Podcasts about cracovie

City in Lesser Poland, Poland

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cracovie

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Musique matin
La Matinale avec Vincent Dumestre, tout un Poème

Musique matin

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 89:39


durée : 01:29:39 - Musique matin été du lundi 18 août 2025 - par : Gabrielle Oliveira-Guyon - En cette fin d'été, pas de repos pour l'ensemble baroque du Poème Harmonique et son chef Vincent Dumestre : ils joueront Monteverdi au Rencontres Musicales de Vézelay et Pergolesi à La Chaise-Dieu avant de s'envoler pour donner Didon et Énée à Cracovie. - réalisé par : Delphine Keravec Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

20 minutes pour comprendre
14/18 #30: Batailles pour Belgrade et Cracovie - Novembre 1914, Seconde quinzaine (5/6)

20 minutes pour comprendre

Play Episode Listen Later Aug 16, 2025 10:27


Pour commémorer les 110 ans de la Grande Guerre cette année, 20 minutes pour comprendre lance une nouvelle série : "14/18, D'un monde à l'autre". Plusieurs fois par mois, nous y couvrirons en temps réel les grands évènements de la Première Guerre mondiale.En novembre 1914, deux villages importantes risquent de changer de main : Belgrade, dont l'armée de Potiorek est plus proche que jamais, et Cracovie, vers laquelle marquent plus de 350 000 Russes et près de 400 000 Austro-Hongrois et Allemands.Suivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn !   Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Grand reportage
Mémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 19:30


C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. (Rediffusion) 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse.   De notre envoyé spécial à Auschwitz,  C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle. La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. » Bâtiments en ruines En ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen. Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. » Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmes La Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. » Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. » Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. » Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. »     Effets personnels Aux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann. À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. » Transmettre la mémoire Face aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. » La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. » Transmettre, un poids ou un défi ? Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ». À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. » Ginette Kolinka, passeuse de mémoire Quelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée. Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »  

SOUVENIRS D'ENFANT
FRANIA - 13 ans - 1ère partie - "Le ZYKLON B SE DÉCLENCHAIT ET LES EXTERMINAIT DANS LE CAMION"

SOUVENIRS D'ENFANT

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 13:54 Transcription Available


voici un premier épisode particulier d'une femme extraordinaire…FRANIA naît le 1er mars 1926 à Tarnów, une ville située au sud-est de la Pologne, à environ 80 km de Cracovie. Tarnów abrite alors une importante communauté juive d'environ 25 000 personnes, soit 40 à 50 % de la population.Son père est un chef d'orchestre symphonique renommé, et sa mère, pianiste dans les cinémas de la ville, accompagne au piano les films muets. Frania a deux frères, l'un cadet et l'autre aîné, tous deux également musiciens. C'est une petite fille pleine de joie, qui grandit au sein d'une famille juive laïque, dans un univers d'insouciance, de bonheur et de sécurité, malgré les prémices d'un antisémitisme qui se fait déjà sentir à Tarnow, comme dans toute la Pologne.Les choses se compliquent en 1938, lorsque des Juifs allemands d'origine polonaise, chassés d'Allemagne, arrivent en ville. Mais le véritable coup de tonnerre survient le 1er septembre 1939 : la première bombe allemande s'abat sur la gare de Tarnów. Frania s'en souvient avec précision : l'horloge de la chambre marquait minuit pile. S'ensuivent huit jours de bombardements incessants, de jour comme de nuit.Le 7 septembre 1939, l'armée allemande entre dans Tarnów. Presque immédiatement, les répressions contre les Juifs polonais commencent : rafles, déportations, assassinats arbitraires... Des affiches fleurissent sur les murs, interdisant aux Juifs d'aller à l'école, à la banque et imposant un couvre-feu strict. En un mois, toutes les synagogues et les quarante maisons de prière juives sont incendiées ou dynamitées.Le père de Frania, immédiatement traqué, décide de fuir.Ses frères sont arrêtés dans la rue pour des travaux forcés, tandis que Frania reste seule avec sa mère. Pendant plus d'un an, sa maman la cache de cave en grenier pour la protéger des Allemands. Une vie clandestine terrible pour une enfant de 13 ans, qui assiste en secret à des humiliations publiques suivies d'exécutions brutales. Frania traverse parfois des rues jonchées de corps inertes, abandonnés par les nazis.VOICI la première des 4 parties du témoignage de Frania 13 ans, Enfant de la ShoahNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…suivez moi sur les réseaux ici

Perles d'Histoire
1540 : La pire canicule de l'Histoire ! ☀️

Perles d'Histoire

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 9:02


En 1540, une terrible canicule a fait des centaines de milliers de victimes en Europe ! "Sévère sécheresse à travers le monde entier", peut-on lire dans le journal météorologique du recteur de l'université de Cracovie. Il s'agit certainement d'un des événements climatiques les plus intenses dont nous ayons le souvenir, même s'il est assez méconnu... Je vous raconte tout ça dans cet épisode. Bonne écoute. ☀️Les sources et références, c'est par ici !Un podcast du Studio Biloba, présenté par Gabriel Macé.

ENFANT DE LA SHOAH
FRANIA - 17 ans - 2ème partie - "AMON GOETH, LE BOUCHER DE PLASZOW"

ENFANT DE LA SHOAH

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 11:29 Transcription Available


Frania naît en 1926 à Tarnów, une ville polonaise où la communauté juive représente près de la moitié de la population. Issue d'une famille de musiciens, elle grandit dans une atmosphère joyeuse et insouciante. Mais en 1939, tout bascule : la guerre éclate, et Tarnów est frappée de plein fouet par les bombardements allemands.Les persécutions antisémites s'intensifient rapidement. Son père fuit, ses frères sont arrêtés pour des travaux forcés, et Frania se retrouve seule avec sa mère. Pour échapper aux rafles, elles vivent dans la clandestinité, se cachant de cave en grenier. En 1941, le ghetto de Tarnów est créé, et la ville devient un lieu de terreur permanente : exécutions publiques, déportations, vie dans la faim et la peur.En septembre 1943, alors que le ghetto est liquidé, après un trajet éprouvant dans des wagons plombés, Frania est déportée avec son frère ainé au camp de Płaszów, au sud de la Pologne, à coté de Cracovie. Un camp ou l'espérance de vie ne dépasse pas quelques semaines, un camp dirigé par le terrifiant Amon Goeth, qui chaque matin, de son balcon, tire au hasard avec sa carabine.Frania y restera 8 mois dans des conditions de vie inhumaines : pas d'hygiène, pas de lumière, des maladies contagieuses et des poux corporels gigantesques. Frania tombera malade à plusieurs reprises, mais travaillera malgré tout sans faillir, tout d'abord dans une carrière à entasser des pierres dans des wagonnets, puis dans un atelier de confection d'uniformes pour officiers allemands. VOICI la 2ème partie du témoignage de Frania 17 ans, Enfant de la Shoah

ENFANT DE LA SHOAH
FRANIA - 13 ans - 1ère partie - "Le ZYKLON B SE DÉCLENCHAIT ET LES EXTERMINAIT DANS LE CAMION"

ENFANT DE LA SHOAH

Play Episode Listen Later May 28, 2025 13:54 Transcription Available


FRANIA naît le 1er mars 1926 à Tarnów, une ville située au sud-est de la Pologne, à environ 80 km de Cracovie. Tarnów abrite alors une importante communauté juive d'environ 25 000 personnes, soit 40 à 50 % de la population.Son père est un chef d'orchestre symphonique renommé, et sa mère, pianiste dans les cinémas de la ville, accompagne au piano les films muets. Frania a deux frères, l'un cadet et l'autre aîné, tous deux également musiciens. C'est une petite fille pleine de joie, qui grandit au sein d'une famille juive laïque, dans un univers d'insouciance, de bonheur et de sécurité, malgré les prémices d'un antisémitisme qui se fait déjà sentir à Tarnow, comme dans toute la Pologne.Les choses se compliquent en 1938, lorsque des Juifs allemands d'origine polonaise, chassés d'Allemagne, arrivent en ville. Mais le véritable coup de tonnerre survient le 1er septembre 1939 : la première bombe allemande s'abat sur la gare de Tarnów. Frania s'en souvient avec précision : l'horloge de la chambre marquait minuit pile. S'ensuivent huit jours de bombardements incessants, de jour comme de nuit.Le 7 septembre 1939, l'armée allemande entre dans Tarnów. Presque immédiatement, les répressions contre les Juifs polonais commencent : rafles, déportations, assassinats arbitraires... Des affiches fleurissent sur les murs, interdisant aux Juifs d'aller à l'école, à la banque et imposant un couvre-feu strict. En un mois, toutes les synagogues et les quarante maisons de prière juives sont incendiées ou dynamitées.Le père de Frania, immédiatement traqué, décide de fuir.Ses frères sont arrêtés dans la rue pour des travaux forcés, tandis que Frania reste seule avec sa mère. Pendant plus d'un an, sa maman la cache de cave en grenier pour la protéger des Allemands. Une vie clandestine terrible pour une enfant de 13 ans, qui assiste en secret à des humiliations publiques suivies d'exécutions brutales. Frania traverse parfois des rues jonchées de corps inertes, abandonnés par les nazis.VOICI la première des 4 parties du témoignage de Frania 13 ans, Enfant de la ShoahNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…suivez moi sur les réseaux ici

Toute une vie
Andrzej Wajda (1926-2016) : un artiste citoyen

Toute une vie

Play Episode Listen Later May 20, 2025 59:04


durée : 00:59:04 - Toute une vie - par : Dominique Prusak - Né en 1926 à la frontière lituanienne, résistant contre l'occupant nazi à 16 ans, étudiant aux Beaux-Arts de Cracovie puis à l'école de cinéma de Lodz, Andrzej Wajda n'a eu de cesse de chercher et de montrer la vérité dans un système totalitaire soumis au diktat de la censure et au dogme communiste. - réalisation : Anna Szmuc

Le podcast Normand
Aleksandr : une histoire ukrainienne

Le podcast Normand

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 5:21


Dans la vie, il y a des rencontres, que le hasard t'offre ainsi et qui te marquent à jamais.J'ai donc décidé de vous raconter dans ce court épisode l'histoire d'Aleksander qui est un réfugié ukrainien à Cracovie, qui à un message pour vous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir CERVEAU
Les Hommes ont-ils déjà mangé des cerveaux humains ?

