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C dans l'air l'invitée du 3 décembre 2025 avec Patricia Allémonière, grand reporter, auteure de "Au Coeur du chaos", publié aux éditions Artaud.Aujourd'hui, le journaliste français Christophe Gleizes, emprisonné depuis fin juin en Algérie après une condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme", a demandé la "clémence" de la Cour d'appel de Tizi Ouzou où il est jugé mercredi. Appelé à la barre, il a demandé "pardon", reconnaissant avoir fait "beaucoup d'erreurs journalistiques malgré (ses) bonnes intentions", selon un journaliste de l'AFP présent dans la salle d'audience. "Je réclame votre clémence pour pouvoir retrouver ma famille", a-t-il dit avec émotion. Cet après-midi, 10 ans de prison ont été requis en appel à son encontre, ce qui serait une peine supérieure à sa première condamnation.Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes, 36 ans, a notamment dit qu'il aurait dû demander un visa de journaliste au lieu d'un visa touristique pour venir en reportage en Algérie et qu'il aurait dû être au courant que certains de ses contacts étaient reliés à une organisation classée comme terroriste en Algérie.Patricia Allémonière, grand reporter, auteure de "Au Coeur du chaos", publié aux éditions Artaud, est notre invitée. Celle qui connait bien l'Algérie, où elle a réalisé de nombreux reportages, analysera avec nous la situation du journaliste Christophe Gleizes, dans le contexte des relations entre la France et l'Algérie. Son sort pourrait bien influer sur une nouvelle phase dans les relations entre les deux pays, alors que la grâce accordée à l'écrivain Boualem Sansal laissait envisager un dégel, et qu'une visite en Algérie du ministre de l'Intérieur Laurent Nunez serait envisagée.
Ce jeudi, sur Europe 1, Agnès Verdier-Molinié s'intéresse à l'alerte d'une antenne de la Cour des comptes qui dénonce le "ras le bol fiscal" mais propose plus d'impôts. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bannie de la cour est rejetée par la famille royale, la Grande Mademoiselle est exilée à Saint-Fargeau. Ce qui devait être un lieu d'exil devient bientôt un véritable lieu de résistance. La princesse y organise des représentations théâtrales et entreprend la rédaction de ses mémoires. Après 5 années d'exil, la Grande Mademoiselle est finalement graciée et réintègre la Cour. Seule ombre au tableau : à 34 ans, elle n'est toujours pas mariée. En dépit des nombreux prétendants qui se sont succédés, Anne-Marie Louise refuse les mariages d'intérêts et s'oppose, une fois encore, à Louis XIV qui espérait la marier au roi du Portugal. "Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Jean-Edouard Choppin.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg assistées de Cyprille-Anne LigerMontage : Victor Benhamou Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
De retour à la Cour du roi soleil, la Grande Mademoiselle tombe sous le charme du duc de Lauzun. Opportuniste, les ambitions de ce-dernier ne sont que bassement matérielles. De plus, Louis XIV fait valoir la raison d'État et refuse ce mariage. Éperdument amoureuse, la Grande Mademoiselle reste inconsolable et tentera jusqu'à la fin de sa vie de se voir à nouveau réunie aux côtés du duc de Lauzun. "Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Jean-Edouard Choppin.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg assistées de Cyprille-Anne LigerMontage : Victor Benhamou Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
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C'est aujourd'hui mercredi que le journaliste français sera jugé par la Cour d'appel de Tizi Ouzou en Algérie, plus de six mois après sa condamnation à sept ans de prison ferme pour « apologie du terrorisme » et « possession de publications de propagande portant atteinte à l'intérêt national ». Cette « audience en appel, explique le Matin d'Algérie, doit permettre de déterminer clairement la frontière entre un travail journalistique et une accusation pénale particulièrement lourde. C'est autour de cette ligne que s'articule la stratégie de la défense menée par Me Daoud et Me Bakouri. Les deux avocats entendent démontrer qu'il s'agit d'une simple irrégularité administrative et non d'un acte criminel. Ils reconnaissent que Christophe Gleizes est entré en Algérie muni d'un visa touristique alors que sa mission professionnelle nécessitait une accréditation délivrée par les autorités compétentes. Me Bakouri a d'ailleurs expliqué dans la presse algérienne que cette démarche constituait une violation des procédures administratives, mais ne pouvait en aucun cas être assimilée à une infraction liée au terrorisme. » « Interviewer une source ne peut constituer un délit » « Sur le fond du dossier judiciaire, les avis sont tranchés, relève Jeune Afrique. Pour la justice algérienne, Christophe Gleizes a été en contact avec un dirigeant du club de foot de la Jeunesse sportive de Kabylie, qui se trouve être responsable du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, organisation classée terroriste, en 2021, par les autorités. Fin juin, le collaborateur des magazines So Foot et Society était donc condamné, en première instance, à sept ans de prison ferme, notamment pour “apologie du terrorisme“. À l'inverse, pointe encore Jeune Afrique, pour les signataires français de la tribune publiée la semaine dernière pour sa libération, “interviewer une source ne peut constituer un délit“ et qualifier de terrorisme ce recueil d'informations – “y compris auprès de personnes ou d'organisations controversées“ – revient à “nier la nature même du métier et à menacer la liberté d'informer, garantie par les conventions internationales“. » Quel scénario ? Alors ce mercredi, devant la Cour de Tizi Ouzou, « plusieurs scénarios sont sur la table, précise le Monde Afrique. Le tribunal pourrait réduire la peine de Christophe Gleizes à six mois ferme, couvrant à quelques jours près la durée de détention déjà effectuée par le reporter et lui permettant d'envisager une libération rapide. En cas de confirmation de la peine (ou de réduction de celle-ci à moins de sept ans) et de condamnation définitive, Christophe Gleizes pourrait bénéficier d'une mesure de grâce à disposition du président Abdelmadjid Tebboune. Une issue plus favorable encore serait celle d'un acquittement. » En tout cas, poursuit le Monde Afrique, « la plaidoirie de la défense devrait s'articuler autour de deux axes, celui de l'erreur administrative commise par le reporter, entré sur le sol algérien avec un visa touristique et celui de l'accès aux sources “indispensable pour mener son travail d'investigation, mais qu'il ne faut pas confondre avec l'adhésion à une quelconque cause défendue par certaines de ces sources“, précise Me Daoud. Une définition, commente le journal, qui conviendrait sans doute à Christophe Gleizes, lecteur, auteur, commentateur, mais journaliste avant tout. » Guinée : un an sans nouvelles d'Habib Marouane Camara Enfin, toujours dans ce chapitre de la liberté de la presse, à noter ce triste anniversaire. Cela fait un an jour pour jour ce mercredi qu'on est sans nouvelles du journaliste guinéen Habib Marouane Camara. Le responsable du site d'information le Révélateur 224 avait été arrêté par des gendarmes le 3 décembre 2024 dans la banlieue de Conakry. Les autorités guinéennes ont toujours nié avoir une quelconque responsabilité dans cette disparition. Aujourd'hui, son épouse, Camara Mariama Lamarana Diallo, ainsi que plusieurs de ses confrères seront face à la presse, note le site Guinée Live. Objectif, pointe le média guinéen : « attirer l'attention de l'opinion nationale et internationale sur ce phénomène qui s'est emparé de la Guinée : le kidnapping de citoyens à leur domicile, sans procès. » En effet, soupire Guinée Live, « ils sont nombreux, les Guinéens (civils et militaires) dont les familles n'ont aucune nouvelle. Sans fournir ici une liste exhaustive, citons les opposants Foniké Mengué et Mamadou Billo Bah ou encore l'ancien secrétaire général du ministère des Mines, Saadou Nimaga. »
Les Centrafricains sont appelés aux urnes le 28 décembre prochain pour élire leur futur président. Six candidats sont dans les starting-blocks pour croiser le fer avec le chef de l'État sortant, Faustin-Archange Touadera qui, lui, brique un troisième mandat. Parmi eux : l'opposant et ex-Premier ministre Henri-Marie Dondra, dont la candidature a été validée par la Cour constitutionnelle. Organisation des élections, validation des opposants par le Conseil constitutionnel, questions sécuritaires, situation socio-économique, priorités de son programme... Henri-Marie Dondra s'exprime au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Dans son interview à RFI le 24 novembre dernier, le président sortant Faustin-Archange Touadéra a mis en avant son bilan sécuritaire, notamment la signature de plusieurs accords avec de nombreux groupes rebelles et la pacification de tout le territoire centrafricain. Est-ce qu'il n'a pas raison ? Henri-Marie Dondra : Il faut être franc aussi, reconnaître qu'effectivement, il y a aujourd'hui une sécurité qui progressivement s'installe. Elle n'est pas totale, mais elle est aujourd'hui en train de s'installer. Mais à quel prix ? C'est-à-dire ? Ben, écoutez, nous notons des exactions qui sont commises çà et là. Je pense qu'il va falloir davantage que le pouvoir prenne ses responsabilités pour pouvoir justement réprimer toutes les bavures qui sont parfois commises, autant par nos forces de défense et de sécurité que par les forces alliées qui accompagnent nos soldats. Si vous êtes élu, monsieur le Premier ministre, quelles seront vos deux priorités ? Alors, d'abord, réconcilier les Centrafricains par le grand pardon. Donc, j'envisage tout d'abord de convoquer un grand débat national avec toutes les forces vives de la nation pour débattre des questions qui divisent nos compatriotes, notamment les questions liées à la Constitution, à la citoyenneté, au mandat présidentiel. Et je ferai revenir tous nos compatriotes qui sont aujourd'hui en exil. Et d'un... De deux, vous savez que près de 70 % de nos compatriotes vivent sous le seuil de pauvreté, et nous nous attaquerons à la résolution de ces problèmes-là à travers des politiques sectorielles, grâce à un plan d'urgence qui va s'articuler autour de l'agriculture, autour de l'éducation, la santé et les infrastructures de base. Nous allons nous attaquer au secteur de l'eau, au secteur de l'énergie, à l'autosuffisance alimentaire par une agriculture qui sera davantage mécanisée. Henri-Marie Dondra, vous avez été le ministre des Finances du président Touadéra pendant tout son premier mandat. Vous avez même été son Premier ministre au début de son deuxième mandat. Du coup, est-ce que le président sortant ne peut pas vous dire aujourd'hui : « Mais cher monsieur Dondra, mon bilan est aussi le vôtre ! » ? J'assume. J'ai travaillé