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durée : 00:25:23 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Alexis Morel - Laetitia Niaudeau, directrice générale adjointe de l'APEC, Christophe Nguyen, psychologue du travail, président du cabinet Empreinte humaine et Marguerite Kocher, maîtresse de conférence en droit privé, sont les invités du 8h20. - invités : Christophe Nguyen, Marguerite Kocher - Christophe Nguyen : Psychologue du travail et des organisations, fondateur d'Empreinte Humaine., Marguerite Kocher : Maître de conférences en droit privé à l'Université de Lorraine, affilié à l'équipe de recherche de l'IFG (l'Institut François Gény - Centre de théorie et de Recherche en droit du Travail et de la protection sociale) Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Après l'épisode 201, où Dr Anne Raynaud était l'invité, pour parler des enfants dits difficiles, insupportables ou dérangeants, vous m'avez beaucoup demandé comment faire concrètement pour améliorer le quotidien avec son enfant quand on sent que notre relation n'est pas satisfaisante.Pour avoir été, et toujours être, parfois dans cette situation, il y a 5 choses que j'ai mises en place pour rétablir un lien de sécurité avec mon enfant. Avant de commencer cet épisode j'aimerais vous dire que cela prend du temps pour qu'une relation s'améliore et c'est notre responsabilité de parent, de le faire.Je sais à quel point c'est culpabilisant de se sentir être un mauvais parent avec son enfant. J'ai rarement trouvé des témoignages de parents qui admettent ne pas y arriver avec un de leur enfant.C'est mon cas. Je ne donnerai aucun détail, mais il est plus difficile pour moi d'être une bonne mère avec une de mes filles.Mais ce n'est pas pour ça que j'ai abandonné, au contraire, j'ai passé beaucoup de temps à réfléchir à comment faire pour améliorer la situation.Alors voici les 5 pistes que j'ai explorées et qui ont donné des résultats. Au programme :
Difficile de trouver une ville où les archéologues se sont autant livré à des fouilles que Jérusalem. Français et Anglais hier, Israéliens aujourd'hui, parfois en s'appuyant sur les textes sacrés, ont cherché à justifier leur existence, leur légitimité sur cette terre millénaire. Dans un ouvrage savant, mais accessible, l'historienne Frédérique Schillo et le journaliste Marius Schattner explorent les liens complexes entre l'archéologie et l'idéologie au fil de ces 150 dernières années.
Difficile de trouver une ville où les archéologues se sont autant livré à des fouilles que Jérusalem. Français et Anglais hier, Israéliens aujourd'hui, parfois en s'appuyant sur les textes sacrés, ont cherché à justifier leur existence, leur légitimité sur cette terre millénaire. Dans un ouvrage savant, mais accessible, l'historienne Frédérique Schillo et le journaliste Marius Schattner explorent les liens complexes entre l'archéologie et l'idéologie au fil de ces 150 dernières années.
Entrés en vigueur ce jeudi 7 août à minuit, les droits de douane voulus par Donald Trump marquent une nouvelle phase de son agenda protectionniste. Mais, alors qu'ils étaient initialement pensés comme temporaires, leur efficacité fiscale les rend de plus en plus incontournables. À tel point qu'il pourrait devenir politiquement et budgétairement impossible de les supprimer. Présentées comme un moyen de rééquilibrer les échanges commerciaux et de protéger les industries américaines, les mesures tarifaires américaines marquent une nouvelle étape du virage protectionniste des États-Unis. Mais contrairement aux promesses de campagne du président, revenir en arrière s'annonce désormais très compliqué. En cause : les recettes générées. En 2024, avant le retour de Trump à la Maison Blanche, les recettes douanières s'élevaient à 78 milliards de dollars. En seulement sept mois, elles ont déjà atteint 152 milliards. Une dynamique qui, selon les analystes, pourrait rapporter plus de 2 000 milliards de dollars en dix ans. Dans un contexte de déficit budgétaire chronique, cette rentrée d'argent est vitale. Le secrétaire au Trésor Scott Bessent rappelle d'ailleurs que ces taxes représentent désormais 4,5% du budget fédéral. Avec une dette nationale colossale et des réductions d'impôts récemment votées par le Congrès, Washington a besoin de trouver des financements – et les droits de douane répondent parfaitement à cette nécessité. À lire aussiDroits de douane: Donald Trump gagne-t-il vraiment la guerre commerciale? Une dépendance budgétaire qui s'installe Cette nouvelle donne budgétaire complique la donne pour Donald Trump et ses successeurs. Car en renforçant leur poids dans le budget fédéral, les droits de douane deviennent presque incontournables. Difficile de les supprimer sans creuser davantage le déficit, ou sans devoir envisager des coupes budgétaires et des hausses d'impôts, politiquement explosives. Le cercle est vicieux : les futurs dirigeants, qu'ils soient démocrates ou républicains, auront peu de marge de manœuvre. D'autant plus que ces mesures sont devenues un pilier pour certains secteurs industriels américains, qui comptent désormais sur ce bouclier tarifaire pour maintenir leur compétitivité. Supprimer ces droits de douane, ce serait aussi bouleverser des chaînes d'approvisionnement entières, avec un coût économique non négligeable. Mais tout cela a un prix, et ce sont souvent les ménages les plus modestes qui le paient. Car des produits importés plus chers signifient des prix de vente plus élevés dans les rayons. Or, ce sont précisément ces foyers qui consacrent la plus grande part de leurs revenus aux biens de consommation concernés par les surtaxes. La question qui se pose désormais aux autorités américaines est claire : jusqu'à quand maintenir ces taxes ? Sont-elles viables à long terme ? Et surtout, sont-elles réellement aussi efficaces que le prétend Donald Trump ? Une chose est sûre, si elles rapportent gros au Trésor, leur coût social pourrait, lui aussi, s'alourdir dans les années à venir. À lire aussi«Les droits de douane ne permettent pas à eux seuls de réindustrialiser les États-Unis»
Bien des parents succombent: plutôt que de limiter le temps d'écran de leur enfant, ils laissent les minutes défiler. Difficile ensuite de revenir en arrière. C'est le cas de Myriam et de son conjoint Riko. La maman est très honnête: leur garçon âgé de 4 ans passe trop de temps devant la télé. La famille a besoin de retrouver un équilibre, loin des écrans. Pour épauler Myriam, on rencontre la psychologue Ariane Hébert, qui lui donne plusieurs conseils à mettre en pratique.Animation: Gabrielle CaronRecherche et coordination: Esther PilonMontage et musique: Virage SonoreProduction: Naître et grandir
Difficile souvent de faire parler son enfant après une journée à l'école ou à la garderie. Difficile aussi de ne pas hausser le ton ou de ne pas s'énerver quand les enfants n'écoutent pas. Hugo, père de trois garçons, aimerait avoir une meilleure communication avec ses enfants. Avec ses conseils, la psychoéducatrice Solène Bourque va l'aider à rendre la communication plus agréable pour toute la famille.Animation: Gabrielle CaronRecherche et coordination: Esther PilonMontage et musique: Virage SonoreProduction: Naître et grandir
Ti hanno sempre detto che manifestare significa visualizzare e aspettare che le cose arrivino? Ecco perché non ha mai funzionato!In questo episodio ti svelo il vero metodo della manifestazione: quello che combina energia interiore e azione concreta, perché l'Universo ha bisogno di chiarezza da parte tua.Ti spiego i 4 livelli che devono allinearsi e come io uso questo metodo nella pratica per manifestare cifre specifiche nel mio business.✨ Iscriviti alla masterclass gratuita sulla manifestazione senza fuffa: https://silvialanfranchi.it/manifestazione-senza-fuffa-masterclass/
