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Editions Karthala
Présentation "Les Sentinelles de la démocratie. Dix ans de lutte - Tournons la page"

Editions Karthala

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 26:46


A l'occasion des dix ans du mouvement, le journaliste Rémi Carayol retrace dans le livre Les Sentinelles de la démocratie la genèse de Tournons la page, un réseau international qui milite pour l'alternance démocratique, sa structuration et son évolution. Nous en parlons avec Mathieu Pourchier, directeur exécutif de Tournons la page. ---------Le 15 octobre 2014, un nouveau collectif transnational, Tournons La Page, lance un appel : « En Afrique comme ailleurs, pas de démocratie sans alternance ». Les quelques activistes à l'origine de cette tribune n'imaginent pas que, dix ans plus tard, leur campagne internationale appelant à dénoncer les coups d'États institutionnels et à soutenir les alternances démocratiques se serait transformée en une puissante organisation regroupant des centaines d'associations et des milliers de militantes et de militants dans quinze pays africains et en Europe, représentant une force de contestation et de propositions reconnue sur le continent. Aujourd'hui, Tournons La Page (TLP) est une coalition avec laquelle les chefs d'États africains et les diplomaties internationales doivent compter.Alors que, dans le nouveau désordre mondial, le modèle démocratique est en déclin – en Afrique plus encore que dans le reste du monde – que dans plusieurs pays du continent, les élites politiques traversent une crise de légitimité, et que les traditionnels contre-pouvoirs se sont coupés d'une partie de la population, les sentinelles de TLP ont inventé une nouvelle forme de militantisme. Capables de mobiliser sur le terrain comme sur les réseaux sociaux, de défendre leur cause dans les chancelleries comme dans les villages les plus reculés, elles rappellent que la démocratie est un combat quotidien.TLP, est aussi l'histoire unique d'une forme de coopération Nord-Sud où les membres africains de la coalition ont progressivement pris les choses en main, en transformant le mouvement et en le façonnant à leur image. Cette évolution ne s'est pas faite sans remous. En ce sens, l'histoire de Tournons La Page est, à son échelle, une expérience démocratique unique en son genre.Ce livre retrace cette expérience inédite, en donnant la parole à celles et ceux qui l'ont animée, en retraçant leur parcours et les débats qui ont traversé ce collectif militant. C'est la tumultueuse marche du continent africain ces dix dernières années, de l'insurrection au Burkina Faso aux coups d'État au Niger et au Gabon, que cet ouvrage éclaire d'une autre lumière.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Culture
Le rappeur Youssoupha opère un retour en lumière avec «Amour Suprême»

Invité Culture

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 6:16


Il est considéré comme l'un des paroliers les plus brillants du rap français. À 45 ans, Youssoupha revient avec Amour Suprême, son septième album. En 13 titres, il adresse quelques recommandations bienveillantes aux jeunes générations sans renier pour autant les combats qui l'ont forgé.  RFI : Votre septième album, Amour suprême, vient de sortir. Que symbolise ce titre ? Youssoupha : Ce titre-là est empreint de spiritualité, d'amour, forcément. Envie d'ouverture, envie de partage. Une certaine forme d'élévation. En tout cas, tout ce qui est émotionnellement fort, émotionnellement engageant, une certaine forme de liberté aussi. Et j'ai trouvé cette tournure-là, parce qu'en fait, c'est spirituel. C'est quelque chose qui va sur mon rap, mais au-delà encore.Et justement, comment cela se traduit-il dans la musique ?C'est une certaine facilité à parler de soi, à aborder des thèmes personnels, mais qui touchent le plus grand nombre, en partant vraiment de son parcours à soi. De la remise en cause aussi, l'envie de bien faire, l'envie de faire mieux. D'ailleurs, il y a une chanson qui s'appelle « Faire mieux ». Et une certaine foi aussi. Important de parler de la foi : ce en quoi on croit, les ambitions, les désillusions, les espoirs aussi. C'est ça aussi l'amour suprême.La Côte d'Ivoire semble être un point central dans votre parcours récent, après des années d'absence. Votre retour au pays paraît plus qu'un simple voyage. Quel impact cette expérience a-t-elle eu sur vous et sur votre musique ? C'est une rupture de vie personnelle. Je ne savais pas quel impact ça allait avoir sur ma musique. Au départ, aller me réinstaller en Côte d'Ivoire, c'était surtout pour suivre mon épouse qui avait des projets là-bas. Elle voulait changer de vie, de cadre parce que juste avant, on était en France. Et puis petit à petit, effectivement, vivre au quotidien dans une réalité africaine qui m'a bercée quand j'étais petit -j'ai grandi à Kinshasa-, ça a petit à petit créé une humeur et un rythme de vie différents, des sonorités, un folklore aussi, qui sont en moi, mais qui n'étaient plus dans ma vie domestique. Et forcément, ça a créé une espèce de détachement qui m'a éloigné de l'environnement anxiogène dans lequel je pouvais évoluer parfois en France. Donc, ça a impacté ma musique par la suite.Vous avez grandi en France, mais la Côte d'Ivoire occupe une place importante dans votre identité. Comment jonglez-vous avec ces héritages ? En fait, j'ai un héritage africain d'une manière générale. C'est-à-dire qu'effectivement, je vis en Côte d'Ivoire, mais il y a aussi mes origines congolaises, et mes origines sénégalaises par ma mère. Et en fait, au début, je ne savais pas trop comment jongler pour dire la vérité, notamment dans mes années françaises. Parce qu'en fait, quand tu es en France, on te demande un peu de renier de là d'où tu viens, ou alors tu n'es pas français. Et pendant longtemps, ça m'a tenu de manière tendue. C'est-à-dire que je me disais : « Dans ce cas-là, je ne suis pas français parce que je ne veux pas renoncer à mes origines ». Et puis finalement, en repartant vivre en Afrique, en découvrant en plus la Côte d'Ivoire encore un peu plus fort et en entretenant toujours mon identité congolaise et ivoirienne, je me suis rendu compte que je pouvais aussi ajouter mon identité française qui était en fait réelle parce que j'ai passé des années et des années dans ce pays. Donc pour moi, les origines et les identités se complètent. Elles ne s'annulent pas, contrairement à ce qu'on a pu essayer de me faire croire ou de nous faire croire pendant des années. C'est un message aussi que je passe aux gens à qui on dit qu'il faut choisir entre certaines origines ou certaines identités. Non, les identités s'enrichissent entre elles. Elles se complètent et elles ne s'annulent, ni ne se soustraient.Et quel rôle pensez-vous que la musique joue aujourd'hui dans la construction de cette identité, à la fois en tant qu'artiste et en tant qu'individu ? Ma musique me sert de marqueur dans ma vie. Parce que souvent, quand je réécoute mes disques, après coup, je vois dans quelle humeur ou dans quelle situation émotionnelle, logistique même presque, je me trouvais à ce moment-là et j'ai la chance d'être musicien. Et comme beaucoup d'artistes, la musique sert d'exutoire, de thérapie et puis surtout de carnet de route. Ça permet aussi aux gens de savoir là où j'en suis. C'est pour ça que quand je croise des gens dans la rue, ils me disent : « Ah voilà, j'ai aimé ce disque qui était en hommage à votre père » (son père, le musicien congolais Tabu Ley Rochereau, ndlr). Ou alors : « J'ai appris que vous avez fait vos études ici », ou alors : « J'ai appris que vous étiez de tel pays », etc. C'est un marqueur dont je me sers. Je ne sais pas comment font les autres gens, mais en tout cas, moi, j'ai cette chance-là par rapport à la musique et notamment au rap qui est un style assez libre pour faire un marqueur de vie.Avec Amour suprême, Youssoupha, vous faites face à de nombreux sujets à la fois personnels et sociétaux, c'est bien ça ? Oui, exactement. Je parle de ce qui m'entoure et ce à quoi je suis sensible. C'est-à-dire qu'effectivement la description d'une certaine réalité politique et sociale africaine peut revenir. La situation sociale en France aussi m'inspire. En Europe. Je suis un rappeur. Et l'engagement du rap est quelque chose qui est toujours prégnant chez moi. Donc du coup, même la géopolitique, les rapports Nord-Sud, les rapports civilisationnels, ce sont des choses qui m'intéressent. J'ai une identité plurielle. Je suis musulman, ma femme est chrétienne. Autour de moi, j'ai des gens qui sont athées. Donc, la question de la religion revient beaucoup parce que moi, je suis quelqu'un de très croyant. Et donc, je m'interroge sur ça. Je remets ça en question et puis d'une manière plus simple, mais non moins complexe, je suis un mari, un papa, un frère. Et en fait, j'évoque aussi beaucoup ma famille et les remises en cause d'homme que je peux avoir et les manières de pouvoir s'améliorer et s'élever socialement et émotionnellement au quotidien.Vous l'avez dit, votre ADN c'est essentiellement le rap. Mais dans votre dernier disque, donc Amour suprême, enregistré entre Dakar, Bruxelles, Abidjan, Montréal et dans le studio futuriste de Brad Pitt à Miraval en France, vous mêlez à la fois des sons très contemporains et des références plus classiques. Pouvez-vous nous en parler ? Oui, j'aime bien le mélange des genres. Moi-même, comme je l'ai dit tout à l'heure, j'ai une identité assez plurielle et j'ai été élevé avec la rumba congolaise. Plus tard dans ma vie, en arrivant en France, je découvre la chanson française dont les textes me touchent particulièrement. Le rap arrive dans ma vie et ça, c'est un choc et ça bouleverse mon expression. J'aime la culture américaine, la soul music. J'ai découvert après l'afrobeat, le coupé-décalé. La musique gospel me touche beaucoup. Je suis très sensible à ça et en fait, j'aime faire un mélange de tout. Non pas qu'il soit indigeste, mais un mélange aligné, bien réparti, bien créé. Ma créativité, elle vient de là aussi. C'est-à-dire entre les textes forts du rap et une certaine forme de légèreté que peut apporter le gospel. Ou alors la musique africaine avec ses couleurs. J'aime le mélange des genres et je ne veux renoncer à rien. Et c'est pour ça que je mélange un peu mes sensibilités et ce qui m'entoure dans ma vie au quotidien.Vous avez souvent parlé justement de votre rapport complexe à la France où vous avez grandi. Est-ce qu'Amour suprême marque un tournant dans cette relation ou est-ce une forme de réconciliation, de confrontation ou autre chose ? C'est une forme de réconciliation. Elle est paradoxale parce que c'est une réconciliation qui existe, qui arrive au moment où justement je ne vis plus en France en permanence. Mais j'y reviens parce que je reste attaché à ce pays et j'y travaille beaucoup avec mes tournées, avec la gestion de mon label ou alors des artistes avec lesquels je peux collaborer. Et en fait, il y a une sorte d'apaisement où je vois que finalement, je n'étais pas obligé d'être en guerre avec la France. Mais en fait, ce sont plutôt des choses institutionnelles qui m'ont révolté et qui continuent à me révolter. Mais il y a une sorte d'apaisement et une sorte de joie, de découverte. On s'aime avec ce pays, on s'aime avec mes compatriotes. Mais en fait, on s'est toujours mal compris. Et parce qu'on ne s'est jamais parlé avec notre cœur, on ne s'est jamais parlé avec notre vécu, on s'est parlé toujours de ce qui nous oppose. Effectivement, il y a des clivages qui m'opposent par rapport à la situation en France, toujours. Et je continuerai toujours à dénoncer ça. Mais il y a des choses aussi qui me rattachent à ce pays et à sa culture.Et actuellement, qu'est-ce qui vous révolte à ce niveau-là ? Qu'est-ce qui vous choque ? Deux choses principalement : la situation politique où j'ai l'impression que, au niveau du gouvernement, au niveau de la présidence et même au niveau des prises de parole des députés et de l'instabilité de l'Assemblée nationale, il y a un décalage total avec la précarité et la vie anxiogène que traversent les Français. C'est vraiment très compliqué. Je viens d'une classe sociale populaire et je sais que la situation est vraiment très très complexe. Et en fait, le décalage de l'opportunisme politique me chagrine et me choque. Par ailleurs, il y a la montée et la libération de la parole d'extrême droite qui est extrêmement décomplexée. L'extrême droite en France, ça a toujours existé. Il existe une partie de la France qui a entretenu une certaine forme de racisme. Mais elle a elle n'a jamais été au pouvoir. En tout cas, il y a eu toujours une force d'opposition contre elle. Là, aujourd'hui, elle a droit de cité et elle est même acceptée. Parfois même, c'est elle qui met au carreau les autres paroles. Et ça, ça me révolte. On peut aussi citer la profusion médiatique qui de la même façon, normalise la parole d'extrême droite, fausse les sujets. C'est-à-dire que par exemple, on passe deux trois semaines à parler d'Aya Nakamura aux Jeux olympiques, du burkini, etc. Alors qu'en réalité, on s'en fout. Pourquoi nous fait-on croire qu'il y a une guerre civilisationnelle alors qu'en fait, le problème des gens, c'est la précarité du travail, le fait que les campagnes et la vie rurale soient exclues des débats réels, que la vie des banlieues est une vie qui est complexe, qui n'est pas intégrée à la communauté nationale, qu'il y a des choses culturelles en France qui sont belles et dont on ne parle pas assez. Pendant ce temps-là, on préfère nous parler de sujets accessoires, mais très excitants pour le buzz, pour les mauvaises raisons. Alors ça peut faire rire deux secondes, mais ça commence à durer, depuis des années, et ça rend la situation complexe. Ça, ça me navre et ça m'affecte par rapport aux Français.Est-ce qu'on peut dire que ce disque est aussi un exorcisme ? Est-ce que cet album représente une catharsis pour vous ? Quand je l'ai fait, ce n'était pas dans ce sens-là, mais effectivement, il m'a permis d'expulser pas mal de choses, de me faire du bien et je l'ai dit en début d'interview, de m'élever, (…) de m'alléger et de me sentir en hauteur, d'avoir une prise de vue des choses un peu plus reculée, un peu plus élevée, etc. Et en fait, ça s'est fait au fil de la conception du disque. Dans sa forme finale, même quand je le réécoute, je me dis : « J'ai pris un recul que je n'ai jamais eu l'occasion de prendre, j'ai pris une hauteur que je n'ai jamais eu l'occasion de prendre » et j'en suis fier et satisfait. Ça me fait du bien, même à moi personnellement.Donc vous avez cherché à libérer ou à guérir à travers ces treize nouveaux titres ? Oui, ça me soigne. Ça participe à me soigner, évoquer des choses qu'on a sur le cœur, de manière personnelle ou de manière publique. Ça m'a servi d'exutoire et j'ai l'impression que cet exutoire est partagé à cause des excellents retours que je reçois sur ce disque et la manière dont il touche les gens. Je pense que c'est parce que je pensais parler de moi et finalement, je parle de tout le monde.Vous parlez de l'amour comme une force centrale sur ce disque, notamment sur la chanson « Dieu est grande ». Ce titre mérite bien une explication…À la base, c'est une chanson que j'ai faite pour ma fille. J'avais fait une chanson pour mon fils auparavant qui s'appelait « Mon Roi ». Et comme j'ai une petite fille qui s'appelle Imany qui a neuf ans, je voulais lui faire une chanson. J'ai réalisé en commençant à l'écrire qu'effectivement, quand j'ai écrit « Mon Roi », c'est l'histoire d'un petit garçon. J'ai été un petit garçon, donc je raconte aussi un peu mon histoire. Être une petite fille, c'est autre chose, c'est d'autres combats. Ce sont des épreuves auxquelles les petits garçons ne feront pas face. Je voulais quelque chose de plus grand que juste un roi. Je ne voulais pas juste me contenter d'une reine. Et cette chanson a pris cette proportion-là, quand je trouve la parole qui finit le texte quand je lui dis : « Imany, ça signifie la foi ». Et je lui ai dit : « Et si on te demande ce que ta voix représente, réponds simplement que ‘Dieu est grande' ». C'est une manière de dire que dans le Grand tout, dans la force créatrice de ce monde, il n'y a pas que les garçons qui existent, les filles aussi font partie de ce Grand tout. C'est une place importante à prendre. Je pensais que ce titre allait être impactant. Et ça l'a été parce qu'il y a eu beaucoup d'hommes qui ont été un peu vexés, ou alors qui ont trouvé ça trop excessif. (…)  Je vois bien que ça irrite certains. Et ça me plaît, ça, que ça irrite.« Dieu est grande » ! Comment a-t-il été perçu en France et en Afrique ? Alors pour être honnête, ça a été très bien accueilli comme titre. Au début, quand même, il y a eu de la stupeur. Les gens se disaient « Waouh ! » Le titre est à la fois grandiose, à la fois surprenant et peut-être il peut être blasphématoire. Mais l'écrasante majorité des gens, en écoutant le texte, ont très vite compris. Après, il y a eu des pisse-froid qui avaient tendance à dire que ça leur donnait le vertige. Mais très vite, l'amour et le message qui est dans le titre l'a emporté. Aujourd'hui, c'est un titre dont on me parle absolument partout et ça devient même l'un des titres majeurs de ma discographie. Et je n'attendais pas ça au bout du septième album. Donc, c'est une belle histoire.C'est votre côté féministe ? Moi je ne pense même pas que je suis féministe. Mais peut-être que j'ai un côté femme en moi. En tout cas, je voulais écrire une chanson juste pour ma petite fille. Et le fait que les femmes s'approprient ce titre-là, ça me flatte, mais c'est un titre qui appartient plus à Imany qu'à moi en vérité.Pour terminer, Youssoupha, Amour suprême est un album introspectif, mais il y a aussi un regard sur l'extérieur, sur la société et sur l'humanité. Qu'avez-vous envie de transmettre aux plus jeunes qui écoutent cet album ? Ce qui me vient spontanément, c'est d'arrêter d'être des complexés. Et je pense notamment à la jeunesse africaine parce que je viens de là. En tous cas de ne pas se laisser écraser par les complexes qu'on nous met dans la tête. Les choses qu'on peut accomplir ou ce qu'on est, c'est juste une question de perception et les autres peuvent avoir une perception différente de ce qu'on est ou ce qu'on veut devenir. Et nous, on doit notre ambition à nous-mêmes. Notre force d'identité doit toujours dépasser ça. Et puis l'autre chose, ça s'adresse à tout le monde, aux jeunes, aux moins jeunes, aux gens du monde entier : n'ayez pas peur. Je trouve que c'est un monde qui se construit beaucoup autour de la peur. La peur des gens, la peur des clivages, la peur de ce qu'on va réussir, ce qu'on ne va pas réussir, la peur de mourir, etc. Et en fait non, n'ayez pas peur. Il y a encore de la place pour faire des choses bien. N'ayez pas peur d'être quelqu'un de bien, n'ayez pas peur des gens intelligents ou prétendument intelligents, parce que souvent les gens intelligents aiment vous complexer ou nous complexer en disant : « Oui, mais vous n'avez rien compris ». Si vous avez très très bien compris ce que vous êtes en train de faire. Et là où vous voulez aller. Donc, soyez grand. Si vous ne pouvez pas faire de grandes choses, faites de petites choses avec grandeur, ça va aussi. Et voilà. N'ayez pas peur.Youssoupha Amour suprême (Believe) 2025