avec le président Touadéra pendant six ans et tout n'a pas été parfait. Mais au plan économique, nous avons atteint certains objectifs parce que, durant les cinq premières années où j'étais encore au ministère des Finances, nous avons pu stabiliser l'économie avec une croissance qui était d'environ 4,5 %, un chiffre record d'ailleurs enregistré depuis les indépendances. Mais aujourd'hui, quand on observe les chiffres qui sont affichés en termes de croissance, nous oscillons autour de 1,4 ou 1,5. Or depuis quatre ans, je ne suis plus avec lui. Donc, vous assumez les six premières années, mais vous dénoncez les quatre dernières années ? Mais ces quatre dernières années, nous avons assisté à la mise en œuvre d'une nouvelle Constitution et nous avons tous remarqué qu'effectivement, durant ces quatre dernières années, le pouvoir a cherché par tous les moyens à faire passer un troisième mandat. Et nous notons aussi que, bon, les priorités de nos compatriotes ont été reléguées au second plan. Depuis le départ des militaires français, les militaires russes occupent une très grande place dans le dispositif sécuritaire de votre pays. Si vous êtes élu, est-ce que vous leur demanderez de rester ou de partir ? Bon, il y a des conventions qui ont été signées. Si effectivement, dans le cadre des commissions mixtes, nous pouvons arriver à auditer justement les conventions signées, et bien, on aura l'occasion soit de les ajuster à défaut de les revoir. Donc, voilà ma position. Je ne veux pas faire de mon pays un théâtre de conflits géopolitiques en tout cas. Et si les audits ne signalent aucune infraction, vous êtes d'accord pour que les militaires russes restent dans votre pays ? Non, mais je ne demande pas à ce que telle force reste dans mon pays forcément. Nous sommes un pays souverain. À l'occasion, justement des échanges que nous aurons dans le cadre des commissions mixtes, comme je le disais, nous aurons à ajuster les choses et nous aurons à aviser. L'objectif du président sortant, c'est un coup K.O., la victoire au premier tour, comme la dernière fois en 2020. Alors vu son bilan qui n'est pas que négatif comme vous le dites vous-même, est-ce qu'il n'a pas de bonnes chances de réussir son coup ? Ben, vous savez, la politique n'est pas un ring et le peuple n'est pas un arbitre de boxe. Quand on parle d'un coup K.O., on oublie la souffrance des Centrafricains, la déchirure qu'il y a dans le pays. Et je pense qu'il faut parfois être aussi sérieux. Le dire pour moi de cette façon, c'est avoir aussi un peu de mépris pour cette population qui vit dans la misère totale aujourd'hui. Maintenant, s'il y a un coup K.O. avec les adversaires qu'il a aujourd'hui en face, ça sera forcément une fraude qui aura été bien planifiée. Donc moi, je ne pense pas à ce passage du président au premier tour. À lire aussiCentrafrique: «Je ne dis pas que tout est parfait, mais nous avons fait un grand pas», estime le président Touadéra
Founded in 1875, the Supreme Court of Canada has shaped the country for 150 years—yet the stories behind its decisions, its building, and the people who have walked its halls often remain out of view. To mark this milestone, Canadian Time Machine goes beyond the headlines and into the quieter, more surprising corners of Canada's highest court.Angela sits down with filmmaker and lawyer Étienne Trépanier, whose new project reimagines how Canadians might experience the Court at a moment of major change. Then, former Chief Justice Beverley McLachlin reflects on the institution she helped guide for nearly two decades, offering rare insight into what makes the Supreme Court both uniquely Canadian and profoundly human.To read the episode transcripts in French and English, and to learn more about historic Canadian milestones, please visit thewalrus.ca/canadianheritage.This podcast receives funding from The Government of Canada and is produced by The Walrus Lab.Check out the French counterpart podcast, Voyages dans l'histoire canadienne.--Les coulisses de pouvoir: l'histoire de la Cour suprême du CanadaFondée en 1875, la Cour suprême du Canada façonne le pays depuis 150 ans. Pourtant, les histoires derrière ces décisions, son édifice et les personnes qui y ont marché restent souvent méconnues. Pour souligner cet anniversaire, Canadian Time Machine explore les recoins plus surprenants et méconnus de la plus haute instance judiciaire du pays. On rencontre le cinéaste et avocat Étienne Trépanier, dont le nouveau projet réinvente la façon dont les Canadiens peuvent vivre l'expérience de la Cour a un moment de grands changements. Ensuite, l'ancienne juge en chef Beverley McLachlin revient sur l'institution qu'elle a guidée pendant près de deux décennies, offrant un aperçu rare de ce qui rend la Cour suprême à la fois profondément humaine et résolument canadienne. Pour lire les transcriptions des épisodes en français et en anglais, et pour en savoir plus sur les jalons historiques canadiens, veuillez visiter le site thewalrus.ca/canadianheritage.Ce balado reçoit des fonds du gouvernement du Canada et est produit par The Walrus Lab.Découvrez le balado en français, Voyages dans l'histoire canadienne. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Même affaibli, Emmanuel Macron dispose toujours d'un levier intact : celui de nommer les patrons des grandes institutions. En ce moment, il a plusieurs dossiers urgents sur le bureau…Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 2 décembre 2025 - Budget: c'est maintenant que tout se joue!Alors que les débats sur la fiscalité font rage au Parlement, un rapport publié ce lundi par le Conseil des prélèvements obligatoires, un organisme indépendant rattaché à la Cour des comptes, jette un nouveau pavé dans la mare de la taxation du patrimoine.Dès son préambule, les experts du CPO partent d'un constat déjà largement documenté par les études économiques : le patrimoine progresse plus rapidement que les revenus, et il se concentre entre les mains de peu d'individus. Ainsi, les 10 % les plus riches détiennent 60 % du patrimoine total. Surtout, 1 % de la population détient 27 % de la richesse nationale.En réponse, ils défendent la nécessité d'une refonte globale de l'imposition du patrimoine, dont le montant total a atteint 113,2 milliards d'euros en 2024, l'un des plus élevés des pays membres de l'OCDE. Pour cela, ils mettent sur la table deux scénarios pour taxer les plus hauts patrimoines. Ces derniers proposent notamment de taxer les holdings et les liquidités qui s'y trouvent lorsqu'elles sont restées longtemps intouchées, les biens professionnels au moment de la transmission, une refonte du pacte Dutreil ou encore la création d'un impôt différentiel sur la fortune personnelle, s'inspirant du principe de l'impôt plancher défendu par Gabriel Zucman. Par ailleurs, les hauts patrimoines ne seraient pas les seuls concernés. Selon les Sages de la rue Cambon, l'épargne réglementée, c'est-à-dire les Livrets A ou les livrets de développement durable et solidaire (LDDS), devrait être réduite. Ils préconisent aussi « un rapprochement plus marqué de l'imposition des locations meublées et non meublées », ainsi qu'une « diminution des droits de mutation à titre onéreux », aussi appelés frais de notaire.Autant de pistes préconisées par le Conseil des prélèvements obligatoires qui pourraient raviver les débats alors que les discussions sur le projet de loi de financement de la Sécu recommencent ce mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée, pour une seconde lecture. Le Premier ministre a reçu lundi, à Matignon, les responsables socialistes. À l'orée de dix jours cruciaux, chacun fait monter la pression sur l'autre. Le patron d'Horizons, Édouard Philippe, ce mardi matin, a ouvert la voie à un vote contre ou une abstention lors du bureau politique de sa formation.En décembre 2024, c'est sur le budget de la Sécu que Michel Barnier était tombé. Un an après, un vote en bonne et due forme, semble extrêmement complexe et certains commencent à évoquer l'idée d'un éventuel recours au 49.3. Mais le Premier ministre, Sébastien Lecornu, l'avait annoncé début octobre, répondant à une exigence du Parti socialiste : il n'utilisera pas l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer les textes budgétaires à l'Assemblée nationale.Alors, le gouvernement pourrait-il finalement avoir recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter l'un de ses textes budgétaires ? Que se passe-t-il si l'Assemblée nationale n'adopte pas le budget ? Quelles conséquences pour les finances publiques et les entreprises ? La construction du budget 2026 inquiète nombre de chefs d'entreprise, dont certains sont confrontés à d'importants problèmes de trésorerie du fait des retards de paiement dans le secteur public, notamment du côté des collectivités territoriales. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs d'entre eux.Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique - Le Point - Louis HAUSALTER - Journaliste politique – Le Figaro- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po
Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce mardi, il revient sur la décision de Pierre Moscovici qui a annoncé quitter la Cour des Comptes de façon anticipée. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), bras armé de la Cour des comptes, frappe fort dans son dernier rapport sur la fiscalité du patrimoine. Alors que 60 % des richesses sont concentrées entre les mains de 10 % des foyers, l'institution dénonce un système jugé complexe, inégalitaire et inefficace. Au menu : baisse du plafond du Livret A, réforme de l'assurance-vie en succession, remise en cause du pacte Dutreil et même une taxe « ultra light » sur les très hauts patrimoines. De quoi relancer le débat explosif sur la contribution des plus aisés aux finances publiques…Les explications de Marc Vignaud, journaliste à L'Opinion. Ecorama du 2 décembre 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Deux évènements qui mettent en lumière une fois encore les problèmes structurels des prisons en France. La surpopulation carcérale comme les sous effectifs du personnel pénitentiaire. Les conditions de vie en détention sont régulièrement ciblé par la Cour européenne des droits de l'Homme. Aujourd'hui, et c'est un record : 85 000 personnes détenues en France pour 60 000 places. Que se passe t-il en prison ? Qu'y a-t-il derrière les chiffres de la détention en France ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:37 - C'est mon boulot - Au bout de combien de jours de travail un salarié dispose-t-il légalement d'un jour de repos ? La chambre sociale de la Cour de cassation vient de rendre une décision explosive. Elle avait été saisie, à l'origine, par un employeur en conflit avec un salarié. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Episode 343 – Saints 3–0 Leicester Review + Millwall PreviewSouthampton's surge under interim boss Tonda Eckert continues, with Saints sweeping aside Leicester City 3–0 at St Mary's to make it four consecutive wins. Martin Starke is joined by Steve Grant and Glen de la Cour to break down another dominant performance, a buzzing home atmosphere, and a team that suddenly looks confident, organised and effective. In This Episode• Leicester Review:– Saints 3–0 up by half-time after goals from Harwood-Bellis (x2) and Finn Azaz– Bazunu's crucial early save– Tactical switches: Downs & Quarshie in; Stephens & Bragg out– Leicester's red card and total collapse– Saints' set-piece improvement and clearer structure under Tonda • The Tonda Question:– Has he now earned the job?– Players speaking openly about clearer instructions– What we still need to see: reaction to adversity, in-game management– Why not appointing him now feels impossible• Millwall Away Preview:– Injury-hit Millwall and a short turnaround– Likely return for Jack Stephens– Too soon for Oriol Romeu?– Predictions: Steve 2–0, Glen 3–1, Martin 2–0
