Eglise pour les nuls : L'intégrale

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L’Église, ses traditions, ses rites, ses codes, expliquée en termes simples pour tous ceux qui veulent en savoir plus. Entre théories et anecdotes, des hommes d'église et des pratiquants répondent dans une joyeuse humeur à toutes nos questions sans tabous ni retenue.

RCF Loiret


    • Jun 26, 2022 LATEST EPISODE
    • every other week NEW EPISODES
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    • 68 EPISODES


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    Latest episodes from Eglise pour les nuls : L'intégrale

    Le temps des vacances

    Play Episode Listen Later Jun 26, 2022 24:34


    Les cardinaux

    Play Episode Listen Later Jun 16, 2022 25:14


    Le temps des vacances

    Play Episode Listen Later Jun 14, 2022 23:38


    Evangilisation 209

    Play Episode Listen Later May 31, 2022 23:53


    La Bible et l'écologie

    Play Episode Listen Later May 17, 2022 22:51


    Qu'est ce qu'une paroisse ?

    Play Episode Listen Later May 10, 2022 24:16


    Le dimanche nous allons à la messe.Où? Dnotre paroisse,dans notre communuauté, dans l'église dont l'horaire de la messe nous convient ce dimanche-là ou parce que nous aimonsbien le sermonts de ce prêtre?La paroisse fait-ellle sens pour moi? Y-a-t'il encores des paroisses quand le nombre des villages diminue?

    Lourdes et Bernadette

    Play Episode Listen Later Feb 15, 2022 23:41


    Lourdes et Bernadette, deux noms indisociables. Bernadette et la belle Dame.

    Sainte Gudule et Sainte Croix de Bruxelles à Orléans

    Play Episode Listen Later Feb 8, 2022 24:22


    Une visite à Bruxells pour écouter le Père Lodet recteur de Sinte Gudule nous parler de sa cathédrale. Ensuite un paralelle entre Orléans et Bruxelles.

    Célébrer ou assister à la messe

    Play Episode Listen Later Feb 1, 2022 24:09


    Allez-vous, à la messe? Participez-vous à la messe? Célébrez-vous la messe?Assistez-vous à la messe?Par notre baptême nous sommes prêtres, prophètes et rois. Alors, quel est notre rôle à la messe?

    Les pauvres

    Play Episode Listen Later Jan 25, 2022 24:03


    Quand on lit dans St Luc 6, 20-21, "Heureux les pauvres" cela pose question.En effet la lutte contre la pauvreté est une des nos priorités.Mais dans les campagnes contre la pauvreté s'occupe-ton des pauvres qui ont un niom un visage et que l'on croise dans la rue?

    Saint Paul

    Play Episode Listen Later Jan 18, 2022 24:41


    Saint Paul est un des auteurs familiers des catholiques puisqu'ils le lisent souvent à la messe.Familier, oui,mais est-il pour autant bien connu? On connait , bien sûr Saül, serviteur zélé des juifs et persécuterus des chrétiens.Puis Paul sur le chemin de Damas. La conversion fut si foudroyantequ'il en perdit la vue.Puis voyageur qui parcourut le mondes méditerranéen romain pour répondre aux questions et exhorter les nouvelles communautés.

    Laïcité

    Play Episode Listen Later Jan 11, 2022 23:55


    Il est un sujet qui a divisé la France au début du XX ème siècle et dont les origines sont vieilles comme le monde.La dispute du pouvoir entre le religieux et le pouvoir temporel, monarchiste ou républicain. En 1905 fut votée la loi dite de séparation entre l'Eglise et l'Etat. Les prémisses datent de la Révolution en 1789. Qu'en est-il aujourd'hui?

    Epiphanie - Universalité

    Play Episode Listen Later Jan 4, 2022 24:55


    Noël et les mystères joyeux du Rosaire

    Play Episode Listen Later Dec 14, 2021 24:48


    Parabole de l'enfant prodigue

    Play Episode Listen Later Dec 7, 2021 25:01


    Signes de preparation à Noël

    Play Episode Listen Later Nov 30, 2021 24:13


    Le sacrement de réconciliation

    Play Episode Listen Later Nov 23, 2021 24:44


    Le pardon

    Play Episode Listen Later Nov 16, 2021 26:02


    L'année liturgique

    Play Episode Listen Later Nov 9, 2021 23:37


    Oecuménisme

    Play Episode Listen Later Nov 2, 2021 24:54


    La toussaint

    Play Episode Listen Later Oct 26, 2021 23:16


    Le droit canon (Septembre 2021)

    Play Episode Listen Later Oct 19, 2021 25:03


    La souffrance

    Play Episode Listen Later Oct 12, 2021 22:38


    La Bible dit-elle la vérité?

