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Tous les soirs, la rédaction d'Europe 1 vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il est l'un des 135 cardinaux qui éliront le prochain pape dans deux semaines à Rome. Monseigneur Dieudonné Nzapalainga est archevêque de Bangui et a été élévé au rang de cardinal en 2016, un an après la visite du pape François en Centrafrique. Que retient-il des 12 ans du pontificat de François ? Redoute-t-il, lors du prochain conclave, des divisions entre cardinaux conservateurs et progressistes ? Espère-t-il que les intérêts de l'Afrique seront défendus lors de ce conclave ? En ligne de Bangui, le cardinal Nzapalainga répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quelle est votre réaction après le décès du Saint-Père ? Cardinal Dieudonné Nzapalainga : Aujourd'hui, je suis peiné. En même temps aussi, j'exprime la gratitude au Dieu unique qui rappelle à lui son serviteur, l'infatigable missionnaire, celui qui a été proche des pauvres et qui a exprimé ce qu'on appelle la miséricorde.Le pape n'est allé que cinq fois en Afrique, mais il a tenu à aller dans votre pays. Pourquoi ?Parce que ce pays était présenté comme un pays où la religion divisait. On disait que c'était une terre de conflits entre musulmans et chrétiens. Or, les leaders religieux, l'imam, le pasteur et moi-même, on s'était mis ensemble pour mettre en place une plateforme pour travailler pour l'unité de ce pays. Et je crois que le pape a été attentif. Et quand nous l'avons rencontré à Rome avant sa venue en 2015, nous l'avons salué en l'invitant tous les trois. Et il a dit : « Pour la première fois dans l'histoire, ce sont les leaders religieux qui m'invitent. Rien que pour cela, je ferai le déplacement. »Alors, en décembre 2023, il a ouvert la voie aux bénédictions des couples homosexuels. Comment vous avez réagi à ce moment-là ?Je pense que l'Église d'Afrique a pris le chemin synodal. Et c'est ensemble, en communauté, pour ne pas dire en communion, que nous avons formulé la réponse qui a été soumise au Saint-Père. C'est pourquoi l'Église d'Afrique a exprimé une sensibilité qui est à part, de par sa culture, sa tradition et son anthropologie. Et nous voulons aussi garder l'anthropologie chrétienne.Est-ce que vous avez craint un schisme à ce moment-là ? Moi, je pense qu'il n'y avait pas un schisme à avoir puisque nous avons travaillé ensemble. Et les choses étaient claires. J'étais à Rome, quand on a présenté ce message, le pape aussi nous a accueillis et il a laissé ce courant s'exprimer. Et je crois que cette ouverture est à féliciter de la part du Saint-Père, qui tient compte aussi de plusieurs sensibilités au cœur de cette Église universelle.Le pape a fait une clarification ?Oui, le pape a fait une clarification et nous, nous avons pris l'option en disant : « Nous ne bénissons pas les couples ‘homosexuels' mariés. » Ça, c'est notre option. Et le pape aussi a expliqué ce qu'il entendait en parlant de bénédiction. Ce n'est pas un sacrement. Et nous, l'Église d'Afrique, nous avons voulu éviter la confusion dans la tête des gens en disant que nous ne bénissons pas, mais plutôt nous allons bénir les couples sacramentels.Est-ce qu'il a représenté, pour un certain nombre d'autorités catholiques africaines, une forme de décadence morale européenne ?Je pense que l'Occident a son parcours, qu'il ne me revient pas de juger, et l'Afrique a son parcours. Nous devons chacun dans notre parcours converger vers l'unique. Ça veut dire Jésus-Christ qui est le Sauveur. Mais il y a des dogmes qui nous guident et qui nous éclairent pour nous aider dans notre cheminement vers le salut.Il va y avoir les obsèques où vous allez vous rendre, Éminence. C'est dans quelques jours au Vatican. Et puis, il y aura le conclave pour élire son successeur. Et ce sera votre premier conclave ?Ce sera mon premier conclave. Oui.Certains disent qu'il y a un courant conservateur de plus en plus influent au sein de l'Église catholique. Est-ce que vous pensez qu'il se manifestera lors de ce conclave ?Moi, je ne suis pas souvent pour ces divisions entre courants conservateur et progressiste. Je vous ai dit tout à l'heure que, dans l'Église, nous avons des sensibilités, des manières de penser et autres. Il ne faut pas chercher à les opposer, bien au contraire. Tout cela contribue à l'évangélisation, à l'annonce de l'unique Sauveur. Ça veut dire Jésus-Christ. Alors donc, moi, je pense que c'est de dehors qu'on arrive à cataloguer. Vous l'avez vu pendant le synode, au mois d'octobre, on avait pronostiqué beaucoup de choses, mais une fois qu'on rentre et qu'on se laisse éclairer par l'Esprit Saint, les choses changent. Et bien l'Esprit guidera son église.Oui, mais tout de même, Monseigneur, les réformes du pape François ont provoqué une certaine hostilité dans les églises d'Amérique du Nord et dans un certain nombre d'églises africaines. Est-ce que ces hostilités ne vont pas se manifester lors de l'élection de son successeur ? J'espère que non. Si nous nous retrouvons, c'est pour choisir celui qui aura le destin de l'Église universelle. Ce n'est pas pour des intérêts régionaux, continentaux ou bien encore des intérêts personnels. On doit voir l'intérêt général, pour ne pas dire universel, c'est à dire l'intérêt de cette Église catholique.À lire aussiMort du pape François: nos éditions spécialesÀ lire aussiDécès du pape François: une pluie d'hommages à travers le monde
"Sede vacante" (le siège est vacant, en latin) : depuis lundi matin, l'Église catholique est sans pape. Le conclave, dans quelques semaines, désignera son successeur. Progressiste ou conservateur ? Avant de spéculer, intéressons-nous à l'héritage laissé par François. Dans quel état est l'Église ? Comment affronte-t-elle crises mondiales, divisions internes et scandales ? Parlons-en avec Constance Colonna-Cesari, journaliste spécialiste de la papauté, Nicolas Senèze, journaliste à La Croix et ancien correspondant au Vatican (2016-2020) et Monseigneur Étienne Guillet, évêque de Saint-Denis.
Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Monseigneur Patrick Chauvet, auteur du livre "Journal d'un curé de Paris" aux éditions Fayard et ancien Archiprêtre de Notre-Dame de Paris répond aux questions de Romain Desarbres au sujet de la religion catholique, des fêtes de Pâques et de la croissance du nombre de baptêmes en France.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Monseigneur Patrick Chauvet, auteur du livre "Journal d'un curé de Paris" aux éditions Fayard et ancien Archiprêtre de Notre-Dame de Paris répond aux questions de Romain Desarbres au sujet du regain de foi catholique en France, symbolisé par les quelques 17.000 catéchumènes recensés cette année.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 21/04/2025, il revient sur le pontificat du pape François qui est décédé ce lundi de Pâques. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Retrouvez l'intégralité de "Europe 1 Soir Week-end" avec Pascale de La Tour du Pin et ses invités, sur Europe 1. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vendredi, samedi et dimanche dans Europe 1 Soir Week-end, Pascale de La Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité politique. Aujourd'hui, Monseigneur Mathieu Rougé, évêque de Nanterre, pour parler du pape.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 09/04/2025, il reçoit Monseigneur Chauvet, à l'occasion de la parution de son nouveau livre « Journal d'un curé de Paris ». Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:06:39 - L'invité de la rédaction de "ici Sud Lorraine" - Monseigneur Pierre-Yves Michel, évêque de Nancy-Toul, est l'invité de "ici Sud Lorraine"
durée : 00:06:36 - L'invité de la rédaction, ici Drôme Ardèche - L'assemblée plénière des évêques de France, réunie du 31 mars au 4 avril à Lourdes, doit faire un point d'étape sur les mesures mises en place pour lutter contres les violences sexuelles dans l'Église. Plus d'une dizaine de personnes ont déjà sollicité la cellule d'écoute du diocèse de Valence.
Ils avaient accepté de rencontrer les rebelles du M23 dès le mois dernier à Goma... Aujourd'hui, les religieux catholiques et protestants de la République démocratique du Congo se félicitent que le pouvoir de Kinshasa leur emboîte le pas. Et ils veulent aller plus loin. Ils lancent le projet d'un Forum national des Congolais. Mercredi 19 mars, à Paris, ils ont été reçus par le président Macron. Et ce matin, deux d'entre eux, un prélat catholique, monseigneur Fulgence Muteba, qui préside la Cenco [Conférence épiscopale nationale du Congo], et un prélat protestant, le révérend André Bokundoa, qui préside l'Église du Christ au Congo, répondent aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Maintenant que Félix Tshisekedi et Paul Kagame se parlent directement, est-ce que votre initiative de paix a encore un sens ? Mgr Fulgence Muteba : Bien sûr. Notre initiative consiste justement à mettre les gens autour d'une même table pour qu'ils puissent se parler. Nous saluons cette rencontre entre le président Félix Tshisekedi et le président Paul Kagame. Ça montre que le chemin que nous avons proposé à notre population du Congo et aux populations de l'Afrique des Grands Lacs, c'est un chemin qui commence à être emprunté par les uns et les autres. Les deux sont des acteurs majeurs. S'ils se parlent, c'est une très bonne chose et notre souhait, c'est qu'ils continuent de se parler.Voulez-vous dire que vous avez un peu montré la voie ?Révérend André Bokundoa : Oui, notre travail, c'est aussi de montrer la voie aux gens pour qu'ils nous suivent. Et comme l'a dit Monseigneur, notre souhait, ce n'est pas que les deux présidents se parlent. C'est que nous, les Congolais, nous puissions nous parler pour des problèmes qui fâchent au Congo et ils sont nombreux.Alors, l'une des nouveautés depuis quelques jours, c'est que le président Tshisekedi a donné son accord pour un dialogue direct avec les rebelles du M23 que vous aviez rencontré il y a déjà quelques semaines. Comment vous réagissez ? Mgr Fulgence Muteba : Très positivement, parce que ça fait des semaines que nous demandons qu'il y ait ce dialogue parce que nous ne croyons pas du tout à une solution militaire à notre problème. Vous savez, la violence engendre la violence, comme on dit. Et pour nous, il faut que les Congolais puissent se retrouver autour d'une table, qu'ils puissent retrouver le consensus national, la cohésion nationale. Et ça, ça demande que chacun puisse se dépasser. C'est pourquoi nous saluons la décision du président Félix Tshisekedi et il s'est dépassé, même si autour de lui, il y a des gens qui ne sont pas d'accord. Mais là, il a pris ses responsabilités et nous l'encourageons à aller plus loin. Parce que le dialogue ne doit pas seulement se limiter entre une délégation du gouvernement et ceux qui ont pris les armes, mais il faut que ça soit, comme le révérend l'a dit tout à l'heure, un dialogue entre les Congolais, qui soit le plus inclusif possible, le plus transparent, et qu'on puisse aborder tous les problèmes qui fâchent de telle manière que, fort de cette cohésion au plan interne, nous puissions aller au niveau de la sous-région pour poser les problèmes qui nous divisent avec les pays de la sous-région. De cette manière, nous pensons qu'on peut poser les bases d'une paix durable.Alors, parmi les problèmes qui fâchent, il y a la question du maintien au pouvoir du président Tshisekedi, dont l'AFC-M23 demande le départ. Comment Félix Tshisekedi pourrait négocier avec des gens qui demandent son départ ? Révérend André Bokundoa : Écoutez, si nous connaissons le problème au Congo, c'est surtout à cause de l'exclusion. Nous ne croyons pas que, pour qu'il y ait la paix au Congo, il faut exclure certains et garder les autres. Je crois que nos biens aimés vont revenir dans le bon sens de voir comment nous pouvons aller jusqu'à la fin de son mandat et organiser des bonnes élections pour l'avenir