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En Espagne, le 20 novembre 1975, cela fera cinquante ans que Franco est décédé. Au cours de ce mois, une centaine d'événements seront organisés pour honorer la mémoire des victimes de son régime autoritaire qui a duré 34 ans. Les autorités ont également annoncé la publication d'une liste des symboles franquistes dans l'espace public qui doivent être retirés tel que le prévoit la loi sur la mémoire démocratique de 2022. Des statues, emblèmes militaires ou noms de rue en référence à la dictature... Selon le syndicat Commissions ouvrières, 6000 symboles franquistes sont encore présents sur le territoire. Coincé entre deux bretelles du périphérique, à l'entrée ouest de Madrid, l'Arc de la Victoire est devenu un vestige encombrant. Cet édifice néoclassique construit dans les années 50 pour célébrer le succès des troupes franquistes sur les soldats républicains lors de la Guerre civile, symbolise à lui-seul la polémique autour des éléments du franquisme encore présents dans l'espace public espagnol. Emilio Silva, président de l'association pour la récupération de la mémoire historique réclame depuis des décennies un autre statut pour cet emblème du franquisme. « Cet Arc de la Victoire pourrait être soumis à un collectif d'artistes qui le réinterprète pour en changer sa signification. Madrid est encore rempli de symboles franquistes, il y a des tas de rues avec des noms de généraux qui ont participé au coup d'État. Ils sont des criminels de guerre devenus des hauts dignitaires durant la dictature. Comme par exemple, la rue du Docteur Vallejo Najera qui a été un médecin, un psychiatre qui a élaboré une théorie sur la pureté de la race espagnole ». La loi sur la mémoire historique adoptée en 2007 sous le gouvernement socialiste de José Luis Rodríguez Zapatero prévoyait déjà le retrait des symboles faisant l'apologie de la dictature dans l'espace public. Cette mesure a été de nouveau mentionnée dans la loi sur la mémoire démocratique votée en 2022. Or dans les faits, à l'exception des statues de Franco qui ont été déboulonnées et l'exhumation du Caudillo de son mausolée, la présence franquiste dans les rues du pays est encore très visible. Et certaines régions, dirigées par des gouvernements de droite, rechignent à retirer ces vestiges du passé comme le reconnait Emilio Silva, qui fustige le manque de volonté politique. « On voit bien que lorsque certaines régions comme Madrid refusent d'appliquer la loi, le gouvernement central n'utilise pas tous les moyens de l'État pour faire appliquer le droit. Rien ne se passe pour ces régions qui décident de passer outre la loi ». « Il y a certaines choses que l'on ne peut pas effacer » Il faut dire que la suppression des symboles franquistes se heurte toujours à de vives réticences au sein d'un électorat conservateur. Juan Antonio, âgé de 65 ans, vit à quelques mètres de l'Arc de la Victoire. « Qu'il s'agisse d'une époque blanche ou d'une époque noire, on parle de notre Histoire et il y a certaines choses que l'on ne peut pas effacer. Il faut maintenir certains monuments. Oui, cela me dérange que l'on touche à ce passé ». Les conservateurs ont promis d'abroger la loi sur la Mémoire démocratique s'ils reviennent au pouvoir et ont boycotté tout au long de cette année anniversaire les commémorations pour célébrer le retour à la démocratie espagnole après quarante ans de dictature. À lire aussiEspagne: le gouvernement de Pedro Sanchez veut effacer les symboles du franquisme de l'espace public
: Il y a tout juste un an, le 29 octobre 2024, le sud de l'Espagne subissait des crues d'une grande violence. A certains endroits, des pluies diluviennes, font grossir les torrents et provoquent des inondations y compris là où il ne pleut pas. Résultat : 237 morts, dont 229 dans la seule région de Valence. Le corps de l'un des trois derniers disparus n'a été retrouvé qu'à une semaine du premier anniversaire. Ces inondations ont également provoqué d'immenses dégâts matériels. «Un an après les inondations, comment Valence panse ses plaies ?», un Grand reportage de Pauline Gleize. Réalisation : Alice Mesnard.
À la Une, mercredi : le journal britannique The Telegraph révèle que des photos satellitaires prouvent les massacres de civils perpétrés par les rebelles des FSR au Soudan ; les commémorations en Espagne du premier anniversaire des inondations meurtrières ; le jeu d'équilibriste du gouvernement français pour trouver un budget satisfaisant pour la gauche et la droite ; et une enquête relayée dans Le Monde sur la collusion entre le rap et le milieu du crime organisé.
La Belgique demande des "mesures correctives" dans la reprise d'entreprises locales par des groupes non-européens. C'est une première! L'objectif est clair: sauvegarder la sécurité nationale, l'ordre public et les intérêts stratégiques de notre pays. Trois dossiers sont concernés. La généralisation de la facturation électronique lui fait du bien. La start-up bruxelloise Chift s'installe en Espagne, après avoir séduit les marchés belge, néerlandais et français. La fintech fondée en 2022 est en forte croissance. C'est une spécialiste des connecteurs pour logiciels financiers. Une nouvelle plateforme asiatique de commerce en ligne débarque en Belgique. Joybuy de l'entreprise chinoise, JD.com, se veut plus qualitative que ses concurrents Temu ou Alibaba. Elle propose des produits européens mais toujours avec une politique de prix plus bas. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Retour sur l'actualité sportive du 28/10/2025 avec la Ligue 1 and France, le classico en Espagne, et un titre de championne du monde en Gymnastique pour l'Algérie.
Ce 231e épisode de Pos. Report reçoit Pierre Le Roy, candidat au Vendée Globe 2028 et météorologue, Antoine Gautier, directeur technique de l'Ultim SVR-Lazartigue et Sébastien Rogues, manager des équipes Ocean Fifty Inter Invest et Wewise, pour analyser le début de de la Transat Café l'Or Le Havre Normandie.C'est justement par cette classe Ocean Fifty que s'ouvre la discussion, Sébastien Rogues raconte les opérations de sauvetage d'Inter Invest après le chavirage de Matthieu Perraut et Jean-Baptiste Gellée lors de la première nuit, il évoque le chantier à venir. Les échanges se poursuivent sur les solutions pour une meilleure stabilité des Ocean Fifty, Antoine Gautier évoque notamment comment la classe Ultim a oeuvré dans ce sens. Pierre Le Roy décrypte quant à lui les options météo qui s'offrent aux marins dansune course dominée jusque-là par Pierre Quiroga et Gaston Morvan.Nos invités évoquent ensuite la transat en Ultim, Antoine Gautier raconte comment l'absence de routage change la donne… pour l'équipe à terre, plutôt que pour les marins ! Nous passons ensuite à l'Imoca, avec une course dominée par cinq bateaux, nos invités saluent la prestation d'Élodie Bonafous et Yann Eliès, Antoine Gautier revient sur la progression de la trentenaire et sa façon de s'affirmer aux côtés de ses aînés. Pierre Le Roy pose son regard sur la flotte, lui qui se verrait bien participer au Vendée Globe 2028 sur un bateau de génération 2020.Nos trois invités terminent par la Class40, avec une course qui se déroulera en deux étapes et une escale à La Corogne pour raisons de sécurité. Alors que les premiers sont attendus mercredi en Espagne, Sébastien Rogues, Pierre Le Roy et Antoine Gautier confient leur intérêt pour les innovations développées sur ces monocoques de 12 mètres ces dernières années et leur rapport coût/vitesse.Diffusé le 28 Octobre 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec : Benjamin Amar, professeur d'histoire-géographie. Pierre Rondeau, économiste. Et Juliette Briens, journaliste à l'Incorrect. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Retour sur l'actualité sportive du 28/10/2025 avec la Ligue 1 and France, le classico en Espagne, et un titre de championne du monde en Gymnastique pour l'Algérie.
Histoire Vivante explore l'Espagne franquiste, quarante années de dictature et leur héritage dans l'Espagne contemporaine. Une série en partenariat avec le magazine L'Histoire pour son numéro d'avril 2024 consacré aussi à cette question. Entre 1936 et 1939, une guerre civile fait rage en Espagne. Les Républicains, vainqueurs des élections, affrontent les nationalistes, menés par le général Franco, qui refusent d'accepter cette victoire. La démocratie perd cette bataille et le régime autocratique de Franco prend possession du pays pour quatre décennies. Une longue période au cours de laquelle cette guerre fondatrice est largement utilisée pour légitimer la dictature. A Belchite, Franco exploite le souvenir des destructions de la guerre pour déployer son discours sur le péril démocratique. L'historien Stéphane Michonneau, spécialiste des relations entre histoire et mémoire, nous guide dans les ruines et l'histoire de cette ville fantôme. Son livre : Belchite Ruines-fantômes de la guerre d'Espagne (CNRS Editions)
Le parcours du Tour de France 2026 a enfin été dévoilé ! Le peloton cycliste s'élancera de Barcelone, en Espagne le 4 juillet pour retrouver, trois semaines plus tard, les Champs-Elysées en passant à nouveau par la Butte Montmartre ! Le parcours sera marqué par deux arrivées consécutives au sommet de l'Alpe-d'Huez, lors des 19ᵉ et 20ᵉ étapes. On aura en tout, 8 de montagne avec 5 arrivées en altitude à Gavarnie-Gèdre, au Plateau de Solaison, à Orcières- Merlette, un contre la montre par équipe inaugural (19km) à Barcelone et un contre la montre en individuel de 26 km lors de la 16ème étape entre Evian les Bains et Thonon les Bains. Alors, où va se jouer le Tour de France 2026 ? Quelle étape vous fait le plus rêver ? Avec Georges Quirino, Maria Azé, Pierre-Yves Leroux, Pierre Koetschet et Jérôme Coppel Production : Roxanne LacuskaRéalisation : Kevin Paugam
Voici le RÉCAP D+ du 27 octobre 2025, le flash info du trail signé Distances+ présenté par Franck Berteau et Chloé Rebaudo, à écouter en quelques minutes chaque lundi.Au sommaire cette semaine, la nouvelle victoire de Frédéric Tranchand sur le circuit Skyrunner World Series, un mois après son titre de champion du monde de trail court, en Espagne ; les résultats du Festival des Hospitaliers, dans l'Aveyron ; de nouveaux Golden Tickets obtenus pour la Western States 2026 à l'issue du Javelina Jundred, en Arizona. Le Récap D+ original, à retrouver sur le compte Instagram @distancesplus est réalisé par Clément LainéLe design sonore de ce Récap D+ audio est signé Alexandre Ferreira
Au lendemain d'un Conseil européen centré sur la question de l'aide à l'Ukraine, José Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères, revient sur ce contexte international. Il évoque aussi la situation de son pays, dirigé par le socialiste Pedro Sanchez, à la tête d'une coalition des gauches qui fait figure d'exception et de contre-modèle dans de nombreux domaines.
