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Durant l'été, je vous propose une sélection des meilleurs épisodes de Vlan sur la dernière saison. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des épisodes qui ont énormément plu. Albert Moukheiber, psychologue et neuroscientifique, revient sur le podcast pour parler de son dernier livre, Neuromania. Il est déjà venu sur Vlan 2 fois et ceci est le 3eme épisode que nous faisons ensemble - il est séparé en 2 parties par ailleurs.Dans cet épisode, nous plongeons dans un débat essentiel sur l'impact de la vulgarisation des neurosciences et les mythes qui en découlent. Pourquoi tant de personnes se laissent-elles séduire par des formations ou des concepts qui ajoutent le préfixe « neuro » pour paraître plus crédibles, comme la neuroproductivité ou le neuroleadership ? Albert nous explique comment ces simplifications, souvent fausses, influencent non seulement notre compréhension mais aussi notre comportement et nos choix de vie.Nous abordons des exemples concrets et marquants, tels que l'effet de nos attentes sur la douleur, illustré par l'incroyable histoire de deux ouvriers et leurs expériences opposées avec des clous. Albert démontre que la douleur est une expérience à la fois sensorielle et émotionnelle, et que nos croyances façonnent notre perception de la réalité. Nous discutons également de la notion de cognition incarnée, où le cerveau ne peut être dissocié du corps ni du contexte dans lequel il évolue, remettant en question l'approche réductionniste souvent adoptée.En tant que fervent défenseur de la démocratisation des sciences, Albert souligne l'importance de rester vigilant face à l'instrumentalisation des neurosciences à des fins commerciales ou idéologiques. Il nous invite à adopter une approche plus nuancée, à comprendre que, si notre cerveau est central, il n'est pas l'unique moteur de nos actions et émotions. Cet épisode riche en réflexions offre des clés pour naviguer entre fascination pour le cerveau et esprit critique face aux simplifications trompeuses.Que vous soyez curieux des sciences cognitives, sceptiques face aux discours populaires, ou simplement en quête de vérités plus profondes, cet échange vous fournira un éclairage précieux sur les complexités du cerveau et de la condition humaine.Les questions que l'on traite : Pourquoi sortir Neuromania maintenant, et quel est le concept de ce livre ?Comment les fausses explications neuroscientifiques influencent-elles notre comportement ?Peux-tu expliquer la notion de "neuromania" et son impact sur notre société ?Pourquoi certaines formations populaires utilisent-elles le préfixe "neuro" de manière abusive ?Comment les attentes modulent-elles notre perception de la douleur ?Qu'est-ce que la "cognition incarnée" et pourquoi est-elle importante ?Pourquoi l'idée du cerveau gauche/droit est-elle erronée ?Quelles sont les conséquences de simplifier la compréhension des neurosciences ?Quelle est la différence entre la connaissance utile et celle qui est utilisée de manière performative ?Comment les neurosciences peuvent-elles être à la fois démocratisées et protégées contre les simplifications ?Timelaps :00:29 – 01:35 : Introduction et discussions légères.02:03 – 02:30 : Albert parle de son livre Neuromania et de la « neuromania ».03:22 – 05:30 : Les effets des fausses croyances neuroscientifiques.06:44 – 08:55 : La surconsommation et la notion de responsabilité sociale.10:57 – 12:56 : La responsabilité de l'individu versus la société.15:09 – 17:26 : Pourquoi se méfier des formations pseudo-scientifiques.21:59 – 23:23 : L'importance de comprendre que le cerveau n'explique pas tout.33:40 – 36:41 : Développement de la neuroplasticité, mythe ou réalité ?39:10 – 41:09 : Le lien cerveau-corps et la cognition incarnée.47:36 – 48:59 : L'influence de la subjectivité dans la perception de la douleur. Suggestion d'autres épisodes à écouter : #177 Vous ne devez pas faire confiance à vos peurs avec Albert Moukheiber (https://cutt.ly/pnQdFE4) Vlan #108 Pourquoi la culpabilisation écologique ne fonctionne pas? avec Albert Moukheiber (https://audmns.com/KOfUemJ) #206 Comment développer l'esprit critique chez les enfants? Avec Samah Karaki (https://audmns.com/dFSogCP)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Durant l'été, je vous propose une sélection des meilleurs épisodes de Vlan sur la dernière saison. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des épisodes qui ont énormément plu. Albert Moukheiber, psychologue et neuroscientifique, revient sur le podcast pour parler de son dernier livre, Neuromania. Il est déjà venu sur Vlan 2 fois et ceci est le 3eme épisode que nous faisons ensemble - il est séparé en 2 parties par ailleurs.Dans cet épisode, nous plongeons dans un débat essentiel sur l'impact de la vulgarisation des neurosciences et les mythes qui en découlent. Pourquoi tant de personnes se laissent-elles séduire par des formations ou des concepts qui ajoutent le préfixe « neuro » pour paraître plus crédibles, comme la neuroproductivité ou le neuroleadership ? Albert nous explique comment ces simplifications, souvent fausses, influencent non seulement notre compréhension mais aussi notre comportement et nos choix de vie.Nous abordons des exemples concrets et marquants, tels que l'effet de nos attentes sur la douleur, illustré par l'incroyable histoire de deux ouvriers et leurs expériences opposées avec des clous. Albert démontre que la douleur est une expérience à la fois sensorielle et émotionnelle, et que nos croyances façonnent notre perception de la réalité. Nous discutons également de la notion de cognition incarnée, où le cerveau ne peut être dissocié du corps ni du contexte dans lequel il évolue, remettant en question l'approche réductionniste souvent adoptée.En tant que fervent défenseur de la démocratisation des sciences, Albert souligne l'importance de rester vigilant face à l'instrumentalisation des neurosciences à des fins commerciales ou idéologiques. Il nous invite à adopter une approche plus nuancée, à comprendre que, si notre cerveau est central, il n'est pas l'unique moteur de nos actions et émotions. Cet épisode riche en réflexions offre des clés pour naviguer entre fascination pour le cerveau et esprit critique face aux simplifications trompeuses.Que vous soyez curieux des sciences cognitives, sceptiques face aux discours populaires, ou simplement en quête de vérités plus profondes, cet échange vous fournira un éclairage précieux sur les complexités du cerveau et de la condition humaine.Les questions que l'on traite : Pourquoi sortir Neuromania maintenant, et quel est le concept de ce livre ?Comment les fausses explications neuroscientifiques influencent-elles notre comportement ?Peux-tu expliquer la notion de "neuromania" et son impact sur notre société ?Pourquoi certaines formations populaires utilisent-elles le préfixe "neuro" de manière abusive ?Comment les attentes modulent-elles notre perception de la douleur ?Qu'est-ce que la "cognition incarnée" et pourquoi est-elle importante ?Pourquoi l'idée du cerveau gauche/droit est-elle erronée ?Quelles sont les conséquences de simplifier la compréhension des neurosciences ?Quelle est la différence entre la connaissance utile et celle qui est utilisée de manière performative ?Comment les neurosciences peuvent-elles être à la fois démocratisées et protégées contre les simplifications ?Timelaps :00:29 – 01:35 : Introduction et discussions légères.02:03 – 02:30 : Albert parle de son livre Neuromania et de la « neuromania ».03:22 – 05:30 : Les effets des fausses croyances neuroscientifiques.06:44 – 08:55 : La surconsommation et la notion de responsabilité sociale.10:57 – 12:56 : La responsabilité de l'individu versus la société.15:09 – 17:26 : Pourquoi se méfier des formations pseudo-scientifiques.21:59 – 23:23 : L'importance de comprendre que le cerveau n'explique pas tout.33:40 – 36:41 : Développement de la neuroplasticité, mythe ou réalité ?39:10 – 41:09 : Le lien cerveau-corps et la cognition incarnée.47:36 – 48:59 : L'influence de la subjectivité dans la perception de la douleur. Suggestion d'autres épisodes à écouter : Vlan #108 Pourquoi la culpabilisation écologique ne fonctionne pas? avec Albert Moukheiber (https://audmns.com/KOfUemJ) #177 Vous ne devez pas faire confiance à vos peurs avec Albert Moukheiber (https://cutt.ly/pnQdFE4) #206 Comment développer l'esprit critique chez les enfants? Avec Samah Karaki (https://audmns.com/dFSogCP)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 2. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. En Inde, 93% des mariages sont arrangés, selon une grande étude de l'Université d'Oxford et la Fondation Lok, publiée en 2018. Si les chiffres datent un peu, le mariage reste une institution centrale dans la société indienne. Une affaire de famille et un projet à l'échelle d'une vie dans un pays où l'on compte moins de 2% de divorces. Le choix de sa ou son partenaire de vie est, en effet, rarement laissé au hasard. La caste, la religion, le métier, parfois le signe astrologique sont étudiés dans l'espoir de créer un couple idéal pour les deux familles. L'utilisation des applications de rencontre et des sites matrimoniaux pour les plus fortunés viennent optimiser le processus. Le mariage implique donc plus que deux personnes et façonnent l'organisation de la société, qui reste largement clanique, alors que les mariages d'amour et les mariages interconfessionnels sont encore très minoritaires. Chez ce géant démographique de près 1,5 milliard d'habitants dont la moitié a moins de 25 ans, le nombre de mariages ne devrait pas diminuer. Mais que pense la nouvelle génération de cette institution encore largement marquée par la tradition ? Dans un pays qui voit sa croissance économique et urbaine s'envoler, les jeunes, rivés sur les réseaux sociaux, ont-ils d'autres aspirations pour leur avenir qu'un partenaire choisi par leur parent ? Avec : • Jeanne Subtil, doctorante en Sociologie. Professeur de français langue étrangère à l'Alliance française de New Delhi en Inde. Autrice d'une thèse sur les expériences et perspectives amoureuses des étudiants et étudiantes de New Delhi • Arundhati Virmani, historienne de l'Inde coloniale et contemporaine et enseignante à l'École des Hautes études en Sciences sociales. Un entretien et témoignage recueilli par Côme Bastin, correspondant de RFI à Bangalore en Inde. Nous partons en Inde, le pays le plus peuplé du monde, avec 1,4 milliard d'habitants. L'Inde et sa diversité de langues, de religions, de castes et de territoires où près de 90% des mariages sont encore arrangés par les familles. Arrangés, mais pas forcément forcés, alors que la nouvelle génération tente d'arbitrer entre désir d'émancipation et respect pour la famille. Côme Bastin donne la parole à des femmes de Bangalore, la grande mégapole du sud du pays, connue pour sa modernité. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, que pensent les jeunes des mariages arrangés sur les réseaux sociaux ? Programmation musicale : ► Triple OG – Divine ► Allons voir - Feu! Chatterton.
