Medam yo ranse! Un podcast de AyiboPost sur les questions liées aux femmes et au féminisme en Haïti, présentée par Fania Noël. kreyol haïtien | français
Medam Yo Ranse! s'arrête ce n'est pas un adieu juste un au revoir, Fania Noël s'envolant pour d'autres aventures. Pour ce dernier numéro Fania Noël reçoit la romancière, et poétesse dont l'oeuvre regorge de personnages féminin aussi divers que complexe, complexes et nuancées, qui ne sont pas toujours brave s et peuvent meme être féroces, et c'est en cela qu'elles arrivent à renseigner sur la condition féminine en Haïti. Femme puissante, poto-mitan, courageuses, zuzu , légère, facile, téméraire, revancharde, haineuse et parfois marâtre la littérature haïtiennes regorge archétypes de personnages féminin. Ces archétypes sont en conversation avec les stéréotypes sur les femmes présents dans la société que ce soit pour les confronter ou les conforter. A travers des petites histoires, circonscrites à une famille, une lignée, un quartier ou l'île, les romans éclairent la grande Histoire, les rapports entre les individus ce qui vivent et ceux qui ne sont plus, comme dans L'Ange de Patriarche, dernier roman de Kettly Mars. L'invitée de Fania Noël : Kettly Mars : Écrivaine, poétesse et présidente du Centre Pen Haïti, en 2018 elle lance un concours de « réflexion et de débat sur la condition des femmes en Haïti »
Un siècle de luttes, de mobilisation, de confrontation , d'évolution, d'antagonisme, de victoire mais aussi de défaite. Ce siècle c'est celui du féminisme haïtien, dont on retrouve les racine dès 1915 avec de nombreuses femmes actives au sein de l'Union patriotique contre l'occupation américaine , puis 1934 avec la formalisation officielle de la première organisation féministe haïtienne, la Ligue féminine d'action sociale. Dans cet épisode il est question de la production de pensée, d'idéologie et de théorie féministe en Haiti où le féminisme est marqué par les luttes du dedans ( contre le patriarcat, la corruption, la pauvreté, les inégalité ) mais aussi du dehors contre l'impérialisme, le néo-colonialisme et l'ingérence. Un mouvement féministe qui doit se battre contre es attaques de l'anti-féminisme qui se déploient par tout dans le monde, et aux récupération spécifique que l'on retrouve dans les pays du Suds global : l'ongisation des organisation. Comment produire de la pensée féministe, lorsque les besoins de bases de la population ne sont pas couvert, que les espaces de reflexions sont en nombre si limitées, que l'Etat faillit à ses obligations minimales, e que les bailleurs transforment les groupes en gestionnaire de projets? « Les marges sont à la fois un site « imposé par les structures oppressives » mais aussi « un site de possibilité radicale, un espace de résistance » ce sont les mots de l'intellectuelle, militante et figure du féminisme noire bell hooks, Pour discuter de la pensée féministe haïtienne, Fania Noël reçoit Danièle Magloire L' invitée de Fania Noël: Danièle Magloire sociologue et militante féministe porte-parole et membre du comité de coordination de l'organisation Kay Fanm
A la lumière des mobilisations contre les violences policières qui remettent au centre la questions Noire que ce soit en Amerique du Nord ou en France, l'Histoire et le destin d'Haïti éclaire plus que jamais la condition Noire, et l'antagonisme historique, persistant et indispensable entre la suprématie blanche et la liberation Noire . Pour reprendre les mots de Toni Morrison, “We die. That may be the meaning of life. But we do language. That may be the measure of our lives" « Nous mourrons. C'est sans doute le sens de la vie. Mais nous avons la parole, la pensée, pour mesurer nos existances » Aujourd'hui Fania Noël reçoit une meserureuse, Edwidge Danticat, écrivaine, membre de l' Académie américaine des arts et des lettres, lauréate du prix National Book Critics Circle pour la fiction aux États-Unis.