de notre pays. Mais demander le départ de quelqu'un qui a un mandat, nous croyons que ce n'est pas une bonne chose.Alors maintenant que Félix Tshisekedi accepte que son gouvernement rencontre les rebelles du M23, est-ce que votre « pacte social pour la paix » a encore une utilité ?Mgr Fulgence Muteba : Bien sûr, il a davantage d'utilité parce que notre pacte consiste à organiser un dialogue entre les Congolais en vue de consolider la cohésion nationale.Et ce forum, vous pensez qu'il pourrait avoir lieu à quelle date ? Révérend André Bokundoa : Bon, nous sommes encore dans les pourparlers avec les autres et c'est lorsque nous aurons terminé qu'on va voir comment fixer la date pour le forum. Mais aussi, il faut tenir compte du gouvernement, parce que, jusque-là, les vues ne sont pas encore au point avec ceux qui sont au pouvoir. Il y a encore des doutes quant à notre initiative.Donc ce forum consoliderait les négociations directes à venir entre le gouvernement et le M23, c'est ça ? Révérend André Bokundoa : Oui. Pas seulement avec le M23, mais avec tous les Congolais, même ceux qui ne sont pas dans le M23. Parce qu'il y en a qui sont à l'extérieur du pays, qui ne sont pas au Congo. Il y en a qui sont au Congo mais qui ne disent rien publiquement. Mais nous savons qu'il y a des frustrations un peu partout.Il y a quelques jours, le prix Nobel de la paix, le docteur Mukwege, a lancé un appel pour une grande conférence internationale pour votre pays. Qu'est-ce que vous en pensez ? Mgr Fulgence Muteba : Je soutiens cette initiative et pour nous, justement, ce sera le deuxième pas, après avoir consolidé la cohésion nationale à travers un forum que nous appelons le Forum des Congolais. Il faut maintenant que nous puissions aller au niveau de la sous-région. A ce niveau, on devra organiser une grande conférence internationale sur la paix en Afrique des Grands Lacs. Comme ça, les recommandations qui viendront du Forum national vont servir pour que nous puissions finalement vider toutes les questions qui nous opposent aux pays qui nous font la guerre.Vous sortez de l'Élysée, qu'est-ce que vous attendez du président Macron dans cette double initiative que vous proposez ? Révérend André Bokundoa : Nous attendons son soutien parce que la France, ce n'est pas n'importe quel pays. Et nous attendons qu'il puisse soutenir notre initiative, que cette initiative soit reconnue au niveau national et mondial. Il a des entrées et c'est en ce sens-là que nous croyons qu'il peut intervenir pour que notre initiative amène la paix au Congo.À lire aussiEst de la RDC: ce que l'on sait de la rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame au Qatar
C'est l'un des 253 cardinaux, donc l'un des 253 chefs de l'Église catholique. Mgr Dieudonné Nzapalainga est le cardinal-archevêque de Bangui et il célèbre mercredi 25 décembre matin la messe de Noël dans la cathédrale de son diocèse. Quel message a-t-il aux fidèles de confession catholique, mais aussi à tous les croyants de toutes les autres religions de Centrafrique, notamment aux musulmans ? En ligne de la capitale de la République centrafricaine, le cardinal-archevêque de Bangui répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quel est votre message en ce jour de Noël ?Mgr Dieudonné Nzapalainga : Eh bien, le message de ce jour de Noël, la République centrafricaine est un pays qui a connu la souffrance, le dénouement, la pauvreté. Je peux dire même l'extrême misère à cause de la guerre. Et nous sommes en train de rechercher la paix. Elle est fragile, et cette paix fragile pour nous, Dieu nous la donne en cet enfant Jésus qui arrive tout petit. Et si nous accueillons ce petit, l'enfant Jésus dans notre cœur, nous devenons les artisans de paix. Nous sommes appelés, par nos paroles, par nos comportements, notre manière d'être, à semer la paix. Sans la paix, il n'y aura pas de développement. Sans la paix, il n'y aura pas d'éducation. Sans la paix, il n'y aura pas de santé. Sans la paix, il n'y aura pas de transformation. Alors cette paix, pour moi, c'est comme un cadeau, un don qui arrive du ciel. Et c'est à chacun d'exprimer sa disponibilité pour la recevoir. À tous les chrétiens, je leur dis : oui, Dieu nous aime. Il ne nous aime pas théoriquement ni abstraitement. Il nous aime concrètement, historiquement, en s'incarnant pour nous. Il nous appelle à retrouver le sens de la réconciliation, pour ne pas dire la paix retrouvée.Les années 2013/2014 ont été marquées par de très violents affrontements entre les Séléka à dominante musulmane et les anti-balaka à dominante chrétienne. Est-ce que ce conflit intercommunautaire, mais aussi interreligieux, est dépassé, dix ans après ?Moi, je m'étais toujours positionné en disant que ce n'est pas un conflit interreligieux. C'est une recherche de pouvoir, une manipulation des religions à des fins politiques. Il faut considérer cela autrement que de dire que ce sont les chrétiens, les leaders religieux, qui déclenchent la guerre avec leurs frères musulmans. Ça n'a pas été le cas chez nous. Nous devons plutôt œuvrer à apaiser les cœurs de nos fidèles, afin qu'ils s'estiment, se respectent, s'accueillent mutuellement et travaillent ensemble pour le développement de ce pays. Historiquement, nous avons toujours vécu ensemble, et nous ne devons pas tomber dans le piège qui consiste à considérer le frère musulman comme un ennemi. Bien au contraire, c'est un frère qui a quelque chose à apporter. Nous devons considérer les musulmans comme des frères à aimer, à estimer, et à respecter, et non comme des ennemis. De leur côté, les musulmans doivent entreprendre la même démarche : considérer les chrétiens comme des frères à aimer, à estimer, et à respecter, et non comme des ennemis.Est-ce que la visite en novembre 2015 du pape François à Bangui, à la cathédrale, mais aussi à la grande mosquée du « Kilomètre 5 », a aidé à la réconciliation des cœurs ?Je pense que la