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En Haïti, le premier ministre sortant Claude Joseph a déclaré l'état de siège dans la foulée de l'assassinat du président Jovenel Moïse. Le Conseil de sécurité de l'ONU va tenir demain une réunion d'urgence sur Haïti. De nouveaux assouplissements pour tout le Québec à compter de lundi. | Joane Prince (journaliste-présentatrice)
Alors que les dernières restrictions ont été levées ces derniers jours en France, nous vous proposons de faire un état des lieux de la pandémie à travers le monde. En Haïti, l'augmentation rapide des contaminations et des décès inquiète les autorités sanitaires. En Inde, un des pays enregistrant le plus de décès liés au Covid-19, la situation est-elle toujours aussi alarmante ? En France, la progression du variant Delta inquiète. Au Cameroun, qu'en est-il de la vaccination et des courbes de l'épidémie ? Pr Arnaud Fontanet, chef de l'Unité d'épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur et professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers, membre du Conseil Scientifique Pr Jean-Hugues Henrys, doyen de la Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé de l'Université Notre Dame d'Haïti de 2008 à 2017, actuel directeur de l'Équipe de Recherche sur l'Écologie des Maladies Infectieuses et Tropicales (EREMIT) à la Faculté des Sciences de la Santé de l'Université Quisqueya à Port-au-Prince Pr Yap Boum 2, biologiste, épidémiologiste. Représentant Epicentre pour l'Afrique, la branche recherche et épidémiologie de Médecins sans frontières Point sur la situation de l'épidémie en Inde avec Sébastien Farcis, correspondant de RFI à New Delhi.
En Haïti, l'administration électorale a annoncé, dans la soirée du lundi 7 juin, que le référendum constitutionnel était reporté sine die. Une décision qui satisfait l'opposition. Celle-ci dénonçait le caractère anticonstitutionnel de ce futur scrutin. L'argument évoqué est la crise sanitaire, mais il s'agit en fait d'un prétexte pour ce pays en pleine crise politique et sécuritaire. Décryptage de Frédéric Thomas, docteur en science politique, chargé d'étude au Centre tricontinental (Cetri), centre de recherche sur les rapports Nord-Sud basé Louvain Laneuve en Belgique. Frédéric Thomas est l'auteur de l'ouvrage L'échec humanitaire : le cas haïtien ( éditions Couleur livres) et de l'article, «Haïti : l'Union Européenne, entre déni et mauvaise foi».
Atropa belladonna appartient à la famille des solanacées. Ses effets sont similaires au datura, à la jusquiame et à la mandragore. La belladone pousse un peu partout; elle contient 2 alcaloïdes: lʹatropine et la scopolamine. Lʹorigine du nom est attribuée au médecin et botaniste vénitien Pietroandrea Mattioli qui a observé - en 1514 - que quelques gouttes du suc frais du fruit placées dans lʹœil provoquaient une mydriase (dilatation des pupilles) et rendaient ainsi les yeux des femmes plus séduisants. Poison redoutable à hautes doses, la plante, à faible dose, est spasmolytique et sédative. Au 11e siècle, lors de lʹinvasion de lʹEcosse par les Danois, Duncan 1er (un Ecossais) a fait semblant de faire la paix avec lʹennemi et a offert du pain et un breuvage de jus de belladone mélangé à du jus de datura. Il a pu tuer tous ses ennemis endormis. En Haïti, dans les cultes vaudous, on utilise la belladone mélangée au datura pour zombifier. A lʹheure actuelle, les alcaloïdes de cette plante sont utilisés dans des collyres à base dʹatropine pour les examens oculaires et dans des collyres à base de scopolamine, plus lipophile que la scopolamine, pour les chirurgies de la cataracte. En Suisse, les victimes dʹintoxications sont surtout les enfants qui mangent ces jolies cerises noires. Elles ne sont jamais mortelles, car les symptômes dʹintoxications sont ultra rapides: rougeurs au visage, sécheresse buccale, nez qui coule, dilatation de la pupille et accélération des pulsations cardiaques. Il faut naturellement amener rapidement lʹenfant chez le médecin, mais, en attendant, on peut lui donner du thé noir très concentré, puisque les tanins du thé sont acides. Ils neutralisent ainsi les alcaloïdes qui sont des bases.