Invité culture
Le rappeur Youssoupha opère un retour en lumière avec «Amour Suprême»

Invité culture

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 6:16


Il est considéré comme l'un des paroliers les plus brillants du rap français. À 45 ans, Youssoupha revient avec Amour Suprême, son septième album. En 13 titres, il adresse quelques recommandations bienveillantes aux jeunes générations sans renier pour autant les combats qui l'ont forgé.  RFI : Votre septième album, Amour suprême, vient de sortir. Que symbolise ce titre ? Youssoupha : Ce titre-là est empreint de spiritualité, d'amour, forcément. Envie d'ouverture, envie de partage. Une certaine forme d'élévation. En tout cas, tout ce qui est émotionnellement fort, émotionnellement engageant, une certaine forme de liberté aussi. Et j'ai trouvé cette tournure-là, parce qu'en fait, c'est spirituel. C'est quelque chose qui va sur mon rap, mais au-delà encore.Et justement, comment cela se traduit-il dans la musique ?C'est une certaine facilité à parler de soi, à aborder des thèmes personnels, mais qui touchent le plus grand nombre, en partant vraiment de son parcours à soi. De la remise en cause aussi, l'envie de bien faire, l'envie de faire mieux. D'ailleurs, il y a une chanson qui s'appelle « Faire mieux ». Et une certaine foi aussi. Important de parler de la foi : ce en quoi on croit, les ambitions, les désillusions, les espoirs aussi. C'est ça aussi l'amour suprême.La Côte d'Ivoire semble être un point central dans votre parcours récent, après des années d'absence. Votre retour au pays paraît plus qu'un simple voyage. Quel impact cette expérience a-t-elle eu sur vous et sur votre musique ? C'est une rupture de vie personnelle. Je ne savais pas quel impact ça allait avoir sur ma musique. Au départ, aller me réinstaller en Côte d'Ivoire, c'était surtout pour suivre mon épouse qui avait des projets là-bas. Elle voulait changer de vie, de cadre parce que juste avant, on était en France. Et puis petit à petit, effectivement, vivre au quotidien dans une réalité africaine qui m'a bercée quand j'étais petit -j'ai grandi à Kinshasa-, ça a petit à petit créé une humeur et un rythme de vie différents, des sonorités, un folklore aussi, qui sont en moi, mais qui n'étaient plus dans ma vie domestique. Et forcément, ça a créé une espèce de détachement qui m'a éloigné de l'environnement anxiogène dans lequel je pouvais évoluer parfois en France. Donc, ça a impacté ma musique par la suite.Vous avez grandi en France, mais la Côte d'Ivoire occupe une place importante dans votre identité. Comment jonglez-vous avec ces héritages ? En fait, j'ai un héritage africain d'une manière générale. C'est-à-dire qu'effectivement, je vis en Côte d'Ivoire, mais il y a aussi mes origines congolaises, et mes origines sénégalaises par ma mère. Et en fait, au début, je ne savais pas trop comment jongler pour dire la vérité, notamment dans mes années françaises. Parce qu'en fait, quand tu es en France, on te demande un peu de renier de là d'où tu viens, ou alors tu n'es pas français. Et pendant longtemps, ça m'a tenu de manière tendue. C'est-à-dire que je me disais : « Dans ce cas-là, je ne suis pas français parce que je ne veux pas renoncer à mes origines ». Et puis finalement, en repartant vivre en Afrique, en découvrant en plus la Côte d'Ivoire encore un peu plus fort et en entretenant toujours mon identité congolaise et ivoirienne, je me suis rendu compte que je pouvais aussi ajouter mon identité française qui était en fait réelle parce que j'ai passé des années et des années dans ce pays. Donc pour moi, les origines et les identités se complètent. Elles ne s'annulent pas, contrairement à ce qu'on a pu essayer de me faire croire ou de nous faire croire pendant des années. C'est un message aussi que je passe aux gens à qui on dit qu'il faut choisir entre certaines origines ou certaines identités. Non, les identités s'enrichissent entre elles. Elles se complètent et elles ne s'annulent, ni ne se soustraient.Et quel rôle pensez-vous que la musique joue aujourd'hui dans la construction de cette identité, à la fois en tant qu'artiste et en tant qu'individu ? Ma musique me sert de marqueur dans ma vie. Parce que souvent, quand je réécoute mes disques, après coup, je vois dans quelle humeur ou dans quelle situation émotionnelle, logistique même presque, je me trouvais à ce moment-là et j'ai la chance d'être musicien. Et comme beaucoup d'artistes, la musique sert d'exutoire, de thérapie et puis surtout de carnet de route. Ça permet aussi aux gens de savoir là où j'en suis. C'est pour ça que quand je croise des gens dans la rue, ils me disent : « Ah voilà, j'ai aimé ce disque qui était en hommage à votre père » (son père, le musicien congolais Tabu Ley Rochereau, ndlr). Ou alors : « J'ai appris que vous avez fait vos études ici », ou alors : « J'ai appris que vous étiez de tel pays », etc. C'est un marqueur dont je me sers. Je ne sais pas comment font les autres gens, mais en tout cas, moi, j'ai cette chance-là par rapport à la musique et notamment au rap qui est un style assez libre pour faire un marqueur de vie.Avec Amour suprême, Youssoupha, vous faites face à de nombreux sujets à la fois personnels et sociétaux, c'est bien ça ? Oui, exactement. Je parle de ce qui m'entoure et ce à quoi je suis sensible. C'est-à-dire qu'effectivement la description d'une certaine réalité politique et sociale africaine peut revenir. La situation sociale en France aussi m'inspire. En Europe. Je suis un rappeur. Et l'engagement du rap est quelque chose qui est toujours prégnant chez moi. Donc du coup, même la géopolitique, les rapports Nord-Sud, les rapports civilisationnels, ce sont des choses qui m'intéressent. J'ai une identité plurielle. Je suis musulman, ma femme est chrétienne. Autour de moi, j'ai des gens qui sont athées. Donc, la question de la religion revient beaucoup parce que moi, je suis quelqu'un de très croyant. Et donc, je m'interroge sur ça. Je remets ça en question et puis d'une manière plus simple, mais non moins complexe, je suis un mari, un papa, un frère. Et en fait, j'évoque aussi beaucoup ma famille et les remises en cause d'homme que je peux avoir et les manières de pouvoir s'améliorer et s'élever socialement et émotionnellement au quotidien.Vous l'avez dit, votre ADN c'est essentiellement le rap. Mais dans votre dernier disque, donc Amour suprême, enregistré entre Dakar, Bruxelles, Abidjan, Montréal et dans le studio futuriste de Brad Pitt à Miraval en France, vous mêlez à la fois des sons très contemporains et des références plus classiques. Pouvez-vous nous en parler ? Oui, j'aime bien le mélange des genres. Moi-même, comme je l'ai dit tout à l'heure, j'ai une identité assez plurielle et j'ai été élevé avec la rumba congolaise. Plus tard dans ma vie, en arrivant en France, je découvre la chanson française dont les textes me touchent particulièrement. Le rap arrive dans ma vie et ça, c'est un choc et ça bouleverse mon expression. J'aime la culture américaine, la soul music. J'ai découvert après l'afrobeat, le coupé-décalé. La musique gospel me touche beaucoup. Je suis très sensible à ça et en fait, j'aime faire un mélange de tout. Non pas qu'il soit indigeste, mais un mélange aligné, bien réparti, bien créé. Ma créativité, elle vient de là aussi. C'est-à-dire entre les textes forts du rap et une certaine forme de légèreté que peut apporter le gospel. Ou alors la musique africaine avec ses couleurs. J'aime le mélange des genres et je ne veux renoncer à rien. Et c'est pour ça que je mélange un peu mes sensibilités et ce qui m'entoure dans ma vie au quotidien.Vous avez souvent parlé justement de votre rapport complexe à la France où vous avez grandi. Est-ce qu'Amour suprême marque un tournant dans cette relation ou est-ce une forme de réconciliation, de confrontation ou autre chose ? C'est une forme de réconciliation. Elle est paradoxale parce que c'est une réconciliation qui existe, qui arrive au moment où justement je ne vis plus en France en permanence. Mais j'y reviens parce que je reste attaché à ce pays et j'y travaille beaucoup avec mes tournées, avec la gestion de mon label ou alors des artistes avec lesquels je peux collaborer. Et en fait, il y a une sorte d'apaisement où je vois que finalement, je n'étais pas obligé d'être en guerre avec la France. Mais en fait, ce sont plutôt des choses institutionnelles qui m'ont révolté et qui continuent à me révolter. Mais il y a une sorte d'apaisement et une sorte de joie, de découverte. On s'aime avec ce pays, on s'aime avec mes compatriotes. Mais en fait, on s'est toujours mal compris. Et parce qu'on ne s'est jamais parlé avec notre cœur, on ne s'est jamais parlé avec notre vécu, on s'est parlé toujours de ce qui nous oppose. Effectivement, il y a des clivages qui m'opposent par rapport à la situation en France, toujours. Et je continuerai toujours à dénoncer ça. Mais il y a des choses aussi qui me rattachent à ce pays et à sa culture.Et actuellement, qu'est-ce qui vous révolte à ce niveau-là ? Qu'est-ce qui vous choque ? Deux choses principalement : la situation politique où j'ai l'impression que, au niveau du gouvernement, au niveau de la présidence et même au niveau des prises de parole des députés et de l'instabilité de l'Assemblée nationale, il y a un décalage total avec la précarité et la vie anxiogène que traversent les Français. C'est vraiment très compliqué. Je viens d'une classe sociale populaire et je sais que la situation est vraiment très très complexe. Et en fait, le décalage de l'opportunisme politique me chagrine et me choque. Par ailleurs, il y a la montée et la libération de la parole d'extrême droite qui est extrêmement décomplexée. L'extrême droite en France, ça a toujours existé. Il existe une partie de la France qui a entretenu une certaine forme de racisme. Mais elle a elle n'a jamais été au pouvoir. En tout cas, il y a eu toujours une force d'opposition contre elle. Là, aujourd'hui, elle a droit de cité et elle est même acceptée. Parfois même, c'est elle qui met au carreau les autres paroles. Et ça, ça me révolte. On peut aussi citer la profusion médiatique qui de la même façon, normalise la parole d'extrême droite, fausse les sujets. C'est-à-dire que par exemple, on passe deux trois semaines à parler d'Aya Nakamura aux Jeux olympiques, du burkini, etc. Alors qu'en réalité, on s'en fout. Pourquoi nous fait-on croire qu'il y a une guerre civilisationnelle alors qu'en fait, le problème des gens, c'est la précarité du travail, le fait que les campagnes et la vie rurale soient exclues des débats réels, que la vie des banlieues est une vie qui est complexe, qui n'est pas intégrée à la communauté nationale, qu'il y a des choses culturelles en France qui sont belles et dont on ne parle pas assez. Pendant ce temps-là, on préfère nous parler de sujets accessoires, mais très excitants pour le buzz, pour les mauvaises raisons. Alors ça peut faire rire deux secondes, mais ça commence à durer, depuis des années, et ça rend la situation complexe. Ça, ça me navre et ça m'affecte par rapport aux Français.Est-ce qu'on peut dire que ce disque est aussi un exorcisme ? Est-ce que cet album représente une catharsis pour vous ? Quand je l'ai fait, ce n'était pas dans ce sens-là, mais effectivement, il m'a permis d'expulser pas mal de choses, de me faire du bien et je l'ai dit en début d'interview, de m'élever, (…) de m'alléger et de me sentir en hauteur, d'avoir une prise de vue des choses un peu plus reculée, un peu plus élevée, etc. Et en fait, ça s'est fait au fil de la conception du disque. Dans sa forme finale, même quand je le réécoute, je me dis : « J'ai pris un recul que je n'ai jamais eu l'occasion de prendre, j'ai pris une hauteur que je n'ai jamais eu l'occasion de prendre » et j'en suis fier et satisfait. Ça me fait du bien, même à moi personnellement.Donc vous avez cherché à libérer ou à guérir à travers ces treize nouveaux titres ? Oui, ça me soigne. Ça participe à me soigner, évoquer des choses qu'on a sur le cœur, de manière personnelle ou de manière publique. Ça m'a servi d'exutoire et j'ai l'impression que cet exutoire est partagé à cause des excellents retours que je reçois sur ce disque et la manière dont il touche les gens. Je pense que c'est parce que je pensais parler de moi et finalement, je parle de tout le monde.Vous parlez de l'amour comme une force centrale sur ce disque, notamment sur la chanson « Dieu est grande ». Ce titre mérite bien une explication…À la base, c'est une chanson que j'ai faite pour ma fille. J'avais fait une chanson pour mon fils auparavant qui s'appelait « Mon Roi ». Et comme j'ai une petite fille qui s'appelle Imany qui a neuf ans, je voulais lui faire une chanson. J'ai réalisé en commençant à l'écrire qu'effectivement, quand j'ai écrit « Mon Roi », c'est l'histoire d'un petit garçon. J'ai été un petit garçon, donc je raconte aussi un peu mon histoire. Être une petite fille, c'est autre chose, c'est d'autres combats. Ce sont des épreuves auxquelles les petits garçons ne feront pas face. Je voulais quelque chose de plus grand que juste un roi. Je ne voulais pas juste me contenter d'une reine. Et cette chanson a pris cette proportion-là, quand je trouve la parole qui finit le texte quand je lui dis : « Imany, ça signifie la foi ». Et je lui ai dit : « Et si on te demande ce que ta voix représente, réponds simplement que ‘Dieu est grande' ». C'est une manière de dire que dans le Grand tout, dans la force créatrice de ce monde, il n'y a pas que les garçons qui existent, les filles aussi font partie de ce Grand tout. C'est une place importante à prendre. Je pensais que ce titre allait être impactant. Et ça l'a été parce qu'il y a eu beaucoup d'hommes qui ont été un peu vexés, ou alors qui ont trouvé ça trop excessif. (…)  Je vois bien que ça irrite certains. Et ça me plaît, ça, que ça irrite.« Dieu est grande » ! Comment a-t-il été perçu en France et en Afrique ? Alors pour être honnête, ça a été très bien accueilli comme titre. Au début, quand même, il y a eu de la stupeur. Les gens se disaient « Waouh ! » Le titre est à la fois grandiose, à la fois surprenant et peut-être il peut être blasphématoire. Mais l'écrasante majorité des gens, en écoutant le texte, ont très vite compris. Après, il y a eu des pisse-froid qui avaient tendance à dire que ça leur donnait le vertige. Mais très vite, l'amour et le message qui est dans le titre l'a emporté. Aujourd'hui, c'est un titre dont on me parle absolument partout et ça devient même l'un des titres majeurs de ma discographie. Et je n'attendais pas ça au bout du septième album. Donc, c'est une belle histoire.C'est votre côté féministe ? Moi je ne pense même pas que je suis féministe. Mais peut-être que j'ai un côté femme en moi. En tout cas, je voulais écrire une chanson juste pour ma petite fille. Et le fait que les femmes s'approprient ce titre-là, ça me flatte, mais c'est un titre qui appartient plus à Imany qu'à moi en vérité.Pour terminer, Youssoupha, Amour suprême est un album introspectif, mais il y a aussi un regard sur l'extérieur, sur la société et sur l'humanité. Qu'avez-vous envie de transmettre aux plus jeunes qui écoutent cet album ? Ce qui me vient spontanément, c'est d'arrêter d'être des complexés. Et je pense notamment à la jeunesse africaine parce que je viens de là. En tous cas de ne pas se laisser écraser par les complexes qu'on nous met dans la tête. Les choses qu'on peut accomplir ou ce qu'on est, c'est juste une question de perception et les autres peuvent avoir une perception différente de ce qu'on est ou ce qu'on veut devenir. Et nous, on doit notre ambition à nous-mêmes. Notre force d'identité doit toujours dépasser ça. Et puis l'autre chose, ça s'adresse à tout le monde, aux jeunes, aux moins jeunes, aux gens du monde entier : n'ayez pas peur. Je trouve que c'est un monde qui se construit beaucoup autour de la peur. La peur des gens, la peur des clivages, la peur de ce qu'on va réussir, ce qu'on ne va pas réussir, la peur de mourir, etc. Et en fait non, n'ayez pas peur. Il y a encore de la place pour faire des choses bien. N'ayez pas peur d'être quelqu'un de bien, n'ayez pas peur des gens intelligents ou prétendument intelligents, parce que souvent les gens intelligents aiment vous complexer ou nous complexer en disant : « Oui, mais vous n'avez rien compris ». Si vous avez très très bien compris ce que vous êtes en train de faire. Et là où vous voulez aller. Donc, soyez grand. Si vous ne pouvez pas faire de grandes choses, faites de petites choses avec grandeur, ça va aussi. Et voilà. N'ayez pas peur.Youssoupha Amour suprême (Believe) 2025

Les Agricoles
[ SERIE-BONUS X INTER PARES ] EP.02 - SELOME ADOUSSI HOUETOGNON

Les Agricoles

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 48:13


Cette semaine, je vous partage le deuxième épisode la série-bonus * avec une femme engagée, fine analyste des dynamiques Nord-Sud, grande professionnelle dévoué à sa cause : Sélome Adoussi Houetognon. Sélome Adoussi Houetognon, est directrice de l'ONG Inades formation au Togo, derrière sont grand sourire, elle n'a pas sa langue dans sa poche, à notre plus grand plaisir ! Accrochez vos tuques, Sélome est un esprit brillant qui nous amène à voyager avec elle dans tout plein de reflexions : l'autonomie alimentaire et semencière, l'agroécologie comme solution mondiale, l'importance de l'oralité, le pouvoir de représentation des femmes pour les femme, l'éducation pour toutes … prenez un papier et un crayon, ça envoie ! Et puis il y a aussi ces inspirantes histoires de femmes qui ouvrent le chemin à des centaines d'autres. Comment ? se regroupant, se parlant, s'éduquant ensemble, et prenant la parole. Ici encore il est question de parole, celle qu'on donne, et celle qu'on prend.Et sans plus attendre, je vous conseille fortement d'écouter celle de Sélome ! Bonne écoute ! Une collaboration Les Agricoles x Inter-ParesCe balado a été réalisé grâce au soutien financier d'Affaires mondiales Canada.Au mixage : Claudie Fortier St-Pierre Réalisation, graphisme, rédaction, et tout le reste : Les Agricoles Merci à Maude Hélène des Jardins de la Grelinette pour la pergola et les oiseaux !Soutien financier pour cette série-bonus : affaires.mondiales.canada

Non Stop News
Non Stop News: i regali e il menu di Natale, il Giubileo 2025, il calcio, la politica internazionale

Non Stop News

Play Episode Listen Later Dec 23, 2024 147:36


Le prime pagine dei principali quotidiani nazionali commentate in rassegna stampa da Davide Giacalone. Meloni e il vertice Nord-Sud, i centri migranti, l'attentato a Magdeburgo, i suicidi nelle carceri. Manca pochissimo a Natale. La corsa ai regali continua. Quali sono le migliori idee last minute per acquistare i doni giusti? Ne abbiamo parlato con Federica Bandirali del Corriere della Sera. Calcio. Il punto sulla 17° giornata del campionato di calcio di serie A, insieme a Massimo Caputi. Don Antonio Mazzi, fondatore della comunità Exodus, regala ogni giorno un pensiero, un suggerimento, una frase agli ascoltatori di RTL 102.5. Domani, 24 dicembre, alle 19, Papa Francesco aprirà la Porta Santa della Basilica di San Pietro. Ne abbiamo parlato con don Stefano Stimamiglio, direttore di Famiglia Cristiana. Parliamo del menu delle feste con lo chef che più di tutti gli altri, quest'anno, è stato sotto i riflettori: Giancarlo Perbellini. Il suo ristorante, Casa Perbellini 12 Apostoli di Verona, ha ottenuto la terza stella Michelin. Lo chef racconta le storie dei grandi uomini e donne che nei secoli si sono seduti ai tavoli del 12 Apostoli. Dal ritorno di Donald Trump alla Casa Bianca, fino alle guerre in Medio Oriente e Ucraina. E' il momento di fare un bilancio dell'anno dal punto di vista della politica internazionale. Per farlo, ci siamo fatti aiutare da Paolo Magri, presidente del comitato scientifico dell'Ispi, l'Istituto per gli Studi di Politica Internazionale. All'interno di Non Stop News, con Enrico Galletti, Luigi Santarelli e Giusi Legrenzi.

