POPULARITY
Categories
L'année 2025 restera comme une année charnière pour l'économie mondiale, marquée par le retour tonitruant de Donald Trump à la Maison-Blanche et ses décisions commerciales radicales. Cette émission spéciale d'Éco d'ici, éco d'ailleurs revisite, avec les experts qui sont intervenus à notre micro, les moments clés d'une année économique tumultueuse, entre guerres commerciales, crises géopolitiques, révolution de l'intelligence artificielle et urgence climatique.
L'année 2025 restera comme une année charnière pour l'économie mondiale, marquée par le retour tonitruant de Donald Trump à la Maison-Blanche et ses décisions commerciales radicales. Cette émission spéciale d'Éco d'ici, éco d'ailleurs revisite, avec les experts qui sont intervenus à notre micro, les moments clés d'une année économique tumultueuse, entre guerres commerciales, crises géopolitiques, révolution de l'intelligence artificielle et urgence climatique.
C'est un mal bien connu de tous les internautes : cette accumulation incontrôlable d'onglets ouverts, dès lors que l'on cherche des informations sur plusieurs sites à la fois. On s'y perd rapidement, et la mémoire vive de l'ordinateur fond comme neige au soleil. Pour répondre à ce problème devenu presque structurel, Google dévoile une expérimentation ambitieuse : un nouveau navigateur dopé à l'intelligence artificielle Gemini, baptisé Disco.Sa première fonctionnalité expérimentale s'appelle GenTabs. Le principe est radical : confier à l'IA la gestion du contenu de vos onglets. Plutôt que de jongler entre dix pages ouvertes, Gemini analyse l'ensemble des informations affichées et les transforme en une application web interactive, générée à la demande. Une approche qui rappelle le « vibe coding », cette manière de créer des outils à partir d'une simple intention exprimée en langage naturel.Dans les démonstrations publiées par Google, l'interface se divise en deux parties. À gauche, un chatbot Gemini classique. À droite, la fenêtre de navigation. Exemple proposé : l'organisation d'un voyage. L'utilisateur discute avec Gemini, consulte des pages d'activités locales, puis l'IA suggère de créer un outil interactif. En quelques secondes, une carte s'affiche, regroupant toutes les informations collectées, avec filtres par dates, options météo et planification d'itinéraire. Aucun code à écrire, aucune configuration technique à comprendre. Tout est généré automatiquement. Google imagine déjà d'autres usages : des outils pour visualiser des concepts scientifiques, comparer des meubles dans une pièce, créer de petits jeux, planifier ses repas ou organiser un potager. Le navigateur devient ainsi moins un lecteur de pages qu'un atelier de synthèse et d'interaction, piloté par l'IA.Pour l'instant, Disco reste une expérimentation issue de Google Labs. Basé sur Chromium, il n'est pas destiné à un usage quotidien et nécessite une inscription sur liste d'attente. Mais derrière la prouesse technique se pose une question de fond : quel avenir pour les sites web eux-mêmes ? Cette interrogation avait déjà émergé avec les résumés générés par IA dans le moteur de recherche. Si les contenus sont analysés, synthétisés et consommés par des machines plutôt que par des humains, que devient le modèle économique du web ? La publicité, aussi agaçante soit-elle, finance encore une grande partie des sites. Sans lecteurs humains, plus de clics, plus de revenus. En cherchant à résoudre le chaos des onglets, Google esquisse peut-être un futur plus fluide pour les utilisateurs… mais potentiellement bien plus fragile pour l'écosystème du web tel que nous le connaissons aujourd'hui. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:51 - Normandie Sports - J-1 avant les 32e de finale de Coupe de France pour le Bayeux FC. Les footballeurs amateurs bajocasses rêvent d'un nouvel exploit au dépend de Blois ce samedi sans pour autant négliger leur travail hors du terrain. Exemple chez Normandie Menuiserie à Carpiquet qui emploie trois joueurs du Bayeux FC. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Au sein même des 27 États de l'UE, il reste beaucoup à faire pour lutter contre la prévarication et les pratiques mafieuses. Exemple en Bulgarie, et en Grèce voisine. Corruption :En pleine crise politique, la Bulgarie s'apprête à rejoindre la monnaie européenne le 1er janvier 2026... Le pays a connu 7 élections en 4 ans, et le mécontentement populaire face au projet de budget a de nouveau fait tomber le gouvernement la semaine dernière. Dans les manifestations, la population dit aussi son ras-le-bol de la corruption qui ronge la société du pays le plus pauvre de l'Union européenne. Parmi les pratiques mafieuses qui deviennent monnaie courante, l'accaparement d'entreprises. Témoignage dans la station balnéaire de Sunny Beach, Damian Vodenitcharov.En Grèce, plus de huit citoyens sur dix considèrent que la corruption fait «assez largement» ou «très largement» partie du paysage politique selon une enquête publiée ce mois-ci. L'ONG Transparency International place d'ailleurs le pays derrière l'ensemble de ses voisins européens du Nord et de l'Ouest, même si Malte et la Hongrie ferment la marche. Les précisions à Athènes, de Joël Bronner. Guerre en Ukraine :Comment la Russie continue-t-elle à financer la guerre ? Moscou a dépensé en 2024, 11 trillions de roubles en budget défense, selon Reuters, soit à peu près à une centaine de milliards d'euros. À comparer avec 343 milliards pour les dépenses européennes. D'où vient encore cet argent, comment se porte l'économie ? Les explications de Denis Strelkov, journaliste à la rédaction russe de RFI. Exposition : «Shoah de Claude Lanzmann, les enregistrements inédits» À l'occasion du centenaire de la naissance de Claude Lanzmann et des 40 ans du film Shoah, le musée Juif de Berlin, et le Mémorial de la Shoah à Paris, proposent une exposition qui permet d'entendre les enregistrements sonores qui ont servi de base à son film Shoah. Le journaliste a réalisé plus de 200 heures d'enregistrements pendant ses années de travail préparatoire au film. Ces expositions, en présentant une courte sélection d'entretiens, laissent entrevoir l'immensité des recherches conduites par un réalisateur français. À Berlin, les explications de Delphine Nerbollier. Il y a 70 ans, le Staatsoper de Vienne rouvrait ses portes. Aujourd'hui, le regard sur l'époque a évoluéAu lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'Autriche annexée par le régime nazi, et bombardée, doit se reconstruire et se réinventer. Pour cela, elle met la culture à contribution. Symbole de raffinement, l'opéra de Vienne rouvre ses portes en 1955. Et s'il reste aujourd'hui une gloire nationale, le Staatsoper est cependant considéré avec un regard plus nuancé. Céline Béal a assisté aux préparatifs de ce 70è anniversaire.
Au sein même des 27 États de l'UE, il reste beaucoup à faire pour lutter contre la prévarication et les pratiques mafieuses. Exemple en Bulgarie, et en Grèce voisine. Corruption :En pleine crise politique, la Bulgarie s'apprête à rejoindre la monnaie européenne le 1er janvier 2026... Le pays a connu 7 élections en 4 ans, et le mécontentement populaire face au projet de budget a de nouveau fait tomber le gouvernement la semaine dernière. Dans les manifestations, la population dit aussi son ras-le-bol de la corruption qui ronge la société du pays le plus pauvre de l'Union européenne. Parmi les pratiques mafieuses qui deviennent monnaie courante, l'accaparement d'entreprises. Témoignage dans la station balnéaire de Sunny Beach, Damian Vodenitcharov.En Grèce, plus de huit citoyens sur dix considèrent que la corruption fait «assez largement» ou «très largement» partie du paysage politique selon une enquête publiée ce mois-ci. L'ONG Transparency International place d'ailleurs le pays derrière l'ensemble de ses voisins européens du Nord et de l'Ouest, même si Malte et la Hongrie ferment la marche. Les précisions à Athènes, de Joël Bronner. Guerre en Ukraine :Comment la Russie continue-t-elle à financer la guerre ? Moscou a dépensé en 2024, 11 trillions de roubles en budget défense, selon Reuters, soit à peu près à une centaine de milliards d'euros. À comparer avec 343 milliards pour les dépenses européennes. D'où vient encore cet argent, comment se porte l'économie ? Les explications de Denis Strelkov, journaliste à la rédaction russe de RFI. Exposition : «Shoah de Claude Lanzmann, les enregistrements inédits» À l'occasion du centenaire de la naissance de Claude Lanzmann et des 40 ans du film Shoah, le musée Juif de Berlin, et le Mémorial de la Shoah à Paris, proposent une exposition qui permet d'entendre les enregistrements sonores qui ont servi de base à son film Shoah. Le journaliste a réalisé plus de 200 heures d'enregistrements pendant ses années de travail préparatoire au film. Ces expositions, en présentant une courte sélection d'entretiens, laissent entrevoir l'immensité des recherches conduites par un réalisateur français. À Berlin, les explications de Delphine Nerbollier. Il y a 70 ans, le Staatsoper de Vienne rouvrait ses portes. Aujourd'hui, le regard sur l'époque a évoluéAu lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'Autriche annexée par le régime nazi, et bombardée, doit se reconstruire et se réinventer. Pour cela, elle met la culture à contribution. Symbole de raffinement, l'opéra de Vienne rouvre ses portes en 1955. Et s'il reste aujourd'hui une gloire nationale, le Staatsoper est cependant considéré avec un regard plus nuancé. Céline Béal a assisté aux préparatifs de ce 70è anniversaire.
Les références : BAM : Biodiversité Autour de Moi Exemple sur un site emblématique à Grenoble avec 594 espèces trouvées dans un rayon de 500 mètres autour de la station haute du Téléphérique de la Bastille Tester le widget BAM Configurer le widget BAM BAM-widget sur le GitHub SI des parcs nationaux français BAM (Biodiversité Autour de Moi), les données ouvertes de biodiversité accessibles facilement à tous, partout ! sur Geotribu Note du conseil scientifique du Parc national des Écrins sur BAM BAM reçoit un prix lors du défi international Ebbe Nielsen qui récompense chaque année les meilleures applications utilisant les données ouvertes sur la biodiversité GBIF : Global Biodiversity Information Facility et GBIF France Conditions d'utilisation du GBIF et leur effort de clarté sur les mentions de licence (en anglais) GeoNature : des applications web et mobile pour saisir, gérer et diffuser des données faune et flore Émission Libre à vous ! #86 consacrée à Geotrek : Écouter le podcast, Lire la transcription, Retrouver les sources et références Pas de dépôt sans licence ! Excellente initiative du CCSD (Centre pour la Communication Scientifique Directe)Vous pouvez mettre un commentaire pour l'épisode. Et même mettre une note sur 5 étoiles si vous le souhaitez. Et même mettre une note sur 5 étoiles si vous le souhaitez. Il est important pour nous d'avoir vos retours car, contrairement par exemple à une conférence, nous n'avons pas un public en face de nous qui peut réagir. Pour mettre un commentaire ou une note, rendez-vous sur la page dédiée à l'épisode.Aidez-nous à mieux vous connaître et améliorer l'émission en répondant à notre questionnaire (en cinq minutes). Vos réponses à ce questionnaire sont très précieuses pour nous. De votre côté, ce questionnaire est une occasion de nous faire des retours. Pour connaître les nouvelles concernant l'émission (annonce des podcasts, des émissions à venir, ainsi que des bonus et des annonces en avant-première) inscrivez-vous à la lettre d'actus.
Tu parles d'écologie avec un collègue, partenaire ou client... et tu repars frustré.e ; ton interlocuteur ne veut pas changer ou n'écoute pas tes arguments. Du vécu ?Ca arrive de rater une discussion écolo, de partir sur un débat stérile, voire de s'énerver carrément !Pour éviter de le reproduire, j'ai la solution : analyser la situation après coup.C'est ce que je fais dans cet épisode : à partir d'un exemple personnel (une histoire de batterie de véhicule électrique, tu vois le genre ?) j'analyse pas à pas ce qui s'est passé et comment je réagirai la prochaine fois !Et surtout : je te guide pour faire pareil.Alors repense à une conversation difficile que tu as vécue et c'est parti pour faire mieux à l'avenir.Aller plus loinTu veux réussir tes prochaines discussions écolo au travail? Je t'accompagne en atelier. Inscription ici : https://forms.gle/RZwbiCTVUuHLAD7Z8"Site internet : ecoloauboulot.jimdofree.comE-mail : cassandre@ecoloauboulot.frLinkedIn : linkedin.com/ecolo-au-boulotLe livre : "Ecolo au boulot : 60 écodéfis pour s'engager" aux éditions Jouvence
En Bulgarie, le président a commencé les consultations pour essayer de former un nouveau gouvernement après la démission du Premier ministre sur fond de manifestations monstres contre le budget 2026. Le pays s'apprête à adopter la monnaie européenne, mais il est miné par l'instabilité politique et une corruption endémique aux multiples formes. Parmi les pratiques qui se répandent, l'appropriation d'entreprises est en plein essor. Exemple à Sunny Beach, au cœur du tourisme balnéaire bulgare. L'hôtel Paradise Beach est le symbole d'une autre époque : des centaines de chambres sur plusieurs étages, plusieurs restaurants, bars et boîtes de nuit, sans oublier la tour sur la plage. Il fait partie du parc immobilier de Venelin Tachev, qui est propriétaire de cinq hôtels pour une capacité totale de 3 000 lits. C'est après avoir revendu un terrain à son voisin que les ennuis commencent. Après avoir déposé une demande auprès de la mairie pour mieux délimiter sa propriété, Venelin Tashev et ses clients sont harcelés. « Ils ont commencé à mettre de la musique à fond entre minuit et six heures du matin. Et de la musique horrible. Avec mes clients, on a dû appeler les autorités des milliers de fois. Sans aucune conséquence pour ce voisin. Les institutions ne font rien, ni la police, ni le parquet », relate le propriétaire de l'hôtel. Ce voisin n'est pas n'importe qui, c'est un mafieux suspecté de trafic de drogue. Le terrain racheté a été transformé en villa luxueuse avec un restaurant qui accueille des invités d'honneur. « Je n'ai jamais voulu de conflit avec cette personne, parce que je vois bien qui lui rend visite, poursuit Venelin Tashev. Des personnes très haut placées dans le pays, des personnalités connues, des politiques... Je ne veux pas donner de nom. Tout ça pour qu'on s'approprie mon business, pour mettre la main sur l'hôtel. C'est un des meilleurs hôtels de Sunny Beach. C'est un hôtel cinq étoiles, sur la plage. » « Je m'inquiète [...] des proportions que la corruption va atteindre si on ne fait rien » Le mercredi 10 décembre, à Sofia, 150 000 personnes étaient mobilisées pour protester contre la corruption. Le récit de Venelin Tachev est loin d'être un cas isolé. C'est même devenu chose courante, en Bulgarie. C'est également une des raisons pour lesquelles Yoanna, la vingtaine, est venue protester : « Je m'inquiète surtout de l'avenir et des proportions que la corruption va atteindre si on ne fait rien. Combien de fois des proches de mes parents m'ont raconté comment des responsables politiques faisaient pression sur eux. C'est vraiment démotivant. » Le budget 2026 a remis de l'huile sur le feu d'un paysage politique déjà tendu. Dimitar, la quarantaine, travaille dans la finance. Pour lui, une chose est évidente : quelqu'un veut se remplir les poches sur le dos du contribuable. « La raison pour laquelle je suis ici, c'est la corruption et le budget. Il est évident qu'il a été conçu pour que Boïko Borissov, Delyan Peevski et leur clique continuent à s'approprier des millions, voire des milliards. Le fait qu'ils contrôlent tout le système judiciaire en appliquant le principe de la carotte et du bâton, c'est inacceptable. Et c'est pour cela qu'on veut leur démission », assène-t-il. Finalement, les manifestants ont obtenu gain de cause : le gouvernement de Rossen Jéliazkov, en fait contrôlé par Borissov et Peevski, a démissionné. Mais les législatives anticipées qui suivront risquent de reproduire le même problème que les sept élections qui se sont succédées depuis 2021 : un Parlement fragmenté, une majorité ingouvernable et un gouvernement instable. À lire aussiBulgarie : le Premier ministre Rossen Jéliazkov démissionne sous la pression de la rue
Dans cet épisode de fin d'année plus relax que d'accoutumée, Arnaud, Guillaume, Antonio et Emmanuel distutent le bout de gras sur tout un tas de sujets. L'acquisition de Confluent, Kotlin 2.2, Spring Boot 4 et JSpecify, la fin de MinIO, les chutes de CloudFlare, un survol des dernieres nouveauté de modèles fondamentaux (Google, Mistral, Anthropic, ChatGPT) et de leurs outils de code, quelques sujets d'architecture comme CQRS et quelques petits outils bien utiles qu'on vous recommande. Et bien sûr d'autres choses encore. Enregistré le 12 décembre 2025 Téléchargement de l'épisode LesCastCodeurs-Episode-333.mp3 ou en vidéo sur YouTube. News Langages Un petit tutoriel par nos amis Sfeiriens montrant comment récupérer le son du micro, en Java, faire une transformée de Fourier, et afficher le résultat graphiquement en Swing https://www.sfeir.dev/back/tutoriel-java-sound-transformer-le-son-du-microphone-en-images-temps-reel/ Création d'un visualiseur de spectre audio en temps réel avec Java Swing. Étapes principales : Capture du son du microphone. Analyse des fréquences via la Transformée de Fourier Rapide (FFT). Dessin du spectre avec Swing. API Java Sound (javax.sound.sampled) : AudioSystem : point d'entrée principal pour l'accès aux périphériques audio. TargetDataLine : ligne d'entrée utilisée pour capturer les données du microphone. AudioFormat : définit les paramètres du son (taux d'échantillonnage, taille, canaux). La capture se fait dans un Thread séparé pour ne pas bloquer l'interface. Transformée de Fourier Rapide (FFT) : Algorithme clé pour convertir les données audio brutes (domaine temporel) en intensités de fréquences (domaine fréquentiel). Permet d'identifier les basses, médiums et aigus. Visualisation avec Swing : Les intensités de fréquences sont dessinées sous forme de barres dynamiques. Utilisation d'une échelle logarithmique pour l'axe des fréquences (X) pour correspondre à la perception humaine. Couleurs dynamiques des barres (vert → jaune → rouge) en fonction de l'intensité. Lissage exponentiel des valeurs pour une animation plus fluide. Un article de Sfeir sur Kotlin 2.2 et ses nouveautés - https://www.sfeir.dev/back/kotlin-2-2-toutes-les-nouveautes-du-langage/ Les guard conditions permettent d'ajouter plusieurs conditions dans les expressions when avec le mot-clé if Exemple de guard condition: is Truck if vehicule.hasATrailer permet de combiner vérification de type et condition booléenne La multi-dollar string interpolation résout le problème d'affichage du symbole dollar dans les strings multi-lignes En utilisant $$ au début d'un string, on définit qu'il faut deux dollars consécutifs pour déclencher l'interpolation Les non-local break et continue fonctionnent maintenant dans les lambdas pour interagir avec les boucles englobantes Cette fonctionnalité s'applique uniquement aux inline functions dont le corps est remplacé lors de la compilation Permet d'écrire du code plus idiomatique avec takeIf et let sans erreur de compilation L'API Base64 passe en version stable après avoir été en preview depuis Kotlin 1.8.20 L'encodage et décodage Base64 sont disponibles via kotlin.io.encoding.Base64 Migration vers Kotlin 2.2 simple en changeant la version dans build.gradle.kts ou pom.xml Les typealias imbriqués dans des classes sont disponibles en preview La context-sensitive resolution est également en preview Les guard conditions préparent le terrain pour les RichError annoncées à KotlinConf 2025 Le mot-clé when en Kotlin équivaut au switch-case de Java mais sans break nécessaire Kotlin 2.2.0 corrige les incohérences dans l'utilisation de break et continue dans les lambdas Librairies Sprint Boot 4 est sorti ! https://spring.io/blog/2025/11/20/spring-boot-4-0-0-available-now Une nouvelle génération : Spring Boot 4.0 marque le début d'une nouvelle génération pour le framework, construite sur les fondations de Spring Framework 7. Modularisation du code : La base de code de Spring Boot a été entièrement modularisée. Cela se traduit par des fichiers JAR plus petits et plus ciblés, permettant des applications plus légères. Sécurité contre les nuls (Null Safety) : D'importantes améliorations ont été apportées pour la "null safety" (sécurité contre les valeurs nulles) à travers tout l'écosystème Spring grâce à l'intégration de JSpecify. Support de Java 25 : Spring Boot 4.0 offre un