En Haïti, depuis le séisme de 2010, l’éducation est devenue une priorité, afin de permettre au pays de se reconstruire et de se relever. Mais les défis sont nombreux. De nombreux défis à relever En République d'Haïti, le système scolaire est en grande partie aux mains du secteur privé, confessionnel ou non. L'enseignement public et gratuit n’accueille que 20% des élèves de l’enseignement primaire. Un véritable sacerdoce pour les enseignants qui, s’ils font partie de la classe moyenne d’Haïti, gagnent peu d’argent, comme en témoigne Fabienne, professeur de créole à l’externat La Providence. L'accès à l'éducation n'est cependant pas gage de qualité. Si, entre 2005 et 2015, le taux de scolarisation est passé à 90%, l’illettrisme touche près de la moitié de la population. En cause notamment, la formation des professeurs. Plus de 65% des enseignants ne sont pas qualifiés, ce qui explique les conditions d’apprentissage défavorables, qui se traduisent notamment par un taux élevé de redoublement et d’abandon. © Florence Gault / RCF les congrégations religieuses et l'éducation La Congrégation des Sœurs salésiennes de Don Bosco a fait appel à l'ONG Fidesco pour former des enseignants. Le besoin était grand, selon Sœur Monette Octave, qui a longtemps été responsable du bureau pédagogique de la communauté. Arrivée en Haïti il y a deux ans, Typhaine Lenoir, professeur de physique et de chimie en France, a été envoyée par Fidesco. Autre congrégation, les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny, dont le projet éducatif est d’offrir une formation intégrale humaine et chrétienne pour permettre aux jeunes filles d'Haïti de prendre efficacement leur place dans l'Église et dans la société. D’où l'exigence portée par Sœur Nadige, la directrice de l’institution du Sacré-Cœur, à Port-au-Prince. Lors de la remise des carnets de notes de fin d'année, elle tient à ses élèves un discours aux accents de Martin Luther King. Elle les appelle à devenir des femmes debout, autonomes, afin que chacune puisse devenir celle qu’elle veut être : chefs d’entreprises, médecin, épouse, mère... Un témoignage qui touche Alice Vallet, volontaire Fidesco, qui est conseillère pédagogique au sein de cette école, aux côtés de Sœur Nadige, depuis un an. © Florence Gault / RCF L'éducation, l'avenir d'Haïti Pour de nombreux Haïtiens, le pays ne pourra se relever de ses nombreuses blessures que par l’éducation. Ainsi Martino Israël, membre de l’administration de l’école professionnelle Saint-Joseph-Artisan, créée par la communauté de l’Emmanuel, a la conviction profonde que le changement ne passera que par la jeunesse. Et, dans un pays gangrené par la corruption, par un comportement exemplaire. "Ce qui nous manque, c'est l'honnêté. Il nous faut un groupe d'hommes qui se donne totalement pour que les jeunes trouvent des modèles", explique-t-il. "Moi, quand j'étais petit, on disait qu'Haïti était un pays d'analphabètes. Aujourd'hui, je pourrais dire qu'il est totalement alphabétisé. Mais, qu'est-ce que ça donne ? Donc, ce n'est pas la question de lire ou écrire qui fait qu'on est éduqué. Mais, c'est ce qu'on a dans la tête." Les défis restent donc encore nombreux en terme d’éducation, notamment sur la question des moyens. Le coût de scolarisation est encore trop élevé pour les familles. De nombreux enseignants souhaitent également changer de regard sur l’enfant pour le considérer comme une individualité propre et non plus comme un simple élément d’un groupe… Afin qu’il puisse apprendre à réfléchir par lui-même et faire ensuite ses propres choix. Émission d'archive diffusée en juillet 2018, réalisée en partenariat avec Fidesco
