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« Une catastrophe nationale ». C'est ainsi que le président turc qualifie la tendance de ses compatriotes à faire de moins en moins d'enfants. Une « catastrophe », mais aussi un échec pour Recep Tayyip Erdogan, qui depuis plus de 15 ans appelle les Turcs à faire au moins trois enfants, et même quatre ou cinq si possible. Le chef de l'État, qui a décrété l'année 2025 « année de la famille », a annoncé le 16 juillet de nouvelles mesures pour relancer la natalité. Mais les Turcs ne l'entendent pas de cette oreille et la chute du pouvoir d'achat de ces dernières années y est pour quelque chose. De notre correspondante à Ankara, Ayçen et Zeliha sont amies d'enfance. Elles ont grandi à Ankara, non loin du parc où elles emmènent désormais leurs enfants, un enfant chacune. Ayçen est mère au foyer. Zeliha, employée de banque. Elles ont 32 et 33 ans, mais aucune n'a envie d'agrandir sa famille. « Ma fille va dans une école privée dont les frais de scolarité ont explosé. Mon but, c'est de donner les meilleures chances à mon enfant. Avec un, c'est déjà difficile », confie Ayçen. « La première raison, c'est l'économie. La deuxième, c'est que je travaille et que je n'ai pas de solution de garde. Si l'État apportait un réel soutien financier ou si on me laissait travailler à mi-temps, j'aurais peut-être un deuxième enfant », abonde Zeliha. L'enfant unique est en train de devenir une banalité en Turquie. L'indice de fécondité – le nombre moyen d'enfants par femme – est aujourd'hui de 1,5 contre 2,4 en 2001. Nombreuses en sont les raisons : l'urbanisation, la hausse du niveau d'études des femmes – donc l'âge de plus en plus tardif de la première grossesse, 27 ans actuellement -. La Turquie n'est pas différente des autres pays développés qui enregistrent une baisse de l'indice de fécondité. Ce qui est frappant, c'est l'accélération des dernières années. Elle a pris de court les autorités, autant que les démographes. Sutay Yavuz est professeur à l'Université des sciences sociales d'Ankara. Les conditions économiques – l'inflation à deux chiffres depuis maintenant huit ans – sont décisives, selon lui. Notamment dans le choix des jeunes couples : « Autrefois, il y avait une norme non écrite et étonnamment stable, qui voyait le premier enfant arriver en moyenne 22 mois après le mariage. Cette durée est désormais de plus en plus longue. On voit que les jeunes couples attendent de plus en plus pour avoir un enfant, et que ceux qui en ont un attendent de plus en plus pour en avoir un deuxième, ou bien y renoncent. C'est clairement lié au climat inflationniste des dernières années et à la conviction, chez ces couples, que la situation ne va pas s'améliorer. » En cette année dite « de la famille », le gouvernement multiplie les mesures pro-natalité. Les familles de deux enfants bénéficient depuis quelques mois d'une aide mensuelle de 1 500 livres, portée à 6 500 livres – soit un quart du salaire minimum brut – pour un troisième enfant. Récemment, le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé que les fonctionnaires pourraient travailler à mi-temps jusqu'à l'entrée de leurs enfants à l'école primaire. Mais les ONG féministes s'inquiètent. « Ces politiques ont pour but affiché d'augmenter la population, de réduire les divorces. Ils auraient mieux fait de décréter 2025 « année de lutte contre les violences faites aux femmes ». Car c'est malheureusement au sein de la famille qu'elles subissent le plus de violences et qu'elles meurent le plus », dénonce l'avocate Özlem Günel Teksen, membre de la plateforme ESIK. Sur les six premiers mois de l'année, au moins 136 femmes ont été tuées en Turquie. Près de la moitié par leur mari ou leur ancien mari, et un quart par un autre membre de leur famille. À lire aussiErdogan cherche à criminaliser les minorités LGBT avec une loi répressive aux conséquences radicales
« Une catastrophe nationale ». C'est ainsi que le président turc qualifie la tendance de ses compatriotes à faire de moins en moins d'enfants. Une « catastrophe », mais aussi un échec pour Recep Tayyip Erdogan, qui depuis plus de 15 ans appelle les Turcs à faire au moins trois enfants, et même quatre ou cinq si possible. Le chef de l'État, qui a décrété l'année 2025 « année de la famille », a annoncé le 16 juillet de nouvelles mesures pour relancer la natalité. Mais les Turcs ne l'entendent pas de cette oreille et la chute du pouvoir d'achat de ces dernières années y est pour quelque chose. De notre correspondante à Ankara, Ayçen et Zeliha sont amies d'enfance. Elles ont grandi à Ankara, non loin du parc où elles emmènent désormais leurs enfants, un enfant chacune. Ayçen est mère au foyer. Zeliha, employée de banque. Elles ont 32 et 33 ans, mais aucune n'a envie d'agrandir sa famille. « Ma fille va dans une école privée dont les frais de scolarité ont explosé. Mon but, c'est de donner les meilleures chances à mon enfant. Avec un, c'est déjà difficile », confie Ayçen. « La première raison, c'est l'économie. La deuxième, c'est que je travaille et que je n'ai pas de solution de garde. Si l'État apportait un réel soutien financier ou si on me laissait travailler à mi-temps, j'aurais peut-être un deuxième enfant », abonde Zeliha. L'enfant unique est en train de devenir une banalité en Turquie. L'indice de fécondité – le nombre moyen d'enfants par femme – est aujourd'hui de 1,5 contre 2,4 en 2001. Nombreuses en sont les raisons : l'urbanisation, la hausse du niveau d'études des femmes – donc l'âge de plus en plus tardif de la première grossesse, 27 ans actuellement -. La Turquie n'est pas différente des autres pays développés qui enregistrent une baisse de l'indice de fécondité. Ce qui est frappant, c'est l'accélération des dernières années. Elle a pris de court les autorités, autant que les démographes. Sutay Yavuz est professeur à l'Université des sciences sociales d'Ankara. Les conditions économiques – l'inflation à deux chiffres depuis maintenant huit ans – sont décisives, selon lui. Notamment dans le choix des jeunes couples : « Autrefois, il y avait une norme non écrite et étonnamment stable, qui voyait le premier enfant arriver en moyenne 22 mois après le mariage. Cette durée est désormais de plus en plus longue. On voit que les jeunes couples attendent de plus en plus pour avoir un enfant, et que ceux qui en ont un attendent de plus en plus pour en avoir un deuxième, ou bien y renoncent. C'est clairement lié au climat inflationniste des dernières années et à la conviction, chez ces couples, que la situation ne va pas s'améliorer. » En cette année dite « de la famille », le gouvernement multiplie les mesures pro-natalité. Les familles de deux enfants bénéficient depuis quelques mois d'une aide mensuelle de 1 500 livres, portée à 6 500 livres – soit un quart du salaire minimum brut – pour un troisième enfant. Récemment, le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé que les fonctionnaires pourraient travailler à mi-temps jusqu'à l'entrée de leurs enfants à l'école primaire. Mais les ONG féministes s'inquiètent. « Ces politiques ont pour but affiché d'augmenter la population, de réduire les divorces. Ils auraient mieux fait de décréter 2025 « année de lutte contre les violences faites aux femmes ». Car c'est malheureusement au sein de la famille qu'elles subissent le plus de violences et qu'elles meurent le plus », dénonce l'avocate Özlem Günel Teksen, membre de la plateforme ESIK. Sur les six premiers mois de l'année, au moins 136 femmes ont été tuées en Turquie. Près de la moitié par leur mari ou leur ancien mari, et un quart par un autre membre de leur famille. À lire aussiErdogan cherche à criminaliser les minorités LGBT avec une loi répressive aux conséquences radicales
Le pays peine à mobiliser trois ans après l'invasion russe, alors écrit Marianne le Parlement a autorisé il y a un an le recrutement dans les prisons. Et depuis, c'est parmi 37 000 détenus que l'armée peut aller chercher de nouvelles recrues. C'est le cas dans une prison de la région de Kiev. Les soldats recruteurs s'y rendent pour rencontrer une dizaine de prisonniers volontaires au milieu des murs rose pastel d'une bibliothèque aux rayonnages qui débordent de livres. « Je vais être clair, chez nous, il y a des règles strictes qu'il ne faut pas enfreindre sinon la sanction est sévère : pas d'alcool, pas de drogue, pas de désertion », peut-on lire dans les colonnes de Marianne. Et le recruteur de poursuivre « vous vous ferez bombarder fort, ce qu'on vous propose, c'est une excellente formation et du sérieux ». Parmi les prétendants ce jour-là, Sasha, 35 ans, qui a tué une femme qui tenait des propos pro-russes en 2024. Mais il n'a pas purgé le tiers de sa peine de neuf ans et ne pourra donc pas intégrer l'armée. 