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durée : 01:41:19 - Live à Fip - Nous recevons en session live Yazz Ahmed, Aziz Sahmaoui & Eric Longsworth, et Natacha Atlas & Samy Bishai en direct de la 18e édition du festival montpelliérain.
Para quienes aún no han decidido si comenzar el día o la noche, esta selección de música a la manera clásica, sin palabras, ni solución de continuidad, para empezar el año. Con Matthieu Saglio, Trevor Kowalski, Werner Haas, Jean-Michel Blais, Jay-Jay Johanson, Umitaro Abe, Helen Jane Long Hélène Grimaud, Nitin Sawhney, Natacha Atlas & Samy Bishai, Nina Miranda o Judee Sill. Escuchar audio
Natacha Atlas présente son nouvel album The Inner & The Outer (Wise Music Publishing 2021). Comme pour de nombreux artistes, le monde de Natacha Atlas s'est figé en mars 2020. Elle qui devait présenter au monde et sur scène son dernier album Strange Days paru en novembre 2019, un titre particulièrement annonciateur de la situation que nous vivons toutes et tous actuellement, s'est vue confinée en plein vol. The Inner & The Outer est une réflexion mais aussi une réponse au bouleversement que notre monde vit depuis de longs mois. Cela faisait longtemps que Natacha voulait revenir aux musiques électroniques, parallèlement à ses multiples expérimentations dans le jazz et les musiques arabes. Longtemps qu'elle voulait explorer d'autres manières de partager avec les artistes qu'elle aime. Il n'est certes pas surprenant qu'elle ait voulu travailler sur ce projet avec Samy Bishai, son partenaire musical (et de vie) depuis plus de dix ans. Compositeur, musicien et arrangeur brillant, ce dernier évolue avec une aisance incroyable entre les mondes de la pop, de la world, de l'électronique, du jazz, de la musique classique ou arabe. Samy a toujours navigué à la pointe de la musique électronique et sa sensibilité lui a permis d'appréhender la conception sonore et la programmation de l'EP en totale harmonie avec l'univers de Natacha. Tout a commencé avec The Outer, réaction immédiate à ce qui tombait sur le monde, traduction directe des émotions ressenties, collectivement et personnellement. Manifestations de peur, de méfiance, de colère, d'inconfort dans un monde où l'on ne sait plus faire confiance à ses propres repères. Les sons se font angulaires, inquiétants, dissonants. Avec l'éloignement, le choix de travailler avec le beatboxer Jason Singh sur The Outer était devenu une évidence pour Natacha. Elle connaissait et aimait son travail depuis de nombreuses années et les deux artistes qui s'admirent mutuellement, ont souvent évoqué leur souhait de créer quelque chose ensemble. The Outer a été le parfait point de rencontre. Une expérience tellement intense et enrichissante que Natacha a très vite ressenti le besoin de de créer, d'explorer à nouveau telle une réponse plus mesurée qui transcende l'immédiateté et le trouble. The Inner est né. Pour Natacha, "The Inner est un état émotionnel et contemplatif qui se tourne vers l'espérance, une révélation, un éveil, qui se connecte à une vérité intemporelle et universelle évoquée par les sages et philosophes à travers le monde et l'histoire". The Inner est un moyen de commencer à apprivoiser ses émotions, une manière de guérir, une manière de se détacher des évènements extérieurs. S'attacher la participation de Yazz Ahmed à ce titre s'est avéré naturelle pour Natacha. Les deux artistes se vouent une vraie admiration depuis des années. Le jeu subtil, presque fragile de la bugliste anglo-bahreïnienne, adepte d'un certain jazz arabe psychédélique apporte beaucoup d'intensité à l'intimité du morceau. Musicalement, ce titre est devenu un morceau aux multiples ramifications, Natacha et Samy n'ont pu s'empêcher de s'aventurer dans des variations et déclinaisons de ce thème. The Inner Dimension est un écho aux exercices quotidiens de respiration et de méditation de