Après plus de trois décennies d'interdiction, la baignade dans la Seine est sur le point de devenir une réalité, un objectif que la Mairie de Paris a fortement lié à l'héritage des Jeux Olympiques de 2024. Mais au-delà de l'exploit environnemental et sportif, une question se pose : quel est le véritable prix de ce rêve aquatique ? Un rapport cinglant de la Chambre régionale des comptes d'Île-de-France vient de dévoiler la facture.Le premier chiffre à retenir est sidérant : le coût global du "plan baignade" piloté par la Ville de Paris avoisine les 100 millions d'euros. Une somme colossale. Ce rapport, publié récemment, permet de détailler cet investissement massif. La majorité des fonds, soit 84 millions d'euros, a été dirigée vers les travaux de dépollution nécessaires pour garantir la propreté du fleuve pour les épreuves des Jeux.L'aménagement des trois sites de baignade publics et permanents qui ont ouvert l'été dernier – situés à Bercy, Bras Marie et Pont de Grenelle – a coûté séparément 13 millions d'euros. Et l'addition ne s'arrête pas là. Une fois opérationnels, le fonctionnement de ces sites coûte à la collectivité pas moins de 5 millions d'euros par an.L'aspect le plus frappant du rapport concerne le coût unitaire de cette prestation. Malgré la gratuité pour les usagers, l'opération est extrêmement onéreuse pour les contribuables. Selon les calculs de la Chambre régionale des comptes, chaque baigneur coûte entre 28 et 56 euros à la Mairie de Paris.Pourquoi une telle variation et un coût si élevé ? L'explication réside dans la fiabilité sanitaire incertaine du fleuve. L'été dernier, les trois sites ont dû être fermés entre 30 % et 45 % du temps, le plus souvent en raison d'une qualité d'eau jugée insuffisante. Moins le site est ouvert, plus le coût par baigneur explose. À titre de comparaison, le rapport note que ce coût est au moins trois fois supérieur à celui d'une politique de sécurité publique standard.Finalement, le rapport soulève de graves doutes sur la pérennité du projet. La Cour des comptes affirme que "l'organisation de la baignade pérenne dans la Seine […] s'avère coûteuse pour un résultat incertain". Pire, la Cour met en lumière que le classement de l'eau est parfois "simulé" avant l'ouverture, car aucune donnée bactériologique ne permet d'établir formellement la conformité aux seuils de la directive européenne de 2006.En somme, Paris a déboursé près de 100 millions d'euros pour offrir une baignade chère, peu fréquente, et dont la sécurité sanitaire reste, pour l'instant, un pari. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Le pourvoi de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bygmalion a été rejeté par la Cour de cassation. L'ancien président est définitivement condamné à un an de prison dont six mois ferme pour financement illégal de campagne électorale. La peine ferme est aménageable. Un article de Michel Deléan, publié le 26 novembre 2025 sur Mediapart, lu par Jérémy Zylberberg. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2:30 Le Dialogue franco-russe exposé à des pressions suite à une interview de Sergueï Lavrov
Dans la 2ᵉ partie, Maître Yom Tov Kalfon, avocat et ancien député de Yamina, analyse l’affaire Sde Teiman :fuite d’images, mauvais traitements présumés, et nomination polémique du juge Ben-Hamo par Yariv Levin. Un échange qui éclaire les tensions explosives entre gouvernement et Cour suprême… et la question centrale :l’État de droit est-il en train de vaciller ?See omnystudio.com/listener for privacy information.
Conflits armés, violences génocidaires, inégalités criantes, crises sanitaires, dérèglement climatique, technologies à risques... Le droit international semble aujourd'hui débordé de toutes parts. Pourquoi tant d'impuissance face à des défis que l'on pensait justement encadrés par le droit ? Que nous dit cette perte de confiance croissante dans les normes internationales ? Dans cette conférence, Samantha Besson, professeure de droit international, proposera de dépasser le simple constat d'échec et nous invitera à interroger non seulement ce que peut le droit international, mais aussi, et surtout, ce qu'il doit encore dans le monde qui vient. _ Spécialiste reconnue du droit international et des droits humains, Samantha Besson explore les liens entre droit, démocratie et justice globale. Professeure au Collège de France, elle est aussi active sur la scène diplomatique, notamment comme membre de la Cour permanente d'arbitrage à La Haye. Son approche, à la croisée du droit et de la philosophie, interroge en profondeur la souveraineté, les institutions internationales et la justice distributive. Récompensée par la Légion d'honneur et un Doctorat honoris causa, elle incarne une pensée juridique rigoureuse, engagée et résolument tournée vers les enjeux contemporains du droit mondial. Enregistré au Club le 25 novembre 2025
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Rubrique:histoire Auteur: h.-de-fels Lecture: Daniel LuttringerDurée: 14min Fichier: 10 Mo Résumé du livre audio: Venue de Florence, échappant aux luttes des petites villes italiennes, Catherine de Médicis devint duchesse en entrant à la Cour de France, puis dauphine, enfin reine. Tenant les rênes du royaume, elle vécut alors une existence inouïe, tragique même. Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
Il me revient de présenter en introduction de ce podcast, François Molins, figure incontournable de la justice française. François Molins a été procureur de la République de Paris entre 2011 et 2018 avant de devenir procureur général près la Cour de cassation, fonction qu'il a exercée jusqu'en 2023. François Molins, bonjour, et merci de votre présence dans les podcasts de l'ISP. Dans vos fonctions, François Molins, vous avez donc été au premier plan de la lutte contre le terrorisme en 2015 notamment. Je crois vous l'avoir déjà dit, mais vous êtes dans ma mémoire, ce procureur qui fait cette désormais célèbre conférence de presse le lendemain des attentats. Et chers auditeurs, si vous ne l'avez pas déjà vu, je ne peux que vous conseiller de la voir, elle se trouve évidemment sur internet. Vous y incarniez une justice à la fois ferme, courageuse et profondément engagée. Une justice médiatisée, mais aussi rassurante, dans ces moments si difficiles. Je ne m'étais jamais rendu compte jusqu'alors de l'importance que peut avoir la prise de parole publique d'un procureur. En 2024, François Molins, vous racontiez votre carrière et vos réflexions sur la justice dans vos mémoires, Au nom du peuple français. Vous avez aussi accepté de parrainer la promo 2024 des élèves de la Prépa ISP préparant le concours de l'ENM, et nous n'en sommes pas peu fiers. Vous acceptiez alors de dédicacer un exemplaire de votre livre à chaque élève présent au séminaire de la Prépa en novembre 2024. Un livre que l'on trouve évidemment encore dans les librairies et à nouveau je ne peux qu'en conseiller la lecture. Je l'ai dévoré, mais déjà je passe pour un fan, une groupie. A nouveau, François Molins, vous nous faîtes l'honneur de votre présence, et dans ce podcast de l'ISP, vous avez accepté d'évoquer avec nous, la lutte contre le terrorisme. J'en profite pour souligner la sortie de votre nouvel ouvrage, Pratique judiciaire du contre-terrorisme sorti donc en 2025, chez Dalloz. En toute transparence, un ouvrage que je n'ai pas lu, mais j'espère qu'au fil des questions, François Molins, vous accepterez de nous en parler.
Ce mercredi 26 novembre, Antoine Larigaudrie a reçu Gaël Sliman, président d'Odoxa, Mireille Weinberg, rédactrice en chef adjointe du magazine Capital, Omar Dibo, cofondateur de Finneko, Valentin Nicaud, membre de la cellule Infos d'Experts de Bourse Direct, Olivier Janoray, avocat associé à la Cour chez Duroc Partner, Romain Joudelat, fondateur de Rochevelle Gestion Privée, et Alexandre Laing, partner chez Carré Partners, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la levée de l'embargo sur les armes à destination d'Israël par l'Allemagne, la mise en détention de l'ex-président brésilien et les tensions entre les États-Unis et le Venezuela. Mozambique : TotalEnergies accusé de «complicité de crimes de guerre» Une ONG allemande, le European Center for Constitutional and Human Rights (ECCHR), a déposé plainte contre le groupe pétrolier français TotalEnergies qu'elle accuse de «complicité de crimes de guerre», de «torture» et de «disparitions forcées» au Mozambique. Qu'est-il exactement reproché à l'entreprise française ? Sur quelles preuves l'ONG se base-t-elle ? Avec Charlotte Cosset, journaliste au service économie de RFI. Allemagne/Israël : pourquoi l'embargo sur les armes a-t-il été levé ? Quatre mois après avoir décrété un embargo sur la vente d'armes à Israël, le chancelier allemand, Friedrich Merz, a annoncé la levée de ces restrictions. Pourquoi l'Allemagne a-t-elle pris cette décision malgré les multiples violations du cessez-le-feu par Israël ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. Brésil : Jair Bolsonaro derrière les barreaux après des soupçons d'évasion Soupçonné d'avoir tenté de s'évader, l'ancien président brésilien a été placé en détention après avoir endommagé son bracelet électronique. Pourquoi la Cour suprême insiste-t-elle sur la nécessité de «garantir l'ordre public» pour justifier sa décision ? Jair Bolsonaro risque-t-il de nouvelles poursuites après cette tentative d'évasion ? Avec Gaspard Estrada, politologue et membre de l'Unité Sud Global à la London School of Economics. Venezuela : Nicolas Maduro dirige-t-il vraiment un cartel ? Au Venezuela, le cartel de Los Soles est désormais désigné comme une organisation terroriste aux États-Unis alors que Nicolas Maduro est accusé de diriger ce cartel. Quelles sont les preuves des Américains pour faire de telles accusations ? Un dialogue est-il encore envisageable entre Washington et Caracas ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.