« Le secteur informel est une composante essentielle de la plupart des économies subsahariennes », décrit le FMI. S'il contribue de 25 à 65% du PIB des pays, une partie des bénéfices de ces activités économiques échappent cependant aux caisses des États. Afrique économie vous emmène cette semaine dans une plongée de l'informel sur le continent. Au Tchad, l'extraction d'or est une activité encore artisanale et souvent informelle. Mais les autorités de Ndjamena souhaitent que le secteur se professionnalise. L'objectif est de multiplier par cinq la contribution du secteur minier à la richesse nationale d'ici quelques années. Et si le Tchad devenait le nouvel Eldorado ? Si pour l'instant, la production d'or du Tchad reste largement informelle, les autorités s'autorisent à rêver en grand. L'extraction d'or est en effet considérée par ce pays du Sahel comme l'un des vecteurs majeurs de croissance dans son nouveau Plan national de développement. Actuellement, le Tchad exporte déjà « dix tonnes au moins par an » d'or, et ce uniquement par le biais de l'orpaillage artisanal, rappelle le ministre tchadien des Finances, Tahir Hamid Nguilin. Mais pour passer à la vitesse supérieure, le pays devra attirer les investisseurs. « En donnant des permis, en suivant les règles de l'art, à des multinationales et à des sociétés qui répondent à un certain nombre de critères et de standards, nous pensons que nous pouvons au moins faire passer le poids du secteur minier dans notre PIB de 1% – ce qui est encore très bas aujourd'hui – à 5% à horizon 2030 », explique Tahir Hamid Nguilin. Les revenus de l'or sont en hausse au Tchad, confirme Charles Bouessel, analyste Afrique centrale pour International Crisis Group (ICG), même s'ils restent compliqués à estimer. « La plupart de l'or est exporté vers les Émirats », affirme l'expert, qui note néanmoins « un delta important entre ce qui est déclaré à la sortie du Tchad et ce qui est déclaré à l'entrée des Émirats ». Faire contribuer l'or aux finances publiques Le secteur de l'or au Tchad « gagnerait à être formalisé pour qu'il apparaisse davantage – et de manière plus fidèle – dans les finances publiques », poursuit Charles Bouessel. De son côté, la Société financière internationale, partenaire de la Chambre de commerce et du patronat tchadiens, souligne l'importance de formaliser toutes les activités économiques, y compris les activités minières. « L'inclusion des orpailleurs pour leur accès au financement » est centrale pour y parvenir. Selon cette antenne de la Banque mondiale chargée des entreprises privées, il est crucial de « préparer les PME et PMI tchadiennes à explorer les possibilités d'affaires » dans le secteur aurifère, de sorte que les entreprises locales puissent « participer à cette chaîne de valeur », souligne Sylvain Kakou, représentant au Sahel de l'organisation. Pour plus de clarté et mieux accompagner le secteur privé, la Société financière internationale encourage notamment les autorités tchadiennes à rendre effective la loi sur le Code minier. À lire aussiTchad: un séminaire national sur la décentralisation pour réfléchir à un nouveau projet de société
Dans cet épisode, je vous aider à naviguer la dynamique avec l'autre parent de votre enfant. Que vous ayez des enfants ou non cet épisode peut toutefois vous aider à traverser toute épreuve ou contexte de vie irréversible que vous auriez voulu que ce soit différent. Beaucoup de notion précieuse sont partagées dans cet épisode doux. Bon écoute à tous !Bonne marche à tous !Pour tous les détails sur DÉLIVRANCE, c'est ICIPour une consultation gratuite, c'est ICI Pour me suivre sur instagram, c'est ICIPour rejoindre le groupe Facebook le Walk the Talk avec Alex, c'est ICI
Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré au départ pour une reconstruction. En première partie, direction l'Italie, avec la mafia calabraise dont les activités criminelles sont souvent familiales. Comment des enfants de mafieux font-ils pour briser la chaîne du crime ? En seconde partie, direction la Corée du Sud, où des jeunes Nord-Coréens ont fait le choix de tout quitter pour se construire un avenir côté Sud. (Rediffusion) En Italie, grandir loin de la mafia En Italie, la mafia calabraise - la N'Drangheta - est considérée comme l'organisation criminelle la plus redoutable et la plus puissante. Ce sont les liens du sang qui constituent les clans. Les activités criminelles se transmettent de père en fils. Pour briser la chaîne du crime, le juge italien Roberto Di Bella a imaginé le programme « Liberi di scegliere ». En italien, cela veut dire : Libres de choisir : entre un destin criminel ou une nouvelle vie. Pour cela, les enfants de mafieux sont exfiltrés et envoyés loin de la Calabre, loin de leur famille et de la mafia. Comment reconstruire sa vie loin des siens ? Comment proposer une alternative aux enfants qui se sont construits avec les règles de la criminalité organisée ? Un Grand reportage de Cécile Debarge qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Les Nord-Coréens de la génération Z connaissent les codes Ils ont grandi dans l'un des régimes les plus autoritaires du monde, avant de réussir à s'enfuir. Des milliers de jeunes Nord-Coréens ont traversé la frontière ces dernières années avec leurs parents, et refont leur vie chez leur voisin du Sud. Du jour au lendemain, ils doivent s'adapter à un monde capitaliste et compétitif, très éloigné de leur société d'origine. Difficile, mais pas impossible. Les jeunes Nord-Coréens ont plein de ressources. Et s'en sortent mieux que leurs parents. Un Grand reportage de Célio Fioretti qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Auditeurs : - À 60 ans, Marie peine à retrouver un emploi - Alain reste marqué par une enfance difficile - Annick vit avec des problèmes de santé Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Per approfondire gli argomenti della puntata: Altre pillole di cinema : https://www.youtube.com/watch?v=8MeBvF4yO6I&list=PLpMrMjMIcOkk8-RlSqEaHmqk02XM4EuU6&index=1&ab_channel=LaBibliotecadiAlessandria Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Au Gabon, le gouvernement mise sur ses matières premières pour industrialiser le pays. À ce titre, Libreville a interdit d'exporter ses minerais bruts dès janvier 2029. Le manganèse, dont le Gabon est le premier producteur mondial avec 8 à 9 millions de tonnes par an, est le principal minerai concerné par cette interdiction. Mais ce n'est pas tout. Libreville entend lancer l'exploitation de deux gisements de fer et pour cela, il lui faut des fonds. Il y a quelques semaines, le pays a bénéficié d'un financement de 3,2 milliards de dollars d'Afriximbank. C'est déjà beaucoup d'argent, mais c'est encore trop peu, estime le gouvernement. Avec notre correspondant à Libreville, Le ministre des Mines, Gilles Nembe, a été au cœur des négociations qui ont permis d'arracher d'Afreximbank le colossal financement de 3,2 milliards de dollars. L'utilisation de l'enveloppe est déjà très bien répartie, détaille le ministre : « Il y a 200 millions de dollars qui vont être utilisés pour la création de centrales thermiques. Il y en aura une du côté de Lambaréné, une à Port-Gentil et la dernière à Libreville, pour soulager des coupures d'électricité que nous avons connues sur le territoire. Le reste, les trois milliards, vont être utilisés pour les grands projets d'infrastructures et la transformation locale du manganèse. » La nouvelle stratégie du Gabon est de sortir de la dépendance des recettes pétrolières. Le pays, riche en manganèse et en fer, a besoin d'importants financements pour mettre ce secteur en chantier. « Trois milliards de dollars, c'est juste le début. Nous avons besoin de bien plus d'argent. Entre 22 et 25 milliards de dollars à peu près. Et cet argent servirait au chemin de fer Belinga, Bouée et Mayumba, à la centrale hydroélectrique qui serait construite à Bouée et au port en eau profonde de Mayumba », précise encore Gilles Nembe. De l'ambition et de la rigueur L'économiste et ancien banquier, Willy Ontsia estime que le Gabon est capable de mobiliser tous ces financements sans alourdir sa dette. « La première option, c'est celle d'optimiser les recettes propres en impliquant un peu plus le principe d'unicité de caisse », argumente-t-il. Autre facteur pour l'économiste, « recourir à l'endettement de manière structurée » afin d'atteindre les objectifs. Enfin, troisième option, celle de « l'investissement direct étranger ». Et pour drainer plus d'IDE, « le gouvernement doit travailler sur le climat des affaires, lutter contre la corruption pour que l'économie puisse mieux fonctionner », affirme Willy Ontsia. À moyen terme, le Gabon vise une croissance économique à deux chiffres. Cette perspective intègre déjà le discours officiel, mais Fabrice Bekale, directeur général du cabinet de conseil stratégique et financier Act Africa, tempère : « Il faut de l'ambition, il faut du courage. Il faut être prêt à prendre les mesures difficiles qui nous permettront de réformer de manière positive l'économie. Et il faut de la rigueur dans l'exécution du plan. » L'un des premiers impacts attendus, selon le gouvernement, concerne la réduction du chômage grâce à la création de milliers d'emplois. À lire aussiGabon: le manganèse brut sera interdit à l'exportation dès 2029
Anche alla luce della strage infinita di civili a Gaza, la Germania non riesce a condannare in modo chiaro e inequivocabile il governo israeliano. E anche le manifestazioni di solidarietà con i palestinesi sono spesso viste con sospetto, quando non vietate o represse con durezza dalla polizia. Ne parliamo con Giulio Galoppo e con Phil, giovane attivista Pro Pal di Berlino. Angelo Rusconi di Medici senza frontiere ci descrive poi l'inferno che è oggi Gaza. Von Cristina Giordano.