Choses à Savoir CERVEAU

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 2:43


La question du cannibalisme chez les êtres humains a longtemps fasciné les chercheurs, et des découvertes archéologiques récentes apportent un éclairage nouveau sur cette pratique durant la période magdalénienne, il y a environ 18 000 ans. La grotte de Maszycka, située près de Cracovie en Pologne, est au centre de ces révélations.En 2023, une équipe internationale de chercheurs a entrepris une analyse approfondie des restes humains découverts dans cette grotte. Grâce à des techniques de microscopie 3D avancées, ils ont examiné 63 fragments d'os humains datant de la période magdalénienne. Les résultats ont révélé des marques de découpe et des fractures intentionnelles sur une grande partie de ces ossements, indiquant clairement une consommation humaine. Les crânes présentaient des incisions profondes associées à l'enlèvement du cuir chevelu et des tissus faciaux, tandis que les os longs, tels que le fémur et l'humérus, montraient des fractures suggérant une extraction de la moelle osseuse, une source riche en nutriments.Ces découvertes suggèrent que les individus de cette époque ne se contentaient pas de consommer la chair, mais cherchaient également à accéder à des parties hautement nutritives comme la moelle osseuse et le cerveau. Les chercheurs estiment que les corps étaient traités peu de temps après la mort, avant le début de la décomposition, ce qui implique une planification et une intention délibérées.La question des motivations derrière ce cannibalisme reste ouverte. Plusieurs hypothèses sont envisagées :Survie : Dans des conditions environnementales difficiles, le cannibalisme aurait pu être une réponse à une pénurie alimentaire.Rituels funéraires : La consommation des défunts pourrait avoir fait partie de pratiques rituelles visant à honorer les morts ou à intégrer symboliquement leur force au sein du groupe.Conflits intergroupes : Le cannibalisme pourrait également être lié à des actes de guerre, où la consommation des ennemis vaincus servait de geste symbolique de domination ou d'humiliation.Il est intéressant de noter que des preuves de cannibalisme ont été identifiées sur d'autres sites magdaléniens en Europe, notamment dans la grotte de Gough au Royaume-Uni, où des crânes humains ont été transformés en coupes, suggérant une dimension rituelle à ces pratiques.Ces découvertes enrichissent notre compréhension des comportements humains durant le Paléolithique supérieur. Elles indiquent que le cannibalisme n'était pas simplement une réponse à des besoins alimentaires, mais pouvait être intégré à des pratiques culturelles complexes, reflétant les croyances, les rituels et les dynamiques sociales des groupes humains de l'époque.En conclusion, les analyses des restes humains de la grotte de Maszycka fournissent des preuves convaincantes de pratiques cannibales chez les Magdaléniens il y a environ 18 000 ans. Ces actes semblent aller au-delà de la simple survie, impliquant possiblement des rituels funéraires ou des manifestations de conflits intergroupes, et témoignent de la complexité des comportements sociaux et culturels de nos ancêtres préhistoriques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Grand reportage
Mémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 19:30


C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse. De notre envoyé spécial à Auschwitz, C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle.La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. »Bâtiments en ruinesEn ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen.Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. »Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmesLa Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. »Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. »Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. ​​​​​​​» Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. »  Effets personnelsAux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann.À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. »Transmettre la mémoireFace aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. »La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. »Transmettre, un poids ou un défi ?Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ».À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. »Ginette Kolinka, passeuse de mémoireQuelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée.Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. » 

De vive(s) voix
80 ans de la Libération des camps : comment conserver la mémoire de l'Holocauste ?

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 29:00


Cette année, sera commémoré le 80è anniversaire de la Libération des Camps d'Auschwitz-Birkenau. Alors que les derniers survivants disparaissent avec le temps, comment conserver la mémoire ? Invitées : Judith Elkan-Hervé, rescapée d'Auschwitz-Birkenau et Adeline Salmon, responsable adjointe du service pédagogique au Mémorial de la Shoah.Chronique Ailleurs en Pologne avec Cédric Peltier, consul général et directeur de l'Institut Français de Pologne, antenne de Cracovie.

De vive(s) voix
80 ans de la Libération des camps : comment conserver la mémoire de l'Holocauste ?

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 29:00


Cette année, sera commémoré le 80è anniversaire de la Libération des Camps d'Auschwitz-Birkenau. Alors que les derniers survivants disparaissent avec le temps, comment conserver la mémoire ? Invitées : Judith Elkan-Hervé, rescapée d'Auschwitz-Birkenau et Adeline Salmon, responsable adjointe du service pédagogique au Mémorial de la Shoah.Chronique Ailleurs en Pologne avec Cédric Peltier, consul général et directeur de l'Institut Français de Pologne, antenne de Cracovie.

Le goût du monde
«Raviolivre» : le monde saveur ravioli

Le goût du monde

Play Episode Listen Later Dec 21, 2024 29:00


Khinkali, jiaozi, Xialongbao et autres wonton ou pierogis, le ravioli mystérieux cache dans ses plis de pâte une farce. Son goût ne se révèle qu'une fois dans la bouche, et alors l'esprit s'emballe et les sens cherchent : quel goût, quelles herbes, ciboule, coriandre, sarriette ? Quelles épices pour raconter les paysages, quel geste, quelles mains pour les façonner, dans quels souvenirs se nichent-ils ? Et la surprise du bouillon que l'on n'attendait pas, et l'on éclate de rire, de se laisser surprendre, des raviolis pour transmettre, raconter, partager ! Le journaliste Emmanuel Guillemain d'Echon est allé dans de nombreux pays, en commençant par les montagnes de Touchétie en Géorgie, là où les bergers façonnent les khinkalis – avant de se lancer à la recherche des raviolis du monde, d'est en ouest, du nord au sud. Il fit un long voyage, a-t-on envie de vous dire, des rencontres et des reportages est né le Raviolivre, enquête passionnante, drôle, tendre et sensible sur cette bouchée universelle, de transmission, de lien et de partage.Quête presque aboutie ! En effet, il manque encore – regrette Emmanuel Guillemain d'Echon – un ravioli d'Afrique ou un cousin américain. Si vous en connaissez, n'hésitez pas à lui en faire part, idem si vous souhaitez partager le ravioli de chez vous ! L'adresse est celle du compte Instagram.Avec Emmanuel Guillemain d'Echon, journaliste, khinkalis et raviolis passionnés, auteur du Raviolivre, le tour du monde d'un fou de raviolis. Routes, recettes et tour de main, paru aux éditions Keribus.Pour aller plus loinÉpicerie géorgienne vente en ligne epiceriegeorgienne.frChez Magda, 5 avenue Jean Jaurès, Paris XXeÀ découvrir, les piegogis, des raviolis « monuments » savourés aux quatre coins de la Pologne et dans tous les foyers, ils sont emblématiques de la culture et de la gastronomie polonaise. Chaque saison a son pierogi, on s'en régale, de Cracovie à Varsovie, et même à Paris : souvenirs d'enfance du chef Piotr Korzen, le chef du restaurant Matka (78 rue Quincampoix, Paris IIIe). Mandoo bar, 7 rue d'Edimbourg, Paris VIIIe : mandoo, le nom des raviolis coréens, ici cuits-minute dans des paniers en bambou, délicats, addictifs, aux herbes, au kimchi, à la feuille de shiso. Un restaurant « mono produit » comme il en existe assez couramment en Corée.Dumplings and moreRefugee FoodProgrammation musicale : Gara de Songhoy Blues

Le goût du monde
«Raviolivre» : le monde saveur ravioli

Le goût du monde

Play Episode Listen Later Dec 21, 2024 29:00


Khinkali, jiaozi, Xialongbao et autres wonton ou pierogis, le ravioli mystérieux cache dans ses plis de pâte une farce. Son goût ne se révèle qu'une fois dans la bouche, et alors l'esprit s'emballe et les sens cherchent : quel goût, quelles herbes, ciboule, coriandre, sarriette ? Quelles épices pour raconter les paysages, quel geste, quelles mains pour les façonner, dans quels souvenirs se nichent-ils ? Et la surprise du bouillon que l'on n'attendait pas, et l'on éclate de rire, de se laisser surprendre, des raviolis pour transmettre, raconter, partager ! Le journaliste Emmanuel Guillemain d'Echon est allé dans de nombreux pays, en commençant par les montagnes de Touchétie en Géorgie, là où les bergers façonnent les khinkalis – avant de se lancer à la recherche des raviolis du monde, d'est en ouest, du nord au sud. Il fit un long voyage, a-t-on envie de vous dire, des rencontres et des reportages est né le Raviolivre, enquête passionnante, drôle, tendre et sensible sur cette bouchée universelle, de transmission, de lien et de partage.Quête presque aboutie ! En effet, il manque encore – regrette Emmanuel Guillemain d'Echon – un ravioli d'Afrique ou un cousin américain. Si vous en connaissez, n'hésitez pas à lui en faire part, idem si vous souhaitez partager le ravioli de chez vous ! L'adresse est celle du compte Instagram.Avec Emmanuel Guillemain d'Echon, journaliste, khinkalis et raviolis passionnés, auteur du Raviolivre, le tour du monde d'un fou de raviolis. Routes, recettes et tour de main, paru aux éditions Keribus.Pour aller plus loinÉpicerie géorgienne vente en ligne epiceriegeorgienne.frChez Magda, 5 avenue Jean Jaurès, Paris XXeÀ découvrir, les piegogis, des raviolis « monuments » savourés aux quatre coins de la Pologne et dans tous les foyers, ils sont emblématiques de la culture et de la gastronomie polonaise. Chaque saison a son pierogi, on s'en régale, de Cracovie à Varsovie, et même à Paris : souvenirs d'enfance du chef Piotr Korzen, le chef du restaurant Matka (78 rue Quincampoix, Paris IIIe). Mandoo bar, 7 rue d'Edimbourg, Paris VIIIe : mandoo, le nom des raviolis coréens, ici cuits-minute dans des paniers en bambou, délicats, addictifs, aux herbes, au kimchi, à la feuille de shiso. Un restaurant « mono produit » comme il en existe assez couramment en Corée.Dumplings and moreRefugee FoodProgrammation musicale : Gara de Songhoy Blues