Les vidéos de Sora 2, le nouveau générateur de vidéos artificielles développé par Open AI, la start-up derrière Chat GPT, sont partout sur les réseaux sociaux. Tout comme Veo 3 de Google, cet outil permet de transformer un simple texte en un clip ultra-réaliste. Lancée en septembre, l'application est à ce jour uniquement disponible aux États-Unis et au Canada, sur invitation. La cellule Info Vérif de RFI a tout de même pu l'essayer, et le constat est assez inquiétant. La conclusion de notre essai est sans appel, il n'a jamais été aussi simple de produire des deepfakes, des hypertrucages ultra-réalistes. En seulement quelques clics, nous avons pu générer des dizaines de vidéos artificielles sur des sujets humoristiques, un crocodile faisant ses courses par exemple, mais aussi sur des sujets d'actualité beaucoup plus sensibles. Le résultat est bluffant à l'image, mais aussi au niveau du son. Contrairement à la première version, Sora 2 propose un rendu fidèle des gestes, des visages, des mouvements. Pour Marc Faddoul, chercheur en intelligence artificielle, directeur d'AI Forensics, « c'est une des premières fois qu'on arrive à avoir vraiment des vidéos qui font illusion pour la majorité des utilisateurs, donc il est vrai qu'on assiste encore à une nouvelle étape ». Un potentiel énorme de désinformation Ce tournant inquiète les experts de la lutte contre la désinformation. À juste titre puisque ce type d'outil peut rapidement devenir une arme de désinformation massive. Des chercheurs de la société NewsGuard ont ainsi mis Sora à l'épreuve en lui demandant explicitement de générer des infox. Résultat, l'outil accepte dans 80 % des cas de produire du faux sans le moindre message d'avertissement. L'un des seuls garde-fous mis en place par Open AI, c'est la présence d'un petit logo Sora, apposé sur les images qu'il génère. C'est ce que l'on appelle un watermark, une sorte de marque de fabrique. Mais dans les faits, certains parviennent à le supprimer ou à le dissimuler. Cette semaine, une fausse vidéo d'un coup d'État en Espagne a fait des millions de vues sur les réseaux sociaux. Le logo de Sora avait été dissimulé derrière un smiley. Distinguer le vrai du faux Avec le perfectionnement de ce type d'outil, il est de plus en plus difficile, voire parfois impossible, de distinguer visuellement une vraie vidéo d'une vidéo artificielle. Les IA génératives ne commettent presque plus d'erreurs grossières, comme des mains à six doigts ou des yeux perdus dans le vide. Le meilleur conseil, c'est d'abord de faire attention à la durée de la vidéo. Aujourd'hui, Sora permet de générer des vidéos de dix secondes maximum. La qualité visuelle est également limitée, les images sont donc souvent légèrement floues. En cas de doute, analysez bien le contexte, demandez-vous qui partage cette vidéo et cherchez à croiser l'information avec des sources fiables. La guerre des modèles Un autre processus de vérification consiste à utiliser des outils de détection d'IA. Le problème majeur, c'est que les résultats ne sont jamais fiables à 100 %. Marc Faddoul, rappelle que les modèles de vérification progressent toujours moins vite que les modèles de génération : « À partir du moment où vous avez un modèle qui est capable de détecter votre modèle, il suffit d'entraîner votre modèle existant face à ce modèle de détection pour lui apprendre à ne plus se faire détecter. Il y a vraiment un jeu de chat et de la souris qui est inéluctable. C'est donc difficile de penser qu'à terme, on aura une solution de vérification qui sera systématiquement fonctionnelle ».
Nous sommes le 26 avril 1937, à Bruxelles. Ce jour-là, vingt et une jeunes femmes juives prennent, clandestinement, le train en direction de l'Espagne républicaine, alors en pleine guerre civile. Leur motivation principale est la lutte active contre le fascisme. Arrivées à Barcelone quelques jours plus tard, certaines d'entre elles sont photographiées sur la place de Catalunya devant l'Hôtel Colón, alors quartier général du Parti communiste. Le projet est de se rendre à Onteniente, une petite ville entre Valence et Alicante, où elles travailleront comme aides-soignantes à l'hôpital militaire "El Belga". Ces "mamás belgas" comme on les nommera, vont se dévouer aux victimes de la guerre, mais aussi militer pour leur idéal d'un monde plus juste. Après la dissolution des Brigades internationales et la coupure du territoire républicain en deux par les nationalistes, les volontaires décideront de rester et de travailler jusqu'à la fin de la guerre. Mais face à l'effondrement définitif de la République en janvier 1939, les aides-soignantes seront contraintes de fuir. De retour en Belgique, elles n'auront qu'un bref répit avant l'invasion allemande en mai 1940, et plusieurs d'entre elles rejoindront la résistance contre l'occupant nazi. Elles seront treize qui seront envoyées dans les camps d'extermination nazis. Qui étaient ces femmes courageuses ? Revenons sur leur lutte oubliée : la lutte des « Mamas belgas »… Avec nous : Sven Tuytens, journaliste, correspondant en Espagne pour la VRT. « Las mamas belgas – La lutte ignorée de jeunes femmes contre Franco et Hitler » ; éd. Territoires de la Mémoire. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Crise historique : l'Eurovision au bord de l'implosionDepuis 1956, l'Eurovision a résisté aux crises. Mais en 2026, la participation d'Israël — alors que le pays est accusé de crimes de guerre à Gaza — plonge l'UER (Union Européenne de Radio-Télévision) dans une tempête morale, politique et médiatique. Public divisé, diffuseurs menaçant de se retirer, système de vote contesté : jusqu'où le concours peut-il tenir sans se renier ?Dans cet épisode spécial, Thomas (hôte), Fabien (journaliste médias), Quentin (spécialiste politique) et Vincent (artiste, chroniqueur) passent le concours au crible, sans langue de bois :Partie 1 — L'UER au pied du mur : retour sur l'annulation du vote de novembre, la “neutralité” devenue intenable, et les fractures entre diffuseurs (menaces de boycotts vs. soutien à Israël).Partie 2 — Géopolitique d'un concours : l'Eurovision comme outil de soft power ; trêve fragile qui ne change pas la perception ; double standard Russie/Israël ; quand l'UER déporte la parole morale vers fans, artistes et médias.Partie 3 — La musique sous pression : de October Rain (2024) à New Day Will Rise (2025), lignes rouges franchies ; cas Bachar Mourad ; vers une contagion des “chansons-manifeste” où jurys et publics votent aussi une position.Partie 4 — Quel futur ? Trois scénarios, tous coûteux :Israël reste → retraits en chaîne (Espagne, Pays-Bas, Irlande, Slovénie…) et perte de crédibilité ;Israël se retire de son plein gré → apaisement temporaire mais problème non résolu ;Israël est exclu (tôt = crise financière, tard = crise morale).Dans tous les cas, une réforme de fond devient inévitable : charte éthique, transparence, règles de vote repensées, procédure claire en contexte de guerre.Entre analyse, contradictions de l'UER, satire (la chronique de Vincent) et amour sincère du concours, 12 Points pose la question qui fâche : la musique peut-elle encore réunir quand la scène devient un champ de bataille symbolique ?