100 000 morts en trois ans, un conflit qui n'en finit pas de durer. En un an, 8 500 prisonniers ont été recrutés de la sorte. Combien rentreront chez eux en vie ? Difficile à dire, mais les surveillants de prison font de la résistance, poursuit Marianne, pas fan du dispositif, car s'il y a moins de prisonniers il y aura moins de postes de matons et donc plus de chances qu'ils soient, eux aussi, envoyés sur le front… Le Nouvel Obs s'intéresse aussi à un ancien prisonnier des geôles ukrainiennes entré dans l'armée. Mais son parcours est nettement plus atypique, pour ne pas dire chaotique, parce qu'il a été soldat russe avant. Pour V, il préfère l'anonymat, tout commence en 2023 détaille le Nouvel Obs, il se fait arrêter pour fraude fiscale, et est emprisonné. Et c'est là qu'en premier lieu l'armée russe s'intéresse à lui. « Soit tu vas te battre et tu touches la prime d'engagement, un million de roubles, 11 000 euros et 200 000 roubles par mois, 2200 euros. Soit, tu rempiles pour huit ans de prison ». Le choix est vite fait et le jeune homme se retrouve en camp d'entraînement avant de rejoindre le « hachoir à viande ». C'est le terrible surnom donné aux lignes d'assaut, un taux de survie très faible, les soldats envoyés en première ligne servent de chair à canon. Il se souvient que sur le front de nombreux corps de soldats russes morts pourrissent, jamais ramassés par les autorités qui évitent ainsi de devoir dédommager les familles des morts au combat. V. finit par s'échapper, poursuit le Nouvel Obs. Il se rend aux Ukrainiens, devient prisonnier de guerre, étonné du relatif bon traitement que lui réservent les soldats de Zelensky, il finit par s'engager à leur coté. « Mon rêve, c'est de faire venir ma mère et mon frère en Ukraine, conclut-il, je ne veux plus rien avoir à faire avec la Russie ». Les coulisses du G7 Au-delà des photos soigneusement préparées et des prises de paroles millimétrées, l'écrivain Emmanuel Carrère a suivi Emmanuel Macron dans les coulisses de ce sommet des plus puissants des puissants. À la mi-juin, au Canada, « l'exercice d'un tel sommet, c'est de se faire entendre sans donner l'impression qu'on fait la nique à Trump » rapporte Carrère dans le Nouvel Obs. Son récit, c'est celui des coulisses, des tractations silencieuses, des protocoles qui pèsent, des volontés de ne froisser personne. Costumes sombres et cravates pour les hommes, tailleurs stricts pour les femmes. Ils sont 1 500 dans les délégations à arpenter les salons d'un hôtel façon Shining flanqué au beau milieu de nulle part dans les plaines du Canada. Et le romancier de poursuivre « au bout d'une heure et demi, on est donc comme prévu arrivé à rien ». Dans Le Point, on s'intéresse au phénomène Meloni Qui s'affiche tout sourire en Une avec un petit village de Ligurie en fond, carte postale et géopolitique un combo toujours gagnant. Et on y lit qu'en mille jours la cheffe du gouvernement a su « imposer son pragmatisme ». Arrivée au pouvoir en septembre 2022, son gouvernement est rentré dans le top 5 de ceux avec le plus de longévité. Alors comment caractériser le style Meloni ? Le Point parle donc d'un « pragmatisme » revendiqué, d'une chef de gouvernement qui a su « imposer son équilibre politique de haute lutte », dans un pays habitué au chaos. Et même dans les rangs de la droite européenne, on salue son sérieux : elle devient « une partenaire sérieuse, crédible et raisonnable », là où on l'attendait isolée. Le Point rappelle que ses adversaires se font rares. À mi-mandat, aucun contre-projet ne perce, aucune figure n'émerge. Et quand elle parle, elle imprime. Exemple : au Conseil européen de février 2023, elle revendique l'introduction de « sept à huit propositions italiennes » sur l'immigration, et parle d'une « grande victoire pour l'Italie ». Une sortie qui avait laissé « un peu souffler » les diplomates français. Trois ans après son arrivée au pouvoir, Giorgia Meloni est toujours là, plus centrale que jamais. Elle agace, mais elle avance. Et, comme l'écrit Le Point, elle pourrait bien, d'ici 2027, doubler la mise.
Invité : - Cyril héberge son frère handicapé, mais la cohabitation est difficile. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
I nostri avventurieri della Let's begin si trovano a dover prendere una decisione importante: partire in direzione di Manter o recarsi a Verna. Saranno uniti in questa scelta o qualcuno lascerà il gruppo per seguire la propria strada?Potete trovare i video di #IntavernadaKurt su:●Twitch●Youtube●Facebook●Telegram●Discord
Lady Elbereth si trova davanti la sua casa distrutta e abbandonata. Un misto di nostalgia e tristezza la assale, e solo grazie alla sua forza di volontà e all'aiuto dei suoi compagni di viaggio, troverà il coraggio per entrarci e cercare le risposte alle sue domande.Potete trovare i video di #IntavernadaKurt su:●Twitch●Youtube●Facebook●Telegram●Discord
22 luglio - Italiano in Podcast. Finalmente è arrivato il momento di Tropea. Con un po' di ritardo vi racconto un po' meglio questa città e le nostre giornate. Difficile descrivere la bellezza di questo luogo e il piacere di perdersi nel labirinto di stradine del suo centro storico. Spero di essere riuscito a trovare le parole giuste per farvi venire voglia di visitare questa incantevole cittadina della Calabria. Ci risentiamo presto con la prossima puntata di Italiano in Podcast . Ciao e come sempre grazie a tutti voi!“Questo mare è pieno di voci e questo cielo è pieno di visioni.”- Giovanni Pascoli-Il link del canale di iSpeakItaliano su Twitchhttps://www.twitch.tv/ispeakitalianoAbbonati per dare un contributo e ascoltare gli episodi speciali di Italiano in Podcast https://anchor.fm/ispeakitaliano/subscribe
REDIFF - Julien Courbet et le Docteur Cohen ont tous les deux de forts caractères. Difficile de communiquer dans ces conditions, surtout pour évoquer un sujet aussi important que le saucisson... Tout l'été, revivez les meilleurs fous rires, coup de gueule et débats de l'émission "Ça peut vous arriver" en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes préférées.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ascolta l'intervista completa a Filippo Ongaro, ex medico degli astronauti presso l'Agenzia Spaziale Europea, cliccando qui. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Alors que les minerais extraits en Afrique centrale sont essentiels aux technologies du quotidien, leur traçabilité reste problématique. Entre initiatives internationales et controverses judiciaires, les entreprises sont sous pression pour assumer leur devoir de vigilance. La société luxembourgeoise Traxys a récemment été épinglée par l'ONG Global Witness. Elle est accusée d'avoir acheté plusieurs centaines de tonnes de coltan au Rwanda, un minerai stratégique utilisé notamment dans les smartphones, mais bien souvent extrait dans des conditions illégales en République démocratique du Congo. L'ONG affirme que ce minerai proviendrait de mines congolaises, comme celle de Rubaya, dans une région minée par les conflits armés. Traxys rejette les accusations. Pourtant, l'opacité des chaînes d'approvisionnement reste fréquente dans cette zone. Pour limiter les risques, les entreprises peuvent s'appuyer sur le guide de l'OCDE sur le devoir de diligence. Ce document propose une série de pratiques dites « responsables ». Selon Karim Dahou, directeur adjoint des relations mondiales à l'OCDE, la transparence progresse, et « les entreprises prennent de plus en plus au sérieux leur responsabilité ». Il cite un exemple révélateur : une mine de cuivre évaluée à trois milliards de tonnes de réserves a vu son projet suspendu par une Cour constitutionnelle, faute de consultation des communautés locales dans une zone protégée. « Beaucoup de projets sont retardés ou annulés parce qu'ils ne respectent pas les normes », explique-t-il Des recours juridiques contre les multinationales De son côté, la RDC a porté plainte en France et en Belgique contre des filiales d'Apple, les accusant d'avoir participé au recel de minerais exploités illégalement dans l'est du pays. Le groupe américain affirme avoir depuis suspendu ses approvisionnements en provenance de la RDC et du Rwanda. En France, la plainte a été classée sans suite en février, mais la procédure suit son cours en Belgique. Pour améliorer la traçabilité, des programmes comme ITSCI sont mis en place. Dirigé par Mickaël Daudin, ITSCI aide les entreprises à assumer leur devoir de diligence sur le terrain. « Le cœur du travail, c'est d'être dans les mines, de suivre les risques au quotidien et de les résoudre de manière transparente, insiste-t-il. Aucune solution n'est parfaite. Mais détourner le regard ne fera pas disparaître les abus. » À lire aussiEst de la RDC: la contrebande de minerai vers le Rwanda s'intensifie