durée : 00:19:51 - L'invité de 8h20 - par : Amélie Perrier - Avec Marwan Mohammed, sociologue et chercheur au CNRS, auteur de “Y a embrouille: Sociologie des rivalités de quartier” chez Stock (2023) et Lucia Argibay, secrétaire nationale du syndicat de la magistrature, substitut du procureur à Nantes, en charge des mineurs. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cet épisode je vous parle de colonisation, de celle du Cameroun dans la continuité de l'épisode précédent consacré à l'histoire du peuple béti de ce pays.Je vous présente tout particulièrement mon concept de "colonial washing" ou "blanchiment colonial". En partant de la notion de "greenwashing" ou "écoblanchiment" qui désigne un procédé mis en place par certaines entreprises pour se donner une bonne image de respect de l'environnement, je postule que les anciennes puissances coloniales font de même aujourd'hui. Elles ne censurent pas de parler de colonisation mais choisissent certains aspects (les décolonisations notamment) en en omettant d'autres comme les génocides, les épistémicides (génocide culturel) et les écocides.Je vous présente ici une histoire décoloniale de la conquête et la colonisation du Cameroun, entre la fin du 15e siècle et le début du 20e.Références:Philippe Laburthe-Tolra, Vers la Lumière? ou le Désir d'Ariel. A propos des Beti du Cameroun. Sociologie de la conversion, Paris, Karthala, 1999.La colonisation allemande au CamerounYann Djanga: Charles Atangana Mongo Beti, Le Pauvre Christ de Bomba, Robert Lafont, 1956.Marc Michel, "Les plantations allemandes du mont Cameroun (1885-1914)", Outre-Mers. Revue d'histoire Année 1970 207 pp. 183-213. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
REDIFFUSION. Cet été, Faites des gosses prend des vacances et vous propose de (re)découvrir certains de nos épisodes favoris. Bonne écoute !Avez-vous déjà demandé à vos parents comment ils avaient choisi votre prénom ? Était-ce une histoire de transmission familiale, une rencontre avec une personne formidable qui portait le prénom qui figure maintenant sur votre carte vitale ? Votre mère, enceinte, lisait peut-être un roman qui lui a inspiré votre prénom. Et qu'en est-il des effets de mode ? Pourquoi y-a-t-il trois Gabriel dans la classe de votre fils de 3 ans ? Pourquoi d'autres parents cherchent l'originalité ? Cherchent-ils à se raconter à travers leur enfant ? Est-ce que les prénoms portent en eux un déterminisme ? Est-ce que certains prénoms vous prédisposent à être moqué·e·s dans la cour de récré, ou à devenir ministre ? Dans cet épisode, Marine Revol s'entretient avec le sociologue Baptiste Coulmont, professeur à l'Ecole Normale Supérieure de Paris-Saclay, et interroge Clémentine, Caroline, Arnaud, Loup, Elsa et Agathe pour tenter de comprendre comment se fait ce choix pour les parents. Ensemble, ils discutent de l'évolution de l'usage du prénom, de Victor Hugo et de Balzac qui jugeaient eux aussi les choix de certain·es, de racisme, de discriminations et de mixité, de poèmes et d'interprétations. En somme, de l'imaginaire porté par les prénoms et de leur lien indissociable avec leur époque.Les ressources citées dans cet épisode : Le livre “Sociologie des prénoms” de Baptiste Coulmont aux éditions La DécouverteLe livre “Vivre avec nos morts” de Delphine Horvilleur aux éditions GrassetFaites des gosses est une production Louie Media, présentée par Marine Revol. Elle a écrit et tourné cet épisode. Il a été monté par Louise Tavera et réalisé par Anna Buy. La musique est de Jean Thévenin. La prise de son et le mix sont du studio La Fugitive. Charlotte Pudlowski est à la direction éditoriale, Elsa Berthault est en charge de la production.Envoyez-nous vos questions, vos remarques et vos notes vocales à hello@louiemedia.com ou racontez-nous votre histoire via ce formulaire.Suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter. Et si vous souhaitez soutenir Louie, n'hésitez pas à vous abonner au Club. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pista falsă a președintelui Dan și un mare semnal de alarmă (SpotMedia) - Omul care a făcut 800 de angajări în sistemul public face dezvăluiri din interior: „La stat nu e suficient să pui pe cineva care se pricepe” (HotNews) - Ce șanse sunt ca măsuri precum condiționarea restituirii permisului de plata taxelor să treacă de CCR (Adevărul) - Mută Executivul presiunea pe bănci pentru a reduce costurile în imobiliare? (Ziarul Financiar) - România, țara unde meseria se fură, nu se învață. Poate învățământul dual să șteargă rușinea de a ne da copiii „la profesională”? (Panorama) Bine ați revenit în comunism! Cum a ajuns Ceaușescu personajul pozitiv al poveștii noastre? (Republica) Două treimi dintre români cred că Ceaușescu a fost un lider bun pentru țară și numai 24% dintre ei cred că Ceaușescu a fost un lider rău. E greu să citești informația asta și să mergi mai departe ca și cum nimic special nu s-ar fi întâmplat. E greu pentru că aceste două treimi din societatea românească înseamnă enorm. Ne-am trezit, la aproape patru decenii de la Revoluție, în situația în care ajungem să ne raportăm la un dictator care ne-a chinuit părinții și bunicii ca la un lider bun de țară. Deci, practic, cel care trimitea Securitatea să te bată dacă aveai câteva inele de aur în casă sau dacă spuneai ceva frumos despre Occident a fost, din punctul de vedere al foarte multor români, un lider bun de țară. E halucinant. Războiul informațional fix din etapa asta a început: cultivarea nostalgiei pentru trecutul comunist. Un Ceaușescu tolerabil sau chiar agreabil e un loc perfect pentru debutul unor manipulări mai complexe, mai sofisticate. Când un dictator devine suportabil pentru populație, atunci populația aceea începe să aibă propriile probleme morale. Integral, în Republica. Pista falsă a președintelui Dan și un mare semnal de alarmă (SpotMedia) Cu un PSD dispus să meargă pe calea naționalismului, așa cum a anunțat președintele partidului Sorin Grindeanu, un AUR ajuns la 40 de procente și multiple planuri de dezinformare și manipulare extremistă atât în online, cât și în offline, cu rețeta folosită și pentru a crea fenomenul Călin Georgescu, președintele a avut ca prioritate de început de mandat nuanțarea legionarismului și fascismului, pentru a nu ostiliza unul din cele două grupuri sociale pe care Nicușor Dan le consideră dominante. Unul dintre aceste grupuri a devenit masă de manevră pentru forțe distructive, toxice, de tipul celor care pun în scenă nu doar campanii de manipulare și isterie colectivă în social media, dar și acte de violență și anarhie în offline, cum a fost gestul de a bloca o autostradă, duminică. E un serios semnal de alarmă, pentru punerea în scenă a unui fals război civil, o strategie pe care Rusia o poate folosi la București, după cum a avertizat recent istoricul Cosmin Popa. Continuarea, pe pagina SpotMedia. INTERVIU VIDEO Omul care a făcut 800 de angajări în sistemul public face dezvăluiri din interior: „La stat nu e suficient să pui pe cineva care se pricepe” / Riscurile la schimbările anunțate de Bolojan (HotNews) „Joburile la stat sunt singura sursă de venit, de influență și putere a partidelor. Altceva nu au”, afirmă George Butunoiu, unul dintre cei mai vechi headhunteri din România, specializat și în recrutări pentru instituții publice, într-un interviu la podcastul HotSpot de la HotNews. El afirmă că schimbările anunțate de Bolojan nu pot fi făcute fără să fie modificate și „câteva legi sau câteva zeci de legi”. Oferă și exemple concrete, inclusiv de bonusuri de sute de mii de euro. „Singura rațiune a existenței partidelor politice sunt joburile de la stat”, mai spune el. George Butunoiu vorbește, la podcastul HotSpot, despre modalitățile în care partidele controlează numirile la companiile de stat: criterii scrise cu dedicație, selecții trucate, contracte favorabile exclusiv celui angajat. ANALIZĂ Ce șanse sunt ca măsuri precum condiționarea restituirii permisului de plata taxelor să treacă de CCR (Adevărul) Pachetul de reformă al administrației publice locale, care va fi gata până la finalul lunii iulie, anunță și o măsură prin care cei care nu și-au plătit datoriile la stat să nu își poată recupera permisul de conducere. Mai mult, Executivul vrea să introducă măsura suspendării permisului auto în cazul neachitării amenzilor. Pe scurt, experții chestionați de Adevărul punctează că măsura nu ar avea șanse de trecere de Curtea Constituțională. Explicație e simplă, spun aceștia: dreptul de a conduce nu poate fi îngrădit dintr-un alt motiv față de cele prevăzute în legislație. Mută Executivul presiunea pe bănci pentru a reduce costurile în imobiliare? (Ziarul Financiar) Creşterea TVA de la 9% la 21% pentru apartamentele de sub 120.000 de euro şi de la 19 la 21% pentru restul scumpeşte imobilele, dar costul total ar putea fi ţinut în frâu de bănci. O analiză comparativă realizată de un specialist în creditare arată că, pentru ca impactul noii cote de TVA să fie complet absorbit în condiţiile unui credit ipotecar standard, DAE (Dobânda Anuală Efectivă) ar trebui să scadă cu aproximativ un punct procentual, potrivit consultanţilor imobiliari, scrie Ziarul Financiar. România, țara unde meseria se fură, nu se învață. Poate învățământul dual să șteargă rușinea de a ne da copiii „la profesională”? (Panorama) Panorama a stat de vorbă cu specialiști, antropologi și profesori pentru a găsi un răspuns iar singura soluție care mai poate salva Cenușăreasa sistemului educațional românesc pare să fie învățământul profesional dual, care începe timid să fie prezent în opțiunile elevilor de gimnaziu. Conform calendarului admiterii la liceu 2025, mâine se publică lista liceelor la care au fost repartizați elevii. Cu un an în urmă, sub 15% dintre absolvenții de gimnaziu au mers în învățământul profesional. Pentru mulți dintre ei nu a fost o alegere, ci pur și simplu n-au avut de ales. Iar asta atrage – încă – multă stigmă în România. În opinia antropologului Bogdan Iancu, lector universitar doctor la Departamentul de Sociologie al SNSPA, rușinea de a fi „la profesională” e dată de o combinație între prestigiul social scăzut, dublat de devalorizarea muncii în sectorul industrial și artizanal.
