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Contre courant
Vers un nouvel avenir pour Haïti

Contre courant

Play Episode Listen Later May 11, 2020 24:36


Qu'associe-t-on à Haïti ? "Pauvreté", répondent certains. "Chaleur solaire... et chaleur humaine", propose-t-on. "Désordre. Mais les gens font avec ce qu'ils ont", suggère une troisième voix. "Haïti, c'est bien !" résume une enfant.  Ici, c'est Port-au-Prince. Une immense ville de plus de trois millions d'habitants, qui concentre la majeure partie de la population haïtienne. Une ville pleine de contrastes, ravagée par le séisme de 2010, mais qui, doucement, se reconstruit, se remet de ses blessures. Florence Gault s'est rendue sur l'île en voie de guérison, afin de rencontrer des volontaires Fidesco, une ONG catholique de solidarité internationale créée par la communauté de l'Emmanuel.   Coopération et joies simples Le couple Vallet et leurs quatre enfants sont installés à Port-au-Prince. Ils sont bien intégrés dans le quartier, dans lequel ils aiment vivre parmi les natifs de l'île. Ils ont appris à faire avec les difficultés inhérentes à la situation : l'accès à l'eau compliqué, celui à l'électricité, restreint. Adaptation et coopération entre voisins sont nécessaires ! En Haïti, seulement 35% des haïtiens ont accès à l'électricité, une proportion qui tombe à 11% en milieu rural.   Former les artisans pour demain L'école professionnelle Saint-Joseph-Artisan a vu le jour en 2012. Portée par des volontaires Fidesco, elle forme des élèves à l'acquisition de compétences utiles au pays, en 10 mois, autour de la plomberie, de la réfrigération, de l'informatique et de l'électricité.   ©Fidesco   Une formation d'artisan qui se double d'une formation humaine : l'école développe la conscience des élèves en même temps que leurs compétences techniques. "On forme des techniciens honnêtes et compétents", insiste Simon Vallet. "Chaque élève doit pouvoir se construire personellement, ce sont des hommes et des femmes complets et épanouis, qui servent le pays par leur attitude."   Construire l'avenir Les élèves sont suivis après les dix mois passés au sein de l'école. Les anciens apprentis peuvent alors mettre à profit leurs connaissances sur des chantiers proposés par l'école-entreprise. Après s'être formés dans les salles de TP, ils se confrontent à de vrais bâtiments, à l'association avec d'autres corps de métiers. Jean-Max témoigne : "Je souhaite réellement travailler en respectant les normes. Pour faire comprendre cela aux autres, il faut savoir s'adresser aux gens, communiquer. Tout cela, c'est grâce à l'école".    ©Fidesco   D'autres volontaires se heurtent à des problèmes d'ordre sanitaire, à savoir le ramassage des déchets. Port-au-Prince, jonchée de détritus, ne possède pas d'infrastructures de gestion de déchets, de traitement ou de recyclage. Un combat de plus à mener pour faire de la ville une place plus agréable à vivre...    Émission réalisée en partenariat avec Fidesco  