Aujourd'hui dans cet épisode on aborde la question du racisme contre les Noirs au pays de Molière et Voltaire, avec Sergina et Jessica, deux jeune femme née en Haïti avec une histoire particulière vu qu'elles ont toutes les 2 été adopté par des familles blanches françaises, elle ont lancé une chaine Youtube appelé Lejitim qui interroge la question Noire
Fania Noël poursuit sa série diasporique direction Montréal-Nord au Québec, arrondissement populaire d'immigrants regroupant une forte communauté haïtien. Montréal-Nord est l'arrondissement le plus pauvre de la Montréal, avec des habitants qui font face à nombreuses discriminations et inégalité s à l'école, l'accès aux études supérieurs, au travail et au loisir. En 2017 c'est au coeur de cet arrondissement que a militante, auteure et libraire Gabriella Garbeau alias Gabriella Kinté. , âgée aujourd'hui de 30 ans, ouvre la librairie Racines afin de mettre en valeur les auteurs et cultures Noires. Il sera question de livres, de lectures, de recherche sens et de racines.
En France il arrive souvent que l'éducation Nationale dise au parents Noirs de pas parler leur langue à la maison pour ne pas « perturber » les enfants, dans l'apprentissage du français, alors que ce genre de conseil n'est pas donné au parent anglophone, japonais, italien ou meme suédois. Pour les parents issus de milieux populaires haïtiens qui ne maitrisent pas le français, ne pas parler créole n'est pas une option donc de fait les enfants meme si ils ne parlent pas, comprenne parfaitement, par contre on remarque que pour ceux issue des classe moyenne et supérieur en Haiti, il y a un fort investissement de français au détriment du creole haitien ce qui résulte avec des enfants qui sont de culture haïtienne mais qui ne parlent ni ne comprennent le créole. Pour parler de la transmission de la langue Fania Noël reçoit Wynnie Lamour, professeure de creole haïtien au Center for Latin American and Caribbean Studies et la Law school de New-York University, et la fondatrice de The Haitian Creole Language Institute
Medam yo Ranse revient avec la série diasporique : les invitées de Fania Noël contrairement à l'habitude font partie de la diaspora haïtienne. Notre numero d'aujourd'hui est consacré aux femmes haïtiennes qui exercent ce metier invisible et subalterne dans les foyers mais aussi dans l'hostellerie, les bureaux et les industries. Avec notre invitée la sociologue Rose-Myrlie Joseph, nous discutons du parcours de migration des femmes haïtiennes qui ont quitté Haiti pour la France, et se sont retrouvées à exercer cette profession. Une situation qui pour la plupart devait être temporaire mais qui a duré. On fera aussi le comparatif avec la situation des femmes de menage haïtiennes en Haïti et en France. Rose-Myrlie Joseph est chercheuse associée au laboratoire Ladirep (Langages, Discours, représentations) de l'Université d'Etat d'Haïti (UEH) ainsi qu'au Laboratoire de changement social et politique (LCSP) de l'Université Paris-Diderot (Paris 7).
Responsabilités financières, logistiques, juridiques mais surtout émotionnelles. Les femmes forment le gros du bataillon lorsqu'il s'agit de familles mono-parentales, laissées à elles-mêmes pour trouver les solutions pour faire beaucoup avec très peu. Dans cet épisode Fania Noël reçoit deux mères célibataires pour nous parler de leur multiples casquettes, journées à rallonges et défis. Invitées : Marie Frantzie Jean Simeon, depuis maintenant plus de 20 ans elle exerce avec passion le metier de Journaliste / Productrice d'émissions Radios et télévisées , en parallèle elle est responsable culturelle dans une école privée à Port-au-Prince. Mère célibataire divorcée, elle a élevé seule son fils Sebastien qui a aujourd'hui 20 ans. Jolette Joseph, femme professionnelle et mère d'une petite fille, est très engagée dans sa communauté où elle fait du bénévolat parfois en animant des ateliers de formation pour les jeunes sur la problématique de genre incluant les relations de pouvoir entre les hommes et les femmes dans la société et la participation des femmes dans les espaces de pouvoir. Elle est très présente sur les réseaux sociaux, particulièrement Facebook où elle partage ses idées sur ce qui se passe dans le pays.
