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Depuis la prise d'Uvira la semaine dernière par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, Kigali est sous le feu des critiques. « "Les États-Unis sont profondément préoccupés et incroyablement déçus par la nouvelle flambée de la violence dans l'est de la RDC", s'est indigné Mike Waltz, l'ambassadeur américain auprès des Nations unies, rapporte Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. (…) En ligne de mire, le soutien actif du Rwanda aux rebelles, en matériel et en logistique. 5 000 à 7 000 soldats rwandais combattraient au Congo au début de décembre, selon Mike Waltz. Marco Rubio, le patron de la diplomatie américaine, a été encore plus clair sur les intentions de Washington, indiquant que "les États-Unis prendraient des mesures pour garantir le respect des engagements pris envers le président" Donald Trump. » Qui plus est, rapporte le site congolais Actualité CD, « le vice-secrétaire d'État américain Christopher Landau a qualifié l'offensive récente sur Uvira de "grave erreur", avertissant que "cela ne pourrait pas continuer" si le Rwanda "persistait à jouer les mêmes vieux jeux avec le M23" ». Les États-Unis furieux… La presse congolaise pointe du doigt le président rwandais : « Kagame a tourné Donald Trump en dérision : ses jours sont comptés », s'exclame La Tempête des Tropiques. Le quotidien kinois cite un officiel américain proche de la Maison Blanche qui accuse le chef de l'État rwandais d'avoir trahi la confiance des États-Unis et du président Trump : « dans un langage particulièrement offensif, il qualifie Paul Kagame de "criminel de guerre" incapable de tenir parole, et affirme que "le temps du dialogue est terminé" et qu'il est "temps pour Kagame de partir" ». Et « au-delà de l'attaque directe contre le président rwandais, note encore La Tempête des Tropiques, ce proche de la Maison Blanche lance un appel explicite aux militants pro-démocratie au Rwanda, les invitant à entrer en contact avec ses réseaux aux États-Unis, suggérant une volonté de soutenir ou structurer une opposition politique en exil. Cette sortie marque un changement notable de ton dans certains cercles américains, relève encore le quotidien kinois, alors que Kigali bénéficiait jusqu'ici d'une image relativement favorable auprès des partenaires occidentaux ». Le M23 va-t-il quitter Uvira ? Conséquence sans doute de toutes ces pressions : l'AFC-M23 a annoncé hier lundi qu'elle allait se retirer d'Uvira… La rébellion l'indique dans un communiqué repris notamment par le site congolais Actualité CD : « "malgré les provocations et abus persistants de la part des FARDC et de leurs alliés, l'AFC-M23 a décidé d'initier une mesure unilatérale de confiance afin de donner au processus de paix de Doha toutes les chances de réussir", affirme le mouvement, ajoutant qu'il "retirera unilatéralement ses forces de la ville d'Uvira, comme demandé par la médiation des États-Unis". La rébellion précise toutefois que ce "retrait est conditionné à des garanties de sécurité", appelant "les garants du processus de paix à assurer la gestion de la ville, notamment sa démilitarisation, la protection des civils et des infrastructures, ainsi que le contrôle du cessez-le-feu par le déploiement d'une force neutre" ». Alors le M23 va-t-il vraiment se retirer d'Uvira ? Le Rwanda va-t-il céder aux injonctions internationales, notamment américaines ? Difficile de répondre… À Kigali, le quotidien The New Times, proche du pouvoir, contre-attaque en affirmant que « la coalition de la RDC poursuit une campagne d'extermination ciblée contre les civils banyamulenge », ces Tutsis congolais qui vivent dans le Kivu. Le pouvoir rwandais avance régulièrement ce prétexte de défendre cette minorité ethnique d'origine rwandaise pour justifier sa présence militaire dans l'est de la RDC. Plus de 500 000 personnes déplacées En attendant, la crise humanitaire s'amplifie. « Selon l'Unicef, rapporte Afrik.com, plus de 500 000 personnes, dont plus de 100 000 enfants, ont été déplacées depuis le 1er décembre au Sud-Kivu. Et plus de 40 000 Congolais ont franchi la frontière vers le Burundi en seulement quatre jours. Au total, 5,3 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur du pays et plus de 24 millions souffrent d'insécurité alimentaire ». Enfin, rapporte encore Afrik.com, « la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Wagner, appelle le Conseil de sécurité de l'ONU à imposer des sanctions ciblées contre les responsables militaires et politiques de l'agression, à instaurer un embargo total sur les minerais exportés comme rwandais, et à révoquer le statut de contributeur de troupes du Rwanda aux opérations de paix. Et elle prévient : "soit l'ordre international accepte d'être ouvertement bafoué, soit ce Conseil assume ses responsabilités" ».
durée : 00:04:24 - Le Grand reportage de France Inter - Ce sont des alevins d'anguilles. Elles naissent dans les Sargasses, traversent l'Atlantique et migrent dans nos fleuves. Mais les civelles sont victimes de braconnage. Alors que des pêcheurs illégaux ont été condamnés hier par la justice, reportage dans les Landes avec des contrôleurs de l'OFB. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
20/20 est un podcast indépendant signé L'Express Éducation, entièrement consacré à l'enseignement supérieur. Il a été réalisé indépendamment de la rédaction de L'Express.
REDIFF - Jean-Louis traverse une rupture sentimentale difficile après 17 ans de relation, ce qui le plonge dans une profonde dépression. Cette séparation fait ressurgir des traumatismes d'enfance liés à des abus et à la violence parentale. Il a commencé une psychothérapie pour surmonter ces blessures et espère reconstruire sa vie personnelle. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue sur Sensées, le format audio de ma newsletter hebdomadaire. Chaque semaine, je vous partage avec authenticité des conseils de leadership féminin, des expériences vécues et toute l'énergie dont vous avez besoin pour réussir avec confiance et sérénité.Cette semaine : Deux outils essentiels pour traverser une période difficile et retrouver votre stabilité émotionnelle.Dans cet épisode de Sensées, Jenny Chammas, mastercoach certifiée et fondatrice de Coachappy, explore deux outils puissants pour traverser une période difficile avec plus de conscience, de stabilité et de douceur. Au travail comme dans la vie privée, chacune de nous vit des moments de vulnérabilité : inquiétudes pour les enfants, maladie d'un parent, séparations, transitions, déménagements, deuils… Autant de situations personnelles qui pèsent sur l'état émotionnel et rendent le quotidien professionnel plus exigeant. Cet épisode propose une manière simple, accessible et profonde d'accueillir ce que vous vivez pour mieux traverser une période difficile sans vous épuiser.Nous avons tendance à refouler, minimiser ou ignorer les émotions qui émergent dans ces moments. Pourtant, lorsqu'elles ne sont pas reconnues, elles s'impriment dans le corps, amplifient la fatigue mentale et altèrent la qualité de nos actions et de nos décisions. Les femmes leaders que nous accompagnons en témoignent chaque semaine : la surcharge émotionnelle est souvent un poids invisible qui impacte directement leur charge mentale, leur concentration et leur bien-être au travail.Dans cet épisode, Jenny partage deux outils essentiels à intégrer dans votre quotidien :Saisir sa chance infime pour accueillir ses émotions.Même les journées les plus chargées recèlent cinq minutes pour respirer, fermer les yeux et observer ce qui se passe en vous. Localiser l'émotion dans le corps, décrire sa texture, visualiser sa couleur : autant de micro-rituels qui permettent de remettre de la distance, de l'apaisement et de la présence. Ce geste simple est l'un des moyens les plus efficaces pour traverser une période difficile sans se couper de soi.L'écriture du flot de pensées.