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L'archéologie des périodes historiques cherche à instaurer un dialogue entre l'ensemble des sources disponibles (littéraires, épigraphiques et archéologiques) sur les périodes de l'Antiquité classique et orientale, mais aussi du Moyen âge et de l'époque moderne, afin de restituer dans sa complexité l'histoire des hommes qui ont vécu dans le passé.
Le plus important ensemble d'art rupestre saharien a été découvert dans l'extrême sud-ouest de l'Égypte en 2002. Perchée en haut d'une dune, la paroi de l'abri Wadi Sura II dévoile des milliers de peintures réalisées vers le VIIe millénaire avant notre ère. Elles témoignent d'une vie intellectuelle foisonnante, bien avant l'invention de l'écriture.
Localisé au coeur de la Cordillère de Vilcabamba, au Pérou, près de la cité de Cuzco, le site de Choqek'iraw, « le berceau de l'or » en langue quechua, est considéré comme l'une des plus belles réalisations architecturales incas. C'est aussi l'un des rares sites préhispaniques à posséder une grande mosaïque murale à caractère symbolique montrant des caravanes de lamas gravissant le versant de la montagne.
Témoignages EPI: Compléments de cours (Sabine Monnier)
Témoignages EPI: Suivi et évaluation des stages (Elizabeth Andreassian)
Témoignages EPI: Test de français langue étrangère (Laurence Rico et Emmanuel Charrier)
La filiation entre Lumières et révolutions a été souvent affirmée, par les révolutionnaires tout autant que par les contre-révolutionnaires, au service de stratégies discursives bien différentes. Il convient cependant de signifier l'autonomie des Lumières face aux révolutions. Cette vidéo est issue du MOOC "Découper le temps : les périodes de l'histoire".
Pierre-Henri Gouyon revient sur différents regards qui ont été portés sur la nature et sur la biodiversité au cours des derniers siècles. Il insiste sur le fait que cette biodiversité ne peut être réduite à un ensemble d'espèces, figé, mais qu'au contraire ce sont ses dimensions dynamiques et complexes qu'il convient de considérer lorsqu'on évoque sa conservation. Il illustre son propos par l'exemple de l'agriculture.
Présentations des étudiants du Master 2 Recherche Droit Social
Obamacare : la réforme du système de santé aux Etats-Unis
Bernard Stiegler Directeur de l'Institut de Recherche et d'Innovation - Centre Georges Pompidou Conférence organisée par l'Université Numérique en Région Paris Ile de France. 25 juin 2013 Repenser le système académique dans son ensemble Universités, institutions de recherche ainsi que d'autres formes de sociétés savantes, comme Wikipédia, forment ce système académique que le numérique impose aujourd'hui de repenser. Il ne s'agit pas seulement de la question de la transmission mais aussi de celle de la genèse des savoirs que ce système est capable d'engendrer. L'organologie de la sphère académique a ainsi pour objectif d'étudier parallèlement les aspects physiologiques, techniques et sociaux qui interviennent dans la production des savoirs à l'heure du numérique. Tout savoir académique est peer-to-peer, public et anamnésique Un savoir académique est un savoir anamnésique, c'est-à-dire auquel on ré-accède. Pour pouvoir être réactivé, ce savoir doit nécessairement avoir été extériorisé et spatialisé ce qui le rend transmissible. C'est tout l'enjeu de la grammatisation, c'est-à-dire de la transformation des flux mentaux et corporels en extériorisations spatiales qui peuvent prendre des formes très différentes : peintures sur des parois rupestres, inscriptions hiéroglyphiques, livres, fichiers électroniques... Car en effet le savoir n'est reconnu comme tel qu'à la condition de s'exposer au regard des pairs (par exemple les docteurs de la même discipline) par le biais de la publication. La réflexion sur le savoir académique à l'heure du numérique entretient ainsi un lien essentiel avec les problématiques de l'industrie éditoriale. Mais à un autre niveau, la publication est aussi le résultat d'un processus essentiel dans la production des savoirs, celui de la controverse. Réactiver le savoir, c'est le réinterpréter, et toujours de manière polémique. Un bon professeur est capable de ramener ses élèves aux origines du savoir qu'il transmet L'école doit donc faire reparcourir aux élèves toute l'histoire des savoirs à différentes échelles en mettant en avant la notion de cursus, de parcours, de boucle de savoir. L'entrée dans le savoir ne peut se faire que par son origine ; du primaire au supérieur, l'enseignant