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La France accueille cette semaine la troisième Conférence des Nations unies sur l'océan, à Nice. Le pays a une grande responsabilité dans la protection des mers : grâce à ses territoires d'outre-mer, il compte la deuxième plus grande zone économique exclusive, après les États-Unis. Le gouvernement se targue d'être un modèle en la matière, et soutient que plus de 30% de ses eaux sont protégées. Or, dans la pratique, cela est loin d'être le cas. Sébastien Farcis est parti en reportage dans la région des Hauts-de-France, au bord de la Manche, où d'énormes chalutiers pêchent sans limites dans les aires marines protégées françaises. De notre envoyé spécial à Boulogne-sur-MerLaetitia Bisiaux avance sur le quai de Boulogne-sur-Mer, le plus important port de pêche de France. Et grâce à une application de téléphone, cette spécialiste de l'association environnementale Bloom, identifie les chalutiers présents au large. Y compris ceux qui ne devraient pas être là.« Le Zeeland qui mesure 115 mètres, qui est dans l'aire marine, protégée des Bancs de Flandres. Vous avez aussi un bateau qui s'appelle l'Africa, qui mesure 126 mètres avec une vitesse assez faible. Ce n'est pas du transit, c'est vraiment de la pêche. Donc, rien que l'aire marine protégée des Bancs de Flandres, on peut compter le nombre de points bleus : ils sont une quinzaine dans une toute petite zone qui est censée être protégée pour l'habitat. Et on a des navires de pêche qui pêchent vraiment le fond, qui sont conçus pour racler le fond marin. »Cette région des Hauts-de-France compte trois aires marines protégées. En tout cas sur le papier. Car beaucoup de pêcheurs, eux, n'en connaissent pas l'existence, à l'instar de Pierre Leprêtre, il est propriétaire du chalutier Le Marmouset III. Et il est en train de débarquer une cargaison de deux tonnes d'encornet et de merlan. « Et en face de Calais, dans les eaux anglaises, les Anglais ont mis une grande aire marine protégée et là, on ne peut plus aller dedans. Normalement, il y a du poisson. » Et du côté français, n'y a-t-il pas d'aires marines protégées ? « Il n'y en a pas encore. Après, c'est en pourparlers, mais bon... »Raréfaction du poissonL'association Bloom a calculé qu'en 2023, les navires de plus de 15 mètres ont pêché autant à l'intérieur des aires marines protégées françaises qu'en dehors. Un paradoxe. Dans les Hauts-de-France, certaines techniques destructrices, comme la senne démersale, qui déploie des filets de 2 km², empirent la situation. Et ceci achève les pêcheurs artisanaux plus respectueux de cette faune marine, comme Laurent Merlin : « Il n'y a plus rien le long de nos côtes, tout est rasé, on ne pêche plus un poisson. Et du coup, pour pêcher un peu de sole, on doit partir loin. Et là, c'est de pire en pire. Regardez, j'ai deux collègues, ils ont fait 37 miles de route aller pour pêcher un peu de sole. Ils n'avaient même pas 100 kilos avec la marée de face, ils ont mis cinq heures pour y aller, alors qu'avant, on mettait une demi-heure, une heure, on sortait, on pêchait la sole quoi. »Le Comité régional des pêches affirme avoir fait installer des rondelles en caoutchouc sur les filets pour réduire l'impact sur les fonds marins de ces zones. Mais le résultat de cette technique n'a pas été mesuré, et selon les standards internationaux, elle demeure incompatible avec la protection d'une aire marine.À lire aussiConférence de Nice: en quoi les océans sont importants?
Ecoutez La recette de Jean-Sébastien Petitdemange du 30 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le supplément de ce dimanche, et à l'occasion de la première journée mondiale des glaciers (21 mars), en première partie, nous partons pour le mont Kenya qui voit disparaître son glacier à cause du changement climatique. Ce phénomène est lourd de conséquences pour l'agriculture. En deuxième partie, direction le Gabon, où la ligne empruntée par le train transgabonais depuis 40 ans sera bientôt rénovée. Sur le mont Kenya, le glacier disparait, l'agriculture est menacéeNous célébrons demain, le 21 mars, la première journée mondiale des glaciers… une nouvelle date créée pour lancer un signal d'alarme : partout dans le monde, à cause du réchauffement climatique, les neiges fondent et les glaciers disparaissent. Ce qui met en péril l'alimentation des populations en eau douce. Et c'est particulièrement le cas en Afrique : le continent compte trois chaînes de montagnes glaciaires. Trois glaciers, qui pourraient disparaitre dans moins de 15 ans. Nous vous emmenons près de l'un d'entre eux : le mont Kenya a perdu 90% de sa glace en un siècle. Cela entraîne de vives tensions dans la vallée, auprès des agriculteurs et villageois qui dépendent de cette ressource en eau.Un Grand reportage d'Albane Thirouard qui s'entretient avec Sébastien Farcis.Le train transgabonais, la difficile modernisation d'une ligne de vie C'est l'une des colonnes vertébrales de l'économie gabonaise: le train transgabonais traverse le pays depuis plus de 40 ans, coupe à travers les fleuves et la savane, et d'Owendo à Franceville, offre une ligne de vie à des milliers de personnes. Il transporte, aussi, le bois et le précieux manganèse. Cette ligne, lancée par Omar Bongo, vieillit cependant. Un nouveau programme de rénovation du rail a été lancé, mais il faudra encore d'importants investissements pour qu'il aboutisse. C'est donc l'un des grands projets d'infrastructures que devra reprendre le futur président, élu le 12 avril 2025.Un Grand reportage de François Mazet qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré, en première partie, à l'esclavage moderne. Direction la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie, où des mafias chinoises ont monté des centres de fraude en ligne. Des victimes sont retenues de force pour travailler en tant que cyber-esclaves, ils risquent même la mort. En deuxième partie, direction les États-Unis, avec l'expulsion de centaines de migrants indiens illégaux, qui avaient choisi de prendre le risque de quitter leur pays d'origine pour les États-Unis, en vue d'y trouver un emploi et vivre décemment. Fraude en ligne et esclavage moderne, enquête sur les usines de cybercriminalité de BirmanieIls sont attirés par des emplois bien rémunérés, mais finissent enfermés, à travailler de force, battus et parfois assassinés. Des dizaines de milliers de personnes, de toutes nationalités, sont retenues à la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie, dans des zones de jungle, contrôlées par des groupes armés birmans. C'est là que des mafias chinoises ont monté ces centres de fraude en ligne.En février 2025, une grande opération de police a permis de libérer 7 000 victimes. Mais des milliers d'autres sont toujours retenus. Carol Isoux a enquêté pendant de longs mois, et a pu entrer en contact avec certains de ces cyber-esclaves, qui nous révèlent leurs conditions de vie inhumaines.Un Grand reportage de Carol Isoux qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Les migrants indiens expulsés par Donald Trump, symbole de la crise économique en Inde Pour l'Inde, la réélection de Donald Trump comme président des États-Unis a eu une conséquence immédiate et brutale : le renvoi de centaines de migrants illégaux. Ces dernières semaines, ils arrivent donc en Inde par avions militaires, enchaînés, comme des esclaves. L'humiliation est grande, surtout pour le Premier ministre nationaliste indien, Narendra Modi, proche de Donald Trump. Mais, plus gravement, cela révèle le désespoir de millions d'Indiens, qui ne trouvent pas de travail chez eux, et sont prêts à risquer leur vie pour entrer aux États-Unis.Un Grand reportage de Côme Bastin qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'Irak où il y a 37 ans, plus de 180 000 Kurdes ont été assassinés par l'armée de Saddam Hussein. En deuxième partie, direction le Pakistan, où la tendance est de posséder des fauves domestiques et, plus couramment, au sein de familles aisées. Génocide d'Anfal : le deuil impossible des Kurdes irakiensIl y a 37 ans, en Irak, l'armée de Saddam Hussein lance une rafle contre les Kurdes du nord du pays, c'est l'opération Anfal. En quelques semaines, la population de villages entiers est décimée, 180 000 Kurdes sont alors assassinés. Après des années d'attente, la Cour suprême irakienne a reconnu le caractère génocidaire de cette campagne meurtrière, ce qui ouvre la voie à un travail de fouille et de mémoire. Et c'est ce que nous allons illustrer aujourd'hui.En janvier 2025, en effet, un charnier a été exhumé dans le désert du sud du pays, révélant les restes de 153 femmes et enfants kurdes. Pour les rescapés d'Anfal, cette découverte ravive l'espoir de retrouver les corps de leurs proches.Un Grand reportage de Lucas Lazo qui s'entretient avec Sébastien Farcis.Lions et tigres de compagnie, une obsession pakistanaiseAu Pakistan, avoir un lion ou un tigre domestique à l'instar d'un chat ou d'un chien est de plus en plus tendance. Riches hommes d'affaires, industriels, propriétaires terriens ou trafiquants, ont leur zoo personnel. Sur les réseaux sociaux, pour des influenceurs, s'exhiber avec un félin sauvage est un symbole de puissance chic et choc. Les gros félins domestiqués seraient des centaines au Pakistan. Les organisations de défense de la cause animale dénoncent les mauvais traitements, les autorités laissent faire, la loi est permissive.Un Grand reportage de Shahzaib Wahlah, Sonia Ghezali (avec la collaboration de Talha Saeed) qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré, en