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durée : 00:02:21 - Le billet sciences - Ils sont des centaines de milliers à suivre les pérégrinations du sous-marin "Bastian" dans les profondeurs de l'océan Atlantique sud. Il s'agit pourtant d'une opération scientifique assez classique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Nous sommes en 1542, au cœur de l'Amérique du sud. Deux conquistadors, Gonzalo Pizarro et Francisco de Orellana, tentent de trouver une nouvelle route vers l'Inde, au-delà de la gigantesque barrière des Andes. Leur quête se terminera par un échec et les contacts avec les populations indigènes seront la plupart du temps sanglants. En quête d'un mythique Eldorado, les conquistadors rencontrent de farouches guerrières et baptise l'immense fleuve sur lequel ils naviguent « Amazone ». L'Amazone qui draine 40 % du continent sud-américain. Le fleuve prend sa source dans les Andes, traverse le Pérou, la Colombie et le Brésil, et se jette dans l'océan Atlantique au niveau de l'équateur. Partons sur les traces de Gonzalo Pizzaro et Francisco de Orellana. Invité : Jean-Marie Warêgne « Francisco de Orellana, découvreur de l'Amazone » ; éd.de l'Harmattan Sujets traités : fleuve, Amazone, conquistadors, Gonzalo Pizarro, Francisco de Orellana, Andes, Equateur, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Un incendie a ravagé un gîte accueillant des personnes en situation de handicap dans le sud d'Angoulême, faisant au moins 5 morts et 4 blessés.Un accord commercial a été conclu entre l'Union Européenne et les États-Unis, fixant les droits de douane à 15% sur les produits européens exportés outre-Atlantique.La France souhaite convaincre d'autres pays européens de reconnaître l'existence d'un État palestinien lors d'une conférence de l'ONU.Le retour des punaises de lit est un problème d'actualité, avec des conseils pour éviter leur propagation.La météo reste capricieuse avec un risque élevé d'incendies de forêt dans le sud-est de la France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que certains espéraient un sursaut industriel, l'Europe semble au contraire s'enfoncer dans une nouvelle phase de désindustrialisation. Faiblesse de l'investissement en R&D, coût élevé de l'énergie, déficit de compétences scientifiques, concurrence féroce de la Chine et des pays d'Europe centrale, sans oublier la pression américaine pour relocaliser les productions outre-Atlantique : sommes-nous en train d'assister à un déclin industriel irréversible ? L'analyse de Patrick Artus, conseiller économique d'Ossiam. Ecorama du 22 juillet 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Pour la seconde fois, l'équipe de Tsugi Radio traverse l'Océan Atlantique pour se rendre au Québec pour la 57e édition du Festival d'Été de Québec. Jusqu'à 100 000 festivaliers étaient attendus devant la scène Bell pour des shows grandioses regroupant cette année : Bigflo & Oli, Shania Twain, Don Diablo ou encore Slayer ! Siam Catrain a rencontré les talents émergents de la scène locale et alentours avec Bibi Club, Peter Peter, Corridor, Suray Sertain, Waahli et comment debord ! Merci à toute l'équipe du festival pour l'accueil chaleureux.
Chaque jour, deux chroniqueurs présentent les infos indispensables à connaître en matière de culture : les dernières actus musique, les sorties littéraires ou cinéma, les nouvelles pièces de théâtre et les séries à ne pas manquer… C'est ici !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, deux chroniqueurs présentent les infos indispensables à connaître en matière de culture : les dernières actus musique, les sorties littéraires ou cinéma, les nouvelles pièces de théâtre et les séries à ne pas manquer… C'est ici !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Réuni depuis le 7 juillet à Paris, le comité du patrimoine mondial de l'Unesco a décidé en fin de semaine d'inscrire 26 nouveaux sites sur la liste du patrimoine mondial. Cinq sont africains. Avec pour la première fois, l'inscription d'un lieu bissau-guinéen : l'archipel des Bijagos. Ce site avait déposé sa première candidature en 2012. Pourquoi a-t-il été choisi maintenant ? Les explications de Lazare Eloundou, le directeur du patrimoine mondial de l'Unesco. RFI : Cinq sites africains ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Il y a le paysage culturel du Mont Mulanje au Malawi, les sites archéologiques Diy Gid Biy des monts Mandara au Cameroun, le parc national de Maputo à la frontière entre le Mozambique et l'Afrique du Sud et il y a également ces deux sites bissau-guinéens et sierra-léonais. Est-ce que vous pourriez, rapidement, nous les présenter ? Lazare Eloundou: Oui, tout à fait. Celui de la Sierra Leone est un complexe d'une île de Tiwai et d'une forêt pluviale de Gola. Et la Sierra Leone célèbre son tout premier site sur la liste du patrimoine mondial. Ensuite, il y a le site de la Guinée-Bissau qui est un important écosystème marin de l'archipel des Bijagos, un hotspot tellement important de la biodiversité marine qu'il a aussi rejoint la liste du patrimoine mondial. On doit notamment l'inscription de l'île de Tiwai en Sierra Leone au combat acharné d'un activiste. Est-ce que vous pourriez nous en dire un petit peu plus ? Tommy Garnett est plus qu'un activiste. Il est vraiment un défenseur du patrimoine. Ce combat a commencé il y a plusieurs années après la guerre où il s'est engagé à tout faire pour sauver l'île de Tiwai qui avait été détruite par la guerre. Un travail important s'est fait avec les communautés et plus tard aussi avec le soutien des autorités de Sierra Leone. Pour l'archipel des Bijagos en Guinée-Bissau, ça aura été une longue attente. Le pays avait déposé sa première candidature en 2012... Le travail pour préparer une candidature pour la liste du patrimoine mondial est un travail très sérieux où il faut des données très concrètes. Il se trouve que la Guinée-Bissau a pris un peu de temps déjà parce qu'il lui fallait de l'expertise. Et c'était ça, effectivement, l'une des choses importantes qu'Audrey Azoulay, la directrice générale de l'Unesco, a voulu en faisant de l'Afrique sa priorité depuis 2018. C'est l'expertise : renforcer l'expertise des professionnels africains. C'est ce qui s'est fait en formant des experts de la Guinée-Bissau qui ont pu contribuer à la préparation de ce dossier. Et qui ont pu démontrer que ce lieu important, cet archipel deltaïque actif, le seul de la côte Atlantique africaine, est aussi un lieu important, une halte migratoire la plus importante de l'Afrique de l'Ouest et un lieu de nidification majeur des tortues marines. Ils ont pu le démontrer dans ce dossier. Que vont changer concrètement ces inscriptions pour ces différents sites ? Elles vont changer beaucoup de choses pour les communautés locales. Elles vont certainement contribuer à l'amélioration de leurs conditions de vie, ce qui est important. Mais elles vont aussi permettre à l'Unesco de continuer à former des experts, à fournir de l'assistance internationale, à encourager le tourisme local, mais aussi culturel autour de ces sites. Cela va également contribuer au développement socio-économique de tous ces pays et promouvoir la riche histoire culturelle de tous ces pays. À côté de ces nominations, trois sites africains ont été retirés du patrimoine en péril. C'est le cas notamment de l'ancienne ville de Ghadamès en Libye et des forêts humides de l'Atsinanana à Madagascar. Qu'est-ce qui vous a poussé à faire ces choix ? Il y a un grand travail qui s'est fait. C'est le cas des forêts de l'Atsinanana à Madagascar. Pendant près de quinze ans, l'Unesco et tous les experts ont travaillé pour accompagner les autorités malgaches. Il y a eu des investissements énormes pour lutter contre la déforestation qui avait été observée. Beaucoup d'autres activités qui ont été menées ont fait que l'on peut dire que sur les six composantes qui constituent ces forêts, quatre d'entre elles sont aujourd'hui suffisamment préservées. Les deux autres sont aussi en train de le faire. C'est très encourageant et le Comité du patrimoine mondial a pris tout cela en compte et a considéré que les efforts du gouvernement malgache méritaient que ces sites soient retirés de la liste en péril. Et en plus, nous avons un plan d'action pour les années à venir afin de renforcer ce travail qui a déjà commencé et rendre durable cette décision du patrimoine mondial. À lire aussiSierra Leone: l'île de Tiwai classée par l'Unesco pour sa biodiversité exceptionnelle À lire aussiGuinée-Bissau: l'archipel des Bijagós entre au patrimoine mondial de l'humanité À lire aussiPatrimoine mondial: l'Unesco accélère pour combler le retard de l'Afrique
Dans cette édition :Le Premier ministre François Bayrou va présenter les grandes lignes du budget 2026, qui prévoit 40 milliards d'euros d'économies pour ramener le déficit à 4,6% du PIB.Le président américain Donald Trump change de ton vis-à-vis de la Russie et exige un accord de trêve en Ukraine dans les 50 jours, sous peine de lourdes sanctions douanières.Les autorités intensifient la lutte contre le trafic de mortiers d'artifice, devenus des armes de choix pour s'en prendre aux forces de l'ordre et aux pompiers.Le Tour de France fait une journée de repos après une étape qui a modifié le classement, avec Tadej Pogačar toujours favori malgré la perte de son maillot jaune.La météo est clémente sur le pourtour méditerranéen, avec des températures de l'eau autour de 25°C, mais plus fraîche sur la façade Atlantique et en Manche.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le Premier ministre François Bayrou va présenter les grandes lignes du budget 2026, qui prévoit 40 milliards d'euros d'économies pour ramener le déficit à 4,6% du PIB.Le président américain Donald Trump change de ton vis-à-vis de la Russie et exige un accord de trêve en Ukraine dans les 50 jours, sous peine de lourdes sanctions douanières.Les autorités intensifient la lutte contre le trafic de mortiers d'artifice, devenus des armes de choix pour s'en prendre aux forces de l'ordre et aux pompiers.Le Tour de France fait une journée de repos après une étape qui a modifié le classement, avec Tadej Pogačar toujours favori malgré la perte de son maillot jaune.La météo est clémente sur le pourtour méditerranéen, avec des températures de l'eau autour de 25°C, mais plus fraîche sur la façade Atlantique et en Manche.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les vins du Maroc allient tradition millénaire et savoir-faire moderne, offrant une palette riche et ensoleillée qui reflète la diversité de ses terroirs entre Atlantique, montagnes et désert.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quelques mois après avoir envisagé La Russie de Valdimir Poutine, nous vous proposons en miroir d'envisager un autre sujet de Grand Oral au concours de la fonction publique des dernières années, Les Etats-Unis de Donald Trump. Depuis près d'une décennie, Donald John Trump façonne l'Amérique à son image : pour ses partisans, un bâtisseur ; pour ses adversaires, un déconstructeur. Étoile des plateaux télé devenue 45ᵉ puis 47ᵉ président des États-Unis, il est aujourd'hui l'homme qui bouscule les certitudes occidentales et pousse la première puissance mondiale hors des sentiers multilatéraux. À la tête d'un pays traversé par les doutes sociaux et les colères identitaires, il a replacé Washington au centre des regards depuis le 6 janvier 2021, point de bascule d'une démocratie mise à l'épreuve – et, plus encore, depuis son retour triomphal à la Maison-Blanche le 20 janvier 2025. Mur renforcé à la frontière, tarif douanier universel, purge de l'administration fédérale : chacune de ses décisions secoue le monde, fracture les alliances, divise l'opinion. Tout – ou presque – a été tweeté, filmé, commenté sur le parcours de ce magnat de l'immobilier devenu chef de l'exécutif. Pourtant, c'est bien un État, les États-Unis, cette fédération de cinquante étoiles, qui survivra à Donald Trump, qu'il faut d'abord comprendre – un État et, peut-être surtout, un peuple dont les fractures dessinent déjà l'Amérique de demain. Pour décrypter « Les États-Unis de Trump », j'accueille aujourd'hui Grégory Portais, spécialiste du droit constitutionnel américain et observateur passionné de la vie politique outre-Atlantique. Ensemble, nous remonterons le film du premier mandat avant de plonger dans les six premiers mois de ce second acte hors norme, afin de saisir la logique d'un président qui, plus que jamais, veut écrire l'Histoire en lettres capitales.