Natacha. Il n'est pas étonnant qu'elle ait toujours voulu s'aventurer dans la création d'une musique plus méditative. Les remixes Inner Stardust et Inner Sunset résonnent comme l'espoir d'un retour à la normale, un retour à certaines expériences sociales et humaines. On se prend à rêver d'un verre tout en contemplant un coucher de soleil sur un roof top à Los Angeles. Natacha Atlas, titres joués à l'antenne The Outer voir le clip The Inner Oum Kalthoum Ghannili Shway Shway Inner Sunset The Inner Dimension Puis, nous recevons Anna Majidson dans la #SessionLive qui présente son 1er EP solo Mixtape Telecom Feat.November Ultra, Jeune Faune, Noraa, Khieu (Dist. The Orchard 2021). Échappée du duo R&B Haute, révélé par une session COLORS mémorable fin 2017, l'une des plus visionnées du studio berlinois, la compositrice, chanteuse et multi-instrumentiste franco-américaine Anna Majidson entame un nouveau chapitre de sa carrière.Sur ce premier EP solo, Mixtape Telecom, Anna Majidson révèle une dérive pop charmeuse aux atours plus folk qu'à son habitude, proche de ses racines outre-Atlantique. Sur ce nouveau terrain de jeu, la chanteuse ouvre une parenthèse musicale plus épurée, patiemment affinée, au service d'une musique à la spiritualité et l'émotion jamais feintes. Au détour d'une année 2020 chaotique, se retrouver dans une bulle de créativité sans idées préconçues aura été l'une des composantes essentielles du quotidien de nombre de musiciens. Anna Majidson ne fait pas exception : dès le printemps 2020, elle s'échappe aux confins d'une campagne anglaise où elle s'appliquera à découvrir patiemment l'instrument au cœur de ce premier EP solo, une mandoline. Comme une transition vers une musique plus légère mais profonde, plus personnelle aussi, c'est armée de cet instrument inusuel dans son espace musical qu'Anna Majidson va composer ce qui deviendra Mixtape Telecom. Une parfaite transition entre la dynamique de groupe au sein de feu son duo Haute et les promesses d'une exploration musicale en solitaire. Née dans une famille de musiciens, élevée entre la France et les États-Unis dont son père est originaire, Anna s'applique à travailler la basse, la guitare et le piano dès son plus jeune âge, dans la plus pure tradition familiale. En 2014, elle rencontre à Montréal le producteur Blasé, avec qui elle forme le duo Haute. Portés entre autres par leur single Shut Me Down, qui totalise plus de 20 millions de vues sur Youtube, poussés par une session COLORS largement remarquée, tous deux se retrouvent en première partie d'Angèle à l'Olympia au printemps 2019, avant la sortie de leur album éponyme fin 2020. Anna Majidson, de son côté, s'est retrouvée en featuring aux côtés de certaines de ses idoles musicales : Seu Jorge en 2018 et Macy Gray en 2020. Alternant entre chants anglais et français, à l'image de sa double culture, Anna Majidson va puiser cette fois dans une partie de ses influences américaines, résolument country et bluegrass, pour explorer un son à la direction plus pop qu'avec Haute, où l'esprit d'un R&B au groove proéminent et à la production résolument moderne s'imposait de fait. Sur Mixtape Telecom, Anna Majidson retrouve le sens premier de mélodies charmeuses et d'univers où la nostalgie affleure à chaque recoin de morceaux aux structures tour à tour ingénieuses et évidentes. Dans un geste à la pureté simple recherchée, Anna Majidson accueille les contributions de qualité d'invités internationaux : les Français November Ultra et Jeune Faune, la chanteuse allemande Noraa et l'Américaine Khieu. Titres interprétés par Anna Majidson à RFI Wayside Live RFI voir le clip Dreaming extrait de l'EP Mixtape Telecom Echo Live RFI voir le clip Swim Live RFI Son Mathias Taylor. → vidéo Anna Majidson Recorded at the Greasy Records by Marcus Linon With Max Baby ℗ & © C'est la Vie Films. + bonus track Kasai Allstars "Kasai". (Rediffusion).
