POPULARITY
It's been a busy year in New Brunswick when it comes to health care. COVID is still out there. There's also the flu, whooping cough and RSV. And then there's the measles outbreak. A lot to keep Dr. Yves Léger busy. He's the province's Chief Medical Officer of Health.
Information Morning Moncton from CBC Radio New Brunswick (Highlights)
Dr. Yves Léger is acting chief medical officer of health for New Brunswick.
Information Morning Moncton from CBC Radio New Brunswick (Highlights)
New Brunswick has declared a province-wide outbreak of whooping cough. Acting chief medical officer of health Dr. Yves Léger speaks with host Jeanne Armstrong about the highly-contagious disease.
Information Morning Saint John from CBC Radio New Brunswick (Highlights)
New Brunswick has declared a province-wide outbreak of whooping cough. Acting chief medical officer of health Dr. Yves Léger speaks with host Jeanne Armstrong about the highly-contagious disease.
Information Morning Fredericton from CBC Radio New Brunswick (Highlights)
New Brunswick has declared a province-wide outbreak of whooping cough. Acting chief medical officer of health Dr. Yves Léger speaks with host Jeanne Armstrong about the highly-contagious disease.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ [Rediffusion] La nation portugaise est riche de son passé et de ses héros. Des premiers Lusitaniens, en passant par les grands navigateurs comme Vasco de Gamma, l'histoire du Portugal ne manque pas de zones d'ombre entre la brutalité de la colonisation, la traite atlantique ou la dictature de Salazar. L'historien Yves Léonard analyse la construction de la nation portugaise, ses socles communs, ses références historiques, mais aussi ses fractures politiques et culturelles. Il nous emmène, à travers l'histoire, la vie politique, l'économie, la littérature ou le sport, au cœur d'un pays dont la cohésion agrège une large diaspora. Notre invité : Yves Léonard *** Facebook : www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : twitter.com/Storiavoce
Pierre-Édouard Deldique reçoit dans Idées pour le thème « Salazar, l'intellectuel devenu dictateur » : Yves Léonard, historien, professeurs à Sciences-po, à Paris, spécialiste du Portugal contemporain, auteur de « Salazar, le dictateur énigmatique » chez Perrin.
Pierre-Édouard Deldique reçoit dans Idées pour le thème « Salazar, l'intellectuel devenu dictateur » : Yves Léonard, historien, professeurs à Sciences-po, à Paris, spécialiste du Portugal contemporain, auteur de « Salazar, le dictateur énigmatique » chez Perrin.
Le 25 avril 1974 au Portugal, la Révolution des Œillets met fin, en une journée, à l'Estado Novo, le régime salazariste qui était aux commandes du pays depuis plus de 40 ans. Son incarnation, Antonio de Oliveira Salazar, est un dictateur méconnu, et singulier, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Yves LEONARD lui consacre une biographie qui permet de mieux comprendre les ressorts de son action et de sa longévité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stéphane Bern raconte une date restée dans l'histoire : le 25 avril 1974, il y a 50 ans jour pour jour, lorsqu'une insurrection militaire, bientôt rejointe par de nombreux Portugais, a mis fin au régime autoritaire initié par Salazar. Ou la véritable histoire de la révolution des Oeillets au Portugal… D'où vient le nom de cette révolution ? Quelles étaient ses promesses et ont-elles été tenues ? Quelle place cet événement occupe-t-il aujourd'hui dans la mémoire collective, au Portugal ?Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Yves Léonard, historien, spécialiste de l'histoire du Portugal contemporain, enseignant à Sciences Po Paris, et auteur de "Salazar, le dictateur énigmatique" (Perrin)
durée : 00:11:26 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Jeudi 25 avril 1974, la nuit tombe sur Lisbonne, au moment où cette chanson, la “Grândola vila morena”, retentit sur les ondes de la Radio Renascença. Elle est un signal : elle vient déclencher la Révolution des Œillets qui met fin à la plus vieille dictature d'Europe. - invités : Yves Léonard Historien, enseignant à Sciences Po Paris, membre du Centre d'histoire de Sciences Po (CHSP), spécialiste du Portugal
Le 25 avril 1974, un coup d'État mettait fin à 48 ans de dictature et ouvrait la voie de la démocratie et de la construction européenne. Le 25 avril 74 est resté dans l'Histoire et les mémoires comme le jour de la Révolution des œillets. Une révolution dont les racines et les conséquences s'inscrivent au-delà des frontières du pays, de l'Afrique à l'Europe. En 1974, le dictateur Salazar est mort depuis 4 ans déjà. Sa succession n'a pas permis au pays de revenir à l'État de droit, et les militaires, usés par les guerres coloniales, renversent le régime totalitaire et ouvrent le pays à la démocratie.Avec l'historien Yves Léonard, professeur à Sciences Po, spécialiste de l'histoire contemporaine du Portugal. Parmi ses nombreux ouvrages : Sous les œillets la révolution (Chandeigne, Paris, 2023), Salazar, le dictateur énigmatique (Perrin, Paris, 2024), Histoire de la nation portugaise (Taillandier, Paris, 2022).Et les témoignages recueillis par la rédaction de RFI en portugais. Trois questions à Carina Branco, journaliste de la réaction lusophone :Juliette Gheerbrant : À l'occasion de l'anniversaire de la Révolution des œillets RFI en portugais publie une riche série de podcasts, « Revoluçao dos Cravos » pour laquelle vous êtes allée à la recherche, de Lisbonne à Paris, de résistants à la dictature ; pouvez-vous partager quelques-unes de ces rencontres ?Carina Branco : Il y a d'abord Domingos Abrantes, 80 ans, et son épouse Conceição Matos, qui se sont mariés quand lui était en prison. Il y est resté 11 ans, elle un an et huit mois. Ils ont été torturés par la police politique. Comme tous les opposants au régime dictatorial, ils étaient accusés d'atteinte à la sécurité nationale pour appartenance au Parti Communiste Portugais, interdit. Mais lui a aussi commis « un autre crime » : il a fait partie d'une des évasions collectives les plus spectaculaires de cette époque. C'était en 1961 et avec sept camarades, ils ont forcé le portail principal de la prison de Caxias à bord d'une voiture de luxe, pas n'importe laquelle comme il le raconte : « C'est une histoire digne d'un film. Elle est entrée dans l'histoire. C'était une évasion à connotation politique, d'une prison privée de la PIDE, la police politique, à bord d'un véhicule blindé du dictateur ! On dit que Salazar n'a plus jamais voulu remettre les pieds dans la voiture car elle avait été souillée par des communistes ! Il a fallu 19 mois pour préparer l'évasion, rendue possible grâce à la complicité du mécanicien chargé de ces véhicules, qui avait réussi à gagner la confiance des gardiens. Un pari risqué pour les fugitifs : La voiture a foncé vers le portail et la grande inconnue était : que va-t-il se passer ?… C'est le moment décisif. Si la voiture ne passe pas, nous sommes tous morts. C'est le moment décisif de toute l'histoire, de nos vies. La voiture est passée, elle a défoncé une partie du portail et on a vu le bois voler dans les airs. Elle a été complètement cabossée à l'avant. L'évasion a duré 60 secondes. Il a fallu 19 mois pour atteindre 60 secondes. Mais ces 60 secondes semblent avoir arrêté le temps. »Sous la dictature, vous l'évoquiez la torture était très répandue, que vous ont rapporté les témoins ?Domingos Abrantes est resté des jours et des nuits debout sans pouvoir s'asseoir ni dormir, il a subi des chocs électriques, le « trou » - une cellule où n'entraient ni lumière ni son et où il sentait enterré vivant). « Le rôle de la police, explique-t-il, était de détruire la lutte organisée car le fascisme ne pouvait être renversé que par la lutte. Il n'y avait pas d'autre moyen. Les gens étaient des pauvres, exploités, mais ils étaient capables de tout risquer pour améliorer leur vie et celle des autres. » Son épouse, Conceiçao Matos a, elle aussi, été soumise à la privation de sommeil, à l'interdiction d'aller aux toilettes, humiliée et battue par les gardiennes, comme elle le raconte : « L'une d'elles m'a attrapée, elles m'ont déshabillée et elle a commencé à me donner des coups de pied dans les tibias, à me frapper au visage, à frapper... C'était terrible et je suis tombée par terre. Elles m'ont relevé, et ont continué. Et à un moment donné, au bout de nombreuses heures, la femme a dit : Partons, car cette merde ne parlera pas et si je reste plus longtemps, je vais lui faire la peau ! » En 1973, Conceiçao Matos et Domingos Abrantes ont pu s'exiler à Paris pour continuer leur lutte. Ils sont retournés au Portugal juste après la révolution à bord ce qu'on a appelé l'avion de la liberté, qui a ramené beaucoup d'exilés politiques de Paris à Lisbonne.Malgré la violence de la répression, la résistance était donc très active ? Beaucoup des gens que j'ai rencontrés savaient que tôt ou tard, ils iraient en prison, mais ils agissaient chacun à leur niveau, comme le prêtre Francisco Fanhais, qui a soutenu la LUAR, Ligue d'Union et Action Révolutionnaire et qui faisait aussi de la résistance en musique. Il a enregistré, aux côtés du musicien Zeca Afonso, la chanson qui allait devenir le symbole de la révolution : Grândola Vila Morena. Certains s'en prenaient à l'appareil militaire destiné aux guerres coloniales. La résistance était aussi active dans les rédactions et le monde de l'édition. La journaliste Helena Neves m'a expliqué comment il fallait constamment jouer avec la censure dans les journaux pour réussir à raconter le pays entre les lignes. La police politique interdisait les livres considérés comme subversifs. L'un des plus célèbres s'intitule Nouvelles lettres portugaises, aussi connu comme le livre des trois Maria, il raconte la condition des femmes et a été écrit en 1972 par trois d'entre elles, dont Maria Teresa Horta, âgée aujourd'hui de 86 ans, que j'ai rencontrée : « C'est un livre politique, essentiellement politique, écrit dans un pays fasciste par trois femmes. À cette époque, au Portugal, il n'est pas étonnant que ce livre ait fait l'effet d'une bombe. Il a provoqué un scandale. Pour moi, et pour les autres, c'était une lueur car on vivait dans ce pays fasciste avec une tristesse intrinsèque, et aussi un immense sentiment de révolte intérieure et extérieure. En fait, nous avons seulement compris que ce livre pouvait être « dangereux » pour nous quand il a été interdit. » La dictature a considéré le livre comme « pornographique et offensant pour la morale publique » et les autrices ont été menacées d'une peine allant de six mois à deux ans de prison, parce qu'il y était question sans tabou de sexe, de désir, mais aussi de violence, de viol, d'inceste, d'avortement clandestin, d'oppression domestique, sociale et politique sur les femmes. Mais aussi des guerres coloniales, de la pauvreté, de l'émigration. Publié dès 74 en français, aux éditions du Seuil, c'est un témoignage fort de ce qu'était la société portugaise sous la dictature.
Le 25 avril 1974 un coup d'État mettait fin à 48 ans de dictature et ouvrait la voie de la démocratie et de la construction européenne. Le 25 avril 74 est resté dans l'Histoire et les mémoires comme le jour de la révolution des œillets. Une révolution dont les racines et les conséquences s'inscrivent au-delà des frontières du pays, de l'Afrique à l'Europe. En 1974 le dictateur Salazar est mort depuis 4 ans déjà. Sa succession n'a pas permis au pays de revenir à l'état de droit, et les militaires, usés par les guerres coloniales, renversent le régime totalitaire et ouvrent le pays à la démocratie.Avec l'historien Yves Léonard, professeur à Sciences Po, spécialiste de l'histoire contemporaine du Portugal. Parmi ses nombreux ouvrages : Sous les œillets la révolution (Chandeigne, Paris, 2023), Salazar, le dictateur énigmatique (Perrin, Paris, 2024), Histoire de la nation portugaise (Taillandier, Paris, 2022).Et les témoignages recueillis par la rédaction de RFI en portugais. Trois questions à Carina Branco, journaliste de la réaction lusophone :Juliette Gheerbrant : À l'occasion de l'anniversaire de la révolution des œillets RFI en portugais publie une riche série de podcasts, « Revoluçao dos Cravos » pour laquelle vous êtes allée à la recherche, de Lisbonne à Paris, de résistants à la dictature ; pouvez-vous partager quelques-unes de ces rencontres ?Carina Branco : Il y a d'abord Domingos Abrantes, 80 ans, et son épouse Conceição Matos, qui se sont mariés quand lui était en prison. Il y est resté 11 ans, elle un an et huit mois. Ils ont été torturés par la police politique. Comme tous les opposants au régime dictatorial, ils étaient accusés d'atteinte à la sécurité nationale pour appartenance au Parti Communiste Portugais, interdit. Mais lui a aussi commis « un autre crime » : il a fait partie d'une des évasions collectives les plus spectaculaires de cette époque. C'était en 1961 et avec sept camarades ils ont forcé le portail principal de la prison de Caxias à bord d'une voiture de luxe, pas n'importe laquelle comme il le raconte : « C'est une histoire digne d'un film. Elle est entrée dans l'histoire. C'était une évasion à connotation politique, d'une prison privée de la PIDE, la police politique, à bord d'un véhicule blindé du dictateur ! On dit que Salazar n'a plus jamais voulu remettre les pieds dans la voiture car elle avait été souillée par des communistes ! Il a fallu 19 mois pour préparer l'évasion, rendue possible grâce à la complicité du mécanicien chargé de ces véhicules, qui avait réussi à gagner la confiance des gardiens. Un pari risqué pour les fugitifs : La voiture a foncé vers le portail et la grande inconnue était : que va-t-il se passer ?… C'est le moment décisif. Si la voiture ne passe pas, nous sommes tous morts. C'est le moment décisif de toute l'histoire, de nos vies. La voiture est passée, elle a défoncé une partie du portail et on a vu le bois voler dans les airs. Elle a été complètement cabossée à l'avant. L'évasion a duré 60 secondes. Il a fallu 19 mois pour atteindre 60 secondes. Mais ces 60 secondes semblent avoir arrêté le temps. »Sous la dictature vous l'évoquiez la torture était très répandue, que vous ont rapporté les témoins ?Domingos Abrantes est resté des jours et des nuits debout sans pouvoir s'asseoir ni dormir, il a subi des chocs électriques, le « trou » - une cellule où n'entraient ni lumière ni son et où il sentait enterré vivant). « Le rôle de la police, explique-t-il, était de détruire la lutte organisée car le fascisme ne pouvait être renversé que par la lutte. Il n'y avait pas d'autre moyen. Les gens étaient des pauvres, exploités, mais ils étaient capables de tout risquer pour améliorer leur vie et celle des autres. » Son épouse, Conceiçao Matos a, elle aussi, été soumise à la privation de sommeil, à l'interdiction d'aller aux toilettes, humiliée et battue par les gardiennes comme elle le raconte : « L'une d'elles m'a attrapée, elles m'ont déshabillée et elle a commencé à me donner des coups de pied dans les tibias, à me frapper au visage, à frapper... C'était terrible et je suis tombée par terre. Elles m'ont relevé, et ont continué. Et à un moment donné, au bout de nombreuses heures, la femme a dit : Partons, car cette merde ne parlera pas et, si je reste plus longtemps je vais lui faire la peau! » En 1973, Conceiçao Matos et Domingos Abrantes ont pu s'exiler à Paris pour continuer leur lutte. Ils sont retournés au Portugal juste après la révolution à bord ce qu'on a appelé l'avion de la liberté, qui a ramené beaucoup d'exilés politiques de Paris à Lisbonne.Malgré la violence de la répression, la résistance était donc très active ? Beaucoup des gens que j'ai rencontrés savaient que tôt ou tard ils iraient en prison, mais ils agissaient chacun à leur niveau, comme le prêtre Francisco Fanhais, qui a soutenu la LUAR, Ligue d'Union et Action Révolutionnaire et qui faisait aussi de la résistance en musique. Il a enregistré, aux côtés du musicien Zeca Afonso, la chanson qui allait devenir le symbole de la révolution : Grândola Vila Morena. Certains s'en prenaient à l'appareil militaire destiné aux guerres coloniales. La résistance était aussi active dans les rédactions et le monde de l'édition. La journaliste Helena Neves m'a expliqué comment il fallait constamment jouer avec la censure dans les journaux pour réussir à raconter le pays entre les lignes. La police politique interdisait les livres considérés comme subversifs. L'un des plus célèbres s'intitule Nouvelles lettres portugaises, aussi connu comme le livre des trois Maria, il raconte la condition des femmes et a été écrit en 1972 par trois d'entre elles, dont Maria Teresa Horta, âgée aujourd'hui de 86 ans, que j'ai rencontrée : « C'est un livre politique, essentiellement politique, écrit dans un pays fasciste par trois femmes. A cette époque, au Portugal, il n'est pas étonnant que ce livre ait fait l'effet d'une bombe. Il a provoqué un scandale. Pour moi, et pour les autres, c'était une lueur car on vivait dans ce pays fasciste avec une tristesse intrinsèque, et aussi un immense sentiment de révolte intérieure et extérieure. En fait nous avons seulement compris que ce livre pouvait être « dangereux » pour nous quand il a été interdit. » La dictature a considéré le livre comme « pornographique et offensant pour la morale publique » et les autrices ont été menacées d'une peine allant de six mois à deux ans de prison, parce qu'il y était question sans tabou de sexe, de désir, mais aussi de violence, de viol, d'inceste, d'avortement clandestin, d'oppression domestique, sociale et politique sur les femmes. Mais aussi des guerres coloniales, de la pauvreté, de l'émigration. Publié dès 74 en français aux éditions du Seuil, c'est un témoignage fort de ce qu'était la société portugaise sous la dictature.
