POPULARITY
Categories
Depuis 2022 une nouvelle épidémie de choléra sévit dans plusieurs pays d'Afrique, et notamment au Malawi où la maladie a fait au moins 1200 morts. Le choléra est une maladie terrible qui provoque des diarrhées mortelles et qui peut parfois tuer en quelques heures seulement. Une maladie qu'on a tendance à croire cantonnée aux pays pauvres, mais qui en fait a voyagé sur tous les continents, même chez nous. D'où vient le choléra? Comment a-t-il “conquis le monde” si on peut dire? Avec Baptiste Zapirain et Charles Trahan Production QUB Radio Février 2023Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:58:41 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Chanteuse de rue, crieur, marchande ambulante ou aiguiseur de couteaux, les métiers de rue sont l'apanage des classes populaires, qui multiplient les activités pour compléter leurs maigres salaires et échapper à la pauvreté. Entre errance, mendicité et débrouillardise, comment survivre dans la rue ? - invités : Axelle Brodiez-Dolino Historienne, directrice de recherche au CNRS et codirectrice du Centre Norbert Elias; Laurence Fontaine Historienne, directrice de recherche au CNRS
Au Brésil, Luiz Inacio Lula Da Silva est de retour au pouvoir après 12 ans d'absence. Investi pour un troisième mandat à la tête du pays, il succède à Jair Bolsonaro, parti pour la Floride deux jours avant la cérémonie présidentielle. Dans son discours d'investiture, Lula s'est engagé à reconstruire le pays et a également souligné le "bilan désastreux" de son prédécesseur d'extrême droite. Santé, éducation, environnement : les défis qui attendent le nouveau président brésilien sont nombreux.
L'inflation qui touche les carburants et par ricochets l'ensemble des biens de consommation. Plus 10% dans la zone euro et les conflits sociaux qui en découlent... De quoi provoquer l'hiver du mécontentement en Europe, souhaité par Vladimir Poutine. En Espagne, en Andalousie, une région déjà socialement fragile avec un taux de chômage de 23% , le panier de courses est déjà 11,6 % plus cher que l'année dernière. Et même les banques alimentaires qui viennent en aide aux plus démunis ont bien du mal à s'approvisionner. C'est le reportage à Cadix de Diane Cambon. Un chargeur unique Il aura fallu une dizaine d'années de négociations à Bruxelles, mais ça y est ! Le parlement européen a donné son feu vert au chargeur unique pour tous les téléphones, tablettes et autres consoles. Les géants comme Apple vont devoir se faire une raison pour garder les clients européens. Une vraie bonne nouvelle pour les consommateurs et la planète. Clémence Pénard. Chaque semaine, les bonnes nouvelles européennes sont à retrouver sur ENTR, sur les réseaux sociaux ! Le recours au charbon malgré tout en Bosnie Le recours au charbon pour pallier le manque de gaz russe. Les Balkans ne font pas exception. À Tuzla en Bosnie, les ressources en charbon sont immenses. Une vaste centrale thermoélectrique a été construite au début des années 60, à l'époque de la Yougoslavie de Tito, et elle est toujours en activité. Aujourd'hui la Chine veut investir un milliard d'euros dans une nouvelle extension de cette centrale. Malgré les dommages pour l'environnement et la santé des habitants qui s'est déjà beaucoup dégradée. C'est le reportage de Simon Rico. Un reportage réalisé avec le soutien du Journalism Fund.EU. Et en Italie changement complet de stratégie. Le gouvernement prévoit une remise en service à plein régime de ses centrales à charbon alors que leur fermeture était prévue d'ici 2025. La défense de l'environnement, est donc également mise entre parenthèses. Les explications à Rome de Blandine Hugonnet. La chronique en un mot : les « Smieci », les détritus en polonais Quel chauffage pour cet hiver ? La question inquiète déjà les Polonais alors que les températures commencent à chuter. Et un mot a fait son apparition dans l'actualité... Les « Smieci », les détritus en polonais. Doit-on faire feu de tout bois, au mépris de la qualité de l'air ? C'est curieusement l'avis du président du parti au pouvoir le PIS… mais tous les Polonais ne sont pas d'accord. Martin Chabal à Varsovie. (Rediffusion du 12 octobre 2022)
Les conséquences de la guerre en Ukraine et de la crise économique ont mis les populations les plus démunies dans une très grande précarité. Pour leur venir en aide, l'association Les Amis des pauvres a ouvert un restaurant et une Table solidaire, où ceux qui sont dans le besoin peuvent venir y manger ou s'approvisionner gratuitement en produits alimentaires. Reportage auprès de bénéficiaires et de bénévoles de cette association basée dans l'Essonne, en banlieue parisienne. Les clients, notamment les étudiants et les retraités, peuvent y manger à tarifs réduits. Depuis début novembre, les sans-abri peuvent venir y manger gratuitement, et ce, jusqu'au mois de mars prochain. Les invendus sont ensuite redistribués. Toutes ces actions solidaires sont possibles grâce aux populations locales et aux partenaires des Amis des pauvres, mais aussi grâce à l'engagement des bénévoles de l'association qui participent ainsi à la lutte contre la vie chère, dans l'une des communes les plus pauvres d'Île-de-France. Le restaurant est ouvert du lundi au vendredi de 10h30 à 21h au 2, place de la Commune à Évry-Courcouronnes. ► À écouter aussi : Reportage France - En Seine-Saint-Denis, des ateliers de l'association Shakti 21 contre la précarité énergétique
durée : 00:14:24 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - Inflation galopante, prix de l'énergie en hausse, loyers ridiculement chers, de plus en plus de Britanniques s'en remettent aux organismes de bienfaisances, aux banques alimentaires pour subvenir à leurs besoins essentiels. Mais comment en est-on arrivés là ? - invités : Anne Daguerre chercheuse à la Brighton Business School, spécialiste des politiques sociales
durée : 00:53:48 - Le Grand Face-à-face - Prix Nobel d'économie 2019, Esther Duflo est l'une des spécialistes mondiales du développement et de la lutte contre la pauvreté. Titulaire de la chaire "Pauvreté et politiques publiques" au Collège de France. elle co-signe une série d'ouvrages "La Pauvreté expliquée aux enfants" (Seuil Jeunesse).