support de premier ordre pour Java 25, tout en conservant une compatibilité avec Java 17. Améliorations pour les API REST : De nouvelles fonctionnalités sont introduites pour faciliter le versioning d'API et améliorer les clients de services HTTP pour les applications basées sur REST. Migration à prévoir : S'agissant d'une version majeure, la mise à niveau depuis une version antérieure peut demander plus de travail que d'habitude. Un guide de migration dédié est disponible pour accompagner les développeurs. Chat memory management dans Langchain4j et Quarkus https://bill.burkecentral.com/2025/11/25/managing-chat-memory-in-quarkus-langchain4j/ Comprendre la mémoire de chat : La "mémoire de chat" est l'historique d'une conversation avec une IA. Quarkus LangChain4j envoie automatiquement cet historique à chaque nouvelle interaction pour que l'IA conserve le contexte. Gestion par défaut de la mémoire : Par défaut, Quarkus crée un historique de conversation unique pour chaque requête (par exemple, chaque appel HTTP). Cela signifie que sans configuration, le chatbot "oublie" la conversation dès que la requête est terminée, ce qui n'est utile que pour des interactions sans état. Utilisation de @MemoryId pour la persistance : Pour maintenir une conversation sur plusieurs requêtes, le développeur doit utiliser l'annotation @MemoryId sur un paramètre de sa méthode. Il est alors responsable de fournir un identifiant unique pour chaque session de chat et de le transmettre entre les appels. Le rôle des "scopes" CDI : La durée de vie de la mémoire de chat est liée au "scope" du bean CDI de l'IA. Si un service d'IA a un scope @RequestScoped, toute mémoire de chat qu'il utilise (même via un @MemoryId) sera effacée à la fin de la requête. Risques de fuites de mémoire : Utiliser un scope large comme @ApplicationScoped avec la gestion de mémoire par défaut est une mauvaise pratique. Cela créera une nouvelle mémoire à chaque requête qui ne sera jamais nettoyée, entraînant une fuite de mémoire. Bonnes pratiques recommandées : Pour des conversations qui doivent persister (par ex. un chatbot sur un site web), utilisez un service @ApplicationScoped avec l'annotation @MemoryId pour gérer vous-même l'identifiant de session. Pour des interactions simples et sans état, utilisez un service @RequestScoped et laissez Quarkus gérer la mémoire par défaut, qui sera automatiquement nettoyée. Si vous utilisez l'extension WebSocket, le comportement change : la mémoire par défaut est liée à la session WebSocket, ce qui simplifie grandement la gestion des conversations. Documentation Spring Framework sur l'usage JSpecify - https://docs.spring.io/spring-framework/reference/core/null-safety.html Spring Framework 7 utilise les annotations JSpecify pour déclarer la nullabilité des APIs, champs et types JSpecify remplace les anciennes annotations Spring (@NonNull, @Nullable, @NonNullApi, @NonNullFields) dépréciées depuis Spring 7 Les annotations JSpecify utilisent TYPE_USE contrairement aux anciennes qui utilisaient les éléments directement L'annotation @NullMarked définit par défaut que les types sont non-null sauf si marqués @Nullable @Nullable s'applique au niveau du type usage, se place avant le type annoté sur la même ligne Pour les tableaux : @Nullable Object[] signifie éléments nullables mais tableau non-null, Object @Nullable [] signifie l'inverse JSpecify s'applique aussi aux génériques : List signifie liste d'éléments non-null, List éléments nullables NullAway est l'outil recommandé pour vérifier la cohérence à la compilation avec la config NullAway:OnlyNullMarked=true IntelliJ IDEA 2025.3 et Eclipse supportent les annotations JSpecify avec analyse de dataflow Kotlin traduit automatiquement les annotations JSpecify en null-safety native Kotlin En mode JSpecify de NullAway (JSpecifyMode=true), support complet des tableaux, varargs et génériques mais nécessite JDK 22+ Quarkus 3.30 https://quarkus.io/blog/quarkus-3-30-released/ support @JsonView cote client la CLI a maintenant la commande decrypt (et bien sûr au runtime via variables d'environnement construction du cache AOT via les @IntegrationTest Un autre article sur comment se préparer à la migration à micrometer client v1 https://quarkus.io/blog/micrometer-prometheus-v1/ Spock 2.4 est enfin sorti ! https://spockframework.org/spock/docs/2.4/release_notes.html Support de Groovy 5 Infrastructure MinIO met fin au développement open source et oriente les utilisateurs vers AIStor payant - https://linuxiac.com/minio-ends-active-development/ MinIO, système de stockage objet S3 très utilisé, arrête son développement actif Passage en mode maintenance uniquement, plus de nouvelles fonctionnalités Aucune nouvelle pull request ou contribution ne sera acceptée Seuls les correctifs de sécurité critiques seront évalués au cas par cas Support communautaire limité à Slack, sans garantie de réponse Étape finale d'un processus débuté en été avec retrait des fonctionnalités de l'interface admin Arrêt de la publication des images Docker en octobre, forçant la compilation depuis les sources Tous ces changements annoncés sans préavis ni période de transition MinIO propose maintenant AIStor, solution payante et propriétaire AIStor concentre le développement actif et le support entreprise Migration urgente recommandée pour éviter les risques de sécurité Alternatives open source proposées : Garage, SeaweedFS et RustFS La communauté reproche la manière dont la transition a été gérée MinIO comptait des millions de déploiements dans le monde Cette évolution marque l'abandon des racines open source du projet IBM achète Confluent https://newsroom.ibm.com/2025-12-08-ibm-to-acquire-confluent-to-create-smart-data-platform-for-enterprise-generative-ai Confluent essayait de se faire racheter depuis pas mal de temps L'action ne progressait pas et les temps sont durs Wallstreet a reproché a IBM une petite chute coté revenus software Bref ils se sont fait rachetés Ces achats prennent toujuors du temps (commission concurrence etc) IBM a un apétit, apres WebMethods, apres Databrix, c'est maintenant Confluent Cloud L'internet est en deuil le 18 novembre, Cloudflare est KO https://blog.cloudflare.com/18-november-2025-outage/ L'Incident : Une panne majeure a débuté à 11h20 UTC, provoquant des erreurs HTTP 5xx généralisées et rendant inaccessibles de nombreux sites et services (comme le Dashboard, Workers KV et Access). La Cause : Il ne s'agissait pas d'une cyberattaque. L'origine était un changement interne des permissions d'une base de données qui a généré un fichier de configuration ("feature file" pour la gestion des bots) corrompu et trop volumineux, faisant planter les systèmes par manque de mémoire pré-allouée. La Résolution : Les équipes ont identifié le fichier défectueux, stoppé sa propagation et restauré une version antérieure valide. Le trafic est revenu à la normale vers 14h30 UTC. Prévention : Cloudflare s'est excusé pour cet incident "inacceptable" et a annoncé des mesures pour renforcer la validation des configurations internes et améliorer la résilience de ses systèmes ("kill switches", meilleure gestion des erreurs). Cloudflare encore down le 5 decembre https://blog.cloudflare.com/5-december-2025-outage Panne de 25 minutes le 5 décembre 2025, de 08:47 à 09:12 UTC, affectant environ 28% du trafic HTTP passant par Cloudflare. Tous les services ont été rétablis à 09:12 . Pas d'attaque ou d'activité malveillante : l'incident provient d'un changement de configuration lié à l'augmentation du tampon d'analyse des corps de requêtes (de 128 KB à 1 MB) pour mieux protéger contre une vulnérabilité RSC/React (CVE-2025-55182), et à la désactivation d'un outil interne de test WAF . Le second changement (désactivation de l'outil de test WAF) a été propagé globalement via le système de configuration (non progressif), déclenchant un bug dans l'ancien proxy FL1 lors du traitement d'une action "execute" dans le moteur de règles WAF, causant des erreurs HTTP 500 . La cause technique immédiate: une exception Lua due à l'accès à un champ "execute" nul après application d'un "killswitch" sur une règle "execute" — un cas non géré depuis des années. Le nouveau proxy FL2 (en Rust) n'était pas affecté . Impact ciblé: clients servis par le proxy FL1 et utilisant le Managed Ruleset Cloudflare. Le réseau China de Cloudflare n'a pas été impacté . Mesures et prochaines étapes annoncées: durcir les déploiements/configurations (rollouts progressifs, validations de santé, rollback rapide), améliorer les capacités "break glass", et généraliser des stratégies "fail-open" pour éviter de faire chuter le trafic en cas d'erreurs de configuration. Gel temporaire des changements réseau le temps de renforcer la résilience . Data et Intelligence Artificielle Token-Oriented Object Notation (TOON) https://toonformat.dev/ Conception pour les IA : C'est un format de données spécialement optimisé pour être utilisé dans les prompts des grands modèles de langage (LLM), comme GPT ou Claude. Économie de tokens : Son objectif principal est de réduire drastiquement le nombre de "tokens" (unités de texte facturées par les modèles) par rapport au format JSON standard, souvent jugé trop verbeux. Structure Hybride : TOON combine l'approche par indentation du YAML (pour la structure globale) avec le style tabulaire du CSV (pour les listes d'objets répétitifs), ce qui le rend très compact. Lisibilité : Il élimine la syntaxe superflue comme les accolades, les guillemets excessifs et les virgules de fin, tout en restant facilement lisible pour un humain. Performance : Il permet généralement d'économiser entre 30 et 60 % de tokens sur des tableaux de données uniformes, tout en aidant les modèles à mieux "comprendre" la structure des données. Attention tout de même au côté "marketing" qui montre JSON non compacté vs TOON, sur des exemples où du CSV ferait encore mieux (et est mieux compris par les LLMs). Sans parler du fait qu'il faut un serveur MCP en plus avec son lot de tokens supplémentaires à chaque requête, et c'est aussi cet outil en plus qui peu confuser les LLMs dans le choix d'outils. https://www.reddit.com/r/LocalLLaMA/comments/1p0gzz9/benchmarked_json_vs_toon_for_ai_reasoners_4080/ https://x.com/jason_mayes/status/1990175785630757290 Un benchmark montrant que TOON serait loin d'être aussi bien compris et aussi performant pour les LLMs https://www.improvingagents.com/blog/toon-benchmarks Une simulation où les IA font du chantage à l'executif poour atteindre son objectif et ne pas etre eteinte https://arxiv.org/html/2510.05179v1 comment les LLMs pourraient devenir des menaces internes Tous les modèles ont recouru à des comportements malveillants (chantage, espionnage) quand c'était le seul moyen d'atteindre leurs objectifs ou d'éviter leur remplacement Claude Opus 4 a fait du chantage dans 96% des cas quand menacé de remplacement, tout comme Gemini 2.5 Flash, tandis que GPT-4.1 et Grok 3 atteignaient 80% Les modèles reconnaissent explicitement violer des principes éthiques avant d'agir, montrant un raisonnement stratégique délibéré et non accidentel Le simple fait d'être menacé de remplacement suffit à déclencher le chantage, même sans conflit d'objectifs avec l'entreprise Un conflit d'objectifs seul suffit aussi à provoquer l'espionnage industriel, sans menace de remplacement Les modèles font plus de chantage quand ils déclarent penser être dans une situation réelle plutôt que dans un test Des instructions directes interdisant ces comportements réduisent mais n'éliminent pas les actions malveillantes Dans un scénario extrême, la majorité des modèles testés ont choisi de laisser mourir un dirigeant pour éviter leur désactivation Aucune preuve de ces comportements dans des déploiements réels pour l'instant, mais les chercheurs recommandent la prudence avant de donner plus d'autonomie aux IA Bon on blaguait pour Skynet, mais bon, on va moins blaguer… Revue de toutes les annonces IAs de Google, avec Gemini 3 Pro, Nano Banana Pro, Antigravity… https://glaforge.dev/posts/2025/11/21/gemini-is-cooking-bananas-under-antigravity/ Gemini 3 Pro Nouveau modèle d'IA de pointe, multimodal, performant en raisonnement, codage et tâches d'agent. Résultats impressionnants sur les benchmarks (ex: Gemini 3 Deep Think sur ARC-AGI-2). Capacités de codage agentique, raisonnement visuel/vidéo/spatial. Intégré dans l'application Gemini avec interfaces génératives en direct. Disponible dans plusieurs environnements (Jules, Firebase AI Logic, Android Studio, JetBrains, GitHub Copilot, Gemini CLI). Accès via Google AI Ultra, API payantes (ou liste d'attente). Permet de générer des apps à partir d'idées visuelles, des commandes shell, de la documentation, du débogage. Antigravity Nouvelle plateforme de développement agentique basée sur VS Code. Fenêtre principale = gestionnaire d'agents, non l'IDE. Interprète les requêtes pour créer un plan d'action (modifiable). Gemini 3 implémente les tâches. Génère des artefacts: listes de tâches, walkthroughs, captures d'écran, enregistrements navigateur. Compatible avec Claude Sonnet et GPT-OSS. Excellente intégration navigateur pour inspection et ajustements. Intègre Nano Banana Pro pour créer et implémenter des designs visuels. Nano Banana Pro Modèle avancé de génération et d'édition d'images, basé sur Gemini 3 Pro. Qualité supérieure à Imagen 4 Ultra et Nano Banana original (adhésion au prompt, intention, créativité). Gestion exceptionnelle du texte et de la typographie. Comprend articles/vidéos pour générer des infographies détaillées et précises. Connecté à Google Search pour intégrer des données en temps réel (ex: météo). Consistance des personnages, transfert de style, manipulation de scènes (éclairage, angle). Génération d'images jusqu'à 4K avec divers ratios d'aspect. Plus coûteux que Nano Banana, à choisir pour la complexité et la qualité maximale. Vers des UIs conversationnelles riches et dynamiques GenUI SDK pour Flutter: créer des interfaces utilisateur dynamiques et personnalisées à partir de LLMs, via un agent AI et le protocole A2UI. Generative UI: les modèles d'IA génèrent des expériences utilisateur interactives (pages web, outils) directement depuis des prompts. Déploiement dans l'application Gemini et Google Search AI Mode (via Gemini 3 Pro). Bun se fait racheter part… Anthropic ! Qui l'utilise pour son Claude Code https://bun.com/blog/bun-joins-anthropic l'annonce côté Anthropic https://www.anthropic.com/news/anthropic-acquires-bun-as-claude-code-reaches-usd1b-milestone Acquisition officielle : L'entreprise d'IA Anthropic a fait l'acquisition de Bun, le runtime JavaScript haute performance. L'équipe de Bun rejoint Anthropic pour travailler sur l'infrastructure des produits de codage par IA. Contexte de l'acquisition : Cette annonce coïncide avec une étape majeure pour Anthropic : son produit Claude Code a atteint 1 milliard de dollars de revenus annualisés seulement six mois après son lancement. Bun est déjà un outil essentiel utilisé par Anthropic pour développer et distribuer Claude Code. Pourquoi cette acquisition ? Pour Anthropic : L'acquisition permet d'intégrer l'expertise de l'équipe Bun pour accélérer le développement de Claude Code et de ses futurs outils pour les développeurs. La vitesse et l'efficacité de Bun sont vues comme un atout majeur pour l'infrastructure sous-jacente des agents d'IA qui écrivent du code. Pour Bun : Rejoindre Anthropic offre une stabilité à long terme et des ressources financières importantes, assurant la pérennité du projet. Cela permet à l'équipe de se concentrer sur l'amélioration de Bun sans se soucier de la monétisation, tout en étant au cœur de l'évolution de l'IA dans le développement logiciel. Ce qui ne change pas pour la communauté Bun : Bun restera open-source avec une licence MIT. Le développement continuera d'être public sur GitHub. L'équipe principale continue de travailler sur le projet. L'objectif de Bun de devenir un remplaçant plus rapide de Node.js et un outil de premier plan pour JavaScript reste inchangé. Vision future : L'union des deux entités vise à faire de Bun la meilleure plateforme pour construire et exécuter des logiciels pilotés par l'IA. Jarred Sumner, le créateur de Bun, dirigera l'équipe "Code Execution" chez Anthropic. Anthropic donne le protocol MCP à la Linux Foundation sous l'égide de la Agentic AI Foundation (AAIF) https://www.anthropic.com/news/donating-the-model-context-protocol-and-establishing-of-the-agentic-ai-foundation Don d'un nouveau standard technique : Anthropic a développé et fait don d'un nouveau standard open-source appelé Model Context Protocol (MCP). L'objectif est de standardiser la manière dont les modèles d'IA (ou "agents") interagissent avec des outils et des API externes (par exemple, un calendrier, une messagerie, une base de données). Sécurité et contrôle accrus : Le protocole MCP vise à rendre l'utilisation d'outils par les IA plus sûre et plus transparente. Il permet aux utilisateurs et aux développeurs de définir des permissions claires, de demander des confirmations pour certaines actions et de mieux comprendre comment un modèle a utilisé un outil. Création de l'Agentic AI Foundation (AAF) : Pour superviser le développement du MCP, une nouvelle fondation indépendante et à but non lucratif a été créée. Cette fondation sera chargée de gouverner et de maintenir le protocole, garantissant qu'il reste ouvert et qu'il ne soit pas contrôlé par une seule entreprise. Une large coalition industrielle : L'Agentic AI Foundation est lancée avec le soutien de plusieurs acteurs majeurs de la technologie. Parmi les membres fondateurs figurent Anthropic, Google, Databricks, Zscaler, et d'autres entreprises, montrant une volonté commune d'établir un standard pour l'écosystème de l'IA. L'IA ne remplacera pas votre auto-complétion (et c'est tant mieux) https://www.damyr.fr/posts/ia-ne-remplacera-pas-vos-lsp/ Article d'opinion d'un SRE (Thomas du podcast DansLaTech): L'IA n'est pas efficace pour la complétion de code : L'auteur soutient que l'utilisation de l'IA pour la complétion de code basique est inefficace. Des outils plus anciens et spécialisés comme les LSP (Language Server Protocol) combinés aux snippets (morceaux de code réutilisables) sont bien plus rapides, personnalisables et performants pour les tâches répétitives. L'IA comme un "collègue" autonome : L'auteur utilise l'IA (comme Claude) comme un assistant externe à son éditeur de code. Il lui délègue des tâches complexes ou fastidieuses (corriger des bugs, mettre à jour une configuration, faire des reviews de code) qu'il peut exécuter en parallèle, agissant comme un agent autonome. L'IA comme un "canard en caoutchouc" surpuissant : L'IA est extrêmement efficace pour le débogage. Le simple fait de devoir formuler et contextualiser un problème pour l'IA aide souvent à trouver la solution soi-même. Quand ce n'est pas le cas, l'IA identifie très rapidement les erreurs "bêtes" qui peuvent faire perdre beaucoup de temps. Un outil pour accélérer les POCs et l'apprentissage : L'IA permet de créer des "preuves de concept" (POC) et des scripts d'automatisation jetables très rapidement, réduisant le coût et le temps investis. Elle est également un excellent outil pour apprendre et approfondir des sujets, notamment avec des outils comme NotebookLM de Google qui peuvent générer des résumés, des quiz ou des fiches de révision à partir de sources. Conclusion : Il faut utiliser l'IA là où elle excelle et ne pas la forcer dans des usages où des outils existants sont meilleurs. Plutôt que de l'intégrer partout de manière contre-productive, il faut l'adopter comme un outil spécialisé pour des tâches précises afin de gagner en efficacité. GPT 5.2 est sorti https://openai.com/index/introducing-gpt-5-2/ Nouveau modèle phare: GPT‑5.2 (Instant, Thinking, Pro) vise le travail professionnel et les agents long-courriers, avec de gros gains en raisonnement, long contexte, vision et appel d'outils. Déploiement dans ChatGPT (plans payants) et disponible dès maintenant via l'API . SOTA sur de nombreux benchmarks: GDPval (tâches de "knowledge work" sur 44 métiers): GPT‑5.2 Thinking gagne/égale 70,9% vs pros, avec production >11× plus rapide et = 0) Ils apportent une sémantique forte indépendamment des noms de variables Les Value Objects sont immuables et s'évaluent sur leurs valeurs, pas leur identité Les records Java permettent de créer des Value Objects mais avec un surcoût en mémoire Le projet Valhalla introduira les value based classes pour optimiser ces structures Les identifiants fortement typés évitent de confondre différents IDs de type Long ou UUID Pattern Strongly Typed IDs: utiliser PersonneID au lieu de Long pour identifier une personne Le modèle de domaine riche