première partie, à Berlin, en Allemagne, qui mène des défis en vue de s'adapter au mieux au changement climatique. En deuxième partie, direction le Pérou, aux côtés du peuple des Mashco Piro. Berlin, ville éponge: sur la voie de l'adaptation au changement climatiqueBerlin vit la plus importante transformation de son histoire. Comme d'autres grandes villes dans le monde, la capitale allemande et ses quatre millions d'habitants doivent faire vite pour s'adapter aux effets du changement climatique. La municipalité a donc adopté un nouveau concept : celui de la « ville-éponge ». Il s'agit de permettre à la terre d'absorber l'eau. Ou bien de la collecter pour la rendre ensuite disponible en période de sécheresse. Depuis 2018, pour chaque nouvelle construction, plus aucune goutte de pluie ne doit partir dans les canalisations. Cela pose des défis considérables et oblige à trouver des solutions innovantes.Un Grand reportage de Stefanie Schüler qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Au plus près des Mashco Piro, un peuple isolé du PérouIls refusent tout contact avec l'extérieur. Entre le Pérou et le Brésil, au moins 48 peuples dits non contactés, ont été identifiés. L'un des plus nombreux est celui des Mashco Piro, qui compterait plus de 750 membres, répartis dans l'Amazonie. Ces dix dernières années, toutefois, les tensions s'accroissent avec les villageois qui vivent à côté de leurs réserves. Entre peur, préjugés et affrontements, les deux mondes tentent de cohabiter.Un Grand reportage de Juliette Chaignon qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'Argentine, où les crimes de la dictature peinent à être punis même si les anciens militaires ont été condamnés. En deuxième partie, direction le Brésil, où l'addiction aux paris en ligne est un véritable fléau qui endette bien souvent les familles les plus modestes. En Argentine, le démantèlement silencieux de la mémoire de la dictatureEn Argentine, les crimes de la dictature militaire continuent à hanter une partie de la société. Cela fait plus de 50 ans que ce régime a pris fin, mais tous les ans, de nouvelles familles, séparées de force à l'époque sont réunies… Et des anciens militaires sont condamnés. Or, ce travail de justice et de réparation est aujourd'hui entravé : le nouveau président Javier Milei coupe les budgets des centres d'archives et des associations de victimes. Sous couvert d'une réduction des dépenses publiques, c'est tout un travail de mémoire qui est menacé.Un Grand reportage de Théo Conscience qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Brésil: la fièvre des jeux en ligne3 milliards d'euros, c'est ce que dépensent chaque année les Brésiliens dans les paris en ligne, on commence par miser sur un score d'un match de football sur son téléphone et rapidement, ce jeu devient une drogue qui engloutit les économies des plus modestes et fait sombrer des familles entières dans la précarité. Pendant des années, le gouvernement brésilien a fermé les yeux sur ce fléau avant d'imposer enfin, cette année, une taxe sur ses plateformes de paris. Toutefois, rien n'est fait pour limiter les publicités omniprésentes et la population continue donc de s'endetter.Un Grand reportage de Sarah Cozzolino qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré au départ pour une reconstruction. En première partie, direction l'Italie, avec la mafia calabraise dont les activités criminelles sont souvent familiales. Comment des enfants de mafieux font-ils pour briser la chaîne du crime ? En seconde partie, direction la Corée du Sud, où des jeunes Nord-Coréens ont fait le choix de tout quitter pour se construire un avenir côté Sud. En Italie, grandir loin de la mafiaEn Italie, la mafia calabraise - la N'Drangheta - est considérée comme l'organisation criminelle la plus redoutable et la plus puissante. Ce sont les liens du sang qui constituent les clans. Les activités criminelles se transmettent de père en fils. Pour briser la chaîne du crime, le juge italien Roberto Di Bella a imaginé le programme « Liberi di scegliere ». En italien, cela veut dire : Libres de choisir : entre un destin criminel ou une nouvelle vie.Pour cela, les enfants de mafieux sont exfiltrés et envoyés loin de la Calabre, loin de leur famille et de la mafia.Comment reconstruire sa vie loin des siens ? Comment proposer une alternative aux enfants qui se sont construits avec les règles de la criminalité organisée ?Un Grand reportage de Cécile Debarge qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Les Nord-Coréens de la génération Z connaissent les codes Ils ont grandi dans l'un des régimes les plus autoritaires du monde, avant de réussir à s'enfuir. Des milliers de jeunes Nord-Coréens ont traversé la frontière ces dernières années avec leurs parents, et refont leur vie chez leur voisin du Sud. Du jour au lendemain, ils doivent s'adapter à un monde capitaliste et compétitif, très éloigné de leur société d'origine. Difficile, mais pas impossible. Les jeunes Nord-Coréens ont plein de ressources. Et s'en sortent mieux que leurs parents.Un Grand reportage de Célio Fioretti qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Dans le supplément de ce dimanche, le sujet est l'emploi. En première partie, les salariés des verres Duralex ont repris leur entreprise qui était à nouveau en redressement judiciaire en 2024.En deuxième partie, à l'occasion du Salon international de l'Agriculture qui se tient à Paris, la parole est donnée aux agriculteurs. Les verres Duralex rebondissent en coopérativePour la sixième fois de son histoire, Duralex s'est retrouvée en 2024 en redressement judiciaire. Cette fois-ci, les salariés eux-mêmes ont proposé de reprendre l'entreprise, sous la forme d'une Scop, une coopérative. Les 226 emplois ont été conservés. La mutation de l'entreprise est toutefois un défi économique, dans une France qui peine à faire face à la désindustrialisation. RFI a suivi les salariés de la Scop Duralex pendant près de six mois. Un Grand reportage de Justine Fontaine qui s'entretient avec Sébastien Farcis.Agriculteurs : comment continuer à vivre de ce métier dans 10 ans ?Faiblesse des revenus, complexité administrative, changement climatique… le métier d'agriculteur est en crise. À l'occasion du Salon de l'Agriculture qui referme ses portes ce dimanche 2 mars 2025, RFI donne la parole à celles et ceux qui nourrissent les Français. Avec une question : comment voient-ils leur profession dans dix ans ? De l'Oise au Val d'Oise, rencontre avec deux céréaliers. Ils cultivent les mêmes récoltes avec passion, mais ne proposent pas les mêmes solutions pour l'avenir de leur travail…Un Grand reportage de Nicolas Feldmann (et Igor Strauss) qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré entièrement à la guerre en Ukraine. En première partie, les Ukrainiens fatigués et résignés après trois ans de guerre menée par la Russie. En seconde partie, des mercenaires étrangers, dont des Colombiens, viennent pour combattre aux côtés des Russes ou des Ukrainiens, en échange d'un bon salaire. Après 3 ans de guerre, les Ukrainiens résignés Cela fait trois ans, aujourd'hui, que la Russie a lancé son invasion de l'Ukraine. La population ukrainienne, est épuisée. Sur le front, l'armée résiste mais les forces russes continuent d'avancer dans l'est du pays. C'est ce moment que Donald Trump choisit pour engager des négociations directes avec Vladimir Poutine, provoquant stupeur et inquiétude en Ukraine.Un Grand reportage de Julien Chavanne (avec Boris Vichith & Hlib Yehorov) qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Guerre en Ukraine : ces mercenaires colombiens qui partent au front Depuis trois ans déjà, l'agression russe ravage l'Ukraine. Les villes sont dévastées, la population épuisée. Mais certains voient dans cette guerre, une opportunité. Ce sont les milliers de mercenaires étrangers qui sont engagés pour combattre des deux côtés. Parmi eux, des centaines de Colombiens. Ils sont généralement vétérans et accourent derrière la promesse d'un salaire alléchant. mais une fois sur place, c'est l'horreur qui les submerge. Et peu d'entre eux reviennent vivants.Un Grand reportage de Najet Benrabaa qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'Allemagne où vont avoir lieu les élections législatives aujourd'hui. L'immigration et le déclin économique font partie des thèmes qui portent au sommet l'extrême droite. En deuxième partie, direction la Tunisie, nous nous intéressons à la diaspora qui souhaite rentrer et investir dans le pays. Élections législatives en Allemagne: la hantise du déclin économiqueLe 23 février 2025, auront lieu des élections législatives cruciales en Allemagne. Cruciales parce que le SPD (Parti social-démocrate d'Allemagne) du Chancelier Olaf Scholz est en très mauvaise posture face à la CDU (Union chrétienne-démocrate d'Allemagne) - le parti conservateur - emmené par Friedrich Merz. Mais aussi parce que l'AfD (Alternative pour l'Allemagne) pourrait réaliser un score sans précédent outre-Rhin… Parmi les thèmes qui portent le parti d'extrême droite, le rejet de l'immigration bien sûr, mais aussi la hantise du déclin économique… Car l'Allemagne traverse une période de récession, et son industrie est en crise. En témoignent les difficultés de Volkswagen, ce champion de l'industrie allemande obligé de supprimer 35 000 postes, environ 30% de ses effectifs. Pour comprendre cette crise et en mesurer l'impact sur les électeurs allemands, RFI s'est rendu à Wolfsburg, où se trouvent le siège et la principale usine du