Thousands of people in Portugal are marking the fiftieth anniversary of the country's Carnation Revolution – a military coup that put an end to Europe's longest dictatorship and to 13 years of colonial wars in Africa. The 1974 revolt, which was led by a group of idealist left-leaning young military captains, quickly turned into a popular uprising as the troops were joined by jubilant crowds. It was nicknamed the Carnation Revolution after the flowers that protesters placed in the soldiers' guns and tanks, in a rare example of a military coup being staged to install democracy. Yves Léonard, a professor and researcher at Paris's Sciences Po University, is the author of numerous books on Portugal's modern history. He spoke to us in Perspective.
Il y a très exactement 50 ans, la dictature portugaise vivait ses derniers instants. Le salazarisme prenait fin avec la révolution dite “des œillets”. Rappel de ces moments historiques avec Yves Léonard, spécialiste de la question. Merci pour votre écoute Le fin Mot c'est également en direct tous les jours de la semaine de 18h30 à 19h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Le fin Mot sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/23283 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:59:00 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - À la tête du Portugal pendant près de quarante ans, António de Oliveira Salazar mène à la baguette un pays qu'il veut chrétien et modeste. Sa politique coloniale et la pauvreté de ses concitoyens ont raison du salazarisme qui ne survit que quatre ans à sa mort, en 1970. - invités : Yves Léonard Historien, enseignant à Sciences Po Paris, membre du Centre d'histoire de Sciences Po (CHSP), spécialiste du Portugal
A banda desenhada “La Révolution des Oeillets - 25 Avril 1974 - Le Jour de la Liberté” [“A Revolução dos Cravos - 25 de Abril de 1974 – O Dia da Liberdade”] conta a história da ditadura portuguesa e do golpe militar que a derrubou a 25 de Abril de 1974. A obra, da autoria de Sandra Canivet da Costa e com ilustrações de Jay Ruivo, está escrita em francês, é destinada a leitores a partir dos seis anos e sai a 24 de Abril em França e na Suíça. RFI: O que conta esta banda desenhada?Sandra Canivet da Costa, Autora da BD “La Révolution des Oeillets - 25 Avril 1974 - Le Jour de la Liberté”: "Quis fazer uma amostra às crianças do que era o salazarismo, a ditadura porque para as crianças que nasceram num país livre como a França ou a Suíça é difícil imaginar o que era. No início, a Matilde, nascida em França, está sempre a fazer comparação entre França e Portugal porque ela foi educada em França. Ela pergunta se o 25 de Abril é como a tomada da Bastilha. Então o avô vai explicar que não havia Bastilha como em França, mas efectivamente houve presos políticos que foram libertos. O avô vai explicar que no salazarismo não se podia ler o que queríamos. Não se podia dizer o que queríamos. Até o Ruben reage quando o avô diz que as mulheres não podiam viajar sem autorização do marido e o Ruben, que nasceu no Luxemburgo, diz que a mãe não teria gostado. Então, é mostrar as realidades do dia-a-dia do salazarismo e depois contar o que aconteceu, como é que os capitães se organizaram. É uma banda desenhada que também dá os factos, hora por hora, desse famoso dia, como esses capitães eram jovens e mostrar às crianças como é que em 24 horas a ditadura acabou. É assim uma viagem para as crianças."Fez uma banda desenhada destinada a crianças, que também é contada por crianças. Em quem se inspirou para fazer a Matilde e o Ruben? E porque é que decidiu contar esta história com duas crianças que viajam no tempo com o avô para perceber como é que era Portugal há mais de 50 anos?"O Ruben e a Matilde nasceram em 2020 e são os heróis do meu primeiro livro, “A Extraordinária História de Portugal”. A Matilde foi desenhada com uma fotografia da minha prima, mas sou eu porque eu fui uma criança da terceira geração aqui em França, e fui uma criança curiosa da história, mas que não tinha muitos livros em português. É por isso que as analogias que sempre faz a Matilde entre a França e Portugal sou eu porque eu sempre fiz assim. O Ruben, que nasceu no Luxemburgo e que é o herói também da “Extraordinária História de Portugal”, foi desenhado com fotografias do meu filho. Mas ele, como não nasceu em França, era para sair desta análise, sempre francesa, porque há portugueses também no Luxemburgo, na Suíça, na Alemanha... E às vezes tenho de pensar o que é que pensaria uma criança nesses países não influenciada pela educação francesa. Então nasceram assim as duas crianças."Foi também uma tentativa de preencher, de certa forma, um vazio na edição juvenil francófona? Fala-se sobre a história de Portugal na literatura juvenil francófona?"Pouco. É justamente isso. Quando escrevi o meu primeiro livro, “A Extraordinária História de Portugal”, foi devido a uma vontade de explicar a história às crianças em francês e procurei livros na internet. Fui ver até em Portugal se havia qualquer livro traduzido em francês e não encontrei. É por isso que agora estou a pensar com a editora Cadamoste Éditions, a minha editora…"Cadamoste Éditions é a editora que a Sandra fundou."Sim, que fundei para o primeiro livro e quero mesmo especializar a Cadamoste Éditions em livros para crianças. Este, por exemplo, “A Revolução dos Cravos”, vai ser o primeiro de uma colecção que se vai chamar “L'Histoire du Portugal avec Matilde et Ruben” [“A História de Portugal com Matilde e Ruben”]. Este é o primeiro número, vai haver dois ou três por ano e também vamos publicar livros para ensinar as crianças a falar português. Então vamos começar com os pequenotes, a aprenderem palavras simples, mas depois desenvolver para crianças mais velhas."A Sandra escreveu o argumento que começa com as perguntas dos netos, a Matilde e o Ruben. E é a pergunta do Ruben que leva o avô a contar a história. A pergunta é: “O povo português apenas é livre há 50 anos?" Porquê partir daqui, neste ano em que se comemoram justamente os 50 anos do 25 de Abril?"Ele é uma criança e 50 anos para uma criança de seis anos é o tempo dos dinossauros! Mas quando se pensa que são crianças que aprenderam a Segunda Guerra Mundial, a Primeira Guerra Mundial, é verdade que 50 anos afinal é muito pouco em comparação com outros eventos. Então vemos o Ruben a fazer cálculos numa tabela porque para ele a Europa é livre depois da Segunda Guerra Mundial. Ele é do Luxemburgo, a Matilde é de França, então porquê só 50 anos? E é por isso que era importante também para as crianças entenderem que todas as pessoas que têm mais de 40 anos ou mais de 30 anos foram educados por pessoas que viveram no salazarismo.Eu mesma, tendo nascido em França, nunca me tinha apercebido da influência da ditadura nas pessoas. Quando vivi em Lisboa, com 22 anos, quando os jovens da minha idade me diziam que “eu não tinha isso quando era pequena, eu não tinha isso”… Eles não tinham nascido no salazarismo, mas os pais tinham hábitos da ditadura e foram educados como se houvesse sempre uma ditadura. Acho interessante as crianças perceberem que os avós nasceram numa ditadura."Em poucas páginas aborda a polícia política, os bufos, a censura, a Mocidade Portuguesa, o partido único, a pobreza, o trabalho infantil, a inferiorização das mulheres, as guerras de libertação, os massacres da Baixa de Cassange em Angola, de Wiriyamu em Moçambique, a emigração massiva para França. Como é que se torna compreensível e digesta esta história para crianças e adolescentes francófonos?"Justamente. Eu tive um trabalho de argumentista de banda desenhada: é tentar não perder a criança, não ser chata ao escrever, e os desenhos do Jay Ruivo são essenciais, mas também falar do mais possível em poucas páginas porque se a banda desenhada é grande demais, a criança de seis anos é como um adulto que vê um romance de 400 páginas e vai hesitar em começar a ler. Uma criança é igual."Também conta as reuniões secretas do Movimento dos Capitães, o golpe militar de 25 de Abril de 1974, lembrando que uma das senhas, a Grândola Vila Morena de José Afonso foi mesmo gravada em França. Faz uma cronologia do 25 de Abril em poucas páginas. Como é que foi seleccionar estes momentos-chave? Contou com a ajuda de um historiador, o Yves Léonard. Ele ajudou-a também a seleccionar?"O Yves Léonard vai ser um co-autor para o segundo número. Para este, não aconteceu assim. Fui eu que fiz o argumento sozinha. Eu documentei-me porque em casa tenho uma grande biblioteca só com livros sobre Portugal e tentei tirar uma cronologia interessante para as crianças em livros portugueses e em livros em francês. Depois, o Yves Léonard leu-me e é, por isso, que eu lhe agradeço no início da banda desenhada porque ele leu e verificou porque o objectivo era não haver erros históricos na banda desenhada. E assim simpatizámos e agora vamos colaborar."Vai colaborar com o historiador Yves Léonard no segundo tomo da colecção. Vai ser sobre o quê?"Napoleão. Vai ser sobre a derrota de Napoleão em Portugal."Ainda relativamente a esta primeira banda desenhada, “A Revolução dos Cravos”, como é que os desenhos de Jay Ruivo tornam apelativa esta história?"Isso foi a minha sorte de arranjar um profissional porque o Jay Ruivo é um desenhador profissional que desenhou para jornais portugueses conhecidos, que tinha um pouco esquecido os desenhos e passado a outras actividades. Contactei muitos desenhadores em Portugal porque para mim era muito importante o desenhador ser educado em Portugal."Porquê? Por estar mais familiarizado com determinadas imagens?"Exactamente."Recorreram a arquivos, a fotografias de época?"Exactamente. Eu já tinha muito material no meu computador que forneci ao Jay Ruivo. Quando faço um argumento de banda desenhada, vou explicar exactamente o que uma personagem diz e depois vou descrever o desenho. “Quero um desenho assim; O Ruben tem de estar aqui; o papi-vovô tem de estar aqui”. Depois é o artista que compõe e que vai tomar liberdades."Esta história é escrita para as crianças, mas os pais e os avós também podem ler com os meninos. Isto também vai permitir, de certa forma, para quem vive na emigração, falar de um assunto que se calhar não falavam assim tanto em casa, nomeadamente a história do salto, ou seja, da emigração clandestina para França?"Foi o objectivo, foi até o objectivo da “Extraordinária História de Portugal”. Era justamente por isso que na contracapa havia uma avó que falava com as crianças. Há avós que sofreram muito e que têm vergonha, que têm a humildade de não falar disso. As únicas pessoas que podem fazer falar os avós são os netos. Eu vejo bem com o meu pai. Ele nunca falou connosco e as únicas pessoas com quem fala são os meus filhos. Quando eu vi isso, pensei que temos que fazer falar os avós com as crianças. Elas são uma ferramenta, as crianças, são elas que vão permitir o debate geracional que não há entre os filhos e os pais."