s'oppose au modèle de domaine anémique Les Value Objects auto-documentent le code et le rendent moins sujet aux erreurs Je trouve cela interessant ce que pourra faire bousculer les Value Objects. Est-ce que les value objects ameneront de la légerté dans l'execution Eviter la lourdeur du design est toujours ce qui m'a fait peut dans ces approches Méthodologies Retour d'experience de vibe coder une appli week end avec co-pilot http://blog.sunix.org/articles/howto/2025/11/14/building-gift-card-app-with-github-copilot.html on a deja parlé des approches de vibe coding cette fois c'est l'experience de Sun Et un des points differents c'es qu'on lui parle en ouvrant des tickets et donc on eput faire re reveues de code et copilot y bosse et il a fini son projet ! User Need VS Product Need https://blog.ippon.fr/2025/11/10/user-need-vs-product-need/ un article de nos amis de chez Ippon Distinction entre besoin utilisateur et besoin produit dans le développement digital Le besoin utilisateur est souvent exprimé comme une solution concrète plutôt que le problème réel Le besoin produit émerge après analyse approfondie combinant observation, données et vision stratégique Exemple du livreur Marc qui demande un vélo plus léger alors que son vrai problème est l'efficacité logistique La méthode des 5 Pourquoi permet de remonter à la racine des problèmes Les besoins proviennent de trois sources: utilisateurs finaux, parties prenantes business et contraintes techniques Un vrai besoin crée de la valeur à la fois pour le client et l'entreprise Le Product Owner doit traduire les demandes en problèmes réels avant de concevoir des solutions Risque de construire des solutions techniquement élégantes mais qui manquent leur cible Le rôle du product management est de concilier des besoins parfois contradictoires en priorisant la valeur Est ce qu'un EM doit coder ? https://www.modernleader.is/p/should-ems-write-code Pas de réponse unique : La question de savoir si un "Engineering Manager" (EM) doit coder n'a pas de réponse universelle. Cela dépend fortement du contexte de l'entreprise, de la maturité de l'équipe et de la personnalité du manager. Les risques de coder : Pour un EM, écrire du code peut devenir une échappatoire pour éviter les aspects plus difficiles du management. Cela peut aussi le transformer en goulot d'étranglement pour l'équipe et nuire à l'autonomie de ses membres s'il prend trop de place. Les avantages quand c'est bien fait : Coder sur des tâches non essentielles (amélioration d'outils, prototypage, etc.) peut aider l'EM à rester pertinent techniquement, à garder le contact avec la réalité de l'équipe et à débloquer des situations sans prendre le lead sur les projets. Le principe directeur : La règle d'or est de rester en dehors du chemin critique. Le code écrit par un EM doit servir à créer de l'espace pour son équipe, et non à en prendre. La vraie question à se poser : Plutôt que "dois-je coder ?", un EM devrait se demander : "De quoi mon équipe a-t-elle besoin de ma part maintenant, et est-ce que coder va dans ce sens ou est-ce un obstacle ?" Sécurité React2Shell — Grosse faille de sécurité avec React et Next.js, avec un CVE de niveau 10 https://x.com/rauchg/status/1997362942929440937?s=20 aussi https://react2shell.com/ "React2Shell" est le nom donné à une vulnérabilité de sécurité de criticité maximale (score 10.0/10.0), identifiée par le code CVE-2025-55182. Systèmes Affectés : La faille concerne les applications utilisant les "React Server Components" (RSC) côté serveur, et plus particulièrement les versions non patchées du framework Next.js. Risque Principal : Le risque est le plus élevé possible : l'exécution de code à distance (RCE). Un attaquant peut envoyer une requête malveillante pour exécuter n'importe quelle commande sur le serveur, lui en donnant potentiellement le contrôle total. Cause Technique : La vulnérabilité se situe dans le protocole "React Flight" (utilisé pour la communication client-serveur). Elle est due à une omission de vérifications de sécurité fondamentales (hasOwnProperty), permettant à une entrée utilisateur malveillante de tromper le serveur. Mécanisme de l'Exploit : L'attaque consiste à envoyer une charge utile (payload) qui exploite la nature dynamique de JavaScript pour : Faire passer un objet malveillant pour un objet interne de React. Forcer React à traiter cet objet comme une opération asynchrone (Promise). Finalement, accéder au constructeur de la classe Function de JavaScript pour exécuter du code arbitraire. Action Impérative : La seule solution fiable est de mettre à jour immédiatement les dépendances de React et Next.js vers les versions corrigées. Ne pas attendre. Mesures Secondaires : Bien que les pare-feux (firewalls) puissent aider à bloquer les formes connues de l'attaque, ils sont considérés comme insuffisants et ne remplacent en aucun cas la mise à jour des paquets. Découverte : La faille a été découverte par le chercheur en sécurité Lachlan Davidson, qui l'a divulguée de manière responsable pour permettre la création de correctifs. Loi, société et organisation Google autorise votre employeur à lire tous vos SMS professionnels https://www.generation-nt.com/actualites/google-android-rcs-messages-surveillance-employeur-2067012 Nouvelle fonctionnalité de surveillance : Google a déployé une fonctionnalité appelée "Android RCS Archival" qui permet aux employeurs d'intercepter, lire et archiver tous les messages RCS (et SMS) envoyés depuis les téléphones professionnels Android gérés par l'entreprise. Contournement du chiffrement : Bien que les messages RCS soient chiffrés de bout en bout pendant leur transit, cette nouvelle API permet à des logiciels de conformité (installés par l'employeur) d'accéder aux messages une fois qu'ils sont déchiffrés sur l'appareil. Le chiffrement devient donc inefficace contre cette surveillance. Réponse à une exigence légale : Cette mesure a été mise en place pour répondre aux exigences réglementaires, notamment dans le secteur financier, où les entreprises ont l'obligation légale de conserver une archive de toutes les communications professionnelles pour des raisons de conformité. Impact pour les employés : Un employé utilisant un téléphone Android fourni et géré par son entreprise pourra voir ses communications surveillées. Google précise cependant qu'une notification claire et visible informera l'utilisateur lorsque la fonction d'archivage est active. Téléphones personnels non concernés : Cette mesure ne s'applique qu'aux appareils "Android Enterprise" entièrement gérés par un employeur. Les téléphones personnels des employés ne sont pas affectés. Pour noel, faites un don à JUnit https://steady.page/en/junit/about JUnit est essentiel pour Java : C'est le framework de test le plus ancien et le plus utilisé par les développeurs Java. Son objectif est de fournir une base solide et à jour pour tous les types de tests côté développeur sur la JVM (Machine Virtuelle Java). Un projet maintenu par des bénévoles : JUnit est développé et maintenu par une équipe de volontaires passionnés sur leur temps libre (week-ends, soirées). Appel au soutien financier : La page est un appel aux dons de la part des utilisateurs (développeurs, entreprises) pour aider l'équipe à maintenir le rythme de développement. Le soutien financier n'est pas obligatoire, mais il permettrait aux mainteneurs de se consacrer davantage au projet. Objectif des fonds : Les dons serviraient principalement à financer des rencontres en personne pour les membres de l'équipe principale. L'idée est de leur permettre de travailler ensemble physiquement pendant quelques jours pour concevoir et coder plus efficacement. Pas de traitement de faveur : Il est clairement indiqué que devenir un sponsor ne donne aucun privilège sur la feuille de route du projet. On ne peut pas "acheter" de nouvelles fonctionnalités ou des corrections de bugs prioritaires. Le projet restera ouvert et collaboratif sur GitHub. Reconnaissance des donateurs : En guise de remerciement, les noms (et logos pour les entreprises) des donateurs peuvent être affichés sur le site officiel de JUnit. Conférences La liste des conférences provenant de Developers Conferences Agenda/List par Aurélie Vache et contributeurs : 14-17 janvier 2026 : SnowCamp 2026 - Grenoble (France) 22 janvier 2026 : DevCon #26 : sécurité / post-quantique / hacking - Paris (France) 28 janvier 2026 : Software Heritage Symposium - Paris (France) 29-31 janvier 2026 : Epitech Summit 2026 - Paris - Paris (France) 2-5 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Moulins - Moulins (France) 2-6 février 2026 : Web Days Convention - Aix-en-Provence (France) 3 février 2026 : Cloud Native Days France 2026 - Paris (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Lille - Lille (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Mulhouse - Mulhouse (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Nancy - Nancy (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Nantes - Nantes (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Marseille - Marseille (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Rennes - Rennes (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Montpellier - Montpellier (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Strasbourg - Strasbourg (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Toulouse - Toulouse (France) 4-5 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Bordeaux - Bordeaux (France) 4-5 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Lyon - Lyon (France) 4-6 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Nice - Nice (France) 12-13 février 2026 : Touraine Tech #26 - Tours (France) 19 février 2026 : ObservabilityCON on the Road - Paris (France) 18-19 mars 2026 : Agile Niort 2026 - Niort (France) 26-27 mars 2026 : SymfonyLive Paris 2026 - Paris (France) 27-29 mars 2026 : Shift - Nantes (France) 31 mars 2026 : ParisTestConf - Paris (France) 16-17 avril 2026 : MiXiT 2026 - Lyon (France) 22-24 avril 2026 : Devoxx France 2026 - Paris (France) 23-25 avril 2026 : Devoxx Greece - Athens (Greece) 6-7 mai 2026 : Devoxx UK 2026 - London (UK) 22 mai 2026 : AFUP Day 2026 Lille - Lille (France) 22 mai 2026 : AFUP Day 2026 Paris - Paris (France) 22 mai 2026 : AFUP Day 2026 Bordeaux - Bordeaux (France) 22 mai 2026 : AFUP Day 2026 Lyon - Lyon (France) 5 juin 2026 : TechReady - Nantes (France) 11-12 juin 2026 : DevQuest Niort - Niort (France) 11-12 juin 2026 : DevLille 2026 - Lille (France) 17-19 juin 2026 : Devoxx Poland - Krakow (Poland) 2-3 juillet 2026 : Sunny Tech - Montpellier (France) 2 août 2026 : 4th Tech Summit on Artificial Intelligence & Robotics - Paris (France) 4 septembre 2026 : JUG Summer Camp 2026 - La Rochelle (France) 17-18 septembre 2026 : API Platform Conference 2026 - Lille (France) 5-9 octobre 2026 : Devoxx Belgium - Antwerp (Belgium) Nous contacter Pour réagir à cet épisode, venez discuter sur le groupe Google https://groups.google.com/group/lescastcodeurs Contactez-nous via X/twitter https://twitter.com/lescastcodeurs ou Bluesky https://bsky.app/profile/lescastcodeurs.com Faire un crowdcast ou une crowdquestion Soutenez Les Cast Codeurs sur Patreon https://www.patreon.com/LesCastCodeurs Tous les épisodes et toutes les infos sur https://lescastcodeurs.com/
durée : 00:35:22 - H2O en balade en Auvergne - Alain Bidet, Martine REBREYENT et Marion COLIN nous présentent l'habitat participatif qu'ils ont inventé au Domaine des Possibles à Ternant, sur la commune d'Orcines, près de Clermont-Ferrand. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En Bulgarie, le président a commencé les consultations pour essayer de former un nouveau gouvernement après la démission du Premier ministre sur fond de manifestations monstres contre le budget 2026. Le pays s'apprête à adopter la monnaie européenne, mais il est miné par l'instabilité politique et une corruption endémique aux multiples formes. Parmi les pratiques qui se répandent, l'appropriation d'entreprises est en plein essor. Exemple à Sunny Beach, au cœur du tourisme balnéaire bulgare. L'hôtel Paradise Beach est le symbole d'une autre époque : des centaines de chambres sur plusieurs étages, plusieurs restaurants, bars et boîtes de nuit, sans oublier la tour sur la plage. Il fait partie du parc immobilier de Venelin Tachev, qui est propriétaire de cinq hôtels pour une capacité totale de 3 000 lits. C'est après avoir revendu un terrain à son voisin que les ennuis commencent. Après avoir déposé une demande auprès de la mairie pour mieux délimiter sa propriété, Venelin Tashev et ses clients sont harcelés. « Ils ont commencé à mettre de la musique à fond entre minuit et six heures du matin. Et de la musique horrible. Avec mes clients, on a dû appeler les autorités des milliers de fois. Sans aucune conséquence pour ce voisin. Les institutions ne font rien, ni la police, ni le parquet », relate le propriétaire de l'hôtel. Ce voisin n'est pas n'importe qui, c'est un mafieux suspecté de trafic de drogue. Le terrain racheté a été transformé en villa luxueuse avec un restaurant qui accueille des invités d'honneur. « Je n'ai jamais voulu de conflit avec cette personne, parce que je vois bien qui lui rend visite, poursuit Venelin Tashev. Des personnes très haut placées dans le pays, des personnalités connues, des politiques... Je ne veux pas donner de nom. Tout ça pour qu'on s'approprie mon business, pour mettre la main sur l'hôtel. C'est un des meilleurs hôtels de Sunny Beach. C'est un hôtel cinq étoiles, sur la plage. » « Je m'inquiète [...] des proportions que la corruption va atteindre si on ne fait rien » Le mercredi 10 décembre, à Sofia, 150 000 personnes étaient mobilisées pour protester contre la corruption. Le récit de Venelin Tachev est loin d'être un cas isolé. C'est même devenu chose courante, en Bulgarie. C'est également une des raisons pour lesquelles Yoanna, la vingtaine, est venue protester : « Je m'inquiète surtout de l'avenir et des proportions que la corruption va atteindre si on ne fait rien. Combien de fois des proches de mes parents m'ont raconté comment des responsables politiques faisaient pression sur eux. C'est vraiment démotivant. » Le budget 2026 a remis de l'huile sur le feu d'un paysage politique déjà tendu. Dimitar, la quarantaine, travaille dans la finance. Pour lui, une chose est évidente : quelqu'un veut se remplir les poches sur le dos du contribuable. « La raison pour laquelle je suis ici, c'est la corruption et le budget. Il est évident qu'il a été conçu pour que Boïko Borissov, Delyan Peevski et leur clique continuent à s'approprier des millions, voire des milliards. Le fait qu'ils contrôlent tout le système judiciaire en appliquant le principe de la carotte et du bâton, c'est inacceptable. Et c'est pour cela qu'on veut leur démission », assène-t-il. Finalement, les manifestants ont obtenu gain de cause : le gouvernement de Rossen Jéliazkov, en fait contrôlé par Borissov et Peevski, a démissionné. Mais les législatives anticipées qui suivront risquent de reproduire le même problème que les sept élections qui se sont succédées depuis 2021 : un Parlement fragmenté, une majorité ingouvernable et un gouvernement instable. À lire aussiBulgarie : le Premier ministre Rossen Jéliazkov démissionne sous la pression de la rue
durée : 00:03:01 - Un bistrot PMU "à la française" inauguré à Laval - Pour moderniser son image, la société PMU (Paris Mutuels Urbains) réinvestit les centres-villes en modernisant des établissements, transformés en "bistrot à la française". Exemple au Rond-Point à Laval. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:28 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Aujourd'hui, Adèle se demande pourquoi toutes les personnes n'ont pas la faculté de faire des acrobaties comme par exemple le grand écart, la roue ou le poirier ? La danseuse étoile Dorothée Gilbert lui répond. - invités : Dorothée Gilbert - Dorothée Gilbert : Danseuse étoile dans le Ballet de l'Opéra de Paris - réalisé par : Stéphanie TEXIER Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le Guardian publie aujourd'hui une galerie photo sur les inondations à Gaza. On peut voir un petit garçon marcher pieds nus, dans une grande flaque d'eau, ou encore des familles qui ont érigé des murets de sable pour tenter d'empêcher l'eau d'envahir leurs tentes. Le quotidien britannique explique que « Gaza a été frappée par de fortes pluies et des températures glaciales, aggravant la misère de la plupart de ses deux millions deux cent mille habitants ». Dans le sud de l'enclave palestinienne, « les camps de tentes ont été emportés par les flots », poursuit le quotidien britannique. « Des milliers de Palestiniens ont alors migré vers le nord en direction de la ville de Gaza, où ils ont trouvé refuge parmi les décombres des bâtiments bombardés par Israël ». L'ONU « a confirmé le décès d'un bébé de 18 mois, mort d'hypothermie. Douze autres personnes auraient aussi péri », ajoute le Guardian. À lire aussiGaza sous les eaux: «Nous essayons de survivre face à la pluie» causée par la tempête Byron Dissidence Aux États-Unis, le Washington Post s'intéresse au mouvement de contestation qui s'organise autour de Donald Trump. « Les élus républicains disent à Trump quelque chose qu'il n'a pas l'habitude d'entendre : non », souligne ainsi le quotidien américain, qui remarque que « lors de deux votes quasi simultanés cette semaine, dans l'Indiana et au Congrès, les élus républicains ont fait preuve d'une opposition inhabituelle envers Trump ». Exemple jeudi 11 décembre : « Vingt élus républicains de la Chambre des représentants ont fait dissidence et voté pour annuler le décret de Trump mettant fin aux droits syndicaux dans de nombreuses agences fédérales. » « Certains républicains, poursuit le Washington Post, laissent entendre que la pression exercée par la Maison Blanche commence à se retourner contre ses auteurs et que les parlementaires envisagent un avenir où Trump ne sera plus candidat. » On n'en est pas encore là. Le Washington Post rappelle que « le président américain conserve une influence considérable au sein de son parti et a fréquemment menacé de représailles les républicains qui s'opposent à lui ». À lire aussiÉtats-Unis: l'Indiana résiste à Donald Trump et refuse de redessiner sa carte électorale Frappée aux jambes et saisie par les cheveux En France, Libération alerte sur l'arrestation de la prix Nobel Narges Mohammadi. L'Iranienne, qui était en liberté provisoire pour raisons de santé, a de nouveau été arrêtée. Selon son comité de soutien et sa famille, elle a été arrêtée « alors qu'elle assistait à une cérémonie en mémoire d'un avocat de 45 ans, qui avait défendu des personnes arrêtées lors de la répression des manifestations de 2022. Son corps a été retrouvé la semaine dernière et les organisations de défense des droits réclament une enquête. » Selon une ONG basée aux États-Unis, Narges Mohammadi « assistait à cette cérémonie sans porter le voile obligatoire pour les femmes dans l'espace public en Iran ». D'autres images « la montrent grimpant sur un véhicule et encourageant les gens à scander des slogans ». Selon l'un de ses frères, la prix Nobel de la Paix « a été frappée aux jambes et saisie par les cheveux » lors de son arrestation. Il dit s'inquiéter pour sa santé, expliquant qu'en prison « elle a souffert des poumons et du cœur, et qu'elle a subi plusieurs opérations. » La prison « où elle a passé la majorité des deux dernières décennies », rappelle Libération. À lire aussiIran: la prix Nobel de la paix 2023 Narges Mohammadi a été arrêtée, affirment ses proches Un projet de loi contesté Enfin, en Allemagne, les défenseurs de la biodiversité ont du pain sur la planche. L'hebdomadaire français Courrier international a rassemblé les articles publiés par la presse allemande sur le sujet. Article de Die Zeit notamment, qui nous explique « que le développement des réseaux routiers, fluviaux et ferroviaires, de même que la réparation des ponts, seront dorénavant considérés comme étant "d'un intérêt supérieur public", et pourront être lancés plus rapidement ». Et, cela ne sera pas sans conséquences, nous explique Courrier international : « Le texte prévoit des simplifications bureaucratiques, comme l'exemption d'évaluation d'impact environnemental détaillée pour les projets d'électrification, mais aussi, une restriction du droit des ONG environnementales à intenter des actions en justice ». Sans surprise, le projet de loi inquiète « les associations de défense de l'environnement qui dénoncent une atteinte à la biodiversité ». Toutefois, remarque Courrier international, « ce projet de loi risque bien de se heurter à la législation européenne en matière d'environnement ».