durée : 00:53:48 - Le Grand Face-à-face - Prix Nobel d'économie 2019, Esther Duflo est l'une des spécialistes mondiales du développement et de la lutte contre la pauvreté. Titulaire de la chaire "Pauvreté et politiques publiques" au Collège de France. elle co-signe une série d'ouvrages "La Pauvreté expliquée aux enfants" (Seuil Jeunesse).
durée : 00:53:48 - Le Grand Face-à-face - Prix Nobel d'économie 2019, Esther Duflo est l'une des spécialistes mondiales du développement et de la lutte contre la pauvreté. Titulaire de la chaire "Pauvreté et politiques publiques" au Collège de France. elle co-signe une série d'ouvrages "La Pauvreté expliquée aux enfants" (Seuil Jeunesse).
Les Restos du cœur français ont inspiré d'autres initiatives à l'étranger : celle de la Fondation Saciar en est l'exemple. Avec l'aide de la directrice de l'Alliance française, dans les années 2000, une famille colombienne a ouvert la première banque alimentaire de Colombie. Aujourd'hui, son travail ne cesse de croître, car la pauvreté est omniprésente en Colombie. Depuis la pandémie, elle a augmenté. On estime qu'environ 21 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. De notre correspondante à Medellín, Le quartier de Vallejuelos est situé au nord-ouest de Medellín, dans les montagnes. Il faut marcher une centaine de mètres sur un chemin étroit en ciment pour arriver à la cantine de la Fondation Saciar. Elle se trouve dans une paroisse, près de la station de téléphérique urbain. Dans ce quartier d'invasion, c'est-à-dire que ses habitants s'y sont installés sans autorisation à leur arrivée à Medellín, du lundi au vendredi, 110 enfants et 35 personnes âgées déjeunent grâce aux dons de la Fondation Saciar. Clemencia Tamayo est bénévole et responsable des « temples cantines ». « La pandémie a aggravé les besoins et la faim dans le pays, et donc par extension la nécessité d'avoir ces "temples cantines". On a aussi moins de donateurs. Parce qu'il faut le dire, les donateurs ont aussi des problèmes financiers. Ils ne sont pas en mesure de donner comme avant. En ce moment, il est donc plus compliqué pour nous de trouver des ressources pour soutenir ce type d'initiatives. Partout, il y a plus de besoins que l'on peut couvrir vue la situation économique. » Soulager financièrement les Colombiens La majorité des bénéficiaires sont des victimes de la violence. Ce sont des déplacés ou réfugiés qui ont fui leurs régions à cause du conflit armé ou de menaces. Ces Restos du cœur colombiens sont devenus leur deuxième maison : celle de l'espoir. Alba Tamayo est mère de deux enfants et habitante du quartier. « Ça permet de faire de grandes économies. Pour moi, c'est primordial. Je peux me coucher l'esprit tranquille, car je sais que mes deux filles vont pouvoir déjeuner le lendemain. Avec ma situation financière, je me suis toujours demandé si mes filles pourraient réaliser leurs rêves et travailler. Je ne savais pas si c'était possible. Grâce à ces lieux, elles peuvent s'en sortir. » 1 500 personnes aidées chaque jour Aujourd'hui, après plus de 20 ans d'existence, treize cantines ont vu le jour à Medellín et ses alentours. Tout fonctionne grâce aux dons, soit de particuliers, soit d'entreprises, mais aussi et surtout grâce à la chasse au gaspillage. Par l'intermédiaire du programme de récupération des excédents agricoles, Saciar a sauvé, en 2020, 3 000 tonnes de fruits et légumes. Pedronel Giraldo Araque, l'ex-directeur de la Fondation Saciar, explique : « Avec les banques alimentaires et les dons qu'on offre à plus de 450 organisations humanitaires, on aide directement environ 108 000 personnes. En plus de ça, on peut dire que 1 500 personnes sont nourries chaque jour de la semaine grâce à ce qu'on appelle nos "temples cantines" et nos cafétérias. » En Colombie, l'insécurité alimentaire touche plus de 54 % des Colombiens, tandis que près de 10 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année dans le pays.
