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Aujourd'hui, Marie-Sophie Bufarull, Didier Giraud et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
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L'une des publications patrimoniales de ce début d'année fut sans contexte la colorisation du "Lotus bleu" dans sa première version réalisée par Hergé. Certainement le chef d'œuvre du maître de la Ligne claire ! Une parution amplifiée par la publication d'un livre consacrée à Tchang et co-écrit par sa propre fille et Dominique Maricq. Le musée Hergé s'inscrit dans ce double événement en consacrant une salle spéciale aux tribulations de Tintin en Chine, tout en analysant le travail d'Hergé et de Tchang, une véritable collaboration qui a autant marqué la carrière de l'auteur que les millions de lecteurs qui lisent et relisent le Lotus bleu sans discontinuer !Une interview de Charles-Louis Detournay— Une production ActuaBD.com - Montage : Kelian Nguyen — Photo : Charles-Louis Detournay - Musique : We March Together — Courtesy of Patrick Patrikios — Youtube Audio Library
Court N°1 revient sur une rencontre qui s'est jouée lors de l'US Open 2004, un quart de finale du tableau féminin entre Serena Williams et Jennifer Capriati. Certainement le plus gros vol subi par Serena Williams. Souvenirs...
C'est une caricature publiée sur le site d'information congolais Actualité CD : on y voit un journaliste brandissant un micro devant un parterre d'hommes politiques et de représentants de la société civile à Kinshasa. Le journaliste les interpelle : « leaders d'opinion ! Un petit commentaire sur la révision ou changement de la Constitution ? » Tous les officiels veulent répondre en s'arrachant le micro : « moi, moi, moi », crient-ils. Et puis question suivante : « un commentaire sur la guerre qui a atteint Goma ? ». Et là, plus personne… Les officiels sont partis en courant…Et en effet, c'est la retenue qui domine à Kinshasa face à l'avancée des rebelles du M23 dans le Kivu. Les termes sont choisis. Les médias congolais, à l'instar du site 7 sur 7, parlent d' « incursion rwandaise à Goma », ou encore de « guerre d'agression ».Il faut dire que la situation est délicate. Le risque d'une extension du conflit est bien présent. C'est ce que souligne notamment Le Pays à Ouagadougou : « après le secrétaire général des Nations unies ce week-end qui disait craindre un embrasement régional du conflit en cours dans le Kivu avec l'ouverture possible de nouveaux théâtres de confrontation, c'est au tour du président du Burundi d'affirmer que la propension à l'extension transfrontalière de cette guerre est particulièrement grande, du fait de la situation volatile et explosive enregistrée, la semaine dernière, dans les deux extrémités du Kivu ».En effet, résume Jeune Afrique, « le président burundais, Évariste Ndayishimiye, a dit redouter que le conflit en RDC déclenche une guerre régionale. “Si ça continue comme ça, a-t-il déclaré, la guerre risque de se généraliser dans la région“. »Que veulent Makenga et Nanga ?La guerre dans quel but ? Quels sont les objectifs du M23 ?Le Monde Afrique brosse un long portrait du chef militaire de la rébellion, Sultani Makenga. C'est un « Tutsi dont une partie de la famille est originaire de la province du Masisi. (…) Ce “général“ discret a fait ses armes à l'ombre du président rwandais Paul Kagame et pris part à toutes les insurrections qui secouent l'est de la RDC depuis trente ans ».Dans une de ses rares interviews il y a deux ans, il déclarait, relève Le Monde Afrique : « nous avons choisi ce chemin parce que tout le reste a échoué. Nous avons au sommet de l'État des irresponsables, des bandits, des gens qui croient que le pays leur appartient ».Et Le Monde Afrique de s'interroger : « est-il un va-t-en-guerre piloté par Kigali et Kampala ? Un stratège militaire qui a su jouer un rôle dans toutes les rébellions congolaises ? Un opposant politique animé par la protection de sa communauté ? Peut-être un peu de tout cela à la fois ».Le quotidien Aujourd'hui au Burkina s'intéresse, lui, à Corneille Nanga, le président de l'AFC, l'Alliance fleuve Congo, alliée au M23. « Personne n'aurait parié en 2015, lorsque Corneille Nanga, président de la CENI congolaise proclamait les résultats des élections générales qu'une dizaine d'années plus tard, il se transformerait en rebelle, pour fonder l'Alliance fleuve Congo ? On ne sait pas ce qui s'est passé entre lui et Félix Tshisekedi mais à l'évidence, une brouille devenue rancune tenace est née entre les deux hommes. En tout cas, allié au M23, Corneille Nanga ne fait pas mystère de vouloir faire tomber Félix Tshisekedi ».Kagame dans le sillage de Poutine ?Pour le chercheur Thierry Vircoulon, interrogé par Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « Paul Kagamé semble dans un moment poutinien… (…) Le but immédiat du M23 (piloté par Kigali) est de forcer le gouvernement congolais à négocier. Mais une négociation pour quoi ? Certainement pas pour que le M23 puisse réintégrer l'armée congolaise comme cela avait été le cas après la crise de 2008, affirme Thierry Vircoulon. Une négociation entre le gouvernement congolais et le M23 viserait à conférer à ce mouvement armé le contrôle territorial d'une partie du Nord-Kivu a minima. Cela permettrait, précise le chercheur, l'officialisation des gains territoriaux du M23 depuis 2022 et équivaudrait à une annexion officieuse par le Rwanda. Le Nord-Kivu (ou en tout cas une partie de cette province) deviendrait ainsi un Donbass rwandais ».Et, souligne encore Thierry Vircoulon, « le renversement de Félix Tshisekedi n'est pas exclu dans cette stratégie si celui-ci continue à s'opposer à cette volonté d'annexion. Pour ce faire, Kigali semble avoir ressorti des poubelles de l'histoire la vieille stratégie du paravent politique congolais : l'Alliance du Fleuve Congo est le nouvel avatar du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (le RCD qui avait pris les armes contre le président congolais Laurent-Désiré Kabila à la fin des années 90).
C'est une caricature publiée sur le site d'information congolais Actualité CD : on y voit un journaliste brandissant un micro devant un parterre d'hommes politiques et de représentants de la société civile à Kinshasa. Le journaliste les interpelle : « leaders d'opinion ! Un petit commentaire sur la révision ou changement de la Constitution ? » Tous les officiels veulent répondre en s'arrachant le micro : « moi, moi, moi », crient-ils. Et puis question suivante : « un commentaire sur la guerre qui a atteint Goma ? ». Et là, plus personne… Les officiels sont partis en courant…Et en effet, c'est la retenue qui domine à Kinshasa face à l'avancée des rebelles du M23 dans le Kivu. Les termes sont choisis. Les médias congolais, à l'instar du site 7 sur 7, parlent d' « incursion rwandaise à Goma », ou encore de « guerre d'agression ».Il faut dire que la situation est délicate. Le risque d'une extension du conflit est bien présent. C'est ce que souligne notamment Le Pays à Ouagadougou : « après le secrétaire général des Nations unies ce week-end qui disait craindre un embrasement régional du conflit en cours dans le Kivu avec l'ouverture possible de nouveaux théâtres de confrontation, c'est au tour du président du Burundi d'affirmer que la propension à l'extension transfrontalière de cette guerre est particulièrement grande, du fait de la situation volatile et explosive enregistrée, la semaine dernière, dans les deux extrémités du Kivu ».En effet, résume Jeune Afrique, « le président burundais, Évariste Ndayishimiye, a dit redouter que le conflit en RDC déclenche une guerre régionale. “Si ça continue comme ça, a-t-il déclaré, la guerre risque de se généraliser dans la région“. »Que veulent Makenga et Nanga ?La guerre dans quel but ? Quels sont les objectifs du M23 ?Le Monde Afrique brosse un long portrait du chef militaire de la rébellion, Sultani Makenga. C'est un « Tutsi dont une partie de la famille est originaire de la province du Masisi. (…) Ce “général“ discret a fait ses armes à l'ombre du président rwandais Paul Kagame et pris part à toutes les insurrections qui secouent l'est de la RDC depuis trente ans ».Dans une de ses rares interviews il y a deux ans, il déclarait, relève Le Monde Afrique : « nous avons choisi ce chemin parce que tout le reste a échoué. Nous avons au sommet de l'État des irresponsables, des bandits, des gens qui croient que le pays leur appartient ».Et Le Monde Afrique de s'interroger : « est-il un va-t-en-guerre piloté par Kigali et Kampala ? Un stratège militaire qui a su jouer un rôle dans toutes les rébellions congolaises ? Un opposant politique animé par la protection de sa communauté ? Peut-être un peu de tout cela à la fois ».Le quotidien Aujourd'hui au Burkina s'intéresse, lui, à Corneille Nanga, le président de l'AFC, l'Alliance fleuve Congo, alliée au M23. « Personne n'aurait parié en 2015, lorsque Corneille Nanga, président de la CENI congolaise proclamait les résultats des élections générales qu'une dizaine d'années plus tard, il se transformerait en rebelle, pour fonder l'Alliance fleuve Congo ? On ne sait pas ce qui s'est passé entre lui et Félix Tshisekedi mais à l'évidence, une brouille devenue rancune tenace est née entre les deux hommes. En tout cas, allié au M23, Corneille Nanga ne fait pas mystère de vouloir faire tomber Félix Tshisekedi ».Kagame dans le sillage de Poutine ?Pour le chercheur Thierry Vircoulon, interrogé par Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « Paul Kagamé semble dans un moment poutinien… (…) Le but immédiat du M23 (piloté par Kigali) est de forcer le gouvernement congolais à négocier. Mais une négociation pour quoi ? Certainement pas pour que le M23 puisse réintégrer l'armée congolaise comme cela avait été le cas après la crise de 2008, affirme Thierry Vircoulon. Une négociation entre le gouvernement congolais et le M23 viserait à conférer à ce mouvement armé le contrôle territorial d'une partie du Nord-Kivu a minima. Cela permettrait, précise le chercheur, l'officialisation des gains territoriaux du M23 depuis 2022 et équivaudrait à une annexion officieuse par le Rwanda. Le Nord-Kivu (ou en tout cas une partie de cette province) deviendrait ainsi un Donbass rwandais ».Et, souligne encore Thierry Vircoulon, « le renversement de Félix Tshisekedi n'est pas exclu dans cette stratégie si celui-ci continue à s'opposer à cette volonté d'annexion. Pour ce faire, Kigali semble avoir ressorti des poubelles de l'histoire la vieille stratégie du paravent politique congolais : l'Alliance du Fleuve Congo est le nouvel avatar du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (le RCD qui avait pris les armes contre le président congolais Laurent-Désiré Kabila à la fin des années 90).
