nouvelle Constitution devrait avoir lieu dans les mois à venir... En Équateur, l'exploitation pétrolière dans le Parc national du Yasuni continue… Il y a deux ans, le 20 août 2023, 9% des Équatoriens décidaient, lors d'un référendum, de mettre fin à l'exploitation pétrolière dans le « bloc 43 », au sein du Parc national du Yasuni, une réserve à la biodiversité exceptionnelle. L'envoyé spécial de RFI, Eric Samson, s'y est rendu deux ans plus tard et a constaté que l'exploitation continue toujours. Pour les défenseurs de l'environnement : ce n'est pas croyable. Mais l'arrêt de l'activité pétrolière a bouleversé l'économie locale. Si les activités d'exploitation de pétrole continuent, celles d'explorations ont elles, pris fin. Cette opposition, entre la défense de l'environnement et les besoins des populations locales, est aux cœurs des enjeux de la région. À Washington, ceux qui portent des armes ne sont plus inculpés de crime... Vous connaissez la règle : aux États-Unis, on peut posséder une arme, mais en fonction des États, on peut la porter sur soi... ou pas. Washington est l'une des villes les plus restrictives sur la question. Le « open carry », le port d'armes libres, y est formellement interdit. Enfin ça, c'était avant que les procureurs fédéraux de la ville reçoivent l'ordre de ne pas inculper de crime les personnes qui portent des carabines ou des fusils de chasse sans permis dans la capitale nationale. C'est une révélation du Washington Post. Selon la procureure fédérale en chef de la ville, Jeanine Pirro, l'ordre vient du ministère de la Justice. Selon elle, de toute façon, les armes de poing sont les plus préoccupantes... Comment expliquer cette mesure alors que Trump militarise la ville sous prétexte d'une « urgence criminelle » ? Le Washington Post ne l'explique pas mais souligne que cette révélation complique les fanfaronnades de la Maison Blanche... qui a annoncé, il y a tout juste 24h, la saisie de 68 armes à feu. En attendant, les habitants de la capitale s'inquiètent. Sur le site du Washington Post, certains d'entre eux ont commenté l'article... La plupart sont dans l'incompréhension et dans la peur d'une augmentation de la violence armée. Au Pérou, une mesure vient elle aussi surprendre la population… Elle a été prise par la Cour constitutionnelle, qui a accordé l'immunité présidentielle à la présidente en exercice, Dina Boluarte. La cheffe de l'État est accusée d'être impliquée dans plusieurs affaires, notamment dans la mort de cinquante personnes dans la répression des manifestations sociales pendant son mandat. Selon le journal progressiste La República, cette décision est un « coup dur », pour le ministère public, qui enquêtait sur la présidente depuis des mois. Mais surtout, selon le quotidien péruvien, cette nouvelle va créer un dangereux précédent. Ce qui pourrait profiter à de futurs chefs de l'État dans des situations similaires. Réaction sur le site Peru 21 de l'ancienne présidente de la Cour constitutionnelle : « La Cour protège l'impunité, selon elle, cette décision affecte la lutte contre la corruption. » En Colombie, l'ancien président Álvaro Uribe a été libéré... Il avait été condamné il y a quelques semaines, le 1er août, à douze ans de résidence surveillée pour subornation de témoins et entrave à la justice. C'était le premier président colombien à être condamné... Mais il a fait appel et le verdict est tombé : Álvaro Uribe a été libéré en attendant son procès, qui a été repoussé au mois d'octobre. Le quotidien colombien de gauche El Espectador le rappelle : cette liberté est conditionnelle, l'ancien président a été reconnu coupable. Le journal revient sur la réaction du parti au pouvoir. Hier, mardi, il a demandé à Álvaro Uribe de ne pas se réjouir trop vite et de ne pas confondre « liberté et acquittement ». Sur les réseaux sociaux, les partisans d'Uribe exultent. La nouvelle secoue fortement l'échiquier politique colombien, s'inquiète El Espectador... L'ancien président participait déjà à la vie politique depuis sa résidence surveillée, très offensif contre le parti au pouvoir. Journal de la 1ère Selon Météo France, deux dépressions tropicales pourraient se transformer en ouragan en se dirigeant vers les Antilles. 

Les podcasts de l'ISP
La culture est-elle un droit ?