Ecovicentino.it - AudioNotizie
Vertice Nord-Sud in Lapponia, Meloni: “Minaccia russa pericolosa”. Incontro sul piano Albania

Ecovicentino.it - AudioNotizie

Play Episode Listen Later Dec 22, 2024 1:14


Giorgia Meloni nelle dichiarazioni al termine del vertice Nord-Sud a Saariselkä, nella Lapponia finlandese è tornata a parlare di migranti. “Mi pare che la Cassazione abbia dato ragione al governo, è diritto dei governi stabilire quali siano i Paesi sicuri”, mentre i giudici possono “entrare nel singolo caso, non disapplicare in toto”.

Ultim'ora
Tg Economia - 25/11/2024

Ultim'ora

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 5:52


ROMA (ITALPRESS) - In questa edizione:- Lavoro, aumenta la distanza Nord-Sud sulle retribuzioni- Italgas incontra i sindaci, due miliardi di investimenti- Legalità e impresa, Irfis FinSicilia promuove il ruolo delle donneabr/col/mrv

Ultim'ora
Lavoro, aumenta la distanza Nord-Sud sulle retribuzioni

Ultim'ora

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 1:07


ROMA (ITALPRESS) - Le posizioni lavorative a tempo pieno e attive per tutto l'anno nel Mezzogiorno rappresentano meno di un quarto del totale. Si tratta 11,6 punti percentuali in meno rispetto al Centro-Nord. Nel corso degli anni, la distanza tra le due aree del Paese è aumentata e ha raggiunto il valore massimo nel 2020, quando è salita a 14,1 punti. Lo rende noto l'Istat. Al Sud è più alta l'incidenza di contratti a tempo determinato e part time. Aumentano le differenze territoriali anche in termini di ore lavorate per posizione: il valore mediano annuo nel Mezzogiorno è poco più della metà di quello del Centro-Nord. Il gap si verifica anche sulle retribuzioni. Considerando i valori mediani, le posizioni occupate nel Mezzogiorno mostrano una retribuzione inferiore ai 9 mila euro, mentre nel Centro-Nord non scendono mai sotto i 13 mila. Il valore mediano della retribuzione annuale nel Mezzogiorno è, dunque, poco più della metà di quello del Centro-Nord.sat/col/mrv

Revue de presse internationale
À la Une: les COP pour quoi faire ?

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 4:08


Alors que la COP29 de Bakou s'est achevée dans la douleur hier, dimanche 24 novembre, le Süddeutsche Zeitung nous emmène à Tuvalu, ce micro-État du Pacifique, d'ores et déjà condamné à disparaître… En effet, pointe le quotidien allemand, dans cet archipel paradisiaque, « le niveau de la mer a augmenté de près de 15 centimètres au cours des 30 dernières années. Il devrait encore augmenter de 20 centimètres d'ici à 2050 et de 50 à 100 centimètres supplémentaire d'ici la fin du siècle. C'est trop pour Tuvalu. Le pays se compose de six atolls et de trois îles très dispersés dans l'océan. Ensemble, elles ont une superficie de seulement 26 kilomètres carrés. Il n'y a pas de montagnes. Si le niveau de la mer continue à monter, une grande partie du pays sera submergé. »Que faire face à l'inéluctable ? Un accord a d'ores et déjà été passé avec l'Australie, relève le Süddeutsche Zeitung. Un accord pour l'immigration tous les ans de 280 citoyens de Tuvalu (sur une population totale d'un peu plus de 11.000 habitants). Et puis il y a ce projet de nation numérique, d'Etat virtuel, pour protéger les droits internationaux pays, notamment en matière de pêche sur les 200 miles marins situés autour des côtes de l'archipel.La responsabilité des EtatsAlors le cas de Tuvalu est extrême bien sûr. Mais le changement climatique affecte désormais le monde entier. Et les COP se suivent et se ressemblent…« Les sommets sur le climat mettent au jour les plaies du monde et peinent à les guérir », synthétise Le Soir à Bruxelles. « Le sommet climatique à Bakou s'est conclu dans la tension. De plus en plus, les COP reflètent les fractures mondiales sur les énergies fossiles, la justice climatique et la coopération Nord-Sud. Bref, la marche brinquebalante du monde. »Reste, constate le quotidien belge, qu'« on n'a pas encore présenté d'alternative à ces discussions techniques entremêlées d'enjeux politiques et sociaux majeurs. La route se poursuivra. Après la finance, l'autre face de la médaille – la réduction des émissions d'ici 2035 – sera au centre du sommet de Belém l'an prochain. Mais au-delà du caractère pénible des négociations, les chausse-trappes, les égoïsmes qui s'expriment sans vergogne, tout ne sortira pas des COP, estime encore Le Soir. Elles parlent du monde et au monde, mais ce sont les Etats qui répondent. Ceux qui produisent, ceux qui utilisent. Sans virage politique, économique et sociétal, visant à réduire la consommation, à améliorer l'efficacité et à décarboner le reste, sans réinvention de la solidarité, les principes resteront lettre morte. »Trois bonnes nouvelles…Tout de même, « haut les cœurs », s'exclame Libération à Paris qui pointe « trois bonnes nouvelles pour se consoler d'un accord au goût amer. » Trois bonnes nouvelles qui proviennent justement des Etats… Tout d'abord, se félicite Libération, « le Mexique a acté l'objectif “zéro émission nette“ d'ici à 2050, une première étape capitale pour cette nation jusqu'ici à la traîne dans ses politiques climatiques. »Ensuite, « l'Indonésie met à la retraite ses centrales à charbon. » Enfin, « Le Royaume-Uni et le Brésil montrent la marche à suivre, avec l'annonce d'une réduction drastique de leurs émissions de gaz à effet de serre. »Mieux que rien…Le Guardian à Londres veut également voir le verre à moitié plein…« Les résolutions adoptées à la COP29 pour faire face à la crise climatique, hier, sont certes très décevantes, mais elles valent mieux que rien. (…) Issu de négociations qui ont souvent frôlé l'échec, ce résultat maintient en vie les négociations sur le climat, malgré le nouveau mandat de Donald Trump, et pose les premières fondations internationales, bien que fragiles, sur lesquelles le monde pourrait enfin construire un système de financement de la transition des pays pauvres vers l'abandon des énergies fossiles. »Maintenant, pointe le Guardian, « tout va dépendre de la manière dont le reste du monde réagira, à la fois lors de la COP30 qui se tiendra au Brésil l'année prochaine et dans la recherche d'autres moyens de lutter contre la crise climatique, dont le plus efficace serait de convenir d'un traité obligatoire visant à réduire les émissions de méthane, considéré aujourd'hui comme le moyen le plus rapide de réduire le réchauffement climatique. Si la volonté politique continue de faiblir, nous le regretterons amèrement –, conclut le quotidien britannique, ​​non seulement pour nos enfants, mais aussi pour nous-mêmes. »

Six heures - Neuf heures, le samedi - La 1ere
Les Invisibles – Carole Monbaron, projectionniste : "Les filles nʹont pas peur des machines"

Six heures - Neuf heures, le samedi - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 23, 2024 6:20


En tant que projectionniste, Carole travaille dans de nombreux festivals et gère le cinéma " le Nord-Sud " de Genève, un cinéma indépendant situé dans le quartier de la Servette. Un travail qui la fait passer de lʹombre à la lumière. Par Raphaële Bouchet.

Chronique des Matières Premières
La loi de régulation des semences de plus en plus décriée au Kenya

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Oct 28, 2024 1:27


Au Kenya, le combat contre une loi de régulation des semences, gagne de plus en plus de partisans. Tout a commencé en 2022, quand une quinzaine de petits agriculteurs a porté plainte contre la loi sur les semences et variétés végétales, un texte voté en 2012 qui criminalise l'usage et le troc de semences non certifiées. Leur plainte a été rejointe récemment par différentes organisations de la société civile. De notre correspondante à Nairobi,La Société kényane du droit, une organisation de juristes, et l'Association kényane pour la biodiversité sont les deux dernières organisations à avoir rejoint les parties civiles dans cette affaire. La loi sur les semences et variétés végétales rend passible de deux ans de prison et 1 million de shillings d'amende — soit environ 7 500 $ — l'usage, la vente ou l'échange de semences non certifiées. Selon le gouvernement, cette loi est destinée à réguler le secteur et à améliorer, à terme, la sécurité alimentaire du pays.L'agriculture familiale menacéePour les petits agriculteurs, c'est tout le modèle de l'agriculture familiale qui est menacé. « Ces semences sont utilisées depuis des temps immémoriaux, explique Francis Ngiri, agriculteur et partie civile dans cette affaire. Nous les avons héritées de nos ancêtres. Et aujourd'hui, nous serions des criminels pour cela ? » s'indigne-t-il.Les petits agriculteurs accusent les autorités kényanes de favoriser les intérêts des grandes compagnies agricoles au détriment des fermiers kényans. Une politique qui pourrait en outre avoir de graves conséquences sur la sécurité alimentaire du pays.80 % des graines proviennent du système informel« Les semences indigènes sont résilientes par nature, explique Elizabeth Atieno, de Greenpeace Africa. Elles sont fondamentales pour la diversité des cultures et représentent notre défense contre le changement climatique et le manque d'eau ».D'après une étude de la fondation Access to seeds — l'Accès aux semences — 90 % des graines plantées au Kenya proviennent du système informel et 80 % des agriculteurs kényans en dépendent. Le jugement de la Haute cour kényane est attendu dans les semaines à venir.Pour aller plus loin, à écouter dans Autour de la questionBiopiraterie: quels enjeux Nord-Sud?

Effetto giorno le notizie in 60 minuti
Gimbe: sanità in emergenza, serve un patto

Effetto giorno le notizie in 60 minuti

Play Episode Listen Later Oct 8, 2024


Sanità: per il nuovo rapporto Gimbe è emergenza, frattura Nord-Sud e boom della spesa per le famiglie. Sentiamo la nostra Rosanna Magnano. Oggi si assegna il Nobel per la fisica. Con noi Guido Tonelli, fisico al Cern di Ginevra e professore all'Università di Pisa. Lanciata Hera, la prima missione europea di difesa planetaria. Ci colleghiamo con Chiara Albicocco che è proprio a Cape Canaveral. La star di OnlyFans Mady Gio denunciata per evasione fiscale. Ne parliamo con Andrea Franceschi e Daniele Vaschi, autori del podcast originale de Il Sole 24 Ore “Comprami”.

Le Podcast de l'Aviation
Entretien avec Marine Gall, déléguée générale d'Aviation sans frontières (ASF), et Vadim Feldzer, responsable de mission pour ASF

Le Podcast de l'Aviation

Play Episode Listen Later Oct 2, 2024 4:32


Invités du Podcast de l'Aviation cette semaine, Marine Gall, déléguée générale d'Aviation sans frontières (ASF), et Vadim Feldzer, responsable de mission pour ASF.Pour son événement annuel, Aviation Sans Frontières a choisi cette année d'organiser une course sur la piste Nord-Sud de l'aéroport du Bourget. Baptisée AéroRun, cette course à pied solidaire, qui clôture une année de Jeux olympiques et paralympiques, aura lieu le 20 octobre et donnera l'occasion aux participants de vivre un moment unique : courir une boucle de 10 km au milieu d'avions de collection et au milieu des opérations de l'aéroport puisque les deux autres pistes resteront opérationnelles.Les fonds levés par cette course - via l'ouverture de cagnottes pour acquérir des « dossards solidaires » - permettront de financer un avion hôpital pour l'association.L'AéroRun de 2024 n'est que la première édition d'un événement qu'ASF espère pouvoir répliquer en 2025 dans d'autres aéroports en France.

il posto delle parole
Lucia Tomelleri "Lettori si diventa" e "Leggere il mondo"

il posto delle parole

Play Episode Listen Later Sep 27, 2024 13:11


Lucia Tomelleri"Lettori si diventa""Leggere il mondo"Con la riapertura delle scuole, e a un anno dal suo debutto, torna il progetto Il Libraio Scuola dedicato a promuovere la passione per la lettura tra le ragazze e i ragazzi delle scuole superiori, e che si rivolge a docenti, famiglie, educatrici, educatori, associazioni e a chi lavora nelle librerie e nelle biblioteche. Considerando infatti cruciale il ruolo dei libri e delle storie nel percorso di crescita degli adolescenti, fin dal suo esordio online nel 2014, la piattaforma ilLibraio.it dedica particolare attenzione, anche sui profili social del sito edito dal Gruppo editoriale Mauri Spagnol, a incentivare la lettura tra i più giovani e i dibattiti legati alla scuola e all'educazione. L'obiettivo del progetto Il Libraio Scuola è quello di proporre un luogo online interamente dedicato alla promozione della lettura nelle scuole superiori, accompagnato da uno strumento digitale innovativo, la guida periodica Leggere il mondo, per presentare alle insegnanti e agli insegnanti, e a chiunque interagisca con le studentesse e gli studenti, una selezione di letture e contenuti speciali. IL TERZO NUMERO DELLA GUIDA E TANTE NOVITÀ Così, dopo i primi due numeri di Leggere il mondo e la partecipazione alla Bologna Children's Book Fair e al Salone Internazionale del Libro di Torino con due incontri dedicati, la guida torna con un nuovo numero, il terzo, in cui si dà spazio a circa 50 consigli di lettura, inseriti all'interno di 6 aree tematiche, tra cui "(Con)vivere con i sentimenti", "(Con)vivere con la natura", "(Con)vivere con la propria identità" e "(Con)vivere con le idee degli altri". Molte delle opere scelte propongono - in veste narrativa o saggistica - temi legati all'educazione civica e alle “competenze chiave di cittadinanza”, nonché ai 17 obiettivi dell'Agenda 2030 dell'ONU. Sfogliando il terzo numero di Leggere il mondo si troveranno alcune novità: suggerimenti per l'aggiornamento delle insegnanti e degli insegnanti, una selezione di opere consigliate da leggere in classe e uno speciale dedicato all'attualità dei classici del teatro seicentesco. I libri inseriti nella guida sono presentati con informazioni sul contenuto e sulle tematiche, una serie di parole chiave che possono aiutare nella scelta e alcuni suggerimenti didattici e metodologici, utili per il lavoro in classe nel corso del prossimo anno scolastico.Non mancano inoltre gli interventi esclusivi d'autore, questa volta firmati da scrittrici e scrittori come Ritanna Armeni, Gherardo Colombo, Giuseppe Festa, Eugenio Radin e Luca Trapanese. Della redazione della guida si occupa Lucia Tomelleri, mentre la consulenza didattica del progetto è affidata a Gloria Maria Ghioni, insegnante di Lettere e fondatrice del sito Criticaletteraria.org oltre che collaboratrice di diverse testate. LA NEWSLETTER DEDICATA (E L'EBOOK IN REGALO) A Il Libraio Scuola si lega una newsletter dedicata, che permette di ricevere in anteprima la guida Leggere il mondo e altri contenuti esclusivi. Non solo: in omaggio alle iscritte e agli iscritti alla newsletter, anche l'ebook di un classico della letteratura, I viaggi di Gulliver(Garzanti) di Jonathan Swift. Stefano Mauri, Presidente e Amministratore delegato del Gruppo editoriale Mauri Spagnol e direttore della rivista Il Libraio, sottolinea: “Apprezzo molto le parole di papa Francesco quando sono sentite e riflettono la sua esperienza umana. E quelle che ha speso per ricordare agli educatori quanto sia preziosa la lettura sono bellissime. In particolare sottolinea l'importanza formativa della lettura dei romanzi, la capacità che ha un buon libro di far fiorire la persona che leggendo dà vita alla storia tracciata dall'autore. Parole potenti e autentiche che ci fanno sentire nel giusto quando proponiamo questa guida a tutti gli educatori.” E PER I GIOVANISSIMI, AL VIA LA NUOVA EDIZIONE DI LETTORI SI DIVENTA Il Libraio Scuola, va ricordato, si collega al progetto Lettori si diventa di Salani, pensato dalla casa editrice del Gruppo editoriale Mauri Spagnol, che torna con la sua quarta edizione, e ha già all'attivo centinaia di incontri organizzati nelle scuole. Si rivolge alle insegnanti, agli insegnanti e ai promotori della lettura nel mondo della scuola primaria e secondaria di primo grado: grazie al ricco catalogo sempre aggiornato, scaricabile gratuitamente sul sito dedicato, propone percorsi di lettura e strumenti utili per arricchire l'offerta didattica. Fiore all'occhiello del progetto, la possibilità di portare nelle classi gli autori e le autrici del catalogo Salani e di marchi come Ape Junior, Garzanti, Guanda, La Coccinella, Magazzini Salani, Nord-Sud e Tre60. L'incontro con l'autore è infatti il termine di un percorso di lettura e condivisione di un testo grazie al quale i ragazzi e le ragazze possono sviluppare o approfondire temi importanti per la loro crescita. Il catalogo del progetto è stato pensato proprio con l'obiettivo di avvicinare i più giovani alla lettura in modo sempre più stimolante, per formare così i lettori e le lettrici di domani. IL POSTO DELLE PAROLEascoltare fa pensarewww.ilpostodelleparole.itDiventa un supporter di questo podcast: https://www.spreaker.com/podcast/il-posto-delle-parole--1487855/support.