Collision entre un hélicoptère de l’armée américaine et un avion American Airlines à Washington. Entrevue avec Jean Lapointe, pilote de ligne à la retraite et expert en aviation civile.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Un avion de ligne frappé de plein fouet par un hélicoptère : plusieurs décès à Washington | Les dépenses farfelues à la FTQ continuent de s’accumuler… | Des solutions pour l’avenir de notre culture? | À quelques jours de son déménagement, il apprend que son logement est… indisponible! Dans cet épisode intégral du 30 janvier, en entrevue : Me Manuel St-Aubin, avocat spécialisé en droit immobilier et commercial et blogueur sur droit immobilier.ca. Jean-Louis Fortin, directeur du Bureau d’Enquête de Québecor. Julie-Anne Richard, directrice générale de RIDEAU. Une production QUB Janvier 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Certainement, vous voyez ce qui va être dit, mais la servante de Dieu va nous conduire vers LA révélation de sa Parole. La Parole est un puits sans fond et vous aurez une révélation pour votre vie par la servante que Dieu s'est choisie. Alors, écoutez attentivement et laissez-vous plonger dans l'océan de la Parole de Dieu et de son Rhéma pour votre vie. Votre serviteur Salvatore Gentile depuis la Belgique dans la région de Charleroi. +32 489 676 132 Dons sur l'IBAN ou le RIB : BE06 3632 0289 3122 PayPal : sagentile74@hotmail.com
Dans le nord de la Syrie, les combats continuent entre les forces armées kurdes et les factions pro-turques de l'Armée nationale syrienne. L'objectif : récupérer la totalité de la poche kurde, contrôlée par les forces démocratiques syriennes. En début de semaine, Ankara, qui accuse les forces démocratiques syriennes d'avoir des liens avec les séparatistes armés kurdes sur son sol, a menacé de lancer une opération militaire. De notre envoyée spéciale à Manbij,Des soldats s'entassent à l'arrière d'une Toyota transformée en canon anti-aérien. La carrosserie est recouverte de poussière, les visages sont concentrés, les fusils AK-47 chargés. Ces combattants de l'Armée nationale syrienne quittent Manbij, dans le nord de la Syrie, pour lancer l'assaut quelques kilomètres plus à l'est, en direction du barrage de Tichrine. C'est là que les milices kurdes des Forces démocratiques syriennes tiennent leurs positions. Abou Jumaa, chef de faction, lance les dernières instructions à ses hommes : « Nous ne sommes pas d'ici, nous sommes d'Azaz, mais il est de notre devoir de libérer chaque centimètre carré de la Syrie ! Hier, nous avons libéré environ cinq villages, et y avons établi des positions. D'ici à quelques jours, nous parviendrons à traverser l'Euphrate et à pénétrer dans la zone kurde ! »Dans le ciel, des avions de reconnaissance font des allers-retours. Un soldat lève les yeux, s'amuse à compter les traces blanches. À qui appartiennent-ils ? « Certainement pas aux Turcs », avance Khalil Al-Wakaf, un chef de faction. Le dos tourné, des soldats moins gradés affirmeront l'inverse. À Manbij, l'intervention de la Turquie est visible dès l'arrivée. Des drapeaux turcs sont peints sur le béton des check-points.« Ça ne veut rien dire. C'est parce que nous avons dans nos rangs des combattants syriens d'origine turkmènes. Ils brandissent des drapeaux turcs, car ils aiment la Turquie. Mais c'est tout, cela ne veut rien dire de plus », appuie-t-il.À lire aussiSyrie: combats mortels entre forces kurdes et milices pro-turques, un accord trouvé entre les FDS et DamasDes tunnels sous-marins jusqu'au barrage de TishrineKhalil Al-Wakaf insiste surtout pour nous faire visiter les kilomètres de tunnels creusés par les combattants kurdes ces dernières années : « Il y a une ville entière sous la ville. Venez, regardez ! » Dans un hall d'entrée, le soldat ouvre une trappe, nous fait descendre à l'intérieur. Un trou béant, et à perte de vue, des dédales de sous-terrain.« La ville entière est truffée de tunnels. Nous n'avons pas eu le temps de tous les fouiller. Nous avons placé des gardes à chaque sortie, car vous savez, ces tunnels vont jusqu'au barrage de Tishreen, où se déroulent les combats. Les ennemis pourraient y entrer et venir jusqu'ici », précise Khalil Al-Wakaf.Sur des pierres, en kurde, ont été gravés les noms des rues où débouchent ces tunnels. Dans les murs creusés des cavités, des kilos de TNT y avaient été dissimulés. « Montre-lui la vidéo ! », clame un homme. Sur son téléphone, Khalil Al-Wakaf nous montre : des sacs entiers d'explosifs, fabriqués à la main.À lire aussiSyrie: à Abu Qilqil, les civils fuient les combats entre factions pro-turques et forces kurdesLes civils rêvent d'une paix À la sortie du tunnel, des habitants sont regroupés. Inquiets, ils craignent que les combats qui se tiennent sur le barrage de Tishreen ne reviennent jusqu'à Manbij. Mohammad, un berger du village, confie : « La situation est très instable, il y a encore des batailles et des affrontements partout. Nous avons peur. »Sur la route du village, quelques ambulances reviennent du front. Elles roulent à toute vitesse en direction de l'hôpital de Dar al Shift. « Il y a aussi eu des victimes civiles. Manbij est déjà une zone de front, une zone de guerre. Ces victimes sont arrivées jusqu'à cet hôpital et nous avons pu les prendre en charge. Ils ont été blessés car il y a eu deux attentats à la voiture piégée. Deux attentats... », lâche Taïsir Ahmed, le directeur.Depuis l'hôpital, on entend le son des bombes et des tirs. Ici, les civils ne rêvent que d'une chose : que cessent ces bruits sourd. Et que s'installe enfin la paix.À lire aussiLes Kurdes du nord-ouest syrien, perpétuels déplacés, presque oubliés
EXCLU PODCAST – Aujourd'hui, autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot : Barbara Lefebvre, Marie-Sophie Bufarulle et Frédéric Farah.
Dans notre carrière, nous avons toutes et tous croisé ce collègue : celui ou celle qui critique, minimise nos succès, ou, pire, met des bâtons dans les roues... Par jalousie.
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« L'Afrique est le moteur de croissance du monde », affirme Serge Ekué, le président de la BOAD, la Banque Ouest-Africaine de Développement. Malgré les coups d'État de ces quatre dernières années, le grand banquier béninois reste donc très optimiste pour l'économie ouest-africaine. Mais est-il obligé d'emprunter à des taux d'intérêt plus élevés ? Et est-il déçu par le manque de solidarité internationale, notamment depuis la COP29 sur le climat ? En ligne de Lomé, où se trouve le siège de la BOAD, la Banque de développement des pays de l'UEMOA, Serge Ekué, qui préside également l'International Development Finance Club, L'IDFC, le club de 27 banques publiques de developpement, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Beaucoup d'Africains sont déçus par le résultat de la COP 29 sur le climat qui a débloqué quelque 300 milliards de dollars par an pour les pays du Sud à partir de 2035, alors qu'on en attendait le double. Est-ce que vous aussi vous êtes déçu ?Serge Ekué : En réalité, la conférence a fixé un objectif beaucoup plus ambitieux. Donc c'est quand même pas mal et je rappelle que cet objectif est de passer à 1300 milliards par an, d'ici 2035. Il s'agit là de combiner à la fois les contributions des secteurs publics et privés, ce qui est une nouveauté. Alors vous savez, je suis plutôt de nature optimiste et considère que le verre est à moitié plein. Mais la reconnaissance de la position des pays du Sud par les pays de Nord, c'est un pas important. Il s'agit maintenant de passer aux actes et d'aller beaucoup plus vite.Les pays du Nord refusent de donner plus si la Chine et les riches pays pétroliers du Golfe ne mettent pas aussi au pot. Et de fait, est ce que ces pays, qui sont devenus riches, ne sont pas devenus aussi de gros pollueurs et pourraient plus payer pour les pays du Sud ?Certainement. Vous savez, notre sujet il n'est pas tellement là, dans les pays du Sud. Notre sujet, c'est que le monde reconnaisse que c'est nous qui payons le prix des changements climatiques, le prix fort et cette forme d'injustice doit cesser.Parmi les futurs pays bénéficiaires de la finance-climat, est-ce que les pays les moins avancés ne risquent pas d'être les parents pauvres par rapport aux pays à revenu intermédiaire ?C'est le risque et en définitive, l'injustice la plus forte ici, c'est que les plus faibles paient le prix le plus élevé. Malheureusement, c'est ainsi. Et vous voyez, le positionnement de la Banque ouest-africaine de développement est précisément de lutter contre cette injustice là en se dotant des meilleurs moyens techniques et financiers possibles pour aider à faire en sorte que le gap de financement qui est absolument abyssal, et je pèse mes mots, que ce gap se réduise le plus rapidement possible.Donc, la Guinée-Bissau percevra moins que la Côte d'Ivoire ?Oui, oui, certainement, mais notre sujet, vous savez, c'est l'article 1 des statuts de la Banque qui stipule que nous devons travailler au développement équilibré de notre zone. Équilibré. C'est à dire que nous devons travailler à faire en sorte que ce soit l'Union qui gagne et pas un pays contre un autre.Et dans votre plan stratégique 2021-2025, ce que vous appelez « Joliba », est-ce qu'il y a un projet emblématique du côté des infrastructures en Afrique de l'Ouest ?Oui, parce que le corridor en fait partie, hein ! Le corridor Lagos-Dakar, en passant par Abidjan et cetera. Voilà, c'est un des projets. Mais je rappelle aussi que nous travaillons à faire vivre la solidarité entre nous et nous travaillons beaucoup aux projets régionaux. Je demeure optimiste parce que notre Afrique, et surtout notre sous-région en Afrique de l'Ouest ici, est en forte croissance. Une population jeune, dynamique. Les taux de croissance sont bons, donc nous avons la faiblesse de penser que nous sommes le moteur de croissance du monde. Le monde est vieillissant. L'Afrique, et singulièrement notre Afrique, avec un âge médian autour de 20 ans, donc nous pensons que la force de travail, le moteur de croissance du monde, c'est en Afrique de l'Ouest. Ceci est incontestable.Parmi les pays qui sont actionnaires dans votre banque, il y a le Mali, le Niger, le Burkina Faso. Est-ce que les coups d'État dans ces trois pays ont nui à votre image et ont affaibli votre notation internationale ?Alors ce que je peux vous dire, c'est que, au bout de 4 ans, je suis président de cette institution depuis 4 ans, vous aurez noté que l'agence internationale Moody vient de confirmer notre note B 2A 1 et vient de l'assortir d'une perspective stable. Nous avions une perspective négative et nous venons de passer à une perspective stable. Ce qui veut dire que notre structure, notre banque, a fait preuve de résilience, comme on dit en français moderne. Et réussit grâce à ses capacités, grâce à son énergie, grâce au leadership de ses dirigeants. Elle arrive à sortir son épingle du jeu. Bon, la tâche n'est pas facile, mais ça ne marche pas trop mal.Donc, vous n'êtes pas obligé d'emprunter à un taux d'intérêt supérieur à ce qu'il était auparavant ? Tout le monde emprunte à un taux supérieur. Mais la Banque est agile et nous savons nous adapter.Suite aux dernières tensions entre la Cédéao et les trois pays de l'Alliance des États du Sahel, est-ce que votre banque poursuit comme avant ses projets de développement au Mali, au Niger, au Burkina Faso, ou est-ce qu'elle est obligée de les réviser à la baisse ?Les pays que vous mentionnez sont actionnaires. Alors bien évidemment, on fait très attention. On est prudent dans la façon avec laquelle nous travaillons. Mais je vous le disais, notre Union est solide. L'Union économique et monétaire ouest-africaine est solide. Nous avons, je le rappelle, besoin de stabilité et vous savez, « l'argent n'aime pas le bruit », dit-on. Je suis assez d'accord avec cet adage.À lire aussiCOP29: 300 milliards de dollars d'aide en trompe-l'œil, dénoncent des ONG et des négociateurs
Tous les soirs, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l'actualité politique. Ce soir, le député LFI de La Réunion, Perceval Gaillard qui reviendra notamment sur le déplacement controversé de François Bayrou à Pau plutôt que du côté de Mayotte complétement ravagé par le cyclone Chido.
Tous les soirs, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l'actualité politique. Ce soir, le député LFI de La Réunion, Perceval Gaillard qui reviendra notamment sur le déplacement controversé de François Bayrou à Pau plutôt que du côté de Mayotte complétement ravagé par le cyclone Chido.
C dans l'air du 16 décembre - Bayrou face à sa première urgence...MayotteLes bidonvilles, qui représentent un tiers des logements, ont été entièrement détruits, des arbres et des poteaux électriques sont tombés à terre, la plupart des routes sont impraticables, les communications extrêmement difficiles, même les bâtiments en dur n'ont pas résisté aux vents jusqu'au centre de commandement de la préfecture dont le toit a été arraché ou l'hôpital qui est très endommagé. C'est un paysage cataclysmique qu'offre aujourd'hui Mayotte, le département français le plus pauvre, après le passage du cyclone Chido samedi. Depuis une course contre la montre s'est engagée pour venir en aide aux sinistrés de l'archipel français de l'océan Indien et pour tenter de retrouver des survivants dans les décombres. Alors que les autorités craignent un bilan humain très lourd. "Certainement des centaines" voire "quelques milliers de morts" a déclaré dimanche le préfet de Mayotte. "Dans une préparation de crise, on essaie de faire tout ce qui est en notre possible. Si c'était à refaire, je referais encore plus, pour aller encore plus loin dans l'information", a ajouté le préfet François-Xavier Bieuville. "Dans les deux jours qui ont précédé, on a ouvert 120 centres, on a mis à l'abri à peu près 10.000 personnes. Nous ferions encore plus s'il le fallait, je pense que nous n'avons pas suffisamment fait ".Les ministres démissionnaires de l'Intérieur et des Outre-mer, Bruno Retailleau et François-Noël Buffet, sont arrivées sur place ce lundi, de même que leur collègue de la Francophonie Thani Mohamed-Soilihi, originaire de l'archipel. Par la voix de sa présidente Ursula von der Leyen, la Commission européenne s'est dit "prête à apporter du soutien dans les jours à venir".Sur l'archipel, l'eau manque déjà cruellement et la situation s'annonce critique. Un pont aérien a été mis en place depuis la Réunion pour acheminer des secours et du matériel. Le nouveau Premier ministre, François Bayrou, qui enchaîne les réunions sur Mayotte et les consultations pour former son gouvernement, a affirmé "mobiliser l'ensemble des moyens" de l'Etat pour venir en aide aux habitants. Au moins 100 000 personnes se trouveraient sans toit, ni eau. Emmanuel Macron présidera ce soir à 18 heures une réunion sur Mayotte au centre de crise. L'Assemblée nationale de son côté va observer une minute de silence à 16 heures, en hommage aux victimes.Alors quelle est la situation à Mayotte ? Comment venir en aides aux sinistrés ? Traversé par des crises migratoires, sanitaires et sociales, comment cet archipel est-il devenu depuis des années un laboratoire aux politiques de gouvernement ? Enfin à quoi ressemblera le gouvernement de François Bayrou ? Les experts : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - NATHALIE MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- SELINE SOULA - Journaliste au pôle Outre-mer – France Télévisions- PATRICK COULOMBEL - Architecte – "Architectes de l'urgence" - DOMINIQUE VOYNET (en duplex) - Députée, ancienne directrice de l'agence régionalede santé de MayottePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Toute colère est-elle un péché ? Non mais parfois, oui. Dieu lui-même a une juste colère contre le péché, l'injustice, la rébellion et la mesquinerie. Parfois la colère est utile et donc elle n'est pas toujours un péché. Certainement, nous allons avoir des sentiments contradictoires, car sinon Dieu n'aurait pas eu besoin de nous donner la maîtrise de soi comme fruit de l'Esprit. Etre tenté de faire quelque chose n'est pas péché. C'est lorsque nous ne résistons pas à la tentation et que nous y succombons que cela devient un péché. De la même façon ce n'est pas nécessairement mauvais de se mettre en colère mais cela peut nous amener à faire des actions qui sont mauvaises. Parfois Dieu nous permet de ressentir de la colère afin que nous puissions identifier lorsque nous sommes maltraités. Mais même lorsque nous expérimentons de véritables injustices dans notre vie, nous ne devons pas décharger notre colère d'une manière inadéquate. Ephésiens 4.26 nous dit "Mettez-vous en colère, mais ne commettez pas de péché." Votre colère n'est pas nécessairement un péché mais assurez-vous de la remettre à Dieu afin de ne pas avoir une mauvaise réaction.