constructeur.Un Grand reportage de Daniel Vallot qui s'entretient avec Sébastien Farcis. À contre-courant, quand la diaspora rentre au paysIl ne reste plus personne dans le pays, on peut l'entendre à longueur de journée en Tunisie, et pourtant alors que ce pays d'Afrique du Nord traverse une crise économique et politique intense et alors que l'émigration s'emballe qu'elle soit régulière ou irrégulière, certains ont fait le choix inverse. Ils sont à contre-courant et c'est à eux que nous avons décidé de nous intéresser. RFI est allé à la rencontre de ceux qui ont décidé d'investir, parfois de retourner vivre dans ce pays que tous veulent quitter. Pourquoi ce choix et à quoi ressemble leur vie en Tunisie ?Un Grand reportage d'Amira Souilem qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Le Grand reportage week-end de ce samedi est entièrement consacré à la guerre en Ukraine. En première partie, les mauvais traitements infligés aux prisonniers ukrainiens dans les geôles russes. En seconde partie, les États baltes se sentant menacés depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Prisonniers de guerre ukrainiens : un retour au pays qui met en lumière l'enfer des geôles russes Dans quelques jours, le 24 février 2025, cela fera trois ans que la Russie a envahi l'est de l'Ukraine.Les vidéos des prisonniers de guerre ukrainiens, libérés à la faveur d'un échange, sont régulièrement publiées dans les médias ukrainiens et sur les réseaux sociaux. Après parfois, plusieurs années passées dans les prisons russes, hommes et femmes apparaissent le visage émacié, les yeux hagards. Perdus. Ainsi se révèlent les mauvais traitements subis en Russie, en dépit des exigences du droit international.Un Grand reportage d'Emmanuelle Chaze qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Vivre à l'ombre des menaces, voyage dans les États baltes, face aux Russes et Biélorusses Il y a presque trois ans, le 24 février 2022, la Russie commençait à envahir l'Ukraine. Rapidement, une partie du Donbass dans l'est du pays tombe, tandis que plus à l'ouest, missiles et drones frappent également, y compris Kiev, la capitale. L'Ukraine est en guerre. Et c'est toute l'Europe qui se retrouve dans la peur. Au nord : les trois pays baltes, Lituanie, Lettonie et Estonie ont une longue frontière avec la Russie et la Biélorussie. Une frontière qui est aussi celle de l'Union européenne et de l'Otan. La menace est globale pour la sécurité des Occidentaux, dès l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Et depuis l'offensive russe de 2022, les trois frontières se blindent. Mais comment les Baltes vivent-ils cette situation ? Notre correspondante Marielle Vitureau a pris la route de Vilnius en Lituanie jusqu'à Narva en Estonie, un périple de 700 kilomètres.Un Grand reportage de Marielle Vitureau qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
C'est un paradoxe bien connu et qui pourtant persiste. La pêche industrielle pratiquée par des bateaux de plus de 24 mètres équipés d'engins destructeurs comme le chalut de fond détruit les fonds marins, surpêche les espèces menacées, capture les petits poissons, crée peu d'emplois et consomme beaucoup de gasoil. Pourtant, elle est souvent subventionnée et autorisée jusque dans les aires marines protégées au détriment de la pêche artisanale qui partout dans le monde meurt à petit feu... Ce scénario est en cours dans le premier port de pêche français, dans le nord du pays, à Boulogne-sur-mer. Des ONG viennent de porter plainte contre l'État français, pourtant il existe des solutions comme nous l'expliquera le grand spécialiste des pêches Philippe Cury. Et avec Marie Colombier, chargée de campagne océan chezEnvironmental Justice Foundation qui vient de déposer un recours avec l'association Défense des mieux aquatiques. Reportage de Sébastien Farcis.Musiques diffusées :► Serge Lama - La chanson des pêcheurs
C'est un paradoxe bien connu et qui pourtant persiste. La pêche industrielle pratiquée par des bateaux de plus de 24 mètres équipés d'engins destructeurs comme le chalut de fond détruit les fonds marins, surpêche les espèces menacées, capture les petits poissons, crée peu d'emplois et consomme beaucoup de gasoil. Pourtant, elle est souvent subventionnée et autorisée jusque dans les aires marines protégées au détriment de la pêche artisanale qui partout dans le monde meurt à petit feu... Ce scénario est en cours dans le premier port de pêche français, dans le nord du pays, à Boulogne-sur-mer. Des ONG viennent de porter plainte contre l'État français, pourtant il existe des solutions comme nous l'expliquera le grand spécialiste des pêches Philippe Cury. Et avec Marie Colombier, chargée de campagne océan chezEnvironmental Justice Foundation qui vient de déposer un recours avec l'association Défense des mieux aquatiques. Reportage de Sébastien Farcis.Musiques diffusées :► Serge Lama - La chanson des pêcheurs
Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène aux Maldives, qui sont menacées de disparition : 80% des terres de cet archipel de l'océan Indien se trouvent à moins d'un mètre au-dessus du niveau de la mer. Cela en fait le pays le plus bas du monde, et l'un des plus frappés par l'élévation du niveau des océans, causée par le réchauffement climatique et la fonte des glaces. Dans environ 30 ans, l'essentiel des terres des Maldives pourrait être submergé ou inhabitable, ce qui pousse les autorités à recourir à des mesures extrêmes : elles récupèrent du sable au fond de la mer pour faire émerger de nouvelles terres. Des kilomètres carrés de territoire ont été ainsi été remblayés ces dernières années. Or, cette procédure est contestée, car ces travaux entraînent la destruction des coraux et de la vie marine, dont dépendent justement les Maldives.« Maldives : l'utilisation massive du sable pour lutter contre la montée des mers, une méthode controversée », un Grand reportage de Sébastien Farcis.Noirmoutier, une île contre la merEn Vendée, les deux tiers de l'île de Noirmoutier se trouvent en dessous du niveau de la mer. Avec le dérèglement climatique, les côtes s'érodent sous l'élévation des océans et les tempêtes de plus en plus fréquentes frappent directement les maisons. Depuis 2015, un plan pour prévenir les risques existent, mais face à son impopularité, les objectifs ont été revus à la baisse pour finalement ne pas prendre en compte l'élévation du niveau de la mer. Aujourd'hui, le plan est révisé et les négociations s'annoncent tendues, notamment sous la pression immobilière, avec cette particularité, le nombre de résidences secondaires.« Noirmoutier, une île contre la mer », un Grand reportage de Justine Rodier.
Les Maldives sont menacées de disparition : 80% des terres de cet archipel de l'océan Indien se trouvent à moins d'un mètre au-dessus du niveau de la mer. Cela en fait le pays le plus bas du monde, et l'un des plus frappés par l'élévation du niveau des océans, causée par le réchauffement climatique et la fonte des glaces. Dans environ 30 ans, l'essentiel des terres des Maldives pourrait être submergé ou inhabitable, ce qui pousse les autorités à recourir à des mesures extrêmes : elles récupèrent du sable au fond de la mer pour faire émerger de nouvelles terres. Des kilomètres carrés de territoire ont été ainsi été remblayés ces dernières années. Or, cette procédure est contestée, car ces travaux entraînent la destruction des coraux et de la vie marine, dont dépendent justement les Maldives.« Maldives : l'utilisation massive du sable pour lutter contre la montée des mers, une méthode controversée », un Grand reportage de Sébastien Farcis.
Arrêtez-vous un instant et regardez vos pieds. Regardez vos pieds donc et prenez le temps d'observer sur quoi ils reposent. Au-delà du bitume ou de la construction dans laquelle vous vous trouvez, sur quel sol marchez-vous ? De quoi est-il constitué ? Quelle est son histoire ? Vous ne vous êtes jamais posé la question, normal vous lui marchez dessus, ce qui n'inspire pas le respect et pourtant… Nous lui devons tout : notre alimentation, la qualité de l'air que nous respirons, de l'eau que nous buvons… Les sols de notre planète se sont formés au gré de son histoire géologique sur des milliards d'années… et nous avec l'agriculture intensive, l'élevage, le bitume, nos bâtiments en tous genres, la déforestation… nous les détruisons. Chaque année, nous dégradons 100 millions d'hectares de terres saines et productives Résultat : 40% des sols mondiaux sont dégradés. C'est pour trouver des solutions que les représentants de 195 pays sont réunis depuis la semaine dernière et jusqu'à vendredi à Riyad, en Arabie Saoudite, pour la 16ème conférence des Nations unies sur la lutte contre la désertification et c'est de là que je vous parle puisque nous allons vous faire vivre cette conférence importante. Mais commençons par aller sur le terrain au Burkina Faso et Inde où des projets d'ampleur démontrent que la restauration des sols est à notre portée.- En Inde, près d'un tiers des terres sont en phase de désertification. L'association Water Organisation Trust lutte depuis 25 ans contre ce phénomène dans l'ouest du pays en apprenant aux villageois comment protéger les forêts et préserver ainsi leurs ressources en eau. Notre correspondant en Inde, Sébastien Farcis, s'est rendu dans l'ouest de l'Inde, où cette ONG a réussi à repousser le désert.- Nous vous emmenons à 60 km au nord de Ouagadougou découvrir les méthodes de restauration de sols que la ferme de Guié pratique avec succès depuis trente ans. Un reportage d'Anne-Cécile Bras.