A banda desenhada “La Révolution des Oeillets - 25 Avril 1974 - Le Jour de la Liberté” [“A Revolução dos Cravos - 25 de Abril de 1974 – O Dia da Liberdade”] conta a história da ditadura portuguesa e do golpe militar que a derrubou a 25 de Abril de 1974. A obra, da autoria de Sandra Canivet da Costa e com ilustrações de Jay Ruivo, está escrita em francês, é destinada a leitores a partir dos seis anos e sai a 24 de Abril em França e na Suíça. RFI: O que conta esta banda desenhada?Sandra Canivet da Costa, Autora da BD “La Révolution des Oeillets - 25 Avril 1974 - Le Jour de la Liberté”: "Quis fazer uma amostra às crianças do que era o salazarismo, a ditadura porque para as crianças que nasceram num país livre como a França ou a Suíça é difícil imaginar o que era. No início, a Matilde, nascida em França, está sempre a fazer comparação entre França e Portugal porque ela foi educada em França. Ela pergunta se o 25 de Abril é como a tomada da Bastilha. Então o avô vai explicar que não havia Bastilha como em França, mas efectivamente houve presos políticos que foram libertos. O avô vai explicar que no salazarismo não se podia ler o que queríamos. Não se podia dizer o que queríamos. Até o Ruben reage quando o avô diz que as mulheres não podiam viajar sem autorização do marido e o Ruben, que nasceu no Luxemburgo, diz que a mãe não teria gostado. Então, é mostrar as realidades do dia-a-dia do salazarismo e depois contar o que aconteceu, como é que os capitães se organizaram. É uma banda desenhada que também dá os factos, hora por hora, desse famoso dia, como esses capitães eram jovens e mostrar às crianças como é que em 24 horas a ditadura acabou. É assim uma viagem para as crianças."Fez uma banda desenhada destinada a crianças, que também é contada por crianças. Em quem se inspirou para fazer a Matilde e o Ruben? E porque é que decidiu contar esta história com duas crianças que viajam no tempo com o avô para perceber como é que era Portugal há mais de 50 anos?"O Ruben e a Matilde nasceram em 2020 e são os heróis do meu primeiro livro, “A Extraordinária História de Portugal”. A Matilde foi desenhada com uma fotografia da minha prima, mas sou eu porque eu fui uma criança da terceira geração aqui em França, e fui uma criança curiosa da história, mas que não tinha muitos livros em português. É por isso que as analogias que sempre faz a Matilde entre a França e Portugal sou eu porque eu sempre fiz assim. O Ruben, que nasceu no Luxemburgo e que é o herói também da “Extraordinária História de Portugal”, foi desenhado com fotografias do meu filho. Mas ele, como não nasceu em França, era para sair desta análise, sempre francesa, porque há portugueses também no Luxemburgo, na Suíça, na Alemanha... E às vezes tenho de pensar o que é que pensaria uma criança nesses países não influenciada pela educação francesa. Então nasceram assim as duas crianças."Foi também uma tentativa de preencher, de certa forma, um vazio na edição juvenil francófona? Fala-se sobre a história de Portugal na literatura juvenil francófona?"Pouco. É justamente isso. Quando escrevi o meu primeiro livro, “A Extraordinária História de Portugal”, foi devido a uma vontade de explicar a história às crianças em francês e procurei livros na internet. Fui ver até em Portugal se havia qualquer livro traduzido em francês e não encontrei. É por isso que agora estou a pensar com a editora Cadamoste Éditions, a minha editora…"Cadamoste Éditions é a editora que a Sandra fundou."Sim, que fundei para o primeiro livro e quero mesmo especializar a Cadamoste Éditions em livros para crianças. Este, por exemplo, “A Revolução dos Cravos”, vai ser o primeiro de uma colecção que se vai chamar “L'Histoire du Portugal avec Matilde et Ruben” [“A História de Portugal com Matilde e Ruben”]. Este é o primeiro número, vai haver dois ou três por ano e também vamos publicar livros para ensinar as crianças a falar português. Então vamos começar com os pequenotes, a aprenderem palavras simples, mas depois desenvolver para crianças mais velhas."A Sandra escreveu o argumento que começa com as perguntas dos netos, a Matilde e o Ruben. E é a pergunta do Ruben que leva o avô a contar a história. A pergunta é: “O povo português apenas é livre há 50 anos?" Porquê partir daqui, neste ano em que se comemoram justamente os 50 anos do 25 de Abril?"Ele é uma criança e 50 anos para uma criança de seis anos é o tempo dos dinossauros! Mas quando se pensa que são crianças que aprenderam a Segunda Guerra Mundial, a Primeira Guerra Mundial, é verdade que 50 anos afinal é muito pouco em comparação com outros eventos. Então vemos o Ruben a fazer cálculos numa tabela porque para ele a Europa é livre depois da Segunda Guerra Mundial. Ele é do Luxemburgo, a Matilde é de França, então porquê só 50 anos? E é por isso que era importante também para as crianças entenderem que todas as pessoas que têm mais de 40 anos ou mais de 30 anos foram educados por pessoas que viveram no salazarismo.Eu mesma, tendo nascido em França, nunca me tinha apercebido da influência da ditadura nas pessoas. Quando vivi em Lisboa, com 22 anos, quando os jovens da minha idade me diziam que “eu não tinha isso quando era pequena, eu não tinha isso”… Eles não tinham nascido no salazarismo, mas os pais tinham hábitos da ditadura e foram educados como se houvesse sempre uma ditadura. Acho interessante as crianças perceberem que os avós nasceram numa ditadura."Em poucas páginas aborda a polícia política, os bufos, a censura, a Mocidade Portuguesa, o partido único, a pobreza, o trabalho infantil, a inferiorização das mulheres, as guerras de libertação, os massacres da Baixa de Cassange em Angola, de Wiriyamu em Moçambique, a emigração massiva para França. Como é que se torna compreensível e digesta esta história para crianças e adolescentes francófonos?"Justamente. Eu tive um trabalho de argumentista de banda desenhada: é tentar não perder a criança, não ser chata ao escrever, e os desenhos do Jay Ruivo são essenciais, mas também falar do mais possível em poucas páginas porque se a banda desenhada é grande demais, a criança de seis anos é como um adulto que vê um romance de 400 páginas e vai hesitar em começar a ler. Uma criança é igual."Também conta as reuniões secretas do Movimento dos Capitães, o golpe militar de 25 de Abril de 1974, lembrando que uma das senhas, a Grândola Vila Morena de José Afonso foi mesmo gravada em França. Faz uma cronologia do 25 de Abril em poucas páginas. Como é que foi seleccionar estes momentos-chave? Contou com a ajuda de um historiador, o Yves Léonard. Ele ajudou-a também a seleccionar?"O Yves Léonard vai ser um co-autor para o segundo número. Para este, não aconteceu assim. Fui eu que fiz o argumento sozinha. Eu documentei-me porque em casa tenho uma grande biblioteca só com livros sobre Portugal e tentei tirar uma cronologia interessante para as crianças em livros portugueses e em livros em francês. Depois, o Yves Léonard leu-me e é, por isso, que eu lhe agradeço no início da banda desenhada porque ele leu e verificou porque o objectivo era não haver erros históricos na banda desenhada. E assim simpatizámos e agora vamos colaborar."Vai colaborar com o historiador Yves Léonard no segundo tomo da colecção. Vai ser sobre o quê?"Napoleão. Vai ser sobre a derrota de Napoleão em Portugal."Ainda relativamente a esta primeira banda desenhada, “A Revolução dos Cravos”, como é que os desenhos de Jay Ruivo tornam apelativa esta história?"Isso foi a minha sorte de arranjar um profissional porque o Jay Ruivo é um desenhador profissional que desenhou para jornais portugueses conhecidos, que tinha um pouco esquecido os desenhos e passado a outras actividades. Contactei muitos desenhadores em Portugal porque para mim era muito importante o desenhador ser educado em Portugal."Porquê? Por estar mais familiarizado com determinadas imagens?"Exactamente."Recorreram a arquivos, a fotografias de época?"Exactamente. Eu já tinha muito material no meu computador que forneci ao Jay Ruivo. Quando faço um argumento de banda desenhada, vou explicar exactamente o que uma personagem diz e depois vou descrever o desenho. “Quero um desenho assim; O Ruben tem de estar aqui; o papi-vovô tem de estar aqui”. Depois é o artista que compõe e que vai tomar liberdades."Esta história é escrita para as crianças, mas os pais e os avós também podem ler com os meninos. Isto também vai permitir, de certa forma, para quem vive na emigração, falar de um assunto que se calhar não falavam assim tanto em casa, nomeadamente a história do salto, ou seja, da emigração clandestina para França?"Foi o objectivo, foi até o objectivo da “Extraordinária História de Portugal”. Era justamente por isso que na contracapa havia uma avó que falava com as crianças. Há avós que sofreram muito e que têm vergonha, que têm a humildade de não falar disso. As únicas pessoas que podem fazer falar os avós são os netos. Eu vejo bem com o meu pai. Ele nunca falou connosco e as únicas pessoas com quem fala são os meus filhos. Quando eu vi isso, pensei que temos que fazer falar os avós com as crianças. Elas são uma ferramenta, as crianças, são elas que vão permitir o debate geracional que não há entre os filhos e os pais."
O documentário “La Révolution des Œillets” [“A Revolução dos Cravos”], de Bruno Lorvão e Paul Le Grouyer, conta a história e os bastidores da “Revolução dos Cravos”, recorrendo inteiramente a imagens de arquivo. O filme sai no mês em que se celebram os 50 anos do 25 de Abril de 1974 e faz um retrato de Portugal sob a ditadura, recorda a conspiração do Movimento dos Capitães e mostra como foi o dia do golpe militar que derrubou 48 anos de ditadura. O filme “La Révolution des Œillets” [“A Revolução dos Cravos”], de Bruno Lorvão e Paul Le Grouyer, é exibido, esta segunda-feira, em Sciences-Po, o Instituto de Estudos Políticos de Paris, seguido de um debate com o historiador francês Yves Léonard a propósito dos 50 anos do 25 de Abril. O documentário, de 52 minutos, da produtora francesa Cinétévé e com o apoio da France Télévisions, já foi difundido, este sábado, no canal belga RTBF, e vai passar, em Abril, no canal francês France 5 e no canal português História.Em entrevista à RFI, Bruno Lorvão sublinha que “o 25 de Abril é um momento bonito e é um legado universal”, por isso, “é uma história muito bonita que vale a pena ser contada, não só na Europa, mas fora do continente”. RFI: Qual é o ângulo deste filme, em poucas linhas.Bruno Lorvão, Realizador: "Em poucas linhas, fala da conspiração, de como é que essa conspiração aconteceu e por que razões é que os capitães decidiram derrubar o regime de Estado Novo."Porque é que decidiu fazer este documentário? "Como franco-português, tenho-me esforçado ultimamente em utilizar os meios franceses de produção audiovisual para contar histórias portuguesas, sabendo que em Portugal é mais complicado. Filmes de História, feitos a cem por cento de arquivos, são filmes que custam, que são complicados a montar e, por essa razão, chegando os 50 anos do 25 de Abril, não havia outra opção senão escrever e financiar a história."No ano passado também já realizou um documentário sobre Salazar e a Segunda Guerra Mundial…"Exacto e é uma história desconhecida de muitos, da maior parte dos portugueses, saber o que aconteceu exactamente durante meses."Dos portugueses ou dos franceses?"Dos franceses e portugueses, não conhecem a história de Portugal durante a Segunda Guerra Mundial, do que aconteceu exactamente. O discurso oficial é dizer que Salazar nos salvou. A questão do filme é saber se ele se salvou a si próprio ou ao povo português."Relativamente a este filme, “Revolução dos Cravos”, o filme conta, antes de mais, como era Portugal antes do golpe militar que derrubou a ditadura. Como é que era esse Portugal que reconstituem no documentário?"Portugal era um país pobre. Não era um país livre, simplesmente. Era um país pobre, com pouca formação, pouca educação..."Vocês dizem que um português em cada três não sabia ler. "Sim. Exacto. E Portugal era realmente o último país implicado numa guerra colonial."Falam do último grande império colonial também. Como é que era esse império? Vocês falam do lado real e do lado da propaganda…"Segundo a propaganda, sem as colónias, Portugal não podia sobreviver e Portugal não podia ser uma nação forte. Na realidade, o Império era feito com pouco mais de 150 mil soldados. Não havia muitos portugueses nas colónias e o Império português gastava mais do que rendia."Além do dia da Revolução dos Cravos, o filme reconstitui, como dizíamos, o que era viver em Portugal e nas antigas colónias. Fala das guerras de libertação, dos bairros de lata em Lisboa, do analfabetismo, da emigração em massa, de como era viver na ditadura. Tudo isto é contado com imagens da altura e há imagens que espantam porque parece que nunca as vimos ou muito pouco. De onde é que saem estas imagens? "Saem da Cinemateca Portuguesa, algumas da RTP e saem também de media estrangeiros, da televisão belga. Encontrámos coisas na televisão belga, particularmente no que toca a combates militares. As imagens de violência da guerra são imagens do estrangeiro e depois os testemunhos e as fotografias vêm de um trabalho de pesquisa feito durante a produção para ir buscar testemunhos inéditos. E, muitas vezes, os filmes de história ficam no nível da história oficial. E nós queríamos dar a palavra aos portugueses. E acho que conseguimos."E porquê esta opção de não entrevistar pessoas agora e de só recorrerem a imagens de arquivo, nomeadamente uma entrevista bastante forte de uma pessoa que tinha estado presa e que, na altura, dá uma entrevista a um meio francófono? "Um filme de História é levar o público até 50 anos atrás - falando do 25 de Abril. Queríamos mergulhar 50 anos atrás sem ter recurso a testemunhos de hoje. Por isso é que não há nenhum testemunho contemporâneo e havia material suficiente para contar a história, mesmo se não foi fácil, mas conseguimos."Quanto tempo é que demorou essa pesquisa? Porque há muitas imagens que foram censuradas na altura... "Graças a duas documentaristas. O trabalho de documentarista é um trabalho que existe na televisão francesa, que é um trabalho que implica encontrar imagens para produzir um filme. Havia uma documentarista francesa, Anahi Ubal Retamozo, e uma historiadora portuguesa, Margarida Ramalho, que graças ao seu conhecimento do território português, conseguimos em pouco tempo muitos testemunhos."Quanto tempo? "Foram três meses loucos, Outubro, Novembro, Dezembro, porque o filme tinha que ser acabado. Foram três a quatro meses de procura constante e graças à energia da Anahi e da Margarida e claro, do Paul [Le Grouyer], conseguimos juntar essas imagens todas e esses testemunhos."Em relação a essas imagens, há por exemplo, imagens da repressão que se seguiu ao congresso da oposição em Aveiro, na primavera de 1973, em que vemos a polícia a carregar nos manifestantes. Quando eu digo que há imagens que quase nunca vimos, falo, por exemplo, destas…"Essas foram imagens descobertas, por acaso, pelo Paul [Le Grouyer] na internet. Tínhamos as fotografias e, de repente, ele encontrou o vídeo que estava na internet. E isso tem a ver também com, apesar de já terem passado 50 anos, nenhuma instituição ter feito de maneira apropriada a lista de todos os conteúdos que foram produzidos antes do 25 de Abril e durante o 25 de Abril. Por isso é que ainda há muito conteúdo escondido, entre aspas. Por isso é que conseguimos encontrar muito conteúdo que as pessoas não conheciam."Há outras imagens, concretamente do dia 25 de Abril, filmadas por uma pessoa que estava junto ao Terreiro do Paço e que mostra a chegada dos tanques comandados por Salgueiro Maia. Quem era a pessoa que as filmou? Como chegaram a estas imagens? "Isso é um grande ponto de interrogação porque essas imagens são conhecidas de todos. O que fizemos foi juntar as imagens porque havia um bocadinho na Cinemateca Portuguesa, havia um bocadinho na RTP, havia outros bocadinhos em fundos europeus e nós juntámos tudo. Por isso é que aquela passagem está, em parte, a cores e a preto e branco e não se sabe quem é que filmou isso. Nós sabemos que são as primeiras imagens filmadas de 25 de Abril, mas este senhor, esta senhora, ninguém sabe quem é."E em termos de direitos autorais? "Pertence a fundos. Tivemos que pagar na mesma."O filme conta o contexto que leva ao golpe militar de 25 de Abril de 1974 e depois conta esse dia. O personagem principal, digamos assim, do documentário é Salgueiro Maia, o capitão sem medo, que nem sequer teve funeral de Estado, assim como Otelo Saraiva de Carvalho, que é outro dos protagonistas. Porquê estes dois capitães? Para recordar, simplesmente, que sem eles não teria havido o derrube da ditadura a 25 de Abril de 1974?"Sem eles e outros mais. É sempre difícil, num filme de 52 minutos, contar toda a história. É uma síntese, mas, com certeza, sem estes militares de profissão, sem a coragem, sem a visão política e a generosidade desses homens, a história teria sido outra."E depois a história tratou-os bem? "Parece que não pois tem a ver com o que foi a política portuguesa logo depois do 25 de Abril. É preciso perguntar à viúva do capitão Maia. Acho que o Otelo também teve uma vida um bocado complicada por sua própria escolha. O Salgueiro Maia queria viver fora dessas complicações. Se calhar, somos de alguma forma ingratos. E agora vem uma expressão em francês 'On prend pour argent comptant ce qu'ils ont fait'…"É como se fosse garantido aquilo que nos deram?"Exactamente. E este filme de História está aqui para contar e para explicar às novas gerações que não foi assim tão fácil e que as coisas não caem do céu."Uma reparação histórica? "De certa forma, sim. Por enquanto, 75% dos portugueses acham que 25 de Abril foi uma boa coisa. Enquanto não baixarmos, continua a ser uma boa coisa."O filme diz, a dada altura, que “nem tudo se fez num dia, mas desde a Revolução dos Cravos, a liberdade nunca mais foi contestada”. Como é que vê o facto de, 50 anos depois do 25 de Abril, 50 deputados da extrema-direita terem entrado no Parlamento? "Eu acho que isso tem mais a ver com a crise profunda da democracia ocidental do que propriamente com Portugal. Quando se ouvem os discursos do Chega e do senhor Ventura, é uma cópia de [Donald] Trump, é uma cópia de [Javier] Milei. São personagens que estão a contaminar as democracias ocidentais e acho que o problema não é só português. O facto de eles só chegarem hoje a Portugal é porque Portugal é um país, por enquanto, bastante unido, onde a política não era assim tão feia. Não deixa de ser política, mas acho que é preciso separar as águas."O documentário também fala do general Spínola, de Francisco da Costa Gomes e, ainda, de Marcello Caetano que substitui Salazar. No fim, lembram que, depois de ter sido poupado pelos capitães de Abril, Marcello Caetano esteve exilado no Brasil, onde volta a ser professor de Direito, mas escapa a qualquer condenação judiciária. Este comentário factual subentende o quê? Que a revolução portuguesa foi demasiado branda com o ditador e com toda a estrutura do Estado Novo?"Isso é a parte cinzenta da revolução dos capitães. Foi uma revolução feita por militares em guerra. Ou seja, eles ajudaram-nos a passar para a democracia, mas depois lá se arranjaram entre eles. Mas acho que afinal não foi uma má coisa, ajudou a democracia a chegar de maneira mais pacífica porque tivemos aqueles dois anos mais complicados com a tentativa de golpe de Estado de Spínola e outros eventos. Se em cima disso puséssemos o julgamento de todo o sistema do Estado Novo, o Estado Novo era uma instituição que existia há quase 50 anos, ou seja, era fazer o exame de consciência de todo um povo, não só do Caetano. O Caetano era o representante de um sistema e esse sistema tinha sido inventado pelo Salazar, que faleceu."No filme, ouvimos que “os Capitães de Abril escreveram uma das mais belas páginas da história portuguesa. Ao conseguirem derrubar pacificamente uma ditadura, mostraram que nada era impossível, ate nos piores momentos”. O que é que foi, para si, o 25 de Abril de 1974? "Eu cresci em Lisboa e vi os murais todos com as pinturas do MFA e todos os partidos, aqueles muros políticos que agora desapareceram quase. Em miúdo, eu não sabia o que esses muros representavam. Eu, via era cravos, via soldados nos muros, via cores, muitas cores. Eu nasci em 1976, então a minha primeira representação do 25 de Abril são as ruas de Lisboa com esses murais e quando cresci, percebi o que eles representavam."O que é que percebeu? "Percebi que a vida antes era complicada, que antes não tínhamos liberdade de expressão, que as mulheres não tinham os mesmos direitos, que o divórcio não existia. Sem falar do aborto e de outras questões. Graças aos capitães e graças ao 25 de Abril, Portugal hoje é um país mais…"Democrático. "Vamos pôr essa palavra que é mais simples, sim."Contaram com a supervisão histórica do historiador francês especializado no Estado Novo, Yves Léonard. Como é que foi esse trabalho de colaboração? "Muito bom. Ele tem aquela paixão do estrangeiro que gosta de Portugal e tem aquela coisa que nós, quando somos de lá, já não vemos. E ele tem aquele recuo e essa paixão por Portugal e um conhecimento enorme sobre a história do nosso país. E foi uma boa colaboração."O filme sai em França, mas também vai ser difundido em Portugal e noutros países. Qual é que é no fundo, o objectivo deste filme? Mostrar a história e deixar um alerta do que foram os anos da ditadura para que essa ditadura não volte?"Sim, os objectivos são muitos. É falar à comunidade lusodescente, a um milhão de portugueses e franco- portugueses em França que, se calhar, não conhecem a história do 25 de Abril. É por isso que tenho muito orgulho em lhes dar a oportunidade de ver em França o filme. Depois, fora do país, também para os portugueses terem orgulho na própria história, terem orgulho do que são. Somos o que somos e temos os nossos defeitos, as nossas qualidades. O 25 de Abril é um momento bonito na nossa história e é um legado universal, ou seja, que militares tenham oferecido a democracia, entre aspas, ao povo. Acho que é uma história muito bonita, que vale a pena ser contada, não só na Europa, mas fora do continente."
