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Depuis le 24 février 2022, la Russie est en guerre contre l'Ukraine. Sur cette guerre, beaucoup a été écrit et dit : de l'indignation furieusement européenne de Glucksmann, jusqu'à la lecture géopolitique la plus froide de certains marxistes, ne concevant l'agression russe envers l'Ukraine qu'à travers le prisme, certainement juste mais insuffisant, d'un conflit impérialiste entre l'OTAN et la Russie. Dans toutes ces analyses, c'est comme si un acteur manquait pourtant cruellement : les Ukrainiens eux-mêmes, dont certains semblent avoir presque oublié qu'ils existent, et dont le quotidien est percuté par bientôt plus de trois années de guerre sans répit. Qu'a fait la guerre aux Ukrainiens, et plus particulièrement ici, aux Ukrainiennes ? Comment a-t-elle remis en cause les évidences acquises et remodelé les relations humaines ? Comment a-t-elle transformé les perceptions de soi, et provoqué des engagements subjectifs dévoués pour soutenir ceux qui sont au front ? C'est l'objet de l'enquête du livre Travailleuses de la résistance (Éditions du Croquant) de la militante et philosophe marxiste Daria Saburova, à travers un travail de terrain auprès de femmes des classes populaires de la région industrielle de Dnipro, dans la ville natale de Volodymir Zelensky : souvent russophones, et parfois opposées ou indifférentes au soulèvement de Maïdan. Le travail d'enquête auprès de ces femmes et de ce que Daria Saburova nomme leur « travail de résistance » offre un angle d'approche privilégié et unique pour comprendre de l'intérieur, et à hauteur de vue, ce qu'il en est aujourd'hui d'une partie de la société ukrainienne, de ses traumatismes et de ses combats quotidiens contre un adversaire à la fois proche et lointain.
Le 3 juillet 2024, la maison des professionnels à Avignon accueillait une table-ronde intitulée « Argentine : travailleuses et travailleurs de la culture en danger », organisé par la CGT spectacle. Cette rencontre était animée par Maxime Séchaud, comédien, metteur en scène et secrétaire général adjoint de la CGT Spectacle et avait pour invitée Maria Emilia de la Iglesia, metteuse en scène, fondatrice de la coopérative sociale et culturelle « la comunitaria » dans la province de Buenos Aires, présidente de l'institut argentin pour la promotion de la culture communautaire et militante pour les droits culturels et sociaux des populations rurales.
Premier volet d'un reportage réalisé par Marie-Flore Pirmez avec le soutien du Fonds pour le journalisme en Fédération Wallonie-Bruxelles. La décriminalisation du travail du sexe, en mars 2022, et puis les droits accordés aux travailleurs et travailleuses du sexe en mai dernier - chaque fois par le biais d'une loi votée au parlement fédéral - ont-ils réellement changé les choses pour les personnes concernées ? Illustration : Charlotte Costes Leulier. Merci pour votre écoute Transversales, c'est également en direct tous les samedis de 12h à 13h00 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Transversales sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/492 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
"Pute", "putain", "fils de pute" : Connais-tu la putophobie ? Le but de cet épisode n'est PAS de vous dire que le travail du sexe, c'est bien ou c'est mal. Clairement, tout n'est pas rose dans ce milieu. Par contre, derrière ce travail, il y a des personnes et ces personnes ont des droits, comme tout le monde. Des droits à la santé, au logement, à la dignité. Et ce n'est pas normal que ces droits soient piétinés. SOMMAIRE 00:00 Putophobie 01:18 Putarchie 04:52 Prostituée et féministe ? 09:04 Pourquoi ça te tient à cœur ? 12:32 Clash 17:07 Pride 19:45 Abolitionnistes 23:20 Témoignages de TDS 25:20 Amalgame 26:52 Revendications 32:10 BTS Fellation 36:03 Être un.e allié.e ?____ ____ Vous voulez sponsoriser le podcast ? C'est par ici !
Voici le 10ème épisode de Vieilles en puissance. Notre podcast est parti des questions suivantes : Comment ne pas être une vieille pauvre ? Et comment nous réconcilier avec les (futures) vieilles en nous mais aussi les vieilles autour de nous, les aimer, les soigner, les laisser nous soigner et nous inspirer ! Nous sommes trois vieilles en puissance : Caroline Taconet, Katerina Zekopoulos, et Laetitia Vitaud.Qui prend soin des travailleuses du soin ? Docteure en sociologie clinique et en études de genre, Rose-Myrlie Joseph, étudie le travail des femmes du soin avec une approche intersectionnelle, internationale et interdisciplinaire. Sa thèse portait sur le travail des femmes haïtiennes, plus précisément « l'articulation des rapports sociaux, de sexe, de classe et de race dans la migration et le travail des femmes haïtiennes ». Avec elle, nous regardons de plus près qui sont ces travailleuses et les vieilles en puissance qu'elles sont (ou devraient être).Les femmes du soin sont le plus souvent invisibles. Elles s'occupent des enfants, des malades et des personnes âgées, à domicile ou dans des établissements collectifs. Ce sont essentiellement des femmes et très souvent, des femmes migrantes. Beaucoup d'entre elles sont à la tête de familles monoparentales et travaillent dans des conditions précaires. Le sort des femmes du soin est lié à celui de tous les actifs : sans elles, de très nombreux actifs ne pourraient pas travailler. Et oui, comme on l'a “découvert” pendant les confinements, quand il n'y a plus personne pour garder les enfants, d'autres adultes ne peuvent plus faire leur travail. Nous entretenons un lien de dépendance étroit avec ces personnes. Non seulement le travail domestique et le travail de soin concerne de nombreuses femmes mais il rend possible le travail de tous les autres.Comme l'explique Rose-Myrlie, il est important de considérer le care drain. Le concept désigne la migration des travailleuses (travailleurs) du soin (infirmières, aides-soignants, gardes d'enfants ou aides à domicile) depuis leurs pays d'origine vers des pays plus riches en quête de meilleures opportunités économiques. Dans les pays d'origine, la perte de professionnels qualifiés aggrave les pénuries de personnel de soins, dégrade la qualité et l'accessibilité des services de santé et représente une perte d'investissement pour les gouvernements qui ont financé leur formation. Les pays d'accueil, eux, bénéficient de l'arrivée de ces travailleuses, qui les aident à combler les déficits de main-d'œuvre. Ces femmes font un travail essentiel. Mais elles sont souvent à temps partiel, avec des horaires « atypiques », peu rémunérées et peu protégées. Que leurs enfants et leurs proches soient avec elles ou dans leur pays d'origine (ou les deux), elles ont un accès limité aux bonnes écoles pour leurs enfants, aux services de soin pour elles-mêmes et leurs proches et à la protection sociale. Qui prend soin des femmes du soin, de leur santé, de leurs enfants, de leurs aînés ? Quelle est leur vie quand elles sont vieilles ? Combien sont des « vieilles pauvres » quand elles ont l'âge de la retraite ? Comment appréhendent-elles leur propre vieillissement ?
Cette semaine, sur Nouveau Départ nous diffusons le 10ème épisode du podcast Vieilles en puissance, à l'intersection de 3 sujets : l'âge, l'argent, les femmes.Comment ne pas être une vieille pauvre ? Et comment nous réconcilier avec les (futures) vieilles en nous mais aussi les vieilles autour de nous, les aimer, les soigner, les laisser nous soigner et nous inspirer ! Ce sont toutes ces questions qui ont déclenché notre projet de podcasts avec Caroline Taconet, Katerina Zekopoulos, et Laetitia Vitaud.J'espère que cet épisode vous plaira !Qui prend soin des travailleuses du soin ? Docteure en sociologie clinique et en études de genre, Rose-Myrlie Joseph, étudie le travail des femmes du soin avec une approche intersectionnelle, internationale et interdisciplinaire. Sa thèse portait sur le travail des femmes haïtiennes, plus précisément « l'articulation des rapports sociaux, de sexe, de classe et de race dans la migration et le travail des femmes haïtiennes ». Avec elle, nous regardons de plus près qui sont ces travailleuses et les vieilles en puissance qu'elles sont (ou devraient être).Les femmes du soin sont le plus souvent invisibles. Elles s'occupent des enfants, des malades et des personnes âgées, à domicile ou dans des établissements collectifs. Ce sont essentiellement des femmes et très souvent, des femmes migrantes. Beaucoup d'entre elles sont à la tête de familles monoparentales et travaillent dans des conditions précaires. Le sort des femmes du soin est lié à celui de tous les actifs : sans elles, de très nombreux actifs ne pourraient pas travailler. Et oui, comme on l'a “découvert” pendant les confinements, quand il n'y a plus personne pour garder les enfants, d'autres adultes ne peuvent plus faire leur travail. Nous entretenons un lien de dépendance étroit avec ces personnes. Non seulement le travail domestique et le travail de soin concerne de nombreuses femmes mais il rend possible le travail de tous les autres.Comme l'explique Rose-Myrlie, il est important de considérer le care drain. Le concept désigne la migration des travailleuses (travailleurs) du soin (infirmières, aides-soignants, gardes d'enfants ou aides à domicile) depuis leurs pays d'origine vers des pays plus riches en quête de meilleures opportunités économiques. Dans les pays d'origine, la perte de professionnels qualifiés aggrave les pénuries de personnel de soins, dégrade la qualité et l'accessibilité des services de santé et représente une perte d'investissement pour les gouvernements qui ont financé leur formation. Les pays d'accueil, eux, bénéficient de l'arrivée de ces travailleuses, qui les aident à combler les déficits de main-d'œuvre. Ces femmes font un travail essentiel. Mais elles sont souvent à temps partiel, avec des horaires « atypiques », peu rémunérées et peu protégées. Que leurs enfants et leurs proches soient avec elles ou dans leur pays d'origine (ou les deux), elles ont un accès limité aux bonnes écoles pour leurs enfants, aux services de soin pour elles-mêmes et leurs proches et à la protection sociale. Qui prend soin des femmes du soin, de leur santé, de leurs enfants, de leurs aînés ? Quelle est leur vie quand elles sont vieilles ? Combien sont des « vieilles pauvres » quand elles ont l'âge de la retraite ? Comment appréhendent-elles leur propre vieillissement ?
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
Tous les matins à 7h20, les petits secrets de l'actualité, les infos que vous n'avez pas vues ailleurs. Les journalistes des rédactions de RMC et RMC Sports se mobilisent pour vous raconter les coulisses de l'actualité.