visite du pape était aussi un cadeau venu du ciel. Il a bravé les considérations humaines. Vous venez dans un pays en guerre, et il est venu. Il a touché du doigt la réalité. Il a appelé musulmans et chrétiens à ne pas se regarder en chiens de faïence, mais à regarder dans la même direction. En venant à la mosquée et à la cathédrale, il a ouvert la porte de nos cœurs pour permettre aux fidèles, qui avaient le cœur rempli de haine ou de vengeance, de laisser l'amour pénétrer et espérer travailler ensemble. Je crois que sa visite a été une bénédiction pour notre pays. Pour la petite histoire, un imam nous avait dit : « Le pape n'est pas venu pour vous, les chrétiens, mais pour nous, les musulmans, parce qu'il nous a permis de sortir du "Kilomètre 5" pour aller en ville ». Et aujourd'hui, tous les musulmans vaquent à leurs occupations. Ils peuvent aller à l'est, à l'ouest, au nord, au sud, et circuler dans tout le pays.Un an après sa visite à Bangui, le pape vous a élevé à la dignité de cardinal. Quel était le sens de cette décision ?Moi, j'ai toujours pensé que Dieu se penche sur les pauvres, les petits et les abandonnés. Voilà un pays petit, abandonné, délaissé. Que le pape ait osé venir ici, c'est comme un appel. Et le pape m'appelle à ce service. J'ai considéré cet appel comme un don de Dieu en disant : voilà, Dieu appelle un pauvre à venir à la table. Et moi, j'ai répondu oui en disant : « Je viens avec un cœur pauvre pour me mettre à la table du service de mes frères et de mes sœurs au nom de la paix ».Vous dites souvent qu'il y a une petite élite qui essaie d'accaparer tous les biens et un peuple qui souffre dans la pauvreté. Est-ce que c'est la raison pour laquelle, l'an dernier, vous vous êtes opposé au changement de Constitution qui permet aujourd'hui au président Touadéra de pouvoir se présenter à un troisième mandat ?Moi, j'ai toujours pris parti pour les pauvres, pour les démunis, et je me considère comme la voix des sans-voix. Et à chaque fois que la vie des pauvres est touchée, je me sens concerné ; au risque d'être incompris, au risque de ma vie. C'est mon rôle, comme prophète, de dire, à temps et à contretemps, le message qui rappelle la direction que nous sommes appelés à suivre.Malgré les risques que vous prenez ?Oui, malgré les risques que je prends.Et pourquoi assumez-vous ce risque, Monseigneur ?Je l'assume à la suite du Christ, qui n'a pas gardé sa vie pour lui-même, mais l'a donnée. Quand on aime Jésus-Christ, on doit être prêt à donner sa vie. On doit être prêt à le suivre. Le disciple n'est jamais devant, il est derrière. Et moi, je me mets à sa suite avec joie, pour dire : je porte dans mon cœur la mission reçue de mon maître.
durée : 00:23:06 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - La cathédrale Notre-Dame de Paris a dévoilé son "éclat" retrouvé cinq ans après l'incendie dévastateur d'avril 2019, à la faveur d'une ultime visite de chantier par Emmanuel Macron vendredi dernier. Elle rouvrira au public les 7 et 8 décembre.
durée : 00:23:06 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - La cathédrale Notre-Dame de Paris a dévoilé son "éclat" retrouvé cinq ans après l'incendie dévastateur d'avril 2019, à la faveur d'une ultime visite de chantier par Emmanuel Macron vendredi dernier. Elle rouvrira au public les 7 et 8 décembre.
Revue Véritable sur un film particulier, un Biopic sur le groupe NWA composé de Ice Cube, Dr Dre, Mc Ren, Dj Yella et le regretté Eazy-E.Très attendu depuis des années, ce film sort en salle le 16 septembre 2015 avec un promo mondial digne d'un blockbuster mais le film est d'avis global une déception de part plusieurs facteurs que nous évoquons dans cette revue. Pour cela nous sommes avec le plus cainri des rappeurs français, Monseigneur Mike qui a une relation particulière avec ce groupe. Et vous que pensez vous de ce film ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Patrick highlights the importance of fasting with caller Paul, who discusses it with his reformed father-in-law. He explains how fasting serves as both a penitential act and a method to control bodily appetites, using Jesus' 40-day fast as an example. Patrick also addresses the debate over Mark 9:29 and whether Jesus mentioned fasting alongside prayer. Gabriel - Is fasting for someone's conversion a good reason to fast? In Mark 9:29, Jesus says that demons need to be driven out by prayer and fasting. How could they have done this in such a short time? (00:48) Nailyn (8-years-old) - Is it okay for me to celebrate Halloween as a Catholic? (07:18) Kathryn - I was reading the story of Leah and Rachel and was wondering when marriage became monogamous? (15:52) Landon (15-years-old) - What is the difference between a priest and a Monseigneur? (26:04) In 2003, Lego were just months from bankruptcy. Their sales were plummeting & they were $800 Million in debt. (28:23) Jerry – What does “Evil spirit in Heaven” mean in Ephesians 6? (41:44) Nanette - My husband and I evangelize the kids during Halloween by handing out a pamphlet about Halloween and a Holy Trader Card with a saint on it. (45:46)
Ce nouvel épisode de Pas de messes basses est consacré au document final du synode sur la synodalité, démarré en 2021 et qui vient de prendre fin le 26 octobre 2024.Quelle place pour les femmes dans l'Église de demain ? Et les laïcs ? Qu'est-ce-qui sera appliqué dans le diocèse de Troyes ? A peine rentré de Rome, Monseigneur Joly, qui faisait partie de la délégation française, répond à toutes nos questions.Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au lendemain du second scrutin des législatives, quel regard chrétien porter sur les résultats ? Monseigneur Matthieu Rougé, invité de la matinale par Pierre-Hugues Dubois, partage sa perspective pastorale sur les résultats et souligne la responsabilité des chrétiens dans la quête de la "véritable fraternité" face à une société de plus en plus fracturée.