Parent, le plus beau métier du monde ? Certainement, mais aussi l'un des plus exigeants, ne serait-ce que parce que celui-ci ne s'arrête jamais. Et si on connaît bien désormais le burn-out au travail, il reste encore beaucoup de flou et de non-dits autour de l'épuisement au sein des familles. Peu diagnostiqué, peu reconnu, le burn-out parental existe pourtant et la Suisse fait partie des dix pays les plus touchés par ce phénomène. Environ 5% des parents seraient concernés. Encore largement chargées des tâches domestiques et du bon fonctionnement de la famille, les mères sont bien souvent en première ligne, mais les pères ne sont pas pour autant épargnés. Production : Raphaële Bouchet Réalisation : Sandro Lisci Les invité.es: Isabelle Roskam Docteure en Sciences Psychologiques et professeure en psychologie du développement à l'Université de Louvain en Belgique. & Michel Bader Pédopsychiatre et psychiatre, privat-docent de la faculté de biologie et médecine de l'Université de Lausanne.
C'est interdit de retirer des données du dossier de lot. Vraiment ?
L'Australie a décidé d'interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans. 78% des Suisses sont favorables à une telle interdiction. Le député suppléant du PS, Thomas Bruchez, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.78% des Suisses sont favorables à une interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans. C'est l'avis de vieux déconnectés ou de vieux éclairés?"Non, je pense que c'est prendre le problème à l'envers en réalité, on a des problèmes qui sont liés aux réseaux sociaux. Certainement deux grands problèmes: un, lié au temps passé, facilement 2h, 3h, 4h, avec des personnes qui ont véritablement une addiction aux réseaux sociaux. Mais on a un problème, surtout, au niveau du contenu qu'on trouve sur les réseaux sociaux: beaucoup d'injonctions liées au corps, particulièrement pour les femmes, au mode de vie, des contenus racistes, des contenus sexistes et misogynes... Finalement tous ces problèmes découlent du modèle économique même justement des multinationales qui gèrent ces réseaux sociaux. Comme elles cherchent à faire un maximum d'argent sur nos dos, à vendre nos temps de cerveau disponibles à des annonceurs, elles ont tout intérêt à faire en sorte qu'on reste coincé sur ces applications".Les jeunes ne s'informent plus via la presse mais via les réseaux sociaux, avec des points de vue qui peuvent être partiaux, non vérifiés. Cela peut être particulièrement problématique pour un peuple qui s'exprime quatre fois par année…"L'essentiel c'est surtout d'accompagner les jeunes, c'est-à-dire d'avoir de l'éducation aux médias, d'avoir de l'éducation aux réseaux sociaux. L'enjeu, ce n'est pas d'avoir un isolement social des jeunes en disant « vous ne pouvez plus avoir accès à ça », alors que finalement c'est un fait de société que ces réseaux existent. Donc tout l'enjeu, c'est vraiment d'encadrer les pratiques de ces multinationales là et de l'autre côté d'accompagner ces jeunes. Mais c'est vraiment central de ne pas prendre le problème à l'envers en disant que le problème c'est les jeunes. Il faut prendre le problème à bras-le-corps, c'est-à-dire de dire maintenant il faut que ces multinationales modèrent leur contenu réellement, éliminent tout ce qui est problématique. On a des contenus extrêmement violents. Il faut faire en sorte de ne pas coincer les gens sur ces réseaux sociaux, mais vraiment d'essayer simplement d'informer les gens, de les divertir, ce qui n'est pas leur modèle actuel à nouveau. Leur modèle c'est vraiment de faire un maximum d'argent en vendant le temps de cerveau disponible à des annonceurs".
Révélé dans l'émission culte Groland par son personnage de journaliste débraillé et alcoolique, Gustave Kerven s'est tourné, depuis 2004, vers la réalisation avec un rythme plutôt intense d'un film tous les deux ans. Des productions souvent considérées comme des ovnis dans le paysage cinématographique français. Aussi, il n'y avait pas de raison pour que le téléfilm Je ne me laisserai plus faire, réalisé pour Arte change ces (bonnes) habitudes. Et de notre côté, on fait une entorse aux séries pour vous parler de cet unitaire décalé. Revenge movie qui se place du côté des plus faibles, cette œuvre originale spécialement pensée pour la télévision raconte les aventures rocambolesques d'Emilie, une septuagénaire sur le point de se faire expulser de son Ehpad suite au décès de son fils, et de Linda, une jeune femme de ménage et sa seule vraie amie, embarquant dans un road-trip destiné à faire payer les personnes qui les ont fait souffrir. https://www.youtube.com/watch?v=kvWQW9gFR8U Je ne me laisserai plus faire… mais je rirai beaucoup ! Récompensé au festival de la fiction 2024 de La Rochelle comme meilleure réalisation, Je ne me laisserai plus faire est un téléfilm difficilement classable. Comédie ? De toute évidence, grâce à ses dialogues hilarants, faits de banalités volontairement affligeantes, mais que l'on entend encore bien trop souvent, à ses situations ubuesques ou encore à ses personnages profondément drôles. Yolande Moreau, par ailleurs souvent castée dans les films de Kerven, et Laure Calamy forment un duo de vengeresses au grand cœur, drôles et plutôt créatives dans les moyens de rééquilibrer la balance. Tout au long de leurs aventures, elles vont rencontrer des personnages haut en couleur incarnés par un casting renversant. De Jonathan Cohen, George, mais que tout le monde appelle Tony, un repris de justice assoiffé par l'argent, à Marie Gillain, interprète de la belle-fille d'Emilie enceinte de Tony, qui n'hésite pas à annoncer sa grossesse lors des funérailles de son mari, en passant par Alison Wheeler, qui prête ses traits à la directrice d'Ehpad qui pense « sentir » les choses, tout le monde sert avec talent un texte brillant écrit par Gustave Kerven. Peut-on classer Je ne me laisserai plus faire comme une fable ? Certainement, avec une morale très humaine : il n'est jamais trop tard pour redresser des torts ! Une leçon qu'apprennent les deux inspecteurs de police, chargés de rattraper les deux héroïnes. Joués par Anna Mouglalis et Raphaël Quenard (toujours très juste), ils ont eux-mêmes été victimes de gestes déplacés dans leur jeunesse et, galvanisés par la quête pas si cocasse finalement d'Émilie et de Linda, vont leur emboîter leur pas, en initiant, eux aussi leur vengeance personnelle. Ainsi, Je ne me laisserai plus faire délaisse quelque peu la comédie pour prendre un tournant moins léger. Comédie, fable, drame : le téléfilm se tient au bord de chacun de ces genres, flirte intelligemment avec chacun d'eux pour finalement nous offrir un produit éclectique, maîtrisé et particulièrement réussi. Un téléfilm qui ne rentre dans aucune case à regarder sans modération ! [bs_movie url="je-ne-me-laisserai-plus-faire"] Je ne me laisserai plus faire est à retrouver dès le 22 novembre sur Arte.tv et la semaine d'après, le 29 novembre, sur Arte à 20h55.
En 2016, je prends un vol Paris-Montréal, puis un bus pour Gatineau. La suite, vous connaissez une bonne partie. Sept ans plus tard, en 2023, je rencontre Mahmoud Sylla à Québec. Parisien, fraîchement arrivé, il dispose de quelques heures libres pour entraîner. Je lui explique comment fonctionne le club et lui propose de prendre en charge une équipe U10 masculin. Il me raconte alors son projet : reprendre ses études à l'Université Laval tout en continuant de jouer au soccer au meilleur niveau possible. L'équipe masculine du Rouge et Or se présente sur sa route. Débute son parcours d'étudiant-athlète. L'histoire me semble déjà passionnante. Est-ce qu'à son âge, j'aurais aimé prendre connaissance de son histoire et imaginer pouvoir venir étudier au Canada ? Certainement. Vous l'aurez compris, je lui ai laissé vivre son expérience avec dans un coin de ma tête un épisode de podcast. Quelques mois plus tard, nous y voilà. La suite, je vous invite à nous rejoindre via l'épisode #28 Se retrouver dans l'épisode :00:09:00 : Comment arrive t-on au Québec ?00:37:00 : L'Université au Québec ?00:40:00 : Être étudiant-athlète00:57:00 : Le football au Québec01:33:00 : Le football civil et le football Universitaire01:44:00 : Être entraineur au Québec
Le France – Israël et le cas Guardiola sont au programme du FC Stream Team cette semaine avec Maxime Dupuis et Martin Mosnier.Dans le premier sujet, focus sur le match soporifique entre la France et Israël (0-0), disputé jeudi au Stade de France dans le cadre de la Ligue des Nations. Cette bouillie de match est-elle la faute des joueurs et du sélectionneur ? Un peu des deux selon nos journalistes. (08:42)Dans le deuxième sujet, ils s'interrogent sur le réservoir de l'équipe de France. Donne-t-on trop de responsabilité à de trop jeunes joueurs ? C'est possible car ni Warren Zaïre-Emery, ni Michael Olise n'ont encore les épaules pour porter les Bleus. (18:21)Enfin en Angleterre, Pep Guardiola pourrait faire ses valises en fin de saison. Pour Manchester City, cela serait un gros coup dur. Mais les Cityzens sauraient-ils s'en relever ? Certainement selon nos journalistes. (28:07)Bonne écoute !Présentation : Maxime DUPUIS et Martin MOSNIERGraphisme : Quentin GUICHARD (extraits en vidéo)Réalisation : Hadrien HIAULT Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Été 1991, nous voilà ancrés dans une nouvelle décennie. Et il faut bien dire ce qui est, les années 80 ont été formidables. Tout a changé, un monde nouveau, moderne, s'est ouvert. Un monde de couleurs, d'images avec des rythmes automatiques et des vidéos, bref de technologie qui fait entrer tous les possibles dans la réalité et même, les maisons. Des années 80 qui se sont bien terminées avec l'écroulement du menaçant bloc soviétique. On respire ! On va désormais pouvoir visiter toutes ces contrées qui étaient interdites, rencontrer des gens, voir un monde nouveau. Alors dites-moi, pourquoi la musique populaire devient-elle si sombre ? Vous n'avez pas remarqué la sortie rapprochée d'albums de groupes comme Nirvana, Pearl Jam et Red Hot Chili Peper ? Et la folie qu'ils suscitent : leurs CD se vendent par camions. Oui, les canons de la jeunesse actuelle ont bien changé. Le glamour clinquant, bariolé est abandonné pour les fringues de tous les jours, le streetwear de préférence déjà bien amorti. Un retour de l'esprit punk des débuts à Londres, et du rock alternatif des Lou Reed et Iggy Pop. Alors comme ils sont pour la plupart de Seattle dans le nord-est des Etats-Unis, ils portent des chemises à carreaux de bûcheron et des jeans troués. Seattle, c'est à côté du Canada, proche de l'Alaska, mais n'allez pas croire qu'il y fait glacial en hiver. Non, c'est juste qu'il pleut tout le temps. Comme en Belgique de nos jours mais en pire. Alors qu'est-ce qu'ils font les mômes ? Certainement pas du vélo. Non, ils sont enfermés dans des baraques humides et ils font de la musique. Après ça, on s'étonnera qu'elle ne soit pas ensoleillée. Et puis, y a pas que ça. Il y a les usines fermées, le chômage, alors au milieu de ce désoeuvrement, on n'est pas à la joie. Ajoutez à ça, une musique alternative en Grande-Bretagne, en France, en Belgique qui a traversé les années 80 en sous-sol, underground, mais en grossissant ses rangs, un rap sur la côte est des Etats-Unis dans une communauté de plus en plus pauvre, joué par des truands qui se revendiquent en être. Oui, la musique s'est durcie au début des années 90, la new wave est devenue de la cold wave, les rythmes synthétiques sont à présent Techno, Hardcore, les groupes Metallica et Guns'N'Roses sont N°1 des ventes, alors, les couleurs de la pop changent. Et progressivement, nos oreilles s'habituent aux guitares électriques saturées, les Beat qui s'alourdissent au son des Rave Party jusqu'au bout de la nuit. En 1991, ce n'est pas une révolution mais les temps ont bien changé ; même les filles vont à présent vendre des dizaines de millions de disques en balançant leur hard rock, un truc bien masculin. Vous ne trouvez pas ça, ironique ?