Arrêtez-vous un instant et regardez vos pieds. Regardez vos pieds donc et prenez le temps d'observer sur quoi ils reposent. Au-delà du bitume ou de la construction dans laquelle vous vous trouvez, sur quel sol marchez-vous ? De quoi est-il constitué ? Quelle est son histoire ? Vous ne vous êtes jamais posé la question, normal vous lui marchez dessus, ce qui n'inspire pas le respect et pourtant… Nous lui devons tout : notre alimentation, la qualité de l'air que nous respirons, de l'eau que nous buvons… Les sols de notre planète se sont formés au gré de son histoire géologique sur des milliards d'années… et nous avec l'agriculture intensive, l'élevage, le bitume, nos bâtiments en tous genres, la déforestation… nous les détruisons. Chaque année, nous dégradons 100 millions d'hectares de terres saines et productives Résultat : 40% des sols mondiaux sont dégradés. C'est pour trouver des solutions que les représentants de 195 pays sont réunis depuis la semaine dernière et jusqu'à vendredi à Riyad, en Arabie Saoudite, pour la 16ème conférence des Nations unies sur la lutte contre la désertification et c'est de là que je vous parle puisque nous allons vous faire vivre cette conférence importante. Mais commençons par aller sur le terrain au Burkina Faso et Inde où des projets d'ampleur démontrent que la restauration des sols est à notre portée.- En Inde, près d'un tiers des terres sont en phase de désertification. L'association Water Organisation Trust lutte depuis 25 ans contre ce phénomène dans l'ouest du pays en apprenant aux villageois comment protéger les forêts et préserver ainsi leurs ressources en eau. Notre correspondant en Inde, Sébastien Farcis, s'est rendu dans l'ouest de l'Inde, où cette ONG a réussi à repousser le désert.- Nous vous emmenons à 60 km au nord de Ouagadougou découvrir les méthodes de restauration de sols que la ferme de Guié pratique avec succès depuis trente ans. Un reportage d'Anne-Cécile Bras.
Michel Barnier semble s'inspirer de la "théorie du vélo" pour orienter sa stratégie politique. Selon un ministre de Bercy, le démarrage, en politique comme en vélo, est le moment le plus délicat. Une fois lancé, il faut gagner de la vitesse pour stabiliser sa position et devenir plus difficile à arrêter. C'est dans cet esprit que Barnier envisage de faire adopter une loi sur l'immigration en janvier, une tactique destinée à apaiser le Rassemblement National et à éviter la censure.Par ailleurs, le gouvernement relance le projet de loi sur la fin de vie, une décision qui suscite la colère du Figaro. Certains y voient un geste en direction de la gauche morale et progressiste. De plus, des révélations inattendues, comme l'ouverture d'une piscine municipale aux femmes musulmanes en burkini, alimentent les discussions.L'affaire Jacques Fech est également au centre des débats. Condamné à mort dans les années 50 pour le meurtre d'un policier, son fils réclame aujourd'hui une réhabilitation laïque, posant la question du rôle de la religion dans les décisions judiciaires.Enfin, un focus sera fait sur les ministres aux attributions floues, comparables aux fameux « ministres aux choux farcis » de la IVe République. Sans décrets clairs définissant leurs missions, ces nouveaux ministres se retrouvent parfois dans l'incertitude, un état partagé par beaucoup.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène aux Maldives, archipel menacé de disparition à cause du changement climatique et la fonte des glaces. En deuxième partie, nous partons en Vendée, en France, pour l'île de Noirmoutier qui risque aussi d'être submergée à cause du dérèglement climatique. Les Maldives menacées par les eauxLes Maldives sont menacées de disparition : 80% des terres de cet archipel de l'océan Indien se trouvent à moins d'un mètre au-dessus du niveau de la mer. Cela en fait le pays le plus bas du monde, et l'un des plus frappés par l'élévation du niveau des océans, causée par le réchauffement climatique et la fonte des glaces. Dans environ 30 ans, l'essentiel des terres des Maldives pourrait être submergé ou inhabitable, ce qui pousse les autorités à recourir à des mesures extrêmes: elles récupèrent du sable au fond de la mer pour faire émerger de nouvelles terres.Des kilomètres carrés de territoire ont été ainsi été remblayés ces dernières années. Or, cette procédure est contestée, car ces travaux entraînent la destruction des coraux et de la vie marine, dont dépendent justement les Maldives.Un Grand reportage de Sébastien Farcis qui s'entretient avec Jacques Allix. Noirmoutier, une île contre la merEn Vendée, les 2/3 de l'île de Noirmoutier se trouve en dessous du niveau de la mer. Avec le dérèglement climatique, les côtes s'érodent sous l'élévation des océans et les tempêtes de plus en plus fréquentes frappent directement les maisons. Depuis 2015, un plan pour prévenir les risques existent, mais face à son impopularité, les objectifs ont été revus à la baisse pour finalement ne pas prendre en compte l'élévation du niveau de la mer. Aujourd'hui, le plan est révisé et les négociations s'annoncent tendues, notamment sous la pression immobilière, avec cette particularité, le nombre de résidences secondaires.Un Grand reportage de Justine Rodier qui s'entretient avec Jacques Allix.
Les Maldives sont menacées de disparition : 80% des terres de cet archipel de l'océan Indien se trouvent à moins d'un mètre au-dessus du niveau de la mer. Cela en fait le pays le plus bas du monde, et l'un des plus frappés par l'élévation du niveau des océans, causée par le réchauffement climatique et la fonte des glaces. Dans environ 30 ans, l'essentiel des terres des Maldives pourrait être submergé ou inhabitable, ce qui pousse les autorités à recourir à des mesures extrêmes: elles récupèrent du sable au fond de la mer pour faire émerger de nouvelles terres. Des kilomètres carrés de territoire ont été ainsi été remblayés ces dernières années. Or, cette procédure est contestée, car ces travaux entraînent la destruction des coraux et de la vie marine, dont dépendent justement les Maldives.«Maldives: l'utilisation massive du sable pour lutter contre la montée des mers, une méthode controversée», un Grand reportage de Sébastien Farcis.
Des produits de saison et des conseils, Laurent Mariotte et ses bons vivants sont là pour la septième saison de La table des Bons vivants ! Une émission pour vous aider à bien manger et comprendre ce que vous mangez.
Des produits de saison et des conseils, Laurent Mariotte et ses bons vivants sont là pour la septième saison de La table des Bons vivants ! Une émission pour vous aider à bien manger et comprendre ce que vous mangez.
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène au port de Las Palmas, sur l'île de Gran Canaria, un endroit qui représente le rêve d'un départ vers la Transatlantique. En deuxième partie, nous partons pour le Bangladesh, où le démantèlement des bateaux dans les chantiers est un travail dangereux pour la santé des ouvriers à cause de la grande quantité d'amiante qui en ressort. Transatlantique… quand le rêve devient réalitéEn 1492, Christophe Colomb s'élançait des Canaries pour conquérir le Nouveau monde. Plus de cinq siècles plus tard, le port de Las Palmas, sur l'île de Gran Canaria, est toujours le principal point de rassemblement de tous les candidats à la transatlantique. Quand les Alizés s'établissent, à partir de fin novembre, l'activité redouble sur les quais. Certains vont partir en flottille au sein d'un rallye, d'autres en solitaire ; sur des petits voiliers ou de majestueux yachts ; en famille ou entre amis. Les progrès de la technologie et des communications mettent le rêve de la transat à la portée de plus de monde aujourd'hui, mais pour tous, cette aventure sera le fruit d'une longue préparation, la concrétisation d'un rêve.Un Grand reportage de Frédéric Faux qui s'entretient avec Patrick Adam. Bangladesh : dans les chantiers de démolition des bateaux, l'amiante tue à petit feu Plus d'un quart des navires marchands du monde sont démantelés dans les chantiers de Chittagong, au sud du pays. À leur bord, se trouvent des tonnes d'amiante très difficiles à traiter. L'industrie essaie de se moderniser, mais l'essentiel du travail est encore dangereux et polluant. Reportage de Sébastien Farcis (Avec Redwan Ahmed)Un Grand reportage de notre envoyé spécial à Chittagong, sud du Bangladesh, Sébastien Farcis qui s'entretient avec Patrick Adam.