    Play Episode Listen Later Oct 5, 2021 24:23


    Se sentir nul

    Play Episode Listen Later Sep 28, 2021 26:10


    Il ya quelques année, nous avons démarré notre émission, Eglise pour les nuls. Le titre était venu assez naturellement, il y avait tant de livres; la cuisine pour les nuls, les maths pourles nul. Et donc pour quoi pas Eglise pour les nuls. Mais si on voit bien ce qu'est être nul en maths, qu'est-ce que cela veut dire pour l'Eglise? Surtout que le mot église a plussieurs sens, Eglise du Christ assemblée des chrétiens, Eglise institution et église bâtiment.

    Les psaumes

    Play Episode Listen Later Sep 21, 2021 23:54


    Le Congrès Mission à Orléans

    Play Episode Listen Later Sep 14, 2021 23:57


    Le Congrès Mission se réunit chaque année. Ce sera les 1er,2 et 3 octobre à Orléans. Il cherche "comment proposer explicitement sa foi" dans toute les réalités de la société française. Il a été créé en 2015 par Raphaël Cornu-Thérard. Il nous dit " Evangéliser c'est laver les pieds pas les cerveaux".

    Le catéchisme

    Play Episode Listen Later Sep 7, 2021 25:23


    L'Eglise (Septembre 2021)

    Play Episode Listen Later Aug 31, 2021 25:37


    Emission du 27 juin 2021

    Play Episode Listen Later Jun 27, 2021 25:07


    Emission du 27 juin 2021

    Play Episode Listen Later Jun 27, 2021 0:21


    Noé

    Play Episode Listen Later Jun 20, 2021 25:39


    Noé

    Play Episode Listen Later Jun 20, 2021 0:21


    Marie Madelaine

    Play Episode Listen Later Jun 13, 2021 25:18


    Marie Madelaine

    Play Episode Listen Later Jun 13, 2021 0:21


    Les recommençants

    Play Episode Listen Later Jun 6, 2021 27:27


    Les recommençants

    Play Episode Listen Later Jun 6, 2021 0:21


    Les catéchumène

    Play Episode Listen Later May 30, 2021 26:40


    Les catéchumène

    Play Episode Listen Later May 30, 2021 0:21


    La pentecote

    Play Episode Listen Later May 23, 2021 24:55


    La pentecote

    Play Episode Listen Later May 23, 2021 0:21


    Confirmation des adultes, pourquoi ? Pour qui ?

    Play Episode Listen Later May 16, 2021 24:37


    Confirmation des adultes, pourquoi ? Pour qui ?