Dans cet épisode des Femmes de l'Ouest, nous partons à la rencontre de Louise, créatrice de la marque LOUTY, qui a quitté Paris pour revenir en Bretagne et développer son univers de mode féminine.Louise nous raconte son parcours atypique : issue d'une famille de médecins et pharmaciens, elle a dû convaincre ses parents de la laisser suivre sa passion pour la création textile. Formée à Nantes puis à Paris, elle a travaillé dans différentes marques avant de créer sa première robe en 2016, celle qui deviendra l'iconique "robe Lou" de sa marque.Au fil de cette conversation, Louise partage les hauts et les bas de l'entrepreneuriat : le développement de sa marque de personnalisation textile, l'explosion sur les réseaux sociaux, mais aussi la période difficile où elle a tout arrêté pendant deux ans après avoir eu ses deux filles.Elle nous parle avec sincérité de la difficulté d'articuler maternité et entrepreneuriat, du manque de soutien familial initial, et de cette pression sociale qui pousse à "avoir un vrai travail". Louise évoque aussi sa relation particulière à l'océan Atlantique, cette liberté qu'elle y trouve et qui influence sa créativité.Aujourd'hui installée dans le Finistère, Louise a repris son activité avec un nouvel atelier et développe des projets, notamment une future gamme enfant. Un témoignage inspirant sur l'importance d'écouter sa voix intérieure et de persévérer dans ses rêves.
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Les Sardines (Sardina pilchardus), qui tirent leur nom de l'île de Sardaigne en Italie où elles abondent, sont des petits poissons au ventre argenté et au dos bleuté. On les retrouve en Méditerranée ainsi que dans l'océan Atlantique nord, de l'Irlande aux Açores. Elles forment des bancs compacts, évoluant de 10 à 50 m de profondeur.Les Sardines sont pêchées depuis la préhistoire. Dans la Rome antique, elles pouvaient servir à la réalisation du garum, une sauce accompagnant les plats. Les légionnaires romains en emportaient des séchées lors de leurs campagnes militaires.La surpêche des Sardines a par ailleurs entraîné une forte diminution de leur biomasse. Entre 2006 et 2016, celle-ci a été divisée par trois. Celles qui sont pêchées sont de plus en plus petites.Les grosses Sardines de l'Atlantique s'appellent pilchards. Ce sont ces pilchards qui sont à la base d'une recette fortement appréciée par un certain Gaston Lagaffe : les pilchards à la tomate.L'expression “C'est la sardine qui a bouché le port de Marseille” a pour origine le naufrage d'un trois-mâts, la Sartine, à l'entrée du port. On l'utilise aujourd'hui pour parler d'une histoire qui semble exagérée, à dormir debout, marseillaise quoi;) _______
Stéphane Bern plonge dans le canal du Midi ou plutôt dans l'histoire de ce canal, le plus grand projet d'ingénierie du XVIIe siècle qui a permis de relier l'océan Atlantique à la mer Méditerranée, un projet titanesque sorti de l'imagination d'un certain Pierre-Paul Riquet, soutenu par le roi Louis XIV qui signe là, après Versailles, l'autre grande réalisation de son règne… Qui était Pierre-Paul Riquet ? Comment a-t-il eu l'idée d'un chantier d'une telle ampleur au XVIIème siècle ? En quoi le canal du Midi est-il devenu un point géographique stratégique ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Gérard Crevon, historien, spécialiste du canal du Midi et auteur de "Pierre-Paul Riquet, l'audace et la ténacité" (Editions Vérone) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Pierre-Vincent Letourneau. Journaliste : Clara Leger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stéphane Bern plonge dans le canal du Midi ou plutôt dans l'histoire de ce canal, le plus grand projet d'ingénierie du XVIIe siècle qui a permis de relier l'océan Atlantique à la mer Méditerranée, un projet titanesque sorti de l'imagination d'un certain Pierre-Paul Riquet, soutenu par le roi Louis XIV qui signe là, après Versailles, l'autre grande réalisation de son règne… Qui était Pierre-Paul Riquet ? Comment a-t-il eu l'idée d'un chantier d'une telle ampleur au XVIIème siècle ? En quoi le canal du Midi est-il devenu un point géographique stratégique ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Gérard Crevon, historien, spécialiste du canal du Midi et auteur de "Pierre-Paul Riquet, l'audace et la ténacité" (Editions Vérone) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Pierre-Vincent Letourneau. Journaliste : Clara Leger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voici une question d'actualité qui agite désormais très fort le monde de l'éducation.Avec la montée en puissance de l'intelligence artificielle, cette technologie peut-elle sauver les enseignants d'une charge de travail écrasante ?D'après une étude états-unienne publiée la semaine dernière par Gallup et la Fondation Walton, il y a des raisons d'y croire. Voici trois points à retenir.L'IA bien utilisée assure un gain de temps tout à fait spectaculaireLe premier point c'est que pour les professeurs, l'IA bien utilisée assure un gain de temps tout à fait spectaculaire. Selon le sondage mené auprès de plus de 2200 enseignants des écoles publiques américaines, 30 % utilisent déjà l'IA chaque semaine.Résultat, ces 30 % de professeurs et d'instituteurs jugent économiser, tenez vous bien, près de six heures de travail par semaine. Oui, c'est l'équivalent de six semaines de travail par an !Ce gain, les auteurs de l'étude l'appellent le « dividende de l'IA ». Et idéalement, il permet aux enseignants d'investir ce temps dans un suivi plus personnalisé des élèves, mais aussi une meilleure communication avec les parents, ou encore un accompagnement pédagogique renforcé.L'adoption de l'IA dans le secteur de l'éducation est encore inégaleReste que l'adoption de l'IA par les professionnels de l'enseignement outre-Atlantique est encore inégale.Si 60 % de ces enseignants disent utiliser une forme d'IA, principalement pour préparer des supports, adapter les cours ou corriger des copies, 40 % ne l'utilisent pas toujours.Autre bémol, moins de 20 % d'entre eux déclarent que leur établissement dispose d'une politique claire sur l'usage de l'IA.Les chercheurs notent que sans formation et sans encadrement, ces outils risquent d'être sous-exploités, voire d'accentuer certaines inégalités entre enseignants.Mais que faire de la pensée critique ?Mais c'est peut être le troisième point qui soulève le plus d'inquiétude. Les chercheurs notent que l'usage de plus en plus répandu de l'IA dans les écoles pose la question de l'utilisation de la pensée critique par les enseignants.Si la plupart d'entre eux estiment que l'IA rend leur travail plus efficace, certains s'inquiètent en effet de son incidence sur les capacités d'analyse. Et voici concrètement pourquoi.Un récent rapport du Massachusetts Institute of Technology montre que l'IA réduit les « frictions » dans la recherche de réponses. Mais le prix de cette fluidité fort agréable, c'est la baisse de l'esprit critique des utilisateurs.En clair, les enseignants et les élèves qui utilisent l'IA ont tendance à accepter les réponses des chatbots sans les questionner.Certaines solutions comme l'outil Claude for Education d'Anthropic visent à contrer cette dérive. Mais le débat reste ouvert.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alexandra Laferrière, porte-parole du groupe Lactalis, explique la stratégie d'expansion de Lactalis aux Etats-Unis, après le rachat de General Mills par le groupe. Cela vise à renforcer la présence de Lactalis sur le marché outre-Atlantique et à consolider son leadership mondial dans les produits laitiers. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue dans les Fabuleux Destin, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine, découvrez la mystérieuse histoire du navire marchand Mary-Celeste. Retrouvé intacte au plein milieu de l'océan Atlantique et sans son équipage cette affaire est considérée comme l'un des plus grands mystères de l'histoire maritime. Qu'est-ce qui pourrait expliquer la disparition soudaine de l'équipage, et cela, même alors que le navire n'est pas endommagé...? Plongez au cœur de ce récit et revivez l'incroyable histoire de ce vaisseau fantôme. Une enquête pour la vérité Le capitaine prend une profonde inspiration et prend sa décision. Il se lève de son fauteuil, déterminé il va confier le Mary Celeste à Deveau et Wright, deux autres membres d'équipage les accompagneront. Ces hommes vont remorquer le navire vers Gibraltar, où les autorités peuvent enquêter sur cette étrange découverte… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [SPÉCIALE MUSIQUE] Ray Charles, le génie torturé du blues [SPÉCIALE MUSIQUE] Marvin Gaye, le destin tragique du prince de la soul [SPÉCIALE MUSIQUE] Nina Simone, une vie de lutte et de génie musicale [SPÉCIALE MUSIQUE] Fela Kuti, l'afrobeat comme arme politique Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Production : Bababam Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Bienvenue dans les Fabuleux Destin, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine, découvrez la mystérieuse histoire du navire marchand Mary-Celeste. Retrouvé intacte au plein milieu de l'océan Atlantique et sans son équipage cette affaire est considérée comme l'un des plus grands mystères de l'histoire maritime. Qu'est-ce qui pourrait expliquer la disparition soudaine de l'équipage, et cela, même alors que le navire n'est pas endommagé...? Plongez au cœur de ce récit et revivez l'incroyable histoire de ce vaisseau fantôme. Des disparitions inexplicable Après ce qui semble avoir été une éternité à affronter les caprices de la mer, une lueur d'espoir apparaît à l'aube du 25 novembre. Tandis que les premières lueurs du jour pointent à l'horizon, les contours des Açores se dessinent devant eux. À 8 heures du matin, Benjamin, les mains tremblantes d'épuisement, prend sa plume. Il écrit dans le journal de bord du navire : "Après deux semaines de combat acharné, les Açores pointent enfin à l'horizon. L'équipage est sain et sauf.” Ces mots… seront ces derniers. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [SPÉCIALE MUSIQUE] Ray Charles, le génie torturé du blues [SPÉCIALE MUSIQUE] Marvin Gaye, le destin tragique du prince de la soul [SPÉCIALE MUSIQUE] Nina Simone, une vie de lutte et de génie musicale [SPÉCIALE MUSIQUE] Fela Kuti, l'afrobeat comme arme politique Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Production : Bababam Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Bienvenue dans les Fabuleux Destin, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine, découvrez la mystérieuse histoire du navire marchand Mary-Celeste. Retrouvé intacte au plein milieu de l'océan Atlantique et sans son équipage cette affaire est considérée comme l'un des plus grands mystères de l'histoire maritime. Qu'est-ce qui pourrait expliquer la disparition soudaine de l'équipage, et cela, même alors que le navire n'est pas endommagé...? Plongez au cœur de ce récit et revivez l'incroyable histoire de ce vaisseau fantôme. Des tempêtes cataclysmique Une semaine s'est écoulée depuis le départ du navire. Sarah, pour qui c'est le premier voyage en mer, se sent de plus en plus anxieuse. Les murmures incessants des marins à propos de sa présence sur le bateau l'angoissent. Toutes ces histoires de fantômes et de malédictions, racontées à la tombée de la nuit, lui donnent des insomnies.Il est minuit passé et Sarah ferme les yeux et se blottit dans son lit quand, soudain, le bateau tangue violemment. Le tonnerre gronde, des cris résonnent sur le pont, et la cloche d'urgence sonne à travers le bruit assourdissant de la tempête. Dans cette nuit de chaos, Sarah ne peut s'empêcher de se demander si… Les croyances des marins vont se révéler prophétiques. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [SPÉCIALE MUSIQUE] Ray Charles, le génie torturé du blues [SPÉCIALE MUSIQUE] Marvin Gaye, le destin tragique du prince de la soul [SPÉCIALE MUSIQUE] Nina Simone, une vie de lutte et de génie musicale [SPÉCIALE MUSIQUE] Fela Kuti, l'afrobeat comme arme politique Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Production : Bababam Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Bienvenue dans les Fabuleux Destin, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine, découvrez la mystérieuse histoire du navire marchand Mary-Celeste. Retrouvé intacte au plein milieu de l'océan Atlantique et sans son équipage cette affaire est considérée comme l'un des plus grands mystères de l'histoire maritime. Qu'est-ce qui pourrait expliquer la disparition soudaine de l'équipage, et cela, même alors que le navire n'est pas endommagé...? Plongez au cœur de ce récit et revivez l'incroyable histoire de ce vaisseau fantôme. L'appel de l'océan En octobre 1872, Benjamin prend les commandes du Mary Céleste pour son premier voyage. Pour cette expédition, il doit emmener 1 701 barils d'alcool dénaturé, à Gênes, en Italie. Désireux de ne pas être séparé de sa famille, il organise la venue de sa femme et de sa petite fille à bord.Pour ce voyage, Benjamin choisit son équipe avec le plus grand soin. Il a besoin d'hommes fiables, compétents et dévoués. En tout, il engage sept marins triés sur le volet. Le voyage ne sera pas simple et ils ne sont pas au bout de leurs surprises… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [SPÉCIALE MUSIQUE] Ray Charles, le génie torturé du blues [SPÉCIALE MUSIQUE] Marvin Gaye, le destin tragique du prince de la soul [SPÉCIALE MUSIQUE] Nina Simone, une vie de lutte et de génie musicale [SPÉCIALE MUSIQUE] Fela Kuti, l'afrobeat comme arme politique Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Production : Bababam Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:36:53 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Les 32 pays membres de l'organisation se réunissent ce mardi et mercredi à La Haye, aux Pays-Bas. Face à la menasse russe et au risque de désengagement de Donald Trump en Europe, les Alliés doivent s'accorder sur une hausse inédite de leurs dépenses militaires. - réalisé par : Thomas Lenglain Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:36:53 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Les 32 pays membres de l'organisation se réunissent ce mardi et mercredi à La Haye, aux Pays-Bas. Face à la menasse russe et au risque de désengagement de Donald Trump en Europe, les Alliés doivent s'accorder sur une hausse inédite de leurs dépenses militaires. - réalisé par : Thomas Lenglain
What if cars were more than just a means of transportation, but true works of art? This episode takes you on a journey through the artistic value embedded in automotive design. We unravel the creative process behind some of the most iconic cars and the masterminds like Ettore Bugatti who shaped the automotive world with an artful touch. From the sculptural beauty of the Bugatti Type 57 Atlantique to the harmonious lines of the Ferrari 250 Testarossa, we discuss how these vehicles have transcended their mechanical purpose to become symbols of their time.
Le "paradoxe français" désigne une observation intrigante : les Français, malgré une alimentation riche en graisses saturées (fromages, beurre, charcuterie), ont un taux relativement bas de maladies cardiovasculaires, en comparaison avec d'autres pays occidentaux comme les États-Unis. Cette contradiction apparente a été mise sous les projecteurs aux États-Unis le 17 novembre 1991, lors d'un épisode de l'émission très populaire 60 Minutes diffusée sur CBS. Le segment, intitulé "The French Paradox", présentait l'idée que la consommation régulière de vin rouge par les Français pourrait être la clé de leur bonne santé cardiovasculaire.L'impact de cette émission a été immédiat : selon les données du Wine Market Council, les ventes de vin rouge ont augmenté de 44 % aux États-Unis dans les mois qui ont suivi. En 1992, le vin rouge représentait environ 70 % des nouvelles ventes de vin sur le marché américain, contre seulement 50 % l'année précédente. Certaines marques françaises comme Château Lafite Rothschild ont vu leur popularité exploser, et les importations de vin français ont fortement progressé.Sur le plan scientifique, l'un des principaux promoteurs de ce concept était le chercheur Serge Renaud de l'INSERM à Lyon. Dans un article publié en 1992 dans The Lancet, il avance que la consommation modérée de vin rouge – un à deux verres par jour – pourrait réduire le risque de maladies coronariennes de 40 %. Le vin rouge contient en effet des polyphénols, dont le plus connu est le resvératrol, un antioxydant présent dans la peau du raisin. Des études comme celle de J.P. Fremont (1999, Life Sciences) ont suggéré que le resvératrol inhibe l'agrégation des plaquettes et protège les vaisseaux sanguins.Le "paradoxe français" est alors devenu un argument marketing massif. L'industrie vinicole, en France comme aux États-Unis, s'en est emparée pour promouvoir le vin rouge comme un produit "santé". Cette