La chronique de Yves Lévesque
Na primeira parte da nossa série especial para comemorar os 50 anos do 25 de Abril falamos com Yves Léonard, professor na Sciences Po (Paris), sobre o regime que Abril derrubou: o Estado Novo. Tentamos compreender, entre outros, como surgiu, qual o papel do ditador António de Oliveira Salazar, e como é que o regime evoluiu até 1974. Sugestões de leitura 1. António Costa Pinto (coord) - O Estado Novo de Salazar - Uma Terceira Via na Era do Fascismo. Lisboa: Edições70, 2022. 2. Fernando Rosas - Salazar e o Poder. A Arte de Saber Durar. Lisboa: Tinta da China, 2013. 3. Victor Pereira - A ditadura de Salazar e a emigração. O Estado português e os seus migrantes (1957-1974). Lisboa: Temas e debates, 2014. 4. Yves Léonard - Salazar. Lisboa: Edições70, 2023. ----- Obrigado aos patronos do podcast: Andrea Barbosa, Bruno Ricardo Neves Figueira, Isabel Yglesias de Oliveira, Joana Figueira, NBisme, Oliver Doerfler; Alessandro Averchi, Alexandre Carvalho, Daniel Murta, Francisco, Hugo Picciochi, João Cancela, João Pedro Tuna Moura Guedes, Jorge Filipe, Manuel Prates, Patrícia Gomes, Pedro Almada, Pedro Alves, Pedro Ferreira, Rui Roque; Adriana Vazão, André Abrantes, André Chambel, Andre Mano, André Marques, André Silva, António Farelo, Beatriz Oliveira, Carlos Castro, Carlos Martinho, Diogo Freitas, Fernando Esperança, Filipe Paula, Gn, Hugo Vieira, João Barbosa, João Canto, João Carlos Braga Simões, João Diamantino, João Félix, João Ferreira, Joel José Ginga, José, José Santos, Luis, Miguel Gama, Miguel Gonçalves Tomé, Miguel Oliveira, Nuno Carvalho, Nuno Esteves, Pedro Cardoso, Pedro L, Pedro Oliveira, Pedro Simões, Rúben Marques Freitas, Rui Magalhães, Rui Rodrigues, Sofia Silva, Thomas Ferreira, Tiago Matias, Tiago Sequeira, tope steffi. ----- Ouve e gosta do podcast? Se quiser apoiar o Falando de História, contribuindo para a sua manutenção, pode fazê-lo via Patreon: https://patreon.com/falandodehistoria ----- Música: “Five Armies” e “Magic Escape Room” de Kevin MacLeod (incompetech.com); Licensed under Creative Commons: By Attribution 4.0 License, http://creativecommons.org/licenses/by/4.0 Edição de Marco António.
Il a créé la surprise au Portugal en raflant 18% des voix et une cinquantaine de sièges de députés lors des élections législatives anticipées du 10 mars. André Ventura, fondateur du parti Chega, est devenu l'un de nouveau champions de l'extrême-droite européenne aux côtés de Marine le Pen en France, de Georgia Meloni en Italie ou de Viktor Orban en Hongrie. Les sondages prédisaient certes une percée de l'extrême droite portugaise, mais le résultat est tout de même spectaculaire pour un parti qui ne comptait qu'un seul député en 2019. Une percée qui est sans doute l'œuvre d'un seul homme : André Ventura, 41 ans, un juriste de formation dont le parcours, pour le moins étonnant, pourrait d'une certaine façon rappeler celui de Donald Trump… Car, comme l'ancien président américain, c'est grâce à la télévision qu'il s'est fait connaître du grand public.« Il a fait des études de droit et il a même fait une thèse qui est aux antipodes des idées qu'il défend maintenant », détaille Victor Pereira, historien et chercheur à l'Institut d'histoire contemporaine de l'Université nouvelle de Lisbonne. « Il a ensuite commencé une carrière de commentateur à la télévision dans des émissions qui traitent de crimes puis il s'est fait un nom dans une émission qui commente non pas tant les matchs de football que les résultats et les différentes affaires qui entourent le milieu sportif. »Les débuts en politique d'André Ventura sont difficiles : en 2017, il se présente aux élections municipales dans la banlieue de Lisbonne sous l'étiquette PSD (centre droit), mais il est battu. « Il marque cependant les esprits avec des petites phrases sur la communauté tsigane », explique Victor Pereira, « et il se fait connaître comme cela, avec des propos xénophobes. »À lire aussiLégislatives au Portugal: avec André Ventura, l'extrême droite revient sur le devant de la scène politiqueUn succès auprès des jeunesDes phrases percutantes, polémiques, un bagout médiatique et un talent certain pour utiliser les réseaux sociaux : André Ventura cartonne auprès des jeunes, avec des thèmes qui le placent très vite dans le camp des populistes d'extrême droite.« Il insiste sur la défense des valeurs chrétiennes, sur la lutte contre la corruption, contre le “wokisme”, ce type de panique morale qu'il essaye de susciter », note Victor Pereira. « À l'étranger, notamment dans les grands rassemblements d'extrême droite, il s'aligne sur les idées de “grand remplacement”, sur les idées d'invasion et donc il s'aligne sur l'extrême droite populiste. Sur la politique économique, il est sûr des solutions plutôt libérales et il ne se pose pas en défenseur des travailleurs et de l'État-providence, à la différence du Rassemblement national en France. Il est encore sur un modèle assez libéral, mais son programme est souvent assez confus et répond surtout assez démagogiquement aux différentes inquiétudes des Portugais. »À lire aussiLégislatives au Portugal: la percée de l'extrême droite « est un vote de protestation contre les élites »La fin de « l'exception portugaise »En 2019, il quitte le PSD et fonde Chega (« Ça suffit ! », en portugais). Il n'obtient qu'un siège aux élections législatives (qu'il occupe lui-même), mais va profiter pleinement des scandales de corruption qui vont toucher le gouvernement socialiste. Surtout, il parvient à mettre fin à ce que l'on a appelé « l'exception portugaise », à savoir la faiblesse de l'extrême droite dans un pays très marqué par la Révolution des œillets (dont on fêtera le cinquantenaire le 25 avril prochain), et où la figure de Salazar a longtemps joué un rôle de repoussoir.Mais, au début des années 2020, deux choses vont faciliter l'ascension fulgurante de Chega : d'une part, le renouvellement des générations et la mémoire déclinante de la dictature ; d'autre part, la vague populiste qui submerge les démocraties occidentales. « Il s'est engouffré dans une brèche européenne et mondiale », décrypte Yves Léonard, enseignant à Sciences-Po Paris et spécialiste du Portugal, « reprenant un certain nombre de thèmes utilisés par d'autres leaders comparables tels que Matteo Salvini en Italie, Viktor Orban en Hongrie, Jair Bolsonaro au Brésil, Donald Trump aux États-Unis… Il y a eu au Portugal une banalisation de certaines thématiques que Chega a dédiabolisées. »Prêt à gouverner en coalition avec le centre droitLe 10 mars dernier, profitant du recul socialiste (passé de 42 % en 2022 à 28 % des voix) et du score maigrelet du PSD (29 % des voix), Chega devient la troisième force politique du pays, avec 18 % des suffrages et 48 sièges. André Ventura se dit aussitôt prêt à gouverner en coalition avec le centre droit, ou à l'issue d'un nouveau scrutin.« La stratégie de Ventura consiste à respecter certains fondamentaux comme la lutte anti-corruption, l'immigration zéro, la xénophobie », pointe Yves Léonard, « mais aussi à s'affirmer comme un parti de gouvernement attrape-tout, ce qui permet de picorer des thèmes et à siphonner des électorats de partis concurrents. C'est une stratégie que Ventura a beaucoup observée chez Giorgia Meloni, en Italie, ou chez Viktor Orban, en Hongrie. Et là, sur un point de départ qui offre des analogies, il peut s'en inspirer et espérer s'imposer dans un délai relativement court. »Pour l'heure, le chef de file de la droite traditionnelle portugaise, Luis Montenegro, a refusé de s'allier à Ventura : « non, c'est non ! » a répété durant toute la campagne le dirigeant du PSD. Mais son résultat mitigé à l'issue du scrutin du 10 mars ne lui laisse que très peu de marge de manœuvre, et d'autre solution que de tenter de former un gouvernement minoritaire. De nouvelles élections ne sont donc pas à exclure, ce qui donnera certainement l'occasion à André Ventura de poursuivre son irrésistible ascension. En attendant, Chega s'est déjà fixé comme objectif d'envoyer le plus d'élus possible au Parlement européen à l'occasion des élections du 9 juin.
Le centre droit est le favori des élections législatives qui ont lieu ce dimanche 10 mars au Portugal, alors que les socialistes sont au pouvoir depuis huit ans, empêtrés dans des affaires de corruption. Mais, ce que soulignent les sondages, c'est la progression de l'extrême droite, créditée de 16 à 18% des intentions de vote. Entretien avec l'historien Yves Léonard, enseignant à Sciences Po Paris et spécialiste de l'histoire contemporaine du Portugal. À lire aussiLégislatives au Portugal: les électeurs entre lassitude de la corruption et peur de l'extrême droite
durée : 00:58:08 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Retour d'Iran, où les conservateurs confirment leur emprise sur la vie politique après leur victoire aux législatives // Au Portugal, l'alliance de gauche, au pouvoir depuis 8 ans, tente de faire valoir son bilan sous pression de la montée de l'extrême droite. - invités : Timour Öztürk Journaliste à Radio France; Yves Léonard Politologue, historien, enseignant à Sciences-Po Paris, spécialiste du Portugal; Victor Pereira Historien, professeur d'histoire à l'université de Lisbonne
Aucun des blocs traditionnels ne semble en mesure d'obtenir une majorité de gouvernement le 10 mars 2024. Le score du parti Chega sera déterminant. PortugalLes Portugais votent, le dimanche 10 mars 2024, pour élire leurs députés. Ces élections anticipées ont été convoquées suite à la démission en novembre 2023 du Premier ministre socialiste Antonio Costa, suite à des malversations de son directeur de cabinet. Le PS et le PSD (centre droit) sont au coude à coude dans les sondages et le parti d'extrême-droite Chega (« assez » en portugais) pourrait arriver troisième. Il a connu, en quelques années, une poussée fulgurante marquée par une forte implantation chez les plus jeunes. Le reportage à Lisbonne de Marie-Line Darcy et l'analyse de l'historien Yves Léonard, enseignant à Sciences Po et spécialiste de l'histoire contemporaine du Portugal. Journée internationale des droits des femmes Alors que la France grave le droit à l'avortement dans la Constitution, la route est encore longue pour le respect des droits des femmes sur le continent. Dans certains pays, ces droits régressent ; dans d'autres, des dispositions surprenantes subsistent : En Irlande, un double référendum est organisé pour modifier des articles de la Constitution. Des articles adoptés en 1937, qui définissent le rôle de la femme et ce que doit être une famille. Le Premier ministre Leo Varadkar a estimé que le temps était venu d'en finir avec un langage « très daté, très sexiste ». À Dublin, le reportage de Clémence Pénard.En janvier, la Croatie est devenue le 3ème membre de l'Union européenne à reconnaître le féminicide comme un crime, après Malte et Chypre.L'an dernier (2023), 2 300 femmes ont été tuées dans l'Union européenne par leur conjoint ou des membres de leur famille, selon des données de la Commission. La question de savoir si le meurtre d'une femme « parce qu'elle est une femme » doit être inscrit dans le Code pénal fait débat dans de nombreux pays, dont la France. En Croatie, c'est chose faite, et c'est une décision surprenante, nous explique Simon Rico. Le choix musical de Vincent Théval : Warrior, de la chanteuse française Sarasara, un « manifeste destiné aux personnes en colère et privées de leurs droits ».