Les Restos du cœur français ont inspiré d'autres initiatives à l'étranger : celle de la Fondation Saciar en est l'exemple. Avec l'aide de la directrice de l'Alliance française, dans les années 2000, une famille colombienne a ouvert la première banque alimentaire de Colombie. Aujourd'hui, son travail ne cesse de croître, car la pauvreté est omniprésente en Colombie. Depuis la pandémie, elle a augmenté. On estime qu'environ 21 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. De notre correspondante à Medellín, Le quartier de Vallejuelos est situé au nord-ouest de Medellín, dans les montagnes. Il faut marcher une centaine de mètres sur un chemin étroit en ciment pour arriver à la cantine de la Fondation Saciar. Elle se trouve dans une paroisse, près de la station de téléphérique urbain. Dans ce quartier d'invasion, c'est-à-dire que ses habitants s'y sont installés sans autorisation à leur arrivée à Medellín, du lundi au vendredi, 110 enfants et 35 personnes âgées déjeunent grâce aux dons de la Fondation Saciar. Clemencia Tamayo est bénévole et responsable des « temples cantines ». « La pandémie a aggravé les besoins et la faim dans le pays, et donc par extension la nécessité d'avoir ces "temples cantines". On a aussi moins de donateurs. Parce qu'il faut le dire, les donateurs ont aussi des problèmes financiers. Ils ne sont pas en mesure de donner comme avant. En ce moment, il est donc plus compliqué pour nous de trouver des ressources pour soutenir ce type d'initiatives. Partout, il y a plus de besoins que l'on peut couvrir vue la situation économique. » Soulager financièrement les Colombiens La majorité des bénéficiaires sont des victimes de la violence. Ce sont des déplacés ou réfugiés qui ont fui leurs régions à cause du conflit armé ou de menaces. Ces Restos du cœur colombiens sont devenus leur deuxième maison : celle de l'espoir. Alba Tamayo est mère de deux enfants et habitante du quartier. « Ça permet de faire de grandes économies. Pour moi, c'est primordial. Je peux me coucher l'esprit tranquille, car je sais que mes deux filles vont pouvoir déjeuner le lendemain. Avec ma situation financière, je me suis toujours demandé si mes filles pourraient réaliser leurs rêves et travailler. Je ne savais pas si c'était possible. Grâce à ces lieux, elles peuvent s'en sortir. » 1 500 personnes aidées chaque jour Aujourd'hui, après plus de 20 ans d'existence, treize cantines ont vu le jour à Medellín et ses alentours. Tout fonctionne grâce aux dons, soit de particuliers, soit d'entreprises, mais aussi et surtout grâce à la chasse au gaspillage. Par l'intermédiaire du programme de récupération des excédents agricoles, Saciar a sauvé, en 2020, 3 000 tonnes de fruits et légumes. Pedronel Giraldo Araque, l'ex-directeur de la Fondation Saciar, explique : « Avec les banques alimentaires et les dons qu'on offre à plus de 450 organisations humanitaires, on aide directement environ 108 000 personnes. En plus de ça, on peut dire que 1 500 personnes sont nourries chaque jour de la semaine grâce à ce qu'on appelle nos "temples cantines" et nos cafétérias. » En Colombie, l'insécurité alimentaire touche plus de 54 % des Colombiens, tandis que près de 10 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année dans le pays.
Pauvreté endémique, conséquences de la pandémie de Covid-19, crise financière inquiétante, temps difficiles entre 2018 et 2020, relations avec la Suisse et d'autres pays donateurs, nouvelle donne politique au Proche-Orient suite au rapprochement entre certains États arabes et Israël: dans quelle mesure l'agence de secours de l'ONU pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), créée en décembre 1949 et qui vient en aide à quelque 5,6 millions de réfugiés de Palestine dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie, peut-elle continuer d'opérer ? Son Commissaire général Philippe Lazzarini répond à quelques unes de ces questions, au Club suisse de la presse à notre micro.
See omnystudio.com/listener for privacy information.
Entrevue avec Serge Petitclerc, porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté suivi de l'entrevue avec Charles Milliard, président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec : le ministre des Finances, Eric Girard, confirme que les 70 ans et plus recevront au printemps jusqu'à 2000 $ pour affronter l'inflation. De plus, il annonce également que les programmes d'assistance sociale et les paramètres du régime d'imposition des particuliers seront indexés de 6,44 %, dès le Nouvel An. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
À la une de la presse ce mercredi 7 décembre, l'ouverture, aujourd'hui, à Montréal, au Canada, de la COP15 sur la biodiversité. La décision de la Suède de remettre à la Turquie un ressortissant accusé d'appartenir au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation "terroriste", selon Ankara. La publication, hier, du rapport de l'Observatoire des inégalités en France. Et les qualifications du Maroc et du Portugal en quarts de finale de la Coupe du monde de football.
Depuis près de quarante ans, le Père Pedro consacre sa vie aux populations pauvres de Madagascar. Lui qui a sorti des dizaines de milliers de personnes de la misère alerte sur le sort de cette île et de ses habitants, souvent laissés pour compte par l'aide internationale. Dans son dernier livre, il appelle à entrer en résistance.
durée : 01:00:30 - Le 13/14 - par : Bruno DUVIC - Depuis 15 ans, Esther Duflo a transformé les sciences économiques en étudiant les moyens de lutter contre la pauvreté. Et que ce soit par la parution de ses ouvrages pour la jeunesse comme par sa leçon inaugurale au Collège de France, l'économiste nobélisée s'adresse à tous.
durée : 00:45:37 - On n'arrete pas l'éco - par : Alexandra Bensaid - Ce samedi, une question brûlante : limiter la durée d'indemnisation des demandeurs d'emploi peut-il vraiment aider à réduire le chômage ? On en débat. Puis reportage et entretien avec le rapporteur spécial de l'ONU, Olivier de Schutter, sur le risque de voir la pauvreté s'aggraver. Comment lutter ?
durée : 01:45:49 - Les Matins - par : Guillaume Erner - Avec Esther Duflo, économiste, professeure de lutte contre la pauvreté et d'économie du développement au département d'Économie du MIT. Celle qui a été la corécipiendaire du prix Nobel d'économie est aussi titulaire de la chaire Pauvreté et politiques publiques au Collège de France.
La bâtonnière du Québec, Me Catherine Claveau, parle de la situation du système de justice québécois; le secrétaire général de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), Denis Bolduc, explique les demandes au gouvernement des représentants syndicaux et communautaires pour lutter contre la pauvreté; le journaliste Jean-Baptiste Chauvin fait le point sur le séisme en Indonésie.