Cet ouvrage de synthèse, efficace dans la méthode et convaincant dans la démonstration, fait état d'un « tournant matériel » (material turn) qui s'est produit dans les années 1980-1990 presque simultanément en Europe et aux États-Unis en tenant compte de la prise permanente qu'exercent les humains sur le monde matériel et réciproquement.Il a popularisé l'expression de culture matérielle. Sous les effets croisés des questions féministes, écologiques et technologiques, il a rebondi vers les années 2010 en développant de nouvelles thématiques. Céline Rossellin-Bareille et Jean-Pierre Warnier – anthropologues – ont activement participé à ce mouvement au sein du groupe de recherche « Matière à Penser » (MàP).Leur approche consiste à conjoindre le corps, les objets et les environnements que de nombreux chercheurs dissocient trop souvent les uns des autres. Notre prise sur la culture matérielle se fait par des conduites qui impliquent inséparablement sensori-motricité, cognition et affects aux puissants effets de subjectivation.Cet ouvrage, à jour de l'abondante littérature internationale disponible tout en s'en démarquant, prend le relai d'une publication de 1999 (Construire la culture matérielle) et renouvelle les résultats de plus de 30 années de réflexion.Céline Rosselin-Bareille est professeure à l'Université Picardie Jules Verne et membre de l'UR 4287 Habiter le Monde. Avec Marie-Pierre Julien, elle a publié : La Culture Matérielle, Paris, La Découverte, coll. Repères, 2005 ; Le sujet contre les objets… tout contre. Ethnographies de cultures matérielles, Paris, CTHS, 2009.Jean-Pierre Warnier (Ph.D., Univ. of Penn, Docteur ès Lettres) a mené l'essentiel de ses recherches en Afrique où il a été sensibilisé aux cultures matérielles et sensori-motrices en tant que microtechnologies du pouvoir. Dernières publications : Régner au Cameroun. Le Roi-Pot, Paris, CERI-Karthala, 2009 ; et Dix ans de bonheur. Un couple bourgeois à l'Age des extrêmes, Paris, CERI-Karthala, 2023.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À quoi sert le mépris de classe ? Faut-il quitter ostensiblement le dance floor quand le DJ met du Sardou ? Que cherchons-nous à dire aux autres quand nous exhibons nos vinyles de David Bowie ? Pourquoi faut-il attendre la reprise de Juliette Armanet pour pouvoir danser sur “Partir un jour” des 2be3 sans avoir peur de passer pour un gros beauf ? Est-ce vraiment si cool de porter un T-shirt Johnny Hallyday au “second degré” ? En quoi aimer Dalida serait-il un plaisir coupable ? Pour l'autrice Rose Lamy toutes ces questions de goûts musicaux sont aussi des questions politiques. Dans son livre, Ascendant beauf, elle évoque son enfance en zone pavillonnaire à Bourges, où elle a grandi avec les tubes du Top 50 et les soirées en salle des fêtes. Tiraillée entre son goût pour les chansons populaires et la culture scolaire, elle réfléchit aux rouages de la distinction sociale et s'attaque au mythe du beauf. Car, pour Rose Lamy, le mépris culturel qui s'exerce envers les « beaufs » ou ses avatars contemporains comme le téléspectateur de Cyril Hanouna n'a rien d'anodin. Il s'inscrit dans un continuum de violences de classe, que chacun.e entretient ou subit tour à tour, sans toujours en mesurer les implications. Les effets que ça peut avoir sur nos trajectoires sociales, les relations avec notre milieu d'origine, mais aussi, de loin en loin, sur notre bulletin de vote. Dans cet épisode, Delphine Saltel mêle le récit de Rose Lamy et le travail du sociologue Félicien Faury qui a mené une grande enquête de terrain auprès des électeurs du RN en région PACA. Une réflexion musicale et politique pour remettre en question nos petits snobismes et la manière dont ils alimentent les clivages électoraux et la montée des extrêmes.Bibliographie : Pierre Bourdieu, "La distinction"Archives ou extraits : - Le goût des autres, Agnèes Jaoui et Jean-Pierre Bacri - Gérard Mauger sur France Culture dans 50 ans après Cabu : où sont passés ses beaufs ? émission de Géraldine Mosna Savoye, "Sans oser le demander" Vendredi 2 juin 2023 - Extrait de Aymeric Lompret sur Radio NovaPour aller plus loin : - Félicien Faury, Vote FN et implantation partisane dans le Sud-Est de la France : racisme, rapports de classe et politisation, thèse de doctorat en science politique, sous la direction d'Éric Agrikoliansky, Université Paris Sciences et Lettres, École doctorale SDOSE, Paris, 2021.- Gérard Mauger, « De “l'homme de marbre” au “beauf” Les sociologues et “la cause des classes populaires” », Savoir/Agir, 2013. - Gérard Mauger, « Sociogenèse et usages de la figure du “beauf” », Sens-Dessous, 2019.- Philippe Coulangeon, Julien Duval (dir.), Trente ans après La Distinction, de Pierre Bourdieu, Ed. La Découverte, 2013.- Xavier de La Porte, « Pourquoi mépriser les électeurs RN est un vilain défaut », Le Nouvel Obs, 2024. - Benoît Coquard, Ceux qui restent, Ed. La Découverte, 2019.- France Culture : D'où vient la figure du beauf ?- France Culture : 50 ans après Cabu : où sont passés ses beaufs ? Enregistrements mai - juin 2025 Entretiens, prise de son et montage Delphine Saltel Musiques préexistantes Larusso tu m'oublieras / Juliette Armanet Joe Dassin, De ton côté du lit Vivaldi Réalisation Arnaud Forest Mixage Arnaud Forest Accompagnement éditorial Mina Souchon Illustration Yasmine Gateau Production ARTE Radio
Nathalie BajosSanté publique (2024-2025)Collège de FranceAnnée 2024-2025Colloque - La production sociale des inégalités de santé : approches théoriques et données empiriques. Perspectives internationalesSession 2 : Saisir l'incorporation du social : socialisation (sociologie) et embodiment (social epidemiology)Muriel Darmon : Qu'est-ce qu'une approche en termes de socialisation permet d'apporter à l'étude des inégalités de santé ?Muriel DarmonDirectrice de recherche, CNRS, CESSPRésuméLa socialisation peut être définie comme la façon dont la société forme et transforme les individus, et son étude vise à rendre compte empiriquement des processus de sociogenèse des dispositions individuelles. Après avoir tracé les grandes lignes de ce modèle, et déploré qu'il ait été peu appliqué au domaine de la santé, je montrerai ses contributions à l'étude de pathologies très diverses, dans mes propres travaux sur l'anorexie et l'AVC et plus largement dans ceux de l'équipe Gendhi sur les familles d'enfants en bas âge et leurs consultations avec un large spectre de professionnels de santé, les groupes adolescents et les infirmeries scolaires, les patients et professionnels de différents services de prise en charge des pathologies cardiovasculaires, du cancer colorectal ou des démences. Analyser ces terrains en sociologues de la socialisation, c'est d'abord se donner les moyens d'éclairer à la fois la production sociale des corps et de la santé, et les processus de recours et d'accès aux soins qui se différencient selon le ressenti des symptômes et leur expression. C'est ensuite donner à voir les relations entre patients et médecins comme des interactions sociales entre des individus socialement disposés (à agir comme ils agissent, et à penser comme ils pensent), et montrer que le travail médical opère sur des patients qui ne sont pas des individus génériques mais qui sont construits par des processus de socialisation antérieurs. Les approches en termes de socialisation fournissent par conséquent une grille de lecture puissante pour mettre au jour, notamment, les mécanismes de classe et de genre qui expliquent l'existence et la reproduction des inégalités de santé, et pour identifier les lieux et les modalités d'action contre elles.Muriel DarmonMuriel Darmon est sociologue et directrice de recherche au CNRS dans le Centre européen de sociologie et de science politique (CNRS-EHESS-Paris 1), et coresponsable de l'ERC Gendhi (« Gender Health Inequalities », Synergy 2019). Elle est notamment l'auteure de Devenir anorexique. Une approche sociologique (La Découverte, 2003, 2008), La Socialisation (Armand Colin, 2006, 2010, 2016, 2023), Classes préparatoires. La fabrique d'une jeunesse dominante (La Découverte, 2013, 2015), Socialization (Polity Press, 2024), ainsi que de Réparer les cerveaux. Sociologie des pertes et des récupérations post-AVC (La Découverte, 2020). Elle a occupé la fonction de présidente de l'Association française de sociologie entre 2017 et 2021, de membre du groupe d'expert(e)s chargé par le Conseil supérieur des programmes et le MEN de rédiger les nouveaux programmes de sciences économiques et sociales pour le lycée en 2018-2019, et de membre du groupe de travail de la Haute Autorité de santé « Guide du parcours de santé de l'accident vasculaire cérébral (AVC) » en 2023-2024. Elle est membre du comité de rédaction de la revue International Sociology Reviews, de la revue Sociology et de la collection Princeton University Press « studies in Cultural Sociology », et a été membre du comité éditorial de la revue Sociological Theory (2021-2024) et du comité de rédaction et directrice de la revue Sociétés Contemporaines (2008-2024).
durée : 00:58:18 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En mars 2021, l'État de New York est devenu le 24e à légaliser la consommation du cannabis récréatif. Si les modalités diffèrent d'un État à un autre, ces politiques ont en commun d'avoir été mises en place à l'encontre de l'interdit fédéral, mais aussi de s'inscrire dans une logique de marché. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Ivana Obradovic Sociologue, directrice adjointe de l'Observatoire français des drogues et des Toxicomanies (OFDT); Paolo Stuppia Docteur en sciences politiques à l'université Paris 1, enseignant à Sciences Po et à l'institut catholique, chercheur associé au CESSP (Centre Européen de Sociologie et de Science Politique)
durée : 00:32:54 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Dans "La Terre au carré", Léo Magnin, chargé de recherche en sociologie au CNRS et auteur de "La vie sociale des haies", retrace l'évolution contradictoire de ces éléments du paysage rural français, passés du statut d'obstacle à celui de rempart écologique. - invités : Léo Magnin - Léo Magnin : chargé de recherche en sociologie au CNRS - réalisé par : Jérôme BOULET
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Mylène Berthaux est journaliste, elle a longtemps mené des enquêtes sérieuses pour différents médias, mais un petit chien nommé "Toutoute" a bouleversé sa vie — au point de l'emmener aux quatre coins du monde pour comprendre un phénomène de société aussi tendre qu'inattendu : la place grandissante du chien dans nos vies.Dans cet épisode, elle raconte comment, à partir de son attachement presque irrationnel à Toutoute, elle a mené une véritable enquête journalistique en France, aux États-Unis, au Mexique, en Inde et en Corée du Sud. Elle observe un mouvement global qu'elle appelle le dog parenting : les chiens ne sont plus simplement des compagnons de vie, ils deviennent des membres à part entière de la famille, des mini-moi habillés, coachés, nourris avec du sans gluten, parfois mieux traités que des humains.Avec une grande liberté de ton et beaucoup d'humour, Mylène décrypte ce que cette évolution dit de nous : une société où les liens humains se fragilisent, où la solitude urbaine explose, où les schémas familiaux se réinventent. Le chien devient alors un catalyseur affectif, un révélateur social, voire un outil de développement personnel. Elle va jusqu'à affirmer, études à l'appui, que les chiens peuvent améliorer notre santé mentale, renforcer nos liens sociaux et faire office de sas émotionnel dans un monde de plus en plus complexe.L'épisode aborde également des sujets plus critiques : la charge mentale genrée autour de l'animal, la transformation des races canines par la mode (avec des conséquences sanitaires lourdes), ou encore l'énorme business qui s'est structuré autour de cette nouvelle figure de l'animal-roi. On découvre que les chiens peuvent être cause de rupture amoureuse, sujet de garde partagée ou prétexte à des dépenses parfois absurdes.En filigrane, Mylène propose un regard sensible et documenté sur la manière dont notre rapport aux animaux, et aux chiens en particulier, reflète nos bouleversements intimes et sociaux.5 citations marquantes“J'ai été victime de la charge mentale de la croquette.”“On reproduit les biais de genre… même avec un chien.”“Un chien aujourd'hui, c'est un outil de développement personnel.”“Les chiens sont à la fois objets et sujets du consumérisme.”“Considérer son chien comme un enfant n'est pas déconnant… neurologiquement parlant.”10 questions structurantes posées dans l'épisodePourquoi as-tu décidé d'enquêter sur la place des chiens dans nos vies ?Comment expliques-tu l'évolution du chien d'animal de compagnie à “membre de la famille” ?Quelle différence entre “propriétaire” et “dog parent” ?Le chien est-il devenu un substitut affectif dans une société en perte de lien ?Y a-t-il une fast fashion canine ? Et quelles en sont les conséquences sanitaires ?Comment le chien impacte-t-il la vie de couple, y compris en cas de séparation ?En quoi le chien est-il un révélateur des inégalités de genre ?Quels sont les effets du chien sur la santé mentale humaine ?Sommes-nous en train de trop humaniser les chiens ?Peut-on aimer les chiens tout en respectant leur nature animale ?Timelapse00:01 → Introduction : la révolution canine00:03 → L'histoire de Toutoute et le déclic personnel00:08 → Enquête internationale : Corée, Mexique, Inde00:15 → Le chien, nouvel enfant ? Mutation de la parentalité00:22 → Anthropomorphisme, éducation et nutrition canine00:30 → Le chien dans le couple : charge mentale et séparation00:38 → Coparentalité canine et implications juridiques00:45 → Bienfaits psychologiques du chien00:50 → Le business mondial du chien00:56 → Villes, urbanisme et intégration canine01:00 → Question finale : comment être humain aujourd'hui avec un chien ? Suggestion d'autres épisodes à écouter : [HORS SÉRIE] Comment les animaux percoivent-ils le monde? avec Ed Yong (https://audmns.com/KstISYk) #137 Résilience, biomimétisme et connexion au vivant avec Tarik Chekchak (https://audmns.com/JVvudLX)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Episode 205: Entretien avec le sociologue Mounir Saidani Le projet « Archives d'histoire orale de la production intellectuelle maghrébine » vise à documenter les trajectoires de vie, les formations intellectuelles et les luttes politiques de plusieurs générations de femmes et d'hommes nord-africains qui ont contribué à la création de la culture écrite et parlée dans cette partie du monde. Les entretiens sont réalisés avec des économistes, planificateurs, nutritionnistes, architectes, sociologues ruraux et d'autres chercheurs algériens, marocains et tunisiens. Il s'agit de la toute première initiative au Maghreb visant à créer des archives écrites, orales et filmées du travail intellectuel de générations qui se sont battues pour construire leurs sociétés. Elle innove en rassemblant ces voix et en les portant à la connaissance d'un large public afin de mieux faire connaître les premiers aux seconds et de démocratiser l'accès au savoir dans notre région. Dans ce podcast, enregistré en Tunisie en juin 2023, Habib Ayeb, professeur émérite de géographie à l'Université de Paris 8, s'entretient avec le sociologue tunisien Mounir Saidani, Professeur de l'Enseignement Supérieur (Sociologie) à l'Institut Supérieure des Sciences Humaines, Université Tunis El Manar, et chercheur au Centre d'études et de recherches économiques et sociales (CERES). Équipe : Habib Ayeb, Géographe Max Ajl, Sociologue Ernest Riva Image : Ernest Riva Post-production :Benoît Kalka Veuillez trouver l'interview en PDF et la vidéo sur ce lien. Nous remercions infiniment Mohammed Boukhoudmi d'avoir interprété un morceau musical de « Elli Mektoub Mektoub » pour les besoins de ce podcast. Montage : Lena Krause, Boursière Résidente au Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT).