Les podcasts de l'ISP

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 32:45


Quand on proposa à Winston Churchill de couper dans le budget de la culture du Royaume-Uni pour alimenter l'effort de guerre il répondit “mais alors pourquoi se bat-on ? ”. La culture nous enrichit, la culture est un bien, la culture est un besoin… un besoin social, un vecteur d'éducation et de développement personnel comme collectif La culture est bien des choses, une politique publique, mais aussi un élément patrimonial, un témoignage de l'histoire, un héritage, parfois une composante de l'identité, un lien entre les individus du présent, mais aussi un lien avec les civilisations du passé. La culture est donc essentielle, on l'a dit elle est bien des choses Mais la culture est-elle un droit ? Si la culture est de l'essence de la civilisation, la réponse positive s'impose : il est logique qu'elle puisse être considérée comme un droit, au moins dans les démocraties qui reconnaissent l'existence d'un Etat de Droit. Mais est-ce aussi simple ? Pour répondre à cette question, j'ai le plaisir de recevoir Isabelle DEFARGE, Présidente de chambre à la Cour d'appel de Nîmes.

Au cœur de l'histoire
[1/2] Jean-Baptiste Lully, le musicien de Louis XIV

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 12:47


Cet été, retrouvez le meilleur d'Au cœur de l'Histoire, avec Virginie Girod ! Né à Florence, en Italie, Giovanni Battista Lully arrive en France en 1645, alors qu'il entre au service de la Grande Mademoiselle, cousine du roi Louis XIV. Remarqué par ce dernier, il entame une carrière florissante à la Cour de Versailles, jusqu'à se voir confier le poste clé de surintendant de la musique. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Grand reportage
Génocide d'Anfal : le deuil impossible des Kurdes irakiens

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 19:30


Il y a 37 ans, en Irak, l'armée de Saddam Hussein lance une rafle contre les Kurdes du nord du pays, c'est l'opération Anfal. En quelques semaines, la population de villages entiers est décimée, 180 000 Kurdes sont alors assassinés. Après des années d'attente, la Cour suprême irakienne a reconnu le caractère génocidaire de cette campagne meurtrière, ce qui ouvre la voie à un travail de fouille et de mémoire. Et c'est ce que nous allons illustrer aujourd'hui. (Rediffusion) En janvier 2025, en effet, un charnier a été exhumé dans le désert du sud du pays, révélant les restes de 153 femmes et enfants kurdes. Pour les rescapés d'Anfal, cette découverte ravive l'espoir de retrouver les corps de leurs proches. « Génocide d'Anfal : le deuil impossible des Kurdes irakiens », un Grand reportage de Lucas Lazo.

Criminels
[REDIFFUSION] Hors-série - La traque de Jacques Mesrine (2/2)

Criminels

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 21:40


« Il a fait diverses démonstrations pour montrer à quel point les quartiers de haute sécurité étaient des passoires. Il a même fabriqué des fausses clefs en mie de pain pour les montrer à la Cour. C'était son combat ! »Le 2 novembre 1979, un guet-apens est tendu par les policiers porte de Clignancourt à Paris. Leur cible : Jacques Mesrine, l'ennemi public numéro 1. Après des années de cavale, l'homme aux mille visages va succomber sous le feu de la B.R.I . Vous venez d'écouter un épisode de Criminels, si vous avez aimé ce podcast, vous pouvez vous abonner sur votre plateforme de podcast préférée et suivre Initial Studio sur Facebook et Instagram.Crédits :« La traque de Jacques Mesrine » est une co-production Initial Studio et Label Image. Un podcast réalisé à partir du film documentaire « La traque de Jacques Mesrine », produit par Label Image, écrit et réalisé par Olivier Hennegrave. Production exécutive du podcast : Initial Studio Production éditoriale : Sarah Koskievic Montage : Victor Benhamou et Camille Legras Musique : Arnaud Denzler Illustration : Luc Grieux Avec la voix d'Elsa Hamnane Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Maintenant, vous savez
Comment mieux réguler la haine sur les réseaux sociaux ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Aug 17, 2025 5:30