Et si on licenciait notre patron ? Si on occupait notre usine ? Si on travaillait sans chef ? Et si on tentait l'aventure de l'autogestion ? Dans la Belgique post-68, ces questions traversent le monde du travail. Des expériences d'autogestion sont menées par des ouvriers, et, surtout, des ouvrières. Une de ces expériences a particulièrement marqué l'histoire sociale wallonne : l'occupation et l'autogestion de l'usine de jeans Salik à Quaregnon dans le Borinage. Un moment important et quelque peu oublié de notre histoire sociale. Avec Gaëlle Demez, responsable nationale des Femmes CSC, syndicat qui était alors à la pointe du combat autogestionnaire, et l'historien de l'ULB Nicolas Verschueren, spécialiste de l'histoire sociale et ouvrière. Merci pour votre écoute L'Histoire Continue c'est également en direct tous les samedis de 9h à 10h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Histoire Continue sur notre plateforme Auvio.be https://auvio.rtbf.be/emission/l-histoire-continue-19690 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:23:56 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - "Évidemment, que les salariés veulent participer à la réussite des Jeux, mais pas au mépris de leur situation sociale et sanitaire", estime Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT.
durée : 00:23:56 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - "Évidemment, que les salariés veulent participer à la réussite des Jeux, mais pas au mépris de leur situation sociale et sanitaire", estime Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT.
Chronique sur l'exposition Bois de Boulogne The post Les travailleuses du sexe transgenre du Bois de Boulogne first appeared on Radio Vostok.
Chronique sur l'exposition Bois de Boulogne The post Les travailleuses du sexe transgenre du Bois de Boulogne first appeared on Radio Vostok.
Deuxième volet : Avec les animaux Lucie a une ferme, elle élève des animaux et mange leur viande, leurs œufs et le fromage fabriqué avec leur lait. Mais elle se sent proche d'eux, elle les respecte, elle cohabite avec eux. Em' elle, est maraichère, elle ne consomme aucun produit issu de l'exploitation animale, pour elle c'est impensable. Toutes les deux sont paysannes et féministes, et elles participent à des réflexions autour de l'accès à l'alimentation pour toutes et tous. Malgré leurs différences, elles cherchent à dessiner les lignes d'un écoféminisme paysan de terrain, en lutte contre le modèle agricole dominant et patriarcal et en harmonie avec la nature. Dans ce deuxième volet consacré aux luttes paysannes, Lucie et Em' racontent leurs parcours respectifs, leur rapport à la nature, aux animaux, à leur métier. À travers leurs voix, cet épisode s'interroge sur l'articulation entre luttes paysannes, luttes féministes, et luttes contre le spécisme (concept plaçant l'espèce humaine au-dessus de toutes les autres). Avec :- Lucie paysanne, gérante d'une ferme pédagogique- Em', paysanne maraichère- Constance Rimlinger, sociologue, spécialiste du genre et des alternatives éco féministes- Geneviève Pruvost, sociologue du travail et du genre Remerciements : Em et Erel Lectures : - « Mémoires », Louise Michel, Éditions La Découverte, 2002.- « Le mur invisible », Marlen Haushofer (traduction Liselotte Bode et Jacqueline Chambon), Éditions Actes Sud, 1992.- « La feuille », Anjela Duval (traduction Paol Keineg) Ressources :- « Féministes des champs », Constance Rimlinger, Éditions PUF, à paraître le 28 février 2024.- Ni Dieu ni maître (boucher), Constance Rimlinger- « Travailler la terre et déconstruire l'hétérosexisme : expérimentations écoféministes », Constance Rimlinger- « Quotidien politique », Geneviève Pruvost, Éditions La Découverte, 2021.- « Subsistance », Geneviève Pruvost- « Des paillettes sur le compost, Ecoféminismes au quotidien », Myriam Bahaffou, Éditions Le Passager Clandestin, 2022.- Féminismes décoloniaux et antispécisme, Myriam Bahaffou- « La politique sexuelle de la viande », Carol J. Adams- « Féminisme et cause animal », revue Ballast- « Women and the Animal Rights Movement », Emily Gaarder- Rencontres des Travailleuses de la Terre- « Pensée féministe décoloniale », Éditions Anacaona, 2022.- « Écologies déviantes », Cy Lecerf Maulpoix, Editions Cambourakis, 2021.- « Il est où le patron ? », Maud Bénézit & Les paysannes en polaire, Éditions Marabout, 2021. Enregistrements : octobre 2023 - Prise de son, montage, textes et voix : Charlotte Bienaimé - Réalisation et mixage : Annabelle Brouard - Lectures : Laure Giappiconi - Accompagnement éditorial : Sarah Bénichou - Illustrations : Anna Wanda Gogusey - Production : ARTE Radio
Travailleuses invisibles Marie Edith, Gwennen et Charlotte sont éleveuses de vaches laitière près de Rennes. Depuis quelques années, elles se retrouvent, avec d'autres paysannes, au sein du groupe « Les elles ». Elles y partagent leurs expériences, leurs peines et leurs espoirs : sexisme dans le monde agricole, difficile articulation du travail salarié et travail domestique, vie de couple liée au travail paysan sur la ferme... Elles se forment aussi pour mieux maitriser machines agricoles et tracteurs et réfléchissent à de nouveaux outils plus ergonomiques.Ce groupe a suscité de fortes prises de conscience et a permis la mise en place d'entre-aides solides entre femmes, dans un monde où le travail des paysannes est encore largement invisibilisé. Leurs paroles, articulées à celles des rares chercheuses travaillant sur les agricultrices et le monde de la subsistance, permet d'éclairer la place des femmes dans ce métier où l'imbrication entre travail salarié et travail domestique est particulièrement fort. Avec :- Marie-Edith, Gwennen, Charlotte et les membres du groupe femme Les Elles - Clémentine Comer, docteure en science politique - Geneviève Pruvost, sociologue du travail et du genre Remerciements : - Emilie Serpossian et Clémentine Comer - Le groupe femme Civam 44 Lectures : - « Choses délicieuses », Anjela Duval, trad. Paol Keineg- Une femme, Annie Ernaux, Éditions Gallimard, 1988- « La peine et le plaisir », Anjela Duval, trad. Paol Keineg Ressources : - Clip « L'invisible gronde », Les Elles : - Quotidien Politique, Geneviève Pruvost, Éditions La Découverte, 2021- « Retour sur les « agricultrices » : des oubliées de la recherche et du féminisme », Rose Marie Lagrave, 2021- « L'ennemi principal : Économie politique du patriarcat », Christine Delphy, 2013- « On est pas là pour casser du mâle », Clémentine Comer, 2017- « Luttes d'agricultrices ou d'épouses au travail », Clémentine Comer, 2017 -Film Croquantes, TessLye Lopez et Isabelle Mandin, 2022 - Groupe femmes « Les Elles » - Groupes femmes des CIVAM - Sortir du rang, Julie Francoeur, Les éditions du remue-ménage, 2023- « Subsistance », Geneviève Pruvost, 2023 Enregistrements : septembre 2023 - Prise de son, montage, textes et voix : Charlotte Bienaimé - Réalisation et mixage : Arnaud Forest - Lectures : Laure Giappiconi - Accompagnement éditorial : Sarah Bénichou - Illustrations : Anna Wanda Gogusey
Premier volet : Travailleuses invisibles Marie Edith, Gwennen et Charlotte sont éleveuses de vaches laitières près de Rennes. Depuis quelques années, elles se retrouvent, avec d'autres paysannes, au sein du groupe « Les elles ». Elles y partagent leurs expériences, leurs peines et leurs espoirs : sexisme dans le monde agricole, difficile articulation du travail salarié et travail domestique, vie de couple liée au travail paysan sur la ferme... Elles se forment aussi pour mieux maitriser machines agricoles et tracteurs et réfléchissent à de nouveaux outils plus ergonomiques. Ce groupe a suscité de fortes prises de conscience et a permis la mise en place d'entraides solides entre femmes, dans un monde où le travail des paysannes est encore largement invisibilisé. Leurs paroles, articulées à celles des rares chercheuses travaillant sur les agricultrices et le monde de la subsistance, permet d'éclairer la place des femmes dans ce métier où l'imbrication entre travail salarié et travail domestique est particulièrement fort. Avec :- Marie-Edith, Gwennen, Charlotte et les membres du groupe femme Les Elles - Clémentine Comer, docteure en science politique - Geneviève Pruvost, sociologue du travail et du genre Remerciements :- Emilie Serpossian et Clémentine Comer - Le groupe femme Civam 44 Lectures :- « Choses délicieuses », Anjela Duval, trad. Paol Keineg- « Une femme », Annie Ernaux, Éditions Gallimard, 1988- « La peine et le plaisir », Anjela Duval, trad. Paol Keineg Ressources :- Clip « L'invisible gronde », Les Elles- Quotidien Politique, Geneviève Pruvost, Éditions La Découverte, 2021- « Retour sur les « agricultrices » : des oubliées de la recherche et du féminisme », Rose Marie Lagrave, 2021- « L'ennemi principal : Économie politique du patriarcat », Christine Delphy, 2013- « On est pas là pour casser du mâle », Clémentine Comer, 2017- « Luttes d'agricultrices ou d'épouses au travail », Clémentine Comer, 2017-Film Croquantes, TessLye Lopez et Isabelle Mandin, 2022- Groupe femmes « Les Elles » - Groupes femmes des CIVAM - Sortir du rang, Julie Francoeur, Les éditions du remue-ménage, 2023- « Subsistance », Geneviève Pruvost, 2023 Enregistrements : septembre 2023 - Prise de son, montage, textes et voix : Charlotte Bienaimé - Réalisation et mixage : Arnaud Forest - Lectures : Laure Giappiconi - Accompagnement éditorial : Sarah Bénichou - Illustrations : Anna Wanda Gogusey - Production : ARTE Radio
Tous les soirs, retrouvez l'histoire du jour par l'édition du soir de Ouest-France. Crédit musique : Universalmusicproductions Photo : Jo Yong-Hak / Reuters Archives
Les employés des Casinos de Montréal, de Charlevoix, du Lac-Leamy et de Mont-Tremblant ont entamé une grève avant le week-end du Grand Prix du Canada. Entrevue avec Riccardo Scopelleti, président de l'unité des travailleurs et des travailleuses de sécurité du Casino de Montréal.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans la nuit du 16 au 17 août 2018, un groupe de malfaiteurs débarque au Bois de Boulogne. Depuis plusieurs années, ils volent et rackettent les prostituées du Bois et leurs clients. Parmi elles, une femme trans originaire du Pérou : Vanesa Campos. Ce jour-là, comme tous les autres, elle ne se laisse pas faire, s'interpose, prête à en découdre. Mais le petit groupe d'homme est armé. L'un d'eux tire, la touche à la poitrine. Elle succombe à ses blessures au petit matin. La voix du crime de cet épisode, c'est Giovanna Rincon. Directrice de l'association d'aide aux personnes trans Acceptess-T, c'est elle qui a accompagné les proches de Vanesa Campos tout au long de l'enquête et du procès. Elle témoigne au micro de Marie Zafimehy.