Grand Témoin
Franck Legros, prêtre et danseur

Grand Témoin

Play Episode Listen Later Oct 8, 2019 55:27


Danseur... en soutane. Le Père Franck Legros a fait le buzz en 2016, lors des JMJ de Cracovie en Pologne : sur des vidéos on le voyait danser vêtu de sa soutane. Dans son livre "Ton amour me fait danser de joie" (éd. L'Emmanuel), cet ancien danseur professionnel devenu prêtre de l'Église catholique (pour le diocèse d'Évreux) explique comment il conjugue sa vocation de prêtre et son amour pour la danse. Il livre aussi son regard sur l'Église, alors que l'institution traverse une crise profonde. Lui qui a vécu 18 années en paroisse assure que l'on peut être prêtre aujourd'hui et heureux : c'est d'ailleurs le sous-titre de son ouvrage, "témoignage d'un prêtre libre et heureux".   "Danser c'est être pleinement en vie dans son âme et dans son corps"   Un prêtre heureux dans une Église en crise Dans le contexte de crise que traverse l'Église catholique, marquée par les affaires de pédophilie, les prêtres font face à un climat de suspicion. Franck Legros se dit malgré tout heureux, par choix. "J'ai choisi d'être heureux, dit-il, parfois je pose des choix et je dialogue avec mon évêque pour rester heureux, je pense qu'un prêtre doit être heureux et joyeux pour porter du fruit." Pour pouvoir aussi se tenir à l'écoute du "peuple de Dieu", de son "espérance" et de ses "douleurs". Dans son livre, Franck Legros partage ses convictions sur ce qui doit changer dans l'Église. "Lâcher des structures paroissiales" mais surtout ne pas avoir peur se poser des questions de fond. "Je crois que l'Église doit se reposer les questions fondamentales : qu'est-ce qu'une communauté chrétienne? Quel est son objectif ? Qu'est-ce qu'un prêtre ? Quelle est l'identité profonde du prêtre ?" S'il se dit "rempli d'espérance", c'est que le Père Legros a "une conviction profonde" : il faut "repartir de la contemplation du Christ", du message de l'Évangile. Se convertir, se dépouiller, "on se prend le péché en pleine face on est obligé d'être humble, d'être pauvre mais on ne peut l'accepter que si on regarde Jésus... On est pauvres : quelque part on est plus libres".     Le goût de Dieu et de la danse "D'où ça vient ? J'avais le goût de le Dieu, le goût de le chercher dans la prière." Issu d'une famille "catholique non pratiquante", Franck Legros n'allait pas à la messe mais était inscrit au catéchisme. "Pour moi la prière c'était le lieu de la rencontre avec Jésus, c'était enraciné en moi... Je crois que ça vient de la Vierge Marie." À part le jour où il a entendu ses frères expliquer pourquoi ils n'avaient plus la foi, Franck Legros n'a jamais perdu ce qu'il appelle "le goût de Dieu". "Je n'ai plus jamais plus douté de Dieu : je sais qu'il est là je sais qu'il est la vie." À 14 ou 15 ans, Franck Legros nourrissait déjà l'espoir d'être prêtre... et danseur. "C'étaient mes deux deux grandes passions, la danse et Dieu." Le goût de la danse, c'est un peu comme celui de la prière : ses origines sont "un mystère". "Je crois qu'au fond c'est le goût de la vie, confie-t-il, danser c'est être pleinement en vie dans son âme et dans son corps."   Le déclic : devenir prêtre À 17 ans, il part seul en Allemagne pour l'opéra de Düsseldorf, puis il reçoit la médaille d'or du Conservatoire national de Rouen et intègre le Jeune Ballet de France à Paris. "J'aimais danser, j'aimais être sur scène, j'aimais l'entraînement : après, la découverte du monde entre danseurs c'était pas toujours la joie." De répétitions en spectacles, au cours de ses voyages, Dieu continue d'être présent. Même "éloigné de l'institution Église", Franck Legros garde sa bible avec lui. Toujours cette "quête intérieure qui ne me laissait pas tranquille".   Un soir, de retour d'une répétition difficile il est pris par un questionnement : qu'est-ce que le bonheur ? Qu'est-ce que réussir sa vie ? "Surtout, je me suis vu sur mon lit de mort, j'avais 18 ans, je me parlais en me disant : qu'est-ce qui fera que je pourrai dire 'j'ai réussi ma vie' ? Ça brûlait dans mes entrailles, il y avait quelque chose, c'était très net, seul Dieu pouvait être le bonheur de ma vie". Une fois devenu prêtre, la danse reste une passion : "Il y a quelque chose de l'ordre de l'éternité et la danse ça fait partie de la vie avec Dieu donc ça ne s'éteindra pas."   Émission d'archive enregistrée en novembre 2018    

