Le Centre d'Etudes Linguistiques (CEL) organise les 25 et 26 mars 2010 un colloque autour du thème : La traduction juridique : Points de vue didactiques et linguistiques Comment donner ou acquérir des compétences en langue juridique française en vue de la traduction ? Le droit est intimem…
Le Centre d'Etudes Linguistiques (CEL) organise les 25 et 26 mars 2010 un colloque autour du thème : La traduction juridique : Points de vue didactiques et linguistiques Comment donner ou acquérir des compétences en langue juridique française en vue de la traduction ? Le droit est intimement lié à la langue dans laquelle il se dit. Il véhicule au sein de chaque nation un système de valeurs, un mode de pensée ainsi qu'un type de société. Traduire un texte de droit, c'est s'approprier un système juridique en tant que donnée culturelle et se demander comment restituer ou respecter le génie de chaque langue, et donc l'identité de chaque peuple. L'analyse des discours professionnels révèle les caractéristiques linguistiques typiques de certains genres discursifs. Comment la relation entre discours et contexte aide t elle à comprendre, à traduire, et à produire des discours professionnels ? Où en est la recherche sur la didactique du français juridique ? Comment peut s'organiser concrètement un cours de traduction juridique ? Quelle est l'expérience des juristes travaillant sur des contrats internationaux ? Comment le linguiste peut-il aider le traducteur et le juriste ? La terminologie est un art difficile, plus particulièrement en régime plurilinguistique quand plusieurs systèmes juridiques sont en présence. Elle devient alors un exercice délicat de droit comparé. Quelle est l'expérience des collègues jurilinguistes canadiens ? La linguistique textuelle repère dans les énoncés du droit l'intention de persuader. Elle fait voir que des actes de demande, de décision ou d'édiction sont d'abord des actes de persuasion. Enfin, la juridicité d'un discours tient à sa finalité, la création ou la réalisation du droit. Ce critère finaliste commande la logique du discours, qui laisse dans l'énoncé, à chacun de ses plans, des marques linguistiquement repérables. Comment ces marques nous orientent-elles dans la logique et le sens du texte ?
Qu’est-ce que la fidélité en traduction ?, par Isabelle Richard, Université de Provence.
La traduction juridique en langue des signes française, par Anne-Sarah Kertudo, Permanence Juridique pour les Sourds, Mairie du 9e, Paris.
Problématique de l’enseignement et de l’apprentissage du français juridique à des apprenants lusophones, par Christina Dechamps, Université Nouvelle de Lisbonne (Portugal).
« Le contrat de bail dans le corpus de genres discursifs pour la traduction », par Andreu Beltran Zaragozà, Université Jaume I. Castelló de la Plana. (Espagne).
« Argumentation et performativité dans les arrêts de la Cour de Justice de l’Union européenne », Chiara Preite, Université de Modène et de Reggio d’Emilie (Italie).
« La formation en traduction juridique : enseignement, apprentissage et évaluation », par Micaela Rossi et Anna Giaufret, CeRTeM, Université de Gênes (Italie).
« Traducteur juridique ou juriste traducteur ? Quelques aspects de la traduction à la Cour de Justice de l’Union européenne », par Caroline Pellerin, Juriste-linguiste à la Cour de justice de l’Union européenne.
« Les fonctions de la traduction juridique dans le contexte judiciaire », par Sylvie Monjean-Decaudin, Université Paris Ouest Nanterre la Défense.
« Un cours de traduction juridique : de la pratique vers la théorie », par Malcolm Harvey, Université de Lyon - Université Lumière Lyon 2.
« Les cooccurrences et collocations en traduction juridique », par Frédéric Houbert, Traducteur indépendant - Paris.
Conclusions de la journée de jeudi par la présentation de l’ouvrage : "La Justice au Danemark, organisation judiciaire et procédure", par Evelyne Fusilier-Jenkinson, traductrice et interprète, expert près la Cour d'Appel de Limoges en langues anglaise et danoise.
« Exemple de formation en traduction juridique », Marion Delbove, Université Jean Moulin Lyon 3.
« La prédication juridique et son équivalence de traduction. Aspects linguistiques et didactiques », par Elisabeta Nicolescu, Université Spiru Haret, Bucarest, Roumanie.
« Les normes discursives dans le langage juridique français et norvégien : défis terminologiques et traductologiques », par Jan Roald, Sunniva Whittaker, Ecole Nationale des Hautes Etudes Commerciales (Norvège)
« Prédicats juridiques et schémas d’arguments dans les textes des arrêts de la Cour : approche bilingue français-italien. », par Marie-Pierre Escoubas-Benveniste, Université de Rome « La sapienza » - Italie
Allocutions d'accueil, par Louis-Augustin Barrière, Doyen de la Faculté de Droit, Université Jean-Moulin Lyon 3 et Francis Manzano, Directeur du Centre d’Etudes Linguistiques (CEL).
« La combinatoire collocationnelle dans les discours juridique : élément indispensable d’aide à la traduction. », par Joaquín Giráldez Ceballos-Escalera, Universidad Nacional de Educación a Distancia - Espagne.
« Formation des traducteurs juridiques : le français juridique, discipline passerelle entre le droit, le langage juridique et les méthodes de raisonnement en droit », par Eliane Damette, Université Paris Diderot.
« Vers une formation générale à la traduction juridique : élaboration des objectifs d’apprentissage et des contenus », par Zélie Guével , Université de Laval - Québec - Canada.