"Pute", "putain", "fils de pute" : Connais-tu la putophobie ? Le but de cet épisode n'est PAS de vous dire que le travail du sexe, c'est bien ou c'est mal. Clairement, tout n'est pas rose dans ce milieu. Par contre, derrière ce travail, il y a des personnes et ces personnes ont des droits, comme tout le monde. Des droits à la santé, au logement, à la dignité. Et ce n'est pas normal que ces droits soient piétinés. SOMMAIRE 00:00 Putophobie 01:18 Putarchie 04:52 Prostituée et féministe ? 09:04 Pourquoi ça te tient à cœur ? 12:32 Clash 17:07 Pride 19:45 Abolitionnistes 23:20 Témoignages de TDS 25:20 Amalgame 26:52 Revendications 32:10 BTS Fellation 36:03 Être un.e allié.e ?
Que vous soyez fier de votre métier ou que vous subissiez votre travail, que vous ayez un seul emploi, aucun, ou que vous cumuliez les jobs, nous vous rendons aujourd'hui hommage en fêtant un 1er Mai pétaradant des mines aux... Continue Reading →
Cet épisode a été pensé en collaboration avec Max Havelaar dans le cadre de la Fashion Revolution Week. Aujourd'hui, Jeane reçoit Margot Jaymond, chargée de plaidoyer au sein de Max Havelaar France. Au micro, Margot nous présente la campagne Good Clothes, Fair Pay. Aujourd'hui, 80% des travailleurs du textile sont des femmes. Margot nous explique pourquoi la logique des pratiques commerciales de la “fast fashion” rend l'ouvrière esclave d'une industrie qui s'engraisse et bafoue les droits humains. Grâce aux explications de Margot, le droit de vigilance à l'échelle européenne n'aura plus de secret pour vous. Ressources : Max Havelaar : https://maxhavelaarfrance.org/ Soutenir la campagne Good Clothes, Fair Pay : https://www.goodclothesfairpay.eu/ En Mode Climat : https://www.enmodeclimat.fr/ Soutenir Basilic : instagram.com/basilicpodcast/ basilicpodcast.com Production : Jeane Clesse Musique : @Klein Graphisme : Mahaut Clément & Coralie Chauvin Mix : Jeane Clesse Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser plein d'étoiles et un commentaire sur la plateforme Apple Podcasts et surtout à vous abonner grâce à votre application de podcasts préférée ! Cela m'aide énormément à faire découvrir Basilic à de nouveaux auditeurs et de nouvelles auditrices.
La question du partage équitable des responsabilités familiales dans les configurations où les mèressont au foyer, travailleuses autonomes ou aux horaires atypiques est encore peu discutée. Les rares recherches sur le sujet témoignent surtout de l'invisibilité de ces femmes et de la méconnaissance deleurs réalités et aspirations familiales et professionnelles.Comment des mères actuellement au foyer, travailleuses autonomes ou aux horaires atypiquesimaginaient-elles leur vie de famille et professionnelle ? Quels défis ont-elles rencontré ? Mais aussi, quelles mesures conviendrait-il de mettre en place pour aider les femmes et mères à un meilleurepartage des responsabilités familiales au sein de leur couple ?Par Laurence Charton, sociologue et professeure à l'Institut national de la recherche scientifique àMontréal.Musique: Roxanne Potvin
Quelle est la place du travail dans l'histoire des luttes féministes ? En quoi le travail est-il l'un des moteurs principaux de l'émancipation des femmes ? Quelles en sont les étapes marquantes -avoir un travail, et des conditions dignes, un salaire horaire, pouvoir disposer des fruits de son travail, ainsi que l'égalité salariale qui se fait attendre- ? Voilà des questions qui se sont posées dès le XIXème ! Mathilde Larrère est enseignante-chercheuse en histoire, spécialiste du XIXe siècle. Elle enseigne à l'université Gustave-Eiffel ainsi qu'à l'Institut d'études politiques de Paris et intervient régulièrement dans des universités populaires. Elle tient également une chronique d'histoire pour Arrêt sur Image et pour la revue Politis, où elle co-dirige avec l'historienne Laurence De Cock la rubrique « L'Histoire n'est pas un roman ». Elle publie Guns and roses, Les objets des luttes féministes, aux éditions du Détour. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Simon Coulombe présente son étude: Portrait 2022 de la santé mentale des travailleuses et travailleurs de PME au Canada. Aux segments espresso, Pierre Laporte nous informe sur la mythomanie. Notre invitée Marie-Maud Sylvestre Audette nous fait mieux connaître la Maison Saint-Dominique. Animateur, intervieweur et producteur: Yvan Bujold Preneur de son et chroniqueur aux segments Espresso: Pierre Laporte Site Web de Folie Douce: antenne.qc.ca © Copyright Antenne Communications Tous droits réservés
Soisic est journaliste. Il y a quelques années alors qu'elle se fait sa place dans le monde du journalisme elle souhaite faire une enquête sur le milieu des travailleuses du sexe et mettre en lumière la condition des femmes qui choisissent de l'être. Cependant, dès qu'elle approche une professionnelle celle ci lui fait savoir qu'elle ne peut pas vraiment se confier ou rentrer dans les détails car elle n'est pas en mesure de la comprendre. Soisic n'arrive pas à écrire un papier dans lequel il y aurait ses tripes et qui pourrait donner un vrai éclairage. Elle comprend que cette barrière ne tombera pas mais elle veut vraiment ce reportage qu'elle pense nécessaire ! Alors une idée lui vient: elle va faire une enquête en immersion et devient pour les besoins de celle-ci travailleuse du sexe pendant un an . Soisic découvre un monde qu'elle ne soupçonnait pas, et ces rencontres nourrissent son livre. Malheureusement Après la sortie de cette enquête un véritable cyber harcèlement commence. Soisic n'est plus tranquille nulle part , elle se sent acculée et seule. Cette enquête a changé sa vie. Bonne écoute !
Dans la nuit du 16 au 17 août 2018, un groupe de malfaiteurs débarque au Bois de Boulogne. Depuis plusieurs années, ils volent et rackettent les prostituées du Bois et leurs clients. Parmi elles, une femme trans originaire du Pérou : Vanesa Campos. Ce jour-là, comme tous les autres, elle ne se laisse pas faire, s'interpose, prête à en découdre. Mais le petit groupe d'homme est armé. L'un d'eux tire, la touche à la poitrine. Elle succombe à ses blessures au petit matin. La voix du crime de cet épisode, c'est Giovanna Rincon. Directrice de l'association d'aide aux personnes trans Acceptess-T, c'est elle qui a accompagné les proches de Vanesa Campos tout au long de l'enquête et du procès. Elle témoigne au micro de Marie Zafimehy.
durée : 00:36:44 - CO2 mon amour - par : Denis Cheissoux - Une balade naturelle, au milieu des lacs pyrénéens de la Réserve Nationale du Néouvielle, et industrielle sur le site EDF de Pragnères, avec comme fil rouge : l'eau !
Entrevue avec François Geoffroy, porte-parole du collectif Travailleurs et travailleuses pour la justice climatique : en grève pour le climat à travers le Québec.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans la nuit du 16 au 17 août 2018, un groupe de malfaiteurs débarque au Bois de Boulogne. Depuis plusieurs années, ils volent et rackettent les prostituées du Bois et leurs clients. Parmi elles, une femme trans originaire du Pérou : Vanesa Campos. Ce jour-là, comme tous les autres, elle ne se laisse pas faire, s'interpose, prête à en découdre. Mais le petit groupe d'homme est armé. L'un d'eux tire, la touche à la poitrine. Elle succombe à ses blessures au petit matin. La voix du crime de cet épisode, c'est Giovanna Rincon. Directrice de l'association d'aide aux personnes trans Acceptess-T, c'est elle qui a accompagné les proches de Vanesa Campos tout au long de l'enquête et du procès. Elle témoigne au micro de Marie Zafimehy.
Débat entre Sébastien Eich, médecin du travail à la SUVA, et Sébastien Genton, co-responsable du secteur construction chez Unia Vaud.
Elles sont plus d'un million à œuvrer dans l'ombre en Inde. Surnommées Ashas, les travailleuses sociales veillent à la santé des plus pauvres et ont prouvé qu'elles étaient indispensables pendant la pandémie de Covid-19, alors que le système de santé était défaillant. Leur engagement a été primé par l'OMS, mais leur gouvernement continue à les considérer comme des bénévoles. Depuis plusieurs mois, elles luttent pour obtenir un statut et un salaire à la hauteur de leur engagement.
Chronique de Geneviève Pettersen, animatrice à QUB radio de 13h à 15h30: Geneviève revient sur la polémique autour de la publicité préventive vis-à-vis des clients de la prostitution. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
TW : IDÉATIONS ET COMPORTEMENTS SUICIDAIRES ; HÉTÉROAGRESSIVITÉ Parler de suicide, ça sauve des vies ; c'est le slogan de l' Association Québécoise de Prévention du Suicide (AQPS). Dans cet épisode, on parle d'idéation et de comportement suicidaires, on défait des mythes, on parle un peu d'histoire, on parle de sensibilisation, de prévention et d'intervention. Aussi, Émilie, Daphné et Geneviève font des partages émouvants à propos de leurs propres expériences personnelles. On s'entretient avec deux Travailleuses sociales qui cumulent plusieurs années d'expérience auprès d'ados et leurs proches, qui vivent des épisodes de crises. On vous fait quelques suggestions et références vers plusieurs ressources. Normalisons la demande d'aide ; 1-866-APPELLE Support the show
Notre collaboratrice Annick Charette a été connue du grand public comme la seule survivante de Gilbert Rozon dont la plainte a été retenue par le DPCP, mais pour Judith, elle est beaucoup plus que ça. C'est la première personne qui a cru au projet féministe Les Brutes, et c'est une redoutable défenderesse des droits des travailleurs, à titre de présidente de la Fédération nationale des communications et de la culture. En contexte de pénurie de main-d'œuvre, on a de plus en plus le gros bout du bâton pour négocier des conditions de travail. Comment se fait-il qu'on se place de plus en plus dans des conditions de travail précaire? On en parle avec Mélanie Laroche, professeure à l'École des relations industrielles de l'Université de Montréal, spécialisée en syndicalisme. Avec la comédienne et autrice Lily Thibeault, qu'on a pu voir dans le documentaire La parfaite victime, on parle de résilience. Liens: La FNCC: https://fncc.csn.qc.ca La Parfaite victime: https://ici.tou.tv/la-parfaite-victime Il(s): https://www.editions-cardinal.ca/livres/essai/ils-15163 L'article de Pivot (anciennement Ricochet): https://pivot.quebec/2022/01/18/au-club-med-de-charlevoix-on-ne-compte-pas-ses-heures-on-ne-les-paie-pas-toutes-non-plus/ ...... En savoir plus sur Les Sorcières
Pour le 8 mars, Isabelle Renaud nous parle d'un projet spécial de la Caisse des Travailleuses et Travailleurs unis de Desjardins qui permettra de créer rapidement une nouvelle identité financière aux victimes de violence conjugale! L'avenir est féministe!
