Cette série de podcasts vidéo propose une introduction au sujet de la biodiversité. Ces vidéos ont constitué le coeur du dispositif pédagogique du MOOC Biodiversité, qui a connu sa première session en mai-juin 2015 sur la plate-forme France Université Numérique (FUN). Ces vidéos peuvent ê…
Bruno David revient sur les grandes crises d'extinction de la biodiversité. Il se focalise sur deux aspects : d'une part l'enregistrement de ces crises en montrant que contrairement à ce que l'on peut imaginer, il y a peu de fossiles en période de crises, et d'autre part la sortie de crise, en montrant que la cicatrisation est d'une durée variable, sans que l'on sache précisément quels en sont les mécanismes.
Partez à la découverte de la biodiversité des océans, des récifs coralliens aux lagunes littorales. Cette biodiversité, dont la connaissance est encore partielle, fait aujourd'hui l'objet d'une grande attention de par son importance dans les grands équilibres de la biosphère, mais aussi de par les services qu'elle rend aux sociétés humaines, à commencer par la fourniture de ressources alimentaires. C'est dans ce cadre-là qu'est développée aujourd'hui l'approche écosystémique des pêches, visant à concilier ces différents enjeux de préservation. Ce clip fait partie d'un ensemble de vidéos constituant le MOOC Biodiversité proposé par UVED et réalisé par l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Florence Galletti propose un aperçu du droit de la mer et revient sur les grands enjeux qui lui sont associés. Elle pose un certain nombre de définitions essentielles pour bien comprendre ce domaine, revient sur les grandes évolutions de ce champ, et présente les défis à relever, comme par exemple la sécurisation des délimitations maritimes, l'encadrement des pêches en eau profonde, ou encore l'efficacité du droit international des pêches maritimes.
Jean-Marc Fromentin nous emmène à la découverte du thon rouge, poisson pêché depuis l'antiquité mais soumis depuis près de trois décennies à une pression très forte, responsable d'un fort déclin des populations. Il met en évidence les aspects scientifiques, politiques et sociaux qui ont permis de mieux préserver cette espèce emblématique.
Sylvain Bonhommeau met en évidence les mouvements de nombreuses populations animales des océans tout au long de leur cycle de vie et, sur cette base, pose l'enjeu de la connectivité marine. Un enjeu de connaissance, qui doit conduire à mieux connaître les espèces et leurs mouvements, et un enjeu d'intégration aux politiques de protection des espèces marines.
Philippe Cury présente les fondements de l'approche écosystémique des pêches, cadre d'action permettant de maintenir la biodiversité, de maintenir les captures, et de maintenir les emplois. Il revient sur les grandes étapes qui ont jalonné la mise en place de ce cadre.
Gilles Boeuf revient sur les grandes étapes de l'histoire de la vie. Il part des océans, où la vie est apparue il y a plus de 3,5 milliards d'années, évoque la conquête des terres, et termine par l'apparition des groupes humains et par les transformations associées.
Philippe Cury explique comment la surpêche atteint les réseaux trophiques marins, et met en évidence certaines conséquences écologiques de cette pratique, comme la prolifération des méduses ou la disparition d'espèces prédatrices des espèces convoitées.
Christian Chaboud présente quelques modèles et enjeux liés à l'approche économique des pêches et des ressources marines. Il revient notamment sur le modèle de Gordon Schaefer ainsi que sur l'évaluation économique des services écosystémiques.
David Mouillot propose une analyse des récifs coraliens en matière de biodiversité et de productivité. Il cherche à préciser l'importance des habitats coraliens pour le développement de larges réseaux trophiques, pouvant être utilisés de manière durable par les populations humaines des littoraux concernés.
Les milieux marins étant difficiles d'accès, Pierre Chavance expose plusieurs moyens qui sont aujourd'hui mis en oeuvre pour mieux connaître l'état de la biodiversité et des ressources marines. Il se focalise sur les dispositifs d'accompagnement et de surveillance des navires de pêche, et notamment ceux pratiquant la pêche à la senne.
Audrey Darnaude nous amène à découvrir le rôle et l'importance des lagunes pour le fonctionnement de la biodiversité. Elle montre notamment à l'aide d'exemples dans le Golfe du Lion que la productivité côtière est étroitement liée à ces écosystèmes.
Laurent Dagorn pose le problème des prises accessoires dans le domaine de la pêche. Ces prises correspondent à ce qui est prélevé au milieu marin mais non recherché par les pêcheurs. Après avoir défini les termes de cette problématique, il expose quelques orientations et actions qui permettraient d'accroître l'efficacité de la pêche.