Bienvenue dans « Ouvrir un restaurant », le bonus du format CHEFS D'ENTREPRISE-SChaque vendredi, David et Adrien Pitard, opening planner et fondateur de la société Entrée, partagent leurs conseils concrets (enfin surtout Adrien ;) pour aider les futur·e·s restaurateur·rice·s à se lancer sereinement.Dans cet épisode, Adrien répond à une question cruciale : quelles autorisations faut-il obtenir avant d'ouvrir un restaurant ?
durée : 00:03:19 - Le Billet de Daniel Morin - par : Daniel Morin - Existe-t-il des créatures aussi débiles que les Parisiens ? Eh bien oui : les touristes qui viennent à Paris. Exemple dans l'épicerie fine d'un grand magasin de la capitale. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:19 - Le Billet de Daniel Morin - par : Daniel Morin - Existe-t-il des créatures aussi débiles que les Parisiens ? Eh bien oui : les touristes qui viennent à Paris. Exemple dans l'épicerie fine d'un grand magasin de la capitale. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Avec tout d'abord cette vague de répression orchestrée par le nouveau pouvoir militaire. Samedi, rapporte Afrik.com, « des hommes armés ont fait irruption dans plusieurs sièges de partis politiques à Bissau, dont celui du PAIGC ainsi que celui du PRS, le Parti de la rénovation sociale, dont Fernando Dias était le candidat à la présidence. Les assaillants ont chassé les employés et dévasté les bureaux. L'opposant a été contraint de se cacher, tandis que l'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira, leader du PAIGC, demeure détenu au ministère de l'Intérieur. Au quartier de Hafia, toujours dans la capitale, note encore Afrik.com, des jeunes manifestants ont été arrêtés de manière violente alors qu'ils protestaient contre la situation politique. » Et puis, il y a ce soupçon de coup d'État monté de toute pièce. L'opposition dénonce une manœuvre du président Umaro Sissoco Embalo qui, voyant le pouvoir lui échapper par les urnes, aurait fait intervenir l'armée. Pour Maître Saïd Larifou, avocat de Domingos Simoes Pereira, dont les propositions sont rapportées par Afrik.com , « la Cédéao doit intervenir pour exiger la libération des opposants. Le président sortant a manigancé ce coup d'État électoral et est protégé, tandis que ceux qui revendiquent la victoire sont persécutés. Cette situation est une agression grave qui exige une réponse internationale immédiate. » Des proximités suspectes entre Embalo et le nouvel homme fort du pays D'autres voix et non des moindres s'élèvent aussi hors des frontières pour dénoncer une mascarade, à commencer par celle d'Ousmane Sonko, le Premier ministre sénégalais qui parle de « combiner. » Et la presse dakaroise n'est pas en reste. WalfQuotidien note que « presque tous les ministres de la nouvelle équipe dirigeante nommés par les militaires sont des proches de l'ex-chef de l'État. C'est ce qu'on appelle faire du neuf avec du vieux. (…) Umaro Sissoco Embalo a lui-même fait le service après-vente (…). » Exemple, relève le quotidien sénégalais : « le nouveau Premier ministre, Ilidio Té Vieira, était le directeur de campagne d'Embalo lors des élections présidentielles et législatives. » Et puis il y a aussi la proximité entre Embalo et le nouvel homme fort du pays, remarque notamment le Monde Afrique. « Le général Horta N'Tam, auteur d'un étrange coup d'État », titre le journal qui constate que « les deux hommes se connaissent bien. En septembre 2023, le chef de l'État l'avait nommé chef d'état-major particulier. Avant d'en faire, quelques mois plus tard, le chef d'état-major de l'armée de terre. Pour plusieurs opposants donc, constate également Le Monde Afrique, ces liens entre Embalo et le général N'Tam accréditeraient l'hypothèse que ce coup d'État serait une manœuvre du clan présidentiel pour empêcher la victoire dans les urnes de l'opposant Fernando Dias – qui vit caché depuis le putsch. » Que peut la Cédéao ? Pour sa part, relève WakatSéra à Ouagadougou, « la délégation de la Cédéao, qui se rend en principe ce lundi à Bissau pour y rencontrer les nouveaux maîtres militaires, ne s'attend certainement pas à une partie de plaisir. Face au général Horta N'Tam, le président sierra-léonais et président en exercice de la Cédéao, Julius Maada Bio, et ses pairs du Sénégal, du Togo et du Cap-Vert, exigent un retour immédiat à l'ordre constitutionnel. » Mais, s'interroge le site burkinabé, « le coup est-il jouable alors que les résultats des élections n'ont pas été publiés et que les deux candidats, l'un en fuite et l'autre caché, revendiquent toujours la victoire ? » Et « pendant ce temps, soupire le Pays, Embalo, réfugié à bonne distance au Congo-Brazzaville, apparaît tel un marionnettiste ayant quitté la scène sans renoncer tout à fait à tirer les ficelles. Sans doute espère-t-il revenir rapidement à Bissau, porté par une transition qui lui doit tout et a priori ne lui refusera rien. La Guinée-Bissau, déjà marquée par les cicatrices d'un passé politique douloureux, marche désormais sur une ligne de crête, suspendue au-dessus du vide, pointe encore Le Pays. Et ce ne sont ni les injonctions, ni les menaces de la Cédéao ou de l'Union africaine qui suffiront à restaurer la confiance entre les acteurs politiques d'un pays plusieurs fois mordu par l'Histoire. »
Avec tout d'abord cette vague de répression orchestrée par le nouveau pouvoir militaire. Samedi, rapporte Afrik.com, « des hommes armés ont fait irruption dans plusieurs sièges de partis politiques à Bissau, dont celui du PAIGC ainsi que celui du PRS, le Parti de la rénovation sociale, dont Fernando Dias était le candidat à la présidence. Les assaillants ont chassé les employés et dévasté les bureaux. L'opposant a été contraint de se cacher, tandis que l'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira, leader du PAIGC, demeure détenu au ministère de l'Intérieur. Au quartier de Hafia, toujours dans la capitale, note encore Afrik.com, des jeunes manifestants ont été arrêtés de manière violente alors qu'ils protestaient contre la situation politique. » Et puis, il y a ce soupçon de coup d'État monté de toute pièce. L'opposition dénonce une manœuvre du président Umaro Sissoco Embalo qui, voyant le pouvoir lui échapper par les urnes, aurait fait intervenir l'armée. Pour Maître Saïd Larifou, avocat de Domingos Simoes Pereira, dont les propositions sont rapportées par Afrik.com , « la Cédéao doit intervenir pour exiger la libération des opposants. Le président sortant a manigancé ce coup d'État électoral et est protégé, tandis que ceux qui revendiquent la victoire sont persécutés. Cette situation est une agression grave qui exige une réponse internationale immédiate. » Des proximités suspectes entre Embalo et le nouvel homme fort du pays D'autres voix et non des moindres s'élèvent aussi hors des frontières pour dénoncer une mascarade, à commencer par celle d'Ousmane Sonko, le Premier ministre sénégalais qui parle de « combiner. » Et la presse dakaroise n'est pas en reste. WalfQuotidien note que « presque tous les ministres de la nouvelle équipe dirigeante nommés par les militaires sont des proches de l'ex-chef de l'État. C'est ce qu'on appelle faire du neuf avec du vieux. (…) Umaro Sissoco Embalo a lui-même fait le service après-vente (…). » Exemple, relève le quotidien sénégalais : « le nouveau Premier ministre, Ilidio Té Vieira, était le directeur de campagne d'Embalo lors des élections présidentielles et législatives. » Et puis il y a aussi la proximité entre Embalo et le nouvel homme fort du pays, remarque notamment le Monde Afrique. « Le général Horta N'Tam, auteur d'un étrange coup d'État », titre le journal qui constate que « les deux hommes se connaissent bien. En septembre 2023, le chef de l'État l'avait nommé chef d'état-major particulier. Avant d'en faire, quelques mois plus tard, le chef d'état-major de l'armée de terre. Pour plusieurs opposants donc, constate également Le Monde Afrique, ces liens entre Embalo et le général N'Tam accréditeraient l'hypothèse que ce coup d'État serait une manœuvre du clan présidentiel pour empêcher la victoire dans les urnes de l'opposant Fernando Dias – qui vit caché depuis le putsch. » Que peut la Cédéao ? Pour sa part, relève WakatSéra à Ouagadougou, « la délégation de la Cédéao, qui se rend en principe ce lundi à Bissau pour y rencontrer les nouveaux maîtres militaires, ne s'attend certainement pas à une partie de plaisir. Face au général Horta N'Tam, le président sierra-léonais et président en exercice de la Cédéao, Julius Maada Bio, et ses pairs du Sénégal, du Togo et du Cap-Vert, exigent un retour immédiat à l'ordre constitutionnel. » Mais, s'interroge le site burkinabé, « le coup est-il jouable alors que les résultats des élections n'ont pas été publiés et que les deux candidats, l'un en fuite et l'autre caché, revendiquent toujours la victoire ? » Et « pendant ce temps, soupire le Pays, Embalo, réfugié à bonne distance au Congo-Brazzaville, apparaît tel un marionnettiste ayant quitté la scène sans renoncer tout à fait à tirer les ficelles. Sans doute espère-t-il revenir rapidement à Bissau, porté par une transition qui lui doit tout et a priori ne lui refusera rien. La Guinée-Bissau, déjà marquée par les cicatrices d'un passé politique douloureux, marche désormais sur une ligne de crête, suspendue au-dessus du vide, pointe encore Le Pays. Et ce ne sont ni les injonctions, ni les menaces de la Cédéao ou de l'Union africaine qui suffiront à restaurer la confiance entre les acteurs politiques d'un pays plusieurs fois mordu par l'Histoire. »
Aujourd'hui 25 novembre, c'est la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Avec ce rappel édifiant, formulé par El Pais à Madrid : « les violences sexistes demeurent la forme de violence la plus répandue et la plus fréquente au monde ». En effet, précise le quotidien espagnol, « les agressions commises par des partenaires intimes, en grande majorité par des hommes contre des femmes, sont plus fréquentes que les homicides et les décès ou blessures graves résultant des guerres et des attentats terroristes ». Il y a encore quelques années, rappelle El Pais, « le silence entourant les violences conjugales subies par de nombreuses femmes était monnaie courante (en Espagne). Ce silence était profondément ancré. Les normes sociales de l'époque supposaient que les femmes devaient satisfaire les désirs sexuels de leurs maris et que les hommes avaient le droit de décider du moment des rapports sexuels. Cet ordre social acceptait la violence physique et psychologique comme moyen de résoudre les conflits familiaux, renforçant ainsi le pouvoir intime des hommes sur les femmes ». Depuis, de nombreux progrès ont été accomplis. « Toutefois, pointe encore El Pais, les violences sexistes demeurent une menace persistante et universelle pour le bien-être des femmes ». Des chiffres terribles En effet, renchérit La Croix à Paris, « la réalité quotidienne décrite par les statistiques est effrayante. En France, entre 2023 et 2024, 107 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. Une femme est victime toutes les deux minutes de viol, tentative de viol ou d'agression sexuelle. (…) Derrière ces chiffres terribles, publiés jeudi dernier par la Mission interministérielle pour la protection des femmes, ce sont des jeunes filles et des femmes marqués à vie par la violence, soupire La Croix. Ils dégagent également une impression amère : malgré le statut de "grande cause du quinquennat", malgré la libération de la parole entraînée par le mouvement #MeToo, la lutte pour mettre fin au système de domination masculine qui structure encore notre société ne progresse pas suffisamment ». « Est-ce que c'est un viol ? » Libération consacre aux violences faites aux femmes un dossier de huit pages. On peut y lire notamment ce reportage dans les coulisses du 3919 : sur cette « plateforme d'écoute nationale destinée aux femmes victimes de violences, d'autres femmes conseillent, orientent et rassurent. Un travail émotionnellement éprouvant ». Exemple de dialogue : « "Je vous appelle parce que mon copain a insisté pour avoir un rapport. Je l'ai repoussé, j'avais mal, mais il m'a fait culpabiliser, m'a manipulée, et j'ai fini par accepter". La jeune femme marque une pause. "Est-ce que c'est un viol ?". De l'autre côté du combiné, une respiration. La réponse n'est pas précipitée. On devine que c'est le temps qu'il faut pour jauger : dire la vérité, sans que cela fasse plus de mal. "Vous avez subi une pression psychologique, il n'était pas possible pour vous de dire non. Ce que vous décrivez, pour moi et pour la loi, c'est un viol et c'est répréhensible", affirme Romy, 30 ans, écoutante sur la plateforme du 3919 depuis trois ans ». Romy qui avoue à Libération qu'elle « est parfois submergée, pas assez outillée ». Et le plus difficile, poursuit-elle, c'est « la frustration face à l'injustice. On ne peut pas changer le système et on n'a pas toutes les réponses. Parfois, les personnes qui appellent ne sont pas satisfaites et ça, c'est plus dur à gérer que le récit de violence ». Repenser l'éducation des garçons Alors l'une des solutions, pointe Le Temps à Genève, est de « renverser la perspective », de « réinventer l'éducation des garçons », de « repenser les normes et les valeurs avec lesquelles ils grandissent ». C'est-à-dire, précise le quotidien suisse, « apprendre aux garçons à prendre soin d'eux-mêmes et des autres, leur transmettre de nouveaux modèles moins axés sur la performance et la rivalité et davantage sur la coopération et l'empathie. Leur montrer des figures masculines intéressantes qui rompent avec les clichés constitue un puissant levier de prévention des violences sexistes. Mais repenser l'éducation des garçons ne peut pas reposer sur la seule responsabilité des parents, relève encore Le Temps. Cela devrait devenir le projet central d'une société égalitaire, partagé par l'école, les structures d'accueil de la petite enfance et tous les adultes qui les entourent. Un projet pour s'émanciper d'un système sexiste qui enferme tout le monde ».