« Dans les couloirs du 7e sommet Union africaine-Union européenne, qui s'est ouvert hier à Luanda, un même leitmotiv revient, pointe Ledjely en Guinée : sortir des grandes déclarations, dépasser les promesses ambitieuses mais rarement concrétisées, et passer enfin aux actes. C'est le principal chagrin formulé par l'Afrique à l'égard de l'Europe. À la différence de la Chine, qui construit des routes, des ponts et des bâtiments, l'Union européenne a multiplié longtemps les engagements sans toujours leur donner corps ». Alors, poursuit Ledjely , « les projections les plus réalistes laissent entrevoir un scénario dans lequel les Européens, s'alignent progressivement sur les pratiques russes et chinoises, pourraient mettre entre parenthèses leurs discours sur la démocratie ou les droits humains, pour se concentrer exclusivement sur les enjeux commerciaux et économiques. Un schéma qui, à première vue, pourrait sembler plus respectueux de la souveraineté africaine. Mais il ne sera viable, prévient le site guinéen, que si les dirigeants africains se montrent à la hauteur des responsabilités qui leur incombent ». Vers un « partenariat mutuellement fructueux » ? Aujourd'hui à Ouagadougou renchérit : « au cours de ce sommet de Luanda, on va encore entendre des grands oraux qui sonnent bien aux oreilles, des incantations, mais quid des vrais actes qui vont dans le sens du bon… sens. Et assurément, cette grande-messe a besoin d'une mue véritable. (…) Les sommets UE-UA ne peuvent plus se contenter des sentiers convenus et des discours de l'eau de robinet ! » En tout cas, pointe Le Pays , toujours au Burkina, « on espère que les discussions (à Luanda) empreintes de sincérité dans une volonté de promouvoir un partenariat mutuellement fructueux. C'est dire l'enjeu de ce sommet qui vise à renforcer le partenariat traditionnel entre les deux entités continentales pour en faire un partenariat beaucoup plus stratégique. Une relation dans laquelle il revient au continent noir de savoir se hisser à la hauteur de son alter ego pour traiter avec lui sur un pied d'égalité. Ce qui appelle aussi à des responsabilités plus grandes en paraissant moins un simple bénéficiaire qu'en s'affichant comme un acteur à part entière de son propre développement ». Mali : Ras Bath devant les juges À la Une également, l'ouverture ce mardi du procès de Ras Bath à Bamako. En prison depuis plus de deux ans, le chroniqueur de l'émission Grand dossier et porte-parole du Collectif pour la défense de la République, est accusé d'atteinte au crédit de l'État et d'association de malfaiteurs. « Tous les regards seront tournés vers la Cour d'Appel de Bamako ce mardi », s'exclame Maliweb. En effet, précise le site MaliActu , « les poursuites judiciaires qui visent l'activiste et cette période de détention préventive de plus de deux ans soulèvent des questions cruciales sur l'état des libertés et de la justice dans le pays. L'enjeu de cette procédure est immense, non seulement pour la trajectoire personnelle de Ras Bath, mais aussi pour son rôle d'acteur influent sur la scène politique et médiatique . (…) Dans un contexte de fortes tensions sociales et politiques, ce procès a acquis une dimension symbolique qui ne peut être ignorée, relève encore MaliActu. (…) Il est perçu comme un indicateur de la marge de manœuvre accordée à la liberté d'expression au Mali ». Les concours Mini-miss et monsieur au Kenya Enfin à lire dans Le Monde Afrique ce reportage sur le succès des concours de mini-miss et mister au Kenya… « Des compétitions qui attirent chaque année plus d'enfants, âgés de 3 à 17 ans. Des filles en grande majorité, mais quelques garçons sont également présents ». Des enfants qui défilent comme des mannequins, qui dansent, qui récitent des poésies. Tous sont déjà très actifs sur les réseaux sociaux. Comme la jeune « Ella, 9 ans, qui poste en ligne des projets scolaires » et qui « a livré dimanche dernier au dernier concours national des mini-miss et mister une performance de danse qui a enflammé la salle du théâtre. "J'adore être sur la scène. Ça peut-être fatiguant mais ça me donne de l'énergie", sourit la jeune fille(…). Beaucoup de parents kényans voient dans ces concours un avenir possible pour leur progéniture », explique Le Monde Afrique . Il faut dire qu'au Kenya les emplois manquent, précise le journal. Le taux de chômage éviterait les 20%. Et de plus en plus de jeunes se tournent vers l'étranger.
La question n'est pas de savoir si le président sortant Umaro Sissoco Embalo va être réélu à l'issue de la présidentielle d'hier, mais s'il va être réélu dès le premier tour… En effet, pointe Le Monde Afrique, « Umaro Sissoco Embalo, 53 ans, est donné favori. S'il est réélu, il deviendrait alors le premier chef de l'Etat de Guinée-Bissau à effectuer deux mandats successifs depuis l'instauration du multipartisme, en 1994. Il a comme principal adversaire l'opposant Fernando Dias, qui a reçu le soutien du puissant PAIGC, l'ancien parti unique et principal parti d'opposition. Son chef, Domingos Simoes Pereira, n'a pu se présenter. Sa candidature a été rejetée par la Cour suprême, qui a jugé que son dossier avait été déposé trop tardivement. » Prolongations ? Alors, « l'outsider Fernando Dias peut-il compliquer la réélection d'Umaro Sissoco Embalo ? », s'interroge Jeune Afrique. « Présenté par ses adversaires comme “sans expérience notable“, Fernando Dias s'est pourtant imposé comme un redoutable outsider dans la dernière ligne droite de la présidentielle », note le site panafricain. L'opposant a en effet reçu le soutien du PAIGC. Mais reste à savoir s'il bénéficiera vraiment du report des voix de ce parti. Pour WakatSéra au Burkina Faso, les jeux ne sont pas forcément faits… « Si pour certains Umaro Sissoco Embalo a déjà… emballé la compétition, pour d'autres, le match est loin d'être fini et pourrait connaître des prolongations. Certes, le président sortant est donné favori, surtout en l'absence de challenger issu de l'historique et mythique PAIGC. Toutefois, le candidat indépendant, Fernando Dias, peu connu, jouit du soutien indéfectible et massif de la formation politique qui a porté l'indépendance (…). Toute chose qui continue de faire croire que la partie sera serrée entre Embalo et son adversaire. » Un boulevard ! Non, rétorque L'Observateur Paalga, toujours à Ouagadougou, « Umaro Sissoco Embalo s'est tracé un boulevard pour rebeloter. » « Un scrutin sans enjeu ni suspense », renchérit Le Pays. « Le président sortant a réussi le tour de force de remodeler le terrain électoral à son avantage, et de faire écarter les opposants les plus sérieux, avant même que la partie ne commence. (…) Ce scrutin présidentiel ressemble davantage à une chorégraphie scrupuleusement orchestrée par le pouvoir pour permettre au sortant de devenir le premier chef d'État à effectuer deux mandats successifs, depuis l'instauration du multipartisme en 1994 dans ce pays politiquement fragile et chroniquement instable. » À quand la stabilité et le développement ? En effet, rappelle Afrik.com, « depuis son indépendance en 1973, la Guinée-Bissau a connu quatre coups d'État réussis et plus d'une douzaine de tentatives, totalisant plus de deux décennies de régime militaire. (…) Et dans le pays, l'un des plus pauvres au monde où près de 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté, la demande de changement est pressante. La Guinée-Bissau est classée 174e sur 193 au dernier indice de développement humain établi par le Programme des Nations-Unies pour le développement. L'espérance de vie n'est que 64 ans. Et nombre d'électeurs, note encore Afrik.com, expriment le souhait de voir enfin émerger stabilité et développement, à travers des investissements dans les infrastructures et les services publics. » Enfin, Ledjely en Guinée résume ainsi la situation : « dans ce contexte contrasté entre volonté populaire de stabilité et soupçons persistants sur l'équité du scrutin, la Guinée-Bissau joue une nouvelle fois une part essentielle de son avenir politique. Le véritable test sera moins dans le résultat que dans la manière dont celui-ci sera accueilli. Si le pays parvient à traverser cette séquence électorale sans heurts, il aura franchi une étape importante sur la voie de la consolidation démocratique. »
Le service militaire obligatoire pour les femmes comme les hommes. C'est la petite révolution mise en place au Danemark depuis le premier juillet 2025. Quel que soit son sexe, tout jeune de plus de 18 ans peut désormais être tiré au sort et appelé sous les drapeaux pour un apprentissage qui passe de 4 à 11 mois... Le pays veut répondre ainsi au nouveau contexte géopolitique et à la menace russe... Mais même si les femmes pouvaient déjà s'entrainer au maniement des armes de manière volontaire... l'armée va devoir aussi s'adapter. Reportage sur la base militaire Jaeger pris près de Copenhague signé Ottilia Ferey. L'extrême droite progresse à grands pas en Roumanie Le parti Aur est crédité de 40% d'intentions de vote dans les derniers sondages. L'élection en mai 2025 à la présidentielle d'un candidat pro-européen semble loin. Il faut dire qu'elle intervenait après un épisode de polarisation extrême où le premier tour qui avait vu un candidat d‘extrême droite, Colin Georgescu, arriver en tête avait été annulé. L'ingérence russe avait alors été dénoncée. Mais aujourd'hui, ses partisans sont aussi vent debout contre l'austérité, et la crise sociale qui en découle. C'est le reportage à Bucarest de Marine Leduc. «Le procès de Nuremberg, au cœur de l'Histoire» Retour 80 ans après sur LA première Cour pénale internationale de l'Histoire, mise en place pour juger les principaux responsables du régime nazi. Procès historique qui a fait émerger les concepts de génocide et de crime contre l'humanité Il a duré près d'un an entre novembre 1945 et octobre 1946 dans la ville allemande en ruines de Nuremberg, et qu'ont suivi quelque 300 journalistes du monde entier ; C'est le fil narratif du passionnant documentaire d'Alfred de Montesquiou disponible sur le site de la chaîne Arte jusqu'au 17 mai. Alfred de Montesquiou qui signe aussi sur le même sujet le livre «Le crépuscule des hommes», aux éditions Robert Laffont, qui a obtenu le prix Renaudot de l'essai. À écouter aussiLe Tribunal de Nuremberg est-il encore une référence pour l'Ukraine, Gaza ou la RDC ?