Natacha Atlas présente son nouvel album The Inner & The Outer (Wise Music Publishing 2021). Comme pour de nombreux artistes, le monde de Natacha Atlas s'est figé en mars 2020. Elle qui devait présenter au monde et sur scène son dernier album Strange Days paru en novembre 2019, un titre particulièrement annonciateur de la situation que nous vivons toutes et tous actuellement, s’est vue confinée en plein vol. The Inner & The Outer est une réflexion mais aussi une réponse au bouleversement que notre monde vit depuis de longs mois. Cela faisait longtemps que Natacha voulait revenir aux musiques électroniques, parallèlement à ses multiples expérimentations dans le jazz et les musiques arabes. Longtemps qu’elle voulait explorer d’autres manières de partager avec les artistes qu’elle aime. Il n’est certes pas surprenant qu'elle ait voulu travailler sur ce projet avec Samy Bishai, son partenaire musical (et de vie) depuis plus de dix ans. Compositeur, musicien et arrangeur brillant, ce dernier évolue avec une aisance incroyable entre les mondes de la pop, de la world, de l'électronique, du jazz, de la musique classique ou arabe. Samy a toujours navigué à la pointe de la musique électronique et sa sensibilité lui a permis d’appréhender la conception sonore et la programmation de l’EP en totale harmonie avec l’univers de Natacha. Tout a commencé avec The Outer, réaction immédiate à ce qui tombait sur le monde, traduction directe des émotions ressenties, collectivement et personnellement. Manifestations de peur, de méfiance, de colère, d’inconfort dans un monde où l’on ne sait plus faire confiance à ses propres repères. Les sons se font angulaires, inquiétants, dissonants. Avec l’éloignement, le choix de travailler avec le beatboxer Jason Singh sur The Outer était devenu une évidence pour Natacha. Elle connaissait et aimait son travail depuis de nombreuses années et les deux artistes qui s'admirent mutuellement, ont souvent évoqué leur souhait de créer quelque chose ensemble. The Outer a été le parfait point de rencontre. Une expérience tellement intense et enrichissante que Natacha a très vite ressenti le besoin de de créer, d’explorer à nouveau telle une réponse plus mesurée qui transcende l’immédiateté et le trouble. The Inner est né. Pour Natacha, "The Inner est un état émotionnel et contemplatif qui se tourne vers l’espérance, une révélation, un éveil, qui se connecte à une vérité intemporelle et universelle évoquée par les sages et philosophes à travers le monde et l'histoire". The Inner est un moyen de commencer à apprivoiser ses émotions, une manière de guérir, une manière de se détacher des évènements extérieurs. S’attacher la participation de Yazz Ahmed à ce titre s’est avéré naturelle pour Natacha. Les deux artistes se vouent une vraie admiration depuis des années. Le jeu subtil, presque fragile de la bugliste anglo-bahreïnienne, adepte d’un certain jazz arabe psychédélique apporte beaucoup d’intensité à l’intimité du morceau. Musicalement, ce titre est devenu un morceau aux multiples ramifications, Natacha et Samy n’ont pu s’empêcher de s’aventurer dans des variations et déclinaisons de ce thème. The Inner Dimension est un écho aux exercices quotidiens de respiration et de méditation de Natacha. Il n'est pas étonnant qu'elle ait toujours voulu s’aventurer dans la création d’une musique plus méditative. Les remixes Inner Stardust et Inner Sunset résonnent comme l’espoir d’un retour à la normale, un retour à certaines expériences sociales et humaines. On se prend à rêver d’un verre tout en contemplant