Plus d'un quart des navires marchands du monde sont démantelés dans les chantiers de Chittagong, au sud du pays. À leur bord, se trouvent des tonnes d'amiante très difficiles à traiter. L'industrie essaie de se moderniser, mais l'essentiel du travail est encore dangereux et polluant. Reportage. (Rediffusion) Un Grand reportage de notre envoyé spécial à Chittagong, sud du Bangladesh, Sébastien Farcis. (Avec Redwan Ahmed)
Chaque jour, le Club de l'été passe à table avec Olivier Poels.
Chaque jour, le Club de l'été passe à table avec Olivier Poels.
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur Sébastien Farcis, le correspondant de RFI en Inde, sur les évacuations de populations à l'approche des JO et sur les émissions de gaz à effet de serre en Afrique. Inde : Sébastien Farcis contraint de quitter le pays Sébastien Farcis, correspondant de RFI en Inde, s'est vu retirer son permis de travail par les autorités. Comment expliquer cette décision alors qu'il y travaillait depuis 13 ans ? Existe-t-il des recours juridiques pour contester cette mesure ? Avec Frédérique Misslin, adjointe au directeur de RFI en charge de l'information monde. Législatives en France : François Hollande, un atout pour la gauche ? L'ancien président a fait son retour dans la vie politique en se déclarant candidat aux élections législatives avec la coalition de gauche, le Nouveau Front Populaire. Sa candidature ne risque-t-elle pas de fracturer davantage la gauche ? L'union de la gauche, même divisée, pourrait-elle constituer un rempart efficace contre l'extrême droite ? Avec Aurélien Devernoix, journaliste au service Politique de RFI. JO 2024 : un « nettoyage social » à Paris ? À un mois des Jeux Olympiques, des associations réunies sous le collectif «Le revers de la médaille» alertent sur la multiplication des évacuations de squats et du déplacement de sans-abris en Île-de-France. Quels sont les moyens déployés par les autorités ? Où sont relogées les personnes déplacées ? Avec Marie Casadebaig, journaliste au service France. Afrique : le continent n'est plus un puits de carbone ? Selon une récente étude de l'Université du Witwatersrand, à Johannesburg, l'Afrique émet plus de gaz à effet de serre qu'elle n'en absorbe. Comment expliquer cette tendance alors que le continent a longtemps été considéré comme un puits de carbone ? Ce phénomène est-il réversible ? Avec Jeanne Richard, journaliste au service Environnement de RFI.
(00:00:45) NVIDIA, le géant des puces qui a dépassé Apple et Microsoft (00:06:24) L'Inde chasse des journalistes étrangers, dont notre correspondant Sébastien Farcis (00:14:59) Un parti d'extrême-droite au pouvoir pour la première fois au pouvoir en Croatie
durée : 02:00:02 - Le 5/7 - par : Mathilde MUNOS, Amaury Bocher, Elise Amchin - Juliette Mallet-Krier et Sébastien Farcis sont les invités du 5/7
durée : 00:07:00 - L'invité de 6h20 - Sébastien Farcis, ancien correspondant d'Asie du Sud pour RFI, Radio France, Libération et les radios publiques suisses et belges, de retour d'Inde, est l'invité de 6h20. Il vient de quitter le pays contraint et forcé, et dénonce un régime de plus en plus brutal avec les journalistes.
La question migratoire, un des enjeux des prochaines élections européennes pour les partis d'extrême droite, même si la question n'arrive qu'en neuvième position parmi les inquiétudes des électeurs, selon le dernier sondage Eurobaromètre. En Italie, la présidente du conseil Giorgia Meloni en a fait une priorité. 157 000 migrants sont arrivés dans son pays par la Méditerranée, l'an dernier (2023). Le parti Fratelli d'Italia a considérablement durci la législation pour condamner les passeurs. Mais les enquêtes parfois sommaires aboutissent à condamner de simples migrants, affublés du terme de «capitaine». Un millier d'entre eux sont en prison et décidés à faire reconnaître leur innocence. C'est le reportage à Rome de Blandine Hugonnet. L'économie allemande à la recherche de main-d'œuvre. L'ouverture des frontières du pays aux réfugiés syriens puis ukrainiens était aussi lié à ce besoin. Aujourd'hui, 540 000 postes sont toujours vacants... Si bien que le gouvernement allemand a signé un accord avec son homologue indien pour faciliter l'arrivée des travailleurs hautement qualifiés, notamment des ingénieurs informatiques. Mais la concurrence pour attirer ces jeunes diplômés est rude. C'estle reportage à Berlin de Delphine Nerbollier. Et on le disait, l'Allemagne est loin d'être le seul pays d'Europe à chercher une main-d'œuvre qualifiée. Le recours à l'immigration est une nécessité aux deux extrêmes du marché de l'emploi, soit pour les métiers très qualifiés, ou pour les secteurs peu qualifiés qui sont délaissés. C'est ce qu'a expliqué Jean-Christophe Dumont, chef de la Division des migrations internationales à la Direction de l'Emploi, du Travail et des Affaires sociales de l'OCDE, au micro de Juliette Gheerbrant. À lire aussiMigrations en Croatie : la présence de travailleurs népalais, une nécessité économiqueL'Europe vue d'ailleurs À la veille des élections européennes, comment les citoyens du monde nous voient-ils de loin, d'Asie, d'Amérique ou d'Afrique ? Aujourd'hui, notre correspondant à New Delhi Sébastien Farcis a recueilli le témoignage de Karuna Nundy, avocate auprès de la Cour suprême. Elle ne déplore pas tant le manque d'aide européenne, que le manque de pression sur Israël, dans la guerre à Gaza.
La question migratoire, un des enjeux des prochaines élections européennes pour les partis d'extrême droite, même si la question n'arrive qu'en neuvième position parmi les inquiétudes des électeurs, selon le dernier sondage Eurobaromètre. En Italie, la présidente du conseil Giorgia Meloni en a fait une priorité. 157 000 migrants sont arrivés dans son pays par la Méditerranée, l'an dernier (2023). Le parti Fratelli d'Italia a considérablement durci la législation pour condamner les passeurs. Mais les enquêtes parfois sommaires aboutissent à condamner de simples migrants, affublés du terme de «capitaine». Un millier d'entre eux sont en prison et décidés à faire reconnaître leur innocence. C'est le reportage à Rome de Blandine Hugonnet. L'économie allemande à la recherche de main-d'œuvre. L'ouverture des frontières du pays aux réfugiés syriens puis ukrainiens était aussi lié à ce besoin. Aujourd'hui, 540 000 postes sont toujours vacants... Si bien que le gouvernement allemand a signé un accord avec son homologue indien pour faciliter l'arrivée des travailleurs hautement qualifiés, notamment des ingénieurs informatiques. Mais la concurrence pour attirer ces jeunes diplômés est rude. C'estle reportage à Berlin de Delphine Nerbollier. Et on le disait, l'Allemagne est loin d'être le seul pays d'Europe à chercher une main-d'œuvre qualifiée. Le recours à l'immigration est une nécessité aux deux extrêmes du marché de l'emploi, soit pour les métiers très qualifiés, ou pour les secteurs peu qualifiés qui sont délaissés. C'est ce qu'a expliqué Jean-Christophe Dumont, chef de la Division des migrations internationales à la Direction de l'Emploi, du Travail et des Affaires sociales de l'OCDE, au micro de Juliette Gheerbrant. À lire aussiMigrations en Croatie : la présence de travailleurs népalais, une nécessité économiqueL'Europe vue d'ailleurs À la veille des élections européennes, comment les citoyens du monde nous voient-ils de loin, d'Asie, d'Amérique ou d'Afrique ? Aujourd'hui, notre correspondant à New Delhi Sébastien Farcis a recueilli le témoignage de Karuna Nundy, avocate auprès de la Cour suprême. Elle ne déplore pas tant le manque d'aide européenne, que le manque de pression sur Israël, dans la guerre à Gaza.
Les policières héroïnes au PakistanC'est l'histoire d'une femme, devenue une héroïne, dans un pays d'hommes. Pays d'hommes parce que le Pakistan, dans le classement en matière d'égalité homme-femme, est à l'avant-dernière place mondiale. L'histoire mérite d'autant d'être contée que cette héroïne porte l'uniforme, elles ne sont pas si nombreuses, qu'elle a sauvé d'une mort probable une autre femme, victime de la vindicte masculine. Au Pakistan, seules 13% des fillettes vont au-delà du collège, alors quand une femme fait la différence et marque les esprits, elle est vite élevée au rang de modèle féministe.Un Grand reportage de Sonia Ghezali qui s'entretient avec Patrick Adam. Bangladesh, dans les chantiers de démolition des bateaux, l'amiante tue à petit feu Plus d'un quart des navires marchands du monde sont démantelés dans les chantiers de Chittagong, au sud du pays. À leur bord, se trouvent des tonnes d'amiante très difficiles à traiter. L'industrie essaie de se moderniser, mais l'essentiel du travail est encore dangereux et polluant. Reportage. Un Grand reportage de Sébastien Farcis qui s'entretient avec Patrick Adam.