introduit les élèves dans les conditions d'élaboration des savoirs qu'il veut transmettre, le met dans cette position idéale de celui qui viendra enchaîner sur ces savoirs, qui viendra les poursuivre en les interprétant. Une nouvelle organologie académique numérique Cette dynamique de boucle propre au savoir académique va à l'encontre de ce qu'on observe aujourd'hui en matière de catégorisation des savoirs. Les catégories sont des critères qui permettent d'organiser l'expérience et de la conceptualiser. Or, avec le numérique, le modèle de la causalité dans l'élaboration des savoirs laisse la place à celui de la corrélation. La catégorisation s'opère sans herméneutique, sans polémique. Il en résulte une organologie orpheline sur le plan de l'éthique et c'est d'ailleurs sur ce type d'organologie que se développent les MOOCs. Quelle alternative trouver à la catégorisation automatique par des algorithmes, d'autant plus que ce modèle se donne à voir comme une manière naturelle de traiter de l'information ? Bernard Stiegler propose la création d'un nouveau langage informatique qui permettrait l'indexation, l'annotation et l'éditorialisation contributives des différentes activités intellectuelles sur support numérique. Ce nouveau langage laisserait toute sa place à la confrontation autour des savoirs et donc à la genèse de leur production toujours renouvelée. 500 thèses sur le numérique, dans toutes les disciplines Dans un même mouvement, il est fondamental d'étudier les effets du numérique sur ce savoir. Pour cela, il est nécessaire de faire preuve de méthode. Introduire le numérique à l'école sans l'avoir introduit à l'université n'est pas satisfaisant. Une politique massive de recherche sur le numérique, notamment dans le cadre des doctorats, doit être lancée. Ce saut épistémique majeur, caractérisé par des recherches contributives, menées sur des terrains de recherche-action, est essentiel pour la sphère académique toute entière, de l'université à l'industrie éditoriale. Ce cycle de conférences est organisé par l'Université Numérique en Région Paris Ile de France. Pour en savoir plus : -Les pages de Bernard Stiegler sur le site Ars Industrialis : http://arsindustrialis.org/les-pages-de-bernard-stiegler -Biographie et bibliographie de Bernard Stiegler : http://arsindustrialis.org/bibliographiebiographie -Textes de Bernard Stiegler : http://arsindustrialis.org/textes_bernard_stiegler -Conférences de Bernard Stiegler (.mp3) : http://arsindustrialis.org/audio/by/composer/bernard_stiegler
La révolution numérique en cours aura selon Michel Serres des effets au moins aussi considérables qu'en leur temps l'invention de l'écriture puis celle de l'imprimerie. Les notions de temps et d'espace en sont totalement transformées. Les façons d'accéder à la connaissance profondément modifiées. A cet égard, chaque grande rupture dans l'histoire de l'humanité conduit à priver l'homme de facultés ("l'homme perd") mais chaque révolution lui en apporte de nouvelles ("l'homme gagne"). A la part de mémoire et de capacité mentale de traitement de l'information qu'il perd avec la diffusion généralisée des technologies numériques, l'homme gagne une possibilité nouvelle de mise en relation (d'individus, de groupes et de réseaux, de savoirs) mais aussi une faculté décuplée d'invention et de création. C'est probablement de ce côté-là que se trouvent les réponses aux enjeux contemporains de l'humanité. Michel Serres a souligné que l'écart entre les pratiques nouvelles nées de la diffusion généralisée, dès le plus jeune âge, du numérique et celles des organisations instituées à une époque où l'humanité vivait autrement, est devenu considérable. L'entrée dans cette nouvelle ère de l'humanité interpelle la sphère académique. L'École et l'Université doivent engager leur métamorphose. Auteur de nombreux essais sur les implications philosophiques des mutations profondes de nos sociétés, philosophe, historien des sciences et homme de lettres, Michel Serres incarne, par sa personnalité comme par son oeuvre, cette vision de l'innovation globale et du décloisonnement entre les disciplines qui est au coeur du Programme Paris Nouveaux Mondes. En tant que membre du pôle de recherche et d'enseignement supérieur héSam, l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne participe à la construction d'une grande université de recherche dans le domaine des sciences humaines et sociales, des sciences de la gouvernance publique et privée, de l'ingénierie et des arts.