Le Secours catholique a publié le 17 novembre dernier son rapport annuel sur la pauvreté en France. Ce document rassemble les données collectées auprès des 3.500 antennes de l'association. Il détaille l'effet des crises sur le budget des ménages depuis le Covid. Pour en parler Émilie Denizet reçoit Christophe Henry, président du Secours catholique du Morbihan.
durée : 00:58:56 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Déjà affaiblis par la crise sanitaire, les ménages les plus démunis subissent l'inflation de plein fouet. Le risque de voir une plus grande partie de la population basculer dans la pauvreté se renforce, posant la question des moyens de la lutte contre la précarité. - invités : Anne Brunner directrice d'études à l'Observatoire des inégalités et auteure; Axelle Brodiez-Dolino historienne, sociologue, chercheuse au Centre Norbert-Elias (Marseille), membre de l'Observatoire National de la Pauvreté et de l'Exclusion Sociale (ONPES) et du conseil scientifique du Comité d'histoire de la sécurité sociale.; Pascale Novelli économiste, autrice du rapport statistique annuel du Secours Catholique – Caritas France
Moins de 5 euros : c'est ce qu'il reste par jour, selon un rapport du Secours catholique, pour la moitié des personnes accueillies par l'association. Le nombre de celles qui se trouvent en situation d'extrême pauvreté augmente aussi. Le gouvernement met fin à la ristourne à la pompe. Roselyne Febvre revient sur ces sujets avec Catherine Tricot de la revue Regards, Neila Latrous de France Info et Stéphane Vernay de Ouest-France, en partenariat avec slate.fr et son fondateur Jean-Marie Colombani.
durée : 00:16:19 - Journal de 8 h - Leur situation a basculé ou s'est aggravée pendant la crise sanitaire, et ils sont de plus en plus nombreux : des ménages en situation de pauvreté voire d'extrême pauvreté, contraints de "survivre" constate le Secours catholique dans un rapport publié ce jeudi matin.
durée : 00:06:54 - Le Secours Catholique publie son rapport annuel sur la pauvreté et alerte sur "la bombe sociale" à venir
durée : 00:55:38 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI, Olivier Delagarde - Autour de Céline Asselot, les informés débattent de l'actualité du jeudi 17 novembre 2022.
durée : 00:07:29 - L'invité de 6h20 - Véronique Devise, présidente du Secours catholique, est l'invitée du 6h20 de France Inter ce jeudi. L'association présente son rapport annuel sur la pauvreté en France. Elle constate la dégradation de la situation des pauvres, aggravée par la crise sanitaire et l'inflation.
durée : 00:16:19 - Journal de 8 h - Leur situation a basculé ou s'est aggravée pendant la crise sanitaire, et ils sont de plus en plus nombreux : des ménages en situation de pauvreté voire d'extrême pauvreté, contraints de "survivre" constate le Secours catholique dans un rapport publié ce jeudi matin.
Si le Pakistan n'est responsable que de moins de 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, il figure parmi les pays les plus touchés par les événements météorologiques extrêmes dus au dérèglement climatique. Des pluies diluviennes s'y sont abattues cet été lors d'une mousson exceptionnelle. En quelques semaines, un tiers du pays s'est retrouvé sous les eaux, deux millions d'habitations ont été détruites et 1 700 personnes ont été tuées. En tout, 33 millions de personnes ont été touchées, soit un habitant sur sept. Reportage de Shahzaib Wahlah et Sonia Ghezali, avec la collaboration de Sameer Mandhro.
Aux Etats-Unis, environ 39 millions d'Américains vivent dans un "désert alimentaire". C'est le surnom donné aux zones au taux de pauvreté élevé, où aucun magasin vendant des fruits et légumes n'est facilement accessible. Ces habitants, souvent des afro-américains, ont le sentiment d'être mis au ban de l'Amérique. Pour remédier à la situation, certains habitants ont créé des jardins associatifs et des magasins alternatifs qui prennent le relais et proposent aux plus pauvres des produits frais quasiment gratuitement. Présentation : Emmanuelle Baillon. Sur le terrain : Léa Dauplé, Agnès Bun et Gianrigo Marletta. Sur le fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Des idées de sujets ? Envie de témoigner ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Nous aimons avoir de vos nouvelles. Si vous aimez Sur le fil, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
Au menu de l'actualité :L'ONU appelle à l'arrêt immédiat des hostilités dans l'Est de la RDCLe Gabon estime que les femmes ne doivent plus payer un lourd tribut lors des conflits armés dans le mondeUn expert dénonce les discriminations à l'égard des pauvres, ce qu'il appelle la « pauvrophobie » Présentation : Jérôme Bernard
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Le mécanisme de la précarisation des étudiants, que la pandémie a accélérée, commence à être mieux connu. Une étude de l'association Linkee, dévoilée lors d'un colloque lundi 24 octobre, livre des détails sur ces jeunes en souffrance. Un article de Faïza Zerouala publié mardi 25 octobre 2022, lu par Jeremy Zylberberg.
