Au Pays de Nulle Part

Découvrez le manifeste et la promesse d'"Au Pays de Nulle Part".

Pour ce premier épisode je n’ai pas du aller très loin. Je suis sortie de l’hôtel, j’ai traversé la rue et me suis enfoncée quelques mètres dans le village. Je suis allée rejoindre Andrée Hody, 96 ans,  la doyenne de Poix-Saint-Hubert.   Poix-Saint-Hubert est un hameau du village d’Hatrival, dans l’Ardenne belge. il fait partie de la commune de Saint-Hubert, dans la province du Luxembourg. Avec Andrée, on a parlé de Poix, surnommé "le petit Paris",  de ce qu’il y avait  à l’époque, de ses études à Charleroi, de la guerre, de mise en plis, -que l’on ne fait plus-, de son salon de coiffure, d’airbnb -un tout petit peu-.  On a aussi parlé voiture, de sa première voiture et de sa relation d’amitié avec ma grand-mère et marraine, Léa, avec qui j’ai toujours cru d’après les ragots des voisins qu’elle ne s’entendait pas. A l’époque, disait-on, nos deux familles étaient rivales car tenant les mêmes business.  

Dans cette épisode, nous partons pour Alicante, où vit mon cousin John Brisy, pour parler de Libin son village natal.  John ouvre ma mini-série sur Libin qui se poursuivra avec les interviews de son frère et de sa sœur, Dimitri et Pauline. Parce qu’il est possible d’avoir vécu dans la même maison, avec les mêmes parents sans pour autant  partager la même histoire avec son village natal…   Libin est une commune située dans la province de Luxembourg, en ardenne belge, qui rassemble un peu plus de 5000 habitants  Le village est bordé à l’ouest par l’autoroute A4/E411 reliant Arlon et Bruxelles. La commune de Libin est également arrosée par la Lesse, qui coule dans les villages de Ochamps, Anloy, et Villance. Je n’aurais jamais imaginé que mon cousin prendrait cette voie! John et moi avons le même âge et avons tous deux travaillé, étant jeunes, dans l’hôtel familial ce qui nous a lié particulièrement et laissé beaucoup de souvenir. Je me souviens précisément d’une fin de service, on ferme tous les deux autour d’une bière. On a 20 ans. On parle du futur et john m’annonce qu’il partira faire un stage de 6 semaines, à Dublin, à la fin de ses études de Marketing. Il y restera au final 3 ans et commencera à parcourir le monde...

Cette semaine nous poursuivons notre mini-série sur Libin. Parce qu’il est possible d’avoir vécu dans la même maison, avec les mêmes parents sans pour autant partager la même histoire avec son village natal…    Nous partons  à la rencontre de ma cousine Pauline, la sœur cadette de John dont vous avez fait la connaisssance dans l’épisode précédent.  Pauline m’a accueilli pour une papote dans le jardin de la maison familiale et vous entendrez qu’on a bien rigolé.  Pauline a 24 ans, elle vit à libin et est comédienne professionnelle depuis de nombreuses années. Elle a notamment joué un des premiers rôles du film "Le grimoire d’Arcandias" aux côtés de Christian Clavier, Anémone et Isabelle Nanti  Aujourd'hui, elle poursuit en parallèle des études de traduction à Liège.

Cette semaine  nous partons à Hautgné, dans la campagne liégeoise, pour rejoindre mon cousin Dimitri le frère de John et Pauline Brisy. Dimi est architecte. Il a vécu de nombreuses années à Liège jusqu’à ce qu’ils décident  récemment avec son épouse Margaux de s’installer dans la campagne Liégeoise. Ils vivent actuellement dans des conteneurs et c’est avec lui que nous clôturons notre mini-série sur Libin.  Parce qu’il est possible d’avoir vécu dans la même maison, avec les mêmes parents sans pour autant partager la même histoire avec son village natal… 

Dans cet épisode, je vous propose une petite échappée théorique avec un homme passionnant. Cet homme c’est Daniel Bodson. Il est Docteur en sociologie et spécialiste des thématiques liées à la ruralité. Monsieur Bodson habite à Villance, un petit village de la commune de Libin, qui se trouve à 10 kilomètres seulement de Poix-Saint-Hubert. Il a notamment publié "Les Villageois" aux éditions l’Harmattan ainsi que l’ouvrage photographique "Il y a une vie en dehors des villes" avec Jean Marc Bodson. Avec lui, nous réfléchirons à ces questions : Est-il encore acceptable aujourd’hui de parler de ruralité en Belgique? A quoi ça rime d’habiter quelque part à dans notre époque hyper connectée. Ruraux et urbains même combat? Et demain, Quel(s) rôle(s) joueront les ruralités ?