La CEDEAO célèbre ses 50 ans. Un anniversaire sur fond de crise depuis que trois de ses pays membres ont claqué la porte de l'organisation. Créée pour promouvoir l'intégration économique, sociale et politique en Afrique de l'Ouest, la CEDEAO est-elle encore crédible ? Quels sont les réussites et les échecs ? Quelles réformes vous semblent nécessaires ? Émission enregistrée à Abidjan. Invités :- Adama Ouattara Katiénéffooua, directeur général des politiques d'intégration au ministère des Affaires étrangères de Côte d'Ivoire- Abdourahmane Barry, docteur en Sociologie politique, consultant et analyste politique- Oswald Padonou, enseignant-chercheur en Sciences politiques, spécialiste des questions de sécurité.
La CEDEAO célèbre ses 50 ans. Un anniversaire sur fond de crise depuis que trois de ses pays membres ont claqué la porte de l'organisation. Créée pour promouvoir l'intégration économique, sociale et politique en Afrique de l'Ouest, la CEDEAO est-elle encore crédible ? Quels sont les réussites et les échecs ? Quelles réformes vous semblent nécessaires ? Émission enregistrée à Abidjan. Invités :Adama Ouattara Katiénéffooua, directeur général des politiques d'intégration au ministère des Affaires étrangères de Côte d'IvoireAbdourahmane Barry, docteur en Sociologie politique, consultant et analyste politiqueOswald Padonou, enseignant-chercheur en Sciences politiques, spécialiste des questions de sécurité.
Marc Joly est sociologue, chercheur au CNRS, et il a récemment publié un ouvrage fascinant : La pensée perverse au pouvoir.Quand Anne-Clotilde Ziegler, que vous avez déjà entendue sur VLAN dans un épisode consacré à la perversion narcissique, m'a recommandé de discuter avec Marc, je n'ai pas hésité une seconde. Il faut dire que le sujet me travaille depuis un moment, surtout à l'aune des comportements politiques qu'on observe aujourd'hui. J'avais envie d'aller au-delà de l'indignation ou du jugement hâtif, pour vraiment comprendre ce qui se joue dans ces dynamiques de pouvoir si troublantes.Dans cet épisode, j'ai eu le plaisir – et l'honnêteté, parfois l'inconfort – de plonger avec Marc dans les rouages de la perversion narcissique. Mais pas seulement dans le cadre intime : on parle ici de pouvoir, de politique, d'Emmanuel Macron bien sûr, mais aussi de Donald Trump, de ce que ces figures révèlent de nos sociétés. Marc est passionnant. Il a une rigueur intellectuelle rare, mais il sait aussi écouter, douter, nuancer.On a parlé de son parcours, de ce qui l'a mené à enquêter sur la violence psychologique, sur la manière dont un terme comme "pervers narcissique" a quitté le domaine de la psychanalyse pour s'inscrire dans nos vies quotidiennes, dans nos discussions, et maintenant dans notre compréhension du pouvoir. J'ai voulu comprendre si Emmanuel Macron, dans ses actions et dans ses discours, pouvait incarner cette figure toxique, si décriée dans les relations personnelles. Et je vous le dis franchement : certaines réponses font froid dans le dos.Nous avons aussi abordé le rôle de Brigitte Macron dans cette construction identitaire et politique, la manière dont leur relation – hors normes – a été instrumentalisée dans un récit médiatique. Et puis il y a cette comparaison troublante avec Trump, où le déni devient une stratégie de gouvernement, où le narcissisme n'est plus une tare mais une posture de conquête.J'ai questionné Marc sur l'avenir, sur l'écologie, sur le désintérêt des élites pour le bien commun. C'est un épisode dense, intense, mais nécessaire. Parce que les élections approchent, parce que le choix de nos dirigeants ne peut plus être pris à la légère, parce qu'on a besoin de comprendre ce qu'on vit pour pouvoir y faire face.Merci Marc pour ta clarté, ton engagement, et ta capacité à mettre des mots justes sur des phénomènes complexes.5 citations marquantes« Ce n'est pas le pouvoir qui pervertit, ce sont les pervers qui sont attirés par le pouvoir. »« Macron fait exactement l'inverse de tout ce qu'il dit. »« La pensée perverse au pouvoir, c'est une stratégie de domination fondée sur le déni. »« Le pervers narcissique séduit pour mieux dominer. »« Ce n'est pas un président, c'est un imposteur habillé d'empathie. »10 questions structurées posées dans l'interviewPourquoi avoir choisi d'étudier la perversion narcissique ?Comment passe-t-on de cette étude à un livre sur le pouvoir ?Qu'est-ce que la perversion narcissique selon la définition psychanalytique ?Pourquoi ce terme est-il souvent mal utilisé aujourd'hui ?Macron incarne-t-il cette pensée perverse ?Quelle est la différence entre Macron et Trump dans leur rapport au pouvoir ?Le pouvoir pervertit-il ou attire-t-il les pervers ?Peut-on diagnostiquer quelqu'un à distance ?Quel rôle joue Brigitte Macron dans cette dynamique ?Le système politique français favorise-t-il l'émergence de tels profils ?Timestamps clés pour YouTube00:00 Introduction par Grégory Pouy02:25 Début de l'interview avec Marc Joly04:00 De la perversion narcissique à la pensée au pouvoir07:00 Définition de la perversion narcissique13:00 Le pouvoir attire-t-il les pervers ?20:00 Emmanuel Macron : manipulation et disqualification30:00 Parallèle entre Macron et les relations toxiques45:00 Trump et le narcissisme grandiose56:00 Déni pervers et politique actuelle01:03:00 Le rôle du couple Brigitte-Emmanuel Macron Suggestion d'autres épisodes à écouter : #333 Tout comprendre sur l'emprise et les pervers narcissiques avec Anne-Clotilde Ziegler (https://audmns.com/AGugdzB) #314 Sortir du chaos et comprendre ce qui se joue en politique (partie 2) avec Raphael Llorca (https://audmns.com/PrcRrZy) #186 Quel nouveau modèle pour la France avec David Djaiz (https://audmns.com/GSOSydk)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La semaine dernière, Micaela nous a présenté son cours de sociologie politique. Aujourd'hui, elle nous raconte son enquête de terrain. Sa mission ? Observer les interactions avec les bancs, les grilles et les panneaux signalétiques au parc Montsouris dans le 14e arrondissement de Paris. Se passe-t-il des choses bizarres ? Bien sûr ! Retrouvez le texte exact, les notes qui accompagnent et enrichissent le texte, en vous abonnant sur www.onethinginafrenchday.com #FrenchListening #LearnFrench #FrenchPodcast #FrenchConversation #SociologyInFrench #ParisLife #FrenchCulture #FrenchLanguageLearning #RealFrenchConversation #FrenchForBeginners
Trente ans après la fin de la Guerre froide, l'Amérique latine, qui avait suscité tant d'espoirs démocratiques dans les années 1990, semble aujourd'hui confrontée à une nouvelle période d'instabilité politique et institutionnelle. Les transitions démocratiques engagées à la chute des dictatures militaires ont permis des avancées notables : alternances politiques, élections relativement libres, renforcement de la société civile. Mais ces progrès sont aujourd'hui fragilisés. Dans plusieurs pays de la région, les institutions sont affaiblies, les libertés reculent, et la méfiance envers les partis et les dirigeants est généralisée.Les causes sont multiples : corruption endémique, violence, inégalités sociales persistantes, essoufflement des modèles de croissance, mais aussi montée en puissance de mouvements populistes, qu'ils soient de droite ou de gauche, qui remettent parfois en cause les principes mêmes de l'État de droit.Du Venezuela au Nicaragua, du Brésil à l'Argentine, du Pérou au Salvador, la démocratie semble vaciller, entre répression, instabilité, et autoritarisme rampant.La démocratie latino-américaine est-elle en crise ? Est-elle en train de mourir, ou de se transformer ? Quels sont les leviers de résistance ou de renouveau ?Émission co-animée avec Olivier Compagnon. Professeur d'Histoire contemporaine à l'Institut des Hautes Études de l'Amérique Latine. Université Sorbonne Nouvelle. Et directeur adjoint du CREDA.Depuis la Maison de l'Amérique Latine à Paris à l'occasion des Semaines de l'Amérique Latine et des Caraïbes. Invités : Yoletty Bracho, maîtresse de conférences en Science politique à l'Université d'Avignon. Spécialiste du Venezuela, « Rapports ordinaires à la violence d'État au Venezuela : productions, résistances, (dé)légitimations » dans la revue Cahiers des Amériques Latines (n°103) Camille Goirand, professeure de Science politique à l'IHEAL Université Sorbonne Nouvelle et membre du CREDA. Spécialiste du Brésil et des évangéliques en politique. « Le parti des travailleurs au Brésil. Des luttes sociales aux épreuves du pouvoir. Vies militantes à Recife », éd Karthala David Copello, maître de conférences en Sociologie politique à l'Institut Catholique de Paris et chercheur au CREDA. Spécialiste de la circulation des idées politiques entre l'Europe et l'Amérique Latine. « Les droits humains armés : guérillas, dictatures et démocratie en Argentine », Presses Universitaires de Rennes Pablo Stefanoni, docteur en Histoire et journaliste. Rédacteur en chef de la revue « Nueva Sociedad ». Auteur de nombreux ouvrages dont « La rébellion est-elle passée à droite ? Dans le laboratoire mondial des contre-cultures néoréactionnaires », éd. La Découverte.