La Cour de Cassation a rendu son verdict le 23 mars 2023. Elle confirme la décision de la Cour d'Appel de Paris rendue en juillet 2021. Twitter a désormais l'obligation de détailler ses méthodes de modération concernant les contenus haineux sur sa plateforme. Selon une étude Ifop, en 2022, plus d'1 français sur 10 assurent avoir été victimes d'insultes ou de contenus haineux sur les réseaux sociaux. En ce qui concerne Twitter, en Europe, seuls 36% des contenus signalés sont retirés selon la Commission européenne. Cette décision est un soulagement pour les associations de lutte contre le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie qui mène un bras de fer avec l'application depuis l'assignation déposée en 2020 par SOS Racisme. Quel est le cadre législatif concernant la haine en ligne ? Comment faire respecter la loi Avia ? Quelles sont les autres solutions pour mieux réguler la haine sur les réseaux sociaux ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : ⁠Pourquoi les trends considérées comme dangereuses ne sont-elles pas mieux modérées par TikTok ?⁠ ⁠Qu'est-ce que le "sadfishing", cette nouvelle tendance sur les réseaux sociaux ?⁠ ⁠Qu'est-ce que le Labello challenge ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

C dans l'air
Ludovic Dupin - Méduses, canicule...alerte sur les centrales nucléaires

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 11:29


C dans l'air l'invité du 14 août 2025 avec Ludovic Dupin, directeur de l'information de la Société française d'énergie nucléaire (Sfen)Gravelines, la plus grande centrale nucléaire d'Europe de l'Ouest, a été stoppée par un phénomène naturel inattendu. Dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 août, quatre réacteurs se sont automatiquement mis à l'arrêt après la découverte d'un banc de méduses dans les filtres des stations de pompage qui aspirent l'eau de mer pour le refroidissement. EDF assure qu'aucun impact n'a été constaté sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou l'environnement. La centrale reprend progressivement son activité.En pleine canicule, plusieurs centrales doivent limiter leur production pour respecter la réglementation sur les rejets thermiques et faire face aux fortes chaleurs. Au Bugey, sur le Rhône, et à Golfech, sur la Garonne, où l'eau frôle les 28 °C, la production est réduite ou suspendue. EDF a prolongé l'arrêt d'un réacteur du Bugey alors que les températures approchaient les 40 °C dans le Sud-Est. Ces épisodes illustrent la vulnérabilité des centrales françaises face au réchauffement climatique, même si certaines installations situées dans des régions très chaudes, comme aux Émirats arabes unis ou à Phoenix, fonctionnent sans entrave.La consommation d'électricité baisse en été, mais le recours accru à la climatisation alourdit la demande et soulève des critiques sur son impact environnemental. En 2024, 67 % de l'électricité française provenait du nucléaire, contre 14 % pour l'hydroélectricité, 9 % pour l'éolien et 4 % pour le solaire, selon RTE. La filière reste l'objet de critiques, liées aux risques d'accident et à la gestion des déchets radioactifs. Selon un rapport de la Cour des comptes, 280 000 m³ de déchets faiblement radioactifs, qui le resteront plus de 100 000 ans, ne disposent toujours pas de solution de stockage en France. À cela s'ajoutent des problèmes d'exploitation : l'EPR de Flamanville est à l'arrêt depuis mi-juin 2025 en raison d'un défaut d'étanchéité sur une soupape.Invasion de méduses, canicule, eau trop chaude : jusqu'où le réchauffement climatique peut-il menacer les centrales françaises ?Ludovic Dupin, directeur de l'information de la Sfen, expliquera comment un banc de méduses a paralysé plusieurs réacteurs à Gravelines et pourquoi la canicule freine ou arrête plusieurs centrales chaque été.

C dans l'air
Trump/Poutine : le monde retient son souffle - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 68:18