Dans ce nouvel épisode de SCOPE, et à l'occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, nous vous proposons de découvrir l'univers des mondine, en compagnie de Maria-Elena! Celle-ci nous présentera ces travailleuses des rizières d'Italie du Nord de la fin du XIXᵉ et du début du XXᵉ siècle, qui s'opposaient à leurs patrons et au pouvoir fasciste par un moyen ingénieux: leurs chants! Elles affirmaient ainsi leurs positions politiques, leurs réflexions féministes, et leur fierté d'indépendance. Rejoignez-le combat dans ce cinquième épisode! N'oubliez pas de rejoindre la page Instagram scope.podcast pour des contenus bonus, comme des photographies, des extraits inédits, et des recommandations supplémentaires!
Cet épisode va à la rencontre de deux travailleuses du sexe. Sans jugement et sans préjugés, Mélissa Bédard discute avec ces femmes pour mieux comprendre leurs enjeux et les motivations derrière leur choix de carrière. Emanuelle et Mélodie sont deux anciennes travailleuses du sexe ayant des parcours différents. Emmanuelle a été escorte indépendante pendant trois ans. Pour sa part, Mélodie a exploré différents rôles dans son ancienne vie : téléphoniste érotique, modèle webcam, serveuse sexy, critique de photos de pénis, correspondante érotique et escorte.
Entrevue avec Sandra Wesley, Directrice Générale de l'organisme Stella : les travailleuses du sexe ont écopé financièrement de la covid-19, ici comme ailleurs. Les a-t-on laissé tomber ? Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Entrevue avec Sandra Wesley, Directrice Générale de l'organisme Stella. Le couvre-feu imposé par le gouvernement afin de lutter contre la COVID-19 est de plus en plus décrié pour ses impacts sociaux. Un article du Journal nous révélait cette semaine que les travailleuses du sexe sont grandement affectées par cette mesure. La hausse de la surveillance policière après 22h les empêche de pratiquer leur métier. La criminalisation de leurs activités les rendant non-éligibles à l'aide financière du gouvernement, certaines se demandent maintenant comment elles vont faire pour payer leur loyer. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Entrevue avec Sandra Wesley, directrice générale de l'organisme Stella : en raison de ses comportements violents, des travailleuses du sexe évitaient l'homme qui aurait tué une jeune femme au début novembre. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Quand une travailleuse du sexe veut changer de métier, c'est souvent toute son identité sociale qu'elle doit reconstruire. La consultation de l'association SOS Femmes les accompagne dans la reconversion professionnelle, la recherche d'emploi et la valorisation de leurs compétences. Notre entretien avec Martina Tarlà, qui s'engage depuis des années aux côtés des travailleuses du sexe.
A Genève, 12 inspecteurs et 6 inspectrices de la Police cantonale de Genève contrôlent le milieu de la prostitution et enquêtent sur la traite des êtres humains. Nous découvrons aujourd'hui la brigade de lutte contre la traite et la prostitution illicite (BTPI) avec son chef, David.
Comment vivent les travailleuses du sexe à Genève ? Quel est leur quotidien, leurs difficultés, comment font-elles face à la pandémie qui a drastiquement réduit leur clientèle ? Peuvent-elles parler de leur métier à leurs proches ? Nous vous proposons aujourd'hui le témoignage précieux d'Ana et Rocío, travailleuses du sexe aux Pâquis.
Pour les travailleuses du sexe, trouver un lieu de travail pour exercer de façon indépendante est un véritable défi. Les loyers sont souvent excessifs, l'infrastructure défaillante et leur marge de manœuvre quasi-inexistante, avec la peur de se retrouver sur une liste noire. Explications de Judith et Angela, de l'association Aspasie.
Cette semaine, Genève s'engage pour les travailleuses du sexe dans le canton. Quelles sont les difficultés qu'elles rencontrent, en particulier après le pandémie ? Qui les défend, et comment ? Nous débutons notre émission avec Judith et Angela de l'association Aspasie.
La Seconde Guerre mondiale constitue une des périodes les plus étudiées par les sciences humaines et sociales. Malgré cela, des pans entiers de cette histoire restent dans l'ombre. C'est notamment le cas des travailleuses françaises, parties exercées en Allemagne entre 1940 et 1945, dont le destin est tombé dans l'oubli dès la Libération. Mêlant histoire du travail, du genre et de la mémoire, cet ouvrage, tiré d'un travail de thèse, met en lumière les trajectoires méconnues d'une population longtemps invisibilisée. Plus de 80 000 femmes auraient franchi la frontière pour aller travailler en Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale. Mais quelles étaient les motivations de ces femmes ? Majoritairement issues des classes populaires de la société française, la plupart des travailleuses expatriées en Allemagne nationale-socialiste n'ont pas fait ce choix par convictions politiques. Camille Fauroux distingue en effet deux profils principaux : l'un cherchant à rompre avec des conditions économiques initiales jugées défavorables, tandis que l'autre s'insère dans un processus de reconstruction d'une situation sociale, familiale ou professionnelle marquée par la défaite française. Ce podcast a été enregistré à l'occasion d'une rencontre avec Camille Fauroux autour de la parution de son ouvrage « Produire la Guerre, produire le genre - Des Françaises au travail dans l'Allemagne nationale-socialiste (1940-1945) », paru aux éditions EHESS. Camille Fauroux est historienne, maîtresse de conférences à l'université Toulouse 2 Jean-Jaurès. Fauroux C., 2020, Produire la guerre, produire le genre. Des Françaises au travail dans l'Allemagne nationale-socialiste (1940-1945), Paris, EHESS, coll. « En temps et lieux » --- La diffusion de ce podcast s'inscrit dans le cadre d'un partenariat avec la librairie Ombres Blanches.
Exploitées, maltraitées financièrement, physiquement, parfois aussi sexuellement… les travailleuses domestiques étrangères subissent des abus sans pouvoir se défendre, faute de papiers en règle. De l'esclavage moderne pour les associatifs. Quelle situation ? Comment en finir ? Dans Le Scan, le podcast d'actualité de TelQuel, Landry Benoit reçoit Leila Chick, journaliste de la rédaction et Franck Iyanga, secrétaire général de l'ODT immigrés au Maroc. [Rediffusion de l'épisode du 20 juillet 2021]
Chronique de Gabrielle Caron, humoriste, auteure et animatrice du balado “J'ai fait un humain” à QUB radio : Des travailleuses des CPE de retour en grève le 12 et 13 octobre. Une amende pour avoir partagé des photos nues de Jennifer Lawrence. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Exploitées, maltraitées financièrement, physiquement, parfois aussi sexuellement… les travailleuses domestiques étrangères subissent des abus sans pouvoir se défendre, faute de papiers en règle. De l'esclavage moderne pour les associatifs. Quelle situation ? Comment en finir ? Dans Le Scan, le podcast d'actualité de TelQuel, Landry Benoit reçoit Leila Chick, journaliste de la rédaction et Franck Iyanga, secrétaire général de l'ODT immigrés au Maroc.
Samantha, transgenre, prostituée au bois de Boulogne, est animatrice de l'association du Bus des femmes : un projet Parisien qui propose une action communautaire de santé publique en direction des personnes prostituées. La situation en ce moment, pendant les périodes de confinement, de couvre-feu catastrophique pour les travailleurs et travailleuses du sexe. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
durée : 00:28:26 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Elise Andrieu - Nabila et Lucie travaillent à la gare RER de Châtelet à Paris, où elles vendent gaufres, cafés et croissants dès le petit matin. Elles ont traversé bien des épreuves ou des amours avant d’arriver jusqu’ici. Parmi les cinq cent mille voyageurs quotidiens, qui s’arrêtera pour écouter leur histoire ? - réalisation : Emmanuel Geoffroy, François Caunac
durée : 00:28:26 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Elise Andrieu - Nabila et Lucie travaillent à la gare RER de Châtelet à Paris, où elles vendent gaufres, cafés et croissants dès le petit matin. Elles ont traversé bien des épreuves ou des amours avant d’arriver jusqu’ici. Parmi les cinq cent mille voyageurs quotidiens, qui s’arrêtera pour écouter leur histoire ? - réalisation : Emmanuel Geoffroy, François Caunac
Chronique de Madeleine Pilote-Côté, chroniqueuse d’opinion au Journal de Montréal et de Québec : l'UQAM est en pleine tempête depuis qu'une finissante, Hélène Boudreau, a publié des portraits osés d'elle-même dans un contexte académique. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Soixante-septième numéro de Chemins d'histoire, vingt-cinquième numéro de la deuxième saison, émission animée par Luc Daireaux Émission diffusée le dimanche 28 mars 2021 Thème : Des Françaises au travail dans l'Allemagne nationale-socialiste, 1940-1945 Invitée : Camille Fauroux, maîtresse de conférences à l'Université Toulouse 2-Jean-Jarès, autrice de Produire la guerre, produire le genre. Des Françaises au travail dans l'Allemagne nationale-socialiste (1940-1945), éd. EHESS, 2020.
De servantes résidentes à aides à domicile, les femmes ayant travaillé dans le service domestique entre la fin du XIXe siècle et le début des années 2000 ont connu bien des transformations au sein de leur pratique. À partir des années 1960, le travail domestique est encore fortement présent dans les trajectoires professionnelles des femmes, mais prend en effet des formes différentes, plus diversifiées et marquées par de nouveaux espaces sociaux. C'est de ce travail « en marge » dont nous a parlé l'historienne Catherine Charron lors de notre émission du mercredi 27 février 2019. À travers des récits de femmes ayant travaillé dans le domaine dans la ville de Québec, nous avons pu saisir comment le travail domestique rémunéré, et parfois non rémunéré, s'est introduit dans leurs trajectoires de vie et comment ce dernier était profondément lié aux ancrages familiaux et sociaux des femmes. En restant près de leurs récits, il fut ainsi possible de mettre en lumière leurs voix et leurs expériences individuelles, des voix qui s'étaient perdues au sein de ce marché du travail « atypique », mais bien présent. Première diffusion le 27 février 2019 sur les ondes de CHYZ 94,3 (Université Laval)
durée : 00:58:33 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Lundi 8 mars, des milliers d'indiennes se sont jointes à la colère des agriculteurs. Ce mouvement massif montre l'investissement des femmes dans la défense des terres. Depuis une trentaine d'années, le milieu agricole s'est considérablement féminisé, que signifie cette implication paysanne en Inde ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Isabelle Guérin directrice de recherche à l'IRD - Cessma (Centre d'études en sciences sociales sur les mondes américains africains et asiatiques); Floriane Bolazzi chercheuse en socio-économie à l’Université de Milan-Bicocca; Kassia Aleksic doctorante en anthropologie au Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques (CESSMA, Université de Paris)
On présente parfois la Révolution tranquille comme le moment où la classe ouvrière au Québec se serait « réveillée ». Pourtant, dès les années 1880, les ouvriers et ouvrières défilent dans les rues de Montréal et de Québec au sein de leur syndicat le premier lundi de septembre. Le mouvement prend une ampleur telle que des dizaines de milliers de travailleurs finissent par défiler, devant une foule pouvant rassembler jusqu'à 200 000, voir 300 000 spectateurs. Force est d'admettre que le mouvement ouvrier est alors bien vivant et organisé! Vous voulez-vous en connaître plus sur cette grande fête de la classe ouvrière? Pourquoi existe-t-il deux fêtes et pourquoi les syndicats défilent aujourd'hui le premier mai plutôt qu'en septembre, comme c'était le cas de la plus spectaculaire des manières pendant la première moitié du XXe siècle? Première diffusion le 2 mai 2018 sur les ondes de CHYZ 94,3 (Université Laval)
Les travailleuses enceintes de Suisse romande ne bénéficient pas des mesures de protection auxquelles elles ont droit. Cʹest la conclusion dʹune étude menée par Unisanté et la Haute École de Santé Vaud (HESAV) auprès de 202 entreprises de Suisse romande. LʹOrdonnance sur la protection de la maternité au travail (OProMa) a 20 ans en 2021 et selon Peggy Krief, médecin du travail et responsable de lʹUnité médecine du travail de lʹUnisanté, en deux décennies peu de progrès ont été faits pour la protection des femmes enceintes au travail.