Écrire ce que votre esprit produit sans filtre ni logique est un outil de clarté remarquable. Le flot de pensées vous aide à décoder vos pensées automatiques, à dissocier faits et interprétations, et à identifier ce qui vous sabote. Cet exercice offre une véritable décantation émotionnelle : il ramène du recul, de la lucidité et la possibilité de choisir vos pensées intentionnelles.Ce que vous saurez faire après écoute :– Accueillir vos émotions sans les fuir ni les minimiser.– Identifier les pensées qui intensifient votre charge mentale.– Comprendre comment une situation personnelle influence votre vie professionnelle.– Utiliser l'écriture comme outil de régulation émotionnelle.– Mettre en place des micro-actions pour soutenir votre bien-être au travail.Ces outils sont au cœur de notre méthode dans le programme Sensées. Pendant quatre mois, vous êtes accompagnée chaque semaine pour traverser vos défis professionnels et personnels, retrouver de la sérénité et développer un leadership féminin aligné, même lorsque la vie devient intense. Le prochain groupe démarre le 3 février 2026, et une séance individuelle est offerte à toutes celles qui s'inscrivent avant le 19 décembre.Pour être accompagnée, découvrez le programme Sensées, pensé pour soutenir les femmes leaders dans toutes les dimensions de leur vie : Cliquez ici pour en savoir plus.****Rejoignez la newsletter Sensées : elle vous donne accès à un concentré de coaching, d'inspiration et à un workshop offert chaque mois. Inscrivez-vous gratuitement en cliquant ici. Tout comme sur le podcast Sensées, on y parle de leadership, d'ambition, de confiance en soi, de motivation, de carrière, d'outils de développement personnel, de management, de prise de poste, de prise de parole, et. : bref, de tout ce qui concerne le quotidien des femmes ambitieuses.***Sensées, c'est aussi un programme de coaching pour les femmes dirigeantes, top managers et entrepreneures. Au sein du programme Sensées, vous êtes accompagnée en petit groupe ET en individuel dans votre croissance professionnelle. Vous êtes aussi formée et mentorée pour incarner pleinement votre leadership, avec les maîtres mots sérénité, plaisir, hauteur et impact. Intéressée ? Cliquez ici pour en savoir plus.**Notre guide "10 leviers essentiels pour les décideuses" est un véritable concentré d'outils de coaching et de mentoring, les mêmes que nous utilisons dans le programme Sensées. Il est conçu pour toutes les directrices, dirigeantes et entrepreneures qui sont fatiguées de porter seules les responsabilités. Si vous avez l'impression que votre quotidien vous échappe petit à petit, ce guide est fait pour vous. Cliquez ici pour obtenir votre exemplaire offert !*Vous représentez une entreprise et souhaitez développer le leadership de vos talents féminins ? : cliquez ici.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Diventa un supporter di questo podcast: clicca qui.➨ Iscrivetevi al nostro canale Telegram: clicca quiCol presente contributo, di quasi quattro ore e mezza complessive, proponiamo un approfondito focus sul disastro del Moby Prince, avvenuto il 10 aprile 1991, davanti al porto di Livorno. La prima registrazione, risalente al 25 luglio 2019, Senato della Repubblica, Palazzo della Minerva, documenta la presentazione del volume «Il caso Moby Prince. La strage impunita», di Francesco Sanna e Gabriele Bardazza.La seconda registrazione, risalente al 31 marzo 2016, documenta una seduta della Commissione parlamentare di inchiesta sulle cause del disastro del traghetto Moby Prince e reca l'Audizione di Enrico Fedrighini, giornalista e autore del volume «Moby Prince: un caso ancora aperto». La terza e ultima registrazione, risalente al 24 gennaio 2018, Sala Zuccari di Palazzo Giustiniani, documenta la Presentazione della relazione finale della Commissione parlamentare di inchiesta (2015-2018) sulle cause del disastro del traghetto Moby Prince. Tra gli altri, segnaliamo gli interventi di Angelo Chessa e Loris Rispoli, in rappresentanza dei parenti delle vittime del disastro.Tra gli argomenti toccati durante la prima registrazione: 1) Il tema delle «cose non vere» dette e scritte sul caso Moby Prince; 2) «Che cosa avvenne di inconfessabile nella rada di Livorno» quel 10 aprile 1991?; 3) Un caso «volutamente nascosto dai più importanti media»; 4) Il lavoro di una Commissione «che ha storicamente ribaltato il caso Moby Prince»; 6) «Non è vero che fu la nebbia la causa della collisione»; 7) «Non è vero che fu colpa dell'equipaggio e del comandante Chessa»; 8) «Non è vero che le persone» all'interno della nave «morirono tutte nell'arco di trenta minuti»; 9) Il tema del disinteresse, anche attuale, mostrato dai grandi media sulla vicenda e i lavori della Commissione; 10) «Perché i soccorsi non partirono per tempo?»; 11) «Lì c'è stata una omissione di soccorso»; 12) «L'equipaggio distratto dalla partita? Una post-verità nazionalpopolare abilmente costruita»; 13) «Arriverà qualche querela? Macché...»; 14) «Com'è possibile che uno Stato abbia abdicato alle sue funzioni di sicurezza e all'accertamento della verità?»; 15) Le parole «tombali» contenute nella richiesta di archiviazione della Procura di Livorno (2010); 16) Il tema delle navi militarizzate americane che «non aiutarono i soccorsi»Tra i temi toccati durante la seconda registrazione: 1) «Nessuno sapeva, quella sera, di essere registrato»; 2) «La nebbia? Non c'era, né prima né dopo» il disastro; 3) «Al momento della collisione la visibilità era perfetta»; 4) Le testimonianze degli ufficiali Thermes e Olivieri; 5) «Non è stato adottato alcun piano di soccorso». Il caso del capitano Roffi; 6) Il «canale riservato»; 7) «La prima cosa che succede» in rada a Livorno «è la fuga dal punto in cui c'è stata la collisione»; 8) La «misteriosa» nave Theresa; 9) «Le registrazioni radar? Nemmeno un banco di triglie sarebbe passato inosservato quella sera»; 10) «Querele? Non ho mai avuto alcun tipo di problema»; 11) «Difficile pensare a errori a catena che vanno tutti in una direzione specifica»; 12) Il «video Canu» e «il taglio-giunzione fatto in modo non professionale»; 13) Il tema dei mancati soccorsi; 14) Sulla «troppa fretta» usata per chiudere la vicendaTra gli argomenti toccati durante la terza registrazione: 1) Un puzzle da scomporre e ricomporre aggiungendo le (tante) tessere mancanti; 2) «La nebbia non c'era. Tutte le persone audite dalla Commissione, presenti prima dell'impatto, sulla costa e in mare, non confermano minimamente la nebbia»; 3) Sulla posizione della petroliera Agip Abruzzo; 4) «Se non è stata la nebbia, cos'è stato a generare l'impatto?»; 5) I video Canu e D'Alesio; 6) «Quella notte potevano esserci delle bettoline in giro»; 7) Il tema del «timone bloccato a 30°»; 8) «Le navi sono rimaste incastrate per più di cinque minuti»; 9) «La petroliera? Ha richiamato su di sé i soccorsi»; 10) L'emergenza a bordo; 11) «La Moby Prince non è stata cercata, è stata trovata casualmente»; 12) Quando la nave è stata trovata «non c'è stata una azione» per tentare «di spegnere il fuoco, si è subito rinunciato»; 13) Il tema della sopravvivenza a bordo. «Non è scientificamente possibile dire che siano morti tutti nel giro di mezz'ora»; 14) «La perizia medico-legale? Fu fatta solo per riconoscere le vittime, non per analizzare le cause della morte»; 15) Il superstite; 16) La provenienza della petroliera; 17) «Il carico della petroliera? L'ispezione non è stata permessa»; 18) Il tema degli accordi assicurativi; 19) Il percorso giudiziario; 20) «Non condividiamo le sentenze»Senato della Repubblica, reperto rilasciato con licenza Creative Commons 3.0
durée : 00:06:20 - La tech la première - L'IA générative atteint un niveau de réalisme inédit, rendant la distinction entre le vrai et le faux extrêmement complexe. Même pour les fact-checkers armés de logiciel détecteurs d'IA, la tâche est de plus en plus ardue... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Un acteur du monde du foot est l'accusé du soir. Il est ensuite défendu avant le verdict du juge.