L'émission 28 minutes du 22/10/2025 Japon : la première femme à diriger le pays se rêve en Margaret ThatcherMardi 21 octobre, la première femme première ministre du Japon a été nommée par la chambre basse du Parlement : Sanae Takaichi, une ultraconservatrice. Dans ce pays, où l'écart entre les genres est important, ses positions politiques sur le sujet ne sont pas progressistes. Sur le plan économique, Sanae Takaichi doit faire face à la dette colossale du pays qui s'élevait à 236 % du PIB en 2024, mais également à une inflation tenace. À l'international, elle a promis des “discussions franches” avec Donald Trump qu'elle doit recevoir la semaine prochaine. Pour comprendre cette nomination, nous recevons Valérie Niquet, politologue, spécialiste de l'Asie du Sud-Est. Venezuela et Colombie : le retour de l'impérialisme américain ?La semaine dernière, Donald Trump a admis, face à la presse, qu'il avait autorisé la CIA à mener des opérations secrètes au Venezuela et a laissé planer le doute sur la possibilité pour l'agence de renseignement de cibler directement le président vénézuélien, Nicolas Maduro. Donald Trump estime que le Venezuela leur envoie “des criminels” et accuse le régime d'être lié au narcotrafic. Ces dernières semaines, plusieurs frappes américaines ont touché des embarcations en mer des Caraïbes, accusées par le président américain de transporter de la drogue jusqu'aux États-Unis. Il a également affirmé que le président colombien, Gustavo Petro, est un “baron de la drogue”. Les deux présidents sont tombés d'accord le 21 octobre pour “améliorer” la lutte antidrogue quelques jours après que les États-Unis aient annoncé la suppression d'aides financières. Est-ce le retour de la doctrine Monroe selon laquelle les États-Unis sont libres d'intervenir militairement dans l'hémisphère sud ?On en débat avec Luis Reygada, journaliste à l'Humanité, responsable de l'Amérique latine, Florian Louis, historien des relations internationales et Laurence Nardon, docteur en science politique, responsable du programme Amériques à l'IFR. Enfin, Victor Dekyvère retrace la représentation du sein dans l'art à l'occasion d'Octobre rose. Marie Bonnisseau s'intéresse à la disparition des bancs publics en France et des chaises plastiques en Espagne. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 22 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Quand j'étais en Espagne, sur le chemin de Compostelle, j'ai voulu apprendre l'espagnol.Résultat ?J'ai surtout appris… à me taire
Dans cet épisode, Marta Domínguez Folgueras, associate professor en sociologie au Centre de recherche sur les inégalités sociales (CRIS) de Sciences Po, analyse la place de l'allaitement dans les normes du maternage intensif. À partir d'une enquête menée en Espagne, où 47 % des enfants de six mois sont nourris exclusivement au sein, elle montre comment ces normes pèsent sur les mères et comment celles-ci se les approprient, les adaptent ou tentent d'y résister.--Lire la transcription écrite de l'épisode.--
340 000 photos restaurées en Espagne. LʹI.A pour sécuriser les musées ? Anouk Ricard, primée à Angoulême boycottera le festival de BD.
La province est la région du continent où la consommation fait le plus de morts. Trafic, consommation, les ravages de la drogue ne diminuent pas Lorsque l'on évoque le trafic de drogue en Europe, Belgique, Espagne et Pays-Bas viennent tout de suite à l'esprit : ce sont les pays qui concentrent l'essentiel des saisies de stupéfiants. Côté consommation, c'est l'Espagne encore, mais aussi l'Écosse : elle est la région d'Europe qui déplore le plus de morts. L'an dernier, rapporté à la population écossaise, 19 personnes sur 100.000 sont mortes d'overdose ou de mélange de substances (contre moins de une pour un million en France). Les zones les plus pauvres sont les plus touchées. Reportage à Glasgow de Thomas Harms. En Turquie, la police nationale a publié, il y a quelques jours, son rapport annuel sur la lutte contre le trafic de stupéfiants. Et c'est panorama toujours utile, car ce pays apparaît au carrefour des itinéraires de la drogue à travers la planète. Le rapport met notamment en lumière le rôle croissant de la Turquie dans l'acheminement de la cocaïne vers l'Europe et le Moyen-Orient, mais aussi dans le trafic mondial de la méthamphétamine. Les précisions d'Anne Andlauer. À la recherche de mon frère, orphelin de Tchernobyl Sergei est un enfant de Tchernobyl... né dans les retombées radioactives, orphelin de père. Chaque été, jusqu'à l'âge de 17 ans, il est accueilli par la famille d'Aliénor dans le nord de la France, dans le cadre d'un programme humanitaire local. Puis, un jour, plus de nouvelles. Sergei ne répond plus aux lettres. Il a perdu l'adresse d'Aliénor à une époque où internet était balbutiant mais la jeune fille ne le sait pas. Devenue adulte, journaliste et documentariste, Aliénor Carrière cherche, pendant plus de 10 ans, celui qui était devenu son frère. Elle le retrouve, vivant, en sursis dans un pays en guerre. Entretien. L'intégralité de cette aventure d'Aliénor Carrière est publié dans le numéro 9 de la revue Kometa. Environnement : pour ou contre le stockage des émissions de CO2 ? Capter et enfouir le dioxyde de carbone pour lutter contre le réchauffement du climat est-il un mirage ou une réelle solution, le débat fait rage. La technologie peut aider à se rapprocher des objectifs des accords de Paris en matière de neutralité carbone, mais elle ne sauvera pas la planète et ses détracteurs lui reprochent des coûts pharamineux et des résultats lents et limités. La Suède en tout cas parie sur cette technologie et prend de l'avance : la compagnie d'énergie Stockholm Exergi construit actuellement l'un des plus grands sites de captage de CO2 au monde. 13 milliards de couronnes soit 1 milliard 200 mille euros ont été investis dans le projet. Reportage, Ottilia Ferey.
La province est la région du continent où la consommation fait le plus de morts. Trafic, consommation, les ravages de la drogue ne diminuent pas Lorsque l'on évoque le trafic de drogue en Europe, Belgique, Espagne et Pays-Bas viennent tout de suite à l'esprit : ce sont les pays qui concentrent l'essentiel des saisies de stupéfiants. Côté consommation, c'est l'Espagne encore, mais aussi l'Écosse : elle est la région d'Europe qui déplore le plus de morts. L'an dernier, rapporté à la population écossaise, 19 personnes sur 100.000 sont mortes d'overdose ou de mélange de substances (contre moins de une pour un million en France). Les zones les plus pauvres sont les plus touchées. Reportage à Glasgow de Thomas Harms. En Turquie, la police nationale a publié, il y a quelques jours, son rapport annuel sur la lutte contre le trafic de stupéfiants. Et c'est panorama toujours utile, car ce pays apparaît au carrefour des itinéraires de la drogue à travers la planète. Le rapport met notamment en lumière le rôle croissant de la Turquie dans l'acheminement de la cocaïne vers l'Europe et le Moyen-Orient, mais aussi dans le trafic mondial de la méthamphétamine. Les précisions d'Anne Andlauer. À la recherche de mon frère, orphelin de Tchernobyl Sergei est un enfant de Tchernobyl... né dans les retombées radioactives, orphelin de père. Chaque été, jusqu'à l'âge de 17 ans, il est accueilli par la famille d'Aliénor dans le nord de la France, dans le cadre d'un programme humanitaire local. Puis, un jour, plus de nouvelles. Sergei ne répond plus aux lettres. Il a perdu l'adresse d'Aliénor à une époque où internet était balbutiant mais la jeune fille ne le sait pas. Devenue adulte, journaliste et documentariste, Aliénor Carrière cherche, pendant plus de 10 ans, celui qui était devenu son frère. Elle le retrouve, vivant, en sursis dans un pays en guerre. Entretien. L'intégralité de cette aventure d'Aliénor Carrière est publié dans le numéro 9 de la revue Kometa. Environnement : pour ou contre le stockage des émissions de CO2 ? Capter et enfouir le dioxyde de carbone pour lutter contre le réchauffement du climat est-il un mirage ou une réelle solution, le débat fait rage. La technologie peut aider à se rapprocher des objectifs des accords de Paris en matière de neutralité carbone, mais elle ne sauvera pas la planète et ses détracteurs lui reprochent des coûts pharamineux et des résultats lents et limités. La Suède en tout cas parie sur cette technologie et prend de l'avance : la compagnie d'énergie Stockholm Exergi construit actuellement l'un des plus grands sites de captage de CO2 au monde. 13 milliards de couronnes soit 1 milliard 200 mille euros ont été investis dans le projet. Reportage, Ottilia Ferey.