Pierre-Michel MengerCollège de FranceAnnée 2023-2024Sociologie du travail créateurColloque - Boulez : l'invention au pouvoir ? Les années 1975-1995 - L'opposition à Boulez, entre ressentiment personnel et contestation d'un modèleSession 5 : Le musicien sur tous les frontsIntervenant :Christian MerlinUniversité de Lille-Nord de FranceColloque organisé pour le centenaire de la naissance de Pierre Boulez par le Pr Pierre-Michel Menger, chaire Sociologie du travail créateur, et Nicolas Donin, professeur de musicologie à l'université de Genève.Avec le soutien de la Fondation du Collège de France et de son grand mécène LVMH.RésuméRien d'étonnant à ce que celui qui s'est construit dans la désobéissance et le refus de l'autorité, ait très tôt vu la sienne contestée. La virulence de l'opposition à Boulez fut à la mesure de l'intransigeance de l'homme et du pouvoir, réel ou fantasmé, qu'on lui prêtait. Nous reviendrons sur les ressorts d'une polarisation de la vie musicale française.Dès les concerts du Domaine musical, fondés en 1954, se dessine une opposition esthétique dont le chef de file le plus actif et brillant est le journaliste du Figaro Bernard Gavoty. L'opposition esthétique s'accompagne d'une opposition institutionnelle : refus de subvention publique au Domaine musical, hostilité du Conseil national de la musique. L'imbrication entre divergences esthétiques, conflit institutionnel et inimitié personnelle culminera dans l'affrontement avec André Jolivet.De lutte entre l'institution (radio, instances gouvernementales) et l'underground (la niche privée du Domaine musical), l'opposition prend dans les années 1960 l'allure d'une lutte au sein-même de l'institution, lorsque, à la suite du ralliement d'André Malraux, Boulez est écouté au ministère, grâce à des relais d'influence comme Gaëtan Picon ou Emile Biasini. Se constitue alors au sein-même du ministère un courant « contre-révolutionnaire », autour de Marcel Landowski. La victoire de celui-ci aboutit en 1966 au départ de Boulez, qui renonce à toute fonction en France.À son retour, dans les années 1970, à l'initiative de Georges Pompidou, l'opposition prend une autre dimension. Jusqu'ici, Boulez contre l'institution, c'était David contre Goliath. Désormais, l'IRCAM, financé par la puissance publique mais aux frontières de l'appareil d'Etat, Boulez ayant posé comme condition de ne pas dépendre directement du ministère, sera non plus dénoncé comme le jouet d'un agitateur culturel à l'influence somme toute circonscrite, mais celui d'un autocrate détenant tous les leviers de la création. L'hostilité ne vient plus seulement de milieux conservateurs attachés à la tonalité, mais aussi d'avant-gardistes s'estimant lésés, comme Iannis Xenakis ou Jean-Claude Eloy.Se rejoignent alors les deux oppositions : celle de l'institution qui entend garder le contrôle de son administration et fustige ce qu'elle considère comme son détournement à des fins personnelles, et celle des anti-modernes, qui prônent un retour à une esthétique plus consonante et dénoncent désormais en Boulez un homme de pouvoir et un compositeur officiel.
Pierre-Michel MengerCollège de FranceAnnée 2023-2024Sociologie du travail créateurColloque - Boulez : l'invention au pouvoir ? Les années 1975-1995 - Table-ronde conclusive « Where is Boulez now? »Session 5 : Le musicien sur tous les frontsIntervenants :Edward CampbellEmeritus Professor of Music, King's College, University of AberdeenEric DrottUniversity of Texas, AustinJonathan GoldmanProfesseur titulaire de musicologie, Université de MontréalCatherine LosadaProfessor of Music Theory, University of CincinnattiColloque organisé pour le centenaire de la naissance de Pierre Boulez par le Pr Pierre-Michel Menger, chaire Sociologie du travail créateur, et Nicolas Donin, professeur de musicologie à l'université de Genève.Avec le soutien de la Fondation du Collège de France et de son grand mécène LVMH.
Pierre-Michel MengerCollège de FranceAnnée 2023-2024Sociologie du travail créateurColloque - Boulez : l'invention au pouvoir ? Les années 1975-1995 - Réinventer la musique en laboratoire : l'Ircam comme expérience collaborativeSession 4 : La musique en questionIntervenant :Andrew GerzsoCollaborateur de Pierre Boulez pour les œuvres réalisés à l'Ircam, ancien directeur de département à l'IrcamColloque organisé pour le centenaire de la naissance de Pierre Boulez par le Pr Pierre-Michel Menger, chaire Sociologie du travail créateur, et Nicolas Donin, professeur de musicologie à l'université de Genève.Avec le soutien de la Fondation du Collège de France et de son grand mécène LVMH.Résumé« La musique n'a pas besoin d'un laboratoire ». C'est dans ces termes que le célèbre physicien et Prix Nobel Werner Heisenberg à l'institut Max Planck a rejeté en 1970 le projet de Pierre Boulez de collaboration entre sciences et musique. Werner Heisenberg pensait-il que la musique est uniquement le domaine de la subjectivité et de l'intuition (alors même que la lutherie, par exemple, implique une haute technicité guidée par des critères musicaux) ? Que scientifiques et musiciens ne pouvaient pas établir un dialogue et se stimuler mutuellement ?Dans une première partie, ma communication reviendra sur les différentes tentatives – fructueuses et infructueuses – au sein de l'Ircam dans ses premières années pour organiser cette fameuse collaboration entre scientifiques et musiciens afin d'explorer les nouvelles possibilités offertes à la musique par les technologies émergentes, notamment dans le domaine de l'informatique.Dans une deuxième partie, j'évoquerai les différentes modalités de travail qui ont caractérisé ma collaboration avec Pierre Boulez entre 1980 et 2011, lors de la production de ses œuvres à l'Ircam : Répons, Dialogue de l'ombre double, …explosante-fixe… et Anthèmes 2. Notre collaboration s'est mobilisée tantôt sur la recherche d'un vocabulaire musical électronique, tantôt autour d'une idée musicale, tantôt sur une métaphore qui devrait guider la réalisation électronique. Ces derniers points seront illustrés par quelques exemples tirés des œuvres de Pierre Boulez.
Pierre-Michel MengerCollège de FranceAnnée 2023-2024Sociologie du travail créateurColloque - Boulez : l'invention au pouvoir ? Les années 1975-1995 - « …quasi vidua … ». On Anthèmes 2Session 4 : La musique en questionIntervenant :Gerald BennettFondateur et Ancien Directeur de l'Institute of Computer Music and Sound Technology, Université des Arts de ZurichColloque organisé pour le centenaire de la naissance de Pierre Boulez par le Pr Pierre-Michel Menger, chaire Sociologie du travail créateur, et Nicolas Donin, professeur de musicologie à l'université de Genève.Avec le soutien de la Fondation du Collège de France et de son grand mécène LVMH.RésuméPierre Boulez reminds us that one of the sources of the form of Anthèmes 1 is the plainchant Lamentations of Jeremiah, which he sang in his youth during the First Nocturne service on Holy Thursday. The most striking feature of this piece is the setting of the Hebrew letters that separate the various verses of the text. Boulez translates this idea by using the harmonics of the solo violin to separate the sections of Anthèmes, referring to the harmonics as "letters." He insists that he uses only the structure of the Lamentations in his music, not their content. In reality, however, the music itself often suggests the opposite, as examples will show. It is unlikely that a reader as sensitive as Boulez would refer to a work with such expressive content solely for formal reasons.During a discussion of Anthèmes 2 with Peter Szendy on the occasion of its first French performance in October 1997, Boulez explains why he abandoned his belief that music had to be athematic. Jonathan Goldman has admirably described and illustrated what constitutes a "theme" in the Anthèmes pieces. It is important to note how the use of themes influences the task of composition by adding an expressive dimension. At the same time, the choice of digital techniques to create the electronic accompaniment in Anthèmes 2 strongly defines and limits its expressive potential. The thematic material in the piece fulfills many functions: the articulation of large-scale form, the furnishing of coherent musical patterns on which to elaborate, dramatic contrast, historical reference, the creation of a musical-metaphorical context for the composition. All of these will be discussed with examples.
Pierre-Michel MengerCollège de FranceAnnée 2023-2024Sociologie du travail créateurColloque - Boulez : l'invention au pouvoir ? Les années 1975-1995 - Le réformisme institutionnel de Pierre BoulezSession 5 : Le musicien sur tous les frontsIntervenant :Laurent BayleCommissaire général de l'année Pierre Boulez 2025Colloque organisé pour le centenaire de la naissance de Pierre Boulez par le Pr Pierre-Michel Menger, chaire Sociologie du travail créateur, et Nicolas Donin, professeur de musicologie à l'université de Genève.Avec le soutien de la Fondation du Collège de France et de son grand mécène LVMH.RésuméBien avant que 1977 ne marque l'inauguration de l'Ircam et le début de son enseignement au Collège de France, Pierre Boulez avait posé les bases de son action publique. Il l'avait même fait en suscitant des polémiques retentissantes qui laissèrent peu de doute sur le caractère entier de son engagement. Ainsi du célèbre plaidoyer au titre assassin, Il faut brûler les maisons d'opéra, paru dans Der Spiegel en 1967.À plus d'un titre, les « années Collège » représentent néanmoins un changement d'échelle : fort de son leadership, il abandonne ses modes d'action militants et « artisanaux » des débuts dans le but de mener à bien son dessein de modernisation de l'ensemble du paysage musical ; il n'hésite pas à se retirer partiellement de ses responsabilités planétaires pour mieux assumer, après deux décennies de désamour, son retour sur la scène institutionnelle française (corrélé à la genèse de l'Ircam, l'Ensemble Intercontemporain, l'Opéra-Bastille, jusqu'à la Cité de la musique) ; ou encore, il formalise, dès le lancement du Centre Pompidou, le besoin d'établir de fortes synergies entre des pôles généralistes multiformes et des satellites spécialisés, afin que la recherche se confronte au monde extérieur.Ma communication tentera de cerner les lignes de force qui traversaient sa démarche institutionnelle, en prenant notamment appui sur mes souvenirs personnels, tel que j'ai déjà pu les évoquer dans un petit livre, Pierre Boulez aujourd'hui, paru aux éditions Odile Jacob en janvier 2025. J'ai en effet eu la chance d'accompagner sa trajectoire dès 1986, en assumant d'abord la direction artistique de l'Ircam, puis, en lui succédant à la tête de cet Institut en 1992, avant de prendre la direction de la Cité de la musique en 2001 et de poursuivre son combat pour la construction d'un grand auditorium qui ne verra le jour qu'en 2015. De ma position d'observateur et d'acteur privilégié, j'ai pu mesurer une adversité qui, prompte à dénoncer l'hégémonie supposée de Pierre Boulez, entretenait la thèse d'un renversement de conduite et de valeurs résultant de sa réussite internationale de chef d'orchestre : il serait rapidement passé d'un engagement collectif, souvent associé au clan des « modernes engagés à gauche », à une posture individualiste marquée par le compromis et l'instrumentalisation.L'ambivalence de sa relation avec l'Opéra de Paris représente à cet égard un cas intéressant à observer. Ce projet l'occupa sûrement autant que la mise en place plus tardive de la Cité de la musique. Déjà, au milieu des années 1960, il s'était engagé, avec Maurice Béjart, auprès de Jean Vilar pour transformer l'Opéra Garnier. Le renoncement d'André Malraux avait alors accéléré son « exil » et son activisme international. Plus tard, au cœur des « années Collège », de 1982 à 1989, il tentera à nouveau, malgré son scepticisme grandissant, de réformer l'art lyrique en s'impliquant fortement dans la construction de l'Opéra-Bastille. Ses préconisations dépassaient la problématique de la « correspondance entre les arts », reflétant son attirance pour l'émergence d'une organisation transverse, déjà éprouvée à l'Ircam, à même de s'ouvrir à la création tout en donnant sens à l'exposition d'un répertoire élargi. Les pouvoirs successifs se tinrent à bonne distance, mais cet échec, loin de sonner le glas des visions bouléziennes, motivera au contraire le work in progress de la Villette.Les nombreuses tribunes relatives à la politique culturelle parues au fil du temps dans la presse généraliste sous la signature de Pierre Boulez, incluant celle du Spiegel, parlent d'elles-mêmes : une fois franchie l'équivoque volontaire de l'accroche, il s'est toujours placé dans une perspective visant à améliorer les structures existantes par des aménagements progressifs des usages plutôt que par l'exaltation d'un quelconque schisme. Le temps de la conquête motive des formes de guérilla et des élans polémiques énergisants, faute de quoi rien n'avance [Pourquoi je dis non à Malraux (1966), La Cité unijambiste (1999), etc.]. L'exercice du pouvoir, lui, fixe des règles autrement contraignantes : dès l'aventure du Domaine musical lancée en 1953, pour Pierre Boulez, gouverner, c'est s'engager dans la voie de réformes au long cours, au risque assumé de concessions voire de renoncements passagers.Une forme d'unité se dégage de sa pratique de responsable empreinte de hasard et de détermination. Allusion faite à la formule jaurésienne de « réformisme révolutionnaire », il est possible d'affirmer que Pierre Boulez, fin dialecticien de « l'ordre et du chaos », a pensé avant tout l'institution en termes d'évolution et non de rupture radicale.