stratégie a contribué à modifier l'image du vin outre-Atlantique, le faisant passer d'un produit de luxe européen à un choix de consommation perçu comme bénéfique.Cependant, cette idée a été nuancée depuis. En 2018, une méta-analyse majeure publiée dans The Lancet a conclu qu'aucun niveau de consommation d'alcool n'est totalement sans risque. Malgré cela, l'effet du paradoxe français reste un exemple frappant de la manière dont une hypothèse scientifique, relayée par les médias, peut transformer un marché entier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 23/06/2025 L'intelligence artificielle n'est pas notre ennemieLuc Julia est un informaticien spécialiste de l'intelligence artificielle. Depuis plus de 30 ans, il travaille dans les télécommunications et le dialogue homme-machine. D'abord chercheur pour le CNRS, il travaille ensuite pour Samsung et acquiert une certaine notoriété outre-Atlantique pour avoir participé à la création de Siri, l'assistant vocal d'Apple. Depuis 2021, il est de retour dans l'Hexagone après avoir rejoint Renault. Cette année, il publie "IA génératives, pas créatives" (aux éditions Le Cherche Midi), un ouvrage qui dépoussière nos idées reçues sur l'intelligence artificielle. Il y rappelle notamment que les IA ne sont que "des systèmes qui vont "simuler", et c'est là où le mot est important, ce que pourrait faire un cerveau humain". Frappes américaines sur l'Iran : les Américains, maîtres du monde ?"Nous avons conservé l'effet de surprise", s'est targué Dan Caine, chef d'état-major des forces armées américaines. Dans la nuit du 21 au 22 juin, les États-Unis ont procédé au bombardement des sites nucléaires iraniens de Fordo, d'Ispahan et de Natanz. Ils ont utilisé des missiles tirés depuis un sous-marin ainsi que des bombes anti-bunker de 13 tonnes, larguées depuis des bombardiers furtifs B2 partis des États-Unis dans la plus grande discrétion. Selon J.D. Vance, le vice-président américain, l'opération est un "succès militaire spectaculaire", bien que les experts restent prudents quant aux conséquences réelles sur le programme nucléaire iranien. Enfin, à l'occasion des premières images de l'observatoire Vera C. Rubin au Chili, Xavier Mauduit nous raconte la découverte de Neptune au 19e siècle. Marie Bonnisseau nous parle du phénomène "no kids" : dans des restaurants, hôtels et musées, les enfants ne sont plus les bienvenus, car considérés comme trop turbulents. Une tendance qui interroge sur la place des bambins dans la société. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Le "paradoxe français" désigne une observation intrigante : les Français, malgré une alimentation riche en graisses saturées (fromages, beurre, charcuterie), ont un taux relativement bas de maladies cardiovasculaires, en comparaison avec d'autres pays occidentaux comme les États-Unis. Cette contradiction apparente a été mise sous les projecteurs aux États-Unis le 17 novembre 1991, lors d'un épisode de l'émission très populaire 60 Minutes diffusée sur CBS. Le segment, intitulé "The French Paradox", présentait l'idée que la consommation régulière de vin rouge par les Français pourrait être la clé de leur bonne santé cardiovasculaire.L'impact de cette émission a été immédiat : selon les données du Wine Market Council, les ventes de vin rouge ont augmenté de 44 % aux États-Unis dans les mois qui ont suivi. En 1992, le vin rouge représentait environ 70 % des nouvelles ventes de vin sur le marché américain, contre seulement 50 % l'année précédente. Certaines marques françaises comme Château Lafite Rothschild ont vu leur popularité exploser, et les importations de vin français ont fortement progressé.Sur le plan scientifique, l'un des principaux promoteurs de ce concept était le chercheur Serge Renaud de l'INSERM à Lyon. Dans un article publié en 1992 dans The Lancet, il avance que la consommation modérée de vin rouge – un à deux verres par jour – pourrait réduire le risque de maladies coronariennes de 40 %. Le vin rouge contient en effet des polyphénols, dont le plus connu est le resvératrol, un antioxydant présent dans la peau du raisin. Des études comme celle de J.P. Fremont (1999, Life Sciences) ont suggéré que le resvératrol inhibe l'agrégation des plaquettes et protège les vaisseaux sanguins.Le "paradoxe français" est alors devenu un argument marketing massif. L'industrie vinicole, en France comme aux États-Unis, s'en est emparée pour promouvoir le vin rouge comme un produit "santé". Cette stratégie a contribué à modifier l'image du vin outre-Atlantique, le faisant passer d'un produit de luxe européen à un choix de consommation perçu comme bénéfique.Cependant, cette idée a été nuancée fortement depuis. Aujourd'hui on sait que scientifiquement, la consommation modérée d'alcool n'est pas totalement sans risque, même à faibles doses.Citons l'étude de référence : The Lancet, 2018 – Global Burden of Disease StudyIl s'agit de l'une des études les plus vastes jamais réalisées sur le sujet, couvrant plus de 28 millions de personnes dans 195 pays. Elle conclut que le niveau de consommation d'alcool le plus sûr est zéro. Même à faibles doses, l'alcool augmente les risques de certains cancers, de maladies cardiovasculaires et de blessures.Cette étude remet donc totalement en cause l'idée selon laquelle une consommation modérée, comme un verre de vin par jour, pourrait être bénéfique pour la santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Sénégal est un pays maritime, dont plus de 700 km de côte sont largement tournés vers l'océan. Plus qu'un paysage ou une ressource dont on vit, la mer est aussi l'objet de croyances, et source de foi. De notre correspondante à Dakar, De l'eau jusqu'aux cuisses, brosse et savon à la main, Moustapha lave soigneusement un mouton dans l'eau turquoise de l'océan sur les plages du Sénégal. Un rituel tout ce qu'il y a de plus banal pour ce pêcheur de 23 ans. « On est en train de préparer la tabaski, on lave les moutons pour la fête. La mer, ça les protège des bactéries », explique-t-il. Moustapha, qui est né et a grandi dans le village de Ngor, a toujours eu la plage pour jardin, la mer pour horizon et l'océan systématiquement présent pour accompagner les grandes fêtes. « C'est une forme de tradition. Depuis qu'on est tout petit, notre père et notre grand-père faisaient cela avant nous. On met du lait concentré sur la mer pour nos ancêtres », témoigne-t-il. Parmi ces actes sacrés : laver les moutons, verser du lait ou sacrifier un animal dans la mer pour demander la bénédiction de l'océan, entité sacrée, source de vie et de subsistance pour la communauté Lebou qui peuple les côtes sénégalaises. C'est aussi ce qui explique que la confrérie soufie des Layènes, tournée vers les flots, est née ici, sur la péninsule dans laquelle se trouve Dakar. « Même en prière, si on vous dit si vous êtes en prière quelque part et que vous avez la mer devant vous, tournez-vous vers la mer, c'est l'origine de tout ! », selon Serigne Abo, le conservateur d'un des sites où les Layènes viennent se recueillir. Une grotte, véritable fente dans la falaise, ouverte sur l'océan et dans laquelle on peut descendre : « La grotte fait face à la mer. Le puits où on s'altère se trouve au bord de la mer. » Il confirme ce lien spirituel fort entre le fondateur de la confrérie, Seydina Limamou Laye et la mer. « L'océan est indéniablement le compagnon de notre communauté. Seydina Limamou Laye est né dans un village complètement entouré par l'océan Atlantique, au nord, à l'ouest et au sud. Il fait partie d'un peuple qu'on nomme le peuple Lébou. On les appelle les gens de la mer, car leur tout c'est la mer. À part les champs à cultiver, la mer occupe 60 à 70% de leurs besoins », raconte-t-il. Aujourd'hui, les fidèles Layènes continuent de croire et d'espérer que leur mausolée et leurs lieux saints qui bordent l'océan sont protégées de la montée des eaux du fait de ce lien fort qui existe entre leur spiritualité et la mer. À lire aussiTabaski en Afrique de l'Ouest: entre traditions, préparatifs et partage familial
durée : 00:03:08 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - En Egypte, une partie du Nil regorge davantage de plastique que de poissons. Là-bas, dès qu'il est pêché, le poisson sort de l'eau déjà emballé !
durée : 00:03:08 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - En Égypte, une partie du Nil regorge davantage de plastique que de poissons. Là-bas, dès qu'il est pêché, le poisson sort de l'eau déjà emballé !