C'est un petit « tsunami » politique qui s'est produit, la semaine dernière, dans l'océan Indien. Le 3 octobre, la Grande-Bretagne a reconnu la souveraineté de l'île Maurice sur l'archipel des Chagos. Mais les Britanniques garderont pendant 99 ans la base militaire de Diego Garcia qu'ils partagent actuellement avec les Américains. Quelle est la portée de cet accord entre la Grande-Bretagne et Maurice ? Est-ce qu'il peut résonner jusqu'aux Comores et jusqu'à Madagascar ? À deux reprises, Jean-Claude de l'Estrac a été le ministre des Affaires étrangères de l'île Maurice. Il a également présidé le Comité parlementaire bipartisan de 1982 sur le sujet. En ligne de Port-Louis, il répond à Christophe Boisbouvier. RFI : « C'est un jour historique », a déclaré le Premier ministre mauricien Pravind Jugnauth, le 3 octobre dernier. Est-ce que vous êtes d'accord ? Jean-Claude de l'Estrac : Il exagère. Clairement, c'est une avancée. C'est un long combat qui a été mené depuis des décennies contre la Grande-Bretagne pour retrouver notre souveraineté. Le Premier ministre est en train d'en faire une victoire partisane. En réalité, plusieurs gouvernements depuis les années 1970, et les Chagossiens eux-mêmes, se sont mobilisés et ont participé à ce combat. Alors évidemment, retrouver notre souveraineté sur une partie de l'archipel des Chagos est une avancée. Mais il est exagéré de parler de grande victoire puisque, en définitive, sur l'île principale de l'archipel des Chagos qui est l'île de Diego Garcia, où se trouve la base anglo-américaine, nous retrouvons une souveraineté fictive et l'Angleterre va rester, va continuer à occuper l'île. Et même sa position est confortée parce que, en vérité, la Grande-Bretagne va jouir de droits souverains. C'est ce qui est prévu pendant 99 ans. Et encore, c'est une période initiale. Il est probable que ce sera renouvelé. Et contrairement à ce qui se dit là, les Chagossiens ne pourront pas être admis sur l'île de Diego Garcia.En ces temps de très graves crises internationales au Moyen-Orient, est-ce que vous êtes pour ou contre le maintien d'une base américaine à Diego Garcia ? Alors, je pense qu'effectivement les Américains peuvent rester à certaines conditions. Alors, le prétexte qui est aujourd'hui utilisé par les Américains pour maintenir la base, c'est l'arrivée des Chinois dans l'océan Indien. Alors, les Chinois sont effectivement présents aujourd'hui dans l'océan Indien et ils l'expliquent en disant « Écoutez, nous avons un commerce important par les routes de navigation de l'océan Indien et nous avons vocation à protéger nos intérêts ». Je ne crois pas que ce soit une menace véritable. Mais enfin, les Indiens, qui ont longtemps considéré que l'océan Indien était l'océan de l'Inde, considèrent l'arrivée des Chinois dans leur pré carré comme une intrusion. Donc, à partir de ce moment, effectivement, il y a maintenant le risque réel d'un affrontement entre l'Inde et la Chine. L'Inde, qui est maintenant un partenaire des Américains.Dans l'accord de la semaine dernière, les Britanniques s'engagent à vous verser de l'argent. Est-ce que vous ne pourriez pas louer au prix fort l'île de Diego Garcia aux Britanniques et aux Américains ? C'est sans doute ce qui est en train de se passer. Cela dit, je soupçonne un subterfuge américain, parce que là, je vois que dans l'accord et le traité qui est en train d'être négocié, les Américains se cachent derrière les Britanniques pour dire que ce sont les Britanniques qui vont payer ce loyer. C'est probablement un moyen pour essayer de diminuer les prétentions de compensation financière de Maurice. C'est une autre paire de manche si ce sont les Américains qui payent ou les Britanniques qui sont pratiquement en faillite. Donc je ne crois pas que ce sera une grosse manne.Après cet accord, l'Argentine demande à la Grande-Bretagne la restitution des Malouines. Il sera intéressant de voir si l'Espagne va demander la restitution de Gibraltar. Est-ce que ce n'est pas la preuve quand même que votre gouvernement a réussi un joli coup politique ? Oui, absolument. Alors tout ça repose sur une résolution de l'ONU qui a été votée dans les années 1960. C'est la résolution 1514 qui dit qu'une puissance coloniale n'a pas le droit de démembrer un territoire avant son accession à l'indépendance. Ce que nous avons obtenu finalement au bout d'un long combat, c'est le respect de cette résolution.Alors, vous citez cette résolution qui interdit le démembrement d'un territoire au moment de sa décolonisation. Est-ce que vous pensez que cet événement de la semaine dernière peut renforcer la position internationale des Comores face à la France dans le dossier de Mayotte ? Certainement, et peut-être même la position de Madagascar par rapport aux Îles Éparses. C'est le même principe qui devrait s'appliquer. Peut-être que les Comoriens devraient faire ce que Maurice a fait : internationaliser le problème. Pour l'instant, Comoriens et Français continuent à dire « bon, c'est un problème bilatéral », mais la solution est de plus en plus difficile, d'autant plus que la France aujourd'hui, par exemple, mène un combat pour faire admettre l'île excisée de Mayotte au sein de la Commission de l'Océan Indien. Ce à quoi les Comoriens objectent. Donc je pense que les Comoriens vont revenir à la charge.Et prendre exemple sur vous, sur Maurice ?Je pense, oui, devant les tribunaux internationaux, s'ils sont capables de le faire. Mais les Comores sont quand même assez dépendantes de la France.Sur le plan économique ?Sur le plan économique, oui. Ce qui n'était pas le cas de Maurice par rapport à la Grande-Bretagne.À lire aussiLe Royaume-Uni trouve un accord avec Maurice sur la souveraineté des îles Chagos et conserve sa base militaire
Aujourd'hui Johnny Blanc, Barbara Lefebvre et Frédéric Farah débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
La fête du travail américaine marque traditionnellement le début des choses sérieuses pour les candidats à la Maison Blanche. Le Journal d'Haïti et des Amériques vous fixe un nouveau rendez-vous chaque semaine jusqu'à la présidentielle du 5 novembre aux États-Unis : tous les mardis, l'un de nos correspondants sur le sol américain revient sur l'actualité de la campagne.Guillaume Naudin ouvre le bal aujourd'hui avec le compte-rendu de deux déplacements importants côté démocrate : le premier à Detroit, dans le Michigan, la capitale de l'industrie automobile. Ces États-là, où le vote ouvrier compte, il faut que Kamala Harris les gagne si elle veut être élue. Et pour cela, elle doit s'adresser à un public qui n'est pas automatiquement convaincu par son profil de juriste californienne. Kamala Harris, en ce jour de fête du travail, s'est donc adressée à des syndicalistes, pour leur dire qu'elle partage leurs valeurs depuis toujours : « Beaucoup d'entre vous savent que mes parents se sont rencontrés pendant qu'ils militaient dans le mouvement pour les droits civiques. Quand j'étais petite, ma mère m'emmenait dans des réunions et dans des manifestations dans ma poussette. Très jeune, j'ai appris que, quand les gens sont ensemble, quand nous parlons ensemble, sachant que la grande majorité d'entre nous avons tellement plus qui nous réunit que ce qui nous sépare, quand nous parlons ensemble, nous pouvons faire des changements extraordinaires. »Deuxième étape : la Pennsylvanie, à Pittsburgh, région très industrielle là aussi où elle a tenu sensiblement le même discours, sauf qu'elle n'était pas seule : Joe Biden a mis fin à ses vacances pour lui apporter son soutien, comme il l'avait promis lors de la Convention démocrate. Un Joe Biden qui a envie d'en découdre et qui, malgré les doutes sur ses capacités physiques et cognitives, va mettre ce qui lui reste d'énergie au service de Kamala Harris.Quant à Donald Trump, il s'est fait discret, pas de déplacement hier. La controverse autour de son déplacement de campagne au cimetière national d'Arlington continue de le poursuivre, et pour éteindre l'incendie, la campagne Trump a donné la parole aux familles qui avaient convié l'ancien président républicain sur ce terrain sensible. Comme Mark Schmitz, père d'un des soldats tués en Afghanistan, qui s'adresse directement à la vice-présidente, sans concession : « Pourquoi nous voulions que Trump soit là ? Ce n'était pas pour l'aider dans sa campagne politique. Nous voulions un dirigeant. Cela explique pourquoi vous et Joe n'avez pas reçu d'appel. Imaginez une seconde que votre enfant soit tué. Et il y a un président des États-Unis qui veut vous prendre sous son aile et vous écouter. C'est ce que nous avons trouvé avec le président Trump. Certainement pas avec vous et certainement pas avec Joe Biden. »Le Falcon de Maduro sous la coupe de WashingtonLes États-Unis ont mis la main sur un avion considéré comme la monture de Nicolas Maduro, un Falcon 900EX, un appareil de chez Dassault, de fabrication française, capable d'accueillir entre 10 et 15 passagers.Qui dit aviation dit maintenance, et lorsqu'il a fallu bricoler ce Falcon, les autorités vénézuéliennes l'ont envoyé en Républicaine Dominicaine. Mauvaise idée : le ministère américain de la Justice a demandé sa saisie, Saint-Domingue a coopéré, et le coucou dort désormais en Floride, loin de Caracas.Le fondement juridique de tout ça ? Washington a découvert que ce Falcon avait été acheté aux États-Unis, pour 13 millions de dollars, par une société-écran basée aux Caraïbes. Puis, d'après le procureur général, sorti de manière clandestine jusqu'au Venezuela, pour servir de véhicule à Maduro et à son entourage. L'administration Biden y voit une violation du décret pris par Donald Trump en 2019 qui a radicalement restreint le commerce entre le Venezuela et des entités américaines.Coup de pression électoralNicolas Maduro n'ayant toujours pas produit les preuves de sa victoire à la présidentielle, le New York Times y voit un geste de mauvaise humeur de la Maison Blanche, et le mandat d'arrêt émis contre Edmundo González Urrutia par la justice vénézuélienne ne va rien arranger. Le candidat de l'opposition, qui affirme lui aussi avoir gagné le scrutin, est désormais recherché sur ordre d'un tribunal anti-terroriste pour usurpation de fonction, contrefaçon de documents publics, conspiration, sabotage de données électroniques et association de malfaiteurs. Huit pays de la région, souligne Tal Cual, ont déjà condamné ce mandat d'arrêt, qu'ils assimilent à une mesure de persécution politique.Le dossier d'Achim Lippold, consacré à l'explosion du trafic de cocaïne entre le Brésil et l'AfriqueAvec le sociologue Gabriel Feltran, professeur à Sciences Po Paris et directeur de recherche au CNRS, plongée dans les griffes de la Primeiro Comando da Capital (PCC), la plus grande organisation criminelle brésilienne. Coordinateur du rapport de l'ONG Global Initiative, le professeur Feltran décrit les mécanismes de la chaîne d'approvisionnement d'un réseau devenu multinational, présent et influent sur les cinq continents grâce à ses alliances avec d'autres acteurs majeurs de la criminalité internationale, notamment la 'Ndrangheta (mafia calabraise) et les réseaux criminels mexicains, colombiens, russes et africains. « Le Brésil, note le rapport, joue désormais un rôle prépondérant et croissant dans la logistique du trafic de cocaïne latino-américain via l'Afrique de l'Ouest, le PCC jouant un rôle central de coordinateur (à l'instar du Mexique qui contrôle l'entrée de la cocaïne aux États-Unis). »Le satisfecit de la police dans la capitale haïtienneLa Police nationale haïtienne (PNH) se félicite des opérations menées par les forces de l'ordre dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince depuis la semaine dernière, à Bel-Air, Solino ou Fort-National. Les policiers affirment avoir repris du terrain, sans bilan précis, mais relatent que plusieurs bandits ont été tués, des armes à feu saisies et plusieurs interpellations réalisées, selon le porte-parole de la PNH hier en conférence de presse. Opération d'envergure menée depuis une semaine, grâce à la coopération entre trois entités : la PNH, l'armée et la MMAS, la Mission multinationale d'appui à la sécurité.À noter et à lire dans Le Nouvelliste : l'extension de l'état d'urgence sécuritaire à l'ensemble du territoire haïtien. Il était cantonné jusqu'ici aux départements de l'Ouest et de l'Artibonite, mais cela permettra à l'avenir, selon les sources du Nouvelliste, « de prendre des décisions qui concernent tout le pays au lieu de ces deux départements ».L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreCoupures intempestives, mauvaise qualité au robinet : en Guadeloupe, les problèmes d'eau encore et toujours d'actualité.
Certainement l'un des meilleurs épisodes du podcast! Laura Felpin est tellement drôle et touchante! Que de chemin parcouru depuis l'enregistrement en 2020... Bonne écoute! Je vous donne rendez-vous à la rentrée tous les jeudis à 19h à partir du 19 septembre au @theatrelepic et en tournée, à:La Rochelle, 6 septembreGuérigny, 28 septembre, bientôt en vente ! Rouziers, 12 octobreMennecy, le 8 novembre Caen, le 16 novembreNice, le 29 novembreSt-Orens-de-Gameville, le 5 décembre St Etienne, le 7 décembre Cholet, le 14 décembreMetz, 31 janvier 2025 Rouen, le 27 février 2025Tours, 1er mars 2025, bientôt en vente ! Redon, le 8 mars 2025Bordeaux, le 12 mars 2025Jeumont, 21 mars, bientôt en vente ! Lyon, le 26 mars 2025Toulon, 4 avril 2025, bientôt en vente !Marseille, 17 avril 2025Toulouse, le 16 mai 2025Poitiers, le 21 mai 2025Nantes, le 22 mai 2025, bientôt en vente!Rennes, le 23 mai 2025Résas sur mon site internet! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Certainement la Pause Dej' la plus improvisée de la saison et donc peut-être la plus réussie ! En tout cas, Makar & Roylee ont enchainé les disques, les sandwichs triangles et les prises de micros (garanti sans larsen!!) comme personne pour les 10 ans de leur festival préféré : La Douve Blanche Festival
Comme prévu, la réforme de l'assurance-chômage qui devait durcir les critères d'indemnisation est mise à l'arrêt. Certainement enterrée pour un moment. Geste de Gabriel ATTAL en direction de la gauche et des syndicats. Mais est-ce suffisant pour ramener le Nouveau Front Populaire dans l'arc républicain ? Pas sûr. Ecoutez L'éco & You avec Martial You du 02 juillet 2024.
