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durée : 00:43:46 - Grand bien vous fasse ! - par : Ali Rebeihi - Et si devenir adulte était une longue construction qui ne cesse finalement jamais ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Luciana est une mère célibataire anxieuse à l'approche des résultats du bac de son fils, qu'elle a soutenu malgré ses difficultés scolaires passées. Elle partage son parcours, de la mise en pensionnat de son fils à sa transformation positive grâce au sport et à l'amour. Luciana souhaite encourager d'autres parents à ne pas perdre espoir face aux défis éducatifs de leurs enfants. Durant le mois de juillet, en direct, Cécilia Commo accueille les auditeurs pour 2h d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:27 - Le Zoom de France Inter - C'est ce que l'on appelle "la petite mort du sportif" : la retraite. Chaque année dans le monde, 7 000 sportifs de haut niveau raccrochent les crampons ou la raquette et la transition vers leur seconde vie est souvent très compliquée, voire une vraie souffrance. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui, je vous emmène prendre un grand bol d'air en compagnie de Sébastien Manceau, PDG d'European Camping Group. Je connais Sébastien depuis longtemps même si nos chemins ne s'étaient pas croisés depuis des années. J'avais suivi son parcours à conseiller les entreprises et leurs actionnaires dans le tourisme et ailleurs. J'ai retrouvé le même homme, plein d'enthousiasme, disert, sans chichi, m'ayant demandé une salle de réunion dans nos bureaux pour animer son Comex dans la foulée de l'enregistrement. Le voici à la tête de la première société européenne d'hôtellerie haut de gamme de plein air. J'avais personnellement découvert cette formule à l'invitation d'amis il y a quelques années. Difficile de s'imaginer que l'on peut se retrouver l'été en pleine nature dans un espace à soi, climatisé, intime, avec une espace aquatique complet, terrains de sports en tous genres et quelques restaurants pour petits et grands à deux pas. Si vous ne connaissez pas la formule et que le plein air en même temps que la recherche de confort et de convivialité entre familles vous attire, vous devriez être séduits. Moi je l'ai été et je parle ici d'expérience. Si vous nous écoutez seulement parce que vous vous demandez comment on opère 400 campings essentiellement 4 ou 5 étoiles dans toute l'Europe, alors tendez l'oreille. Vous allez en apprendre des choses. Voilà un épisode riche, léger et chaleureux. Bonne écoute. Suivre Sébastien sur LinkedIn Si cette nouvelle interview vous a plu, parlez-en autour de vous, notez 5 ⭐ le podcast (Spotify, Deezer, ApplePodcast...) et rédigez un avis.N'hésitez pas à m'écrire sur LinkedIn ➡️ LinkedIn/MartinVidelaine et à vous abonner à notre Newsletter hebdomadaire Toutes les Histoires d'Entreprises sont également disponibles sur histoiresentreprises.com et sur le site de bluebirds.partners, site de la communauté d'indépendants que j'anime et qui conseille ou remplace des dirigeants. Un podcast co-réalisé avec Agnès GuillardHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au lendemain du titre de champion de Belgique de Tim Wellens à Binche et du sacre de nombreux champions nationaux, le monde du cyclisme n'a d'yeux que pour le Tour de France, qui débutera ce samedi à Lille.Radio Peloton, notre podcast dédié à la petite reine, vous prépare mieux que jamais à la course au maillot jaune en tentant d'apporter un maximum de réponses aux questions qui encadrent cette 112e édition de la Grande Boucle. Tadej Pogacar sera-t-il intouchable ? Remco Evenepoel est-il prêt et peut-il faire mieux que sa troisième place en 2024 ? Tim Merlier endossera-t-il le maillot jaune ce samedi ? Qui seront les animateurs de la course et qui peut tenter de bousculer Tadej Pogacar dans les classements annexes ?
Tu es une prof de yoga qui galère un peu en ce moment à remplir ses propositions ?Tu fais tout « comme il faut », tu communiques, tu prépares tes cours avec soin… Mais ça ne se remplit plus comme avant.Tu ressens de l'instabilité, un manque de clarté, une baisse d'engagement ? Tu n'es pas seule.Dans cet épisode, je pose un constat lucide et apaisant :Pourquoi l'époque a changé (et ce que ça implique pour nous)Ce que disent les chiffres sur la fréquentation des cours et retraitesComment arrêter de culpabiliser… tout en reprenant ta posture de créatrice et d'entrepreneure.Pas de drama ici. Juste une lecture juste, sensible, et une invitation à se réaligner sans paniquer ou tout vouloir arrêter.Bonne écoute !
L'année dernière, lors de notre venue à Europavox, la tension dans le pays était partout. Avec un RN largement en tête des élections Européennes et qui s'apprêtait à reproduire le même résultat au premier tour des législatives. Difficile de faire abstraction de ce contexte électrique et inquiétant, qui plus est dans un festival qui a inscrit au cœur de son projet, le dépassement des frontières et la circulation des artistes et des œuvres. Cette année, pas sûr que l'ambiance soit bien meilleure sur notre petite planète surchauffée, mais alors qu'Europavox fêtera l'année prochaine ses 20 ans, la mission fédératrice et défricheuse qu'il s'est donnée devient encore plus urgente. Ce qu'on fait ici sur la place du 1er mai, symbole de la réunion des 2 communes Clermont et Montferrand, à l'ombre du Polydôme, de la coopérative de mai et des volcans d'Auvergne : c'est réunir les peuples par la culture et la musique. On ne lâche rien ! La preuve avec le projet Lamomali emmené par M, Fatoumata Diawara et le fils du regretté joueur de kora, Toumani Diabaté, Sidiki Diabaté. Mais aussi avec les rappeurs Bekar ou Tif, les nouvelles sensations Lucky Love et Miki et bien sûr des groupes de partout en Europe comme les Estoniens Puuluup qui nous diront tout, tout à l'heure sur leur instrument fétiche, la Talharpa. Comme le Néerlandais Goldkimono qui est allé réchauffé son groove au soleil californien, ou comme la Bruxellois Camille Yembé.
"On S'Y Retrouve" c'est une émission de discussion où l'on échange sur différents sujets sérieux, et parfois moins sérieux mais toujours dans la simplicité !La Saison 5 touche déjà à sa fin avec ce dernier épisode : les défis du célibat dans l'église. Il est parfois difficile de vivre pleinement son célibat et peut-être encore plus lorsque nous sommes chrétiens et que nous souhaitons faire la volonté de Dieu. Difficile de profiter de cette saison de vie particulière lorsque les gens qui nous entourent dans l'église sont mariés alors que c'est notre désir également !Alors comment vivre mon célibat face au regard et à la pression des autres ? Comment faire lorsqu'il n'y a pas (ou peu) de célibataires dans mon église ? Comment savoir si j'ai le don de célibat ? On en parle dans ce dernier épisode OSYR en donnant des conseils pratiques avec Benjamin et l'équipe des chroniqueurs : Johanna Moulin, Claude Ekwe et Samuel Peterschmitt. Bon visionnage et à l'année prochaine pour une toute nouvelle Saison 6 !#onsyretrouve #osyr #actualité #foi #témoignage #expert #questionsexistentielles #existence #discussions #échanges #sujets #thématiques #célibat #église #célibataire #couple #relation #mariage #enfants #fréquentation #seul #donducélibat #pressionHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Christelle Gervaise, veuve de médecin militaire poignardé à mort en 2022 à Marseille, répond aux questions de Dimitri Pavlenko. Ensemble, ils reviennent sur la décision des juges qui de suivre les expertises psychiatriques qui concluent à l'abolition du discernement du meurtrier, en le rendant pénalement irresponsable. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Née en 2016, TikTok est désormais la deuxième application la plus téléchargée au monde après Instagram. Un milliard d'utilisateurs possèdent un compte (dont vingt millions en France) sur la plateforme chinoise spécialisée dans les courtes vidéos.Difficile de ne pas devenir accro à TikTok : simple d'utilisation, elle nous expose à un flux infini de vidéos, ajusté en temps réel à nos centres d'intérêt avec une précision redoutable. Mais cette recette magique ne serait pas sans conséquences sur la santé mentale des utilisateurs, en particulier des plus jeunes… En 2024, sept familles du collectif Algos Victima, ont porté plainte contre le réseau social TikTok, l'accusant de détériorer la santé mentale de leurs enfants, exposés à des vidéos de promotion du suicide, d'automutilation et de troubles alimentaires.Depuis mars et pour six mois, les parlementaires débattent “des effets psychologiques de TikTok sur les mineurs” autour d'une commission d'enquête à l'Assemblée nationale. On estime que 63% des enfants âgés de 13 ans sont sur l'application. Code source se demande si TikTok est dangereux pour les jeunes ? Réponse avec deux journalistes du Parisien : Elsa Mari, du service société et Jila Varoquier du service Futurs. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Anaïs Godard et Raphaël Pueyo - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : LCP Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Romain traverse une période de grande fragilité émotionnelle après une rupture difficile et une hospitalisation en psychiatrie, et il s'inquiète de perdre sa nouvelle compagne qui hésite entre cœur et raison. Il a du mal à gérer sa dépendance affective et à tourner la page de son passé, ce qui pèse sur sa relation actuelle. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Difficile capire se l'attacco di Israele e Stati Uniti all'Iran motivato dalla necessità di neutralizzarne le capacità di arricchimento nucleare abbia realmente raggiunto il suo obiettivo. Intervengono Giuseppe Zollino, Professore di Tecnica ed Economia dell’Energia e di Impianti Nucleari all’Università di Padova ed Enrico Verga, analista geopolitico.