C dans l'air du 15 août 2025 - Trump/Poutine : le monde retient son souffleL'"Amérique russe" au centre du monde diplomatique. Donald Trump et Vladimir Poutine ont rendez-vous aujourd'hui à Anchorage, en Alaska, état américain et ancienne possession de l'empire des tsars de Russie. Le sommet historique entre les deux chefs d'Etat pourrait sceller le sort de la guerre en Ukraine. La rencontre est donc extrêmement attendue.C'est la première fois depuis 2019 que les deux hommes se retrouvent. Autour de l'immense base aérienne d'Elmendorf, où vont se tenir les discussions, l'agitation médiatique, très inhabituelle, grandit. La venue du président russe a même attiré plusieurs dizaines de manifestants brandissant des pancartes l'accusant d'être un criminel de guerre.Aucun observateur ne sait vraiment à quoi s'attendre. Une conférence de presse commune est prévue à l'issue de la discussion. Donald Trump a pour sa part affirmé hier qu'il saurait dès les premières minutes si l'entrevue serait une réussite ou un échec. Il a estime à 25% la probabilité d'une issue stérile. Vladimir Poutine, menacé la veille par son homologue de "conséquences très graves" en cas de poursuite du conflit, a cherché à arrondir les angles :"Il s'agit de créer les conditions d'une paix à long terme, tant entre nos pays qu'en Europe et dans le monde entier", a-t-il affirmé.La table des discussions comptera un absent de taille : le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Donald Trump a répété que son objectif était de l'impliquer, si possible "très rapidement ", dans de futurs pourparlers de paix. "Cette rencontre va ouvrir la voie à une autre", incluant le président ukrainien, a-il assuré hier, en avançant l'éventualité d'un futur sommet tripartite.Pour l'heure, la grande interrogation concerne l'échange de territoires évoqué par Donald Trump et incompris par les observateurs.Alors que la rencontre aura lieu dans quelques heures, la relation entre les deux hommes pose question. Donald Trump s'est toujours montré étonnamment bienveillant envers le maître du Kremlin, et ce en dépit de l'inimitié historique entre les deux pays. Le milliardaire nourrit depuis près de vingt ans une fascination ostensible pour son homologue russe. Son empire immobilier a par ailleurs largement bénéficié de capitaux privés russes.De plus, les premiers pas de Trump en URSS, à la fin des années 1980, sont au cœur de rumeurs tenaces. Le magnat de l'immobilier, qui avait l'ambition de bâtir une Trump Tower à Moscou, aurait pu être approché par les services russes. Hasard du calendrier : un mois après son retour d'URSS, il avait publié des tribunes contre l'Otan dans des journaux américains. Sa position n'a jamais changé depuis. L'histoire reste encore aujourd'hui très floue et mal documentée. Donald Trump a, pour sa part, maintes fois démenti ces allégations.Le chef d'Etat américain, qui manifeste un goût prononcé pour les dirigeants à poigne, a lui-même une manière brutale de gérer la présidence de son pays. Dernier exemple en date, la façon dont il dit vouloir "nettoyer" la capitale fédérale Washington DC, qu'il affirme être "envahie par des gangs violents". Donald Trump y a décrété l'état d'urgence et fait déployer la garde nationale, faisant référence à une criminalité galopante... Alors que la ville connaît une baisse sensible de celle-ci, selon les statistiques officielles.Ses attaques contre les juges fédéraux, bien aidées par la Cour suprême, choquent également beaucoup d'observateurs. Pour compléter ce tableau, Donald Trump se dit favorable à "une action en justice majeure" contre le président de la la Réserve fédérale Jerome Powell. Il traite d'"abruti" le chef de l'institution monétaire et menace de le limoger, jugeant les taux d'intérêt fixés trop élevés. Le président de la Fed, incriminé, se bat pour imposer l'indépendance de son poste et tient bon pour l'instant.Quelle peut être l'issue du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine ?Le président américain a-t-il été manipulé par les services russes ?Donald Trump est-il une menace pour l'état de droit dans son propre pays ?LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV - Spécialiste des questions internationales- Anne Toulouse - Journaliste franco-américaine- Elena VOLOCHINE - Grand reporter - France 24 - Ancienne correspondante en Russie- Lauric HENNETON - Spécialiste des États-Unis - Maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin

Journal d'Haïti et des Amériques
Pérou : à la rencontre de la «Q-Pop», la «Quechua pop»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 30:00