Au Bout du Jour
A votre Avis ? - Françoise Smet, rectrice de l'UCLouvain : Les 600 ans de l'Université Catholique de Louvain et la visite du Pape

Au Bout du Jour

Play Episode Listen Later Sep 27, 2024 12:46


Visite pastorale, visite d'état mais aussi visite académique puisque le Pape François se rend (ce 28 septembre 2024) dans les deux universités KUL et UCLouvain ... Cette visite était-elle un souhait ou un événement encombrant ? C'est une belle opportunité dans le contexte des 600 ans de l'Université de Louvain. Sa présence à cette occasion offre une réelle opportunité de dialoguer avec le Pape sur les enjeux qui tiennent particulièrement à coeur l'UCLouvain. Y'aura-t-il un réel dialogue ? Qu'en est-il de la doctrine de l'Eglise sur notamment la place de la femme dans la société, les inégalités Nord-Sud, Le Pape répondra-t-il à la lettre qui a été préparée donc par une cinquantaine de jeunes étudiants, étudiantes, chercheurs, chercheuses fortement impliquées dans les recherches sur les enjeux des transitions et sur ces questions plus spécifiquement. Quelle est la position de l'UCLouvain face aux enjeux sociétaux d'aujourd'hui ? Eddy Caekelberghs a demandé l'avis de la rectrice de l'UCLouvain, Madame Françoise Smet. Merci pour votre écoute Le fin Mot c'est également en direct tous les jours de la semaine de 18h30 à 19h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Le fin Mot sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/23283 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQTransversales : notre collection de reportages infos longue forme : https://audmns.com/WgqwiUpN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Accents d'Europe
En Allemagne : l'inquiétude des médecins étrangers face à l'extrême droite

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Sep 19, 2024 19:30


La victoire de l'extrême droite, dans deux länders de l'est de l'Allemagne, au début du mois a laissé des traces. Certes, on parle d'Assemblée régionale avec des pouvoirs étendus, mais il s'agit aussi d'un climat politique d'une société où les migrants ne se sentent plus si bienvenus. C'est le cas de médecins étrangers, des Syriens, des Ukrainiens dont le travail est pourtant indispensable au bon fonctionnement d'un système hospitalier en crise. Certains d'entre eux veulent déménager ailleurs en Allemagne, ou dans un autre pays. Delphine Nerbollier est allée les rencontrer.   La fracture Nord-Sud en Italie C'est un projet de loi en Italie qui fait beaucoup de bruit. Initié par le gouvernement d'extrême droite de Giorgia Meloni, il a pour but de donner beaucoup plus d'autonomie à une quinzaine de régions... Voilà qui paraît bien beau sur le papier, sauf que selon ses opposants, cette loi ne ferait qu'aggraver la différence de développement et de richesse entre le nord et le sud du pays. 800 000 personnes ont déjà signé une pétition pour demander la tenue d'un référendum sur ce projet... En Italie, Cécile Debarge. La saison lituanienne en France La France va vivre au rythme de la Lituanie jusqu'au 12 décembre 2024. La saison de la Lituanie, c'est pendant trois mois des artistes, des écrivains, des diplomates, des enseignants qui nous font découvrir leur pays.Pour résumer, la Lituanie, capitale Vilnius, au nord de la Pologne et de la Biélorussie. 2 800.000 habitants, ancien pays soviétique qui a obtenu son indépendance en 1991. Aujourd'hui, ce petit pays balte redoute d'être une prochaine cible de Moscou.Politique, Chant et Art, le programme est riche. Juliette Gheerbrant nous en dit plus...  La chronique musique de Vincent Théval  Avec un album évènement Ensoulment de The The et leur titre Some Days I Drink My Coffee by the Grave of William Blake. 

Accents d'Europe
En Allemagne : l'inquiétude des médecins étrangers face à l'extrême droite

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Sep 19, 2024 19:30


La victoire de l'extrême droite, dans deux länders de l'est de l'Allemagne, au début du mois a laissé des traces. Certes, on parle d'Assemblée régionale avec des pouvoirs étendus, mais il s'agit aussi d'un climat politique d'une société où les migrants ne se sentent plus si bienvenus. C'est le cas de médecins étrangers, des Syriens, des Ukrainiens dont le travail est pourtant indispensable au bon fonctionnement d'un système hospitalier en crise. Certains d'entre eux veulent déménager ailleurs en Allemagne, ou dans un autre pays. Delphine Nerbollier est allée les rencontrer.   La fracture Nord-Sud en Italie C'est un projet de loi en Italie qui fait beaucoup de bruit. Initié par le gouvernement d'extrême droite de Giorgia Meloni, il a pour but de donner beaucoup plus d'autonomie à une quinzaine de régions... Voilà qui paraît bien beau sur le papier, sauf que selon ses opposants, cette loi ne ferait qu'aggraver la différence de développement et de richesse entre le nord et le sud du pays. 800 000 personnes ont déjà signé une pétition pour demander la tenue d'un référendum sur ce projet... En Italie, Cécile Debarge. La saison lituanienne en France La France va vivre au rythme de la Lituanie jusqu'au 12 décembre 2024. La saison de la Lituanie, c'est pendant trois mois des artistes, des écrivains, des diplomates, des enseignants qui nous font découvrir leur pays.Pour résumer, la Lituanie, capitale Vilnius, au nord de la Pologne et de la Biélorussie. 2 800.000 habitants, ancien pays soviétique qui a obtenu son indépendance en 1991. Aujourd'hui, ce petit pays balte redoute d'être une prochaine cible de Moscou.Politique, Chant et Art, le programme est riche. Juliette Gheerbrant nous en dit plus...  La chronique musique de Vincent Théval  Avec un album évènement Ensoulment de The The et leur titre Some Days I Drink My Coffee by the Grave of William Blake. 

SCRATCH
E46 : Ekoué - Nord Sud Est Ouest (avec Genono)

SCRATCH

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 58:10


46eme épisode de SCRATCH. Retour en région parisienne, dans la seconde moitié des années 2000. On est un an après le début du mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy, qui a intenté un procès contre le groupe dont nous allons parler aujourd'hui d'un des membres. Sa mixtape, dont le nom fait référence aux points cardinaux, est le seul long format solo d'Ekoué, qui suit la ligne éditoriale et artistique de rappeler sans cesse aux institutions gouvernementales et aux rap français qu'il est leur némésis. Nous allons donc parler de "Nord Sud Est Ouest : Episode 1" d'Ekoue de la Rumeur, sorti en 2008, et réalise par PAT. Animé par Golgoseize, et en invité du jour : Genono (Captcha Mag, Mouv, Noisey, Vice…)

Chacun pour tous - La 1ere
Terre des hommes Suisse: Marche de l'espoir

Chacun pour tous - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 0:39


La Marche de l'espoir organisée chaque année par l'ONG Terre des hommes Suisse est un événement qui réunit des milliers de jeunes du canton de Genève et de France voisine, en solidarité avec des enfants et des familles défavorisées du Sud. Chaque année, un autre pays et une autre thématique liée aux droits de l'enfant sont mis en avant dans le travail de sensibilisation réalisé au préalable dans les écoles. En effet, en amont de la Marche de l'Espoir, Terre des Hommes Suisse sensibilise durant 6 semaines près de 30'000 élèves dans 200 écoles du Grand Genève grâce à des présentations, des ateliers et des animations. Ils sont ainsi informés sur les conditions de vie des enfants que cette action soutiendra, peuvent échanger plus largement sur les différentes problématiques Nord-Sud. Cette année, c'est le Mali, pays d'Afrique de l'Ouest qui traverse une crise multidimensionnelle exacerbée par l'instabilité politique et les violences armées, qui est mis à l'honneur. Pour le bon déroulement de cette 33e Marche de l'espoir qui aura lieu à Genève le dimanche 13 octobre prochain, ses responsables recherchent de nombreux bénévoles pour l'aider avant, pendant et après cette grande manifestation populaire. DEMANDE: - Des bénévoles pour le montage des stands samedi 12 octobre de 9h00 à 13h30 et dimanche 13 octobre de 7h à 10h30 - Des bénévoles pour la soirée du samedi 12 octobre de 17h à 23h - Des bénévoles pour le démontage des stands dimanche 13 octobre dès 17h - Des bénévoles pour la tenue de divers stands dimanche 13 octobre de 10h à 14h et de 14h à 18h: buvettes, vente de pâtisseries et viennoiserie, vente d'articles divers, orientation, ravitaillement, tamponnage des passeports, etc

Audiocite.net - Livres audio gratuits
Livre audio gratuit : Vol au bal des Petits Lits blancs

Audiocite.net - Livres audio gratuits

Play Episode Listen Later Sep 7, 2024


Rubrique:nouvelles Auteur: gaston-charles-richard Lecture: EglantineDurée: 31min Fichier: 38,1 Mo Résumé du livre audio: Voici la première des enquêtes policières d'Elsa, la première détective privée de l'histoire de al littérature policière. Aux environs de 1920, une bande de malfaiteurs que l'on désignait, dans les journaux parisiens, sous le nom des « Coupeurs d'habits » avait pris avec effronterie, pour théâtres de ses exploits, les endroits publics les plus fréquentés, théâtres, music-halls, métro, Nord-Sud, dancings, etc. C'est ainsi qu'un soir, à l'Opéra, dans la cohue du bal des « Petits Lits Blancs », le plus sensationnel événement de l'année dans les chroniques de la mondanité bienfaisante, le comte de B... fut soulagé de son portefeuille, lequel contenait sept ou huit mille francs, ce qui laissait le volé assez insensible, et une lettre, vieille de vingt ans, dont la disparition l'atterra. Cet enregistrement est mis à disposition sous la Licence art libre. Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.

Vertigo - La 1ere
Le Groupe 50:50 tente de rééquilibrer les échanges artistiques nord sud

Vertigo - La 1ere

Play Episode Listen Later Aug 27, 2024 6:46


Le dimanche 1er et lundi 2 septembre le Groupe 50 :50 sera présent au festival de la Batie de Genève pour présenter leur spectacle The Ghosts Are Returning, soit, Le Retour Des Morts. Michel Ndeze sʹest entretenu avec Patrick Mudekereza, un des membres de ce collectif d'artistes du Congo, de Suisse et d'Allemagne qui divisent tout 50:50.

il posto delle parole
Lucia Tomelleri "Leggere il mondo"

il posto delle parole

Play Episode Listen Later May 26, 2024 14:26


Lucia Tomelleri"Leggere il mondo"Il Libraiowww.illibraio.itIl secondo numero di Leggere il mondo, in vista dell'estate 2024, presenta oltre 50 titoli tra romanzi e saggi, collocati all'interno di 7 aree tematiche, tra cui le grandi saghe familiari, l'amore e l'amicizia nelle loro diverse sfumature, i romanzi di ampio respiro, le distopie e i temi del mondo di oggi. I libri inseriti nella guida sono presentati con informazioni sul contenuto, una serie di parole chiave che possono aiutare nella scelta e alcuni approfondimenti didattici, utili per il lavoro in classe nel corso del prossimo anno scolastico. All'interno del secondo numero, anche articoli e riflessioni firmate da autrici e autori molto amati come Alice Basso, Nicola Gardini, Francesca Giannone e Fabiano Massimi.Della redazione della guida si occupa Lucia Tomelleri, mentre la consulenza didattica del progetto è affidata a Gloria Maria Ghioni, insegnante di Lettere, attualmente in ruolo al Liceo Scientifico Niccolò Copernico di Pavia. Ghioni, una laurea in Filologia Moderna all'Università di Pavia e un dottorato di ricerca in Scienze dei Sistemi Culturali presso l'Università di Sassari, ha fondato il sito Criticaletteraria.org nel 2005, collabora con Tuttolibri – La Stampa, con il sito di ilLibraio.it e con il blog di Kobo. A Il Libraio Scuola si lega una newsletter dedicata, che permette di ricevere in anteprima la guida Leggere il mondo e altri contenuti esclusivi. Non solo: in omaggio alle iscritte e agli iscritti alla newsletter, anche l'ebook di un classico della letteratura, Il mondo di ieri (Garzanti) di Zweig, corredato da una preziosa scheda per la guida alla lettura.Stefano Mauri, Presidente e Amministratore delegato del Gruppo editoriale Mauri Spagnol e direttore della rivista Il Libraio, sottolinea: Sempre più le giovani generazioni determinano i successi in libreria ma non tutti hanno la fortuna di cominciare a leggere con i libri giusti, quelli che ti trasformano in lettore. Questa guida vuole aiutare gli insegnanti e gli studenti stessi a sceglierli bene.Il Libraio Scuola, va ricordato, si collega al progetto Lettori si diventa della Salani, pensato dalla casa editrice del Gruppo editoriale Mauri Spagnol per promuovere la passione per la lettura tra i bambini e le bambine. Lettori si diventa, che tornerà a fine estate 2024 con la quarta edizione, ha già all'attivo centinaia di incontriorganizzati nelle scuole, e si rivolge alle insegnanti, agli insegnanti e ai promotori della lettura nel mondo della scuola primaria e secondaria di primo grado: grazie al ricco catalogo, sempre aggiornato e scaricabile gratuitamente sul sito, propone percorsi di lettura e strumenti utili per arricchire l'offerta didattica. Fiore all'occhiello del progetto, la possibilità di portare nelle classi gli autori e le autrici del catalogo Salani e di marchi come Ape Junior, Garzanti, Guanda, La Coccinella, Magazzini Salani, Nord-Sud e Tre60. L'incontro con l'autore è infatti il termine di un percorso di lettura e condivisione di un testo grazie al quale i ragazzi e le ragazze possono sviluppare o approfondire temi importanti per la loro crescita. Il catalogo del progetto è stato pensato proprio con l'obiettivo di avvicinare i più giovani alla lettura in modo sempre più stimolante, per formare così i lettori e le lettrici di domani.IL POSTO DELLE PAROLEascoltare fa pensarewww.ilpostodelleparole.itDiventa un supporter di questo podcast: https://www.spreaker.com/podcast/il-posto-delle-parole--1487855/support.

Baleine sous Gravillon (BSG)
SPÉCIAL MIGRATIONS DES OISEAUX 3/4 : Les grandes voies et les quartiers d'hivernage, Adrien de Montaudouin (ornithologue)

Baleine sous Gravillon (BSG)

Play Episode Listen Later May 13, 2024 24:25


À l'occasion de la journée mondiale des oiseaux migrateurs, BSG rediffuse les quatre premiers épisodes de cette saga en 12 épisodes. Une espèce sur deux d'oiseau est en déclin. La France est un lieu de passage essentiel, pourtant les chasseurs hexagonaux font carton plein, avec le record européen d'une soixantaine d'espèces chassables !______On the road again: la migration des oiseaux, 3e épisode. Adrien raconte les grands axes, les grandes directions, les grands obstacles sur la route !Dans leur vaste majorité, les oiseaux migrent selon un axe Nord/Sud. Ils nichent dans les régions situées au Nord, qu'ils quittent à l'automne pour leurs quartiers d'hivernage situés plus au Sud.On considère 3 grands “systèmes” ou zones de migration: le continent américainl'Asie et Océaniel'Eurasie/AfriqueCes 3 systèmes présentent de nombreuses différences, qui concernent notamment les différents obstacles qui les composent.Les oiseaux du système Eurasie/Afrique traversent des chaînes de montagnes et l'immense désert Sahara, qui barre le continent africain.Les oiseaux américains choisissent entre un détour par l'Amérique centrale ou un raccourci dangereux (sans filet) par le golfe du Mexique.Les oiseaux d'Asie doivent contourner l'Himalaya, puis traverser des océans.Les oiseaux de l'hémisphère Nord migrent du Nord vers le Sud. Du froid vers le chaud, du frigo vide au garde-manger plein. Les oiseaux de l'hémisphère Sud font l'inverse. Ce sont les migrations “australes“.Elles sont toutefois d'une ampleur moindre et ce pour une raison toute simple: la surface des terres émergées est 5 fois moins grande dans l'hémisphère Sud que dans l'hémisphère Nord! Seuls les oiseaux du sud de l'Afrique, de l'Amérique du sud et de l'Australie vont migrer. Leurs migrations sont plus courtes et les voies plus variables, très dépendantes des conditions météos. ________ Notre invité Adrien de Montaudouin est ornithologue et fondateur de l'association CPAL. Il nous a contactés en 2021 pour proposer un sujet sur sa passion, et c'est aujourd'hui chose faite.Nos épisodes se basent sur l'excellent livre d'une autre jeune ornithologue, Maxime Zucca: La migration des oiseaux, comprendre les voyageurs du ciel.________Tous les épisodes de la saga Migrations des oiseaux :https://bit.ly/migrations_1_leg_defs_BSGhttps://bit.ly/migrations_2_typ_dir_BSGhttps://bit.ly/migrations_3_voi_zones_BSGhttps://bit.ly/migrations_4_met_etudes_BSGhttps://bit.ly/migrations_5_pilotg_nav_BSGhttps://bit.ly/migrations_6_prepa_BSGhttps://bit.ly/migrations_7_records_BSGhttps://bit.ly/migrations_8_curiosites_BSGhttps://bit.ly/migrations_9_ete_BSGhttps://bit.ly/migrations_10_automne_BSGhttps://bit.ly/migrations_11_hiver_BSGhttps://bit.ly/migrations_12_printemps_BSG_______ 