Ils ont grandi dans l'un des régimes les plus autoritaires du monde, avant de réussir à s'enfuir. Des milliers de jeunes Nord-Coréens ont traversé la frontière ces dernières années avec leurs parents, et refont leur vie chez leur voisin du Sud. Du jour au lendemain, ils doivent s'adapter à un monde capitaliste et compétitif, très éloigné de leur société d'origine. Difficile, mais pas impossible. Les jeunes Nord-Coréens ont plein de ressources. Et s'en sortent mieux que leurs parents. (Rediffusion) «Les Nord-Coréens de la génération Z connaissent les codes», un Grand reportage de Célio Fioretti.
Difficile de faire son choix hier, tant les propositions sur les 4 scènes du festival ligérien attiraient la curiosité. Bien sûr ravi, de retrouver Air et son incroyable scénographie pour fêter les 20 ans de Moon Safari, album culte, un été où la France célèbre sa French Touch, de France Inter aux Inrocks, en passant, bien sûr, par notre hors-série Tsugi... Le Réunionnais Aurus, la pop du duo Ojos, sa majesté Philippe Katerine qu'on n'hésite plus à appeler le patron de la chanson française. Mais aussi les découvertes de la sélection Globe Trotter, Labdi & Unganisha, Taj Ma House, les Coréens Fat Hamster & Kang New ou le Brésilien, Eric Terena dont le peuple indigène vit dans le Pantanal en Amazonie. Eric Terana présentait ce midi au Cinéville de Saint-Nazaire, pour la première fois en France, Yanuni, film saisissant dont il a assuré la bande-son. Yanuni c'est le portrait de Juma Xipaya, défenseuse des droits des peuples autochtones au Brésil. L'Amazonie est pillée en toute illégalité pour les richesses de son sous-sol, une activité soutenue à l'époque par l'ancien président Bolsonaro : l'eau des cours d'eau est empoisonnée au mercure les peuples indigènes subissent des violences et des attaques de la part de ces mineurs criminels en plus de la destruction de leur cadre de vie. Juma est une des figures à avoir porté ce combat dans ce pays et même au-delà, première femme cheffe de village, elle a échappé à 6 tentatives d'assassinat. Mais elle a aussi participé jusqu'à la naissance de son 2ème enfant, au ministère des peuples indigènes créé par Lula une fois retourné au pouvoir. Un film qui, comme le rappelait Frédéric Petit, le président des Escales, incarne bien les valeurs défendues par le festival : la défense des droits humains, la promotion de la culture dans ce qu'elle a de plus noble, la création, la curiosité. Encore une soirée donc à rêver à un monde meilleur sur l'Île du Petit Maroc, avec tout à l'heure le formidable live de Samifati et Transe Gnawa Express, projet né entre Nantes et Essaouira, et puis une reine de la nuit et du groove qui va refermer la grande scène, l'Irlandaise, Roísín Murphy et le trio post new-wave néerlandais Baby Berserk.
« Une catastrophe nationale ». C'est ainsi que le président turc qualifie la tendance de ses compatriotes à faire de moins en moins d'enfants. Une « catastrophe », mais aussi un échec pour Recep Tayyip Erdogan, qui depuis plus de 15 ans appelle les Turcs à faire au moins trois enfants, et même quatre ou cinq si possible. Le chef de l'État, qui a décrété l'année 2025 « année de la famille », a annoncé le 16 juillet de nouvelles mesures pour relancer la natalité. Mais les Turcs ne l'entendent pas de cette oreille et la chute du pouvoir d'achat de ces dernières années y est pour quelque chose. De notre correspondante à Ankara, Ayçen et Zeliha sont amies d'enfance. Elles ont grandi à Ankara, non loin du parc où elles emmènent désormais leurs enfants, un enfant chacune. Ayçen est mère au foyer. Zeliha, employée de banque. Elles ont 32 et 33 ans, mais aucune n'a envie d'agrandir sa famille. « Ma fille va dans une école privée dont les frais de scolarité ont explosé. Mon but, c'est de donner les meilleures chances à mon enfant. Avec un, c'est déjà difficile », confie Ayçen. « La première raison, c'est l'économie. La deuxième, c'est que je travaille et que je n'ai pas de solution de garde. Si l'État apportait un réel soutien financier ou si on me laissait travailler à mi-temps, j'aurais peut-être un deuxième enfant », abonde Zeliha. L'enfant unique est en train de devenir une banalité en Turquie. L'indice de fécondité – le nombre moyen d'enfants par femme – est aujourd'hui de 1,5 contre 2,4 en 2001. Nombreuses en sont les raisons : l'urbanisation, la hausse du niveau d'études des femmes – donc l'âge de plus en plus tardif de la première grossesse, 27 ans actuellement -. La Turquie n'est pas différente des autres pays développés qui enregistrent une baisse de l'indice de fécondité. Ce qui est frappant, c'est l'accélération des dernières années. Elle a pris de court les autorités, autant que les démographes. Sutay Yavuz est professeur à l'Université des sciences sociales d'Ankara. Les conditions économiques – l'inflation à deux chiffres depuis maintenant huit ans – sont décisives, selon lui. Notamment dans le choix des jeunes couples : « Autrefois, il y avait une norme non écrite et étonnamment stable, qui voyait le premier enfant arriver en moyenne 22 mois après le mariage. Cette durée est désormais de plus en plus longue. On voit que les jeunes couples attendent de plus en plus pour avoir un enfant, et que ceux qui en ont un attendent de plus en plus pour en avoir un deuxième, ou bien y renoncent. C'est clairement lié au climat inflationniste des dernières années et à la conviction, chez ces couples, que la situation ne va pas s'améliorer. » En cette année dite « de la famille », le gouvernement multiplie les mesures pro-natalité. Les familles de deux enfants bénéficient depuis quelques mois d'une aide mensuelle de 1 500 livres, portée à 6 500 livres – soit un quart du salaire minimum brut – pour un troisième enfant. Récemment, le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé que les fonctionnaires pourraient travailler à mi-temps jusqu'à l'entrée de leurs enfants à l'école primaire. Mais les ONG féministes s'inquiètent. « Ces politiques ont pour but affiché d'augmenter la population, de réduire les divorces. Ils auraient mieux fait de décréter 2025 « année de lutte contre les violences faites aux femmes ». Car c'est malheureusement au sein de la famille qu'elles subissent le plus de violences et qu'elles meurent le plus », dénonce l'avocate Özlem Günel Teksen, membre de la plateforme ESIK. Sur les six premiers mois de l'année, au moins 136 femmes ont été tuées en Turquie. Près de la moitié par leur mari ou leur ancien mari, et un quart par un autre membre de leur famille. À lire aussiErdogan cherche à criminaliser les minorités LGBT avec une loi répressive aux conséquences radicales