La protection des mers, c'est l'enjeu de la troisième Conférence de l'ONU sur l'Océan, qui s'ouvre lundi 9 juin à Nice, dans le sud de la France. L'un des sujets majeurs de ce sommet, c'est la pollution des mers par les plastiques. Comme dit Foga Agbetossou, les microplastiques n'ont pas besoin de visas pour arriver sur les côtes africaines. Foga Agbetossou est le responsable pour le Togo de l'ONG SOA, pour Sustainable Ocean Alliance, Alliance pour un océan durable, en français. En ligne de Lomé, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Foga Agbetossou, vu d'Afrique, qu'est-ce que vous attendez de cette troisième Conférence des Nations unies sur l'océan ? Foga Agbetossou : Il faut dire que l'Afrique s'attend à beaucoup de choses, surtout en matière de conservation. Donc, nous attendons à ce que les jeunes Africains puissent avoir plus de poids en matière de discussion sur les questions liées aux océans.Est-ce qu'avec le réchauffement climatique, vous craignez une élévation du niveau de la mer sur les côtes africaines ?Bien sûr, cette élévation du niveau de la mer sur les côtes africaines n'est pas à craindre puisque c'est quelque chose qui se passe déjà. Les côtes les plus vulnérables sur le continent africain sont les côtes qui sont principalement constituées de plages sableuses. Puisque, vous le savez, les plages sableuses ne sont pas très résistantes face à l'avancée de la mer, face au phénomène d'érosion côtière. Donc, dès que les vagues déferlent sur les côtes, ces plages sableuses ne résistent pas aux vagues qui les érodent.Et du côté des mangroves ?Et les mangroves aussi. Comme les mangroves sont partie intégrante des systèmes côtiers, elles sont également menacées et, du coup, elles perdent leurs potentiels de résistance face aux inondations et aux phénomènes d'érosion côtière.Et qu'en est-il pour les îles au large du continent africain, notamment du côté de l'océan Indien ? Oui, ces îles sont également très menacées face au réchauffement climatique, puisque ces îles sont des zones de prédilection de ce que nous appelons les récifs coralliens. Et ces récifs coralliens, figurez-vous, ce sont des organismes qui créent des écosystèmes où d'autres poissons viennent se reproduire et où il y a beaucoup en termes de biodiversité marine. Donc, avec le réchauffement climatique, avec ses corollaires d'élévation du niveau de la mer, d'élévation du taux de CO2 dans la mer, ces récifs coralliens perdent en fait leur efficacité, perdent certaines de leurs activités biologiques et expulsent des organismes qui sont responsables de leur croissance. Donc, une fois qu'ils expulsent ces organismes-là, ils subissent ce qu'on appelle le blanchissement et ils perdent leurs fonctions biologiques. Et du coup, cela constitue un très grand problème, surtout pour ces îles comme Zanzibar, les Seychelles, les Comores et autres, qui sont dans l'océan Indien. Et figurez-vous que même une partie de leur économie en matière de pêche repose sur ces écosystèmes de récifs coralliens.Alors, toujours au chapitre du réchauffement climatique, l'un des sujets de cette conférence de Nice, ce sont les émissions de CO2 provoquées par le transport maritime. Ce secteur est à l'origine de 3 % des émissions mondiales de CO2, soit presque autant que l'avion et presque autant que l'ensemble du continent africain. Qu'attendez-vous d'une telle conférence au sujet du trafic maritime, justement ?Oui. Quand vous parlez des 3 %, on peut peut-être penser que c'est un chiffre infime. Mais les 3 % représentent en fait 1056 millions de tonnes de CO2 qui sont émis par le domaine maritime, les bateaux et tout le reste.Est ce qu'il faut que les bateaux arrêtent d'utiliser du fioul ? Et à ce moment-là, par quoi faut-il le remplacer ? Bien entendu, il faudrait qu'on se tourne vers les nouvelles technologies et remplacer ces carburants par d'autres carburants alternatifs comme l'hydrogène. Les recherches sont en cours et, à Lomé même récemment, il y a un institut, un centre Wascal.org qui est un centre de recherche sur les questions climatiques, qui, avec d'autres partenaires, a mis sur pied un institut de recherche sur l'hydrogène dont des avancées se font déjà sur le continent, principalement au Togo. Mais je crois qu'il faut qu'on se tourne beaucoup plus vers ces carburants alternatifs. Comme je le disais, il y a l'hydrogène. Il y a également des biocarburants marins. Des recherches sont en cours pour voir si on pourrait utiliser les algues et les déchets marins pour fabriquer du carburant pour ces bateaux. Il y a également un domaine qui est en pleine recherche actuellement, qui est l'électrification des ports. Il faut doter les ports des équipements d'énergies renouvelables pour réduire l'empreinte carbone.Donc il faudrait, sur le port de Lomé, des bornesélectriques où les bateaux viendraient recharger leurs batteries ?Exactement.Mais est ce que ce n'est pas quelque chose qui va prendre des années et des années ? Bien sûr que ça prendra des années. Mais tout rêve commence par un pas. Donc si nous ne faisons pas ce pas aujourd'hui, on risque de répéter les mêmes choses après 40 ou 50 ans.Lors de cette conférence, la France va proposer que les armateurs et les transporteurs maritimes payent une taxe carbone pour financer la transition énergétique. Mais beaucoup de pays sont contre. Qu'est-ce que vous en pensez ?Oui, la pollution plastique est bel et bien une réalité en Afrique puisque l'Afrique, pour information, produit plus de 17 millions de tonnes de déchets plastiques par an. Mais moins de 10 % de ces plastiques sont recyclés sur le continent et le reste finit, comme vous le savez, dans les rivières, les fleuves et dans les deux océans, l'océan Atlantique et l'océan Indien.L'un des fléaux des mers aujourd'hui, c'est le plastique. Alors vu d'Afrique, est-ce que la pollution plastique est une réalité ou pas ?Oui, la pollution plastique est bel et bien une réalité en Afrique puisque l'Afrique, pour information, a produit plus de 17 millions de tonnes de déchets plastiques par an. Mais moins de 10 % de ces plastiques sont recyclés sur le continent et le reste finit, comme vous le savez, dans les rivières, les fleuves et dans les deux océans, l'océan Atlantique et l'océan Indien.Et le problème, c'est que ces plastiques ne sont pas biodégradables. C'est ça ? Oui, la majeure partie de ces plastiques ne sont pas biodégradable. Une fois qu'ils entrent dans l'environnement marin, ils prennent des décennies, quelquefois même des centaines d'années, à se désintégrer par suite des processus physiques qui se déroulent dans la mer. Et donc, année après année, les plastiques augmentent en pleine mer. Et cela constitue un danger notoire pour les organismes qui vivent dans la mer. Et lorsque ces plastiques arrivent à se désintégrer aussi, ils se désintègrent et deviennent des microplastiques qui sont quelquefois confondus par certaines espèces marines avec des aliments. Ces espèces les ingurgitent. Et tout cela finit sur nos tables lorsque nous consommons de ces espèces.Donc il y a des poissons qu'il ne faut plus manger, c'est ça ? Je ne dirai pas qu'il ne faut plus manger, mais on ne sait pas quel poisson a ingurgité ces microplastiques et lequel n'en a pas pris. Donc, nous nous attendons à ce que des avancées notoires soient faites sur la question de la pollution plastique, puisque c'est une question qui touche non seulement l'Afrique, mais aussi les autres continents. Et le problème également, c'est que les plastiques qui sont rejetés sur d'autres continents n'ont pas besoin de visas avant de venir sur nos côtes. Et donc je crois qu'il faut vraiment développer une solution qui serait globale pour la question du plastique. Et je crois qu'une prochaine session se tiendra à Genève, en Suisse, et je crois qu'ils vont développer un traité mondial sur le plastique, un traité mondial que les États vont ratifier pour que tous ensemble, nous puissions trouver une solution globale pour ce problème global.Oui, mais vous savez bien que cet accord international que tout le monde appelle de ses vœux, les pays producteurs de pétrole n'en veulent pas puisque le plastique est fait à partir du pétrole.Oui, oui. Mais ce n'est pas parce que certains États ont refusé de ratifier le traité que nous allons nous empêcher de faire ce qui est bien. Il faut quand même aller dans la bonne direction et, un de ces jours, nous sommes positifs. Nous croyons que ces États vont céder.Et de ce point de vue, qu'est-ce que fait votre ONG, SOA, Sustainable Ocean Alliance, l'Alliance pour un Océan Durable, contre ce fléau des plastiques ?À SOA Togo, nous nous sommes rendu compte qu'en fait, en Afrique et spécialement au Togo, beaucoup de personnes ne sont pas informées sur les questions relatives aux océans. Et c'est d'ailleurs ce qui a motivé la création de cette organisation au Togo. Et ce que nous faisons, c'est que d'abord nous essayons de rapprocher l'océan des populations. Nous essayons de parler aux populations, nous faisons des tournées dans des écoles pour parler aux jeunes apprenants, pour familiariser les gens sur les questions relatives aux océans. Et pendant ces campagnes de sensibilisation, l'un des sujets principaux que nous débattons, c'est la question du plastique et nous montrons justement aux apprenants les bonnes pratiques à faire pour pouvoir réduire la pollution plastique, sinon l'éviter carrément.Donc votre message, c'est que la mer, ce n'est pas une poubelle.Oui, bien entendu, la mer n'est pas une poubelle, tout comme nos maisons respectives ne sont pas des poubelles. La mer, les fleuves, les rivières, ce sont des écosystèmes, des habitats d'autres organismes. Donc, il faut que nous travaillions à ne pas en faire des poubelles.La préoccupation majeure des professionnels de la mer en Afrique, c'est la surpêche, notamment la pêche industrielle. Que peut faire cette conférence de l'ONU à Nice, en France, pour réguler cette pêche sur les côtes africaines ?Oui, je pense à la convention d'Abidjan et je crois qu'il y a certains éléments qui manquent à la Convention et sur lesquels la Conférence peut également travailler pour régler la question de la surpêche sur le continent. En fait, ce qui se passe sur le terrain, c'est qu'il y a des bateaux, des industriels provenant d'autres pays qui viennent effectuer ces surpêches au large du continent africain et qui violent certains règlements qui sont en cours. Donc, je crois que la Conférence peut travailler à maximiser les efforts pour renforcer les mesures protectives contre cette surpêche.Et vous trouvez que la Convention d'Abidjan n'est pas assez contraignante ? Il y a certains des éléments qu'on pourrait ajouter à cette Convention, tels que la question de la pêche artisanale. Cette question n'a pas été bien traitée dans cette Convention, puisque lorsque ces bateaux industriels font cette surpêche, ils entrent en fait en compétition avec la pêche artisanale et ils menacent la sécurité alimentaire dans nos pays.Un accord a été rédigé qui vise à contrecarrer et éliminer la pêche illégale : 64 % des États côtiers du monde ont signé cet accord, ce qui veut dire qu'il reste 36 % des pays qui ne l'ont pas signé. Ce qui signifie qu'il y a de la résistance, non ? Bien sûr, cette résistance provient principalement de ces pays qui trouvent un intérêt dans la surpêche. Quand je pense à la Chine, vous savez que même la Chine intervient au large de plusieurs pays africains. Au Ghana même, la question est très cruciale. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler du Saiko Fishing. Donc, ce sont des Chinois qui viennent au large des côtes ghanéennes et qui font leurs activités de façon illicite et qui font même des transbordements. Ils vendent des espèces juvéniles. Ils vont jusqu'aux espèces juvéniles, les vendent aux pêcheurs traditionnels qui reviennent les vendre sur le continent. Donc je crois que, au point où nous sommes arrivés, l'océan constitue beaucoup de potentialités que nous pourrons exploiter pour notre développement. Mais pendant que nous exploitons les ressources de l'océan, il faut penser à les exploiter de façon durable, parce que l'océan entretient la vie sur la terre. L'océan produit près de la moitié de l'oxygène que nous respirons et l'océan a encore beaucoup d'éléments à nous offrir. Et si nous nous précipitons à détruire ces ressources, nous risquons de ne pas avoir accès aux autres ressources que l'océan réserve pour nous. Donc, j'exhorte la population mondiale, j'exhorte les États à prendre des décisions qui iront à l'avantage de l'océan.À lire aussiTogo: la ville d'Aného lutte pour faire face à l'érosion et garder ses plagesÀ lire aussiAvant la conférence onusienne sur l'Océan, des scientifiques publient 10 recommandations pour le préserver