Sur le continent américain, la K-Pop, musique sud-coréenne à succès, s'exporte et influence... Au Pérou, on parle de «Q-Pop» la «Quechua pop», avec un pionnier du genre : Lenin Tamayo. Le correspondant de RFI, Martin Chabal, s'est rendu à l'un de ses concerts. Au Pérou, la Q-Pop cartonne. Ce nouveau courant musical fait de rythmes entraînants fait danser les foules, mais il est aussi porteur d'un message. Les paroles, en quechua, langue ancestrale parlée par 14% de la population, font l'éloge de la liberté. Elles sont aussi représentatives d'une mise en valeur de la culture andine, longtemps réprimée et méprisée. Le pionnier, Lenin Tamayo, qui se présente sur scène en tenue traditionnelle et en s'adressant en quechua à son public a même acquis une notoriété internationale. Il revient tout juste d'une tournée en Asie et vient de signer un contrat avec un label sud-coréen bien connu.   Analyse de l'actualité haïtienne avec le rédacteur de chef du Nouvelliste Plusieurs actualités sont évoquées avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval. Il décrypte le meurtre de deux agents de la police nationale d'Haïti dans une embuscade à Kenscoff, dans la nuit de mardi 12 à mercredi 13 août 2025. Il évoque aussi le Réseau national de défense des droits humains qui dénonce le monopole de la compagnie aérienne Sunrise Airways sur le marché, et puis il se penche sur un article du Nouvelliste consacré aux défis rencontrés par le secteur de la santé après l'arrivée de Laurent Saint-Cyr à la tête du Conseil présidentiel de transition.   À écouter aussiHaïti: des policiers tués dans une embuscade par les gangs armés dans l'Artibonite   Au Pérou, une loi controversée vient d'être promulguée...  Cette loi permet d'effacer les condamnations des militaires et combattants qui ont participé au conflit sanglant dans le pays dans les années 80. Elle a été votée, il y a quelques semaines, le 9 juillet 2025, et fait débat au Pérou. Les hommes qui vont être libérés sont accusés de crimes graves.  Pour le média péruvien TeleSur, cette loi profite clairement à des individus qui ont violé des droits humains. Il faut savoir qu'entre les années 80 et 2000, un conflit important s'est déroulé au Pérou, les opposants à l'État étant considérés comme des terroristes. Ils ont été lourdement réprimés à l'époque. Le quotidien La República rappelle que plusieurs massacres ont été commis, que même des enfants ont été assassinés... Cette loi choque donc beaucoup de défenseurs des droits humains. Les journalistes de La República notent que la présidente est même allée contre le mandat de la Cour interaméricaine des droits de l'homme... Cette dernière lui avait ordonné, en juillet, de ne pas promulguer la loi qui profitait à des responsables de crimes graves. Pour le journal El Peruano et d'autres médias institutionnels péruviens, elle est un message de paix. Les journalistes relatent fidèlement les déclarations de la présidente, qui l'a signée hier : « Nous ne pouvons pas accepter que de vieux messieurs qui ont rempli leur devoir de défendre l'État de droit continuent de porter des chaînes judiciaires », rapportent-ils. Oui, parce que la loi prévoit la libération des condamnés âgés de plus de 70 ans et l'abandon total des poursuites des militaires qui n'ont pas encore été condamnés. Pour Juanita Goebertus, directrice de la division Amériques à Human Rights Watch, «cette loi est tout simplement une trahison des victimes». À lire aussiLe Pérou promulgue une loi d'amnistie dénoncée par les défenseurs des droits humains   Au Mexique, un criminel fait la Une de plusieurs médias... Il s'agit de celui qui se fait appeler «La Tuta», de son vrai nom Servando Gómez Martínez... Il fait partie des 26 détenus mexicains transférés vers les États-Unis mardi (12 août 2025), dans le cadre d'un accord bilatéral entre les deux pays. Alors, s'il est aussi connu au Mexique et que son transfert fait couler autant d'encre, c'est que c'est un personnage particulier, hein. Le journal mexicain El Siglo de Torreón lui consacre un portrait aujourd'hui. On revient sur son parcours... de professeur d'école primaire à baron de la drogue. Parce que oui, qu'avant d'être accusé d'homicide, d'enlèvement et de trafic de stupéfiants, «La Tuta» enseignait la géographie ou encore les mathématiques à de jeunes Mexicains. Il change complètement de trajectoire de vie en 2001 et devient le fondateur des Templiers, l'une des organisations les plus violentes et les plus dangereuses du pays. En 2015, lors de son arrestation, il est devenu l'homme le plus recherché du Mexique. «La Tuta» purge une peine de 47 ans d'emprisonnement. Selon le média Expansión Política, il aurait demandé, avant son envoi aux États-Unis, de changer de prison pour des raisons de santé.   Aux États-Unis, le Washington Post remet au goût du jour une mystérieuse disparition... Son visage est affiché en une du journal. Je vous parle du journaliste américain Austin Tice, capturé en Syrie en 2012 alors qu'il s'y était rendu avec son appareil photo et son téléphone satellite. C'était la première fois qu'il partait à l'étranger en tant que journaliste indépendant. Austin Tice était militaire, il avait servi dans la Marine. Après avoir tout quitté, il a passé quelques mois en Syrie... Il était connu pour son audace. Le Washington Post, pour qui il a écrit plusieurs articles, rappelle qu'il n'avait peur de presque rien, qu'il avait même rejoint Damas à pied, seul, avant d'être capturé et emprisonné. Treize ans après sa disparition, le journal continue d'enquêter pour le retrouver. Il livre un long article sur son site internet en plusieurs volets. Chaque année de recherche est minutieusement référencée. Depuis la disparition d'Austin, trois présidents américains sont passés par là, hein. De nombreuses négociations ont eu lieu avec le régime de Bachar al-Assad, qui est soupçonné d'avoir capturé le journaliste. Et puis, il y a eu ce vent d'espoir en décembre 2024, quand le régime syrien est tombé et que les prisons ont été vidées... Mais aujourd'hui, il n'y a toujours pas de trace d'Austin Tice. Cette semaine, la Maison Blanche a déclaré poursuivre ses recherches tout en restant prudente face à ses chances d'être en vie... Les journalistes du Washington Post, eux, ont choisi de conclure en donnant la parole à sa mère, Débra Tice : « Mon fils n'est pas mort. Il se promène quelque part », leur a-t-elle confié.   Journal de la 1ère En Martinique, une commune sévit contre les VHU, les «véhicules hors d'usage», ceux qui sont abandonnés. La municipalité a décidé de frapper fort et de demander aux pollueurs de payer. Les amendes sont devenues très sévères, elles s'élèvent jusqu'à 1 500 euros.