Pierre-Michel MengerCollège de FranceAnnée 2023-2024Sociologie du travail créateurColloque - Boulez : l'invention au pouvoir ? Les années 1975-1995 - Multiactivité et stratégie créatriceSession 5 : Le musicien sur tous les frontsIntervenant :Pierre-Michel MengerProfesseur du Collège de FranceColloque organisé pour le centenaire de la naissance de Pierre Boulez par le Pr Pierre-Michel Menger, chaire Sociologie du travail créateur, et Nicolas Donin, professeur de musicologie à l'université de Genève.Avec le soutien de la Fondation du Collège de France et de son grand mécène LVMH.RésuméAu long de la carrière de Pierre Boulez, l'activité créatrice est assortie de rôles professionnels complémentaires destinés d'abord à favoriser la diffusion de son œuvre et des œuvres de la modernité qu'il soutient : fondateur et directeur d'institutions, chef d'orchestre et directeur musical. Un autre rôle s'ajoute sporadiquement puis plus systématiquement, celui d'enseignant et de pédagogue, sur deux versants, celui du professeur et celui du médiateur cherchant à augmenter le coefficient d'intelligibilité des œuvres présentées en concert auprès d'un public profane. L'enseignement au Collège de France est à l'intersection des activités de pédagogue et de théoricien-poéticien de son propre travail.Le problème qui sera examiné est le suivant. Multiplier les rôles a une courbure typique. C'est d'abord le produit d'une nécessité, c'est un moyen de faire des apprentissages multiples, et c'est enfin une ressource dans la recherche d'un contrôle plus élevé sur les facteurs de production et de diffusion du travail de création. Mais cette démultiplication a des coûts évidents : les tâches multiples peuvent certes être complémentaires sur le plan fonctionnel, mais elles sont rivales sur le plan de l'énergie à dépenser et de l'allocation du temps donné aux différentes tâches à exercer. Je montrerai comment, dans le cours de cette carrière multiactive, l'activité compositionnelle de Boulez acquiert ou renforce des caractéristiques propres à rendre plus complémentaires que rivales, mais non sans difficultés et ambiguïtés, toutes ces fonctions qui, pour chacune d'entre elles, pourraient remplir un agenda complet d'activité.
Clap de fin ce samedi pour le Festival de Cannes. Une 78è édition qui restera très politique, à l'image des multiples prises de position -contre le président américain Donald Trump ou la guerre à Gaza- qui ont marqué la cérémonie d'ouverture. Cannes est-il à l'image de l'engagement des artistes ou bien celui-ci est-il en recul ? La parole est-elle de moins en moins libre ? En quoi peut-elle faire bouger les choses ? Pour en débattre :- Charles Berling, comédien, metteur en scène, directeur de la scène nationale Châteauvallon-Liberté, à Toulon. Il fête cette année les 60 ans du très beau site de Chateauvallon, avec le festival d'été qui aura lieu du 26 juin au 29 juillet 2025- Yuming Hey, comédien. Aujourd'hui il monte les marches du Festival de Cannes pour son interprétation dans le film Ma frère, de Lise Akoka et Romane Gueret présenté en sélection officielle dans la section Cannes Première, par ailleurs, il joue actuellement au Théâtre 14 Les bonnes de Jean Genet, mise en scène de Mathieu Touzé- Emmanuel Wallon, professeur émérite de Sociologie politique à l'Université Paris Nanterre.
Clap de fin ce samedi pour le Festival de Cannes. Une 78è édition qui restera très politique, à l'image des multiples prises de position -contre le président américain Donald Trump ou la guerre à Gaza- qui ont marqué la cérémonie d'ouverture. Cannes est-il à l'image de l'engagement des artistes ou bien celui-ci est-il en recul ? La parole est-elle de moins en moins libre ? En quoi peut-elle faire bouger les choses ? Pour en débattre :- Charles Berling, comédien, metteur en scène, directeur de la scène nationale Châteauvallon-Liberté, à Toulon. Il fête cette année les 60 ans du très beau site de Chateauvallon, avec le festival d'été qui aura lieu du 26 juin au 29 juillet 2025- Yuming Hey, comédien. Aujourd'hui il monte les marches du Festival de Cannes pour son interprétation dans le film Ma frère, de Lise Akoka et Romane Gueret présenté en sélection officielle dans la section Cannes Première, par ailleurs, il joue actuellement au Théâtre 14 Les bonnes de Jean Genet, mise en scène de Mathieu Touzé- Emmanuel Wallon, professeur émérite de Sociologie politique à l'Université Paris Nanterre.
Dans cet épisode, je discute avec ma fille Micaela de son cours de sociologie. Elle nous explique le projet sur lequel elle et sa classe sont en train de travailler. Après un cours sur la théorie, elle va pouvoir passer à la pratique grâce à une enquête de terrain. Mais sur quoi va-t-elle enquêter? Cette conversation vous offre un aperçu de la vie universitaire française tout en vous aidant à améliorer votre compréhension orale. Parfait pour les apprenants de français de niveau intermédiaire intéressés par les sciences sociales, la vie étudiante en France et les vraies conversations entre générations. www.onethinginafrenchday.com #FrenchSociology #ParisianDailyLife #FrenchPoliticalScience #FrenchUniversityLife #LearnFrenchWithRealLife #FrenchFieldwork #FrenchAcademicVocabulary #FrenchConversation #ParisPublicSpaces #FrenchStudentLife
durée : 00:37:04 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Didier Eribon publie Sociobiographie (Flammarion). Le philosophe et sociologue s'y entretient avec Geoffroy Huard sur la manière dont son travail s'articule avec son parcours personnel et celui de ses proches. Comment écrit-on sa propre sociologie ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Didier Eribon Sociologue et philosophe, professeur invité à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Fellow de King's Colllege à Cambridge (Royaume-Uni)
Une audience particulièrement houleuse s'est tenue ce mardi 8 avril 2025 devant la Cour suprême israélienne, symbole des tensions politiques dans le pays. Les recours contre le limogeage du chef de l'Agence de la sécurité intérieure (Shin Bet), Ronen Bar, étaient examinés. Cette décision est dénoncée par ses détracteurs comme une dérive autocratique du pouvoir. Tout comme le vote à l'unanimité, fin mars, d'une motion de défiance inédite contre la procureure générale Gali Baharav-Miara. Dans le contexte de l'offensive à Gaza et de la colonisation en Cisjordanie, Israël constitue-t-il encore une démocratie ? Qu'est-ce qui pourrait stopper le Premier ministre Benyamin Netanyahu ?Pour en débattre Sylvaine Bulle, sociologue, chercheuse à l'École des hautes études en sciences sociales), autrice du livre Sociologie de Jérusalem (Éditions de La Découverte, 2020) Rina Bassist, correspondante de la radio israélienne à Paris et rédactrice au journal Al-Monitor Éric Danon, ambassadeur de France en Israël de 2019 à 2023À lire aussiIsraël: Benyamin Netanyahu mis en cause pour «conflit d'intérêts» pour le renvoi du chef du Shin Bet
Une audience particulièrement houleuse s'est tenue ce mardi 8 avril 2025 devant la Cour suprême israélienne, symbole des tensions politiques dans le pays. Les recours contre le limogeage du chef de l'Agence de la sécurité intérieure (Shin Bet), Ronen Bar, étaient examinés. Cette décision est dénoncée par ses détracteurs comme une dérive autocratique du pouvoir. Tout comme le vote à l'unanimité, fin mars, d'une motion de défiance inédite contre la procureure générale Gali Baharav-Miara. Dans le contexte de l'offensive à Gaza et de la colonisation en Cisjordanie, Israël constitue-t-il encore une démocratie ? Qu'est-ce qui pourrait stopper le Premier ministre Benyamin Netanyahu ?Pour en débattre Sylvaine Bulle, sociologue, chercheuse à l'École des hautes études en sciences sociales), autrice du livre Sociologie de Jérusalem (Éditions de La Découverte, 2020) Rina Bassist, correspondante de la radio israélienne à Paris et rédactrice au journal Al-Monitor Éric Danon, ambassadeur de France en Israël de 2019 à 2023À lire aussiIsraël: Benyamin Netanyahu mis en cause pour «conflit d'intérêts» pour le renvoi du chef du Shin Bet
Parmi les usages les plus controversés des animaux figure l'expérimentation en laboratoire. Tests de cosmétiques, d'additifs alimentaires ou de traitements médicaux reposent sur des pratiques anciennes, héritées notamment de la vivisection. Fabien Carrié, maître de conférences et co-auteur de Sociologie de la cause animale (La Découverte), revient sur l'histoire et les enjeux de ces expérimentations.
durée : 01:59:53 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Cette semaine, dans les Matins du samedi, on s'intéresse au phénomène des data centers à Marseille, à la situation du Royaume-Uni depuis l'arrivée de Keir Starmer au pouvoir et au nouveau film du réalisateur tchèque Jiří Mádl : Radio Prague. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Clément Marquet Chercheur en sociologie au Centre de Sociologie de l'Innovation (CSI) de Mines Paris PSL; Catherine Mathieu Économiste à l'OFCE, spécialiste du Royaume-Uni et des questions européennes; Jiří Mádl Réalisateur, acteur, et scénariste tchèque; Juliette Démas Correspondante à Londres de Libération
durée : 00:09:23 - La Transition de la semaine - par : Nicolas Herbeaux - Ce samedi, dans la Transition de la semaine, on s'intéresse aux inquiétudes des habitants et des élus de Marseille face à la multiplication des centres de données : les "data center". Un phénomène qui inquiète et pose des questions de consommation d'énergie et de respect de l'environnement. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Clément Marquet Chercheur en sociologie au Centre de Sociologie de l'Innovation (CSI) de Mines Paris PSL
durée : 00:59:01 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Emile Durkheim naît en 1858 à Épinal. Après de brillantes études en philosophie, Durkheim opère un virage vers la sociologie durant sa thèse De la division du travail social (1893). Dès lors, lui et les chercheurs qui l'entourent s'efforceront d'ériger la sociologie au rang de science. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Matthieu Béra Professeur des universités en sociologie à Bordeaux, chercheur à l'IRDAP et associé au CéSor ; Philippe Steiner Professeur émérite de sociologie à Sorbonne Université
Corée du Sud, Italie, Russie, États-Unis... partout autour du globe, la baisse de la natalité inquiète. Selon une étude publiée dans le magazine scientifique The Lancet, le taux de fécondité a été divisé par 2 depuis 1950 passant de 4,8 enfants par femme à 2,2 en 2021. Une chute qui devrait s'accentuer au point d'entraîner une décroissance démographique. En 2100, les chercheurs estiment que sur les 204 pays étudiés, 97% seront en dessous du taux de renouvellement de la population. Seule l'Afrique subsaharienne devrait rester une région dynamique en termes de natalité. Besoins de santé, accessibilité des transports, immigration... le changement démographique déjà amorcé affecte de nombreux domaines. Alors que les pays rivalisent de politiques visant à limiter la baisse des naissances, qu'en est-il de leur efficacité ? Faut-il vraiment s'inquiéter d'un futur sans enfant ou, au contraire, en saisir les opportunités ? Cette émission est une rediffusion du 14 novembre 2024. Avec• David Duhamel, économiste, enseignant à Sciences Po Paris. Auteur de Un Monde sans enfants - le pire arrive... mais le meilleur peut suivre (Buchet.Chastel, 2024)• Parfait Eloundou-Enyegue, démographe, professeur de Sociologie et de Démographie à l'Université de CORNELL aux États-Unis. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Inès Emprin. Le blogueur ivoirien, Yves-Landry Kouamé, partage son scepticisme vis-à-vis de la COP29. Umbo Salama, un blogueur congolais, s'agace des « nionsologues », ces personnes qui se prétendent expertes sur tout sujet. Programmation musicale :► IFA - Oxlade, Fally Ipupa► Nturimwiza - B-Threy.