durée : 00:52:21 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires sensibles, on part au Sénégal où il y a 21 ans, dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, le Joola, un navire qui effectuait la liaison entre la Casamance, une région enclavée au sud du pays, et Dakar, la capitale, sombrait dans l'océan Atlantique au milieu d'une tempête... - réalisé par : David Leprince
La pollution plastique dans les eaux africaines n'a jamais été aussi élevée. Chaque année, des millions de tonnes de déchets se déversent dans les océans bordant le continent, menaçant les écosystèmes marins et les populations côtières qui en dépendent. Mais contrairement au Pacifique, les données aujourd'hui disponibles sur la pollution plastique autour de l'Afrique demeurent très limitées, freinant de facto la compréhension de ce phénomène. Pour combler ces lacunes, plusieurs études scientifiques essentielles ont été récemment lancées dans le sud-ouest de l'océan Indien, zone particulièrement complexe. Reportage de notre envoyée spéciale de retour des Seychelles, Sarah Tétaud Aussi idylliques soient-elles, les plages des Seychelles ne sont pas épargnées par les détritus qui viennent s'y échouer. « À chaque nouvelle marée, explique un plagiste, on retrouve des petits bouts de plastiques, des sachets... On nettoie deux fois par jour. Même les touristes ramassent les saletés et nous les apportent pour qu'on les mette à la poubelle ». Cette pollution, visible à différents degrés sur les côtes africaines, ainsi que ses effets, restent cependant assez mal connus à l'échelle du continent. Yashvin Neehaul, scientifique, spécialiste de la chimie des océans, basé à Maurice, est co-auteur du livre The African Marine Litter Outlook : « Pour comprendre la pollution plastique marine, il est essentiel de commencer par identifier les sources ainsi que les voies de dispersion des déchets plastiques. Dans les pays continentaux, les rivières et autres cours d'eau constituent les principaux vecteurs de transport des plastiques vers les océans. En fonction des courants marins et de la topographie côtière, ces déchets s'accumulent dans certaines zones spécifiques, le long des côtes africaines ». Les chercheurs ont défini deux zones qui concentreraient des milliers de kilomètres carrés de ce qu'ils appellent des « soupes de microplastiques ». L'une dans l'océan Atlantique, au sud de l'Afrique du Sud ; l'autre dans l'océan Indien, au sud de Madagascar. Néanmoins, rappelle Yashvin Neehaul : « Il est difficile de se prononcer sur les sites exacts où s'accumule le plastique. Pourquoi ? Parce qu'il y a un manque de données sur l'étude des courants autour du continent africain ». Et c'est particulièrement le cas pour la façade est de l'Afrique, comme l'explique Christophe Maes, océanographe et physicien à l'IRD, du Laboratoire d'océanographie physique et spatiale, à Brest, en France : « L'océan Indien souffre d'un manque d'observation in situ et a un gros retard par rapport aux autres océans, tout simplement parce que ce n'est pas forcément le lieu de passage des principaux rails de navigation océanique ... ». Pour y remédier, un programme de collecte de données a lieu en ce moment-même dans le sud-ouest de l'océan Indien, grâce au largage, à partir du navire Plastic Odyssey, de bouées dérivantes, qui émettent un signal GPS.« Quand on lâche des bouées, explique Christophe Maes, ça nous permet d'avoir une description au moins à l'échelle de la bouée, des principaux mouvements de l'océan pour valider nos modèles, et à partir de ces modèles, essayer de mieux comprendre la dynamique que peuvent subir les plastiques dans l'océan Indien. Et le second intérêt de ces largages et d'études sur leur dispersion, c'est qu'en utilisant nos modèles “dans l'autre sens”, on va pouvoir remonter à l'origine de ces plastiques qui viennent polluer l'ensemble de la région. Ça va permettre de comprendre leur dispersion depuis leur zone d'origine à l'échelle de l'océan Indien, et peut-être même plus loin ». Des programmes novateurs et surtout d'intérêt international. La pollution plastique dans les eaux africaines n'a jamais été aussi élevée. Si la majorité des déchets en mer provient de la terre ferme, les chercheurs estiment toutefois que l'abandon et la perte d'équipement de pêche dans les océans seraient responsables jusqu'à 30 % de la diminution des ressources halieutiques. À lire aussiUne mission scientifique inédite dans l'océan Indien À lire aussiEn Afrique, une pollution plastique due surtout aux emballages à usage unique
Épisode 2. Cet accord qui peut tout changer. En 2004, la quasi-totalité des pays du monde entier se sont engagés dans une aventure diplomatique hors norme : construire, ensemble, un accord pour protéger l'océan et sa biodiversité. Un projet aussi ambitieux ne se concrétise pas du jour au lendemain, d'autant que les divergences entre États ont posé un défi majeur : comment concilier les intérêts de chacun tout en garantissant la préservation de l'océan et de ses richesses ? Cette aventure diplomatique a duré vingt ans. Vingt années pendant lesquelles des diplomates, des scientifiques, des ONG des quatre coins du monde ont œuvré sans relâche pour créer cet accord dit "l'accord BBNJ", ou Traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine au delà des zones de juridiction nationale. Dans cet épisode, quatre personnes qui ont participé à ces négociations nous racontent les coulisses de cette aventure rocambolesque. Avec : Lisa Speer, directrice de l'ONG américaine Natural Resources Defense Council (NRDC), chargée des océans ; Serge Ségura, ambassadeur à la retraite, chef de la délégation française pour l'accord BBNJ pendant 14 ans ; Sandrine Barbier, directrice adjointe à la Direction des affaires juridiques, cheffe de la délégation française pour l'accord BBNJ ; Krystel Wanneau, docteure en sciences politiques et enseignante-chercheuse à Sciences-Po Grenoble, qui a travaillé sur les politiques environnementales internationales ------ POUR ALLER PLUS LOIN : L'accord BBNJ : parcourez la version intégrale de ce traité historique adopté en 2023 ; Le fascinant et merveilleux "Atlas des abysses" (éd. Arthaud, 2024), de Stéphanie Brabant (journaliste), Jozée Sarrazin (océanaute), et illustré par Julie Terrazzoni, cet ouvrage poético-scientifique transporte ses lecteurs dans l'univers fascinant des fonds marin ; L'indispensable guide "L'océan en 30 questions" signé Marina Lévy et Laurent Bopp (éd. La Documentation française, 2025) ; ------ ARCHIVES & EXTRAITS : extraits de discours au One Ocean Summit à Brest en 2022 ; extrait de l'adoption de la résolution A/72/L7 lors de l'Assemblée générale de l'ONU en 2018 ; extraits des sessions de négociations du BBNJ enregistrées à l'ONU entre 2019 et 2023 ; extraits de journaux télévisés français, brésilien, américain et italien sur la pandémie de Covid en 2020 ; lecture d'une lettre de Rena Lee, présidente des négociations BBNJ, du 9 mars 2020 ------ CRÉDITS : Voix, écriture, production et réalisation : Diane Jean Illustrations et identité visuelle : Julie Feydel Doublage voix et édition : Mariane Schlegel Communication : Kaled Maddi et Matthias Lugoy Direction de production : Julie Godefroy Musique : Falling Angels, Ketil Lien ; Staring into the Abyss, 2050 ; DKNW, sunwo0o ; Ruin My Life, Jane the Boy ; Corals under the sun, Omri Smadar ; Cookie Jar, Hans Johnson ; Atlantique, AMF Beef ; Medusa the Mournful, Louis Adrien ; Breath In Out, Nsee ; Cryostatis, Jamie Bathgate ; 1983, Angel Salazar (Artlist) ------ À PROPOS : « Qui gouverne l'océan ? » est une série du podcast Sources diplomatiques. Réalisé par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, ce podcast vous propose des documentaires, décryptages, récits intimes et conversations pour plonger dans les coulisses de la diplomatie française et comprendre les grands enjeux internationaux. Sources diplomatiques est à retrouver sur toutes les applications d'écoutes et de streaming audio.
Le Sahara occidental, territoire considéré comme non-autonome par l'ONU, situé au sud du Maroc et au nord de la Mauritanie, est au cœur de la route migratoire dite « de l'Atlantique ». Sa plus grande ville, Laâyoune, est situé à 90 km seulement des îles Canaries. En 2024, plus de 46 000 migrants irréguliers ont débarqué sur l'archipel espagnol, un record historique. Le nombre d'arrivées aux îles Canaries a augmenté de 17% entre 2023 et 2024. Si les autorités marocaines tentent de contrôler les flux irréguliers, la région reste une zone de départ importante pour les migrants, principalement en provenance d'Afrique subsaharienne, mais aussi de pays plus lointains comme le Pakistan ou la Syrie. Reportage à Laâyoune, de François Hume-Ferkatadji. De notre envoyé spécial à LaâyouneLe désert, puis l'océan. Dans les environs de Laâyoune, le trait de côte se résume à cette simple barrière naturelle. Il n'est pas difficile d'y faire partir un bateau pneumatique à moteur. Si le trajet pour rejoindre les îles Canaries peut durer près d'un mois au départ du Sénégal ou de la Mauritanie, il faut compter seulement 9 à 10 heures au départ de Laâyoune. « Le Maroc a installé des postes de surveillance, tous les deux kilomètres. Parfois, on tombe sur un poste de surveillance, mais malgré ces installations, les mafias arrivent à faire le passage, parce qu'elles possèdent maintenant des matériaux spécifiques », explique Taghia Abdelkebir, président de l'association Sakia El Hamra pour la Migration et le Développement.Les mafias organisent des arrivées de nuit, dans des convois chargés de candidats au départ, pour déjouer la vigilance des autorités, selon cet homme d'Afrique de l'Ouest, résident de Laâyoune, en contact régulier avec les migrants.« Quand les membres des mafias voient que la marée est basse, ils font une descente ici, et ils empruntent des camionnettes. Ils ne font ça que la nuit. Dans une Jeep, par exemple, ils peuvent mettre plus de 50 à 60 personnes. Puis, ils roulent de nuit pour entrer dans la ville », raconte-t-il. Le coût d'une traversée est estimé entre 4 000 et 6 000 euros par personne. Les migrants économisent parfois des années pour la tenter. « La plupart de ceux qui arrivent ici n'ont qu'un seul objectif, c'est de passer par les îles Canaries, traverser l'eau et rejoindre l'Europe », continue-t-il. Pourtant, la route Atlantique est extrêmement dangereuse. Selon l'ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 10 400 personnes ont perdu la vie en 2024, dont plus d'un millier au départ du Maroc.« Quand les gens arrivent à pouvoir traverser, ils envoient des photos, en s'exclamant "bozafri, bozafri !", ce qui signifie qu'ils sont arrivés de l'autre côté. Mais ce n'est pas toujours le cas. Les photos des morts, de ceux refoulés par la mer, sont vraiment choquantes. On peut y voir, 50, 60 personnes décédées », se désole notre témoin. Si environ 6 000 migrants ont pu trouver du travail et s'installer durablement plus au sud à Dakhla, les autorités marocaines mènent régulièrement des opérations de refoulement à Laâyoune dans le but d'endiguer les départs, en collaboration avec les autorités espagnoles.