Eglise pour les nuls : L'intégrale
Le cléricalisme - Dimanche

Eglise pour les nuls : L'intégrale

Play Episode Listen Later Feb 24, 2019 22:39


Voilà ce que nous dit le pape François à ce sujet : Une attachement qui bride la liberté « Seule une Eglise libérée du pouvoir et de l’argent, libérée des triomphalismes et des cléricalismes, témoigne de façon crédible que le Christ libère l’homme. Et celui qui, par amour pour elle, apprend à renoncer aux choses qui passent, embrasse ce grand trésor: la liberté. Il n’est plus bridé par ses attachements, qui réclament toujours quelque chose de plus, mais n’apportent jamais la paix, et il sent que son cœur se dilate, sans inquiétudes, disponible pour Dieu et pour ses frères. » (Discours du 5 mai 2018) Une caricature de la vocation reçue «  Le manque de conscience d’appartenir au peuple fidèle de Dieu comme serviteurs, et non pas comme maîtres, peut nous conduire à l’une des tentations qui porte le plus de préjudice au dynamisme missionnaire que nous sommes appelés à impulser : le cléricalisme qui est une caricature de la vocation reçue. » (Rencontre du 6 janvier 2018) Un vieux mal dénoncé par Jésus « La vie chrétienne est l’humble cheminement d’une conscience qui n’est jamais rigide et toujours en relation avec Dieu, qui sait se repentir et s’en remettre à Lui dans ses pauvretés, sans jamais présumer qu’elle se suffit à elle-même. C’est ainsi que l’on surmonte les éditions revues et actualisées de ce vieux mal dénoncé par Jésus dans la parabole: l’hypocrisie, la double vie, le cléricalisme accompagné par le légalisme, le détachement des gens. » (Homélie, du 1er octobre 2017) En fait… le cléricalisme, c’est quoi ? La Vie  - Publié le 11/10/2018 à 17h47 - Modifié le 11/10/2018 à 17h46 Sophie Lebrun Le pape François veut s'attaquer au « cléricalisme », souvent désigné comme l'une des principales sources de la crise que vit l’Église. Mais si tout le monde ou presque le dénonce, peu s’accordent réellement sur sa définition, dont dépendent pourtant les termes du débat.ABONNEZ-VOUSÀ PARTIR DE :1€« Le cléricalisme, favorisé par les prêtres eux-mêmes ou par les laïcs, engendre une scission dans le corps ecclésial qui encourage et aide à perpétuer beaucoup des maux que nous dénonçons aujourd'hui. Dire non aux abus, c'est dire non, de façon catégorique, à toute forme de cléricalisme. » Face à la crise des abus sexuels sur mineurs dans l’Église catholique, le pape a appelé tous les baptisés à lutter contre le « cléricalisme » dans sa lettre au peuple de Dieu rendue publique fin août. Mais ce n'est pas la première fois que François fustige cette « attitude » qu'il décrit comme un « danger » : « Le cléricalisme est une attitude négative. Et elle est complice car elle se fait à deux, comme le tango qui se danse à deux. » Et ailleurs dans l’Église, comment comprend-on ce mal ?  « Qu'est-ce que le cléricalisme ? Je crois que c'est d'abord une question difficile, note Linda Caille, journaliste et auteure de Les Cathos (2017, Tallandier). Difficile parce que cela peut dépendre de chacun. Pour ma part, j'y vois la protection de la hiérarchie et de ses “chefs” quand bien même les erreurs qu'ils auraient commises sont avérées. Je l'ai rencontré dans l’Église catholique lors de mon enquête, à cause de la prégnance de la hiérarchie dans sa structure. Dans le protestantisme, le cléricalisme existe aussi même s'il est moins évident. On peut le retrouver à travers des “allégeances” qui cohabitent. Dans les syndicats, les partis politiques, les associations de quartier… Cela s'appelle autrement mais c'est le même ressort humain et le dénoncer, c'est s'exposer à être exclu du groupe. » "J'y vois la protection de la hiérarchie et de ses “chefs” quand bien même les erreurs qu'ils auraient commises sont avérées. " – Linda Caille, auteure de "Les Cathos" Interrogée sur la lutte contre le cléricalisme au sein des instituts religieux, Véronique Margron reconnaît que le mot est peu évocateur pour des congrégations où les religieux sont des frères sans devenir prêtres ou pour des religieuses. « Pour moi, travailler sur le cléricalisme, dans la vie religieuse, demandera de redéfinir les termes, d'élargir la discussion pour inclure un questionnement pour chacun de nous, souligne la présidente de la Corref (Conférence des religieux et religieuses de France). C'est en ce sens que lors d’une prochaine journée destinée aux responsables d’instituts, au cours de 2019, nous allons axer notre travail sur les dérives d’autorité afin de rendre compte du lien avec les abus sexuels. C’est, pour partie au moins, de ces dérives que découle le cléricalisme. » Michel Cool, éditeur chez Salvator et ancien rédacteur en chef de La Vie, préfère quant à lui une « réponse à la Prévert » : « Le cléricalisme est de droite et de gauche, il est masculin et féminin, il est religieux et sécularisé, il est bête et méchant. » Il le retrouve, lui aussi, hors des murs des églises : « On voit bien se développer, en particulier dans les sphères politique et médiatique, une forme de magistère clérical, prolixe en discours péremptoires. » Le cléricalisme est une pathologie, une boursouflure du pouvoir d'un seul ou d'une corporation. – Michel Cool, éditeur chez Salvator Tous se retrouvent pourtant sur l'implication du pouvoir : « Le cléricalisme est une pathologie, une boursouflure du pouvoir d'un seul ou d'une corporation, continue Michel Cool. Il est une machine à fabriquer des potentats et des esclaves, les uns se nourrissant des autres. » Le journaliste, qui vient de publier Paul VI prophète. Dix gestes qui ont marqué l’histoire (Salvator), reconnaît que ce concept n'est pas neuf : « J'ai retrouvé une lettre de Paul VI envoyé à un de ses proches à la fin des années 1920, alors qu'il venait d'arriver à la Curie romaine. Il se disait épouvanté par ce qu'il appelait les “corbeaux noirs”, ces clercs qui venaient faire carrière au Vatican, à la faveur d'un système clanique de cooptation qui continue, si j'entends bien le pape François, d'empoisonner la situation. On constate aujourd'hui que, faute d'avoir poursuivi la logique réformatrice conciliaire – dont le processus s'est grippé dans les années 1980 –, on va devoir décléricaliser dans la douleur et former à marche forcée des clercs et laïcs, à l'autocritique, au discernement et au sens des responsabilités. C'est le seul chemin vers la conversion personnelle et collective. » Pour Laurent Landete, ancien modérateur de la Communauté de l'Emmanuel et auteur de Dieu fait toutes choses nouvelles (Éd. Emmanuel), le cléricalisme « est une forme de singerie de l'exercice du pouvoir tel qu'il se vit dans