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durée : 00:12:04 - Les Nuits de France Culture - par : Antoine Dhulster - En 1992, le Festival d'Avignon consacrait une programmation spéciale à la célébration du 500e anniversaire de l'arrivée de Christophe Colomb en Amérique. En écho, Caroline Bourgine proposait pour l'émission "Coda" la série "Les Amériques noires". Une évocation en musique qui commençait par Cuba... - réalisation : Rafik Zénine
durée : 00:10:46 - Les Nuits de France Culture - par : Antoine Dhulster - Au Venezuela, dans la région de Barlovento, arrivèrent les premiers esclaves. Depuis 1975, le "Teatro Negro" fait revivre les chants, les danses et les traditions des afrodescendants de ce bout d'Amérique latine, comme l'abordait ce deuxième volet de la série "Les Amériques noires" de 1992. - réalisation : Rafik Zénine
durée : 00:11:02 - Les Nuits de France Culture - par : Antoine Dhulster - Impossible d'évoquer Haïti, ses traditions, ses croyances et ses rituels, sans parler du vaudou. En 1992, dans le troisième volet de la série "Les Amériques noires", Caroline Bourgine approchait en musique cette mystérieuse pratique. Un culte de possession qui fascine encore autant qu'il effraie... - réalisation : Rafik Zénine
durée : 00:10:42 - Les Nuits de France Culture - par : Antoine Dhulster - Suite et fin du voyage musical au cœur des Amériques noires. Pour sa dernière étape, Caroline Bourgine nous emmène au Brésil. Quel autre pays pourrait mieux représenter la vitalité, l'originalité de cultures en constante invention et réinvention depuis le traumatisme originel de l'esclavage ? - réalisation : Rafik Zénine
durée : 00:10:25 - Les Nuits de France Culture - par : Antoine Dhulster - Que seraient les musiques des Amériques noires sans la Colombie ? En 1992, ce pays était la quatrième étape du voyage américain proposé par Caroline Bourgine dans l'émission "Coda". Embarquement immédiat donc pour la Colombie, de la côte Caraïbe au Pacifique, au rythme de ses musiques emblématiques. - réalisation : Rafik Zénine
À force d'entendre toujours la même question, «D'où viens-tu ?», Maïram Guissé a fini par prendre la plume. Elle a grandi en France, en Normandie, avec ses parents sénégalais et se retrouvait sans cesse renvoyée à sa couleur de peau. Journaliste documentariste, elle a choisi la première personne pour son récit paru chez Grasset : «Sous nos peaux». Et elle raconte la difficulté, enfant, à s'identifier à des figures noires dans l'espace public ou dans la fiction. Maïram Guissé, autrice, était l'invitée de Nathalie Amar. Le livre film «Sous nos peaux» est disponible chez Grasset. ► Chronique : Le hit de la semaine Sadio Doucouré de la rédaction RFI en mandenkan nous parle de Daamandelli, de Demba Tandia, un artiste mauritanien. ► Playlist du jour - Abou Tall - Merci. - Dead Prez - Hip Hop.
À force d'entendre toujours la même question, «D'où viens-tu ?», Maïram Guissé a fini par prendre la plume. Elle a grandi en France, en Normandie, avec ses parents sénégalais et se retrouvait sans cesse renvoyée à sa couleur de peau. Journaliste documentariste, elle a choisi la première personne pour son récit paru chez Grasset : «Sous nos peaux». Et elle raconte la difficulté, enfant, à s'identifier à des figures noires dans l'espace public ou dans la fiction. Maïram Guissé, autrice, était l'invitée de Nathalie Amar. Le livre film «Sous nos peaux» est disponible chez Grasset. ► Chronique : Le hit de la semaine Sadio Doucouré de la rédaction RFI en mandenkan nous parle de Daamandelli, de Demba Tandia, un artiste mauritanien. ► Playlist du jour - Abou Tall - Merci. - Dead Prez - Hip Hop.
Linda Bortoletto, lorsqu'elle s'est égarée au cours d'une marche dans les Calanques de Cassis, ne se doutait pas qu'elle s'engageait dans une nouvelle aventure. Quand ses pas l'ont menée jusqu'à ce petit oratoire marial, elle a dit y avoir reçu un appel aussi original qu'inattendu : Celui d'aller parcourir toute l'Italie à pied, pour en raconter la Grande Belleza, la grande beauté.Linda Bortoletto, lorsqu'elle s'est engagée sur le Sentiero Italia, la marche la plus longue d'Italie, ne se doutait pas non plus qu'elle allait gravir, une à une, les barres d'une échelle céleste qui a transformé sa vie. Dès ses premiers pas, qui l'ont menée jusqu'à la plus grande crèche vivante d'Italie, elle dit à quel point le rayonnement de Marie l'a de nouveau bouleversée.Un peu plus loin, pas loin des pentes de l'Etna, sur la puissante terre sicilienne où « beauté et destruction dansent ensemble », Linda Bortoletto a découvert le sanctuaire d'une Vierge Noire. C'est à ce moment, dit-elle, que son voyage a réellement commencé.En découvrant, tout au long de sa remontée de l'Italie, la présence de nombreuses Madones noires qui suivent un mystérieux chemin stellaire, Linda dit avoir reçu un nouveau message de l'une d'entre elles : « Tu dois raconter qui je suis ».Alors qu'elle est partie habiter en Inde, peu après sa dernière participation à Zeteo, Linda est venue en France présenter son nouveau livre Italia Cosmica.Avec elle, nous sommes invités à entreprendre un parcours initiatique mystérieux et merveilleux, où les étoiles, les anges et des forêts de symboles nous guident et nous accompagnent.En révélant l'histoire des Madones Noires, qui remontent bien avant l'arrivée du Christianisme, Linda Bortoletto rétablit l'alliance avec les temps anciens et notre époque. En témoignant de la beauté, de la puissance et de la fécondité de Marie de Nazareth, magnifiée par les Madones, elle confirme à quel point la mère du Christ, et le Christ lui-même, ont été attendus et annoncés longtemps avant leur venue sur Terre.Linda nous le confie : « Longtemps, j'ai cru que le Christianisme ne portait plus de feu, qu'il avait bradé le mystère contre le dogme ». Le nouveau souffle si puissant qui l'anime aujourd'hui rallume toutes les braises de ce feu.Cet épisode est un hymne magnifique à Marie, aux femmes, au Christ et à l'incarnation. Linda, pétrie de sagesse orientale, infatigable marcheuse devant l'éternel, nous rappelle avec flamme que notre humanité, quand elle atteint l'union profonde, harmonieuse et du corps et de l'esprit, devient divine.Pour lire Italia Cosmica, le nouveau livre de Linda Bortoletto, cliquer ici.LA GRANDE BEAUTÉChers amis, chers auditeurs de Zeteo,En préparant l'épisode diffusé dès aujourd'hui, je ne m'attendais pas, pour cette troisième participation de Linda Bortoletto à Zeteo, à vivre un tel bouleversement. Certes, après l'avoir déjà rencontrée deux fois, j'avais compris qu'il y avait, chez cette fine et jolie jeune femme, la profondeur, le talent, l'énergie et le courage qu'avaient si bien exprimé ses premiers livres.Depuis, j'ai compris pourquoi Italia Cosmica est un livre si important pour elle. Pour venir le présenter, elle a quitté pour quelques semaines l'Inde, sa nouvelle terre d'accueil. Et elle apporte ici, avec elle et en elle, cette mystérieuse et attirante alliance entre l'Orient de sa mère, et l'Occident de son père.Des alliances, avec Linda, il y en a d'autres ici. D'où le bouleversement qu'elle a vécu, dans sa rencontre avec les Vierges Noires d'Italie, qu'elle nous fait vivre à notre tour.Alliances et réconciliations.Entre les sagesses anciennes qui, depuis si longtemps, avaient attendu et annoncé la venue du Christ et le rôle de la femme qui allait l'enfanter, et nos sagesses actuelles qui ont tellement besoin de revenir à La Source.Entre Marie et toutes les femmes. Les Madones Noires, comme ose le dire une amie de Linda, représentent toutes les déesses. Autour de Marie de Nazareth, elles exaltent le féminin sacré et rassemblent toutes les femmes.Telle est la grande beauté que révèle cet épisode. Elle ne se limite pas à la merveilleuse et unique Italie, chantée par Linda Bortoletto. C'est une beauté qui exalte la création, la nature, l'art et les œuvres humaines. C'est aussi, comme le dit encore Linda avec audace, la beauté de l'incarnation et de l'union du corps et de l'esprit, dans toute la dimension sacrée de l'amour humain.La grande beauté, c'est celle de Marie de Nazareth, restituée ici dans toute sa puissance. C'est pourquoi cet épisode est une si belle marche à gravir dans notre montée vers Noël.La grande beauté, enfin, est dans la gratitude.Pour Linda, comme pour tous les invités venus et à venir sur Zeteo. Et pour vous, chers auditeurs, pour votre fidélité, votre enthousiasme et votre émotion souvent, votre soutien nécessaire et votre générosité aussi.Sans vous, et sans vos dons, ceux qui sont venus et ceux qui, en espérance, sont à venir, il n'y aurait pas cette contribution à la beauté du monde qu'ensemble, nous élevons chaque semaine.« Par-dessus tout, veille sur ton cœur, c'est de lui que jaillit la vie. » (Pr 4,23)Tous ensemble vers Noël,Guillaume DevoudPour soutenir l'effort de Zeteo, podcast sans publicité et d'accès entièrement gratuit, vous pouvez faire un don. Il suffit pour cela de cliquer sur l'un des deux boutons ci-dessous, pour le paiement de dons en ligne au profit de l'association Telio qui gère Zeteo.Cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso.Ou cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal.Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. 