Piece d'identité, extrait d'archive d'acte de naissance, formulaire de la DGI, certificat prenuptial, 4500 Gourdes : c'est ce qui est nécessaire pour se marier. Sans oublier d'avoir l'age legal requis( et ne pas être marié). Au gré des goûts et des bourses de chacun, on peut y ajouter les strass et la paillettes, en illimité ainsi que les gâteaux à étages. À quoi sert le mariage ? du point de vu societal, juridique, mais aussi personnel et religieux. Avec nos 2 invitées Souzen Joseph, journaliste, présentatrice à la TNH et militante féministe dansl 'organisation Nges Mawon. Naed Jasmin-Désiré, avocate, entrepreneure, ancienne rédactrice en cheffe de Ayibopost, mais aussi conseillère spirituelle de couple.
Le paradoxe haïtien : les parents accordent une grande importance à l'école, et font d'énormes sacrifices financiers pour scolariser leurs enfants. D'ailleurs en 2019, Haïti a atteint un taux de scolarisation jamais atteint dans son histoire. Et dans le même temps ils sont peu investis lorsqu'il s'agit des méthodes, et remettent très peu en question le fonctionnement des écoles ainsi que leurs tarifs en constante augmentation.L'éducation creuse un trou dans le budget des familles haïtiennes sans garantie sur la qualité de l'enseignement délivré.Invitées Nastassia Colimon Bernard, psycho-éducatrice, fondatrice et directrice La Ressource, un centre éducatif spécialisé dans les troubles de l'apprentissage.Jémimah Labossière, éditrice en cheffe à AyiboPost. Fondatrice et directrice des Éditions Porte-Plume, maison d'édition spécialisée en livre jeunesse.
Pour ce numéro un spécial questions / réponses avec Fania Noël
Comme dans beaucoup d'autres domaines, le deux poids de mesures s'applique aux femmes, lorsqu'il s'agit des enfants. que ce soit pour s'en occuper ou de bien de ne pas en vouloir. Alors qu'on reconnait aux hommes le droit ne pas forcément vouloir d'enfants, les femmes qui vocalisent ne serait-ce un doute sur leur désir de maternité, sont tout de suite sommées de se justifier. Nous discutons avec Doris Lapommeray, architecte à Port-au-Prince
Dans cet épisode, entretien avec Clerna Louis Jeune co-fondatrice de "Edikasyon san vyolans" une plateforme destiné aux haïtiens que ce soit en Haïti ou dans la diaspora sur l'éducation positive. Elle nous explique les conséquences de la violence sur les enfants et pourquoi ce mode d'éducation est un frein au développement des enfants. Edikasyon san vyolans sur Facebook et Youtube Ambiance sonore : Ti miyo - Wanito Yele - Wyclef Jean
Pendant tout le mois de mars le podcast est à Paris pour une série "Diasporique", pour l'inaugurer : conversation avec Mélissa Laveaux. Née au Canada anglophone de parents haïtiens, elle vit depuis plus de 10 ans maintenant à Paris. Chanteuse, compositrices et auteures son dernier album Radyo siwèl est un véritable déclaration d'amour aux patrimoine sonore et poétique haïtien On parle de musique, politique, identités, mais aussi d'horoscope. Photo : (©)Romain Staropoli
Créer ! Quel joli verbe, pour ce sixième numéro place aux à des créatives peintre, cinéaste et archistecte, nos trois invitées discutent avec nous de leur art, leurs rêves mais aussi leurs engagements. Invitées Géssica Généus - Cinéaste et comédienne Mafalda Mondestion - Peintre Isabelle Jolicoeur - Architecte
Nice Simon vient de faire appel contre la décision du juge Wando Saint Villier qui a suspendu le mandat d'amener décerné contre Yves Léonard, son compagnon, qui l'a violenté le 1er octobre 2018. Ce cas qui fait grand bruit dans les média est l'occasion pour nous de discuter de la justice en Haïti, notament lorsqu'il s'agit des femmes. Il est de notoriété publiques que la justice est défaillante pour 99% de population, mais l'est-elle particuliérement lorsqu'il s'agit des femmes ? Pour en discuter Pascale Solages de Nègès Mawon et Sharma Aurélien de la Sofa, suivi d'un entretien avec Nice Simon. Sonore Nan domì - Riva Niry Precil Defile - Ada Pour Aller plus loin Organisations SOFA Nègès Mawon
Dans ce quatrième et dernier épisode de l'année, nous parlons d'infidélité féminine, on essaye de discocier les stéréotypes de la réalité. Une discussion passionante avec deux artistes Anyes Noël et Tessa Mars suivi d'un entretien avec de la psychologue Vanessa Suire.