Qu'associe-t-on à Haïti ? "Pauvreté", répondent certains. "Chaleur solaire... et chaleur humaine", propose-t-on. "Désordre. Mais les gens font avec ce qu'ils ont", suggère une troisième voix. "Haïti, c'est bien !" résume une enfant. Ici, c'est Port-au-Prince. Une immense ville de plus de trois millions d'habitants, qui concentre la majeure partie de la population haïtienne. Une ville pleine de contrastes, ravagée par le séisme de 2010, mais qui, doucement, se reconstruit, se remet de ses blessures. Florence Gault s'est rendue sur l'île en voie de guérison, afin de rencontrer des volontaires Fidesco, une ONG catholique de solidarité internationale créée par la communauté de l'Emmanuel. Coopération et joies simples Le couple Vallet et leurs quatre enfants sont installés à Port-au-Prince. Ils sont bien intégrés dans le quartier, dans lequel ils aiment vivre parmi les natifs de l'île. Ils ont appris à faire avec les difficultés inhérentes à la situation : l'accès à l'eau compliqué, celui à l'électricité, restreint. Adaptation et coopération entre voisins sont nécessaires ! En Haïti, seulement 35% des haïtiens ont accès à l'électricité, une proportion qui tombe à 11% en milieu rural. Former les artisans pour demain L'école professionnelle Saint-Joseph-Artisan a vu le jour en 2012. Portée par des volontaires Fidesco, elle forme des élèves à l'acquisition de compétences utiles au pays, en 10 mois, autour de la plomberie, de la réfrigération, de l'informatique et de l'électricité. ©Fidesco Une formation d'artisan qui se double d'une formation humaine : l'école développe la conscience des élèves en même temps que leurs compétences techniques. "On forme des techniciens honnêtes et compétents", insiste Simon Vallet. "Chaque élève doit pouvoir se construire personellement, ce sont des hommes et des femmes complets et épanouis, qui servent le pays par leur attitude." Construire l'avenir Les élèves sont suivis après les dix mois passés au sein de l'école. Les anciens apprentis peuvent alors mettre à profit leurs connaissances sur des chantiers proposés par l'école-entreprise. Après s'être formés dans les salles de TP, ils se confrontent à de vrais bâtiments, à l'association avec d'autres corps de métiers. Jean-Max témoigne : "Je souhaite réellement travailler en respectant les normes. Pour faire comprendre cela aux autres, il faut savoir s'adresser aux gens, communiquer. Tout cela, c'est grâce à l'école". ©Fidesco D'autres volontaires se heurtent à des problèmes d'ordre sanitaire, à savoir le ramassage des déchets. Port-au-Prince, jonchée de détritus, ne possède pas d'infrastructures de gestion de déchets, de traitement ou de recyclage. Un combat de plus à mener pour faire de la ville une place plus agréable à vivre... Émission réalisée en partenariat avec Fidesco
Qu'associe-t-on à Haïti ? "Pauvreté", répondent certains. "Chaleur solaire... et chaleur humaine", propose-t-on. "Désordre. Mais les gens font avec ce qu'ils ont", suggère une troisième voix. "Haïti, c'est bien !" résume une enfant. Ici, c'est Port-au-Prince. Une immense ville de plus de trois millions d'habitants, qui concentre la majeure partie de la population haïtienne. Une ville pleine de contrastes, ravagée par le séisme de 2010, mais qui, doucement, se reconstruit, se remet de ses blessures. Florence Gault s'est rendue sur l'île en voie de guérison, afin de rencontrer des volontaires Fidesco, une ONG catholique de solidarité internationale créée par la communauté de l'Emmanuel. Coopération et joies simples Le couple Vallet et leurs quatre enfants sont installés à Port-au-Prince. Ils sont bien intégrés dans le quartier, dans lequel ils aiment vivre parmi les natifs de l'île. Ils ont appris à faire avec les difficultés inhérentes à la situation : l'accès à l'eau compliqué, celui à l'électricité, restreint. Adaptation et coopération