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Rencontre avec Rina Rissim, à l'occasion de la publication du recueil de textes inédits en français d'Audre lorde, I AM YOUR SISTER, aux éditions Mamamélis.Les éditions Mamamelis fêtent 40 ans de publication d'ouvrages femmes et santé et d'autrices engagées peu connues en France. Elles vous proposent pour cet anniversaire des essais et des textes d'Audre Lorde, poétesse et essayiste Noire états-unienne qui ont... 40 ans! Ils demeurent d'une actualité brûlante.Audre Lorde est aujourd'hui aussi célèbre que bell hooks, Toni Morrison ou Alice Walker. Nous souhaitons que dans leur foulée d'autres femmes Noires engagés s'expriment et percent en francophonie.Saison #6 : Univers graphique : Mirion Malle | Habillage sonore : Pierre-Antoine Naline, accompagné de la chorale Dònas d'Òlt d'après le chant La Rota composé par Nadèta Carita | À la conversation et à la réalisation : Soazic Courbet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ancienne officier de gendarmerie, Linda Bortoletto a tout quitté pour suivre un appel intérieur. Comment renaît-on après l'effondrement et une agression ? Que fait-on lorsque la douleur, la peur ou la colère semblent tout engloutir ? Et si le corps, la marche, la foi et la beauté pouvaient devenir nos plus grands guides de guérison ? Linda Bortoletto revient sur son pèlerinage de treize mois à travers les montagnes italiennes sur les traces des Vierges noires. Elle partage avec nous ses réflexions sur la foi, le féminin sacré, le pardon, le mystère et sur ce qu'elle appelle “la cinquième saison” : celle où la douleur se transforme en lumière. Son livre Italia Cosmica. En quête de beauté dans les montagnes italiennes est paru aux Éditions Payot. [VOS MÉTAMORPHOSES] Quelques citations du podcast avec Linda Bortoletto :"Le mouvement du corps amène cette ouverture du coeur, cette ouverture de la pensée.""La beauté c'est la profondeur, c'est la racine, c'est la source.""On a besoin d'avoir un équilibre intérieur fort pour pouvoir continuer d'avancer."Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreDécouvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox / YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphoseThèmes abordés lors du podcast avec Linda Bortoletto :00:00Introduction02:00Présentation de l'invitée02:38Agression sexuelle : se libérer de la haine05:34L'acceptation06:42Voyages et pèlerinages intérieurs08:56L'appel de l'Italie12:09La beauté des larmes13:41Devenir réceptacle16:07La 5e saison19:11Voyager seule21:30La rencontre avec la Vierge26:11La Madone Noire, à la croisée des traditions29:43L'invisibilisation du féminin sacré en Occident33:16Oser s'ouvrir35:32Un message à la Linda d'il y a 10 ans36:15L'appel de Calcutta38:23L'objet symbolique de LindaAvant-propos et précautions à l'écoute du podcast Photo DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aux États-Unis, plusieurs jeunes se sont suicidés après avoir échangé avec des robots conversationnels. Sept plaintes ont été déposées contre OpenAI, le géant américain qui développe ChatGPT. La promesse est tentante : être écouté par un robot toujours disponible. Tantôt psychologues, tantôt amoureux, ces compagnons boostés à l'intelligence artificielle peuvent s'avérer très dangereux.Dans une enquête publiée le 14 novembre, le Parisien a échangé avec plusieurs personnes, surtout des jeunes, qui ont pris l'habitude d'échanger avec l'IA, que ce soit pour des échanges amicaux, ou amoureux.La journaliste qui a écrit cette enquête, Elsa Mari, est dans Code source aujourd'hui. Elle a testé ces outils numériques et a investigué sur ses dérives. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Anaïs Godard, Thibault Lambert, et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:49 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - Et si les avocats étaient désormais les pièces maîtresses des combats pour l'environnement ? Cette semaine, des avocats ont en effet marqué des points dans des sujets sensibles de luttes locales. À Toulouse, en Camargue et dans le Morvan. Au grand dam, peut-être, des industriels. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Pour en savoir plus sur comment trouver le bonheur et remplir ta vie d'épanouissement, je te donne rendez-vous sur : https://www.sylvainviens.com/
Giovanni de Medici, dit Jean des Bandes Noires, est l'un des condottieri les plus fascinants de la Renaissance italienne: un chef mercenaire redouté, héritier de la famille Médicis, devenu une véritable légende. Avec Florence Alazard, historienne et autrice de Giovanni de Medici. Le condottiere de la Renaissance (Passés Composés), cet épisode explore comment ce guerrier sous contrat est devenu un personnage clé de la politique et des conflits de son temps et bien au-delà.
Hellooooooooooooooooooow ! J'espère que tu vas bien. En vrai tout est dans le titre hein. La grosse honte.Recommandations musicales :Bebeyiga - ZeynabPour son amour - ZeynabJe te souhaite une bonne écoute de cet épisode et j'espère que tu l'apprécieras. N'hésite pas à me laisser ⭐⭐⭐⭐⭐ sur Apple Podcasts et/ou Spotify et à me laisser un commentaire. Si tu as envie de me parler, de continuer la conversation, de me faire des suggestions ou de me poser des questions, tu peux me retrouver sur Instagram à @jawuverse ou @talkingwithjawu_podcast. Bisous
Nous voici arrivés au bout de notre voyage à travers le mythique album de PINK FLOYD : "Wish You Were Here", parcouru dans l'ordre avec sa face A en fin de dernière saison puis sa face B depuis la rentrée. Opus qui se termine donc à l'issue de ce numéro sur les notes composées et jouées sur les claviers du regretté Richard Wright en attendant d'ici un mois la réédition augmentée...ne laissons pas refroidir ce chaud business... On le sait maintenant, cet album du Floyd de 1975 était un hommage à SYD BARRETT, le "sacrifié" membre fondateur, objet de toutes les légende dont celle de son apparition à Abbey Road durant l'enregistrement de "Wish You Were Here", méconnaissable et laissant les membres du groupe sous le choc...Alors hommage également dans ce numéro dès l'ouverture d'antenne avec un extrait de son 1er album solo "The Madcap Laughs" paru en 1970 après deux longues années de labeurs et d'épuisement de plusieurs producteurs devant ce musicien autant instable que génial. A ces fins, il aura été épaulé par des musiciens de Soft Machine et ses amis d'enfance Roger Waters, co-fondateur et bassiste du Floyd et David Gilmour guitariste chanteur, qui l'aura remplacé... Enfin, localement nos amis nantais pourront célébrer leur groupe favori au FLORIDE ce samedi 15 novembre avec le tribute band ATLANTICK FLOYD ! Entre ces monstres sacrés, d'autres artistes programmés parfois suite à vos contributions d'auditeurs et auditrices ! J'ai ainsi découvert NEURAL DAWN, projet quelque peu obscure de Londres proposant avec ce 1er album "The Last Frequency" un opéra-rock de science-fiction. Nous sommes ici dans un genre "rock cinématique" et le propos du groupe est la rencontre entre les émotions humaines et la technologie... En termes de découvertes, deux groupes/artistes français et partageant la même origine géographique (près de Nice) se sont aussi partagé cet épisode. HOMME, c'est le nom de cette formation qui n'a pas été sans me rappeler leurs illustres aînés de ANGE. Ils ont d'ailleurs pour point commun de partager la langue de Molière pour s'exprimer. Attention talent ! Il semblerait que sur scène, c'est pas mal non plus ! Si vous en avez l'occasion, vous m'en direz des nouvelles. Écoutez leur album "Ma Vie En Théorèmes", dont la superbe reprise de Lavilliers "Idées Noires", bien que ce soit un autre extrait qui était diffusé dans ce numéro. L'autre frenchy de l'étape est EREWÄN avec son 3ème album intitulé "Soul Is The Key", un rock progressif teinté de folk et de celtitude. A écouter également sur prescription de votre serviteur ! Le tout mis en son par un certain Alexandre Lamia du groupe Nine Skies (et j'ouvre la parenthèse pour m'interroger sur la date de sortie parait-il imminente du nouvel opus : "Vega" ! ) Un petit détour par la Grèce, ça ne se refuse pas ! C'est justement avec une reprise complètement originale mêlant percussions africaines, musique classique et avant-gardiste que le duo VOODOO DRUMMER s'était fait connaitre, notamment dans votre émission favorite, avec "Set The Control For The Heart Of The Sun" de notre groupe du jour (le Floyd). Ce titre a été incorporé à l'album paru cette année : "HellaS Spells" dont je vous propose un nouvel extrait dans ce numéro, histoire de nous ouvrir l'esprit ! GOD IS AN ASTRONAUT : après l'Irlande des 70's la semaine dernière, place à une formation contemporaine et enfant du space-rock pour atterrir sur les Terres d'Eire. Ici avec un extrait de leur dernier album en date, "Embers" sorti en 2024. 40 ans plus tôt, un groupe dont le nom issu de la littérature fantastique outre-manche, MARILLION, nous proposait un deuxième album, encore à l'époque sous la plume et par la voix de Fish. Extrait de "Fugazy" dans ce numéro. Et puis en 1996, (outre la création de votre radio favorite ! ) voyait le groupe ANATHEMA opérer sa transition, passant d'un doom métal aux voix bien gutturales, à un rock progressif et plus mélodique avec l'album "Eternity" et dans lequel figure d'ailleurs un titre interprété par un certain Roy Harper (que l'on retrouve aussi dans "Wish You Were Here" ). Mais c'est un autre titre qui a été programmé dans ce numéro. Et pour être complet, sachez que Daniel Cavanagh, membre fondateur du groupe est à l'origine d'un autre projet : Weather System que je vous proposerai à l'écoute très prochainement... Souvenons nous du 13 novembre 2015... Ce numéro est dédié aux victimes du Bataclan ... Thierry Joigny Suivez Amarok sur Facebook également sur instagram