Les Flyers de Philadelphie ont fait l'acquisition de Trevor Zegras à moindre coût, après deux années difficiles pour le jeune attaquant. Écoutez le directeur général et vice-président des Flyers, Daniel Brière, en discuter avec Mario Langlois, aux Amateurs de sports. Brière aborde les défis et les risques liés à cette acquisition, mais il fait un parallèle avec ses débuts. Le DG des Flyers n'aime pas beaucoup l'idée du repêchage à distance, mais pour cette année, c'est l'idéal puisque sa formation a plusieurs choix. Le dirigeant québécois ne se mouille pas dans le dossier Caleb Desnoyers en vue du prochain repêchage de la LNH, mais il estime que le capitaine des Wildcats est très impressionnant…les Flyers repêchent au 6e échelon. Brière a aussi retiré le poste d'entraîneur-chef Ian Laperrière du Club-École des Flyers pour le nommer conseiller aux opérations hockey des Flyers. Il explique pourquoi cette décision a été la plus difficile à prendre depuis son arrivée en poste! Mavrik Bourque des Stars de Dallas a été laissé de côté quelques fois en fin de saison et en séries éliminatoires, mais il a néanmoins signé un nouveau contrat d'un an avec la formation du Texas. «Je considère que je n'ai pas eu la chance de leur prouver ce que je vaux. J'espère pouvoir leur montrer la prochaine saison». L’attaquant québécois commente difficilement le congédiement de l'entraîneur Peter DeBoer, mais il avoue qu’il regarde vers l’avant et attend toujours qui sera le prochain entraîneur de l’équipe. Bourque explique aussi qu’il entretient une excellente relation avec Matt Duchene qui vient également de prolonger son contrat de quatre saisons avec les Stars. Wayne Greer et Josée Paquette étaient aux premières loges pour voir leur fils, A-J Greer, remporter la coupe Stanley avec les Panthers de la Floride. Les deux reviennent sur les derniers moments du sixième match de la série, quand Paul Maurice a offert le dernier changement de trio à leur fils et ses coéquipiers. Nos invités expliquent que sa saison qu’il a jouée avec les Bruins a changé sa carrière. Josée affirme par ailleurs que Brad Marchand partage une relation spéciale avec la famille Greer : c’est A-J qui a reçu le premier appel de Brad quand il a été échangé des Bruins aux Panthers. Le destin: A-J Greer n'avait pas le choix de se trouver en Floride selon ses parents Le repêchage de la Ligue nationale de hockey sera diffusé ce vendredi soir depuis Los Angeles sur les ondes du 98.5 avec Martin McGuire et Dany Dubé. Mario Langlois les suivra sur les ondes. Stéphane Leroux parle d’un repêchage décentralisé et des modifications à la formule: Gary Bettman annoncera les choix au lieu des équipes. Qui tentera d'améliorer son sort? Le Québécois Caleb Desnoyers va sortir au 5e rang, au plus tard, mais le Mammoth pourrait causer une surprise, selon lui. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
In der 96. Folge des Infektiopods geht es um Infektionen mit Clostridoides difficile. Wir sprechen über Mikrobiologie, Diagnostik und Therapie der C. difficile Infektion. Neuigkeiten gibt es zu Rezidivprophylaxen bei erneuter Antibiotikaexposition und bei Stammzelltransplantierten. Links: Leitlinie Gastrointestinale Infektionen Leitlinie „European Society of Clinical Microbiology and Infectious Diseases: 2021 update on the treatment guidance document … „Infektiopod #96: Clostridoides difficile Update“ weiterlesen
Une classe de CM2, dirigée par l'enseignante Lucie STUDER, de l'École élémentaire de Mackenheim, a réalisé un podcast pour concourir à un appel à projet organisé par Radio France. Comment est né ce projet ? Qu'est ce qui a été facile à faire ? Difficile à faire ? Un conseil pour d'autres élèves qui souhaiteraient participer à ce type de projet ? A l'occasion de la fête de la musique à Sélestat, Azur FM a reçu une délégation. Écoutez le reportage au micro de Michael HELDE.Les interviews sont également à retrouver sur les plateformes Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Podcast Addict ou encore Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:08 - Le Reportage de la rédaction - Le Salon du Bourget s'est ouvert avec 2 400 exposants venus de 48 pays. Malgré une forte demande d'avions, les sous-traitants du secteur peinent à produire, freinés par l'inflation, le manque de main-d'œuvre et les tensions géopolitiques.
Les États-Unis accueillent en ce moment le Mondial des clubs avant la Coupe du monde dans un an. Ici, le « soccer » est en plein développement, encore plus depuis que Lionel Messi a rejoint il y a deux ans Miami et la MLS, le championnat local. Mais la culture football s'installe-t-elle vraiment dans les habitudes des Américains ? « Tu joues le week-end dans un stade où tout le monde t'acclame, et le lendemain, tu redeviens une personne normale, incognito. » En cinq secondes, l'attaquant gabonais Denis Bouanga a tout résumé. On peut être une star de la MLS – le championnat local de football aux États-Unis –, le meilleur buteur de Los Angeles et passer complètement inaperçu dans un pays où l'offre sportive est aussi vaste que le territoire. Un pays où le soccer est encore loin d'être roi. « Le championnat n'a qu'une trentaine d'années d'existence. Le football américain est encore numéro un, suivi du basket et après, il y a la ligue de baseball, celle de hockey. Les sports universitaires sont très importants chez nous. La MLS d'aujourd'hui, avec Messi, est dans ces eaux-là. Mais la NFL et la NBA sont encore devant », détaille Michelle Kauffmann journaliste spécialisée au Miami Herald. « Cela progresse. Le problème, c'est que les gens comme moi s'intéressent plus aux championnats européens », estime Teddy, maillot de Chelsea sur le dos. Ce supporter est à Atlanta pour assister au match entre Chelsea et le Los Angeles FC. « Je regarde jouer Chelsea depuis que je suis petit. Ici, on a une nouvelle équipe, Atlanta United. Mais bon, c'est dur de passer de l'un à l'autre. La qualité de jeu n'a rien à voir », regrette-t-il. Et pourtant, dans les stades de MLS, l'affluence moyenne est en pleine croissance. Plus de 23 000 spectateurs par match en moyenne la saison passée et les groupes de supporters se structurent. Depuis quatre ans, Jo voyage avec l'un d'eux pour suivre les matchs du Los Angeles FC. « Avant, avec mes amis, on suivait le football américain, le baseball, le basket. Classique, quoi. Et puis on est allés voir un match de soccer et on a tout de suite accroché. L'énergie est incroyable. Maintenant, on voyage partout pour suivre l'équipe. Quand vous voyez la passion des supporters de soccer, c'est dur de ne pas être tenté. C'est vraiment génial », s'enthousiasme-t-il. Alors combien sont-ils, comme lui, les convertis devenus fanatiques ? Difficile à dire, mais la passion est contagieuse, transmissible, dans une Amérique qui se rêve demain en nouveau monde du ballon rond. « Vous connaissez Hugo Lloris ? Mon fils est un grand fan. Il est gardien de but comme lui et il a son maillot signé… Il va lui succéder, j'espère. C'est le plan », plaisante même Jo. À lire aussiMexico promet un Mondial 2026 « sans racisme » en lançant le compte à rebours à J-365
durée : 00:04:08 - Le Reportage de la rédaction - Le Salon du Bourget s'est ouvert avec 2 400 exposants venus de 48 pays. Malgré une forte demande d'avions, les sous-traitants du secteur peinent à produire, freinés par l'inflation, le manque de main-d'œuvre et les tensions géopolitiques.