« Une catastrophe nationale ». C'est ainsi que le président turc qualifie la tendance de ses compatriotes à faire de moins en moins d'enfants. Une « catastrophe », mais aussi un échec pour Recep Tayyip Erdogan, qui depuis plus de 15 ans appelle les Turcs à faire au moins trois enfants, et même quatre ou cinq si possible. Le chef de l'État, qui a décrété l'année 2025 « année de la famille », a annoncé le 16 juillet de nouvelles mesures pour relancer la natalité. Mais les Turcs ne l'entendent pas de cette oreille et la chute du pouvoir d'achat de ces dernières années y est pour quelque chose. De notre correspondante à Ankara, Ayçen et Zeliha sont amies d'enfance. Elles ont grandi à Ankara, non loin du parc où elles emmènent désormais leurs enfants, un enfant chacune. Ayçen est mère au foyer. Zeliha, employée de banque. Elles ont 32 et 33 ans, mais aucune n'a envie d'agrandir sa famille. « Ma fille va dans une école privée dont les frais de scolarité ont explosé. Mon but, c'est de donner les meilleures chances à mon enfant. Avec un, c'est déjà difficile », confie Ayçen. « La première raison, c'est l'économie. La deuxième, c'est que je travaille et que je n'ai pas de solution de garde. Si l'État apportait un réel soutien financier ou si on me laissait travailler à mi-temps, j'aurais peut-être un deuxième enfant », abonde Zeliha. L'enfant unique est en train de devenir une banalité en Turquie. L'indice de fécondité – le nombre moyen d'enfants par femme – est aujourd'hui de 1,5 contre 2,4 en 2001. Nombreuses en sont les raisons : l'urbanisation, la hausse du niveau d'études des femmes – donc l'âge de plus en plus tardif de la première grossesse, 27 ans actuellement -. La Turquie n'est pas différente des autres pays développés qui enregistrent une baisse de l'indice de fécondité. Ce qui est frappant, c'est l'accélération des dernières années. Elle a pris de court les autorités, autant que les démographes. Sutay Yavuz est professeur à l'Université des sciences sociales d'Ankara. Les conditions économiques – l'inflation à deux chiffres depuis maintenant huit ans – sont décisives, selon lui. Notamment dans le choix des jeunes couples : « Autrefois, il y avait une norme non écrite et étonnamment stable, qui voyait le premier enfant arriver en moyenne 22 mois après le mariage. Cette durée est désormais de plus en plus longue. On voit que les jeunes couples attendent de plus en plus pour avoir un enfant, et que ceux qui en ont un attendent de plus en plus pour en avoir un deuxième, ou bien y renoncent. C'est clairement lié au climat inflationniste des dernières années et à la conviction, chez ces couples, que la situation ne va pas s'améliorer. » En cette année dite « de la famille », le gouvernement multiplie les mesures pro-natalité. Les familles de deux enfants bénéficient depuis quelques mois d'une aide mensuelle de 1 500 livres, portée à 6 500 livres – soit un quart du salaire minimum brut – pour un troisième enfant. Récemment, le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé que les fonctionnaires pourraient travailler à mi-temps jusqu'à l'entrée de leurs enfants à l'école primaire. Mais les ONG féministes s'inquiètent. « Ces politiques ont pour but affiché d'augmenter la population, de réduire les divorces. Ils auraient mieux fait de décréter 2025 « année de lutte contre les violences faites aux femmes ». Car c'est malheureusement au sein de la famille qu'elles subissent le plus de violences et qu'elles meurent le plus », dénonce l'avocate Özlem Günel Teksen, membre de la plateforme ESIK. Sur les six premiers mois de l'année, au moins 136 femmes ont été tuées en Turquie. Près de la moitié par leur mari ou leur ancien mari, et un quart par un autre membre de leur famille. À lire aussiErdogan cherche à criminaliser les minorités LGBT avec une loi répressive aux conséquences radicales
Le pays peine à mobiliser trois ans après l'invasion russe, alors écrit Marianne le Parlement a autorisé il y a un an le recrutement dans les prisons. Et depuis, c'est parmi 37 000 détenus que l'armée peut aller chercher de nouvelles recrues. C'est le cas dans une prison de la région de Kiev. Les soldats recruteurs s'y rendent pour rencontrer une dizaine de prisonniers volontaires au milieu des murs rose pastel d'une bibliothèque aux rayonnages qui débordent de livres. « Je vais être clair, chez nous, il y a des règles strictes qu'il ne faut pas enfreindre sinon la sanction est sévère : pas d'alcool, pas de drogue, pas de désertion », peut-on lire dans les colonnes de Marianne. Et le recruteur de poursuivre « vous vous ferez bombarder fort, ce qu'on vous propose, c'est une excellente formation et du sérieux ». Parmi les prétendants ce jour-là, Sasha, 35 ans, qui a tué une femme qui tenait des propos pro-russes en 2024. Mais il n'a pas purgé le tiers de sa peine de neuf ans et ne pourra donc pas intégrer l'armée. 100 000 morts en trois ans, un conflit qui n'en finit pas de durer. En un an, 8 500 prisonniers ont été recrutés de la sorte. Combien rentreront chez eux en vie ? Difficile à dire, mais les surveillants de prison font de la résistance, poursuit Marianne, pas fan du dispositif, car s'il y a moins de prisonniers il y aura moins de postes de matons et donc plus de chances qu'ils soient, eux aussi, envoyés sur le front… Le Nouvel Obs s'intéresse aussi à un ancien prisonnier des geôles ukrainiennes entré dans l'armée. Mais son parcours est nettement plus atypique, pour ne pas dire chaotique, parce qu'il a été soldat russe avant. Pour V, il préfère l'anonymat, tout commence en 2023 détaille le Nouvel Obs, il se fait arrêter pour fraude fiscale, et est emprisonné. Et c'est là qu'en premier lieu l'armée russe s'intéresse à lui. « Soit tu vas te battre et tu touches la prime d'engagement, un million de roubles, 11 000 euros et 200 000 roubles par mois, 2200 euros. Soit, tu rempiles pour huit ans de prison ». Le choix est vite fait et le jeune homme se retrouve en camp d'entraînement avant de rejoindre le « hachoir à viande ». C'est le terrible surnom donné aux lignes d'assaut, un taux de survie très faible, les soldats envoyés en première ligne servent de chair à canon. Il se souvient que sur le front de nombreux corps de soldats russes morts pourrissent, jamais ramassés par les autorités qui évitent ainsi de devoir dédommager les familles des morts au combat. V. finit par s'échapper, poursuit le Nouvel Obs. Il se rend aux Ukrainiens, devient prisonnier de guerre, étonné du relatif bon traitement que lui réservent les soldats de Zelensky, il finit par s'engager à leur coté. « Mon rêve, c'est de faire venir ma mère et mon frère en Ukraine, conclut-il, je ne veux plus rien avoir à faire avec la Russie ». Les coulisses du G7 Au-delà des photos soigneusement préparées et des prises de paroles millimétrées, l'écrivain Emmanuel Carrère a suivi Emmanuel Macron dans les coulisses de ce sommet des plus puissants des puissants. À la mi-juin, au Canada, « l'exercice d'un tel sommet, c'est de se faire entendre sans donner l'impression qu'on fait la nique à Trump » rapporte Carrère dans le Nouvel Obs. Son récit, c'est celui des coulisses, des tractations silencieuses, des protocoles qui pèsent, des volontés de ne froisser personne. Costumes sombres et cravates pour les hommes, tailleurs stricts pour les femmes. Ils sont 1 500 dans les délégations à arpenter les salons d'un hôtel façon Shining flanqué au beau milieu de nulle part dans les plaines du Canada. Et le romancier de poursuivre « au bout d'une heure et demi, on est donc comme prévu arrivé à rien ». Dans Le Point, on s'intéresse au phénomène Meloni Qui s'affiche tout sourire en Une avec un petit village de Ligurie en fond, carte postale et géopolitique un combo toujours gagnant. Et on y lit qu'en mille jours la cheffe du gouvernement a su « imposer son pragmatisme ». Arrivée au pouvoir en septembre 2022, son gouvernement est rentré dans le top 5 de ceux avec le plus de longévité. Alors comment caractériser le style Meloni ? Le Point parle donc d'un « pragmatisme » revendiqué, d'une chef de gouvernement qui a su « imposer son équilibre politique de haute lutte », dans un pays habitué au chaos. Et même dans les rangs de la droite européenne, on salue son sérieux : elle devient « une partenaire sérieuse, crédible et raisonnable », là où on l'attendait isolée. Le Point rappelle que ses adversaires se font rares. À mi-mandat, aucun contre-projet ne perce, aucune figure n'émerge. Et quand elle parle, elle imprime. Exemple : au Conseil européen de février 2023, elle revendique l'introduction de « sept à huit propositions italiennes » sur l'immigration, et parle d'une « grande victoire pour l'Italie ». Une sortie qui avait laissé « un peu souffler » les diplomates français. Trois ans après son arrivée au pouvoir, Giorgia Meloni est toujours là, plus centrale que jamais. Elle agace, mais elle avance. Et, comme l'écrit Le Point, elle pourrait bien, d'ici 2027, doubler la mise.