Choses à Savoir
Pourquoi portait-on des chaussures longues et pointues au Moyen Age ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Sep 21, 2024 2:35


Vous l'avez forcément vu dans des films ou sur des tableaux, il semble qu'au Moyen Age il était très tendance de porter ce type de chaussures ! Pour être plus précis, c'est vers 1200, que cette mode étrange apparaît en Europe : des souliers à la pointe de plus en plus allongée; jusqu'à atteindre parfois 50 cm ! on les appelle des "poulaines”, et elles semblent originaires de Cracovie, en Pologne.On pense que ses chaussures sont une forme évoluées solerets, qui etaient des pièces d'armure pour les pieds. Mais pour les civils, disons le, les poulaines n'avaient strictement aucune utilité pratique. Pourtant, malgré leur aspect peu gracieux, elles sont devenues un symbole de statut social pendant plus de 250 ans.Au XVe siècle, cette mode atteint son apogée. Les nobles arborent des modèles de plus en plus extravagants. Et ce, malgré des tentatives d'interdiction par les rois de France et d'Angleterre. Ce n'est finalement qu'à la fin du XVe siècle que cette mode s'estompe naturellement.Mais alors comment expliquer le succès des poulaines, l'obsession même pour ce type de chaussures ? Ces chaussures étaient peu pratiques pour travailler ou marcher de longues distances. Seuls les nobles et riches pouvaient donc en porter car il n'avait nul besoin d'effectuer ce type de deplacement. Donc elles devienrent rapidement un symbole de richesse et de pouvoir. Plus elles étaient longues, plus elles signalaient une position élevée dans la société. Signe de sophistication et de bon goût, les poulaines participaient à un code vestimentaire complexe et renforçaient la division entre les classes sociales. La noblesse rivalisait en exagérant les proportions pour montrer leur raffinement et se distinguer des classes inférieures.Mais cette mode a aussi suscité des critiques. L'Église et certains moralistes voyaient ces chaussures comme un symbole de vanité et de décadence. Aussi, et je vous l'ai dit, certains monarques ont tenté de limiter la longueur des poulaines par des lois somptuaires, car elles étaient perçues comme outrancières et inappropriées.Et puis, péché moins avouable, ces chaussures avaient aussi une connotation sexuelle qui déplaisait clairemernt à l'Église. La mode des poulaines s'acheva finalement sous les règnes de François Ier et Henri VIII, remplacée par des chaussures à bout large et carré, puis par des chaussures à talons. Cependant, une nouvelle mode controversée fit son apparition : celle des braguettes proéminentes. Mais c'est une autre histoire ! Je la garde peut-être pour le week-end prochain ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Avoir raison avec...
Avoir raison avec... Janusz Korczak 3/5 : Janusz Korczak, écrivain

Avoir raison avec...

Play Episode Listen Later Aug 7, 2024 30:45


durée : 00:30:45 - Avoir raison avec... - Troisième temps de notre série consacrée à Janusz Korzcak pour découvrir cette fois-ci, l'homme de plume des années 1910 à 1930 qu'il fut, en compagnie de nos invitées Zofia Bobowicz, éditrice et traductrice, et Lydia Waleryszak également traductrice. - invités : Zofia Bobowicz Éditrice, traductrice, animatrice d'un atelier de traduction à l'université Jagellonne de Cracovie; Lydia Waleryszak traductrice

Au cœur de l'histoire
1848, le printemps des peuples et les premiers rêves d'Europe des nations

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later May 23, 2024 16:13


En 1848, une bonne partie de l'Europe se soulève contre les monarchies autoritaires et agite l'idée de faire nation dans des empires dénués d'identité commune. Dans un récit inédit, Virginie Girod vous raconte le printemps des peuples, une fièvre révolutionnaire contagieuse. Au milieu du XIXe siècle, l'Europe est une poudrière. 60 ans plus tôt, la Révolution française a mis à bas l'Ancien Régime en France. Dans son sillage, Napoléon secoue l'équilibre européen. Mais sa chute en 1815 formalise de nouvelles frontières, au Congrès de Vienne. Un découpage orchestré par les puissants qui ne tiennent pas compte des cultures et des aspirations des peuples… D'autant plus que les sociétés européennes changent drastiquement sous les effets conjugués de la hausse de la natalité et de la révolution industrielle. Des premiers soulèvements contre les régimes autoritaires ont lieu dès 1846, à Cracovie. À Paris, c'est le banquet républicain interdit de février 1848 qui met le feu aux poudres. L'insurrection met fin à la monarchie constitutionnelle et instaure la IIe République. La vague révolutionnaire touche toute l'Europe. De Milan à Vienne, les villes se soulèvent pour chasser princes et empereurs. Partout, on réclame plus de liberté et un regroupement des peuples en États-Nation. Malgré son ampleur, le printemps des peuples ne conduit pas à de grands bouleversements. La réaction et la répression auront pour un temps raison de la révolution. Thèmes abordés : Congrès de Vienne, printemps des peuples, Révolution, Victor Hugo, empire Austro-Hongrois "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Direction artistique : Julien Tharaud- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Edition et Diffusion : Nathan Laporte- Coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Ressources en ligne : https://www.lhistoire.fr/node/46666 https://ehne.fr/fr/encyclopedie/thématiques/l'europe-politique/l'europe-en-révolutions/1848-le-printemps-des-peuples-européens https://gallica.bnf.fr/blog/08042019/victor-hugo-et-les-etats-unis-deurope-i?mode=desktop https://www.persee.fr/doc/r1848_0765-0191_1991_num_7_1_2118 Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui !

Reportage culture
«Misteria Paschalia» à Cracovie, l'un des plus grands festivals de musique baroque fête ses 20 ans

Reportage culture

Play Episode Listen Later Mar 29, 2024 4:58


Première ville européenne inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco et ancienne capitale et résidence des rois de Pologne, Cracovie accueille aujourd'hui l'un des plus grands festivals de musique baroque dans le monde. Traditionnellement organisé autour des fêtes de Pâques, Misteria Paschalia s'offre pour ses 20 ans un nouveau directeur. Le chef d'orchestre et luthiste français Vincent Dumestre propose une programmation loin des sentiers sacrés du festival avec, pour la première fois, un IN et un OFF dans des lieux patrimoniaux hors du commun allant jusqu'à 100 m sous terre afin de faire découvrir la musique autrement. La 20e édition du festival se tient jusqu'au lundi de Pâques, ce 1er avril. À écouter aussiReportage culture : 43e Festival d'Ambronay, résolument moderneÀ lire aussiLe baroque s'épanouit dans les jardins de William Christie

Reportage Culture
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Reportage Culture

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Première ville européenne inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco et ancienne capitale et résidence des rois de Pologne, Cracovie accueille aujourd'hui l'un des plus grands festivals de musique baroque dans le monde. Traditionnellement organisé autour des fêtes de Pâques, Misteria Paschalia s'offre pour ses 20 ans un nouveau directeur. Le chef d'orchestre et luthiste français Vincent Dumestre propose une programmation loin des sentiers sacrés du festival avec, pour la première fois, un IN et un OFF dans des lieux patrimoniaux hors du commun allant jusqu'à 100 m sous terre afin de faire découvrir la musique autrement. La 20e édition du festival se tient jusqu'au lundi de Pâques, ce 1er avril. À écouter aussiReportage culture : 43e Festival d'Ambronay, résolument moderneÀ lire aussiLe baroque s'épanouit dans les jardins de William Christie

Contemporánea
19. Giacinto Scelsi

Contemporánea

Play Episode Listen Later Jan 31, 2024 18:37


Compositor italiano de origen noble, entra por su propia mano en un asilo psiquiátrico en los Alpes donde se entrega a la lectura de tomos de budismo tibetano y a la repetición, al piano, de una única nota. La experiencia determina el grueso de su producción (más de 150 obras) y le otorga la categoría de precursor del espectralismo._____Has escuchadoAlleluja: for violoncello solo (1970). Frances-Marie Uitti, violonchelo. ECM (2006)Anahit: poème lyrique dédié à Vénus (1965). Carmen Fournier, violín; Orchestre de la Radio-Télévision polonaise de Cracovie; Jürg Wyttenbach, director. Accord (1989)Konx-Om-Pax (1969). Orchestre de la Radio-Télévision polonaise de Cracovie; Jürg Wyttenbach, director. Accord (1988)Ygghur: for violoncello solo (1970). Frances-Marie Uitti, violonchelo. ECM (2006)_____Selección bibliográficaANDERSON, Julian, “La Note Juste. Julian Anderson Appraises the Work of the Enigmatic Giacinto Scelsi”. The Musical Times, vol. 136, n.º 1823 (1995), pp. 22-27*ASSAYAG, Irène, Giacinto Scelsi, musicien-poète du XXe siècle. L'Harmattan, 2017*CASTANET, Pierre-Albert, “Opus musicum angelorium: Quand la musique des Invisibles émerge aux confins du sensible. Hommage à Giacinto Scelsi”. Itamar. Revista de Investigación Musical: Territorios del Arte, n.º 5 (2019), pp. 85-107*CASTANET, Pierre-Albert y Nicola Cistermo (eds.), Giacinto Scelsi. Viaggio al centro del suono. Luna Editore, 2001DICKSON, Ian, “Towards a Grammatical Analysis of Scelsi's Late Music”. Music Analysis, vol. 31, n.º 2 (2012), pp. 216-241*DROTT, Eric, “Class, Ideology, and Il Caso Scelsi”. The Musical Quarterly, vol. 89, n.º 1 (2006), pp. 80-120*FREEMAN, Robin, “Tanmatras: The Life and Work of Giacinto Scelsi”. Tempo, n.º 176 (1991), pp. 8-18*PATRICK, Revol, Conception orientale du temps dans la musique occidentale du vingtième siècle. L'Harmattan, 2007*SCELSI, Giacinto, The Aesthetical Writings of Giacinto Scelsi. Editado y traducido por Franco Sciannameo y Alessandra Carlotta Pellegrini. Rowman & Littlefield, 2023SCIANNAMEO, Franco y Alessandra Carlotta Pellegrini, Music as Dream: Essays on Giacinto Scelsi. Scarecrow Press, 2013UITTI, Frances-Marie, “Preserving the Scelsi Improvisations”. Tempo, n.º 194 (1995), pp. 12-14*WANKE, Riccardo D., Sound in the Ecstatic-Materialist Perspective on Experimental Music. Routledge, 2022* *Documento disponible para su consulta en la Sala de Nuevas Músicas de la Biblioteca y Centro de Apoyo a la Investigación de la Fundación Juan March