durée : 00:22:23 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Manuel Valls, ministre des Outre-mer, était l'invité de France Inter ce mardi, après l'accord trouvé samedi sur la Nouvelle-Calédonie, signé par les indépendantistes et les non-indépendantistes. - invités : Manuel VALLS - Manuel Valls : Ministre des Outre-Mer Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:22:23 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Manuel Valls, ministre des Outre-mer, était l'invité de France Inter ce mardi, après l'accord trouvé samedi sur la Nouvelle-Calédonie, signé par les indépendantistes et les non-indépendantistes. - invités : Manuel VALLS - Manuel Valls : Ministre des Outre-Mer Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le Processus de Kimberley a levé son dernier embargo sur le diamant en Centrafrique en novembre 2024 (après une levée partielle en 2016). Une victoire politique pour les autorités de Bangui qui dénonçaient une restriction injuste sur des ressources importantes pour le pays. Si la levée de l'embargo devrait permettre cette année de dépasser les 112 000 carats produits l'an passé, affirment les autorités. Cependant, un récent rapport de l'International Peace Information Service (IPIS) souligne que la levée des restrictions ne signifie pas nécessairement une reprise massive du secteur. Difficile dans le secteur de trouver des interlocuteurs qui acceptent de parler au micro. Ce revendeur de diamants a accepté de témoigner de manière anonyme. Il explique comment l'embargo a affecté ses activités. « Nous nous étions tout réorganisés dans le travail de l'or. La levée de l'embargo a permis la reprise de nos activités de diamant dans toutes les zones, sauf que le prix actuel du marché et le manque de financement direct auprès des artisans par les bureaux d'achat de diamants démotive les artisans. Il faut aussi reconnaître que la présence des troupes de Wagner donne peur aux financiers de nous accompagner. Aujourd'hui, il est nécessaire de relancer le secteur par l'entremise des bureaux d'achat qui doivent accompagner les collecteurs et les artisans miniers », partage-t-il avec nous. Avec l'embargo, les artisans miniers ont été contraints de travailler avec les groupes armés ou les réseaux illicites, soit de se tourner vers d'autres activités comme la production de l'or. Faute de mesures incitatives et des prix sur le marché au plus bas, le diamant aujourd'hui peine à retrouver de son brillant. « On a vu que les acteurs formels dans le commerce de diamants ont eu beaucoup de difficultés à entrer en compétition avec ces réseaux illicites qui ont beaucoup d'avantages comparés à eux. Ils ne doivent pas payer de taxes, ils ont aussi des connexions, des réseaux logistiques qui ont été très bien établis », explique Hans Merket chercheur à l'IPIS et auteur de ce rapport. « Et donc on voit encore aujourd'hui que même avec la levée de l'embargo, cela reste encore très compliqué et difficile pour les acteurs licites dans le commerce de rattraper et de trouver des opportunités sur le marché », affirme-t-il encore. À lire aussiCentrafrique: la levée totale de l'embargo sur les diamants décidée par le Processus de Kimberley « L'État travaille pour pouvoir soutenir ce secteur » Les autorités se disent conscientes de cette problématique et cherchent à relancer le secteur. « Pour ramener les gens dans le diamant, c'est un peu plus difficile. Nous avons prévu d'ici le mois d'août, si tout se passe bien, d'organiser une semaine de l'artisanat minier. Nous comptons, au niveau de l'État, mobiliser des ressources, mais aussi intéresser le secteur privé. Non seulement nous travaillons à l'industrialisation du secteur, mais vous savez que l'artisanat minier fait vivre 500 à 800 000 personnes. Et donc l'État travaille pour pouvoir soutenir ce secteur-là. Donc, cette activité permettra à l'État de mettre quelques moyens matériels, quelques équipements à la disposition de ces artisans miniers-là, ce qui permettrait, à n'en point douter, de relancer la production », assure le ministre centrafricain des Mines, Rufin Benam Beltoungou. Les autorités disent également étudier l'attribution de permis d'exploitation semi-industriels. Mais l'IPIS souligne des opérations de contrebande « profondément enracinées, soutenues par la collusion des élites de l'État ». Il faudra donc une bonne dose de volonté politique, note l'institut de recherche, pour que les carats du diamant bénéficient de nouveau à l'économie du pays. À lire aussiCentrafrique: Bangui présente l'un des plus gros diamants jamais découverts dans le pays
T'es-tu déjà demandé pourquoi c'est aussi difficile d'être productif de nos jours?Tellement de distractions, de sollicitations, d'urgences, de projets à gérer...Découvre dans cet épisode de podcast les vraies raisons qui expliquent pourquoi c'est un véritable défi de conserver un niveau de productivité élevé dans ton travail.Quelques sujets abordés :Le pire saboteur de productivité de notre époque moderneLa chose insoupçonnée qui te fait perdre énormément de tempsLe défi de la gestion de ton énergieL'impact négatif du manque de préparation et de planificationEt bien plusBonne écoute!--LIENS ET RESSOURCES MENTIONNÉES :► Quiz: Découvre quel est ton niveau d'organisation► Formation gratuite: Comment s'organiser pour être 2x plus productif► La formation « Mieux s'organiser pour être productif »► L'application RescueTime► Étude sur la perte de temps lié aux interruptions► Épisode 49: Comment se motiver à travaillerDes questions ou commentaires en lien avec cet épisode?
Maracanà con Marco Piccari e Stefano Impallomeni. Ospiti: Cucciari:" Tatticamente Gasperini ha un compito più difficile di Sarri" Bonanni:" La Roma lotterà per i primi 4 posti." Garbo:" Mercato sfiducio il Milan al momento, il mercato non convince" Impallomeni:" La Roma si farà trovare pronta."
La maggioranza al Bundestag non è riuscita a trovare un accordo per eleggere tre giudici dell'Alta corte. Soprattutto il cancelliere Merz e il capogruppo dell'Unione Spahn escono male dalla vicenda che è girata soprattutto intorno alla candidatura della giurista Brosius-Gersdorf, ritenuta troppo progressista da una parte dei cristianodemocratici. I dettagli da Agnese Franceschini. Con il Professor Jens Woelk tracciamo un parallelo tra Bundesverfassungsgericht e Corte costituzionale italiana. Von Cristina Giordano.
La Chine et les États-Unis ont signé fin juin un accord pour mettre en pause leurs augmentations réciproques des droits de douane, ceci doit aussi permettre la reprise des exportations des terres rares chinoises, essentielles pour les secteurs automobiles et de la défense. Leur pause a en effet semé la panique et rappelé le dangereux contrôle de la Chine sur ces minerais stratégiques. Sept matériaux vous manquent, et l'industrie est affolée. C'est le constat amer de ces derniers mois : suite à l'imposition de droits de douane à la Chine par Donald Trump, Pékin a restreint en avril ses exportations de sept éléments dits rares, comme l'Yttrium ou le Scandium. Cela a semé la panique dans l'industrie automobile, qui en a grand besoin pour ses moteurs électriques ou ses systèmes de freinage. Les entreprises de défense en sont également très dépendantes pour leurs systèmes électroniques de guidage ou de propulsion. Panique ? Oui, car la Chine possède non seulement l'essentiel des réserves de ces terres rares, mais contrôle surtout plus de 90% de son raffinage : ces minerais sont très peu concentrés et leur extraction requiert un processus lourd et polluant, l'une des raisons pour lesquels les pays européens et les États-Unis n'ont pas investi dedans. Donald Trump a compris la menace. Il a suspendu son augmentation des droits de douane pour six mois, la Chine reprend donc doucement ses exportations de terres rares. La catastrophe semble évitée, mais cela rappelle que cette dépendance est insoutenable. Difficile, toutefois, de la réduire rapidement, notamment pour l'Europe qui compte des réserves très limitées, et seulement en Scandinavie. Certains fabricants, comme Mercedes, disent vouloir réduire leur utilisation de terres rares, mais il n'y a pour l'instant pas d'alternatives, surtout pour les aimants nécessaires aux voitures électriques. Autre solution, le recyclage : un consortium industriel regroupant quinze pays européens, appelé Reproduce, a été mis en place dans ce sens, mais n'a pas encore démarré ses travaux. Dernière option : aller chercher les minerais, comme l'a fait la Chine en Afrique et en Amérique latine. Et c'est certainement ce qu'aimerait faire Donald Trump en annexant le Groenland, car ce territoire possède les huitièmes plus grandes réserves mondiales de terres rares. À lire aussiMétaux critiques: Pékin accentue la pression sur Washington
Maracanà con Marco Piccari e Stefano Impallomeni. Ospiti: Cucciari:" Tatticamente Gasperini ha un compito più difficile di Sarri" Bonanni:" La Roma lotterà per i primi 4 posti." Garbo:" Mercato sfiducio il Milan al momento, il mercato non convince" Impallomeni:" La Roma si farà trovare pronta."
Lecture de la semaine: Ex 5:1–23; Ap 11:8; Ex 6:1–13; Ps 73:23–26; 2 Cor 6:16; Ex 6:28–7:7.Verset à mémoriser: « Moïse et Aaron se rendirent ensuite auprès de Pharaon, et lui dirent: Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël: Laisse aller mon peuple, pour qu'il célèbre au désert une fête en mon honneur. Pharaon répondit: Qui est l'Éternel, pour que j'obéisse à sa voix, en laissant aller Israël? Je ne connais point l'Éternel, et je ne laisserai point aller Israël » (Exode 5:1, 2, LSG)._______(00:00) - Introduction(03:52) - Dimanche : Qui est l'Éternel?(07:40) - Lundi : Un début difficile(11:26) - Mardi : Le « Je » divin(18:59) - Mercredi : Des lèvres incirconcises(25:02) - Jeudi : Comme Dieu pour Pharaon(31:37) - Conclusion_______Pa bliye abòne w ak paj Youtube nou sou lyen sa : www.youtube.com/ecoledusabbat?sub_confirmation=1Vizite nou sou : www.ecosahow.com pou ou ka sipòte cho aLè w fin fè sa, voye videyo/odyo sa bay 5 moun ou konnen. Bondye va beni w.