Les États-Unis accueillent en ce moment le Mondial des clubs avant la Coupe du monde dans un an. Ici, le « soccer » est en plein développement, encore plus depuis que Lionel Messi a rejoint il y a deux ans Miami et la MLS, le championnat local. Mais la culture football s'installe-t-elle vraiment dans les habitudes des Américains ? « Tu joues le week-end dans un stade où tout le monde t'acclame, et le lendemain, tu redeviens une personne normale, incognito. » En cinq secondes, l'attaquant gabonais Denis Bouanga a tout résumé. On peut être une star de la MLS – le championnat local de football aux États-Unis –, le meilleur buteur de Los Angeles et passer complètement inaperçu dans un pays où l'offre sportive est aussi vaste que le territoire. Un pays où le soccer est encore loin d'être roi. « Le championnat n'a qu'une trentaine d'années d'existence. Le football américain est encore numéro un, suivi du basket et après, il y a la ligue de baseball, celle de hockey. Les sports universitaires sont très importants chez nous. La MLS d'aujourd'hui, avec Messi, est dans ces eaux-là. Mais la NFL et la NBA sont encore devant », détaille Michelle Kauffmann journaliste spécialisée au Miami Herald. « Cela progresse. Le problème, c'est que les gens comme moi s'intéressent plus aux championnats européens », estime Teddy, maillot de Chelsea sur le dos. Ce supporter est à Atlanta pour assister au match entre Chelsea et le Los Angeles FC. « Je regarde jouer Chelsea depuis que je suis petit. Ici, on a une nouvelle équipe, Atlanta United. Mais bon, c'est dur de passer de l'un à l'autre. La qualité de jeu n'a rien à voir », regrette-t-il. Et pourtant, dans les stades de MLS, l'affluence moyenne est en pleine croissance. Plus de 23 000 spectateurs par match en moyenne la saison passée et les groupes de supporters se structurent. Depuis quatre ans, Jo voyage avec l'un d'eux pour suivre les matchs du Los Angeles FC. « Avant, avec mes amis, on suivait le football américain, le baseball, le basket. Classique, quoi. Et puis on est allés voir un match de soccer et on a tout de suite accroché. L'énergie est incroyable. Maintenant, on voyage partout pour suivre l'équipe. Quand vous voyez la passion des supporters de soccer, c'est dur de ne pas être tenté. C'est vraiment génial », s'enthousiasme-t-il. Alors combien sont-ils, comme lui, les convertis devenus fanatiques ? Difficile à dire, mais la passion est contagieuse, transmissible, dans une Amérique qui se rêve demain en nouveau monde du ballon rond. « Vous connaissez Hugo Lloris ? Mon fils est un grand fan. Il est gardien de but comme lui et il a son maillot signé… Il va lui succéder, j'espère. C'est le plan », plaisante même Jo. À lire aussiMexico promet un Mondial 2026 « sans racisme » en lançant le compte à rebours à J-365
Depuis 1945, la France a promulgué près de 120 textes sur l'immigration, soit en moyenne, une loi tous les deux ans. Sans compter les ordonnances, décrets et autres circulaires venus compléter cet arsenal juridique, déjà bien doté. Face à la crise des réfugiés qu'a connue l'Europe en 2015, force est de constater que les flux migratoires réagissent plus au contexte extérieur qu'aux lois. Mais cet empilement législatif a bien des conséquences pour les personnes étrangères qui cherchent à régulariser leur statut ou renouveler leur titre de séjour. En 2024, la France a régularisé 31 250 étrangers sans papier, un chiffre en baisse pour la première fois depuis 5 ans, qui s'accompagne d'une hausse des expulsions avec 21 600 mesures d'éloignement exécutée soit 26% de plus que l'année précédente. Difficile de parler de laxisme devant ces statistiques mais la France n'est pas le seul pays à durcir sa politique d'accueil, ses voisins européens s'inscrivent dans la même logique. Quel parcours pour les personnes qui demandent refuge ? Comment s'y retrouver face aux demandes administratives multiples et aux conditions de plus en plus restrictives ? Une autre politique d'accueil est-elle possible ? Émission à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés. Avec : - Marianne Leloup-Dassonville, avocate en droit des étrangers à Paris, cofondatrice du projet artistique The Odyssey Project, qui met en lumière les histoires et les parcours de réfugiés. Administratrice de Droits d'Urgence, association qui favorise l'accès aux droits des personnes les plus vulnérables. Autrice de France, terre d'écueils (Rue de l'échiquier, 2025) - David Robert, directeur général de J'accueille, association mettant en relation des citoyens et citoyennes prêt·e·s à agir pour faciliter le parcours en France de personnes réfugiées et porte-parole de la Gaité lyrique. En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Amaya – Invigo ► Again - Roseaux & Ana Majidson.
Depuis 1945, la France a promulgué près de 120 textes sur l'immigration, soit en moyenne, une loi tous les deux ans. Sans compter les ordonnances, décrets et autres circulaires venus compléter cet arsenal juridique, déjà bien doté. Face à la crise des réfugiés qu'a connue l'Europe en 2015, force est de constater que les flux migratoires réagissent plus au contexte extérieur qu'aux lois. Mais cet empilement législatif a bien des conséquences pour les personnes étrangères qui cherchent à régulariser leur statut ou renouveler leur titre de séjour. En 2024, la France a régularisé 31 250 étrangers sans papier, un chiffre en baisse pour la première fois depuis 5 ans, qui s'accompagne d'une hausse des expulsions avec 21 600 mesures d'éloignement exécutée soit 26% de plus que l'année précédente. Difficile de parler de laxisme devant ces statistiques mais la France n'est pas le seul pays à durcir sa politique d'accueil, ses voisins européens s'inscrivent dans la même logique. Quel parcours pour les personnes qui demandent refuge ? Comment s'y retrouver face aux demandes administratives multiples et aux conditions de plus en plus restrictives ? Une autre politique d'accueil est-elle possible ? Émission à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés. Avec : Marianne Leloup-Dassonville, avocate en droit des étrangers à Paris, cofondatrice du projet artistique The Odyssey Project, qui met en lumière les histoires et les parcours de réfugiés. Administratrice de Droits d'Urgence, association qui favorise l'accès aux droits des personnes les plus vulnérables. Autrice de France, terre d'écueils (Rue de l'échiquier, 2025) David Robert, directeur général de J'accueille, association mettant en relation des citoyens et citoyennes prêt·e·s à agir pour faciliter le parcours en France de personnes réfugiées et porte-parole de la Gaité lyrique. En fin d'émission, Clémence Denavit, présentatrice de l'émission Le goût du monde, diffusée sur RFI, nous parle du festival Refugee Food qui initie des rencontres en cuisine entre un chef hôte et un cuisinier réfugié. Elle y a consacré une émission dans laquelle vous pouvez entendre le chef Harouna Sow, qui est aussi passé par l'association J'accueille, dirigée par David Robert. Une émission à retrouver en podcast en cliquant ici. et la chronique Ecouter le monde de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Amaya – Invigo ► Again - Roseaux & Ana Majidson.