Corée du Sud, Italie, Russie, États-Unis... partout autour du globe, la baisse de la natalité inquiète. Selon une étude publiée dans le magazine scientifique The Lancet, le taux de fécondité a été divisé par 2 depuis 1950 passant de 4,8 enfants par femme à 2,2 en 2021. Une chute qui devrait s'accentuer au point d'entraîner une décroissance démographique. En 2100, les chercheurs estiment que sur les 204 pays étudiés, 97% seront en dessous du taux de renouvellement de la population. Seule l'Afrique subsaharienne devrait rester une région dynamique en termes de natalité. Besoins de santé, accessibilité des transports, immigration... Le changement démographique déjà amorcé affecte de nombreux domaines. Alors que les pays rivalisent de politiques visant à limiter la baisse des naissances, qu'en est-il de leur efficacité ? Faut-il vraiment s'inquiéter d'un futur sans enfant ou, au contraire, en saisir les opportunités ? Cette émission est une rediffusion du 14 novembre 2024. Avec• David Duhamel, économiste, enseignant à Sciences Po Paris. Auteur de Un Monde sans enfants - le pire arrive... mais le meilleur peut suivre (Buchet.Chastel, 2024)• Parfait Eloundou-Enyegue, démographe, professeur de Sociologie et de Démographie à l'Université de CORNELL aux États-Unis. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Inès Emprin. Le blogueur ivoirien, Yves-Landry Kouamé, partage son scepticisme vis-à-vis de la COP29. Umbo Salama, un blogueur congolais, s'agace des « nionsologues », ces personnes qui se prétendent expertes sur tout sujet. Programmation musicale :► IFA - Oxlade, Fally Ipupa► Nturimwiza - B-Threy.
Jak je možné, že za války se lidé mohou dopouštět vražd a jiných zvěrstev, a přitom po návratu domů se opět promění ve spořádané občany, rodiče, zaměstnance? Je to snad nějaká součást naší lidské podstaty? Dokázali bychom se vzdát potřeby válčit? V dnešní době to zní skoro jako nesmyslné téma. Jsou otázky, které jsou bolestivé a palčivé, a přitom se jejich nemůžeme vzdát, protože souvisí až příliš blízce s podstatou člověka. Víte, že klasická antropologie se ale dlouhá léta téměř nevěnovala otázkám války? Proto v těchto dnech vychází kniha Martina Soukupa Antropologie války. A protože v těchto dnech si připomínáme nešťastné výročí totální války Ruska proti Ukrajině, bylo o důvod víc, pobavit se nad touto otázkou i u mne na Hausbotu.Začíná další hausbotové povídání. Pokud budete chtít celé znění a bez reklam, pojďte na můj kanál herohero - https://herohero.co/petrhorky.Odkazy:Thomasův teorém - https://cs.wikipedia.org/wiki/Thomas%C5%AFv_teor%C3%A9mStanfordský experiment - https://cs.wikipedia.org/wiki/Stanfordsk%C3%BD_v%C4%9Bze%C5%88sk%C3%BD_experimentMilgramův experiment - https://cs.wikipedia.org/wiki/Milgram%C5%AFv_experimentKnihy:Martin Soukup - Antropologie války (r. 2025) - https://www.databazeknih.cz/knihy/antropologie-valky-558573Sarah M. Nelson - Prasata pro předky - Ancestors for the Pigs: Pigs in Prehistory (r. 1998) - https://www.enbook.cz/catalog/product/view/id/2356836?utm_source=google&utm_medium=cpc&utm_campaign=Enbook CZ - PMAX_All products&utm_id=17630370428&gad_source=1&gbraid=0AAAAADgFPkZXcIVX__ufnTxtMysjYo3CG&gclid=Cj0KCQiA8fW9BhC8ARIsACwHqYocSdhBiOAM78AOOyw_V2HM5iYHhXor0EnGmFIVfeySdgpjCIGT7EUaAkwcEALw_wcBNapoleon Chagnon - Yanomamö: The Fierce People (r. 1968), Studying the Yanomamö (r. 1974)Marvin Harris - Krávy, prasata, války a čarodějnice (r. 2020) - https://www.databazeknih.cz/prehled-knihy/kravy-prasata-valky-a-carodejnice-hadanky-kultury-452994Daniel Štrobl - Psychologické aspekty zabití (r. 2019) - https://www.databazeknih.cz/prehled-knihy/psychologicke-aspekty-zabiti-prozitky-vojaku-424471Hannah Arendt - Eichmann v Jeruzalémě: Zpráva o banalitě zla (r. 1995) - https://www.databazeknih.cz/knihy/eichmann-v-jeruzaleme-zprava-o-banalite-zla-23601Philip Zimbardo - https://www.databazeknih.cz/prehled-knihy/luciferuv-efekt-jak-se-z-dobrych-lidi-stavaji-lide-zli-205001Konrad Lorenz - Takzvané zlo (r. 1963) - https://www.databazeknih.cz/knihy/takzvane-zlo-24448Support the show
durée : 00:59:03 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Le Sommet pour l'action sur l'IA annonce un essor du nombre de centres de données en France. Depuis quelques années, Marseille, désormais hub numérique mondial, accueille ces infrastructures qui, en plus d'être gourmandes en eau et en énergie, sont majoritairement américaines. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Ophélie Coelho Chercheuse indépendante, doctorante associée au Centre Internet et Société du CNRS; Clément Marquet Chercheur en sociologie au Centre de Sociologie de l'Innovation (CSI) de Mines Paris PSL
La déroute militaire du Hezbollah au Liban, puis en Syrie marque un tournant et bouleverse la géopolitique du Moyen-Orient. Une page vient de se tourner. Les ambitions de puissance régionale de l'Iran sont sérieusement mises à mal. La République islamique est fragilisée. Sa situation économique est jugée catastrophique. Parallèlement, le programme nucléaire de l'Iran n'a jamais été aussi avancé, en quantité comme en qualité. Le programme balistique iranien a lui aussi été accéléré. Le délai de sécurité d'un an a été enfoncé depuis longtemps. Avec la destruction de ses milices par Israël, l'Iran a perdu la première couche censée le protéger contre ses ennemis.D'où la tentation de rétablir sa dissuasion régionale en franchissant le seuil nucléaire. La diplomatie est-elle encore possible ? Mardi dernier (4 février 2025) à Washington, Donald Trump a signé devant les journalistes un décret présidentiel rétablissant une « pression maximale sur Téhéran dont le programme nucléaire serait une menace existentielle pour les États-Unis. L'objectif est d'assécher les revenus pétroliers du régime. Donald Trump veut des négociations avec Téhéran. Et Téhéran semble soudainement intéressé à discuter de son programme nucléaire après avoir traité Joe Biden avec un mépris non dissimulé. Quelques jours avant l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, Moscou et Téhéran signaient un accord stratégique de vingt-cinq ans. Une guerre indirecte oppose de facto Israël et l'Iran. La nouvelle configuration du Moyen-Orient provoquera-t-elle durcissement ou assouplissement de l'Iran ? Quel genre d'accord Donald Trump veut-il avec Téhéran ?Invités Azadeh Kian, professeur de Sociologie à l'Université Paris Cité ». « Rethinking gender, ethnicity and religion in Iran ». Réédition 2025 chez Bloomsbury. Bertrand Badie, professeur émérite des Universités à Sciences Po. « L'art de la paix » chez Flammarion.