Cette semaine je vous emmène  loin...très loin! Nous allons à la rencontre de Claudia Obata.  Claudia est brésilienne et à vécu à Sao Paulo pendant plus de 40 ans avant de s’installer, il y a 9 ans, à Hargimont avec son compagnon Thierry et leur fils Giuliano.  Hargimont  est un petit village de la Famenne traversé par la Wamme et situé entre les villages de Marloie et On. Il fait partie de la commune et ville de Marche-en-Famenne. J’ai connu Claudia grâce à mon compagnon Stéphane, un bon copain de Thierry, mais également parce qu’elle est libraire à Livre'S, une librairie très sympathique de Marche-en-Famenne où j’aime me faire conseiller et acheter mes livres. Avec Claudia, on verra comment un changement de lieu peut impulser un changement de vie.. Ou est-ce l’inverse? 

Cette semaine je vous propose de rester en Amérique du Sud et de faire un petit détour par le Vénzuéla pour terminer l’année en beauté avec l’interview haut en couleur et sans langue de bois de Michelle Grandjean. Michelle est d’origine vénézuélienne et  a habité de nombreuses années à  Caracas une des villes les plus dangereuses du monde, avant de connaître son époux et de s’installer à Hardigny. Hardigny est un hameau ardennais traversé par un petit ruisseau qui fait partie de la commune et ville de Bastogne. Il se trouve à proximité du village de Rachamps. C’est un hameau bien connu car situé au cœur de l'offensive allemande de décembre 1944, durant la bataille des Ardennes. Michelle est graphiste indépendante. J’ai fait sa connaissance  il y a quelques mois au Coworking GARE! où elle vient travailler de temps en temps.  C’est avec elle et son histoire que nous clôturons cette année 2019.  

Pour ce premier épisode de l'année 2020, je vous propose de commencer en beauté avec l'interview de Boris Gronemberger qui ouvre une mini-série toute spéciale autour de la musique!  Dans cette mini-série nous poserons une question toute simple: "Est-il possible de faire une carrière professionnelle dans la musique quand on habite un petit village, par exemple en Ardenne?   Boris Gronemberger est un multi-instrumentiste de grand talent bien connu de la scène bruxelloise. Il a joué dans de nombreux groupes indépendants, au sein de projets comme Raymondo, Venus ou Zop Hopop. Il a également collaboré, en tant que batteur, avec les Girls in Hawaii ou encore Blondy Brownie et Castus. Et puis surtout il est le leader du groupe V.O., tout récemement rebaptisé River into Lake. Ce que peu de gens savent néanmoins c’est qu’il est orginiaire de Sensenruth, un petit village situé non loin de Bouillon, et que ses racines ardennaises le renvoient encore aujourd’hui à beaucoup d’émotions. 

Dans cette épisode , nous poursuivons notre mini-série spéciale autour de la musique, en compagnie d'Hélène Hartman.  Si ce nom ne vous est pas inconnu, c’est qu’elle parcourt le paysage musical belge depuis de nombreuses années. Hélène à 24 ans et habite à Arville, un petit village ardennais d'un peu moins de 1000 habitants qui fait partie de la commune de Saint-Hubert. Forte d’une expérience solo, elle s’est entourée depuis 2013 de musicien et a formé le groupe ‘’ THE HEAD ‘’, un coverband qui a évolué en groupe de composition quelques mois plus tard, et plus récemment rebaptisé HELENE HARTMAN. Avec elle, nous tenterons de répondre à une question toute simple: "Est-il possible de faire une carrière professionnelle dans la musique quand on habite un petit village, par exemple en Ardenne ?" 