Just life
Just life Ep.36: Je suis allé à Auschwitz et j'ai été déçu

Just life

Play Episode Listen Later Nov 19, 2023 19:50


Je me suis rendu en Pologne pour visiter Varsovie et Cracovie mais aussi pour pouvoir visiter le site d' Auschwitz-Birkenau. Cela fait des années que j'attends de pouvoir me rendre sur place et voir de mes propres yeux l'un des endroits ou les pires atrocités ont été commises. Cela dit, cela ne s'est pas passé comme prévu et j'ai vraiment été déçu par la visite. Des photos sont disponibles sur le compte Instagram du podcast pour compléter mon récit. Si tu veux soutenir le podcast: https://fr.tipeee.com/podcast-just-life Instagram du podcast: https://www.instagram.com/justlife.podcast Musique d'intro: Olivier Simon

La prescription avec Dr Fred Lambert
Épisode 89: Philippe Girard

La prescription avec Dr Fred Lambert

Play Episode Listen Later Oct 16, 2023 67:49


Philippe Girard est né à Québec en 1971. Il publie sa première bande dessinée dans le magazine "Je me petit débrouille" vers l'âge de neuf ans. Durant ses études, il dessine dans différents journaux étudiants avant de lancer le fanzine Tabasko ! avec Djief et Leif Tande. Diplômé en graphisme de l'Université Laval en 1993, il effectue un stage à Bruxelles chez Spirou hebdo en 1998 et participe à la fondation de la structure Mécanique Générale. En 2010, il passe l'automne à Bordeaux pour une résidence d'écriture et réitère l'expérience à Cracovie en 2019 ainsi qu'à Liège en 2022. Son travail explore les thèmes de l'identité et de la mort, notamment avec Tuer Vélasquez (Glénat Québec) dans lequel il raconte ses démêlés avec un prêtre pédophile, et Leonard Cohen sur un fil (Casterman) consacré au chanteur montréalais Leonard Cohen. Récemment, son album Danger public (avec Leif Tande) a été adapté au grand écran par Alexis Chartrand. Il vient de lancer Supercanon ! (Casterman), une œuvre de fiction autour de la vie de l'ingénieur canadien Gerald Bull. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Culte et messe - RTS Un
Messe finale des JMJ à Lisbonne

Culte et messe - RTS Un

Play Episode Listen Later Aug 6, 2023 88:48


7 ans après Cracovie, les Journées Mondiales de la Jeunesse reviennent en Europe. Pendant quelques jours, Lisbonne sera au cur de l'actualité, avec des centaines de milliers de jeunes venus de quelque 190 pays. La messe douverture sera présidée par le Cardinal Patriarche de Lisbonne.

Place des religions
Générations JMJ : "À Cracovie, le choc après l'assassinat du père Jacques Hamel"

Place des religions

Play Episode Listen Later Aug 1, 2023 16:12


Place des religions, saison 6 : Générations JMJ Marie Malzac, ancienne journaliste à La Croix, nous raconte les Journées mondiales de la jeunesse de 2016, qui se sont déroulées dans la ville de Cracovie, en Pologne. Une édition que l'assassinat du père Jacques Hamel est venu bouleverser.  ► Episode 6 sur 6 : Les JMJ de Cracovie En juillet 2016, plus de 2 millions de jeunes catholiques – dont 35000 Français – prennent part aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), dont la 13e édition se tient à Cracovie, au sud de la Pologne. Mardi 26 juillet au matin, quelques heures avant la messe d'ouverture, les participants apprennent l'assassinat du père Jacques Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen. Alors qu'il célébrait une messe, ce prêtre a été tué par deux personnes se réclamant de Daech.  Dans cet épisode, Marie Malzac, ancienne journaliste de La Croix, nous raconte l'émotion et les questionnements suscités par cet attentat chez les Français présents à Cracovie. ► Place des religions, un podcast quinzomadaire :  Découvrez un nouvel épisode de la 6ème saison de Place des religions, toutes les deux semaines à compter du mercredi 24 mai 2023, sur le site et l'appli du journal La Croix, et sur toutes les plateformes de podcast.  ► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.com   CREDITS : Écriture, réalisation et production : Clémence Maret, Flavien Edenne, Célestine Albert-Steward. Mixage et composition musicale : Théo Boulenger. Illustration : Isaline Moulin. Recherche documentaire : Stéphane Vannier. Responsable marketing : Laurence Szabason. Direction éditoriale : Jérôme Chapuis. REMERCIEMENTS : Pierre-Hugues Dubois (1), Marie Malzac.  (1) Pierre-Hugues Dubois est journaliste à RCF, dont il anime la matinale.  Place des religions est un podcast original de LA CROIX – Août 2023      

Les matins
François Hollande est l'invité des Matins d'été / Horowitz et Polanski : une enfance au ghetto de Cracovie

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 5, 2023 120:25


durée : 02:00:25 - Les Matins d'été - par : Guillaume Erner - François Hollande est l'invité des Matins d'été / Horowitz et Polanski : une enfance au ghetto de Cracovie

Bonjour Bonsoir les kids
Le dragon de Cracovie

Bonjour Bonsoir les kids

Play Episode Listen Later Jun 7, 2023 7:37


A partir de 7 ans : Contes pour enfants sages aux editions Istra - Le dragon de cracovie Histoire en 5 petits chapitres Résumé : A Cracovie au chateau de Wawel, il y a un chateau qui appartient à un vieux roi, il y a aussi un dragon qui mange des vaches, des moutons, des gens. Qui sera assez courageux et intelligent pour tuer ce dragon ? 1 : Le dragon dans la ville ; 2 : Comment tuer le dragon ? ; 3 : Le dragon est toujours le maître ; 4 : Skouba devant le roi ; 5 : La mort du dragon

Les Nuits de France Culture
Le mystère Copernic

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later May 25, 2023 50:00


durée : 00:50:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Troisième et dernier épisode de l'émission "Un homme, une ville" consacrée à Copernic en 1978. Nicolas Skrotzky et Jean-Pierre Verde arpentent les bibliothèques et musées de Cracovie à la recherche de manuscrits et lettres sur le grand astronome qui fut aussi médecin et chanoine. Un mystère entoure l'existence de Nicolas Copernic. Comment un homme a-t-il pu renverser quinze siècles d'astronomie en délogeant la terre du centre du monde au profit du soleil ? De quelle façon, alors qu'il fut aussi chanoine et médecin, se consacra-t-il à ses travaux astronomiques dont la portée fut littéralement renversante.  C'est pour donner quelques pistes de réponses à ces questions, qu'en 1978 Nicolas Skrotzky partait sur les traces de Copernic à Cracovie pour trois émissions de la série "Un homme, une ville". Dans le dernier volet, avec l'astronome Jean-Pierre Verdet, il menait l'enquête dans les musées et bibliothèques de la ville à la recherche des manuscrits et des lettres pouvant nous renseigner sur la vie de ce personnage fascinant.  * Ecouter le premier volet de l'émission, le deuxième. Production : Nicolas Skrotzky  Un homme, une ville - Sur les traces de Copernic à Cracovie 3/3  1ère diffusion : 02/08/1978 Indexation web : Documentation sonore de Radio France Archive Ina-Radio France

Les Nuits de France Culture
Aux origines de la pensée de Copernic à Cracovie

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later May 24, 2023 49:59


durée : 00:49:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Deuxième épisode de l'émission "Un homme, une ville" consacrée à Copernic, "Sur les traces de Copernic à Cracovie" : on se promène dans l'université de Cracovie fréquentée par Copernic à la fin du XVe siècle (première diffusion le 01/08/1978).