entre voisins sont nécessaires ! En Haïti, seulement 35% des haïtiens ont accès à l'électricité, une proportion qui tombe à 11% en milieu rural. Former les artisans pour demain L'école professionnelle Saint-Joseph-Artisan a vu le jour en 2012. Portée par des volontaires Fidesco, elle forme des élèves à l'acquisition de compétences utiles au pays, en 10 mois, autour de la plomberie, de la réfrigération, de l'informatique et de l'électricité. ©Fidesco Une formation d'artisan qui se double d'une formation humaine : l'école développe la conscience des élèves en même temps que leurs compétences techniques. "On forme des techniciens honnêtes et compétents", insiste Simon Vallet. "Chaque élève doit pouvoir se construire personellement, ce sont des hommes et des femmes complets et épanouis, qui servent le pays par leur attitude." Construire l'avenir Les élèves sont suivis après les dix mois passés au sein de l'école. Les anciens apprentis peuvent alors mettre à profit leurs connaissances sur des chantiers proposés par l'école-entreprise. Après s'être formés dans les salles de TP, ils se confrontent à de vrais bâtiments, à l'association avec d'autres corps de métiers. Jean-Max témoigne : "Je souhaite réellement travailler en respectant les normes. Pour faire comprendre cela aux autres, il faut savoir s'adresser aux gens, communiquer. Tout cela, c'est grâce à l'école". ©Fidesco D'autres volontaires se heurtent à des problèmes d'ordre sanitaire, à savoir le ramassage des déchets. Port-au-Prince, jonchée de détritus, ne possède pas d'infrastructures de gestion de déchets, de traitement ou de recyclage. Un combat de plus à mener pour faire de la ville une place plus agréable à vivre... Émission réalisée en partenariat avec Fidesco
La colère face à la corruption, à l'inflation et à la rareté des produits de base, y compris le carburant, a donné lieu à d'importantes manifestations qui ont commencé il y a cinq semaines et qui ont entraîné la fermeture de nombreuses entreprises. Notre invité est Frantz Voltaire, directeur du Centre international de documentation et d'information haïtienne et caribéenne à Montréal et qui se déplace ce week-end vers Port-au-Prince. Il estime que la situation pourrait tourner au désastre d'ici deux semaines. Des membres de la très importante communauté haïtienne au Canada sont aussi très préoccupés par les tensions politiques et populaires actuelles. Ils craignent pour la sécurité de leur famille et de leurs amis en Haïti et certains reportent des projets de voyages dans leur pays d'origine. Écoutez ou regardez Tam-Tam Canada du vendredi 18 octobre 2019 - 34:07 ÉcoutezFR_Tam_tam_Canada-20191018-WEF15 https://www.youtube.com/watch?v=wn4r40-1uNs Découvrez nos archives sur le même sujet Haïti : un autre journaliste abattu Alors que les manifestations violentes en Haïti ne montrent aucun signe d’essoufflement, voilà qu’aujourd’hui un journaliste est abattu en fonction. Néhémie Joseph, reporter à Radio Méga, a été trouvé mort dans sa voiture.Depuis près d’un mois maintenant, les rues de Port-au-Prince et d’autres villes haïtiennes sont prises d’assaut par des manifestants qui exigent le départ du président. Recommandation d’éviter de se rendre en Haïti maintenue par le Canada Haïti connaît des jours sombres depuis des dizaines d’années et même plus, mais il semble que la spirale des calamités et malédictions, faute de mots plus adéquats, s’accélère encore cet automne. Cette nation des Caraïbes est aux prises avec des pénuries persistantes d’eau potable, de nourriture et de carburant. Le Canada recommande d’éviter de se rendre en Haïti Pendant qu’à Port-au-Prince des émeutiers allument des brasiers en réclamant à hauts cris le départ du président Jovenel Moïse, le gouvernement