Dans cet épisode, nous plongeons dans l’univers intimiste de Denis Kooner, un auteur-compositeur et chanteur bouillonnais qu’il convient de suivre.  Bouillon est une ville ardennaise située en province du Luxembourg dans le sud de la Belgique, près de la frontière française. Entourée de forêts, la ville s’étend dans et autour d’un méandre accentué de la Semois, un affluent de la Meuse.  Quand Denis Kooner répond au téléphone, une voix timide mais douce, légèrement rauque, sort du combiné. Un changement radical s'opère lorsqu'il devient Denis K, son nom de scène.  Après un premier mini-album (Nos vies nos bordels) qui lui a permis de se faire repérer DENIS K signe «L’horizon des fous», un magnifique cinq titres, poétique et envoûtant.  Avec lui nous poursuivons notre mini-série sur le thème « musique et ruralité » sans pourtant l’aborder vraiment. Car quand l’enjeu n’est plus d’habiter quelque part mais d’Habiter, la question de vivre ici ou ailleurs, dans les villes ou dans les champs, s’engage dans un cul de sac...

Cette semaine, nous clôturons notre mini-série "Musique et ruralité" à Bruxelles, avec Cédric Castus.  Souvenez-vous ! Boris Gronemberger nous en parlait dans l’épisode 8, "A la lisière", et c’est lui qui m’a donné envie de le contacter.  Cédric Castus est, comme Boris, originaire de l'Ardenne, de Paliseul plus précisément, et vit depuis un certain temps en région bruxelloise.  Paliseul est un village mais aussi une commune ardennaise situé en bordure de la province de Namur à l’ouest.  Le territoire de Paliseul est à cheval sur le bassin de la Semois et le bassin de la Lesse. Après de nombreuses collaborations dans des groupes musicaux comme Raymondo ou VO, Cédric lance en 2010 un projet solo baptisé Castus.  Au fil du temps, des rencontres et des imprévus, il est devenu sans prévenir bruxellos- ardennais-guitariste-cuisinier. Et aujourd’hui ne dit pas où il vivra demain...

Pour débuter cette mini-série autour du cinéma et de la ruralité, nous allons à la rencontre de Benjamin d'Aoust!  Benjamin est co-scénariste et co-créateur avec Stéphane Bergmans et Matthieu Donck de « La Trêve », une série belge à succès bien connue du grand public.  « La Trêve » a été tournée en grande partie en Ardenne et en Gaume. On en a déjà parlé dans ce podcast parce qu’il est vrai que la série a fait débat, tant chez les Ardennais que chez les Gaumais, notamment à propos de la manière dont sont dépeints les villageois dans la série.  Alors, inspirée ou non des Ardennais et Gaumais? Et puis pourquoi avoir choisi la ruralité du sud de la Belgique comme lieu de tournage? On en parle avec Benjamin d'Aoust dans cet épisode, et vous entendrez qu’il se prête au jeu avec franchise, simplicité et sans langue de bois!

Dans cet épisode, je vous emmène à la rencontre des agriculteurs qui ont participé au comité de sélection des films «Les agronautes » et  «Au nom de la terre», dans le cadre du festival "A Travers Champs". Nous verrons ce que représente pour eux le festival "A Travers champs", ce qui les a motivé à participer à la sélection des fillms mais aussi ce que cela leur a apporté. On parle de leur quotidien en tant qu'agriculteur, d’image, de représentation, de cliché, de réalité, de fiction, qui n’en est peut-être pas une…  

C’est l’histoire d’un petit cinéma qui aurait disparu depuis longtemps s’il n’avait pas été sauvé par les habitants de son village. A Habaye-la-vieille, dans la province de Luxembourg, on ne compte pas plus de 7000 habitants. Et parmi eux, 60 bénévoles se sont engagés à faire tourner leur cinéma : le Foyer. Un nom qui illustre bien ce qu’il représente pour eux. Malgré son unique salle et ses 200 places, il est la fierté de ses citoyens qui se relayent pour le faire vivre. Etudiant, travailleurs ou retraités, tout le monde met la main à la pâte. Entre la caisse, la projection ou le nettoyage, une tournante s’est organisée…  

Cette semaine, je vous emmène à Rochefort pour clôturer notre mini-série sur le cinéma et la ruralité avec Carine Dechaux. Carine est directrice du Centre Culturel des Roches à Rochefort, et initiatrice avec son équipe du festival du film sur la ruralité «A Travers Champs». Avec elle, nous reviendrons sur les débuts du festival et pourquoi il a été crée. Nous verrons comment il a évolué d’éditions en éditions mais aussi quels liens il a tissé, au fil du temps, avec les agriculteurs et les citoyens du territoire. 