Le service militaire obligatoire pour les femmes comme les hommes. C'est la petite révolution mise en place au Danemark depuis le premier juillet 2025. Quel que soit son sexe, tout jeune de plus de 18 ans peut désormais être tiré au sort et appelé sous les drapeaux pour un apprentissage qui passe de 4 à 11 mois... Le pays veut répondre ainsi au nouveau contexte géopolitique et à la menace russe... Mais même si les femmes pouvaient déjà s'entrainer au maniement des armes de manière volontaire... l'armée va devoir aussi s'adapter. Reportage sur la base militaire Jaeger pris près de Copenhague signé Ottilia Ferey. L'extrême droite progresse à grands pas en Roumanie Le parti Aur est crédité de 40% d'intentions de vote dans les derniers sondages. L'élection en mai 2025 à la présidentielle d'un candidat pro-européen semble loin. Il faut dire qu'elle intervenait après un épisode de polarisation extrême où le premier tour qui avait vu un candidat d‘extrême droite, Colin Georgescu, arriver en tête avait été annulé. L'ingérence russe avait alors été dénoncée. Mais aujourd'hui, ses partisans sont aussi vent debout contre l'austérité, et la crise sociale qui en découle. C'est le reportage à Bucarest de Marine Leduc. «Le procès de Nuremberg, au cœur de l'Histoire» Retour 80 ans après sur LA première Cour pénale internationale de l'Histoire, mise en place pour juger les principaux responsables du régime nazi. Procès historique qui a fait émerger les concepts de génocide et de crime contre l'humanité Il a duré près d'un an entre novembre 1945 et octobre 1946 dans la ville allemande en ruines de Nuremberg, et qu'ont suivi quelque 300 journalistes du monde entier ; C'est le fil narratif du passionnant documentaire d'Alfred de Montesquiou disponible sur le site de la chaîne Arte jusqu'au 17 mai. Alfred de Montesquiou qui signe aussi sur le même sujet le livre «Le crépuscule des hommes», aux éditions Robert Laffont, qui a obtenu le prix Renaudot de l'essai. À écouter aussiLe Tribunal de Nuremberg est-il encore une référence pour l'Ukraine, Gaza ou la RDC ?
«Trop chaud», le film documentaire de Benjamin Weiss, relate le combat des Aînées pour le climat qui ont réussi à faire condamner la Suisse à la Cour européenne de Strasbourg pour son inaction en matière climatique. Aujourd'hui, ses protagonistes soulignent la portée historique de cette décision juridique, mais s'interrogent sur sa mise en œuvre. À Genève, la sociologue Marie-Laure Salles exposait les liaisons dangereuses entre démocratie et capitalisme lors d'une conférence. Reportages de Christophe Canut Réalisation: Mathieu Ramsauer Production: Raphaële Bouchet
En 1945, à Nuremberg, de hauts responsables nazis étaient jugés pour crime de guerre et crime contre l'humanité… 80 ans après ce procès historique, comment s'inspirer de ce tribunal fondateur de la justice internationale pour en finir avec l'impunité dans les conflits armés en Ukraine, à Gaza ou encore en RDC ? Le 20 novembre 1945 s'ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, le plus grand procès de l'histoire. D'un commun accord, la France, les États-Unis, l'Union soviétique et le Royaume-Uni affirmaient leur volonté de juger vingt-deux dignitaires nazis, chefs militaires ou hauts fonctionnaires, tous accusés de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité. Mais pourquoi invoquer Nuremberg lorsque l'on réclame la fin de l'impunité ? Le président ukrainien Volodymyr Zelensky l'a fait pour son pays l'Ukraine en interpellant le peuple russe dès le 4 avril 2022, suite à l'invasion russe du 24 Février : « Le moment viendra où chaque Russe apprendra toute la vérité sur ceux de ses concitoyens qui ont tué. Qui a donné des ordres. Qui a fermé les yeux sur ces meurtres. Nous allons établir tout cela. Et le faire connaitre dans le monde entier. Nous sommes maintenant en 2022. Et nous avons beaucoup plus d'outils que ceux qui ont poursuivi les nazis après la Seconde Guerre mondiale. » Et le docteur Mukwege, prix Nobel de la paix a explicitement fait référence à Nuremberg, en octobre 2024, lors d'un passage à l'Université de Strasbourg en France : « Les Congolaises et les Congolais ont aussi droit à leur Nuremberg. Telle est la raison pour laquelle nous plaidons aux côtés des victimes et des survivant.es pour l'établissement d'un Tribunal international pénal pour le Congo et/ou des chambres spécialisées mixtes. » Un Nuremberg pour l'Ukraine, Gaza ou la RDC est-il possible ? Une enquête signée Clémentine Méténier avec William Schabbas, professeur de droit pénal international et des droits de l'homme à Londres, Université de Middlesex, Leyden et Sciences Po ; Christian Delage, historien et cinéaste, réalisateur du film historique «Nuremberg, les nazis face à leur crime» ; Thierry Cruvellier, rédacteur en chef du site Justice Info ; Rafaëlle, professeure de droit international à l'Université Paris Saclay et travaille sur la justice pénale internationale, précisément sur la notion de génocide. Reagan Miviri, avocat au Barreau de Goma dans le Nord-Kivu, il travaille au sein de Ebuteli l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. À lire sur le site Justice Info Le grand entretien de Clémentine Méténier avec l'historien et cinéaste Christian Delage. À suivre au Mémorial de la Shoah à Paris la journée d'étude Nuremberg et son héritage, 1945-2025. Le 20 novembre 2025 marque le 80è anniversaire de l'ouverture, à Nuremberg, du procès des grands criminels nazis, où, pour la première fois, des responsables politiques et militaires de haut niveau – accusés des crimes de conspiracy (complot), crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité – étaient traduits devant une cour internationale, composée des principales forces alliées victorieuses de l'Allemagne nazie. Pour le procureur général Robert H. Jackson, il s'agissait de construire un «procès documentaire», où, en raison des crimes considérables commis par les nazis, notamment leur politique d'extermination des Juifs d'Europe, il était nécessaire de faire reposer l'accusation sur des preuves irréfutables, pour éviter qu'à l'avenir leur réalité fasse l'objet d'une négation. Contre toute attente, les images allaient jouer un rôle majeur pour confronter les nazis à leurs propres crimes. La journée de colloque s'interrogera sur l'héritage des «principes de Nuremberg» depuis les années 1990, grâce au développement d'une justice internationale fondée sur des tribunaux ad hoc (du Rwanda à la Centrafrique) et des cours permanentes (Cour pénale internationale, Cour internationale de justice), appelées à statuer en particulier sur le risque potentiel ou la commission de génocides. Or, la collecte de preuves qui s'inspire de la jurisprudence de Nuremberg est forte des nouveaux outils mis en place par les autorités judiciaires, en collaboration avec des ONG et des applications en open source qui en garantissent la fiabilité. Pour la première fois dans l'histoire, en Europe comme au Proche-Orient, la fabrique du dossier probatoire se déroule en co‑construction avec la société civile, en flux tendu et en temps réel. 11h - LE CHOIX DU PROCÈS DOCUMENTAIRE La construction de la preuve, de Nuremberg à Kiyv, 1945-2025 de Christian Delage, historien, Institut d'histoire du temps présent De Nuremberg au TPIY : la jurisprudence de l'image comme preuve pénale de Ninon Maillard, maîtresse de conférences à Paris Nanterre Modération : Ghislaine Glasson Deschaumes, directrice de la MSH Mondes, Paris Nanterre. 14h - LA CONSOLIDATION D'UNE JUSTICE PÉRENNE Tribunaux pénaux internationaux, tribunaux mixtes, Cour pénale internationale : du Rwanda à la Centrafrique, des instances judiciaires multiples de Joël Hubrecht, responsable d'études et de recherche à l'Institut Robert Badinter. Le rôle de la Cour internationale de justice dans les conflits contemporains de Jean-Louis Iten, professeur de Droit international, et Sharon Weill, professeur de Droit international, American University, Paris. Modération : Emanuela Fronza, professeure de Droit pénal international à l'Université de Bologne. 16h - LE RÔLE DES ONG Mémorial face à la réécriture de l'histoire par Poutine de Nicolas Werth, directeur de recherche honoraire au CNRS, président de l'Association Mémorial. Prendre davantage en compte les violences sexuelles en temps de guerre de Yuliia Chystiakova, chercheuse en droits humains, East Ukrainian Center for Civic Initiatives. Modération : Henry Rousso, directeur de recherche émérite au CNRS (IHTP).