Perché l'amicizia man mano che cresciamo diventa qualcosa di sempre più complesso? The trouble with friends, splendido pezzo del New Yorker a firma di Wieke Wang che vi porto questa settimana analizza la difficoltà di far conciliare le scelte della vita adulta con quello che sin dalla prima infanzia sembra il rapporto più importante tra quelli che possiamo scegliere. Firma la proposta di legge di iniziativa popolare per riequilibrare la rappresentanza tra generazioni ed età nelle istituzioni politiche: https://shor.by/3nTj Dal 26 al 28 settembre a Torino Chora&Will Days, il primo festival di Chora e Will: scopri il programma e come partecipare su days.chorawill.com Firma la proposta di legge di iniziativa popolare per chiedere una legge sul voto fuorisede: https://shor.by/GcvZ The Essential Reading è un podcast gratuito ed è realizzato anche grazie a chi ci sostiene attraverso Will Makers. Provalo con il primo mese gratis su makers.willmedia.it/theessentialreading o inserendo il codice ESSENTIALREADING Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Invité : - Cyril héberge son frère handicapé, mais la cohabitation est difficile. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
22 luglio - Italiano in Podcast. Finalmente è arrivato il momento di Tropea. Con un po' di ritardo vi racconto un po' meglio questa città e le nostre giornate. Difficile descrivere la bellezza di questo luogo e il piacere di perdersi nel labirinto di stradine del suo centro storico. Spero di essere riuscito a trovare le parole giuste per farvi venire voglia di visitare questa incantevole cittadina della Calabria. Ci risentiamo presto con la prossima puntata di Italiano in Podcast . Ciao e come sempre grazie a tutti voi!“Questo mare è pieno di voci e questo cielo è pieno di visioni.”- Giovanni Pascoli-Il link del canale di iSpeakItaliano su Twitchhttps://www.twitch.tv/ispeakitalianoAbbonati per dare un contributo e ascoltare gli episodi speciali di Italiano in Podcast https://anchor.fm/ispeakitaliano/subscribe
REDIFF - Julien Courbet et le Docteur Cohen ont tous les deux de forts caractères. Difficile de communiquer dans ces conditions, surtout pour évoquer un sujet aussi important que le saucisson... Tout l'été, revivez les meilleurs fous rires, coup de gueule et débats de l'émission "Ça peut vous arriver" en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes préférées.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que les minerais extraits en Afrique centrale sont essentiels aux technologies du quotidien, leur traçabilité reste problématique. Entre initiatives internationales et controverses judiciaires, les entreprises sont sous pression pour assumer leur devoir de vigilance. La société luxembourgeoise Traxys a récemment été épinglée par l'ONG Global Witness. Elle est accusée d'avoir acheté plusieurs centaines de tonnes de coltan au Rwanda, un minerai stratégique utilisé notamment dans les smartphones, mais bien souvent extrait dans des conditions illégales en République démocratique du Congo. L'ONG affirme que ce minerai proviendrait de mines congolaises, comme celle de Rubaya, dans une région minée par les conflits armés. Traxys rejette les accusations. Pourtant, l'opacité des chaînes d'approvisionnement reste fréquente dans cette zone. Pour limiter les risques, les entreprises peuvent s'appuyer sur le guide de l'OCDE sur le devoir de diligence. Ce document propose une série de pratiques dites « responsables ». Selon Karim Dahou, directeur adjoint des relations mondiales à l'OCDE, la transparence progresse, et « les entreprises prennent de plus en plus au sérieux leur responsabilité ». Il cite un exemple révélateur : une mine de cuivre évaluée à trois milliards de tonnes de réserves a vu son projet suspendu par une Cour constitutionnelle, faute de consultation des communautés locales dans une zone protégée. « Beaucoup de projets sont retardés ou annulés parce qu'ils ne respectent pas les normes », explique-t-il Des recours juridiques contre les multinationales De son côté, la RDC a porté plainte en France et en Belgique contre des filiales d'Apple, les accusant d'avoir participé au recel de minerais exploités illégalement dans l'est du pays. Le groupe américain affirme avoir depuis suspendu ses approvisionnements en provenance de la RDC et du Rwanda. En France, la plainte a été classée sans suite en février, mais la procédure suit son cours en Belgique. Pour améliorer la traçabilité, des programmes comme ITSCI sont mis en place. Dirigé par Mickaël Daudin, ITSCI aide les entreprises à assumer leur devoir de diligence sur le terrain. « Le cœur du travail, c'est d'être dans les mines, de suivre les risques au quotidien et de les résoudre de manière transparente, insiste-t-il. Aucune solution n'est parfaite. Mais détourner le regard ne fera pas disparaître les abus. » À lire aussiEst de la RDC: la contrebande de minerai vers le Rwanda s'intensifie
durée : 00:22:23 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Manuel Valls, ministre des Outre-mer, était l'invité de France Inter ce mardi, après l'accord trouvé samedi sur la Nouvelle-Calédonie, signé par les indépendantistes et les non-indépendantistes. - invités : Manuel VALLS - Manuel Valls : Ministre des Outre-Mer Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:22:23 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Manuel Valls, ministre des Outre-mer, était l'invité de France Inter ce mardi, après l'accord trouvé samedi sur la Nouvelle-Calédonie, signé par les indépendantistes et les non-indépendantistes. - invités : Manuel VALLS - Manuel Valls : Ministre des Outre-Mer Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le Processus de Kimberley a levé son dernier embargo sur le diamant en Centrafrique en novembre 2024 (après une levée partielle en 2016). Une victoire politique pour les autorités de Bangui qui dénonçaient