canadien recommande à ses ressortissants de limiter dans la mesure du possible leurs déplacements en Haïti. De violentes manifestations et des soulèvements populaires à grande échelle se produisent dans le pays depuis le 2 septembre 2019. Festival Haïti en folie : lieu de retour aux sources pour la diaspora haïtienne et de communion Le Festival Haïti en folie à Montréal a été un succès. Sa promotrice Fabienne Colas convie le public à des activités en salle et en plein air avec des artistes et auteurs de talent. Celle qui est surnommée la reine des festivals pour ses initiatives dans ce domaine présente son festival comme un moment exceptionnel de partage. Walter Innocent et « Je pense donc j’écris » : les Haïtiens du Québec se sentent-ils Québécois? Walter Innocent parle avec sa plume. Depuis quelques années, il nourrit un blogue intitulé « Selon Walter, je pense, donc j’écris. » Le clin d’œil à Descartes est beau – Je pense donc je suis – et l’ensemble des écrits de Walter Innocent invite à la réflexion. Tout récemment, il posait une question « aux racines profondes », les Haïtiens du Québec se sentent-ils Québécois? L’Agence des services frontaliers décrète un moratoire sur les expulsions du Canada vers Haïti Alors qu’Haïti connaît l’une des crises les plus importantes de son histoire, des organismes humanitaires ont demandé au Canada d’observer une trêve dans les expulsions vers ce pays de ses ressortissants en situation irrégulière. Une demande favorablement accueillie par l’Agence des services frontaliers. Toto Laraque, l’icône montréalaise de la musique haïtienne Dans la communauté haïtienne de Montréal, on ne le présente plus. En Haïti encore moins. Toto Laraque est un musicien dans l’âme et ce mariage a eu lieu à ses 14 ans dans son Port-au-Prince natal. Toto est une célébrité dans son pays, mais aussi à Miami, à New York et à La Nouvelle-Orléans, où son groupe multiplie les spectacles.
Haiti-Tatouage_ Entre folie et ignorance Avez vous un tatouage ? Vous souhaiteriez en avoir? Vous hésitez encore ? Un nom, un signe astrologique, ou une image quelconque, En Haïti, depuis quelques temps, le tatouage connait un effet de mode incontournable. visible ou cachée, derrière chacune de ces marques indélébile, se trouvent une folie, une histoire, un symbole, un événement agréable ou regrettable.
Dans la communauté haïtienne de Montréal, on ne le présente plus. En Haïti encore moins. Toto Laraque est un musicien dans l’âme. Difficile de dire si c’est lui qui est allé vers la musique ou si c’est elle qui est… »
En Haïti, il y a ces jeunes qui veulent à tout prix aller ailleurs pour retrouver l’espoir dans l’avenir et ceux qui veulent rester malgré tout pour créer cet espoir et le partager avec d’autres. Jean Makens Germain, 27 ans, est un jeune leader communautaire. Depuis 2010, il œuvre pour le developpent local en formant les jeunes de la localité de Léogâne en techniques agricoles, protection de l’environnement et chimie-industrielle, entre autres. A travers l’association des Jeunes Progressistes de Guérin (JPG) qu’il a fondé, le jeune leader met en œuvre le projet : « Pale Mwens, Travay Plis » (moins de paroles, plus d’actions). Un reportage de Davidson Saint Fort
En direct de Haïti Contre la douleur Aristide s'est envolé, la misère est restée. En Haïti, le peuple souffre et les mensonges prospèrent. Prédicateurs, vendeurs de médicaments, prêtres et miliciens aiguisent leurs couteaux avant la mise à mort. Une mise en son réalisée à partir des rushes de 'L'évangile du cochon créole', un court-métrage de Michelange Quay sélectionné au festival de Cannes 2004. Enregistrement : décembre 03 - Prise de son : Nicolas Leroy - Sélection des sons : Elsa Robichez - Réalisation & mix : Christophe Rault