Une vidéo diffusée par Mediapart et Libération montre certains propos de gendarmes lors des affrontements à Sainte-Soline. Ce jeudi 6 novembre, Laurent Nuñez a annoncé l'ouverture d'une enquête administrative. Pour Élizabeth Martichoux, si les gendarmes ont agi sous une menace, cela se plaidera. Mais sinon, c'est scandaleux que des ordres aient été donnés et suivis. C'est une infraction pénale. Le commerce maritime représente 80 % du commerce mondial. Pourtant, 50 % des bateaux qui naviguent aujourd'hui ont été fabriqués en Chine. Les grands bateaux et les avions sont des territoires de production sur lesquels la Chine se développe. Pascal Perri estime qu'on peut rapatrier la production en France, à condition de se protéger des prédateurs et de concentrer nos moyens à l'échelon européen. À Moscou, les "veuves noires" ciblent ceux qui s'apprêtent à partir au combat, avec toutes les chances de mourir, pour mettre la main sur les compensations. Des gangs criminels en ont même fait une spécialité. Abnousse Shalmani pense que, quand un tel système de prédation se met en place, cela dit à quel point une société est malade. Et elle pense que la société russe l'est particulièrement. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
In 2017, activist-scholar Robyn Maynard published her groundbreaking study, Policing Black Lives: State Violence in Canada from Slavery to the Present. Today, I have the privilege of talking with her about the second edition of this study, which has just been published by Duke University Press. Robyn tells us what has happened since 2017 that compelled her to revise the book and add important new materials to address the challenges of the present. At the core of this new edition is a powerful argument against reform and for abolition—Maynard details the numerous failures of police reform, and explains why precious time, resources, and lives have been spent trying to bring about authentic change via reform. Her vision for abolition is bold, and expansive, reaching beyond Canada to examine both transnational apparatuses of surveillance, policing, and punishment, and vital global forms of resistance and solidarity.Robyn Maynard is an author and an assistant professor at the University of Toronto. Her writing on borders, policing, abolition and Black feminism is taught widely in universities across Canada, the United States and Europe. The first edition of Policing Black Lives: State violence in Canada from Slavery to the Present, published in 2017, is a national bestseller, designated as one of the “best 100 books of 2017” by the Hill Times, listed in The Walrus‘s “best books of 2018,” shortlisted for an Atlantic Book Award, the Concordia University First Book Prize and the Mavis Gallant Prize for Non-fiction, and the winner of the 2017 Errol Sharpe Book Prize. In 2018 the book was published in French, titled NoirEs sous surveillance. Esclavage, répression et violence d'État au Canada, and won the 2019 Prix de libraires. Her second book, Rehearsals for Living, co-authored with Leanne Betasamosake Simpson, is a Toronto Star, Globe and Mail, and CBC national bestseller and was shortlisted for a Governor General's Award for literary non-fiction, a Toronto Heritage Award, and designated one of CBC's “best Canadian non-fiction books of 2022” and the “best 100 books of 2022” by the Hill Times. Other awards include “2018 Author of the Year” from Montreal's Black History Month and the Writers' Trust Dayne Ogilvie Prize for LGBTQI* Emerging Writers. Her public scholarship is available at www.robynmaynard.com
À première vue, le Soleil semble être une boule de feu parfaitement uniforme. Mais observé de près, à l'aide de filtres spéciaux, sa surface révèle des zones sombres : les taches solaires. Ces marques, visibles depuis la Terre depuis plus de quatre siècles, intriguent encore les astrophysiciens. Elles ne sont pas des “trous” dans le Soleil, mais les symptômes spectaculaires de son activité magnétique.Des zones plus froides, donc plus sombresLe Soleil est une immense sphère de gaz en fusion, animée de mouvements de convection : la matière chaude remonte, la froide redescend. Ces mouvements génèrent des champs magnétiques puissants, qui peuvent se tordre et s'entremêler. Lorsque ces champs deviennent trop intenses, ils perturbent la circulation de la chaleur à la surface, dans la région appelée photosphère.Résultat : certaines zones se refroidissent légèrement, passant d'environ 5 800 °C à 3 800 °C. Cette différence de température suffit à les rendre visiblement plus sombres que leur environnement. C'est ce contraste thermique qui crée l'illusion d'une “tache noire”, même si ces régions continuent à émettre énormément de lumière et d'énergie.Un phénomène magnétique cycliqueLes taches solaires n'apparaissent pas au hasard. Elles suivent un cycle de 11 ans, au cours duquel l'activité magnétique du Soleil croît puis décroît. Au maximum solaire, des dizaines, voire des centaines de taches peuvent parsemer sa surface ; au minimum, elles disparaissent presque totalement.Ce cycle s'accompagne d'autres manifestations spectaculaires : éruptions solaires et éjections de masse coronale, capables de projeter dans l'espace des milliards de tonnes de particules. Ces événements, liés aux zones où les champs magnétiques se reconnectent, peuvent perturber les communications, les satellites et même les réseaux électriques sur Terre.Un miroir de la santé du SoleilLes taches solaires servent aujourd'hui d'indicateurs précieux pour les scientifiques. En les observant, on mesure l'évolution du champ magnétique solaire, la rotation différentielle de l'étoile et la dynamique de son plasma interne.Historiquement, leur étude a aussi permis de grandes découvertes : dès le XVIIe siècle, Galilée les utilisait pour prouver que le Soleil tournait sur lui-même. Aujourd'hui, grâce aux sondes spatiales comme Solar Orbiter ou Parker Solar Probe, les chercheurs cartographient leur structure en trois dimensions.En somme, les taches solaires sont les pulsations visibles du cœur magnétique du Soleil — des fenêtres sur les forces colossales qui animent notre étoile et rythment la vie de tout le système solaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:14:51 - L'invité du 13/14 - Dans son livre "Sous nos peaux", paru le 22 octobre dernier aux éditions Grasset, la journaliste Maïram Guissé raconte le quotidien de 8 femmes et signe une véritable lettre d'amour aux femmes noires, dénonçant, en creux, le racisme qu'elles subissent régulièrement. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:58:46 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - Dans son livre "Sous nos peaux", paru le 22 octobre dernier aux éditions Grasset, la journaliste Maïram Guissé raconte le quotidien de 8 femmes et signe une véritable lettre d'amour aux femmes noires, dénonçant, en creux, le racisme qu'elles subissent régulièrement. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:02:23 - Des vierges noires bretonnes à la Vallée des saints à Carnoët Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 01:01:01 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Atelier de Création Radiophonique - Idées noires - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Manuela Morgaine
De Bruxelles à Abidjan en passant par Yaoundé et Kinshasa : les spectateurs de Barber Shop Chronicles suivent les histoires de quelques habitués des salons de coiffure pour hommes... Qu'est-ce qui se raconte dans les salons de coiffure pour hommes ? En deux heures vingt de spectacle, les metteurs en scène Michael de Cock et Junior Mthombeni adaptent la pièce de l'auteur et poète anglo-nigérian Inua Ellams. Entre documentaire et fiction, la pièce nous plonge dans les questionnements qui traversent les masculinités noires d'aujourd'hui avec une douzaine de comédiens sur scène. Dans ces lieux très particuliers, on cause de tout, des femmes, de la politique, du foot et de sa famille. Quand on arrive là-bas [chez le barbier] tu existes, tu as le droit d'être sans préjugés et automatiquement, le barbier se transforme en thérapeute. On partage tout. Junior Akwety L'adaptation de cette pièce anglophone a commencé, il y a un an et demi. Il y a eu tout d'abord une traduction puis une «transplantation» vers des pays francophones tout en gardant la même trame dramaturgique. On passe donc de Londres, de l'Angola ou du Ghana à Bruxelles, Kinshasa ou Dakar. On voyage dans le quotidien des gens, mais aussi dans les situations politiques des pays concernés... Il y a beaucoup d'amusements, mais il y a aussi beaucoup de choses qui sont dites, des messages qui sont clairs qu'on arrive à passer. Salif Cissé Une pièce qui parle aussi des pères : les pères absents, les pères violents. Un lien qu'on essaye de chercher, de retrouver avec nos cultures, précise Junior Akwety. On parle aussi beaucoup de société politique, mais aussi de l'histoire de la colonisation et de l'esclavage entre deux coupes de cheveux, mais on discute aussi des langues et de... foot ! Invités : Salif Cissé, un des comédiens de la pièce et Junior Akwety, comédien. Ce dernier a également participé à l'adaptation de la pièce. Salif Cissé est un comédien né en 1992. Il grandit à La Courneuve, en banlieue parisienne. Il découvre le théâtre au lycée. Après un baccalauréat, il suit une formation au Conservatoire dont il sort diplômé en 2017, puis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Il jouera avec ses camarades de promotion dans le film À l'abordage, sorti en 2020. Il enchaîne depuis les rôles au cinéma et au théâtre. Junior Akwety est un chanteur, acteur, musicien de néo-rumba né au Congo. Le spectacle Barber Shop Chronicles est à voir à la MC 93 du 15 au 19 octobre 2025, puis en tournée, en Italie, en Belgique, à Bruxelles et à Lisbonne au Portugal. Programmation musicale : L'artiste Steve Ibrahim avec le titre Sur le mur du salon.