Vanessa votre escapade urbaine du jour nous emmène à Stockholm. La suède est le premier pays disponible sur prescription médicale…Mieux que des médicaments. Je vous donne à chacun votre ordonnance. Celle que les médecins suédois remplissent pour choisir le traitement le plus adapté aux besoins des patients : autour de cette table je sais a qui on prescrirait le vélo en forêt et la fika- ce rituel quotidien cher aux suédois- on prend le temps d'une pause-café pour ralentir. Alors si ça vous amuse cette ordonnance vous pouvez la télécharger. Je mettrai le lien sur le site. Qui sait ça arrivera peut-être un jour en France. En tout cas ce qui est sûr : la nature a des bienfaits sur la santé mentale et physique. Reconnus par les scientifiques. : Une des raisons pour laquelle La suède est selon l'ONU l'un des pays les plus heureux du monde. La nature est partout et même à Stockholm On peut profiter de son Archipelago trail. 30 000 ilots, et plusieurs spots verts en ville. Mon préféré, qui est aussi celui d'un des professeurs en bonheur les plus connus au monde Micael Dahlén. C'est l'ile de Djugarden. Ambiance campagne avec des Musées – Du Musée en plein air de Skansen au Musée Abba au Vrak et avec de grandes balades nature et de belles rencontres avec la faune aussiUn bon mélange de nature et de culture ; culture qui elle aussi participe au bien être … Une idée à nous conseiller ?Immanquable en décembre : C'est la 5 -ème édition, c'est gratuit et ça se déroule en plus pendant la semaine de la Sainte Lucie, la fête de la lumière : La Nobel Weeks Lights : un festival d'art lumineux orignal. Les artistes et les designeurs s'inspirent des prix Nobels. Exemple « moments de paix » : vous êtes invités à vous asseoir sur des bancs lumineux et à écouter des extraits des discours des différents lauréats du prix Nobel de la paix, et en musiqueVous nous avez trouvé un chouette hébergement nature ?Flambant neuf dans un parc très Hygge : Le HagastrandLa prescription médicale : https://visitsweden.fr/la-suede-sur-prescription-medicale/ La Nobel Week Lights https://www.nobelprizemuseum.se/en/nobel-week-lights L'ile de Djurgården : https://www.visitstockholm.com/see-do/attractions/district-guide-djurgarden/ L'Hôtel spa Hagastrand https://www.hagastrand.se/en/ Gaston GérardUn grand plat de la cuisine bourguignonne et plus particulièrement de la ville de Dijon où il est né. Un plat né totalement par accident en août 1930.Sérendipité culinaire.L'épouse du maire de Dijon, Gaston Gérard s'affaire en cuisine. Il faut dire que le couple a convié à dîner l'une des plus fines fourchettes de l'époque, le prince des gastronomes : Curnonski. D'un geste maladroit, elle fait tomber son pot de paprika dans la cocotte où mijotait un poulet. Afin de dissimuler l'accident, elle ajoute du vin blanc et du Comté râpé puis sert le plat. Curnonski est conquis et baptise la recette du nom de son hôte.La recetteIngrédients pour 4 personnes- 1 belle volaille coupée en morceaux- 25 cl de vin blanc- 1 c à s de paprika- 150 gr de Comté râpé- 2 c à s de moutarde- 25 cl de crèmeFaire dorer les morceaux de poulet dans un cocotte / Ajouter le vin blanc et déglacer / Laisser mijoter 40 min / Ajouter la moutarde, le paprika, le Comté et la crème / Placer les morceaux de poulet et la sauce dans un plat à gratin et gratiner 10 min au fourHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’Etat français est-il toujours souverain, c’est la question que l’on peut se poser pour plusieurs raisons. Souveraineté numérique de la France L’intégration de la France dans l’ensemble européen impose de renoncer à des compétences régaliennes. Le niveau de dette rend la politique française dépendante de ses créanciers. Mais le destin numérique de la France est-il bien protégé. Un rapport récent de la cour des comptes nous éclaire sur ce sujet. L’Etat français est-il toujours souverain On imagine que l’État protège jalousement ses données les plus sensibles, les enfermant dans des forteresses numériques impénétrables. La souveraineté numérique est devenue un mot d’ordre politique, une promesse de contrôle et d’indépendance face aux géants technologiques étrangers. Ceux que l’on nomme les GAFAM. Le paradoxe standard du marché ou souveraineté Il faut garder en tête que les standard du marché sont américains et ensuite Chinois. L’Europe arrive ensuite en ordre dispersé. Sur le plan analytique, il existe une tension concernant la politique numérique française : d’un côté, l’ambition affichée de souveraineté ; de l’autre, le besoin des administrations de disposer d’outils performants, modernes et à un coût maîtrisé. J’ajoute aussi que les agents de l’Etat veulent utiliser des outils qu’ils connaissent car ils ont été formés dessus avec ou en disposent chez eux. Bien souvent, c’est le second impératif qui l’emporte. Le cas le plus notable est celui du nouveau système d’information de ressources humaines du ministère de l’Éducation nationale, Virtuo, pour lequel le ministère a choisi une solution cloud opérée par une entreprise américaine. Ce choix a été fait en passant outre les recommandations initiales de la doctrine “Cloud au centre”, car aucune offre souveraine ne répondait aux exigences de performance et de coût. Le ministère estime a posteriori que sa décision est conforme à la version finale de la loi SREN, qui a restreint le champ d’application de l’obligation de souveraineté en exigeant non seulement que les données soient sensibles, mais aussi que leur violation présente un risque direct pour l’ordre public. Quand la loi se met elle même une balle dans le pied et fait de la vertu un vice. Circulaire Cloud au centre Revenons sur ce texte important, la circulaire cloud au centre. La doctrine « Cloud au centre » est une orientation édictée par le Premier ministre pour que les administrations privilégient les infrastructures cloud (informatique en nuage) pour leurs nouveaux projets numériques. Le cloud est appelé à devenir l'environnement par défaut de tout nouveau projet informatique de l’État. Cette doctrine est la déclinaison opérationnelle de la Stratégie nationale pour le cloud lancée en mai 2021, qui vise à encourager l’utilisation du cloud tout en assurant l’autonomie de l’État, la maîtrise de ses données et le respect des règles européennes en matière de protection des données à caractère personnel. Version de juillet 2021 : La première version de la circulaire, diffusée en juillet 2021, stipulait que toute application manipulant des données d'une sensibilité particulière, notamment les données personnelles des citoyens français, devait être hébergée sur une infrastructure souveraine. Voir mon article sur ce sujet ici Version de mai 2023 : La doctrine a été mise à jour en mai 2023 (circulaire n° 6404/SG). Cette version a restreint l'obligation de recourir à une offre souveraine, ne l’exigeant que lorsque deux critères sont cumulativement observés : Les données doivent relever de secrets protégés par la loi. Leur violation doit être susceptible « d'engendrer une atteinte à l'ordre public, à la sécurité publique, à la santé et à la vie des personnes, ou à la protection de la propriété intellectuelle ». Voilà comment faire entrer le loup dans la bergerie. Loi SREN : Ces critères cumulatifs ont été élevés au niveau législatif par l’Article 31 de la loi du 21 mai 2024 visant à sécuriser et à réguler l'espace numérique (dite loi SREN). La restriction du champ d’application de cette obligation visait notamment à consolider la doctrine sur le plan juridique en limitant les risques de recours par des opérateurs étrangers au regard des règles du marché intérieur européen et du principe de non-discrimination de l'OMC. Le Cloud de confiance et SecNumCloud Le concept de « cloud de confiance » remplace la notion initiale de « cloud souverain ». Il repose sur deux solutions jugées équivalentes en termes de sécurité pour les données sensibles : Les clouds internes de l'État (dits du 1er cercle), comme Nubo (opéré par la DGFiP) et Pi (opéré par le ministère de l'Intérieur). Les offres commerciales qualifiées SecNumCloud. La qualification SecNumCloud est un référentiel d'exigences techniques, opérationnelles et juridiques élaboré par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi). Il garantit le plus haut niveau de sécurité pour les services de l'État et les opérateurs d'importance vitale (OIV). Un apport essentiel de ce référentiel est l’accent mis sur la souveraineté. Il garantit une immunité aux lois non européennes à portée extraterritoriale, telles que le Cloud Act ou le Foreign Intelligence Surveillance Act (Fisa) américain. Cela impose notamment que le siège social du prestataire soit situé dans l'Union européenne et qu’une entité non européenne ne détienne pas, à elle seule, plus de 24 % du capital et des droits de vote du prestataire. Les limites de la mise en œuvre Cloud au centre Malgré l’ambition politique affichée, la mise en œuvre de la doctrine « Cloud au centre » rencontre des difficultés. Bien que la commande publique en services cloud soit passée de 1 M€ en 2020 à 52 M€ en 2024, atteignant 120 M€ au total sur cette période, cela reste très modeste par rapport aux dépenses informatiques annuelles de l'État, de l'ordre de 3 Md€. De plus, le recours aux solutions qualifiées SecNumCloud induit un surcoût par rapport aux offres cloud non qualifiées, estimé entre +25 % et +40 %. Ce point est à challenger car, pour avoir fait le travail de passer tout une entreprise SECNUMCLOUD, cela à pu être fait à ISO cout en partant d’un système déjà Cloud. C’est sur que si on part de On premise, on a ce surcout. Mais on ne compare pas la même solution. Cloud au centre L'échec des clouds internes Face à la domination des géants américains, l’État a tenté de construire ses propres solutions Cloud souverain. Deux clouds interministériels ont ainsi vu le jour : Nubo, porté par le ministère des Finances, et Pi, porté par celui de l’Intérieur. L’ambition était de fournir une alternative sûre et maîtrisée pour les données les plus sensibles. La réalité est cependant bien loin des ambitions affichées. Les chiffres sont sans appel : “la part d'interministériel pour les clouds Pi et Nubo plafonne à 5 %”. En clair, ces solutions sont très peu utilisées en dehors des ministères qui les ont créées. La raison principale ? Un sous-investissement chronique. Le rapport note que Nubo a coûté 55 millions d’euros en neuf ans, une somme modeste au regard des dépenses numériques annuelles de l’État qui s’élèvent à environ 3 milliards d’euros. En conséquence, la gamme de services offerts reste limitée et la tarification est jugée inadaptée. Cet échec à attirer les utilisateurs empêche Nubo et Pi d’atteindre la “taille critique” nécessaire pour justifier de nouveaux investissements, créant ainsi un cercle vicieux de sous-performance et de sous-utilisation qui les rend non compétitifs. Peut être aussi la stratégie n’est pas bonne de vouloir créer son propose cloud plutôt qu’externaliser cela à un hyperscaler souverain qui pourra mutualiser les couts. La souveraineté SECNUMCLOUD un coût : jusqu’à 40 % plus cher Qu’est-ce qu’une solution numérique “vraiment” souveraine ? En France, le plus haut standard est défini par la qualification SecNumCloud, délivrée par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Ce label garantit non seulement un très haut niveau de sécurité technique, mais aussi une immunité juridique contre les lois extraterritoriales, comme le fameux Cloud Act américain. Cette loi qui permet aux autorités américaines de contraindre les fournisseurs de services américains à livrer des données, où qu’elles soient stockées dans le monde. Services secnumcloud Cette garantie a un prix. Le rapport de la Cour des comptes met un chiffre précis sur ce coût, une donnée rarement rendue publique : le surcoût d’une infrastructure qualifiée SecNumCloud par rapport à une offre cloud traditionnelle est estimé “entre +25 et +40 %”. De nouveau, je pense que ce montant est un maximum et que en faisant appels à un hyperscaler et en optimisant, on peut le faire à iso cout. Marché public cloud Vos logiciels de bureautiques sont un enjeu stratégique majeur D’un point de vue politique, le débat sur la souveraineté devient le plus tangible lorsqu’il touche aux outils quotidiens des agents publics. Exemple très concret des suites bureautiques pour illustrer ce défi. La dépendance historique de l’administration française à la suite Microsoft Office est devenue un problème stratégique lorsque l’entreprise a commencé à pousser agressivement son offre cloud, Microsoft 365. Face à ce mouvement, la Direction interministérielle du numérique (DINUM) a demandé aux ministères de ne pas y souscrire, afin de protéger la souveraineté des communications électroniques. La réponse de l’État a été pour le moins fragmentée. D’un côté, le ministère de l’Éducation nationale, le plus grand employeur de France, a entrepris de remplacer la suite Office par une solution basée sur un logiciel libre (Collabora Online). De l’autre, la DINUM, l’autorité numérique de l’État, développe sa propre alternative (“La Suite”) en coopération avec l’Allemagne et les Pays-Bas. Cette divergence entre le plus grand ministère et l’autorité interministérielle illustre un manque de stratégie unifiée, même sur un sujet aussi fondamental que l’outil de travail quotidien de ses agents. La France, une voix isolée dans la bataille pour la souveraineté en Europe Le combat pour la souveraineté numérique ne se joue pas seulement à l’échelle nationale. C’est au niveau européen que se dessinent les règles du jeu, et sur ce terrain, la France peine à imposer sa vision exigeante. Le cas du projet de certification européen des services cloud (EUCS) est emblématique. La France a plaidé pour y inclure un niveau de sécurité maximal, inspiré de son propre label SecNumCloud, afin de garantir une immunité totale face aux lois extraterritoriales. La conclusion de la Cour des comptes est sans équivoque : “La démarche de la France est restée jusqu'à présent isolée au sein de l'UE.” Cet isolement n’est pas purement idéologique ; il est alimenté par de dures réalités économiques. Comme le note le rapport, la position de l’Allemagne s’est considérablement assouplie après l’annonce par Amazon Web Services d’un investissement de 7,8 milliards d’euros dans un cloud “souverain” sur son territoire, démontrant comment la puissance d’investissement des géants américains de la tech peut directement influencer la politique européenne. La quête de souveraineté numérique de la France n’est pas une stratégie assez coordonnée. Comme souvent c’est une série de compromis tactiques où la performance prime sur le principe, où les solutions internes échouent à se déployer à l’échelle, et où l’ambition européenne est contrecarrée par la réalité économique. Le parfait exercice des missions de service public peut être garanti sans nécessairement aligner les spécifications des systèmes d'information sur le plus haut niveau technologique dès lors qu'un degré trop élevé de performance à court terme peut constituer un double écueil : par la mise en cause de la souveraineté sur les données et par une dépendance de l'administration vis-à-vis de la politique commerciale d'un éditeur dominant.The post L'Etat français est-il toujours souverain ? first appeared on XY Magazine.
Le patron français de la recherche en IA de Meta sur le départ, cyberattaque pilotée par une IA, microprocesseur souverain : encore un épisode bourré de tech et d'IA !
Chaque semaine, en bonus du podcast CHEFS, David et Adrien Pitard, opening planner et fondateur de la société Entrée, partagent les coulisses de l'entrepreneuriat food.Ce format donne des clés concrètes à toutes celles et ceux qui rêvent d'ouvrir leur restaurant.Cette semaine : Comment bien s'entourer pour ouvrir un restaurant ?Ouvrir un établissement, c'est gérer plus d'une centaine de tâches, à faire au bon moment, avec les bons interlocuteurs, et dans le bon ordre.Et parfois, cela commence par quelqu'un qui coordonne tout.Dans cet épisode, Adrien détaille les 7 alliés clés d'une ouverture réussie :Avocat – pour sécuriser juridiquement le projet et le bail.Expert-comptable – pour fiabiliser les chiffres et la structure financière.Architecte ERP – pour assurer la conformité aux normes (PMR, incendie).Cuisiniste – pour concevoir une cuisine fonctionnelle et aux normes.Banquier / conseiller en financement – pour trouver le bon montage financier.Graphiste / agence de com' – pour travailler l'identité et la marque.Chef de projet ou accompagnateur d'ouverture – pour coordonner, challenger et éviter les oublis coûteux.
În episodul acesta din Thinking Made Visible stau de vorbă cu Dacian Pășcuță despre masculinitate și despre felul în care un bărbat se vede pe el însuși în etapele vieții prin care trece. Am început conversația încercând să înțelegem cum se formează perspectivele lui despre maturitate și unde apar tensiunile dintre copilul interior, adolescentul interior și adultul care încearcă să le țină pe toate la un loc.Am simțit că este un subiect care merită privit atent, pentru că mulți bărbați trăiesc presiunea de a rămâne „în control”, iar în spatele acestei presiuni se află emoții, nevoi și frici pe care nu le vedem des. Dacian vorbește despre insuficiență, despre rușine, despre rebeliunile care apar în interior și despre modul în care toate acestea pot fi conținute fără să fie ascunse.Conversația atinge și dinamica relațiilor de cuplu, felul în care apar conflicte, momentele în care adolescentul interior preia controlul și situațiile în care liniștea poate face mai mult decât orice reacție rapidă. Mi se pare o piesă de puzzle importantă în înțelegerea maturității emoționale.Am observat și modul în care el descrie autoconținerea și singurătatea care, în timp, se poate transforma într-o solitudine sănătoasă. E un proces care cere timp, claritate și prezență reală față de propriile emoții. Pentru mine a fost o perspectivă nouă și necesară, pentru că arată masculinul așa cum se trăiește în interior, nu cum arată în exterior.Dacă ești curios cum vede un bărbat matur toate aceste straturi și ce înseamnă, în mod real, să fii în contact cu tine, conversația aceasta o să-ți ofere o privire limpede asupra subiectului.Intro (00:00)Cine este Dacian Păşcuţă (2:48)Etichetele ne rigidizează relația cu viața (4:04)Starea de insuficienţă la bărbaţi (6:11)Bărbații zic că femeile sunt de vină, femeile zic că bărbaţii (9:26)Cine ar trebui să iniţieze (11:22)Le cerem prea multe bărbaților (12:11)Atenţie la cum punem presiune (13:19)Ce este cultura macho (15:33)Exemple de bărbați care se confruntă cu asta (19:34)Punte de legătură între banii pe care îi faci şi relaţia de cuplu (25:15)Exemplu de situaţie - fiecare şef îşi are şeful, dar cum gestionezi (28:14)Alt exemplu - bărbatul într-un rol în care nu face banii pe care și-i dorește (30:58)Bărbatul care trebuie să fie provider pentru familie (37:29)De unde încep să integrez ca bărbat, ca să nu ajung să urăsc femeile (38:58)Felul în care ești tratat este în primul rând în tine... (42:30)Bărbatul se transformă în exact ceea ce ea și-ar fi dorit (47:39)Presiunea că nu eşti suficient de bun pentru ea (49:06)Cum descrii bărbatul matur din prezent (52:02)Ultima întrebare (54:49)Ai impresia că eşti singur, te simţi respins, poate nu faci banii pe care îi vrei (56:41)Outro (58:38)Dă-ți timp să urmărești conversaţia până la capăt, pentru că nu cautăm vinovați. Doar deschidem spațiul pentru înțelegere: pentru femeile care vor să privească altfel şi pentru bărbații care simt că e timpul să se vadă pe ei înșiși mai clar.