Focus economia
Italia e Austria davanti alla Commissione europea sul Brennero

Focus economia

Play Episode Listen Later Apr 8, 2024


Prende il via l'iter legale della procedura d'infrazione Ue lanciata dall'Italiacontro l'Austria per i divieti unilaterali imposti ai tir al Brennero. A quanto si apprende a Bruxelles, la prima audizione in contradditorio davanti alla Commissione europea si svolgerà nel pomeriggio dalle 14:30 alle 18. L'esecutivo Ue non intende rilasciare dichiarazioni in quanto si tratta di "una procedura legalmente vincolata". La procedura per trascinare l'Austria davanti alla Corte di giustizia Ue, ricorda un portavoce della Commissione, è regolamentata dall'articolo 259 dei Trattati. Dopo il ricorso presentato dal governo italiano, ora entrambe le parti hanno la possibilità di esporre le loro argomentazioni sia oralmente che per iscritto davanti all'esecutivo Ue che dovrà quindi redigere - entro il 15 maggio - un parere motivato. Nel caso in cui Bruxelles non agisca entro quel termine, il governo italiano potrà rivolgersi direttamente alla Corte di giustizia europea. Il volume delle merci che attraversa il Brennero è circa il 30% del traffico totale Nord-Sud nelle Alpi.La somma dei traffici al Brennero e al Tarvisio vale oltre il 50% dei traffici complessivi su gomma del sistema dei valichiNe parliamo con Paolo Uggè, presidente Conftrasporto e Fai (Federazione autotrasportatori Italiani).Dimon (Jpmorgan), impatto Ia come motore e vapore ed elettricitàL'impatto che l'intelligenza artificiale avrà sulla società può essere paragonato a quello avuto dall'elettricità e da internet. Lo ha detto l'amministratore delegato di JPMorgan Jamie Dimon nella lettera agli azionisti. "Anche se non sappiamo il pieno effetto dell'IA sulla nostra attività - e sulla società in generale -, siamo convinti che le conseguenze saranno straordinarie. L'impatto sarà come quello di alcune delle maggiori invenzioni degli ultimi centinaia di anni. Pensiamo alla macchina da stampa, al motore a vapore, all'elettricità, al computer e a internet", ha detto Dimon. L'amministratore delegato di JPMorgan, Jamie Dimon, mette in guardia: l'inflazione e i tassi di interesse potrebbero restare più alti di quanto si attendono i mercati a causa dell'elevata spesa pubblica. Nella lettera agli azionisti, Dimon afferma come "è importante notare che l'economia è spinta dalle spese pubbliche e dai recenti stimoli. C'è inoltre una crescente necessità di aumentare la spesa per far fronte alla transizione verso un'economia più verde e per ristrutturare le catene di approvvigionamento globali", osserva Dimon. Ne parliamo con Alessandro Plateroti - nuovo Direttore di NewsMondo.itEuropa alla ricerca di una difesa contro "l'invasione"cineseItalia, Francia e Germania tornano a incontrarsi per proseguire il coordinamento tra Paesi in tema di politica industriale. Oggi, a Parigi, si sta tenendo la terza riunione trilaterale tra i tre Paesi, dopo quella a Berlino dello scorso giugno sulle materie prime critiche e quella a Roma di ottobre sulla transizione digitale e l intelligenza artificiale. La trilaterale di Parigi ha oggetto la transizione ecologica e le tecnologie green. Alla riunione partecipano il ministro delle Imprese e del Made in Italy, Adolfo Urso, il vice cancelliere e ministro dell Economia e dell'Azione per il clima tedesco, Robert Habeck e il ministro dell Economia delle Finanze e della Sovranità Industriale e Digitale francese, Bruno Le Maire. Proprio quest'ultimo ha dichiarato: "La Cina e gli Stati Uniti non ci aspetteranno. La Cina e gli Stati Uniti non ci faranno sconti": questo l'avvertimento lanciato dal ministro francese, tornando ad insistere per l'affermazione di una strategia economica comune dell'Unione europea, al termine del vertice trilaterale a Meudon - alle porte di Parigi - con gli omologhi di Italia e Germania, Adolfo Urso e Robert Habeck. "Non c'è un secondo da perdere", ha aggiunto Le Maire. L'allarme sulla Cina è stato lanciato questo fine settimana anche dal segretario del Tesoro Usa Janet Yellen a seguito degli incontri con gli alti funzionari cinesi. La Cina necessita di aggiustamenti sul fronte delle politiche industriali e sui consumi delle famiglie che sono deboli: il segretario al Tesoro americano Janet Yellen, chiudendo la sua missione in Cina, ha assicurato che "gli Stati Uniti non permetteranno di essere inondati da beni a basso costo" provenienti dal Dragone come avvenuto in passato. Quando il mercato globale è inondato da prodotti cinesi "artificialmente economici, la sopravvivenza delle aziende americane e di quelle straniere viene messa in discussione. Ne parliamo con Giuliano Noci - Professore ordinario in Ingegneria Economico-Gestionale, insegna Strategia & Marketing presso il Politecnico di Milano. Dal 2011 è Prorettore del Polo territoriale cinese dell'Ateneo milaneseIl mercato del fotovoltaicoIl volume di pannelli usati nel mondo nel 2030 arriverà a circa 8 mln di tonnellate (è una stima ottimistica). Nel 2050 raggiungerà 80 milioni di tonnellate. La Cina esporta il 90% dei pannelli utilizzati nel mondo. Quindi è evidente un collo di bottiglia. Solo nel 2023 in EU abbiamo importato dalla Cina circa 203 milioni di pannelli, in grado di produrre 101.5GW. Equivalgono a circa 254 mila container che messi uno in fila all'altro potrebbero collegare Torino con Tromso, al circolo polare artico). Le stime sono in crescita. Secondo studi della Arizona State University, si registra una carenza di argento. Il comparto fotovoltaico cuba il 15% dell'argento al mondo(fonte Bloomberg) e di questo passo nel 2040 si arriverà a consumarne il 100% dell'argento estratto in anno. Iniziano ad esserci carenze anche di sabbia silicea (ne ha parlato l'Economist), che è il secondo materiale (dopo l'acqua) più utilizzato al mondo. Una materia chiave anche per l'elettronica di consumo e il fotovoltaico. KeepTheSun, primo marketplace italiano di pannelli fotovoltaici usati, ha come obiettivi: trasformare un potenziale rifiuto in una fonte di energia pulita e a basso costo, dare nuovo impulso alla transizione energetica in un'ottica di economia circolare e sostenere così la filiera europea del fotovoltaico. Un progetto dell'ESCo (Energy Service Company) COESA che dopo una prima fase di test da metà Marzo è diventato pienamente operativo. L'azienda torinese - che sviluppa soluzioni all'avanguardia per la transizione ecologica di imprese, pubblica amministrazione e famiglie - punta a un mercato tutto da costruire, gestito attualmente in maniera amatoriale da privati che vendono i vecchi pannelli sulle piattaforme online. Il potenziale è enorme, se si considera che il 90% dell'usato 78 milioni di tonnellate di pannelli entro il 2050 secondo le stime ENEA è destinato a finire in discarica.Ne parliamo con Federico Sandrone, amministratore delegato e cofondatore di COESA.

Concordance des temps
Petit-déjeuner, table ouverte

Concordance des temps

Play Episode Listen Later Jan 13, 2024 58:15


durée : 00:58:15 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Le petit déjeuner, ce rituel quotidien, est une invention récente, raconte Christian Grataloup. Il s'inscrit dans les circuits de la mondialisation. Ses boissons, café, thé ou chocolat, sont un révélateur des divisions Nord-Sud comme de l'évolution des pratiques alimentaires. - invités : Christian Grataloup Géographe, ancien professeur à l'université Paris-VII et à Sciences Po Paris, spécialiste de géohistoire.

La Pause géopolitique
L'Argentine : un condensé des maux de l'Amérique latine ?

La Pause géopolitique

Play Episode Listen Later Jan 4, 2024 40:37


L'Amérique latine a disparu largement de nos horizons dans une actualité chargée. En élisant le 19 novembre dernier un étonnant trublion Javier Milei, celui que l'on surnomme le Trump de la Pampa, celui qui se surnomme lui-même « El Loco » le fou, l'Argentine a surpris, choqué voire découragé plus d'un observateur averti pour qui le pays semble tomber de Charybde en Sylla, aller de mal en pis.Et pourtant, en 1910 lorsque l'Argentine célébrait le centenaire de son indépendance, elle recevait des délégations du monde entier venu admirer la modernisation accélérée de ce pays qui accueillait des immigrants européens venant chercher fortune. Elle exportait grains et viande pour sa prospérité, construisait des villes, des chemins de fer. Aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, l'Argentine était considérée comme un pays riche, elle était la 10e puissance économique mondiale. En 1986, lorsque le géographe Yves Lacoste fixait sur un planisphère la limite Nord/Sud, isolant les pays développés et les pays sous-développés, il prenait soin de détacher l'Argentine du reste de l'Amérique Latine et de le classer dans les pays développés. Depuis, les dernières décennies auront été le temps des désillusions, du déclin. L'Argentine a rejoint l'Amérique latine en quelque sorte dans une histoire ponctuée de crises financières, politiques, de mal développement. Si la démocratie a tenu depuis 40 ans, l'élection de Milei qui entend dynamiter le système traduit une immense colère de la population. Pourquoi ? Comment en est-on arrivé là ? Visiblement, la décision des BRICS menée par la Chine, en août dernier de faire entrer l'Argentine dans le groupe des BRICS + à partir de janvier 2024 n'a pas pesé pour les Argentins. En appartenant à ce groupe restreint de 11 puissances du Sud global, le pays trouvait pourtant là une reconnaissance, même si, il faut l'avouer ce choix surprit tant le pays était largement sorti des radars des journalistes. L'Argentine compte-t-elle sur la scène internationale ? Au soir de son élection, Javier Milei annonçait « Aujourd'hui, nous adoptons le modèle de la liberté pour redevenir une puissance mondiale ». Et pourtant, l'un des points clés de son programme est l'abandon de la monnaie nationale au profit du dollar : est-ce cohérent ? mais vouloir bâtir une puissance en confiant totalement sa politique monétaire à un autre Etat n'est pas la seule surprise du programme du nouveau président argentin.

Take off
S3E2 - Aide & investissement - avec Jean-Michel Sévérino

Take off

Play Episode Listen Later Dec 18, 2023 59:46


Dans cet épisode nous recevons Jean-Michel Sévérino, ancien directeur de l'Agence Française pour le développement de 2001 à 2010 et président de Investisseurs & Partenaires.Nous évoquons et comparons avec Jean-Michel Sévérino les deux volets des flux financiers Nord-Sud : l'aide (dons) et l'investissement (IDE).Ce faisant, Jean-Michel nous partage son analyse sur longue-période de l'évolution de la politique d'assistance de la France, ainsi que de certains enjeux sous-jaçents à l'investissement de fonds dans les marchés émergents (et notamment en Afrique).

TV5MONDE - Internationales
Les meilleurs moments

TV5MONDE - Internationales

Play Episode Listen Later Dec 16, 2023 49:10


Les meilleurs moments Guerre au Proche-Orient et en Ukraine, réchauffement climatique, inégalités Nord-Sud, francophonie... Retour sur les moments forts de la saison. Parmi les invités : Philippe Lazzarini, commissaire général de l'UNRWA ; Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de la Francophonie ; François Hollande, ex-président français ; Amélie Oudéa-Castéra, ministre française des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques ; Mirjana Spoljaric, présidente du Comité international de la Croix-Rouge... Présentation : Françoise Joly (TV5MONDE), Antoine Genton (TV5MONDE).

Le Média
Instant porcher | Dette : Comment l'occident empêche l'Afrique de se développer

Le Média

Play Episode Listen Later Nov 15, 2023 31:23


▶ Les pays les plus pauvres, notamment africains, connaissent une nouvelle crise de la dette. Une crise dont l'importance est inédite. Mais alors le fossé Nord-Sud va-t-il se creuser ? L'Afrique est-elle embourbée dans un piège ? Qui tire les ficelles, à qui profite le "crime" ? Quel rôle des pays riches dans tout cela ? Les réunions annuelles de la Banque mondiale et du FMI se sont terminées le 15 octobre à Marrakech. Selon les derniers chiffres du FMI, près de la moitié des pays pauvres souffrent de la dette. Une crise qui ne touche pas particulièrement des pays surendettés. Désormais, la Chine fait partie des créanciers, ainsi que les investisseurs privés. Les pays pauvres sont bloqués entre les créanciers, la nécessité de relancer pour l'emploi des jeunes, l'impossibilité de faire un emprunt, ou les partenariats public-privé. En Afrique subsaharienne, la dette domestique est supérieure à la dette extérieure. Mais cette dernière pèse lourd dans le budget des pays, où les emprunts sont bien plus chers à rembourser car les devises sont étrangères, et les taux ont augmenté. Par exemple, au Kenya, la dette représente 60% de son budget, cela représente 3 fois plus qu'il y a 6 ans. Les pays compensent alors en réduisant leurs dépenses de santé ou d'éducation. La Zambie a pu se voir accorder du temps supplémentaire pour rembourser, est-ce vraiment la solution ? « La prochaine reconstitution des ressources de l' «International Development Association» doit être la plus importante de tous les temps », a lancé Ajay Banga, le président de la Banque mondiale, vendredi 13 octobre. Le fonds a un budget de 93 milliards de dollars pour la période comprise entre 2021 et 2024" rapporte Le Monde. "L'Afrique retombe dans le piège de la dette", titrait Le Monde le 18 juin 2023. Soit moins de vingt ans après le cycle des programmes d'ajustement structurel imposés par la Banque mondiale et le FMI, qui promettaient à la clé des remises de dette. Comment expliquer ce cycle infernal ? Comment en est-on arrivé là ? Ce n'est pas une crise de la dette, explique Thomas Porcher. Carlos Lopes, professeur à l'université du Cap, en Afrique du Sud, le service de la dette en Afrique subsaharienne équivaut à la somme qui a été mise sur la table pour sauver une seule banque américaine : la Silicon Valley Bank. Le problème ? Les pays pauvres n'ont pas accès au financement comme l'ont les pays du Nord, dont le développement des pays africains ne les arrange pas, explicite Thomas Porcher. La loi immigration, loi « Darmanin », qui dit vouloir « contrôler l'immigration et améliorer l'intégration », a été débattue la semaine dernière au Sénat. Et la droite sénatoriale a fortement durci le texte : suppression de l'aide médicale d'état, suppression des APL et allocations familiales pour les étrangers résidant en France depuis moins de 5 ans (c'était 6 mois jusqu'alors), durcissement du droit du sol c'est à dire que ce ne serait plus automatique d'être naturalisé une fois qu'un mineur étranger aura atteint la majorité, suppression de l'article 3 sur la régularisation des travailleurs sans papiers dans les métiers dits « en tension ». Thomas Porcher démonte cette loi et les clichés autours des immigrés en France. ▶ On est là ! Jamais un média populaire et indépendant, qui n'est détenu ni par de riches oligarques ni par l'Etat, n'avait arraché le droit d'être diffusé à la TV ! Nous si ! RDV sur le canal 350 de la freebox, et toujours sur Youtube et sur notre site internet ! ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠

Aujourd'hui l'économie
L'Asie centrale courtisée tous azimuts

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Nov 1, 2023 2:56


Le président français Emmanuel Macron est arrivé ce mercredi 1er novembre à Astana pour une visite de deux jours au Kazakhstan, puis en Ouzbékistan. Un déplacement à fort accent économique. Une délégation d'une quinzaine de patrons d'entreprises est d'ailleurs du voyage. Des contrats sont attendus dans les secteurs pharmaceutique et aéronautique. Sont également représentés, dans la délégation, les secteurs de l'agroalimentaire et surtout de l'énergie et des minerais.Déjà cinquième investisseur étranger au Kazakhstan, du fait notamment de l'implantation de TotalEnergies, la France est sur les rangs pour le projet d'une première centrale nucléaire, qui doit encore être validé par référendum.Construire et s'approvisionnerAvec sa politique de relance de l'atome civil, la France cherche par ailleurs à diversifier et consolider son approvisionnement. Orano entend donc développer ses activités en Ouzbékistan et au Kazakhstan, déjà importants fournisseurs en uranium de la France. D'autres matières premières sont convoitées. Le sous-sol de la région regorge de « matériaux critiques » essentiels pour la transition énergétique.La France est loin d'être la seule à s'intéresser à la région. L'Asie centrale attise les convoitises tous azimuts. Au nord, la Russie conserve des appétits. Le Kazakhstan, l'Ouzbékistan et les trois autres pays d'Asie centrale de l'ex-Union soviétique sont restés liés à Moscou.Avec l'invasion de l'Ukraine, même si certaines capitales marchent sur des œufs dans l'équilibre géopolitique, selon la Banque européenne de reconstruction et de développement, les échanges commerciaux avec la Russie ont été stimulés. Entre autres, car ces anciens satellites de Moscou serviraient d'intermédiaires. Mais pas seulement, la Russie a dû modifier les flux de marchandises.Après le bras de fer avec l'Union européenne au sujet du gaz le 7 octobre, le coup d'envoi à la livraison de gaz russe a été donné à l'Ouzbékistan via le Kazakhstan. L'Ouzbékistan, pourtant riche en hydrocarbures, a néanmoins été confronté à une crise énergétique l'hiver dernier. Et puis Moscou a aussi, selon Le Figaro, redynamisé un projet de « corridor de transport international Nord-Sud » allant de Saint-Pétersbourg à Bombay par bateau, le train et la route.« Nouvelles routes de la soie »Il n'empêche, Moscou étant occupée en Ukraine, d'autres prétendants en profitent pour faire la cour à l'Asie centrale, à commencer par la Chine. Pékin soigne ses relations dans la région. Xi Jinping avait réservé au Kazakhstan l'honneur de sa première visite à l'étranger post-Covid. En mai, la Chine a organisé un sommet à Xi'an, terminus de la « route de la soie », celle d'antan. Tout un symbole, car l'Asie centrale est l'un des points névralgiques du projet des « nouvelles routes de la soie » de Pékin.Côté ouest, la Turquie avance également ses pions dans cette région de langue turcique. Recep Tayyip Erdogan se rendra d'ailleurs au Kazakhstan ce 3 novembre. Entre-temps, jeudi, le Premier ministre hongrois Viktor Orban aura pris part au défilé.L'ensemble de l'Europe n'est d'ailleurs pas en reste. En marge de la COP27, l'Union européenne a conclu un accord de partenariat stratégique avec Astana sur les matières premières, les batteries et l'hydrogène vert.

il posto delle parole
Lucia Tomelleri "Lettori si diventa" e "Leggere il mondo"

il posto delle parole

Play Episode Listen Later Sep 24, 2023 10:06


Lucia Tomelleri"Lettori si diventa""Leggere il mondo"Sin dal debutto online, nel 2014, ilLibraio.it ha dedicato molta attenzione, anche sui profili social del sito edito dal Gruppo editoriale Mauri Spagnol, alla promozione della passione per la lettura tra i più giovani e ai dibattiti legati alla scuola e all'educazione. Considerando cruciale il ruolo della lettura nella crescita degli adolescenti, e volendo compiere un passo ulteriore in questa direzione, dopo aver aperto un profilo TikTok nell'ottobre 2022, per parlare di libri alle nuove generazioni, nasce con l'inizio dell'anno scolastico 2023-2024 il progetto Il Libraio Scuola. L'obiettivo è quello di creare un luogo digitale dedicato alla promozione della lettura nelle scuole secondarie superiori accompagnato da uno strumento innovativo, una guida periodica, per presentare alle insegnanti e agli insegnanti, a chi lavora in libreria e in biblioteca, alle famiglie e a chiunque interagisca con le studentesse e gli studenti, una selezione di letture, e altri contenuti speciali, che parlino all'immaginario contemporaneo delle ragazze e dei ragazzi. Leggere il mondoLa prima edizione della guida, chiamata Leggere il mondo, è disponibile da oggi. In formato digitale, è scaricabile gratuitamente da una nuova sezione all'interno del sito ilLibraio.it, dal 2014 punto di riferimento online per il mondo del libro e dell'editoria, e ora anche uno spazio aperto di confronto e interazione con il mondo della scuola. Ad arricchire la sezione, un archivio di centinaia di articoli e approfondimenti a tema, e tanti nuovi contenuti in arrivo. Il primo numero di Leggere il mondo presenta oltre 50 libri, collocati all'interno dei seguenti percorsi: Incontro con il passato e le terre lontane; Incontro con l'amore e le sue declinazioni; Incontro con sé stessi e con gli altri; Incontro con donne che hanno fatto e fanno la Storia; Incontro con la natura; Incontro con il pensiero e le grandi domande. I libri inseriti nella guida sono presentati con informazioni sul contenuto e sugli autori, parole chiave e spunti didattici per avviare il lavoro in classe. Uno o più libri per ogni sezione presentano anche una scheda di esperienza didattica.Inoltre, alcune autrici e autori che lavorano anche nella scuola raccontano il classico della letteratura che li ha conquistati durante gli anni della scuola superiore, nella sezione Incontro con le letture d'autore. Tra questi, Stefania Auci, Barbara Bellomo, Enrico Galiano, Matteo Saudino e Mariapia Veladiano. La realizzazione del primo numero della guida è stata preceduta da una serie di focus group con insegnanti di diversi istituti italiani, da Nord a Sud, per conoscerne e studiarne le necessità. Lettori si diventaLettori si diventa si rivolge alle insegnanti, agli insegnanti e ai promotori della lettura nel mondo della scuola primaria e secondaria di primo grado e grazie al ricco catalogo sempre aggiornato e scaricabile gratuitamente sul sito, propone percorsi di lettura e strumenti utili per arricchire l'offerta didattica. Fiore all'occhiello del progetto, portare nelle classi gli autori e le autrici del catalogo Salani e di marchi come Ape Junior, Garzanti, Guanda, La Coccinella, Magazzini Salani, Nord-Sud e Tre60. L'incontro con l'autore è il termine di un percorso di lettura e condivisione di un testo grazie al quale i ragazzi possono sviluppare o approfondire temi importanti per la loro crescita. Il ricco catalogo del progetto scuola Salani è stato pensato con l'obiettivo di avvicinare i più giovani alla lettura in modo sempre più stimolante, per formare così i lettori e le lettrici di domani. IL POSTO DELLE PAROLEascoltare fa pensarewww.ilpostodelleparole.itQuesto show fa parte del network Spreaker Prime. Se sei interessato a fare pubblicità in questo podcast, contattaci su https://www.spreaker.com/show/1487855/advertisement