Samy est en proie à une relation complexe avec son ex-femme, dont il est séparé depuis quatre ans. Malgré la séparation, ils continuent de passer du temps ensemble, ce qui complique sa capacité à tourner la page et à envisager une nouvelle relation sérieuse. Samy se questionne sur la possibilité de renouer avec son ex-femme, mais se heurte à des problèmes financiers et émotionnels non résolus. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aziz partage son expérience de séparation après 20 ans de mariage, marquée par des divergences financières et religieuses. Il exprime sa difficulté à accepter que l'argent ait pu jouer un rôle dans la rupture, tout en soulignant l'impact sur sa relation avec ses enfants. Aziz cherche à se reconstruire et à maintenir le lien familial malgré les obstacles. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a un an tout juste, en Syrie, les rebelles islamistes et leur coalition prenaient le pouvoir à Damas, mettant fin à un demi-siècle de dictature du clan Assad. Ahmed El Charaa s'installait à Damas, en promettant de garder toutes les communautés qui composent la Syrie. Un an plus tard, l'ancien rebelle a obtenu de véritables victoires diplomatiques. Cependant, les divisions persistent en Syrie et les affrontements armés sont réguliers, notamment dans le nord-est. C'est là que se trouvent les Kurdes syriens. Ils ont eu un rôle déterminant en luttant contre l'organisation de l'État islamique en 2019. Ils ont gagné des territoires. Mais l'autonomie dont ils rêvent n'est pas venue avec la signature de l'accord de mars 2025. Les Kurdes craignent d'être absorbés sans droits dans un État centralisé. Et ils n'ont pas pu voter aux élections d'octobre. Avec : - Iris Lambert, doctorante au CERI (Sciences Po/CNRS), elle fait une thèse sur le PKK, journaliste indépendante en Irak et envoyée spéciale en Syrie, de retour de Syrie.
L'histoire d'Eva et de Juan Peron a en Argentine une dimension mythique, voire mystique. Haïs ou adulés, Juan et Eva créèrent ensemble une pensée, un courant politique qui subsiste aujourd'hui. Celle qu'on surnommait Evita est considéré par ses admirateurs comme une sainte, une protectrice. Difficile de prendre la mesure du couple Peron, de réaliser l'importance de ces quelques années ensemble, qui se compte pourtant sur les doigts d'une main… Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Alice Deroide Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Écoutez le meilleur des Amateurs de sports du vendredi 5 décembre 2025. José Théodore critique le «man-to-man» rigideMartin McGuire : Zachary Bolduc se promène d'un trio à l'autre Patrice Bernier : Retour sur le tirage du Canada pour la Coupe du Monde 2026Alex Tagliani : La course au championnat en F1, «un scénario fantastique pour tous les amateurs!»Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
durée : 00:05:34 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Un an après la chute de Bachar al-Assad, la Syrie s'apprête à célébrer le Jour de la Libération, le 8 décembre. L'occasion de dresser un premier bilan économique sous Ahmed al Chareh, qui affirme avoir attiré 28 milliards de dollars d'investissements en dix mois malgré d'immenses besoins.
Un matin compliqué pour le REM. Les Québécois envisagent de moins dépenser aux Fêtes. Immobilier: repli des ventes à Montréal. Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans le salon de Leo la licorne, une souris de Noël est venue s'installer. Leo ne l'a jamais vue. Mais la porte de sa maison est bien là, toute petite à côté du canapé. Chaque matin, la souris laisse un petit mot à Leo dans la minuscule boîte aux lettres. Objectif: faire grandir la magie de Noël !Hier, Leo la licorne a découvert la beauté des compliments. Quelle sera sa mission aujourd'hui?Tout au long de ce mois de décembre, fais vivre la magie de Noël avec Leo la licorne: une histoire en 24 épisodes pour attendre Noël! Abonne-toi au podcast pour ne rater aucun épisode !Retrouve toutes les aventures de Leo la licorne sur le podcast Leo lit - histoires pour les petits: LE podcast bienveillant qui accompagne les enfants dans leurs apprentissages et la découverte des émotions.Suis-nous sur Instagram : Leo.la.licorne pour toutes les actualités du podcast, et des partages et astuces sur les thèmes chers au podcast (parentalité, enfance et éducation).Ecriture, et réalisation: Camille MourotMusique générique et fond sonore: fiftysound
Assurances, conso, nouvelles technologies… "On en parle" vous oriente dans tout ce qui fait votre quotidien. Au programme aujourd'hui: 1. Faux moniteurs et monitrices de conduite, en route vers les problèmes 2. Récupérer sa voiture à la fourrière, ça coûte cher 3. Guichet: le réveil
Êtes-vous prêt à explorer la complexité de votre RELATION avec votre PÈRE ? Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï nous plonge dans les défis émotionnels que beaucoup d'entre nous rencontrent face à la figure paternelle. Savez-vous que l'IDÉALISATION du père peut mener à des REPROCHES et à une PROFONDE déception ? C'est un phénomène courant, et Xénia est ici pour nous aider à naviguer à travers ces eaux tumultueuses. Au fil de l'épisode, Xénia propose un EXERCICE PRATIQUE qui vous permettra d'évaluer ce que votre ENFANCE a réellement coûté, tant sur le plan MATÉRIEL qu'ÉMOTIONNEL. Cet exercice est essentiel pour rétablir un ÉQUILIBRE dans notre perception de cette relation si fondamentale. En prenant conscience de nos attentes, nous pouvons commencer à formuler des DEMANDES CLAIRES et à établir des LIMITES SAINES avec notre père, qu'il soit PRÉSENT, DISTANT ou CONFLITUEL. Les conseils de Xénia ne s'arrêtent pas là ! Elle nous guide également à travers des STRATÉGIES concrètes pour gérer les échanges avec un père DIFFICILE. Apprendre à se concentrer sur le PRÉSENT plutôt que sur le PASSÉ est crucial pour construire des RELATIONS SÉCURISANTES et SANA. En se libérant des idéaux INACCESSIBLES, nous pouvons faire des CHOIX CONSCIENTS qui enrichissent notre vie. Ne manquez pas cette occasion de transformer votre relation avec votre père et d'apprendre à bâtir des liens plus authentiques. Que vous soyez en quête de compréhension ou de solutions pratiques, cet épisode de Princesse Montessori est une ressource inestimable. Écoutez dès maintenant et commencez votre voyage vers une relation plus saine et plus équilibrée avec votre père. Rejoignez-nous pour découvrir comment surmonter les attentes irréalistes et embrasser la réalité, tout en cultivant un espace de dialogue et de respect. Princesse Montessori est là pour vous accompagner dans cette démarche essentielle. Écoutez, apprenez et transformez votre vie !