Auteur d'ouvrages sur l'économie du cinéma, engagé au sein d'organismes professionnels tels La Chambre syndicale des producteurs et exportateurs de films français, dont il est secrétaire en 1981, ou la Société civile des auteurs, réalisateurs et producteurs (ARP), dont il est délégué général de 1989 à 2003, Pascal Rogard est actuellement directeur général de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD). C'est à ce titre qu'il est intervenu en 2013 pour les étudiants du Master Pro Ciné Sorbonne, en proposant 3 conférences thématiques. Pascal Rogard nous propose d'éclaircir ce sujet d'actualité, en cette période de changements technologiques important, qu'est l'exception culturelle 2.0. Qu'est-ce que ce concept d'exception culturelle ? Celui-ci nous invite à l'envisager comme une marque, un nom de code où il s'agit de préserver nos capacités de négociations sur le plan commercial. Il aborde l'influence de ce concept sur les systèmes de réglementations et de soutient à la production et leur mise en danger par les services délocalisés. Un enjeu lié au développement des nouvelles technologies voilà pourquoi l'on parle d'EC 2.0. Il s'agit alors selon ce dernier d'adapter l'ensemble de nos régulations à l'évolution des technologies. Ce qui remet en question la définition même de l'audiovisuel aujourd'hui et soulève l'importance de conserver notre indépendance culturelle sur le net. Enfin Pascal Rogard nous amène à faire la distinction entre ce qu'il a appelle l'EC 2.0 la vraie et la fausse EC de P. Lescure.
Innovation et Management des Technologies "Innovation with legs"
Entre science et fiction, il n'y a parfois qu'un pas que les technologies semblent avoir franchi. Joël de Rosnay l'avait bien compris quand, dès 1981, il crée le terme "biotique" pour décrire l'hybridation et la coévolution des méthodologies et des techniques employées en informatique, biologie et chimie supramoléculaire. Dans son intervention, Joël de Rosnay explique avec brio comment l'ordinateur n'est plus simplement un objet, ni même un simple outil, qui se trouve devant nous. Cet ordinateur a véritablement pris sa place dans l'environnement qui nous entoure. Aujourd'hui la frontière entre la biologie et la technologie s'estompe au point de devenir quasiment invisible. A tel point d'ailleurs que l'on peut parfois parler d'un véritable état symbiotique entre l'Homme et la machine. Ces systèmes innovants, terme que Joël de Rosnay préfère au terme "innovation" qu'il considère comme maintenant dépassé, nous facilitent déjà la vie au quotidien et sont en perpétuelle évolution. Le web 2.0 lui-même est voué à disparaitre et c'est du web 5.0 qu'il est question ici, que Joël de Rosnay appelle le "symbionet", un web qui pousse encore plus loin la communication du corps vers l'écosystème numérique dans lequel nous sommes rentrés. Ces évolutions technologiques nous promettent encore bien des surprises? pour le meilleur et pour le pire ! Joël de Rosnay est un scientifique et écrivain renommé. Il a notamment été enseignant-chercheur au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et Directeur des Applications de la Recherche à l'Institut Pasteur. Il est aujourd'hui conseiller de la Présidente d'Universcience (Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette et Palais de la Découverte) et Président exécutif de Biotics International.
Dans ce module la composition de l'actif circulant et des dettes à court terme fait l'objet d'une présentation plus détaillée. Les mécanismes de la dépréciation de ces postes d'actif sont ensuite introduits. Le module se clôt sur l'enjeu que représente pour l'entreprise le financement de son cycle d'exploitation, les risques que ce financement comporte et la manière de les appréhender (en particulier à travers la notion de Besoin en Fonds de Roulement).
Ce module revient sur la notion de dettes, en l'opposant à celle de capitaux propres, traitée dans le module précédent. Les différents types de dettes (indivis, syndiquées, obligataires) sont présentées. Les modalités de prise en compte de leurs impacts en comptabilité font ensuite l'objet d'un traitement précis, en soulignant leurs conséquences financières et en revenant sur les relations entre finance et comptabilité (méthode du coût amorti, différences entre les systèmes normatifs).
La société, personne morale, a des organes qui ont compétence pour la représenter. En principe elle est engagée par des représentants légaux, mais d'autres techniques existent à travers les contrats (délégation, contrat de travail) ou la responsabilité.