Le 1er novembre, un Américain a été interpellé en France après 13 ans de cavale. Recherché par le FBI, il a été localisé dans un petit village d'Alsace, où il vivait sous une fausse identité avec sa femme et ses deux enfants adoptifs. Du Vietnam à la Pologne, cet homme a fait un véritable tour du monde avant de s'établir en France. Cette affaire, c'est aussi celle de la coopération internationale. La justice française a notamment appris que cet homme aurait commis de nouveaux abus sexuels, cette fois sur l'un de ses enfants adoptifs. Des faits pour lesquels il est aujourd'hui mis en examen en France.Dans cet épisode, Pauline Revenaz et Charlotte Lesage reçoivent Me Sévag Torossian, avocat pénaliste à Paris et auprès de la Cour pénale internationale.
Au Gabon, une semaine après la condamnation par contumace de Sylvia et Noureddin Bongo à 20 ans de prison, leurs anciens collaborateurs, la «Young Team», ont également écopé de lourdes peines de prison pour détournement de fonds publics. Que vous inspirent ces verdicts ? Qu'avez-vous pensé de ces procès qualifiés d'historiques par le président de la Cour ?
durée : 02:01:38 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Par Antoine Garapon et Claude Weill - Avec Claude Jorda (juge à la Cour Pénale Internationale), Rony Brauman, (ancien président de Médecins sans frontières, professeur à Sciences Po), Henry Rousso (historien, directeur de l'Institut d'histoire du temps présent), Karl Hofmann (ministre conseiller à l'ambassade des Etats-Unis à Paris), Sidiki Kaba (avocat sénégalais, président du bureau international de la FIDH) et Anta Guisse (avocate franco-sénégalaise) - Avec en archives, la voix de Slobodan Milosevic lors de son procès - Réalisation Marie-France Thivot - réalisation : Rafik Zénine, Vincent Abouchar, Emily Vallat
Plongez dans une aventure sonore inédite avec un podcast imaginé pour accompagner l'exposition « 1725 : Des alliés amérindiens à la cour de Louis XV » au château de Versailles en partenariat avec le Musée du Quai Branly Jacques Chirac. Ce podcast fiction vous emmène au cœur du voyage extraordinaire d'une délégation amérindienne venue rencontrer le jeune Louis XV en 1725. À travers une histoire captivante, accessible à tous de 7 à 77 ans, découvrez cette rencontre marquante entre deux cultures et les liens tissés entre la France et les nations autochtones d'Amérique du Nord au XVIIIe siècle. Conseil : écoutez ce podcast avant votre visite pour entrer dans l'ambiance… ou après l'exposition pour prolonger et enrichir l'expérience ! En 1725, quatre chefs amérindiens et une femme amérindienne de la vallée du Mississippi sont reçus en France dans le cadre d'un voyage diplomatique historique. Ce podcast offrira une occasion de découvrir l'histoire et la vie des nations amérindiennes de la vallée du Mississippi au XVIIIe siècle, leurs liens avec la France, l'extraordinaire traversée de l'Atlantique de leurs chefs, et la rencontre de ces derniers avec Louis XV, la Cour et la capitale.1725 - Des alliés amérindiens à la cour de Louis XV - Château de Versailles une exposition à découvrir au château de Versailles jusqu'au 3 mai 2026.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rediffusion. Une affaire au cœur d'un club sportif pour évoquer les violences sexuelles dans le sport… Ces clubs sont pour certaines personnes une véritable famille de substitution, pourtant les violences y sont parfois présentes. L'histoire que Caroline Nogueras va vous raconter, c'est celle d'Isabelle Demongeot, ancienne championne de tennis, violée à plusieurs reprises par son entraîneur. Isabelle est la première victime de Régis de Camaret à avoir parlé bien avant la vague #Metoo. Régis de Camaret face à ses victimes devant la justice Après 4 ans de bataille judiciaire, fin 2009, la Cour d'Appel d'Aix en Provence a finalement décidé de ne pas poursuivre l'entraîneur de tennis pour viols et agressions sexuelles sur deux de ses anciennes joueuses, mineures au moment des faits. Pour l'ancienne star du tennis français Isabelle Demongeot, à l'origine des dénonciations et les 25 autres femmes qui se disent victimes de Régis de Camaret, cette décision est d'une violence inouïe. Avec ce sentiment injuste que ce sont elles les coupables. Coupables d'avoir parlé, coupable d'avoir dénoncé une figure de Saint-Tropez, un entraîneur de renom. Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Caroline Nogueras Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ce mercredi 19 novembre, le coût du pacte Dutreil de 5,5 milliards d'euros révélé par le rapport de la Cour des comptes et la concentration des impôts, ont été abordés par Guillaume Dard, président de Montpensier Arbevel, Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste du cabinet d'audit BDO France, et Christian Parisot, économiste et conseiller auprès de Aurel BGC, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Le procès de Roger Lumbala s'est ouvert, le 12 novembre 2025, devant la Cour d'assises de Paris. L'ex-rebelle congolais est accusé de complicité de crimes contre l'humanité commis dans l'Ituri et le Haut-Uélé en 2002 et 2003. Procès en vertu de la compétence universelle, qui permet de juger des crimes commis à l'étranger à condition que l'accusé n'ait pas été déjà poursuivi pour cela dans son pays d'origine et qu'il ait sa résidence en France. Largement ignorées jusqu'à présent, les victimes congolaises espèrent faire entendre leur voix. Au premier jour d'audience, Roger Lumbala a récusé une justice néocolonialiste et refuse désormais de retourner dans le box. Son procès se terminera en principe le 19 décembre 2025. Avec : - Clémence Bectarte, avocate de la Fondation Clooney pour la justice, de l'association congolaise Justice Plus, elle représente 12 victimes, parties civiles - Dismas Kitenge, président du groupe Lotus, ONG de défense des droits humains, basée à Kisangani, et membre de la FIDH.
durée : 00:11:40 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - 1616. Anne d'Autriche découvre pour la première fois Paris et la "petite reine", comme la foule parisienne l'appelle affectueusement, est accompagnée de nombreux courtisans espagnols. Mais cette présence hispanique, jugée trop importante par Louis XIII et sa mère, devient vite une pomme de discorde. - invités : Joël CORNETTE - Joël Cornette : Historien français - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Un premier bilan après le changement de régime à Madagascar. Un peu plus d'un mois « après près avoir pris les rênes du pays, note Midi Madagascar, le président de la Refondation, le colonel Michaël Randrianirina, a procédé dimanche soir à un tour d'horizon des affaires nationales, dont celles relatives aux plus grandes aspirations de la population. Car, chose ô combien compréhensible, tout le monde veut, au nom de la Refondation, voir les choses changer. Et vite, s'exclame le quotidien malgache. Visiblement, l'émission spéciale, au cours de laquelle le chef d'État a répondu aux questions des journalistes, de l'assistance et des citoyens par vidéos interposées, était surtout une occasion pour lui de "rassurer" les uns et les autres, face à l'urgence de tous les dossiers que doivent traiter les nouveaux dirigeants depuis 33 jours ». La gestion du régime déchu « passée au peigne fin » L'un des grands thèmes abordés a été « la lutte contre l'impunité qui a longtemps gangrené le pays, relève Madagascar Tribune. Les perquisitions et arrestations récentes seraient ainsi l'aboutissement d'enquêtes déjà en cours sur plusieurs dossiers majeurs de corruption et de détournement de fonds publics. Plusieurs affaires seraient aujourd'hui entre les mains de la justice. (…) Des affaires qui pourraient impliquer des proches de l'ancien régime d'Andry Rajoelina. » En effet, pointe Le Monde Afrique, « pour répondre aux exigences de transparence et de lutte contre l'impunité formulées par la génération Z, les nouvelles autorités ont entrepris de passer au peigne fin la gestion du régime déchu en confiant à une quarantaine de magistrats de la Cour des comptes un audit général de l'État ». Concertation nationale puis élections… Par ailleurs, relève Afrik.com, « le colonel Randrianirina a détaillé les étapes clés de la refondation qu'il entend mener sur une période de deux ans. Le processus doit démarrer par l'organisation d'une concertation nationale. Cette initiative a pour objectif d'établir les bases du futur système de gouvernance et sera structurée des régions vers l'État central. Elle aura un pilotage de taille : la FFKM, la Confédération des Églises chrétiennes de Madagascar. Le président a justifié ce choix en affirmant que la FFKM était la seule organisation capable de faire le lien entre les institutions et toutes les forces vives du pays, y compris l'opposition. À l'issue de cette consultation, un référendum sera organisé pour valider les nouvelles bases institutionnelles auprès de la population, avant de déboucher, enfin, sur l'élection du nouveau président de la République ». La GenZ vigilante… Pour sa part, à l'instar des organisations de la société civile, note Le Monde Afrique, « la génération Z entend jouer dans cette période de transition un rôle de sentinelle, en scrutant aussi bien les décisions prises que les profils nommés aux postes de pouvoir ». Une vigilance, voire une méfiance bien compréhensible. Car comme l'explique ce professeur d'histoire interrogé par le journal, « depuis 1972, chaque régime de transition s'est efforcé de donner l'image d'une nouvelle pratique politique en accusant l'ancien de malversation, de népotisme et de corruption. Mais par le passé, les dirigeants sont tous retombés dans les travers qu'ils avaient dénoncés ». Alors, préconise-t-il, « organiser au plus vite des élections permettrait de renouveler la classe politique, car de nouvelles figures ont émergé après les manifestations ». Peser sur le plan politique ! Justement, la génération Z compte bien participer au processus électoral… C'est ce que relève Le Point Afrique. « "Il faut une structure traditionnelle : bureau, comités, leaders identifiés", explique l'un de ses dirigeants. Un dossier a été déposé mais reste bloqué à la préfecture. L'enjeu est clair : passer d'une politique de rue à une politique structurée pour réellement changer les choses. Le mouvement hésite (toujours) encore entre parti politique et organe consultatif ». Alors, « pour peser politiquement, poursuit Le Point Afrique, la GenZ devra clarifier son fonctionnement, organiser des élections à l'échelle nationale et régionale, probablement via les réseaux sociaux, pour désigner les responsables qui porteront le mouvement. Si cette jeunesse a réussi à faire tomber le pouvoir, le vrai défi commence maintenant : bâtir une république citoyenne, débarrassée des réflexes de concentration du pouvoir autour d'un homme fort et de ses loyautés ethniques. Une révolution politique, mais aussi culturelle, dont cette génération entend être l'auteure ».