Bangladesh, entre le chômage et les gangs, l'avenir bouché des jeunes réfugiés rohingyasC'est le plus grand camp de réfugié au monde : un million de rohingyas musulmans, chassés pour la plupart de Birmanie en 2017, vivent dans le sud du Bangladesh... La majorité d'entre eux ont moins de 20 ans, un âge où ils veulent construire leur futur : mais cet avenir est bouché, car ils n'ont pas le droit de sortir des camps pour travailler. Et face à la frustration généralisée, les gangs rohingyas se font de plus en plus violents, ce qui force beaucoup d'entre eux à fuir à nouveau par la mer, de manière périlleuse. L'ONU, qui gère ces camps, essaie comme elle peut de contenir la situation. Un Grand reportage de Sébastien Farcis qui s'entretient avec Patrick Adam. Al-Ula, l'ambition culturelle de l'Arabie SaouditeNous sommes à Al-Ula, au nord de l'Arabie Saoudite. Une région immense de près de 23 000 km² pour 50 000 habitants. Un désert parsemé de roches gigantesques, sculpturales d'où émergent des sites archéologiques : Hegra, Dadane… Des sites préislamiques que l'Arabie Saoudite met en valeur pour la première fois, signe d'une volonté affichée d'ouverture et de modernisation.Un Grand reportage de Muriel Maalouf qui s'entretient avec Patrick Adam.
C'est le plus grand camp de réfugié au monde : un million de rohingyas musulmans, chassés pour la plupart de Birmanie en 2017, vivent dans le sud du Bangladesh... La majorité d'entre eux ont moins de 20 ans, un âge où ils veulent construire leur futur : mais cet avenir est bouché, car ils n'ont pas le droit de sortir des camps pour travailler. Et face à la frustration généralisée, les gangs rohingyas se font de plus en plus violents, ce qui force beaucoup d'entre eux à fuir à nouveau par la mer, de manière périlleuse. L'ONU, qui gère ces camps, essaie comme elle peut de contenir la situation. Reportage de notre envoyé spécial au Bangladesh.« Bangladesh : entre le chômage et les gangs, l'avenir bouché des jeunes réfugiés », de Sébastien Farcis.
À quoi ressemble la ville quand on est haut comme trois pommes ? Cette semaine et pendant 4 épisodes, 8 milliards de voisins vous invite à explorer la ville à hauteur d'enfants. Dans cette émission, direction Bombay en Inde. En 1968, Bombay compte déjà près de 6 millions d'habitants. C'est à cette époque que notre invité, Anil Sharma débarque avec sa famille dans la capitale du Maharashtra. Une enfance au rythme des trains à vapeur, lui qui était voisin de la gare centrale au style art déco. Des samedis matins passés au cinéma aux parties de cricket après l'école, Anil Sharma nous présente le Bombay de sa jeunesse. Et alors que la ville abrite aujourd'hui plus de 21 millions de personnes, quel regard porte-t-il sur son évolution ? Avec :• Anil Sharma, chef de cuisine indienne et coach de Vie par l'AlimentationUn focus de Sébastien Farcis, correspondant de RFI à New Delhi en Inde En fin d'émission, Le monde des enfants de Charlie Dupiot Nous donnons la parole aux enfants dans "8 milliards de voisins" ! Une fois par mois, des enfants discutent autour d'un thème philosophique, comme l'amour, la pauvreté... et aujourd'hui, l'admiration !Aujourd'hui, ils sont 6 autour du micro de Charlie Dupiot. Vous allez entendre Camila, Serena, Powell, César, Anaëlle et Nil. Ils ont entre 9 et 10 ans, et sont élèves au sein de l'école maternelle et primaire "Le Petit Poucet", une école privée à Cotonou au Bénin Programmation musicale :► Babu Samjho Ishare - Chalti Ka Naam Gaadi Kishore Kumar ► Yeh Hai Bombay Meri Jaan - Johnny Walker, Mohd Rafi, Geeta Dutt ► Bhide - Divine
À quoi ressemble la ville quand on est haut comme trois pommes ? Cette semaine et pendant 4 épisodes, 8 milliards de voisins vous invite à explorer la ville à hauteur d'enfants. Dans cette émission, direction Bombay en Inde. En 1968, Bombay compte déjà près de 6 millions d'habitants. C'est à cette époque que notre invité, Anil Sharma débarque avec sa famille dans la capitale du Maharashtra. Une enfance au rythme des trains à vapeur, lui qui était voisin de la gare centrale au style art déco. Des samedis matins passés au cinéma aux parties de cricket après l'école, Anil Sharma nous présente le Bombay de sa jeunesse. Et alors que la ville abrite aujourd'hui plus de 21 millions de personnes, quel regard porte-t-il sur son évolution ? Avec :• Anil Sharma, chef de cuisine indienne et coach de Vie par l'AlimentationUn focus de Sébastien Farcis, correspondant de RFI à New Delhi en Inde En fin d'émission, Le monde des enfants de Charlie Dupiot Nous donnons la parole aux enfants dans "8 milliards de voisins" ! Une fois par mois, des enfants discutent autour d'un thème philosophique, comme l'amour, la pauvreté... et aujourd'hui, l'admiration !Aujourd'hui, ils sont 6 autour du micro de Charlie Dupiot. Vous allez entendre Camila, Serena, Powell, César, Anaëlle et Nil. Ils ont entre 9 et 10 ans, et sont élèves au sein de l'école maternelle et primaire "Le Petit Poucet", une école privée à Cotonou au Bénin Programmation musicale :► Babu Samjho Ishare - Chalti Ka Naam Gaadi Kishore Kumar ► Yeh Hai Bombay Meri Jaan - Johnny Walker, Mohd Rafi, Geeta Dutt ► Bhide - Divine
Atman, enquête sur une secte multinationale du tantrismeLa police française a mené, mardi 28 novembre 2023, une large descente contre une secte internationale de yoga tantrique, la fédération Atman, et arrêté des dizaines de ses cadres pour traite de personnes, endoctrinement et séquestration. Parmi eux, se trouve son gourou, Gregorian Bivolaru, un Roumain qui poussait les adeptes féminines à coucher avec lui pour une prétendue élévation spirituelle. Notre correspondant en Inde, Sébastien Farcis, a enquêté pendant deux mois et parlé avec plusieurs victimes. Il révèle comment cette secte procède.Un Grand reportage de Sébastien Farcis qui s'entretient avec Patrick Adam William Ponty au Sénégal, histoire d'une fabrique à élites colonialeL'École normale William Ponty au Sénégal a laissé sa trace sur toute une période de l'histoire. Créée en 1903 pour éduquer des cadres africains à l'époque coloniale, elle a aussi formé beaucoup des dirigeants post-indépendance. Nostalgiques, les anciens élèves rêvent de restaurer le site et d'influencer les politiques éducatives.Un Grand reportage de Juliette Dubois qui s'entretient avec Patrick Adam.