Sà comprendo débutants - Podcast pour apprendre l'espagnol
Plongez dans la traque de Mohammed Merah, l'homme derrière une série d'attentats qui ont bouleversé la France en 2012. Jeune délinquant radicalisé, il bascule dans une spirale de violence qui va le mener jusqu'à commettre l'irréparable. Assassinat de militaires, attaque d'une école juive, meurtres d'enfants… L'onde de choc est immense. Pendant plusieurs jours, une chasse à l'homme se déploie à Toulouse et Montauban. Entre la peur, la sidération et la détermination des forces de l'ordre, se dessine le portrait d'un individu insaisissable, qui choisit la violence comme ultime langage. La fin du siège et le début des doutes Le siège du 17 rue du Sergent-Vigné s'achève dans le fracas : Mohammed Merah meurt sous les balles du RAID, refusant de se rendre. Dans les jours qui suivent, les théories du complot et les accusations contre la police se multiplient, tandis que son frère Abdelkader est arrêté puis condamné pour complicité. L'affaire secoue durablement les services de renseignement et conduit à une profonde réforme. Des années plus tard, les zones d'ombre persistent : rôle des proches, “troisième homme”, manipulation possible. Le “tueur au scooter” laisse derrière lui une blessure nationale et une génération de terroristes à venir. Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : génération No Future (1/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : un coup de maître (2/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : la fuite en Espagne (3/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : se rendre pour en finir (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Lola Berthet Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Plongez dans la traque de Mohammed Merah, l'homme derrière une série d'attentats qui ont bouleversé la France en 2012. Jeune délinquant radicalisé, il bascule dans une spirale de violence qui va le mener jusqu'à commettre l'irréparable. Assassinat de militaires, attaque d'une école juive, meurtres d'enfants… L'onde de choc est immense. Pendant plusieurs jours, une chasse à l'homme se déploie à Toulouse et Montauban. Entre la peur, la sidération et la détermination des forces de l'ordre, se dessine le portrait d'un individu insaisissable, qui choisit la violence comme ultime langage. L'assaut du 17 rue du Sergent-Vigné Le 19 mars 2012, Mohammed Merah abat froidement trois enfants et un enseignant devant l'école juive Ozar Hatorah à Toulouse. Tandis que la France est sous le choc, les services de renseignement identifient enfin le tueur : Merah. Une traque sans précédent s'engage, jusqu'à son appartement du 17 rue du Sergent-Vigné. Pendant 32 heures, le jeune homme tient tête au RAID, retranché, exalté, se voyant en soldat d'Allah. L'assaut final s'annonce inévitable, symbole tragique d'une France frappée en plein cœur. Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : génération No Future (1/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : un coup de maître (2/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : la fuite en Espagne (3/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : se rendre pour en finir (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Lola Berthet Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les vendanges, la récolte des olives ou des fruits et légumes, l'agriculture espagnole a recours à des dizaines de milliers de travailleurs saisonniers d'origine immigrée. Mais la mise en place de nouveaux contrats de quatre mois pour des étrangers qui viennent sur la péninsule et qui repartent ensuite chez eux, vient compliquer la donne. Pour tous les intérimaires étrangers, déjà sur place, souvent sans papiers, il s'agit ni plus ni moins d'une mise en concurrence qui vient les précariser un peu plus. Reportage à Lleida en Catalogne signé Elise Gazengel. La transparence des comptes des élus suédois À l'heure de l'épilogue de l'affaire Sarkozy, et des fonds libyens... Alors que l'ex-président français doit rejoindre sa cellule de prison lundi prochain (20 octobre 2025) à la Santé après sa condamnation pour association de malfaiteurs... Quid de la transparence des élus politiques chez nos voisins ? En Suède, elle est exemplaire, elle est même inscrite dans la Constitution... Certes, la justice estime qu'on peut encore améliorer le contrôle du financement des partis... mais comme l'a constaté notre correspondante Ottilia Ferey, n'importe quel citoyen peut d'un simple coup de fil consulter les comptes et les déclarations de ses élus. En Estonie, le vote russe en question On vote pour les municipales ce week end en Estonie... le plus septentrional des pays baltes partage une de ses frontières avec la Russie... il abrite aussi une importante minorité russe et biélorusse, héritage de la période soviétique... Mais tous ceux qui n'ont pas obtenu leur passeport estonien seront cette fois interdits de vote... Les explications de notre correspondante dans la région Marielle Vitureau. La chronique musique de Vincent Théval À cheval entre la Serbie et la Californie, la musicienne Ana Popovic.
Les vendanges, la récolte des olives ou des fruits et légumes, l'agriculture espagnole a recours à des dizaines de milliers de travailleurs saisonniers d'origine immigrée. Mais la mise en place de nouveaux contrats de quatre mois pour des étrangers qui viennent sur la péninsule et qui repartent ensuite chez eux, vient compliquer la donne. Pour tous les intérimaires étrangers, déjà sur place, souvent sans papiers, il s'agit ni plus ni moins d'une mise en concurrence qui vient les précariser un peu plus. Reportage à Lleida en Catalogne signé Elise Gazengel. La transparence des comptes des élus suédois À l'heure de l'épilogue de l'affaire Sarkozy, et des fonds libyens... Alors que l'ex-président français doit rejoindre sa cellule de prison lundi prochain (20 octobre 2025) à la Santé après sa condamnation pour association de malfaiteurs... Quid de la transparence des élus politiques chez nos voisins ? En Suède, elle est exemplaire, elle est même inscrite dans la Constitution... Certes, la justice estime qu'on peut encore améliorer le contrôle du financement des partis... mais comme l'a constaté notre correspondante Ottilia Ferey, n'importe quel citoyen peut d'un simple coup de fil consulter les comptes et les déclarations de ses élus. En Estonie, le vote russe en question On vote pour les municipales ce week end en Estonie... le plus septentrional des pays baltes partage une de ses frontières avec la Russie... il abrite aussi une importante minorité russe et biélorusse, héritage de la période soviétique... Mais tous ceux qui n'ont pas obtenu leur passeport estonien seront cette fois interdits de vote... Les explications de notre correspondante dans la région Marielle Vitureau. La chronique musique de Vincent Théval À cheval entre la Serbie et la Californie, la musicienne Ana Popovic.
Plongez dans la traque de Mohammed Merah, l'homme derrière une série d'attentats qui ont bouleversé la France en 2012. Jeune délinquant radicalisé, il bascule dans une spirale de violence qui va le mener jusqu'à commettre l'irréparable. Assassinat de militaires, attaque d'une école juive, meurtres d'enfants… L'onde de choc est immense. Pendant plusieurs jours, une chasse à l'homme se déploie à Toulouse et Montauban. Entre la peur, la sidération et la détermination des forces de l'ordre, se dessine le portrait d'un individu insaisissable, qui choisit la violence comme ultime langage. Les meurtres des militaires De retour du Pakistan, Mohammed Merah trompe la vigilance du renseignement français, qui le croit inoffensif. En secret, il prépare sa mission : acheter des armes, un gilet pare-balles et un scooter T-Max. Le 11 mars 2012, il abat un premier militaire à Toulouse, puis deux autres à Montauban. Tandis que la police cherche encore un lien entre les victimes, Merah continue de semer la mort. Le “tueur au scooter” est désormais lancé dans une série meurtrière qui terrorise la France. Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : génération No Future (1/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : un coup de maître (2/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : la fuite en Espagne (3/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : se rendre pour en finir (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Lola Berthet Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En Espagne, pour pallier la pénurie de main-d'œuvre dans certains secteurs, le gouvernement autorise les entreprises à embaucher des étrangers dans leur pays d'origine pour travailler quelques mois avant de repartir. À Lleida, en Catalogne, l'arrivée de ces travailleurs temporaires contentent les agriculteurs, tandis que les travailleurs immigrés saisonniers résidant en Espagne se plaignent de voir leurs emplois menacés. Une mise en concurrence qui passe mal. Le reportage de notre correspondante à Barcelone est à retrouver dans son intégralité sur le site de RFI dans le podcast Accent d'Europe. À lire aussiEspagne: vers une régularisation de près de 500 000 personnes en situation irrégulière
Plongez dans la traque de Mohammed Merah, l'homme derrière une série d'attentats qui ont bouleversé la France en 2012. Jeune délinquant radicalisé, il bascule dans une spirale de violence qui va le mener jusqu'à commettre l'irréparable. Assassinat de militaires, attaque d'une école juive, meurtres d'enfants… L'onde de choc est immense. Pendant plusieurs jours, une chasse à l'homme se déploie à Toulouse et Montauban. Entre la peur, la sidération et la détermination des forces de l'ordre, se dessine le portrait d'un individu insaisissable, qui choisit la violence comme ultime langage. Les voyages à la rencontre des “frères” Mohammed Merah, enfant violent et livré à lui-même, grandit dans un climat familial explosif avant de sombrer dans la délinquance. Après plusieurs séjours en prison, il se radicalise, fasciné par son frère Abdelkader et par le djihad. Entre 2010 et 2011, il voyage en Algérie, en Syrie et jusqu'en Afghanistan, espérant rejoindre les talibans. Surveillé par les services français, il parvient pourtant à disparaître des radars. Quelques mois plus tard, son nom marquera l'une des plus sombres affaires terroristes de France. Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : génération No Future (1/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : un coup de maître (2/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : la fuite en Espagne (3/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : se rendre pour en finir (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Lola Berthet Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:02:58 - Le monde à l'endroit - Pour la troisième année consécutive, le gouvernement va reconduire les dépenses de l'année précédente. Plutôt que de faire voter un nouveau budget par les députés. Une situation dont nous pourrions nous inspirer ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Suite et peut-être fin, de l’interview de Stéphane Oiry, mais avant on a démarré avec la version animée de « Black Dynamite », Camera Silens, Foutre et Kidnap. On y ajoute La Souris Déglinguée et les Trotskids, pour faire une mini session Euthanasie records. Place ensuite aux Ladazz (et aux Sonics). Direction l’Espagne avec Decibelios, Paralisis Permanente […] L'article Maggot Brain – Qui Sont Les Héros Du Peuple Vol. 3 est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