L'invitée: Laurence Fontaine, directrice de recherche au CNRS Le livre: Vivre pauvre. Quelques enseignements tirés de l'Europe des Lumières, Paris, Gallimard, 2022. La discussion: Introduction (1:00) Un parcours de recherche original en histoire sociale, né de l'étude du colportage (1:15) puis d'une mise en évidence du rôle social du crédit et du marché (4:40) La … Continue reading "264. La pauvreté au siècle des Lumières, avec Laurence Fontaine"
durée : 00:38:22 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - À l'occasion de la journée mondiale du refus de la misère ce 17 octobre, la question de la précarité énergétique comme frein à la sortie de la pauvreté se pose : en 2021, un quart des ménages français a été confronté à une difficulté pour payer sa facture énergétique, contre 10% en 2019. - invités : Lise Desvallées Géographe; Armelle de Guibert Directrice de structures au sein d'établissements publics dans le secteur du handicap; Guillaume Le Blanc Philosophe
Environ 134 millions de filles sont hors du circuit scolaire selon la Banque Mondiale et moins des 2/3 achèvent leur enseignement primaire dans les pays les plus défavorisés. À l'école secondaire, les filles sont nettement moins nombreuses que les garçons notamment sur le continent africain. Pauvreté, traditions culturelles, travail forcé, mariage et grossesses précoces en sont les causes. Cette discrimination à l'éducation a des conséquences sur l'émancipation des filles mais aussi surtout pour le développement économique des pays. Quels sont les leviers à mettre en œuvre pour aider à la scolarisation des filles et leur permettre de continuer leurs études ? Àl'occasion des 10 ans de la première Journée internationale des droits des filles. Instaurée par l'ONU Avec : - Fabricia Devignes, Responsable de Programme Initiative Priorité à l'Egalité à l'IIPE-UNESCO Dakar - Violaine Gagnet, Directrice des programmes de l'ONG Plan International Et un entretien avec Victor Mauriat, correspondant de RFI à Rabat au Maroc, quels progrès et retards pour les filles au Maroc ? En fin d'émission la chronique du psychologue Ibrahima Giroux, Parents, enfants, d'ici et d'ailleurs : Comprendre les difficultés dans les familles recomposées A télécharger ici Un rendez-vous hebdomadaire pour aider les parents, Ibrahima Giroux est psychologue, à Dakar, Sénégal Programmation musicale : ► Cuff it - Beyoncé ► Malak - Oriane Lacaille
Environ 134 millions de filles sont hors du circuit scolaire selon la Banque Mondiale et moins des 2/3 achèvent leur enseignement primaire dans les pays les plus défavorisés. À l'école secondaire, les filles sont nettement moins nombreuses que les garçons notamment sur le continent africain. Pauvreté, traditions culturelles, travail forcé, mariage et grossesses précoces en sont les causes. Cette discrimination à l'éducation a des conséquences sur l'émancipation des filles mais aussi surtout pour le développement économique des pays. Quels sont les leviers à mettre en œuvre pour aider à la scolarisation des filles et leur permettre de continuer leurs études ? Àl'occasion des 10 ans de la première Journée internationale des droits des filles. Instaurée par l'ONU Avec : - Fabricia Devignes, Responsable de Programme Initiative Priorité à l'Egalité à l'IIPE-UNESCO Dakar - Violaine Gagnet, Directrice des programmes de l'ONG Plan International Et un entretien avec Victor Mauriat, correspondant de RFI à Rabat au Maroc, quels progrès et retards pour les filles au Maroc ? En fin d'émission la chronique du psychologue Ibrahima Giroux, Parents, enfants, d'ici et d'ailleurs : Comprendre les difficultés dans les familles recomposées A télécharger ici Un rendez-vous hebdomadaire pour aider les parents, Ibrahima Giroux est psychologue, à Dakar, Sénégal Programmation musicale : ► Cuff it - Beyoncé ► Malak - Oriane Lacaille
En Espagne, la rentrée est marquée par l'inquiétude économique et sociale à cause d'une inflation galopante. La hausse des prix a atteint 10,4% fin août. Les dépenses liées à l'énergie sont à l'origine de la hausse, mais pas seulement. Le prix des aliments augmenté en flèche et le panier de la ménagère est désormais 11,6% plus cher que l'an passé, ce qui affecte notamment les banques alimentaires dont dépendent un million et demi d'Espagnols.
Le podcast de cette semaine est une présentation de la gang du Au shop - Cartes et pop à Drummondville, le plus gros magasin de cartes et de funko pop de drummondville. Utilisez le code BLACKOUT15 et vous aurez un rabais de 15% sur les funko pop en ligne. Authentique, vrai, charismatique, captivante et drôle. Les mots me manquent pour décrire ma première rencontre avec cette légende de l'humour !! Un énorme merci à Lise Dion d'être venue au Whats Up Podcast. Durant le podcast , on a parlé : - Pourquoi elle a décidé que c'était sa dernière tournée. - Comment elle a commencé l'humour. - L'humour au Québec ressemblait à quoi à son époque. - Première succès suivi de son premier échec. - Jouer dans des prisons et bars de danseuses. - Pauvreté, intimidation et tentative de suic*de. - C'était quoi faire de l'humour quand t'es une femme à cette époque. - Le numéro du "Point G" qui a officialisé sa carrière. - Se souvenir d'où elle vient. - Jouer en France. - La fois qu'elle pissée dessus sur scène. - Le numéro de la femme Afghane. Et pleins d'autres sujets intéressants. Enregistré le 6 septembre 2022. Pour vous procurer des billets pour le Whats Up devant public avec Orloge Simard à Chicoutimi : https://www.epasslive.com/en/event-detail/jerr-allain--whats-up-podcast-avec-orloge-simard-3b27 Pour voir Lise en spectacle : https://www.sixiemesens.ca/lise-dion-tournee/ Pour suivre Lise sur FaceBook : https://www.facebook.com/fanpage.lise.dion Pour devenir membre et supporter le Whats Up Podcast : https://www.patreon.com/whatsuppodcast Merci les patreon !! Pour suivre Jerr sur Instagram : https://www.instagram.com/jerr_allain/Pour suivre Jerr sur facebook : https://www.facebook.com/JerrAllainofficielContact : jerr.production@gmail.comPour vous abonner à mon Infolettre : http://eepurl.com/hvpnhj
durée : 00:06:59 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - Alors que l'on a appris cette semaine que le rythme des fermetures de lits a été soutenu en 2021, revenons sur la manière dont nos chanteurs rendent compte depuis longtemps des difficultés de l'hôpital.