Comme prévu, la réforme de l'assurance-chômage qui devait durcir les critères d'indemnisation est mise à l'arrêt. Certainement enterrée pour un moment. Geste de Gabriel ATTAL en direction de la gauche et des syndicats. Mais est-ce suffisant pour ramener le Nouveau Front Populaire dans l'arc républicain ? Pas sûr. Ecoutez L'éco & You avec Martial You du 02 juillet 2024.
Vous vous souvenez du motion gaming? De la Wii? Des Hardcore gameurs et des casuals gameurs? Et bien entendu, vous vous souvenez de Wii Sports? Période révolue du jeu vidéo, rappelons nous que pendant un peu plus de 3 ans à la fin des années 2000, le motion gaming avait réussi à s'imposer pratiquement comme un standard. A tel point que Sony et Microsoft avaient été obligés de s'aligner en tentant leur propre itération. Trop tard? Certainement, car le phénomène du motion gaming n'a pas vraiment réussi le passage aux années 2010. C'est d'ailleurs juste avant qu'il a connu son pic avec la sortie de Wii Sports Resort. Car cette fois-ci, il ne s'agissait pas seulement d'un concept alléchant sur le papier, mais bien d'un concept qui fonctionnait et parvenait à réaliser les promesses faites. Alors prenons le comme point d'accroche pour parler de cette période particulière et offrons nous un petit retour dans le passé à l'époque où bouger devant sa télévision était en quelque sorte, la norme. On vous souhaite une bon visionnage! Pour nous soutenir sur Patreon Notre chaîne youtube La chaîne de Pseudo La chaîne de Plouf
C'est le seul vertébré connu dont le sang est transparent. Les poissons des glaces (Channichthyidés pour les intimes, environ 15 espèces) font partie des rares espèces de poissons capables de vivre des eaux où la température est légèrement négative, autour de l'Antarctique ! Leur sang est transparent car il ne contient pas d'hémoglobine ni de globule rouge.Comment font-ils pour respirer du coup ? Le dioxygène, très soluble dans l'eau à basse température, est directement absorbé par la peau et transporté dans le plasma à l'état dissous. Grâce à un grand cœur, le débit et le volume sanguin de ce type de poissons sont plus importants que chez la plupart des autres espèces de poissons. Icefish, as-tu du coeur ? Certainement. Ces hibernatus se nourrissent de krill, d'autres crevettes et de fretin.Ces champions ont un autre record : celui de la densité de nids. En 2021, une colonie de 60 millions de nids du Poisson des glaces de Jonas (Neopagetopsis ionah) a été découverte à 300 m de profondeur par des scientifiques de l'Institut Alfred-Wegener en mer de Weddell. C'est tout simplement la plus grande frayère connue à ce jour. Cette plus grande nurserie du monde est composée de nids de 2000 œufs chacun en moyenne, posés sur le gravier du fond marin. les mâles veillent au grain._____On aime ce qui nous a émerveillé … et on protège ce qu'on aime. Ce constat simple est à la base de notre de travail de tous les (ra)conteurs du Vivant. Mais que serait ce travail sans les images des photographes animaliers… qui se retrouvent chaque année au Festival de photo animalière de Photo de Montier.Fin novembre 2023, je me suis à nouveau rendu dans ce temple du Vivant pour y retrouver les amis, les invités et le public. J'y ai enregistré une trentaine d'épisodes bonus, qui sont diffusés un dimanche sur deux, de février 2024 à juin 2024.______D'autres interviews et épisodes sont également dispos sur notre chaîne Youtube : https://bit.ly/youtube_BSG______Découvrir tout l'univers Baleine sous Gravillon, et Mécaniques du Vivant sur France Culture :https://baleinesousgravillon.com/liens-2Soutenir notre travail, bénévole, gratuit et sans pub :https://bit.ly/helloasso_donsUR_BSGhttp://bit.ly/Tipeee_BSGhttps://bit.ly/lien_magq_lilo_BSGNous contacter pour une conférence, un partenariat ou d'autres prestations et synergies : contact@baleinesousgravillon.com________Interview : Marc MortelmansRédaction en chef des articles du site https://baleinesousgravillon.com : Guillaume Lassalle et Bérénice ToutantBSG dans les Festivals : François LégerGraphisme / vidéos YouTube : Elouan PlessixHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les bureaux de vote ont fermé au Mexique lors d'une élection qui devrait presque certainement voir la première femme présidente du pays être élue.Traduction :Polls have closed in Mexico in an election which is almost certain to see the country's first female president elected. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Veronika Dimicoli est comédienne, auteure et metteuse en scène. Elle a notamment déjà créé et interprété Le Prophète, de Khalil Gibran. Depuis huit ans, elle interprète partout en France Le testament de Myriam de Magdala, texte écrit par Jean Yves Leloup qu'elle a adapté pour la scène. Veronika Dimicoli nous invite à une rencontre intime et ardente avec Marie-Madeleine. Cette femme « libre et magnifique » comme le dit Jacqueline Kelen, nous touche tous, hommes ou femmes, autant par le rayonnement de sa féminité que par la puissance de sa spiritualité. Son invitation, c'est à ouvrir notre oreille intérieure, à nous laisser toucher au coeur, afin que l'Amour incarné vienne, « à travers tous nos masques, caresser nos visages », et que nous nous laissions aimer tout entiers. Marie-Madeleine, la préférée de Jésus, est la plus grande figure féminine du christianisme avec Marie, la mère de Jésus. Oubliée ou cachée pendant des siècles, sa liberté et son ardeur ont également longtemps suscité l'incompréhension ou la peur. Aujourd'hui, magnifiquement complémentaire de Marie, comme le disait si bien Cécilia Dutter lors de l'épisode précédent de Zeteo, l'Apôtre des apôtres offre une voie inspirante pour tous. Quand notre monde souffre tant des excès de la violence et de l'ignorance, Marie-Madeleine nous apprend à accepter à aimer et à être aimés, elle nous révèle aussi la voie d'une connaissance intuitive, celle du cœur. Veronika Dimicoli, profondément transformée par l'accompagnement mystérieux qu'elle vit avec Marie-Madeleine depuis de longues années, nous offre un témoignage vibrant et lumineux. Pour assister à la pièce Le testament de Myriam de Magdala, mise en scène et interprétée par Veronika Dimicoli, cliquer ici. -------------- FÉMINISTE COMME JÉSUS (suite) Les semaines se suivent et, parfois, se ressemblent. Ce nouvel épisode avec Veronika Dimicoli nous permet d'entrer dans l'intimité de Marie-Madeleine, et de découvrir la puissance de son rayonnement. Ce n'est pas la première fois que Zeteo met à l'honneur les femmes, autant dans le choix de ses invités que dans les sujets abordés. C'est un choix assumé, au jour où les femmes ne sont toujours pas suffisamment appelées à exercer des fonctions aussi importantes que les hommes. Certainement, le monde serait meilleur s'il y avait plus de femmes à l'inspirer et à le conduire, sur tous les plans. Avec joie, nous proclamions ici-même, la semaine dernière, que Zeteo est féministe, comme Jésus. En ajoutant, toujours avec la même joie ce qui pourra sembler naïf à certains, mais pas à tous : la féminité sauvera le monde ! Nous entrons peu à peu dans le temps estival qui est toujours un temps fort d'écoutes de nos podcasts. Nous espérons que les épisodes à venir rencontreront autant votre intérêt que jusqu'alors. Nous avons besoin d'un maximum d'entre vous pour nous aider à continuer notre mission. Elle est possible grâce à notre indépendance et notre liberté. Elle est donc possible uniquement grâce à vous, parce que vous êtes notre unique source de revenus. Sans vous, sans la possibilité de couvrir nos frais de production et de diffusion, nous n'existerions plus depuis longtemps. À mesure que notre mission continue, que le public que touchent nos podcasts est toujours de plus en plus large, nous mesurons à quel point notre indépendance et notre liberté sont précieuses ! Les sollicitations commerciales ne manquent pas, mais nous croyons cependant qu'elles risqueraient de nuire à cette indépendance et cette liberté, et peut-être même à notre crédibilité. C'est pourquoi nous souhaitons vraiment sensibiliser ceux d'entre vous qui apprécient nos podcasts, et qui peuvent soutenir notre effort. Avant les longs mois d'été qui viennent, nous avons besoin de vous pour passer ce gué... Comme chaque année, et peut-être encore plus cette année que les précédentes... D'avance, un grand merci à ceux qui répondront à cet appel ! Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Fraternellement, Guillaume Devoud Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Bethesda, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Telio, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Canopée, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. Nous contacter : contact@zeteo.fr Proposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr
À trois jours du match de football entre le Cameroun et le Cap-Vert (ce 8 juin), qui va compter pour la qualification à la prochaine Coupe du monde, la tension ne baisse pas entre le ministre camerounais des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, et le président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto'o. Si le match a bien lieu samedi à Yaoundé, comment vont jouer les Lions indomptables ? C'est la question que se posent beaucoup de Camerounais, pour qui le président Paul Biya est le seul homme qui peut dénouer cette crise. Le professeur camerounais Thomas Atenga enseigne la communication à l'université de Douala. Il livre son analyse à Christophe Boisbouvier. RFI : Ce qui frappe dans ce conflit, c'est que chacun se réclame du président Paul Biya. Il semble qu'après la contre-performance des Lions indomptables à la CAN en Côte d'Ivoire en janvier dernier, le président Paul Biya ait quand même donné son feu vert à son ministre des Sports, pour imposer un nouveau sélectionneur à Samuel Eto'o ?Thomas Atenga : Imposer un sélectionneur, ce n'est pas ce que nous avons compris puisque nous avons quand même suivi et lu son discours du 10 février. Il a affirmé avoir donné des instructions au ministre pour regarder de plus près comment la fédération est gérée et encadrée, mais de ce que nous avons entendu le 10 février, il n'était pas question, me semble-t-il, d'une ingérence qui fragilise le président de la Fécafoot.Voulez-vous dire que, dans son discours du 10 février, Paul Biya ne voulait pas aller jusqu'à humilier Samuel Eto'o, mais que le ministre des Sports en a peut-être profité ?Absolument. Je pense que l'occasion lui est offerte en ce moment, à la fois de régler des vieux comptes personnels, de régler probablement des vieux comptes politiques aussi, et puis de tenter de restreindre, on va dire, les pouvoirs du président de la Fédération. Donc, c'est vraiment une bataille entre deux hommes qui ne se pardonnent rien.Au Cameroun, beaucoup se disent que ce conflit ne pourrait pas perdurer depuis plus de deux mois maintenant, si chacun des deux adversaires n'avait pas un ou plusieurs soutiens au sommet de l'État. Quels sont les soutiens de l'un et de l'autre ?Alors, le pouvoir camerounais est très compartimenté, de ce qui se dit, de ce que la rue perçoit. Monsieur Eto'o aurait le soutien, dit-on, du cabinet civil, de son adjoint et certainement la Première dame, dit-on. Tandis que le ministre aurait le soutien du secrétaire général et du Secrétariat général. En tout cas, c'est la perception que le public en a.Est-on en train d'assister indirectement à un nouvel épisode du bras de fer entre le Secrétariat général de la présidence et le cabinet civil de la présidence ?Évidemment, pour beaucoup de Camerounais, c'est une énième manifestation de ce qu'on a qualifié ici de lutte de clans dans ce contexte de fin de règne, parce qu'en 2025 s'annoncent les élections.Est-ce qu'il y a dans le premier cercle, autour de Paul Biya, des gens qui ont peur de la popularité de Samuel Eto'o et de son éventuelle candidature à une présidentielle à venir ?Monsieur Eto'o l'a dit dans son interview chez votre confrère France 24 : à savoir que beaucoup de problèmes qu'il rencontre dans sa gestion de la Fédération, c'est parce qu'on lui prête, n'est-ce pas, des intentions politiques. Donc, s'il le dit, c'est qu'il a certainement des renseignements, c'est quelqu'un de très adulé, qui sait aussi comment s'informer, souvent au cœur de ce qui se passe dans le système.Voulez-vous dire que certains voient en lui un futur George Weah ?Dans les rues camerounaises, je pense que beaucoup le perçoivent ainsi. Et se disent que, s'il venait à sauter le pas, beaucoup le suivraient, y compris même dans les milieux universitaires comme celui que je connais un peu : il y a des gens qui sont prêts à le suivre, partant du principe qu'il a tout pour être un bon président. Avec son dynamisme, son caractère un peu vibrionnant, et que le pays mérite d'être secoué après les 4 décennies qu'on vient de passer.Depuis le violent accrochage verbal du 28 mai entre Samuel Eto'o d'un côté, le sélectionneur belge, Marc Brys, et le conseiller du ministre des Sports de l'autre côté, la vidéo de ce clash fait le tour du monde. Est-ce que l'image de Samuel Eto'o n'en a pas été ternie ?Certainement. C'est une star planétaire, c'est un sportif de haut niveau qui normalement connaît le fair-play, la retenue. Il est ambassadeur UEFA et FIFA du fair-play et la lutte contre le racisme… Je pense qu'il en a pris conscience et c'est pour ça que le lendemain, il a fait amende honorable. Mais quand on regarde les agissements depuis cette séquence, on n'a pas l'impression que le pouvoir soit prêt à reculer ou à être un peu plus accommodant avec la Fédération.Voulez-vous dire que le pouvoir penche nettement maintenant du côté du ministre des Sports contre Samuel Eto'o ?Jusqu'à ce que la FIFA intervienne peut-être. On va dire que ce moment, avantage au ministre, il a les moyens de l'État, il a ensuite les finances dans un contexte où la Fédération camerounaise du football tire un peu le diable par la queue. Mais je voudrais surtout dire qu'au-delà du football, c'est l'ensemble du mouvement sportif camerounais qui est dans un état de délabrement, né du fait qu'il y a une rupture de confiance entre les acteurs du sport camerounais et le ministre de tutelle, et qu'il y a peut-être lieu d'organiser -je ne sais pas comment on va baptiser ça- peut-être un symposium pour le sport camerounais ou alors des États généraux du sport camerounais. Je pense qu'il faut aller vers quelque chose comme ça qui permet de ressouder un peu le lien du mouvement sportif camerounais avec l'État représenté par le ministère.Parce que la Fécafoot n'est pas la seule fédération en crise ?Ce n'est pas la seule fédération en crise. Le volleyball, le handball, pratiquement toutes les fédérations sont sous tension au niveau relationnel avec le ministère, ce qui est quand même signifiant de quelque chose qui ne va pas.Journal des sports AfriqueFootball: énième épisode dans le bras de fer autour de la sélection camerounaise