    Play Episode Listen Later May 16, 2021 0:21


    Jésus

    Play Episode Listen Later May 9, 2021 26:41


    Jésus

    Play Episode Listen Later May 9, 2021 0:21


    La prière dans le carême - L'intégrale

    Play Episode Listen Later Mar 8, 2020 24:03


    Prier à la maison pendant le carême Quelques propositions Le temps du carême s’étend entre le mercredi des cendres et la fête de Pâques. C’est une invitation pour le chrétien à s’associer au Christ sur ce chemin de Pâques : c’est un temps de plus grande présence à Dieu, où l’on redécouvre à quel point il nous aime, où l’on reconnaît tout ce qui nous sépare de Lui. C’est aussi un temps de plus grande fraternité et de partage. Pour marquer que nous attendons le Seigneur Lors du repas du dimanche midi, on peut installer une chaise en plus autour de la table. Sur la table, en face de cette chaise vide, on ne met pas de couverts mais une bougie qu’on allume. Elle indique la place que nous voulons faire au Christ. Si vous dites un bénédicité vous pouvez dire par exemple : « Merci Seigneur pour ce repas. Merci pour toute la famille. Seigneur, il y a une place pour toi ; nous t’attendons ; viens dans notre maison ; viens dans le cœur de chacun »   Pourquoi pas un temps de prière en famille ? Les samedis soirs, ou les dimanches soirs, au début ou à la fin du repas, pourquoi ne pas se retrouver quelques minutes, tous ensemble, pour lire l’Evangile du dimanche ? Le papa ou la maman peut lire le texte de l’Evangile, avant le début du repas, chacun étant assis autour de la table ; ou bien dans le salon, après le repas. Après la lecture, soit on reste deux ou trois minutes en silence ; soit on invite chacun à reprendre un mot ou une phrase qui le touche particulièrement. On peut aussi nommer des personnes que l’on veut confier tout particulièrement à Dieu. Ce temps est conclu par une prière ; par exemple : « Merci Seigneur pour ta Parole. Ouvre tout grand notre cœur pour entendre tes appels : toi tu frappes à la porte pour entrer dans notre maison et y apporter ta joie et ta paix. Aide-nous à te laisser passer. Montre-nous les chemins qui conduisent vers toi. Donne-nous de goûter le bonheur de ta présence. Rends-nous sensible à ceux qui sont tristes, malades ou malheureux. Amen » Pour terminer, on fait le signe de la croix. Ou bien, le papa et la maman tracent sur le front de leurs enfants le signe de la croix en disant par exemple : « Que le Seigneur te bénisse et te fasse connaître combien il t’aime ».   Pour s’entraider dans le partage : Pendant le carême, on cherche faire plus de place à Dieu et aux autres. Chacun fait attention à ce qui l’éloigne de Dieu et de ses frères, il fait du ménage pour se débarrasser de ce qui l’encombre. Par exemple : diminuer le temps passé à des jeux vidéo ou à surfer sur internet, visiter des personnes seules ou malades, écrire un mot pour faire plaisir à quelqu’un, faire l’expérience de la faim en se privant d’un repas, etc.). Pour s’encourager, les plus jeunes peuvent dessiner un arbre sur une grande feuille de papier, un arbre avec seulement des branches, sans aucune feuille. Ils l’accrochent au mur, dans leur chambre. A chaque fois qu’ils feront un effort de partage, ils dessinent une feuille dans l’arbre. Ainsi, ils voient peu à peu l’arbre verdir. Même chose, mais en famille : A l’occasion d’un petit temps de prière chaque soir, on allume des bougies, et chacun dans son cœur peut demander à Dieu de l’éclairer pour reconnaître sa présence au cours de la journée écoulée. On peut dire par exemple : « Seigneur Jésus, aide-nous à te faire de la place. Viens faire le ménage dans notre cœur. Libère nous de tout ce qui nous empêche de t’aimer et d’être avec toi dans la joie. Guide-nous pour que nous soyons davantage attentifs aux autres. » Puis on fait passer un pot dans lequel il y a des pâtes (par exemple des farfalles, ces pâtes en forme de nœud papillon). Ceux qui ont pu faire un effort de partage prennent une farfalla et la mettent dans un deuxième pot. Ceux qui ont pu en faire deux, en mettent deux, ceux qui ont pu en faire plus en mettent trois. Le pot qui recueille ainsi les pâtes est gardé durant tout le temps du carême. Il se remplit peu à peu. Le soir du vendredi saint, on les fait cuire et l’on mange cela à la place du repas du soir. Puis on peut échanger un geste de paix (comme on le fait le dimanche à la messe) et dire le Notre Père.

    Les élections municipales - L'intégrale

    Play Episode Listen Later Mar 1, 2020 22:53


    Sur le même sujet : https://rcf.fr/spiritualite/elections-municipales-qu-est-ce-que-ca-change-quand-est-chretien  