« Monsieur le président sortez la tête haute ! ». C'est le titre de la couverture du Point cette semaine. Selon le magazine, c'est un triple effondrement qui se joue en ce moment : économique, social et politique, et seule une démission et une présidentielle anticipée en mai 2026 pourraient permettre de sortir ce cette crise. « Aujourd'hui, le président de la République concentre tous les pouvoirs mais n'en exerce aucun » écrit un avocat essayiste, « Emmanuel Macron parade et pérore mais n'agit pas, chef d'un État obèse et impuissant dont la faillite financière s'affirme comme un risque existentiel pour notre pays ». L'essayiste attire notamment l'attention sur deux choses : d'abord, la France n'a plus aujourd'hui ni gouvernement pour conduire la politique de la nation, ni de Parlement pour voter les lois et contrôler l'exécutif. Une présidentielle en mai 2026 laisserait le temps nécessaire pour travailler sur des projets crédibles pour relever le pays. En résumé, pour Le Point : Emmanuel Macron « doit partir et laisser les français reconstruire ce qu'il a détruit ». Le magazine Marianne, consacre aussi un dossier entier sur Macron cette semaine, et le surnomme « Le Forcené de l'Élysée ». Il décrit un président qui perd la raison et qui est surtout « désynchronisé ». Ce qui faisait sa force - rester calme dans la tempête - est devenu sa faille... « Glorieuses ou désastreuses, les crises sont son décor préféré : Macron aime quand l'Histoire se referme sur lui. Sa présidence n'est plus une fonction, mais une identité (...). Il ne démissionnera pas : ce serait abolir la tension sans laquelle il ne respire pas. (...) Certains rois n'ont eu d'autre projet que d'être rois. Emmanuel Macron est de ceux-là. Reste la question : à quoi bon ? » Et puis cette autre interrogation qui ressort : « Et si nous arrêtions de nous regarder le nombril ? » demande le directeur de la rédaction de L'Express dans un Edito. Il décrit : « Au Portugal, en Grèce, en Espagne ou en Italie, les mêmes maux ont semé les mêmes doutes. Fin de la comparaison. Car de Madrid à Athènes en passant par Rome ou Lisbonne, les gouvernements ont su établir - parfois dans la douleur - les bases du redressement. Suivons leur exemple, avant que, faute d'action, les portes du pouvoir s'ouvrent aux extrêmes ». La priorité, c'est donc de « relever la tête, d'adopter un budget et de redonner aux français l'envie du politique. Retrouver de la grandeur d'âme, celle qui a prévalu en juillet 2024 » au moment des JO. Le vainqueur du Vendée Globe 2024 Charlie Dalin en lutte contre un cancer C'est « le Destin » qui se joue diront certains... « La Force du Destin » c'est d'ailleurs le nom d'un livre qui fait parler : celui du vainqueur du Vendée Globe 2024 - Charlie Dalin. Dans un portrait plein d'espoir dans le Nouvel Obs, que le navigateur se livre : il raconte son combat contre le cancer, à 41 ans, et comment il a pu gagner le Vendée Globe, tout en luttant contre la maladie : une tumeur gastro intestinale. Les premiers symptômes remontent à 2023 avec « des maux de ventre, qui passent avec un Spasfon, mais reviennent » et des douleurs qui s'intensifient et qui persistent. Charlie Dalin constate dans la foulée qu'il a perdu 4 ou 5 kilos. Après des analyses, un médecin lui annonce que sa tumeur mesure 15 centimètres. Il en informe son équipe et son partenaire - la Macif. « Il y a vingt ans on en mourrait » raconte-t-il « ça me glace rien que d'en parler ». Son traitement consiste à avaler un comprimé par jour, et passer la douleur, la course en solitaire finit par s'inviter dans son esprit. « Le 10 Novembre 2024, il est sur la ligne de départ ». Il se livre : « C'était inespéré ! Je pense que j'étais le plus détendus des 40 candidats, tellement j'étais simplement heureux d'être là ». La suite on la connaît : la victoire, mais l'euphorie est de courte durée, car la tumeur a regrossi pendant la course. Opéré en Mars, le cancer semble revenir, mais un autre traitement est proposé à Charlie Dalin. Aujourd'hui, son état est stable. Et comme beaucoup de malades il « a appris à vivre, au jour le jour ». L'art africain contemporain, un intérêt et des prix en hausse Et après ce beau portrait, direction justement les galeries d'art. Cette semaine dans l'Express, l'Art africain contemporain est mis en valeur au sens propre comme au sens figuré. À l'image de l'immensité du continent Africain, les artistes sont nombreux, tout comme l'offre... Collage, dessin, gouache, peinture, textile, matériau de récupération et photos abondent au cœur de cet art. « L'art contemporain est essentiellement figuratif » explique une spécialiste d'Artcurial dans les colonnes de l'Express : « La représentation de l'homme, la femme et des enfants est partout présente dans les tableaux et les photographies » mais, « Leur image est originale. Les artistes s'inspirent des canons occidentaux de la peinture ancienne pour les retranscrire à la mode africaine ». Et tout ça attire les curieux, les amateurs et les collectionneurs d'art. Un intérêt verni d'une hausse des prix. La palette financière est variée comme les couleurs : à partir de quelques milliers d'euros pour des belles pièces comme celles de l'Ivoirien Saint-Etienne Yeanzi. Et ça peut aller jusqu'à 30 000 à 100 000 euros pour des peintres reconnus comme le Congolais Chéri Samba ou l'Ivoirien Aboudia. Un conseil, si vous voulez investir : mieux vaut miser sur des artistes « présents dans les musées et les fondations privées » car « leur production devrait se valoriser au fil du temps ».
[Spécial les femmes traquées] Première diffusion : juillet 2024 Dans cette saison de la Traque, (re)découvrez une histoire, prête à vous entraîner dans l'exploration d'un parcours criminel, saisissant. Retraçons ensemble l'une des traques les plus sensationnelles de l'Histoire, celle de Phoolan Devi. Évoluant dans le système des castes indiennes, Phoolan n'est pas une fille comme les autres. Elle ne veut pas être soumise aux hommes. Pour elle, ce n'est pas une option, et elle devient très vite la cible d'esprits mal intentionnés, déchaînant sur elle une violence inhumaine. Arriver à l'âge adulte, c'est là que Phoolan décide de mettre en place sa vengeance et de soutenir les classes populaires indiennes. Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : génération No Future (1/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : un coup de maître (2/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : la fuite en Espagne (3/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : se rendre pour en finir (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Mehdi Bayad Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Mathew Roques Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Première diffusion : avril 2025 Dans cette saison de La Traque, (re)découvrez le destin hors norme de Bruno Sulak, braqueur au charme ravageur, ancien légionnaire devenu figure mythique du grand banditisme des années 80. Avec une élégance rare et un code d'honneur bien à lui, il orchestrera des braquages spectaculaires, sans jamais tirer une balle. Mais derrière l'image romanesque du gentleman cambrioleur, se cache une cavale haletante, des évasions audacieuses et une traque implacable menée par les forces de l'ordre. Qui était vraiment Bruno Sulak ? Un héros moderne, ou un criminel insaisissable ? Une évasion qui tourne au drame En février 1984, Bruno Sulak, prépare une nouvelle évasion depuis la prison de Fleury-Mérogis avec l'aide de son ami Steve. Leur plan consiste à utiliser un hélicoptère pour s'échapper, mais la situation prend une tournure tragique lorsque Steve est abattu lors d'une fusillade à l'aérodrome. Sulak, dévasté par la perte de son frère d'armes, traverse une période de doute et de révolte. Le braqueur, déterminé malgré tout, se lance dans une nouvelle tentative d'évasion, avec l'aide de complices à l'intérieur même de la prison… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : génération No Future (1/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : un coup de maître (2/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : la fuite en Espagne (3/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : se rendre pour en finir (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Première diffusion : avril 2025 Dans cette saison de La Traque, (re)découvrez le destin hors norme de Bruno Sulak, braqueur au charme ravageur, ancien légionnaire devenu figure mythique du grand banditisme des années 80. Avec une élégance rare et un code d'honneur bien à lui, il orchestrera des braquages spectaculaires, sans jamais tirer une balle. Mais derrière l'image romanesque du gentleman cambrioleur, se cache une cavale haletante, des évasions audacieuses et une traque implacable menée par les forces de l'ordre. Qui était vraiment Bruno Sulak ? Un héros moderne, ou un criminel insaisissable ? Des braquages spectaculaires Bruno Sulak délaisse les supermarchés pour braquer les bijouteries, avec audace, style et une certaine idée de justice sociale. Ses coups d'éclat se multiplient, jusqu'au sommet avec Cartier à Cannes. Provocateur, charmeur, il flirte avec la police, appelant même son poursuivant après un braquage. Mais son besoin de défi le pousse trop loin. En 1984, une bête erreur à la frontière va mettre fin à sa cavale… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : génération No Future (1/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : un coup de maître (2/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : la fuite en Espagne (3/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : se rendre pour en finir (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Première diffusion : avril 2025 Dans cette saison de La Traque, (re)découvrez le destin hors norme de Bruno Sulak, braqueur au charme ravageur, ancien légionnaire devenu figure mythique du grand banditisme des années 80. Avec une élégance rare et un code d'honneur bien à lui, il orchestrera des braquages spectaculaires, sans jamais tirer une balle. Mais derrière l'image romanesque du gentleman cambrioleur, se cache une cavale haletante, des évasions audacieuses et une traque implacable menée par les forces de l'ordre. Qui était vraiment Bruno Sulak ? Un héros moderne, ou un criminel insaisissable ? Un voyou et un flic Évadé de la prison d'Albi, Sulak reprend sa cavale, finance sa fuite par des braquages et tombe amoureux de Thalie. Il organise une évasion spectaculaire à Montpellier, multiplie les coups dans toute la France et devient l'ennemi public n°1. Toujours non-violent, il refuse de tuer, même quand un braquage tourne mal. Capturé en 1982, il coopère avec le commissaire Moréas, dans un face-à-face marqué par le respect. Mais Sulak prévient : il tentera de s'évader à nouveau, et il tiendra parole… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : génération No Future (1/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : un coup de maître (2/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : la fuite en Espagne (3/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : se rendre pour en finir (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Nous retrouvons l'astrophysicienne Yaël Nazé, qui nous raconte les grandes expéditions des astronomes. Pour explorer le ciel, les planètes et la Terre, certains se sont lancés dans des quêtes passionnantes mais parfois très risquées. Avec elle, nous suivons les pas du jeune François Arago qui part mesurer l'arc du méridien terrestre en Espagne. Harry St John Philby qui brave la chaleur du désert pour découvrir par hasard des cratères de météorites… Mais aujourd'hui, l'aventure astronomique se limite-t-elle à « apporter une tasse à la machine à café le matin » ? Sujets traités : ciel, Cosmos, astronomes, François Arago,Yaël Nazé, Harry St John Philby, météorites… Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vagues de chaleur extrême et mégafeux, l'été 2025 a donné un nouvel aperçu des effets du changement climatique en Europe. Un scénario amené à se répéter à l'avenir, d'autant plus que l'Europe est le continent qui se réchauffe le plus vite, selon un rapport de l'ONU et de l'Union européenne. Un constat qui oblige les pouvoirs publics à trouver des solutions avec des mesures de prévention contre les incendies ou les inondations, la mise en place de «refuges climatiques» en cas de forte chaleur, ou encore la construction d'infrastructures adaptées. Mais si les conséquences côté climat sont déjà bien documentées pour les prochaines décennies, quelles seront les conséquences de la multiplication des évènements climatiques extrêmes sur la société ? Travail, transport, famille... dans quelles mesures le changement climatique bouleversera les sociétés européennes ? Avec : • Nathanaël Wallenhorst, professeur à l'Université Catholique de l'Ouest, docteur en Sciences de l'Environnement et du Cimat, en Science de l'Éducation et en Science Politique. Auteur de 2049 - Ce que le climat va faire à l'Europe (Seuil, 2025). Un entretien avec Elise Gazengel, correspondante de RFI à Barcelone, en Espagne, marquée par les catastrophes ces dernières années. En fin d'émission, une interview de Catalina Vargas, directrice de l'ONG Care en Colombie, de passage en France, réalisée par Tom Malki. La Colombie traverse actuellement une crise humanitaire historique. Le pays est en proie à une guerre des gangs et l'ONG internationale Care estime qu'au moins 7 millions de personnes sur les 52 millions d'habitants ont un besoin vital d'accéder à de l'aide humanitaire, principalement les femmes et les réfugiés. Une aide humanitaire drastiquement réduite par la baisse de la participation américaine décidée par Donald Trump. Catalina Vargas, directrice de Care Colombie, s'inquiète que l'Union européenne suive ce chemin. Elle raconte, au micro de Tom Malki, l'importance de ces aides pour les populations vulnérables. Programmation musicale : ► Big Three - Stand High Patrol ► Jelely - Sabrina.