De Bruxelles à Abidjan en passant par Yaoundé et Kinshasa : les spectateurs de Barber Shop Chronicles suivent les histoires de quelques habitués des salons de coiffure pour hommes... Qu'est-ce qui se raconte dans les salons de coiffure pour hommes ? En deux heures vingt de spectacle, les metteurs en scène Michael de Cock et Junior Mthombeni adaptent la pièce de l'auteur et poète anglo-nigérian Inua Ellams. Entre documentaire et fiction, la pièce nous plonge dans les questionnements qui traversent les masculinités noires d'aujourd'hui avec une douzaine de comédiens sur scène. Dans ces lieux très particuliers, on cause de tout, des femmes, de la politique, du foot et de sa famille. Quand on arrive là-bas [chez le barbier] tu existes, tu as le droit d'être sans préjugés et automatiquement, le barbier se transforme en thérapeute. On partage tout. Junior Akwety L'adaptation de cette pièce anglophone a commencé, il y a un an et demi. Il y a eu tout d'abord une traduction puis une «transplantation» vers des pays francophones tout en gardant la même trame dramaturgique. On passe donc de Londres, de l'Angola ou du Ghana à Bruxelles, Kinshasa ou Dakar. On voyage dans le quotidien des gens, mais aussi dans les situations politiques des pays concernés... Il y a beaucoup d'amusements, mais il y a aussi beaucoup de choses qui sont dites, des messages qui sont clairs qu'on arrive à passer. Salif Cissé Une pièce qui parle aussi des pères : les pères absents, les pères violents. Un lien qu'on essaye de chercher, de retrouver avec nos cultures, précise Junior Akwety. On parle aussi beaucoup de société politique, mais aussi de l'histoire de la colonisation et de l'esclavage entre deux coupes de cheveux, mais on discute aussi des langues et de... foot ! Invités : Salif Cissé, un des comédiens de la pièce et Junior Akwety, comédien. Ce dernier a également participé à l'adaptation de la pièce. Salif Cissé est un comédien né en 1992. Il grandit à La Courneuve, en banlieue parisienne. Il découvre le théâtre au lycée. Après un baccalauréat, il suit une formation au Conservatoire dont il sort diplômé en 2017, puis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Il jouera avec ses camarades de promotion dans le film À l'abordage, sorti en 2020. Il enchaîne depuis les rôles au cinéma et au théâtre. Junior Akwety est un chanteur, acteur, musicien de néo-rumba né au Congo. Le spectacle Barber Shop Chronicles est à voir à la MC 93 du 15 au 19 octobre 2025, puis en tournée, en Italie, en Belgique, à Bruxelles et à Lisbonne au Portugal. Programmation musicale : L'artiste Steve Ibrahim avec le titre Sur le mur du salon.
Une chronique de Laurent Lafourcade
durée : 00:58:42 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Des Gaulois au régime de Vichy, un ensemble de mythes entourent l'histoire de France. Ils servent parfois des discours politiques aux connotations nostalgiques et passéistes. Historiens et historiennes s'attèlent alors à les déconstruire et à réintroduire nuance et complexité. - réalisation : Laurence Millet - invités : Yann Bouvier Professeur d'histoire et vidéaste; Laurent Joly Historien, directeur de recherches au CNRS, spécialiste de l'antisémitisme durant l'Occupation; Sandrine Lemaire Historienne, spécialiste de l'histoire coloniale française et de la culture coloniale; Raphaël Spina Historien, enseignant habilité au Centre de Recherches de l'École de l'Air et de l'Espace; Bénédicte Vergez-Chaignon Historienne, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et de l'Occupation
La plupart des routes sont faites d'enrobé bitumineux, c'est-à-dire un mélange de granulats (graviers, sable, cailloux) liés par du bitume. Or, le bitume, issu du pétrole, est naturellement noir. C'est lui qui donne aux routes leur couleur sombre caractéristique. On pourrait imaginer remplacer ce liant par une résine claire, ou peindre les routes en blanc, mais ce choix aurait des conséquences techniques et économiques considérables.D'abord, la thermodynamique explique une partie du problème. La couleur noire absorbe davantage de rayonnement solaire que le blanc. Une chaussée noire chauffe donc beaucoup plus vite : jusqu'à 60 °C en surface lors d'un été caniculaire, alors qu'une surface claire resterait autour de 40 °C. Cet échauffement accélère le séchage de l'eau après la pluie et contribue à maintenir une bonne adhérence, réduisant les risques d'aquaplanage. De plus, un bitume chaud reste légèrement plus souple, ce qui permet à la route de mieux encaisser le passage répété de véhicules lourds.Ensuite, il y a la question de la visibilité. Des routes noires permettent un contraste très net avec les marquages peints en blanc ou en jaune. Ce contraste est essentiel pour la sécurité routière, notamment de nuit : la rétroréflexion de la peinture rend les lignes visibles grâce aux phares. Si la chaussée était blanche, ce contraste disparaîtrait, rendant les marquages bien plus difficiles à distinguer.Sur le plan des coûts, l'argument est décisif. Le bitume noir est un sous-produit abondant et relativement peu cher du raffinage du pétrole. En revanche, fabriquer des routes blanches nécessiterait soit des liants synthétiques spécifiques, soit l'ajout massif de pigments clairs comme l'oxyde de titane. Résultat : une route claire coûterait 2 à 3 fois plus cher à produire et à entretenir. Or, le réseau routier français représente près de 1 million de kilomètres ; changer de matériau impliquerait des dépenses colossales.Enfin, il existe un revers écologique. Certains chercheurs avancent que des routes claires réfléchiraient davantage la lumière du soleil et pourraient contribuer à réduire l'effet d'îlot de chaleur urbain. Aux États-Unis, des expérimentations à Los Angeles ont montré qu'un revêtement clair permettait de baisser la température au sol de 10 à 12 °C. Mais ces solutions restent marginales, car elles posent d'autres problèmes : éblouissement, durabilité moindre, et coûts prohibitifs.En résumé, si nos routes sont noires, c'est avant tout parce que le bitume l'est naturellement, qu'il offre de bonnes performances mécaniques et de sécurité, et qu'il est peu coûteux. Les alternatives blanches existent mais restent limitées à des cas expérimentaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Artiste montante de la scène états-unienne, Mickalene Thomas s'est fait connaître dès les années 1990 pour le regard nouveau et engagé qu'elle porte sur la place des femmes noires dans l'art. Son travail infuse dans les connaissances précises de l'histoire de l'art dont elle réinvente les codes. Pour clore son itinérance internationale, après Los Angeles, Philadelphie et Londres, celle-ci présente jusqu'au 9 novembre son exposition « All About Love » au musée des Abattoirs de Toulouse, dans le sud de la France. Les œuvres et installations de Mickalene Thomas mêlent peinture, photographies, vidéos, et surtout collage. Ses tableaux très colorés représentent les femmes de sa vie : sa mère, ses amies, ses amantes, ainsi que des artistes qu'elle admire. Elle photographie et peint des corps noirs, gros, queers, au regard assuré et à l'érotisme affirmé, manière pour elle de questionner les notions traditionnelles de beauté, de sexualité et de féminité, simplement en donnant à voir sa réalité. Elle représente notamment des femmes en train de se reposer, pour affirmer que les corps noirs ont, eux aussi, droit au repos, aux loisirs et au luxe. « Les systèmes sociaux cherchent à enfermer les femmes noires dans le rôle de servante, estime Mickalene Thomas. On ne nous perçoit pas souvent comme des personnes ayant droit à la joie ou au loisir. Même si nous possédons tout cela, ce n'est pas ce qu'on choisit de mettre en lumière chez nous. Ce qui est mis en avant, au contraire, ce sont nos traumatismes, les