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Antoine Diers et Etienne Liebig débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Trump sempre più difficile da "decrittare"
C dans l'air du 17 juin 2025 - Iran : les États-Unis se préparent-ils à la guerre ?Les Iraniens sont prévenus. Donald Trump "n'est plus d'humeur à négocier" avec Téhéran, a-affirmé le président américain, qui a précipitamment quitté la réunion du G7 en Alberta, lundi, pour rentrer aux Etats-Unis. Personne ne semble en état de prédire ce que préparent les États-Unis, mais les mouvements de troupes américains ne laissent pas présager une accalmie. Le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, s'est dérouté en direction du Moyen-Orient, rejoignant les deux autres porte-avions présents dans la zone équipés de batteries anti-missiles. Dimanche, une trentaine d'avions ravitailleurs, principalement des KC-135 et des KC-46, ont quitté les États-Unis, pour se poser dans des bases européennes. Les États-Unis, que les Iraniens accusent déjà de participer à l'offensive israélienne, préparent-ils une attaque directe sur les sites nucléaires iraniens ? Difficile à dire. Les responsables américains restent évasifs : "Nous défendrons les intérêts américains" dans la région, a réaffirmé cette nuit Alex Pfeiffer, directeur de communication adjoint de la Maison Blanche. "Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera", a de son côté assuré le secrétaire à la défense américain, Pete Hegseth. Une chose est sûre, les bombardiers B-2, les seuls capables de transporter les bombes perforantes GBU-57, sont pour l'instant absents de la base américaine de Diego Garcia, dans l'océan indien.Pendant ce temps, l'Iran semble à la merci des frappes israéliennes. Alors que plusieurs fortes détonations ont été entendues à Téhéran ce mardi, le régime des mollahs constate avec horreur qu'une multitude d'agents du Mossad, le renseignement extérieur israélien, a préparé depuis des mois l'offensive en sabotant les batteries de missiles sol-sol, en mettant hors d'état de nuire les systèmes de défense anti-aériens, et en visant spécifiquement des scientifiques du programme nucléaire iranien. Ce mardi, l'agence de presse iranienne IRNA a par ailleurs rapporté sur sa chaîne Telegram qu'une cyberattaque avait eu lieu contre les infrastructures de la banque Sepah. Huit mois après déclenché simultanément et à distance des milliers d'explosions de bipeurs de responsables du Hezbollah au Liban, les services de renseignement israéliens prouvent une fois de plus leur maîtrise tactique. L'État-major israélien a qualifié l'opération "Lion dressé" de "plus grand succès dans la collaboration entre les services de renseignements et l'armée dans toute l'histoire du pays".À l'étranger, la diaspora iranienne s'inquiète. Lundi, plusieurs personnalités iraniennes, dont les Prix Nobel de la paix Narges Mohammadi et Shirin Ebadi, ont appelé dans une tribune au Monde à l'arrêt des hostilités entre les deux pays, tout comme à l'arrêt du programme nucléaire iranien. "Le peuple iranien (…) ne doit pas être sacrifié au nom des ambitions nucléaires et géopolitiques d'un régime autoritaire", écrivent-ils. D'Iran, où Narges Mohammadi a été emprisonnée pendant des années, à Paris où son mari Taghi Rahmani et leurs deux enfants ont trouvé refuge, la famille ne cesse de dénoncer la dictature des mollahs et la répression des femmes en Iran. Aujourd'hui en sécurité à Paris, le journaliste et militant iranien a lui-même passé 14 ans de sa vie en prison et connu la torture et les conséquences de l'isolement prolongé. Depuis Paris, les trois membres de la famille soutiennent leur mère, dont le visage est désormais connu dans le monde entier.Que préparent les États-Unis en déplaçant leurs troupes ? Comment les agents du Mossad ont-ils permis la réussite de l'opération israélienne en Iran ? Et que pense la diaspora iranienne de ce nouveau conflit ?LES EXPERTS :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre- Alain BAUER - Professeur de criminologie - CNAM- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Mariam PIRZADEH - Rédactrice en chef, ancienne correspondante à Téhéran - France 24- Piotr SMOLAR (en duplex de Washington) - Correspondant aux Etats-Unis - Le Monde
durée : 00:04:50 - Le Reportage de la rédaction - Le salon du Bourget s'ouvre avec 2 400 exposants venus de 48 pays. Malgré une forte demande d'avions, les sous-traitants du secteur peinent à produire, freinés par l'inflation, le manque de main-d'œuvre et les tensions géopolitiques.
durée : 00:04:50 - Le Reportage de la rédaction - Le salon du Bourget s'ouvre avec 2 400 exposants venus de 48 pays. Malgré une forte demande d'avions, les sous-traitants du secteur peinent à produire, freinés par l'inflation, le manque de main-d'œuvre et les tensions géopolitiques.
La Sierra Leone est l'un des pays les plus exposés à l'érosion côtière au monde. Près de 2 millions de personnes établies le long des côtes encourent aujourd'hui le risque de perdre leur habitation et leurs moyens de subsistance. De nombreuses familles ont par exemple déjà dû quitter l'île Plantain, située à plusieurs heures de bateau de la capitale, Freetown. L'île, qui comptait autrefois 5 000 habitants, s'est dépeuplée face à la montée rapide du niveau de la mer. Les plus pauvres n'ont de toute façon nulle part où aller. L'histoire de l'île Plantain, en Sierra Leone, semble sur le point d'être effacée. Une partie des vestiges de cet ancien comptoir commercial portugais a déjà été engloutie par l'océan. « Je dirais qu'à peu près deux tiers de l'île ont disparu. Dans les années 1970, les gens cultivaient la terre ici, mais ces champs n'existent plus. À l'époque, ils pouvaient aussi chasser les gros rongeurs, mais ces animaux ont, eux aussi, disparus », se souvient Charles Barlay, officier de la marine sierra-leonaise. Il vit à Shengue, la bourgade qui fait face à l'île de plantain, sur la côte. « Je dirais que presque 200 maisons ont disparu dans la mer. Il y avait trois mosquées ici, mais il n'en reste qu'une seule. La FAO avait fait construire des bandas pour sécher le poisson. Ça aussi, c'est parti », se remémore-t-il. Difficile de dire combien d'habitants vivent encore ici. Quelques milliers, peut-être même seulement quelques centaines. À la pointe de l'île Plantain, une fine langue de sable permet de rejoindre les grandes huttes dans lesquelles le poisson est fumé. Hafsatu dort dans l'un de ces bandas depuis qu'elle a perdu sa maison. « Il était minuit, toute la famille dormait, quinze personnes en tout, quand une grosse vague est entrée d'un coup dans notre maison et a tout emporté. Nous aimerions partir d'ici, car la terre rétrécit et nous avons peur. Si j'avais de l'argent, je le ferais, mais je n'ai aucune économie. Sinon j'aimerais m'installer à Tombo, le gros port de pêche sur le continent », raconte-t-elle. Malgré le déclin de l'île, la plupart des jeunes continuent à devenir pêcheurs comme leurs pères, faute d'alternative. C'est le cas de Mohammed Dangoa : « J'ai étudié jusqu'au lycée, mais maintenant, je vais en mer. Pourtant, il y a moins de poissons, car certains pêcheurs ont raclé les fonds avec leurs filets jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Donc, nous sommes obligés d'aller très loin pour trouver du poisson ! Certains de mes amis qui le pouvaient sont partis, pour essayer de trouver un meilleur travail ailleurs dans le pays, parce qu'ici, il n'y a rien. » Et les effets du changement climatique sur la vie quotidienne des pêcheurs ne sont pas toujours visibles à l'œil nu, rappelle Henry David Bayo, qui travaille pour l'Agence de protection de l'environnement. « Avec l'érosion, l'eau salée s'est infiltrée et s'est mélangée à l'eau des nappes phréatiques. Même trouver de l'eau potable sur l'île est devenu difficile. Ce qui a des implications sur la santé des habitants. On observe aussi des changements dans les courants marins, ce qui a des conséquences sur la pêche. Et puis le plancton par exemple ne survit pas à la hausse de la température de l'eau », explique-t-il. Un projet de restauration des mangroves est notamment à l'étude pour tenter de sauver ce qui reste de l'île plantain, avant que l'océan ne l'avale entièrement. À lire aussiSierra Leone: le désarroi des habitants de l'île Plantain, menacée par la montée des eaux [1/2]