12 luglio - Italiano in Podcast. Un po' troppi impegni per il Sindaco nelle ultime due settimane. Burocrazia, guasti telefonici e molti incontri mi hanno tenuto lontano dalla camera. Tutto va bene e piano piano ritorniamo alla normalità. Slitta l'espisodio su Tropea perché vorrei preparare qualche immagine da usare mentre vi parlo delle giornate in Calabria. Niente paura, ci sentiamo presto con la prossima puntata di Italiano in Podcast in cui proverò a portarvi finalmente a Tropea. Portate voi un po' di pazienza e continuate a seguirmi come sempre. Ciao a tutti!“Non c'è niente da vedere, è tutto uno schifo... Non visitate l'Italia! Statevene a casa vostra, che è meglio.”- Alberto Sordi -Il link del canale di iSpeakItaliano su Twitchhttps://www.twitch.tv/ispeakitalianoAbbonati per dare un contributo e ascoltare gli episodi speciali di Italiano in Podcast https://anchor.fm/ispeakitaliano/subscribe
Bienvenue sur Happy Work Express, le podcast quotidien qui vous livre des chiffres étonnants et des anecdotes sur le monde du travail en quelques minutes. Happy Work Express est une version quotidienne et plus courte de Happy Work, le podcast francophone audio le plus écouté sur le bien-être au travail et le management bienveillant.Que vous soyez salarié, manager ou à la tête d'une entreprise, Happy Work Express vous apporte chaque jour des informations pertinentes et surprenantes pour éclairer votre journée de travail.Chaque épisode vous offre un regard neuf sur des statistiques clés, des tendances actuelles et des faits insolites qui façonnent le monde professionnel. Être manager ou managé, ce n'est pas toujours simple... mais ces chiffres vous montreront que vous n'êtes pas seul.e.s.devenir un meilleur manager ou un meilleur managé... c'est parfois simple comme un chiffre ;-)Abonnez-vous dès maintenant et enrichissez votre quotidien avec Happy Work Express !Si vous êtes sur Apple Podcast... n'oubliez surtout pas de mettre une étoile à Happy Work#management #carrièreSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une fin des temps trop difficile by Rav David Touitou
durée : 00:43:46 - Grand bien vous fasse ! - par : Ali Rebeihi - Et si devenir adulte était une longue construction qui ne cesse finalement jamais ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Luciana est une mère célibataire anxieuse à l'approche des résultats du bac de son fils, qu'elle a soutenu malgré ses difficultés scolaires passées. Elle partage son parcours, de la mise en pensionnat de son fils à sa transformation positive grâce au sport et à l'amour. Luciana souhaite encourager d'autres parents à ne pas perdre espoir face aux défis éducatifs de leurs enfants. Durant le mois de juillet, en direct, Cécilia Commo accueille les auditeurs pour 2h d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:27 - Le Zoom de France Inter - C'est ce que l'on appelle "la petite mort du sportif" : la retraite. Chaque année dans le monde, 7 000 sportifs de haut niveau raccrochent les crampons ou la raquette et la transition vers leur seconde vie est souvent très compliquée, voire une vraie souffrance. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Environ 7 000 langues sont parlées dans le monde, mais celui-ci est dominé par une vingtaine de langues ! Qu'en est-il des autres ? En cette décennie des langues autochtones décidée par l'UNESCO, RFI a consacré un grand dossier aux langues en danger, conçu par Baptiste Condominas. Combien de langues disparaissent chaque année ? Difficile à quantifier, car il est parfois impossible de savoir à quel moment le dernier locuteur d'une langue meurt. Depuis quelques années, les chercheurs s'y intéressent, parce que lorsqu'une langue disparaît, c'est toute une culture qui disparait avec. L'Unesco juge que si rien n'est fait, la moitié des langues pourrait disparaitre au cours de ce siècle. L'Asie-Pacifique est la première aire géographique concernée avec notamment les langues indonésiennes, ou encore les langues aborigènes en Australie. Certains pays d'Afrique comme le Cameroun, le Nigeria, l'Éthiopie ou le Soudan sont concernés. Pourquoi chaque année, certaines langues disparaissent ? Comment protéger des langues en danger ? En quoi le changement climatique peut-il favoriser la disparition de certaines langues ? Quelles sont les conséquences de la disparition de langues chaque année ? Y a-t-il des mouvements de revendications pour la sauvegarde de ces langues ? Certaines langues disparaissent, car certains groupes sont obligés d'abandonner leur langue ancestrale au profit d'une langue dominante. Il y a trois contextes : la colonisation européenne qui a entraîné la mort de millions d'autochtones, la formation des États-nations avec une éducation monolingue dans une langue unique et les périodes de crises comme les guerres, les épidémies. Les langues ne meurent pas, elles sont tuées. Evangelia Adamou Exemples avec : Le live : une langue finno-ougrienne complexe, à déclinaisons, encore parlée en Lettonie par une vingtaine de personnes, dans un pays de 1,8 million d'habitants. Parlée autrefois par les communautés lives sur les terres de Courlande et au nord de Riga, les locuteurs sont aujourd'hui dispersés et se mobilisent pour que cette langue ne disparaisse pas. Depuis 1999, cette langue a le statut de langue indigène. Une vraie langue survivante ! Avec notre correspondante en Lettonie, Marielle Vitureau. Le taa : une langue d'Afrique australe, parlée par environ quatre mille locuteurs au Botswana et en Namibie. Une langue «qui a le système sonore le plus complexe du monde» avec plus d'une centaine de sons qui a fasciné Ian Brennan, compositeur et producteur récompensé aux Grammy Awards en 2011 pour le meilleur album de musique du monde ! Avec notre correspondant régional, Valentin Hugues. Le sapara : une langue indigène de l'Équateur. L'une des dernières locutrices, Mukusawa Santi Ashanga, est décédée en mars dernier à Quito. Les Saparas étaient un peuple indigène assez nombreux au XVIIè siècle puis les maladies (fièvre jaune, fièvre du caoutchouc) ont décimé une partie de la population qui est passée de 100.000 à 20.000 personnes au début du XXè siècle. Il resterait aujourd'hui quelques centaines de personnes, mais qui ne parleraient pas ou peu la langue. Avec notre correspondant en Équateur, Eric Samson. Vous pouvez écouter toutes ces langues dans les articles correspondants (voir liens hypertextes). Invités : Baptiste Condominas, journaliste pour RFI. Retrouvez le dossier complet sur les langues en danger ici et Evangelia Adamou, linguiste et directrice de recherches au CNRS, elle travaille sur la situation des langues minoritaires. Programmation musicale : L'artiste Elisapie avec le titre Inuuniaravit, une reprise de Born to be alive, de Patrick Hernandez en langue inuktitut, la langue de ses origines. Une langue en péril.
In questa puntata di Mille Pare, Gaia Bianchi si racconta a cuore aperto ai microfoni di Alessia Lanza, ripercorrendo la sua vita tra luci e ombre: dal rapporto con i genitori a quello turbolento con la scuola, dai sogni d'infanzia all'esplosione sui social, tra drama, giudizi costanti… e una sana dose di menefreghismo! Dopo un anno complicato, oggi la content creator ha ritrovato la serenità grazie all'amore con il rapper Tony Boy e alla nascita della loro Arya. E anche se essere genitori comporta nuove responsabilità – e nuove pare – una cosa è certa: Gaia sarà sempre una mamma con stile!See omnystudio.com/listener for privacy information.
Environ 7 000 langues sont parlées dans le monde, mais celui-ci est dominé par une vingtaine de langues ! Qu'en est-il des autres ? En cette décennie des langues autochtones décidée par l'UNESCO, RFI a consacré un grand dossier aux langues en danger, conçu par Baptiste Condominas. Combien de langues disparaissent chaque année ? Difficile à quantifier, car il est parfois impossible de savoir à quel moment le dernier locuteur d'une langue meurt. Depuis quelques années, les chercheurs s'y intéressent, parce que lorsqu'une langue disparaît, c'est toute une culture qui disparait avec. L'Unesco juge que si rien n'est fait, la moitié des langues pourrait disparaitre au cours de ce siècle. L'Asie-Pacifique est la première aire géographique concernée avec notamment les langues indonésiennes, ou encore les langues aborigènes en Australie. Certains pays d'Afrique comme le Cameroun, le Nigeria, l'Éthiopie ou le Soudan sont concernés. Pourquoi chaque année, certaines langues disparaissent ? Comment protéger des langues en danger ? En quoi le changement climatique peut-il favoriser la disparition de certaines langues ? Quelles sont les conséquences de la disparition de langues chaque année ? Y a-t-il des mouvements de revendications pour la sauvegarde de ces langues ? Certaines langues disparaissent, car certains groupes sont obligés d'abandonner leur langue ancestrale au profit d'une langue dominante. Il y a trois contextes : la colonisation européenne qui a entraîné la mort de millions d'autochtones, la formation des États-nations avec une éducation monolingue dans une langue unique et les périodes de crises comme les guerres, les épidémies. Les langues ne meurent pas, elles sont tuées. Evangelia Adamou Exemples avec : Le live : une langue finno-ougrienne complexe, à déclinaisons, encore parlée en Lettonie par une vingtaine de personnes, dans un pays de 1,8 million d'habitants. Parlée autrefois par les communautés lives sur les terres de Courlande et au nord de Riga, les locuteurs sont aujourd'hui dispersés et se mobilisent pour que cette langue ne disparaisse pas. Depuis 1999, cette langue a le statut de langue indigène. Une vraie langue survivante ! Avec notre correspondante en Lettonie, Marielle Vitureau. Le taa : une langue d'Afrique australe, parlée par environ quatre mille locuteurs au Botswana et en Namibie. Une langue «qui a le système sonore le plus complexe du monde» avec plus d'une centaine de sons qui a fasciné Ian Brennan, compositeur et producteur récompensé aux Grammy Awards en 2011 pour le meilleur album de musique du monde ! Avec notre correspondant régional, Valentin Hugues. Le sapara : une langue indigène de l'Équateur. L'une des dernières locutrices, Mukusawa Santi Ashanga, est décédée en mars dernier à Quito. Les Saparas étaient un peuple indigène assez nombreux au XVIIè siècle puis les maladies (fièvre jaune, fièvre du caoutchouc) ont décimé une partie de la population qui est passée de 100.000 à 20.000 personnes au début du XXè siècle. Il resterait aujourd'hui quelques centaines de personnes, mais qui ne parleraient pas ou peu la langue. Avec notre correspondant en Équateur, Eric Samson. Vous pouvez écouter toutes ces langues dans les articles correspondants (voir liens hypertextes). Invités : Baptiste Condominas, journaliste pour RFI. Retrouvez le dossier complet sur les langues en danger ici et Evangelia Adamou, linguiste et directrice de recherches au CNRS, elle travaille sur la situation des langues minoritaires. Programmation musicale : L'artiste Elisapie avec le titre Inuuniaravit, une reprise de Born to be alive, de Patrick Hernandez en langue inuktitut, la langue de ses origines. Une langue en péril.