Entrevue avec Ghislain Vallière, porte-parole du service de police de Longueuil : on discute de l’effet du couvre-feu sur l’industrie du sexe et du travail des policiers auprès des itinérants avec Ghislain Vallière, porte-parole du service de police de Longueuil. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Travailleuses du sexe : La réalité d’une profession stigmatisée La prostitution est une profession souvent raillée, critiqué et stigmatisée ! Pourtant, la réalité vécue par les travailleuses du sexe semblent être très éloignée de l’imagination collective. Dans sexe time, nous allons nous immiscer dans leur intimité professionnelle et sexuelle pour découvrir leur univers secret et découvrir leurs revendications féministes, sociales et politiques et comprendre ce qui les à pousser à choisir cette voie.
Entrevue avec Jean Bottari, ancien préposé aux bénéficiaires et blogueur : la situation dégénère dans certains CHSLD et le nombre de cas chez les aînées monte. Est-ce que le gouvernement devrait plus écouter les gens qui sont sur le terrain comme les préposés aux bénéficiaires? Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
par Virginie Girod, historienne, spécialiste de l’Antiquité Romaine Mères castratrices, épouses débauchées, prostituées délurées ou sexe faible opprimé… Nous avons bien des clichés sur les femmes de l’Antiquité romaine. Et si une petite ville campanienne figée dans le temps par l’éruption du Vésuve en 79 apr. J.-C. nous permettait de déchirer nos images d’Épinal ? À travers les figures d’Eumachia, d’Aselina, de Julia Felix, de Sabine et de bien d’autres personnalités de toutes les conditions sociales, plongeons dans le quotidien des femmes romaines. Travailleuses, militantes politiques mais surtout amoureuses passionnées, les Pompéiennes étaient bien plus modernes qu’on ne le pense.
L’historien Laurent Poulin nous raconte l’évolution de la fête du travail avec les époques. On se garde à jour sur les nouvelles en boxe.
La Tunisie célébrait ce 13 août le 64e anniversaire des droits des femmes, consacrés dans le code du statut personnel promulgué en 1957. Mais sur la question des droits économiques, certaines femmes sont lésées notamment les femmes ouvrières agricoles qui représentent près de 80% de la main d’œuvre du secteur et qui ont très peu de droits sociaux et économiques. Notre correspondante est allée à la rencontre de certaines d’entre elles dans des champs proches de la capitale. Leurs conditions de travail ne s’améliorent pas. Dans un champ de la Manouba, une banlieue du nord-ouest de Tunis, Hadda, la soixantaine, a le dos courbé sous un soleil de plomb. Elle fauche vigoureusement les plants de céleris, un dur labeur qu’elle exécute depuis plus de vingt ans pour environ 5 euros par jour et une journée de repos par semaine. « Je travaille de 6h du matin à 14h. Je n’ai pas l’impression que je peux prétendre à des droits. Pour moi, c’est si tu travailles, tu es payée, si tu ne travailles pas tu n’es pas payée et c’est tout. » Hadda ne sait pas que le 13 août est un jour férié en Tunisie qui célèbre les droits des femmes. Elle est désabusée des politiques. « Il n’y a rien de bon avec ceux qui nous gouvernent, ils se bagarrent toute la journée, ils volent et mentent. Même quand vous allez voir les représentants locaux, ils ne s’occupent pas de vous. » Ces ouvrières ont un salaire moins élevé que celui des hommes, peu d’accès à la sécurité sociale sans compter les camions de la mort qui les emmènent au travail. Elles y sont souvent entassées à 15 ou 20. En cinq ans, 40 femmes sont mortes et 541 femmes ont été blessées dans des accidents de transport. Aida Fetnassi fait une pause et prépare un thé sur un feu de bois pour ses collègues qui récoltent des poireaux. « Personne ne nous as poussées à faire ce métier, et personne ne nous as mises dans ces camions de force. Mais nous faisons ce travail parce qu’il faut bien gagner son pain et nourrir sa famille. » Mettre en vigueur la loi 51 Beaucoup de ces femmes viennent de milieux modestes comme Nejma qui porte un masque plus pour se protéger de la poussière que du coronavirus. Elle frappe avec un bâton les plantes sèches de sésame pour en faire tomber les graines. « On les trie et ensuite on les tamise ». Elle semble trop âgée pour continuer ce travail difficile : « Je ne connais pas mon âge tu sais, je n’ai malheureusement pas eu l’opportunité d’aller à l’école . » Pour la société civile, la priorité reste de mettre en vigueur la loi 51 qui garantit un meilleur mode de transport pour ces femmes. Sonia Ben Miled est chargée de communication à l’association Aswat Nissa. Avec d’autres ONGs, elles ont lancé une campagne choc, intitulée « pour que Selma vive. » Dans une mini-fiction, une miss météo parle des accidents de ces femmes devenus aussi banals que l’annonce du temps qu’il fait. « C’était pour rappeler que ça fait une année qu’une loi est entrée en vigueur. Après une année, aucun décret d’application n’a eu lieu. Il ne faut pas oublier que elles aussi étaient en première ligne lors de la pandémie du Covid. » A l’occasion de la Journée de la Femme, le gouvernement a promis de signer le décret d’application de cette loi et le président de la République Kais Saied, est allé rendre visite à ces femmes et rappelé dans son discours leurs conditions précaires.
"Procès monstre", "historique"... en juillet 2019 s’achevait le procès France Télécom au tribunal correctionnel de Paris. 6 mois plus tard, les dirigeants sont reconnus coupables de complicité de harcèlement moral, et l'entreprise elle-même est condamnée. Depuis la pandémie de coronavirus et la crise économique ont remis en lumière les maltraitances au travail. Alors qu'Antony Smith, inspecteur du travail, passe ce 21 juillet 2020 en conseil de discipline pour avoir tenté d'obtenir des masques de protection pour des aides à domiciles.Radio Parleur vous propose à la réécoute cette troisième émission, en partenariat avec BastaMag, dédiée au procès France télécom. Un épisode qui, se penche sur la caractère systémique de la souffrance au travail dans notre pays. Une émission diffusée pour la première fois le 13 juillet 2019. Faites un don à Radio Parleur et soutenez une information indépendante sur les luttes sociales !
durée : 00:02:55 - En direct du monde - L'activité est pourtant encadrée dans le pays. Mais la crise sanitaire l'a démontré : même légale, la prostitution se manifeste surtout par la très grande précarité de celles qui l'exercent.
Entrevue avec Daniel Boyer, président de la Fédération des Travailleuses et travailleurs du Québec : Hausse salariale et formation de 3 mois payée : Québec sort l'artillerie lourde pour combler les 10 000 postes de préposés aux bénéficiaires.
Alexandre Dubé couvre les dernières nouvelles concernant la pandémie de coronavirus : campagne de séduction du gouvernement Legault pour trouver des préposés en CHSLD. Des fleurs et un pot au gouvernement du Québec ce matin : Transparence à géométrie variable. Bravo pour la grande opération séduction pour le recrutement des PAB. Les détails de Caroline St-Hilaire. Rockfest en mode virtuel. Moins de french au cinéma. Nouvelle télé-réalité très particulière. Les détails d’Anaïs Guertin-Lacroix. Alexandre Dubé couvre les dernières nouvelles concernant la pandémie de coronavirus : les attroupements restent le plus grand risque pour la santé. La grande séduction : François Legault met le paquet pour convaincre 10 000 personnes de devenir préposés aux bénéficiaires ! Les détails de Rémi Nadeau. Témoignage d’un policier de l’UPAC qui « vire » sa veste et plaide en faveur de Tony Accurso. Le tribunal a tranché. Meng Wanzhou pourra être extradée ? Les détails de Félix Séguin. Mario Dumont : Hausse de salaire des préposés aux bénéficiaires. Les consignes de plus en plus complexes à respecter. Tournoi des PM: Louis-Alexandre Taschereau affrontait Bernard Landry. C’est M. Landry qui l’emporte avec 87%. Entrevue avec Daniel Boyer, président de la Fédération des Travailleuses et travailleurs du Québec : Hausse salariale et formation de 3 mois payée : Québec sort l'artillerie lourde pour combler les 10 000 postes de préposés aux bénéficiaires. Chronique culturelle avec Anaïs Guertin-Lacroix : Deux nouvelles concernant Tiger King. Nouvelle chanson de Dolly Parton. Un biopic sur Amy Winehouse verra le jour. Alexandre Dubé couvre les dernières nouvelles concernant la pandémie de coronavirus : 3e journée de canicule. Entrevue avec Dre Joanne Liu, ex-présidente internationale de Médecins sans frontières : faut-il s'attendre à une 2e vague ? Dre Joanne Liu, ex-présidente internationale de Médecins sans frontières. Benoit Dutrizac et Richard Martineau s'échangent le flambeau. Une production QUB radio Mai 2020
Dans ce quatrième épisode de Ceci n'est pas une parenthèse, Radio Parleur vous propose une discussion avec Antonio Casilli autour des formes de mobilisations des travailleur・euse du clic. Antonio Casilli est sociologue à l'École nationale supérieure des télécommunications, et l'un des seuls spécialistes francophone du digital labour, en français le travail du clic. Soutenez le travail de Radio Parleur et l'information indépendante, faites un don : radioparleur.net/don
durée : 00:47:29 - Grand bien vous fasse ! - par : Ali Rebeihi - Les travailleurs invisibles sont pourtant plus que jamais indispensables. Ce sont des fonctions souvent très exposées et ils assurent une mission essentielle, vitale, tels que les personnels d’entretien, de sécurité, de livraison...