En ce mois de juin, les théâtres russes commencent à envoyer leurs programmes de rentrée avec des pièces mettant en valeur ce que Vladimir Poutine continue à appeler « l'opération spéciale ». Jeux vidéo, films, séries télé, toute l'industrie du loisir et de la culture est mise à contribution. Objectif : toucher le grand public. Avec, à ce stade, un succès encore mitigé chez les spectateurs. De notre correspondante à Moscou, En septembre, Irkoutsk accueillera la 15e édition de son festival national biennal de théâtre. Notamment sponsorisée par Gazprom, la compétition accueillera aussi en parallèle un laboratoire dont le thème est cette année « l'Opération militaire spéciale dans l'art théâtral moderne ». Vingt-huit candidatures de pièces originales écrites en russe, jamais mises en scène ni publiées auparavant ont été acceptées. Trois seront ensuite sélectionnées pour être jouées en public. Ce n'est qu'une des nombreuses illustrations de l'effort des autorités pour pousser une culture grand public toute tournée vers le soutien à son « opération spéciale ». Souci prononcé d'être proche des combattants De la capitale russe à Saint-Pétersbourg, de Kaliningrad à Vladivostok en passant par Kazan et Novossibirsk, cette année encore plus que les précédentes, chaque grande ville ou moyenne de Russie a vu se jouer dans ses théâtres au moins une pièce dite « patriotique », illustrant ou vantant l'effort de guerre de l'armée russe, héroïsant ses soldats, avec un souci prononcé d'être aussi proche des combattants que possible. À Moscou cette année, sur la scène du célèbre « Sovremennik », se jouait une pièce intitulée Call Sign Silence : l'histoire du nouveau départ dans la vie civile d'un vétéran handicapé revenu à la vie civile, « renforçant le moral des citoyens de Russie » selon certaines critiques. Dans les journaux de petites villes comme Yoshkar-Ola, à un peu plus de 800 km de la capitale, on peut aussi lire à propos de la présentation d'une pièce ce type de description : « Des témoins des événements ont aidé les artistes à recréer des actions militaires réalistes sur scène (..) Ils ont enseigné comment tenir correctement une mitrailleuse et exprimer la douleur d'une blessure pour que le spectateur vous croie ». Ces « témoins des événements » sont bien sûr les soldats. Même le théâtre amateur ou les troupes des écoles s'y sont mis. « Des films et des poèmes écrits parfois trop rapidement » Sur le grand et le petit écran, on peut aussi aujourd'hui voir des films et des séries dans la même veine que le premier modèle du genre : une série intitulée 20/22, soit une histoire d'amour contrariée qui se déroule pendant le siège de Marioupol, présentant, dans le droit fil du narratif du Kremlin, les soldats russes comme libérant la ville d'un fascisme destructeur. Malgré tous les efforts des institutions, disposant souvent d'un budget généreux pour subventionner toute proposition, le public n'est pourtant pas toujours au rendez-vous. La faute à une qualité qui laisserait à encore à désirer, juge une critique d'art qui fait autorité en Russie : « Aujourd'hui, le point de vue très patriotique trouve un débouché artistique, mais je ne vois pas encore une véritable forme d'art, juge-t-elle. Pour l'instant, et ce n'est que mon opinion personnelle, ce ne sont que des tentatives. Et elles ne sont pas toutes professionnelles. Il y a des films souvent réalisés à toute vitesse, ou bien des poèmes écrits très rapidement. On voit bien aussi ce qu'on appelle la poésie « Z ». Mais dans ce domaine, il n'y a tout simplement pas de bons poètes. Enfin, peut-être un. Il y a Igor Karaulov, qui est généralement considéré comme un vrai écrivain. Mais à bien des égards, ce sont des poèmes aux formes très simples, sans véritable élaboration. » À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences Difficile d'échapper à la production « patriotique » La qualité insuffisante est souvent invoquée par les spectateurs qui revendiquent ne pas être intéressés. « Si vous êtes en vacances, vous n'irez pas au cinéma voir ce type de film, même si on vous donne une réduction de 95%. Personne n'en a envie, car c'est mal fait, ça n'a rien à voir avec l'art », explique un jeune étudiant. Ils sont aussi encore nombreux ceux qui cherchent à fuir le plus possible dans leur vie privée, sur leur temps libre, tout ce qui peut leur rappeler la guerre. Comme cette psychologue moscovite, la quarantaine, qui explique : « Je ne regarde pas ce genre de cinéma et je ne l'ai jamais fait, car il provoque des émotions que je n'aime pas vraiment ressentir. Je suis assez sensible et j'essaie de me concentrer sur le positif. Dans ce genre de films, il y a toujours un côté dramatique et douloureux, que, personnellement, j'essaie de minimiser, car je vis déjà suffisamment d'expériences douloureuses dans ma vie. Et on entend parler de morts tous les jours. » Au box office russe de 2025 jusqu'ici, trois films sur le podium : le conte de fées Le Magicien de la cité d'Émeraude (version soviétique du magicien d'Oz), Nezha vaincra le Roi Dragon, un dessin animé chinois, Le Prophète, une biographie de Pouchkine pour adolescents. Il y a bien un film de guerre dans le Top 10, mais il s'agit d'un film d'anticipation qui se déroule dans les fonds marins. Pourtant, à en croire un jeune Moscovite, il est difficile d'échapper à la production contemporaine « patriotique » : « Bien sûr, la propagande est moins oppressante aujourd'hui qu'en URSS. On ne vous dit pas de toutes parts qu'il faut absolument voir tel film, mais le ressenti est très similaire. Mais même si vous n'êtes pas obligé de voir telle ou telle production parce que vous n'en avez pas envie, vous vous retrouverez forcément de toute façon à voir la bannière ou la publicité et vous ressentirez cette émotion écœurante. » Trop de pression peut-être, surtout pour ceux qui, comme ce jeune homme, doivent déjà garder leurs opinions anti-guerre en Ukraine pour eux et s'évader, seuls devant un écran d'ordinateur, en regardant grâce aux VPN des films et séries interdits. Cela n'empêche pas, parfois, des petits gestes, comme celui d'un étudiant qui cet hiver a laissé un commentaire sur le site internet d'un théâtre de Moscou, critiquant la présence de la lettre « Z » sur sa façade. Pour expliquer ces quelques lignes à RFI, il avance : « Je ne soutiens pas l'opération spéciale, je ne soutiens pas la guerre, ni le régime actuel, je pense que toute sa politique est extrêmement mauvaise, et j'essaie de m'y opposer autant que possible. Donc, je n'irai plus jamais dans ce théâtre tant qu'un « Z » y est suspendu. Je pense d'ailleurs que se rendre dans un tel théâtre est un soutien indirect. D'ailleurs, je ne monterai pas non plus dans un bus sur lequel la lettre Z est affichée. Je sais bien que dans la situation actuelle, il est extrêmement difficile de ne montrer aucun soutien, que tout le monde est sous une pression folle, mais je pense que n'importe quel théâtre peut quand même se permettre de ne pas accrocher une énorme lettre Z sur la façade. » À lire aussiRussie: le pouvoir conforte sa reprise en main sur la culture « Faire profil bas n'est pas se taire » Pour combien de temps encore ? Depuis 2022, les autorités ont méthodiquement procédé : elles ont visé toutes les têtes des grandes institutions culturelles connues à Moscou ou à Saint-Pétersbourg. Toute direction jugée pas assez favorable au pouvoir et à sa décision d'envoyer ses soldats en Ukraine a été remplacée par des figures dont la loyauté aux yeux de tous ne pouvait faire aucun doute. A la tête de grands musées, on retrouve par exemple aujourd'hui des personnalités réputées proches des services de sécurité. Parfois, certains d'entre eux siègent simplement au conseil d'administration, mais cela suffit pour assurer un verrouillage désormais total. Quant aux artistes critiques, ceux qui n'ont pas fui courent un risque très élevé de se retrouver derrière les barreaux. Le terme « critique » recouvre d'ailleurs un champ très large. Témoin l'affaire de la metteuse en scène Evguenia Berkovitch et de la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, condamnées en juillet dernier à quasiment six ans de colonie pénitentiaire par un tribunal militaire. Motif : « apologie du terrorisme ». En cause officiellement : leur pièce de théâtre intitulée « le faucon », Saluée par la critique et le public, elle avait reçu en 2022 deux Masques d'or, la plus prestigieuse récompense du théâtre russe. Elle raconte l'histoire de jeunes femmes russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser. Soit, disent les artistes qui ont toujours clamé leur innocence, l'inverse de ce qui leur est reproché. D'Evguenia Berkovitch, et des motifs de son arrestation, une personnalité du monde culturel russe dit : « Mon opinion personnelle est que le vrai problème est qu'elle n'était pas capable de se taire, sur aucun sujet. Evguenia a toujours dit que le théâtre ne pouvait pas être en dehors de son temps, en dehors des événements. Que si le théâtre ne parle pas ce qu'il se passe dans le monde, au moment où ça se passe, alors cela signifie qu'il n'est pas honnête » Sans débouchés possibles pour exprimer leur vision – une des personnes rencontrées lors de ce reportage parle de « zone de silence » –, aujourd'hui les artistes qui ne soutiennent pas activement la politique du pouvoir et qui sont restés en Russie se réfugient, dit cette personnalité du monde culturel, dans l'expression de leurs idées de la manière « la plus allégorique possible ». À lire