    Le désert - L'intégrale

    Play Episode Listen Later Feb 16, 2020 22:26


    Certains croyants s’interrogent sur l’opportunité de lire l’Ancien Testament. Pourquoi se replonger dans l’histoire d’Israël, alors que Jésus est venu accomplir et porter à leur perfection les prophéties consignées dans la première partie de la Bible ? Que nous apprennent de plus les récits retraçant l’histoire des rois et des prophètes de Jérusalem, de la délivrance d’Égypte ou bien de la vocation d’Abraham ? La vie et la résurrection du Messie, fils de Marie, ne constituent-elles pas la réalité ultime dont les premiers ne sont que la préfiguration ? Si Jésus est le Verbe de Dieu, les écrits qui le prophétisent sont-ils encore en mesure de nous apporter un complément qui aiderait à approfondir les enseignements du rabbi galiléen ?L’Égypte est le nom de tous nos esclavages Le livre de Philippe Plet, Les Hébreux au désert (Salvator), répond indirectement à ces questions. L’ouvrage du religieux passionniste est en effet un commentaire spirituel de la pérégrination du peuple de l’Alliance, sous la conduite de Moïse, après sa sortie d’Égypte. Il nous aide à comprendre pourquoi les chrétiens n’en auront jamais fini avec la Parole de Dieu renfermée dans l’Ancien Testament. Jésus s’est appuyé sur elle pour réfuter le Tentateur au désert, au début de sa carrière publique : tout Verbe qu’il fût, il ne l’a jamais considérée comme obsolète. A fortiori n’en doit-il pas aller différemment pour nous. Dans son ouvrage, Philippe Plet, à l’aide des différentes péripéties qui ont émaillé la marche des Hébreux au désert, démontre que cette sortie d’Égypte n’est pas un événement qui s’est déroulé une seule fois dans l’histoire, mais qu’elle se répète au fil des générations, collectivement mais également dans l’existence concrète de chaque individu. L’Égypte est le nom de tous les esclavages auxquels nous sommes confrontés, ainsi que celui de notre univers de l’image qui prétend se suffire à lui-même, fermé qu’il reste à toute transcendance et à toute contestation. L’auteur, dans des pages incisives, en dressant le portrait spirituel de l’Égypte antique, souligne, avec des détails concrets, la similitude de cette civilisation avec la période que nous vivons. Cinq difficultés dans la foi du fugitif Cependant, ce n’est pas seulement l’Égypte qui survit dans notre postmodernité. Les difficultés de la foi des fugitifs conduits par Moïse, se retrouvent à l’identique dans l’existence des croyants d’aujourd’hui. L’auteur en dénombre cinq : révolte, nostalgie de l’esclavage, tentation de l’idolâtrie, sentiment de l’inutilité de l’appel à la sainteté pourvu que « Dieu soit avec nous », manque de foi dans l’épreuve. Comme le souligne Philippe Plet, « la pérégrination au désert est à l’image de la vie intérieure du croyant ». On l’aura compris, parcourir les étapes de la marche des Hébreux ne satisfait pas en premier lieu la curiosité historique. La Bible est surtout une école de la foi, de découverte du vrai Dieu que les multiples idoles essayent de défigurer à nos yeux. Le récit de la montée du peuple vers la Terre promise devient ainsi une allégorie de notre détachement des biens éphémères de ce monde pour gagner le Royaume qui ne passera pas. Les livres de l’Exode et des Nombres, lus spirituellement, retracent le chemin que nous devons parcourir afin de purifier notre regard et contempler ainsi, comme Moïse en fit la demande express au Très-Haut, la face de Celui qui nous conduit hors des contrées de servitude. Alors serons-nous en mesure de prendre possession de l’héritage de Celui qui est la Vérité, le Chemin et la Vie. La figure exemplaire de Moïse L’auteur nous rappelle que « la foi suit la même loi dynamique de l’amour : elle progresse sans cesse, sans jamais s’arrêter à une certaine connaissance figée de Dieu. En réalité, l’ascension spirituelle n’a pas de fin, elle est un sommet infini, et dans l’éternité l’âme ne cessera pas son ascension : infiniment, elle connaîtra et goûtera Dieu de façon renouvelée ». Ici, c’est surtout la figure de Moïse qui est exemplaire. En effet, le libérateur des Hébreux est d’abord un homme de foi, que Dieu invite par trois fois à monter sur la montagne pour progresser dans la connaissance de son interlocuteur divin. Le lecteur découvrira avec profit comment Dieu arriva à façonner le cœur de Moïse. Car l’expérience du législateur des Hébreux, depuis l’ouverture du Royaume à tous par le Ressuscité du Jour de Pâques, peut devenir l’expérience de tout chrétien. Si Moïse eut le privilège que Dieu s’entretînt avec lui « comme un ami parle avec un ami », cette amitié est désormais le lot commun des disciples de Jésus-Christ. C’est là un motif supplémentaire pour relire, grâce au concours de Philippe Plet, le récit de la marche des Hébreux au désert. L’aventure du peuple et de son guide est bien la nôtre. La Parole de Dieu est plus actuelle que jamais. Sur le même sujet : https://rcf.fr/spiritualite/bible/le-recit-des-tentations-du-christ-au-desert  