En Haïti, les habitants de Pont-Sondé ont subi à nouveau samedi soir (29 novembre 2025) les assauts meurtriers du gang Gran Grif, considéré par l'ONU comme le plus violent de la région. Dans cette localité du Bas-Artibonite, plus d'une dizaine de personnes sont mortes et une vingtaine de maisons ont été incendiées, selon un bilan encore provisoire communiqué par des organisations locales. Le 3 octobre 2024 déjà, le gang Gran Grif avait fait plus de 70 morts à Pont-Sondé. Hier (2 décembre 2025), la ville était presque déserte. Selon plusieurs témoignages recueillis par Ronel Paul, l'attaque de ce week-end a été encore plus violente que la précédente. Si le gang Gran Grif s'acharne ainsi contre Pont-Sondé, c'est parce que c'est «une zone stratégique», explique le journaliste de RFI. Les criminels cherchent à contrôler le marché de cette localité ainsi que des axes routiers essentiels. San Francisco contre la malbouffe et les aliments ultratransformés San Francisco a lancé ce mardi (2 décembre) une procédure judiciaire contre Coca-Cola, Pepsi, Mars ou bien encore Nestlé. Au total, ce sont 10 géants des aliments ultratransformés qui sont visés. «10 entreprises qui fabriquent certains des aliments et des boissons les plus populaires du pays», note le New York Times. Ces produits ultratransformés aux emballages colorés représentent 70% de ce que l'on trouve dans les supermarchés étasuniens, précise encore le quotidien. Et ils sont responsables d'une «crise nationale de santé publique», écrit le San Francisco Standard. L'obésité, le diabète de type 2, des maladies cardiovasculaires, le cancer et une détérioration cognitive... voilà les problèmes de santé liés à la consommation de cette malbouffe, précise le quotidien argentin Infobae. Des problèmes de santé qui plombent les finances de San Francisco, peut-on lire dans la plainte déposée par la ville démocrate. Selon le San Francisco Standard, la ville accuse ces entreprises d'avoir chimiquement conçu ses produits afin de rendre les gens addicts, de les commercialiser de manière trompeuse en les présentant comme nutritifs et de cibler les communautés noires et latinos.Difficile de dire si cette plainte va aboutir. Mais le San Francisco Standard fait remarquer que la ville a déjà enregistré, par le passé, des victoires en matière de santé publique. Autre signe encourageant : le ministre de la Santé, Robert Kennedy Junior, est lui aussi contre la nourriture ultratransformée. Inquiétudes au sujet des tensions à la frontière entre le Pérou et le Chili Samedi 29 novembre, le Pérou a déclaré l'état d'urgence face à une arrivée de migrants, essentiellement vénézuéliens, en provenance de son voisin. Des migrants inquiets après les menaces du candidat de l'extrême droite à la présidentielle chilienne, José Antonio Kast qui promet des expulsions massives s'il remporte le second tour qui se tiendra le 14 décembre, rappelle El Comercio. Lundi (1er décembre), les ministres des Affaires étrangères des deux pays se sont vus pour définir «une réponse migratoire bilatérale». Ils se sont mis d'accord sur plusieurs mesures : patrouilles communes à la frontière, renforcement des échanges d'informations entre les deux pays et création d'un comité qui se réunira dès la semaine prochaine...Le quotidien péruvien rappelle que, depuis plusieurs années, les deux voisins entretiennent «une relation saine» et ont développé «des liens économiques et sociaux» forts. Il ne faudrait pas qu'un plan d'expulsions massives vienne affecter cette bonne entente, s'inquiète El Comercio qui presse les autorités péruviennes d'agir sans attendre le 14 décembre. Le pays doit anticiper «une possible vague migratoire en provenance du Chili» et doit être en mesure de garantir la maîtrise de ses frontières tout en respectant les droits des migrants. «Il n'y a que comme ça que le Pérou pourra protéger ses intérêts nationaux tout en défendant la dignité humaines des sans-papiers», insiste El Comercio. Comment Nicolas Maduro a renforcé sa sécurité En public, Nicolas Maduro apparaît souriant, détendu, nonchalant même. Il danse et poste des vidéos de propagande sur TikTok, raconte le New York Times. En privé, le président au pouvoir depuis 12 ans et qui ne compte pas partir, prend ses précautions. Il est toujours aussi présent dans la vie des Vénézuéliens, s'adressant à eux presque tous les jours. Mais «il participe de moins en moins à des événements prévus et à des émissions en direct, préférant les apparitions surprises et les messages enregistrés à l'avance», souligne le New York Times.Autre mesure de sécurité : Nicolas Maduro change de téléphones portables et de lits, enfin d'endroits où il dort régulièrement, écrit le journal. Nicolas Maduro, qui craint d'être trahi, a également donné plus de poids à ses gardes-du-corps cubains et a augmenté le nombre d'agents du renseignement cubains dans les rangs de l'armée vénézuélienne, révèle également le quotidien.Pour Nicolas Maduro, la menace vient surtout de l'intérieur. «La plus grande crise (que connaît le régime), c'est une crise de légitimité», estime dans les colonnes du New York Times, Andrés Izarra, ancien ministre de Nicolas Maduro, qui a rompu avec le régime et vit désormais en exil. Nicolas Maduro a perdu les élections de l'été dernier (2024) et le soutien du peuple. Mais il est dans le déni complet et refuse d'admettre que le pays le déteste, ajoute Andrès Izarra. Selon lui, même si les navires de guerre américains s'en vont, les problèmes de Nicolas Maduro ne seront pas terminés. Au Venezuela, les cryptomonnaies pour préserver son pouvoir d'achat Au Venezuela, l'économie se dégrade de nouveau. Le pays a renoué avec une inflation à trois chiffres et le bolivar se dévalue tous les jours. Si, à une époque, les autorités avaient décidé d'autoriser l'usage du dollar pour rassurer la population, aujourd'hui, ce sont les cryptomonnaies qui servent de refuge. C'est un dossier de notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle. Le journal de la 1ère En Guadeloupe, la procureure de la République a donné des précisions au sujet du meurtre d'un psychiatre au Gosier.
durée : 00:05:22 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - Jean-Louis Brossard, programmateur et co-directeur des TransMusicales de Rennes, qui s'ouvrent ce mercredi jusqu'à dimanche, est notre invité à 6h20. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le chanteur de 82 ans s'exprime sans détour sur sa santé dans un entretien exclusif à RTL. Plus tôt dans l'année, Eddy Mitchell a été contraint d'annuler les 6 dates de sa tournée estivale "en raison de problèmes de santé" nécessitant un repos prolongé.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Difficile de trouver une équipe dont l'histoire est aussi intimement liée à celle de son pays. Les Bafana Bafana ne découvrent que la CAN en 1992, après la fin de l'apartheid, et la remporteront seulement quatre ans plus tard, à domicile sous les yeux de Mandela… avant de connaître un long déclin. Mais leur récent retour dans le dernier carré en Côte d'Ivoire a réveillé un espoir que l'on croyait éteint. Dans cet épisode, CAN Stories explore la renaissance d'une sélection qui cherche à honorer l'héritage de la Nation arc-en-ciel, à l'image de son talentueux gardien Ronwen Williams.Réalisé par Baptiste Denis. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:02:33 - Regarde le monde - Elle se tient droit derrière son pupitre. Mais son visage est fatigué. Elle s'appelle Anna-Karin Hatt, elle a 52 ans et s'apprête à bouleverser le paysage politique suédois. Après moins de six mois à la tête du parti centriste, elle décide de démissionner. Trop de haine et trop de menaces. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:02:33 - Regarde le monde - Elle se tient droit derrière son pupitre. Mais son visage est fatigué. Elle s'appelle Anna-Karin Hatt, elle a 52 ans et s'apprête à bouleverser le paysage politique suédois. Après moins de six mois à la tête du parti centriste, elle décide de démissionner. Trop de haine et trop de menaces. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Retrouvez les partis pris de Cécile Duflot le Mardi et le Jeudi dans votre chronique "Voix de gauche" sur RMC.