Sexe et Covid-19, les travailleuses du sexe sont en grande précarité ! Et en confinement, les internautes compensent le manque de contact sexuel via Internet et les réseaux sociaux.Au lever du Soleil, l'info en Brief sur assistants vocaux et podcast - abonnez-vous ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Sexe et Covid-19, les travailleuses du sexe sont en grande précarité ! Et en confinement, les internautes compensent le manque de contact sexuel via Internet et les réseaux sociaux.Au lever du Soleil, l'info en Brief sur assistants vocaux et podcast - abonnez-vous ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Les travailleurs et travailleuses du sexe, frappés par "une insécurité financière extrême", depuis la mise en œuvre du confinement, demandent la création d'un fonds d'urgence pour leur venir en aide. Cette demande très sérieuse a été adressée à Emmanuel Macron par la Fédération Parapluie Rouge. C'est une activité qui risque de pâtir de la crise, bien au-delà du confinement. Même si les Français retrouvent la possibilité de sortir, la prostitution par temps de distanciation sociale, ça paraît compliqué. "Hors-série Lenglet & Co : crise du coronavirus", un podcast quotidien présenté par François Lenglet et Catherine Mangin, qui vous donne les clés pour tout comprendre des évolutions et révolutions provoquées par la crise du coronavirus en France, en Europe et dans le monde.
Le Jasder Show Épisode #9 Sujet : Les travailleuses du sex Invité : Pamella (escorte) Olivia (escorte handicapés/trans) christelle (modele erotique/escorte) Léa (trans, ex-escorte) Lieux de l enregistrement : Resto Pub Quartier 10/30 Animateurs : Nath Dugas et Jasder Foisy Réalisateur : Nath Dugas Auditoire ; 18+
Il faut parler de ceux qui sont en deuxième ligne, ou troisième ligne, dont le métier, dont la fonction sociale dans la société est totalement bouleversée par ce virus. Aïcha était caissière dans un magasin de Saint-Denis, au nord de Paris. Elle avait 51 ans. Le Covid-19 l'a emporté alors qu'elle réclamait davantage de mesures de protection pour continuer à accueillir les clients, continue à tourner. Mais, elle est morte. Chaque jour, la rédaction de RTL vous accompagne pendant le confinement et tente de répondre aux nombreuses questions que vous vous posez. Philippe Corbé et nos journalistes vous donnent des informations qui peuvent vous servir, vous, votre famille, vos proches. Ensemble, nous allons vivre ces moments difficiles.
Discussion avec trois travailleuses de rang; actualité régionale en Colombie-Britannique; duo Science et foi sur le serment d’Hippocrate au temps de la COVID-19; la bande des 4; et rencontre avec trois étudiantes et étudiant en astrophysique.
Medam yo Ranse revient avec la série diasporique : les invitées de Fania Noël contrairement à l'habitude font partie de la diaspora haïtienne. Notre numero d'aujourd'hui est consacré aux femmes haïtiennes qui exercent ce metier invisible et subalterne dans les foyers mais aussi dans l'hostellerie, les bureaux et les industries. Avec notre invitée la sociologue Rose-Myrlie Joseph, nous discutons du parcours de migration des femmes haïtiennes qui ont quitté Haiti pour la France, et se sont retrouvées à exercer cette profession. Une situation qui pour la plupart devait être temporaire mais qui a duré. On fera aussi le comparatif avec la situation des femmes de menage haïtiennes en Haïti et en France. Rose-Myrlie Joseph est chercheuse associée au laboratoire Ladirep (Langages, Discours, représentations) de l'Université d'Etat d'Haïti (UEH) ainsi qu'au Laboratoire de changement social et politique (LCSP) de l'Université Paris-Diderot (Paris 7).
Au vu du covid-19, la situation actuelle des travailleuses et travailleurs sexuel.le.s est catastrophique, en particulier pour les personnes trans migrantes. Si vous pouvez faire un don au FAST, fonds d’action sociale trans créé par Océan et Giovanna Rincon pour les soutenir, nous vous en serions très reconnaissant.e.s ! Le lien de la cagnotte : https://www.acceptess-t.com/aide-socialeIl est temps de faire un bilan honnête sur la situation actuelle et la lutte contre le système prostitutionnel mis en place par le gouvernement. J’ai demandé à mes invitées, les premières concernées, quelles actions, lois, mises en place de moyens seraient des solutions véritables pour améliorer les choses.Biographie des invité.e.s :Anaïs De Lenclos:Actuelle porte parole du STRASS, Anaïs a longtemps été cadre en entreprise. Après deux burn out, elle démissionne à 35 ans et s’oriente vers le travail du sexe, puis devient militante et activiste pour les droits des TDS.Bertoulle: Bertoulle Beaurebec est une artiste-performeuse, autrice afro-féministe pro-choix, modèle, éducatrice et coach de vie sexuelle et travailleuse du sexe. Son livre "Balance ton Corps: manifeste pour le droit des femmes à disposer de leurs corps", sera publié le 28 mai 2020 aux éditions La Musardine.Thierry:Thierry Schaffauser est travailleur du sexe depuis 2002, co-fondateur du Syndicat du Travail Sexuel, expert des industries du sexe puisqu'il a travaillé en tant qu'escort et en tant qu'acteur porno, et militant au sein du Strass depuis 2009. Il est une des figures phares du militantisme pour les droits des TDS en France et auteur de plusieurs essais, dont Les Luttes des putes (La Fabrique, 2014). Il tient aussi un blog « Ma lumière rouge » dans Libé.Morgane:Militante féministe marxiste, Morgane a été porte-parole du Strass entre 2011 et 2015. Elle a été membre du comité éditorial de la revue en ligne Période où elle a également publié, et a été à l’initiative du collectif « Nous Aussi » après la création de « Nous Toutes » Paris.Giovanna RinconDirectrice et cofondatrice de l’association d’auto-support Acceptess-T (dédiée aux personnes trans les plus précaires en France, en particulier migrantes et concernées par le VIH), Giovanna est d'origine colombienne, trans et séropositive. En 1993, elle a fui son pays, la transphobie, la sérophobie et la précarité, en passant d'abord par l'Italie puis Paris. Aujourd'hui entièrement dédiée à la lutte pour les droits des personnes trans et notamment TDS, Giovanna est la figure la plus admirée, puissante et respectée du milieu associatif sur le sujet en France. Marianne Chargois :Marianne Chargois est travailleuse du sexe, performeuse, membre active du STRASS (le Syndicat du travail sexuel). Ses projets, écrits et performés, lient recherche artistique et analyses féministes et politiques autour du sex working. Parallèlement à ses activités de dominatrice, elle se produit en danse contemporaine et crée des festivals : le festival Explicit avec Matthieu Hocquemiller, Expressions Plurielles du Sexuel à Montpellier, le festival queer sexualités dissidentes WHAT THE FUCK ? FEST***! avec floZif à Paris ainsi que le SNAP !, festival des discours et représentations des travailleur·euses du sexe dont la seconde édition aura lieu du 16 au 18 octobre 2020 à Paris. En 2018, elle réalise son premier film documentaire EMPOWER Perspectives de Travailleuses du sexe.Charlie She :Québécois·e, Charlie grandit à Gatineau, une banlieue près de Montréal. Artiste, queer et féministe, iel commence le TDS vers l’âge de 20 ans après avoir travaillé dans la restauration. Iel est aujourd’hui, à 27 ans, un·e militant·e et influenceur·se très actif·ive et suivi·e dans le milieu queer, notamment sur les questions de travail du sexe, sur Instagram: @charliesheSarah-Marie Maffessoli :Doctoresse en droit, activiste pour les droits des travailleuses du sexe depuis plus de 10 ans, coordinatrice d’un programme de lutte contre les violences faites aux travailleuses du sexe chez Médecins du Monde Mimi :A seulement 18-19 ans, Mimi est devenue une icône activiste en Thaïlande contre le pouvoir monarchique. Recevant des menaces de mort quotidienne, elle fuit et se réfugie d’abord au Cambodge avant de venir en France où elle obtient son statut de réfugiée en 2015. Elle est aujourd’hui co-présidente d’Acceptess-T et porte parole du Strass.Références entendues dans l'épisode :La loi sur la prostitution n°2016-444 du 13 avril 2016Les lois SESTA (Stop Enabling Sex Traffickers Act) et FOSTA (Allow States and Victims to Fight Online Sex Trafficking Act) visent à lutter contre le proxénétisme en ligneL’association Acceptess-T est située 39 bis Bd Barbès, 75018 ParisLe STRASS (Syndicat du Travail Sexuel) à ParisLe Lotus BusLa Politique des putes est un documentaire d'Océan.Productrice exécutive : Lauren BastideProduction : Marine RautConseil artistique : Aurore Meyer-MahieuRéalisation : Marine RautMixage : Marthe CunyMusique : " La Femme à la Peau Bleue " interprété par Vendredi Sur Mer, (P) 2016 Profil de Face. Avec l’autorisation de Sony Music Entertainment FranceVoix au générique : Anna Mouglalis et Rebecca Chaillon
Au vu du covid-19, la situation actuelle des travailleuses et travailleurs sexuel.le.s est catastrophique, en particulier pour les personnes trans migrantes. Si vous pouvez faire un don au FAST, fonds d’action sociale trans créé par Océan et Giovanna Rincon pour les soutenir, nous vous en serions très reconnaissant.e.s ! Le lien de la cagnotte : https://www.acceptess-t.com/aide-socialeCe qu’on aura compris dans l’épisode 1, c’est qu’au final, et au-delà de ce qui se passe dans la transaction, ce qui permet à la société de construire une ligne rouge entre les TDS et le reste du monde, c’est le stigmate. Pourquoi ce stigmate de « la pute » est-il si fort ? Quelle est sa fonction ? Comment les TDS le vivent-elles matériellement et psychologiquement, et quel impact a-t-il sur leur vie quotidienne ?Biographie des invité.e.s :Charlie She :Québécois·e, Charlie grandit à Gatineau, une banlieue près de Ottawa. Artiste, queer et féministe, iel commence le TDS vers l’âge de 20 ans après avoir travaillé dans la restauration. Iel est aujourd’hui, à 27 ans, un·e militant·e et influenceur·se très actif·ive et suivi·e dans le milieu queer, notamment sur les questions de travail du sexe, sur Instagram: @charlieshe.Marianne Chargois :Marianne Chargois est travailleuse du sexe, performeuse, membre active du STRASS (le Syndicat du travail sexuel). Ses projets, écrits et performés, lient recherche artistique et analyses féministes et politiques autour du sex working. Parallèlement à ses activités de dominatrice, elle se produit en danse contemporaine et crée des festivals : le festival Explicit avec Matthieu Hocquemiller, Expressions Plurielles du Sexuel à Montpellier, le festival queer sexualités dissidentes WHAT THE FUCK ? FEST***! avec floZif à Paris ainsi que le SNAP !, festival des discours et représentations des travailleur·ses du sexe dont la seconde édition aura lieu du 16 au 18 octobre 2020 à Paris. En 2018, elle réalise son premier film documentaire EMPOWER Perspectives de Travailleuses du sexe.Maiwenn Henriquet :Infirmière de formation, Maiwenn a été bénévole puis salariée à Médecins du Monde