La police française a mené, mardi 28 novembre 2023, une large descente contre une secte internationale de yoga tantrique, la fédération Atman, et arrêté des dizaines de ses cadres pour traite de personnes, endoctrinement et séquestration. Parmi eux, se trouve son gourou, Gregorian Bivolaru, un Roumain qui poussait les adeptes féminines à coucher avec lui pour une prétendue élévation spirituelle. Notre correspondant en Inde, Sébastien Farcis, a enquêté pendant deux mois et parlé avec plusieurs victimes. Il révèle comment cette secte procède. De notre correspondant en Inde, La musique est douce et planante. La lumière du coucher de soleil irradie la salle, située en haut d'un hôtel de Rishikesh, une ville sainte du nord de l'Inde. Au centre de la pièce, une cinquantaine de jeunes en habits décontractés avancent les yeux fermés, les uns après les autres, dans une allée formée par leurs compagnons. D'un pas hésitant, chacun se laisse alors caresser par les mains des autres pratiquants. « Connectez-vous à vos sensations, déconnectez votre esprit et ressentez les énergies d'amour des autres », encourage la professeure, Purusha Ananda, vêtue d'une tunique rouge. Cette « marche de l'ange » représente le premier exercice d'un cours de yoga tantrique, offert par l'école Mahasiddha. Une séance d'introduction pour inciter ces jeunes à suivre un stage de trois jours, qui commence le lendemain matin : « l'énergie érotique est la source de notre puissance intérieure, explique la professeure d'une voix suave. Et je vais vous enseigner comment contrôler cette énergie pour mieux faire l'amour, et pour purifier vos émotions jusqu'à la transcendance et la communion avec Dieu ». La gratification sexuelle du maîtreCette proposition semble alléchante. Mais elle cache un visage plus obscur : celui d'une secte du tantrisme, la fédération Atman, qui pousse des centaines de jeunes femmes vers des relations sexuelles débridées. Avec un but ultime : la gratification sexuelle de son maître, Gregorian Bivolaru. Comme l'a révélé RFI, ce gourou roumain de 71 ans a été arrêté ce mardi 28 novembre dans la région parisienne, avec 40 autres membres de son réseau. Il est poursuivi pour traite de personnes, séquestration en bande organisée, abus de faiblesse en bande organisée par les membres d'une secte, et viol. Il encourt jusqu'à trente ans de prison. Plusieurs victimes ont accepté de révéler à RFI, sous couvert d'anonymat, leur parcours traumatisant dans cette galaxie du tantrisme. Des orgies forcées entre adeptesPour Silke, tout commence en octobre 2019, à Rishikesh, justement, par ce cours d'introduction de Mahasiddha, l'une des dizaines d'associations affiliées à la fédération Atman. Cette Allemande, âgée alors de 21 ans, est happée par le discours « sans tabou » sur la sexualité, agrémenté d'une forte dose de spiritualité mêlant les dieux hindous et les anges chrétiens. « Je viens d'un milieu athéiste, et tout cela était excitant et intriguant pour moi, explique Silke. J'étais aussi vulnérable, car je sortais de l'université et je cherchais un but à ma vie ». Elle rejoint cette nouvelle famille, pendant trois ans en Allemagne, puis en Roumanie, où elle est invitée pour le camp estival le plus important de la fédération, organisé par MISA, une association fondée par Gregorian Bivolaru en 1990. « Dès que vous arrivez, ils prennent des photos et vidéos de vous nue, relate Silke. Puis on vous demande quand vous voulez rencontrer Grieg », surnom donné à Gregorian Bivolaru dans la fédération. « Et c'est impossible de dire non à tout cela, car si vous le faites, on vous exclut du camp ».Pendant les deux semaines de ce stage mené à Costinesti, au bord de la mer Noire, les enseignements sont de plus en plus sexuellement explicites : les femmes doivent écouter des récits enflammés d'accouplements, et à la fin, elles sont poussées à pratiquer une orgie entre elles. « Tout cela est fait pour éroder vos limites ou votre honte à parler et entendre parler de sexe, explique Silke. Il doit aussi être normal de penser à Grieg comme votre amoureux, pour vous préparer à accepter de coucher avec lui. » MISA dément la prise de clichés nus, et reconnaît seulement demander des images en maillot de bain, « pour montrer les transformations physiques et de l'harmonie du corps attendues par la pratique du Hatha Yoga ». L'organisation qualifie du reste la tenue d'orgie de « mythe ». Une séquestration à Paris pour rencontrer Gregorian BivolaruCe camp de yoga de MISA sert, en tout cas, selon ces anciennes adeptes interrogées par RFI, de centre de recrutement de jeunes femmes pour Gregorian Bivolaru. Peu après y avoir participé, Stella, une Anglaise, a été emmenée à Paris pour rencontrer ce maître du mouvement de tantra, pour une « initiation sexuelle ». Un voyage qui prend rapidement des formes de traite de personnes : Stella a d'abord rendez-vous dans une station essence parisienne. Là, deux Roumains la placent dans une camionnette et lui mettent des lunettes opaques et un chapeau sur la tête, qui lui empêchent de voir où elle va. Elle arrive alors dans une grande maison de la banlieue de Paris. « Ils fouillent mon sac et prennent mon passeport, mes cartes de crédit ainsi que mon téléphone, qu'ils enroulent dans du papier aluminium », raconte Stella, d'une voix encore nerveuse. « Je dois aussi signer de nombreux documents assurant que je n'ai pas été violée ni fait l'objet de traite ». Pourtant, pendant les deux semaines qu'elle attendra sur place, Stella n'aura le droit de sortir qu'une fois seule de cette maison, et ne pourra appeler qu'une fois ses proches, lors d'une conversation contrôlée par les Roumains, depuis un téléphone qu'ils lui prêtent, et pendant laquelle elle ne pourra révéler où elle se trouve ni avec qui. La déification du maître de la « secte »Elle est enfin appelée par Gregorian Bivolaru. « Quand je le vois, je me dis tout de suite qu'il est frêle et vieux, et que je ne veux pas coucher avec cet homme, se souvient Stella. Et en même temps, j'entends cette voix d'endoctrinement dans ma tête, qui me dit que je suis superficielle, que je dois le voir comme l'être divin qu'il est, et que c'est une grande opportunité pour moi. » La déification de ce maître, ainsi que la culture accrue du secret, sont deux des éléments qui font dire aujourd'hui à ces anciennes adeptes que le mouvement Atman est une « secte ». « Pendant la pénétration, il a gardé les yeux fermés, et je me suis dit qu'il méditait, raconte Stella. Mais dans cet acte, le plus important pour lui, c'est de boire l'urine. Il m'a donc fait boire son urine, et il a bu la mienne. Et ensuite, il s'est allongé, et s'est endormi. En ronflant. » Silke a également rencontré Gregorian Bivolaru dans ce lugubre appartement parisien. Mais ce qui l'a plus choqué, c'est d'y voir une mineure. « C'était une Hongroise de 16 ans, et elle était venue avec sa mère, qui vivait dans l'école depuis des décennies, affirme Silke. Et Gregorian Bivolaru lui a crié dessus, car la fille ne voulait pas le sucer assez longtemps. C'est là que je me suis dit que ce n'était vraiment pas normal ». La fédération Atman n'a pas répondu à nos multiples demandes de réponses à ces accusations.Pour Silke comme pour Stella, cette relation contrainte avec Gregorian Bivolaru a brisé l'endoctrinement, et entamé le long processus de sortie de cette secte. Pour retrouver l'intégralité des témoignages et l'enquête, écoutez la version audio de ce Grand Reportage.Réalisation : Victor Uhl
Premier ministre indien depuis 2014, Narendra Modi cultive à la fois le culte et le mystère autour de sa personnalité. Qui est vraiment cet homme, qui veut rebaptiser l'Inde « Bharat », selon l'ancienne appellation en sanskrit ? Sébastien Farcis, correspondant de la RTS en Inde, dresse son portrait dans le Point J. Caroline Stevan Réalisation : Antoine Weissenbach
durée : 00:12:40 - L'invité d'un jour dans le monde - Les enjeux sont multiples pour l'Inde, qui s'apprête à accueillir le G20 les 9 et 10 septembre. Avec nous ce soir, pour en parler : Christophe Jaffrelot, directeur de recherche au CNRS et auteur de L'Inde de Modi aux éditions Fayards et Sébastien Farcis, correspondant à New Delhi pour France Inter.
En Inde, la région du Manipur, au nord est du pays, est en proie à un sanglant conflit ethnique depuis près de trois mois, qui a coûté la vie à plus de 140 personnes et déplacé plus de 50 000 autres. De récentes vidéos d'agressions sexuelles, diffusées sur les réseaux sociaux, ont choqué l'opinion indienne et forcé le Premier ministre à réagir. Mais sur le terrain, les affrontements continuent, et l'ethnie minoritaire demande maintenant la création d'un État indépendant. Notre correspondant en Inde, Sébastien Farcis, a enquêté sur ce conflit du Manipur. C'est une vidéo de 27 secondes à peine. On y voit deux femmes dénudées, harcelées par un groupe d'hommes armés et enragés. Elles viennent de l'ethnie des Kukis, minoritaire au Manipur, et sont harcelées par les Meïteis, majoritaires. L'une des femmes sera ensuite violée en réunion. Cette vidéo a réveillé l'opinion indienne sur ce conflit fratricide de l'État du Manipur, qui dure depuis trois mois. Ginza Vualzong est le porte-parole du Indigenous Tribal Leaders' Forum, qui représente les Kukis :« Ils nous ont tués, ils ont brûlé nos maisons et nos églises et nous ont chassés de la vallée de la capitale, Imphal. Plus de 120 Kukis sont morts. C'est un nettoyage ethnique. » Les deux communautés, qui vivaient ensemble auparavant, ne se parlent plus maintenant. Les Kukis accusent aussi la police et le gouvernement régional, dirigé par un Meïtei, de participer à cette répression. La rupture est donc consommée : « Nous avons officiellement demandé au ministère de l'Intérieur de créer une région séparée pour les Kukis. Et cela a été appuyé par dix députés régionaux tribaux. Nous ne pouvons plus vivre avec les Meïteis, ils nous haïssent. » À lire aussiFemmes nues agressées en public dans le Manipur: l'opposition indienne réclame des comptesCes violences ont débuté après que la cour régionale a recommandé que les Meïteis puissent bénéficier d'avantages réservés aux tribus minoritaires, comme l'achat de terres dans les montagnes, ce qui a affolé les Kukis. Mais certains groupes profiteraient de cette colère, comme les trafiquants d'héroïne. Le pavot est en effet de plus en plus cultivé dans les montagnes tribales du Manipur. Un commerce illégal qui prospère grâce à la porosité de la frontière avec la Birmanie. Pour l'association Cocomi, composée de Meïteis, la lutte du gouvernement régional contre ces plantations est l'un des facteurs de ces violences. Athouba Khuraijam en est le porte-parole : « L'action du gouvernement représentait une menace pour ce trafic de drogue, et c'est pour cela que les groupes armés kukis ont utilisé ces manifestations pour aggraver les divisions. » Des groupes indépendantistes armés de Kukis ont en effet été actifs ces derniers mois, et certains de leurs membres ont été arrêtés en possession de grandes quantités d'opium. Mais les civils Kukis refusent l'amalgame, et demandent une protection impartiale et plus efficace du gouvernement régional et de l'armée.