Esta semana falamos sobre os 175 anos do Manifesto do Partido Comunista, de Karl Marx e Friedrich Engels, e dos 579 anos do falecimento de D. Leonor de Aragão, rainha viúva de Portugal. Sugestões da semana 1. Yves Léonard - História da Nação Portuguesa. Lisboa: Planeta de Livros, 2023. 2. Yvette Santos - Ditadura Portuguesa e política emigratória. Criação, pensamento e ação da Junta de Emigração. Lisboa: Imprensa de Ciências Sociais, 2023. ---- Obrigado aos patronos do podcast: Andrea Barbosa, Bruno Ricardo Neves Figueira, Isabel Yglesias de Oliveira, Joana Figueira, NBisme, Oliver Doerfler; Alessandro Averchi, Daniel Murta, Francisco, Hugo Picciochi, João Cancela, João Pedro Tuna Moura Guedes, Jorge Filipe, Manuel Prates, Patrícia Gomes, Pedro Almada, Pedro Alves, Pedro Ferreira, Rui Roque, Vera Costa; Adriana Vazão, André Chambel, Andre Mano, André Marques, André Silva, António Farelo, Carlos Castro, Carlos Martinho, Diogo Freitas, Fernando Esperança, Filipe Paula, Gn, João Barbosa, João Canto, João Carlos Braga Simões, João Diamantino, João Félix, João Ferreira, Joel José Ginga, José, José Santos, Luis, Miguel Gama, Miguel Gonçalves Tomé, Miguel Oliveira, Nuno Esteves, Pedro L, Pedro Simões, Rúben Marques Freitas, Rui Magalhães, Rui Rodrigues, Simão Ribeiro, Thomas Ferreira, Tiago Matias, Tiago Sequeira, tope steffi. ----- Ouve e gosta do podcast? Se quiser apoiar o Falando de História, contribuindo para a sua manutenção, pode fazê-lo via Patreon: https://patreon.com/falandodehistoria ----- Música: "Hidden Agenda” de Kevin MacLeod (incompetech.com); Licensed under Creative Commons: By Attribution 4.0 License, http://creativecommons.org/licenses/by/4.0 A edição de áudio é de Marco António.
durée : 02:00:15 - Le 5/7 - par : Mathilde MUNOS, Amaury Bocher, Elise Amchin - Lionel Viallis et Yves Lévi sont les invités du 5/7
durée : 00:06:28 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - La Fondation de l'Académie de médecine dévoile mercredi son livre blanc sur la pollution chimique et la santé publique. Son vice-président, le professeur Yves Lévi en appelle à un développement des recherches en la matière.
O historiador francês Yves Léonard, especialista na nossa História Contemporânea e biógrafo de Salazar, lança “A História da Nação Portuguesa”.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Balanço da COP 28. Prémio Sakharov. Entrevista com o historiador Yves Leónard. Edição de Mário Rui Cardoso.
Un épisode enregistré en public, en librairie, et qui parle d'une bande dessinée ! Mathieu Sapin, auteur et dessinateur, est un formidable conteur qui se met en scène dans ses livres. Edgar est son beau-père portugais, qui a connu la dictature de Salazar, a fui en France avant de retourner à Lisbonne après la Révolution des Oeillets de 1974. Dans un style plein d'humour e tde bienveillance, Sapin retourne sur les traces d'Edgar entre Lisbonne et Paris. Nous sommes accompagnés par l'historien Yves Léonard, spécialiste du Portugal contemporain, qui nous aide à mieux comprendre cette période charnière.
Na estante, desta vez, predomina a não-ficção. O historiador britânico Ian Garner traça um retrato perturbante da Geração Z, os jovens russos inclinados para uma estética fascista aliada ao militarismo de Putin. Outro historiador, o português Nuno Palma, identifica aquilo que entende serem As Causas do Atraso Português. A nosso passado é ainda objecto da análise do historiador francês Yves Léotard em História da Nação Portuguesa. E a filóloga e classicista espanhola Irene Vallejo identifica, no passado clássico, elementos de uma sabedoria que continua a descodificar muito do que somos hoje; por isso, conclui que nesse tempo já longínquo Alguém Falou de Nós.See omnystudio.com/listener for privacy information.
O livro “Lumière d'Avril (Luz de Abril), Portugal 1974” é publicado na França a poucos meses do aniversário de 50 anos da Revolução dos Cravos, que pôs fim a mais de 40 anos de ditadura no país. A obra, editada pela Chandeigne, traz 56 fotos, muitas inéditas, feitas pelo fotógrafo brasileiro Alécio de Andrade, que revelam os primeiros meses do movimento revolucionário português, e um texto do historiador francês, especialista em Portugal, Yves Léonard. A ideia inicial para a publicação do livro “Lumière d'Avril”, ainda inédito em português, foi de Patricia Newcomer, viúva de Alécio de Andrade e responsável por preservar o arquivo e perpetuar a obra do marido, morto em 2003. Muito antes de Sebastião Salgado, o carioca, radicado em Paris a partir de 1964, era o fotógrafo brasileiro mais conhecido na França.Ele era correspondente da revista “Manchete” na Europa e foi o primeiro brasileiro a integrar a prestigiosa agência Magnum do mestre Cartier Bresson, que ele conhecia. Alécio deixou em seus arquivos centenas de fotos em P & B e a cores do período de transição democrática portuguesa, registradas durante três viagens a Portugal, entre julho de 1974 e meados de 1975.A primeira escolha para a publicação do livro foi feita por Patricia Newcomer, seguindo as indicações deixadas pelo próprio Alécio. “Ao todo, ele deixou 3 mil clichês em Preto & Branco e 300 slides a cores dessas três viagens a Portugal. Eu fiz a primeira escolha partindo de indicações que ele deixou nas cópias contato, com lápis vermelho ou branco”, conta.Cotidiano do período revolucionárioPatricia Newcomer separou cerca de 100 fotografias. A escolha final coube a Anne Lima, da Editora Chandeigne, e ao historiador Yves Léonard, professor do Instituto de Ciências Políticas de Paris, a Sciences Po, e autor do texto de introdução.“A ideia foi mostrar a diversidade do trabalho de Alécio. É uma seleção com figuras muito emblemáticas da Revolução dos Cravos, nomeadamente os capitães, os homens políticos, e também com figuras do cotidiano de Portugal”, indica o historiador.Ao lado dos líderes do Movimento da Forças Armadas (MFA), que orquestraram a Revolução dos Cravos, como o tenente-coronel Otelo Saraiva de Carvalho, e o general Antonio Spínola, primeiro presidente português pos-25 de Abril, as fotos de Alécio de Andrade mostram manifestações nas ruas por mais direitos, pessoas e soldados retornados das ex-colônias africanas, devotos em Fátima, agricultores e moradores de Lisboa. Para o historiador, as fotografias de Alécio revelam, para além dos fatos e figuras históricas, “o pensamento e a vida cotidiana dos portugueses durante o processo revolucionário”, não só em Lisboa, mas em outras regiões do país.Yves Léonard reassalta, por exemplo, as fotos do general Spínola de férias. “As fotos do general Spínola são muito originais, diferentes. É uma série de fotografias feitas durante o verão (julho-agosto) de 74 em Buçaco. (...) É muito interessante ver a realidade do quotidiano durante esse ano de 74”, salienta.A Revolução portuguesa de 25 de Abril que derrubou décadas de ditadura salazarista, foi rápida, pacífica e inesperada, lembra o historiador. Os portugueses reconquistaram direitos que haviam perdido, iniciou-se o processo de descolonização de países africanos e Portugal passou por um conturbado Processo Revolucionário em Curso, que organizou as primeiras eleições diretas, vencidas pelos socialistas em 1975. Yves Léonard aponta a importância da dimensão do sonho nesse processo revolucionário e pede o despertar do 25 de abril que “não é muito claro para os jovens”.Ele acredita que a Revolução dos Cravos “é uma lição muito importante para as jovens não só em Portugal, mas também na Europa e na América do Sul. É muito importante lembrar da importância da ação política para derrubar um regime ditatorial. É importante lembrar que, no mundo de hoje, a democracia é alguma coisa de frágil e difícil de estabelecer, de conservar, especialmente na Europa”. Formato acessível“Lumière d'Avril” foi publicado em formato menor, mais acessível ao público em geral. Patricia Newcomer ficou feliz com o resultado. Segundo ela, “o livro tem um ritmo visual, mas também um ritmo humano e cronológico. Os fatos históricos são revelados, mas ao mesmo tempo descritos de uma maneira diferente”.As negociações com editoras portuguesas e brasileiras já estão sendo feitas para que "Lumière d'Avril", com fotos de Alécio de Andrade e texto de Yves Leonard, seja publicado em português em 2024, ano em que se comemora os 50 anos da Revolução dos Cravos.
O livro "Luz de Abril Portugal 1974" foi apresentado esta quarta-feira, 15 de Novembro, na livraria Tschann, em Paris. "Compreender os cravos de Abril sem a dimensão dos sonhos é impossível", defende o historiador francês, Yves Léonard. Publicado pela editora Chandeigne, o livro "Luz de Abril Portugal 1974" é o resultado de vários encontros; entre o fotógrafo brasileiro Alécio de Andrade e a Revolução dos Cravos em Portugal, mas também entre o trabalho de Alécio de Andrade e o historiador francês, Yves Léonard.Encontros que acontecem também entre o historiador e a esposa do fotógrafo, Patrícia Newcomer, um encontro "agradável com as fotografias de Alécio de Andrade", que faleceu em 2003, por isso é "um encontro post mortem".Mais do que retratar a revolução dos cravos, "Luz de Abril" recolhe 54 fotografias dos rostos de 1974 em Portugal. "Fazer uma selecção de fotografias é sempre difícil, mas por outro lado foi fácil porque fomos três a fazer esta selecção", conta. Ao longo de um ano, Patrícia Newcomer, Ana Lima e Yves Léonard revisitaram o trabalho do fotógrafo brasileiro.Alécio de Andrade é conhecido por ser o mestre do preto e branco ou mestre do instante. O fotógrafo tem 36 anos quando acompanha a transição revolucionária. "É importante lembrar que é uma selecção com figuras muito importantes, homens políticos, mas também com figuras do dia-a-dia. O talento de Alécio de Andrade é imortalizar o instante imediato. A vida do dia-a-dia dos portugueses era muito dura, com pessoas sem dinheiro e com vidas humildes", descreve Yves Léonard.Eduardo Lourenço descreve uma revolução como "algo em que não se sabe bem para onde se vai, mas vamos levados por sonhos mais fortes do que nós". O fotógrafo Alécio de Andrade conseguiu mostrar que o povo português é diverso, lembra Yves Léonard, acrescentando que a ideia do sonho é um ponto muito importante, "compreender os cravos de Abril sem a dimensão dos sonhos é impossível". O historiador lembra, ainda, que a "poesia também foi muito importante, como a dimensão cultural e política, mas que a revolução foi pacífica; usaram-se cravos, vermelho, cantos e murais". Em todas as revoluções houve desilusões, lembra o historiador francês, sublinhando que em todos os processos revolucionários houve "grandes ideias e esperanças com resultados que não correspondiam exactamente ao projecto inicial". "A revolução dos cravos é muito bela. O dia 25 de Abril também, o processo é muito interessante porque trouxe esperança no domínio social, cultural, intelectual e foi um modelo na Europa do fim do século XX. Entre o Chile de 1973 e outras transições como a espanhola ou grega. Hoje, resta-nos uma certa ideia da política porque tudo é possível com vontade e com visão. O 25 de Abril é uma grande lição da vontade política e da determinação da vontade de mudança de sistema", concluiu.
durée : 00:57:40 - Les décolonisations africaines - par : Pierre ASKI - Voyage au sud-ouest du continent africain à la rencontre d'Agostinho Neto, poète, médecin et premier président de l'Angola. Un récit de Pierre Haski émaillé d'archives et de musiques, éclairé par l'historien Yves Léonard.
Le Portugal du début des années 1970 est en pleine tourmente. A la mort du dictateur Salazar, le régime résiste et la timide tentative de libéralisation ne prend pas. Les guerres coloniales en Angola, au Mozambique et en Guinée mobilisent de plus en plus la jeunesse sans paraître gagnables. C'est dans ce contexte que la journée du 25 avril 1974, lancée par la diffusion à la radio de la chanson de Zeca Afonso, "Grandola, vila morena", voit des capitaines prendre le contrôle des centres de pouvoir dans tout le pays. En une journée, le régime salazariste est renversé. Ce qui reste à faire n'est rien de moins que la transition vers la démocratie, la décolonisation, le développement économique. Dans ce court essai, Yves Léonard analyse le "jour initial", la rupture qu'il a représenté et les défis qui y ont fait suite.
Au Portugal, le 25 avril 1974, la révolution des Œillets balaie en une journée le salazarisme, du nom du dictateur Salazar, qui aura développé l'un des plus longs régimes autoritaires qu'a connu l'Europe au XXe siècle. Pour obtenir quelques clés de compréhension, il faut remonter le temps et parcourir le XIXe siècle, essentiel pour mieux appréhender le Portugal d'aujourd'hui. Laurent Huguenin-Elie a rencontré Yves Léonard, historien, spécialiste du Portugal contemporain, auteur de "Salazarisme et fascisme", "Histoire du Portugal contemporain" (Chandeigne) et "Histoire de la nation portugaise" (Tallandier). Illustration: lithographie de l'artiste Cândido da Silva représentant les événements révolutionnaires de la nuit du 3 octobre 1910 qui ont conduit à la proclamation de la République portugaise. Deux jours plus tard, le 5 octobre 1910, le jeune roi Manuel II s'exile en Angleterre. Après plusieurs années d'instabilité politique marquées par des luttes de travailleurs, des tumultes, des homicides politiques et des crises financières, l'armée prend le pouvoir en 1926.
En 2024, le Portugal célèbrera les 50 ans de la Révolution des œillets qui a renversé le régime autoritaire salazariste et fait entrer le pays dans une ère démocratique. C'était la fin de 48 années de dictature. Dans Histoire de la Nation portugaise (Tallandier), Yves Léonard nous conte une épopée sur 30 siècles d'histoire, de la Castille aux grands explorateurs, du dictateur Salazar au footballeur Ronaldo. Il décrit un pays riche de héros du passé et de moments de gloire, qui participent à la construction d'un récit national avec sa part d'ombre. Yves Léonard est docteur en histoire, membre du Centre d'histoire de Sciences Po et chercheur-associé à l'Université de Rouen-Normandie. ► À lire aussi : « Brésil, l'interminable émergence » : un panorama complet du pays-continent
En 2024, le Portugal célèbrera les 50 ans de la Révolution des œillets qui a renversé le régime autoritaire salazariste et fait entrer le pays dans une ère démocratique. C'était la fin de 48 années de dictature. Dans Histoire de la Nation portugaise (Tallandier), Yves Léonard nous conte une épopée sur 30 siècles d'histoire, de la Castille aux grands explorateurs, du dictateur Salazar au footballeur Ronaldo. Il décrit un pays riche de héros du passé et de moments de gloire, qui participent à la construction d'un récit national avec sa part d'ombre. Yves Léonard est docteur en histoire, membre du Centre d'histoire de Sciences Po et chercheur-associé à l'Université de Rouen-Normandie. ► À lire aussi : « Brésil, l'interminable émergence » : un panorama complet du pays-continent
Chronique d'Yves Lévesque du 9 deécembre 2022.
Chronique d'Yves Lévesque du 2 deécembre 2022.
durée : 02:00:00 - Le 5/7 - par : Mathilde MUNOS, Amaury Bocher, Elise Amchin - Noémie Muller et Yves Lévy sont les invités du 5/7
durée : 00:07:55 - L'invité de 6h20 - Journée mondiale de lutte contre le Sida : Pr Yves Lévy médecin immunologiste, directeur de l'institut de recherche vaccinal (VRI) et cofondateur de la biotech LinKinVax est l'invité de 6h20.
Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.
Il y a eu 5.000 nouvelles contaminations au VIH l'an dernier. On pense que les seuls virus qui nous gâchent la vie sont les coronavirus. On croit que le Sida n'est plus là, mais si, il est toujours là. Et ce chiffre, c'est une estimation, parce qu'en fait, on ne dépiste pas assez, il n'y a pas assez de prévention. Les gens ne se sentent pas concernés par le VIH, sauf qu'on en meurt encore. Il touche autant les hétérosexuels que les homosexuels, donc il faut aller se faire dépister. Aujourd'hui, on vit grâce aux traitements. Si on ne se fait pas dépister, on ne pourra pas stopper l'épidémie. L'OMS pensait pouvoir la stopper pour 2030, mais à ce rythme, alors qu'on compte 38 millions de personnes vivant avec le Sida dans le monde, on est loin de pouvoir y mettre fin. Néanmoins, il y a une vingtaine d'essais de vaccins dans plusieurs pays, dont une par Yves Lévy, un épidémiologiste qui travaille depuis huit ans d'une façon différente, et c'est très prometteur.