Contrepoints Podcast
Avons-nous besoin des banques centrales ? avec Karl-Friedrich Israel

Contrepoints Podcast

Play Episode Listen Later Sep 16, 2023 61:15


Episode #40 Karl-Friedrich Israel a étudié l'économie, les mathématiques appliquées et les statistiques à l'université Humboldt de Berlin, à l'ENSAE de Paris et à l'université d'Oxford. Il a obtenu son doctorat en France à l'Université d'Angers et son habilitation à diriger des recherches en économie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est actuellement maitre de conférences à l'Université Catholique de l'Ouest à Angers et occupe la chaire de politique économique à l'Université de la Sarre à Sarrebruck en Allemagne.  Cet entretien a été enregistré en ligne le 30 août 2023. Préparation et réalisation par Pierre Schweitzer pour Contrepoints. Vous pouvez soutenir ce travail par un don https://www.contrepoints.org/aider-contrepoints  Programme :  Introduction - 0:00 Présentation de l'invité - 0:56 Les limites de l'apriorisme intégral en méthodologie économique - 7:07 Quand et pourquoi a-t-on instauré des banques centrales ? - 9:47 Banques publiques mais actionnaires privés ? - 16:20 Les manipulations monétaires des Etats existaient-elles avant les banques centrales ? - 20:27 Comment fonctionne la création monétaire à notre époque ? - 27:13 Justifications courantes pour le maintien du monopole monétaire - 36:27 Gagnants et perdants des politiques monétaires - 39:18 Une jeunesse ruinée par les politiques monétaires, bombe à retardement sociale - 49:50 Peut-on envisager la suppression des banques centrales ? - 51:21 Javier Milei a-t-il raison de vouloir débarrasser l'Argentine des banques centrales ? - 52:49 Comment sauver votre épargne des politiques de banques centrales ? - 54:24 Quel avenir pour la Banque Centrale Européenne si la convergence économique Nord-Sud tarde encore ? - 55:49 Références suggérées : Central Banking and Inflation (conférence de notre invité en anglais, disponible sur Youtube) https://youtu.be/hEjZWC0Jpu0?si=EXoIG5Mtoo9OdQsk  The interest group origins of the Bank of France (article de L. Rouanet dans Public Choice) https://link.springer.com/article/10.1007/s11127-019-00765-6  Les mystères des prix ou l'effet Cantillon (article de J-M. Daniel sur Contrepoints) https://www.contrepoints.org/2023/08/21/61124-les-mysteres-des-prix-ou-leffet-cantillon Articles de Karl-Friedrich Israel sur Contrepoints https://www.contrepoints.org/author/karl-friedrich-israel Banque centrale (notice Wikibéral) https://www.wikiberal.org/wiki/Banque_centrale John Law (notice Wikibéral) https://www.wikiberal.org/wiki/John_Law Pour nous suivre :  ⁠http://www.contrepoints.org⁠  Twitter Contrepoints ⁠https://twitter.com/Contrepoints⁠  Twitter Pierre Schweitzer ⁠https://twitter.com/Schweitzer_P⁠   Facebook - Contrepoints ⁠https://www.facebook.com/Contrepoints⁠ Youtube - Contrepoints ⁠https://www.youtube.com/@ContrepointsFR⁠

Cultures monde
Retour de Malaisie / Gouvernance mondiale : une fracture Nord-Sud ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Sep 1, 2023 57:39


durée : 00:57:39 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Cléa Broadhurst revient de la Malaisie, en première ligne des "nouvelles routes de la soie" / Le dernier sommet des BRICS a vu l'intégration de six nouveaux membres : sur fond de rivalité entre les puissances chinoise et américaine, la fracture Nord-Sud semble se creuser encore un peu plus. - invités : Bertrand Badie Politiste, spécialiste des relations internationales; Pierre Grosser Historien, spécialiste des relations internationales, membre du Centre d'histoire de Sciences Po.; Clea Broadhurst Journaliste à RFI

Géopolitique, le débat
Série d'été: Portrait de Bertrand Badie

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Aug 5, 2023 50:00


Professeur émérite des Universités à Sciences Po, Bertrand Badie a publié cet hiver un ouvrage qui ne ressemble en rien à sa production antérieure. « Vivre deux cultures. Comment naître franco-persan » est paru chez Odile Jacob. Bertrand Badie y retrace sa saga familiale et rend un hommage vibrant à son père disparu, arrivé de Perse en 1928 à 18 ans, avec ses parents et sa fratrie. Bertrand Badie retrace également son propre chemin. Monstre sacré des relations internationales, il n'ignore ni la religion, ni la politique, ni surtout la diversité du monde. Il nous fait voyager en Perse avec une double obsession : celle de l'identité et celle du rapport à l'autre. Franco-persan, Bertrand Badie reste tourmenté par le rapport Nord/Sud. Nous comprenons mieux d'où il vient et d'où il parle. En refermant son livre, on comprend combien le parcours biculturel de Bertrand Badie demeure un exemple de ce que l'insertion dans le monde et l'ancrage dans sa diversité peuvent receler de bonheurs dès lors qu'ils sont cultivés et valorisés. 

Géopolitique, le débat
Guerre d'Ukraine, révélatrice de la fracture Nord-Sud?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Jul 23, 2023 50:00


La guerre d'Ukraine est de plus en plus présentée comme un tournant dans les relations internationales du XXIè siècle. Pour le président américain, elle incarne le clivage majeur qui divise l'ordre international: l'opposition entre les démocraties et les autocraties. Une prise de position que la réalité fait mentir à en juger par les choix de non-alignement que l'on recense dans le monde. Quelles sont les nouvelles tendances en cours et y a-t-il des modèles-clés observables en matière de politique étrangère et de positionnement diplomatique avec quelles conséquences pour la gouvernance mondiale ? Refus de sanctionner l'invasion russe ou d'appliquer les sanctions décrétées contre Moscou. Le conflit ukrainien a fait émerger un continent géopolitique baptisé le « Sud Global ». Un Sud qui s'affirme désormais sur la scène mondiale et bouscule les équilibres anciens. Remet en cause la hiérarchie d'un ordre international encore dominé par les puissances occidentales et refuse de s'aligner sur leurs intérêts et leurs positions dans de nombreux domaines -économie, commerce, négociations multilatérales, crises géopolitiques. Des groupes d'États contestataires de l'hégémonie occidentale s'affirment sur la scène internationale. Autant d'évolutions qui contraignent l'Union européenne à repenser ses rapports avec le reste du monde, les États-Unis comme les pays du Sud et à redéfinir ses intérêts propres.   Invités :  - Roni Brauman, ancien président et membre de Médecins sans frontières- Didier Billion, directeur adjoint de l'IRIS- Christophe Ventura, directeur de Recherche à l'IRIS, en charge du programme Amérique Latine et Caraïbes.Édition en partenariat avec la Revue Internationale et Stratégique « Vers une désoccidentalisation du monde ? ».  

Autour de la question
Biopiraterie: quels enjeux Nord-Sud?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Jul 19, 2023 48:30


Le biopiratage ou pillage du vivant est l'appropriation illégitime de ressources de la biodiversité ou des connaissances traditionnelles des peuples autochtones. Reportage de Lydia Ben Ytzhak en Colombie sur les traces de celles et ceux qui luttent contre ce pillage organisé au nom de la science et du profit. Mettons en question la biopiraterie : l'appropriation au nom de la science et surtout du profit, des ressources naturelles, des échantillons biologiques et des savoirs ancestraux des peuples autochtones. Brevetage abusif de plantes médicinales, semences génétiquement modifiées, ADN obtenu sans consentement éclairé, ce pillage de la biodiversité et des connaissances traditionnelles peut prendre de nombreuses formes, mais parfois aux dépens des communautés indigènes, sans aucune considération éthique ni reconnaissance pour ces populations si démunies. Comment lutter contre ce pillage du vivant et des savoirs traditionnels par les entreprises internationales de biotechnologies, souvent encouragées par la corruption locale ? Et pourquoi c'est un enjeu de taille dans les relations Nord-Sud  ? Enquête tout terrain et reportage en Amazonie colombienne de Lydia Ben Ytzhak pour RFI.- Carla Crespo, biochimiste en Bolivie (chercheuse à l'Université supérieure de Saint André de La Paz, travaille avec les micro-organismes de la diversité microbienne des Indiens natifs pour résoudre des problèmes de société)- Professeur Ikechi Mgbeoji, juriste nigérian (avocat et enseignant au Canada et au Nigeria, expert en droit de la propriété intellectuelle et de droit international public, auteur de nombreux ouvrages dont « Biopiraterie mondiale : brevets, plantes et savoirs autochtones ») - Maria Corazon de Ungria, microbiologiste aux Philippines (directrice du Laboratoire d'analyse de l'ADN de l'Institut de recherche en sciences naturelles de l'Université des Philippines et directrice du programme sur la biodiversité, l'ethnicité et la criminalistique au Philippine Genome Center)- Gabriela Montenegro (nutritionniste et scientifique de l'alimentation dans les zones rurales les plus pauvres du Guatemala pour fournir des soins de santé en langues mayas et contribuer à réduire la mortalité maternelle et la malnutrition infantile)- Camilo Hernàndez, ingénieur agronome colombien (Université nationale de Colombie)- Sashenka Hernández Estrada, psychologue mexicaine (femme indigène Turicuaro, de Purépecha de Michoacán au Mexique : psychologue cinéaste poète activiste)- Gabriela Doria, botaniste (directrice de recherche au Jardin botanique de Medellin)- Norberto Lopez, botaniste biologiste (conservateur de l'Herbier Jaum au Jardin botanique de Medellin)- « Sopita » le surnom d'Ana Yudira Cordoba Mosquera, membre du projet de protection des savoirs locaux « Los Saberes del Monte », Université Eafit- Enrique Murillo Palacio, fabriquant de Viche à Nuqui - Angelmire Tapichamapuro de Villa Nueva  et  Eusebio Tunay Chamorro, de Puerto Indio.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Économie ivoirienne, droits d'auteur, politique, Sénégal, CAN 2024: A'Salfo (Magic System) se livre

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Jul 1, 2023 48:30


Il est à la fois artiste, créateur d'un groupe de musique au succès mondial, chef d'entreprise, acteur plus généralement de l'économie ivoirienne et africaine. Salif Traoré alias A'Salfo, fondateur de Magic System issu d'Anoumabo, quartier pauvre d'Abidjan, est le grand invité de l'économie RFI / Jeune Afrique.  Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), le récent diplômé d'un Global Executive Master en management d'une unité stratégique à HEC Paris évoque la question de la rémunération des artistes en Afrique, des droits d'auteur, du développement des industries culturelles et créatives, de l'emploi des jeunes. A'Salfo dévoile ensuite certains des secrets de sa réussite internationale, avant d'être interrogé sur les relations Nord-Sud, la vie politique en Côte d'Ivoire avant l'élection présidentielle de 2025, la situation au Sénégal et celle en France. Il commente les événements suite à la mort du jeune Nahel tué par un policier à Nanterre. En fin d'émission, le compositeur de l'hymne officiel de la CAN de football, de retour dans son pays en janvier 2024, révèlera le titre de la chanson qui fera danser les supporteurs des 24 équipes qualifiées.  Les moments forts de l'émission :  ANOUMABO AUJOURD'HUI On doit rendre à la nature ce qu'elle nous a donné. Je dis toujours que j'ai eu la chance de naître dans un environnement comme Anoumabo (quartier pauvre d'Abidjan, dans la commune de Marcory), qui m'a appris beaucoup de valeurs, à me connaître et qui était pour moi une école. Tous ces combats que je mène, c'est parce que j'ai été confronté à cette difficulté de la vie. J'ai vécu comme toutes ces personnes défavorisées dans les bas quartiers et je n'ai pas pu faire de longues études. Aujourd'hui, on a besoin de regarder dans le miroir et permettre à d'autres personnes de pouvoir aller plus loin que nous. Hier, Anoumabo était infréquentable et aujourd'hui, c'est le village que tout le monde veut voir, découvrir. On en est fier. On essaie de mieux vendre notre petit village et notre Côte d'Ivoire. SON DIPLÔME DE HEC C'est un rêve d'enfant, de jeune élève qui voulait aller dans des grandes écoles pour approfondir ses connaissances mais qui, malheureusement, n'avait pas les moyens. Aujourd'hui, les conditions sociales me permettent de m'inscrire dans cette grande école, même si ça n'a pas été facile. Il fallait passer par des tests que j'ai réussis. C'est aussi un message que je voulais faire passer à tous ceux qui croient qu'être célèbre et avoir de l'argent, c'est une fin en soi. Non, à tout cela, il faut ajouter un peu de dose académique, un peu de connaissance pour bien mener ce que l'on a envie de faire. Nous sommes dans un monde qui se renouvelle chaque matin. Il faut se mettre à jour pour relever les grands défis. Mon inscription à HEC répondait à cela. J'ai été très ému des messages de félicitation venus de tout le continent africain. Pas mal de personnes m'ont appelé pour me dire qu'ils allaient reprendre les études.  LA DÉFENSE DES DROITS D'AUTEUR J'ai fait un comparatif entre ce que me verse la Sacem en France et le Burida en Côte d'Ivoire. Quand je prends mes deux relevés, j'ai l'impression qu'il y a un écart pour la même chanson de 1 000 ou de 2 000 %. Et ce n'est pas un problème de gestion, c'est un problème de récupération. En France, on a la chance de pouvoir récupérer les droits, de les répartir de manière juste parce qu'on a une documentation numérique, les instruments modernes, une législation qui s'adapte aux droits d'auteur. Mais quand on arrive en Côte d'Ivoire et dans d'autres pays, on a l'impression qu'il y a un déficit. En Afrique, 60% des œuvres ne sont pas numérisées, ne produisent pas de métadonnées. Quand on ne sait pas qui est l'auteur, on ne peut pas savoir qui est le bénéficiaire. On a besoin de moderniser cela. LES SECRETS DE SA RÉUSSITE MONDIALE Magic System venait de la Côte d'Ivoire et on voulait évoluer en France. Mais on a deux oreilles différentes : l'oreille africaine et l'oreille française. Il fallait s'adapter. Par exemple, quand on sortait un album, on essayait de proposer une musique qui pouvait plaire à la communauté française sans nous éloigner de la musique africaine qui est notre base, le socle même de notre musique. Les albums ne sortaient pas avec le même nom. Quand tu sors «Bouger, bouger», tout de suite l'Européen a envie de danser, de faire la fête. Mais tu ne vas pas l'appeler «Bouger, bouger» en Afrique. Tu vas l'appeler peut-être «Petit pompier», «Un gaou à Paris» ou «Premier gaou». Dans les concerts, on ne chante pas les mêmes morceaux.    UNE JEUNESSE POLITISÉE Je parle d'une jeunesse politisée qui a pris conscience qu'il y a des enjeux, qui a pris conscience qu'elle est elle-même une richesse et une force pour l'Afrique. Nous sommes le continent le plus jeune au monde, donc pour nous, ça doit être un atout. Mais aujourd'hui, j'ai remarqué que ça peut aussi devenir une faiblesse. Trop de jeunes, moins d'initiatives, moins d'engagement. À un moment donné, on a envie de leur dire : « Levez vous, engagez-vous ! ». C'est ce que nous sommes en train de faire à travers notre musique.  LA PRÉSIDENTIELLE 2025 EN CÔTE D'IVOIRE L'élection où il y a le plus d'enjeu, c'est l'élection présidentielle. C'est là que tout part en vrille. On part d'un point 100 de stabilité, à un point de stabilité zéro. Je ne parle pas de la Côte d'Ivoire seulement, je parle de toute l'Afrique. À chaque fois qu'il y a une élection présidentielle, on a l'impression que la tension monte et pour moi aujourd'hui, c'est du fait du discours de nos politiciens. Il faudrait que l'on sache mener un discours conciliateur, pour qu'un jeune n'aille pas voter parce qu'on lui donne un T-shirt. Un jeune vote pour son avenir. Un T-shirt à 2.500 francs ne fait pas son avenir. Il faut que cette jeunesse en prenne conscience, qu'on vote sur des projets, des programmes qui conviennent à notre vision. On ne va pas voter pour un T-shirt, pour une région, pour une ethnie. On doit voter pour une idéologie qui nous plaît. Il faut envoyer ce message aux jeunes pour qu'ils comprennent les enjeux de l'élection.    LA SITUATION AU SÉNÉGAL  Quand je vois le Sénégal aujourd'hui, ça me rappelle la Côte d'Ivoire en 2020 où l'on avait un problème d'ordre constitutionnel. Je ne vais pas me mêler des problèmes sénégalais, je ne maîtrise pas la Constitution sénégalaise mais je crois que tout est question de compréhension. Nos constitutions sont souvent faites sur mesure, ce qui a créé forcément des tensions par la suite. Dans les premières heures, ça peut être bien, mais à la longue ça va coincer. Dans ces constitutions, il y a une opacité. Les gens n'arrivent pas forcément à comprendre, on n'arrive pas à capter. Là, quand on fait des constitutions, et qu'après il y a une opacité, les gens n'arrivent pas forcément à comprendre, on n'arrive pas à capter. Quand tu as quelqu'un en face de toi qui s'exprime, tu as l'impression que c'est lui qui a raison, et que de l'autre côté, quelqu'un s'exprime et tu as l'impression que c'est lui qui a raison, c'est qu'il y a une ambiguïté constitutionnelle.APRÈS LA MORT DE NAHEL Je pleure la famille du jeune qui est décédé (tué par un policier lors d'un contrôle mardi 27 juin) puisque, quand je suis en France, j'habite près de Nanterre. Je crois qu'à un moment donné, il faut remettre les choses à plat et écouter ces jeunes des cités. Souvent, ça ressemble à de la révolte. Souvent, ça ressemble à un excès de mépris d'une certaine classe de politiciens, et cela se ressent dans des comportements. Un refus d'obtempérer ne doit pas condamner à mort celui qui l'a fait. Il est bon que nous les artistes prenions part au débat. Mais il va falloir que nous soyons dans la prévention plutôt qu'intervenir après les drames. On peut parler, élever tous la voix mais il faudrait que nous, les artistes aussi, disions les choses avant, en amont. NOUVEAU PACTE FINANCIER Le consensus des pays du Sud a toujours existé, mais je crois que c'est au niveau des engagements qu'il faut évoluer. Des engagements viennent remplacer d'autres engagements qui n'ont pas été respectés. On a parlé des investissements contre le réchauffement climatique, de la restructuration de la dette zambienne, mais il faut trouver des solutions durables et efficaces pour pas que dans 5 ou dans 10 ans, on revienne encore avec un nouveau parti financier avec des pays encore de plus en plus endettés.  L'AGRICULTURE EN CÔTE D'IVOIRE Les conditions de vie des planteurs n'ont pas changé. En 1980, on nous disait que le succès de la Côte d'Ivoire reposait sur l'agriculture. Ce n'est pas normal que l'agriculteur soit le plus pauvre. Il y a quelque chose qui ne va pas. Je viens avec mes produits au marché, je veux les vendre et c'est l'acheteur qui me dit le prix auquel je dois lui vendre des choses. En Côte d'Ivoire, on fait le cacao, on a le café, mais il est plus facile pour le petit Suisse ou le petit Belge de manger du chocolat facilement au petit déjeuner que pour le petit Ivoirien. Je crois que l'industrialisation peut être une solution et je crois que la Côte d'Ivoire est en train de s'engager résolument sur ce chemin. J'espère bien que ça pourra donner les résultats que nous attendons parce qu'il est temps que le planteur vive de ses efforts. Il faut déjà que nos pays puissent s'associer et parler de la même voix. Pourquoi la transformation de nos matières premières doit-elle passer forcément par Bruxelles ou par Genève alors qu'on peut les transformer chez nous ?   SES RÉSEAUX POLITIQUES ET FINANCIERS Quand on a la chance d'être dans un groupe qu'on appelle Magic System et qui, depuis 25 ans, se promène avec le drapeau de la Côte d'Ivoire partout dans le monde, on a quand même le privilège d'être proche de ces gens qui ont de l'influence. C'est une chance pour nous de pouvoir être la courroie entre ces gens-là et le peuple. Moi, je suis très honoré d'avoir pour marraine Dominique Ouattara. Notre rencontre ne date pas d'aujourd'hui. Je n'ai pas attendu qu'elle soit Première dame de Côte d'Ivoire. On ne parle pas forcément politique, on parle social. Pareil pour Amadou Coulibaly. Quand je l'ai connu, il n'était pas ministre. C'était un féru du reggae et on parlait musique. Je ne vais pas nier mes amitiés avec lui. Daouda Coulibaly, c'est un banquier, on ne peut pas dire qu'on est dans les affaires sans avoir des potes banquiers. Même le président Ouattara, quand j'ai l'occasion, je vais le voir, je vais causer avec lui parce que je tire toujours de bons enseignements en sortant des audiences avec lui.   SES RELATIONS AVEC LA FRANCE On ne peut pas fermer les yeux sur des choses qui ne vont pas, mais quand ça va aussi, il faut le dire. Moi je suis un afro-optimiste, je suis de cette Afrique qui va trouver des solutions aux problèmes. Je ne suis pas de cette Afrique qui se referme sur elle-même. J'ai la chance d'être le pont culturel entre la France et la Côte d'Ivoire et je ne vois pas pourquoi je m'inscrirai dans une case de la critique inutile, au lieu de trouver des solutions. SES PROJETS  Chaque année, nous partons au Liban pour une série de concerts. J'ai des amis libanais et franco-libanais comme la famille Saadé, propriétaire de CMA-CGM. Mais mon rêve, c'est de jouer en Afghanistan, parce que la musique est la seule chose qui brise les frontières. Elle doit fédérer, rassembler.  