Pour gagner du temps, nous avons tendance, quand nous écrivons, à abréger certains mots. La langue autorise ce genre de libertés. Encore faut-il savoir comment orthographier ces abréviations.C'est le cas de celle qui raccourcit le mot "Monsieur". Ce titre de civilité, employé pour s'adresser aux hommes, est la contraction de l'adjectif possessif "mon" et du mot "seigneur".Il est donc une forme abrégée de "Monseigneur", utilisée pour saluer de hauts personnages ou des prélats.Rappelons que, d'après l'usage, "Monsieur" doit être écrit en entier sur l'enveloppe et dans la formule de salutation du début de la lettre. Le mot est alors écrit avec une majuscule.L'abréviation est d'usage plus courant devant un nom ou une fonction. Dans ce cas, comment doit-on écrire la forme abrégée de "Monsieur" ?De nombreuses personnes hésitent alors entre deux graphies : "M." ou "Mr". La seconde orthographe semble la plus courante entre le XVIe siècle et le début du XXe siècle. On la trouve notamment dans le dictionnaire du grammairien Ménage, à la fin du XVIIe siècle.Puis cette abréviation passe un peu de mode, l'usage consacrant peu à peu la seule graphie "M.". Dans la huitième édition de son dictionnaire, en 1932, c'est la seule que retient l'Académie française.Mais, dans les dernières décennies, la forme "Mr" revient à l'honneur. Il semble que cette nouvelle faveur soit due en partie à l'usage anglais, qui abrège "Mister" en "Mr".Mais c'est précisément pour éviter toute confusion que la seule graphie autorisée, ou du moins vivement recommandée, est bien "M.". Il faut d'ailleurs rappeler que cette abréviation s'écrit avec un "M" majuscule, suivi d'un point.On peut également se demander comment il faut écrire le pluriel de "Monsieur". Au pluriel, "Monsieur" donne "Messieurs". Là encore, on n'écrira pas "Mrs", comme on le voit quelquefois, mais "MM.", un point suivant bien les deux majuscules."M." n'est pas la seule abréviation utilisée pour s'adresser à quelqu'un. On utilisera aussi "Dr" pour un médecin ou "Me" pour désigner un avocat ou un notaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Monseigneur Robert J. Vitillo est une figure de la défense des droits des migrants et réfugiés. Il a consacré sa vie et sa carrière à venir en aide aux populations déracinées, apportant son expertise sur des questions comme la migration, la protection de l'enfance, le VIH/sida et les droits humains. Originaire d'une famille d'immigrants italiens aux États-Unis, il parle couramment 4 langues et a occupé des postes clés dans des organisations catholiques majeures comme Caritas Internationalis avant de prendre la tête de la Commission Internationale Catholique pour les Migrations - CICM en 2016. Poste qu'il quittera en mai de cette année 2024 après 2 mandats comme le veulent les statuts de l'organisation. Présente dans plus de 40 pays, la CICM est une voix influente qui plaide pour des solutions durables pour les migrants, réfugiés et déplacés internes dans le respect de leur dignité.
durée : 02:59:53 - Le 7/10 - Dans le 7/10 du jour : Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, François Sureau, auteur de "S'en aller" (Gallimard), un débat sur les impôts avec Alain Minc et Jacques Attali, Gad Elmaleh pour son nouveau spectacle "Lui-même" et Benjamin Montel, réalisateur de documentaires.
Le parlement a voté : 780 voix pour et 72 contre l'inscription de l'IVG dans la Constitution. Hier soir, le Vatican a déploré cette décision et appelle à "jeûner et prier". Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, Archevêque de Reims, est le président de la conférence des évêques de France. Il témoigne d'une grande tristesse de l'Eglise.
En Belgique, les femmes occupent une place importante dans la gouvernance de l'église. Ainsi, la province du Brabant Wallon vient de nommer une femme déléguée épiscopale, assistée d'un prêtre. Monseigneur Luc Terlinden, l'archevêque de Malines-Bruxelles est le primat des belges. Invité de la matinale, il soutient que l'ordination d'hommes mariés n'est pas une mesure progressiste pour l'Eglise.
Cela fait presque quatre ans jour pour jour qu'il occupe la nonciature apostolique. Ambassadeur du Vatican à Paris, il a représenté le Saint-Siège aux Nations Unies, en Pologne, en Russie et en Ouzbékistan. Monseigneur Celestino Migliore est l'invité exceptionnel de la matinale de RCF.
Monseigneur Roger Houngbedji, archevêque de Cotonou au Bénin, est en ce 25 décembre, jour de la fête de Noël, où les catholiques célèbrent la naissance de Jésus-Christ à Bethléem, le grand invité Afrique de RFI. RFI : Quel est votre message de Noël, cette année ?Monseigneur Houngbedji : Mon premier message, c'est un message de paix, telle que nous y invite, d'ailleurs, la parole de Dieu de ce jour. Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la Terre aux hommes qu'il aime. C'est parce que Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils, et en naissant dans notre histoire, le bien le plus précieux qu'il nous apporte est effectivement la paix. Et c'est en aimant Dieu comme il nous aime que nous pouvons réellement faire régner cette paix sur notre Terre.Il y a aussi beaucoup de violences au Sahel, et notamment à la frontière Nord de votre pays…Bien sûr.Comment pouvez-vous faire face à cela ? Est-ce que votre appel au dialogue est suffisant ? Est-ce qu'il ne faut pas trouver quelque chose d'autre ? Le dialogue, ça demande que nous puissions nous asseoir et donc créer, quand même, ces lieux de rencontre entre les confessions religieuses, ce que nous essayons de faire dans notre pays actuellement au Bénin. Il y a des rencontres qui se font assez périodiquement entre les confessions religieuses, surtout lorsque ça va mal dans le pays, pour qu'on puisse voir quelles actions communes nous pouvons mener pour pacifier les situations. Je crois que ce dialogue interreligieux, ça produit quand même son effet, quand on voit que des confessions religieuses peuvent se retrouver et essayer de réfléchir ensemble sur quelles actions communes elles peuvent se mobiliser. Ça impacte aussi la vie des autres communautés religieuses.Alors, depuis la conférence nationale de Cotonou de février 1990, qui était présidée par l'un de vos prédécesseurs, Monseigneur de Souza, l'Église catholique est très impliquée dans la politique béninoise. Que faites-vous aujourd'hui dans ce sens ? L'Église, ça, je dois le dire, ne fait pas de la politique politicienne. Ce n'est pas son rôle. Tout ce qu'elle essaie de faire, c'est comment entreprendre un dialogue, et donc, lorsque le bien-être de la population, reposant sur les valeurs fondamentales des droits de l'Homme, est en danger, je crois