Pauvreté, famine, guerre, corruption, terrorisme, réfugiés… Est-ce tout ce que l'Afrique représente ? Dans cet épisode, Claude demande à nos invités si l'Afrique a un problème d'image et ce que nous pouvons y faire. Les invités de cette semaine sont :Moky Makura qui dirige Africa No Filter. C'est une organisation à but non lucratif qui cherche à briser les stéréotypes sur l'Afrique en soutenant les storytellers africains et les plateformes médiatiques. Nicole Amartiefio, la créatrice de la série télévisée An African City, qui suit cinq femmes à Accra au Ghana. Elle explore et subvertit souvent les stéréotypes dans ses séries. Jessica Hope, qui dirige Wimbart, une société de relations publiques axée sur l'Afrique basée au Royaume-Uni. Elle pense que la technologie est le moyen d'engager les gens dans une Afrique moderne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 02:20:00 - Les Nuits de France Culture - Les samedis de France Culture - Saint François d'Assise ou la pauvreté créatrice (1ère diffusion : 06/11/1982)
Olivier Delacroix partage l'histoire de Twigy et de Jean, un couple qui a basculé petit à petit dans la précarité. Lorsque Twigy et Jean décident de vendre leur maison pour emménager dans un logement plus adapté au handicap psychomoteur de leurs deux enfants, ils s'attendent à avoir un nouveau toit dans les trois mois. Mais trois ans plus tard, cette famille de cinq vit toujours dans le garage de 60 mètres carrés qui était censé ne leur servir que de domicile temporaire… Du retard dans les travaux engagés sur le terrain acheté, des frais qui s'accumulent, des emplois précaires qui s'enchaînent et la maladie qui survient : le sort semble s'acharner sur eux. Comment ont-ils réussi à sortir la tête de l'eau ? Dans ce nouvel épisode du podcast "Dans les yeux d'Olivier" adapté par Europe 1 Studio, Jean et Twigy se confient à Olivier Delacroix. Ils se livrent sur leurs années de combat pour offrir à leur famille une situation plus stable, et parlent de la chaîne de solidarité qui les a grandement aidés. Sujets abordés : témoignage - précarité - handicap - problèmes financiers - perte d'emploi - famille - sans-abri
En Afghanistan, 70 % de la population ne mange pas à sa faim et se bat au jour le jour pour survivre. Le pays, dont l'économie était déjà sinistrée par 40 ans de guerre, vivait sous perfusion de l'aide internationale. Avec la prise du pouvoir par les talibans, cette aide a cessé, faisant perdre à l'Afghanistan 40 % de son PIB. Conséquence : l'Afghanistan a plongé dans l'une des pires crises humanitaires au monde. Dans les camps de déplacés de Qala-e-Naw, la capitale provinciale de Badghis, dans l'est du pays, les familles vivent dans le plus grand dénuement et en viennent à prendre des mesures inimaginables. De notre correspondante en Afghanistan, Mubarak et Asif vivent sous une bâche tendue au-dessus d'un trou large de 4 m² qu'ils ont creusé eux-mêmes dans la terre sèche de Qala-e-Naw, la capitale provinciale de Badghis. Mubarak, porte son fils sur son dos. Le petit garçon, renversé par une moto quelques mois plus tôt, est handicapé. La mère, montre sa fille à ses côtés : « Je veux utiliser l'argent que j'aurai en la vendant, pour mon fils. Le mari qu'on lui a trouvé est sourd. Mais on n'a pas le choix. On est obligé de la sacrifier pour pouvoir emmener notre fils consulter un médecin à Kaboul ou au Pakistan. » « Quel âge as-tu ? », lui demande-t-on. Elle répond : « J'ai dix ans ». La fillette, frêle, baisse la tête, se détourne… « Je n'ai pas le choix, je n'ai qu'un seul fils », regrette Mubarak. Elle espère obtenir une dot d'environ 4 500 euros. « J'aime tellement mon fils. Il est très important, insiste-t-elle. Les garçons font des études, ils vont travailler en Iran et envoient de l'argent à leur famille qui peuvent alors avoir une vie confortable. Les filles, elles, appartiennent à d'autres, elles partent vivre chez leur mari. » ► À lire aussi : Les Afghans n'ont plus suffisamment d'argent pour assurer leurs besoins alimentaires Dans le camp de déplacés internes, la misère est extrême. Les familles se sont endettées, et plusieurs ont marié de force l'une de leur fillette. Il y a un mois, Rabia, a aussi pris cette décision inimaginable. Elle a donné sa fille Khassagoul, âgée de 12 ans seulement, en mariage : « La personne à qui on a emprunté de l'argent, nous demandait chaque jour de la rembourser. C'est pour ça qu'on a donné notre fille a un homme qui a 40 ans. Il nous a prêté 50 000 afghanis. Il nous a dit "si vous n'avez pas d'argent pour me rembourser, donnez-moi votre fille." Personne chez moi ne travaille, mon mari est handicapé et mon fils n'a que 10 ans. » Rabia Aghamamat a quitté son village frappé par la sécheresse il y a quatre ans, fuyant aussi les combats qui opposaient alors les talibans aux forces gouvernementales de l'ex-république d'Afghanistan. La famille, démunie, a encore plus sombré dans la misère au cours des derniers mois. « Je ne suis pas contente d'avoir donné ma fille en mariage, elle n'est pas prête pour tomber en enceinte ni pour s'occuper d'une maison », déplore-t-elle. « J'ai pris cette décision parce qu'on mourrait de faim, pour mes autres enfants. Notre situation s'est dégradée. Le riz et l'huile coutent très cher. On dîne une fois tous les 10 jours, sinon on ne mange que du pain avec du thé. Parfois, on dort le ventre vide. On ne peut même pas acheter de l'eau potable. » À Badghis, où 90 % de la population ne mange pas à sa faim, de plus en plus de familles désespérées, donnent leur fillette en mariage, certaines même contre des sommes parfois dérisoires. ► À lire aussi : Afghanistan: état des lieux un an après la prise de pouvoir des talibans