Sophie Bertrand présente les principales formes d'interactions qui existent entre les pêcheurs et les oiseaux dans le cadre de la pratique de la pêche : captures accidentelles, compétition, ou autres effets inattendus. Afin de limiter ce type d'impacts, elle propose quelques pistes d'action.
Partez à la découverte de la biodiversité des milieux terrestres et aquatiques continentaux. Il s'agit de milieux extrêmement diversifiés et faisant l'objet de dynamiques tout à fait spécifiques, à l'image des rivières intermittentes ou des successions écologiques des milieux forestiers. Ces milieux constituent également des trames, dont certaines présentent d'importantes variations physico-chimiques, à l'image des rivières de la source à l'estuaire. Ce clip fait partie d'un ensemble de vidéos constituant le MOOC Biodiversité proposé par UVED et réalisé par l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Marion Gosselin propose un état des lieux de la biodiversité forestière, 80% de la biodiversité mondiale y étant associée. Elle propose un focus sur la France métropolitaine et l'Europe, en mettant en évidence la nature et l'évolution des principaux groupes d'organismes vivants trouvés dans ces milieux.
Marion Gosselin propose un aperçu des dynamiques écologiques associées aux milieux forestiers, appelées également successions écologiques. Elle en présente les grandes étapes, des stades pionniers aux stades mâtures, en se focalisant à chaque fois sur la biodiversité associée. Pour finir, elle met en parallèle ces évolutions naturelles et les stratégies actuelles de gestion forestière.
Marion Gosselin propose un focus sur le bois mort, composant important et essentiel des forêts. La biodiversité associée, les espèces saproxyliques, représente en effet 25% de la biodiversité forestière. Sur la base d'une compréhension de son fonctionnement et de ses bénéfices, elle met en lumière un véritable enjeu de conservation associé à ce bois mort.
Dans cette présentation, Jérémy Lobry définit les caractéristiques écologiques des milieux estuariens, zones de transition entre l'océan et le milieu continental. Il met en lumière d'une part la biodiversité relativement faible qu'on y trouve et d'autre part, la productivité secondaire extrêmement importante de ces milieux.
Cette intervention d'Eric Rochard porte sur les poissons migrateurs amphihalins, poissons effectuant des migrations entre les eaux douces et la mer. Après une présentation de ce mode de fonctionnement et un aperçu des espèces emblématiques, il revient sur leurs intérêts écologiques, alimentaires, récréatifs et culturels.
Dans cette présentation, Thibault Datry évoque les rivières intermittentes, rivières qui cessent de s'écouler ou qui s'assèchent de manière ponctuelle dans le temps. Il montre l'importance et l'évolution de ces écosystèmes, et met en évidence la riche biodiversité que l'on y trouve.
Cette intervention de Christian Chauvin porte sur les végétaux aquatiques des cours d'eau. Après une définition des macrophytes et quelques précisions concernant leur fonctionnement d'un point de vue écologique, il revient sur leur utilisation en tant que bioindicateur de la qualité des cours d'eau.
La biodiversité joue un rôle majeur dans le développement et le maintien des pratiques agraires à travers le monde. Cette biodiversité concerne les espèces et les variétés cultivées, mais aussi les écosystèmes dans lesquels ces cultures sont implantées, à commencer par le sol. L'évolution récente de ces pratiques montre une réduction considérable de la structure et du fonctionnement de cette biodiversité. À court et moyen terme, c'est une menace pour les capacités de production alimentaire. Ce clip fait partie d'un ensemble de vidéos constituant le MOOC Biodiversité proposé par UVED et réalisé par l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Etienne Hainzelin propose un aperçu des grandes étapes de l'évolution de l'agriculture depuis le néolithique. Il montre toute l'importance que revêt aujourd'hui cette activité du point de vue socioéconomique, et en parallèle met en lumière l'extrême spécialisation des populations humaines, qui tirent 90% de leurs calories de 30 espèces seulement.
Etienne Hainzelin présente les principaux types de services écosystémiques tels que mis en évidence par le Millenium Impact Assessment (2005). Il montre qu'au cours des dernières décennies, le développement d'une agriculture industrielle s'est fait notamment par le remplacement d'une partie de ces services écosystémiques par l'usage de fertilisants et de pesticides.