que l'Église a le devoir, c'est sa mission prophétique, d'être la voix des sans-voix et doit toujours tirer la sonnette d'alarme. Et donc, elle essaie autant que possible de garder un contact avec le pouvoir en place, autant que les agendas le permettent, pour essayer d'échanger un peu sur les situations qui prévalent dans la société.Et dans vos contacts avec le pouvoir en place, est-ce que vous évoquez la situation des opposants Reckya Madougou et Joël Aïvo, qui sont en prison ? Oui, on essaie de l'évoquer… On a aussi essayé ces derniers temps de revenir, mais c'est le problème des agendas qui ne le permettent pas très souvent. Donc, nous sommes toujours dans l'attente, mais on ne baisse pas la garde. On essaie de prendre les contacts que nous pouvons pour attirer quand même l'attention sur les actions que nous pouvons mener pour sauvegarder réellement la paix.L'un des événements de ces derniers jours, c'est la déclaration doctrinale du 18 décembre dernier, au Vatican, à Rome, déclaration par laquelle le pape autorise la bénédiction des couples de même sexe, donc, des homosexuels. Quelle est votre réaction ? Bon, je dois dire qu'avant la sortie de cette déclaration, la Conférence épiscopale du Bénin avait déjà publié une déclaration sur la question de l'homosexualité, attirant l'attention sur les inquiétudes de cette orientation et la responsabilité que cela exige de l'Église. Je crois que la position de l'Église du Bénin ne change pas et je me garde tout de même de porter un jugement sur la dernière déclaration du Saint-Siège du 18 décembre dernier, ceci en tenant compte d'un message que nous avons reçu hier du Sceam, le Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar, exigeant que la question soit davantage approfondie et examinée au niveau de chaque continent, avant de sortir une voix qui serait une voix commune de toute l'Église d'Afrique. Donc, c'est une question qui est assez délicate, qui exige que nous puissions l'examiner de près, pour voir quelle position nous pouvons prendre.Mais vous manifestez votre inquiétude par rapport à ce que vous appelez cette orientation ? Oui, par rapport à cette orientation, il y a des inquiétudes, bien sûr, des inquiétudes qui se basent justement sur les Saintes Écritures, sur la doctrine de l'Église, sur les traditions que l'Église a toujours gardées depuis les origines, jusqu'à ce jour, donc cela ne change pas. Cela ne change pas ma position de ce point de vue.Et vous attendez une position commune de toutes les Églises catholiques du continent africain et de Madagascar ? Oui, parce que nous ne voulons pas avoir des voix discordantes, allant dans tous les sens. Et c'est la raison pour laquelle le président du Sceam a demandé que nous puissions avoir une voix commune.
Tous les samedis et dimanches à 18h17, Arthur Meuriot reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment. Ce soir Monseigneur Antoine de Romanet de Beaune, évêque aux armées.
Tous les samedis et dimanches à 18h17, Pierre de Vilno reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment. Ce soir Monseigneur Matthieu Rougé, évêque de Nanterre.
Trois heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
Assomption, JMJ, visite du Pape à Marseille, l'évêque de Pontoise répond aux questions d'Antoine Cavaillé-Roux dans RTL Matin.
"Old man river" uno de los grandes éxitos de Paul Robeson nos permite acercarnos, una vez más, a nuestro Bola de Nieve. Cuentan que una noche, al finalizar Bola su presentación en el Café "Society" de Nueva York, el formidable bajo-barítono y actor norteamericano se le acercó y con lágrimas en los ojos le dijo: "ningún cantante me ha emocionado tanto. Ahora yo voy a cantar para usted". Y esa noche le cantó Spirituals y otras piezas afroamericanos hasta el amanecer. Esta anécdota, junto a otras reseñas de la época sobre la carrera de nuestro piano man, ilustran el álbum "Este sí es Bola", editado por la etiqueta independiente Sonotone hacia 1960. Algunos cortes de esa producción nos acompañan en este programa. Bola para entonces ya había establecido su cuartel general en el "Monseigneur", convirtiéndolo en uno de los puntos vitales de la bohemia habanera. Entre otro segmento de nuestro programa, escucharán canciones lunáticas de amor que en su día hicieron estremecer no pocos corazones. El pianista, arreglista y compositor Orlando de la Rosa vivió pocos años pero nos legó hermosas piezas. Entre ellas el bolero "Vieja luna". Olga Rivero y Pepe Reyes con arreglos y dirección orquestales de Enriqueta Almanza. Album "Cuban Feeling" editado en 1960 por la etiqueta independiente Ferrer Records. Julio Gutiérrez, otro importante compositor y pianista. En 1960 para la etiqueta Velvet produjo el álbum debut de Omara Portuondo. En el repertorio escogido una pieza de su autoría: "Llanto de luna". Regresa la orquesta "Aragón" para recordarnos el auge del cha cha chá en el ambiente musical de mediados de los 50s, y el tema del pianista Pepé Delgado: "Oye, me voy para la luna". Esta versión que dio título a uno de los numerosos álbumes de la magnífica orquesta cienfueguera producidos por RCA Victor. De la charanga pasamos a la sonoridad de los conjuntos. Segunda versión que dejaba en discos Roberto Espi, con el Conjunto Casino del año 1962, del bolero de su coterráneo José Ramón Muñiz "Luna cienfueguera". Este segmento lunático lo despide el argentino Leo Marini con el Conjunto Sonora Matancera. Edición del sello norteamericano Seeco. del bolero del binomio Severino Ramos y Luis Reyes titulado: "Luna Yumurina". En la memoria el cantante villareño Pepe Olmo. Su voz, junto a la de Bacallao, dotó a la legendaria orquesta Aragón de un sello vocal distintivo durante más de tres décadas. Las maravillas de la música popular cubana, todas las semanas, nos acompañan en CUBAkústica FM y los boleros de oro con la gran Orquesta Aragón y su vocalista estrella: Pepe Olmo. Casi al final de nuestro programa disfrutaremos de la voz de Merceditas Valdés. Bautizada por el sabio Fernando Ortiz como "la pequeña aché", es una de las voces representativas del canto Afrocubano, Sin embargo, para no alterar una banda sonora donde canciones y boleros han marcado el pulso, la recordamos como bolerista. En el tremendo legado de Celia Cruz resuena Cuba en todo el mundo, poniendo alma y sentimiento. Con dos boleros del pianista Ñico Cevedo despide el programa: "Ya lo puedes decir" y "No me hables de amor". Junto a Cheo Feliciano, Celia nos regala una sabrosa versión del bolero mambo de Justi Barreto "Encantado de la vida". La próxima semana sintonícemos en otro programa de CUBAkústica FM para seguir disfrutando de la banda sonora de Cuba.