Franck Ferrand raconte...
Racine écrit pour les demoiselles de Saint-Cyr : ses pièces « Esther » et « Athalie » ont été parasitées par les intrigues de cour

Franck Ferrand raconte...

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 26:40


C'est pour l'usage limité des Demoiselles de Saint-Cyr, protégées par Mme de Maintenon, que Racine a écrit Esther, puis Athalie. Les intrigues de cour allaient en décider autrement… Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

The Lookout on RNC RADIO
The Lookout: Episode 212 – Frieren: Beyond Journey's End (Cour 1)

The Lookout on RNC RADIO

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 68:50


As the summer beings to wane down, Meelz, LJ and AD pull out a critically-acclaimed, universally-loved, and highly-rated banger for Summer at Kame House. Frieren: Beyond Journey's End is this week's watch and we go in-depth into the first cour of the series in terms of what makes Frieren such a compelling character, what the plot of this anime lays in the background and foreground, why people love this anime so much and a long-debate between seeing if this or Solo Leveling deserved to be named Anime of the Year 2025.

Les Nuits de France Culture
Le bon plaisir - Jacques Ellul (1ère diffusion : 12/10/1985)

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 184:01


durée : 03:04:01 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Par Emmanuel Hirsch - Avec Pierre-Patrick Kaltenbach (conseiller référendaire à la Cour des Comptes), André Dumas (pasteur, théologien), Nelly Viallaneix (philosophe), Jacques Robert (juriste, ancien président de l'Université Panthéon-Assas), Gabriel Delaunay (Préfet, résistant, écrivain), Jean-Pierre Montsarrat (Pasteur, président de l'Eglise protestante de France) Marie-Louise Girod-Parrot (organiste), Daniel Saltet (directeur de l'hôpital Bagatelle), Francine Moussu (secrétaire de la revue " Foi et Vie "), Luc Fauconnet (responsable de la réinsertion de jeunes délinquants), Claude Lederer (président de l'Amitié judéo-chrétienne d'Aquitaine) et Pierre Veilletet (rédacteur en chef de " Sud-Ouest Dimanche") - Réalisation Marie-Dominique Arrighi - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar

Au cœur de l'histoire
La Palatine, l'indomptable belle-sœur de Louis XIV

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 17:05


Cet été, retrouvez le meilleur d'Au cœur de l'Histoire, avec Virginie Girod ! En 1671, Élisabeth-Charlotte de Bavière (1652-1722), princesse palatine du Rhin, épouse Monsieur, frère du roi Louis XIV. A la Cour de Versailles, Madame Palatine détonne par son caractère singulier. La belle-sœur du Roi-Soleil noue toutefois une relation sincère avec ce dernier. Epistolière prolifique, ses écrits nous éclairent sur le Grand Siècle, dont elle est une des meilleures chroniqueuses.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.