Chronique d'Yves Lévesque du 25 novembre 2022.
Yves Léonard, docteur en histoire et spécialiste du Portugal, ainsi qu'Ana Navarro Pedro, journaliste et correspondante en France pour le média portugais Visão, reviennent sur l'histoire de ce pays, invité d'honneur du Festival des littératures européennes de cognac.
Au XXe siècle, le triple F incarne les "valeurs" du Portugal, comme les définit le régime salazariste : "Foot", "Fatima", haut lieu d'apparition mariale et symbole de l'importance et de l'ancrage du catholicisme portugais, et "Fado", genre musical portugais. Comment le Portugal s'est-il construit avant le triple F ? Quels sont les liens entre une certaine vision de l'histoire et la fabrication de la nation ? Était-ce parce qu'il se sentait à l'étroit, bloqué à la périphérie de l'Europe, que le Portugal s'est lancé à la conquête des mers ? Quelle est la place de l'histoire des Lusitaniens parmi celle des peuples européens ? Quelles sont les dates clefs de l'histoire du Portugal ? L'invité : Yves Léonard est spécialiste de l'histoire du Portugal. Membre du Centre d'histoire de Sciences Po et chercheur-associé à l'université de Rouen-Normandie, sa thèse portait sur Salazarisme, nationalisme et idée coloniale au Portugal. Il vient de publier une Histoire de la nation portugaise aux éditions Tallandier (2022, 400 pages, 24.90 €) dans la collection "Histoire d'une nation" dirigée par Éric Anceau. À lire aussi : "Lalibela, les églises creusées dans la pierre d'Éthiopie" : https://bit.ly/3SZNFKT "Arménie, le dur désir de durer" : https://bit.ly/3Wsolji
« Qu'est-ce qu'une nation ? », demandait Ernest Renan ! Notre invité, Yves Léonard, docteur en histoire, membre du Centre d'histoire de Sciences Po et chercheur associé à l'université de Rouen, y répond pour le Portugal dans un ouvrage publié en mai 2022 chez Tallandier : «Histoire de la nation portugaise». Quel est plus particulièrement … Continued
durée : 00:25:30 - La scène culture - Auteur, humoriste, comédien... Edgar-Yves est un artiste complet.
- Des pesticides ont été retrouvés dans l'eau du robinet de plusieurs communes des Hauts-de-France. Par sécurité, est-il préférable de ne boire que de l'eau en bouteille ? Réponse avec Yves Lévi, membre de l'Académie Nationale de Médecine - Difficile de choisir une brosse à dent et un dentifrice parmi la multitude de choix proposés au rayon hygiène dentaire des supermarchés. Quels produits ont le meilleur rapport qualité-prix ? Et que valent les kits de blanchiment ? Réponse avec Sophie Coisne de 60 Millions de Consommateurs - Le poireau est un ingrédient indétrônable du patrimoine gastronomique français. Mais comment bien le cuisiner ? Réponse avec la cuisinière, Sonia Ezgulian Ecoutez Nous Voilà Bien ! avec Flavie Flament du 24 septembre 2022
Revue de la semaine avec Yves Lévesque.
Chronique d'Yves Lévesque du 8 août 2022.
Le Premier ministre portugais Antonio Costa a été reconduit dans ses fonctions en février dernier, après la victoire surprise de son parti lors des élections législatives anticipées. L'usure du pouvoir n'a pas eu de prise sur Antonio Costa, qui gouverne depuis 2015 et que tous les sondages donnaient perdant. Portrait d'un politique que certains socialistes européens regardent avec envie. (Rediffusion du 6/02/2022) « La majorité absolue n'est pas le pouvoir absolu, ça ne signifie pas gouverner seul. » Antonio Costa a déjoué tous les pronostics des instituts de sondage et contredit les analyses des éditorialistes mais il affiche une victoire modeste et veut rassurer. Avocat, mélomane, gastronome et fan de puzzle, Antonio Costa est tombé dans la marmite politique dès l'enfance. Sa mère est l'une des premières femmes journalistes, militante féministe engagée dans la lutte pour la dépénalisation de l'avortement ; son père est un écrivain communiste, originaire de Goa. Il surnomme son fils Babush, le gamin. Babush apprend le français en lisant le Nouvel Observateur et colle des affiches pour le PS dès l'âge de 14 ans. Le pays vient de vivre la révolution des œillets, la dictature de Salazar est tombée, « on militait jour et nuit, se souvient Margarida Marques, députée européenne socialiste portugaise, amie d'Antonio Costa. Nous étions aux jeunesses socialistes, il avait 14 ans, moi 21. C'était quelqu'un de très engagé, avec un grand sens politique. En 1981, j'ai été élue secrétaire générale du mouvement. Lui était alors la tête pensante du courant rival. Sa mère m'a envoyé un télégramme de félicitations. Quelques années plus tard, elle m'a confié qu'il n'avait pas apprécié son geste ! » Tacticien affable Le jeune Costa apprend vite et gravit rapidement les échelons du parti. À 34 ans, il est secrétaire d'État aux affaires parlementaires du gouvernement d'Antonio Guterres. « Ça a été quelque chose de très formateur », analyse Yves Léonard, historien, auteur d'une Histoire du Portugal Contemporain (éditions Chandeigne). « Il a été plongé dans les méandres du système politique portugais où il a révélé les qualités de fin tacticien et d'habileté qui sont un peu sa marque de fabrique ». Il est ensuite ministre de la Justice, ministre de l'Intérieur et brièvement député européen. Puis maire de Lisbonne entre 2007 et 2014, « une expérience très importante qui lui a servi de tremplin pour prendre la présidence du Parti socialiste en 2014. » Parcours sans faute pour un homme populaire qui cultive la simplicité. Comme Angela Merkel, Antonio Costa aime faire ses courses seul, et à Lisbonne, il avait installé en tant que maire un bureau dans un quartier déshérité. Son fauteuil de maire, il le doit à l'union de la gauche. Cette expérience lui a été utile lorsqu'il s'est lancé dans la bataille des législatives en 2015. « Antonio Costa a toujours fait preuve d'une grande subtilité, matinée de beaucoup de bonhomie, c'est un homme affable qui dégage de l'empathie, détaille Yves Léonard. Il allie donc à la fois de l'habilité tacticienne, une personnalité avenante et aussi de la fermeté et la capacité à trancher sans avoir la main qui tremble quand il le faut ». Union politique et miracle économique Cette année-là il fait du rassemblement l'instrument de sa victoire. Margarida Marques, alors fonctionnaire européenne, se souvient qu'il lui propose alors une tête de liste dans sa région d'origine - oubliées, les rivalités de jeunesse. « Il ne divise pas, il essaie de rassembler explique l'eurodéputée. En 2015, il est allé chercher des gens qui n'étaient pas avec lui sur le plan politique. Il a essayé d'unifier les différents courants de pensées au sein du parti, je pense que c'est un trait important de sa personnalité. » Un sens du rassemblement qui lui permet surtout de prendre la tête du gouvernement en s'assurant du soutien de la gauche de la gauche : les Portugais baptisent cette majorité « geringonça », « bidule improbable » en français. « Ce n'était pas une coalition, c'était un gouvernement socialiste, et le PS avait intégré les exigences négociées avec le Parti communiste et le Bloc de Gauche. Des exigences qui tenaient en quelques pages. Ça n'a pas été une période facile, se rappelle Margarida Marques, qui siège alors au parlement à Lisbonne. Nous étions bien conscients d'être en désaccord sur les affaires européennes par exemple. Mais chaque fois qu'il y avait une loi à voter il fallait négocier avec eux. Ça a renforcé le rôle du parlement. » Nouvelle victoire socialiste au scrutin de 2019, le PS choisit de gouverner en minorité, sans accord formel cette fois-ci avec les partenaires de gauche. Antonio Costa a des résultats à faire valoir : c'est l'époque de ce que les commentateurs appellent le « miracle portugais ». Après les années d'austérité imposées par les institutions internationales suite à la crise de 2008, sous le gouvernement de Pedro Passos Coelho (PSD, droite), Antonio Costa parvient à sortir le pays de la récession. Il relève les salaires des fonctionnaires, le salaire minimum, les retraites, et à réhabiliter les 35 heures. Le tout en contrôlant les déficits, et même en renouant avec les excédents budgétaires. « Antonio Costa a cette capacité à concilier des objectifs qui peuvent paraitre antinomiques, juge Yves Léonard. Il a très clairement dit en prenant ses fonctions fin 2015 "on va tourner la page de l'austérité en respectant pleinement nos engagements européens". D'abord par fidélité au contrat, à l'appartenance à l'Union européenne, mais aussi parce que le Portugal est très dépendant des aides communautaires. Il lui a fallu être habile et il a donné des gages, et il a rassuré ». L'extrême droite en embuscade Le miracle a son revers. Les contrats précaires, le prix du logement et la question des bas salaires nourrissent le mécontentement et ont été au cœur de la campagne des législatives anticipées. « La gauche de la gauche a beaucoup reproché à Antonio Costa de ne pas aller assez loin sur un certain nombre de ces thèmes : la protection sociale, la lutte contre la précarité, le droit du travail », poursuit Yves Léonard. Sans compter que la pandémie a stoppé net les avancées des années précédentes. Et s'il a gagné le pari des urnes, Antonio Costa aura fort à faire dans les quatre ans à venir : répondre aux Portugais qui lui ont fait massivement confiance, mais aussi composer avec l'irruption de l'extrême droite au parlement : le parti Chega est passé de un à douze élus. « Heureusement qu'il y a une majorité absolue, souffle Margarida Marques car le leader de la droite, Rui Rio, était ouvert à faire un gouvernement soutenu par l'extrême droite au parlement, il l'a dit dans un entretien vendredi soir en toute fin de campagne. » Du jamais vu au Portugal. Et ensuite, après trois mandats de Premier ministre, un record depuis le retour à la démocratie, à quoi pourrait aspirer Babush ? Européen convaincu, il s'est beaucoup engagé au sein du Conseil, Notamment pour obtenir les ressources propres nécessaires au plan de relance. « Évidemment quand je regarde ses compétences, je le vois bien président d'une institution européenne, concède l'eurodéputée Margarida Marques. Mais je ne sais pas s'il a le calendrier approprié. Une chose est claire, il a la compétence mais aussi la confiance de ses pairs. Et pas seulement des socialistes, je peux le dire. Il a une image très positive, l'image de quelqu'un capable de construire des compromis de convaincre de persuader, et les autres leaders lui font confiance ». D'ici là, le travail ne manque pas : l'amateur de puzzle Antonio Costa va devoir agencer les 16 milliards du plan de relance de façon à redonner vie au miracle portugais.
Bienvenue sur les ondes des 3 8, bienvenue dans cette semaine spéciale 40 ans de la Grenouille ! Une grenouille qui vous parle aujourd'hui de son studio de la friche belle de mai, et qui, comme le rappelait Richard Martin directeur du théatre toursky et fondateur de la radio, a commencé à saint Mauront, le quartier d'à coté. Tout ça pour dire que les grenouilles connaissent plutôt bien ce presque centre ville. Et dire aussi qu' hier, Fabrice Lextrait, longtemps directeur d'antenne de la radio rappelait combien les artistes et la culture étaient dans l'adn de la radio et que c'était par là que les questions démocratiques s'attrappaient chez nous ! Alors je suis heureuse d'accueillir aujourd'hui pour une matinée Belle de mai, des artistes, des militants culturels et des habitants de ce quartier. Vous tous, créez, pensez, agissez à partir de là sans empecher l'ailleurs. Et je m'inclue dans l'histoire. Et pour commencer, j'aimerai bien que nous racontions ce qui nous lie, ce qui fait qu'aujourd'hui nous sommes là ensemble, parce qu'en fait, c'est la radio et le son. Avec : Fabien et Valérie (Cie Organon) qui invite kamaredine (CHO3) et Akbarou, Solange et Sarah (Drogueria – café causé) qui invite Agatha (amis du jardin levat) Yves (L'art de vivre), Et moi, qui invite Claude (Les brouettes de la belle de mai)
Partage de rétablissement de notre invité de cette semaine: Yves L.
Partage de rétablissement de notre invité de cette semaine: Yves L.
Place à la chronique du très coloré Yves Lévesque dans Maurais Light!
This content is for Members only. Come and join us by subscribing here In the meantime, here's some more details about the show: It's a warm welcome then to the man himself: Dr. Brad Stone - the JazzWeek Programmer of the Year 2017, who's here every Thursday to present The Creative Source - a two hour show, highlighting jazz-fusion and progressive jazz flavours from back then, the here and now, plus occasional forays into the future. Please feel free to get in touch with Brad with any comments or suggestions you might have; he'll be more than happy to hear from you: brad@soulandjazz.com or follow him via Facebook or Twitter. Enjoy! The Creative Source 16th June 2022 Artist - Track - Album - Year Adrian Younge, Ali Shaheed Muhammad & Henry Franklin The Griot Jazz is Dead 11 2022 Xose Miguélez Meniña Contradictio 2022 Chris Torkewitz Jazz Orchestra One for You NY Ensembles 2022 The United States Air Force Band "Airmen of Note" Jackie-ing (feat. Ted Nash) The 2022 Jazz Heritage Series 2022 Ben Markley Big Band with Ari Hoenig Green Spleen Ari's Fun House 2022 Jean Fineberg & JAZZphoria Synesthesia Jean Fineberg & JAZZphoria 2022 Charles Ruggiero Altered States Drummer, Composer 2022 Scott Hamilton If You Are But a Dream Classics 2021 John Yao's Triceratops Below the High Rise Off-Kilter 2022 ARC Trio and the John Daversa Big Band Falling Arceology: The Music of MSM Schmidt 2022 Troy Roberts Dreamstation Nu-Jive: Nations United 2022 Harry Skoler Peggy's Blue Skylight Living in Sound: The Music of Charles Mingus 2022 Yves Léveillé Le Réservoir L'Échelle du Temps 2022 Danilo Pérez feat. The Global Messengers Monopatia (Pathways) Crisálida 2022 Alan Broadbent Trio Prelude to Peace Like Minds 2022 3 More Sounds Unchain My Heart Play Ray Charles 2022 Caleb Wheeler Curtis Surrounding Heatmap 2022 The post The Creative Source (#CreativeSource) – 16th June 2022 appeared first on SoulandJazz.com | Stereo, not stereotypical ®.