Reportage sur la 28ème édition du Festival de Fès des Musiques Sacrées du monde par Jeanne Lacaille. Première ville islamique du Maroc, cœur battant du soufisme, Fès abrite aussi Al Quaraouiyine, la plus ancienne université du monde musulman... on raconte que le grand mystique Ibn Arabi aurait eu ses premières illuminations à Fès ! Difficile en tous cas de résister à l'aura vibratoire de cette ville classée à l'Unesco, une cité de savoir, de foi, d'art et d'histoire au carrefour des cultures comme des spiritualités qui accueillait mi-mai la 28è édition du Festival de Musiques Sacrées du Monde, placée sous le signe des «Renaissances». Des jardins de Jnan Sbil à la zaouia de Cheikh Sidi Ahmed Tijani au cœur de la médina, en passant par le Forum et les fortifications monumentales de Bab Al Makina, Jeanne Lacaille a traversé pour nous cette nouvelle édition du Festival de Musiques Sacrées du Monde. Au programme : la poésie soufie de l'océan indien et le deba de Mayotte avec les chanteuses de la Madarassati Toyaria, un pèlerinage et du dikr soufi du Maroc avec les chanteurs de la confrérie Tijaniyya, la résurrection du violon sokou des bergers peuls du Mali avec Adama Sidibé et Clément Janinet, de la transe psychédélique avec les Master Musicians of Jajouka et pour finir, une cérémonie qui convoque les esprits du jazz et du vodou haïtien avec le saxophoniste Jowee Omicil. Site Festival Fès. Reportage : Jeanne Lacaille Réalisation : Donatien Cahu.
Reportage sur la 28ème édition du Festival de Fès des Musiques Sacrées du monde par Jeanne Lacaille. Première ville islamique du Maroc, cœur battant du soufisme, Fès abrite aussi Al Quaraouiyine, la plus ancienne université du monde musulman... on raconte que le grand mystique Ibn Arabi aurait eu ses premières illuminations à Fès ! Difficile en tous cas de résister à l'aura vibratoire de cette ville classée à l'Unesco, une cité de savoir, de foi, d'art et d'histoire au carrefour des cultures comme des spiritualités qui accueillait mi-mai la 28è édition du Festival de Musiques Sacrées du Monde, placée sous le signe des «Renaissances». Des jardins de Jnan Sbil à la zaouia de Cheikh Sidi Ahmed Tijani au cœur de la médina, en passant par le Forum et les fortifications monumentales de Bab Al Makina, Jeanne Lacaille a traversé pour nous cette nouvelle édition du Festival de Musiques Sacrées du Monde. Au programme : la poésie soufie de l'océan indien et le deba de Mayotte avec les chanteuses de la Madarassati Toyaria, un pèlerinage et du dikr soufi du Maroc avec les chanteurs de la confrérie Tijaniyya, la résurrection du violon sokou des bergers peuls du Mali avec Adama Sidibé et Clément Janinet, de la transe psychédélique avec les Master Musicians of Jajouka et pour finir, une cérémonie qui convoque les esprits du jazz et du vodou haïtien avec le saxophoniste Jowee Omicil. Site Festival Fès. Reportage : Jeanne Lacaille Réalisation : Donatien Cahu.
Née en 2016, TikTok est désormais la deuxième application la plus téléchargée au monde après Instagram. Un milliard d'utilisateurs possèdent un compte (dont vingt millions en France) sur la plateforme chinoise spécialisée dans les courtes vidéos.Difficile de ne pas devenir accro à TikTok : simple d'utilisation, elle nous expose à un flux infini de vidéos, ajusté en temps réel à nos centres d'intérêt avec une précision redoutable. Mais cette recette magique ne serait pas sans conséquences sur la santé mentale des utilisateurs, en particulier des plus jeunes… En 2024, sept familles du collectif Algos Victima, ont porté plainte contre le réseau social TikTok, l'accusant de détériorer la santé mentale de leurs enfants, exposés à des vidéos de promotion du suicide, d'automutilation et de troubles alimentaires.Depuis mars et pour six mois, les parlementaires débattent “des effets psychologiques de TikTok sur les mineurs” autour d'une commission d'enquête à l'Assemblée nationale. On estime que 63% des enfants âgés de 13 ans sont sur l'application. Code source se demande si TikTok est dangereux pour les jeunes ? Réponse avec deux journalistes du Parisien : Elsa Mari, du service société et Jila Varoquier du service Futurs. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Anaïs Godard et Raphaël Pueyo - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : LCP Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Romain traverse une période de grande fragilité émotionnelle après une rupture difficile et une hospitalisation en psychiatrie, et il s'inquiète de perdre sa nouvelle compagne qui hésite entre cœur et raison. Il a du mal à gérer sa dépendance affective et à tourner la page de son passé, ce qui pèse sur sa relation actuelle. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Difficile capire se l'attacco di Israele e Stati Uniti all'Iran motivato dalla necessità di neutralizzarne le capacità di arricchimento nucleare abbia realmente raggiunto il suo obiettivo. Intervengono Giuseppe Zollino, Professore di Tecnica ed Economia dell’Energia e di Impianti Nucleari all’Università di Padova ed Enrico Verga, analista geopolitico.
durée : 00:04:08 - Le Reportage de la rédaction - Le Salon du Bourget s'est ouvert avec 2 400 exposants venus de 48 pays. Malgré une forte demande d'avions, les sous-traitants du secteur peinent à produire, freinés par l'inflation, le manque de main-d'œuvre et les tensions géopolitiques.
Les États-Unis accueillent en ce moment le Mondial des clubs avant la Coupe du monde dans un an. Ici, le « soccer » est en plein développement, encore plus depuis que Lionel Messi a rejoint il y a deux ans Miami et la MLS, le championnat local. Mais la culture football s'installe-t-elle vraiment dans les habitudes des Américains ? « Tu joues le week-end dans un stade où tout le monde t'acclame, et le lendemain, tu redeviens une personne normale, incognito. » En cinq secondes, l'attaquant gabonais Denis Bouanga a tout résumé. On peut être une star de la MLS – le championnat local de football aux États-Unis –, le meilleur buteur de Los Angeles et passer complètement inaperçu dans un pays où l'offre sportive est aussi vaste que le territoire. Un pays où le soccer est encore loin d'être roi. « Le championnat n'a qu'une trentaine d'années d'existence. Le football américain est encore numéro un, suivi du basket et après, il y a la ligue de baseball, celle de hockey. Les sports universitaires sont très importants chez nous. La MLS d'aujourd'hui, avec Messi, est dans ces eaux-là. Mais la NFL et la NBA sont encore devant », détaille Michelle Kauffmann journaliste spécialisée au Miami Herald. « Cela progresse. Le problème, c'est que les gens comme moi s'intéressent plus aux championnats européens », estime Teddy, maillot de Chelsea sur le dos. Ce supporter est à Atlanta pour assister au match entre Chelsea et le Los Angeles FC. « Je regarde jouer Chelsea depuis que je suis petit. Ici, on a une nouvelle équipe, Atlanta United. Mais bon, c'est dur de passer de l'un à l'autre. La qualité de jeu n'a rien à voir », regrette-t-il. Et pourtant, dans les stades de MLS, l'affluence moyenne est en pleine croissance. Plus de 23 000 spectateurs par match en moyenne la saison passée et les groupes de supporters se structurent. Depuis quatre ans, Jo voyage avec l'un d'eux pour suivre les matchs du Los Angeles FC. « Avant, avec mes amis, on suivait le football américain, le baseball, le basket. Classique, quoi. Et puis on est allés voir un match de soccer et on a tout de suite accroché. L'énergie est incroyable. Maintenant, on voyage partout pour suivre l'équipe. Quand vous voyez la passion des supporters de soccer, c'est dur de ne pas être tenté. C'est vraiment génial », s'enthousiasme-t-il. Alors combien sont-ils, comme lui, les convertis devenus fanatiques ? Difficile à dire, mais la passion est contagieuse, transmissible, dans une Amérique qui se rêve demain en nouveau monde du ballon rond. « Vous connaissez Hugo Lloris ? Mon fils est un grand fan. Il est gardien de but comme lui et il a son maillot signé… Il va lui succéder, j'espère. C'est le plan », plaisante même Jo. À lire aussiMexico promet un Mondial 2026 « sans racisme » en lançant le compte à rebours à J-365
Depuis 1945, la France a promulgué près de 120 textes sur l'immigration, soit en moyenne, une loi tous les deux ans. Sans compter les ordonnances, décrets et autres circulaires venus compléter cet arsenal juridique, déjà bien doté. Face à la crise des réfugiés qu'a connue l'Europe en 2015, force est de constater que les flux migratoires réagissent plus au contexte extérieur qu'aux lois. Mais cet empilement législatif a bien des conséquences pour les personnes étrangères qui cherchent à régulariser leur statut ou renouveler leur titre de séjour. En 2024, la France a régularisé 31 250 étrangers sans papier, un chiffre en baisse pour la première fois depuis 5 ans, qui s'accompagne d'une hausse des expulsions avec 21 600 mesures d'éloignement exécutée soit 26% de plus que l'année précédente. Difficile de parler de laxisme devant ces statistiques mais la France n'est pas le seul pays à durcir sa politique d'accueil, ses voisins européens s'inscrivent dans la même logique. Quel parcours pour les personnes qui demandent refuge ? Comment s'y retrouver face aux demandes administratives multiples et aux conditions de plus en plus restrictives ? Une autre politique d'accueil est-elle possible ? Émission à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés. Avec : - Marianne Leloup-Dassonville, avocate en droit des étrangers à Paris, cofondatrice du projet artistique The Odyssey Project, qui met en lumière les histoires et les parcours de réfugiés. Administratrice de Droits d'Urgence, association qui favorise l'accès aux droits des personnes les plus vulnérables. Autrice de France, terre d'écueils (Rue de l'échiquier, 2025) - David Robert, directeur général de J'accueille, association mettant en relation des citoyens et citoyennes prêt·e·s à agir pour faciliter le parcours en France de personnes réfugiées et porte-parole de la Gaité lyrique. En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Amaya – Invigo ► Again - Roseaux & Ana Majidson.