une restriction injuste sur des ressources importantes pour le pays. Si la levée de l'embargo devrait permettre cette année de dépasser les 112 000 carats produits l'an passé, affirment les autorités. Cependant, un récent rapport de l'International Peace Information Service (IPIS) souligne que la levée des restrictions ne signifie pas nécessairement une reprise massive du secteur. Difficile dans le secteur de trouver des interlocuteurs qui acceptent de parler au micro. Ce revendeur de diamants a accepté de témoigner de manière anonyme. Il explique comment l'embargo a affecté ses activités. « Nous nous étions tout réorganisés dans le travail de l'or. La levée de l'embargo a permis la reprise de nos activités de diamant dans toutes les zones, sauf que le prix actuel du marché et le manque de financement direct auprès des artisans par les bureaux d'achat de diamants démotive les artisans. Il faut aussi reconnaître que la présence des troupes de Wagner donne peur aux financiers de nous accompagner. Aujourd'hui, il est nécessaire de relancer le secteur par l'entremise des bureaux d'achat qui doivent accompagner les collecteurs et les artisans miniers », partage-t-il avec nous. Avec l'embargo, les artisans miniers ont été contraints de travailler avec les groupes armés ou les réseaux illicites, soit de se tourner vers d'autres activités comme la production de l'or. Faute de mesures incitatives et des prix sur le marché au plus bas, le diamant aujourd'hui peine à retrouver de son brillant. « On a vu que les acteurs formels dans le commerce de diamants ont eu beaucoup de difficultés à entrer en compétition avec ces réseaux illicites qui ont beaucoup d'avantages comparés à eux. Ils ne doivent pas payer de taxes, ils ont aussi des connexions, des réseaux logistiques qui ont été très bien établis », explique Hans Merket chercheur à l'IPIS et auteur de ce rapport. « Et donc on voit encore aujourd'hui que même avec la levée de l'embargo, cela reste encore très compliqué et difficile pour les acteurs licites dans le commerce de rattraper et de trouver des opportunités sur le marché », affirme-t-il encore. À lire aussiCentrafrique: la levée totale de l'embargo sur les diamants décidée par le Processus de Kimberley « L'État travaille pour pouvoir soutenir ce secteur » Les autorités se disent conscientes de cette problématique et cherchent à relancer le secteur. « Pour ramener les gens dans le diamant, c'est un peu plus difficile. Nous avons prévu d'ici le mois d'août, si tout se passe bien, d'organiser une semaine de l'artisanat minier. Nous comptons, au niveau de l'État, mobiliser des ressources, mais aussi intéresser le secteur privé. Non seulement nous travaillons à l'industrialisation du secteur, mais vous savez que l'artisanat minier fait vivre 500 à 800 000 personnes. Et donc l'État travaille pour pouvoir soutenir ce secteur-là. Donc, cette activité permettra à l'État de mettre quelques moyens matériels, quelques équipements à la disposition de ces artisans miniers-là, ce qui permettrait, à n'en point douter, de relancer la production », assure le ministre centrafricain des Mines, Rufin Benam Beltoungou. Les autorités disent également étudier l'attribution de permis d'exploitation semi-industriels. Mais l'IPIS souligne des opérations de contrebande « profondément enracinées, soutenues par la collusion des élites de l'État ». Il faudra donc une bonne dose de volonté politique, note l'institut de recherche, pour que les carats du diamant bénéficient de nouveau à l'économie du pays. À lire aussiCentrafrique: Bangui présente l'un des plus gros diamants jamais découverts dans le pays
T'es-tu déjà demandé pourquoi c'est aussi difficile d'être productif de nos jours?Tellement de distractions, de sollicitations, d'urgences, de projets à gérer...Découvre dans cet épisode de podcast les vraies raisons qui expliquent pourquoi c'est un véritable défi de conserver un niveau de productivité élevé dans ton travail.Quelques sujets abordés :Le pire saboteur de productivité de notre époque moderneLa chose insoupçonnée qui te fait perdre énormément de tempsLe défi de la gestion de ton énergieL'impact négatif du manque de préparation et de planificationEt bien plusBonne écoute!--LIENS ET RESSOURCES MENTIONNÉES :► Quiz: Découvre quel est ton niveau d'organisation► Formation gratuite: Comment s'organiser pour être 2x plus productif► La formation « Mieux s'organiser pour être productif »► L'application RescueTime► Étude sur la perte de temps lié aux interruptions► Épisode 49: Comment se motiver à travaillerDes questions ou commentaires en lien avec cet épisode?
Maracanà con Marco Piccari e Stefano Impallomeni. Ospiti: Cucciari:" Tatticamente Gasperini ha un compito più difficile di Sarri" Bonanni:" La Roma lotterà per i primi 4 posti." Garbo:" Mercato sfiducio il Milan al momento, il mercato non convince" Impallomeni:" La Roma si farà trovare pronta."
Lecture de la semaine: Ex 5:1–23; Ap 11:8; Ex 6:1–13; Ps 73:23–26; 2 Cor 6:16; Ex 6:28–7:7.Verset à mémoriser: « Moïse et Aaron se rendirent ensuite auprès de Pharaon, et lui dirent: Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël: Laisse aller mon peuple, pour qu'il célèbre au désert une fête en mon honneur. Pharaon répondit: Qui est l'Éternel, pour que j'obéisse à sa voix, en laissant aller Israël? Je ne connais point l'Éternel, et je ne laisserai point aller Israël » (Exode 5:1, 2, LSG)._______(00:00) - Introduction(03:52) - Dimanche : Qui est l'Éternel?(07:40) - Lundi : Un début difficile(11:26) - Mardi : Le « Je » divin(18:59) - Mercredi : Des lèvres incirconcises(25:02) - Jeudi : Comme Dieu pour Pharaon(31:37) - Conclusion_______Pa bliye abòne w ak paj Youtube nou sou lyen sa : www.youtube.com/ecoledusabbat?sub_confirmation=1Vizite nou sou : www.ecosahow.com pou ou ka sipòte cho aLè w fin fè sa, voye videyo/odyo sa bay 5 moun ou konnen. Bondye va beni w.