Les Nuits de France Culture
Sur les traces de Copernic à Cracovie

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later May 23, 2023 54:59


durée : 00:54:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - "Un homme, une ville" proposait en 1978 une série de trois émissions intitulée "Sur les traces de Copernic à Cracovie" : une histoire de l'homme, du savant et de sa ville (1ère diffusion du premier volet le 31/07/1978). Dans son ouvrage Des révolutions des sphères célestes, publié l'année de sa mort en 1543, Copernic proposait un nouvel ordonnancement dans lequel le soleil, et non plus la terre, occupait  le centre de l'univers.  Mais qui était l'auteur de cette théorie révolutionnaire ? Dans cette série en trois épisodes de l'émission "Un homme, une ville" Nicolas Skrotzky enquêtait sur le savant à Cracovie, ville où il fit ses études à la toute fin du 15ème siècle. Avec Jean-Pierre Verdet, historien de l'astronomie, il éclairait le contexte dans lequel Copernic donna naissance à sa théorie et parallèlement il racontait l'histoire de la ville. L'astronome polonaise Grozyna Robinska rappelait les grandes dates de l'astronomie polonaise et évoquait les travaux de Copernic à Cracovie, sa représentation du cosmos, ses réflexions à partir des théories de Ptolémée. Ecouter le second volet de l'émission, le troisième volet. Production : Nicolas Skrotzky  "Un homme, une ville" - Sur les traces de Copernic à Cracovie 1/3  1ère diffusion : 31/07/1978 Indexation web : Sandrine England, Documentation sonore de Radio France Archive Ina-Radio France

4ème de couverture
144. Michèle Fitoussi "La famille de Pantin"

4ème de couverture

Play Episode Listen Later May 22, 2023 27:59


Michèle Fitoussi "La famille de Pantin"  (Stock) « Cet hier qui ne m'appartient pas me manque parfois comme s'il était le mien. Il est vrai que je suis une nostalgique de la nostalgie. C'est un spleen qui me vient depuis la nuit des temps, peut-être inscrit dans mes gènes. Ma gorge se noue et les larmes affleurent quand j'entends de la musique arabe, du flamenco, du fado, du rebetiko, du kletzmer. Je regrette les lieux où je n'ai pas vécu, les époques où je n'étais pas née, les pays que je ne verrais pas, ceux où je ne reviendrai plus, les bons moments qui s'enfuient, tous ces mondes révolus que je ne connais que par le cinéma, par mes lectures ou par les souvenirs que j'emprunte. Toutes ces villes aussi d'où les Juifs ont presque disparu, Alexandrie, Berlin, Istanbul, Cracovie, Odessa, Bagdad, Saint-Pétersbourg, Vienne... Et Tunis avant notre départ. » Dans ce récit puissant et mélancolique, Michèle Fitoussi dresse un portrait magnifique de ceux qu'elle appelle sa « famille de Pantin ». Oncle Pap, Tante Pim, Sarah, Albert et les autres, parents, cousins ou grands-parents de l'autrice, revivent leurs destins d'exilés sous sa plume tendre. À travers eux, c'est l'histoire de tous les Juifs de Tunisie qui est convoquée, afin que demeure, toujours, une trace de leur passage. Musique : "Je veux du soleil" Au petit bonheur et "Ya de la joie" Charles Trenet

SATIS EXPO - PODCAST
Dans les coulisses de Styx, podcast de fiction sonore diffusé en binaural sur Audible

SATIS EXPO - PODCAST

Play Episode Listen Later Jan 13, 2023 62:01


[PLATEAU D'EXPERTS] Commandée par Audible et publiée sur la plateforme en Septembre dernier, Styx est une fiction audio en 9 épisodes pas comme les autres, L'ambition artistique de Styx étant de réaliser une fiction sonore comme un véritable film de cinéma. Elle a donc nécessité une trentaine de jours de tournage en binaural natif dans des décors réels, l'enregistrement d'un orchestre symphonique à Cracovie, quatre mois de montage, 90 jours de sound design, 8 semaines de mixage avec parfois jusqu'à 500 pistes au mixage ! Rencontre avec Alex Widmer, DA et mixeur ainsi que des membres de l'équipe de tournage et de postproduction de ce projet ambitieux dont voici le résumé : Récupéré en état d'hypothermie avancée et entièrement nu sur une barque, un homme se retrouve à l'hôpital dans le coma, incapable de communiquer avec l'équipe de soignants qui défilent autour de lui. Sans aucun souvenir sur son passé, il décide d'assembler pièce par pièce le puzzle de sa vie. Démarre alors un thriller géopolitique axé sur une triangulaire Liban/ Ukraine/Russie qui va nous faire voyager dans l'histoire de Paul et de son incroyable destinée...Modérateur : Benoît Stefani - Ingénieur du SonIntervenants : Alexandre Widmer - Réalisateur Sonore, Emmanuelle Villard - Ingénieur du Son, Aymeric Devoldère - Monteur Son/Sound-Designer en Freelance, Antoine Duchêne - Musicien et Volodia Serre - Auteur / Réalisateur / Comédien Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Pop louange
Saint Frimbault - Hymnes des JMJ

Pop louange

Play Episode Listen Later Dec 8, 2022 18:23


Nous continuons avec les saints de la région d'Orléans, aujourd'hui autour de St Frimbault, un saint de l'Abbbaye de Micy.Et nous vous présentons l'hymne des prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse qui auront lieu à Lisbonne du 25 juillet au 6 août 2023. La version française intitulée "D'un seul coeur", sortie fin novembre, est produite par l'Ecole créative Pierre de Lyon. A cette occasion, nous réécouterons les hymnes des deux JMJ précédentes à Cracovie puis Panama.

Balades gourmandes
Destination Cracovie du 04 décembre 2022

Balades gourmandes

Play Episode Listen Later Dec 4, 2022 3:57


Huitième de finale du Mondial 2022 au Qatar oblige ! Direction la Pologne et plus particulièrement, Cracovie. La vieille ville du XIIIème siècle, le Château de Wawel, la place du Marché et une architecture exceptionnelle, font de Cracovie, l'une des plus belles villes de l'est de l'Europe, à l'égal de Praque. Le quartier du Kazimierz, ancien ghetto juif rappelle la tragédie de la Seconde guerre mondiale... Auschwitz n'étant qu'à quinze kilomètres.

Beaux-Arts de Paris
Penser le Présent avec Alisa Lozhkina

Beaux-Arts de Paris

Play Episode Listen Later Dec 2, 2022 78:52


Une révolution permanente : l'art ukrainien contemporain – rencontre avec Alisa Lozhkina Alisa Lozhkina compte parmi les plus importants historiens, critiques et commissaires en matière d'art ukrainien. Elle a été directrice et commissaire en chef du musée Mystetskyi Arsenal, le plus grand musée et complexe d'expositions en Ukraine, éditrice en chef d'Art Ukraine, commissaire de l'exposition Permanent Revolution. Ukrainian Art Now, qui présentait trois générations d'artistes ukrainiens contemporains au Musée Ludwig à Budapest. Elle a publié quatre ouvrages, dont Une révolution permanente. L'art ukrainien contemporain et ses racines (traduit du russe par Igor Sokologorsky, Nouvelles Éditions Place, 2020). Née à Kiev, elle vit aujourd'hui à San Francisco. Alisa Lozhkina a été commissaire pour de nombreux projets en Ukraine et ailleurs. Depuis la révolution de Maïdan en 2014, elle s'intéresse à la diffusion de l'art contemporain ukrainien dans le monde, avec des expositions telles que Between Fire and Fire, Contemporary Art from Ukraine (Beaux-arts de Vienne), I am a Drop in the Ocean. Art of the Ukrainian Revolution (Künstlerhaus de Vienne, Musée d'art contemporain de Cracovie), Long path to Freedom (Institut ukrainien d'art moderne, Chicago, 2015), ART WORK (Mystetskyi Arsenal, Kiev; Galerie Dworcowa, Wroclaw, Pologne, 2017). Elle est doctorante en Histoire à l'Université d'Europe centrale à Vienne et membre de l'Association internationale des critiques d'art (AICA). Depuis le début de la guerre en Ukraine, Alisa Lozhkina écrit régulièrement pour des journaux et magazines, dont le Los Angeles Review of Books, The Art Newspaper, Texte zur Kunst, ArtNews et Afterimage. Elle a donné de nombreuses conférences dans les universités (Stanford, Berkeley, Yale, Arizona State, UMichigan) et institutions, dont l'INHA et le Musée des Beaux-Arts de Rouen. Elle travaille actuellement à la conception de plusieurs expositions centrées sur l'art ukrainien pour différentes institutions internationales. Dans le cadre du festival culturel Un week-end à l'Est. Lundi 28 novembre Amphithéâtre des Loges

Films récents - FilmsDocumentaires.com

Ce film, composé d'images d'archives déclassifiées, raconte la manière dont les services secrets ont espionné et consigné chaque fait et geste des Polonais durant l'Union soviétique. Des visites à l'église aux errances en quête de sensations fortes, rien n'échappait à ce système de contrôle brutal mis en place au nom... de la liberté.Visions du Réel 2020 : Prix du Jury - Moyen MétrageFestival du film de Cracovie 2020 : Meilleur documentaire polonaisUn Pays Ordinaire est disponible en bonus sur le DVD : 1970La VOD est proposée en version originale polonaise sous-titrée française

Journal du Rock
Le Journal Du Rock - Roger Water ; David Bowie ; Joe Strummer et Eddie Vedder ; Arno ; Foo Fighters ; Richie Faulkner

Journal du Rock

Play Episode Listen Later Sep 29, 2022 3:12


La ville de Cracovie en Pologne a déclaré mercredi Roger Waters, co-fondateur du groupe de rock Pink Floyd, "persona non grata". C'est ce 25 novembre que sortira Divine Symmetry (An Alternate Journey Through Hunky Dory), un coffret tout entier consacré au quatrième album de David Bowie : Hunky Dory. Joe Strummer croise Eddie Vedder dans une vidéo posthume. "Opex", l'ultime album du chanteur belge Arno, sort ce vendredi. Malgré le décès tragique de leur batteur Taylor Hawkins, Chris Shiflett, le guitariste des Foo Fighters, suggère néanmoins qu'ils pourraient continuer. Richie Faulkner, le guitariste de Judas Priest, se remet d'une deuxième opération à cœur ouvert subie il y a six semaines. --- Classic 21 vous informe des dernières actualités du rock, en Belgique et partout ailleurs. Le Journal du Rock, chaque jour à 7h30 et 18h30.