services rendus aux patriarches, à l'idéologie de la société blanche. Mon travail s'adresse avant tout aux femmes noires ordinaires qui possèdent toutes ces choses qu'on leur refuse souvent, parce qu'on leur répète qu'elles ne devraient même pas les désirer. Mais pourtant le désir est bien là, comme la sensualité est là, mais aussi l'excellence, la joie, l'amour. Toutes ces choses sont là, profondément ancrées dans leur identité », poursuit-elle. Le déjeuner sur l'herbe d'Édouard Manet revisité Toute l'œuvre de Mickalene Thomas célèbre les femmes noires et leur lutte pour occuper les espaces sociaux et artistiques. Le seul espace où elles n'ont pas à se battre devient alors leur foyer. L'artiste crée de grandes installations immersives inspirées des pièces de son enfance qui deviennent des lieux de reprise du pouvoir, de liberté et de communauté. L'artiste raconte : « Un foyer est avant tout un lieu de joie, de réconfort et de sécurité. L'importance de ce lieu est au cœur de mon travail. En fait, peu importe le chaos du monde extérieur, les épreuves auxquelles on doit faire face dehors. Que ce soit mon père ou ma mère, lorsqu'ils sortaient de la maison, ils affrontaient toutes sortes de discriminations liées à la couleur de leur peau. Alors quand ils rentraient, le foyer redevenait un espace de beauté, d'amour, de grâce même. Un lieu où on comprend les difficultés vécues au quotidien, dès le moment où l'on en passe la porte ». Mickalene Thomas revisite également des tableaux classiques de l'histoire de l'art européen, comme Le déjeuner sur l'herbe d'Édouard Manet dans lequel les femmes apparaissent passives et façonnées par le regard masculin. Elle se les réapproprie en y intégrant des femmes affirmées, incarnant un érotisme puissant et libre. « All About Love » invite à repenser nos imaginaires et à célébrer l'amour sous toutes ses formes. À lire aussi«The Color Line», une réévaluation des artistes africains-américains
Artiste montante de la scène états-unienne, Mickalene Thomas s'est fait connaître dès les années 1990 pour le regard nouveau et engagé qu'elle porte sur la place des femmes noires dans l'art. Son travail infuse dans les connaissances précises de l'histoire de l'art dont elle réinvente les codes. Pour clore son itinérance internationale, après Los Angeles, Philadelphie et Londres, celle-ci présente jusqu'au 9 novembre son exposition « All About Love » au musée des Abattoirs de Toulouse, dans le sud de la France. Les œuvres et installations de Mickalene Thomas mêlent peinture, photographies, vidéos, et surtout collage. Ses tableaux très colorés représentent les femmes de sa vie : sa mère, ses amies, ses amantes, ainsi que des artistes qu'elle admire. Elle photographie et peint des corps noirs, gros, queers, au regard assuré et à l'érotisme affirmé, manière pour elle de questionner les notions traditionnelles de beauté, de sexualité et de féminité, simplement en donnant à voir sa réalité. Elle représente notamment des femmes en train de se reposer, pour affirmer que les corps noirs ont, eux aussi, droit au repos, aux loisirs et au luxe. « Les systèmes sociaux cherchent à enfermer les femmes noires dans le rôle de servante, estime Mickalene Thomas. On ne nous perçoit pas souvent comme des personnes ayant droit à la joie ou au loisir. Même si nous possédons tout cela, ce n'est pas ce qu'on choisit de mettre en lumière chez nous. Ce qui est mis en avant, au contraire, ce sont nos traumatismes, les services rendus aux patriarches, à l'idéologie de la société blanche. Mon travail s'adresse avant tout aux femmes noires ordinaires qui possèdent toutes ces choses qu'on leur refuse souvent, parce qu'on leur répète qu'elles ne devraient même pas les désirer. Mais pourtant le désir est bien là, comme la sensualité est là, mais aussi l'excellence, la joie, l'amour. Toutes ces choses sont là, profondément ancrées dans leur identité », poursuit-elle. Le déjeuner sur l'herbe d'Édouard Manet revisité Toute l'œuvre de Mickalene Thomas célèbre les femmes noires et leur lutte pour occuper les espaces sociaux et artistiques. Le seul espace où elles n'ont pas à se battre devient alors leur foyer. L'artiste crée de grandes installations immersives inspirées des pièces de son enfance qui deviennent des lieux de reprise du pouvoir, de liberté et de communauté. L'artiste raconte : « Un foyer est avant tout un lieu de joie, de réconfort et de sécurité. L'importance de ce lieu est au cœur de mon travail. En fait, peu importe le chaos du monde extérieur, les épreuves auxquelles on doit faire face dehors. Que ce soit mon père ou ma mère, lorsqu'ils sortaient de la maison, ils affrontaient toutes sortes de discriminations liées à la couleur de leur peau. Alors quand ils rentraient, le foyer redevenait un espace de beauté, d'amour, de grâce même. Un lieu où on comprend les difficultés vécues au quotidien, dès le moment où l'on en passe la porte ». Mickalene Thomas revisite également des tableaux classiques de l'histoire de l'art européen, comme Le déjeuner sur l'herbe d'Édouard Manet dans lequel les femmes apparaissent passives et façonnées par le regard masculin. Elle se les réapproprie en y intégrant des femmes affirmées, incarnant un érotisme puissant et libre. « All About Love » invite à repenser nos imaginaires et à célébrer l'amour sous toutes ses formes. À lire aussi«The Color Line», une réévaluation des artistes africains-américains
Dernier épisode de ces pastilles consacrées au FIFO 2022. On retrouve nos herpétos (spécialistes des reptiles et amphibiens) de service, Corentin et David, qui sont devenus membres de BSG depuis :)_______ Le FIFO (Festival international du film ornithologique) de Ménigoute est un rendez-vous incontournable pour les passionnés du documentaire animalier et pour les amoureux du Vivant.Le FIFO propose des projections de films, mais aussi un forum des assos et autres acteurs naturalistes, un salon d'Art animalier, des rencontres-débats, un festival off, des sorties et ateliers nature. L'entrée est gratuite et chaque projection payante. C'est simple, riche et “familial”.BSG a eu l'honneur et la chance d'y être invité pour la 38 e édition, fin octobre 2022. Marc y a réalisé 48 interviews, en se laissant guider par le hasard, au petit bonheur la grande chance. Il en est revenu les cales pleines de belles rencontres et de pépites naturalistes.___
Viva Culture à Avignon : Gueules Noires
Interview de Kader Nemer, auteur et comédien, et de Erwan Orain, comédien / Gueules noires. Théâtre du Roi René
durée : 00:57:08 - LSD, la série documentaire - par : Perrine Kervran, Johanna Bedeau - Le mineur est-il un héros ou un martyr ? Depuis le XIXe siècle, le métier de mineur fascine et suscite de nombreuses images, tour à tour misérabilistes ou héroïsantes. - réalisation : Marie-Laure Ciboulet
durée : 00:54:09 - Où est-ce que tu vas pour les vacances ? - par : David ABITTAN - Aujourd'hui, cap sur Clermont-Ferrand, au coeur Puy-de-Dôme ! On interroge l'empreinte laissée dans la ville par la fabrication de pneus, on grimpe au sommet du Puy-de-Dôme, et on marche dans les pas de Vercingétorix sur le plateau de Gergovie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans ce premier épisode du podcast Les Sens de la Danse, partez à la rencontre de Queensy, danseuse, chorégraphe et professeure française, figure incontournable du ragga dancehall en France et en Europe.Née à Nanterre dans une famille béninoise et martiniquaise, Queensy revient sur ses débuts autodidactes, sa rencontre décisive avec les jumelles Jayane et Kayliss, et la fondation de Blazin', le premier collectif féminin français référent en ragga dancehall. Elle partage aussi les coulisses de sa participation à La Meilleure Danse sur M6 et ses premières vidéos virales sur YouTube.