Dans cet épisode, Arnaud et Guillaume discutent des dernières évolutions dans le monde de la programmation, notamment les nouveautés de Java 25, JUnit 6, et Jackson 3. Ils abordent également les récents développements en IA, les problèmes rencontrés dans le cloud, et l'état actuel de React et du web. Dans cette conversation, les intervenants abordent divers sujets liés à la technologie, notamment les spécifications de Wasteme, l'utilisation des UUID dans les bases de données, l'approche RAG en intelligence artificielle, les outils MCP, et la création d'images avec Nano Banana. Ils discutent également des complexités du format YAML, des récents dramas dans la communauté Ruby, de l'importance d'une bonne documentation, des politiques de retour au bureau, et des avancées de Cloud Code. Enfin, ils évoquent l'initiative de cafés IA pour démystifier l'intelligence artificielle. Enregistré le 24 octobre 2025 Téléchargement de l'épisode LesCastCodeurs-Episode-331.mp3 ou en vidéo sur YouTube. News Langages GraalVM se détache du release train de Java https://blogs.oracle.com/java/post/detaching-graalvm-from-the-java-ecosystem-train Un article de Loic Mathieu sur Java 25 et ses nouvelles fonctionalités https://www.loicmathieu.fr/wordpress/informatique/java-25-whats-new/ Sortie de Groovy 5.0 ! https://groovy-lang.org/releasenotes/groovy-5.0.html Groovy 5: Évolution des versions précédentes, nouvelles fonctionnalités et simplification du code. Compatibilité JDK étendue: Full support JDK 11-25, fonctionnalités JDK 17-25 disponibles sur les JDK plus anciens. Extension majeure des méthodes: Plus de 350 méthodes améliorées, opérations sur tableaux jusqu'à 10x plus rapides, itérateurs paresseux. Améliorations des transformations AST: Nouveau @OperatorRename, génération automatique de @NamedParam pour @MapConstructor et copyWith. REPL (groovysh) modernisé: Basé sur JLine 3, support multi-plateforme, coloration syntaxique, historique et complétion. Meilleure interopérabilité Java: Pattern Matching pour instanceof, support JEP-512 (fichiers source compacts et méthodes main d'instance). Standards web modernes: Support Jakarta EE (par défaut) et Javax EE (héritage) pour la création de contenu web. Vérification de type améliorée: Contrôle des chaînes de format plus robuste que Java. Additions au langage: Génération d'itérateurs infinis, variables d'index dans les boucles, opérateur d'implication logique ==>. Améliorations diverses: Import automatique de java.time.**, var avec multi-assignation, groupes de capture nommés pour regex (=~), méthodes utilitaires de graphiques à barres ASCII. Changements impactants: Plusieurs modifications peuvent nécessiter une adaptation du code existant (visibilité, gestion des imports, comportement de certaines méthodes). **Exigences JDK*: Construction avec JDK17+, exécution avec JDK11+. Librairies Intégration de LangChain4j dans ADK pour Java, permettant aux développeurs d'utiliser n'importe quel LLM avec leurs agents ADK https://developers.googleblog.com/en/adk-for-java-opening-up-to-third-party-language-models-via-langchain4j-integration/ ADK pour Java 0.2.0 : Nouvelle version du kit de développement d'agents de Google. Intégration LangChain4j : Ouvre ADK à des modèles de langage tiers. Plus de choix de LLM : En plus de Gemini et Claude, accès aux modèles d'OpenAI, Anthropic, Mistral, etc. Modèles locaux supportés : Utilisation possible de modèles via Ollama ou Docker Model Runner. Améliorations des outils : Création d'outils à partir d'instances d'objets, meilleur support asynchrone et contrôle des boucles d'exécution. Logique et mémoire avancées : Ajout de callbacks en chaîne et de nouvelles options pour la gestion de la mémoire et le RAG (Retrieval-Augmented Generation). Build simplifié : Introduction d'un POM parent et du Maven Wrapper pour un processus de construction cohérent. JUnit 6 est sorti https://docs.junit.org/6.0.0/release-notes/ :sparkles: Java 17 and Kotlin 2.2 baseline :sunrise_over_mountains: JSpecify nullability annotations :airplane_departure: Integrated JFR support :suspension_railway: Kotlin suspend function support :octagonal_sign: Support for cancelling test execution :broom: Removal of deprecated APIs JGraphlet, une librairie Java sans dépendances pour créer des graphes de tâches à exécuter https://shaaf.dev/post/2025-08-25-think-in-graphs-not-just-chains-jgraphlet-for-taskpipelines/ JGraphlet: Bibliothèque Java légère (zéro-dépendance) pour construire des pipelines de tâches. Principes clés: Simplicité, basée sur un modèle d'exécution de graphe. Tâches: Chaque tâche a une entrée/sortie, peut être asynchrone (Task) ou synchrone (SyncTask). Pipeline: Un TaskPipeline construit et exécute le graphe, gère les I/O. Modèle Graph-First: Le flux de travail est un Graphe Orienté Acyclique (DAG). Définition des tâches comme des nœuds, des connexions comme des arêtes. Support naturel des motifs fan-out et fan-in. API simple: addTask("id", task), connect("fromId", "toId"). Fan-in: Une tâche recevant plusieurs entrées reçoit une Map (clés = IDs des tâches parentes). Exécution: pipeline.run(input) retourne un CompletableFuture (peut être bloquant via .join() ou asynchrone). Cycle de vie: TaskPipeline est AutoCloseable, garantissant la libération des ressources (try-with-resources). Contexte: PipelineContext pour partager des données/métadonnées thread-safe entre les tâches au sein d'une exécution. Mise en cache: Option de mise en cache pour les tâches afin d'éviter les re-calculs. Au tour de Microsoft de lancer son (Microsoft) Agent Framework, qui semble être une fusion / réécriture de AutoGen et de Semnatic Kernel https://x.com/pyautogen/status/1974148055701028930 Plus de détails dans le blog post : https://devblogs.microsoft.com/foundry/introducing-microsoft-agent-framework-the-open-source-engine-for-agentic-ai-apps/ SDK & runtime open-source pour systèmes multi-agents sophistiqués. Unifie Semantic Kernel et AutoGen. Piliers : Standards ouverts (MCP, A2A, OpenAPI) et interopérabilité. Passerelle recherche-production (patterns AutoGen pour l'entreprise). Extensible, modulaire, open-source, connecteurs intégrés. Prêt pour la production (observabilité, sécurité, durabilité, "human in the loop"). Relation SK/AutoGen : S'appuie sur eux, ne les remplace pas, simplifie la migration. Intégrations futures : Alignement avec Microsoft 365 Agents SDK et Azure AI Foundry Agent Service. Sortie de Jackson 3.0 (bientôt les Jackson Five !!!) https://cowtowncoder.medium.com/jackson-3-0-0-ga-released-1f669cda529a Jackson 3.0.0 a été publié le 3 octobre 2025. Objectif : base propre pour le développement à long terme, suppression de la dette technique, architecture simplifiée, amélioration de l'ergonomie. Principaux changements : Baseline Java 17 requise (vs Java 8 pour 2.x). Group ID Maven et package Java renommés en tools.jackson pour la coexistence avec Jackson 2.x. (Exception: jackson-annotations ne change pas). Suppression de toutes les fonctionnalités @Deprecated de Jackson 2.x et renommage de plusieurs entités/méthodes clés. Modification des paramètres de configuration par défaut (ex: FAIL_ON_UNKNOWN_PROPERTIES désactivé). ObjectMapper et TokenStreamFactory sont désormais immutables, la configuration se fait via des builders. Passage à des exceptions de base non vérifiées (JacksonException) pour plus de commodité. Intégration des "modules Java 8" (pour les noms de paramètres, Optional, java.time) directement dans l'ObjectMapper par défaut. Amélioration du modèle d'arbre JsonNode (plus de configurabilité, meilleure gestion des erreurs). Testcontainers Java 2.0 est sorti https://github.com/testcontainers/testcontainers-java/releases/tag/2.0.0 Removed JUnit 4 support -> ups Grails 7.0 est sortie, avec son arrivée à la fondation Apache https://grails.apache.org/blog/2025-10-18-introducing-grails-7.html Sortie d'Apache Grails 7.0.0 annoncée le 18 octobre 2025. Grails est devenu un projet de premier niveau (TLP) de l'Apache Software Foundation (ASF), graduant d'incubation. Mise à jour des dépendances vers Groovy 4.0.28, Spring Boot 3.5.6, Jakarta EE. Tout pour bien démarrer et développer des agents IA avec ADK pour Java https://glaforge.dev/talks/2025/10/22/building-ai-agents-with-adk-for-java/ Guillaume a partagé plein de resources sur le développement d'agents IA avec ADK pour Java Un article avec tous les pointeurs Un slide deck et l'enregistrement vidéo de la présentation faite lors de Devoxx Belgique Un codelab avec des instructions pour démarrer et créer ses premiers agents Plein d'autres samples pour s'inspirer et voir les possibilités offertes par le framework Et aussi un template de projet sur GitHub, avec un build Maven et un premier agent d'exemple Cloud Internet cassé, du moins la partie hébergée par AWS #hugops https://www.theregister.com/2025/10/20/aws_outage_amazon_brain_drain_corey_quinn/ Panne majeure d'AWS (région US-EAST-1) : problème DNS affectant DynamoDB, service fondamental, causant des défaillances en cascade de nombreux services internet. Réponse lente : 75 minutes pour identifier la cause profonde; la page de statut affichait initialement "tout va bien". Cause sous-jacente principale : "fuite des cerveaux" (départ d'ingénieurs AWS seniors). Perte de connaissances institutionnelles : des décennies d'expertise critique sur les systèmes AWS et les modes de défaillance historiques parties avec ces départs. Prédictions confirmées : un ancien d'AWS avait anticipé une augmentation des pannes majeures en 2024. Preuves de la perte de talents : Plus de 27 000 licenciements chez Amazon (2022-2025). Taux élevé de "départs regrettés" (69-81%). Mécontentement lié à la politique de "Return to Office" et au manque de reconnaissance de l'expertise. Conséquences : les nouvelles équipes, plus réduites, manquent de l'expérience nécessaire pour prévenir les pannes ou réduire les temps de récupération. Perspective : Le marché pourrait pardonner cette fois, mais le problème persistera, rendant les futurs incidents plus probables. Web React a gagné "par défaut" https://www.lorenstew.art/blog/react-won-by-default/ React domine par défaut, non par mérite technique, étouffant ainsi l'innovation front-end. Choix par réflexe ("tout le monde connaît React"), freinant l'évaluation d'alternatives potentiellement supérieures. Fondations techniques de React (V-DOM, complexité des Hooks, Server Components) vues comme des contraintes actuelles. Des frameworks innovants (Svelte pour la compilation, Solid pour la réactivité fine, Qwik pour la "resumability") offrent des modèles plus performants mais sont sous-adoptés. La monoculture de React génère une dette technique (runtime, réconciliation) et centre les compétences sur le framework plutôt que sur les fondamentaux web. L'API React est complexe, augmentant la charge cognitive et les risques de bugs, contrairement aux alternatives plus simples. L'effet de réseau crée une "prison": offres d'emploi spécifiques, inertie institutionnelle, leaders choisissant l'option "sûre". Nécessité de choisir les frameworks selon les contraintes du projet et le mérite technique, non par inertie. Les arguments courants (maturité de l'écosystème, recrutement, bibliothèques, stabilité) sont remis en question; une dépendance excessive peut devenir un fardeau. La monoculture ralentit l'évolution du web et détourne les talents, nuisant à la diversité essentielle pour un écosystème sain et innovant. Promouvoir la diversité des frameworks pour un écosystème plus résilient et innovant. WebAssembly 3 est sortie https://webassembly.org/news/2025-09-17-wasm-3.0/ Data et Intelligence Artificielle UUIDv4 ou UUIDv7 pour vos clés primaires ? Ça dépend… surtout pour les bases de données super distribuées ! https://medium.com/google-cloud/understanding-uuidv7-and-its-impact-on-cloud-spanner-b8d1a776b9f7 UUIDv4 : identifiants entièrement aléatoires. Cause des problèmes de performance dans les bases de données relationnelles (ex: PostgreSQL, MySQL, SQL Server) utilisant des index B-Tree. Inserts aléatoires réduisent l'efficacité du cache, entraînent des divisions de pages et la fragmentation. UUIDv7 : nouveau standard conçu pour résoudre ces problèmes. Intègre un horodatage (48 bits) en préfixe de l'identifiant, le rendant ordonné temporellement et "k-sortable". Améliore la performance dans les bases B-Tree en favorisant les inserts séquentiels, la localité du cache et réduisant la fragmentation. Problème de UUIDv7 pour certaines bases de données distribuées et scalables horizontalement comme Spanner : La nature séquentielle d'UUIDv7 (via l'horodatage) crée des "hotspots d'écriture" (points chauds) dans Spanner. Spanner distribue les données en "splits" (partitions) basées sur les plages de clés. Les clés séquentielles concentrent les écritures sur un seul "split". Ceci empêche Spanner de distribuer la charge et de scaler les écritures, créant un goulot d'étranglement ("anti-pattern"). Quand ce n'est PAS un problème pour Spanner : Si le taux d'écriture total est inférieur à environ 3 500 écritures/seconde pour un seul "split". Le hotspot est "bénin" à cette échelle et n'entraîne pas de dégradation de performance. Solutions pour Spanner : Principe clé : S'assurer que la première partie de la clé primaire est NON séquentielle pour distribuer les écritures. UUIDv7 peut être utilisé, mais pas comme préfixe. Nouvelle conception ("greenfield") : ▪︎ Utiliser une clé primaire non-séquentielle (ex: UUIDv4 simple). Pour les requêtes basées sur le temps, créer un index secondaire sur la colonne d'horodatage, mais le SHARDER (ex: shardId) pour éviter les hotspots sur l'index lui-même. Migration (garder UUIDv7) : ▪︎ Ajouter un préfixe de sharding : Introduire une colonne `shard` calculée (ex: `MOD(ABS(FARM_FINGERPRINT(order_id_v7)), N)`) et l'utiliser comme PREMIER élément d'une clé primaire composite (`PRIMARY KEY (shard, order_id_v7)`). Réordonner les colonnes (si clé primaire composite existante) : Si la clé primaire est déjà composite (ex: (order_id_v7, tenant_id)), réordonner en (tenant_id, order_id_v7). Cela aide si tenant_id a une cardinalité élevée et distribue bien. (Un tenant_id très actif pourrait toujours nécessiter un préfixe de sharding supplémentaire). RAG en prod, comment améliorer la pertinence des résultats https://blog.abdellatif.io/production-rag-processing-5m-documents Démarrage rapide avec Langchain + Llamaindex: prototype fonctionnel, mais résultats de production jugés "subpar" par les utilisateurs. Ce qui a amélioré la performance (par ROI): Génération de requêtes: LLM crée des requêtes sémantiques et mots-clés multiples basées sur le fil de discussion pour une meilleure couverture. Reranking: La technique la plus efficace, modifie grandement le classement des fragments (chunks). Stratégie de découpage (Chunking): Nécessite beaucoup d'efforts, compréhension des données, création de fragments logiques sans coupures. Métadonnées à l'LLM: L'injection de métadonnées (titre, auteur) améliore le contexte et les réponses. Routage de requêtes: Détecte et traite les questions non-RAG (ex: résumer, qui a écrit) via API/LLM distinct. Outillage Créer un serveur MCP (mode HTTP Streamable) avec Micronaut et quelques éléments de comparaison avec Quarkus https://glaforge.dev/posts/2025/09/16/creating-a-streamable-http-mcp-server-with-micronaut/ Micronaut propose désormais un support officiel pour le protocole MCP. Exemple : un serveur MCP pour les phases lunaires (similaire à une version Quarkus pour la comparaison). Définition des outils MCP via les annotations @Tool et @ToolArg. Point fort : Micronaut gère automatiquement la validation des entrées (ex: @NotBlank, @Pattern), éliminant la gestion manuelle des erreurs. Génération automatique de schémas JSON détaillés pour les structures d'entrée/sortie grâce à @JsonSchema. Nécessite une configuration pour exposer les schémas JSON générés comme ressources statiques. Dépendances clés : micronaut-mcp-server-java-sdk et les modules json-schema. Testé avec l'inspecteur MCP et intégration avec l'outil Gemini CLI. Micronaut offre une gestion élégante des entrées/sorties structurées grâce à son support JSON Schema riche. Un agent IA créatif : comment utiliser le modèle Nano Banana pour générer et éditer des images (en Java, avec ADK) https://glaforge.dev/posts/2025/09/22/creative-ai-agents-with-adk-and-nano-banana/ Modèles de langage (LLM) deviennent multimodaux : traitent diverses entrées (texte, images, vidéo, audio). Nano Banana (gemini-2.5-flash-image-preview) : modèle Gemini, génère et édite des images, pas seulement du texte. ADK (Agent Development Kit pour Java) : pour configurer des agents IA créatifs utilisant ce type de modèle. Application : Base pour des workflows créatifs complexes (ex: agent de marketing, enchaînement d'agents pour génération d'assets). Un vieil article (6 mois) qui illustre les problèmes du format de fichier YAML https://ruudvanasseldonk.com/2023/01/11/the-yaml-document-from-hell YAML est extrêmement complexe malgré son objectif de convivialité humaine. Spécification volumineuse et versionnée (YAML 1.1, 1.2 diffèrent significativement). Comportements imprévisibles et "pièges" (footguns) courants : Nombres sexagésimaux (ex: 22:22 parsé comme 1342 en YAML 1.1). Tags (!.git) pouvant mener à des erreurs ou à l'exécution de code arbitraire. "Problème de la Norvège" : no interprété comme false en YAML 1.1. Clés non-chaînes de caractères (on peut devenir une clé booléenne True). Nombres accidentels si non-guillemets (ex: 10.23 comme flottant). La coloration syntaxique n'est pas fiable pour détecter ces subtilités. Le templating de documents YAML est une mauvaise idée, source d'erreurs et complexe à gérer. Alternatives suggérées : TOML : Similaire à YAML mais plus sûr (chaînes toujours entre guillemets), permet les commentaires. JSON avec commentaires (utilisé par VS Code), mais moins répandu. Utiliser un sous-ensemble simple de YAML (difficile à faire respecter). Générer du JSON à partir de langages de programmation plus puissants : ▪︎ Nix : Excellent pour l'abstraction et la réutilisation de configuration. Python : Facilite la création de JSON avec commentaires et logique. Gros binz dans la communauté Ruby, avec l'influence de grosses boîtes, et des pratiques un peu douteuses https://joel.drapper.me/p/rubygems-takeover/ Méthodologies Les qualités d'une bonne documentation https://leerob.com/docs Rapidité Chargement très rapide des pages (préférer statique). Optimisation des images, polices et scripts. Recherche ultra-rapide (chargement et affichage des résultats). Lisibilité Concise, éviter le jargon technique. Optimisée pour le survol (gras, italique, listes, titres, images). Expérience utilisateur simple au départ, complexité progressive. Multiples exemples de code (copier/coller). Utilité Documenter les solutions de contournement (workarounds). Faciliter le feedback des lecteurs. Vérification automatisée des liens morts. Matériel d'apprentissage avec un curriculum structuré. Guides de migration pour les changements majeurs. Compatible IA Trafic majoritairement via les crawlers IA. Préférer cURL aux "clics", les prompts aux tutoriels. Barre latérale "Demander à l'IA" référençant la documentation. Prêt pour les agents Faciliter le copier/coller de contenu en Markdown pour les chatbots. Possibilité de visualiser les pages en Markdown (ex: via l'URL). Fichier llms.txt comme répertoire de fichiers Markdown. Finition soignée Zones de clic généreuses (boutons, barres latérales). Barres latérales conservant leur position de défilement et état déplié. Bons états actifs/survol. Images OG dynamiques. Titres/sections lienables avec ancres stables. Références et liens croisés entre guides, API, exemples. Balises méta/canoniques pour un affichage propre dans les moteurs de recherche. Localisée Pas de /en par défaut dans l'URL. Routage côté serveur pour la langue. Localisation des chaînes statiques et du contenu. Responsive Excellents menus mobiles / support Safari iOS. Info-bulles sur desktop, popovers sur mobile. Accessible Lien "ignorer la navigation" vers le contenu principal. Toutes les images avec des balises alt. Respect des paramètres système de mouvement réduit. Universelle Livrer la documentation "en tant que code" (JSDoc, package). Livrer via des plateformes comme Context7, ou dans node_modules. Fichiers de règles (ex: AGENTS.md) avec le produit. Évaluations et modèles spécifiques recommandés pour le produit. Loi, société et organisation Microsoft va imposer une politique de Return To Office https://www.businessinsider.com/microsoft-execs-explain-rto-mandate-in-internal-meeting-2025-9 Microsoft impose 3 jours de présence au bureau par semaine à partir de février 2026, débutant par la région de Seattle Le CEO Satya Nadella explique que le télétravail a affaibli les liens sociaux nécessaires à l'innovation Les dirigeants citent des données internes montrant que les employés présents au bureau "prospèrent" davantage L'équipe IA de Microsoft doit être présente 4 jours par semaine, règles plus strictes pour cette division stratégique Les employés peuvent demander des exceptions jusqu'au 19 septembre 2025 pour trajets complexes ou absence d'équipe locale Amy Coleman (RH) affirme que la collaboration en personne améliore l'énergie et les résultats, surtout à l'ère de l'IA La politique s'appliquera progressivement aux 228 000 employés dans le monde après les États-Unis Les réactions sont mitigées, certains employés critiquent la perte d'autonomie et les bureaux inadéquats Microsoft rattrape ses concurrents tech qui ont déjà imposé des retours au bureau plus stricts Cette décision intervient après 15 000 licenciements en 2025, créant des tensions avec les employés Comment Claude Code est né ? (l'histoire de sa création) https://newsletter.pragmaticengineer.com/p/how-claude-code-is-built Claude Code : outil de développement "AI-first" créé par Boris Cherny, Sid Bidasaria et Cat Wu. Performance impressionnante : 500M$ de revenus