L’épisode d'aujourd’hui a quelque chose d’inédit.  En cette période de confinement, notre hôtel et notre restaurant en Ardenne n’ont pas échappé à la règle, ils sont tous les deux fermés depuis plus d’un mois. Je suis donc cloîtrée chez moi à Bruxelles, tout comme le réalisateur Bruxellois Fabrice Du Welz, qui était lui aussi en Ardenne il y a encore quelques semaines, en pleine préparation du tournage de son nouveau film. Habitués des lieux, son équipe et lui avaient déjà pris leur quartier au Val de Poix en 2004 pour le tournage de son premier long métrage « Calvaire », le premier volet de ce que la critique allait appeler sa trilogie ardennaise. Il y a quelques semaines, alors qu’il mangeait aux Gamines après une journée de "prépa", je le questionnais sur son rapport à l’Ardenne et le pourquoi il revenait si souvent tourner ici. Il m’apprit alors qu’il avait été quelques années pensionnaire à l’Institut Saint-Joseph de Carlsbourg, une école et un internat très réputés dans la région à l’époque, notamment pour leur discipline et leur sévérité. Un internat  que je connais moi-même très bien pour y avoir passé mes 6 années secondaires.    Il était donc pour moi indispensable de récolter son histoire avec l’Ardenne et cet internat pour ce podcast. Ce que l’on fit, par ordinateurs interposés, il y a quelques jours...

Cette semaine, en cette période particulière de confinement, je vous emmène faire une petite marche au grand air à Clarens, en Suisse, avec Nicolas Bogaerts. Nicolas est un journaliste bien connu en Belgique. Il a officié et officie toujours pour de nombreux médias belges, que ce soit en presse écrite ou en radio, à la RTBF.  Ses thématiques de prédilection sont l’histoire, qu’il a étudié, la musique, le cinéma mais aussi la culture de la route qu’il explore pour le mook "Roaditude", la revue francophone de la route, pour lequel il écrit depuis quelques années déjà.   Ce que peu de gens savent néanmoins c’est qu’il est aussi, peut-être et avant tout, un marcheur dans sa plus pure et sa plus simple tradition. Marcheur de bitume, de chemin de traverse, de montagne...  Marcher, comme un moyen de locomotion, d’évasion, de contemplation...   On en parle avec lui dans cet épisode. Et, surprise!  Vous découvrirez ci-dessous une petite sélection " "Printemps 2020" d'ouvrages à propos de la marche, chaleureusement recommandée par Nicolas.    - Tomas Espedal, “Marcher (Ou l’art de mener une vie déréglée et poétique)”, Babel, 2012 - Antoine de Baecque, “Une Histoire de la Marche”, Perrin, 2016 - Henry D. Thoreau, “Balades”, Editions Denoël, 2005 - Henry D. Thoreau, “Journal”, Editions Le Mot et le Reste, 2014 - Pascal Picq, “La Marche”, Editions Autrement, 2015 - Michea Jacobi, “Walking Class Heroes”, Le Tripode, 2019 - Gustave Roud, “Petit traité de la marche en plaine”, Fario, 2019 - Erling Kagge, “Pas à pas. Faites de la marche un art!”, Flammarion, 2018  Bonne balade, belle écoute et agréable lecture à vous! 

Cette semaine, nous partons à la rencontre de Zoé Mabille!  Zoé est une jeune fille de 16 ans qui habite, entre autres, à Matagne-la-Grande, un petit village de la commune de Doische situé en province de Namur. J’ai bien dit "entre autres" car Zoé partage son temps entre la ville, où elle étudie, et la campagne où elle vagabonde. De Buzet à Chiny en passant par Matagne-la-Grande, Zoé expérimente la vie en collectif et en habitats groupés. Durant cette période de confinement elle s’est lancée un nouveau défi: construire elle-même une tiny house dans une vieille remorque qu’un de ses amis, fermier, lui a gentiment donné... Belle écoute!  

Cette semaine, nous partons pour la Gaume, à Chiny - un village bien connu pour son Festival interculturel de Conte- rencontrer Alain Lemaitre. Alain est philosophe de formation. Après plusieurs années dans l’enseignement, quelques déménagements en ville et en campagne et de nouvelles explorations, il est aujourd'hui devenu meunier.   Depuis un an, il s’est ancré à Chiny avec sa compagne et sa petite fille. Ils ont intégré le collectif "Gâche Warache" qui rassemble quelque 24 personnes, adultes et enfants, qui ont fait le choix de vivre dans des habitats légers, voulant y partager une vie collective au sein de la nature. Souvenez-vous, on en a déjà parlé avec Zoé dans l’épisode précédent! Comment s'expriment ses envies de campagne? Et comment se passe son installation à Chiny? A cela s’ajoute la délicate question de la définition du rural... On parle de tout cela avec lui, dans cet épisode!  