Journal du Rock
Le Journal Du Rock - Stevie Nicks ; Indochine ; Roger Waters ; Taylor Hawkins des Foo Fighters ; David Bowie ; Elton John

Journal du Rock

Play Episode Listen Later Sep 26, 2022 3:56


Stevie Nicks, chanteuse de Fleetwood Mac, de retour avec un nouveau single, une reprise d'un classique signé Stephen Stills. Le concert monumental du groupe Indochine qui s'est joué à guichets fermés dans les 5 plus grands stades français est aujourd'hui proposé au cinéma, le jeudi 24 novembre en IMAX dans 450 salles de cinéma en France, en Belgique et en Suisse. Roger Waters, co-fondateur de rock Pink Floyd, a exprimé sa fureur dimanche après l'annulation de deux de ses concerts programmés à Cracovie en Pologne à cause de ses déclarations jugées complaisantes vis-à-vis de la Russie, concernant la guerre en Ukraine.C'est ce 27 septembre au Forum de Los Angeles qu'a lieu le deuxième concert hommage au défunt batteur des Foo Fighters, après Le premier concert au Stade de Wembley à Londres, avec Joan Jett, Alanis Morissette, Gene Simmons de Kiss, Nikki Sixx de Motley Crue, Chad Smith des Red Hot Chili Peppers, Krist Novoselic de Nirvana, John Paul Jones de Led Zeppelin, Pink, et Nandi, Tommy Lee de Motley Crue, Danny Carey de Tool, Kim Thayil de Soundgarden, Justin Hawkins de The Darkness et Kesha, Taylor Momsen de The Pretty Reckless. David Bowie s'est vu décerner sa propre plaque sur le Camden Music Walk of Fame dans le nord de Londres, avec sur place : le batteur des Spiders From Mars, Woody Woodmansey. Elton John était l'invité de la Maison Blanche vendredi et il a reçu, des mains du Président des USA, Joe Biden, la médaille National Humanities, dans le cadre de l'événement A Night When Hope and History Rhyme pour la cause LGBTQIA avec Laura Bush, l'activiste Malala Yousafzai et Jeanne White-Ginder, célèbre pour son implication contre le SIDA. --- Classic 21 vous informe des dernières actualités du rock, en Belgique et partout ailleurs. Le Journal du Rock, chaque jour à 7h30 et 18h30.

Films récents - FilmsDocumentaires.com

1970. Les travailleur.euse.s en grève manifestent en Pologne communiste pour s'opposer à l'augmentation des prix. Dans les bureaux des dignitaires, la tension et la violente répression croissent à mesure que la révolte s'intensifie. En ayant recours à l'animation en « stop motion » pour donner corps aux enregistrements téléphoniques, Tomasz Wolski compose un film précis et prodigieux.Visions du Réel 2021 : Prix du JuryFestival du film de Cracovie 2021 : Meilleur documentaire polonaisEscale Documentaire 2021 : Meilleur documentaireBonus :Le film précédent de Tomasz Wolski : Un Pays OrdinaireVO PolonaiseSous-titres français et anglaisDVD Pal Zone 2 (Europe) - Some DVD players in North America can't read the DVD

Euradio
"Le mot 'populisme' n'a pas le même à l'Est qu'à l'Ouest en Europe" - Natasza Styczyńska

Euradio

Play Episode Listen Later Sep 14, 2022 16:27


En Europe de l'Ouest, le concept de “populisme” est souvent vu comme une technique utilisée par des politiciens faignants, consistant à séduire les citoyens en leur racontant ce qu'ils souhaitent entendre sans pour autant prendre en compte la complexité de certaines situations. Plus à l'Est, ce mot n'a pas la même couleur. En Pologne par exemple, le “populisme” renvoie davantage à la nation, aux ethnies, aux racines du pays. Comme expliqué par Natasza Styczyńska lors du panel “Perceptions de la Nation en Europe et récits populistes en Europe Centrale et dans les Balkans“, de nombreux pays d'Europe Centrale et de l'Est n'ont pas épousé les idéaux de multi-culturisme, multi-ethnicité ou mixité sociale contrairement à la France, au Royaume-Uni ou à l'Allemagne. Ce domaine la chercheuse l'étudie au quotidien à la Jagiellonian University de Cracovie en Pologne. Ses analyses, Natasza Styczyńska s'en sert également pour enrichir deux autres projets européens de recherches auxquels elle participe : “Union Européenne Différentiation, Dominance et Démocratie” et “Populisme en Europe Centrale et Europe de l'Est : FATIGUE et POPREBEL (Populist Rebellion Against Modernity)“.

Zeteo
Bertrand Chevallier-Chantepie : Serons-nous des vivants avant notre mort ?

Zeteo

Play Episode Listen Later Jul 9, 2022 54:37


Bertrand Chevallier-Chantepie est coach en accompagnement professionnel, il est également engagé dans l'association Au Cœur des Hommes, qui a pour but d'aider les hommes à accomplir leur vie d'homme. Il vient de publier Accomplir sa vie d'homme, un livre qui résume justement les éléments essentiels de ce qu'il transmet. La vie était toute tracée, une belle carrière dans un groupe informatique, avant que Bertrand Chevallier-Chantepie vive une expérience charnière : En 2016, au moment où il vit des difficultés dans sa vie personnelle, il accepte d'aller vivre un camp entre hommes, au cœur du massif de la Sainte-Baume. C'est là que Bertrand Chevallier-Chantepie va prendre conscience comme jamais de sa dignité humaine, et surtout de sa dignité masculine : il découvre alors qu' « il est bon que je sois un homme ». Et s'il va puiser dans son expérience professionnelle, dans sa formation de coach et une très bonne connaissance de la psychologie, c'est à la lumière de sa foi chrétienne revitalisée à la Sainte-Baume qu'il éclaire toute sa transmission. Car de transmission ici, il est principalement question. Elle est l'essence de la vocation de l'homme et particulièrement du père, qu'il soit biologique ou spirituel : Diffusé quelques jours après le pélé des pères qui, en France, a rassemblé des dizaines de milliers de marcheurs vers Cotignac, Vézelay ou Montligeon, et avec une dimension supplémentaire particulière avec le décès de Stefan Wilkanowicz, qui fut un modèle de père et de beau-père (voir plus bas), cet épisode ouvre à son tour un chemin nouveau pour Zeteo, parce qu'il parle de paternité, de masculinité et de dignité humaine. Avec un invité qui sait, avec profondeur et même parfois avec une tendresse voisine d'une force sereine, restaurer les grandes qualités de l'homme masculin, celui qui traverse une sérieuse crise identitaire depuis quelques décennies. Vous pouvez aussi écouter ce 165ème épisode avec Bertrand Chevallier-Chantepie sur le site de Zeteo en cliquant ici. HOMMAGE À STEFAN WILKANOWICZ Si je n'ai aucun doute qu'il est déjà dans la paix et la joie de la présence de ce Dieu qu'il a tant aimé de son vivant, et de son épouse Thérèse qu'il a aussi tant aimée, c'est dans le déchirement et la tristesse que je pleure le départ hier matin de Stefan Wilkanowicz. Il y a deux ans, il était l'invité de Zeteo, au cours d'un épisode consacré à la Génération Jean Paul II. Sans lui, Zeteo n'existerait pas, et bien d'autres choses non plus, dont l'évènement le plus important de ma vie, il y a presque 32 ans jour pour jour, avec le mariage avec Marzena, sa propre fille. Alors qu'il voguait sereinement vers le centenaire, Stefan Wilkanowicz est parti un peu avant, à l'âge de 98 ans. Sans doute est-ce un nouveau clin d'oeil, un peu spécial celui-là, de cet homme si humble et si discret, bourré d'humour, qui aimait tant s'effacer derrière tous ceux qu'il rencontrait. Stefan Wilkanowicz était un homme exceptionnel. Un chrétien d'une piété et d'une humilité édifiantes, un intellectuel aussi modeste que brillant, un éditeur courageux, un chrétien engagé et aussi un cœur et un esprit formidablement ouverts à l'autre, quel qu'il soit, où qu'il soit. Il m'a marqué profondément, durablement. C'est lui qui a ouvert mon esprit un peu trop empli de certitudes vers l'attention, l'écoute et le respect envers tous. Jamais de ma vie n'ai-je rencontré un homme ayant autant d'amis issus de pays, de milieux, d'origines, de convictions et même de religions différentes. Le grand Cardinal Lustiger, entre autres, l'avait remarqué très vite. Stefan Wilkanowicz était devenu l'un des ses amis et conseillers privilégiés. Des cas semblables, je pourrais en citer beaucoup d'autres. Aux pires heures de la répression communiste en Pologne, Stefan Wilkanowicz a risqué sa vie et sa liberté pour défendre ses valeurs. Et s'il a gagné bien des combats dans sa vie, au point de figurer au rang des grandes personnalités de la Pologne des années Solidarnosc, c'est aussi grâce à une rencontre déterminante dans sa vie. Avec celui que Stefan Wilkanowicz était trop humble pour appeler son ami, un homme qui avait pourtant apprécié à ce point cet intellectuel doux et déterminé, qu'il en avait fait l'un des ses plus proches compagnons de route : Karol Wojtyla, qui s'est toujours appuyé sur lui et pour différentes missions souvent délicates, tout au long de sa charge épiscopale à Cracovie, comme tout au long de son pontificat romain. Le mot qui revenait le plus souvent chez Stefan Wilkanowicz, comme un refrain, c'était celui du dialogue. Et Dieu sait mieux que moi tous les dialogues qu'il a noué dans sa vie. Il était un passionné des faibles et des minorités, qu'il allait chercher en Asie – particulièrement au Viet-Nâm, le pays de son épouse Thérèse – aux Amériques du Nord, du Centre ou du Sud, en passant par les innombrables pays slaves qu'il aimait tous distinctement. Ce qui a sans doute été le plus remarqué chez lui, ce sont ses profondes et riches relations avec le monde juif. Celui qui, de nombreuses fois, a aimé reconnaître ses mérites. Nous vivons des temps troublés, qui l'inquiétaient lui aussi, même s'il ne perdait jamais l'espoir et qu'il avait la sagesse de ceux qui ont compris qu'à la fin, c'est toujours le bien qui gagne. C'est pourquoi, même en ces heures marquées par des divisions si douloureuses entre chrétiens, qui s'opposent avec parfois de la complaisance dans la violence, en particulier sur les réseaux sociaux, je prie pour que le dialogue et la paix l'emportent. En attendant, si la joie reviendra certainement, surtout avec le souvenir d'un homme aussi tendre et joyeux, ces heures sont celles du deuil, du vide, de l'absence… et d'un absurde qui crie dans ma tête et mon corps. Ces déchirements-là ne sont pas humains, nous ne sommes pas créés pour supporter ça. Alors, je regarde le Christ, celui que mon beau-père aimait tant, et je me dis que Lui saura déjà consoler les plus proches de Stefan Wilkanowicz : ses deux filles, ses petits-enfants, et tous ceux qui, comme moi, l'ont tant aimé. Ma prière et ma peine avec chacun d'entre eux, Au revoir et merci, merci tellement, cher beau-père, cher Stefan Wilkanowicz Guillaume Devoud POUR POUVOIR TRAVERSER L'ÉTÉPour traverser l'été au cours duquel nous diffuserons des épisodes inédits, nous avons toujours le même besoin de récolter chaque mois les dons de seulement 1% de nos 20000 auditeurs mensuels uniques, ceux qui écoutent en moyenne plus de deux épisodes par mois. Faire un don Soit 200 dons seulement par mois... Le chiffre ne semble pas élevé. Si le nombre de dons est en hausse, avec 79 reçus en juin, nous sommes encore loin d'atteindre notre objectif...  C'est pourquoi nous nous adressons à vous aujourd'hui en sollicitant, auprès de ceux d'entre vous qui le peuvent, un nouveau geste. Même symbolique, et quelqu'en soit le montant, il nous permettra de continuer notre mission. Nous avons vraiment besoin de vous ! Si vous continuez d'apprécier nos podcasts, si vous pouvez et voulez contribuer à notre mission, je vous adresse cet appel important pour nous : faire un don, ce qui nous permettra de traverser l'été et de continuer notre mission.  Les dons sont défiscalisés à hauteur de 66%. Ainsi, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Alors d'avance, un grand merci à ceux qui entendront cet appel et qui feront un don en cliquant ici.  Ceux qui préfèrent payer par chèque le peuvent en l'adressant à l'Association Telio, 116 boulevard Suchet – 75016 Paris. Virement : nous contacter. -------------- Telio : Le podcast pour raconter la vie des saints aux enfantsDepuis quelques jours, le 8ème épisode de Telio est en ligne : la suite et la fin de la vie de Sainte Mère Teresa - L'Ambassadrice de Jésus, racontée aux enfants. Pour l'écouter, cliquer ici.  -------------- Bethesda, "Veux-tu être guéri ?"Depuis quelques jours, le 40ème épisode de Bethesda avec Alexandra, très marquée par le décès de deux amis proches. Peu à peu, elle a été envahie par l'envie de ne plus vivre et d'être rappelée par Dieu, plutôt que de subir une vie dont elle ne voyait plus le sens. Élevée dans la foi chrétienne, Alexandra témoigne de l'intervention de Dieu dans sa vie, tout en douceur et en profondeur, à l'occasion du passage dans une église, ou de la rencontre avec une amie de ses parents.  Aujourd'hui, Alexandra est habitée par une foi ardente et un désir de partager au-delà du confort quotidien. Elle explique ici tout son cheminement, qui vient de l'amener à prendre une décision radicale et généreuse… Pour écouter le témoignage d'Alexandra : En un instant, j'ai senti que je passais de la mort à la vie, il suffit de cliquer ici. -------------- Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Bethesda, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. Nous contacter : contact@zeteo.fr Proposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr    