Cette semaine, RFI consacre une série de Reportage Afrique aux 30 ans de la Coupe du monde de rugby de 1995 en Afrique du Sud. Un événement sportif, mais surtout politique, puisque Nelson Mandela s'en est servi comme d'un outil pour prôner la réconciliation dans le pays. Auparavant, le régime d'apartheid tenait à ce que la ségrégation soit aussi appliquée dans le sport, et les joueurs noirs étaient exclus de l'équipe nationale des Springboks, alors symbole de la culture afrikaner et cible de boycott à l'international. Cependant, les communautés noires et métisses ont une histoire avec le rugby qui remonte bien avant 1995. Les chercheurs s'emploient à la documenter. De notre correspondante à Johannesburg, Dans ce labyrinthe de rayonnages, tout au bout d'une allée, se trouve une section consacrée à l'histoire des formes de résistances face à la ségrégation dans le sport. Parmi les trésors rassemblés, Ajit Gandabhai exhume d'anciens documents sur de vieux clubs de rugby qui existaient dans les communautés noires et métisses. « Ici, on a une brochure commémorative du club de rugby des Newtonians, qui a été formé en 1948. Il y a également des compte-rendus de réunions qui se sont tenues », montre-t-il. Ajit Gandabhai et son équipe ont récolté des archives auprès d'anciens joueurs ou directeurs de clubs. Car afin de sauver cette histoire de l'oubli, il a fallu aller au-delà des sources traditionnelles, qui passaient volontairement sous silence les pratiques sportives multiraciales. « La presse officielle ne couvrait pas le sport non ségrégué. Mais cette histoire doit être racontée, et plus uniquement à partir de 1995 », clame-t-il. Arrivé en Afrique du Sud par le port du Cap, avec les colons britanniques, le rugby s'est propagé au sein des communautés noires via les missionnaires et leurs écoles au XIXe siècle. La passion de la balle ovale s'est particulièrement emparée de la province du Cap-Oriental, au sud du pays. Un mot, en langue xhosa, a donné son titre à l'un des ouvrages co-écrits par le chercheur Buntu Siwisa. « Le terme "umbhoxo" signifie la forme hexagone, pour désigner le ballon qui n'est pas rond. Le fait qu'on ait décrit cette forme en xhosa permet une déconstruction décoloniale de qui peut s'approprier le rugby. C'est aussi notre sport », explique le chercheur. Ces clubs de rugby jouaient aussi un rôle dans le mouvement de résistance contre l'apartheid, selon l'enseignant de l'université de Johannesburg : « Déjà à l'époque, c'était beaucoup plus que du sport. C'était un outil de mobilisation politique. Par exemple, les militants frappés d'interdictions, qui ne pouvaient pas être vus dans des rassemblements, se servaient des clubs comme de lieux où ils pouvaient se retrouver, planifier des actions. Et les stades dans lesquels on jouait au rugby pouvaient être utilisés pour d'immenses funérailles politiques. » Quant aux spectateurs noirs et métis qui suivaient les matchs internationaux, ils supportaient bien souvent d'autres équipes ennemies des Springboks, et notamment les Néo-Zélandais, qui avaient un effectif plus mixte. Ce qui fait qu'encore aujourd'hui, on peut trouver nombre de fans des All Blacks dans les stades sud-africains. À lire aussiRugby: en Afrique du Sud, au coeur de la fabrique à Springboks des lycées
Depuis la perte de son second mari, Marie-France a des idées noires. En plus de cela, elle supporte difficilement les tensions familiales liées à sa succession. Cette saison, Joseph Agostini accueille les auditeurs le dimanche soir de 23h à 1h sur RTL au 09 69 39 10 11.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, je donne la parole à mon neveu : un garçon précoce, hypersensible, en décalage depuis toujours avec les enfants de son âge.Il témoigne, le lendemain de sa sortie d'hospitalisation après trois semaines passées en unité spécialisée, et revient sur son parcours scolaire hors norme…
Greetings Glocal Citizens! This week returning guest, Yasmina Fagbemi (https://glocalcitizens.fireside.fm/guests/yasmina-f-edwards), is flashing forward with us with an update on her latest projects and evolving glocal citizenship. Having emigrated to the United States in the 1990s, she began her career in marketing with major international corporations. Building on this experience, she developed her network to fuel her passion for cinema. She produced her first documentary, "Bigger Than Africa," a film highlighting Yoruba culture that was featured on Netflix. She went on to develop multiple projects and met Gabriel Souleyka, with whom she founded Tioleja Films to bring original projects to life that contribute to Africa's growing prominence in global cinema. The film "My Soul is a Witness" has been announced in pre-production across global media outlets. Her new feature film, "The Soul of Africa," directed by Gabriel Souleyka, will premiere at the Cannes Film Festival this May. As an editor and publisher, she is committed to publishing stories that others don't tell. Be sure to check out her socials for updates on where you can view or read more about African stories that are worth getting to know more about! Where to find Yasmina? https://tiolejafilms.com On LinkedIn (https://www.linkedin.com/in/yasmina-fagbemi-edwards-4200ba5/) On Instagram (https://www.instagram.com/yasminafagbemi/) On Facebook (https://web.facebook.com/people/Yasmina-FEdwards/100063690843487/?_rdc=1&_rdr#) On TikTok (https://www.tiktok.com/@yasminafagbemi) What's Yasmina reading? Tioleja Titles (https://tiolejaeditions.com) What's Yasmina watching? Sinners (https://youtu.be/bKGxHflevuk?si=HoVJe6bfF6FQ14FM) Other topics of interest: Le Festival des Divinités Noires (https://festivaldesdivinitesnoires.org/) About Lomé, Togo (https://en.wikipedia.org/wiki/Lom%C3%A9) About Aného, Togo (https://en.wikipedia.org/wiki/An%C3%A9ho) About Abrahamic Religions (https://en.wikipedia.org/wiki/Abrahamic_religions) Pavillon Afrique @ Cannes (https://www.pavillonafriques.com) More about the persecution of Blacks in the Nazi camp system (https://wienerholocaustlibrary.org/2020/10/26/461/) More about Joy-Ann Reid (https://www.joyannreid.com) Special Guest: Yasmina Fagbemi.
" Danser jusqu'au bout de la nuit ". C'est avec cette nouvelle manière de penser la fête, héritée des années 60 et érigée en dogme, que les musiques électroniques apparaissent aux Etats-Unis : New-York pour le disco dans les années septante, Chicago pour la house et Detroit pour la techno au milieu des années 80. Quant aux drogues synthétiques, LSD, amphétamines et MDMA en tête, toutes existaient déjà bien avant. Mais avec l'arrivée de cette nouvelle club culture, la libération des minorités Noires et gay, la figure montante du disc-jockey et la découverte de nouveaux sons créés par les machines, le tapis rouge se déroule sous les pieds des danseurs et des danseuses et pour les drogues synthétiques. L'histoire des musiques électroniques reste incomplète sans inclure celle de la consommation de drogues synthétiques, et inversement. Un mariage à son apogée lorsque l'Acid house rencontre l'ecstasy à la fin des années 80. Une combinaison perçue comme idéale entre chimie et sons, une mutation de la culture club et la culture populaire, en Grande Bretagne d'abord, puis dans toute l'Europe. Bjorn Schaffner, journaliste spécialisé dans les musiques électroniques et dans le domaine dans la culture club, co-fondateur du site d'archives suisses clubculture.ch est au micro de Céline Roduit pour Histoire Vivante.
Avec : Périco Légasse, journaliste. Yael Mellul, ancienne avocate. Et Robert Sebbag, infectiologue à la Pitié-Salpêtrière. - Après le succès d'audience rencontré cette année, Estelle Denis repart pour une nouvelle saison. Toujours accompagnée de Rémy Barret et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Au Togo, le Festival des divinités met en effervescence la ville d'Aného et la cité spirituelle de Glidji jusqu'à dimanche 19 janvier. Des sociétés initiatiques venues du Bénin et du Togo sont montées sur les planches et ont animé la fête avec leurs chants et leurs danses toute la semaine. De notre envoyé spécial à Aného,Aného et Glidji vibrent au son du tam-tam, des castagnettes et de danses, dans une spiritualité à l'unisson depuis le début de la semaine. Toute la nuit du jeudi 16 janvier, les prêtres vaudous et leurs adeptes, tout de blanc vêtus, ont veillé pour invoquer les dieux pour les morts. « Nous devons faire la cérémonie pour des défunts, parce que nos ancêtres aussi ont leur monde à part, rapporte Da Silveira Têtê, l'un des prêtres qui a conduit la cérémonie. Pour que nos ancêtres soient reçus dans ce paradis, nous devons faire la cérémonie de Tchessicoco pour qu'ils soient reçus dans le paradis de nos ancêtres. »La journée, plusieurs sociétés initiatiques venues de divers horizons ont tenu en haleine le public par leurs danses. Comme les Kondona, venus de la région de la Kara, au nord du Togo. « Durant les quatre ans, tu dois jeûner, explique le chef des Kondona, Tètougnima Sama. Et le jeûne, c'est un jeûne alimentaire et verbal. Alimentaire veut dire quoi ? Alimentaire veut dire, tu ne manges pas hors de ta maison. Et verbale, tu ne parles pas au-dehors. Et c'est quand tu effectues tout ça, tu fais ça durant quatre ans et la cinquième année, maintenant, tu deviens Kondona. »Des initiations pour jeunes adultesL'initiation est pratiquée auprès de jeunes adultes de 24 à 28 ans qui ont fini le rite des luttes appelé Evala pendant trois années. Une quatrième année, faite de jeûne et d'interdits, est destinée à rendre plus aguerris et « complets » les jeunes hommes pour qu'ils passent dans la classe des adultes. Il y a aussi l'initiation des jeunes filles pubères, qu'on appelle adjifo. Le public d'Aného les a vues sortir de leur couvent après plusieurs mois. « Dans le couvent, on leur apprend à faire de petits métiers et à leurs sorties, elles sont habillées de la sorte, raconte Félix Dossavi, historien. Elles sont recherchées par les hommes qui veulent se marier parce qu'elles sont déjà prêtes à gérer le foyer, les enfants et les activités économiques. »Ce dimanche soir, Afia Mala et King Mensah, deux grands noms de la musique togolaise, animeront un grand concert sur le podium de la plage, place Acofin. À lire aussiCulture africaine: les rendez-vous en janvier 2025
Les aurores noires, ou black auroras, sont un phénomène atmosphérique rare et intrigant observé dans les régions polaires. Contrairement aux aurores boréales colorées que l'on associe généralement à des bandes lumineuses vertes, rouges ou violettes, les aurores noires apparaissent comme des zones sombres et éteintes, en contraste frappant avec le ciel brillant d'une aurore classique. Origine et formation des aurores noires Les aurores boréales classiques sont créées par l'interaction entre les particules chargées du vent solaire et l'atmosphère terrestre. Ces particules, guidées par le champ magnétique terrestre, excitent les atomes d'oxygène et d'azote dans la haute atmosphère, produisant ainsi les couleurs éclatantes caractéristiques. Les aurores noires, en revanche, sont des régions où cette activité lumineuse est interrompue. Elles apparaissent sous forme de "trous" sombres au sein d'une aurore lumineuse, comme si une partie du ciel était absorbée par une force invisible. Les scientifiques pensent que ces zones sont causées par des perturbations spécifiques dans les champs électriques et magnétiques de la magnétosphère terrestre. Ces perturbations empêchent les particules chargées d'interagir avec l'atmosphère, créant ainsi une absence de lumière dans ces régions. Observations et explications scientifiques Les aurores noires sont difficiles à observer à l'œil nu en raison de leur faible contraste avec l'environnement nocturne. Elles sont souvent détectées par des caméras sensibles ou des instruments spécialisés, comme des spectromètres ou des magnétomètres. Les recherches suggèrent que ces "vides" lumineux sont liés à des processus complexes dans la magnétosphère, où des flux d'électrons sont bloqués ou détournés par des champs électriques locaux. Ces anomalies dans la dynamique des particules créent des zones où aucune émission lumineuse ne peut se produire. Importance scientifique L'étude des aurores noires aide les scientifiques à mieux comprendre les interactions entre le vent solaire et la magnétosphère terrestre. Ces recherches sont cruciales, car elles éclairent les mécanismes fondamentaux des phénomènes spatiaux et leur impact potentiel sur les satellites, les communications radio et d'autres technologies sensibles aux perturbations géomagnétiques. En somme, les aurores noires sont un rappel fascinant de la complexité des phénomènes célestes, mettant en lumière des interactions invisibles mais essentielles dans l'environnement spatial de notre planète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Écoutez l'interview d'Alexis Pauline Gumbs, mettez-vous (vraiment) sur Pause et cliquez sur Lecture !