En Guinée-Bissau, la présidentielle et les législatives, c'est dimanche 23 novembre. Et le président Umaro Sissoco Embaló se présente pour un second mandat, en se faisant surnommer « General do Povo », en français « Général du Peuple ». Il croit d'autant plus en ses chances que la justice a écarté du scrutin la candidature de son principal adversaire, Domingos Simões Pereira, le leader du parti historique PAIGC. Mais est-il sûr de gagner à 100% ? Vincent Foucher est chercheur au CNRS. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pour la première fois depuis l'indépendance, le parti historique PAIGC ne pourra pas présenter de candidat. Est-ce à dire que le président sortant Umaru Sissoco Embalo a un boulevard devant lui ? Vincent Foucher : Alors un boulevard, non. Le PAIGC participe quand même à la compétition puisqu'il soutient un autre candidat, Fernando Dias, qui est du parti issu du PRS, qui est un autre parti qui a une assise assez forte. Et donc, entre la base du PRS et la base du PAIGC, il y aura un adversaire, en tout cas pour Sissoco. Mais c'est sûr que Sissoco a pris beaucoup de dispositions pour renforcer ses chances de se faire réélire. La victoire du PAIGC aux dernières législatives de 2023, est-ce le signe que ce parti est loin d'être fini et peut revenir sur le devant de la scène d'ici peut-être 2030 ? Oui, le PAIGC a un capital historique accumulé, une popularité fondamentale, une présence aussi à travers tout le pays, dans tous les bassins électoraux qui composent un pays très varié qu'est la Guinée-Bissau. Et donc c'est évidemment un adversaire important. La question, c'est évidemment : est-ce que le soutien apporté par le PAIGC à Dias, à un autre candidat que le sien, puisque le PAIGC a été interdit de présenter sa candidature, est-ce que vraiment on aura un transfert de voix efficace ? L'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira appelle les partisans du PAIGC à voter ce dimanche à la présidentielle pour ce candidat indépendant, Fernando Dias. C'est donc une alliance de circonstance. Est-ce que ça peut marcher ? C'est difficile à dire. Fernando Dias est un jeune homme qui n'a pas une sorte de présence très profonde, dans l'espace public bissau-guinéen. Mais il est quand même l'héritier du PRS, qui est un parti qui est très enraciné, notamment dans l'électorat des Balantes, une communauté importante dans les zones rurales, notamment en alliance avec le PAIGC. Voilà, qu'est-ce que ça peut donner ? On ne sait pas au fond. C'est la première fois que Fernando Dias se présente. Par ailleurs, du côté de l'opposition, il y aura clairement des suspicions quant à la qualité du scrutin. Il y a eu beaucoup de controverses sur la façon dont Sissoco a recomposé la Cour suprême, le Supremo Tribunal de Justiça, et puis la Commission nationale des élections un peu à sa main. En tout cas, c'est la perception que l'opposition en a. Et donc ça, ça risque aussi d'entacher un peu la recevabilité du scrutin aux yeux de l'opposition. Alors, la Cour suprême et la Commission électorale, l'opposition accuse le président Sissoco Embalo de les avoir noyautées. Le président réplique que ce n'est pas vrai, puisque lors des législatives d'il y a deux ans, la victoire a été donnée au parti d'opposition PAIGC. Qui a raison dans cette controverse ? Justement, c'est depuis les élections d'il y a deux ans qu'il y a eu des changements à la Cour suprême et à la Commission nationale électorale. Donc, on va voir comment ça fonctionne. Mais ce qui est assez étonnant dans la vie politique en Guinée-Bissau, c'est au fond que les élections, jusqu'à présent, ont été plutôt bien acceptées. Il y a eu au final assez peu de controverses, alors même que la vie politique est assez tendue, assez compétitive, avec des alliances et des contre-alliances en permanence. Mais au fond, les élections en elles-mêmes ne suscitent pas beaucoup de controverse d'habitude. Est-ce que ça va changer cette fois-ci ? On va voir. « Je ne suis pas un dictateur, mais j'aime l'ordre », affirme le président Sissoco Embalo dans une interview à Jeune Afrique. Est-ce qu'il pourrait accepter d'être mis en ballotage dimanche prochain ? Bon, là, si effectivement les résultats donnent ça et que les institutions les soutiennent et les défendent, il sera bien obligé. Il faut pour cela que la Commission électorale et la Cour suprême restent indépendantes ? Effectivement. Et les principaux trafiquants de drogue du pays, pour qui vont-ils voter dimanche prochain, pour le président sortant ou pour l'opposition ? Question difficile. Il y a quelques indices un peu objectifs. On a vu comment certaines figures du narcotrafic qui ont été poursuivies, parfois, qui ont été condamnées, ont bénéficié d'un traitement très favorable, depuis la prise de pouvoir du président Embalo, de la part de la justice. Il se dit, il se murmure que la police judiciaire a beaucoup moins de marge de manœuvre qu'auparavant. Elle avait mené quelques grosses opérations précédemment dans la lutte contre le trafic de cocaïne. Et, semble-t-il, ces marges-là sont en train de se réduire. Voilà, vous en conclurez ce que vous voudrez. Et la saisie d'un jet privé bourré de cocaïne, c'était il y a un an sur l'aéroport de Bissau, c'est de la poudre aux yeux ? Alors bon, il y a une controverse. Est-ce que c'était vraiment de la poudre ou pas ? Mais il me semble qu'effectivement c'était bien le cas. Un jet n'arrive pas tout à fait par hasard sur l'aéroport d'une capitale. Ça ne se fait pas sans certaines protections. Mais était-ce un leurre pour que le trafic de cocaïne continue de plus belle ? Alors, sur beaucoup d'épisodes de la vie politique bissau-guinéenne, il y a des interprétations diverses. Même la mort de Nino Vieira en 2009, son assassinat, au fond, n'est toujours pas clarifié. Il y a toujours deux ou trois versions qui circulent. Et au fond, je crois que c'est un des traits de la vie politique en Guinée-Bissau, c'est qu'on a des versions très, très différentes. On n'a pas vraiment d'instances qui soient capables d'établir la vérité. Il y a beaucoup de faux-semblants ? Exactement.
3 milliards d'euros, c'est ce que représente le marché funéraire, en France. Car oui, au-delà de la tristesse de perdre un proche, la mort rapporte et coûte de l'argent. En moyenne, les frais d'obsèques s'élèvent à 3 350 euros pour une inhumation et à 3 609 euros pour une crémation, selon un rapport de la Cour des comptes de 2019. Une dépense conséquente pour de nombreuses familles, même si les chiffres datent un peu. Choix des pompes funèbres, du cercueil, du capiton, chambre funéraire ou non, cérémonie, ... l'organisation des obsèques implique de multiples décisions qui coûtent plus ou moins chères selon les options choisies. Alors que les familles sont endeuillées, le moment n'est pas propice aux choix rationnels et aux comparaisons de prix, pour autant, le passage devant les pompes funèbres est obligatoire. En France, deux acteurs privés dominent le marché funéraire. Quelles sont leurs pratiques ? Quelles connaissances a-t-on réellement sur les obsèques avant d'y être confronté ? Finalement, la mort peut-elle être un secteur économique comme un autre ? Avec : • Brianne Huguerre-Cousin, journaliste, co-autrice du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025) • Matthieu Slisse, journaliste à Médiacités, co-auteur du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025). Un reportage de Tom Malki qui a visité une coopérative funéraire à Nantes, dans l'ouest de la France. C'est une initiative qui nous vient du Canada. Les coopératives funéraires commencent à s'implanter dans certains pays comme en France. Elles se présentent comme des organisations citoyennes qui ne feraient pas de bénéfices sur le dos des défunts et des familles endeuillées. Une initiative qui fait forcément du bruit alors que les prix des obsèques ont augmenté de 24% en quatre ans en France. Soit deux fois plus vite que l'inflation, selon une étude publiée en 2024. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Cette semaine, elle nous parle de la rivalité qui s'amplifie sur les réseaux sociaux entre des internautes afro-américains et africains. Une montée des tensions liée au climat tendu entre immigrés aux États-Unis, attisé par la présidence Trump, conservatrice et toujours aussi clivante. Programmation musicale : ► SAD! - XXXTentacion ►Ce monde est fou - Daddy Mory & Tiwony.