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière avec Philippe Caverivière du 20 mai 2024
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière avec Philippe Caverivière du 20 mai 2024
Au Soudan, la ville d'el-Fasher, la plus grande du Darfour, est le théâtre depuis le 10 mai 2024 de violents affrontements à l'arme lourde. OCHA, le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU, décompte au moins 27 personnes tuées. El-Fasher est la seule ville du Darfour qui n'est pas encore tombée aux mains des Forces de soutien rapide du général Hemedti. Faut-il craindre que ces forces commettent un massacre à caractère ethnique, comme il y a un an à el-Geneina, une autre grande ville du Darfour ? Et pour stopper le général Hemedti, faut-il le menacer de poursuites judiciaires ? Le chercheur soudanais Suliman Baldo est le fondateur du centre de réflexions Sudan Policy and Transparency Tracker. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : La ville d'el-Fasher est-elle au bord d'un massacre à grande échelle, comme dit l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU ? Suliman Baldo : Il y a des soucis bien justifiés pour qu'on craigne que ce soit le cas effectivement. Or, si cette offensive a lieu, il y aura certainement des victimes civiles en grand nombre. Des victimes dans quelle communauté ? Je ne m'attends pas à ce que le scénario d'el-Geneina, à l'ouest du Darfour, se répète, c'est-à-dire que je ne crois pas qu'il y aura un ciblage ethnique contre des communautés particulières au sein de la ville. Cependant, el-Fasher est une ville de peut-être un million et demi d'habitants, la moitié desquels sont des déplacés de guerre, et donc les combats vont avoir lieu dans un milieu urbain dense. Donc il y aura beaucoup de civils qui seront pris dans les feux croisés des combats. Alors vous rappelez ce qu'il s'était passé il y a un an à el-Geneina, la capitale du Darfour occidental. Là, il s'agissait vraiment d'un nettoyage ethnique ? C'était certainement un nettoyage ethnique parce que c'était la communauté des Masalit qui était ciblée par les Forces de soutien rapide et les milices arabes alliées aux Forces de soutien rapide. Celles-ci se sont attaquées aux quartiers résidentiels où vivent les Masalit, en tuant des milliers d'entre eux. Et d'ailleurs, il y a un rapport de l'organisation internationale Human Rights Watch qui donne des témoignages de survivants. Là, il y a eu une campagne d'épuration ethnique, dont le but était de récupérer la terre des Masalit, parce que le ciblage était sur base ethnique. Cela relève aussi d'un acte génocidaire, parce qu'ils ont tué des milliers de civils masalit dans ces attaques. En janvier dernier, le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a déclaré qu'il y avait des raisons de croire qu'au Darfour, les deux belligérants commettaient des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, voire un génocide. Le procureur renvoie donc les deux belligérants dos à dos. Mais les Forces de soutien rapide ne commettent-elles pas des crimes encore plus graves que les Forces armées soudanaises ? Je suis d'accord avec vous, c'est tout à fait le cas, c'est-à-dire que les Forces armées soudanaises au Darfour – que ça soit à el-Geneina, à el-Fasher ou même dans d'autres chefs lieux, comme Nyala au Sud-Darfour –, toutes les garnisons de l'armée soudanaise dans ces villes étaient encerclées et donc n'étaient pas en mesure de perpétrer des crimes massifs à l'échelle de ceux commis par les Forces de soutien rapide à el-Geneina. Bien sûr, l'armée de l'air soudanaise a lancé des bombardements à répétition dans les villes et donc il y a eu beaucoup de victimes civiles collatérales, mais je ne crois pas que l'armée a eu la possibilité, ou même l'intention, de s'attaquer à des communautés civiles sur une base ethnique, comme c'était le cas pour les Forces de soutien rapide. Faut-il inculper le général Hemedti pour crimes de guerre, voire crimes contre l'humanité ?Certainement, c'est mon évaluation. D'ailleurs, il y a une enquête officielle de la Cour pénale internationale au sujet des tueries qui ont eu lieu entre le mois d'avril et le mois de juin 2023 à el-Geneina, où beaucoup de Masalit ont trouvé refuge et où les Forces de soutien rapide se sont attaquées à eux, en en tuant encore des milliers parmi eux. Et faut-il inculper aussi le général al-Burhan ? Il y a de plus en plus d'implication de l'armée soudanaise dans des crimes de guerre. On a vu dernièrement, par exemple, des cas de ciblage sur une base ethnique dans les villes où l'armée est en contrôle, dans les États de l'Est et du Nord du Soudan. Tous les gens de l'Ouest du Soudan sont pris pour cible et menacés d'arrestations arbitraires, de torture et suspectés de jouer un rôle d'espion pour les Forces de soutien rapide. Donc il y a une responsabilité du commandement du général al-Burhan sur les exactions qui visent des civils pris dans les feux croisés de cette guerre qui a lieu aujourd'hui au Soudan.À lire aussiGuerre au Soudan: une trentaine de morts dans des combats à El Fasher au Darfour
Vous ne le saviez peut-être pas, et nous non plus... Yoann Riou est passionné par les animaux. Certainement un "poil" trop... Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur TL.fr et l'application RTL.
Que savait la France de la mécanique génocidaire enclenchée au Rwanda au début des années 90 ? Pouvait-elle contrecarrer le projet des extrémistes du régime Habyarimana ? Ces questions ont été relancées par les propos d'Emmanuel Macron selon qui la France « aurait pu arrêter le génocide » des Tutsis, mais n'en a « pas eu la volonté ». Un homme détient une partie des réponses. Cet homme, c'est le général Jean Varret. De 1990 à 1993, Jean Varret a été chef de la mission militaire de coopération. Il a vu des signes avant-coureurs des massacres au Rwanda, a tenté d'alerter, de s'opposer, mais il n'a pas été entendu. Il a même été mis à l'écart. C'est ce qu'il raconte à RFI, à l'occasion des trente ans du génocide des Tutsis au Rwanda, ce dimanche.RFI : Le président Emmanuel Macron estime que la France aurait pu arrêter les massacres lors du génocide des Tutsis, mais n'en a pas eu la volonté. Vous n'étiez plus sur place quand le génocide a démarré, mais diriez-vous que dans la période de 1990 à 1993, où vous étiez chef de la mission militaire de coopération au Rwanda, si les autorités avaient donné les bonnes instructions, on aurait pu endiguer la mécanique génocidaire. Général Jean Varret : C'est certain. Absolument. Parce que la France était très proche du Rwanda et les deux présidents s'appréciaient, se téléphonaient. Mais, attention, il aurait fallu commencer tôt, c'est-à-dire dès 1989, 1990… Dates auxquelles le processus du génocide s'est mis en place, progressivement. Ça aurait été trop tard, en 1993. La machine était lancée. Mais je pense que, dès le départ, vers 1989-1990, la France, si elle était convaincue des risques d'un génocide, aurait pu persuader Habyarimana de faire marche arrière. Est-ce que les signes étaient clairs, à cette époque-là, du risque de génocide ? Ces signes étaient clairs pour peu de monde. Un chef de coopération militaire a 26 pays et, dans chaque pays, il y a un colonel. Dans le cas du Rwanda, il y avait un colonel, qui s'appelle René Galinié, et ce monsieur était en place depuis deux ans quand j'ai pris mes fonctions en 1990. Donc il connaissait très bien le Rwanda et avait très vite vu des signes avant-coureurs d'un risque à soutenir la politique française menée au Rwanda. Il m'en a fait part dès que j'ai pris mes fonctions, au travers d'écrits, au travers de coups de fil, etc. Je me suis rendu sur place très vite, avant la fin de l'année 1990. Et là, il m'a expliqué -très clairement- les dérives possibles de notre politique française. Donc, lui était déjà très sensibilisé et je dois dire que ses arguments m'avaient convaincu. J'ai multiplié les allers-retours. Je crois qu'en l'espace de six mois, je suis allé quatre fois au Rwanda. À chaque fois, j'ai pu constater que René Galinié avait raison. Que vous disait précisément René Galinié sur les risques qui existaient ?René Galinié me disait que le pouvoir hutu devenait un pouvoir dictatorial et considérait que la minorité tutsi était les ennemis des Hutus. Or, Galinié, très tôt, m'a dit, le gouvernement français - enfin, l'équipe dirigeante française - considère, comme les Hutus, que les Tutsis sont des ennemis. Galinié, là-dessus, m'a convaincu très vite que la politique de la France considérant les Tutsis comme ses ennemis était erronée. Jusqu'au jour, très tôt d'ailleurs, autour du deuxième voyage que j'ai fait, où le chef d'état-major m'a demandé d'aller à une réunion qu'il avait montée avec les gendarmes. Et là, le chef de la gendarmerie, un certain Rwagafilita, me demande des mitrailleuses, des mortiers… Alors, j'ai dit : « Mais la coopération militaire française n'est pas là pour équiper la gendarmerie comme une armée ! Moi, je veux bien vous donner des gilets pare-balles, des casques, des grenades lacrymogènes et continuer à vous former au maintien de l'ordre, à la lutte, peut-être, contre les manifestations, s'il y en a, en particulier des Tutsis, mais certainement pas des armes de guerre ! » Devant la sécheresse de mes réponses, le chef d'état-major dit que la réunion est terminée et le chef des gendarmes demande simplement à me voir en tête-à-tête, si je suis d'accord. Et là, il me dit froidement : « Écoutez, si je vous ai demandé ces armes létales, ces armes de guerre, c'est parce que nous allons participer, nous gendarmes, avec l'armée rwandaise, l'armée hutue, à la liquidation de tous les Tutsis. » « Comment, je dis, tous les Tutsis ? » « Oui, les femmes, les enfants, les vieillards, tous ceux qui sont sur place. Rassurez-vous, ça ira assez vite, ils ne sont pas très nombreux. »Il emploie ces mots : « Nous allons participer à la liquidation de tous les Tutsis. »Oui, c'est la phrase exacte, je l'ai toujours en mémoire. Et la phrase complémentaire : « Rassurez-vous, ce sera vite fait. Ils ne sont pas très nombreux. »Vous prévenez Paris de cet entretien ?Alors, évidemment, je prenais l'avion quelques heures après pour retourner en France. Et je demande immédiatement à voir Habyarimana lui-même, le président, qui m'avait déjà reçu pour me demander différents apports d'armements et autres, il demandait une augmentation de la coopération militaire. Je demande à le voir et je passe voir l'ambassadeur, qui s'appelle monsieur Martre à l'époque, je lui dis ce que je viens d'entendre et je demande à aller voir Habyarimana. L'ambassadeur me dit : « Allez-y, je n'ai pas le temps d'y aller, je ne peux pas. » Je vois Habyarimana, non pas au palais, mais chez lui, car il était tard. Je dis ce que vient de me dire Rwagafilita. Et là, il se lève, furieux, et il me dit : « Il vous a dit ça, ce con-là ? » Toujours la phrase exacte… Je dis « Oui ! » « Eh bien, je le vide. » D'abord, il n'a pas été vidé. Je ne sais pas s'il était furieux parce que Rwagafilita avait vendu un projet secret ou, simplement, parce qu'il trouvait que ce n'était pas à lui de dire ça… Je ne sais pas, mais, enfin, il était furieux. Dans l'avion, je rédige un télégramme, un TD secret-défense, que j'adresse à mon ministre -au ministre des Armées- et à l'état-major particulier du président. Quel est le retour qui vous est fait des autorités françaises sur ce télégramme diplomatique ? Aucun. Aucune réponse. On ne me dit pas que j'ai tort. On ne me dit pas que c'est faux. Apparemment, on n'en tient pas compte. Je dis bien « apparemment ». Mais ce télégramme a été lu puisque, très longtemps après, un des lecteurs m'en a fait allusion. Est-ce qu'il y a d'autres situations qui vous ont alarmé ? Oui, parce qu'après, quand je retournais au Rwanda ou quand je communiquais avec Galinié, les massacres des Tutsis commençaient, en particulier au nord-est du pays, c'est-à-dire dans le fief des Hutus extrémistes. Et puis dans le sud, et ça touchait aussi les Hutus modérés. Donc les massacres se multipliaient. Parallèlement, la pression de l'état-major particulier du président français s'accentuait sur moi pour que je réponde positivement aux demandes de renforcement militaire de la coopération. Ces deux contradictions me montraient que la situation devenait très grave.Tous les éléments dont vous disposez veulent dire que les autorités à Paris savent donc