    Saint François d'assise - L'intégrale

    Play Episode Listen Later Feb 2, 2020 22:37


    CANTIQUE de St François Loué sois tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures, spécialement messire frère Soleil, par qui tu nous donnes le jour, la lumière : il est beau, rayonnant d'une grande splendeur, et de toi, le Très Haut, il nous offre le symbole. Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur Lune et les étoiles : dans le ciel tu les as formées, claires, précieuses et belles. Loué sois tu, mon Seigneur, pour frère Vent, et pour l'air et pour les nuages, pour l'azur calme et tous les temps : grâce à eux tu maintiens en vie toutes les créatures. Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur Eau qui est très utile et très humble précieuse et chaste. Loué sois tu, mon Seigneur, pour frère Feu par qui tu éclaires la nuit : il est beau et joyeux, indomptable et fort. Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la Terre, qui nous porte et nous nourrit, qui produit la diversité des fruits, avec les fleurs diaprées et les herbes. Loué sois tu, mon Seigneur, pour ceux qui pardonnent par amour pour toi  ; qui supportent épreuves et maladies : Heureux s'ils conservent la paix, car par toi, le Très Haut, ils seront couronnés. Loué sois tu, mon Seigneur, pour notre sœur la Mort corporelle, à qui nul homme vivant ne peut échapper. Un hymne à la vie Ce chant qui célèbre la vie et la création, François d’Assise le porte en lui depuis sa conversion. On en trouve des bribes sans ses propos habituels, signe qu’il l’aura fredonné toute sa vie. Mais c’est au cours d’une épreuve profonde que ce poème jaillit dans la forme que nous connaissons. François n’avait plus que deux ans à vivre. Il n’avait pas encore 45 ans mais était reclus de fatigues et de souffrances. Il venait de recevoir les stigmates et souffrait d’une infection oculaire contractée en Orient qui le rendait presque aveugle. Il souffrait tant qu’il ne supportait plus la lumière du jour. A Saint-Damien où il se réfugia alors, Claire l’installa dans une petite maison et le soigna. Durant 50 jours, François demeura dans l’obscurité et, à bout de souffrances  et de découragement, fit une expérience spirituelle d’une telle force que les mots jaillirent d’eux-mêmes de sa bouche pour donner ce Cantique de louange . Une fraternité cosmique François ne fait pas alors l’expérience d’une conquête de soi, comme on dirait aujourd’hui. Bien au contraire. Il traduit avec force que c’est dans un élan irrépressible de  dé-sappropriation  que l’on peut se tourner vers Dieu, le louer pour ses créatures et fraterniser avec elles.  François ne connaît plus le soleil, le vent, l’eau, le feu, mais « frère Soleil », « frère Vent », « sœur Eau », « frère Feu ». Ce n’est pas pour lui une simple allégorie mais bien des sentiments fraternels qu’il éprouve pour la création divine. Cette fraternité cosmique se rattache à la perception vive de la paternité universelle de Dieu. « C’est au sens théologique le plus fort du mot, et pas seulement en vertu d’une gentille poésie, que François parlait des oiseaux, du feu, du soleil…de la mort même, comme de ses frères et de ses sœurs » (P. Congar) Le Cantique des Créatures n’est donc pas un poème sentimental. Il découle de l’émotion dont vibre François devant la valeur de toute vie, en tant que manifestation de l’amour créateur. Entre lui et la création s’établit un lien profond, fait d’amitié, de respect et de vénération. Cet amour s’étend à toute chose, à tout être. Thomas de Celano, son biographe écrivait : «Il appelait frères et sœurs tous les êtres ; et d’une manière extraordinaire et inconnue aux autres, il savait, grâce à la perspicacité de son cœur, pénétrer jusqu’au plus intime de chaque créature». Une vraie fraternité avec toute la Création François fraternise donc avec le cosmos. Mais aussi avec les grandes profondeurs de l’âme humaine. Car le soleil, vent, l’eau, le feu, la terre, ne sont pas simplement des réalités de la nature, mais aussi des symboles des forces qui travaillent notre âme. Et c’est avec ces forces, parfois destructrices, que fraternise aussi François. Avec lui, ni l’eau, ni le vent, ni le feu, ni la terre, ni la mort même ne font peur. Et c’est réconcilié avec ces forces que François s’ouvre à l’amour créateur, se reconnaissant lui-même, parmi toutes les autres créatures, près d’elles, avec elles, dépendant de Dieu. Ce sentiment de dépendance, vécu dans un immense tendresse sereine pour toute chose créée, libère François de tout désir de supériorité et de puissance. Il découvre ainsi le secret d’une pleine humanité et de la vraie fraternité. «Le monde n’est plus à posséder, il est la réalité splendide dans laquelle l’homme est admis à être vivant et à coopérer à la création avec tout ce qui vit» (Eloi Leclerc). C’est donc à la découverte émerveillée de ce monde que nous invite la fraternité universelle de François.  