Hier, samedi 31 décembre, Benoît XVI est mort à l'âge de 95 ans. Pour la première fois de son histoire, l'Eglise vit la disparition d'un « pape émérite », titre inventé au moment où iI renonce à son pontificat en 2013. Un pontificat salué pour ses nombreux apports à la doctrine de l'Eglise, mais par ailleurs souvent critiqué. Pour le cardinal Fridolin Ambongo en République démocratique du Congo (RDC), le théologien allemand a souvent été « incompris ». Sa disparition va surtout permettre de découvrir ce « grand pape » comme il dit. Pour retracer les moments forts de son pontificat, l'archevêque de Kinsahsa est au micro de Pauline Le Troquier. RFI : Votre Éminence, le pontificat de Benoît XVI a été relativement court, 8 ans par rapport aux 26 ans de son prédécesseur Jean-Paul II par exemple. Pourtant, ceux qui l'ont rencontré se souviennent d'un homme qui a fait beaucoup pour l'Église. 'est votre cas. Que retenez-vous de Benoît XVI ? Fridolin Ambongo : Moi, je crois que le Pape Benoît XVI restera le grand Pape. Je retiendrai surtout sa grande connaissance en matière de théologie. Pour l'église catholique, le Pape Benoît XVI reste le plus grand théologien que nous avons aujourd'hui, je crois même le théologien qui a une vue systématique, globale, complète de notre doctrine catholique. Ça, c'est du point de vue de la théologie mais comme pasteur, je retiens de lui sa grande humilité, son grand amour, l'amour profond qu'il avait pour l'Église. Benoît XVI a aussi prôné la tolérance zéro à propos de la pédophilie dans l'Église. C'est aussi quelque chose qui vous a marqué ? Le premier à prendre ce dossier à bras-le-corps, c'est Benoît XVI. Je me souviens quand j'étais évêque dans mon premier diocèse de Bokungu-Ikela dans la province de l'Équateur, j'étais confronté à ce genre de problèmes. Je suis allé le trouver et je lui ai expliqué la situation qui se passait avec certains membres du clergé et lui-même m'a dit: « Monseigneur, retournez dans votre diocèse. S'il y a des prêtres qui sont dans des situations pareilles, je vous conseille de préparer leur dossier pour qu'ils soient renvoyés de l'État clérical ». Cela reste pour moi, je dirais, la preuve de la conviction profonde de cet homme à redorer l'image de l'Église sur des questions d'ordre moral. L'un des moments forts du pontificat de Benoît XVI remonte au 12 septembre 2006. Le Pape visite sa Bavière natale, en Allemagne, et il prononce ce discours de Ratisbonne sur la foi et la raison. Là, il est accusé d'établir un lien entre islam et violence. Qu'en pensez-vous ? Pour qui connaît le Pape Benoît XVI, on ne peut pas lui prêter des intentions comme une volonté claire de sa part d'établir un lien entre la violence et l'islam. Il était trop préparé, cultivé pour commettre une pareille erreur. Moi, je crois que ce qui s'est passé à ce moment-là, c'était tout simplement un problème de communication. Et cela fait partie de ce que je considère comme, de la part du Pape Benoît XVI, un Pape incompris. Mais dans ce cas-là, est-ce que c'était juste une incompréhension de la part des croyants et responsables religieux, quand on sait par exemple que le président de la communauté pakistanaise en Italie a appelé Benoît XVI à retirer sa déclaration, que des manifestations ont eu lieu aussi dans plusieurs pays à majorité musulmane ? On ne peut pas l'accuser d'établir un lien aussi à la légère. Benoît XVI n'était pas un fanatique, il n'était pas un va-t-en-guerre contre les autres religions, bien au contraire. C'était un homme d'une grande ouverture. Je crois que ce serait injuste de juger le pontificat de Benoît XVI sur le seul fait de cette déclaration. Nous apprendrons à le découvrir, à découvrir maintenant qu'il est parti, avec le recul, la vraie personnalité, la vraie pensée du Pape Benoît XVI. Benoît XVI est connu pour être le Pape qui a renoncé à son pontificat. Officiellement, c'est pour des raisons de santé. Mais n'y avait-il pas, d'après vous, d'autres raisons d'ordre théologique ou des critiques devenues trop pesantes peut-être ? Non. Je crois que la raison, c'est ce qui a été rendu public. Sur ce plan-là, on n'a pas assez de choses. Le Pape Benoît XVI était arrivé à la conclusion qu'il fallait initier des réformes à l'intérieur de l'Église. Il y a des choses qui devaient changer mais, connaissant sa personnalité, lui-même était sincère avec lui-même, il faut beaucoup de force, pas seulement spirituelle, morale, mais aussi une force physique. Dix ans se sont passés tout de même entre la démission de Benoît XVI en 2013 et sa disparition, samedi, ce qui laisse imaginer que les raisons de santé qu'il évoquait, à l'époque, n'étaient peut-être pas les seules raisons ? Les critiques ont été un peu trop sévères vis-à-vis du Pape Benoît XVI. Il a été critiqué et des fois, de façon exagérée. Je crois que c'est tout ça ensemble. À un certain moment, il était arrivé à la conclusion qu'il faut quelqu'un de plus costaud, de plus robuste que lui, sur le plan physique, sur le plan moral, sur le plan même psychologique pour affronter aussi ces critiques qui se faisaient contre lui. Je crois que tout cela a contribué à sa démission. Mais, le point de départ, pour sa démission, je crois, c'était la nécessité de réformes dans l'Église.
durée : 00:08:57 - L'invité de 7h50 du week-end - par : Carine BECARD - Ce samedi, Carine Bacard reçoit Monseigneur Olivier Leborgne, évêque d'Arras, auteur de "Prière pour les temps présents" (Seuil). Cette année, il réalisera deux offices dans une prison du Pas-de-Calais.
Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
Voici le douzième et dernier livre des fables de Jean de La Fontaine. Il est, avec le livre huitième, le plus volumineux, comptant 27 fables . Contrairement à ses premiers livres dont les textes sont courts et vifs, ceux de ce dernier livre sont longs et parfois lourds. On sent que le fabuliste désire passer plusieurs messages aux lecteurs, au premier chef, à l'élite sociale et politique de son milieu. Les animaux continuent de tenir la vedette de ces vers où s'épanouissent les travers des hommes.À Monseigneur le duc de Bourgogne Les Compagnons d'Ulysse Le Chat et les deux Moineaux Du Thésauriseur et du Singe Les deux Chèvres Le vieux Chat et la jeune Souris Le Cerf malade La Chauve-Souris, le Buisson, et le Canard La querelle des Chiens et des Chats, et celle des Chats et des Souris Le Loup et le Renard L'Écrevisse et sa Fille L'Aigle et la Pie Le Milan, le Roi, et le Chasseur Le Renard, les Mouches, et le Hérisson L'Amour et la Folie Le Corbeau, la Gazelle, la Tortue, et le Rat La Forêt et le Bûcheron Le Renard, le Loup, et le Cheval Le Renard et les Poulets d'Inde Le Singe Le Philosophe Scythe L'Éléphant, et le Singe de Jupiter Un Fou et un Sage Le Renard Anglais Daphnis et Alcimadure Philémon et Baucis La Matrone d'Éphèse Belphégor Les Filles de Minée Le Juge Arbitre, l'Hospitalier, et le SolitaireLa Ligue des RatsLe Renard et l'EcureuilLe Soleil et les Grenouilles La Poule et le RenardAdvertising Inquiries: https://redcircle.com/brandsPrivacy & Opt-Out: https://redcircle.com/privacy
Deux heures trente de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
Monseigneur Matthieu Rougé, Évêque de Nanterre, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet du rôle de l'Église pour lutter contre les violences de la guerre, de la laïcité, de l'euthanasie et de la foi.
Avec : Monseigneur Patrick Chauvet, recteur-archiprêtre de la cathédrale Notre-Dame de Paris. - Chaque matin, Apolline de Malherbe reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent, pendant une demi-heure, aux questions sans détour de la journaliste. Ce face-à-face est devenu le premier rendez-vous politique radio/TV de France.En simultané sur BFMTV. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).
Rubrique:feuilletons Auteur: francois-vidocq Lecture: Daniel LuttringerDurée: 18min Fichier: 13 Mo Résumé du livre audio: CHAPITRE XXXIV. Dieu vous bénisse!—Les conciliabules.—L'héritage d'Alexandre.—Les cancans et les prophéties.—Le salut en spirale.—Grande conjuration.—Enquête.—Révélations au sujet d'un Monseigneur le dauphin.—Je suis innocent.—La fable souvent reproduite.—Les Plutarque du pilier littéraire et l'imprimeur Tiger.— L'histoire admirable et pourtant véridique du fameux Vidocq.—Sa mort, en 1875. Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
durée : 00:51:53 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Recteur-archiprêtre de la cathédrale Notre-Dame de Paris, Monseigneur Patrick Chauvet est attaché à l'histoire de l'édifice, qui témoigne du savoir-faire des bâtisseurs médiévaux. Il a à cœur de transmettre l'esprit des lieux, tant dans sa dimension spirituelle que comme lieu de rassemblement. - invités : Monseigneur Patrick Chauvet Recteur-archiprêtre de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Selon Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, "chaque citoyen" peut choisir "en conscience", pour qui il va voter au second tour de l'élection présidentielle.
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This mix is all about Soulful Vocals & Big Basslines!! It's House Music that gets you moving!! Forward Thinking House Music - Mixed live by Zam StuartMy podcast is a collection of live mixes that take you on journies through different sounds in Underground House Music!!I am inspired by Ibiza, London, Circo Loco at DC10, Amnesia, Ushuaia, Ministry of Sound, Space, Fuse, Zoo Project, Davide Squillace, Matthias Tanzmann, Mihai Popoviciu, Sonny Fodera, Dennis Cruz, Jamie Jones, Martin Ikin, Black Coffee, Low Steppa, Butch, Saytek, Enzo Siragusa, Lee Foss, Marco Lys, Yaya, Carlo Lio, The Martinez Brothers, Jaded, Raymundo Rodriguez, Playa den Bossa, Tania Volcano, Kerri Chandler, Defex, Luca Bacchetti, Dennis Ferrer, Defected, Serge Devant, Leftwing & Kody, Green Velvet, Mark Knight, Riva Starr, D-Jaw and loads more!!Tracklist:1. Electric Mama - Harvy Valencia, Jamie Jones2. Push Pull - OFFAIAH3. Deep End (Black V Neck Remix) - John Summit4. Gravity feat. Hayley May - Lee Foss, Martin Ikin5. Stay With Me - Chris Lake6. Faith In Me - Kinetic Minds7. Like Whoa - Black V Neck8. Monseigneur feat. Tony Romera - Tchami9. My Desire (Sam Divine Remix) - Amira 10. Woman's Touch - Bushbaby 11. Faith feat. Marlena Shaw - Tchmai