Historien, membre du centre d'histoire de Sciences Po Paris et chercheur associé à l'université de Rouen Normandie, Yves Léonard a notamment publié aux éditions Chandeigne une Histoire du Portugal Contemporain (2016) ainsi que Salazarisme et Fascisme en 1996 réédité en 2020. Il publie cette année une remarquable Histoire de la nation portugaise aux éditions Tallandier, somme d'érudition mais aussi de réflexion sur le rapport du Portugal vis-à-vis du monde et de ses mythes fondateurs. Dans ce podcast Yves Léonard revient sur les singularités de l'Histoire de cette grande nation euro-atlantique dont les frontières terrestres n'ont quasiment pas bougé depuis le XIIIe siècle. Emission présentée par Tigrane Yégavian.
durée : 00:58:20 - Cultures Monde - par : Florian Delorme - En 2015, porté par l'ampleur inédite de la mobilisation sociale des indignés, Podemos, mouvement de gauche radicale, créé la surprise en s'imposant comme la 3ème force politique d'Espagne. Mais malgré son ascension fulgurante, cette formation apparait aujourd'hui en pleine perte de vitesse. - invités : Héloïse Nez Sociologue, enseignante-chercheuse à l'université de Tours.; Nacima Baron Géographe, professeure à l'université Paris Est Marne La Vallée, chercheuse au laboratoire « Ville, mobilité, transport » de l'École des Ponts ParisTech (ENPC).; Yves Léonard Membre du Centre d'histoire de Sciences Po et spécialiste du Portugal contemporain. Enseignant-chercheur associé à l'Univerisité de Rouen Normandie
Playlist: Whit Dickey, William Parker & Matthew Shipp - Down void wayHugh Hopper - Minitrue (reprise)Yves Léveillé - Sans retourJazzanova - Creative musiciansBrian Baggett - MildAdams, Dunn & Haas - Temple of timeGoldings Bernstein Stewart - LurkersStratus Luna - ZarabatanaCompost - Take off your body
This content is for Members only. Come and join us by subscribing here In the meantime, here's some more details about the show: It's a warm welcome then to the man himself: Dr. Brad Stone - the JazzWeek Programmer of the Year 2017, who's here every Thursday to present The Creative Source - a two hour show, highlighting jazz-fusion and progressive jazz flavours from back then, the here and now, plus occasional forays into the future. Please feel free to get in touch with Brad with any comments or suggestions you might have; he'll be more than happy to hear from you: brad@soulandjazz.com or follow him via Facebook or Twitter. Enjoy! The Creative Source 12th May 2022 Artist - Track - Album - Year The U.S. Air Force Band "Airmen of Note" Touch and Go (feat. Sean Jones) The 2022 Jazz Heritage Series 2022 Ben Markley Big Band w/Ari Hoenig Lyric Ari's Fun House 2022 San Gabriel 7 feat. Sinne Eeg Under the Stars Under the Stars 2022 Diego Rivera La Raza Cósmica Mestizo 2022 Diego Figueiredo Sobra As Águas Follow the Signs 2022 Phill Fest Tereko Seresta 2022 Joey Alexander Winter Blues Origin 2022 Tim Lin Pursuing Resolution Romance in Formosa 2022 Doug Webb The Message The Message 2022 Daniel Glass Trio Smoke on the Water BAM! 2022 Alternative Guitar Summit Line Games (feat. Fareed Haque) Honoring Pat Martino, Vol. 1 2022 Blue Lab Beats Gotta Go Fast (feat. Poppy Daniels) Motherland Journey 2022 Ron Cyger/Brent Butterworth Noir Take 2 2021 The Brad Felt NŪ Quartet Plus The Truth About You First Call 2009 Matt Slocum America Revisited With Love and Sadness 2022 Kit Downes, Peter Eldh, James Maddren Minus Monks Vermillion 2022 Yves Léveillé Couleur Grenade L'Échelle du Temps 2022 The post The Creative Source (#CreativeSource) – 12th May 2022 appeared first on SoulandJazz.com | Stereo, not stereotypical ®.
Pour l'épisode #103 de Jeff Libârté, on reçoit l'ex-maire de Trois-Rivières (2002-2018) Yves Lévesque qui vient nous parler de convictions politiques en parallèle à la course qui se dessine à la chefferie du Parti Conservateur au fédéral qui met en confrontation deux idéologies distinctes; celle de l'ex-PM du Québec Jean Charest et celle de l'étoile montante Pierre Poilièvre. See omnystudio.com/listener for privacy information.
Le président de la république du Portugal a officiellement reconduit Antonio Costa dans ses fonctions de Premier ministre cette semaine. Dimanche dernier le socialiste a créé la surprise : son parti a remporté la majorité absolue des suffrages aux législatives anticipées, convoquées après que les partenaires d'extrême gauche avaient refusé de voter le budget 2022. Le scrutin a été marqué par un effondrement de la droite classique et de l'extrême gauche, et par une forte poussée de l'extrême droite. L'usure du pouvoir n'a pas eu prise sur Antonio Costa, qui gouverne depuis 2015 et que tous les sondages donnaient perdant. Portrait d'un politique que certains socialistes européens regardent avec envie. « La majorité absolue n'est pas le pouvoir absolu, ça ne signifie pas gouverner seul. » Antonio Costa a déjoué tous les pronostics des instituts de sondage et contredit les analyses des éditorialistes mais il affiche une victoire modeste et veut rassurer. Avocat, mélomane, gastronome et fan de puzzle, Antonio Costa est tombé dans la marmite politique dès l'enfance. Sa mère est l'une des premières femmes journalistes, militante féministe engagée dans la lutte pour la dépénalisation de l'avortement ; son père est un écrivain communiste, originaire de Goa. Il surnomme son fils Babush, le gamin. Babush apprend le français en lisant le Nouvel Observateur et colle des affiches pour le PS dès l'âge de 14 ans. Le pays vient de vivre la révolution des œillets, la dictature de Salazar est tombée, « on militait jour et nuit, se souvient Margarida Marques, députée européenne socialiste portugaise, amie d'Antonio Costa. Nous étions aux jeunesses socialistes, il avait 14 ans, moi 21. C'était quelqu'un de très engagé, avec un grand sens politique. En 1981, j'ai été élue secrétaire générale du mouvement. Lui était alors la tête pensante du courant rival. Sa mère m'a envoyé un télégramme de félicitations. Quelques années plus tard, elle m'a confié qu'il n'avait pas apprécié son geste ! » Tacticien affable Le jeune Costa apprend vite et gravit rapidement les échelons du parti. À 34 ans, il est secrétaire d'État aux affaires parlementaires du gouvernement d'Antonio Guterres. « Ça a été quelque chose de très formateur », analyse Yves Léonard, historien, auteur d'une Histoire du Portugal Contemporain (éditions Chandeigne). « Il a été plongé dans les méandres du système politique portugais où il a révélé les qualités de fin tacticien et d'habileté qui sont un peu sa marque de fabrique ». Il est ensuite ministre de la Justice, ministre de l'Intérieur et brièvement député européen. Puis maire de Lisbonne entre 2007 et 2014, « une expérience très importante qui lui a servi de tremplin pour prendre la présidence du Parti socialiste en 2014. » Parcours sans faute pour un homme populaire qui cultive la simplicité. Comme Angela Merkel, Antonio Costa aime faire ses courses seul, et à Lisbonne, il avait installé en tant que maire un bureau dans un quartier déshérité. Son fauteuil de maire, il le doit à l'union de la gauche. Cette expérience lui a été utile lorsqu'il s'est lancé dans la bataille des législatives en 2015. « Antonio Costa a toujours fait preuve d'une grande subtilité, matinée de beaucoup de bonhomie, c'est un homme affable qui dégage de l'empathie, détaille Yves Léonard. Il allie donc à la fois de l'habilité tacticienne, une personnalité avenante et aussi de la fermeté et la capacité à trancher sans avoir la main qui tremble quand il le faut ». Union politique et miracle économique Cette année-là il fait du rassemblement l'instrument de sa victoire. Margarida Marques, alors fonctionnaire européenne, se souvient qu'il lui propose alors une tête de liste dans sa région d'origine - oubliées, les rivalités de jeunesse. « Il ne divise pas, il essaie de rassembler explique l'eurodéputée. En 2015, il est allé chercher des gens qui n'étaient pas avec lui sur le plan politique. Il a essayé d'unifier les différents courants de pensées au sein du parti, je pense que c'est un trait important de sa personnalité. » Un sens du rassemblement qui lui permet surtout de prendre la tête du gouvernement en s'assurant du soutien de la gauche de la gauche : les Portugais baptisent cette majorité « geringonça », « bidule improbable » en français. « Ce n'était pas une coalition, c'était un gouvernement socialiste, et le PS avait intégré les exigences négociées avec le Parti communiste et le Bloc de Gauche. Des exigences qui tenaient en quelques pages. Ça n'a pas été une période facile, se rappelle Margarida Marques, qui siège alors au parlement à Lisbonne. Nous étions bien conscients d'être en désaccord sur les affaires européennes par exemple. Mais chaque fois qu'il y avait une loi à voter il fallait négocier avec eux. Ça a renforcé le rôle du parlement. » Nouvelle victoire socialiste au scrutin de 2019, le PS choisit de gouverner en minorité, sans accord formel cette fois-ci avec les partenaires de gauche. Antonio Costa a des résultats à faire valoir : c'est l'époque de ce que les commentateurs appellent le « miracle portugais ». Après les années d'austérité imposées par les institutions internationales suite à la crise de 2008, sous le gouvernement de Pedro Passos Coelho (PSD, droite), Antonio Costa parvient à sortir le pays de la récession. Il relève les salaires des fonctionnaires, le salaire minimum, les retraites, et à réhabiliter les 35 heures. Le tout en contrôlant les déficits, et même en renouant avec les excédents budgétaires. « Antonio Costa a cette capacité à concilier des objectifs qui peuvent paraitre antinomiques, juge Yves Léonard. Il a très clairement dit en prenant ses fonctions fin 2015 "on va tourner la page de l'austérité en respectant pleinement nos engagements européens". D'abord par fidélité au contrat, à l'appartenance à l'Union européenne, mais aussi parce que le Portugal est très dépendant des aides communautaires. Il lui a fallu être habile et il a donné des gages, et il a rassuré ». L'extrême droite en embuscade Le miracle a son revers. Les contrats précaires, le prix du logement et la question des bas salaires nourrissent le mécontentement et ont été au cœur de la campagne des législatives anticipées. « La gauche de la gauche a beaucoup reproché à Antonio Costa de ne pas aller assez loin sur un certain nombre de ces thèmes : la protection sociale, la lutte contre la précarité, le droit du travail », poursuit Yves Léonard. Sans compter que la pandémie a stoppé net les avancées des années précédentes. Et s'il a gagné le pari des urnes, Antonio Costa aura fort à faire dans les quatre ans à venir : répondre aux Portugais qui lui ont fait massivement confiance, mais aussi composer avec l'irruption de l'extrême droite au parlement : le parti Chega est passé de un à douze élus. « Heureusement qu'il y a une majorité absolue, souffle Margarida Marques car le leader de la droite, Rui Rio, était ouvert à faire un gouvernement soutenu par l'extrême droite au parlement, il l'a dit dans un entretien vendredi soir en toute fin de campagne. » Du jamais vu au Portugal. Et ensuite, après trois mandats de Premier ministre, un record depuis le retour à la démocratie, à quoi pourrait aspirer Babush ? Européen convaincu, il s'est beaucoup engagé au sein du Conseil, Notamment pour obtenir les ressources propres nécessaires au plan de relance. « Évidemment quand je regarde ses compétences, je le vois bien président d'une institution européenne, concède l'eurodéputée Margarida Marques. Mais je ne sais pas s'il a le calendrier approprié. Une chose est claire, il a la compétence mais aussi la confiance de ses pairs. Et pas seulement des socialistes, je peux le dire. Il a une image très positive, l'image de quelqu'un capable de construire des compromis de convaincre de persuader, et les autres leaders lui font confiance ». D'ici là, le travail ne manque pas : l'amateur de puzzle Antonio Costa va devoir agencer les 16 milliards du plan de relance de façon à redonner vie au miracle portugais.
durée : 00:13:12 - Les Enjeux internationaux - par : Julie Gacon - Dimanche 30 janvier, les portugais sont appelés aux urnes pour des élections législatives déterminantes, organisées dans un contexte assombri par la crise sanitaire. L'issue du scrutin anticipé après la dissolution prononcée en novembre est incertaine et la gauche a beaucoup à perdre. - invités : Yves Léonard Membre du Centre d'histoire de Sciences Po et spécialiste du Portugal contemporain. Enseignant-chercheur associé à l'Univerisité de Rouen Normandie
Yves Lévesque fait sa revue de 2021 dans Maurais Live.
Chronique de Yves Lévesque, ancien maire de Trois-Rivières.
Le retour de notre chroniqueur Yves Lévesque, ancien maire de Trois-Rivières.
Entrevue avec Nima Mâchouf, candidate du Nouveau parti démocratique dans Laurier−Sainte−Marie : au lendemain du déclenchement des élections, nous nous entretenons avec des candidats des quatre principaux partis, du NPD au Parti Libéral du Canada, en passant par le Bloc Québécois et le Parti conservateur du Canada. suivi de Entrevue avec Yves Lévesque, candidat du Parti conservateur du Canada dans Trois-Rivières Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:58:59 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Dans les discours officiels, dirigeants angolais et portugais mettent en avant leur histoire partagée, donnant l'impression d'une relation post-coloniale apaisée. Dans quelle mesure les relations économiques des deux pays ont-elles effacé, depuis les années 2000, les blessures de la colonisation ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Yves Léonard Historien, enseignant à Sciences-Po Paris, spécialiste du Portugal; Didier Péclard politiste et spécialiste de l'Angola, professeur associé de science politique et directeur du master en études africaines au Global Studies Institute de l'Université de Genève; Armelle Enders historienne du Brésil contemporain, professeure à l'université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et chercheuse à l'Institut d'histoire du Temps Présent
Alors que les partis d’extrême droite Vox et Chega semblent gagner du terrain en Espagne et au Portugal, Mediapart a organisé un échange entre l’historien Yves Léonard, enseignant à Sciences
En ce dimanche 25 avril 2021, le Portugal fête la Révolution des œillets de 1974 et, pour la première fois, les Portugais ont vécu plus longtemps en démocratie que sous la dictature salazariste. Le miracle portugais conduit par une coalition de gauche improbable baptisée «geringonca» (en français : le machin, le bidule), s’est enlisé avec la pandémie du Covid particulièrement meurtrière lors de la deuxième vague de février 2021. Avec les touristes qui ont déserté le pays, l’économie s’est effondrée et le chômage s’est envolé. Témoin d’un certain désenchantement, la poussée de l’extrême droite lors de la récente élection présidentielle a mis fin à «l’exception portugaise» en Europe. Le Portugal reste-t-il un eldorado alors que Lisbonne assure, en ce moment, la présidence tournante de l’Union européenne ? Avec : - Yves Léonard, historien, enseignant à Sciences-Po Paris. Co-auteur de «Histoire du Portugal» aux éditions Chandeigne. Plus d’infos : ici - Ana Navarro Pedro, journaliste portugaise à Paris. Son compte Twitter : ici - Antonio Costa Pinto, professeur à l’Institut des Sciences Sociales à l’Université de Lisbonne. En ligne de Lisbonne. Son site : ici Avec Vincent Barros de Courrier International.
L’éditorial de Richard Martineau : Richard remercie les Wokes de lui donner du contenu jour après jour. Un père musulman menace ses filles de mort si elles ne portent pas le voile. Chronique Crime et Société avec Félix Séguin, journaliste au Bureau d’enquête de Québecor : méfions-nous des chiens importés vendus à fort prix. La rage infinie de l'auteur du double féminicide. Histoire bien triste d'abandon en Ohio. Des travailleuses de la santé de la Mauricie dans l'embarras. Segment LCN avec Jean-François Guérin : un voyage essentiel jugé non essentiel. Entrevue avec Richard D. Daneau, directeur général de Moisson Montréal : demande sans précédent des demandes d’aide alimentaire à Moisson Montréal. Commentaire de Gilles Proulx, chroniqueur au Journal de Montréal Journal de Québec : coupable d’avoir menacé de mort ses filles si elles enlevaient leurs voiles. La popularité de Legault est incompréhensible. Dominique Anglade est allé chercher un autre conseiller. Entrevue avec Linda Leclerc, pionnière du yoga du rire au Québec : traverser la pandémie grâce au yoga du rire. Chronique économique avec Sylvain Larocque , Journaliste économique au Journal de Montréal : chicane entre le ministre Fitzgibbon et les entrepreneurs. Commentaire de Claude Villeneuve, chroniqueur au Journal de Montréal Journal de Québec : Québec est passé en zone orange. Entrevue avec le professeur Yves Lévy, directeur du Vaccine Research Institute en France et investigateur principal d’un essai clinique anti-VIH : un vaccin français préventif contre le VIH à l’essai en France. Chronique vaccination avec Carl Marchand : la vaccination commencera bientôt à Québec. Chronique politique américaine avec Luc Laliberté, analyste et blogueur au Journal de Montréal Journal de Québec : Donald Trump redeviendra président aujourd'hui, selon Qanon. Commentaire de Mathieu Bock-Côté, chroniqueur blogueur au Journal de Montréal Journal de Québec et animateur du balado « Les idées mènent le monde » à QUB radio : L’analyse politique d’Emmanuelle Latraverse : retour sur la conférence de presse. Une production QUB radio Mars 2021 Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Entrevue avec le professeur Yves Lévy, directeur du Vaccine Research Institute en France et investigateur principal d’un essai clinique anti-VIH : un vaccin français préventif contre le VIH à l’essai en France. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Tous les matins, à 7h10 et 9h10, retrouvez l'actu vue par les humoristes dans le Morning du Rire avec Bruno Roblès : aujourd'hui Edgar-Yves est crevé, très crevé...