Éco d'ici éco d'ailleurs
Économie ivoirienne, droits d'auteur, politique, Sénégal, CAN 2024: A'Salfo (Magic System) se livre

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Jul 1, 2023 48:30


Il est à la fois artiste, créateur d'un groupe de musique au succès mondial, chef d'entreprise, acteur plus généralement de l'économie ivoirienne et africaine. Salif Traoré alias A'Salfo, fondateur de Magic System issu d'Anoumabo, quartier pauvre d'Abidjan, est le grand invité de l'économie RFI / Jeune Afrique.  Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), le récent diplômé d'un Global Executive Master en management d'une unité stratégique à HEC Paris évoque la question de la rémunération des artistes en Afrique, des droits d'auteur, du développement des industries culturelles et créatives, de l'emploi des jeunes. A'Salfo dévoile ensuite certains des secrets de sa réussite internationale, avant d'être interrogé sur les relations Nord-Sud, la vie politique en Côte d'Ivoire avant l'élection présidentielle de 2025, la situation au Sénégal et celle en France. Il commente les événements suite à la mort du jeune Nahel tué par un policier à Nanterre. En fin d'émission, le compositeur de l'hymne officiel de la CAN de football, de retour dans son pays en janvier 2024, révèlera le titre de la chanson qui fera danser les supporteurs des 24 équipes qualifiées.  Les moments forts de l'émission :  ANOUMABO AUJOURD'HUI On doit rendre à la nature ce qu'elle nous a donné. Je dis toujours que j'ai eu la chance de naître dans un environnement comme Anoumabo (quartier pauvre d'Abidjan, dans la commune de Marcory), qui m'a appris beaucoup de valeurs, à me connaître et qui était pour moi une école. Tous ces combats que je mène, c'est parce que j'ai été confronté à cette difficulté de la vie. J'ai vécu comme toutes ces personnes défavorisées dans les bas quartiers et je n'ai pas pu faire de longues études. Aujourd'hui, on a besoin de regarder dans le miroir et permettre à d'autres personnes de pouvoir aller plus loin que nous. Hier, Anoumabo était infréquentable et aujourd'hui, c'est le village que tout le monde veut voir, découvrir. On en est fier. On essaie de mieux vendre notre petit village et notre Côte d'Ivoire. SON DIPLÔME DE HEC C'est un rêve d'enfant, de jeune élève qui voulait aller dans des grandes écoles pour approfondir ses connaissances mais qui, malheureusement, n'avait pas les moyens. Aujourd'hui, les conditions sociales me permettent de m'inscrire dans cette grande école, même si ça n'a pas été facile. Il fallait passer par des tests que j'ai réussis. C'est aussi un message que je voulais faire passer à tous ceux qui croient qu'être célèbre et avoir de l'argent, c'est une fin en soi. Non, à tout cela, il faut ajouter un peu de dose académique, un peu de connaissance pour bien mener ce que l'on a envie de faire. Nous sommes dans un monde qui se renouvelle chaque matin. Il faut se mettre à jour pour relever les grands défis. Mon inscription à HEC répondait à cela. J'ai été très ému des messages de félicitation venus de tout le continent africain. Pas mal de personnes m'ont appelé pour me dire qu'ils allaient reprendre les études.  LA DÉFENSE DES DROITS D'AUTEUR J'ai fait un comparatif entre ce que me verse la Sacem en France et le Burida en Côte d'Ivoire. Quand je prends mes deux relevés, j'ai l'impression qu'il y a un écart pour la même chanson de 1 000 ou de 2 000 %. Et ce n'est pas un problème de gestion, c'est un problème de récupération. En France, on a la chance de pouvoir récupérer les droits, de les répartir de manière juste parce qu'on a une documentation numérique, les instruments modernes, une législation qui s'adapte aux droits d'auteur. Mais quand on arrive en Côte d'Ivoire et dans d'autres pays, on a l'impression qu'il y a un déficit. En Afrique, 60% des œuvres ne sont pas numérisées, ne produisent pas de métadonnées. Quand on ne sait pas qui est l'auteur, on ne peut pas savoir qui est le bénéficiaire. On a besoin de moderniser cela. LES SECRETS DE SA RÉUSSITE MONDIALE Magic System venait de la Côte d'Ivoire et on voulait évoluer en France. Mais on a deux oreilles différentes : l'oreille africaine et l'oreille française. Il fallait s'adapter. Par exemple, quand on sortait un album, on essayait de proposer une musique qui pouvait plaire à la communauté française sans nous éloigner de la musique africaine qui est notre base, le socle même de notre musique. Les albums ne sortaient pas avec le même nom. Quand tu sors «Bouger, bouger», tout de suite l'Européen a envie de danser, de faire la fête. Mais tu ne vas pas l'appeler «Bouger, bouger» en Afrique. Tu vas l'appeler peut-être «Petit pompier», «Un gaou à Paris» ou «Premier gaou». Dans les concerts, on ne chante pas les mêmes morceaux.    UNE JEUNESSE POLITISÉE Je parle d'une jeunesse politisée qui a pris conscience qu'il y a des enjeux, qui a pris conscience qu'elle est elle-même une richesse et une force pour l'Afrique. Nous sommes le continent le plus jeune au monde, donc pour nous, ça doit être un atout. Mais aujourd'hui, j'ai remarqué que ça peut aussi devenir une faiblesse. Trop de jeunes, moins d'initiatives, moins d'engagement. À un moment donné, on a envie de leur dire : « Levez vous, engagez-vous ! ». C'est ce que nous sommes en train de faire à travers notre musique.  LA PRÉSIDENTIELLE 2025 EN CÔTE D'IVOIRE L'élection où il y a le plus d'enjeu, c'est l'élection présidentielle. C'est là que tout part en vrille. On part d'un point 100 de stabilité, à un point de stabilité zéro. Je ne parle pas de la Côte d'Ivoire seulement, je parle de toute l'Afrique. À chaque fois qu'il y a une élection présidentielle, on a l'impression que la tension monte et pour moi aujourd'hui, c'est du fait du discours de nos politiciens. Il faudrait que l'on sache mener un discours conciliateur, pour qu'un jeune n'aille pas voter parce qu'on lui donne un T-shirt. Un jeune vote pour son avenir. Un T-shirt à 2.500 francs ne fait pas son avenir. Il faut que cette jeunesse en prenne conscience, qu'on vote sur des projets, des programmes qui conviennent à notre vision. On ne va pas voter pour un T-shirt, pour une région, pour une ethnie. On doit voter pour une idéologie qui nous plaît. Il faut envoyer ce message aux jeunes pour qu'ils comprennent les enjeux de l'élection.    LA SITUATION AU SÉNÉGAL  Quand je vois le Sénégal aujourd'hui, ça me rappelle la Côte d'Ivoire en 2020 où l'on avait un problème d'ordre constitutionnel. Je ne vais pas me mêler des problèmes sénégalais, je ne maîtrise pas la Constitution sénégalaise mais je crois que tout est question de compréhension. Nos constitutions sont souvent faites sur mesure, ce qui a créé forcément des tensions par la suite. Dans les premières heures, ça peut être bien, mais à la longue ça va coincer. Dans ces constitutions, il y a une opacité. Les gens n'arrivent pas forcément à comprendre, on n'arrive pas à capter. Là, quand on fait des constitutions, et qu'après il y a une opacité, les gens n'arrivent pas forcément à comprendre, on n'arrive pas à capter. Quand tu as quelqu'un en face de toi qui s'exprime, tu as l'impression que c'est lui qui a raison, et que de l'autre côté, quelqu'un s'exprime et tu as l'impression que c'est lui qui a raison, c'est qu'il y a une ambiguïté constitutionnelle.APRÈS LA MORT DE NAHEL Je pleure la famille du jeune qui est décédé (tué par un policier lors d'un contrôle mardi 27 juin) puisque, quand je suis en France, j'habite près de Nanterre. Je crois qu'à un moment donné, il faut remettre les choses à plat et écouter ces jeunes des cités. Souvent, ça ressemble à de la révolte. Souvent, ça ressemble à un excès de mépris d'une certaine classe de politiciens, et cela se ressent dans des comportements. Un refus d'obtempérer ne doit pas condamner à mort celui qui l'a fait. Il est bon que nous les artistes prenions part au débat. Mais il va falloir que nous soyons dans la prévention plutôt qu'intervenir après les drames. On peut parler, élever tous la voix mais il faudrait que nous, les artistes aussi, disions les choses avant, en amont. NOUVEAU PACTE FINANCIER Le consensus des pays du Sud a toujours existé, mais je crois que c'est au niveau des engagements qu'il faut évoluer. Des engagements viennent remplacer d'autres engagements qui n'ont pas été respectés. On a parlé des investissements contre le réchauffement climatique, de la restructuration de la dette zambienne, mais il faut trouver des solutions durables et efficaces pour pas que dans 5 ou dans 10 ans, on revienne encore avec un nouveau parti financier avec des pays encore de plus en plus endettés.  L'AGRICULTURE EN CÔTE D'IVOIRE Les conditions de vie des planteurs n'ont pas changé. En 1980, on nous disait que le succès de la Côte d'Ivoire reposait sur l'agriculture. Ce n'est pas normal que l'agriculteur soit le plus pauvre. Il y a quelque chose qui ne va pas. Je viens avec mes produits au marché, je veux les vendre et c'est l'acheteur qui me dit le prix auquel je dois lui vendre des choses. En Côte d'Ivoire, on fait le cacao, on a le café, mais il est plus facile pour le petit Suisse ou le petit Belge de manger du chocolat facilement au petit déjeuner que pour le petit Ivoirien. Je crois que l'industrialisation peut être une solution et je crois que la Côte d'Ivoire est en train de s'engager résolument sur ce chemin. J'espère bien que ça pourra donner les résultats que nous attendons parce qu'il est temps que le planteur vive de ses efforts. Il faut déjà que nos pays puissent s'associer et parler de la même voix. Pourquoi la transformation de nos matières premières doit-elle passer forcément par Bruxelles ou par Genève alors qu'on peut les transformer chez nous ?   SES RÉSEAUX POLITIQUES ET FINANCIERS Quand on a la chance d'être dans un groupe qu'on appelle Magic System et qui, depuis 25 ans, se promène avec le drapeau de la Côte d'Ivoire partout dans le monde, on a quand même le privilège d'être proche de ces gens qui ont de l'influence. C'est une chance pour nous de pouvoir être la courroie entre ces gens-là et le peuple. Moi, je suis très honoré d'avoir pour marraine Dominique Ouattara. Notre rencontre ne date pas d'aujourd'hui. Je n'ai pas attendu qu'elle soit Première dame de Côte d'Ivoire. On ne parle pas forcément politique, on parle social. Pareil pour Amadou Coulibaly. Quand je l'ai connu, il n'était pas ministre. C'était un féru du reggae et on parlait musique. Je ne vais pas nier mes amitiés avec lui. Daouda Coulibaly, c'est un banquier, on ne peut pas dire qu'on est dans les affaires sans avoir des potes banquiers. Même le président Ouattara, quand j'ai l'occasion, je vais le voir, je vais causer avec lui parce que je tire toujours de bons enseignements en sortant des audiences avec lui.   SES RELATIONS AVEC LA FRANCE On ne peut pas fermer les yeux sur des choses qui ne vont pas, mais quand ça va aussi, il faut le dire. Moi je suis un afro-optimiste, je suis de cette Afrique qui va trouver des solutions aux problèmes. Je ne suis pas de cette Afrique qui se referme sur elle-même. J'ai la chance d'être le pont culturel entre la France et la Côte d'Ivoire et je ne vois pas pourquoi je m'inscrirai dans une case de la critique inutile, au lieu de trouver des solutions. SES PROJETS  Chaque année, nous partons au Liban pour une série de concerts. J'ai des amis libanais et franco-libanais comme la famille Saadé, propriétaire de CMA-CGM. Mais mon rêve, c'est de jouer en Afghanistan, parce que la musique est la seule chose qui brise les frontières. Elle doit fédérer, rassembler.  

Le Média
Instant Porcher | Réforme des retraites : et si elle n'avait servi à rien ?

Le Média

Play Episode Listen Later Jun 27, 2023 27:00


Et si le fameux équilibre tant vanté par le gouvernement pour justifier sa réforme des retraites n'était pas atteint malgré tout ? Vous le savez, la loi sur la réforme des retraites a été promulguée malgré l'énorme opposition populaire. Un des acteurs principaux a été le conseil d'orientation des retraites, ce fameux COR, service de Matignon, pour étudier la question de la retraite en France. Leur fameux rapport sorti en septembre 2022 était un appui tant bien pour le gouvernement pour justifier la réforme que les oppositions pour montrer qu'elle n'était pas nécessaire. En effet le COR expliquait qu'il n'y avait pas de dynamique incontrôlée des dépenses de retraite, malgré un léger déficit. Et là, nouveau rapport du COR sorti jeudi dernier. Pour voir les effets de la réforme. Et devinez quoi ? La réforme permet bien de faire des économies, MAIS le fameux équilibre en 2030 sur répété et promis par le gouvernement… n'est pas atteint. De plus, l'exécutif a compté deux fois certaines recettes, ce qui laisse un trou de 4 milliards, explique l'économiste Michael Zemmour, spécialiste de la question, qui a énormément éclairé pendant la séquence retraites. Donc. L'équilibre 2030, non. Des économies, oui. Mais en 2070, les scénarios du COR restent identiques, réforme Macron-Borne ou non. Et si la véritable question, ce n'était pas le déficit, comme on se tue à le dire depuis le début ? Thomas Porcher et Lisa Lap remettent l'église au centre du village : le problème de la réforme des retraites est d'ôter deux ans de vie là où le rapport montre bien que l'espérance de vie en bonne santé ne suit pas parallèlement le report de l'âge de départ. Une cinquantaine de chefs d'État et de gouvernement se sont réunis jeudi et vendredi dernier pour le sommet Nord-Sud sur invitation des autorités françaises. L'objectif ? Tenter de “répondre aux immenses besoins des pays en développement en matière de lutte contre la pauvreté et d'adaptation au réchauffement climatique, (...) et repenser les relations Nord-Sud”, écrit Le Monde. Tandis que les pays développés le sont grâce notamment à l'exploitation des pays aujourd'hui en développement, à la fameuse mondialisation ou au fait de pouvoir polluer sans limite il a y des dizaines d'années ; les pays en développement eux sont confrontés à bon nombres d'enjeux et de limites. On pense au climat bien sûr, mais pas que. “Pour la première fois depuis trente ans, l'indice de développement humain qui mesure plusieurs indicateurs comme l'espérance de vie ou le niveau de vie, a baissé, d'abord en 2020 puis en 2021. C'est un « recul majeur », selon l'ONU, qui touche tous les pays en développement.”, lit-on dans les colonnes du Monde. Questions finances aussi, avec la récente hausse des taux d'intérêt, censée enrayer l'envolée de l'inflation, c'est désormais une crise de la dette qui se profile à l'horizon, avec un coût social élevé, raconte le journal. Il y a donc énormément d'enjeux, sociaux, de pauvreté, climatiques aussi bien sûr, sans oublier le colonialisme. Décryptage.  Pour mieux comprendre les enjeux et problématiques autour de la réforme des retraites, allez voir nos autres épisodes :-> "On passe de la fin de carrière au cimetière" - Thomas Porcher démolit la réforme des retraites-> Thomas Porcher : "Macron n'est plus crédible" sur les retraites-> Mensonge à la télé : Élisabeth dépasse les bornes (Thomas Porcher)-> Retraite minimum à 1200 € : Thomas Porcher démonte les bobards du gouvernement ▶ Soutenez Le Média :

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Sauver la planète avec de l'argent? Les leçons du sommet de Paris

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Jun 24, 2023 48:30


Éco d'ici Éco d'ailleurs revient sur le sommet pour un nouveau pacte financier qui s'est tenu à Paris, en présence de dizaines de chefs d'État notamment africains, dirigeants politiques, experts de la finance et organisations de la société civile. Pour la première fois, les enjeux de développement et de lutte contre la pauvreté étaient directement liés au financement de l'action climatique et de la transition énergétique.  Dette des pays en développement, taxes sur le transport maritime, réforme du FMI et de la Banque mondiale, de nombreux dossiers avancent dans un contexte géopolitique Nord-Sud en plein bouleversement. Nos invités : - L'économiste bissau-guinéen Carlos Lopes, professeur à l'Université du Cap, président de l'Africa Climate Foundation- L'ancien Premier ministre béninois Lionel Zinsou, co-président de la Banque d'investissement panafricaine Southbridge. 