Depuis 1945, la France a promulgué près de 120 textes sur l'immigration, soit en moyenne, une loi tous les deux ans. Sans compter les ordonnances, décrets et autres circulaires venus compléter cet arsenal juridique, déjà bien doté. Face à la crise des réfugiés qu'a connue l'Europe en 2015, force est de constater que les flux migratoires réagissent plus au contexte extérieur qu'aux lois. Mais cet empilement législatif a bien des conséquences pour les personnes étrangères qui cherchent à régulariser leur statut ou renouveler leur titre de séjour. En 2024, la France a régularisé 31 250 étrangers sans papier, un chiffre en baisse pour la première fois depuis 5 ans, qui s'accompagne d'une hausse des expulsions avec 21 600 mesures d'éloignement exécutée soit 26% de plus que l'année précédente. Difficile de parler de laxisme devant ces statistiques mais la France n'est pas le seul pays à durcir sa politique d'accueil, ses voisins européens s'inscrivent dans la même logique. Quel parcours pour les personnes qui demandent refuge ? Comment s'y retrouver face aux demandes administratives multiples et aux conditions de plus en plus restrictives ? Une autre politique d'accueil est-elle possible ? Émission à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés. Avec : Marianne Leloup-Dassonville, avocate en droit des étrangers à Paris, cofondatrice du projet artistique The Odyssey Project, qui met en lumière les histoires et les parcours de réfugiés. Administratrice de Droits d'Urgence, association qui favorise l'accès aux droits des personnes les plus vulnérables. Autrice de France, terre d'écueils (Rue de l'échiquier, 2025) David Robert, directeur général de J'accueille, association mettant en relation des citoyens et citoyennes prêt·e·s à agir pour faciliter le parcours en France de personnes réfugiées et porte-parole de la Gaité lyrique. En fin d'émission, Clémence Denavit, présentatrice de l'émission Le goût du monde, diffusée sur RFI, nous parle du festival Refugee Food qui initie des rencontres en cuisine entre un chef hôte et un cuisinier réfugié. Elle y a consacré une émission dans laquelle vous pouvez entendre le chef Harouna Sow, qui est aussi passé par l'association J'accueille, dirigée par David Robert. Une émission à retrouver en podcast en cliquant ici. et la chronique Ecouter le monde de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Amaya – Invigo ► Again - Roseaux & Ana Majidson.
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Antoine Diers et Etienne Liebig débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Trump sempre più difficile da "decrittare"
C dans l'air du 17 juin 2025 - Iran : les États-Unis se préparent-ils à la guerre ?Les Iraniens sont prévenus. Donald Trump "n'est plus d'humeur à négocier" avec Téhéran, a-affirmé le président américain, qui a précipitamment quitté la réunion du G7 en Alberta, lundi, pour rentrer aux Etats-Unis. Personne ne semble en état de prédire ce que préparent les États-Unis, mais les mouvements de troupes américains ne laissent pas présager une accalmie. Le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, s'est dérouté en direction du Moyen-Orient, rejoignant les deux autres porte-avions présents dans la zone équipés de batteries anti-missiles. Dimanche, une trentaine d'avions ravitailleurs, principalement des KC-135 et des KC-46, ont quitté les États-Unis, pour se poser dans des bases européennes. Les États-Unis, que les Iraniens accusent déjà de participer à l'offensive israélienne, préparent-ils une attaque directe sur les sites nucléaires iraniens ? Difficile à dire. Les responsables américains restent évasifs : "Nous défendrons les intérêts américains" dans la région, a réaffirmé cette nuit Alex Pfeiffer, directeur de communication adjoint de la Maison Blanche. "Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera", a de son côté assuré le secrétaire à la défense américain, Pete Hegseth. Une chose est sûre, les bombardiers B-2, les seuls capables de transporter les bombes perforantes GBU-57, sont pour l'instant absents de la base américaine de Diego Garcia, dans l'océan indien.Pendant ce temps, l'Iran semble à la merci des frappes israéliennes. Alors que plusieurs fortes détonations ont été entendues à Téhéran ce mardi, le régime des mollahs constate avec horreur qu'une multitude d'agents du Mossad, le renseignement extérieur israélien, a préparé depuis des mois l'offensive en sabotant les batteries de missiles sol-sol, en mettant hors d'état de nuire les systèmes de défense anti-aériens, et en visant spécifiquement des scientifiques du programme nucléaire iranien. Ce mardi, l'agence de presse iranienne IRNA a par ailleurs rapporté sur sa chaîne Telegram qu'une cyberattaque avait eu lieu contre les infrastructures de la banque Sepah. Huit mois après déclenché simultanément et à distance des milliers d'explosions de bipeurs de responsables du Hezbollah au Liban, les services de renseignement israéliens prouvent une fois de plus leur maîtrise tactique. L'État-major israélien a qualifié l'opération "Lion dressé" de "plus grand succès dans la collaboration entre les services de renseignements et l'armée dans toute l'histoire du pays".À l'étranger, la diaspora iranienne s'inquiète. Lundi, plusieurs personnalités iraniennes, dont les Prix Nobel de la paix Narges Mohammadi et Shirin Ebadi, ont appelé dans une tribune au Monde à l'arrêt des hostilités entre les deux pays, tout comme à l'arrêt du programme nucléaire iranien. "Le peuple iranien (…) ne doit pas être sacrifié au nom des ambitions nucléaires et géopolitiques d'un régime autoritaire", écrivent-ils. D'Iran, où Narges Mohammadi a été emprisonnée pendant des années, à Paris où son mari Taghi Rahmani et leurs deux enfants ont trouvé refuge, la famille ne cesse de dénoncer la dictature des mollahs et la répression des femmes en Iran. Aujourd'hui en sécurité à Paris, le journaliste et militant iranien a lui-même passé 14 ans de sa vie en prison et connu la torture et les conséquences de l'isolement prolongé. Depuis Paris, les trois membres de la famille soutiennent leur mère, dont le visage est désormais connu dans le monde entier.Que préparent les États-Unis en déplaçant leurs troupes ? Comment les agents du Mossad ont-ils permis la réussite de l'opération israélienne en Iran ? Et que pense la diaspora iranienne de ce nouveau conflit ?LES EXPERTS :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre- Alain BAUER - Professeur de criminologie - CNAM- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Mariam PIRZADEH - Rédactrice en chef, ancienne correspondante à Téhéran - France 24- Piotr SMOLAR (en duplex de Washington) - Correspondant aux Etats-Unis - Le Monde
durée : 00:04:50 - Le Reportage de la rédaction - Le salon du Bourget s'ouvre avec 2 400 exposants venus de 48 pays. Malgré une forte demande d'avions, les sous-traitants du secteur peinent à produire, freinés par l'inflation, le manque de main-d'œuvre et les tensions géopolitiques.