L'humain sera-t-il bientôt dépassé ou parfois remplacé par la machine ? C'est l'heure du bilan d'une première partie d'année 2023 totalement folle dans le domaine de la tech et des industries numériques, animée par quelques personnages emblématiques et de nombreux débats de fond sur l'intelligence artificielle ou la défense de la souveraineté numérique. Au menu notamment : les conséquences du rachat de Twitter par Elon Musk, les implications de l'IA dans les entreprises, la polémique Fiona Scott Morton, les faillites dans le secteur de la tech et le financement des start-up. NOS INVITÉS : - Béatrice Mathieu, grand reporter à l'Express et auteur « Elon Musk : l'enquête inédite » (Robert Laffont). Dans cet entretien vidéo pour RFI, elle dévoile les secrets de l'enfance sud-africaine du milliardaire américain- Julien Pillot, économiste, enseignant chercheur à l'INSEEC grande école- Thibaut le Masne, co-fondateur du podcast Trench Tech, auteur de « La transformation digitale des entreprises, plongez de l'autre côté du miroir » (Eni). ET LES PARTICIPATIONS DE : - Sliman Wyatt Boumedine, directeur financier de Physna - Sébastien Farcis, correspondant de RFI à New Delhi (Inde). En fin d'émission, un clin d'œil aux lauréats du concours « 60 secondes pour convaincre » organisé par l'Agence Universitaire de la Francophonie. La victoire revient à quatre étudiants du Centre de Techniques de Planification et d'Économie Appliquée.
Apparu au début du XXème siècle aux États-Unis, pour préserver les marchandises, l'air conditionné a depuis conquis la planète pour le confort humain. Alors que 60 millions de personnes, à travers le monde, sont déjà exposées à des températures dangereuses (supérieures ou égales à 29°C en moyenne annuelle), le besoin de fraîcheur est indéniable et ne devrait pas diminuer. Dans les villes où la densité de population est déjà forte et les sols bétonnés, l'impact des températures élevées est d'autant plus important. Mettre la clim devient un réflexe permettant de limiter les effets sanitaires des canicules mais le geste n'est pas anodin. Voraces en électricité, les climatiseurs sont aussi susceptibles de réchauffer davantage l'air extérieur.Froid dedans, chaud dehors, devra-t-on vivre qu'en intérieur ? À quel moment brancher sa clim ? Et quelles solutions pour rafraîchir les villes sans polluer ? Avec : Philippe Rahm, architecte, auteur de « Histoire naturelle de l'architecture - Comment le climat, les épidémies et l'énergie ont façonné la ville et les bâtiments », disponible en version poche à l'automne 2023 (Éditions Points/Seuil) Doudou Deme, ingénieur, fondateur de ElemenTerre, une entreprise de construction spécialisée dans les systèmes constructifs en terre, basée à Dakar au Sénégal. Entretien sur les habitudes américaines en matière de climatisation avec David Thomson, correspondant de RFI à Miami en Floride où la climatisation gagne même les abris de jardin. Avec Sébastien Farcis, correspondant de RFI à New Delhi en Inde, où la climatisation devient indispensable une grande partie de l'année mais accentue le problème de chaleur surtout pour les plus pauvres qui n'en ont pas. Programmation musicale :► Temperature - Sean Paul► Nwayi - Ckay.
Apparu au début du XXème siècle aux États-Unis, pour préserver les marchandises, l'air conditionné a depuis conquis la planète pour le confort humain. Alors que 60 millions de personnes, à travers le monde, sont déjà exposées à des températures dangereuses (supérieures ou égales à 29°C en moyenne annuelle), le besoin de fraîcheur est indéniable et ne devrait pas diminuer. Dans les villes où la densité de population est déjà forte et les sols bétonnés, l'impact des températures élevées est d'autant plus important. Mettre la clim devient un réflexe permettant de limiter les effets sanitaires des canicules mais le geste n'est pas anodin. Voraces en électricité, les climatiseurs sont aussi susceptibles de réchauffer davantage l'air extérieur.Froid dedans, chaud dehors, devra-t-on vivre qu'en intérieur ? À quel moment brancher sa clim ? Et quelles solutions pour rafraîchir les villes sans polluer ? Avec : Philippe Rahm, architecte, auteur de « Histoire naturelle de l'architecture - Comment le climat, les épidémies et l'énergie ont façonné la ville et les bâtiments », disponible en version poche à l'automne 2023 (Éditions Points/Seuil) Doudou Deme, ingénieur, fondateur de ElemenTerre, une entreprise de construction spécialisée dans les systèmes constructifs en terre, basée à Dakar au Sénégal. Entretien sur les habitudes américaines en matière de climatisation avec David Thomson, correspondant de RFI à Miami en Floride où la climatisation gagne même les abris de jardin. Avec Sébastien Farcis, correspondant de RFI à New Delhi en Inde, où la climatisation devient indispensable une grande partie de l'année mais accentue le problème de chaleur surtout pour les plus pauvres qui n'en ont pas. Programmation musicale :► Temperature - Sean Paul► Nwayi - Ckay.
Les journalistes de RFI répondent également à vos questions sur le tragique accident de train en Inde et la préparation du prochain sommet des BRICS qui aura lieu en août 2023. Pollution plastique : l'Afrique a-t-elle obtenu des engagements ?La semaine dernière, les représentants de 175 pays se sont réunis à Paris pour tenter d'avancer vers un accord international contre la pollution plastique. Pourquoi les débats ont-ils été tendus ? Les pays africains ont-ils obtenu des engagements pour faire face à ce fléau ? Avec Christina Okello, journaliste au service Afrique de RFI. Inde : quelles sont les causes de la tragédie ferroviaire ?Ce week-end, une catastrophe ferroviaire a causé près de 300 morts en Inde et plus d'un millier de blessés. Que sait-on sur les circonstances de ce drame ? Pourquoi une enquête criminelle a-t-elle été ouverte ? Avec Sébastien Farcis, correspondant de RFI à New Delhi. BRICS : des pays africains bientôt intégrés ? Le prochain sommet des BRICS qui aura lieu en août 2023 est en pleine préparation. Cela fait quatre ans qu'ils ne se sont pas réunis. Comment expliquer l'implication de pays non-membres cette année ? Peut-on s'attendre à de nouvelles intégrations chez les BRICS, et notamment des pays africains ? Est-ce que la présence de Vladimir Poutine au sommet a été évoquée ? Avec Romain Chanson, correspondant de RFI à Johannesburg.
L'Inde est l'un des plus importants producteurs de déchets plastiques au monde: plus de 2 millions de tonnes de plastique sont jetés chaque année, sans jamais être recyclés. Ces sachets ou emballages sont généralement envoyés dans des décharges ou brûlés, ce qui contribue à la pollution et au réchauffement climatique. Mais une alternative existe: depuis plusieurs années, grâce à une technique inventée en Inde, les déchets plastiques sont mélangés au bitume pour construire des routes. Non seulement cela réduit la pollution, mais cela rend aussi ces routes plus solides et durables. Au Kérala, dans le sud du pays, le gouvernement régional a déployé toute une chaîne logistique, depuis la collecte jusqu'à l'ingénierie, et a déjà construit plus de 5 000 km de routes à base de plastique. «Les routes avec du plastique en Inde, une alternative pour réduire la pollution ?», un Grand reportage de notre correspondant Sébastien Farcis.
L'Inde deviendra, dans quelques années, le pays le plus peuplé du monde. Or, cette population particulièrement jeune aujourd'hui, va rapidement vieillir: le nombre d'Indiens de plus de 60 ans devrait quasiment doubler en 20 ans, pour représenter 15% de la population indienne en 2040. La question est donc: comment peut-on prendre en charge ces personnes âgées ? Traditionnellement, ce sont leurs enfants qui s'en occupent, dans des familles réunies sous un même toit. Mais, ce modèle s'effrite avec l'urbanisation et la mobilité des jeunes actifs. Beaucoup de personnes âgées sont donc abandonnées dans des hospices, alors que les plus riches, eux, bénéficient de l'émergence de services spécialisés de luxe. « En Inde, la famille a moins de place pour les personnes âgées », un Grand reportage de Sébastien Farcis. (Rediffusion)
Les stades et autres infrastructures du Mondial de football du Qatar ont, en grande partie, été construits par des ouvriers népalais. Or, dans cet Émirat, les conditions de travail sont extrêmement difficiles, voire périlleuses : depuis 10 ans, plus de 1 000 ouvriers népalais sont décédés au Qatar, souvent dans des conditions suspectes. « Mondial du Qatar: les familles des travailleurs népalais réclament justice », Sébastien Farcis. Diaporama (Photos © Sophie Rodriguez)