La guerre a stoppé la production agricole dans certaines régions. Alors que la période de semis d'hiver vient de commencer, les autorités soudanaises, basées à Port Soudan et soutenues par la 'agence des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), s'efforcent de la relancer. À environ 100 km au sud de Khartoum, le projet Gezira est l'un des plus grands projets d'irrigation au monde. S'étendant sur un million d'hectares, il regroupe certaines des terres les plus fertiles du pays, situées au confluent des fleuves du Nil blanc et du Nil bleu. Avant la guerre, cette région produisait plus de la moitié des céréales du pays, incluant blé, sorgho, millet, légumes, arachides et coton. Aujourd'hui, l'activité agricole est presque à l'arrêt. Les fermiers ont fui, et le matériel a été pillé. Tout doit être reconstruit, explique le professeur Timmo Gaasbeek, expert en sécurité alimentaire. « Le projet Gezira a été très affecté par les combats entre l'armée soudanaise et les forces paramilitaires. Tous les équipements ont été pillés par ces paramilitaires : les pompes pour l'irrigation, les tracteurs. Et cela va être difficile de remplacer cet équipement. Le pays n'a pas de dollar, et donc si vous n'avez pas d'argent, vous ne pouvez pas importer ce dont vous avez besoin. Et même si vous arrivez à planter, si vous n'avez pas d'engrais, la production sera faible. Les Soudanais sont en train de revenir, mais cela va être difficile de relancer la production. » Avec la guerre, la production agricole du Soudan a chuté drastiquement. Le pays est passé de six millions de tonnes de céréales par an à moins de trois millions. Certaines régions productrices, comme Kassala et Gedaref dans l'Est, ont été épargnées, tandis que d'autres comme Gezira et Sennar, dans le Sud-Est, ont été entièrement détruites. Les défis des petits producteurs La principale difficulté pour les petits producteurs est d'obtenir des crédits pour financer la reprise de leurs cultures. Hongjie Yang, directeur de la FAO au Soudan, explique les efforts en cours pour soutenir les agriculteurs. « Nous travaillons afin de soutenir les agriculteurs dans la plantation de la saison d'hiver, principalement des légumes. En tant qu'organisation technique, nous mobilisons les fonds pour soutenir ces agriculteurs, en leur fournissant des semences de bonne qualité et en remettant sur pied les infrastructures. Un des fermiers que j'ai rencontrés m'a expliqué qu'avant la guerre, ils utilisaient des pompes pour faire venir l'eau dans leurs champs. Aujourd'hui, ce matériel est cassé. Ils ont donc besoin d'aide pour acquérir des pompes, ils ont besoin d'électricité pour les faire fonctionner. Et s'il n'y a pas d'électricité, nous leur fournissons des panneaux solaires pour faire marcher ces pompes. » Le mois dernier, la FAO a également lancé un programme de vaccination du bétail pour relancer l'élevage. Le Soudan était autrefois le plus grand pays d'élevage et d'exportation de bétail d'Afrique de l'Est, avec plus de 100 millions de têtes de bétail, représentant plus de 20 % du PIB du pays. À lire aussiLe Soudan du Sud, déjà dans une situation extrême, n'a jamais reçu si peu d'aide internationale
durée : 00:05:11 - Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Au Brésil, l'extraction du lithium s'accélère dans l'Alto Jequitinhonha, cause supplémentaire de déforestation. Cependant, près de 90% des quilombos ne sont pas reconnus et pourraient donc être expulsés. Immersion dans une réunion municipale consacrée à la défense de leurs droits. - réalisation : Annie Brault
Alors que le « Black Friday » bat son plein ce vendredi 28 novembre, un acteur de cet événement fait la Une de l'actualité économique. Le groupe chinois JD.com s'apprête à entrer dans le capital du groupe Fnac-Darty, via le rachat de l'actionnaire allemand Ceconomy. Une opération qui suscite l'attention de l'État et interroge sur les ambitions chinoises en Europe. C'est un gros coup pour JD.com et il est malin. Pour imposer sa présence sur le sol européen, la stratégie a été affinée. Il n'achète pas directement des actions Fnac-Darty mais s'apprête à reprendre Ceconomy, distributeur allemand et détenteur de 22% du capital du groupe français. Avec cette opération, JD.com deviendrait mécaniquement le deuxième actionnaire de Fnac-Darty, juste derrière le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky. Une arrivée qui ne passe pas inaperçue. Elle intervient alors que la France cherche déjà à endiguer la montée en puissance de plates-formes chinoises comme Shein, Temu ou AliExpress. Voir débarquer un géant du e-commerce chinois dans le capital d'un groupe culturel français déstabilise donc autant qu'elle interroge. Un actif culturel qui inquiète l'État français Le ministre de l'Économie l'a rappelé : Fnac-Darty n'est pas une enseigne comme les autres. C'est un acteur culturel majeur, ancré dans la vie quotidienne des Français, présent à la fois en ligne et dans un dense réseau de magasins. Livres, CD, produits techniques, électroménager, services. Difficile de trouver un foyer français qui n'ait jamais acheté dans l'une de ces enseignes. Pour autant, Fnac-Darty ne fait pas partie des secteurs officiellement protégés par le contrôle strict des investissements étrangers. Mais l'État a néanmoins décidé de suivre ce dossier de très près. Un accord a ainsi été conclu. JD.com devra rester un actionnaire « dormant », c'est-à-dire sans rôle dans la gestion du groupe. Également, le géant chinois s'engage à ne pas dépasser les 22% de participation, limitant ainsi toute tentative de prise de contrôle. Derrière ces conditions, une même crainte : que Fnac-Darty ne finisse, à terme, sous pavillon chinois. Une opération stratégique pour JD.com face à un marché chinois saturé Si cette actualité éveille autant d'intérêt, c'est aussi parce que JD.com cherche à s'imposer en Europe. Troisième acteur du e-commerce chinois, doté d'une excellente réputation en matière de fiabilité et de logistique, le groupe fait face à une concurrence féroce avec Alibaba ou Temu. Les marges se réduisent, le marché arrive à saturation et l'international devient une nécessité. Ces dernières années, JD.com a d'ailleurs tenté plusieurs percées en Europe, sans succès, comme le projet de rachat de la chaîne britannique Argos ou encore une tentative d'entrée au capital de Currys, autre distributeur d'électronique au Royaume-Uni. L'opération Ceconomy-Fnac-Darty constitue donc un premier pas concret, loin d'être anecdotique. Avec son expertise colossale en matière de logistique intégrée et de contrôle de la chaîne d'approvisionnement, JD.com pourrait pousser Fnac-Darty à adapter sa stratégie, notamment face à Amazon, omniprésent en Europe. Mais cette entrée au capital illustre aussi quelque chose de plus large. D'abord, la montée en puissance technologique de la Chine, la bataille logistique mondiale entre géants américains et asiatiques, la fragilité des distributeurs européens et le rôle croissant des États dans la protection de leurs entreprises.