La Sierra Leone est l'un des pays les plus exposés à l'érosion côtière au monde. Près de 2 millions de personnes établies le long des côtes encourent aujourd'hui le risque de perdre leur habitation et leurs moyens de subsistance. De nombreuses familles ont par exemple déjà dû quitter l'île Plantain, située à plusieurs heures de bateau de la capitale, Freetown. L'île, qui comptait autrefois 5 000 habitants, s'est dépeuplée face à la montée rapide du niveau de la mer. Les plus pauvres n'ont de toute façon nulle part où aller. L'histoire de l'île Plantain, en Sierra Leone, semble sur le point d'être effacée. Une partie des vestiges de cet ancien comptoir commercial portugais a déjà été engloutie par l'océan. « Je dirais qu'à peu près deux tiers de l'île ont disparu. Dans les années 1970, les gens cultivaient la terre ici, mais ces champs n'existent plus. À l'époque, ils pouvaient aussi chasser les gros rongeurs, mais ces animaux ont, eux aussi, disparus », se souvient Charles Barlay, officier de la marine sierra-leonaise. Il vit à Shengue, la bourgade qui fait face à l'île de plantain, sur la côte. « Je dirais que presque 200 maisons ont disparu dans la mer. Il y avait trois mosquées ici, mais il n'en reste qu'une seule. La FAO avait fait construire des bandas pour sécher le poisson. Ça aussi, c'est parti », se remémore-t-il. Difficile de dire combien d'habitants vivent encore ici. Quelques milliers, peut-être même seulement quelques centaines. À la pointe de l'île Plantain, une fine langue de sable permet de rejoindre les grandes huttes dans lesquelles le poisson est fumé. Hafsatu dort dans l'un de ces bandas depuis qu'elle a perdu sa maison. « Il était minuit, toute la famille dormait, quinze personnes en tout, quand une grosse vague est entrée d'un coup dans notre maison et a tout emporté. Nous aimerions partir d'ici, car la terre rétrécit et nous avons peur. Si j'avais de l'argent, je le ferais, mais je n'ai aucune économie. Sinon j'aimerais m'installer à Tombo, le gros port de pêche sur le continent », raconte-t-elle. Malgré le déclin de l'île, la plupart des jeunes continuent à devenir pêcheurs comme leurs pères, faute d'alternative. C'est le cas de Mohammed Dangoa : « J'ai étudié jusqu'au lycée, mais maintenant, je vais en mer. Pourtant, il y a moins de poissons, car certains pêcheurs ont raclé les fonds avec leurs filets jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Donc, nous sommes obligés d'aller très loin pour trouver du poisson ! Certains de mes amis qui le pouvaient sont partis, pour essayer de trouver un meilleur travail ailleurs dans le pays, parce qu'ici, il n'y a rien. » Et les effets du changement climatique sur la vie quotidienne des pêcheurs ne sont pas toujours visibles à l'œil nu, rappelle Henry David Bayo, qui travaille pour l'Agence de protection de l'environnement. « Avec l'érosion, l'eau salée s'est infiltrée et s'est mélangée à l'eau des nappes phréatiques. Même trouver de l'eau potable sur l'île est devenu difficile. Ce qui a des implications sur la santé des habitants. On observe aussi des changements dans les courants marins, ce qui a des conséquences sur la pêche. Et puis le plancton par exemple ne survit pas à la hausse de la température de l'eau », explique-t-il. Un projet de restauration des mangroves est notamment à l'étude pour tenter de sauver ce qui reste de l'île plantain, avant que l'océan ne l'avale entièrement. À lire aussiSierra Leone: le désarroi des habitants de l'île Plantain, menacée par la montée des eaux [1/2]
En ce mois de juin, les théâtres russes commencent à envoyer leurs programmes de rentrée avec des pièces mettant en valeur ce que Vladimir Poutine continue à appeler « l'opération spéciale ». Jeux vidéo, films, séries télé, toute l'industrie du loisir et de la culture est mise à contribution. Objectif : toucher le grand public. Avec, à ce stade, un succès encore mitigé chez les spectateurs. De notre correspondante à Moscou, En septembre, Irkoutsk accueillera la 15e édition de son festival national biennal de théâtre. Notamment sponsorisée par Gazprom, la compétition accueillera aussi en parallèle un laboratoire dont le thème est cette année « l'Opération militaire spéciale dans l'art théâtral moderne ». Vingt-huit candidatures de pièces originales écrites en russe, jamais mises en scène ni publiées auparavant ont été acceptées. Trois seront ensuite sélectionnées pour être jouées en public. Ce n'est qu'une des nombreuses illustrations de l'effort des autorités pour pousser une culture grand public toute tournée vers le soutien à son « opération spéciale ». Souci prononcé d'être proche des combattants De la capitale russe à Saint-Pétersbourg, de Kaliningrad à Vladivostok en passant par Kazan et Novossibirsk, cette année encore plus que les précédentes, chaque grande ville ou moyenne de Russie a vu se jouer dans ses théâtres au moins une pièce dite « patriotique », illustrant ou vantant l'effort de guerre de l'armée russe, héroïsant ses soldats, avec un souci prononcé d'être aussi proche des combattants que possible. À Moscou cette année, sur la scène du célèbre « Sovremennik », se jouait une pièce intitulée Call Sign Silence : l'histoire du nouveau départ dans la vie civile d'un vétéran handicapé revenu à la vie civile, « renforçant le moral des citoyens de Russie » selon certaines critiques. Dans les journaux de petites villes comme Yoshkar-Ola, à un peu plus de 800 km de la capitale, on peut aussi lire à propos de la présentation d'une pièce ce type de description : « Des témoins des événements ont aidé les artistes à recréer des actions militaires réalistes sur scène (..) Ils ont enseigné comment tenir correctement une mitrailleuse et exprimer la douleur d'une blessure pour que le spectateur vous croie ». Ces « témoins des événements » sont bien sûr les soldats. Même le théâtre amateur ou les troupes des écoles s'y sont mis. « Des films et des poèmes écrits parfois trop rapidement » Sur le grand et le petit écran, on peut aussi aujourd'hui voir des films et des séries dans la même veine que le premier modèle du genre : une série intitulée 20/22, soit une histoire d'amour contrariée qui se déroule pendant le siège de Marioupol, présentant, dans le droit fil du narratif du Kremlin, les soldats russes comme libérant la ville d'un fascisme destructeur. Malgré tous les efforts des institutions, disposant souvent d'un budget généreux pour subventionner toute proposition, le public n'est pourtant pas toujours au rendez-vous. La faute à une qualité qui laisserait à encore à désirer, juge une critique d'art qui fait autorité en Russie : « Aujourd'hui, le point de vue très patriotique trouve un débouché artistique, mais je ne vois pas encore une véritable forme d'art, juge-t-elle. Pour l'instant, et ce n'est que mon opinion personnelle, ce ne sont que des tentatives. Et elles ne sont pas toutes professionnelles. Il y a des films souvent réalisés à toute vitesse, ou bien des poèmes écrits très rapidement. On voit bien aussi ce qu'on appelle la poésie « Z ». Mais dans ce domaine, il n'y a tout simplement pas de bons poètes. Enfin, peut-être un. Il y a Igor Karaulov, qui est généralement considéré comme un vrai écrivain. Mais à bien des égards, ce sont des poèmes aux formes très simples, sans véritable élaboration. » À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences Difficile d'échapper à la production « patriotique » La qualité insuffisante est souvent invoquée par les spectateurs qui revendiquent ne pas être intéressés. « Si vous êtes en vacances, vous n'irez pas au cinéma voir ce type de film, même si on vous donne une réduction de 95%. Personne n'en a envie, car c'est mal fait, ça n'a rien à voir avec l'art », explique un jeune étudiant. Ils sont aussi encore nombreux ceux qui cherchent à fuir le plus possible dans leur vie privée, sur leur temps libre, tout ce qui peut leur rappeler la guerre. Comme cette psychologue moscovite, la quarantaine, qui explique : « Je ne regarde pas ce genre de cinéma et je ne l'ai jamais fait, car il provoque des émotions que je n'aime pas vraiment ressentir. Je suis assez sensible et j'essaie de me concentrer sur le positif. Dans ce genre de films, il y a toujours un côté dramatique et douloureux, que, personnellement, j'essaie de minimiser, car je vis déjà suffisamment d'expériences douloureuses dans ma vie. Et on entend parler de morts tous les jours. » Au box office russe de 2025 jusqu'ici, trois films sur le podium : le conte de fées Le Magicien de la cité d'Émeraude (version soviétique du magicien d'Oz), Nezha vaincra le Roi Dragon, un dessin animé chinois, Le Prophète, une biographie de Pouchkine pour adolescents. Il y a bien un film de guerre dans le Top 10, mais il s'agit d'un film d'anticipation qui se déroule dans les fonds marins. Pourtant, à en croire un jeune Moscovite, il est difficile d'échapper à la production contemporaine « patriotique » : « Bien sûr, la propagande est moins oppressante aujourd'hui qu'en URSS. On ne vous dit pas de toutes parts qu'il faut absolument voir tel film, mais le ressenti est très similaire. Mais même si vous n'êtes pas obligé de voir telle ou telle production parce que vous n'en avez pas envie, vous vous retrouverez forcément de toute façon à voir la bannière ou la publicité et vous ressentirez cette émotion écœurante. » Trop de pression peut-être, surtout pour ceux qui, comme ce jeune homme, doivent déjà garder leurs opinions anti-guerre en Ukraine pour eux et s'évader, seuls devant un écran d'ordinateur, en regardant grâce aux VPN des films et séries interdits. Cela n'empêche pas, parfois, des petits gestes, comme celui d'un étudiant qui cet hiver a laissé un commentaire sur le site internet d'un théâtre de Moscou, critiquant la présence de la lettre « Z » sur sa façade. Pour expliquer ces quelques lignes à RFI, il