le monde païen : de manière démesurée » . « Par ailleurs, cet exercice excessif du pouvoir clérical peut se manifester parfois par une compensation des sacrifices consentis, comme le célibat : on se justifie alors en croyant – souvent inconsciemment – qu’on va se déployer autrement, en abusant de son autorité, par exemple. Mais cela écrase et revient à se servir plutôt qu’à servir, ajoute le nouveau membre du dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie à Rome. Ces excès en appellent forcément d’autres qui leur sont opposés : des désirs de “laïcocratie”, notamment. Il serait pourtant malsain de croire qu'après “le temps des clercs” advienne “le temps des laïcs”. » Car il ne faut pas oublier, précise-t-il, que « les gens ont le pouvoir qu'on leur donne » : « Il y a parfois, de la part des fidèles, une manière de sacraliser le prêtre. On donne alors un sens disproportionné à l'état clérical, on ne voit plus la personne chargée d'un sacerdoce mais la fonction. Et l'homme derrière l'aube n'est plus vu comme un frère. » Nous sommes invités aujourd'hui à redécouvrir un aspect prophétique de Vatican II : l'ecclésiologie de communion. – Laurent Landete, membre du dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie Mais cet ancien responsable d'une communauté nouvelle de douze mille membres ne pense pas pour autant qu'il faille casser toute la structure ou renoncer au célibat sacerdotal : « L'autorité c'est faire grandir, participer à la croissance d'un groupe ou d'une personne. Elle est nécessaire, mais elle a besoin d'une collaboration missionnaire des clercs et des laïcs, chacun selon sa vocation spécifique. Je crois en effet que nous sommes invités aujourd'hui à redécouvrir un aspect prophétique de Vatican II : l'ecclésiologie de communion. Là est la clé : dans une communion entre prêtre et laïc, dans une complémentarité et non dans la revanche. Car nous sommes tous responsables de la manière dont les prêtres – et toutes personnes – exercent une autorité. » Le père Cédric Burgun va plus loin : « Si le cléricalisme est certes une déviance de l'autorité sacerdotale, je ne crois pas que le pape appelle à se débarrasser de toute autorité sacerdotale, estime le vice-doyen de faculté de droit canonique de l'Institut catholique de Paris. J'entends dans la mise en cause du pape, et ce depuis le début de son pontificat, non pas qu'il y ait trop d'autorité mais un manque de celle-ci. Plus nous reconnaitrons le père chez le prêtre, plus nous respecterons sa juste place, qui n'est pas celle d'un être tout-puissant mais qui n'est pas non plus celle d'un frère relevant uniquement d'une relation affective. La juste distance avec le prêtre – ce qui ne veut pas dire éloignement – peut permettre de retrouver une juste paternité. » J'entends dans la mise en cause du pape non pas qu'il y ait trop d'autorité mais un manque de celle-ci. – Cédric Burgun, canoniste Une piste pour lutter contre le cléricalisme « avec justesse » serait aussi, comme le préconise Michel Cool, que chacun travaille à l'ouverture de soi : « Le cléricalisme est le symptôme d'un être humain ou d'un corps social se repliant, se refusant à penser et agir en conscience, préférant s'en remettre complètement à une autorité. Il nous faut retrouver notre liberté spirituelle, indispensable à chacun. »