annuels, utilisation multipliée par 10 en 3 mois. Adoption interne massive : Plus de 80% des ingénieurs d'Anthropic l'utilisent quotidiennement, y compris les data scientists. Augmentation de productivité : 67% d'augmentation des Pull Requests (PR) par ingénieur malgré le doublement de l'équipe. Origine : Commande CLI simple évoluant vers un outil accédant au système de fichiers, exploitant le "product overhang" du modèle Claude. Raison du lancement public : Apprendre sur la sécurité et les capacités des modèles d'IA. Pile technologique "on distribution" : TypeScript, React (avec Ink), Yoga, Bun. Choisie car le modèle Claude est déjà très performant avec ces technologies. "Claude Code écrit 90% de son propre code" : Le modèle prend en charge la majeure partie du développement. Architecture légère : Simple "shell" autour du modèle Claude, minimisant la logique métier et le code (suppression constante de code superflu). Exécution locale : Privilégiée pour sa simplicité, sans virtualisation. Sécurité : Système de permissions granulaire demandant confirmation avant chaque action potentiellement dangereuse (ex: suppression de fichiers). Développement rapide : Jusqu'à 100 releases internes/jour, 1 release externe/jour. 5 Pull Requests/ingénieur/jour. Prototypage ultra-rapide (ex: 20+ prototypes d'une fonctionnalité en quelques heures) grâce aux agents IA. Innovation UI/UX : Redéfinit l'expérience du terminal grâce à l'interaction LLM, avec des fonctionnalités comme les sous-agents, les styles de sortie configurables, et un mode "Learning". Le 1er Café IA publique a Paris https://www.linkedin.com/pulse/my-first-caf%25C3%25A9-ia-paris-room-full-curiosity-an[…]o-goncalves-r9ble/?trackingId=%2FPHKdAimR4ah6Ep0Qbg94w%3D%3D Conférences La liste des conférences provenant de Developers Conferences Agenda/List par Aurélie Vache et contributeurs : 30-31 octobre 2025 : Agile Tour Bordeaux 2025 - Bordeaux (France) 30-31 octobre 2025 : Agile Tour Nantais 2025 - Nantes (France) 30 octobre 2025-2 novembre 2025 : PyConFR 2025 - Lyon (France) 4-7 novembre 2025 : NewCrafts 2025 - Paris (France) 5-6 novembre 2025 : Tech Show Paris - Paris (France) 5-6 novembre 2025 : Red Hat Summit: Connect Paris 2025 - Paris (France) 6 novembre 2025 : dotAI 2025 - Paris (France) 6 novembre 2025 : Agile Tour Aix-Marseille 2025 - Gardanne (France) 7 novembre 2025 : BDX I/O - Bordeaux (France) 12-14 novembre 2025 : Devoxx Morocco - Marrakech (Morocco) 13 novembre 2025 : DevFest Toulouse - Toulouse (France) 15-16 novembre 2025 : Capitole du Libre - Toulouse (France) 19 novembre 2025 : SREday Paris 2025 Q4 - Paris (France) 19-21 novembre 2025 : Agile Grenoble - Grenoble (France) 20 novembre 2025 : OVHcloud Summit - Paris (France) 21 novembre 2025 : DevFest Paris 2025 - Paris (France) 24 novembre 2025 : Forward Data & AI Conference - Paris (France) 27 novembre 2025 : DevFest Strasbourg 2025 - Strasbourg (France) 28 novembre 2025 : DevFest Lyon - Lyon (France) 1-2 décembre 2025 : Tech Rocks Summit 2025 - Paris (France) 4-5 décembre 2025 : Agile Tour Rennes - Rennes (France) 5 décembre 2025 : DevFest Dijon 2025 - Dijon (France) 9-11 décembre 2025 : APIdays Paris - Paris (France) 9-11 décembre 2025 : Green IO Paris - Paris (France) 10-11 décembre 2025 : Devops REX - Paris (France) 10-11 décembre 2025 : Open Source Experience - Paris (France) 11 décembre 2025 : Normandie.ai 2025 - Rouen (France) 14-17 janvier 2026 : SnowCamp 2026 - Grenoble (France) 29-31 janvier 2026 : Epitech Summit 2026 - Paris - Paris (France) 2-5 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Moulins - Moulins (France) 2-6 février 2026 : Web Days Convention - Aix-en-Provence (France) 3 février 2026 : Cloud Native Days France 2026 - Paris (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Lille - Lille (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Mulhouse - Mulhouse (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Nancy - Nancy (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Nantes - Nantes (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Marseille - Marseille (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Rennes - Rennes (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Montpellier - Montpellier (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Strasbourg - Strasbourg (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Toulouse - Toulouse (France) 4-5 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Bordeaux - Bordeaux (France) 4-5 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Lyon - Lyon (France) 4-6 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Nice - Nice (France) 12-13 février 2026 : Touraine Tech #26 - Tours (France) 26-27 mars 2026 : SymfonyLive Paris 2026 - Paris (France) 31 mars 2026 : ParisTestConf - Paris (France) 16-17 avril 2026 : MiXiT 2026 - Lyon (France) 22-24 avril 2026 : Devoxx France 2026 - Paris (France) 23-25 avril 2026 : Devoxx Greece - Athens (Greece) 6-7 mai 2026 : Devoxx UK 2026 - London (UK) 22 mai 2026 : AFUP Day 2026 Lille - Lille (France) 22 mai 2026 : AFUP Day 2026 Paris - Paris (France) 22 mai 2026 : AFUP Day 2026 Bordeaux - Bordeaux (France) 22 mai 2026 : AFUP Day 2026 Lyon - Lyon (France) 17 juin 2026 : Devoxx Poland - Krakow (Poland) 4 septembre 2026 : JUG Summer Camp 2026 - La Rochelle (France) 17-18 septembre 2026 : API Platform Conference 2026 - Lille (France) 5-9 octobre 2026 : Devoxx Belgium - Antwerp (Belgium) Nous contacter Pour réagir à cet épisode, venez discuter sur le groupe Google https://groups.google.com/group/lescastcodeurs Contactez-nous via X/twitter https://twitter.com/lescastcodeurs ou Bluesky https://bsky.app/profile/lescastcodeurs.com Faire un crowdcast ou une crowdquestion Soutenez Les Cast Codeurs sur Patreon https://www.patreon.com/LesCastCodeurs Tous les épisodes et toutes les infos sur https://lescastcodeurs.com/
Dans une étude récente, les chercheurs Timothy Waring et Zachary Wood proposent une hypothèse audacieuse : l'évolution humaine entrerait dans une nouvelle phase, où ce n'est plus tant la génétique que la culture qui devient le principal moteur de notre adaptation. Le cœur de la théorieSelon Waring et Wood, nous assisterions à un basculement majeur : la transmission culturelle, qu'il s'agisse de techniques, d'institutions, de connaissances, prend désormais le pas sur la transmission génétique comme facteur fondamental de survie et de reproduction. Autrement dit : les gènes restent bien sûr importants… mais ce sont de plus en plus les systèmes culturels — l'éducation, la médecine, la technologie, les lois — qui déterminent si une personne ou un groupe peut prospérer. Pourquoi ce changement ?Plusieurs observations viennent étayer cette théorie :Dans le passé, l'évolution se faisait par de très longs processus génétiques : mutations, sélection, générations après générations.Aujourd'hui, on constate que les humains corrigent leurs handicaps via des technologies, vivent dans des environnements façonnés culturellement, et se transmettent des compétences et institutions à grande vitesse. Exemple : les lunettes corrigent la vue, la chirurgie permet de survivre à des affections mortelles, ce qui signifie que la sélection naturelle « pure » est moins décisive. Les systèmes culturels sont plus rapides : une innovation utile (par exemple, un protocole sanitaire, un procédé technologique) peut s'imposer en quelques années, là où une adaptation génétique prendra des millénaires. Waring et Wood estiment que cette rapidité donne à la culture un avantage adaptatif décisif. Quelles implications ?Les auteurs suggèrent que l'humanité pourrait évoluer vers quelque chose de plus groupal : les individus ne sont plus simplement des porteurs de gènes, mais font partie de systèmes culturels coopératifs, à même d'agir comme des super-organismes. En pratique, cela signifie que l'avenir évolutif de notre espèce dépendra peut-être davantage de la résilience et de l'innovation de nos sociétés culturelles que de notre bagage génétique. Il s'agit aussi d'un appel à penser l'évolution sous un angle nouveau : non plus seulement biologique, mais socioculturel, où l'environnement, les institutions, les technologies sont des facteurs d'adaptation à part entière.À noter toutefoisWaring et Wood ne prétendent pas que les gènes soient devenus inutiles ; leur théorie ne supprime pas la génétique mais la place dans un cadre plus large. De plus, ils insistent sur le fait que l'évolution culturelle n'est pas forcément « positive » ou morale : elle produire aussi des structures inégalitaires, des risques nouveaux et des trajectoires imprévues. En résumé, voilà une théorie qui change notre regard sur « ce que signifie être humain » : loin d'être figés dans nos gènes, nous serions en train de devenir des êtres davantage façonnés par les réseaux culturels, les institutions et la technologie. Si elle se confirme, cette vision pourrait bien redéfinir le futur de notre espèce. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le biomimétisme est l'art et la science qui consiste à s'inspirer des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du Vivant pour produire des objets ou des techniques. Exemple : les ailes de l'oiseau ont inspiré l'aviation.Les biomiméticiens cherchent des solutions soutenables, utiles pour tout le Vivant et pas seulement pour l'humain. La bioinspiration est plus générique. Elle cherche juste à copier la nature, sans nécessairement se soucier de l'aspect soutenable ou durable.Notre invité Alain Renaudin est l'organisateur de Biomim expo, le grand rendez-vous annuel de tous les acteurs du biomimétisme : entreprises, start-up, ONG, médias…L'édition 2025 a lieu au Pharo de Marseille…Baleine sous Gravillon est de la partie.___
Le biomimétisme est l'art et la science qui consiste à s'inspirer des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du Vivant pour produire des objets ou des techniques. Exemple : les ailes de l'oiseau ont inspiré l'aviation.Les biomiméticiens cherchent des solutions soutenables, utiles pour tout le Vivant et pas seulement pour l'humain. La bioinspiration est plus générique. Elle cherche juste à copier la nature, sans nécessairement se soucier de l'aspect soutenable ou durable.Notre invité Alain Renaudin est l'organisateur de Biomim expo, le grand rendez-vous annuel de tous les acteurs du biomimétisme : entreprises, start-up, ONG, médias…L'édition 2025 a lieu au Pharo de Marseille…Baleine sous Gravillon est de la partie.___
Le biomimétisme est l'art et la science qui consiste à s'inspirer des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du Vivant pour produire des objets ou des techniques. Exemple : les ailes de l'oiseau ont inspiré l'aviation.Les biomiméticiens cherchent des solutions soutenables, utiles pour tout le Vivant et pas seulement pour l'humain. La bioinspiration est plus générique. Elle cherche juste à copier la nature, sans nécessairement se soucier de l'aspect soutenable ou durable.Notre invité Alain Renaudin est l'organisateur de Biomim expo, le grand rendez-vous annuel de tous les acteurs du biomimétisme : entreprises, start-up, ONG, médias…L'édition 2025 a lieu au Pharo de Marseille…Baleine sous Gravillon est de la partie.___
Le biomimétisme est l'art et la science qui consiste à s'inspirer des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du Vivant pour produire des objets ou des techniques. Exemple : les ailes de l'oiseau ont inspiré l'aviation.Les biomiméticiens cherchent des solutions soutenables, utiles pour tout le Vivant et pas seulement pour l'humain. La bioinspiration est plus générique. Elle cherche juste à copier la nature, sans nécessairement se soucier de l'aspect soutenable ou durable.Notre invité Alain Renaudin est l'organisateur de Biomim expo, le grand rendez-vous annuel de tous les acteurs du biomimétisme : entreprises, start-up, ONG, médias…L'édition 2025 a lieu au Pharo de Marseille…Baleine sous Gravillon est de la partie.___
Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant, Laura Warton Martinez, sophrologue, et Mourad Boudjellal, éditeur de BD, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Giorgia Meloni est au pouvoir depuis très exactement trois ans, ce qui représente déjà une performance dans un pays aussi instable, politiquement, que l'Italie. Présidente du Conseil des ministres depuis le 22 octobre 2022, elle est à la tête du 3è exécutif à la durée de vie la plus longue de l'histoire de la République italienne. Elle pourrait même réussir l'exploit de terminer une législature entière de 5 ans, peut-être sans remaniement. Élue «personnalité la plus puissante d'Europe» par le magazine Politico, la dirigeante, à la tête du parti post-fasciste Fratelli d'Italia, parvient pour le moment à convaincre y compris au-delà des frontières italiennes. Giorgia Meloni est-elle l'exemple à suivre pour l'extrême droite européenne ?
Giorgia Meloni est au pouvoir depuis très exactement trois ans, ce qui représente déjà une performance dans un pays aussi instable, politiquement, que l'Italie. Présidente du Conseil des ministres depuis le 22 octobre 2022, elle est à la tête du 3è exécutif à la durée de vie la plus longue de l'histoire de la République italienne. Elle pourrait même réussir l'exploit de terminer une législature entière de 5 ans, peut-être sans remaniement. Élue «personnalité la plus puissante d'Europe» par le magazine Politico, la dirigeante, à la tête du parti post-fasciste Fratelli d'Italia, parvient pour le moment à convaincre y compris au-delà des frontières italiennes. Giorgia Meloni est-elle l'exemple à suivre pour l'extrême droite européenne ?
La Côte d'Ivoire regorge de matières premières agricoles : cacao, anacarde, coton… sans oublier les cultures maraîchères. Mais une question se pose : comment attirer ou maintenir les jeunes dans le milieu rural ? Exemple avec un projet, dans le centre du pays : depuis deux ans, le lycée professionnel agricole de Botro, près de Bouaké, forme gratuitement les jeunes au maraîchage. Junior N'Guessan inspecte les plants d'aubergine violette. Dans ce champ-école de 20 ha, les élèves du lycée de Botro, dans le centre de la Côte d'Ivoire, cultivent aussi la tomate, les concombres et les courgettes. « Arrivés ici, on a appris comment espacer pour que les champs soient aérés, explique l'un d'eux. Avant, on ne savait pas à quel moment il fallait faire des apports ou des traitements. Mais ici, ils nous ont montré des étapes précises : à telle date, il faut faire cela, ou cela. Et quand on suit, on voit que ça réussit. » À écouter aussiComment convaincre les jeunes Africains de se lancer dans l'agriculture? Dans ce lycée professionnel, les étudiants apprennent les bases de l'agriculture : comment entretenir une pépinière, comment préparer son terrain, comment faire le suivi d'une récolte. « Il faut une maîtrise des différentes étapes de production jusqu'à la récolte, pour rentabiliser son activité, souligne Karidioula Peguegnami, le directeur de l'établissement. On les emmène à devenir des entrepreneurs agricoles parce que c'est ce qui manque dans notre secteur d'activité. » Entrepreneurs agricoles Isaac Kouakou est fils d'agriculteur. Il fait partie de la première cohorte de cette école. Aujourd'hui, il mène ses propres activités : ce jeune cultive de la tomate, des carottes, de l'oignon. Grâce aux conseils de ses parents et aux enseignements théoriques acquis au lycée professionnel, Isaac veut notamment améliorer la vente de ses productions. « Les parents, on a vu que souvent ils produisent avant de chercher la clientèle. Quand c'est comme ça, les gens viennent acheter à des prix dérisoires. Ce sont ces paramètres-là qu'on essaie de voir. On doit trouver des partenaires, avant de mettre la culture en place, comme ça, la vente est un peu facile. » À écouter aussiSénégal: les agriculteurs misent sur les réseaux sociaux pour vendre leurs produits Véronique, la vingtaine, applique la même stratégie. Cette jeune mise sur la culture du piment. « Cultiver le piment n'est pas quelque chose qui prend du temps, précise-t-elle. Avec les techniques qu'on va appliquer, ça ne sera pas trop compliqué. J'ai choisi le piment parce que c'est porteur. Le sac de senbon se vend à 36 000 francs CFA. » Plus de la moitié des deux premières promotions sont en activité. Ces jeunes se heurtent toutefois à une contrainte : le manque de confiance des banques pour financer leur production.
Allons au Brésil à la rencontre des producteurs de la baie d'Açaï, un petit fruit de palmier qui symbolise la socio-bioéconomie de l'Amazonie. Une stratégie pour exploiter les produits de la forêt sans l'abîmer. Aujourd'hui, nous allons vous démontrer que c'est possible de concilier développement économique, préservation de la biodiversité et justice sociale. Nous vous emmenons en Amazonie brésilienne à la rencontre des producteurs d'açaï de la communauté de Mupi, située dans la région de Cametá. Cameta, c'est à environ sept heures de Belém, la capitale du Pará. Pour y accéder, il faut emprunter deux bateaux, deux bus et un taxi… un voyage que notre correspondante Sarah Cozzolino a bravé et qui rappelle à quel point ces territoires isolés sont au cœur des enjeux mondiaux. 28 millions d'habitants !!! L'açaï est une petite baie violette presque noir, c'est un aliment-phare pour les habitants de l'Amazonie, mais ce petit fruit s'exporte de plus en plus. Non seulement parce que c'est un puissant anti-oxydant mais aussi parce qu'il pousse naturellement et que son exploitation n'abîme pas la forêt... Avec l'éclairage de Nathalie Cialdella, agronome au CIRAD, le Centre International de Recherche Agronomique pour le Développement. Musique diffusée pendant l'émission Dona Onete - Quando eu te Conheci.
Le double aveugle est une méthode utilisée surtout dans la recherche scientifique et médicale pour tester si un traitement ou une hypothèse fonctionne vraiment.Voici l'idée : quand on veut comparer un médicament à un placebo (une pilule sans effet), il faut éviter que les résultats soient influencés par des biais humains. Ces biais peuvent venir à la fois des patients et des chercheurs.Côté patients : si une personne sait qu'elle reçoit le “vrai” médicament, elle peut inconsciemment se sentir mieux, simplement parce qu'elle croit à son efficacité. C'est l'effet placebo. À l'inverse, si elle sait qu'elle a le placebo, elle peut se décourager et rapporter moins d'amélioration.Côté chercheurs : si le médecin ou l'expérimentateur sait qui reçoit le vrai traitement, il peut — même sans le vouloir — influencer son observation, par exemple en interprétant plus positivement les symptômes.Le double aveugle supprime ces biais en cachant l'information aux deux parties :Les patients ne savent pas s'ils prennent le traitement ou le placebo.Les chercheurs qui interagissent avec eux ou évaluent les résultats ne le savent pas non plus.Seul un tiers neutre (par exemple, un comité indépendant ou un logiciel qui distribue au hasard les traitements) détient la clé du code, révélée seulement à la fin de l'étude.Grâce à ce procédé, on peut comparer les résultats des deux groupes et conclure de manière beaucoup plus fiable si le médicament est vraiment efficace ou si l'amélioration est due à d'autres facteurs (placebo, hasard, biais de perception…).C'est une méthode exigeante, mais elle est considérée comme le “gold standard” en recherche clinique, c'est-à-dire la référence la plus fiable pour prouver l'efficacité d'un traitement.Exemple: les essais cliniques des vaccins contre la Covid-19Quand Pfizer-BioNTech ou Moderna ont testé leurs vaccins en 2020, les participants étaient répartis en deux groupes : certains recevaient le vrai vaccin, d'autres une simple injection saline (placebo). Ni les volontaires ni les médecins qui suivaient les symptômes ne savaient qui avait quoi. Ce n'est qu'après l'analyse statistique que les chercheurs ont “levé l'aveugle” et pu comparer les résultats, montrant une efficacité de plus de 90 % pour les premiers vaccins. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invités : - Adrien de Schompré, directeur Général de Matsuri - Micael Manuel Joao, cofondateur de Komia - Eric Newton, fondateur et Président de We are - Stéphanie Guillemette, cheffe privée et Créatrice de contenus Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je reviens sur certains points que j'ai remarqué sur la société et le monde ne général au cours de ces dernières semaines: la méchanceté gratuite, la médiocrité et le manque de respect.Et je vous explique à quel point je pense qu'il est important de pas céder, et de faire le maximum pour être un exemple pour soi et pour ses proches.Bonne écoute à toi et si le podcast te plait tu peux laisser une review de 5 étoiles pour soutenir le travail.----------------------------------------------Pour me soutenir:► Rejoins le challenge hybride ici: https://programmes.bazathletics.com/hybride30►Baz Athletics: https://bazathletics.com/► Ma chaîne Youtube: https://www.youtube.com/@bazinga.► Myprotein: code BAZ: https://tidd.ly/3rpht6a► Mon Instagram : https://www.instagram.com/bazingafit/Contact : olivierjacquin.contact@gmail.com00:00:00 Mise en contexte00:01:36 L'importance des podcasts00:05:06 La critique facile 00:09:05 Mon projet pour t'aider00:12:30 La publicité fait rager (ou non)00:22:11 Les gens sont méchants00:35:10 Ne cédez jamais à vos valeurs00:41:44 Le manque de respect dans les grandes villes00:48:00 Hyrox Oslo: le récap inattendu00:50:20 L'importance des actions régulières00:59:00 Deviens un exemple: pour toi, ta famille01:11:50 Comment fais-tu pour rester sec et fort à l'année?01:15:28 Des boissons spécifiques pour la récupération?01:17:02 Comment pallier au 8h de sommeil quand on ne peut que dormir 6-7h?01:20:40 Un programme hybride qui dure toute l'année?01:21:44 Comment structurer ses séries en musculation?01:23:55 Comment garder ses abdos en prise de masse?01:25:55 Des conseils pour travailler sa discipline?01:27:46 Comment s'entraîner au Hyrox sans équipements?