ce qui se trame ?Je ne sais pas s'ils savent ce qui se trame. Enfin, Galinié et moi, on l'a dit. On l'a dit oralement, dans la cellule de crise, et on l'a dit par écrit. Mais on n'est pas cru. Je pense que ni Galinié, ni moi, ni même un rédacteur du Quai d'Orsay qui s'appelait Antoine Anfré [Antoine Anfré a depuis été nommé ambassadeur de France au Rwanda, en juin 2021, NDLR]. Ce rédacteur avait senti la chose, mais il n'a pas été écouté. Galinié et moi, nous n'avons pas été écoutés. Je pense qu'on était minoritaires, tellement minoritaires que nos voix n'étaient pas audibles.Justement, lors des réunions de la cellule de crise auxquelles vous participez par la suite, quelle est l'attitude que vous tenez et quel est l'accueil que vous recevez ? Alors, dans les cellules de crise, il y avait le représentant du Quai d'Orsay, le représentant de la défense, le représentant de la coopération (en général, c'était moi) et puis le représentant de l'Élysée, le chef d'état-major (ou son adjoint) de l'état-major particulier du président. Dans ces réunions, on discutait de l'apport, du renfort, de l'aide qu'on devait apporter au gouvernement rwandais dans ses combats contre les Tutsis. Et moi, à chaque fois, je disais « Non, ce n'est pas la peine de leur envoyer des canons de plus. Non, il ne faut pas leur envoyer des mitrailleuses de plus, etc. ».Au bout d'un moment, on ne tenait plus compte de mes restrictions. Au contraire, on m'enlevait des prérogatives que le chef de coopération militaire a, c'est-à-dire, dans les pays du champ, tous les militaires qui sont sur place dépendent de lui. C'est comme cela que des unités spéciales qui étaient dans un camp au Rwanda, chargées de former des cadres hutus, j'apprends que ces unités spéciales, qui étaient sous mes ordres, avaient été faire une reconnaissance en Ouganda en franchissant la frontière sans mon autorisation. Donc, non seulement, je les engueule, mais je fais également une information en disant que c'est inadmissible que cette unité ait transgressé mes ordres. Quand je rentre à Paris, j'ai un télégramme sur mon bureau disant que les unités spéciales mises dans le camp de Gabiro ne sont plus sous vos ordres. Donc, petit à petit, je comprends que non seulement je ne suis pas écouté, mais que je gêne. Je ne suis plus convoqué aux cellules de crise. En mon absence, certains ont dit : « méfiez-vous de Varret », autrement dit, ne l'écoutez pas.Avant la fin de ma troisième année, le ministre, très gêné, me dit : « Je viens d'apprendre que vous êtes remis à la disposition du ministre de la Défense, que vous quittez vos fonctions et que vous êtes remplacé par ce jeune général. » J'appelle la Défense qui me dit : « Effectivement, vous allez être nommé gouverneur militaire du nord de la France. » Et moi, je dis non, je ne veux pas, je n'ai pas été écouté, je demande ma démission. Ma démission, il fallait que ce soit le président qui la signe. Le président refuse de me la signer et me convoque à l'Élysée à deux reprises pour me dire : « Je ne veux pas que vous démissionniez. »Lassé de prêcher dans le désert, lassé de ne pas être écouté et de ne pas être cru, lassé d'être mis de côté, je suis parti un an avant le génocide et j'ai volontairement fermé toutes les informations que j'avais, fermé [cessé] de m'intéresser au Rwanda. Si ce n'est que, quand le génocide s'est déclenché, j'ai essayé de contacter le président Mitterrand, ce que j'ai fait par une personne interposée. Et je lui ai fait dire : « Pourquoi n'avez-vous pas tenu compte de mes télégrammes ? » Et la réponse de Mitterrand, qui a été immédiate : « Je n'ai pas vu vos télégrammes. » Vrai ou faux ? Je n'en sais rien, mais pour moi, l'affaire se conclut comme cela. Qui balayait le plus souvent vos réserves lors de ces discussions de la cellule de crise ? Je dois dire, un peu tout le monde, mais, certainement, en priorité, l'état-major particulier du président. Pourquoi, selon vous, les alertes que vous avez lancées n'ont-elles pas été entendues ? Je pense simplement que je n'étais pas audible. Parce que je m'apercevais que, dans les réunions de crise, tout le monde était sur une même ligne. C'est-à-dire le Quai d'Orsay, la Défense, l'état-major particulier. C'est au travers de ces trois entités que se réglaient les problèmes du champ. Je n'étais pas audible parce que les trois entités que je cite étaient toutes sur la même ligne que le président Mitterrand. Et le président Mitterrand m'avait expliqué, quelques années avant, en Afrique, quelle était sa politique africaine. Sa politique africaine, c'était permettre à la France d'avoir, à l'ONU, des pays qui votaient comme elle, ce qu'on appelait « les pays du champ », et d'avoir donc du poids face aux États-Unis. Dans le cas du Rwanda, le président Mitterrand voulait absolument que le Rwanda reste francophone, au travers des Hutus, car ils étaient menacés par les anglophones, qui étaient les Tutsis équipés, armés et formés par les anglo-saxons. Car je rappelle que Kagame, le président actuel, était allé à l'école de guerre américaine et était allé dans les écoles anglaises de l'Ouganda. C'était le regard que le président français François Mitterrand portait sur la situation au Rwanda ?Oui, et personne autre que moi, à l'époque, à mon niveau, personne ne disait au président que dans le cas du Rwanda, cette politique pouvait amener des catastrophes. Tout le monde disait ce que Mitterrand voulait entendre. Il y avait une volonté de plaire au prince, vous pensez ? Ou alors, c'est parce qu'il y avait une conviction qui allait dans le même sens que celle du président Mitterrand. Certainement les deux. Il y avait quand même une conviction que Mitterrand avait raison. Et puis, une part que je ne peux pas évaluer, une part de flagornerie. Il était difficile de dire au président qu'on n'était pas d'accord. Je pense que le président avait une autorité indiscutable et un certain charisme qui faisaient que son entourage n'osait pas lui dire qu'il partait sur une fausse route.Le général Jean Varret a signé un livre d'entretiens avec le journaliste Laurent Larcher intitulé Souviens-toi, publié aux éditions Les Arènes. À lire aussiRwanda: la France qui «aurait pu arrêter le génocide», nouveau signe du réchauffement diplomatique entre les deux pays
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« Je suis porteur d'un panafricanisme de gauche », a déclaré le nouveau président sénégalais après l'annonce de sa victoire lundi 25 mars. Avec Bassirou Diomaye Faye au pouvoir, qu'est-ce qui va changer entre le Sénégal et ses voisins d'Afrique de l'Ouest d'un côté, entre le Sénégal et la France de l'autre côté ? Le chercheur sénégalais Pape Ibrahima Kane est un spécialiste des questions régionales en Afrique. Pour lui, cette alternance au Sénégal permet d'espérer un retour du Mali, du Burkina et du Niger dans la Cédéao. RFI : Dans les quatre-vingts pages du projet de Bassirou Diomaye Faye, le mot souveraineté apparaît 18 fois. Sur le plan économique d'abord, quelles sont les conquêtes de souveraineté que vise le nouveau président ?Pape Ibrahima Kane : Mais je pense que la première souveraineté qu'il veut conquérir, c'est la souveraineté de l'État sur ses ressources naturelles. On a le gaz, on a le pétrole. Il dit vouloir renégocier les contrats. Et on a aussi les phosphates, on a le zircon. L'agenda est vraiment de faire en sorte que le Sénégalais puisse jouir le maximum possible des ressources naturelles qui se trouvent sur son territoire.Alors, dans le domaine du gaz et du pétrole offshore, le président sortant, Macky Sall, affirme que l'État sénégalais est déjà majoritaire dans tous ses contrats avec les compagnies internationales comme British Petroleum et la compagnie américaine Kosmos Energy. Qu'est ce qui va changer, demain, avec le nouveau président ?Mais, ces contrats-là, Macky Sall a dit que le Sénégal était majoritaire, mais on attend de voir. Il n'y a pas l'information qui permet de vérifier tout cela. En plus, dans certains domaines, on partage le pétrole et le gaz avec un voisin, la Mauritanie, et l'on sait que les négociations ont été très rudes avec certaines compagnies comme BP, et peut-être que cette nouvelle présidence va nous permettre d'en savoir plus sur le dossier. Et comme eux-mêmes, ils disent qu'ils vont vouloir renégocier des contrats qu'ils considèrent comme léonins, on va certainement voir quel va être leur marge de manœuvre pour renégocier tous ces contrats.Dans le domaine de la pêche, le nouveau président veut revoir les permis accordés aux acteurs étrangers. Qu'est-ce qu'il peut faire de ce côté-là ?Ah là, il peut faire beaucoup de choses parce que beaucoup de ces contrats en réalité ont été octroyés à des Sénégalais qui les ont après sous-loués à des compagnies chinoises, en tout cas asiatiques de façon générale. Là, l'État a la possibilité en constatant que ce n'est pas celui qui a signé le contrat qui en est l'exécutant et donc peut remettre en cause beaucoup de ces contrats. D'autant plus que beaucoup de pêcheurs sénégalais se plaignent de la raréfaction du poisson à cause de ces compagnies qui disposent de matériel hautement sophistiqué. Donc, si l'État veut satisfaire, en tout cas, les demandes de ces dizaines de milliers de pêcheurs, il faudra faire quelque chose dans ce domaine. Et je pense que c'est possible pour le gouvernement de remettre un peu d'ordre dans ce secteur-là.Sur le plan politique, « il faut sortir du néocolonialisme », disent les nouveaux dirigeants du Sénégal. Quelles mesures pourraient prendre Dakar vis-à-vis de Paris ?Certainement, la plus facile à réaliser, c'est peut-être de demander la fermeture des bases militaires qui sont, Sonko l'a rappelé plusieurs fois, qui sont vraiment l'exemple de présence néocoloniale sur le territoire sénégalais. Et je pense également aux accords de défense, vouloir les renégocier et faire en sorte que le Sénégal ne soit plus dépendant de ses relations avec la France lorsqu'il s'agit de sécurité. Je dois même ajouter que [les nouveaux dirigeants du Sénégal] insistent sur la France, mais le Sénégal a aussi signé des accords avec les Américains. Vont-ils renégocier ces accords-là ? Vont-ils demander à la petite unité des forces américaines qui se trouve à l'aéroport de Yoff de quitter le territoire ? Ça, les semaines à venir nous diront ce que les autorités vont décider.Donc, il faut s'attendre au départ des militaires français qui sont à Dakar depuis l'indépendance depuis 1960 ?Certainement et la fermeture des deux grandes bases qui se trouvent à Dakar, la base maritime qui se trouve au port de Dakar et peut-être ce qu'on appelle les éléments français de Dakar, qui se trouvent à Ouakam. Ça, je pense, d'un point de vue symbolique, ça va montrer que l'État a commencé à agir dans la reprise de la souveraineté sénégalaise sans beaucoup de conséquences, parce que les Français, eux-mêmes, sont en train de réfléchir sur leur présence militaire sur le continent et donc ça peut aller très vite.Le 15 mars dernier, en conférence de presse, Ousmane Sonko a déclaré : « Il y a un problème avec le franc CFA, cette monnaie ne colle pas avec nos impératifs de développement. 90% des pays du monde ont leur monnaie et ils s'en sortent. » Est-ce qu'on va, Pape Ibrahima Kane, vers une sortie rapide du Sénégal du franc CFA ?Je ne suis pas sûr que la sortie sera rapide parce que, hier [lundi 25 mars], en conférence de presse, le nouveau président a précisé sa pensée en disant que, oui, la monnaie est un élément important de la souveraineté économique, mais que le Sénégal avait déjà pris un certain nombre d'engagements, notamment au niveau de la Cédéao pour la création de l'Eco, qui est la monnaie sous-régionale. Il dit engager les dialogues avec la Cédéao et les autres États pour accélérer le processus de la mise en place de cette monnaie. C'est seulement si ce processus-là est lent ou s'il n'aboutit pas que le Sénégal va envisager la création de sa propre monnaie. Donc, vous voyez que déjà, de ce point de vue-là, il y a un peu plus de réalisme dans le discours. Mais ce que je peux ajouter, c'est que le fait que le Sénégal remette en cause la monnaie CFA, cela veut dire que ça isole davantage la Côte d'Ivoire qui, avec le Sénégal, étaient les deux pays qui vraiment faisaient tout pour que les États continuent à utiliser le CFA. Et donc, si le Sénégal bascule, ça veut dire que les jours du franc CFA sont comptés. Peut-être d'ici un an, un an et demi, on verra plus clair là-dedans.Depuis la naissance du franc CFA, le Sénégal abrite le siège de la Banque centrale de cette monnaie, à savoir la BCEAO. Alors, si demain l'Afrique de l'Ouest crée une nouvelle monnaie commune comme l'Eco, est-ce que le Sénégal ne va pas devoir laisser partir la future Banque centrale qui pourrait déménager naturellement vers le pays poids lourds de cette future monnaie, à savoir le Nigeria ?Oh, ça, c'est peut-être les négociations qui nous le diront. Peut-être que le Sénégal va perdre le siège de la Banque centrale, mais peut-être qu'il va, en contrepartie, obtenir des positions, pourquoi pas gouverneur de cette banque. De toute façon, à partir de l'instant où on mettra en place cet Eco, ce sont les économies les plus puissantes de la région qui vont nécessairement imposer leurs vues et leurs stratégies. Et là, de ce point de vue-là, il y a la Côte d'Ivoire, il y a le Ghana et le Nigeria qui vont jouer les grands rôles. Mais le fait qu'on ait un bâtiment de la Banque centrale aussi immense à Dakar, qui abrite le siège de la BCEAO, le Sénégal pourrait éventuellement bénéficier de certains avantages au niveau du partage des responsabilités dans cette nouvelle monnaie.Alors, s'il