durée : 00:27:58 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Le metteur en scène Sylvain Creuzevault porte sur scène "Pétrole", le dernier roman de Pier Paolo Pasolini, une œuvre excessive, dans laquelle la satyre côtoie la poésie, et la politique la pornographie. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Sylvain Creuzevault Metteur en scène
Invitée : Justine Gerbaud, porte-parole de la direction de l'administration pénitentiaireChroniqueurs :Louis de Raguenel, chef du service politique d'Europe 1Tugdual Denis, directeur de la rédaction de Valeurs ActuellesJules Torres, journaliste politique au JDDVéronique Jacquier, journaliste politique CNewsHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans les sports collectifs, on cherche souvent LA star.Au football américain, la star est sans doute le quarterback. Il est le visage d'une équipe, et celui qui guide ses coéquipiers vers les succès.Le quarterback doit tout faire. Passer évidemment, courir, mais il n'y a pas que ça. Le travail qu'il doit mettre en place est énorme entre les tactiques, l'entente et la synchronisation avec ses coéquipiers sur le terrain.Mais, par rapport à d'autres postes dans d'autres sports, a-t-il plus de responsabilités, de tâches à faire ? Notamment par rapport à gardien de hockey sur glace, un des postes les plus difficiles dans les sports collectifs.Nithinya Simuong et Kevin Renaudet au micro.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comment réintégrer, dans une Syrie toujours minée par les conflits, les familles soupçonnées d'accointances avec Daech, et recluses dans le camp d'Al-Hol depuis la défaite l'organisation terroriste, en 2019 ? Malgré les efforts des autorités kurdes pour vider le camp d'ici à la fin de l'année, il reste surpeuplé. Plus de 30 000 personnes, dont une majorité de Syriens, y vivent toujours. Si la transition politique en cours devait faciliter leur retour, seuls trois convois de Syriens ont quitté le camp depuis janvier. Parmi elles, plusieurs femmes qui ont pu bénéficier d'un des convois et quitté le camp en avril 2025. De notre envoyé spécial à Deir Ezzor, Dans une région désertique et marginalisée, toujours marquée par l'influence de Daech, Khadija, la vingtaine, écarte le drap qui lui sert de porte. À l'intérieur, le sol est humide, trois matelas, quelques ustensiles de cuisine accrochés au mur. Elle s'excuse presque d'accueillir ainsi : « Ce n'est pas une maison, c'est une étable pour les animaux. Regarde, l'hiver, il pleut ici. Mais nous n'avons pas le choix, il faut rester là. Pourtant, c'est pire que dans le camp. » Deux garçons se tiennent aux manches élimées de son niqab. Pour les protéger, elle s'était inscrite, pleine d'espoir, sur les listes de sortie du camp d'Al Hol, prison à ciel ouvert rongée par les épidémies et la faim. Veuve d'un combattant pakistanais de Daech, tué dans une frappe de la coalition, et rejetée par sa famille, Khadija n'est plus la bienvenue à Deir Ezzor : « Personne ne nous accepte ici, lorsque l'on marche dans la rue, les gens nous pointent du doigt, ils nous appellent les kidnappeurs de Daech. Nous sommes perçues comme des terroristes qui ont massacré et détruit, mais ça fait longtemps maintenant, il faudrait pouvoir tourner la page. » Difficile d'oublier dans la région de Deir Ezzor, largement détruite par la guerre et toujours marquée par des attaques régulières de cellules de l'État islamique. Une situation désespérée, qui alimente les regrets. Dans un soupir Khadija confesse qu'au moins, dans le camp, elle était parmi les siens : « Nous souhaiterions retourner dans le camp, là-bas, nous avions une tente et personne pour nous en chasser ou nous demander un loyer, nous recevions de l'eau, du pain, des aides, ici, je dois mendier pour un sac de pain, il n'y a pas de travail. On nous a dit que les ONG nous aideraient, mais elles ne font rien. » À lire aussiSyrie: les mines menacent le retour des déplacés à Deir Ezzor « Un jour, peut-être que nous pourrons vivre une vie normale » À quelques dizaines de kilomètres de là, dans le village de Maardin, un carrefour poussiéreux au bord de l'Euphrate, un centre social tente de soutenir ces femmes. Nous y rencontrons Nour, elle aussi revenue d'Al-Hol avec ses cinq enfants : « Un jour, peut-être que nous pourrons vivre une vie normale. Vous savez, mon fils ne savait même pas ce qu'était un arbre avant de quitter le camp. Alors pour le moment, le plus important, c'est de fournir une éducation à nos enfants. Ensuite, il faut trouver un travail, parce que nous sommes veuves, et nous ne pouvons pas subvenir aux besoins des petits, qui ont trop souffert. » Pour l'heure, si les enfants sont désormais scolarisés, les résultats du centre en matière d'insertion restent mitigés. Malgré les formations pour apprendre à ouvrir un petit commerce, aucune des quinze femmes présentes ce matin n'a encore réussi à lancer son activité. Coordinateur du projet, Mohammed reste confiant : « Le centre aide déjà beaucoup à la réintégration, cela prend simplement du temps. Au début, il peut être un peu difficile pour la communauté de s'habituer de nouveau à ces familles. Mais finalement, elles sont d'ici, ce ne sont pas des étrangers. La période de Daech a été difficile pour tout le monde, mais les mentalités changent. » Si les mentalités changent, ces femmes que nous avons rencontrées ne comprennent pas toujours l'opprobre à laquelle elles sont désormais confrontées. À lire aussiSyrie: dans la province de Deir Ezzor, la résurgence du groupe État islamique
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Retour sur l'actualité sportive de ces derniers jours, l'Italie devra passer par les barrages de la coupe du monde, de son cote Haïti et Curaçao se qualifient.
Aujourd'hui, Didier Giraud, éleveur de bovins, Bruno Poncet, cheminot, et Barbara Lefebvre, prof d'histoire-géo, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Mes chers camarades, bien le bonjour !Un seul nom : Lovecraft. Difficile d'être un geek en France dans les années 1980 et 1990 sans lire les nouvelles de cet auteur, si possible en pleine nuit, à la lumière d'une lampe de chevet afin d'être emporté par ses folles visions. Et encore aujourd'hui, presque 90 ans après sa mort, c'est galère de ne pas voir que Lovecraft exerce une énorme… oui, une ÉNORME influence sur la culture pop', de Stephen King en passant par Batman ! Oui, parce que l'asile d'Arkham de Gotham City porte le nom d'une ville fictionnelle inventée par Lovecraft… Et ce n'est qu'un exemple, sur des centaines de références cachées, dans des dizaines et des dizaines de romans, BD, films, et jeux vidéos ! Bonne écoute !