Pour ce 20èm épisode, je suis très heureuse de vous partager ma rencontre passionnante avec Chloé Legeay.  Je l’ai rejoint à Jassogne, un joli hameau où elle vit actuellement avec sa tribu non loin  de la ferme de Lizée, un projet d’habitat groupé inclusif et écologique enraciné dans l’ancienne commune de Crupet, où ils construisent leur futur habitat. Bordée par 9 hectares de terre agricole, la ferme comptera 8 unités d’habitation privées et de nombreux espaces communs: salle polyvalente, chambres d’amis, buanderie, cuisine professionnelle. De sa gestion quotidienne à sa forme juridique, le projet est imprégné de valeurs fortes. Aujourd’hui devenue boulangère, Chloé rêve d'ailleurs d’y créer un centre de transmission des savoir-faire.  Nous verrons avec elle comment la vie à la campagne lui a permis de retrouver de l’élan, de rompre avec la solitude alors qu’elle suffoquait en ville. De  construire son autonomie et du sens aussi. En fait, de se réaliser.  

Cette semaine je vous emmène à Baillamont rencontrer Antoine Pilette.  Baillamont est un charmant petit village ardennais qui fait partie de la commune de Bièvre. Il est arrosé par un ruisseau qui porte son nom et comporte quelques 130 habitants. J’ai fait la connaissance d’Antoine au coworking Gare! il y a quelques mois. Originaire de Pont-à-Celles, Antoine a crée le studio de design graphique ōnō, spécialisé dans les identités visuelles, les sites web et les imprimés. A 28 ans à peine, c’est sa quête d’authenticité et son plaisir des petites choses simples du quotidien qui l’ont naturellement menés à s’installer avec sa compagne Alizée, en pleine nature, dans le petit village de Baillamont...

Pour cet épisode de rentrée, je vous emmène à la rencontre de la philosophe, ethologue et psychologue belge Vinciane Despret, une invitée aussi passionnante que généreuse! Dans son dernier ouvrage, « Habiter en oiseaux » paru aux éditions actes sud, elle questionne en mêlant science et poésie la façon qu’ont les oiseaux de faire territoire.  Que signifie "habiter" en philosophe ? Qu’est-ce que serait un territoire du point de vue des animaux ?  Que signifie habiter le monde du point de vue d’un oiseau ? Cette question, Vinciane Despret a commencé à se la poser grâce au chant d’un merle! A l'écoute des bruits du monde, elle donne à entrevoir des territoires...   Bonne écoute.

Dans certains villages d’Ardenne on parle parfois autant le flamand que le français, et pas que l’été. Est-ce pour autant problématique? Certainement pas ! Nombreux sont ceux qui décident de franchir la frontière linguistique et de s’installer en Ardenne. Il n’est pas rare que ces flamands se revendiquent ardennais de cœur et d’âme et s’enracinent profondément. Pour ce 24èm épisode je suis partie à la rencontre d’Annemie Heylen. Annemie est originaire de la Campine en région Flamande et vit en Ardenne où elle a rencontré l’amour, depuis un peu plus de 5 ans. Emotions, chamboulement, intégration, confrontation, identité, rencontre, croyances, culture, devenir, on parle de tous cela dans cet épisode.

En cette période d’automne, de brâme et de champignons je vous emmène à Saint-Hubert, capital de la chasse et de la nature, appelée autrefois « Rome en Ardenne » en référence à l'influence internationale de son abbaye pendant 11 siècles.  Pour ce 25èm épisode, je vous emmène à la rencontre de Hans Swaan! En 2003, Hans et son épouse Ann tout deux originaires de Flandre,  ont acheté un bâtiment historique à l’abandon situé dans la ville de Saint-Hubert. Ce lieu c’est l’ancien Hôpital, où de tout temps les moines de l’abbaye voisine accueillaient pélerins et malades venus implorer Saint-Hubert... Belle écoute! 