aussiRussie: le musée du Goulag à Moscou fermé Un jeu vidéo russe sur la guerre en Ukraine « Malheureusement, reprend-elle, il y a maintenant une fracture entre "ceux qui sont partis" et "ceux qui sont restés". Beaucoup de gens qui sont partis ont commencé à critiquer très durement ceux qui sont restés en leur disant : "Vous avez cédé, vous avez abandonné, il est impossible de rester dans ce pays sans devenir un salaud". Je pense que ce n'est pas vrai. Qu'il y a toujours des options. Qu'il y a une différence entre se taire et faire simplement profil bas. La question est de savoir comment vous le faites, et quel genre de personne vous êtes. Même si pour moi, même si la guerre se terminait, la situation sur le plan intérieur ne changera pas. » Le pouvoir renforce chaque jour un peu plus son investissement dans la culture. Vladimir Poutine a ainsi ordonné ce printemps la création d'un lieu à Moscou tout entier dédié à promouvoir « le théâtre patriotique moderne ». Date butoir : le 30 novembre prochain. Une production nationale russe en tout cas, semble elle, à en croire en tout cas son chef de projet, tirer largement son épingle du jeu. Il s'agit d'un jeu vidéo intitulé Squad 22: ZOV. Décrit comme « basé sur l'expérience réelle de la guerre des vétérans russes en Ukraine », il propose des volets comme « Campagne de printemps du Donbass, 17 missions sur les combats de 2014 », ainsi que « Marioupol 2022 » et « Contre-offensive ukrainienne 2023 » et revendique 100 000 utilisateurs quotidiens sur la page internet où on peut le télécharger depuis fin janvier dernier. Présenté sur la plate-forme Steam depuis le 30 mai dernier – et bloqué sur son segment ukrainien –, il y est décrit comme « officiellement recommandé par l'armée russe comme manuel de tactiques d'infanterie de base pour l'entraînement des cadets et de la Iounarmia (organisation d'État russe pour les jeunes cadets de l'armée) », plaçant le joueur « aux commandes d'équipes de soldats russes qui combattent les forces armées ukrainiennes, font des prisonniers et libèrent des otages ». Ce même 30 mai dernier, le chef de projet affirmait au quotidien légitimiste les Izviestia que 54% de son chiffre d'affaires provenait déjà... des États-Unis. À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences
Nelly est l'aidante de son mari, qui a subi une lourde opération et lutte contre un cancer invasif de la vessie. Elle exprime les défis émotionnels et logistiques liés à la perte d'autonomie de son mari, tout en soulignant l'importance de prendre soin d'elle-même pour mieux l'accompagner. Malgré les difficultés, elle envisage de prendre quelques jours de repos avec ses petits-enfants pour se ressourcer. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ep. 156 : Opération Bouclier ! Finale Pro D2 , Finale Elite 1 et Multiplex Top 14Retour en France après la folie européenne de l'UBB ! Le Pack de Potes s'est penché sur le berceau du rugby féminin et a vu naître des championnes dont le TUC en Fédérale 2 et les Lionnes en Elite 1. Amelie Mahé, notre "Mama Nonu" à nous, sera avec nous pour conter cette histoire de famille, de sport, et un exploit absolument rare et inspirant ! Côté garçons, la finale de Pro D2 a accouché d'une sacrée surprise avec le sacre de Montauban et le passage au travers des Grenoblois fébriles courant après le score et coupables d'une incroyable boulette sur pénalité à 5m de la ligne dans le money time. Une défaite en finale pour la 3eme fois d'affilée pour Grenoble !! Difficile d'être optimistes pour le match de la montée dans une semaine contre le 13e du top 14 : USAP !En Top 14, enfin, la saison touche à sa fin ! Fin cruelle pour des Vannetais méritants de bout en bout mais qui paient cash quelques fins de matches ratées dans lesquelles ils ont laissé échapper de précieux points.. C'est donc Perpignan, vainqueur de Toulouse, qui a gagné le droit de barrer la route aux grenoblois, attention au match piège ! Le Stade Français, quant à lui, a évité le pire en venant à bout de Castres et restera bien dans la meilleur championnat de rugby du monde pour 2026.Pour accrocher le toujours espéré wagon du Top 6 enfin, Clermont a fait le job en allant s'imposer à Montpellier, ce qui a éjecté La Rochelle des phases finales! Une saison à oublier pour les maritimes mais pas pour Bayonne, qui accueillera donc les Auvergnats tandis que Toulon défiera les tarnais du Castres Olympique, sacré village gaulois toujours fidèle au poste des phases finales. Les vainqueurs iront défier Toulouse et l'UBB à Lyon pour avoir le droit de rêver... au bouclier !! Bonne écoute!Voici l'autre podcast de TK --> L'Année Sobre, un an sans alcool ! https://podcast.ausha.co/un-peu-plus-leger/playlist/l-annee-sobre-saison-3-de-un-peu-plus-leger-podcastHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Anna Chapman est sans doute la première influenceuse du monde de l'espionnage. Sa chevelure rousse, ses tenues branchées, sa silhouette sexy ont fait le tour du monde à l'été 2010. Elle présentait alors tous les stéréotypes d'une James Bond girl. Difficile de voir en elle une authentique agent des services de renseignement russe. Installée incognito sur le territoire des Etats-Unis. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une nuit calme de la mi-juillet 1709 à Versailles : le vieux Louis XIV observe une cassette scellée. Il y a quelques jours, le monarque a ordonné la destruction de l'entièreté des archives royales concernant le plus grand scandale de son règne. Trente ans après la fin de l'affaire des poisons, le souverain souhaite plonger cette histoire dans un “éternel oubli.” Empoisonnements en série, sorcellerie, messes noires, rebondissements sordides et secrets d'État… Avec 442 personnes inculpées issus de toutes les strates de la société et des victimes innombrables, l'affaire qui nous occupe aujourd'hui a durablement marqué l'histoire de la justice française.C'est la fin d'une époque pour Athénaïs de Montespan. Pièce après pièce, elle voit son mobilier luxueux quitter ses appartements du château de Versailles. Une partie rejoint le réduit qu'elle occupera désormais dans les soupentes du palais. Difficile de croire à cet instant que quelques années plus tôt, la belle marquise régnait en maître sur le coeur du Roi Soleil. Et, par lui, sur toute la Cour de Versailles.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quelle prison pour les séniors, une population à la santé fragile ? Reflet de l'évolution démographique, en Allemagne, la population carcérale ne cesse de vieillir. La plus grosse unité de prisonniers séniors du pays se trouve à Bielefeld-Senne, en Rhénanie, à l'ouest du pays. C'est une prison ouverte et le concept serait particulièrement bien adapté à cette population âgée. Difficile de penser à une prison quand on franchit la porte de l'établissement pénitentiaire de Senne, à 200 km à l'est de Cologne. Ici ni barreaux, ni parloir. Le hall donne directement sur le parc. Trois prisonniers vêtus d'un t-shirt rouge passent la serpillère. Tous les espaces sont ouverts et les cheveux gris ou blancs dominent. La directrice du département sénior, Meike Mönikes : « Nous voyons ici beaucoup de personnes atteintes de vieillissement précoce, par rapport au reste de la population. Nous avons des personnes atteintes de diverses formes de démence, de cancers, des personnes qui ont du mal à se déplacer, ont besoin d'un déambulateur. »Comme le reste de la population, la population carcérale vieillit en Allemagne. Et les séniors ont des besoins spécifiques. À la prison de Senne, les départements réservés à 87 séniors occupent deux étages accessibles par ascenseur : « Il y a deux ascenseurs. Le long des murs, il y a une balustrade qui court tout le long du couloir, une salle de bain avec des douches. Et dans chaque département de douche, il y a des poignées pour s'accrocher et un tabouret sur lequel on peut s'assoir pour se laver. »Un taux d'échec proche de zéroLe détenu affecté à la bibliothèque nous fait visiter sa chambre : « Entrez ! pendant des années, j'ai été dans une autre prison, fermée. Mais ici, je suis redevenu un être humain. »La réinsertion, c'est le crédo de la directrice, Kerstin Höltkemeyer-Schwik : « Dans une prison fermée, vous ne pouvez pas préparer les gens à la liberté. Une prison fermée, c'est comme apprendre à nager hors de l'eau. Pour ça, il faut leur donner petit à petit plus de liberté, aussi en dehors de la prison. C'est de toute façon bien plus sûr pour la société dans son ensemble. »Tous les personnels en sont convaincus, le concept de la prison ouverte a fait ses preuves. À Senne, le taux d'échec est stable, entre 0,1 et 0,3% des prisonniers, qui ne rentreraient pas à la fin du week-end par exemple. Reste un défi, la fin de vie en prison. Et le développement de soins palliatifs sur place pour ceux qui, détenus de longue date, préfèreraient finir leurs jours dans le seul environnement qu'ils connaissent.