un coucher de soleil sur un roof top à Los Angeles. Natacha Atlas, titres joués à l’antenne The Outer voir le clip The Inner Oum Kalthoum Ghannili Shway Shway Inner Sunset The Inner Dimension Puis, nous recevons Anna Majidson dans la #SessionLive qui présente son 1er EP solo Mixtape Telecom Feat.November Ultra, Jeune Faune, Noraa, Khieu (Dist. The Orchard 2021). Échappée du duo R&B Haute, révélé par une session COLORS mémorable fin 2017, l’une des plus visionnées du studio berlinois, la compositrice, chanteuse et multi-instrumentiste franco-américaine Anna Majidson entame un nouveau chapitre de sa carrière.Sur ce premier EP solo, Mixtape Telecom, Anna Majidson révèle une dérive pop charmeuse aux atours plus folk qu’à son habitude, proche de ses racines outre-Atlantique. Sur ce nouveau terrain de jeu, la chanteuse ouvre une parenthèse musicale plus épurée, patiemment affinée, au service d’une musique à la spiritualité et l’émotion jamais feintes. Au détour d’une année 2020 chaotique, se retrouver dans une bulle de créativité sans idées préconçues aura été l’une des composantes essentielles du quotidien de nombre de musiciens. Anna Majidson ne fait pas exception : dès le printemps 2020, elle s’échappe aux confins d’une campagne anglaise où elle s’appliquera à découvrir patiemment l’instrument au cœur de ce premier EP solo, une mandoline. Comme une transition vers une musique plus légère mais profonde, plus personnelle aussi, c’est armée de cet instrument inusuel dans son espace musical qu’Anna Majidson va composer ce qui deviendra Mixtape Telecom. Une parfaite transition entre la dynamique de groupe au sein de feu son duo Haute et les promesses d’une exploration musicale en solitaire. Née dans une famille de musiciens, élevée entre la France et les États-Unis dont son père est originaire, Anna s’applique à travailler la basse, la guitare et le piano dès son plus jeune âge, dans la plus pure tradition familiale. En 2014, elle rencontre à Montréal le producteur Blasé, avec qui elle forme le duo Haute. Portés entre autres par leur single Shut Me Down, qui totalise plus de 20 millions de vues sur Youtube, poussés par une session COLORS largement remarquée, tous deux se retrouvent en première partie d’Angèle à l’Olympia au printemps 2019, avant la sortie de leur album éponyme fin 2020. Anna Majidson, de son côté, s’est retrouvée en featuring aux côtés de certaines de ses idoles musicales : Seu Jorge en 2018 et Macy Gray en 2020. Alternant entre chants anglais et français, à l’image de sa double culture, Anna Majidson va puiser cette fois dans une partie de ses influences américaines, résolument country et bluegrass, pour explorer un son à la direction plus pop qu’avec Haute, où l’esprit d’un R&B au groove proéminent et à la production résolument moderne s’imposait de fait. Sur Mixtape Telecom, Anna Majidson retrouve le sens premier de mélodies charmeuses et d’univers où la nostalgie affleure à chaque recoin de morceaux aux structures tour à tour ingénieuses et évidentes. Dans un geste à la pureté simple recherchée, Anna Majidson accueille les contributions de qualité d’invités internationaux : les Français November Ultra et Jeune Faune, la chanteuse allemande Noraa et l’Américaine Khieu. Titres interprétés par Anna Majidson à RFI Wayside Live RFI voir le clip Dreaming extrait de l’EP Mixtape Telecom Echo Live RFI voir le clip Swim Live RFI Son Mathias Taylor. → vidéo Anna Majidson Recorded at the Greasy Records by Marcus Linon With Max Baby ℗ & © C'est la Vie Films. + bonus track Kasai Allstars "Kasai".