Pour aller plus loin, le livre d'un spécialiste de saint François :  « le Cantique de frère Soleil» d’Éloi Leclerc aux éditions franciscainesSophie de Villeneuve, 1ère publication, le 26 novembre 2014. Saint François d’Assise, le premier écologiste    Pourquoi saint François d’Assise aimait-il tant la nature et les animaux  ? Quel est le lien entre la pauvreté franciscaine et le souci de la Création  ? Le P. Dominique Lang, assomptionniste et journaliste à Pèlerin, rappelle l’histoire de François et l’influence de sa spiritualité sur les préoccupations du pape actuel, mais aussi de ses prédécesseurs...[Saint François prêchant aux oiseaux, par Giotto. Basilique Saint-François d’Assise.]Sophie de Villeneuve : Pourquoi dit-on parfois que saint François d’Assise est le premier saint écologiste ? D. L. : C’est Jean-Paul II qui le premier a eu cette audace. Archevêque de Cracovie dans les années difficiles où Solidarnosc s’opposait au régime communiste polonais, Karol Wojtyla était très proche d’une branche de la famille franciscaine, les capucins, qui étaient très engagés dans les combats de l’époque, aux côtés de Solidarnosc. Avec les droits sociaux, une de leurs préoccupations portait sur l’état des paysages polonais, sur l’état de la Vistule, complètement polluée par l’industrie polonaise, sur l’état dans lequel le régime communiste laissait l’environnement de leur pays. Quand Karol Wojtyla est devenu pape, en 1978, il est allé faire un pèlerinage à Assise. Six mois plus tard, il a publié une bulle dans laquelle il déclarait François d’Assise patron des écologistes. On connaît bien sûr le fameux cantique de François, dans lequel il salue le soleil, la terre, les animaux... Le lien à la nature fait-il partie intégrante de sa spiritualité ? D. L. : Il serait évidemment anachronique de dire que François était « écologiste », puisque ce mot date du XIXe siècle. Mais je crois que sa conversion personnelle l’a fait sortir du milieu de ses parents, du monde marchand, de la « petite bourgeoisie » de sa petite ville italienne. Quand il prend conscience du non-sens dans lequel il vit, manger, boire, consommer sans savoir où il va, il décide de reprendre en main sa foi chrétienne et d’être cohérent. Alors qu’il vient de quitter ses habits de bourgeois, la première rencontre qu’il fait sur sa route est celle d’un lépreux. Il a une hésitation : va-t-il oser le prendre dans ses bras ? Il le fait, et se sent ainsi libéré de toute peur. Au fur et à mesure qu’il s’engage dans une pauvreté radicale, assumée, il découvre toute une part de la société oubliée : les pauvres, les lépreux, les enfants, dont il faut prendre soin. Et que dans cette part oubliée, il y a aussi le reste de la Création, que l’on utilise, que l’on exploite, comme les bêtes de somme qui sont aussi des créatures de Dieu. On voit alors François commencer à prêcher aux oiseaux, aux poissons, au loup de Gubbio, etc. Cela nous paraît aujourd’hui romantique, mais c’était un acte prophétique. Prêcher à la terre entière, et non seulement aux hommes, c’est être écologiste ? D. L. : La foi chrétienne dit que Dieu ne vient pas simplement sauver l’humanité, mais toute sa Création. Et c’est François d’Assise qui nous l’a rappelé. Le pape actuel a pris le nom de François d’Assise. Cela indique-t-il un programme ? D. L. : Oui. Le pape François raconte lui-même que pendant le conclave, alors que le dépouillement des votes commençait à indiquer que Jorge Bergoglio serait élu, le cardinal assis à sa droite, un franciscain brésilien, lui tapota le coude et lui dit : « N’oublie pas les pauvres ». Ce qui lui a donné l’idée de prendre le nom de François. Mais oublier les pauvres et oublier la Création, est-ce la même chose ? D. L. : Oui, car avant François, les papes ont fait tout un travail préparatoire, notamment Benoît XVI avec l’encyclique Caritas in veritate sur les questions sociales. Benoît XVI dit déjà que l’on ne peut pas prendre soin des pauvres si l’on ne prend pas soin de la Création, et qu’inversement on ne peut pas s’occuper de la nature si l’on ne prend pas soin des plus pauvres. Le « tout est lié » de François