Encelade, lune de Saturne, éjecte continuellement d'importantes quantités de particules de glace dans l'espace, provenant de son océan souterrain. Des chercheurs ont analysé chimiquement des particules fraîchement émises provenant directement de l'océan souterrain d'Encelade. grâce à des données de la sonde Cassini. Ils ont pu détecter des intermédiaires de molécules organiques potentiellement pertinentes sur le plan biologique, découvertes pour la première fois dans des particules de glace provenant d'un océan extérieur à la Terre. L'étude est publiée dans Nature Astronomy. Source Detection of organic compounds in freshly ejected ice grains from Enceladus's oceanNozair Khawaja et al.Nature Astronomy (1 october 2025)https://doi.org/10.1038/s41550-025-02655-y Illustrations Encelade est ici directement au-dessus des anneaux, à droite de l'image. (NASA / JPL / Space Science Institute) Cartographie des molécules organiques détectées dans le panache d'Encelade et lien entre elles (celles en noir n'ont pas (encore) été détectées (Nozair Khawaja et al.) Exemple de spectre de masse de composés de type ester/alcènes mesurés par le CDA de Cassini et reconstitution des molécules correspondantes (Nozair Khawaja et al.) Nozair Khawaja
Depuis mardi 30 septembre, ChatGPT est aussi devenu un assistant de courses dont tous les grands distributeurs ont une peur bleue. Exemple avec une paire de chaussures de running à moins de 100 dollars.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Épisode 1367 : C'est Adam Mosseri, le patron d'Instagram, qui a pris la parole en vidéo le 24 septembre 2025. Il y dévoile une interface accessible à tous les utilisateurs. Pour fêter ce cap, la plateforme dévoile une nouvelle fonctionnalité baptisée Your Algorithm. Un outil qui pourrait bien redéfinir la manière dont les contenus sont recommandés sur le réseau.Un bouton pour reprendre la main sur l'algorithme.C'est Adam Mosseri, le patron d'Instagram, qui a pris la parole en vidéo le 24 septembre 2025. Il y dévoile une interface accessible à tous les utilisateurs. Objectif : permettre à chacun de personnaliser ses préférences de recommandation.Le principe : afficher la liste des sujets que l'algorithme a identifiés comme étant vos centres d'intérêts, et vous donner la possibilité de les modifier manuellement. Ajouter des thématiques. En supprimer d'autres. Corriger ce que l'algorithme a mal interprété.Un lancement stratégique sur Reels.La fonctionnalité est d'abord déployée sur Instagram Reels, avant d'être étendue à Explorer puis au feed principal. Ce choix n'est pas anodin. Reels est le format où l'algorithme joue un rôle central dans la distribution.L'interface est simple. Deux listes :• Ce que vous aimez• Ce que vous ne voulez plus voirRegardé une vidéo de chat par erreur ? Votre feed s'est rempli de félins ? Vous pourrez désormais supprimer cette catégorie d'un clic.Instagram s'aligne avec la demande utilisateur.Cela fait longtemps que les utilisateurs réclament plus de contrôle sur leur fil. Beaucoup souhaitent retrouver davantage de contenu issu des comptes qu'ils suivent réellement. Instagram répond ici à une frustration récurrente.3 piliers stratégiques pour Instagram : DMs, Reels, Reco.Mosseri l'a dit clairement : la croissance d'Instagram est portée par trois éléments : les messages privés, les Reels, les recommandations algorithmiques. L'app s'oriente donc entièrement autour de ces usages. Exemple concret : le bouton d'upload remplacé par un raccourci vers les DMs.Une nouvelle donne pour les créateurs.Ce changement bouleverse la stratégie des créateurs de contenu. Plus question de compter uniquement sur l'algorithme. Avec des utilisateurs qui filtrent eux-mêmes ce qu'ils souhaitent voir, il va falloir proposer du contenu plus engageant, plus ciblé, plus authentique.—Plus de transparence, plus de pouvoir aux utilisateurs.Meta accélère sur la transparence algorithmique. Une nécessité imposée par le Digital Services Act européen. Depuis 2023, l'entreprise multiplie les initiatives pour rendre ses algorithmes lisibles. La fonction "Your Algorithm" s'ajoute à celle de réinitialisation des recommandations, disponible depuis fin 2024.——Ce contrôle utilisateur pose plusieurs questions :• Est-ce que les préférences manuelles vont vraiment primer sur les autres signaux de l'algorithme ?. . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'intelligence artificielle s'impose aujourd'hui comme une rupture technologique majeure. Des voitures autonomes aux assistants numériques, elle transforme nos sociétés. Mais elle révolutionne aussi la guerre. Car l'usage de l'IA aux fins de défense progresse à une cadence qui s'accélère, de l'analyse de données en masse à l'IA «embarquée» dans les systèmes d'armes, de la détection et l'identification de cibles à la gestion des ressources humaines en passant par les drones ou la cyberdéfense. Sur les champs de bataille, les conflits en Ukraine et à Gaza témoignent d'une intensification des usages. Intégrée dans les arsenaux, l'IA bouleverse la manière de concevoir, de planifier et de conduire les opérations militaires. Elle est au cœur d'une nouvelle course aux armements, qu'on qualifie parfois d'«hyperguerre», où la vitesse, l'autonomie et la dimension cognitive prennent une place centrale. Dans ce domaine, le civil et le militaire connaissent un rapprochement sans précédent, particulièrement aux USA. Les acteurs les plus puissants de l'IA sont des entreprises privées civiles et les développements de ces dernières années rebattent les cartes de l'industrie de défense. Exemple parmi d'autres, Google qui s'était engagé en 2018 à ce que ses technologies d'IA ne soient pas utilisées à des fins militaires ou de surveillance a supprimé, début 2025, cette promesse de sa charte publique. Quels enjeux stratégiques, politiques et éthiques ? Quels acteurs dominent ce champ ? Quelles régulations internationales sont possibles ? Et jusqu'où cette révolution peut-elle aller ? Invités : Laure de Roucy-Rochegonde, chercheuse à l'IFRI où elle dirige le Centre Géopolitique des Technologies, et chercheuse associée au CERI de Sciences Po. «La guerre à l'ère de l'Intelligence Artificielle», aux Presses Universitaires de France Jean-Michel Valantin, spécialiste en études stratégiques et chercheur en géopolitique. «Hyperguerre comme l'IA révolutionne la guerre», éditions Nouveau Monde.
Pourquoi les éoliennes produisent-elles plus d'électricité quand il fait froid ? La réponse tient à la fois à la physique de l'air et au fonctionnement même des turbines.La densité de l'air : un facteur cléL'électricité produite par une éolienne dépend principalement de la vitesse du vent et de la densité de l'air. La formule de base est la suivante :Puissance = ½ × ρ × S × v³ × Cpoù ρ est la densité de l'air, S la surface balayée par les pales, v la vitesse du vent et Cp le rendement aérodynamique.Or, la densité de l'air varie avec la température. À 0 °C, l'air est environ 10 % plus dense qu'à 30 °C. Concrètement, 1 m³ d'air pèse environ 1,29 kg à 0 °C contre 1,16 kg à 30 °C. Cette différence, qui peut sembler faible, a un effet direct sur la puissance récupérée : plus l'air est lourd, plus il contient d'énergie cinétique pour une même vitesse de vent.Exemple chiffréPrenons une éolienne terrestre de 2 MW, avec un vent de 12 m/s. À 30 °C, elle produira environ 1,7 MW. À 0 °C, dans les mêmes conditions de vent, elle peut monter à 1,9 MW. Le gain est donc de plus de 10 % simplement dû au froid.Les régimes de vent en hiverÀ cela s'ajoute un autre facteur : en hiver, dans beaucoup de régions tempérées, les vents sont plus soutenus et plus réguliers. En Europe par exemple, les parcs éoliens atteignent souvent des facteurs de charge (le rapport entre production réelle et production théorique maximale) de 35 à 40 % en hiver, contre seulement 20 à 25 % en été. Cela signifie que non seulement chaque tour de pale produit davantage d'énergie, mais qu'en plus, les éoliennes tournent plus longtemps à des vitesses optimales.Attention aux extrêmesIl existe toutefois une limite. Les éoliennes sont conçues pour fonctionner entre environ -20 °C et +40 °C. En dessous, la glace peut se former sur les pales, modifiant leur aérodynamique et diminuant la production. C'est pourquoi certaines machines sont équipées de systèmes de dégivrage.En résuméLes éoliennes produisent plus d'électricité par temps froid, d'abord parce que l'air est plus dense et contient donc plus d'énergie, ensuite parce que les régimes de vent hivernaux sont plus favorables. C'est ce double effet qui explique que, dans des pays comme la France, l'Allemagne ou le Danemark, les records de production éolienne se situent presque toujours en hiver. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Fatima Aït Bounoua, prof de français, Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
On la paie souvent sans vraiment y prêter attention : la taxe d'enlèvement des ordures ménagères. Prélevée en même temps que la taxe foncière, elle finance la collecte et le traitement des déchets. En théorie, elle permet aux communes de couvrir les frais d'un service public essentiel. En pratique, elle se révèle de plus en plus coûteuse pour les contribuables, et parfois… bien plus lucrative que prévu pour certaines collectivités.Une hausse continue et des disparités criantesSelon l'UFC-Que Choisir, cette taxe a grimpé en moyenne de 20 % en cinq ans. Un rythme qui pèse lourd sur le portefeuille des propriétaires. Surtout que son montant varie fortement d'un territoire à l'autre. À Brest, par exemple, un habitant s'acquitte d'environ 68 euros par an, quand à Paris la facture s'élève à 240 euros en moyenne. Pour les associations de consommateurs, ces différences restent difficiles à justifier.Quand les collectivités font de la trésorerieUne enquête de l'Agence de la transition écologique, reprise par Le Monde, met en lumière une dérive : plus d'une collectivité sur deux prélève davantage qu'elle ne dépense réellement pour la gestion des déchets. Or, la loi est claire : cette taxe doit uniquement couvrir le service rendu, et en aucun cas devenir une source de bénéfices.Exemple frappant : la métropole de Dijon. En 2022, elle a perçu 110,32 euros par habitant, alors que le coût réel du traitement n'était que de 69,17 euros. Face aux critiques, les responsables invoquent la nécessité d'anticiper des investissements lourds, notamment pour moderniser les infrastructures de tri et de valorisation des déchets.La justice donne raison aux contribuablesLes tribunaux, eux, rappellent régulièrement les règles. À Saint-Amand-les-Eaux, dans le Nord, les habitants ont gagné un procès contre leur agglomération. Motif : un trop-perçu en 2021. Résultat concret, des chèques de 115 euros ont été envoyés aux contribuables lésés. Une victoire qui a fait jurisprudence et incité d'autres habitants à contester leurs avis de taxe.Une taxe nécessaire, mais à encadrerL'UFC-Que Choisir nuance toutefois son propos : la taxe d'ordures ménagères a sa légitimité. Entre 2020 et 2024, le coût réel de la collecte et du traitement a bondi de 22 %, notamment à cause de l'inflation, du prix de l'énergie et des exigences croissantes en matière de recyclage. Le problème n'est donc pas son existence, mais sa gestion opaque et parfois abusive.En clair, si personne ne remet en cause l'utilité de financer le ramassage des poubelles, de plus en plus de voix s'élèvent pour que la facture soit juste, transparente et proportionnée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aux États-Unis, la législation fédérale — le National Labor Relations Act — autorise les entreprises à recruter des travailleurs pour remplacer durablement les salariés en grève, tant qu'elles ne licencient pas ces derniers. Les grévistes peuvent reprendre leur poste à la fin du conflit, mais l'employeur est libre de les remplacer temporairement ou définitivement.En revanche, en France, le droit de grève est profondément protégé : il est ancré dans la Constitution et représente un acquis social fondamental. Le Code du travail y impose des interdictions claires :Il est strictement interdit de recourir à un contrat à durée déterminée (CDD) pour remplacer un salarié en grève.De même, l'usage de travailleurs intérimaires dans ce but est formellement prohibé.Ces interdictions s'appliquent même si l'intérimaire est déjà présent dans l'entreprise avant le début du conflit.Recourir à de telles pratiques est considéré comme une atteinte au droit de grève et peut entraîner des sanctions, voire la requalification du contrat en CDI, avec des dommages-intérêts à la clé.Toutefois, la législation française laisse certaines portes ouvertes pour maintenir l'activité dans le respect de la loi :Une entreprise peut réorganiser le travail à l'intérieur en mobilisant ses salariés non-grévistes ou en redistribuant les tâches.Il est possible de faire appel à la sous-traitance, à condition que les prestataires utilisent leur propre personnel permanent et ne recrutent pas dans le but explicite de remplacer les grévistes.Le recours à des salariés non-grévistes déjà en CDI, qui prennent en charge d'autres missions, est également envisageable, dès lors que ce n'est pas un moyen déguisé de nuire à la grève.Exemple concret : la SNCFUn cas concrêt en France est celui de la SNCF, qui a fait appel à des cadres formés — les « Volontaires d'accompagnement occasionnel (VAO) » — pour assurer certaines fonctions (comme celle d'ASCT) en période de fortes mobilisations. Ce dispositif, utilisé notamment lors du pont du 8 mai, a permis d'atténuer les effets de la grève sans contrevenir à la loi, puisqu'il s'appuie sur des ressources internes volontaires déjà formées .En résumé, si les États-Unis autorisent le recrutement de remplaçants pour briser une grève, la France, à l'inverse, interdit formellement le recours à des CDD ou intérimaires dans ce cadre. Seules les solutions internes (mobilisation de CDI ou réorganisation) ou externes encadrées (sous-traitance sans embauche pour grévistes) sont permises, souvent validées au cas par cas par la jurisprudence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vrei să înveți cum să faci marketing sănătos? Abonează-te la newsletterul săptămânal: https://katai.ro/Cum îți dai seama că ești pregătit să îți francizezi afacerea? Ce rol are marketingul în tot acest proces și ce capcane ar trebui evitate? În acest interviu, povestesc cu Raluca despre provocările și oportunitățile francizării, dar și despre succesul unor branduri românești care au ales acest drum.Subiecte discutate:0:00 – A ales ea franciza sau franciza a ales-o pe ea? 3:12 – Poate fi un creator de conținut francizat? 5:35 – Switch-ul de la Raluca executantă la Raluca imaginea Franchwise 10:59 – De ce antreprenorii se identifică atât de mult cu business-ul lor? 14:14 – Cum îți dai seama că ești pregătit să-ți francizezi business-ul 20:02 – Exemple de strategii proaste de francizare 23:14 – Rolul marketingului în procesul de francizare 27:19 – Semnele că un brand e pregătit pentru francizare 30:16 – Un brand românesc francizat cu succes Cumpără bilet la conferința de marketing - GrowthCon care va avea loc pe 30-31 octombrie 2025 în Cluj-Napoca.
Depuis ces derniers jours, tribunes, éditoriaux et autres chroniques au vitriol se succèdent dans les colonnes des journaux au Maroc, avec comme cible une série d'articles publiés récemment par le quotidien français Le Monde. Au total, 6 articles, 6 pleines pages sur le souverain chérifien. Une série intitulée « l'énigme Mohammed VI », avec 6 épisodes donc. On peut citer quelques titres : « au Maroc, une atmosphère de fin de règne pour Mohammed VI » ; « Mohammed VI, le monarque des réformes inachevées » ; « Mohammed VI, roi des grandes manœuvres diplomatiques », ou encore, « Mohammed VI, le makhzen et l'art des secrets de palais ». Le Monde présente ainsi sa série : « Vingt-six ans après son arrivée au pouvoir, le souverain marocain demeure un personnage complexe, dont le rapport au pouvoir ne cesse d'interroger. Alors que la question de sa succession commence à se poser, nous retraçons son parcours ». « Ignominie journalistique… » La presse marocaine a donc très vite réagi. Dès le lendemain de la parution du premier article du Monde, le quotidien L'Opinion faisait grincer sa plume : « la vilénie qui sous-tend la trame malicieusement tissée de cet article mensonger est d'une bassesse inégalée et franchement étonnante de par sa médiocrité. Si le méfait était l'œuvre d'un vulgaire tabloïd […], on ne s'en serait guère étonné et même pas offusqué. Mais que cette ignominie journalistique émane d'un journal aussi expérimenté et prestigieux que Le Monde ne peut que décevoir ». Quelques jours plus tard, le site d'information Hespress, l'un des plus lus dans le royaume, dégaine à son tour : « les Marocains n'avaient pas besoin d'une nouvelle preuve que Le Monde a perdu ce qui lui restait de crédibilité, s'exclame-t-il. Autrefois respecté et considéré comme un média d'élite, le mythe du journalisme français est tombé très bas, devenu une machine à salir, un papier de basse besogne désolant. Ces articles consacrés au Maroc et à son roi sont publiés sous forme d'une pseudo "enquête journalistique" comme s'il s'agissait d'une découverte scientifique, alors qu'en réalité ce n'est rien d'autre qu'un pamphlet médiocre, réalisé dans un esprit de rancune et de règlement de comptes ». Un « deal médiatico-politique » ? le360, autre site d'information marocain, enfonce le clou, avec ce titre : « Le Monde à l'envers. […] Au lieu d'éclairer, dénonce-t-il, le journal cabotine. L'enquête prend la forme d'un miroir convexe où défilent clichés orientalistes et colportage de cancans. La fécondité créatrice de la fiction se mue en stérilité journalistique, incapable de produire autre chose que des reflets biaisés orientés vers le sensationnel. Le journal ne décrit pas le Royaume : il monte son propre spectacle ». Et le360 de dénoncer « un choix éditorial qui ressemble fort à un deal médiatico-politique. Certaines voix, à Paris comme à Alger, chercheraient-elles à renouer le fil ? Le quotidien ajuste sa focale et joue sa partition. […] Lorsqu'un organe de presse travestit sa mission et se met au service d'influences étrangères, peut-on encore parler de média indépendant ? ». Et puis le monde politique marocain a également réagi… à l'unisson. Même l'opposition a exprimé son indignation. Exemple, cité par le site Yabiladi : « le journal Bayane Al Yaoum du PPS, le Parti du progrès et du socialisme, a estimé que la série d'articles du Monde "ne relevait pas du cadre de la pratique journalistique professionnelle ou des différences légitimes d'approche, mais plutôt d'une campagne systématique visant le Maroc, s'appuyant sur des rumeurs et de la désinformation" ». L'énigme Mohammed VI… Levée de boucliers donc de la presse et du monde politique. En revanche, aucune réaction officielle. C'est ce que souligne Afrik.com : « fait remarquable, le palais royal maintient un silence total. Aucun communiqué, aucune réaction formelle émanant directement de l'institution monarchique. Cette stratégie du mutisme contraste avec l'agitation médiatique orchestrée en sous-main ». Au final, analyse Afrik.com, « Mohammed VI reste effectivement une "énigme", mais peut-être pas celle que décrit Le Monde. L'énigme n'est pas tant dans sa santé fragile ou ses absences répétées que dans sa capacité à maintenir un système monarchique absolutiste au XXIe siècle, à quelques kilomètres de l'Europe démocratique ». Et Afrik.com de s'interroger : « Comment concilier l'image d'un roi moderne, amateur de jet-ski et de sports mécaniques, avec celle du Commandeur des croyants, héritier d'une tradition séculaire ? Comment gérer la transition vers son fils dans un contexte régional instable ? Comment maintenir l'équilibre entre ouverture économique et fermeture politique ? Comment gérer une alliance avec Israël, premier fournisseur d'armement du Royaume, alors que la population soutient massivement Gaza ? ».