Natacha Atlas began exploring jazz and Middle Eastern melodies on her 2015 album Myriad Road with Franco-Lebanese trumpeter Ibrahim Maalouf. She goes one step further on Strange Days, co-written and produced with violinist Samy Bishai. An accomplishment for the vocalist at the height of her talents, but who says she couldn't have done it without Bishai. "It's probably the most accomplished album and all the most accomplished albums I’ve made have been with Samy Bishai," Atlas tells us just ahead of the album launch at the Bal Blomet in Paris. "I’ve learned more about musical theory with Samy because he was more classically trained than I was. There’s lots of things that I can do on this album that I could not have done 10 years previously." Both artists are Anglo-Egyptian and share a love of the Arabic language. Bishai admits it was challenging bringing jazz and Arabic music together. "On the surface they’re really incompatible," he says. "Arabic music is largely modal and uses lots of untempered scales that have quarter tones in them which makes it very difficult to make harmonies around them. Whereas jazz is largely obsessed with harmony." He says not only did Atlas rise to the challenge "she surprised me with just how good she was". Atlas and Bishai wrote the album together "throwing ideas backwards and forwards". They're extremely complicit, completing one anothers' thoughts and phrases as they talk. On stage, notably with dystopian love songs like Min Baad, it's hard to decipher who is pulling the (heart)strings. The album benefits from other first-rate musical support with Hayden Powell (trumpet and flugelhorn), Robinson Khoury (trombone), Alcyona Mick (piano), Andy Hamill (double bass), Asaf Sirkis (drums) Laurie Lowe (drums) and guests Joss Stone, Tanya Wells and Sofiane Saidi. Bishai has described the album as a "darkly dystopian Arabic-infused jazz fantasy" a way of avoiding pigeon-holing their oevure. Is it jazz, world music, world jazz, modern Arabic? Who cares. It makes for a great listening experience. To find out more about where the dystopia lies, the influence of Fairuz and the Rahbani Brothers and making bridges between Arabic music and jazz, listen to the interview. You might also care to subscribe to the podcast. Strange Days is out on Whirlwind Recordings. Follow Natacha Atlas on facebook, official website here.
Natacha Atlas began exploring jazz and Middle Eastern melodies on her 2015 album Myriad Road with Franco-Lebanese trumpeter Ibrahim Maalouf. She goes one step further on Strange Days, co-written and produced with violinist Samy Bishai. An accomplishment for the vocalist at the height of her talents, but who says she couldn't have done it without Bishai. "It's probably the most accomplished album and all the most accomplished albums I've made have been with Samy Bishai," Atlas tells us just ahead of the album launch at the Bal Blomet in Paris. "I've learned more about musical theory with Samy because he was more classically trained than I was. There's lots of things that I can do on this album that I could not have done 10 years previously." Both artists are Anglo-Egyptian and share a love of the Arabic language. Bishai admits it was challenging bringing jazz and Arabic music together. "On the surface they're really incompatible," he says. "Arabic music is largely modal and uses lots of untempered scales that have quarter tones in them which makes it very difficult to make harmonies around them. Whereas jazz is largely obsessed with harmony." He says not only did Atlas rise to the challenge "she surprised me with just how good she was". Atlas and Bishai wrote the album together "throwing ideas backwards and forwards". They're extremely complicit, completing one anothers' thoughts and phrases as they talk. On stage, notably with dystopian love songs like Min Baad, it's hard to decipher who is pulling the (heart)strings. The album benefits from other first-rate musical support with Hayden Powell (trumpet and flugelhorn), Robinson Khoury (trombone), Alcyona Mick (piano), Andy Hamill (double bass), Asaf Sirkis (drums) Laurie Lowe (drums) and guests Joss Stone, Tanya Wells and Sofiane Saidi. Bishai has described the album as a "darkly dystopian Arabic-infused jazz fantasy" a way of avoiding pigeon-holing their oevure. Is it jazz, world music, world jazz, modern Arabic? Who cares. It makes for a great listening experience. To find out more about where the dystopia lies, the influence of Fairuz and the Rahbani Brothers and making bridges between Arabic music and jazz, listen to the interview. You might also care to subscribe to the podcast. Strange Days is out on Whirlwind Recordings. Follow Natacha Atlas on facebook, official website here.