La résidence secondaire est de ces phénomènes qui mettent en présence ruraux et citadins, au même titre que la chasse, la cueillette ou le tourisme « vert ». C’est souvent des raisons personnelles qui poussent certains à choisir d’acheter une seconde résidence dans tel pays ou dans telle région. Parce qu’ils y ont des souvenirs d’enfance ou d’adolescence. Ou que des copains, des amis, des voisins ont fait le même choix. Derrière ces choix très personnels, l'intégration dans le milieu local varient très sensiblement. Mais la résidence secondaire est de moins en moins ce que l'on croit. De la maison de famille héritée ou de la vieille ferme rachetée au mobil home , de plus en plus de résidents secondaires vivent leur second logement comme une deuxième résidence, alternante, et non plus secondaire, alternative. Ce processus invite à les considérer dans des cas de plus en plus nombreux comme des villageois permanents. Dans cet épisode, je vous emmène à Schaerbeek rencontrer Guy Lenel. Guy et son épouse Françoise ont acquis une seconde résidence en 2005 dans le village de Chiny. Scharbeekois depuis 50 ans, Guy se décrit aujourd’hui comme moitié Chinot moitié Bruxellois. Dans cet épisode, Il nous raconte son histoire et ses attaches personnelles avec le village de Chiny qui l’ont amené un jour, presque naturellement à s’y installer... Bonne écoute!  

Cette semaine je vous propose de prendre la route pour Bruxelles, où nous parlerons d’amour! Dans ce 27ème épisode je vous partage ma rencontre avec Marie François. Marie est toujours partante pour parler de sa recherche d'équilibre entre la Gaume où elle a grandit et Bruxelles où elle vit actuellement... Entre l'amour apaisé, doux, rassurant et l'amour intense, passionnant, enivrant, Marie a finalement décidé de choisir les deux. Elle nous partage son histoire avec ses "pays de nulle part" dans cet épisode...

Oui, il est possible d’entreprendre en ruralité ! D’y créer de nouveaux projets, d’y développer des idées inédites. Une foultitude d’exemples le prouvent un peu partout dans nos campagnes!  Cette semaine je vous propose de commencer une nouvelle série d'épisodes consacrée aux jeunes indépendant.e.s et créatif.ve.s qui ont décidé d'entreprendre et de développer des concepts inédits en ruralité En route vers le village de Our situé dans l’entité de Paliseul, pour faire la connaissance de Charlotte Renard, créatrice des cosmétiques belges "Bobone".  Charlotte est une jeune entrepreneure de 33 ans originaire de Namur et installée depuis maintenant plusieurs années à Our avec son compagnon Samuel et ses trois petites filles.  Convaincue que rien ne vaut le savoir-faire d'Antan, avec son clan de bobonnes, elle façonne à la main dans son "atelier-cuisine" en plein coeur de l'Ardenne, ses gommages et autres savons comme on mijote une bonne recette de famille... Elle nous raconte son installation en Ardenne et la création de son entreprise dans cet épisode!

Cette semaine je vous propose de poursuivre notre série d'épisodes consacrée aux jeunes indépendants et créatifs qui ont décidé d'entreprendre et de développer des concepts inédits en ruralité. Dans ce nouvel épisode je vous emmène derrière les sapins, à la rencontre de Michel Bourgeois, co-fondateur avec Anthony Dehez du studio DB Création, spécialisé en design de marque et en photographie. Aujourd’hui bien installés dans le petite village d’Ochamps, Michel et Anthony sont deux jeunes starters qui ont rêvé leur aventure en même temps qu’ils la vivaient. En 2006, au tout début de leurs études, ils ont créé leur boîte comme on peut créer une belle cabane. Sans pression, petit à petit et avec une bonne dose de détermination. Indépendants dans l’âme et amoureux de leur territoire, ils n’ont jamais eu envie d’autre chose que ce qu’ils font, ni même de quitter l’endroit où ils ont grandit… C’est Michel qui nous raconte la belle histoire de leur studio dans cet épisode !  --------------------------------------------- => Si vous cherchez encore des idées de cadeaux pour Noël, n’hésitez pas à consulter leur site internet ainsi que leur e-shop www.4murs1toit.be. Vous y trouverez une sélection d’objet atypique pour toute la famille! Et ci-dessous, toutes les infos à propos des artisans locaux et entreprises belges dont nous a parlé Michel dans cet épisode: - "La Vie dans les Bois" (un atelier de céramique situé dans les Ardennes) : https://www.facebook.com/La-vie-dans-les-bois-187144054804323/ - "Simonette à Bicyclette" : https://www.simonette-a-bicyclette.be - "Milles Lumières" (Abat-jour et luminaire personnalisés) : https://www.millumieres.be - "La Boissellerie De Maerteleire": http://www.la-boissellerie.com - "Bobone fresh cosmetic": https://bobone.be