REDIFF - Richard est routier. Il est seul toute la semaine au volant de son camion. Une solitude parfois difficile à gérer. Mais aussi un rythme qui rend difficile sa vie de famille. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
S'il n'existe au Liban aucune politique nationale de lutte contre la pollution au microplastique, pourtant omniprésente, de plus en plus d'acteurs de la société civile s'emparent du plastique et des déchets recyclables pour les valoriser et éviter qu'ils ne terminent dans les décharges ou au large des côtes. Au Liban, à Kfar Aabida, à 50 km au nord de Beyrouth, la plage est bordée d'immondices que des écoliers viennent nettoyer avec des bénévoles de l'ONG SWIM. « Le microplastique va aller dans l'eau. "Micro", ça veut dire qu'on ne peut pas le voir à l'œil nu. Les poissons et les algues l'absorbent et automatiquement, ça va se retrouver dans notre alimentation. Si chacun ramasse une bouteille, il peut sauver des millions et des millions de vies sous-marines », leur explique Marcos Hado, biologiste marin. Car ces particules peuvent engendrer des perturbations endocriniennes, des troubles respiratoires, des maladies cardio-vasculaires et des cancers.Les adolescents découvrent l'ampleur de la pollution en Méditerranée, la mer la plus contaminée du monde. « C'est du verre, du bois, un paquet de chips, une tortue pourrait s'étouffer avec. Elles sont en voie d'extinction. On a trouvé beaucoup de choses, franchement, je suis déçu des Libanais », confie Thalia Kannir 15 ans. « Où qu'on aille, on voit des gens qui jettent leurs déchets dans la mer, sur les plages, dans les rues », raconte Marcus Najjar, 16 ans.En moins de deux heures, ces jeunes Libanais ont rempli des dizaines de sacs de détritus et même exhumé des pneus. Une pollution venue en amont pour Marcos Hado, le biologiste marin : « Le problème, c'est que 90% de cette poubelle est venue par les rivières. Parce que les municipalités en haut de la montagne l'ont jetée dans les rivières et les rivières l'ont emportée avec les pluies et l'ont jetée sur la plage. »Les déchets seront ensuite triés et donnés à des entreprises de recyclage comme Plastc Lab au nord de Beyrouth. Fondée par deux frères, Ralph et Rami Sbeih, elle compte sept employés. Ici, rien ne se perd, tout se transforme : « On peut voir le broyage, c'est ce qu'on est en train d'obtenir, c'est la première étape pour le plastique. On est en train de transformer ce broyage en matériaux comme des poutres, des plaques, etc. »Dans l'atelier, les paillettes sont ensuite fondues. « Il y a ici des plaques chauffantes et puis on va avoir comme une sorte de pâte à modeler, ensuite cela va être injecté dans le moule. Quand c'est froid, on les met dans un bac à eau. Après, cela va prendre la forme du moule », détaille Rami Sbeih, fondateur de Plastc Lab.Matériaux de construction, meubles, et même accessoires, l'usine remodèle 60 tonnes de plastique par an. « On est un des acteurs ici au Liban qui sont en train de minimiser le volume des déchets. Le problème principal, c'est qu'il n'y a plus de place, il n'y a plus de décharge pour mettre les déchets », se désole-t-il. Alors que le seul site d'enfouissement de Beyrouth est sur le point de déborder, si rien n'est fait, les poubelles pourraient vite s'amonceler dans les rues.À lire aussiLiban: «Certains malades sont en train de mourir» du cancer faute de moyens pour se soigner
Anne est préoccupée par la situation financière et personnelle de sa fille, dont le mari ne rapporte plus de salaire depuis un an et demi. Elle s'inquiète du manque de communication dans le couple et de l'impact sur la santé mentale de sa fille. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez Home(icide), le podcast Bababam Originals ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir Les A La folie pas du tout, le podcast qui vous plonge dans les destins les plus histoire d'amour les plus marquantes. Bonne écoute ! Amber Heard et Johnny Depp... Ce duo d'acteurs a fait polémique entre 2020 et 2022 devant les tribunaux. Difficile à ignorer tant les procès ont été retentissants dans les médias. Que s'est-il réellement passé entre les deux acteurs ? Comment le couple est-il arrivé devant la justice ? Pourquoi est-il emblématique de l'ère post MeToo ? Dans cette nouvelle saison de "A la folie, pas du tout", plongez dans la vie intime de Johnny Depp et Amber Heard, pour le meilleur… et pour le pire. Un podcast Bababam Originals Ecriture : Anaïs Koopman Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Gautam Shukla Production : Bababam Première diffusion : 18 juillet 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:04:16 - Le Zoom de France Inter - Seul un maire sur cinq et seulement 42% des conseillers municipaux sont des femmes. Malgré les freins toujours aussi nombreux qui pèsent sur les elles, les équilibres peuvent-ils évoluer ? Reportage à Lille lors d'une journée de formations réservée aux élues locales des Hauts-de-France.
C'était vendredi soir, au lendemain de la levée de son immunité parlementaire, Joseph Kabila, ex-président de la RDC et sénateur à vie, rompt le silence. « Presque six ans après son départ du pouvoir, relate Le Point Afrique, il prend la parole dans une allocution télévisée de quarante-cinq minutes diffusée sur Internet. (…) Le ton est grave, le message frontal. L'ancien président accuse ouvertement le régime de Félix Tshisekedi d'avoir transformé le Parlement, "temple de la démocratie", en simple "chambre d'enregistrement de la volonté d'un seul homme". Le visage figé, mais le verbe acéré, Kabila, désormais âgé de 53 ans, se pose en victime d'un pouvoir qu'il estime autoritaire et revanchard ».« "Ivresse du pouvoir", "cynisme" et "tyrannie" : Joseph Kabila charge Félix Tshisekedi, pointe Jeune Afrique. (…) En filigrane, le raïs, qui n'est plus rentré en RDC depuis janvier 2024, tente de se poser en homme providentiel, sans pour autant expliciter le rôle qu'il pourrait jouer dans le cadre d'une sortie de crise ».Qui est de retour ?En effet que veut vraiment Kabila ? Pour Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « l'ancien président laisse peu de doutes sur sa volonté de revenir jouer un rôle de premier plan dans la crise congolaise. Mais lequel ? (…) Dans sa conclusion, Joseph Kabila affirme que dans la crise congolaise, "chacun doit jouer sa partition", et s'engage à jouer la sienne ».Mais quelle partition ?, s'interroge encore Afrikarabia. « Est-ce celle de l'ancien militaire qui "a juré de défendre la patrie jusqu'au sacrifice suprême", ou celle de l'ancien chef de l'État qui veut "restaurer la démocratie en revenant aux fondamentaux d'un véritable État de droit". Qui est de retour ? L'ancien chef de guerre ou bien le démocrate qu'il se revendique ? Seul l'avenir nous dira quel costume Joseph Kabila aura finalement choisi de revêtir ».Difficile de sonder les intentions de l'ex-président congolais, relève également Afrik.com : « en appelant à un "pacte citoyen" pour "tirer le pays du gouffre", Joseph Kabila tente de se repositionner en homme d'État soucieux de l'intérêt général. Mais cette main tendue apparaît aussi comme un défi au pouvoir en place, une manière de contourner les institutions qu'il juge "illégitimes" et de s'adresser directement au peuple. La RDC entre ainsi dans une situation extrêmement délicate, soupire Afrik.com : un ancien président mis en accusation, un climat sécuritaire délétère, une opposition fragmentée mais en éveil, et une population de plus en plus méfiante face à ses élites. L'avenir politique de Joseph Kabila, comme celui de la RDC, est suspendu aux décisions des prochains jours. Mais une chose est sûre, conclut le site panafricain : en brisant le silence, l'ancien président a rouvert une page que le pouvoir espérait avoir définitivement tournée ».« Quel culot ! »La presse ouest-africaine ne ménage pas ses critiques à l'endroit de l'ancien président…« C'est l'hôpital qui se fout de la charité », s'exclame Le Pays au Burkina Faso. « S'il y a un dirigeant dont le nom reste associé aux pratiques autoritaires, à la répression, à la personnalisation du pouvoir et qui a incarné les verrouillages institutionnels et les violences étatiques qui ont marqué deux décennies de règne sans partage, c'est bien Joseph Kabila lui-même ».Et Le Pays de s'interroger : « par quelle étrange alchimie ou amnésie politique ose-t-il donc aujourd'hui s'ériger en chantre des libertés individuelles et collectives, alors qu'il avait réduit tous les espaces démocratiques et laissé s'enkyster les conflits dans le Nord et le Sud Kivu ? ».« Non à l'imposture de Joseph Kabila », renchérit Ledjely en Guinée. « Quel culot ! (…) Joseph Kabila ne peut en aucun cas faire partie de la solution. Il incarne, à bien des égards, le cœur même du problème de la RDC ». Et« il revient désormais au peuple congolais de barrer la route à cette imposture, estime le site d'information guinéen. De dire non à cette tentative cynique de manipulation. Car Joseph Kabila incarne l'un des visages du mal qui ronge le pays depuis l'indépendance. Le Congo souffre de l'irresponsabilité chronique de ses élites, qui n'ont jamais considéré le pays et ses habitants autrement que comme des variables d'échange au service de leurs intérêts ».