Grand Témoin
François Laborde, prêtre dans les bidonvilles, reçoit la Légion d’honneur

Grand Témoin

Play Episode Listen Later Feb 6, 2019 55:08


"Dans ma vie, j'ai connu deux monastères, la Grande chartreuse et le bidonville"   François Laborde est prêtre, il a 92 ans et il a choisi de vivre auprès des plus démunis en Inde, à Calcutta. Ce mercredi 6 février il a été élevé au grande d'officier de la Légion d'honneur. L'occasion de réentendre son témoignage : en 2016, à l'occasion de la publication de son livre "J'ai rencontré Jésus dans les slums" (éd. L'Emmanuel), il se confiait à Béatrice Soltner et racontait son parcours. Rencontre avec un de ces êtres qui rayonnent, mais tout en humilité.   *Officer of the Legion of Honour*_ Father François Laborde gets highest French Civilian Honour. Big moment of celebration for... https://t.co/1ZOnLBWCuy — France in Kolkata (@FranceinKolkata) 7 février 2019   inspirateur du best-seller "La Cité de la Joie" Lui qui a été l'ami de Mère Teresa et du Père Pierre Ceyrac est le fondateur en 1976 de l'organisation Howrah South Point (HSP), qui vient en aide aux enfants handicapés à Calcutta (en France, c'est l'association Action et Partage avec Calcutta qui se charge de faire connaître la mission de HSP). Prêtre du Prado, François Laborde est l'un des ceux qui ont inspirés à Dominique Lapierre le personnage de Paul Lambert dans le roman "La cité de la joie" (éd. Robert Laffont, 1985), devenu un best-seller.     Naissance d'une vocation Il est né dans une famille "très chrétienne", à Paris, le 28 février 1927. Son père lui apprend notamment "l'apaisement" de la présence eucharistique. Si le jeune homme a le désir de fonder une famille, à la fin de son lycée, il est ébranlé par une parole qu'il entend : "Si l'un d'entre vous se sent appelé, qu'il ne le refuse pas." Une parole qui le "met à terre", dit-il avec un sourire. "J'étais touché."  L'aventure de François Laborde à la suite du Christ doit beaucoup à son amitié avec Robert. Un ami à la foi ardente, qui vivait dans une famille pauvre. Le jour où il se rend chez lui et comprend dans quelles conditions vit son ami, François Laborde a cette réflexion : "J'ai compris que les pauvres ne peuvent pas accéder à un milieu plus riche, mais c'est à nous à aller aux autres." En 1945, il part pour la Grande chartreuse, où il restera six mois. "J'ai été ravi par le silence et l'absence complète de performance, se souvient-il, on ne cherche pas à faire quelque chose, on cherche à être en présence de Dieu et à s'offrir à Dieu pour le monde entier. Une offrande gratuite qui est très belle."   ©Corinne SIMON/CIRIC  - 1er octobre 2010: P. François LABORDE, missionnaire en Inde depuis 30 ans, Paris (75), France   Jusqu'au bout de l'Évangile Entré au séminaire du Prado, le Père Laborde est ordonné prêtre le 24 mars 1951. Il enseigne la philosophie et la théologie durant une dizaine d'années. Son court passage à Rome lui laisse un souvenir plus que mitigé, notamment à cause du faste qui le "choque". "De voir que dans une Cadillac un Monseigneur se fait ouvrir la porte, j'avais envie de lui dire : 'où est l'Évangile ?''' C'est que lui est justement habité de ce désir d'aller jusqu'au bout de l'Évangile. Grand admirateur du Père Antoine Chevrier (1826-1879 - fondateur de l'œuvre du Prado), qui lui a enseigné que "l'Évangile est un chemin", il débarque à Bombay le 26 janvier 1965. Depuis, il vit en Inde avec les plus pauvres de Calcutta. "L'Évangile est toujours un appel, on n'a jamais fini."   "cette pauvreté qui voudrait les mettre par terre" Depuis plus de 51 ans, il partage les conditions de vie des plus pauvres. Il crée peu à peu tout un réseau de volontaires. Son association HSP vient en aide aux enfants démunis, en particulier ceux qui sont porteurs de handicap. "Dans ma vie, j'ai connu deux monastères, la Grande chartreuse et le bidonville." Dans le bidonville, "malgré des conditions de vies extrêmement difficiles, ils ont un petit autel domestique dans lequel ils trouvent moyen de brûler un bâton d'encens pour la prière et ils offrent tout : leur souffrance, leur difficultés pour élever leurs enfants, cette pauvreté qui voudrait les mettre par terre". Le Père Laborde en est témoin, "ils trouvent dans la prière la force de résister... sans comprendre tout : il y a toujours une communion au pourquoi de Jésus... Il n'y a ni révolte ni résignation mais ils rechargent les accus par cette prière qu'ils offrent, en faisant finalement confiance que Dieu les aime encore."   Entretien réalisé en septembre 2016  

CoramDeo - Un regard chrétien sur le monde

Dans cet épisode, nous avons invité un jeune ouvrier, Benjamin Eggen, afin qu'il nous parle de la jeunesse chrétienne. Est-il approprié de distinguer les jeunes dans l'Église au point d'organiser des réunions spécifiquement pour eux? Quels sont les enjeux propres à la jeune génération de chrétiens? Comment favoriser les relations intergénérationnelles dans le corps de Christ? Voilà quelques questions qui feront l'objet de cette discussion.  Musique: Chants de l'Emmanuel, Jeunes et vieux Prochain sujet: Soyez toujours joyeux (comment faire) Cliquez ici pour avoir la liste de tous nos épisodes: http://prechelaparole.sermon.net/pdf/20954925