Pour ce 30ème épisode, le dernier de l’année 2020, je vous emmène à Liège rencontrer Emilie Deom, la sœur de Samuel Deom qui est lui-même le compagnon de Charlotte Renard que j’ai interviewé dans l’épisode 28# Bobone.  Et oui, l’Ardenne est une grande famille! Et c’est un peu de ça dont on va parler dans cet épisode… Après avoir passé 10 ans à Namur, pour y étudier entre autres, Emilie est aujourd’hui installée depuis plus de 5 ans à Liège. Originaire de l’Ardenne elle s’est investie dans l’affaire familiale, la société Deom, une entreprise de Libin bien connue dans la région qui existe depuis 1961.    Depuis plus d’un demi-siècle, la société Deom est forte de trois générations des membres de la famille, incarnant des fonctions stratégiques diverses. Bref, Emilie vit à Liège tout en travaillant en Ardenne. Mais surtout, elle est enceinte d’une petite fille à naître pour le mois d’avril. Alors...petite fille de la ville ou petite fille des champs ? Parce qu’on est tous né quelque part et que ce lieu unique dit quelque chose de nous, sera toujours signifiant, j’avais envie d’interroger Emilie sur ses racines mais aussi sur ce qu’elle souhaitait  transmettre, partager à sa petite fille de son histoire avec l’Ardenne. A vrai dire, je me pose moi-même ces questions. Je suis née, j’ai grandi en Ardenne et je suis enceinte aujourd’hui de 4 mois d’un petit garçon, d’un ketje comme on dit en brusseleir. Malgré le fait que j’ai fait le choix d’habiter à Bruxelles et que je m’y sente maintenant comme chez moi, je n’ai aucune idée de ce que veut dire naître et grandir en ville. Et je me dis que mon petit garçon, lui, sera un bruxellois peut-être, d’abord et avant tout. Avant d’être ardennais.   On parle de tout cela avec Emilie dans cet épisode!

Pour ce dernier épisode d'Au Pays de Nulle Part, nulle question de ruralité ou de relation ville-campagne, j’ai eu envie de prendre le temps. De prendre un peu de temps avec vous pour réfléchir sur la question de "l’habiter". La question peut paraître incongrue et pourtant, il ne suffit pas d’être abrité pour habiter... Comment appréhender la question de l’espace habité, des styles d’habiter, des pratiques d’espace, des différentes façons de rendre habitable de l’espace, du rapport aux autres, à l’environnement et au monde biophysique aussi. Car au final, "habiter" n’est-il pas le propre de l’humain ? J’ai eu envie d’aborder cette thématique avec Carolina Serra. Carolina est historienne de l’art et anthropologue, elle enseigne actuellement à l’ERG Saint-Luc à Bruxelles, où elle donne notamment un cours de l’anthropologie de l’habiter. Amie de longue date de mon compagnon Stéphane, j’ai appris à la connaître à l’occasion de grandes tablées de copains et je l’ai très vite trouvée passionnante. Parce que son histoire personnelle est aussi bouleversante et fait écho à de nombreux égards aux différentes thématiques de ce podcast, c’est avec elle que j’ai voulu partager ce dernier épisode… Les virgules musicales que vous entendrez dans cet épisode sont des extraits du fabuleux travail du quartet de musique brésilienne « Rosa » né en 2017 et basé à Bruxelles. Derrière "Rosa", de fantastiques musiciennes et musiciens : Stéphanie Scultore, Matteo Carola, Mathieu Robert et Falk Schrauwen Leur musique est un mélange de musique populaire brésilienne, de chanson française, de rythmes du monde, de jazz, d’improvisation et de poésie en français et en portugais. Je vous encourage vivement à aller les écouter (en live dès que cela sera possible) et en attendant sur soundcloud ou bandcamp: - rosa4tet.com - soundcloud.com/stephanie-scultore-739307320/sets/chorando-sim-album-lp-rosa - rosaquartet.bandcamp.com/album/chorando-sim Belle écoute!