12 luglio - Italiano in Podcast. Un po' troppi impegni per il Sindaco nelle ultime due settimane. Burocrazia, guasti telefonici e molti incontri mi hanno tenuto lontano dalla camera. Tutto va bene e piano piano ritorniamo alla normalità. Slitta l'espisodio su Tropea perché vorrei preparare qualche immagine da usare mentre vi parlo delle giornate in Calabria. Niente paura, ci sentiamo presto con la prossima puntata di Italiano in Podcast in cui proverò a portarvi finalmente a Tropea. Portate voi un po' di pazienza e continuate a seguirmi come sempre. Ciao a tutti!“Non c'è niente da vedere, è tutto uno schifo... Non visitate l'Italia! Statevene a casa vostra, che è meglio.”- Alberto Sordi -Il link del canale di iSpeakItaliano su Twitchhttps://www.twitch.tv/ispeakitalianoAbbonati per dare un contributo e ascoltare gli episodi speciali di Italiano in Podcast https://anchor.fm/ispeakitaliano/subscribe
Bienvenue sur Happy Work Express, le podcast quotidien qui vous livre des chiffres étonnants et des anecdotes sur le monde du travail en quelques minutes. Happy Work Express est une version quotidienne et plus courte de Happy Work, le podcast francophone audio le plus écouté sur le bien-être au travail et le management bienveillant.Que vous soyez salarié, manager ou à la tête d'une entreprise, Happy Work Express vous apporte chaque jour des informations pertinentes et surprenantes pour éclairer votre journée de travail.Chaque épisode vous offre un regard neuf sur des statistiques clés, des tendances actuelles et des faits insolites qui façonnent le monde professionnel. Être manager ou managé, ce n'est pas toujours simple... mais ces chiffres vous montreront que vous n'êtes pas seul.e.s.devenir un meilleur manager ou un meilleur managé... c'est parfois simple comme un chiffre ;-)Abonnez-vous dès maintenant et enrichissez votre quotidien avec Happy Work Express !Si vous êtes sur Apple Podcast... n'oubliez surtout pas de mettre une étoile à Happy Work#management #carrièreSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une fin des temps trop difficile by Rav David Touitou
durée : 00:43:46 - Grand bien vous fasse ! - par : Ali Rebeihi - Et si devenir adulte était une longue construction qui ne cesse finalement jamais ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Luciana est une mère célibataire anxieuse à l'approche des résultats du bac de son fils, qu'elle a soutenu malgré ses difficultés scolaires passées. Elle partage son parcours, de la mise en pensionnat de son fils à sa transformation positive grâce au sport et à l'amour. Luciana souhaite encourager d'autres parents à ne pas perdre espoir face aux défis éducatifs de leurs enfants. Durant le mois de juillet, en direct, Cécilia Commo accueille les auditeurs pour 2h d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:27 - Le Zoom de France Inter - C'est ce que l'on appelle "la petite mort du sportif" : la retraite. Chaque année dans le monde, 7 000 sportifs de haut niveau raccrochent les crampons ou la raquette et la transition vers leur seconde vie est souvent très compliquée, voire une vraie souffrance. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Reportage sur la 28ème édition du Festival de Fès des Musiques Sacrées du monde par Jeanne Lacaille. Première ville islamique du Maroc, cœur battant du soufisme, Fès abrite aussi Al Quaraouiyine, la plus ancienne université du monde musulman... on raconte que le grand mystique Ibn Arabi aurait eu ses premières illuminations à Fès ! Difficile en tous cas de résister à l'aura vibratoire de cette ville classée à l'Unesco, une cité de savoir, de foi, d'art et d'histoire au carrefour des cultures comme des spiritualités qui accueillait mi-mai la 28è édition du Festival de Musiques Sacrées du Monde, placée sous le signe des «Renaissances». Des jardins de Jnan Sbil à la zaouia de Cheikh Sidi Ahmed Tijani au cœur de la médina, en passant par le Forum et les fortifications monumentales de Bab Al Makina, Jeanne Lacaille a traversé pour nous cette nouvelle édition du Festival de Musiques Sacrées du Monde. Au programme : la poésie soufie de l'océan indien et le deba de Mayotte avec les chanteuses de la Madarassati Toyaria, un pèlerinage et du dikr soufi du Maroc avec les chanteurs de la confrérie Tijaniyya, la résurrection du violon sokou des bergers peuls du Mali avec Adama Sidibé et Clément Janinet, de la transe psychédélique avec les Master Musicians of Jajouka et pour finir, une cérémonie qui convoque les esprits du jazz et du vodou haïtien avec le saxophoniste Jowee Omicil. Site Festival Fès. Reportage : Jeanne Lacaille Réalisation : Donatien Cahu.
Reportage sur la 28ème édition du Festival de Fès des Musiques Sacrées du monde par Jeanne Lacaille. Première ville islamique du Maroc, cœur battant du soufisme, Fès abrite aussi Al Quaraouiyine, la plus ancienne université du monde musulman... on raconte que le grand mystique Ibn Arabi aurait eu ses premières illuminations à Fès ! Difficile en tous cas de résister à l'aura vibratoire de cette ville classée à l'Unesco, une cité de savoir, de foi, d'art et d'histoire au carrefour des cultures comme des spiritualités qui accueillait mi-mai la 28è édition du Festival de Musiques Sacrées du Monde, placée sous le signe des «Renaissances». Des jardins de Jnan Sbil à la zaouia de Cheikh Sidi Ahmed Tijani au cœur de la médina, en passant par le Forum et les fortifications monumentales de Bab Al Makina, Jeanne Lacaille a traversé pour nous cette nouvelle édition du Festival de Musiques Sacrées du Monde. Au programme : la poésie soufie de l'océan indien et le deba de Mayotte avec les chanteuses de la Madarassati Toyaria, un pèlerinage et du dikr soufi du Maroc avec les chanteurs de la confrérie Tijaniyya, la résurrection du violon sokou des bergers peuls du Mali avec Adama Sidibé et Clément Janinet, de la transe psychédélique avec les Master Musicians of Jajouka et pour finir, une cérémonie qui convoque les esprits du jazz et du vodou haïtien avec le saxophoniste Jowee Omicil. Site Festival Fès. Reportage : Jeanne Lacaille Réalisation : Donatien Cahu.
Née en 2016, TikTok est désormais la deuxième application la plus téléchargée au monde après Instagram. Un milliard d'utilisateurs possèdent un compte (dont vingt millions en France) sur la plateforme chinoise spécialisée dans les courtes vidéos.Difficile de ne pas devenir accro à TikTok : simple d'utilisation, elle nous expose à un flux infini de vidéos, ajusté en temps réel à nos centres d'intérêt avec une précision redoutable. Mais cette recette magique ne serait pas sans conséquences sur la santé mentale des utilisateurs, en particulier des plus jeunes… En 2024, sept familles du collectif Algos Victima, ont porté plainte contre le réseau social TikTok, l'accusant de détériorer la santé mentale de leurs enfants, exposés à des vidéos de promotion du suicide, d'automutilation et de troubles alimentaires.Depuis mars et pour six mois, les parlementaires débattent “des effets psychologiques de TikTok sur les mineurs” autour d'une commission d'enquête à l'Assemblée nationale. On estime que 63% des enfants âgés de 13 ans sont sur l'application. Code source se demande si TikTok est dangereux pour les jeunes ? Réponse avec deux journalistes du Parisien : Elsa Mari, du service société et Jila Varoquier du service Futurs. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Anaïs Godard et Raphaël Pueyo - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : LCP Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Romain traverse une période de grande fragilité émotionnelle après une rupture difficile et une hospitalisation en psychiatrie, et il s'inquiète de perdre sa nouvelle compagne qui hésite entre cœur et raison. Il a du mal à gérer sa dépendance affective et à tourner la page de son passé, ce qui pèse sur sa relation actuelle. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Difficile capire se l'attacco di Israele e Stati Uniti all'Iran motivato dalla necessità di neutralizzarne le capacità di arricchimento nucleare abbia realmente raggiunto il suo obiettivo. Intervengono Giuseppe Zollino, Professore di Tecnica ed Economia dell’Energia e di Impianti Nucleari all’Università di Padova ed Enrico Verga, analista geopolitico.
durée : 00:04:08 - Le Reportage de la rédaction - Le Salon du Bourget s'est ouvert avec 2 400 exposants venus de 48 pays. Malgré une forte demande d'avions, les sous-traitants du secteur peinent à produire, freinés par l'inflation, le manque de main-d'œuvre et les tensions géopolitiques.