Vagues de chaleur extrême et mégafeux, l'été 2025 a donné un nouvel aperçu des effets du changement climatique en Europe. Un scénario amené à se répéter à l'avenir, d'autant plus que l'Europe est le continent qui se réchauffe le plus vite, selon un rapport de l'ONU et de l'Union européenne. Un constat qui oblige les pouvoirs publics à trouver des solutions avec des mesures de prévention contre les incendies ou les inondations, la mise en place de «refuges climatiques» en cas de forte chaleur, ou encore la construction d'infrastructures adaptées. Mais si les conséquences côté climat sont déjà bien documentées pour les prochaines décennies, quelles seront les conséquences de la multiplication des évènements climatiques extrêmes sur la société ? Travail, transport, famille... dans quelles mesures le changement climatique bouleversera les sociétés européennes ? Avec : • Nathanaël Wallenhorst, professeur à l'Université Catholique de l'Ouest, docteur en Sciences de l'Environnement et du Cimat, en Science de l'Éducation et en Science Politique. Auteur de 2049 - Ce que le climat va faire à l'Europe (Seuil, 2025). Un entretien avec Elise Gazengel, correspondante de RFI à Barcelone, en Espagne, marquée par les catastrophes ces dernières années. En fin d'émission, une interview de Catalina Vargas, directrice de l'ONG Care en Colombie, de passage en France, réalisée par Tom Malki. La Colombie traverse actuellement une crise humanitaire historique. Le pays est en proie à une guerre des gangs et l'ONG internationale Care estime qu'au moins 7 millions de personnes sur les 52 millions d'habitants ont un besoin vital d'accéder à de l'aide humanitaire, principalement les femmes et les réfugiés. Une aide humanitaire drastiquement réduite par la baisse de la participation américaine décidée par Donald Trump. Catalina Vargas, directrice de Care Colombie, s'inquiète que l'Union européenne suive ce chemin. Elle raconte, au micro de Tom Malki, l'importance de ces aides pour les populations vulnérables. Programmation musicale : ► Big Three - Stand High Patrol ► Jelely - Sabrina.
L'info du matin - Grégory Ascher et Justine Salmon ont parlé d'une nouvelle révolution du travail : les chaussons au bureau ! Le winner du jour - À Valence, en Espagne, deux stagiaires du permis se rendent à leur stage... en voiture, sans permis. - Le nouveau Prix Nobel de médecine 2025 est actuellement en pleine randonnée, sans réseau : il n'est toujours pas au courant de sa récompense ! Le flashback du jour - Janvier 2007 : Aaron sort son premier album avec le titre culte "U-Turn (Lili)". La même année, Sylvester Stallone fait ses adieux à la boxe avec "Rocky Balboa". Les savoirs inutiles - Jeanne Barret a été la première femme à faire le tour du monde, à la fin du XVIIIe siècle. Déguisée en homme, elle embarque avec l'expédition de Bougainville en 1766 ! La chanson du jour - Coldplay "Speed of Sound" Les 3 choses à savoir Qu'est-ce qu'on demande ? - Après la bande-son de la vie de Greg créée par Janis, l'IA pop rock de l'émission, Justine a eu droit à la sienne ce matin ! Le jeu surprise (Ni oui ni non) - Guillaume de Bussy-Saint-Georges (vers Paris) gagne un bon d'achat de 2 000 € valable chez Belambra Clubs. La banque RTL2 - Chrystelle de Mions (vers Lyon) repart avec le vinyle "Zen" (édition 30e anniversaire) de Zazie. - Mélanie de Bruz (vers Rennes) remporte également le vinyle "Zen" de Zazie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Première diffusion : avril 2025 Dans cette saison de La Traque, (re)découvrez le destin hors norme de Bruno Sulak, braqueur au charme ravageur, ancien légionnaire devenu figure mythique du grand banditisme des années 80. Avec une élégance rare et un code d'honneur bien à lui, il orchestrera des braquages spectaculaires, sans jamais tirer une balle. Mais derrière l'image romanesque du gentleman cambrioleur, se cache une cavale haletante, des évasions audacieuses et une traque implacable menée par les forces de l'ordre. Qui était vraiment Bruno Sulak ? Un héros moderne, ou un criminel insaisissable ? De la légion à la prison Dans la nuit du 18 mars 1985, Bruno Sulak tente une évasion spectaculaire de la prison de Fleury-Mérogis, avec la complicité de deux hommes infiltrés dans l'administration. Tout est prévu au millimètre… jusqu'à ce qu'une porte fermée fasse tout basculer. Quelques minutes plus tard, son corps est retrouvé en bas du bâtiment. Accident ou bavure ? Retour sur le parcours hors norme d'un braqueur au code d'honneur bien à lui… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : génération No Future (1/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : un coup de maître (2/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : la fuite en Espagne (3/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : se rendre pour en finir (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Sà comprendo débutants - Podcast pour apprendre l'espagnol
Aujourd'hui tout le monde te parle sur internet de comment "réussir tes objectifs" en espagnol.Mais comment les définir de façon concrète? Et surtout, comment les atteindre?Dans l'épisode de la semaine je partage avec toi un extrait de la session de coaching linguistique que j'ai animée dernièrement avec mes élèves. Tu vas comprendre quels sont les pièges à éviter pour que tes objectifs ne se transforment pas en "telenovela" et garder la motivation.