Etienne Hainzelin revient sur les évolutions marquantes des systèmes agricoles depuis une centaine d'années, en particulier dans les pays riches. Une agriculture intensifiée, basée sur l'apport de fertilisants et de pesticides, et sur l'usage de variétés "élites". Cette transformation, qui a impacté aussi bien les paysages que le fonctionnement des sociétés humaines, a aussi soutenu l'émergence progressive de questionnements sur la compatibilité entre agriculture intensive et préservation des écosystèmes.
Etienne Hainzelin présente les principaux types de biodiversité associés aux systèmes agricoles : biodiversité de soutien et biodiversité destructrice. Se focalisant sur la première, il montre que dans l'histoire récente, les populations humaines se sont concentrées sur quelques variétés "élites", dans le cadre d'une agriculture intensive, au détriment de toute une diversité spécifique et génétique cultivée et enrichie au fil des siècles.
Dans cette présentation, Etienne Hainzelin et Alain Ratnadass s'intéressent aux bioagresseurs, qui peuvent être définis comme la partie de la biodiversité qui va à l'encontre de la production. Ils mettent en évidence le paradigme d'éradication qui prévaut encore largement aujourd'hui mais, compte tenu des risques associés à l'usage de pesticides, ils explorent les moyens de lutte mobilisant la biodiversité elle-même pour combattre ces bioagresseurs.
Sur la base des enjeux associés à l'activité agricole dans le monde, Etienne Hainzelin explore la voie de l'agroécologie, et notamment de l'intensification écologique des systèmes de culture. Dans cette perspective, il montre tout l'intérêt de maintenir les services écologiques des milieux, mais aussi tous les enjeux de savoirs et de recherche associés à cette transformation.
Etienne Hainzelin et Eric Blanchart nous emmènent à la découverte de la troisième frontière biotique, à savoir les sols. Ils apportent plusieurs données concernant la biodiversité très importante qu'on y trouve et ils mettent en relation cette biodiversité avec le bon fonctionnement des agroécosystèmes.
Explorez une biodiversité encore peu connue mais au rôle essentiel pour notre propre développement; il s'agit du microbiote, constitué de l'ensemble des micro-organismes qui vivent dans notre organisme et qui, selon les cas, peuvent être à indispensable à notre "bonne santé" ou, au contraire, néfastes. Ce clip fait partie d'un ensemble de vidéos constituant le MOOC Biodiversité proposé par UVED et réalisé par l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Bernard Swynghedauw définit dans cette présentation ce que sont la biodiversité, la santé et la maladie. Il met en évidence l'importance des facteurs environnementaux et/ou génétiques dans l'apparition de maladies, et lie dans un même temps évolution socioéconomique des pays et évolution des problématiques de santé publique.
Dans cette intervention, Bernard Swynghedauw présente les grands groupes d'organismes vivants (procaryotes, eucaryotes, virus), et évoque le lien entre cette biodiversité et la santé en insistant sur deux aspects : l'effet dilution et l'atopie.
Bernard Swynghedauw évoque dans cette présentation la biodiversité microbienne. Il cherche tout d'abord à la définir puis met en évidence les changements qui l'affectent en lien avec les activités humaines. Il apporte également des éléments de repères concernant les conséquences sur les changements climatiques de ces dynamiques microbiennes.
Bernard Swynghedauw propose dans cette intervention un aperçu des transitions épidémiologiques de ces derniers siècles, avec notamment une diminution de la mortalité liée aux infections et un accroissement de celle liées aux maladies chroniques non transmissibles. C'est un changement profond du paysage médical.
Dans cette présentation, Bernard Swynghedauw propose un aperçu du nouveau paysage médical, marqué par l'émergence de plusieurs risques et affections. Il explore tout particulièrement l'âge, le risque infectieux et le risque immunitaire, et souligne la nécessité de prendre en compte ces différents facteurs pour expliquer les problèmes de santé publique.
Bernard Swynghedauw revient sur le microbiote qui nous habite, à savoir le monde bactérien avec lequel nous coexistons et nous co-évoluons. Il met en évidence sa distribution au sein de notre organisme, certains facteurs responsables de son évolution, et évoque son lien avec plusieurs types d'affections.
Bernard Swynghedauw plaide dans cette présentation pour une écologie globale de la santé, cherchant notamment à mieux prendre en compte le microbiote dans les questions de santé publique. Il pose en filigrane la question de la capacité de l'homme à s'adapter à lui-même.