À 90 ans, Marie souffre de l'absence de sa fille ainée. Une absence qui l'a renvoie à des traumatismes de son enfance. Malgré ces épreuves, elle a su se reconstruire en gardant un esprit optimiste. Cette saison, Joseph Agostini accueille les auditeurs le dimanche soir de 23h à 1h sur RTL au 09 69 39 10 11.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:25:07 - Benjamin Millepied, danseur, chorégraphe (4/5) - par : Thomas Vergracht - En 2014, auréolé d'une aura de danseur star, Benjamin Millepied devient directeur de la danse à L'Opéra de Paris. Le chorégraphe revient sans détour sur cet exercice parfois difficile, et en profite pour s'interroger sur certaines notions clés de son métier. - réalisé par : Béatrice Trichet
Ti sembra di avere un figlio che dice sempre NO, che si arrabbia all'improvviso, che esplora il mondo toccando tutto o arrampicandosi ovunque?Non hai un bambino difficile, ma un bambino con un sistema nervoso più reattivo della media.In questo episodio ti parlo di cosa significa davvero crescere un bambino “frizzante”, quali sono le sue caratteristiche principali, e come cambiare sguardo e approccio può migliorare radicalmente la relazione.Ti racconto anche la mia esperienza e ti condivido alcune strategie pratiche per affrontare quei momenti critici delle frequenti crisi emotive.Se ti riconosci in queste sfide, sappi che non sei sola. Nella Community delle Mamme Superhero trovi supporto concreto, confronto senza giudizio e tante risorse pratiche per affrontare la genitorialità con rispetto e consapevolezza. Scopri di più qui: https://corsi.mammasuperhero.com/msh-membershipLascia una recensione e condividiSe il podcast Mamma Superhero ti aiuta, ti fa sentire meno sola e ti fa compagnia nella relazione con tuo figlio, ti chiedo di lasciare una recensione e condividerlo con altri genitori. Questo aiuta il podcast a crescere e mi motiva a continuare a offrire questo servizio gratuito che diffonde il respectful parenting e supporta la genitorialità.*** Seguimi sui socialInstagram: https://www.instagram.com/mammasuperhero/ Facebook: https://www.facebook.com/mammasuperhero
On connaît tous les bienfaits du sommeil, et ce n'est pas la volonté de se coucher tôt qui manque. Mais une fois sur le point de s'endormir, il est plutôt commun de repousser le moment de fermer les yeux, on appelle cela le “bedtime procrastination”. La Fondation du sommeil le définit comme la décision de sacrifier du sommeil au profit des loisirs. Vous allez traîner sur les écrans en voyant l'horloge défiler et le lendemain matin, vous savez que vous allez regretter de ne pas avoir dormi plus longtemps. Généralement, cette procrastination du sommeil touche les personnes avec des journées très remplies ou encore celles avec des emplois stressants. Qu'est-ce que c'est ? Pourquoi spécifiquement sur Internet ? Comment se détacher de la procrastination du coucher ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez ". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter aussi : Quelles sont les trois choses à savoir avant d'aller voter aux législatives ? Comment soulager ses allergies ? Quelles sont les 3 théories du complot qui sont en fait vraies ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez santé". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 21/03/2025 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
"Avoir le 8ème budget de Ligue 1 et se retrouver en barrage, après avoir si bien travaillé pendant des années, c'est que beaucoup de choses n'ont pas fonctionné. Il ne faut pas se cacher."Le procureur Duga' donne son avis sur la gestion du président du Stade de Reims cette saison.
durée : 00:28:53 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Le 18 septembre 1985 sortait en salles "Trois hommes et un couffin" de Coline Serreau. Avec plus de dix millions d'entrées, le film remporte un succès inattendu et propulse la carrière de sa réalisatrice. Quarante ans plus tard, il ressort en version restaurée 4K. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Coline Serreau Réalisatrice, scénariste, metteur-en-scène
Cette semaine, on vous propose de découvrir un épisode du podcast Émotions (au travail) qui résonne beaucoup avec ce qu'on se dit dans Faites des gosses. Une mère, Lucie* (le prénom a été modifié), raconte comment la parentalité a bousculé son rapport au travail. Elle en discute avec le psychologue du travail Adrien Chignard.Lucie a 38 ans et deux enfants, de 3 ans et 10 mois. Alors qu'elle a toujours été carriériste et en recherche d'un poste bien payé, elle a quitté son poste car elle constatait avec amertume que son salaire lui servait surtout à payer une nounou pendant qu'elle travaillait. Aujourd'hui elle a du mal à envisager la suite. Elle souhaite poursuivre une activité professionnelle, car elle a besoin d'un salaire pour subvenir aux besoins de sa famille, mais en même temps, elle aimerait bien un troisième enfant… alors que faire pour trouver une solution qui lui permette à la fois de bien gagner sa vie et de profiter de sa famille ? Cet épisode d'Émotions (au travail) a été rendu possible grâce au travail de la journaliste Léna Couffin. Marie Misset est à la présentation, Louis Jaubart est au montage, à la réalisation et au mix. Louise Hemmerlé est à la production. Merci au studio Capitaine Plouf pour la prise de son. Si vous aussi, vous souhaitez échanger avec un.e psychologue du travail sur une problématique qui vous affecte dans votre quotidien de travail, écrivez-nous à hello@louiemedia.com avec comme objet : “TRAVAIL”. On a hâte de vous lire ! Vous souhaitez soutenir la création et la diffusion des projets de Louie Media ? Vous pouvez le faire via le Club Louie. Chaque participation est précieuse. Nous vous proposons un soutien sans engagement, annulable à tout moment, soit en une seule fois, soit de manière régulière. Au nom de toute l'équipe de Louie : MERCI !Pour avoir des news de Louie, des recos podcasts et culturelles, abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici. Et suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Walking through the streets of Paris to a wisdom teeth removal appointment - this is the personal journey I share with you as my daughter Felicia faces her dental surgery. Follow our path along Avenue Wagram, feel the waiting room tension, and experience the relief afterward as music provides comfort during our ride home. This episode offers French vocabulary for medical situations and family relationships while giving you a glimpse into real Parisian life. Subscribers receive the complete transcript with bonus vocabulary notes and comprehension markers to enhance your French learning experience. www.onethinginafrenchday.com #FrenchPodcast #LearnFrenchOnline #DailyFrenchPractice #ParisianLife #FrenchVocabulary #FrenchListening #DentalTermsInFrench #FrenchFamily #FrenchCulture #AuthenticFrench