C'est l'un des essais historiques en lien avec l'Afrique les plus attendus de cette rentrée. Les éditions Calmann-Lévy publient la traduction en français de l'ouvrage d'Howard French Born in Blackness. L'universitaire et journaliste américain y décrit, au travers d'une fresque de plusieurs siècles, le rôle - selon lui - central de la traite négrière dans la naissance du monde moderne. Un rôle qui dit-il a souvent été sous-estimé, voire invisibilisé. La traduction française de ce livre est intitulée Noires origines. Howard French est notre invité pour en parler. RFI : Dans Noires Origines, vous nous invitez à nous débarrasser d'un certain nombre d'œillères historiques sur la place de l'Afrique dans l'histoire mondiale et sur le rôle essentiel qu'elle a joué dans la construction de l'Occident tel qu'on le connaît aujourd'hui. Vous nous expliquez que l'essor européen a reposé en grande partie sur ses relations avec le continent africain avant même la colonisation...Howard French : Effectivement, l'histoire de mon livre commence au XIVᵉ siècle, au début de ce siècle, quand les Africains, notamment dans l'empire du Mali, réalisent des contacts avec le Moyen-Orient. Ce faisant, l'Europe découvre l'existence d'une grande quantité d'or dans le Sahel, ce qu'on appelle le Sahel aujourd'hui. Et cela lance l'ère de l'exploration, des découvertes… et la traite des esclaves. L'année 1326, un empereur du Mali du nom de Mansa Moussa a fait un pèlerinage à La Mecque en passant par Le Caire. Il transportait avec lui un grand cortège de plus de 10 000 hommes et femmes… et aussi quelques tonnes d'or - la quantité exacte n'est pas connue, mais les historiens disent souvent à peu près 17 ou 18 tonnes d'or -. Il a distribué tout cet or sur son passage, à tel point qu'il a dû emprunter de l'argent pour retourner au Mali. Et cela a créé une vague de curiosité non seulement dans le Moyen-Orient, où le prix de l'or a chuté, mais aussi loin aussi que l'Espagne et le Portugal. Et cela les a encouragés, surtout les Portugais, à commencer à construire des navires pour essayer de découvrir le point d'origine de ces métaux. Vous nous livrez des pages fascinantes sur la façon dont l'Europe a fantasmé cet or africain, à partir d'ailleurs d'une représentation du monde : l'atlas catalan de 1375. Comment est-ce que cet atlas a été l'un des points de départ de l'histoire tragique qui va suivre ? Au centre de cette carte, de cet atlas catalan, figure le personnage de l'empereur Mansa Moussa. Il est assis sur un trône d'or avec un sceptre d'or. C'est la première fois que les Européens prennent connaissance de l'existence de grands empereurs en Afrique subsaharienne, des empereurs de la même sorte que ceux qu'ils ont chez eux. Cela crée toute une industrie de créateurs d'atlas et de cartes. Ça lance à côté une industrie de géographes pour savoir ce qui existe au sud du Sahara. Les Européens, pour la première fois, sont motivés à un degré extrême à découvrir le chemin de l'or en Afrique et à prendre contact avec les royaumes africains pour savoir d'où vient cet or. C'est l'un des points importants de votre ouvrage, Howard French : Vous soutenez la thèse, dans ce livre, que la recherche avide de cet or africain par les Portugais a été l'un des moteurs des grandes explorations portugaises… et que ce moteur a été complètement oublié de l'histoire. Effectivement, le Portugal avait une rivalité avec l'Espagne… et le Portugal avait pris les devants dans l'exploration du Nouveau Monde. À l'époque, le Nouveau monde n'était pas l'Amérique. Les Européens disaient de l'Afrique subsaharienne qu'elle était le nouveau monde. La dynastie Aviz au Portugal a donc donné l'autorité à un prince, Henri, dit « le navigateur », de prendre en charge l'exploration de l'Afrique subsaharienne. C'est lui qui montait les expéditions maritimes pour chercher à savoir d'où vient l'or du Mali. Avec les moyens de l'époque, les Portugais ne pouvaient avancer en une année typique que de 100 kilomètres ou 200 kilomètres vers le sud en suivant la côte africaine. En 1471, ils sont arrivés par hasard au pays qu'on appelle aujourd'hui le Ghana. Ils ne ciblaient pas le Ghana, mais il y avait une baie naturelle où ils se sont arrêtés pour ravitailler leurs navires en eau et en nourriture. Et en arrivant là, ils ont découvert que tous les habitants de ce lieu portaient des bijoux en or. Ils n'étaient pas arrivés au Mali, mais ils ont réalisé leur but un peu par accident, si vous voulez. Donc ils ont établi des relations de commerce au début avec les Ghanéens pour avoir accès à l'or du Ghana, pour établir un commerce entre l'Europe et l'Afrique. Ce commerce a permis d'apporter d'abondantes quantités d'or dans les cours européennes et notamment au Portugal. Quelle a été l'importance de cet or obtenu en Afrique pour les économies européennes, à la charnière du Moyen Âge et de l'époque moderne? Parlons d'abord du Portugal. Les quantités d'or étaient si importantes pour le Portugal, qui était un royaume pauvre à l'époque, qu'ils ont renommé leur Trésor « maison de l'Afrique ». Le Trésor public portugais a été renommé « la Maison de l'Afrique », Vu l'importance de l'or africain dans ces caisses portugaises de l'époque ? Oui, à l'époque, après la découverte de l'or au Ghana, à peu près un tiers, jusqu'à la moitié des recettes de ce royaume venaient désormais du Ghana. Et donc, les Espagnols, en voyant le succès des Portugais, ont à leur tour décidé d'investir dans la création de navires et le financement de gens comme Christophe Colomb pour « découvrir les Amériques » tel qu'on le dit maintenant. Mais ce n'est qu'en voyant la réussite des Portugais, avec la découverte de l'or en Afrique, que les Européens ont eu le courage d'essayer de découvrir de l'or ailleurs. Ça, c'était le premier but. Ce n'était pas de découvrir d'autres civilisations ou la richesse de l'Est en tant que telle, il s'agissait de rivaliser avec le Portugal pour le contrôle de l'or dans le monde. Quels liens est-ce que vous établissez entre cette exploitation de l'or et le commerce terrible qui va commencer à se développer rapidement ensuite, à savoir la traite esclavagiste ? Les racines de la traite esclavagiste sont très intéressantes. Au début, ce n'était pas le but des Européens et précisément des Portugais. Le Portugal était un royaume assez pauvre, qui n'avait pas beaucoup de ressources. Et donc, pour financer la recherche de l'or et la construction des bateaux nécessaires à cette recherche, Henri le navigateur et ses hommes ont commencé à faire, petit à petit, le commerce d'esclaves sur les côtes de l'Afrique : dans la Mauritanie d'aujourd'hui, au Sénégal, en Guinée, etc. Au fur et à mesure qu'ils descendaient vers le sud en suivant les côtes de l'Afrique jusqu'à ce qu'ils trouvent de l'or au Ghana. Et donc dans un premier lieu, ils ont fait le commerce d'hommes, d'esclaves vers l'Europe pour financer cet effort de découverte de l'or. l'Europe était en phase de reprise économique avec la catastrophe de la peste du Moyen âge… et donc la démographie européenne était écrasée par ces épidémies. Les Portugais ont découvert qu'ils pouvaient faire beaucoup d'argent en fournissant de la main d'œuvre africaine dans les marchés européens pour finalement financer leur effort de découverte de la source de l'or en Afrique de l'Ouest. Au XVIᵉ siècle, 10 à 15 % de la population de Lisbonne était africaine à cause de cette traite esclavagiste. Bien avant la soi-disant « découverte » des Amériques. On parle du Portugal, mais en fait toutes les puissances européennes à l'époque sont associées à ce commerce... Exactement. Ayant vu le succès des Portugais, les autres pays européens se sont rués sur ce commerce avec l'Afrique pour l'or. En faisant cela, ils ont découvert à leur tour qu'on pouvait faire beaucoup d'argent en se livrant à la traite des esclaves. Par accident aussi, par la suite, les Portugais ont découvert le