sur le programme Jasmine auprès des travailleur·euses du sexe. En avril 2017, elle a rejoint l’association de santé communautaire Paloma où elle est intervenante santé.Irène Aboudaram :Engagée dans la lutte contre le sida depuis 1994 à travers plusieurs organisations en France et à l’international, elle travaille aujourd’hui à Médecins du Monde sur les questions de santé et de droits pour les TDS et personnes détenues. Elle est aussi membre du conseil d’administration de Paloma.Références entendues dans l’épisode : Le pimp désigne le “mac” ou le proxénète“Cis” est le diminutif de cisgenre et désigne une personne dont le genre (identitaire) correspond à celui qu’on lui a attribué à la naissanceLes Travailleur·euses Du Sexe ou TDS Gail Pheterson, Le prisme de la prostitution, L’Harmattan, 2001“Trans” est le diminutif de transgenre et désigne une personne qui ne s’identifie pas à son sexe assigné à la naissance ou qui a entamé un processus afin de faire mieux correspondre son expression de genre et son identité de genreL'association Médecins du mondeLes lois SESTA (Stop Enabling Sex Traffickers Act) et FOSTA (Allow States and Victims to Fight Online Sex Trafficking Act) visent à lutter contre le proxénétisme en ligneLa loi dite “Avia” est une proposition de loi visant à lutter contre les contenus haineux sur internetPluma Sumaq est une artiste latino-américaine ex TDSL’association Les Roses d’AcierL’association Acceptess-TLe Collectif des Femmes de Strasbourg-Saint DenisLe projet parisien Bus des femmesLe STRASS (Syndicat du Travail Sexuel) à ParisL’association Paloma à NantesL’association Grisélidis à ToulouseL’association Cabiria à LyonPutains dans l’âme à à BesançonLa Politique des putes est un documentaire d'Océan.Productrice exécutive : Lauren BastideProduction : Marine RautConseil artistique : Aurore Meyer-MahieuRéalisation : Marine RautMixage : Marthe CunyMusique : " La Femme à la Peau Bleue " interprété par Vendredi Sur Mer, (P) 2016 Profil de Face. Avec l’autorisation de Sony Music Entertainment FranceVoix au générique : Anna Mouglalis et Rebecca Chaillon
Au vu du covid-19, la situation actuelle des travailleuses et travailleurs sexuel.le.s est catastrophique, en particulier pour les personnes trans migrantes. Si vous pouvez faire un don au FAST, fonds d’action sociale trans créé par Océan et Giovanna Rincon pour les soutenir, nous vous en serions très reconnaissant.e.s ! Le lien de la cagnotte : https://www.acceptess-t.com/aide-socialeLe premier réflexe des gens quand on parle des travailleuses.rs du sexe, c’est de demander si elles ont « choisi » ou pas de faire ce métier. Moi-même j’avais tendance à vouloir toujours les ranger dans l’une de ces deux catégories... En discutant avec elles, on comprend vite que cette sur-simplification donne sur une impasse, car elle élude la complexité de chaque parcours, le fait que personne ne « choisit » de travailler, et les nombreuses variables socio-économiques qui mènent à cette activité.Biographie des invitées :Coleen :D’origine nigériane, Coleen quitte son pays à 17 ans, encouragée par une connaissance qui lui promet qu’elle travaillera en France dans des bars et en baby sitting. Elle se retrouve en réalité prise dans un réseau d’exploitation, dont elle réussi à s’extraire grâce à l’aide de l’association du Bus des Femmes. Elle continuera à rembourser sa dette à son proxénète encore longtemps après avoir arrêté le travail du sexe.Thierry :Thierry Schaffauser est travailleur du sexe depuis 2002, co-fondateur du Syndicat du Travail Sexuel, expert des industries du sexe puisqu'il a travaillé en tant qu'escort et en tant qu'acteur porno, et militant au sein du Strass depuis 2009. Il est une des figures phares du militantisme pour les droits des TDS en France et auteur de plusieurs essais, dont Les Luttes des putes (La Fabrique, 2014). Il tient aussi un blog « Ma lumière rouge » dans Libé.Anaïs De Lenclos :Actuelle porte parole du STRASS, Anaïs a longtemps été cadre en entreprise. Après deux burn out, elle démissionne à 35 ans et s’oriente vers le travail du sexe, puis devient militante et activiste pour les droits des TDS.Mimi :A seulement 18-19 ans, Mimi est devenue une icône activiste en Thaïlande contre le pouvoir monarchique. Recevant des menaces de mort quotidienne, elle fuit et se réfugie d’abord au Cambodge avant de venir en France où elle obtient son statut de réfugiée en 2015. Elle est aujourd’hui co-présidente d’Acceptess-T et porte parole du Strass.Marianne Chargois :Marianne Chargois est travailleuse du sexe, performeuse, membre active du STRASS (le Syndicat du travail sexuel). Ses projets, écrits et performés, lient recherche artistique et analyses féministes et politiques autour du sex working. Parallèlement à ses activités de dominatrice, elle se produit en danse contemporaine et crée des festivals : le festival Explicit avec Matthieu Hocquemiller, Expressions Plurielles du Sexuel à Montpellier, le festival queer sexualités dissidentes WHAT THE FUCK ? FEST***! avec floZif à Paris ainsi que le SNAP !, festival des discours et représentations des travailleur·euses du sexe dont la seconde édition aura lieu du 16 au 18 octobre 2020 à Paris. En 2018, elle réalise son premier film documentaire EMPOWER Perspectives de Travailleuses du sexe.Hélène Hazera :Doyenne des invités, Hélène a aujourd’hui 68 ans. Première journaliste trans en France, elle écrit à Libé pendant 20 ans puis à France Culture. Séropositive, Hélène Hazera a longtemps milité à Act Up Paris et a participé à la création du FHAR (Front homosexuel d’action révolutionnaire).Références entendues dans l’épisode :Gail Pheterson, Le prisme de la prostitution, L’Harmattan, 2001PS: parti socialisteDominique Strauss Kahn est un économiste et homme politique.Najat Vallaud Belkacem est une femme politique et ancienne ministre des droits des femmes (2 avril – 25 août 2014) et de l’éducation nationale, enseignement supérieure et de la recherche (2014-2017)Extraits de prises de paroles abolitionnistes dans les médiasLa Politique des putes est un documentaire d'Océan.Productrice exécutive : Lauren BastideProduction : Marine RautConseil artistique : Aurore Meyer-MahieuRéalisation : Marine RautMixage : Marthe CunyMusique : " La Femme à la Peau Bleue " interprété par Vendredi Sur Mer, (P) 2016 Profil de Face. Avec l’autorisation de Sony Music Entertainment FranceVoix au générique : Anna Mouglalis et Rebecca Chaillon
Au vu du covid-19, la situation actuelle des travailleuses et travailleurs sexuel.le.s est catastrophique, en particulier pour les personnes trans migrantes. Si vous pouvez faire un don au FAST, fonds d’action sociale trans créé par Océan et Giovanna Rincon pour les soutenir, nous vous en serions très reconnaissant.e.s ! Le lien de la cagnotte : https://www.acceptess-t.com/aide-socialeLa question du désir est intrinsèquement liée à celle du travail du sexe. Les représentations communes tendent à l’associer au client, qui serait la personne désirante, violente, et la travailleuse là encore rangée en deux catégories caricaturales : celle qui est pute parce que c’est une « salope vénale », et celle qui est « victime à sauver » et subirait nécessairement le désir comme une violence. Mais qu’en est-il de leur réalité face au désir, ou absence de, à elles et eux ? Et n’est-il pas temps de cesser d’associer le désir au consentement ?Biographie des invité.e.s :Marianne Chargois :Marianne Chargois est travailleuse du sexe, performeuse, membre active du STRASS (le Syndicat du travail sexuel). Ses projets, écrits et performés, lient recherche artistique et analyses féministes et politiques autour du sex working. Parallèlement à ses activités de dominatrice, elle se produit en danse contemporaine et crée des festivals : le festival Explicit avec Matthieu Hocquemiller, Expressions Plurielles du Sexuel à Montpellier, le festival queer sexualités dissidentes WHAT THE FUCK ? FEST***! avec floZif à Paris ainsi que le SNAP !, festival des discours et représentations des travailleur·euses du sexe dont la seconde édition aura lieu du 16 au 18 octobre 2020 à Paris. En 2018, elle réalise son premier film documentaire EMPOWER Perspectives de Travailleuses du sexe.Thierry :Thierry Schaffauser est travailleur du sexe depuis 2002, co-fondateur du Syndicat du Travail Sexuel, expert des industries du sexe puisqu'il a travaillé en tant qu'escort et en tant qu'acteur porno, et militant au sein du Strass depuis 2009. Il est une des figures phares du militantisme pour les droits des TDS en France et auteur de plusieurs essais, dont Les Luttes des putes (La Fabrique, 2014). Il tient aussi un blog « Ma lumière rouge » dans Libé.Mélusine :Etudiante en master à Paris VIII, Mélusine, 24 ans, commence le TDS par la cam puis la domination. Elle travaille actuellement sur son mémoire sur la représentation des TDS dans les films et les séries contemporaines.Judith:Judith a 24 ans et a décidé l’an dernier de monter le compte instagram « Ta Pote Pute », un compte de pédagogie sur le TDS, face au peu de connaissance des gens sur le sujet. Elle est artiste, queer et militante.Kay :A 41 ans, Kay est artiste activiste, travailleur du sexe et performer. Il est parti s’installer à Berlin il y a 10 ans, où il a quitté son travail d’analyste financier pour faire sa transition de genre et commencer le TDS. En plus de ses activités de TDS et d'artiste, il a créé une structure d'auto-support pour les travailleuses de rue migrantes à Berlin.Mimi :A seulement 18-19 ans, Mimi est devenue une icône activiste en Thaïlande contre le pouvoir monarchique. Recevant des menaces de mort quotidienne, elle fuit et se réfugie d’abord au Cambodge avant de venir en France où elle obtient son statut de réfugiée en 2015. Elle est aujourd’hui co-présidente d’Acceptess-T et porte parole du Strass.Références entendues dans l'épisode :Le BDSM (“bondage discipline sadism masochism”) renvoie à un ensemble de pratiques sexuelles faisant intervenir le bondage, les punitions, le sado-masochisme, ou encore la mise en scène de domination et de soumission.Le syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA)La Politique des putes est un documentaire d'Océan.Productrice exécutive : Lauren BastideProduction : Marine RautConseil artistique : Aurore Meyer-MahieuRéalisation : Marine RautMixage : Marthe CunyMusique : " La Femme à la Peau Bleue " interprété par Vendredi Sur Mer, (P) 2016 Profil de Face. Avec l’autorisation de Sony Music Entertainment FranceVoix au générique : Anna Mouglalis et Rebecca Chaillon
Longtemps, la contribution des femmes dans le secteur de la pêche a été minorée. Dans ce milieu dominé par les hommes, leurs activités étaient considérées comme un simple complément. Dans l’Union européenne, elles seraient 100—000, essentiellement dans l'aquaculture et le conditionnement. Reportage en Galice, où ramasseuses de coquillages et travailleuses de la mer demandent la fin de cette injustice.