Tous les matins, à 7h10 et 9h10, retrouvez l'actu vue par les humoristes dans le Morning du Rire avec Bruno Roblès : aujourd'hui Edgar-Yves est crevé, très crevé...
Tous les matins, à 7h10 et 9h10, retrouvez l'actu vue par les humoristes dans le Morning du Rire avec Bruno Roblès : aujourd'hui Edgar-Yves est crevé, très crevé...
Tous les matins, à 7h10 et 9h10, retrouvez l'actu vue par les humoristes dans le Morning du Rire avec Bruno Roblès : aujourd'hui Edgar-Yves est crevé, très crevé...
Tous les matins, à 7h10 et 9h10, retrouvez l'actu vue par les humoristes dans le Morning du Rire avec Bruno Roblès : aujourd'hui Edgar-Yves est crevé, très crevé...
durée : 00:12:04 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - L'ANRS lance un appel à volontaire pour tester un vaccin contre le VIH, ses essais débuteront en avril. Le médecin immunologiste Yves Lévy est notre invité de 6h20.
durée : 02:00:10 - Le 5/7 - L'ANRS lance un appel à volontaire pour tester un vaccin contre le VIH, ses essais débuteront en avril. Le médecin immunologiste Yves Lévy est notre invité de 6h20
Suite de notre réflexion sur l'extrême droite depuis la guerre et l'avant-guerre. Ce soir, le cas du Portugal. Avec Yves Léonard, un spécialiste de la question, nous revenons sur le salazarisme et le fascisme. Il a publié « Salazarisme et fascisme », aux éditions Chandeigne
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. CHAN : comment expliquer la déroute du Cameroun ? (Olivier Pron) Mali : reprise des vols commerciaux vers Tombouctou (Marie-Pierre Olphand) Libye : discussion à Genève pour le choix d'un nouveau Premier ministre (Houda Ibrahim) Portugal : le Parlement vote la légalisation de l'euthanasie (Yves Léonard) Pour participer à l'émission, contactez-nous : * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'oubliez pas de nous communiquer votre numéro de téléphone (avec l'indicatif pays) Pour nous suivre : Facebook : RFI appels sur l’actualité Twitter : @AppelsActu
durée : 00:58:22 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Dans les discours officiels, dirigeants angolais et portugais mettent en avant leur histoire partagée, donnant l’impression d’une relation post-coloniale apaisée. Dans quelle mesure les relations économiques des deux pays ont-elles effacé, depuis les années 2000, les blessures de la colonisation ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Yves Léonard Historien, enseignant à Sciences-Po Paris, spécialiste du Portugal; Didier Péclard politiste et spécialiste de l’Angola, professeur associé de science politique et directeur du master en études africaines au Global Studies Institute de l’Université de Genève; Armelle Enders historienne du Brésil contemporain, professeure à l'université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et chercheuse à l'Institut d'histoire du Temps Présent
Il fait partie du club très fermé des dirigeants populaires en Europe, à l’instar de la chancelière allemande Angela Merkel. Marcelo Rebelo de Sousa se présente à sa succession au Portugal le 24 janvier. Dans cette campagne très perturbée par le Covid-19, avec un emballement de l’épidémie et un confinement général décidé à deux semaines du scrutin, le président de 72 ans, qui a pourtant été diagnostiqué positif au Covid il y a quelques jours, survole la compétition. Portrait de cette personnalité charismatique, issue du centre droit. Marcelo, c'est son prénom et c’est comme ça que les Portugais l'appellent quand ils parlent de lui. Une formule affectueuse qui signe aussi la très forte proximité que ressent le pays avec son président. Un président qu’on voit régulièrement en maillot de bain, dans la file d'attente d'un supermarché l’été, ou bien sur la plage, allant même porter secours, c’était l’été dernier, à deux nageuses en détresse dans les vagues, après avoir perdu le contrôle de leur kayak : « les jeunes filles venaient d’une autre plage. Comme il y a un courant d’ouest très fort elles ont été poussées vers le large. Puis le kayak s’est retourné, et elles ont avalé beaucoup d’eau, racontait-il. Je suis arrivé à les ramener en évitant le courant qui était très fort et heureusement un autre compatriote est venu nous aider. » Cette mini conférence de presse post-sauvetage sur le sable a fait le tour du Portugal et d’une partie de l'Europe, un rôle que le président manie à la perfection, comme le précise Ana Navarro Pedro, journaliste portugaise, correspondante de plusieurs médias à Paris : « C'est un peu notre Lady Di à nous, notre président ! Ce qui touche le plus les Portugais, c'est sa capacité à s'occuper des sans-abris. On le voit souvent en train de distribuer des repas, en train de boire un petit verre de vin bon-marché avec une personne sans-abris qui est installée sur un lit de fortune, lui poser des questions, voulant vraiment connaître son parcours et ses difficultés. On le voit s'occuper des personnes malades aussi. » ► À lire aussi : Tout le Portugal veut une photo avec le populaire président Rebelo de Sousa Aisance avec les plus modestes et une popularité qui vient de loin, des années où Marcelo Rebelo de Sousa était une star du petit écran. « Il y a une grande proximité, familiarité tissée au fil des années parce qu'il a très longtemps commenté l'actualité politique et pas que, explique Yves Léonard, historien spécialiste du Portugal et professeur à Sciences Po. Professeur Marcelo, il était surnommé ainsi, identifié comme tel, et il commentait l'actualité politique de manière hebdomadaire, le dimanche, décernant des bons points et des bonnets d'ânes à la classe politique, avec beaucoup d'humour, de sens de la formule, et puis une analyse, un sens politique aussi. C'était très très écouté, ça faisait partie des choses qu'on se devait de regarder, c'était une sorte de rendez-vous hebdomadaire que beaucoup suivaient, il ne fallait pas le louper. » Star du petit écran, issu de la grande bourgeoisie portugaise, avec un père ministre sous la dictature et orateur fameux, Marcelo Rebelo de Sousa a été biberonné au pouvoir et en connaît toutes les arcanes. « C'est un homme de pouvoir, il a quand même été plusieurs fois ministre, président de son parti, c'est un homme d'influence dans les décisions prises, décrit Ana Navarro Pedro. Cela dit, il n'est pas tout à fait consensuel, il peut avoir autant d'opposition que des supporters, même au sein de sa formation politique. Par exemple, la loi sur la procréation médicalement assistée, de par son catholicisme et sa foi, il y était opposé et il a pris très longtemps avant de promulguer la loi, il a envoyé le tribunal constitutionnel, il a retardé la mise en œuvre du projet pendant presque trois ans. » Sans faire consensus, Marcelo Rebelo de Sousa sait déjà qu’il sera reconduit à sa fonction. Son seul enjeu aujourd’hui : savoir s’il battra le record du président le mieux réélu de l’histoire du pays, celui du socialiste Mario Soarès avec plus de 70% des voix en 1991. ► À lire aussi : Union européenne: Berlin passe la présidence à Lisbonne en pleine crise du Covid-19
Chroniqueur Pierre Blais nous présente Antigone qui remporte le prix du meilleur film canadien aux Prix Écrans. Il nous parle également de : → Décès de Guy Bedos et Yves Létourneau. → Une décision attendue cette semaine pour la réouverture des salles de cinéma. → Martin Scorsese tournera son prochain film pour Apple. → Critique de la série Snowpiercer (2 épisodes en ligne) sur Netflix. → Critique du film Brumes d’Islande, disponible en VSD sur le site du Clap → Rappel : La Dérape saison 3, tournée à Qc, dès le 4 juin sur Illico. Extrait d'émission Les matins éphémères (7h à 9h) du 2 juin 2020.
Réjean et Stéphane discutent des nouvelles du jour et du bon vieux temps, alors que la rivalité Canadiens-Nordiques battait son plein. Réjean rend hommage à Yves Létourneau, décédé aujourd'hui.
Réjean Tremblay nous parle de Claude Bédard, des frères, Stastny, de Maurice Richard et de Yves Létourneau.
Chronique culturelle avec Anaïs Guertin-Lacroix : Décès d’Yves Létourneau. Une suite pour le film Labyrinthe. Reprise des tournages de District 31.
Alexandre Dubé couvre les dernières nouvelles concernant la pandémie de coronavirus : les CHSLD ne sont pas prêts à affronter la vague de chaleur. L’ex maire de Chambly, Denis Lavoie, aurait commis 45 infractions. Les artistes devraient demander d’avoir Pierre Fitzgibbon comme ministre de la culture: l’argent sort vite avec lui ! Les détails de Caroline St-Hilaire. Annonce aujourd’hui concernant la réouverture des campings: on fait quoi cet été ?! Suggestions d’activités, liste de lecture et événement à venir. Les détails d’Anaïs Guertin-Lacroix. Alexandre Dubé couvre les dernières nouvelles concernant la pandémie de coronavirus : Donald Trump accuse Twitter de le censurer. Au tour des campings, marinas, chalets, pourvoiries. Le gouvernement Legault n’avait pas l'air intéressé à défendre son prêt au Cirque du Soleil. Les détails de Rémi Nadeau. Un taxi criblé de balle à Montréal ! La libération de Meng Wanzhou pourrait vouloir dire la libération des deux prisonnier canadiens en chine selon un ex-ambassadeur. Les détails de Félix Séguin. Mario Dumont : Ottawa : hausses d'impôt inévitables. Hébergement des aînés : un problème vraiment profond. Le grand gagnant du duel des PM aujourd’hui est Jacques Parizeau avec 96% des votes. Philippe Couillard récolte un maigre 4%. Entrevue avec Marie Rinfret, protectrice du citoyen : La protectrice du citoyen mènera une enquête dans les CHSLD sur la crise de la COVID-19. Entrevue avec Mathieu Lapointe, maire de Carleton-sur-mer : À Carleton-sur-Mer, les touristes font habituellement grimper la population de près de 50%. Avec 300 espaces de camping visiteurs, le maire Mathieu Lapointe a hâte d'entendre l'annonce de la ministre du Tourisme Caroline Proulx. Chronique culturelle avec Anaïs Guertin-Lacroix : Décès d’Yves Létourneau. Une suite pour le film Labyrinthe. Reprise des tournages de District 31. Alexandre Dubé couvre les dernières nouvelles concernant la pandémie de coronavirus. Entrevue avec le journaliste André Noël, 30 ans à La Presse, spécialisé dans les enquêtes. Il a été rédacteur et enquêteur pour la Commission Charbonneau. Il travaille en ce moment comme journaliste indépendant, mais écrit particulièrement pour Ricochet : Daniel Desharnais a été nommé par la CAQ pour élaborer la stratégie contre la deuxième vague de l’épidémie de COVID-19 et «réorganiser» les CHSLD. Cette nomination soulève plusieurs questions. Benoit Dutrizac et Richard Martineau s'échangent le flambeau. Une production QUB radio Mai 2020
durée : 00:33:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Anne Lima, cofondatrice des éditions Chandeigne et Yves Leonard spécialiste de l'histoire contemporaine du Portugal nous parlent de la place de la littérature et de l’histoire portugaises en France. Une place acquise tardivement malgré les liens fort qui unissent ces deux pays. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Yves Léonard Historien, enseignant à Sciences-Po Paris, spécialiste du Portugal; Anne Lima
Converse entre Antoine et le compteur Jean-François Gibeault : La stratégie électorale des Conservateurs dans la ville de Trois-Rivières, alors que le gagnant est difficile à prédire. Entrevue avec Yves Lévesque, candidat conservateur dans Trois-Rivières : Il comment la course électorale et les enjeux locaux. Entrevue avec Samuel Moisan-Domm, candidat du Parti vert dans Charlesbourg--Haute-Saint-Charles aux élections fédérales 2019 : La course électorale dans sa circonscription et les enjeux locaux. Une production QUB radio Octobre 2019
Entrevue avec Yves Lévesque, candidat conservateur dans Trois-Rivières : Allocation de départ controversée, enquête de l'UPAC: Yves Lévesque répond à des questions délicates
Entrevue avec Me Jacques R. Roy, ancien juge à la Chambre de la jeunesse et professeur à la Faculté de droit de l’Université de Montréal, où il enseigne le droit de la protection de la jeunesse: Son avis sur la commission spéciale sur la protection de la jeunesse qui sillonnera la province. Entrevue avec Yves Lévesque, ancien maire de Trois-Rivières: Il portera les couleurs du Parti conservateur du Canada lors des élections fédérales à l'automne prochain dans le comté de Trois-Rivières. L'édito de Jonathan Trudeau: Justin Trudeau à Québec, le lien entre le fédéral et les municipalités et un scénario pour prolonger la session parlementaire. Chronique arts et spectacles avec Véronique Racine: La vie d’Elton John est racontée au cinéma, Loud en spectacle ce soir et samedi au Centre Bell, Corey Hart sera de retour au Québec, du changement à la Fête nationale à Montréal, Guns N’ Roses travaillerait sur du nouveau matériel et les nouveautés Netflix. Une production de QUB radio Mai 2019
Entrevue avec Yves Lévesque, ancien maire de Trois-Rivières: Il portera les couleurs du Parti conservateur du Canada lors des élections fédérales à l'automne prochain dans le comté de Trois-Rivières.
Nice Simon vient de faire appel contre la décision du juge Wando Saint Villier qui a suspendu le mandat d'amener décerné contre Yves Léonard, son compagnon, qui l'a violenté le 1er octobre 2018. Ce cas qui fait grand bruit dans les média est l'occasion pour nous de discuter de la justice en Haïti, notament lorsqu'il s'agit des femmes. Il est de notoriété publiques que la justice est défaillante pour 99% de population, mais l'est-elle particuliérement lorsqu'il s'agit des femmes ? Pour en discuter Pascale Solages de Nègès Mawon et Sharma Aurélien de la Sofa, suivi d'un entretien avec Nice Simon. Sonore Nan domì - Riva Niry Precil Defile - Ada Pour Aller plus loin Organisations SOFA Nègès Mawon
Guerre de mots entre Philippe Couillard et Jean-François Lisée sur la problématique des demandeurs d'asile : on reçoit Alain Dubuc, chroniqueur à La Presse. Discussion sur l'extrême droite au Canada et réflexion sur les statues et les symboles avec Martin Geoffroy, directeur et chercheur principal au Centre d'expertise et de formation sur les intégrismes religieux et la radicalisation au collège Édouard-Montpetit et Jean-François Nadeau, chroniqueur au journal Le Devoir. Le feu ravage le Théâtre de la Vieille Forge de Petite-Vallée, entrevue avec l'auteur-compositeur-interprète Michel Rivard. Ottawa ordonne au CRTC de refaire ses devoirs dans le dossiers des productions originales en français : on reçoit Yves Légaré, directeur général de la SARTEC.