y a un pays qui doit se réjouir particulièrement de la victoire de Bassirou Diomaye Faye, c'est le Mali. On se souvient du soutien public qu'Ousmane Sonko a apporté plusieurs fois au régime militaire d'Assimi Goïta. À l'heure où le Mali annonce son départ de la Cédéao, est-ce que le nouveau chef d'État sénégalais ne va pas essayer de retenir son ami malien dans la Cédéao à laquelle il semble tenir, lui, Bassirou Diomaye Faye ?Tout à fait, je pense que c'est cette démarche qui va être déclenchée. Hier, Bassirou Diomaye Faye a réitéré l'ancrage du Sénégal dans la Cédéao, a réitéré le panafricanisme de la politique étrangère sénégalaise et, surtout, il a insisté sur l'intégration au niveau sous-régional dans le cadre de la Cédéao. Le Pastef, de façon générale, n'a pas seulement des amis au Mali, il a aussi des amis au Burkina Faso. Et j'espère que le président Diomaye Faye va vraiment utiliser tous ses atouts en matière de diplomatie pour ramener ces deux pays, plus le Niger, à la maison, parce que c'est important que, nous tous, nous partions ensemble vers cette intégration-là. Et je pense qu'il a, surtout avec le Mali, des arguments assez massues à mettre en exergue parce que le plus grand partenaire du Mali, c'est le Sénégal, et cela peut aider à vraiment faciliter le dialogue pour un retour de ces pays-là dans la maison-mère, d'autant que Bassirou Diomaye Faye a insisté sur une réforme de la Cédéao.Oui, parce qu'il veut donner plus de pouvoir aux parlementaires et aux juges de la Cédéao, c'est ça ?Tout à fait, pas seulement aux parlementaires, aux juges de la Cédéao, mais il veut aussi rendre la commission de la Cédéao beaucoup plus fonctionnelle, capable de bien faire fonctionner la maison de manière plus efficace pour le bénéfice et des populations et des États parties.Et la Russie, est-ce qu'il faut s'attendre à un renversement d'alliance et au remplacement de la France par la Russie comme partenaire privilégié du Sénégal ?Je ne le pense pas. Le Sénégal a déjà d'excellents rapports avec la Russie. Beaucoup ne le savent pas, mais la Russie est l'un des grands partenaires commerciaux du Sénégal. Nous importons pratiquement [tout] notre blé de la Russie, nous achetons de l'armement militaire à la Russie. Donc, je ne vois pas, parce qu'il y a eu changement de personnes à la tête de l'État sénégalais, que le Sénégal fasse ce « shift »-là pour aller vers la Russie. Et cela irait même à l'encontre de l'idée qu'il défend, de l'idée de souveraineté, parce que la souveraineté, ça veut dire « on prend en charge son propre destin, on n'est pas à la remorque d'autres pays, aussi puissants soient-ils ». Et mon avis personnel est que, dans le domaine de la diplomatie, il y aura une continuité parce que l'héritage que lui laissent le président Macky Sall et les anciens présidents est un héritage qu'il faudra vraiment renforcer. Le Sénégal est un petit pays, mais diplomatiquement un pays très fort, un pays vraiment respecté en Afrique. Je pense que le nouveau président gagnerait plus à utiliser le personnel diplomatique qui est là, à continuer dans le cadre de la diplomatie, dont les lignes ont été tracées par ses prédécesseurs pour davantage mieux placer le Sénégal dans le concert des nations. Juste un dernier point que je soulignerai à ce niveau-là, la diplomatie sénégalaise a toujours été faible dans nos rapports avec nos voisins. Nous avons toujours eu des problèmes avec nos voisins, que ce soit la Mauritanie, la Gambie, la Guinée-Bissau, avant l'arrivée de Macky Sall, et la Guinée Conakry. De ce point de vue-là, je pense qu'il a beaucoup d'efforts à faire, d'autant plus qu'il n'est pas bien connu, il ne connaît pas ces chefs d'État, et ce sont ces rapports-là qui peuvent vraiment renforcer les liens entre le Sénégal et ses voisins. Quand on est en paix avec ses voisins, on peut envisager le panafricanisme, on peut envisager le renforcement de la Cédéao, mais si ça ne l'est pas, ça va être difficile pour lui de vraiment mener une politique diplomatique digne de ce nom.Il y a deux ans, lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le Sénégal s'est abstenu lors des votes à l'ONU. Est-ce que vous vous attendez à un changement de position ?Non, je ne pense pas que le Sénégal de ce point de vue-là va changer de position parce que, justement, on a une diplomatie qui est très respectée. Vous avez parlé de cette décision d'abstention, c'était lié au fait que le Sénégal avait justement beaucoup de rapports économiques avec la Russie et il ne voulait pas s'aliéner ses relations économiques-là, et il a pris le parti de s'abstenir et même de faire en sorte que les États africains refusent de prendre position dans ce conflit-là. Le non-alignement du Sénégal, je ne pense pas que ça soit quelque chose qui va être revisité par le nouveau gouvernement. Parce que, tout à l'heure, on en a parlé, il y a quand même au moins un ou deux dossiers importants à gérer rapidement comme le dossier du retour des pays de l'AES à la maison-mère, et ça, si on ne peut pas agir dans ce domaine-là en prenant des positions plus ou moins radicales, ça n'arrange ni les uns ni les autres.Est-ce que ces grandes questions, comme l'éventuel retour de l'Alliance des États du Sahel (AES) dans la maison Cédéao et la question du franc CFA, est-ce que toutes ces questions seront gérées plutôt par Bassirou Diomaye Faye ou plutôt par Ousmane Sonko ?Ah ! Le président de la République au Sénégal, d'après la Constitution, c'est lui qui détermine la politique étrangère du pays. Je pense que la direction de la diplomatie restera entre les mains du président de la République et lui seul.Et quel rôle jouera Ousmane Sonko à l'avenir, à votre avis ?Ça va se déterminer, je pense, à partir d'octobre, novembre, au moment où on aura une nouvelle Assemblée nationale, peut-être que Sonko pourrait valablement trouver sa place en tant que président de l'Assemblée nationale ou en tout cas jouer un rôle déterminant dans ce domaine. Peut-être bien aussi qu'on pourrait le nommer Premier ministre. Il y a toutes ces possibilités-là qui s'offrent. Je ne pense pas, avec l'expérience que le Sénégal a vécu en 1962, que l'on soit dans une dynamique de dyarchie à la tête de l'État.Vous pensez au conflit entre Senghor et Mamadou Dia ?Exactement, et ça, ça a laissé beaucoup de traces dans la vie politique sénégalaise et je suis sûr qu'ils ne vont pas répéter ces erreurs-là.À lire aussiPrésidentielle au Sénégal: décryptage de la victoire de Bassirou Diomaye Faye
Dotée d'un fort potentiel géostratégique, économique et humain, l'Algérie, deuxième puissance militaire d'Afrique et dixième plus grande productrice de gaz dans le monde, ambitionne de revenir sur le devant de la scène internationale. Non sans défis et difficultés, comme le détaille Brahim Oumansour, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), à l'occasion de la sortie de son recueil L'Algérie, un rebond diplomatique, aux éditions Eyrolles, paru en novembre 2023. RFI : L'Algérie a connu un repli diplomatique sous l'ère Bouteflika, et ce, malgré le rebond qu'a connu le pays dans les années 2000. Depuis sa chute, suite au Hirak, Alger tente de revenir sur la scène internationale et régionale. Est-elle aujourd'hui capable de faire face aux bouleversements qui l'entourent ? Brahim Oumansour : Alger fait face à plusieurs défis, car la région et le monde ont beaucoup évolué et les nouvelles configurations [sont] marquées, notamment, par la montée de puissances régionales, avec une diplomatie plus agressive, plus active dans la région. Et puis la situation est tendue entre l'Occident et la Russie, et cela impacte directement les rapports qu'entretient Alger avec ses différents partenaires, que ce soit avec l'Union européenne ou avec les Russes et, plus largement, avec d'autres puissances régionales et internationales. Justement, la relation entre Alger et certains pays de la région est animée par la lutte hégémonique et le leadership régional, cela met-il parfois la diplomatie algérienne en difficultés ? Certainement. Il faut rappeler que la relation entre l'Algérie et les Émirats arabes unis est aussi impactée par les nouvelles reconfigurations régionales, notamment depuis la normalisation entre le Maroc et Israël, voulue par les États-Unis pour renforcer un axe entre les États-Unis, Israël, les Émirats arabes unis et le Maroc pour agir sur tout l'axe Moyen-Orient et Maghreb. Et cela, bien évidemment, rajoute des défis supplémentaires à la diplomatie algérienne. L'Algérie s'inquiète pour sa sécurité. L'instabilité règne dans plusieurs pays voisins – le Mali, le Niger, la Libye –, elle croit à une politique sécuritaire pour la stabilité de la région, mais elle plaide toujours pour la non-ingérence. Comment réconcilier ce principe avec l'impératif sécuritaire imposé par la situation régionale ? En effet, l'instabilité régionale fait partie de ces défis qui bouleversent, en quelque sorte, l'héritage de la politique étrangère algérienne qui a toujours été constante sur le principe de non-ingérence. Mais l'instabilité même de ses frontières, notamment sud, avec le Mali, le développement qu'on observe récemment avec le coup d'État et les nouveaux dirigeants maliens qui veulent résoudre la crise malienne par une solution militaire et une offensive militaire sur le Nord, par exemple, inquiète beaucoup Alger. Et puis l'instabilité, plus largement, d'autant plus avec l'arrivée d'acteurs étrangers à cette région – la présence de Wagner, du groupe paramilitaire russe, et puis d'autres États, les Émirats arabes unis, qui sont très présents, la Turquie… – la présence étrangère à ses frontières inquiète beaucoup Alger et cette inquiétude se traduit, notamment cette année, par l'augmentation du budget militaire qui a plus que doublé. Aujourd'hui, on sent chez les dirigeants algériens un sentiment d'encerclement par rapport à cette instabilité régionale. Alger pèse-t-elle moins aujourd'hui au Sahel ? La crise avec le Maroc a-t-elle affaibli son influence dans cette zone ? Le poids diplomatique de l'Algérie reste encore important au Sahel. Alger continue à soutenir, y compris économiquement, certains pays du Sahel. Cela contribue, bien sûr, à renforcer les liens entre l'Algérie et ces pays. Mais, bien évidemment, elle fait face à la concurrence, notamment de la politique africaine du voisin marocain et puis d'autres acteurs qui ont bouleversé la géopolitique africaine, en quelque sorte, et qui ont incité les États africains à diversifier leurs partenaires, ce qui exige de la diplomatie algérienne beaucoup plus d'activisme et, je dirais, d'ingéniosité pour maintenir son poids, voire l'approfondir.
Qui a dit que les mois de janvier et février étaient forcément gris et moroses en France ?... Certainement pas les centaines de milliers de participants qui célèbrent chaque année la vie et le lâcher prise ! Que ce soit à Nice, Dunkerque, Granville ou encore Pointe-à-Pitre, ce sont partout des scènes de liesse. Les déguisements sont de sortie et la mauvaise humeur est priée de rester au placard !
Épisode 1090 : Debat éternel, social ou pas social ! ? Aujourd'hui on craque le cas WhastappPendant des années elle a été relégué au rang d'application gratuite de messagerie. Une app pour organiser ses vacances entre amis ou le repas de pâques avec la famille. Oui mais voilà avec 2 milliards d'utilisateurs actifs, WhatsApp attise la curiosité et l'appétit des marques. Le Groupe Meta lui même voit dans WhatsApp une opportunité pour les marques de distribuer leur messages marketing et de renforcer le lien avec leurs consos.Mais en vrai, qu'est-ce que c'est une plateforme Social Media ?Ok la définition là voici . Les médias sociaux sont définis comme tout type de service ou de site Web en ligne qui permet aux utilisateurs de créer et de partager du contenu. Les médias sociaux permettent aussi de se connecter et d'interagir avec d'autres utilisateurs dans des communautés ou des réseaux virtuels.Si on reste très scolaire. Oui, WhatsApp est une plateforme sociale.—Mais pourquoi un doute subsiste ?Whatsapp ne propose pas de pages de marque. WhatsApp ce n'est pas Instagram, ni Facebook. Il n'y a pas de page de profil. C'est une messagerie. Ce n'est pas une plateforme dans lequel mon contenu a une durée de vie. En même temps c'est le cas aussi sur X ou sur Threads.WhatsApp ne propose aucune solution de découvrabilité pour les marquesSans feed, ni algorithme, impossible pour une marque d'émerger sur WhatsApp.Idem il n'y a pas de moteur de recherche sur WhatsApp. Je ne peux pas découvrir de marques ou de comptes cool à suivre.—WhatsApp c'est bien un plateforme sociale mais ce n'est pas un réseau social.Est-ce que ça veut dire qu'il ne faut rien faire avec. Certainement pas ! Le d'opportunités sont nombreuses !—WhatsApp Business s'impose petit à petit comme un vrai outil de gestion de la relation clientWhatsApp Business est une version indépendante de la version classique de l'application WhatsApp. WhatsApp Business offre des fonctionnalités supplémentaires spécifiques aux entreprises.Avec les channels, WhatsApp devient aussi un espace de prise de parole de marqueWhatsApp Channel permet aux utilisateurs de s'abonner à des canaux de diffusion sur des sujets qui les intéressent ou alors de suivre certaines marques ou créateurs de contenus. C'est sans aucun doute ce qui est réseau social aujourd'hui chez WhatsApp.Le concept est le même que pour les canaux Instagram : les marques peuvent poster des messages, des photos, des vidéos, dans un flux à sens unique, auquel les abonnés ne peuvent réagir que par des emojis ou en répondant à des sondages.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.