Contrepoints Podcast
OTAN - Russie : 30 ans d'espoirs et de déceptions - avec Alexandre Massaux (bis)

Contrepoints Podcast

Play Episode Listen Later Mar 21, 2022 120:53


Episode #20 Deuxième épisode avec Alexandre Massaux, secrétaire de rédaction à Contrepoints, chercheur associé à l'Institut économique de Montréal, Fellow du programme Academy de l'Heritage Foundation, docteur en droit public/relations internationales. Sa thèse porte sur les relations entre les Etats membres de l'OTAN et la Russie au XXIème siècle. Il a fait plusieurs voyages en Europe centrale et se trouve actuellement à Cracovie. Cet épisode a été enregistré le 17 mars 2022. Interview et production par Pierre Schweitzer pour Contrepoints. Programme: 02:48 - Genèse de l'OTAN 13:07 - L'article 5 du traité 19:53 - La chute de l'URSS 36:35 - Désillusions des années 1990 40:42 - La 1ère guerre de Tchétchénie 56:15 - L'OTAN en mal de mission 01:09:55 - La guerre de 2008 en Géorgie 01:15:16 - Le tournant ukrainien de 2014 01:19:41 - L'éloignement idéologique Est/Ouest 01:31:35 - L'Occident face au choc économique 01:44:05 - L'Ukraine en danger de disparition ? 01:45:45 - Menace de l'OTAN aux frontières russes ? 01:47:58 - Vers une invasion des Pays Baltes ? 01:52:00 - Des motifs d'espoir Pour aller plus loin : - La thèse de mon invité : "Partenaires ou adversaires : évolution des relations entre les membres de l'OTAN et la Russie au XXIème siècle" https://hal.ird.fr/UNIV-TLN-THESE/tel-02489297 - Ukraine : 3 raisons qui montrent que Poutine ne craint pas l'Europe https://www.contrepoints.org/2022/02/22/422163-ukraine-3-raisons-qui-montrent-que-poutine-ne-craint-pas-leurope - Ukraine : ce que craignent les Occidentaux du « réalisme » de Poutine https://www.contrepoints.org/2022/02/19/421941-ukraine-ce-que-craignent-les-occidentaux-du-realisme-de-poutine - Russie et économie de marché : un rendez-vous manqué https://www.contrepoints.org/2022/03/09/423012-russie-et-economie-de-marche-un-rendez-vous-manque - "La Russie Entre Deux Mondes" (livre d'Helene Carrere d'Encausse, 2011) https://www.amazon.com/Russie-Mondes-Carrere-dEncausse-2011-04-04/dp/B019TLQDK6

Reportage International
Pologne: les réfugiés d'Ukraine continuent d'affluer jour après jour

Reportage International

Play Episode Listen Later Mar 12, 2022 2:36


Ils sont plus d'un million cinq cent mille à avoir traversé la frontière polono-ukrainienne et des milliers d'entre eux arrivent dans la gare centrale de Varsovie, avant de rester en Pologne ou de poursuivre leur périple dans un autre pays. La Pologne est donc en première ligne de cette crise humanitaire et les grandes villes polonaises, de plus en plus sous pression face à cet afflux de réfugiés, appellent à l'aide. De notre correspondante à Varsovie, Devant la gare Centrale de Varsovie, des tentes ont été dressées et proposent de l'eau et de la nourriture. À quelques mètres de là, Macha et Nastia, deux sœurs ukrainiennes, viennent d'arriver de Kiev. « On ne voulait pas quitter Kiev, mais la situation était de plus en plus difficile. On a pris que ce qu'on a pu, c'est-à-dire aucun vêtement, tout ce que je porte là, c'est tout ce que j'ai. » Environ 300 000 Ukrainiens sont arrivés à Varsovie. Des réfugiés qui de plus en plus n'ont aucun contact ou famille en Pologne, contrairement à ceux des premiers jours. Le désarroi est donc complet. À la gare Centrale, des dizaines de bénévoles s'activent. Depuis le début de la guerre, un élan de solidarité sans précédent s'est mis en place en Pologne. L'aide aux réfugiés repose sur les bénévoles et les ONG « On a mis en place de la nourriture chaude, mais ce sont grâce à nos contacts, ce sont des restaurants et des traiteurs que je connais et qui viennent aider gratuitement. Mais j'aimerais de l'argent pour les payer et qu'ils produisent plus, et j'aimerais qu'ils soient payés par le gouvernement. Nous volontaires, on veut aider, mais nous n'avons pas suffisamment de force et d'énergie pour le faire encore pendant deux, trois semaines. On a besoin d'un système qui fonctionne », explique Michal Wilczenli, un volontaire de 38 ans. Parmi les volontaires, les ONG ainsi que les municipalités, sur lesquels reposent en grande partie l'aide aux réfugiés, de nombreuses voix s'élèvent donc pour demander à l'État polonais d'agir davantage et pour critiquer les propos récents du gouvernement se réjouissant de ne pas avoir à construire de camps de réfugiés, grâce à la solidarité de la population. En effet, les villes de Varsovie et Cracovie entre autres ont prévenu qu'elles arrivaient à saturation en termes d'hébergement. Mais pour Kuba Czajkowski, coordinateur bénévole de l'entrepôt de don à la gare, pour que l'État mette en place une réponse généralisée, il faut un soutien international. Une loi en cours d'examen par le Parlement « En Pologne, avec toute la bonne volonté des volontaires, de toutes les institutions, que ce soit au niveau du gouvernement, ou au niveau de la collectivité territoriale, on n'est pas en mesure d'absorber 5 millions d'Ukrainiens en 15 jours et de leur construire des maisons. Aujourd'hui, ça repose essentiellement sur la solidarité des Polonais. détaille-t-il. C'est formidable, mais il faut que ça dure et pour que ça dure, il faut de l'aide au niveau de l'Union européenne ou de l'ONU. » Une loi est en train d'être examinée par le Parlement pour légaliser le séjour des Ukrainiens en Pologne pendant 18 mois et leur permettre l'accès à des aides sociales, au marché du travail ou encore aux écoles. La loi prévoit aussi de donner 8 euros par jour aux institutions ou particuliers qui hébergent des réfugiés. Une somme bien trop insuffisante, selon les municipalités.