Avec ses 220 millions d'habitants, le Pakistan est l'un des pays qui se trouvent sur la ligne de front du changement climatique. Le sud du pays fait face à des températures extrêmes. C'est là que se trouve Jacobabad. Plongés dans une extrême pauvreté, ses habitants doivent survivre à cette chaleur mortelle où les cas d'insolation se multiplient. À l'hôpital civil, le personnel médical fait de son mieux pour accueillir la population. Un homme âgé vient d'arriver aux urgences. Allongé sur un brancard, les yeux fermés, une main sur sa tête, il respire faiblement. Le docteur Soomro, médecin-chef du service des urgences, l'accueille : « Qu'est-ce qui vous arrive ? Avez-vous des vertiges ? Étiez-vous à l'extérieur ? Vous pensez avoir pu attraper un coup de chaud ? » Le vieil homme acquiesce mollement de la tête. Le diagnostic du docteur Soomro est sans appel : l'homme souffre d'hyperthermie. Un mal qui prend de l'ampleur à Jacobabad. « Nous avons de plus en plus de patients qui sont victimes d'insolation à cause de la chaleur. Ils ont les symptômes d'une gastro-entérite, ils ont des vomissements, de la fièvre, c'est très commun, explique le docteur Soomoro. Et en plus ici les conditions d'hygiène sont très mauvaises. Nous avons de nombreux cas de malaria dans cette région en plus de coups de chaleur dont les gens sont victimes. » La chaleur est ici étouffante, mais l'air est aussi très humide. Une épreuve pour le corps humain. Pour éviter l'insolation, chacun doit suivre certaines règles, explique le docteur Manzoor Soomro. « Je conseille aux patients de ne pas aller à l'extérieur entre 11h et 16h. Je leur conseille de rester chez eux. Et s'ils doivent sortir, ils doivent se couvrir la tête pour se protéger du soleil. » Pauvreté et canicule extrêmes Seulement, Jacobabad cumule les difficultés. La ville est l'une des plus pauvres du Pakistan. Pour les travailleurs journaliers, il est impossible de renoncer au travail, qui permet de nourrir leur famille au jour le jour. Le docteur en est bien conscient, mais il insiste sur les précautions que chacun ici doit prendre. Au pic de la canicule en mai dernier, le thermostat affichait 51 degrés dans cette ville du Sindh, au sud du pays. Des températures record, conséquence du réchauffement de la planète. « Les gens doivent faire très attention, ils ne doivent pas prendre à la légère ces chaleurs extrêmes, il faut que les gens qui travaillent sortent très tôt le matin, prévient le médecin. Les températures sont en train de changer, on voit que le climat se modifie. Et à Jacobabad, il n'y a aucun espace vert, il n'y a pas d'endroits à l'ombre, et cela est un énorme problème pour nous. » À l'hôpital, les patientes et les patients s'éventent avec des cartons plastifiés et des éventails en plastique. Dans certaines chambres, les ventilateurs sont en marche. Les quelques climatiseurs sont à l'arrêt, explique un employé de l'hôpital. « Peu de climatiseurs fonctionnent ici à cause de l'absence d'électricité, des longues coupures de courant. Malheureusement, nous faisons face à de nombreuses difficultés. Avant, la vie n'était pas rose non plus, mais on travaillait dans de meilleures conditions que celles d'aujourd'hui. » Les coupures d'électricité durent en effet entre 6 et 12 heures dans la ville la plus chaude du monde. L'hôpital n'a pas les moyens de payer un générateur, à cause de la flambée des prix de l'essence dans le pays.
Au Sri Lanka, le président a démissionné, ouvrant la voie à une transition politique pacifique. Après une semaine de manifestations et la capture de nombreux sièges du pouvoir, la crise politique est donc redescendue d'un cran. Mais la crise sociale et économique, elle, est toujours aussi grave. L'un des symptômes est la pénurie de pétrole, devenue tellement grave qu'il faut faire des jours de queue pour espérer en avoir. Et cela fait tomber une grande partie de la population dans la pauvreté. De notre envoyé spécial à Colombo, avec Menaka Indrakumar Navanima Rajamani a les yeux rouges et la mine tirée. Cela fait 4 jours que cet homme dort dans sa voiture, en attendant de l'essence. « Je suis épuisé. Je ne suis pas rentré chez moi depuis quatre jours, je dois garder la place. Et les distributeurs m'ont dit que l'essence n'arrivera que dans 4 jours. » Derrière lui se trouvent près d'un millier d'autres véhicules, dans une file d'environ 1 km de long. Cette station essence du centre de Colombo, qui appartient à une société indienne, est l'une des seules du quartier à fournir du carburant, les autres sont fermées. ► À lire aussi : Sri Lanka: pendant la crise politique, les pénuries s'aggravent pour la population Au Sri Lanka, à cause de ces pénuries, cela devient un luxe incroyable de rouler en voiture. Une grande partie de la population marche ou se déplace à vélo, comme ce responsable d'une agence bancaire de 50 ans, monté sur une bicyclette vert fluo. J'ai pris le vélo de mon fils. Je l'utilise depuis deux semaines pour venir travailler. Je vis à 11 km d'ici, j'en ai pour plus de 50 min de trajet. C'est difficile à cette saison, car il fait chaud, et je n'ai clairement pas l'habitude. Avant je venais en voiture, mais maintenant je la laisse à la maison, avec la moitié du réservoir plein, et l'utilise uniquement pour les urgences.Ceux qui ne peuvent pas se passer de pétrole Mais il y a ceux qui ne peuvent éviter de rouler, comme les chauffeurs de triporteurs. Sur la baie de Colombo, Sanjeeva Madushankar attend de potentiels clients, dans des rues quasiment désertes. « Je passe près d'une semaine dans les files d'attente et je travaille la semaine suivante. Parfois, j'achète de l'essence au marché noir, à 5 fois le prix, ce qui m'oblige à faire payer davantage pour la course. Mais très peu de gens acceptent ce tarif, donc j'ai peu de passagers. » Cette pénurie de carburant a commencé il y a plusieurs mois quand l'État s'est retrouvé à court de devises pour en acheter. Mais elle ne fait qu'empirer depuis, plongeant des millions de familles sri-lankaises, comme la sienne, dans l'insécurité alimentaire. « Mes revenus ont chuté d'un coup, donc dans ma famille, nous achetons seulement l'essentiel. Nous mangeons moins et la viande ou les œufs, c'est maintenant exceptionnel », constate un Sri-Lankais. Selon le gouvernement, la prochaine livraison de pétrole sur l'île devrait arriver à la fin de la semaine.