Vous faites quoi ce vendredi 7 novembre à 12h30 ? Moi, j'invite Julie Bonnot, Meilleur Ouvrier de France Gouvernante, pour un webinaire exceptionnel !Si vous êtes directeur d'établissement, de l'hébergement ou que vous vous intéressez aux étages, inscrivez-vous gratuitement !1️⃣ Présentation de l'épisode :Annoncer une mauvaise nouvelle n'est jamais un moment facile.Et pourtant, c'est une réalité que tous les managers connaissent un jour.Il y a quelques semaines, un manager m'a raconté une situation désagréable où il était gêné d'annoncer une mauvaise nouvelle à son collaborateur.Il ne savait pas par où commencer...C'est pour cette raison que j'ai voulu consacrer cet épisode à ce sujet.Car annoncer une nouvelle difficile, ce n'est pas seulement une compétence de communication.C'est un acte de management, un moment où votre posture, vos mots et votre attitude peuvent transformer une épreuve en preuve de leadership.Dans cet épisode, je vais vous partager 7 étapes simples et concrètes pour annoncer une nouvelle difficile sans briser la relation.Vous êtes manager ou souhaitez le devenir ? Cet épisode va vous donner de bons outils !2️⃣ Notes et références :▶️ Toutes les notes et références de l'épisode sont à retrouver ici.3️⃣ Le sponsor de l'épisode : HotelPartnerHotelPartner Revenue ManagementPrendre un rendez-vous avec MarjolaineDites que vous venez d'Hospitality Insiders et Marjolaine se déplace gratuitement dans votre établissement pour effectuer un diagnostic !4️⃣ Chapitrage : 00:00:00 - Introduction00:02:00 - Planifier le rendez-vous pour décharger son esprit00:03:00 - Noter les points principaux à évoquer00:04:00 - Répéter la conversation à voix haute00:06:00 - Créer le bon cadre00:08:00 - Annoncer les faits avec empathie00:09:00 - Accueillir la réaction de l'autre00:11:00 - Accompagner la suite et construire l'après00:13:00 - ConclusionSi cet épisode vous a passionné, rejoignez-moi sur :L'Hebdo d'Hospitality Insiders, pour ne rien raterL'Académie Hospitality Insiders, pour vous former aux fondamentaux de l'accueilLe E-Carnet "Devenir un Artisan Hôtelier" pour celles et ceux qui souhaitent faire de l'accueil un véritable artLinkedin, pour poursuivre la discussionInstagram, pour découvrir les coulissesLa bibliothèque des invités du podcastMerci de votre fidélité et à bientôt !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Cour criminelle spéciale de Libreville n'a pas traîné… Moins de 48 heures après l'ouverture des débats lundi, Sylvia et Noureddin Bongo, épouse et fils du président déchu Ali Bongo, ont été condamnés mardi 11 novembre, au soir, par contumace à vingt ans de prison et à de lourdes amendes. Ils étaient notamment accusés de détournement de fonds publics et d'association de malfaiteurs. La cour a suivi les réquisitions du procureur. « Selon le magistrat, relate le site Gabon Review, Sylvia et Noureddin Bongo ont “travesti le pouvoir présidentiel“ après l'accident vasculaire cérébral du président Ali Bongo Ondimba en 2018. Il a décrit “un duo culturellement éloigné du pays, mais pécuniairement très proche“, estimant que l'ex-première dame aurait perçu 16 milliards de francs CFA du Trésor public pour ses “besoins personnels“. Le procureur a par ailleurs évoqué des preuves présumées de blanchiment d'argent, notamment l'achat de jets privés et de biens immobiliers de prestige à Londres et Marrakech, financés par des fonds publics. » 4 millions d'euros par mois ? Gabon actu, autre site d'information gabonais, met en avant le témoignage de Kim Oum, homme à tout faire de l'ex-Première dame : « “Sylvia Bongo dépensait plus de 4 millions d'euros par mois, soit plus de deux milliards de Francs CFA", a-t-il affirmé. "L'argent venait du Trésor public“. L'homme, d'origine coréenne, précise Gabon actu, arrêté avec des mallettes d'argent estimé à plusieurs milliards de francs CFA le 30 août 2023, le jour de coup d'État, a révélé également que 500 millions de francs CFA avaient été décaissés du Trésor public pour corrompre les membres du Centre gabonais des élections. 80 milliards avaient également été mobilisés pour la campagne du scrutin présidentiel 2023, a-t-il allégué. Autre révélation troublante faite par Kim Oum, lors de l'audience, pointe encore Gabon actu : l'achat de l'actuelle résidence cossue de l'ex-couple présidentiel, dans un des quartiers les plus huppés à Londres, aurait coûté plus de 44 milliards de francs CFA et l'acquisition aurait été faite au nom de Sylvia Bongo. » Une « parodie de justice » ? Sylvia Bongo et son fils étaient donc absents du procès. Ils vivent à Londres depuis le mois de mai, après avoir passé plus de vingt mois en détention. Leurs avocats, qui n'étaient pas présents non plus à l'audience, dénoncent un procès « inéquitable ». « C'est une parodie, affirme l'un d'entre eux cité par Le Monde Afrique, une parodie qui se joue en dehors de tout cadre légal. Le seul but est de les jeter en pâture à l'opinion publique et de permettre au président Brice Oligui Nguema de faire oublier sa trahison. » Le Monde Afrique qui précise aussi que « depuis qu'ils sont à Londres, Sylvia et Noureddin Bongo ont multiplié les opérations médiatiques pour contre-attaquer, dénonçant le sort que le nouveau régime leur a fait subir. Arrêtés dans les heures qui ont suivi le putsch et détenus dans la prison de Libreville puis au sein même du palais présidentiel, ils affirment avoir été torturés par des militaires proches de Brice Oligui Nguema. » Interrogé par Le Point Afrique, Noureddin Bongo affirme : « Je n'ai jamais détourné un centime d'argent public », tout en soutenant qu'il ne « peut pas être tenu responsable des manquements ou de la politique de son père ou de son grand-père », respectivement Ali et Omar Bongo. Ali Bongo épargné ? À noter qu'Ali Bongo ne faisait pas partie des accusés. En raison, vraisemblablement, de son état de santé. Mais au-delà, commente Le Pays au Burkina Faso, « un procès de l'ancien chef de l'État aurait été d'autant plus difficile pour le pouvoir que le Général Brice Clotaire Oligui Nguema est connu pour avoir été un homme de confiance du président déchu, puisqu'il était le commandant de la Garde républicaine. Difficile donc pour l'officier-président de faire le procès de son prédécesseur qu'il a servi pendant des années avant de le renverser dans les conditions que l'on sait, sans paraître se tirer une balle dans le pied. » Vraie rupture ou opération politique ? En tout cas, résume Afrik.com, « pour le régime du général Brice Oligui Nguema, ce procès illustre la volonté de rupture avec l'ère Bongo et la lutte contre la corruption. Les autorités présentent cette procédure comme un acte de justice réparatrice, visant à restituer à l'État les richesses indûment accaparées. Mais pour de nombreux observateurs, cette offensive judiciaire, menée en l'absence des accusés, soulève des doutes sur la sincérité du processus. Certains y voient une opération politique destinée à consolider le nouveau pouvoir tout en discréditant définitivement le clan Bongo. » À lire aussiGabon: Sylvia et Noureddin Bongo condamnés à vingt ans de prison en leur absence pour détournement de fonds publics
La France aura-t-elle un budget dans les temps pour qu'il entre en vigueur au 1er janvie 2026 ?Au Palais Bourbon, où l'Assemblée nationale siège, aucune majorité claire ne se dégage. Difficile dans ces conditions d'adopter le budget, ainsi que le budget de la sécurité sociale, alors que Sébastien Lecornu a renoncé à utiliser l'article 49.3 de la Constitution qui peut contraindre le Parlement.Amendement par amendement, le budget est donc discuté par l'ensemble des groupes parlementaires et seule une majorité « pour » permettra de l'adopter. Comment se passe l'examen du texte au Parlement ? Sur quels éléments les discussions politiques coincent ? Peut-on encore espérer que la France ait un budget pour l'année prochaine ?Eléments de réponse à ces questions dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde » avec Robin Richardot et Denis Cosnard, journalistes au service politique du Monde.Un épisode de Cyrielle Bedu. Réalisation : Thomas Zeng. Présentation et suivi éditorial : Jean-Guillaume Santi.Cet épisode a été publié le 11 novembre 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 novembre 2025.Avec cette semaine :Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.COMMENT LE TERRORISME A TRANSFORMÉ LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DEPUIS DIX ANS ? Voilà bientôt dix ans qu'un commando terroriste a semé la terreur dans les rues de Paris, le 13 novembre 2015, assassinant 130 personnes et en blessant plusieurs centaines d'autres. Trois rescapés se sont depuis donné la mort, succombant à leurs blessures psychiques. Ces attentats ont profondément impacté la société française. Les médias jouent un rôle central lors de tels événements. Difficile d'informer avec précision