Natacha Atlas - Yalla Chant Edit By Petko Turner Most of Natacha Atlas' earlier albums were produced by Tim Whelan and Hamilton Lee from Transglobal Underground. Diaspora (1995), Halim (1997) (in honour of Egyptian singer Abdel Halim Hafez), Gedida (1998) and Ayeshteni (2001). Atlas has always spoken her mind about the way both she and Transglobal Underground were seen by the UK press back in the late 90s/early 2000. "Someone from the New Musical Express rang us about a feature we're to do with them and said 'We don't want it to be about the multi-cultural angle'. In other words that fad is over. And I'm personally insulted... what other angle is there for us?! I get sick of it all." In 1999, Atlas collaborated with David Arnold on the song "One Brief Moment". The single featured a cover version of the James Bond theme song from the film You Only Live Twice. Two years earlier, Atlas had collaborated with Arnold on the album Shaken and Stirred, recording the song "From Russia with Love" for the eponymous film(originally performed by Matt Monro). Also in 1999, she collaborated with Jean Michel Jarre for the track "C'est La Vie" on his album Métamorphoses. The track was released as a single. In 2003, Atlas provided vocals for the Kolo folk dance song "'Ajde Jano" on Nigel Kennedy and Kroke's album, East Meets East. In 2005, Atlas contributed the song "Just Like A Dream" (from Something Dangerous) to the charity album Voyces United for UNHCR. Her music has been used in a number of soundtracks. Her song "Kidda" was featured on the Sex and the City 2 soundtrack and in the 2005 video game Grand Theft Auto: Liberty City Stories on Radio del Mundo. In 2003, her voice is heard in Hulk in the song "Captured“. Additionally, her song "Bathaddak" is one of the songs included in the 2007 Xbox 360 exclusive video game Project Gotham Racing 4. Her cover of I Put a Spell On You was used in the 2002 film Divine Intervention by Palestinian director Elia Suleiman. Atlas was originally billed to star in and provide the soundtrack to the film Whatever Lola Wants, directed by Nabil Ayouch. However, shooting delays caused Atlas to only be involved in the film's soundtrack. Her song "Gafsa" (Halim, 1997) was used as the main soundtrack during the Korean film Bin-Jip (also known as 3-Iron) (2004) by Kim Ki-Duk. She participated in the piece "Light of Life (Ibelin Reprise)" for the soundtrack of Ridley Scott's Kingdom of Heaven. In 2007, Atlas collaborated with Belinda Carlisle for Belinda's seventh album Voila. She contributed additional vocals on songs "Ma Jeunesse Fout Le Camp," "La Vie En Rose", "Bonnie et Clyde" and "Des Ronds Dans L'Eau." Voila was released via Rykodisc in the U.K. on 5 February 2007 and in the U.S. the following day. The 2007 film Brick Lane features four songs with vocals by Atlas, "Adam's Lullaby", "Running Through the Night", "Love Blossoms" and "Rite of Passage". On 23 May 2008 Atlas released a new album, Ana Hina, which was well received by critics. In 2008, two of Atlas' songs, "Kidda" and "Ghanwa Bossanova", were used in Shamim Sarif's romantic comedy about two women, I Can't Think Straight. In 2008, she sang lead in the song "Habibe" from Peter Gabriel's long-awaited album and project, Big Blue Ball. On 20 September 2010 Atlas released Mounqaliba. Co-produced by Samy Bishai, it explored classical instrumentation, jazz and traditional Arabic styles and was inspired by the poems of Indian poet Rabindranath Tagore. She is also composing the music for Francoise Charpat's upcoming film. In May 2013, Natacha Atlas released Expressions: Live in Toulouse, an album which showcased her expressive voice using largely orchestral arrangements augmented by Middle Eastern percussion.
This show contains an interview with Samy Bishai & Caul Grant (Campaign for Truth and Justice). It also features music from Esperanza Spalding and Natasha Atlas amongst others. Intro contains exerts of speechess, read by Danny Glover and Josh Brolin. Esperanza Spalding tracks... 1: Humpty Dumpty 2: The Peacocks Natasha Atlas tracks... 1: Riverman 2: Batkallim 3: Makaan All music and content retains the copyright of the respective artist, unless indicated. Produced @ Merlin Studios, London.
PROPA-GHANDI MEETS MADERA X Joining MADERA today is the living legend that is AKI NAWAZ, free spirit, FUN-DA -MENTAL band leader and head honcho of the World Dance defining label NATION RECORDS. "Feel free to really grill drill kill me with questions if you wish - I enjoy it like that", he said. So we did. Sort of. With questions put forward by ex label mates NATACHA ATLAS, GUY MORLEY (Yam Yam), TIM WHELAN (Transglobal Underground) & NICK DUBBULAH (Dub Colossus), some cud was chewed, some sparks did fly, but most importantly, some home truths were delivered. Respect ...