Pendant 3 ans, nous avons touché le RSA. Avec la naissance de nos deux premiers enfants, nous étions sous le seuil de pauvreté. Depuis quelques années, nous faisons partie des 7,3% des personnes les plus riches en France. Comment sommes-nous passés de la pauvreté à la richesse en quelques années ? C'est ce que je vous explique dans ce nouveau podcast. Je vous souhaite une belle écoute. Amélie Retrouvez toutes les différentes manières dont je peux vous accompagner dans le développement de votre activité entrepreneuriale :
Cette semaine, dans Fracas, on veut vous faire découvrir une sélection d'épisodes de notre podcast Le Book Club, ayant un rapport avec la parole et le langage.Faïza Guène est autrice. En 2004, alors âgée de 19 ans, la jeune franco-algérienne crée la surprise avec la sortie de son premier roman Kiffe Kiffe demain. Sous forme de journal intime, Doria, une adolescente franco-marocaine qui vit seule avec sa mère, raconte son quotidien dans une cité de Seine-Saint-Denis. Le succès de ce roman est immédiat, à tel point que le livre est aujourd'hui traduit dans 26 langues. Elle a publié son sixième roman, La Discrétion, dans lequel elle dresse le portrait d'une famille algérienne ayant fui la guerre d'indépendance pour s'installer à Aubervilliers, au Nord de Paris. Des thèmes similaires, mais auxquels il ne faudrait pas restreindre l'écrivaine. “Je refuse maintenant, strictement, tout rôle que je ne choisis pas, à commencer par celui de porte-parole”. Avec Faïza Guène, les banlieues ne sont pas sujets d'écriture, simplement des lieux propices à la littérature et aux histoires. Faïza Guène développe très tôt un appétit pour la littérature, grâce à l'école et à sa bibliothèque municipale. Elle apprécie particulièrement l'intimité des romans. “J'ai l'impression d'être en mouvement avec l'histoire, avec les personnages.” À travers les livres elle trouve aussi le moyen de s'évader de son quotidien et “d'accéder à un autre monde que le sien”. C'est cette expérience que Faïza Guène souhaite partager dans cet épisode du Book Club, à travers l'essai La prochaine fois le feu, de l'écrivain James Baldwin. A l'aide d'une plume “trempée dans l'encre du réel de l'époque”, l'auteur afro-américain dénonce le racisme de la société américaine des années 1960, et la domination d'une majorité blanche sur une minorité noire. Presque soixante ans plus tard, Faïza Guène est frappée par l'intemporalité et l'universalité de ce texte. “C'est comme si son message s'adressait à moi, directement, en particulier, et aussi à l'humanité toute entière”. Le livre la replonge dans son enfance “de fille d'Algérien pauvre qui a grandi en banlieue”, mais il lui fait surtout prendre conscience que sa condition n'est pas une fatalité. “Il m'a aidé à comprendre à quel point c'était nécessaire d'empêcher qu'on colonise mon territoire imaginaire”. Le Book Club est un podcast présenté par Agathe le Taillandier. Marie Salah a envoyé les questions de cette interview à Faïza Guène. Amel Almia a fait le montage de cet épisode. Jean-Baptiste Aubonnet en a fait le mixage et Pauline Thomson en a composé la musique. Maud Benakcha est à l'édition et à la coordination de ce podcast.Pour que les podcasts de Louie soient accessibles à toutes et tous, des retranscriptions écrites des épisodes sont disponibles sur notre site internet. Si celle de l'épisode que vous cherchez n'est pas encore disponible, vous pouvez nous écrire à hello@louiemedia.com Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Au XVIIe siècle quand les colons arrivent d'Europe pour s'installer sur la côte Est américaine, ils se retrouvent face une surpopulation de homards. Il y en a partout, à tel point qu'ils les surnomment les "cafards des mers". Cette saison, les Grosses Têtes vous proposent de découvrir ou redécouvrir le nouveau podcast de Florian Gazan. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals. Découvrez la page Facebook Officielle des "Grosses Têtes" : https://www.facebook.com/lesgrossestetesrtl/ Retrouvez vos "Grosses Têtes" sur Instagram : https://bit.ly/2hSBiAo Découvrez le compte Twitter Officiel des "Grosses Têtes" : https://bit.ly/2PXSkkz Toutes les vidéos des "Grosses Têtes" sont sur YouTube : https://bit.ly/2DdUyGg