Contrepoints Podcast
Invasion russe de l'Ukraine : premier bilan et perspectives avec Alexandre Massaux

Contrepoints Podcast

Play Episode Listen Later Mar 5, 2022 61:27


Episode #19 Alexandre Massaux est journaliste à Contrepoints, il est aussi chercheur associé à l'Institut économique de Montréal et est un Fellow du programme Academy de l'Heritage foundation. Il est docteur en droit public/relations internationales. Sa thèse porte sur les relations entre les Etats membres de l'OTAN et la Russie au XXIème siècle. Il a fait plusieurs voyages en Europe centrale et se trouve actuellement à Cracovie. Cet épisode a été enregistré le 2 mars 2022. Interview et production par Pierre Schweitzer pour Contrepoints. Programme: Ukraine-Pologne : une fraternisation malgré les différends historiques L'initiative « des trois mers » pour l'indépendance énergétique en Europe orientale Le triangle de Lublin L'enjeu des adhésions à l'UE ou à l'OTAN Quels sont les buts de guerre du Kremlin ? Pourquoi parler de dénazification de l'Ukraine ? A-t-on la moindre preuve de génocide au Donbass ? L'importance de l'époque Stalinienne dans la russophobie actuelle Pourquoi l'Europe de l'Est est-elle constamment envahie ? La Russie prendrait-elle le risque de toucher à un pays membre de l'OTAN ? La position de la Chine dans cette nouvelle guerre froide Un plantage dans la guerre médiatique de Poutine ? Un risque de surréaction du monde occidental ? Saurons-nous encaisser le contrechoc de nos sanctions économiques ? Comment estimer le sentiment pro/anti-russe en Ukraine ? La réaction d'une partie de la droite française à l'invasion de l'Ukraine est-elle surprenante ? Le wokisme de certaines élites occidentales a-t-il renforcé le mépris envers les valeurs occidentales ? Quelles priorités pour les semaines à venir ? Sélection de travaux de notre invité: - Quelles perspectives pour le Fonds Européen de Défense au niveau des Etats membres de l'UE : l'exemple du triangle de Weimar - Alexandre Massaux, «Les relations entre la Russie et l'UE : le bilatéralisme prime», les Grands dossiers de Diplomatie n°57, 2020 - Défense européenne et OTAN : favorisons la décentralisation, Contrepoints, 10 octobre 2021 Autres : - Yves Bourdillon : "Sanctions contre la Russie : ça passe ou ça casse", Contrepoints, 2 mars 2022

Prière du matin
"Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux" (Lc 6, 27-38)

Prière du matin

Play Episode Listen Later Feb 19, 2022 10:19


"Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux" Méditation de l'évangile (Lc 6, 27-38) par le père Arnaud Alibert Chant final: "Heureux les coeurs miséricordieux" hymne des JMJ de Cracovie 2016

En sol majeur
Sowa

En sol majeur

Play Episode Listen Later Dec 25, 2021 48:30


Marzena Sowa, née à Stalowa Wola (Basses-Carpates) le 1er janvier 1979, est une scénariste franco-polonaise. Venue en France, en 2001, pour terminer ses études de Lettres commencées à l'Institut de philologie romane de l'Université Jagellonne de Cracovie, elle passe deux ans à l'Université Bordeaux III, et rencontre le dessinateur Sylvain Savoia. (rediffusion du 20 mars 2015) À partir de 2004, ils travaillent ensemble à une bande dessinée, Marzi, qui raconte l'enfance de Marzena Sowa dans la Pologne des dernières années du régime communiste. Elle est également l'auteur de la bande dessinée Insurrection qui raconte la sombre histoire du ghetto de Varsovie... Les choix musicaux de Marzena Sowa Lao Che Godzina W José Larralde Quimey Neuquen Chancha via Circuito The Rolling StonesI can't get no (satisfaction)

Découverte tourisme du Petit Futé
A la découverte de Cracovie en Pologne

Découverte tourisme du Petit Futé

Play Episode Listen Later Nov 28, 2021


- A la découverte de Cracovie en Pologne

Europe et Sentiment
Faut il être hétérosexuel pour être européen ?

Europe et Sentiment

Play Episode Listen Later Feb 1, 2021 30:04


Depuis le 27 Janvier des milliers de femmes polonaises manifestent dans les rues de Varsovie, de Cracovie ou de Poznan pour demander le droit à l'avortement. Mercredi dernier, le tribunal constitutionnel a déclaré que l'interruption volontaire de grossesse « quand il existe une forte probabilité de handicap ou de maladie incurable du fœtus » était contraire à la constitution, interdisant ainsi totalement le droit à l'avortement en Pologne. Je ne cesse de me poser la question. Doit-on exclure des pays membres de l'Union Européenne qui ne respectent pas des droits fondamentaux ? Doit-on accepter ce processus législatif d'un pays certes conservateur mais dont le gouvernement a été élu par les citoyens polonais ? Doit-on, au nom des valeurs de l'Europe, prendre part au débat qui divise actuellement la Pologne ? Dans l'épisode que vous allez écouter, Tamas Dombos, activiste gay hongrois m'a fait justement remarqué que l'Union Européenne a finalement presque plus de poid lors du processus d'adhésion d'un nouveau pays membre que sur un pays déjà membre de l'Union. Car si la situation n'est pas la même, il y a bien des similitudes entre les revendications de ces femmes polonaises battant le pavé jour et nuit et les défenseurs de droit LGBTQ en Hongrie. Comme pour la Pologne, la Hongrie connaît en ce moment un retour vers un état conservateur et autoritaire. Pays pourtant progressiste pendant longtemps, les membres de la communauté LGBTQ hongrois ont aussi connu juste avant Noël un retour de balancier avec l'adoption de plusieurs textes anti-LGBT, dont la reconnaissance de “genre” dans la constitution et l'interdiction à l'adoption de couples du même sexe. Comment expliquer ce mouvement de balancier ? Et encore une fois quel est le rôle de l'Union Européenne dans ce processus ? C'est ce que je cherche à interroger dans ce nouvel épisode. Si on parle de la Hongrie en particulier, je pense que la vie est beaucoup plus facile si vous êtes hétérosexuel. Même si ce n'est pas une condition nécessaire, l'expérience d'être européen sera bien meilleure si vous êtes hétérosexuel, que si vous êtes gay, lesbienne ou bisexuel. Tamas Dombos, activiste gay hongrois, porte-parole de la Hatter Society C'est un sujet que j'avais en tête depuis le début de ce podcast. Je ne savais pas par quel bout le prendre et puis en focalisant sur les pays de l'Est où les droits des personnes LGBTQ sont davantage mis à mal, je craignais d'encore une fois présenté une vision un peu manichéenne de l'Europe, avec d'un côté une Europe occidentale progressiste et de l'autre une Europe centrale et de l'Est conservatrice.    Et en même temps comment passer en ce moment à côté des actualités qui touchent la Pologne et ses zones “libre d'idéologie LGBT” et de la Hongrie où Viktor Orban affirme à la radio qu'il a été je cite “assez tolérant et patient envers la communauté LGBTQ”. La Pologne et la Hongrie sont toutes les deux représentatives de cette société qui se cherchent et jouent des effets de balancier entre ouverture et retour en arrière.    Pour ce 9ème épisode, j'ai eu la chance de pouvoir échanger avec 2 personnalités fortes, activiste chacun à leur manière et acteurs dans ce débat qui divise en Pologne comme en Hongrie   Dans cet épisode, vous allez entendre les témoignages de : Jarek Oleszczynski, polonais, homosexuel et auteur du projet Ideologia LGBT  Tamas Dombos, activiste hongrois, gay, sociologue et porte-parole de la Hatter Society, une des organisations de défense des droits LGBTQ+ les plus anciennes en Hongrie. Pour aller plus loin :  Borderline, un regard neuf sur la Pologne et ses frontières proposé par Cafebabel  Ideologia LGBT, écrit et réalisé par Jarek Oleszczynski et produit par le magazine Are We Europe Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : André Zollinger et Guillaume Verchère. Musique : Arnaud Paszkiewicz, Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).

7 milliards de voisins, des contes à écouter

« Le printemps venait d'arriver à Cracovie (...). Soudain, un jour ensoleillé et tranquille, le ciel se noircit et un violent battement d'ailes se fit entendre. Une bête effrayante - couverte d'écailles et crachant le feu - se posa au bord de la Vistule. C'était un dragon ! ». Un joli conte dans lequel vous découvrirez comment un jeune cordonnier sauva Cracovie du dragon et comment une statue du dragon de Wawel fût érigée sur la colline du château de Cracovie. Dragon de Wawel, un conte bilingue français-polonais de Joanna Konatowicz publié dans la collection Contes des quatre vents aux éditions l'Harmattan Avec la voix d'Eloïse Auria Mise en ondes et réalisation : Michael Goncalves   Diffusé dans l'émission 7 milliards de voisins : l'école à la radio du 17 avril 2020 D'autres belles histoires vous attendent

LA PETITE HISTOIRE
Jan Wnek, l'homme-oiseau de Pologne

LA PETITE HISTOIRE

Play Episode Listen Later Sep 1, 2018 10:18


LA PETITE HISTOIRE DE JAN WNEK, L'Homme-Oiseau de Pologne. Voici le récit de la vie d'un pionnier de l'aviation. Entre rêves et réalité la vie de Jan Wnek nous emmène au Septième ciel. Laissez-vous embarquer dans ce nouvel épisode de La Petite Histoire. Et n'oubliez pas de vous abonner au podcast de la petite histoire sur toutes les plateformes de podcasts, laissez des notes et des commentaires, et partagez ce podcast à vos amis et ennemis! Itunes: https://itunes.apple.com/us/podcast/id1406132430?mt=2 Enfin, rejoignez-vous sur le groupe Facebook de "La Petite Histoire". A très vite! Réplique imaginée de l'homme oiseau polonais - Musée ethnographique de Cracovie en Pologne.