durée : 00:58:04 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Les communautés chinoises du monde entier célébreront demain le Nouvel An lunaire. En Europe, si elles se sont longtemps tenues à l'écart de la sphère politique de leur pays d'accueil, des revendications et engagements se font jour à mesure que les profils des membres de la diaspora évoluent. - réalisation : Sam Baquiast - invités : Emmanuel Santarromana Doctorant au Centre Européen de Sociologie et de Science Politique (CESSP) à Paris 1 Sorbonne; Simeng Wang Sociologue, chargée de recherches au CNRS; Pierre-Antoine Donnet Rédacteur en chef du trimestriel Asia Magazine
durée : 00:58:25 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - En France, 1,8 million de personnes perçoivent le RSA, créé en 2009 pour lutter contre la pauvreté et favoriser le retour à l'emploi. Pourtant, près de la moitié restent dans ce dispositif plus de quatre ans. Entre freins individuels et limites des politiques publiques, sortir du RSA reste un défi. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Anne Eydoux Maîtresse de conférences d'économie au Cnam, chercheuse au Centre d'études de l'emploi et du travail (CEET) et au Laboratoire interdisciplinaire de sociologie économique (Lise), membre des Economistes atterrés; Julie Oudot doctorante en sociologie au Centre de Sociologie des Organisations
Het is Kerstreces in politiek Den Haag en Team Haagse Zaken had behoefte aan wat reflectie. Want we leven in een uniek politiek tijdperk, met de radicaal-rechtse PVV als grootste partij, met drie partijen zonder bestuurlijke ervaring in het kabinet, en met een experiment met een partijloze premier die doet wat vier partijleiders hem vanuit de Tweede Kamer opdragen. En daarom nodigt Haagse Zaken deze én komende week drie wetenschappers uit die zich bezighouden met de Haagse politiek. Wat kunnen we van hen leren? En hoe beschouwen zij het tijdperk-Schoof?In deze aflevering hoor je van politicologen Merijn Oudenampsen, Loes Aaldering en Tom van der Meer over rechts-populistische partijen en de oplossingen voor problemen die deze partijen (niet) bieden.Gasten: Merijn Oudenampsen, Loes Aaldering en Tom van der Meer Presentatie: Guus Valk Redactie & productie: Iris Verhulsdonk en Fleur KleinhuisMontage: Pieter BakkerZie het privacybeleid op https://art19.com/privacy en de privacyverklaring van Californië op https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Het is Kerstreces in politiek Den Haag en Team Haagse Zaken had behoefte aan wat reflectie. Want we leven in een uniek politiek tijdperk, met de radicaal-rechtse PVV als grootste partij, met drie partijen zonder bestuurlijke ervaring in het kabinet, en met een experiment met een partijloze premier die doet wat vier partijleiders hem vanuit de Tweede Kamer opdragen. En daarom nodigt Haagse Zaken deze én komende week drie wetenschappers uit die zich bezighouden met de Haagse politiek. Wat kunnen we van hen leren? En hoe beschouwen zij het tijdperk-Schoof?In deze aflevering hoor je van socioloog Katerina Manevska en politicologen Simon Otjes en Sarah de Lange over de populariteit van de PVV. Het regeren met radicaal-rechts en de mogelijke invloed daarvan op de democratische rechtsstaat en samenleving. Gasten: Katerina Manevska, Simon Otjes en Sarah de LangePresentatie: Guus Valk Redactie & productie: Iris Verhulsdonk en Fleur KleinhuisMontage: Pieter BakkerZie het privacybeleid op https://art19.com/privacy en de privacyverklaring van Californië op https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
durée : 00:58:05 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Les initiatives se multiplient pour favoriser la circulation des savoirs entre les mondes académiques, politiques et diplomatiques. Un décloisonnement essentiel pour se distancer des réponses court-termistes et améliorer la prise de décision publique. - réalisation : Margot Page - invités : Niagalé Bagayoko Présidente de l'African Security Sector Network (ASSN) et enseignante à Sciences Po Paris; Bakary Sambe Président fondateur du Timbuktu Institute à Dakar et enseignant-chercheur au Centre d'étude des religions (CER) de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis; Vincent Gayon Maître de conférences en science politique à l'université Paris-Dauphine-PSL et membre de l'Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (IRISSO) où il coordonne le programme « Sociologie politique de l'économie »
Valérie Gauthier est une chercheuse et ancienne professeure au MIT et directrice du MBA d'HEC. Elle vient de publier un livre passionnant sur le dialogue intitulé "réinventer le dialogue" et je me suis dis qu'à l'approche des fêtes et des repas de famille, cela allait être vraiment plus que nécessaire.Nous sommes soumis a tellement d'informations mais en même temps nous restons toujours en surface car plus personne ou presque ne prend le temps de creuser.Pire que cela, nous n'avons pas les mêmes réalités quand nous parlons d'un sujet car nous sommes tous dans nos bulles de médias sociaux voire de médias généraux que nous choisissons aux grés de nos likes et commentaires. Dans cet épisode, nous explorons ensemble les fondements d'une société basée sur l'écoute et l'attention.Je discute avec Valérie des défis actuels de communication dans un monde polarisé et beaucoup trop rapide, où le dialogue semble se perdre au profit de débats stériles et binaires. Valérie nous partage sa méthode du savoir-relier, une approche qui valorise l'écoute authentique, l'humilité, et la création de liens profonds. Nous abordons également l'impact du digital sur nos relations, l'importance de la synchronisation dans les échanges, et des exemples inspirants, comme la manière dont les chevaux gèrent leur leadership collectif.Un épisode riche en enseignements pour quiconque souhaite cultiver des relations plus saines, qu'elles soient personnelles ou professionnelles.10 questions que l'on se pose dans l'épisode : Quelle est la place de la relation dans nos vies en tant qu'humains ?Quels sont les éléments indispensables pour avoir une bonne relation ?Pourquoi l'écoute est-elle si difficile à cultiver aujourd'hui ?Quelle est la différence entre un débat, une conversation et un dialogue ?En quoi les algorithmes affectent-ils notre capacité à dialoguer ?Comment gérer les biais cognitifs pour améliorer nos relations ?En quoi le digital transforme-t-il nos liens sociaux ?Pourquoi la synchronisation est-elle essentielle dans le dialogue ?Que pouvons-nous apprendre du fonctionnement des chevaux pour nos relations humaines ?Comment introduire le dialogue dans des contextes de crise, comme le harcèlement scolaire ?Timelaps :00:00 – Introduction de l'épisode et présentation de Valérie Gauthier.00:02 – La place de la relation dans nos vies humaines.00:07 – Écoute, attention et authenticité : clés d'une bonne relation.00:13 – Différences entre débat, conversation et dialogue.00:19 – Impact du digital sur nos relations et le rôle de la synchronisation.00:24 – Leçon de leadership des chevaux et son application humaine.00:29 – Gérer la complexité grâce à la reliance et à l'interdisciplinarité.00:34 – Radicalisation des opinions et importance du discernement.00:49 – Comment travailler sur un conflit grâce au "solo-duo".00:55 – Générosité, burn-out et l'équilibre relationnel.
Pour aller plus loin, découvrir mes réflexions personnelles, les épisodes en avant-première et des liens qui m'inspirent, abonnez-vous à ma newsletter.Rémi Burkel, journaliste et réalisateur, est l'invité de cet épisode pour aborder un sujet aussi méconnu qu'essentiel : l'andropause. Peut-être avez-vous déjà entendu parler de ménopause, mais l'équivalent masculin reste entouré de silence.Moi-même je n'avais aucune idée que cela existait alors que je suis en plein dans le groupe cible...c'est fou et je crois que c'est simplement lié au fait que les hommes ne se parlent pas et ne parlent surtout pas de ce genre de choses. Rémi a produit un documentaire fascinant diffusé sur France Télévisions qui explore cette réalité vécue par un homme sur trois après 50 ans. Ensemble, nous parlons des symptômes – baisse d'énergie, libido en berne, sautes d'humeur, et bien d'autres – mais surtout du tabou immense qui pèse sur ces sujets.Au fil de notre échange, Rémi partage son parcours personnel, des anecdotes poignantes et parfois drôles, tout en insistant sur l'importance de parler et de consulter. Nous parlons bien sur beaucoup de sexualité parfois avec des mots crus donc je m'excuse d'avance mais nous essayons d'être le plus précis possible.L'andropause n'est pas une fatalité, et cet épisode vous en apportera les preuves. J'espère que cette discussion ouvrira des portes pour mieux comprendre et briser les silences.Les questions que l'on traite: Qu'est-ce que l'andropause et pourquoi est-elle si peu connue ?Quels sont les principaux symptômes que vous avez observés chez les hommes ?En quoi l'andropause est-elle différente de la ménopause ?Pourquoi est-il si difficile pour les hommes de parler de leurs problèmes liés à l'âge ?Comment les hommes peuvent-ils mieux anticiper et gérer les effets de l'andropause ?Quelles ont été les découvertes les plus surprenantes durant la réalisation de votre documentaire ?Y a-t-il des traitements disponibles pour aider à gérer les symptômes ?Comment le stress et les modes de vie influencent-ils l'andropause ?Quelles sont les réactions des jeunes générations face à ce sujet ?Que pouvons-nous faire pour normaliser ces discussions dans notre société ?Timelaps : 00:00 - Introduction : Grégory Pouy présente l'andropause et l'invité Rémi Burkel.02:20 - Définition de l'andropause et comparaison avec la ménopause.05:30 - Révélation des tabous masculins : les difficultés à parler de problèmes érectiles.10:15 - Impact de l'andropause sur la vie quotidienne : libido, énergie, humeur.16:30 - Les solutions et traitements disponibles : hormones, alimentation et mode de vie.22:45 - Rôle du stress dans l'apparition des symptômes.28:00 - Importance de consulter et de briser le silence.36:10 - Les jeunes générations face à la notion de performance et l'éducation sexuelle.45:00 - Vieillir sereinement : acceptation et adaptation.49:00 - Conclusion : appel à normaliser la discussion sur l'andropause. Suggestion d'autres épisodes à écouter : #297 Briser les tabous autour de la ménopause avec Davina Mc Call (https://audmns.com/wpkwLZi) Vlan #73 La vieillesse ne ressemble à rien de ce que vous pensez avec Perla Servan Schreiber (https://audmns.com/JrdGWwO) #294 Les secrets de la longévité en bonne santé avec Docteur Christophe de Jaeger (https://audmns.com/yiQROWd)
Pour aller plus loin, découvrir mes réflexions personnelles, les épisodes en avant-première et des liens qui m'inspirent, abonnez-vous à ma newsletter.Jean-Claude Weil, biologiste et immunologiste français de 82 ans, est une véritable figure de résilience et d'anticonformisme dans le domaine de la recherche scientifique. J'ai adoré cette conversation avec Jean-Claude qui a tellement d'humour et d'humilité alors qu'il est pourtant membre de l'Académie des sciences et chercheur à l'Inserm.Son parcours détonne par son caractère atypique et sa liberté de pensée. Il est l'auteur du livre "Eloge de l'imprévu" dans la collection "un monde qui change".Avec humour et lucidité, il partage les défis de sa carrière, marquée par des prises de risques audacieuses, des choix de vie radicalement opposés aux normes, et une quête constante de sens et de renouveau.Ce qui frappe chez Jean-Claude, c'est sa capacité à réinventer sa vie, comme lorsqu'il a quitté une carrière confortable de dentiste pour se lancer en recherche, sans filet de sécurité. En dépit de nombreux obstacles et doutes, il a suivi son instinct, préférant l'enthousiasme de l'inconnu à la sécurité du conformisme. Ensemble, nous explorons sa vision de l'échec, qu'il voit non comme une finalité, mais comme une étape essentielle dans toute recherche. Il évoque aussi le rôle de la chance dans le succès, l'importance d'une ouverture intellectuelle permettant de changer d'avis, et sa conviction profonde qu'il est essentiel, en vieillissant, de rester « émetteur » pour ne pas succomber à l'ennui.Jean-Claude raconte avec passion comment ses choix de vie l'ont mené à collaborer avec des esprits brillants et à naviguer entre diverses disciplines. Son regard sur la méritocratie et les parcours atypiques en recherche offre une perspective rafraîchissante, rappelant que l'audace et la curiosité sont aussi importantes que les compétences techniques. Par son parcours, il nous invite à envisager le risque, non pas comme un danger, mais comme une opportunité de découverte et d'épanouissement personnel. Cet échange est une bouffée d'inspiration pour tous ceux qui, quel que soit leur âge, envisagent de changer de voie ou de donner une nouvelle direction à leur vie.Les questions que l'on traite : Pourquoi avez-vous deux paires de lunettes ?Comment percevez-vous le terme « immunologiste allumé » ?Qu'est-ce qui vous a poussé à prendre des risques malgré les mises en garde ?Quelle est votre vision de l'échec en recherche ?Que signifie pour vous le fait de « rester émetteur » ?Comment êtes-vous passé de dentiste à chercheur ?Comment gérez-vous l'imprévu dans votre travail ?Quel rôle vos proches ont-ils joué dans votre parcours ?Comment voyez-vous la méritocratie aujourd'hui ?Quels conseils donneriez-vous aux jeunes chercheurs atypiques ?Le timelaps :00:00 Introduction de Jean-Claude Weil : un parcours hors-norme02:00 Jean-Claude et sa philosophie de la prise de risque05:30 L'ennui et la vieillesse : pourquoi il faut rester « émetteur »10:00 Les échecs et les succès dans une carrière de chercheur18:00 L'importance de changer d'avis en science25:00 Pourquoi Jean-Claude Weil a choisi de travailler sur le poulet30:00 De dentiste à chercheur : un changement radical de parcours35:00 Le rôle de la chance et des rencontres dans le succès40:00 La méritocratie et la place des parcours atypiques en recherche45:00 Jean-Claude Weil sur le besoin d'une recherche audacieuse Suggestion d'autres épisodes à écouter : #237 Sans le soin, que sommes nous réellement? avec Xavier Emmanuelli (https://audmns.com/vRGtinC) #247 Comment trouver du sens dans cette société avec Boris Cyrulnik (https://audmns.com/bkXYyuP) Vlan #73 La vieillesse ne ressemble à rien de ce que vous pensez avec Perla Servan Schreiber (https://audmns.com/JrdGWwO)