Face à une nouvelle menace tarifaire de Donald Trump, l'Union européenne intensifie ses négociations commerciales avec Washington. Objectif: éviter une crise économique majeure. Depuis quelques jours, les tensions commerciales entre les États-Unis et l'Union européenne reprennent de plus belle. En cause, la récente déclaration de Donald Trump qui menace d'imposer à partir du 1er juin des droits de douane pouvant atteindre 50% sur tous les produits européens entrant sur le territoire américain.Une décision motivée par l'agacement du président américain face à la lenteur des discussions commerciales en cours avec Bruxelles. Déjà soumise à des taxes américaines depuis mars – 25 % sur l'acier, l'aluminium et l'automobile, et 10 % sur d'autres produits – l'UE redoute une escalade aux conséquences économiques lourdes car les États-Unis demeurent le premier client de l'Union. En 2023, les exportations européennes vers le marché américain ont atteint 606 milliards de dollars, générant un excédent commercial qui dérange ouvertement Washington.À lire aussiComment l'UE peut relancer son économie face à la Chine et les États-UnisL'incertitude, une stratégie assuméeAu-delà des menaces concrètes, c'est l'incertitude qui pèse lourdement sur l'économie européenne. Un climat volontairement instable que Donald Trump semble cultiver, selon les analystes. Et cette instabilité a des effets immédiats. Les marchés réagissent, les industriels reportent ou réorientent leurs investissements, souvent au bénéfice des États-Unis.Des géants européens comme Sanofi, CMA CGM ou encore Stellantis ont déjà renforcé leur présence outre-Atlantique. Face à cette pression, Bruxelles n'a d'autres choix que d'accélérer ses négociations. Non par stratégie, mais par nécessité. Car une guerre commerciale franche pourrait fragiliser encore davantage une économie européenne déjà affaiblie.Négocier dans le flou : un équilibre précaireLe principal obstacle reste le manque de clarté côté américain. Si la volonté de réduire le déficit commercial est affichée, Washington ne précise pas ses attentes concrètes. Une ambiguïté qui place l'Europe dans une position inconfortable: négocier sans véritable visibilité. Et dans ce rapport de force, la stratégie américaine semble clairement orientée vers des concessions à sens unique.Pourtant, l'Europe se prépare. En cas d'échec des discussions, un plan de contre-attaque est prêt, avec des mesures de rétorsion ciblées sur certains produits américains. Mais pour l'heure, ni Bruxelles ni Washington ne ferment la porte à un compromis. L'enjeu : parvenir à un accord équilibré sans céder sur des points cruciaux. Un exercice délicat pour les Vingt-Sept, contraints de manœuvrer entre fermeté et diplomatie.À lire aussiFace à Donald Trump, l'Union européenne recherche de nouvelles alliances
durée : 00:20:25 - Journal de 18h - Un message du président des Etats-Unis posté sur les réseaux sociaux outre-Atlantique a entrainé ce vendredi un effondrement des marchés financiers européens.
durée : 00:20:25 - Journal de 18h - Un message du président des Etats-Unis posté sur les réseaux sociaux outre-Atlantique a entrainé ce vendredi un effondrement des marchés financiers européens.
durée : 00:25:07 - Benjamin Millepied, danseur, chorégraphe (2/5) - par : Thomas Vergracht - Figurant sur la scène de l'Opéra de Bordeaux, Benjamin Millepied partira très jeune en internat au Conservatoire de Lyon, pour une période trépidante d'apprentissages tous azimuts. Jusqu'à un stage décisif outre-Atlantique, à la School of American Ballet… - réalisé par : Béatrice Trichet
C dans l'air du 16 mai 2025 : Trump : business, diplomatie... et des succès ?Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président des États-Unis ne cache rien de sa méthode. "La meilleure chose que vous puissiez faire est de négocier en position de force. L'effet de levier est votre plus grande force. En d'autres termes, vous devez convaincre l'autre partie qu'il est dans son intérêt de conclure l'affaire", écrit le président des États-Unis dans son livre consacré à la négociation, "The Art of the Deal".Une stratégie du businessman dont Donald Trump se sert également sur la scène internationale, en matière diplomatique dans le dossier de la guerre en Ukraine ou au Moyen-Orient. Le président américain, qui achève ce vendredi une tournée fastueuse du Golf, a profité de ce premier déplacement d'envergure depuis son élection pour conclure toute une série d'accords commerciaux, assumant sans complexe de "faire de la vente". Après avoir récolté 600 milliards de dollars en Arabie saoudite et un contrat de 200 milliards de dollars pour Boeing au Qatar, il s'est vu promettre jeudi à Abou Dhabi 1.400 milliards de dollars d'investissements sur dix ans. Au cours de cette tournée, le président des Etats-Unis a aussi fait de la géopolitique avec notamment une rencontre avec le président syrien, assortie d'une levée des sanctions.Pour Donald Trump, tout est une question de business et de rapport de force. C'est ainsi qu'il a annoncé au début de son mandat la réactivation de surtaxes douanières importantes avant d'ouvrir des négociations et de rétropédaler. La Chine était particulièrement dans le viseur de cette guerre commerciale. Les taxes douanières des États-Unis contre les produits chinois étaient montées à 145 %. A l'issue de deux jours de discussions à Genève le week-end dernier, ces droits de douanes seront finalement réduits à 30 %, tandis que le taux imposé par la Chine aux produits américains, qui était passé à 125 %, tombera à 10 %. Un exemple révélateur de la négociation du businessman qui multiplie les mesures protectionnistes pour inverser le mouvement de délocalisation et faire revenir les emplois.Au cours de cette bataille commerciale, celui qui a pour doctrine "America First" a également renouvelé les appels aux entreprises étrangères pour qu'elles délocalisent leur production sur le sol américain, en échange d'une fiscalité plus avantageuse et d'un accès sécurisé au marché intérieur. Ce message, déjà martelé lors de son premier mandat, semble avoir été entendu par plusieurs grands groupes qui ont récemment annoncé de nouveaux investissements aux États-Unis : le constructeur automobile sud-coréen Hyundai prévoit d'investir 21 milliards de dollars sur les quatre années à venir, le géant pharmaceutique français Sanofi 20 milliards de dollars d'ici 2030, l'armateur français CMA-CGM 20 milliards de dollars en quatre ans.En France, le patron de Bercy a déploré l'investissement colossal des groupes français outre-Atlantique. "L'ampleur des investissements aux États-Unis, c'est sûr que c'est un mauvais signal à un moment où nous considérons et nous sommes convaincus que (...) l'Europe et la France, c'est l'endroit où il faut investir", a expliqué le ministre de l'Économie. Le président de la République qui avait appelé les entreprises françaises à suspendre leurs investissements aux États-Unis a fait son retour cette semaine sur la scène intérieure. Sur TF1, il a promis de "sauver" les sites ArcelorMittal mais sans nationaliser. La solution viendra avant tout de la faculté de "recréer les conditions d'une concurrence loyale". "Et pour cela nous allons durcir le déclenchement des clauses de sauvegarde entre l'Europe et les pays extra-européens", a expliqué le chef de l'État jeudi lors d'un point devant la presse régionale.Alors la méthode de négociation de Donald Trump est-elle efficace ? Est-il en train de perdre sa guerre commerciale face à la Chine ? En quoi consiste sa diplomatie du business ? Et que se passe-t-il chez ArcelorMittal ? LES EXPERTS :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance- Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine,auteure de L'art de Trumper - Béatrice MATHIEU - Grand reporter - L'Express - Philippe MABILLE - Directeur éditorial - La Tribune et La Tribune Dimanche
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur l'accès à la mer proposé par le Maroc aux pays de l'Alliance des États du Sahel et sur la reconnaissance par la Corée du Nord de l'envoi de soldats aux côtés des troupes russes sur le front ukrainien. Football : Antonio Rüdiger suspendu jusqu'à la fin de saison Le défenseur allemand du Real Madrid Antonio Rüdiger a été suspendu pour six matchs après avoir jeté des projectiles sur l'arbitre lors de la finale de la Coupe du Roi face au Barça. Pourquoi seul Rüdiger est-il sanctionné, alors que d'autres joueurs ont également agressé l'arbitre ? Sa suspension prend-elle effet immédiatement alors que, blessé, il ne peut déjà pas jouer ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI Maroc : un débouché maritime pour l'AES ? À l'occasion de la visite des ministres des Affaires étrangères du Mali, Niger et Burkina Faso à Rabat, le roi Mohamed VI a de nouveau proposé aux trois pays de l'AES de leur offrir un accès à l'océan Atlantique. Quels sont les intérêts du Maroc à impulser cette initiative ? Quelles infrastructures faudra-t-il développer pour concrétiser ce projet et qui pour les financer ? Avec Seidik Abba, essayiste, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel, auteur de Mali/Sahel : notre Afghanistan à nous ?Guerre en Ukraine : la Corée du Nord reconnait enfin l'envoi de soldats en Russie Alors que l'Ukraine affirme depuis des mois que des soldats nord-coréens combattent aux côtés des troupes russes, Pynongynag a fini par confirmer la présence de ses troupes dans la région de Koursk. Pourquoi ne pas avoir reconnu plus tôt sa participation à la guerre et pourquoi maintenant ? Avec Théo Clément, chercheur indépendant, spécialiste du développement économique de la Corée du Nord Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Le sujet du jour : la campagne de soutien au capitaine Traoré.
durée : 00:05:00 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Si les tortues marines restent menacées, une nouvelle étude montre que les efforts de conservation portent leurs fruits dans de nombreuses régions et pour la majorité des espèces. Seule exception, la tortue luth, pour laquelle la situation se dégrade en Atlantique.