Caroline Michel-Aguirre est journaliste à L'Obs et co-autrice, avec Matthieu Aron, du livre choc Le Grand Détournement (éditions Allary). Un livre d'enquête d'intérêt public, au sens le plus noble du terme, qui révèle avec rigueur et pédagogie ce que l'on préfère souvent taire : l'État français verse chaque année entre 211 et 270 milliards d'euros d'aides aux entreprises… sans que ces aides ne soient ni encadrées, ni évaluées, ni même réellement connues du grand public.Je le dis tout de suite, l'idée est évidemment de soutenir les entreprises et les entrepreneurs mais qui comment et pourquoi? C'est le sujet de cet épisode car vous allez voir que ce n'est pas très clair.J'ai voulu consacrer deux épisodes à ce sujet majeur car il éclaire à lui seul une part de notre fonctionnement économique, fiscal et démocratique. Une somme colossale d'argent public est redistribuée, parfois à des entreprises florissantes, sans aucun contrôle de retour à l'intérêt collectif. Cela interroge profondément notre rapport à la justice sociale, à l'efficacité économique, mais surtout à la transparence républicaine.Dans cet échange dense, passionnant et engagé, j'ai interrogé Caroline sur les résultats accablants de leur enquête, mais aussi sur la manière dont les entreprises concernées – parfois les plus grandes – arrivent à ne pas payer d'impôts en France, tout en percevant des centaines de millions d'euros d'aides publiques. STMicroelectronics, par exemple, a reçu 487 millions d'euros en 2023 tout en ne payant que 100 000 euros d'impôts en France cette même année. Légal ? Oui. Juste ? Pas sûr.Et pourtant je pense que cette société est notre seul rempart Européen sur les processeurs.Nous avons parlé de l'opacité volontaire de ces dispositifs, de l'absence de ligne budgétaire « aides aux entreprises » dans les comptes de l'État, de la manière dont ces aides échappent au débat public. Caroline souligne que « ce qu'on ne nomme pas ne peut être discuté ». Et c'est là tout le nœud du problème : l'ignorance collective autour d'un sujet pourtant fondamental. Il ne s'agit pas ici d'être "contre les entreprises", mais de reposer les termes du contrat social, de remettre des conditions là où il n'y en a plus, de redonner du sens à l'utilisation de l'argent public.Nous avons aussi discuté de la politique de l'offre menée depuis plus de 15 ans, de la promesse du "ruissellement" qui n'a jamais eu lieu, des effets pervers d'un système où les très riches optimisent tout, pendant que les classes moyennes et populaires s'appauvrissent. Le taux d'épargne explose… mais la pauvreté aussi. Le tout, sur fond de désindustrialisation assumée dans les années 90, où la France a choisi de garder « les cerveaux » tout en envoyant les usines ailleurs – avec les conséquences que l'on connaît aujourd'hui.Mais cet épisode, comme le livre, n'est pas seulement un constat accablant. C'est un outil. Un outil pour comprendre, pour discuter, pour voter, pour interpeller ses représentants politiques. Caroline rappelle qu'en Espagne ou en Italie, les aides publiques sont conditionnées : si vous supprimez des emplois, vous remboursez. Pourquoi pas chez nous ? Par manque de volonté politique, sans doute.Ce que je retiens de notre échange, c'est cette invitation à la lucidité et à l'action citoyenne. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer, non pas en criant au scandale, mais en nous informant, en lisant les programmes politiques, en posant les bonnes questions aux élus. L'argent public n'est pas abstrait. C'est notre argent. Il doit être utilisé avec rigueur, justice et clarté.Un grand merci à Caroline pour son courage, sa clarté, et pour ce travail salutaire. Écoutez, partagez, armez-vous intellectuellement. Ce que vous allez entendre pourrait bien changer votre regard sur l'économie française.5 citations marquantes« On ne peut pas discuter ce qu'on ne nomme pas. »« Optimiser, c'est légal. Mais est-ce pour autant légitime ? »« La politique de l'offre n'a pas ruisselé. Elle a enrichi ceux qui n'en avaient pas besoin. »« Ce n'est pas aux entreprises qu'il faut en vouloir, c'est aux décideurs publics. »« Le débat public, le projet collectif, c'est notre seule porte de sortie. »10 questions structurées posées pendant l'interviewPourquoi ce chiffre de 270 milliards d'aides publiques n'est-il pas un scandale d'État ?Comment expliquer le silence des médias et des politiques sur ce sujet ?Quelles ont été les conclusions de la commission d'enquête sénatoriale ?Pourquoi les aides ne sont-elles pas conditionnées à des résultats économiques ou sociaux ?Comment se fait-il que des entreprises comme STMicro payent si peu d'impôts en France ?Est-ce qu'un remboursement des aides par les entreprises bénéficiaires est envisageable ?Comment d'autres pays comme l'Italie ou l'Espagne gèrent-ils ce type d'aide ?Pourquoi la politique de l'offre n'a-t-elle pas fonctionné ?Que répondre à l'argument de l'exil fiscal des ultra-riches ?Comment réindustrialiser la France avec une vraie vision politique ?Timestamps clés optimisés pour YouTube (jusqu'à 40'24)00:00 – Introduction de la seconde partie et rappel du contexte01:00 – La commission d'enquête et ses résultats02:50 – Pourquoi ce sujet reste tabou politiquement04:30 – Le discours manichéen sur les aides aux entreprises08:55 – Cas STMicroelectronics : aides massives, impôts dérisoires11:00 – Peut-on demander aux entreprises de rembourser ?12:50 – L'exemple de la commande publique comme levier économique14:32 – Aides aux multinationales vs tissu local : un débat d'efficacité17:30 – L'exemple Sanofi et la question d'indépendance industrielle20:00 – L'origine du capitalisme et l'échec du ruissellement22:15 – Explosion de la pauvreté malgré la baisse du chômage24:00 – Injustice fiscale et optimisation des ultra-riches26:30 – Exil fiscal : un faux problème ?30:00 – La dépense publique, un moteur économique33:00 – LVMH, luxe et dépendance à la consommation locale36:00 – L'échec de la modération salariale et de la désindustrialisation38:10 – L'illusion d'une industrie propre et technologique40:00 – Pourquoi la réindustrialisation nécessite une vision politique Suggestion d'autres épisodes à écouter : #363 La France dans le chaos mondial avec David Baverez (partie 1) (https://audmns.com/xuhWtBm) #351 Pourquoi ne peut-on plus s'en sortir en travaillant? (partie 1) avec Antoine Foucher (https://audmns.com/chQnSYy) #281 Comprendre l'effondrement des classes moyennes et populaires avec Esther Duflo (https://audmns.com/WthucwC)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Caroline Michel-Aguirre est journaliste à L'Obs et co-autrice, avec Matthieu Aron, du livre choc Le Grand Détournement (éditions Allary). Un livre d'enquête d'intérêt public, au sens le plus noble du terme, qui révèle avec rigueur et pédagogie ce que l'on préfère souvent taire : l'État français verse chaque année entre 211 et 270 milliards d'euros d'aides aux entreprises… sans que ces aides ne soient ni encadrées, ni évaluées, ni même réellement connues du grand public.Je le dis tout de suite, l'idée est évidemment de soutenir les entreprises et les entrepreneurs mais qui comment et pourquoi? C'est le sujet de cet épisode car vous allez voir que ce n'est pas très clair.J'ai voulu consacrer deux épisodes à ce sujet majeur car il éclaire à lui seul une part de notre fonctionnement économique, fiscal et démocratique. Une somme colossale d'argent public est redistribuée, parfois à des entreprises florissantes, sans aucun contrôle de retour à l'intérêt collectif. Cela interroge profondément notre rapport à la justice sociale, à l'efficacité économique, mais surtout à la transparence républicaine.Dans cet échange dense, passionnant et engagé, j'ai interrogé Caroline sur les résultats accablants de leur enquête, mais aussi sur la manière dont les entreprises concernées – parfois les plus grandes – arrivent à ne pas payer d'impôts en France, tout en percevant des centaines de millions d'euros d'aides publiques. STMicroelectronics, par exemple, a reçu 487 millions d'euros en 2023 tout en ne payant que 100 000 euros d'impôts en France cette même année. Légal ? Oui. Juste ? Pas sûr.Et pourtant je pense que cette société est notre seul rempart Européen sur les processeurs.Nous avons parlé de l'opacité volontaire de ces dispositifs, de l'absence de ligne budgétaire « aides aux entreprises » dans les comptes de l'État, de la manière dont ces aides échappent au débat public. Caroline souligne que « ce qu'on ne nomme pas ne peut être discuté ». Et c'est là tout le nœud du problème : l'ignorance collective autour d'un sujet pourtant fondamental. Il ne s'agit pas ici d'être "contre les entreprises", mais de reposer les termes du contrat social, de remettre des conditions là où il n'y en a plus, de redonner du sens à l'utilisation de l'argent public.Nous avons aussi discuté de la politique de l'offre menée depuis plus de 15 ans, de la promesse du "ruissellement" qui n'a jamais eu lieu, des effets pervers d'un système où les très riches optimisent tout, pendant que les classes moyennes et populaires s'appauvrissent. Le taux d'épargne explose… mais la pauvreté aussi. Le tout, sur fond de désindustrialisation assumée dans les années 90, où la France a choisi de garder « les cerveaux » tout en envoyant les usines ailleurs – avec les conséquences que l'on connaît aujourd'hui.Mais cet épisode, comme le livre, n'est pas seulement un constat accablant. C'est un outil. Un outil pour comprendre, pour discuter, pour voter, pour interpeller ses représentants politiques. Caroline rappelle qu'en Espagne ou en Italie, les aides publiques sont conditionnées : si vous supprimez des emplois, vous remboursez. Pourquoi pas chez nous ? Par manque de volonté politique, sans doute.Ce que je retiens de notre échange, c'est cette invitation à la lucidité et à l'action citoyenne. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer, non pas en criant au scandale, mais en nous informant, en lisant les programmes politiques, en posant les bonnes questions aux élus. L'argent public n'est pas abstrait. C'est notre argent. Il doit être utilisé avec rigueur, justice et clarté.Un grand merci à Caroline pour son courage, sa clarté, et pour ce travail salutaire. Écoutez, partagez, armez-vous intellectuellement. Ce que vous allez entendre pourrait bien changer votre regard sur l'économie française.5 citations marquantes« On ne peut pas discuter ce qu'on ne nomme pas. »« Optimiser, c'est légal. Mais est-ce pour autant légitime ? »« La politique de l'offre n'a pas ruisselé. Elle a enrichi ceux qui n'en avaient pas besoin. »« Ce n'est pas aux entreprises qu'il faut en vouloir, c'est aux décideurs publics. »« Le débat public, le projet collectif, c'est notre seule porte de sortie. »10 questions structurées posées pendant l'interviewPourquoi ce chiffre de 270 milliards d'aides publiques n'est-il pas un scandale d'État ?Comment expliquer le silence des médias et des politiques sur ce sujet ?Quelles ont été les conclusions de la commission d'enquête sénatoriale ?Pourquoi les aides ne sont-elles pas conditionnées à des résultats économiques ou sociaux ?Comment se fait-il que des entreprises comme STMicro payent si peu d'impôts en France ?Est-ce qu'un remboursement des aides par les entreprises bénéficiaires est envisageable ?Comment d'autres pays comme l'Italie ou l'Espagne gèrent-ils ce type d'aide ?Pourquoi la politique de l'offre n'a-t-elle pas fonctionné ?Que répondre à l'argument de l'exil fiscal des ultra-riches ?Comment réindustrialiser la France avec une vraie vision politique ?Timestamps clés optimisés pour YouTube (jusqu'à 40'24)00:00 – Introduction de la seconde partie et rappel du contexte01:00 – La commission d'enquête et ses résultats02:50 – Pourquoi ce sujet reste tabou politiquement04:30 – Le discours manichéen sur les aides aux entreprises08:55 – Cas STMicroelectronics : aides massives, impôts dérisoires11:00 – Peut-on demander aux entreprises de rembourser ?12:50 – L'exemple de la commande publique comme levier économique14:32 – Aides aux multinationales vs tissu local : un débat d'efficacité17:30 – L'exemple Sanofi et la question d'indépendance industrielle20:00 – L'origine du capitalisme et l'échec du ruissellement22:15 – Explosion de la pauvreté malgré la baisse du chômage24:00 – Injustice fiscale et optimisation des ultra-riches26:30 – Exil fiscal : un faux problème ?30:00 – La dépense publique, un moteur économique33:00 – LVMH, luxe et dépendance à la consommation locale36:00 – L'échec de la modération salariale et de la désindustrialisation38:10 – L'illusion d'une industrie propre et technologique40:00 – Pourquoi la réindustrialisation nécessite une vision politiqueHébergé par Audiomeans. 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L'histoire de la clémentine ressemble à un conte fruité, né au croisement de la science, du hasard et de la passion botanique. Elle commence en 1902, dans un orphelinat agricole tenu par les Frères de l'Annonciation, près d'Oran, en Algérie alors française. Le responsable des lieux, le frère Clément Rodier, moine d'origine alsacienne, s'intéresse depuis longtemps à l'agriculture et à l'amélioration des cultures fruitières. Curieux, il multiplie les expérimentations dans le verger de l'orphelinat.Un jour, en observant des plants d'agrumes, il découvre un arbre étrange. Celui-ci, issu vraisemblablement d'un croisement naturel entre un mandarinier et un oranger doux, porte des fruits petits, ronds, à la peau fine et à la chair sucrée. Contrairement aux mandarines classiques, ils sont presque sans pépins. Le frère Clément comprend vite qu'il tient là une découverte précieuse, facile à cultiver et surtout très appréciée des enfants de l'orphelinat. On baptise ce nouveau fruit « clémentine », en hommage à son découvreur.L'innovation tombe à point nommé. À l'époque, la mandarine, bien que populaire, est jugée trop acide et pleine de graines, ce qui limite sa consommation. La clémentine, elle, se pèle facilement, ne laisse pas de jus collant sur les doigts et plaît aux plus jeunes comme aux adultes. Sa douceur et sa praticité la rendent rapidement irrésistible.Dès les années 1920, la culture de la clémentine se répand dans toute l'Algérie, puis en Corse, au Maroc et en Espagne. Après la Seconde Guerre mondiale, elle conquiert la France métropolitaine, devenant un fruit d'hiver emblématique. Dans les années 1960, la Corse en fait même une spécialité locale, donnant naissance à l'appellation « clémentine de Corse », très recherchée pour sa qualité.Aujourd'hui, la clémentine est produite sur tous les continents, des vergers méditerranéens aux plantations de Californie et d'Afrique du Sud. Mais son origine reste profondément franco-algérienne, née de l'observation attentive d'un moine qui voulait nourrir au mieux les enfants d'un orphelinat.Ce qui frappe dans cette histoire, c'est la rencontre entre le hasard biologique et la curiosité humaine. Sans le regard passionné du frère Clément, ce croisement naturel aurait pu passer inaperçu. Sa découverte illustre la manière dont l'agriculture, parfois, se réinvente grâce à des figures modestes, éloignées des laboratoires mais proches de la terre.La clémentine n'est donc pas seulement un fruit d'hiver que l'on déguste à Noël. Elle est le symbole discret d'une invention née dans un coin de verger algérien, devenue en un siècle un véritable patrimoine mondial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 26 septembre 2025 avec Philippine Robert, journaliste économique au Point, et auteure de "faut-il avoir peur de la dette ?" (éditions du Rocher)Dans une note mise en ligne le mercredi 24 septembre, la banque européenne invite les particuliers à conserver un peu de cash à leur domicile, afin de faire face aux potentielles crises à l'avenir. "Gardez votre calme et conservez de l'argent liquide". Voici le titre de la note publiée par la Banque centrale européenne (BCE), mercredi 24 septembre. Les Européens sont invités à avoir un peu de cash à leur domicile pour faire face aux potentielles crises qui pourraient survenir à l'avenir. Parmi les crises prises en exemple, la crise de la dette grecque, la guerre en Ukraine, ou encore la grande panne d'électricité en Espagne.Une étude de la BCE qui survient alors que la dette publique de la France s'est alourdie de près de 71 milliards d'euros au deuxième trimestre, à 3.416 milliards, selon l'Insee. Elle atteint 115,6 % du PIB et va continuer de s'accroître pendant plusieurs années. Des chiffres qui interviennent alors que Sébastien Lecornu, nommé depuis 17 jours, n'a toujours pas formé de gouvernement, et que les syndicats ont annoncé une mobilisation jeudi prochain, et les patrons le 13 octobre.Philippine Robert est journaliste spécialiste de l'économie à l'hebdomadaire Le Point, et auteure de "Faut-il avoir peur de la dette", publié aux éditions du Rocher. Elle nous expliquera pourquoi les Européens sont invités à se préparer en cas de crise. Elle reviendra aussi sur la dette française, qui atteint un record, hors périodes de guerre. Faut-il s'en inquiéter ? L'instabilité politique actuelle est-elle un facteur aggravant ?
La Turquie serait-elle en train de connaître un épisode tardif de la vague #MeToo, ce vaste mouvement de libération de la parole des femmes démarré dans le milieu du cinéma aux États-Unis en 2017 ? Le mouvement féministe turc est puissant et a gagné en popularité avec les réseaux sociaux. Les nouvelles générations, très connectées, s'inspirent de ce qui se passe à l'étranger. Depuis un mois, une vague de milliers de dénonciations sur les réseaux sociaux révèle plusieurs dizaines de noms de personnalités connues et d'anonymes dans les milieux artistiques et académiques. Le phénomène relance la réflexion sur la gestion des violences sexistes et sexuelles au sein des organisations de défense des droits des femmes. Reportage à Ankara de notre correspondante, Messages graveleux, gestes déplacés répétés jusqu'à des cas de viols par soumission chimique... Chaque jour charrie son lot de témoignages et vient ajouter de nouveaux noms à la liste des hommes accusés de violences sexistes et sexuelles. Ce sont plus de 5 000 posts qui ont été partagés sur les réseaux sociaux en une dizaine de jours, d'après les statistiques du réseau X. Des personnalités du monde de l'art, des milieux universitaires et de la société civile sont au cœur du scandale. Alors, plusieurs institutions culturelles, chaînes de télévision et plateformes de diffusion ont annoncé rompre leurs contrats avec les hommes accusés. Medine Aybar, 29 ans, travaille dans le secteur du cinéma et de la publicité. Elle a choisi de partager sur les réseaux sociaux le harcèlement d'un de ses anciens patrons. Militante féministe, elle décrypte les mécanismes d'impunité qui règne dans son secteur professionnel : « J'ai commencé par lire les posts de dénonciations sur les photographes de mode, en lisant, j'ai tout de suite fait le parallèle avec mes propres expériences, alors je me suis mise à écrire et à partager aussi ce que j'avais vécu. » À écouter aussiMeToo: des affaires emblématiques en Suède, Espagne, Afrique du Sud et Japon Les dynamiques propres à l'industrie du cinéma rendent les dénonciations extrêmement risquées pour les carrières, mais elle a reçu de nombreux messages de soutien de la part de collègues : « J'ai eu des coups de fil de la part de personnes du secteur que j'aime beaucoup, qui m'ont dit "on te suit et on voit ce que tu publies" et s'ils m'appellent, c'est parce qu'ils savent que plein de gens du secteur pourraient me menacer de perdre du travail, ou faire pression sur moi de plein de manières différentes. » Témoigner en ligne : une option pour de nombreuses victimes Forte de cette première initiative, elle a décidé de se mobiliser pour recueillir le plus de témoignages possible et les diffuser de manière anonyme. Car nombre de victimes d'agressions préfèrent partager leurs témoignages sur les réseaux sociaux plutôt que dans les salles d'audience des palais de justice. Begüm Baki est membre de l'Association de lutte contre les violences sexuelles : « Il existe de nombreux obstacles à la dénonciation des violences sexuelles. C'est d'ailleurs pour cela que dans tous les pays, les violences sexuelles sont les crimes les moins rapportés, et en Turquie, malheureusement, c'est très rare. L'absence de mécanismes de soutien, la méconnaissance des droits, le manque d'institutions et l'approche culpabilisante à l'égard des victimes – manifestations du patriarcat et des inégalités de genre – sont particulièrement visibles là où ces inégalités sont les plus profondes. Face à cette réalité, certaines personnes finissent par ressentir le besoin de dire "stop". » Les dénonciations publiées sur les réseaux sociaux feront-elles l'objet d'enquêtes de la part de la justice ? Les avocates des droits des femmes en doutent, mais elles rappellent que les victimes ne sont pas totalement dépourvues. Le principe de « primauté de la parole de la victime » a été maintes fois validé par les différentes instances de justice et donne espoir de voir punir les auteurs de violences dont les noms sont désormais connus de tous.
Frédéric Gallego a récemment remporté le championnat du monde de Paella, à Valence, en Espagne ! Il était ce 22 septembre au téléphone des "Grosses Têtes". Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.