était déjà annoncé. Je pense que le François a été appelé à devenir pape pour mettre en œuvre un certain nombre d’intuitions qui s’accumulaient mais que l’on n’arrivait pas à traduire pastoralement. Aujourd’hui, ce pape nous met au travail. L’encyclique Laudato Si’ nous rappelle aussi la spiritualité franciscaine. D. L. : Bien sûr, et très fortement. Le titre reprend le début du cantique aux créatures de François. Quand François d’Assise dit ce cantique, il est pratiquement à la fin de sa vie. Il est malade, il voit la mort arriver. Il demande à ses frères de le sortir de la cabane où il était enfermé parce que l’état de ses yeux lui rendait la lumière insupportable. Il proclame alors ce poème qui est une grande annonce de réconciliation avec la Création. Peut-on dire que dans ce chant, il divinise la Création ? D. L. : Il ne divinise pas, il fraternise. Il appelle frères et sœurs des créatures que l’on considérait jusque-là comme négligeables. Ce sont des créatures, nous dit-il, qui ont la même vie que nous, avec une autre dignité, une autre place, une autre mission, mais qui sont appelées au salut comme le reste de la Création. Certains se sont scandalisés que l’on présente au pape François, au cours du Synode sur l’Amazonie, des statuettes incas représentant la Terre-Mère. Exposées à Rome, elles ont été volées et jetées dans le Tibre, et l’on a accusé le pape de réveiller les idoles. Que penser de telles polémiques ? D. L. : Je pense que c’est typique des réseaux sociaux modernes, qui montent en épingle des choses sans importance. Ces objets ont été apportés au début du synode par les représentants indigènes d’Amérique du Sud, qui les ont présentés comme des éléments de leur culture, et les ont accompagnés de portraits d’hommes et de femmes morts pour défendre leur terre, des jésuites, des chrétiens martyrs de ce combat-là. On a chanté et prié autour de ces objets, sans le moindre signe de syncrétisme religieux, et sans que soit évoqué le fait que ces statuettes représentaient une divinité. Bien sûr, elles proviennent du fonds culturel indigènes et ressemblent à la Pachamama des Incas, mais elles représentent des femmes enceintes, à genoux. Et l’on a posé dans les jardins du Vatican deux de ces statuettes, face à face, pour évoquer la Visitation. Du coup, certains milieux conservateurs, voulant montrer que le pape François est un idolâtre trop à gauche qui veut changer la foi, ont saisi l’opportunité et crié au scandale. Être écologiste, ce n’est pas faire du syncrétisme… D. L. : Pas du tout. Il y a bien sûr toutes sortes d’écologies. Mais si l’on est chrétien et écologiste, l’écologie ne remplace pas la foi chrétienne. Elle vient l’enrichir, elle rappelle certains fondamentaux de l’existence biologique, relationnelle, sociale, environnementale, culturelle… François insiste beaucoup sur toutes les dimensions d’une écologie qui n’est pas seulement humaine ou environnementale, mais qui nous oblige à vivre autrement dans notre maison commune. Laquelle n’est pas faite que d’hommes et de femmes, que de créatures animales ou végétales, mais d’un ensemble de relations qui nous permettent d’être pleinement des êtres humains. Humains qui avons reçu le salut par le Christ, nous avons une mission particulière : être les gardiens de toute cette Création. Une des premières homélies du pape François, le jour de la saint Joseph le 19 mars, saluait Joseph comme le gardien de Marie et le gardien de la Création. Pour un chrétien, que veut dire vivre de façon écologique ? D. L. : Il y a beaucoup de manières de faire, suivant nos sensibilités, nos générations. On ne s’y engage pas de la même façon si l’on a 25 ou 60 ans. On n’a pas le même rapport à la consommation, à la vie politique ou économique. Il n’est donc pas étonnant qu’il y ait des écologies différentes. Je dirais que nous avons tous une responsabilité dans le renouveau des générations qui nous suivent. Or très souvent dans les collectifs, les générations qui sont en responsabilité ont un peu peur des phénomènes prophétiques ou de contestation qui arrivent, et passent leur temps à étouffer le renouveau qui se produit à la base. Mais il y a là un processus, et le pape François insiste beaucoup sur cette notion de processus, dans lequel chaque génération pourrait reconnaître qu’elle a essayé, et comprenne que la génération suivante puisse essayer autrement, tout en la soutenant. Propos recueillis par Sophie de Villeneuve, dans l’émission Mille questions à la foi sur Radio Notre-Dame. (Source La  Croix)  