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Sauver la planète avec de l'argent? Les leçons du sommet de Paris

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Play Episode Listen Later Jun 24, 2023 48:30


Éco d'ici Éco d'ailleurs revient sur le sommet pour un nouveau pacte financier qui s'est tenu à Paris, en présence de dizaines de chefs d'État notamment africains, dirigeants politiques, experts de la finance et organisations de la société civile. Pour la première fois, les enjeux de développement et de lutte contre la pauvreté étaient directement liés au financement de l'action climatique et de la transition énergétique.  Dette des pays en développement, taxes sur le transport maritime, réforme du FMI et de la Banque mondiale, de nombreux dossiers avancent dans un contexte géopolitique Nord-Sud en plein bouleversement. Nos invités : - L'économiste bissau-guinéen Carlos Lopes, professeur à l'Université du Cap, président de l'Africa Climate Foundation- L'ancien Premier ministre béninois Lionel Zinsou, co-président de la Banque d'investissement panafricaine Southbridge. 

C dans l'air
CDLA L'INVITÉ - LIONEL ZINSOU - 22/06/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 22, 2023 11:06


C dans l'air l'invité du 22 juin avec Lionel Zinsou, ancien Premier Ministre du Bénin, économiste et banquier d'affaire Ce lundi 22 juin s'ouvre à Paris le sommet pour un nouveau pacte financier mondial, réunissant les chefs d'Etat de nombreux pays en développement autour d'Emmanuel Macron. Destiné à promouvoir de nouvelles relations entre les pays du "Nord" et ceux du "Sud", ce sommet rassemble, entre autres, une quinzaine de pays africains. Ayant pour objectif de répondre aux besoins des pays participants, notamment en matière de lutte contre la pauvreté et le réchauffement climatique, ce sommet met en lumière certaines difficultés rencontrées par des nations africaines. Celles-ci se sentent délaissées face aux derniers enjeux mondiaux, de la pandémie de Covid-19 à la redéfinition des relations internationales dans le cadre de la guerre en Ukraine. Seulement, les instances et les forums internationaux, tels que le FMI ou le G20, ne semblent plus satisfaire les demandes financières des gouvernements du "Sud". Parmi les thématiques cruciales, la question des dettes souveraines met à l'épreuve l'économie de ces pays en développement. Les chefs d'Etat africains constatent un manque significatif de liquidités, destinées à diminuer le poids de la dette publique. Cette menace d'une nouvelle crise ouvre la voie à de prochaines faillites pour les Etats les plus en difficulté, et dont l'aide internationale semble le seul recours. Lionel Zinsou reviendra sur les enjeux de ce sommet pour repenser les relations Nord-Sud dans un contexte de crise climatique.

C dans l'air
Poutine : les chars occidentaux "brûlent de bon cœur" - 22/06/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 22, 2023 59:20


C dans l'air du 22 juin : Poutine : les chars occidentaux "brûlent de bon cœur" - LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU - BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS - Conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales France Inter - IRYNA DMYTRYCHYN - Maîtresse de conférences à l'Inalco - Institut National des Langues et Civilisations Orientales Après la destruction du barrage de Kakhovka le 6 juin dernier, l'Ukraine s'inquiète au sujet de la centrale de Zaporijia. Volodymyr Zelensky a accusé ce jeudi la Russie de préparer un "attentat terroriste" impliquant une fuite "de radiations" à la centrale nucléaire occupée par les troupes russes dans le sud du pays. "Ils ont tout préparé pour cela", a déclaré sur Telegram le président ukrainien, dont le pays avait été le théâtre du pire accident nucléaire de l'histoire après l'explosion d'un réacteur à la centrale de Tchernobyl en 1986. "Nous transmettons ces informations à tous nos partenaires dans le monde entier, toutes les preuves (…) Le monde est prévenu, le monde peut et doit agir", a-t-il exhorté. "C'est un nouveau mensonge" a immédiatement réagi la Russie. "On vient juste d'avoir des contacts avec l'Agence internationale de l'énergie atomique", dont le directeur Rafael Grossi est attendu en Russie vendredi et s'est rendu la semaine dernière dans la centrale ukrainienne, a expliqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Cette installation, la plus grande d'Europe, se trouve depuis plus d'un an au cœur de la guerre lancée par la Russie contre l'Ukraine. Tombée aux mains de l'armée russe en mars 2022, elle a été visée par des tirs et a été coupée du réseau électrique à plusieurs reprises. Mais la destruction du barrage de Kakhovka a ravivé les inquiétudes et suscité des interrogations sur la pérennité du bassin servant à refroidir les six réacteurs de la centrale. En visitant le site le 15 juin dernier, le directeur de l'AIEA a estimé que la situation y était "grave" mais en cours de stabilisation. Alors quelle est la situation dans la centrale de Zaporijia ? Y a-t-il un risque d'"attentat" ? Et où en est la contre-offensive ukrainienne ? Alors que la bataille de communication se poursuit entre Kiev et Moscou, sur le terrain les combats font rage. Les troupes ukrainiennes cherchent à percer les épaisses lignes des forces russes : champs de mines, tranchées, fortifications, aviations… Mais l'avancée est lente et très difficile. Même Volodymyr Zelensky le reconnaît : la contre-offensive de l'armée de Kiev, entamée le 4 juin, connaît des progrès "plus lents que ce qui était souhaité". "Certaines personnes pensent qu'il s'agit d'un film hollywoodien et attendent des résultats immédiats. Ce n'est pas le cas", a-t-il affirmé, dans un entretien publié mercredi 21 juin sur le site de la chaîne britannique BBC. Si les premiers jours de la contre-attaque ont permis à Kiev de récupérer une dizaine de villages et environ 100 kilomètres carrés de territoire, la progression s'est depuis ralentie. Mercredi, Vladimir Poutine a déclaré à la télévision d'Etat que la contre-offensive ukrainienne n'a "aucune chance" de réussir, ajoutant que les chars de combat "Leopard, les blindés sur roue français et les chars américains brûlent de bon cœur". Mais le même jour, le chef du groupe Wagner, Evgueni Prigojine, a accusé la hiérarchie militaire russe de "cacher" les difficultés rencontrées par son armée. "L'ennemi occupe Piatykhaty, le nord de Robotyné, et Urojaïné, ce qui veut dire que de grands pans de territoire ont été perdus au profit de l'ennemi (…) Tout cela est complètement caché à tout le monde. Un jour la Russie se réveillera et s'apercevra que la Crimée est ukrainienne " a-t-il affirmé. Depuis on a appris qu'une frappe ukrainienne a touché le pont de Tchongar, reliant la Crimée à la région de Kherson. Un point stratégique : la Crimée sert notamment de base arrière logistique aux forces russes déployées dans le sud de l'Ukraine. Parallèlement, la bataille se mène aussi sur le front diplomatique. Quelques jours après la mission de médiation de sept pays africains à Kiev et Saint-Pétersbourg, Emmanuel Macron accueille ce jeudi et vendredi à Paris un "Sommet pour un nouveau pacte financier mondial". Au total, une cinquantaine de chefs d'État sont réunis pour tenter de relancer la coopération Nord-Sud. Officiellement les discussions devraient porter sur l'aide à la lutte contre le réchauffement climatique, mais la guerre en Ukraine sera également un élément central de cette rencontre. Emmanuel Macron devrait chercher à rallier les pays du Sud à la cause ukrainienne. Car la guerre a mis en lumière des lignes de fracture au sein de la communauté internationale. Avec d'un côté, les pays occidentaux unis autour de Kiev face à ce qu'ils qualifient d'agression russe. De l'autre, en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud, un certain nombre de pays qui ont opté pour un positionnement plus ambigu, refusant ou s'abstenant de condamner la Russie. Une neutralité souvent calculée, liée à la défense de leurs propres intérêts (énergie, céréales…) mais aussi à la diatribe de Moscou qui ne cesse d'évoquer la création d'un ordre mondial multipolaire contre l'hégémonie de l'Occident. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Nord-Sud: un nouveau pacte financier est-il possible?

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Jun 17, 2023 48:30


En Afrique de l'Est, au Sahel, en Chine, en Amérique du Nord, en Europe : des températures record sévissent en ce mois de juin 2023. On assiste à des épisodes de sécheresse intenses, parfois accompagnés d'incendies, parfois suivis de graves inondations, avec à chaque fois des conséquences économiques notamment pour les agriculteurs et un exode de populations. Il y a urgence, redit le secrétaire général de l'ONU Antonio Gutteres qui parle d'une « réponse collective pitoyable ».  Alors que faire pour empêcher de futures catastrophes dans les pays les plus vulnérables ? Comment compenser financièrement les dégâts du changement climatique ? Quelles nouvelles solutions et quels nouveaux instruments pour engranger des ressources financières dans le contexte de crise et de dette des Etats ? Un sommet pour un nouveau pacte financier mondial se tient les jeudi 22 et vendredi 23 juin 2023 à Paris, à l'initiative de la France, de l'Inde et de la Barbade, île des Caraïbes particulièrement vulnérable. Notre invité :  - Mario Pezzini, économiste, ancien directeur du Centre de développement de l'OCDE (organisation pour la coopération et le développement économique).  Dans la seconde partie de l'émission, nous vous proposons un entretien avec Zouera Youssoufou, Présidente Directrice Générale de la Fondation Dangote (la plus importante fondation privée d'Afrique impliquée dans des actions pour la santé, l'alimentation, l'éducation, la lutte contre la pauvreté et la promotion économique). Née d'un père nigérien et d'une mère nigériane, Zouera Youssoufou a mené carrière dans la finance et a travaillé plusieurs années pour la Banque mondiale où elle a dirigé le Global Women in Business Program (WIN). Proche collaboratrice d'Aliko Dangote, elle décrit dans cet entretien les actions de sa fondation, évoque les questions d'industrialisation et de développement en Afrique, la nécessité de favoriser l'éclosion de richesses y compris personnelles, la question de l'éducation des jeunes filles sur le continent et les différences de mentalités entre communautés linguistiques.  

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Nord-Sud: un nouveau pacte financier est-il possible?

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Play Episode Listen Later Jun 17, 2023 48:30


En Afrique de l'Est, au Sahel, en Chine, en Amérique du Nord, en Europe : des températures record sévissent en ce mois de juin 2023. On assiste à des épisodes de sécheresse intenses, parfois accompagnés d'incendies, parfois suivis de graves inondations, avec à chaque fois des conséquences économiques notamment pour les agriculteurs et un exode de populations. Il y a urgence, redit le secrétaire général de l'ONU Antonio Gutteres qui parle d'une « réponse collective pitoyable ».  Alors que faire pour empêcher de futures catastrophes dans les pays les plus vulnérables ? Comment compenser financièrement les dégâts du changement climatique ? Quelles nouvelles solutions et quels nouveaux instruments pour engranger des ressources financières dans le contexte de crise et de dette des Etats ? Un sommet pour un nouveau pacte financier mondial se tient les jeudi 22 et vendredi 23 juin 2023 à Paris, à l'initiative de la France, de l'Inde et de la Barbade, île des Caraïbes particulièrement vulnérable. Notre invité :  - Mario Pezzini, économiste, ancien directeur du Centre de développement de l'OCDE (organisation pour la coopération et le développement économique).  Dans la seconde partie de l'émission, nous vous proposons un entretien avec Zouera Youssoufou, Présidente Directrice Générale de la Fondation Dangote (la plus importante fondation privée d'Afrique impliquée dans des actions pour la santé, l'alimentation, l'éducation, la lutte contre la pauvreté et la promotion économique). Née d'un père nigérien et d'une mère nigériane, Zouera Youssoufou a mené carrière dans la finance et a travaillé plusieurs années pour la Banque mondiale où elle a dirigé le Global Women in Business Program (WIN). Proche collaboratrice d'Aliko Dangote, elle décrit dans cet entretien les actions de sa fondation, évoque les questions d'industrialisation et de développement en Afrique, la nécessité de favoriser l'éclosion de richesses y compris personnelles, la question de l'éducation des jeunes filles sur le continent et les différences de mentalités entre communautés linguistiques.  

Take off
S2E2 - Flux financiers et développement - avec Olivier Jeanne

Take off

Play Episode Listen Later Jun 1, 2023 43:13


Dans cet épisode nous recevons Olivier Jeanne, macroéconomiste et professeur à l'université Johns Hopkins (Etats-Unis). Nous évoquons avec lui le rôle que joue l'accumulation du capital et les flux financiers Nord-Sud dans la convergence mondiale des niveaux de développement, ainsi que les risques d'instabilité associés à l'intégration croissante des pays du Sud dans les flux financiers mondiaux. Nous abordons également les enjeux liés à la politique monétaire des pays du Sud soumise à la cyclicité de l'économie-monde ; ainsi que les évolutions récentes de la mondialisation commerciale qui modifient le paradigme de développement. 

Prima Pagina
1 maggio: Quali i mestieri del futuro ; Ucraina, la missione segreta del Papa ; Pupo rinuncia alla Russia : di Italo Carmignani

Prima Pagina

Play Episode Listen Later May 1, 2023 8:35


#Mattarella: il lavoro riduce il gap Nord-Sud @andreabulleri ; #Ucraina , la missione segreta del Papa @francagiansoldati ; #Pupo rinuncia alla sua partecipazione alla #Sanremo #russa @mattiamarzi ; #lavoro , quali saranno le professioni del futuro chieste dalle aziende? @lorenaloiacono

Choses à Savoir
Pourquoi les vaches sont-elles souvent orientées dans la même direction ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Apr 6, 2023 2:23


Peut-être l'avez-vous remarqué en passant devant un pré où paissent des vaches. Ces aimables bovidés ont tendance à s'aligner tous dans le même sens pour brouter. Ils se placent dans une position Nord-Sud. Une orientation qui n'est d'ailleurs pas l'apanage des vaches. Les cerfs et les moutons, notamment, se placeraient de la même manière pour brouter. S'agit-il, pour ces vaches, de mieux se protéger du vent ou du soleil ? On a aussi évoqué leur instinct grégaire, qui les invite à imiter le comportement de leurs voisines. Quant à l'intérêt supposé des vaches pour les trains, on ne sait si cette position leur permet de les regarder passer plus facilement. Quoi qu'il en soit, ce comportement des bovidés a fait l'objet d'une très sérieuse étude. Ses auteurs ont ainsi consulté des images rassemblant pas moins de 8.500 vaches, paissant sur plus de 300 pâturages. Il ressort de cette étude, et de quelques autres travaux, que ces animaux s'orienteraient en fonction du champ magnétique terrestre. Ils posséderaient une sorte de boussole interne, qui leur permettrait de s'aligner instinctivement de cette manière. Les chercheurs parlent, à ce propos, d'un sens "géo-magnétique". On connaît déjà, sans toujours l'expliquer, l'influence que peut exercer ce champ magnétique sur le comportement de certains animaux. C'est sans doute en partie cette sensibilité au champ magnétique qui permet aux oiseaux migrateurs de ne pas se tromper de route ou aux pigeons voyageurs de rentrer au bercail. Par ailleurs, chez certains insectes, les yeux fonctionneraient comme des sortes de récepteurs spécifiques, sensibles au champ magnétique. Les études consacrées à cette question signalent aussi que le comportement des vaches semble influencé par la proximité de lignes électriques, ce qui confirmerait leur sensibilité au champ magnétique. Mais, si les vaches se regroupent ainsi, dans le même sens, pour brouter l'herbe, c'est aussi pour mieux assurer la sécurité du troupeau. Cette proximité permet à chaque vache de rester en contact avec l'ensemble du troupeau, d'autant que les yeux de ces bovidés leur permettent d'avoir une vision latérale sans même bouger la tête. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Sortie de zone | Balado hockey du 98.5 - La Presse
«Quand c'est toi la boule d'énergie de l'équipe, ça se monnaye» -Antoine Roussel

Sortie de zone | Balado hockey du 98.5 - La Presse

Play Episode Listen Later Jan 27, 2023 52:22


Cole Caufield devra passer sous le bistouri pour une blessure à l'épaule et a rencontré les médias en ce sens. On aborde la durée de son absence et les conséquences pour les prochains mois et le reste de sa carrière et l'opportunité pour Raphaël Havey-Pinard. C’est l’un des sujets au menu de Sortie de zone avec Jérémie Rainville et Antoine Roussel du 98.5 Sports, de même qu'Alexandre Pratt et Guillaume Lefrançois de La Presse. Le sommaire Bloc 1 0:35 Caufield rencontre les médias 15:50 Caufield est passionné: On a dû enlever ses bâtons et ses patins. 19::00 Raphaël Havey-Pinard marque deux fois dans la défaite de 4-3 en prolongation face à Detroit. Êtes-vous convaincu? Bloc 2 26:00 St-Louis: Plus facile pour Pezzetta dans le hockey Nord-Sud. Le Hockey Nord-Sud n’est tout simplement pas plus facile? 28:50 Kirby Dach: souple avec ses passes et solide avec ses poings. St-Louis: I love it 34:40 Shaw Monahan de retour sous peu, Lebrun associe son nom au Colorado. Sera-t-il le premier à partir? Bloc 3 41:35 Retour sur le passage de Bettman à Montréal: Le CH à Paris? Qu’en pense Antoine?Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee/fr/ pour notre politique de vie privée