Aux Etats-Unis, trois mois seulement après sa création, le département de l'efficacité gouvernementale (Department of Government Efficiency, DOGE) accumule les critiques et les revers. A telle enseigne que son dirigeant semble s'en détacher. « Mon temps alloué au DOGE va diminuer de manière significative. A partir [de mai], je consacrerai beaucoup plus de temps à Tesla », a ainsi annoncé Elon Musk, mardi 22 avril, après la publication des résultats décevants de son entreprise automobile.Décrétés par Elon Musk et sa petite équipe du DOGE, les milliers de licenciements dans les administrations fédérales ont provoqué une onde de choc outre-Atlantique. Mais, malgré ces décisions brutales, les objectifs n'ont pas été atteints. De même, la promesse de mettre au jour des « fraudes de grande ampleur » tarde à se concrétiser. A cela s'ajoute la remise en cause de la légalité du fonctionnement du DOGE devant les tribunaux.Quel a été son impact ? Pourquoi ses méthodes ont-elles été critiquées ? Et quel peut-être son avenir après la mise en retrait de celui qui en a été l'instigateur ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Damien Leloup, journaliste au service Pixels du Monde, dresse un premier bilan de la « méthode DOGE ».Un épisode de Marion Bothorel. Réalisation et musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Adèle Ponticelli. Dans cet épisode : extraits d'un discours de Donald Trump au Congrès américain, le 9 avril 2025 ; d'une interview d'Elon Musk dans le podcast « The Joe Rogan Experience », diffusé le 28 février 2025 ; de sa prise de parole lors de la présentation audio des résultats de Tesla, le 22 avril 2025 ; d'un duplex de la chaîne CBS 17, le 12 mars 2025 ; de deux vidéos de Forbes Breaking News, diffusées les 21 mars 2025 et 21 avril 2025 sur Youtube ; de deux reportages de France 24 publiés les 25 mars 2025 et 23 avril 2025 ; d'un témoignage diffusé au journal télévisé de 20 heures de France 2, le 6 février 2025, et d'un autre diffusé dans l'émission « En société », sur France Télévisions, le 13 avril 2025.Cet épisode a été publié le lundi 28 avril 2025.---Que pensez-vous des podcasts du « Monde » ? Donnez votre avis en répondant à cette enquête. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:05:38 - Avec sciences - par : Alexandre Morales - En 2023, l'océan Atlantique a donc connu une vague de chaleur marine exceptionnelle et surprenante. Une équipe de recherche française montre néanmoins que, dans le cadre du réchauffement climatique actuel, cet événement n'a rien d'inattendu.
C'est à qui le Canal du Panama ? Le canal de Panama est situé en Amérique centrale, entre le Costa Rica et la Colombie. Il fait 80 km, reliant l'océan Atlantique à l'océan Pacifique. Il faut entre 8 et 10 heures pour le franchir, que ce soit d'immenses cargos ou des yachts. Au lieu de 22 500 km pour relier New-York à San Francisco, un navire parcourra 9 500km. Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Maritime industry continues to prefer route through Panama https://pancanal.com/en/maritime-industry-continues-to-prefer-route-through-panama/ Le canal de Panama : un projet d'ingénierie astucieux https://www.klm.ca/fr/travel-guide/inspiration/the-panama-canal-a-clever-engineering-project Canal de Panama https://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_de_Panama Panamá, un canal à tout prix, Hernando Calvo Ospina, nov 2003 https://www.monde-diplomatique.fr/2003/11/CALVO_OSPINA/10670 Affaire du canal de Panama : ce scandale qui a éclaboussé Gustave Eiffel, Jimmy Bourquin 16 octobre 2021 https://www.radiofrance.fr/franceinter/affaire-du-canal-de-panama-ce-scandale-qui-a-eclabousse-gustave-eiffel-4052326 Scandale de panama https://fr.wikipedia.org/wiki/Scandale_de_Panama Le canal de Panama : de nouvelles voies pour l'autoroute du monde septembre 2016 https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse/2119#:~:text=Gr%C3%A2ce%20%C3%A0%20cet%20%C3%A9largissement%2C%20le,millions%20de%20tonnes%20par%20ann%C3%A9e. Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #panama #canaldepanama #ecluse #lesseps #eiffel
La présidence Trump a des conséquences importantes en matière de défense pour l'Europe. Bien que le Président américain soit finalement revenu sur ses propos affirmant que l'Otan n'était en fait plus obsolète, Donald Trump n'a de cesse de critiquer le financement de l'organisation et plus largement le manque d'investissement des pays européens dans leur défense. La fragilisation de la relation transatlantique est là. Fragile aussi la cohésion des pays membres de l'OTAN. L'Europe doit composer avec une présidence Trump qui s'annonce comme un défi encore plus significatif que la première. La guerre qui fait rage depuis 2022 en Ukraine confirme la fragilité de l'Europe face aux nouvelles ambitions russes. La proximité affichée par Donald Trump avec les dictateurs ou les autocrates et son manque d'intérêt assumé pour les valeurs démocratiques et les droits de l'homme ne peuvent qu'aggraver l'inquiétude des Européens. Une inquiétude largement alimentée par l'incertitude quant aux politiques tant des États-Unis que de la Russie, qui donne toute priorité aux questions stratégiques.► Invités : Nicole Gnesotto, Vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Professeure émérite du CNAM. Choisir l'avenir. 10 réponses sur le monde qui vient - CNRS éditions Michel Duclos, ancien ambassadeur. Conseiller Géopolitique de l'Institut Montaigne. Diplomatie française - Alpha essai
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, nous avons rendez-vous avec Nicolas Rocca à Taïwan en position défensive face à la menaces chinoise et avec Juliette Dubois qui nous parle du projet de dépollution de la baie de Hann à Dakar au Sénégal. La défense taïwanaise au défi de la pression chinoise Après les infiltrations multidimensionnelles de la Chine, aujourd'hui, l'armée taïwanaise sur la défensive. Les manœuvres de l'armée chinoise à portée de canon de Taïwan ne cessent de se multiplier : bruits de bottes, bourdonnements dans le ciel, ronds dans l'eau de frégates agressives.Dans un paysage géopolitique instable, l'avenir de la petite île de 23 millions d'habitants, séparée de la République populaire de Chine depuis 1949, est incertain. De Pékin, Xi Jinping ravivant régulièrement son rêve de triomphante réunification. Alors que les États-Unis, seul pays qui accepte de vendre des armes à Taipei, se désengagent des affaires du monde, l'île s'organise, seule, avec les moyens du bord. Un Grand reportage de Nicolas Rocca qui s'entretient avec Jacques Allix.À Dakar, sauver la baie de Hann de l'asphyxie La capitale sénégalaise, côté pile, incarne le décor idyllique des cartes postales : corniche qui surplombe l'océan Atlantique, plages animées et surfeurs. Mais côté face, la réalité de Dakar est tout autre. La baie de Hann est massivement polluée. Elle s'étend sur 20 kilomètres à l'est de la capitale et abrite : le port de Dakar, des quartiers de pêcheurs et une vaste zone industrielle. Autrefois appréciée des habitants et des visiteurs pour ses eaux calmes et ses plages de sable fin, la baie est aujourd'hui envahie par les ordures : 65% des déchets industriels et 35% des déchets ménagers de Dakar y sont déversés. Pollution maximum, danger pour la santé. Un nouveau projet de dépollution, lancé en 2018, avance doucement. Une grosse station d'épuration devrait être achevée l'an prochain, et tout le réseau d'assainissement repensé. Un Grand reportage de Juliette Dubois qui s'entretient avec Jacques Allix.
La capitale sénégalaise, côté pile, incarne le décor idyllique des cartes postales : corniche qui surplombe l'océan Atlantique, plages animées et surfeurs. Mais côté face, la réalité de Dakar est tout autre. La baie de Hann est massivement polluée. Elle s'étend sur 20 kilomètres à l'est de la capitale et abrite : le port de Dakar, des quartiers de pêcheurs et une vaste zone industrielle. Autrefois appréciée des habitants et des visiteurs pour ses eaux calmes et ses plages de sable fin, la baie est aujourd'hui envahie par les ordures : 65% des déchets industriels et 35% des déchets ménagers de Dakar y sont déversés. Pollution maximum, danger pour la santé.Un nouveau projet de dépollution, lancé en 2018, avance doucement. Une grosse station d'épuration devrait être achevée l'an prochain, et tout le réseau d'assainissement repensé. « À Dakar, sauver la baie de Hann de l'asphyxie », un Grand reportage de Juliette Dubois.
Alors que La Fayette n'y a plus posé le pied depuis bien longtemps, le président des Etats-Unis l'invite outre-Atlantique à venir faire un grand voyage… Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.