    Dimanche - les noms et titres de Jésus

    Play Episode Listen Later Dec 1, 2019 23:06


    Jésus est nommé de multiples façons dans le nouveau testament, chaque qualificatif suggérant une façon dont ont pu l'appréhender ou le considérer ses différents interlocuteurs : « Rabbi », ou le terme proche en araméen « Rabbouni », qui signifie au ier siècle le « maître » , au sens « maître et philosophe » d'un groupe.  « Maître » au sens d'« enseignant »,  «Prophète », « Serviteur », « Juste », « Saint », « Fils de David », déjà employés pour des personnages de la Bible hébraïque, « Grand prêtre », « juge », « pasteur », « Rédempteur » « Sauveur ». L'Évangile selon Jean (Jn 19,19-20) rapporte que la croix de son exécution était surmontée d'un titulus qui portait l'inscription, en hébreu, latin et grec, « Jésus le nazôréen, Roi des Juifs »n 8,22. On trouve plusieurs fois l'expression « Fils de l’homme » que s'attribue Jésus lui-même dans les évangiles23. Elle se trouve précédemment dans la littérature hébraïque, dans le Livre des Psaumes24, où elle désigne l'homme ordinaire. Chez le prophète Ezechiel25, le Fils de l'homme définit la fonction prophétique. Dans le Livre de Daniel26, elle s’applique au statut messianique Sa désignation comme « Christ » (du grec χριστός / christós, traduction de l'hébreu : מָשִׁיחַ - mashia'h, Messie, signifiant « l’oint [du Seigneur] ») a une forte connotation politique et religieuse dans l'espérance messianique de cette époque. De son vivant, Jésus interdit à ses disciples de dire à quiconque qu'il est le Messie. Enfin, Jésus est aussi désigné comme Fils de Dieu par le tentateur, par les démons qui sortent des possédés, par ceux qui le découvrent comme tel6 ; et lors de son procès.

    Saint Pierre - L'intégrale

    Play Episode Listen Later Nov 24, 2019 22:54


    Qui est Pierre ? Simon, frère d'André, a été le premier parmi les disciples de Jésus à confesser le Christ, Fils du Dieu vivant, et Jésus lui donna le nom de Pierre. Il a reçu la charge de conduire l'Église: "Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église" (Matthieu 16,18-19). Pierre, l’éternel converti... S’il y a bien un personnage qui se convertit dans le Nouveau Testament, c’est Pierre. Présenté comme un impulsif au grand coeur, parfois téméraire mais jamais vraiment courageux, Pierre est l’exemple type du disciple qui veut bien faire, n’y arrive pas vraiment mais revient toujours. Pierre se met à la suite de Jésus et marche sur les eaux de façon hésitante. À la première difficulté, il coule ! Heureusement, il appelle au secours. Mais voilà la première annonce de la Passion. Qu’est-ce que cette bizarre affaire de souffrances infligées au Messie, au Roi attendu, au libérateur ? Pierre est d’autant plus fondé à réagir qu’il vient de reconnaître en Jésus « le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Le voilà pourtant qui subit une très violente rebuffade de la part du Maître : « Passe derrière moi, Satan ». Ce qu’il en pense, personne ne le sait mais ce qui est sûr, c’est qu’il est toujours là, fidèle, à la tête des disciples. Le voilà d’ailleurs qui déclare ne jamais abandonner Jésus lors de sa Passion. Et c’est l’histoire bien connue de la prédiction des trois reniements de Pierre et de leur accomplissement avant le chant du coq. Pierre pleure, mais il sera un des premiers à se rendre au tombeau. Chez Jean, après la résurrection, Jésus l’interpelle par trois fois (ce chiffre lui colle à la peau !) : « M’aimes-tu ? » Et Pierre, attristé, répond la troisième fois : « Tu sais tout, tu sais que je t’aime. » Transparence absolue de la fidélité. Et puis il y a la Pentecôte. Pierre est le premier à témoigner, mais il lui faut des arguments massues pour qu’il consente à baptiser Corneille. Et même ainsi, cela ne semble pas suffire. Peu après la première assemblée de Jérusalem où il entérine l’ouverture aux païens, Pierre se voit vertement repris par Paul. Ici aussi, personne ne dit ce qu’il en pense. Mais ce qui est sûr c’est qu’il revient toujours, fidèlement. Il se convertit, inlassablement. C’est d’ailleurs peut-être le signe distinctif du disciple : savoir sans cesse revenir, changer, se convertir. J.-P. Rosa Croire aujourd'hui Pour aller plus loin : https://croire.la-croix.com/Definitions/Bible/Saint-Pierre/Pierre-m-aimes-tu  

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