avance : « Je ne soutiens pas l'opération spéciale, je ne soutiens pas la guerre, ni le régime actuel, je pense que toute sa politique est extrêmement mauvaise, et j'essaie de m'y opposer autant que possible. Donc, je n'irai plus jamais dans ce théâtre tant qu'un « Z » y est suspendu. Je pense d'ailleurs que se rendre dans un tel théâtre est un soutien indirect. D'ailleurs, je ne monterai pas non plus dans un bus sur lequel la lettre Z est affichée. Je sais bien que dans la situation actuelle, il est extrêmement difficile de ne montrer aucun soutien, que tout le monde est sous une pression folle, mais je pense que n'importe quel théâtre peut quand même se permettre de ne pas accrocher une énorme lettre Z sur la façade. » À lire aussiRussie: le pouvoir conforte sa reprise en main sur la culture « Faire profil bas n'est pas se taire » Pour combien de temps encore ? Depuis 2022, les autorités ont méthodiquement procédé : elles ont visé toutes les têtes des grandes institutions culturelles connues à Moscou ou à Saint-Pétersbourg. Toute direction jugée pas assez favorable au pouvoir et à sa décision d'envoyer ses soldats en Ukraine a été remplacée par des figures dont la loyauté aux yeux de tous ne pouvait faire aucun doute. A la tête de grands musées, on retrouve par exemple aujourd'hui des personnalités réputées proches des services de sécurité. Parfois, certains d'entre eux siègent simplement au conseil d'administration, mais cela suffit pour assurer un verrouillage désormais total. Quant aux artistes critiques, ceux qui n'ont pas fui courent un risque très élevé de se retrouver derrière les barreaux. Le terme « critique » recouvre d'ailleurs un champ très large. Témoin l'affaire de la metteuse en scène Evguenia Berkovitch et de la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, condamnées en juillet dernier à quasiment six ans de colonie pénitentiaire par un tribunal militaire. Motif : « apologie du terrorisme ». En cause officiellement : leur pièce de théâtre intitulée « le faucon », Saluée par la critique et le public, elle avait reçu en 2022 deux Masques d'or, la plus prestigieuse récompense du théâtre russe. Elle raconte l'histoire de jeunes femmes russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser. Soit, disent les artistes qui ont toujours clamé leur innocence, l'inverse de ce qui leur est reproché. D'Evguenia Berkovitch, et des motifs de son arrestation, une personnalité du monde culturel russe dit : « Mon opinion personnelle est que le vrai problème est qu'elle n'était pas capable de se taire, sur aucun sujet. Evguenia a toujours dit que le théâtre ne pouvait pas être en dehors de son temps, en dehors des événements. Que si le théâtre ne parle pas ce qu'il se passe dans le monde, au moment où ça se passe, alors cela signifie qu'il n'est pas honnête » Sans débouchés possibles pour exprimer leur vision – une des personnes rencontrées lors de ce reportage parle de « zone de silence » –, aujourd'hui les artistes qui ne soutiennent pas activement la politique du pouvoir et qui sont restés en Russie se réfugient, dit cette personnalité du monde culturel, dans l'expression de leurs idées de la manière « la plus allégorique possible ». À lire aussiRussie: le musée du Goulag à Moscou fermé Un jeu vidéo russe sur la guerre en Ukraine « Malheureusement, reprend-elle, il y a maintenant une fracture entre "ceux qui sont partis" et "ceux qui sont restés". Beaucoup de gens qui sont partis ont commencé à critiquer très durement ceux qui sont restés en leur disant : "Vous avez cédé, vous avez abandonné, il est impossible de rester dans ce pays sans devenir un salaud". Je pense que ce n'est pas vrai. Qu'il y a toujours des options. Qu'il y a une différence entre se taire et faire simplement profil bas. La question est de savoir comment vous le faites, et quel genre de personne vous êtes. Même si pour moi, même si la guerre se terminait, la situation sur le plan intérieur ne changera pas. » Le pouvoir renforce chaque jour un peu plus son investissement dans la culture. Vladimir Poutine a ainsi ordonné ce printemps la création d'un lieu à Moscou tout entier dédié à promouvoir « le théâtre patriotique moderne ». Date butoir : le 30 novembre prochain. Une production nationale russe en tout cas, semble elle, à en croire en tout cas son chef de projet, tirer largement son épingle du jeu. Il s'agit d'un jeu vidéo intitulé Squad 22: ZOV. Décrit comme « basé sur l'expérience réelle de la guerre des vétérans russes en Ukraine », il propose des volets comme « Campagne de printemps du Donbass, 17 missions sur les combats de 2014 », ainsi que « Marioupol 2022 » et « Contre-offensive ukrainienne 2023 » et revendique 100 000 utilisateurs quotidiens sur la page internet où on peut le télécharger depuis fin janvier dernier. Présenté sur la plate-forme Steam depuis le 30 mai dernier – et bloqué sur son segment ukrainien –, il y est décrit comme « officiellement recommandé par l'armée russe comme manuel de tactiques d'infanterie de base pour l'entraînement des cadets et de la Iounarmia (organisation d'État russe pour les jeunes cadets de l'armée) », plaçant le joueur « aux commandes d'équipes de soldats russes qui combattent les forces armées ukrainiennes, font des prisonniers et libèrent des otages ». Ce même 30 mai dernier, le chef de projet affirmait au quotidien légitimiste les Izviestia que 54% de son chiffre d'affaires provenait déjà... des États-Unis. À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences
Nelly est l'aidante de son mari, qui a subi une lourde opération et lutte contre un cancer invasif de la vessie. Elle exprime les défis émotionnels et logistiques liés à la perte d'autonomie de son mari, tout en soulignant l'importance de prendre soin d'elle-même pour mieux l'accompagner. Malgré les difficultés, elle envisage de prendre quelques jours de repos avec ses petits-enfants pour se ressourcer. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une nuit calme de la mi-juillet 1709 à Versailles : le vieux Louis XIV observe une cassette scellée. Il y a quelques jours, le monarque a ordonné la destruction de l'entièreté des archives royales concernant le plus grand scandale de son règne. Trente ans après la fin de l'affaire des poisons, le souverain souhaite plonger cette histoire dans un “éternel oubli.” Empoisonnements en série, sorcellerie, messes noires, rebondissements sordides et secrets d'État… Avec 442 personnes inculpées issus de toutes les strates de la société et des victimes innombrables, l'affaire qui nous occupe aujourd'hui a durablement marqué l'histoire de la justice française.C'est la fin d'une époque pour Athénaïs de Montespan. Pièce après pièce, elle voit son mobilier luxueux quitter ses appartements du château de Versailles. Une partie rejoint le réduit qu'elle occupera désormais dans les soupentes du palais. Difficile de croire à cet instant que quelques années plus tôt, la belle marquise régnait en maître sur le coeur du Roi Soleil. Et, par lui, sur toute la Cour de Versailles.
Quelle prison pour les séniors, une population à la santé fragile ? Reflet de l'évolution démographique, en Allemagne, la population carcérale ne cesse de vieillir. La plus grosse unité de prisonniers séniors du pays se trouve à Bielefeld-Senne, en Rhénanie, à l'ouest du pays. C'est une prison ouverte et le concept serait particulièrement bien adapté à cette population âgée. Difficile de penser à une prison quand on franchit la porte de l'établissement pénitentiaire de Senne, à 200 km à l'est de Cologne. Ici ni barreaux, ni parloir. Le hall donne directement sur le parc. Trois prisonniers vêtus d'un t-shirt rouge passent la serpillère. Tous les espaces sont ouverts et les cheveux gris ou blancs dominent. La directrice du département sénior, Meike Mönikes : « Nous voyons ici beaucoup de personnes atteintes de vieillissement précoce, par rapport au reste de la population. Nous avons des personnes atteintes de diverses formes de démence, de cancers, des personnes qui ont du mal à se déplacer, ont besoin d'un déambulateur. »Comme le reste de la population, la population carcérale vieillit en Allemagne. Et les séniors ont des besoins spécifiques. À la prison de Senne, les départements réservés à 87 séniors occupent deux étages accessibles par ascenseur : « Il y a deux ascenseurs. Le long des murs, il y a une balustrade qui court tout le long du couloir, une salle de bain avec des douches. Et dans chaque département de douche, il y a des poignées pour s'accrocher et un tabouret sur lequel on peut s'assoir pour se laver. »Un taux d'échec proche de zéroLe détenu affecté à la bibliothèque nous fait visiter sa chambre : « Entrez ! pendant des années, j'ai été dans une autre prison, fermée. Mais ici, je suis redevenu un être humain. »La réinsertion, c'est le crédo de la directrice, Kerstin Höltkemeyer-Schwik : « Dans une prison fermée, vous ne pouvez pas préparer les gens à la liberté. Une prison fermée, c'est comme apprendre à nager hors de l'eau. Pour ça, il faut leur donner petit à petit plus de liberté, aussi en dehors de la prison. C'est de toute façon bien plus sûr pour la société dans son ensemble. »Tous les personnels en sont convaincus, le concept de la prison ouverte a fait ses preuves. À Senne, le taux d'échec est stable, entre 0,1 et 0,3% des prisonniers, qui ne rentreraient pas à la fin du week-end par exemple. Reste un défi, la fin de vie en prison. Et le développement de soins palliatifs sur place pour ceux qui, détenus de longue date, préfèreraient finir leurs jours dans le seul environnement qu'ils connaissent.
REDIFF - Richard est routier. Il est seul toute la semaine au volant de son camion. Une solitude parfois difficile à gérer. Mais aussi un rythme qui rend difficile sa vie de famille. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.