Depuis plusieurs mois maintenant une question est sur toutes les bouches Kot kòb Petwo karibe A ? Une question qui a donnée corps aux revendications de toute une génération, la génération post 86. Une génération qui veut s'engager socialement pour protéger son avenir, dans un pays où plus de 51% de la population à moins 35 ans. Pour en discuter nous recevons deux petrochallengeuses Katie-Flore Fils-Aimé et Emmanuella Douyon, puis Marie Murielle Morné membre de l'organisation féministe Fanm yo la Matériel Sonore Anriyan : PétroCaribons en rians B.C - Lib ou lanmò Elby Dba - Petro Ciao Boukman - Imamou lele Pour aller plus loin PetroCaribe expliqué – AyiboPost Où est l'argent PetroCaribe ? – AJ+ français
Le 25 novembre marque la journée internationale contre les violences faites aux femmes. D'après l'ONU, 35% des femmes dans le monde sont ou ont été victimes de violences domestiques. Récemment, c'est la mairesse de Tabarre Nice Simon qui a décidé de dénoncer publiquement les violences dont elle est victime de la part de son partenaire. Ce n'est pas la première femme publique qui décide que li pap fè silans. L'impunité reste la norme aussi bien pour les hommes qui battent - parfois jusqu'à la mort - leurs compagnes que pour les personnes qui protègent les auteurs de ces faits. Dans cet épisode nous présenterons la réalité des violences domestiques, leurs conséquences ainsi que les raisons politiques, économiques et sociales qui les rendent si fréquentes. Nous parlerons aussi des luttes menées contre le phénomène et ce que nous pouvons faire collectivement pour les combattre. Host : Fania Noël Invitées Sabine Lamour - Sociologue, professeure et féministe. Coordinatrice de Solidarite Fanm Ayisyèn. Elle vient de sortir un ouvrage qu'elle co-dirige avec Denyse Côté Déjouer le silence : Contre-discours sur les femmes haïtiennes. Nathalie Coicou, psychologue clinicienne intervient depuis 13 ans auprès de filles et de femmes victimes de violence de genre (violence sexuelle, domestique/conjugale) au sein d'organisations féminines ou d'autres institutions d'accueil. Elle est membre de la Concertation Nationale contre les Violences Faites aux Femmes et professeure de psychologie à l'UEH. Joeanne Joseeh - Comédienne et dramaturge et membre de l'organisation féministe Nègès Mawon
Dans ce premier épisode nous parlons de sexualité et de plaisir féminin. Pourquoi les femmes en couple hétérosexuel sont celles qui ont le moins d'orgasmes ? Un sujet qui nous permet d'aborder les questions du consentement, la masturbation, le couple, la "réputation"... Invitées Leïla Lherisson - Chanteuse et auteure compositeure Gaëlle Bien-Aimé - Comédienne et militante féministe membre de Negès Mawon Laëtitia Degraff - Psychologue et sexologue Matériel sonore Chassy - Li dous Coup de Girl #4 - Gaëlle Bien-Aimé LilBirdLeii - IN2U ft Young Belushi