Brésil. Ils ne cherchaient pas à traverser l'Atlantique. Ils cherchaient à mettre au point des méthodes de navigation plus efficaces, plus rapides, pour descendre vers le sud de l'Afrique et finalement entrer dans l'océan Indien. En faisant cela, ils sont « entrés en collision », si on peut dire, avec le Brésil. Ils ont découvert tout un continent. Les Portugais ont commencé à transférer les esclaves au Brésil, où s'est établie la première grande industrie de la canne à sucre. Cette industrie, découvre-t-on dans votre livre, trouve une de ses formes les plus abominables dans le système des plantations sucrières, à Sao Tomé dans un premier temps, puis dans les Caraïbes… et également au Brésil peut-être ? Oui. Les premières expérimentations ont effectivement été réalisées à Sao Tomé. Les Portugais, à la fin de ce XVᵉ siècle, explorant l'Afrique à la recherche d'autres sources d'or, ont découvert l'île de Sao Tomé, qui n'avait pas d'habitants et avait un climat parfait pour la culture de la canne à sucre. Et donc ils ont commencé à cultiver la canne à sucre, et toute une industrie est née de cela. Avec la naissance de cette industrie est aussi née une forme d'exploitation humaine qui n'avait jamais existé auparavant, qu'on appelle en anglais chattel slavery - Je pense que ce terme n'existe pas en français -. Chattel slavery, c'est une forme d'esclavage où les esclaves sont identifiés. Cette pratique est légitimée sur la base de la race et pérennisée à travers les générations : c'est-à-dire que non seulement vous êtes esclaves vous-même, mais vos enfants aussi seront esclaves, et ainsi de suite pour l'éternité. Les formes de travail qui sont mises en place dans ces plantations sucrières sont par ailleurs extrêmement brutales pour les esclaves… Extrêmement brutales. L'espérance de vie d'un esclave mis au travail sur ces plantations à l'époque, et aussi par la suite au Brésil et dans les Caraïbes, était à peu près de cinq ans. Après la production du sucre, c'est celle du coton qui a été développée par le commerce des esclaves. Au total, Howard French, vous décrivez une mécanique qui convertit des vies prises en Afrique, en richesses consommées en Europe. Vous montrez finalement comment l'Afrique a joué un rôle essentiel dans la construction du monde atlantique... Oui, j'irais encore plus loin : le travail qui a été extrait des Africains sur les plantations, sous cette forme d'esclavage qu'on appelle chattel slavery, a réellement été la base de l'essor européen et de la création, je dirais, de l'Occident, une sorte de condominium entre l'Europe de l'Ouest et les continents qui existent de l'autre côté de l'Atlantique. C'est le travail des Africains, sous forme d'esclavage, qui a rendu possible la rentabilité des colonies qui ont été fondées dans le Nouveau Monde et donc la fondation même de l'Occident.De quelle manière est-ce que les pouvoirs africains de ces différentes époques ont réagi à ces appétits européens ? Les Africains, les chefs des sociétés africaines, les petits rois et même les empereurs qui existaient par-ci par-là dans les grands États de l'Afrique de l'Ouest et de l'Afrique centrale, n'avaient aucune idée des activités qui existaient de l'autre côté de l'Atlantique, où les Africains extraits du continent étaient mis au service des Européens. Ils n'avaient aucune image du monde des plantations. Ils n'avaient aucune image de l'existence d'une institution comme le chattel slavery dont j'ai parlé tout à l'heure. L'esclavage a existé depuis toujours chez les Africains, entre les Africains, mais ce n'est pas ce genre d'esclavage, où de génération en génération les gens sont toujours soumis à l'esclavage. Les Africains mariaient leurs esclaves… Sous les institutions de l'esclavage africain comme elles existaient, le but, la plupart du temps, était d'assimiler les esclaves, les vaincus, dans la société des vainqueurs. C'est tout à fait différent de l'esclavage pratiqué par l'Europe sur les Africains, cet esclavage que j'ai appelé chattel slavery. Donc il est bien vrai que les Africains participaient aussi à ce commerce des esclaves. Ils sont aussi responsables de ce commerce d'esclaves, mais ils n'avaient pas une information très complète sur ce qui se tramait. Il y avait un déséquilibre total entre les Européens et les Africains sur ce qu'est l'esclavage. On sent bien tout au long de votre ouvrage quelle est son ambition : contribuer à un autre récit sur l'histoire du décollage de l'Occident, dans lequel le rôle de la traite négrière cesserait d'être invisibilisé. Comment expliquez-vous d'ailleurs cette invisibilisation du rôle de l'Afrique dans la naissance du monde moderne ? Pourquoi ? Je pense que tout d'abord, toutes les civilisations cherchent à trouver leur propre mérite. Elles cherchent à mettre en exergue leurs propres qualités et donc, pour faire cela, elles créent leurs propres mythes. Que ce soit les Chinois, les Américains, les Français, les Brésiliens, les Russes, tout le monde fait ça... Mais si vous admettez que votre civilisation est montée en grande partie par une exploitation aussi grave et d'une aussi grande envergure que la traite des esclaves, le monde des plantations, la création d'une institution comme le chattel slavery, il est très difficile de maintenir ses propres qualités. Une dernière question, justement, à propos des enjeux de cette histoire. Pourquoi est-il important pour un citoyen du XXIᵉ siècle de remonter le temps et de réétudier ce qui s'est joué le long des côtes africaines à partir du XVᵉ siècle ? Il faut savoir d'où nous sommes venus pour savoir où nous allons aller. Au moment où l'Afrique prend une place différente dans le monde contemporain, il est important qu'on sache que l'Afrique a toujours contribué à la race humaine de façon importante. Il est important de remettre l'Afrique à sa propre place dans l'histoire de l'humanité.
Avec son dernier album, Cowboy Carter, Beyoncé devient la première femme noire à occuper la première place du classement des albums country de Billboard 200. Un événement dans le monde de la musique aux Etats-Unis. Car traditionnellement, ce genre musical est le domaine des hommes blancs.En renoncant, pour ce 8eme album, au registre de la "dance" Queen B incarne un symbole pour les artistes afro-américaines qui ont du mal à se faire une place dans la country. Une équipe de journalistes du bureau de Washington est partie à Nashville, la capitale de la country pour recueillir les réactions des artistes afro-américaines qui espèrent compter dans la country.Invitées : Julia Williams, artiste interprète, Prana Supreme et Tekitha du groupe O.N.E The Duo, Holly G, fondatrice du collectif Black Opry.Sur le terrain : Diane Desobeau et Maggy DonaldsonRéalisation : Etienne QuesnelPremière diffusion le 19 avril 2024Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si vous aimez les vaches, vous les aimez de quelle couleur ? Moi, j'aime toutes les vaches. Si vos préférées sont les vaches "noires et blanches", après tout, c'est votre droit. Mais sachez que ce sont des vaches entièrement blanches et des vaches entièrement noires. Et oui, encore une bonne blague de l'accord des adjectifs de couleur en Français ! Ce podcast est extrait du livre de Muriel Gilbert, "Les 99 fautes que tout le monde fait... sauf vous, maintenant !" (édité chez Vuibert).
durée : 00:03:41 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Aujourd'hui, Sophia, sept ans et demi, voudrait savoir pourquoi les olives sont-elles de deux couleurs, le vert et le noir ? Marc-André Selosse, professeur au Muséum national d'histoire naturelle et spécialiste en botanique et en mycologie, c'est-à-dire en plantes et en champignons, lui répond. - invités : Marc André Selosse - Marc-André Selosse : Professeur du Muséum National d'Histoire Naturelle et membre de l'institut universitaire de France. - réalisé par : Stéphanie TEXIER
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