Au sommaire : Au Gabon, la Cour d'appel de Libreville a condamné Sylvia et Noureddin Bongo, épouse et fils du président déchu Ali Bongo, en leur absence, à 20 ans de prison pour détournement de fonds publics. Au Cameroun, l'opposant Issa Tchiroma qui revendique toujours la victoire de l'élection présidentielle du 12 octobre 2025 exige la libération des personnes interpellées dans le cadre de la crise post-électorale. Enfin direction Belem au Brésil où se déroule cette semaine, en marge de la 30è édition de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP30), le Sommet des peuples. Que peuvent espérer les plus de 500 peuples autochtones réunis lors de ce sommet alternatif ? Avec la participation de : Lanciné Bakayoko, journaliste à la Radiodiffusion télévision ivoirienne RTI François Hiondi Nkam, grand reporter et chef du service Économie au quotidien camerounais Le jour Wuldath Mama, journaliste béninoise spécialiste des questions internationales.
durée : 00:37:29 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, François Molins revient sur cette nuit qui a marqué la France. Procureur de Paris à l'époque, il est devenu la voix des attentats. Une décennie plus tard, ses souvenirs du Bataclan restent intacts, tout comme son engagement pour la justice. - réalisation : Félicie Faugère - invités : François Molins Magistrat à la retraite, ancien procureur de Paris et procureur général près la Cour de Cassation
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la libération de Boualem Sansal grâce à la médiation allemande, la remise en liberté de Nicolas Sarkozy et la signature d'une coopération économique entre Kinshasa et Kigali. Ukraine : un proche de Zelensky au cœur d'un réseau de corruption Timour Minditch, un proche du président Volodymyr Zelensky, est accusé d'avoir organisé un vaste système de corruption portant sur plus de 100 millions de dollars. Que sait-on de cette affaire ? Ce scandale peut-il remettre en cause l'intégrité du président ukrainien ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Libération de Boualem Sansal : quel rôle a joué l'Allemagne ? Libéré ce mercredi 12 novembre 2025 après un an de détention, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a bénéficié d'une grâce. Le président Tebboune a accepté ainsi la demande de son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier. Pourquoi l'Allemagne a-t-elle joué un rôle dans la libération de l'écrivain ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. France : pourquoi Nicolas Sarkozy a-t-il été libéré ? Incarcéré depuis le 21 octobre 2025 après sa condamnation dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007, l'ancien président a pu quitter la prison de Santé, à Paris, ce lundi 10 novembre 2025. Pourquoi la Cour d'appel a-t-elle autorisé sa libération ? Nicolas Sarkozy retournera-t-il en prison à l'issue de son procès en appel prévu en mars 2026? Avec Amélie Beaucour, journaliste au service France de RFI. RDC-Rwanda : que contient l'accord économique ? Les délégations de la République démocratique du Congo et du Rwanda ont signé à Washington le volet économique de l'accord de paix conclu le 27 juin 2025. En quoi consiste la coopération économique entre Kinshasa et Kigali ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.
C'est l'histoire d'une mère qui a perdu sa fille, Salomé Garnesson, sous les coups de son compagnon. C'est aussi une histoire d'emprise… En 2019, Salomé Garnesson a été la 100ème femme morte à la suite de violences conjugales. Malgré les procès, il y a encore un long chemin à parcourir pour combattre ce fléau… Tout au long de cette saison, Caroline Nogueras sera avec Muriel Dotta, la maman de Salomé pour évoquer l'affaire. Perpétuité pour un homme dangereux Quatre ans. Quatre longues années que la famille de Salomé attend ce moment. Enfin, Amin M va devoir répondre de ses actes devant la justice. Accusé de meurtre aggravé, en raison de son lien avec la victime, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Pour juger celui qui a toujours nié son crime, cinq jours d'audience sont prévus devant la Cour d'assises de Nice. Un podcast Bababam Originals Ecriture : Capucine Lebot Voix : Caroline Nogueras Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
It was voted by the listeners, and we have done it. Frieren: Beyond Journey's End (Cour 2) of Season 1 is here, and Meelz, AD, and LJ touch on all the major topics including the First Class Mage exam, Fern's development in the series, new characters added to the show, which characters from other anime would be great for the show, and of course what we're looking forward to in Season 2 coming in January 2026.
Welcome to Episode 341 of the Total Saints Podcast – your home for all things Southampton Football Club!This week: :• Sheffield Wednesday Review – Another win for the Saints! Have things really turned around?• Manager Hunt Update – Despite back-to-back victories, is Eckert the man to take charge long-term? We dig into the latest rumours from St Mary's.• Charlton Athletic Preview – The Saints return to The Valley to face some old ghosts in the Nathan Jones derby. Can they keep their momentum against their former boss?Join Martin Starke, Steve Grant, Glen de la Cour, and Alfie House as they unpack a chaotic week on and off the pitch.Links & Support
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 novembre 2025.Avec cette semaine :Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.COMMENT LE TERRORISME A TRANSFORMÉ LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DEPUIS DIX ANS ? Voilà bientôt dix ans qu'un commando terroriste a semé la terreur dans les rues de Paris, le 13 novembre 2015, assassinant 130 personnes et en blessant plusieurs centaines d'autres. Trois rescapés se sont depuis donné la mort, succombant à leurs blessures psychiques. Ces attentats ont profondément impacté la société française. Les médias jouent un rôle central lors de tels événements. Difficile d'informer avec précision dans un climat de peur et d'incertitude après un attentat. Le 9 janvier 2015 notamment, des chaînes d'information en continu ont divulgué la présence d'otages cachés dans la chambre froide de l'Hypercacher de Vincennes, mettant leur vie en danger. Les médias servent de caisse de résonance aux terroristes, qui, pour la plupart sont avides de spectacle. Face à la sidération après les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hypercacher, la société française s'est immédiatement massivement mobilisée comme en témoigne la grande manifestation du 11 janvier 2015. La vie quotidienne a été transformée, bouleversée par les dispositifs de surveillance, de prévention et de lutte antiterroriste. Le terrorisme provoque également des effets perturbateurs comme la montée de sentiments xénophobes, antimusulmans ou antisémites et leurs réponses politiques. Il a induit des progrès considérables de la recherche, en particulier, depuis 2015, sur la question des traumatismes. Il impacte les procédures judiciaires. En France, depuis 2019, le nombre de procès criminels pour terrorisme a été multiplié par sept : la raison principale en est non seulement la création d'un parquet national antiterroriste, mais aussi la volonté de donner réparation à toutes les victimes et leur offrir la possibilité de s'exprimer dans le lieu symbolique d'une cour de justice.Procureur de la République de Paris en charge de la lutte contre le terrorisme entre 2011 et 2018, François Molins a vécu les événements les plus dramatiques qui se sont succédé pendant cette période, des attentats de Mohamed Merah en 2012, au 13 novembre 2015, en passant par le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo. Insistant sur le fait qu'il a fallu trouver une juste mesure entre le durcissement de la réponse et le respect des libertés et droits fondamentaux, François Molins considère que « dans l'ensemble, la France y est parvenue » : L'état d'urgence décrété au lendemain du 13 Novembre a duré un peu moins de deux ans, jusqu'au 1er novembre 2017. Il a rassuré les gens et permis une amplification de la lutte - assignations à résidence, perquisitions, interdictions de séjour, fermeture de mosquées radicalisées -, toujours sous le contrôle de la justice administrative et du Parlement. Mais le risque de dérive est réel, met en garde François Mollins. En octobre 2025, cinq actes terroristes d'inspiration djihadiste ont été réalisés ou projetés, dans quatre pays européens, rappelle l'ancien procureur antiterroriste Jean-François Ricard. Ces faits, insiste-t-il, doivent nous alerter sur la persistance d'une menace qui prend des formes nouvelles.LA GUERRE AU SOUDAN Au Soudan, le 26 octobre la ville d'El-Facher, capitale de la province du Darfour du Nord est tombée aux mains des Forces de soutien rapide (FSR) qui assiégeaient la ville depuis plus de dix-huit mois. C'était le dernier bastion, au Darfour, des Forces armées soudanaises (FAS). La guerre au Soudan a commencé en avril 2023 lorsque les tensions autour du projet d'intégration des FSR à l'armée régulière ont éclaté en un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts et déplacé de 12 à 13 millions de personnes. Deux acteurs qui s'étaient partagé le pouvoir après la chute du dictateur Omar el-Béchir, renversé en 2019 s'affrontent : l'armée soudanaise, héritière de l'ancien régime, avec à sa tête le général Abdel Fattah al-Burhane ; et les FSR, une unité paramilitaire dissidente dirigée par le général Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemetti. En début d'année, l'armée soudanaise et ses supplétifs miliciens ont reconquis la capitale, Khartoum, ainsi que la région agricole de la Jézira, le long du Nil. Depuis, ils contrôlent toute la moitié orientale du Soudan. A l'ouest, en revanche, les RSF dominent. Le noyau dur des hommes de Hemetti est composé d'anciens combattants arabes jenjawids employés, à l'époque d'El-Béchir, pour effectuer les sales besognes du régime et écraser les mouvements rebelles du Darfour. Ils sont eux-mêmes originaires de cette région, grande comme la France métropolitaine.Situé à la lisière de la partie subsaharienne de l'Afrique et du Moyen-Orient, le Soudan concentre une multitude de richesses et d'avantages géostratégiques suscitant toutes sortes de convoitises et d'ingérences : d'immenses terres arables, les eaux du Nil, des mines d'or, du pétrole, l'accès à la mer Rouge face à l'Arabie saoudite, des frontières avec huit pays africains. Soutenues par une partie des Émirats arabes unis, les FSR contrôlent les mines d'or du Darfour, les circuits de contrebande vers la Libye et la Centrafrique, et finance une armée privée plus riche que l'État soudanais, tandis que les FAS ont bénéficié de l'appui de l'Égypte, de l'Arabie saoudite, de l'Iran et de la Turquie, selon des observateurs. Tous nient toute implication.Les réactions internationales demeurent d'une discrétion gênée. Lundi, toutefois, le bureau du procureur de la Cour pénale internationale a averti que les atrocités commises par les FRS à El-Fasher « pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité ». Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme mentionne des « massacres massifs de civils et de combattants désarmés ». La région, déjà extrêmement affaiblie depuis les massacres de Geneina en 2023, s'enfonce dans un nouveau cycle de violences entre communautés, où vengeance et désordre remplacent toute stratégie politique. Le pays s'est disloqué en zones d'influence : le Darfour aux mains des FSR, le Nord et l'Est sous commandement militaire, le Sud livré au chaos. L'État soudanais, déjà amputé du Soudan du Sud en 2011, se délite à nouveau.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 7 novembre 2025 avec Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptesPierre Moscovici est le premier président de la Cour des comptes, il est donc chargé d'évaluer l'utilisation des finances publiques en France. Hier, la Cour des comptes publiait un rapport sur la gestion du musée du Louvre, pointant notamment les insuffisances de la sécurité et les priorités donnée aux acquisitions d'œuvres plutôt qu'aux travaux urgents, deux semaines après le cambriolage des bijoux pour une valeur de 88 millions d'euros. Au cœur des discussions budgétaires et sociales, Pierre Moscovici interviendra également sur le PLFSS (projet de loi de financement de la sécurité sociale), actuellement en discussion à l'Assemblée nationale.Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, viendra présenter ce soir son analyse sur les enjeux de la gestion publique, la protection des patrimoines et les défis budgétaires de la France.