Les villes, qui ne cessent de croître à l'échelle de la planète, constituent des milieux très fortement modifiés par l'homme. Les conditions de vie que l'on y trouve constituent autant de contraintes ou d'opportunités pour la biodiversité qui y est omniprésente, et qui selon la situation - voire même parfois selon le point de vue - s'avère bénéfique ou problématique pour les citadins. Ce clip fait partie d'un ensemble de vidéos constituant le MOOC Biodiversité proposé par UVED et réalisé par l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Nathalie Machon nous emmène à la découverte de la biodiversité en ville. Elle propose pour cela un zonage de villes en fonction de l'importance des espaces verts, puis précise les caractéristiques écologiques propres à ce milieu. Elle termine par un aperçu des différents groupes d'espèces qui peuvent y être observés.
Nathalie Machon apporte des éléments sur le fonctionnement des populations animales et végétales en ville, milieux marqués par une importante fragmentation des habitats et des conditions physicochimiques contraignantes. Elle illustre son propos par une étude réalisée sur les pieds d'arbres autour de la gare de Bercy, à Paris.
Nathalie Machon s'appuie sur l'approche des services écosystémiques pour mettre en évidence l'intérêt de préserver et de promouvoir la nature en ville. Service d'approvisionnement, service de régulation, service culturel et enfin service de support avec un large focus sur la pollinisation, en lien avec le programme de sciences participatives Sauvages de ma rue.
Nathalie Machon présente quelques facteurs qui influencent la qualité de la biodiversité en ville : climat, caractéristiques du sol, ancienneté de l'habitat, fragmentation et hétérogénéité des espaces verts... Elle conclut par l'apport de recommandations pour favoriser cette biodiversité, en se focalisant sur la gestion des jardins et des espaces verts.
Les services écosystémiques constituent aujourd'hui une approche très utilisée pour caractériser les contributions du vivant au bien-être de l'humanité. De nombreuses stratégies sont aujourd'hui déployées afin de conserver cette biodiversité, qu'elle soit menacée ou ordinaire. Mais il faut bien garder à l'esprit que, dans un contexte de changement global, c'est avant tout son potentiel évolutif qu'il convient de conserver. Afin de nourrir ces réflexions et ces programmes d'action, les chercheurs mobilisent de plus en plus des programmes de sciences participatives. Ce clip fait partie d'un ensemble de vidéos constituant le MOOC Biodiversité proposé par UVED et réalisé par l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Denis Couvet présente les raisons pour lesquelles la préservation de la biodiversité a du sens : sa valeur intrinsèque, la fonctionnalité des écosystèmes et son potentiel évolutif. Dans un second temps, il propose une compartimentalisation de ces objectifs de préservation : espèces menacées, biodiversité ordinaire, espèces exploitées, en lien avec différents territoires de gestion, des espaces protégés aux villes.
Découvrez ce qu'est la biodiversité, ses origines il y a plus de 3,8 milliards d'années, et les mécanismes de son évolution, marquée notamment par des grandes crises d'extinction d'espèces. Ce clip fait partie d'un ensemble de vidéos constituant le MOOC Biodiversité proposé par UVED et réalisé par l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Denis Couvet s'intéresse à la biodiversité ordinaire, à savoir celle qui nous entoure et qui représente 80% des espèces dans le monde. Il propose un aperçu de l'état de cette biodiversité, en lien notamment avec le changement climatique. Pour terminer, il pose les cinq grands enjeux liés au devenir de cette biodiversité ordinaire.
Pierre-Henri Gouyon propose une définition de la biodiversité. Pour cela, il s'appuie sur le diagramme publié par Darwin en 1859 dans l'Origine des espèces. Il insiste sur les équilibres dynamiques de cette biodiversité, en soulignant l'importance centrale des processus de divergence et d'extinction.
Sur la base des travaux du Millenium Ecosystem Assessment de 2005, Denis Couvet définit les grandes catégories de services écosystémiques : services de support, services d'approvisionnement, services de régulation et services culturels. Il montre que les évolutions de ces services diffèrent, avec notamment une nette dégradation du service de régulation et, sur cette base, discute de l'arbitrage entre ces services écosystémiques.
Pierre-Henri Gouyon revient sur différents regards qui ont été portés sur la nature et sur la biodiversité au cours des derniers siècles. Il insiste sur le fait que cette biodiversité ne peut être réduite à un ensemble d'espèces, figé, mais qu'au contraire ce sont ses dimensions dynamiques et complexes qu'il convient de considérer lorsqu'on évoque sa conservation. Il illustre son propos par l'exemple de l'agriculture.
Pierre-Henri Gouyon s'appuie sur un exemple - Dédale - pour montrer les effets et risques d'une conception du progrès basée uniquement sur la technologie.