Intervention TVA avec Julie Marcoux : Retour sur l’histoire du meurtre de Marylène Lévesque.
Entrevue avec Geneviève Quinty, directrice du Projet Intervention Prostitution Québec : Meurtre à Sainte-Foy : l’accusé a tué sa femme en 2004.
Un podcast qui aborde la sexualité tout en humour. Animé par les humoristes Erich Preach et Mélanie Couture.
Écoutez la deuxième édition du Gerry Virtuel!
Dans cet épisode, on parle de l'appel des travailleuses et travailleurs du numérique pour une autre réforme des retraites : https://onestla.tech/ avec quelques uns des contributeurs et signataires du texte qui se sont réunis à Paris lors des ApiDays, entre parisiens, auvergnats ou nordistes : - Kévin Dunglas, développeur, contributeur open source, fondateur et coopérateur https://les-tilleuls.coop/ - Mehdi Medjaoui, entrepreneur, fondateur de https://gdpr.dev/ et organisateur des évènements ApiDays - Christophe Robillard, développeur et agiliste indépendant - Hélène Maitre, agiliste et coopératrice https://fairness.coop/ - Richard Hanna, développeur et coopérateur https://fairness.coop/ On y parle : - Genèse du texte - Les idées développées par ce texte - Re-politisation des actrices et acteurs du numérique - La suite à donner à cette mobilisation En savoir plus : - On est là, appel des travailleuses et travailleurs du numérique pour une autre réforme des retraites https://onestla.tech/ - La grève, c'est cool. https://greve.cool/ - Manifeste écologique des professionnel·le·s de l'informatique https://www.climanifeste.net/
Le féminisme pro-sexe divise. Alors que la notion de consentement était au cœur du mouvement #MeToo, qu'en est-il lorsqu'il s'agit des prostituées ou des actrices porno? Pour le podcast 18 mois, #MeToo, le féminisme et nous, Sarah Koskievic s'est entretenue avec des figures de proue du mouvement féministe: Pénélope Bagieu, Eli Erlick, Noa Jansma, Madame Gandhi, Ovidie et Erika Lust. Ces deux dernières ont répondu à ses questions au sujet du travail du sexe: des interviews réalisées avant et après #MeToo, pour découvrir ce qui a réellement changé. Pour suivre nos dernières sorties, rejoignez notre nouveau compte Instagram @SlatePodcasts. Générique : «Slip», de Geographer.
Entrevue avec Antonio Filato, président du Conseil provincial du syndicat des Travailleurs et Travailleuses unis de l'alimentation et du commerce (TUAC): Les syndiqués de la SQDC de la succursale de Rosemont–La Petite-Patrie, à Montréal, viennent de se doter d’un mandat de grève.
Manchettes, nouvelle du jour et commentaires Entrevue avec Antonio Filato, président du Conseil provincial du syndicat des Travailleurs et Travailleuses unis de l'alimentation et du commerce (TUAC): Les syndiqués de la SQDC de la succursale de Rosemont–La Petite-Patrie, à Montréal, viennent de se doter d’un mandat de grève. Le Buzz de Vincent Dessureault: Piratage gênant pour les douaniers américains, deux nouveaux chronotypes et votre partenaire ressemble-t-il à votre ex? Entrevue avec Alexandre Boulerice, député de Rosemont-La Petite Patrie et lieutenant du NPD au Québec: Le plan du parti pour faire baisser la facture cellulaire et internet des Canadiens. Chronique avec Lise Ravary: Retour sur l’affaire Gabrielle Bouchard de la Fédération des femmes du Québec. Entrevue avec Jean-François Routhier, commissaire au lobbyisme: Il présentait ses recommandations pour moderniser la Loi sur la transparence et l'éthique en matière de lobbyisme. Segment Culturel avec Simone Fortin: À cinq pieds de toi et Capitaine Marvel. Segment Sports avec Dave Morissette: La nervosité se fait sentir chez les Blues de Saint-Louis. Une production de QUB radio Juin 2019
Entrevue avec Bella French, présidente-directrice générale et fondatrice de ManyVids: Des travailleuses du sexe a l'abris du froid grâce à l'entrepreneure technologique Bella French de ManyVids.
Ericzone Podcast: Épisode 16 (Fr) 21 novembre 2018 Gabrielle Bélanger Gabrielle Bélanger est une artiste de proximité, qui collabore notamment avec les sans-abri et les travailleuses de rue. Ses études en sciences sociales et son parcours en arts visuels l'inspirent à vivre des collaborations artistiques uniques avec des gens qui ont des histoires de vies exceptionnelles. Ericzone Podcast est disponible sur BaladoQuebec.com. Pour les utilisateurs de Google Play Music, merci de vous abonner. L’émission est également disponible sur Itunes et Stitcher. www.ericzone.comwww.facebook.com/ericzonecomwww.facebook.com/ericzonepodcastwww.instagram.com/ericzonecomwww.ericzone.wordpress.comwww.twitter.com/ericzonecom
Dans cet épisode, Awa et Jeremy se posent pour débriefer le meetup de PAris API avec Kin Lane et les conséquences du crunch dans le monde du jeux vidéo. Vous pouvez nous contacter sur nos twitter persos @JLezac et @AwaNdiaye_ ou sur @TeteATechShow Quelques trucs à lire Le blog de Kin Lane API Evangelist Crunch Investigation, l'enquête de Médiapart et Canard PC Le Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo Game Workers Unite UK (twitter) Tech Workers Coalition (twitter) Game developers must avoid the ‘wage-slave’ attitude
Chaque vendredi, Michaël Hirsch nous fait partager une lettre adressée à une personnalité ou une institution qui fait l'actualité.
Le lancement officiel de la campagne pour l'élection présidentielle de 2017 en France permet aux candidats les moins bien placés dans les sondages de faire entendre leurs voix et leurs idées. Pour la dernière ligne droite de l’élection présidentielle, les médias sont sommés de respecter une parfaite égalité de temps de parole entre les 11 candidats : c'est la règle. On a pu entendre certains éditorialistes s'en agacer, mais pour ceux que l'on appelle les « petits candidats », comme Philippe Poutou sur RMC, c'est l'occasion de faire enfin entendre ceux que l'on entend trop peu : « On nous fait croire parce qu’on est petit ou parce qu’on ne veut pas être président, on n’a rien à faire dans cette élection. Mais mine de rien on a envie de poser les problèmes de la société dans laquelle on vit : comment on peut organiser la société, le pouvoir. Est-ce que c'est un pouvoir individuel avec le président, ou est-ce qu’on peut discuter d’un pouvoir collectif, d’une démocratie directe ? Il n’y a pas de raison de laisser la place à des politiciens professionnels qui sont plus riches, complètement déconnectés de la population, donc on a toutes les raisons d’être là ! On peut aussi contester la société et puis dire 'merde'. » « Travailleuses, travailleurs » Le début de la campagne officielle, c'est aussi l'occasion du dévoilement des fameux clips de campagne. Nathalie Arthaud, l'autre candidate trostkiste de cette élection commence le sien par le fameux « Travailleuses, travailleurs ». Un hommage, certainement, à celle qui fut pendant des années la figure de Lutte ouvrière (LO) : Arlette Laguiller. Elle fut aussi la première femme en France à se présenter à l’élection présidentielle, en 1974. Mais pour son héritière, Nathalie Arthaud, ne pas s’adresser comme les autres au « peuple français », c’est un choix : « Le terme de 'peuple' fait disparaître cette inégalité fondamentale qui existe dans la société avec d'un côté une minorité qui est richissime et qui peut vivre du travail des autres et de l’autre l’écrasante majorité de femmes et d’hommes qui, pour gagner leur pain, sont obligés d’aller vendre leur force de travail. Il y a des classes sociales et c’est contre cela qu’il faut se battre et ça commence évidemment, par les mots. » « Encore une fois Marine Le Pen divise les Français » La journée de lundi a été marquée aussi par la polémique autour des propos de Marine Le Pen sur la rafle du Veld'hiv : 13 000 juifs français avaient été arrêtés par des policiers et des gendarmes français pendant l'occupation allemande et déportés dans des camps de la mort. Jacques Chirac en 1995 avait reconnu une faute de l’Etat français et présenté ses excuses au nom de la France. Un consensus rompu par Marine Le Pen dimanche. Elle s'en est à nouveau expliqué auprès de RFI lundi. « Cette polémique est artificielle et indigne car j’ai exprimé la position qui est celle du général de Gaulle et celle de François Mitterrand et celle de tous les présidents qui se sont exprimés jusque Jacques Chirac et qui considèrent que la France était à Londres et qu’en aucun cas la France n’était représentée par le régime collaborationniste de Vichy. » Des explications qui ne convainquent pas. François Asselineau, comme tous les autres candidats a condamné des propos qui divisent. « Encore une fois, Marine Le Pen, comme son père, divise les Français. C’est très inutile. » Le candidat de l’UPR qui renchérit : « Pour la chasse aux immigrés madame Le Pen elle est très forte, en revanche pour ce qui est de sortir de l’euro, de l’Union européenne ou de l’OTAN elle est d’un seul coup extrêmement timorée. » Développement de l’Afrique, politique de la mer et conquête spatiale La sortie de l’euro, c’est aussi au programme de Jacques Cheminade. Lundi soir il a eu les honneurs du 20h de TF1 à qui il présenté ses objectifs pour l'Humanité. « Sur quoi peut-on se réunir pour avoir une paix par développement mutuel ? Il y a trois choses : le développement de l’Afrique en annulant le Franc CFA qui est un instrument d’exploitation, en faisant une politique de la mer, l’économie bleue, et une politique de l’espace, les trois formant un tout. » Enfin Emmanuel Macron présentait hier ses propositions pour lutter contre le terrorisme. Le candidat d'En Marche ! qui prévient les géants d'Internet : ne pas collaborer à la lutte contre le terrorisme au nom de la défense des libertés, c'est prendre le risque d’être « complice ».
40-12 Le point sur les droits et les devoirs des employeurs et des employées lors d'une grossesse. Une chronique réalisée en collaboration avec la Haute Ecole de Gestion Arc - Neuchâtel - 032 930 20 20 - HE Arc