Les États-Unis accueillent en ce moment le Mondial des clubs avant la Coupe du monde dans un an. Ici, le « soccer » est en plein développement, encore plus depuis que Lionel Messi a rejoint il y a deux ans Miami et la MLS, le championnat local. Mais la culture football s'installe-t-elle vraiment dans les habitudes des Américains ? « Tu joues le week-end dans un stade où tout le monde t'acclame, et le lendemain, tu redeviens une personne normale, incognito. » En cinq secondes, l'attaquant gabonais Denis Bouanga a tout résumé. On peut être une star de la MLS – le championnat local de football aux États-Unis –, le meilleur buteur de Los Angeles et passer complètement inaperçu dans un pays où l'offre sportive est aussi vaste que le territoire. Un pays où le soccer est encore loin d'être roi. « Le championnat n'a qu'une trentaine d'années d'existence. Le football américain est encore numéro un, suivi du basket et après, il y a la ligue de baseball, celle de hockey. Les sports universitaires sont très importants chez nous. La MLS d'aujourd'hui, avec Messi, est dans ces eaux-là. Mais la NFL et la NBA sont encore devant », détaille Michelle Kauffmann journaliste spécialisée au Miami Herald. « Cela progresse. Le problème, c'est que les gens comme moi s'intéressent plus aux championnats européens », estime Teddy, maillot de Chelsea sur le dos. Ce supporter est à Atlanta pour assister au match entre Chelsea et le Los Angeles FC. « Je regarde jouer Chelsea depuis que je suis petit. Ici, on a une nouvelle équipe, Atlanta United. Mais bon, c'est dur de passer de l'un à l'autre. La qualité de jeu n'a rien à voir », regrette-t-il. Et pourtant, dans les stades de MLS, l'affluence moyenne est en pleine croissance. Plus de 23 000 spectateurs par match en moyenne la saison passée et les groupes de supporters se structurent. Depuis quatre ans, Jo voyage avec l'un d'eux pour suivre les matchs du Los Angeles FC. « Avant, avec mes amis, on suivait le football américain, le baseball, le basket. Classique, quoi. Et puis on est allés voir un match de soccer et on a tout de suite accroché. L'énergie est incroyable. Maintenant, on voyage partout pour suivre l'équipe. Quand vous voyez la passion des supporters de soccer, c'est dur de ne pas être tenté. C'est vraiment génial », s'enthousiasme-t-il. Alors combien sont-ils, comme lui, les convertis devenus fanatiques ? Difficile à dire, mais la passion est contagieuse, transmissible, dans une Amérique qui se rêve demain en nouveau monde du ballon rond. « Vous connaissez Hugo Lloris ? Mon fils est un grand fan. Il est gardien de but comme lui et il a son maillot signé… Il va lui succéder, j'espère. C'est le plan », plaisante même Jo. À lire aussiMexico promet un Mondial 2026 « sans racisme » en lançant le compte à rebours à J-365
Depuis 1945, la France a promulgué près de 120 textes sur l'immigration, soit en moyenne, une loi tous les deux ans. Sans compter les ordonnances, décrets et autres circulaires venus compléter cet arsenal juridique, déjà bien doté. Face à la crise des réfugiés qu'a connue l'Europe en 2015, force est de constater que les flux migratoires réagissent plus au contexte extérieur qu'aux lois. Mais cet empilement législatif a bien des conséquences pour les personnes étrangères qui cherchent à régulariser leur statut ou renouveler leur titre de séjour. En 2024, la France a régularisé 31 250 étrangers sans papier, un chiffre en baisse pour la première fois depuis 5 ans, qui s'accompagne d'une hausse des expulsions avec 21 600 mesures d'éloignement exécutée soit 26% de plus que l'année précédente. Difficile de parler de laxisme devant ces statistiques mais la France n'est pas le seul pays à durcir sa politique d'accueil, ses voisins européens s'inscrivent dans la même logique. Quel parcours pour les personnes qui demandent refuge ? Comment s'y retrouver face aux demandes administratives multiples et aux conditions de plus en plus restrictives ? Une autre politique d'accueil est-elle possible ? Émission à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés. Avec : - Marianne Leloup-Dassonville, avocate en droit des étrangers à Paris, cofondatrice du projet artistique The Odyssey Project, qui met en lumière les histoires et les parcours de réfugiés. Administratrice de Droits d'Urgence, association qui favorise l'accès aux droits des personnes les plus vulnérables. Autrice de France, terre d'écueils (Rue de l'échiquier, 2025) - David Robert, directeur général de J'accueille, association mettant en relation des citoyens et citoyennes prêt·e·s à agir pour faciliter le parcours en France de personnes réfugiées et porte-parole de la Gaité lyrique. En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Amaya – Invigo ► Again - Roseaux & Ana Majidson.
C dans l'air du 17 juin 2025 - Iran : les États-Unis se préparent-ils à la guerre ?Les Iraniens sont prévenus. Donald Trump "n'est plus d'humeur à négocier" avec Téhéran, a-affirmé le président américain, qui a précipitamment quitté la réunion du G7 en Alberta, lundi, pour rentrer aux Etats-Unis. Personne ne semble en état de prédire ce que préparent les États-Unis, mais les mouvements de troupes américains ne laissent pas présager une accalmie. Le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, s'est dérouté en direction du Moyen-Orient, rejoignant les deux autres porte-avions présents dans la zone équipés de batteries anti-missiles. Dimanche, une trentaine d'avions ravitailleurs, principalement des KC-135 et des KC-46, ont quitté les États-Unis, pour se poser dans des bases européennes. Les États-Unis, que les Iraniens accusent déjà de participer à l'offensive israélienne, préparent-ils une attaque directe sur les sites nucléaires iraniens ? Difficile à dire. Les responsables américains restent évasifs : "Nous défendrons les intérêts américains" dans la région, a réaffirmé cette nuit Alex Pfeiffer, directeur de communication adjoint de la Maison Blanche. "Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera", a de son côté assuré le secrétaire à la défense américain, Pete Hegseth. Une chose est sûre, les bombardiers B-2, les seuls capables de transporter les bombes perforantes GBU-57, sont pour l'instant absents de la base américaine de Diego Garcia, dans l'océan indien.Pendant ce temps, l'Iran semble à la merci des frappes israéliennes. Alors que plusieurs fortes détonations ont été entendues à Téhéran ce mardi, le régime des mollahs constate avec horreur qu'une multitude d'agents du Mossad, le renseignement extérieur israélien, a préparé depuis des mois l'offensive en sabotant les batteries de missiles sol-sol, en mettant hors d'état de nuire les systèmes de défense anti-aériens, et en visant spécifiquement des scientifiques du programme nucléaire iranien. Ce mardi, l'agence de presse iranienne IRNA a par ailleurs rapporté sur sa chaîne Telegram qu'une cyberattaque avait eu lieu contre les infrastructures de la banque Sepah. Huit mois après déclenché simultanément et à distance des milliers d'explosions de bipeurs de responsables du Hezbollah au Liban, les services de renseignement israéliens prouvent une fois de plus leur maîtrise tactique. L'État-major israélien a qualifié l'opération "Lion dressé" de "plus grand succès dans la collaboration entre les services de renseignements et l'armée dans toute l'histoire du pays".À l'étranger, la diaspora iranienne s'inquiète. Lundi, plusieurs personnalités iraniennes, dont les Prix Nobel de la paix Narges Mohammadi et Shirin Ebadi, ont appelé dans une tribune au Monde à l'arrêt des hostilités entre les deux pays, tout comme à l'arrêt du programme nucléaire iranien. "Le peuple iranien (…) ne doit pas être sacrifié au nom des ambitions nucléaires et géopolitiques d'un régime autoritaire", écrivent-ils. D'Iran, où Narges Mohammadi a été emprisonnée pendant des années, à Paris où son mari Taghi Rahmani et leurs deux enfants ont trouvé refuge, la famille ne cesse de dénoncer la dictature des mollahs et la répression des femmes en Iran. Aujourd'hui en sécurité à Paris, le journaliste et militant iranien a lui-même passé 14 ans de sa vie en prison et connu la torture et les conséquences de l'isolement prolongé. Depuis Paris, les trois membres de la famille soutiennent leur mère, dont le visage est désormais connu dans le monde entier.Que préparent les États-Unis en déplaçant leurs troupes ? Comment les agents du Mossad ont-ils permis la réussite de l'opération israélienne en Iran ? Et que pense la diaspora iranienne de ce nouveau conflit ?LES EXPERTS :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre- Alain BAUER - Professeur de criminologie - CNAM- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Mariam PIRZADEH - Rédactrice en chef, ancienne correspondante à Téhéran - France 24- Piotr SMOLAR (en duplex de Washington) - Correspondant aux Etats-Unis - Le Monde
durée : 00:04:50 - Le Reportage de la rédaction - Le salon du Bourget s'ouvre avec 2 400 exposants venus de 48 pays. Malgré une forte demande d'avions, les sous-traitants du secteur peinent à produire, freinés par l'inflation, le manque de main-d'œuvre et les tensions géopolitiques.