dans un climat de peur et d'incertitude après un attentat. Le 9 janvier 2015 notamment, des chaînes d'information en continu ont divulgué la présence d'otages cachés dans la chambre froide de l'Hypercacher de Vincennes, mettant leur vie en danger. Les médias servent de caisse de résonance aux terroristes, qui, pour la plupart sont avides de spectacle. Face à la sidération après les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hypercacher, la société française s'est immédiatement massivement mobilisée comme en témoigne la grande manifestation du 11 janvier 2015. La vie quotidienne a été transformée, bouleversée par les dispositifs de surveillance, de prévention et de lutte antiterroriste. Le terrorisme provoque également des effets perturbateurs comme la montée de sentiments xénophobes, antimusulmans ou antisémites et leurs réponses politiques. Il a induit des progrès considérables de la recherche, en particulier, depuis 2015, sur la question des traumatismes. Il impacte les procédures judiciaires. En France, depuis 2019, le nombre de procès criminels pour terrorisme a été multiplié par sept : la raison principale en est non seulement la création d'un parquet national antiterroriste, mais aussi la volonté de donner réparation à toutes les victimes et leur offrir la possibilité de s'exprimer dans le lieu symbolique d'une cour de justice.Procureur de la République de Paris en charge de la lutte contre le terrorisme entre 2011 et 2018, François Molins a vécu les événements les plus dramatiques qui se sont succédé pendant cette période, des attentats de Mohamed Merah en 2012, au 13 novembre 2015, en passant par le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo. Insistant sur le fait qu'il a fallu trouver une juste mesure entre le durcissement de la réponse et le respect des libertés et droits fondamentaux, François Molins considère que « dans l'ensemble, la France y est parvenue » : L'état d'urgence décrété au lendemain du 13 Novembre a duré un peu moins de deux ans, jusqu'au 1er novembre 2017. Il a rassuré les gens et permis une amplification de la lutte - assignations à résidence, perquisitions, interdictions de séjour, fermeture de mosquées radicalisées -, toujours sous le contrôle de la justice administrative et du Parlement. Mais le risque de dérive est réel, met en garde François Mollins. En octobre 2025, cinq actes terroristes d'inspiration djihadiste ont été réalisés ou projetés, dans quatre pays européens, rappelle l'ancien procureur antiterroriste Jean-François Ricard. Ces faits, insiste-t-il, doivent nous alerter sur la persistance d'une menace qui prend des formes nouvelles.LA GUERRE AU SOUDAN Au Soudan, le 26 octobre la ville d'El-Facher, capitale de la province du Darfour du Nord est tombée aux mains des Forces de soutien rapide (FSR) qui assiégeaient la ville depuis plus de dix-huit mois. C'était le dernier bastion, au Darfour, des Forces armées soudanaises (FAS). La guerre au Soudan a commencé en avril 2023 lorsque les tensions autour du projet d'intégration des FSR à l'armée régulière ont éclaté en un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts et déplacé de 12 à 13 millions de personnes. Deux acteurs qui s'étaient partagé le pouvoir après la chute du dictateur Omar el-Béchir, renversé en 2019 s'affrontent : l'armée soudanaise, héritière de l'ancien régime, avec à sa tête le général Abdel Fattah al-Burhane ; et les FSR, une unité paramilitaire dissidente dirigée par le général Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemetti. En début d'année, l'armée soudanaise et ses supplétifs miliciens ont reconquis la capitale, Khartoum, ainsi que la région agricole de la Jézira, le long du Nil. Depuis, ils contrôlent toute la moitié orientale du Soudan. A l'ouest, en revanche, les RSF dominent. Le noyau dur des hommes de Hemetti est composé d'anciens combattants arabes jenjawids employés, à l'époque d'El-Béchir, pour effectuer les sales besognes du régime et écraser les mouvements rebelles du Darfour. Ils sont eux-mêmes originaires de cette région, grande comme la France métropolitaine.Situé à la lisière de la partie subsaharienne de l'Afrique et du Moyen-Orient, le Soudan concentre une multitude de richesses et d'avantages géostratégiques suscitant toutes sortes de convoitises et d'ingérences : d'immenses terres arables, les eaux du Nil, des mines d'or, du pétrole, l'accès à la mer Rouge face à l'Arabie saoudite, des frontières avec huit pays africains. Soutenues par une partie des Émirats arabes unis, les FSR contrôlent les mines d'or du Darfour, les circuits de contrebande vers la Libye et la Centrafrique, et finance une armée privée plus riche que l'État soudanais, tandis que les FAS ont bénéficié de l'appui de l'Égypte, de l'Arabie saoudite, de l'Iran et de la Turquie, selon des observateurs. Tous nient toute implication.Les réactions internationales demeurent d'une discrétion gênée. Lundi, toutefois, le bureau du procureur de la Cour pénale internationale a averti que les atrocités commises par les FRS à El-Fasher « pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité ». Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme mentionne des « massacres massifs de civils et de combattants désarmés ». La région, déjà extrêmement affaiblie depuis les massacres de Geneina en 2023, s'enfonce dans un nouveau cycle de violences entre communautés, où vengeance et désordre remplacent toute stratégie politique. Le pays s'est disloqué en zones d'influence : le Darfour aux mains des FSR, le Nord et l'Est sous commandement militaire, le Sud livré au chaos. L'État soudanais, déjà amputé du Soudan du Sud en 2011, se délite à nouveau.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFF - Romain traverse une période de grande fragilité émotionnelle après une rupture difficile et une hospitalisation en psychiatrie, et il s'inquiète de perdre sa nouvelle compagne qui hésite entre cœur et raison. Il a du mal à gérer sa dépendance affective et à tourner la page de son passé, ce qui pèse sur sa relation actuelle. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Selon plusieurs études relayées sur le site anxiété.com, environ 10% de la population mondiale développe au moins une phobie spécifique au cours de sa vie. Elles peuvent se montrer très handicapantes au quotidien, surtout quand il s'agit de la peur de prendre des décisions, aussi appelée “décidophopbie”. Quels sont les symptômes de la décidophobie ? Quelles en sont les causes ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Première diffusion : octobre 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que la haptophobie, cette peur qui nous paralyse en société ? Quelles sont les phobies les plus courantes ? Qu'est-ce que la tocophobie, cette peur qui touche les femmes ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Celine revient tout droit de Shanghai Disneyland ! Alors on n'a pas pu résister, elle s'est faite MATRAQUER de questions ! Les bons plans pour y aller, est-ce que c'est facile d'ailleurs d'aller en Chine ? Et puis son avis sur le parc bien sûr, les différences majeures avec Disneyland Paris, la nouvelle version de TRON, le nouveau land sur Zootopie (ILS ONT UN LAND ZOOTOPIE PURÉE), les coups de coeur et les coups de gueule... Et on termine même en parlant du futur du resort avec une actualité toute fraiche qui nous a été amenée par Curien Du Futur Du Passé On Sait Pas ! Découvrez tout ce que notre association a à offrir et soutenez-nous sur Patreon ! TOUS les podcasts Élabète en UN SEUL podcast, c'est possible en cherchant "Élabète" dans votre appli préférée ! Ou sur http://elabete.lepodcast.fr
Difficile de se dire que l'aventure Inside Silent Jenny s'arrête déjà, mais c'est le cas ! Après nos trois épisodes enregistrés pendant la confection de l'album, Mathieu Bablet revient une ultime fois à nos micros. Cette fois, on abandonne toutes les pincettes de précaution et on va parler de l'album en mode full spoiler, histoire de voir en détails de quoi parle l'album, au-delà de ses personnages et de son histoire. Alors, en route pour l'inframonde !Inside Silent Jenny, partie 4Vous allez donc pouvoir retrouver Mathieu Bablet pour une interview d'une bonne heure et vingt minutes afin de compléter le voyage entrepris ensemble en podcast pour Silent Jenny. Nous espérons que ce voyage audio aura accompagné votre lecture de la meilleure des façons et que ce travail vous a plu. Si c'est le cas, on vous rappellera l'importance de partager ce travail où vous le pouvez, afin que tout ça puisse toucher un maximum de lecteurs et lectrices ! Merci à toutes et tous d'avoir prêté votre oreille au podcast, et à bientôt !Soutenez First Print - Votre podcast comics (& BD) préféré sur TipeeeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du mercredi 22 octobre 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/C7TO.A