Podcasts about Atlantique

  • 920PODCASTS
  • 1,911EPISODES
  • 29mAVG DURATION
  • 5WEEKLY NEW EPISODES
  • Jun 18, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024

Categories



Best podcasts about Atlantique

Show all podcasts related to atlantique

Latest podcast episodes about Atlantique

Les chroniques de Pierre-Yves McSween
Entrée en Bourse à l'automne: le Groupe Dynamite épate la galerie

Les chroniques de Pierre-Yves McSween

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 7:47


Le Groupe Dynamite, entré en Bourse à l’automne, épate la galerie, que ce soient les investisseurs ou les clients. Les résultats financiers de cette compagnie montréalaise de vêtements dépassent largement les attentes et l’action a bondi de 20 % mardi. On prévoit même amener le concept de l’autre côté de l’Atlantique l’an prochain. Écoutez la chroniqueuse Marie-Eve Fournier qui parle du succès étonnant de cette entreprise, à l'émisison de Patrick Lagacé.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Histoires d'Entreprises
#129 Olivier Cohn, Directeur Général de Best Western France - Once upon a time, sur la route 66

Histoires d'Entreprises

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 61:05


Aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous emmener dans l'univers de l'hôtellerie en compagnie d'Olivier Cohn, Directeur Général de Best Western France. C'est dans les locaux de la marque à Colombes que s'est tenue notre conversation, à l'image de l'homme : accessible, simple, agréable, sans frou frou, directe. J'entre dans le bureau d'Olivier, il se lève pour me saluer, enlève sa veste pour l'occasion, me demande si on se tutoie. Ce sera « tu », c'est l'habitude dans la maison. Nous échangeons quelques mots sur son amour pour le golf et voilà que j'appuie sur le bouton rouge. Best Western, c'est aujourd'hui plus de 300 hôtels en France. C'est aussi une histoire qui commence sur la route 66 en Californie après-guerre quand un jour 66 hôtels indépendants décident de se réunir sous une même marque. Ils sont aujourd'hui plus de 4000 dans le monde.  Alors c'est vrai, la route 66 aux US n'est pas la Nationale 7. Mais moi j'aime bien ces histoires venues d'outre Atlantique qui sentent bon le pragmatisme américain, l'hôtellerie à la française sous forme coopérative et une aventure devenue mondiale. Suivre Olivier sur LinkedIn Si cette nouvelle interview vous a plu, parlez-en autour de vous, notez 5 ⭐ le podcast (Spotify, Deezer, ApplePodcast...) et rédigez un avis.N'hésitez pas à m'écrire sur LinkedIn ➡️ LinkedIn/MartinVidelaine et à vous abonner à notre Newsletter hebdomadaire Toutes les Histoires d'Entreprises sont également disponibles sur histoiresentreprises.com et sur le site de bluebirds.partners, site de la communauté d'indépendants que j'anime et qui conseille ou remplace des dirigeants. Un podcast co-réalisé avec Agnès GuillardHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Pourquoi le "paradoxe français" a dopé les ventes de vin ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 3:04


Le "paradoxe français" désigne une observation intrigante : les Français, malgré une alimentation riche en graisses saturées (fromages, beurre, charcuterie), ont un taux relativement bas de maladies cardiovasculaires, en comparaison avec d'autres pays occidentaux comme les États-Unis. Cette contradiction apparente a été mise sous les projecteurs aux États-Unis le 17 novembre 1991, lors d'un épisode de l'émission très populaire 60 Minutes diffusée sur CBS. Le segment, intitulé "The French Paradox", présentait l'idée que la consommation régulière de vin rouge par les Français pourrait être la clé de leur bonne santé cardiovasculaire.L'impact de cette émission a été immédiat : selon les données du Wine Market Council, les ventes de vin rouge ont augmenté de 44 % aux États-Unis dans les mois qui ont suivi. En 1992, le vin rouge représentait environ 70 % des nouvelles ventes de vin sur le marché américain, contre seulement 50 % l'année précédente. Certaines marques françaises comme Château Lafite Rothschild ont vu leur popularité exploser, et les importations de vin français ont fortement progressé.Sur le plan scientifique, l'un des principaux promoteurs de ce concept était le chercheur Serge Renaud de l'INSERM à Lyon. Dans un article publié en 1992 dans The Lancet, il avance que la consommation modérée de vin rouge – un à deux verres par jour – pourrait réduire le risque de maladies coronariennes de 40 %. Le vin rouge contient en effet des polyphénols, dont le plus connu est le resvératrol, un antioxydant présent dans la peau du raisin. Des études comme celle de J.P. Fremont (1999, Life Sciences) ont suggéré que le resvératrol inhibe l'agrégation des plaquettes et protège les vaisseaux sanguins.Le "paradoxe français" est alors devenu un argument marketing massif. L'industrie vinicole, en France comme aux États-Unis, s'en est emparée pour promouvoir le vin rouge comme un produit "santé". Cette stratégie a contribué à modifier l'image du vin outre-Atlantique, le faisant passer d'un produit de luxe européen à un choix de consommation perçu comme bénéfique.Cependant, cette idée a été nuancée fortement depuis. Aujourd'hui on sait que scientifiquement, la consommation modérée d'alcool n'est pas totalement sans risque, même à faibles doses.Citons l'étude de référence : The Lancet, 2018 – Global Burden of Disease StudyIl s'agit de l'une des études les plus vastes jamais réalisées sur le sujet, couvrant plus de 28 millions de personnes dans 195 pays. Elle conclut que le niveau de consommation d'alcool le plus sûr est zéro. Même à faibles doses, l'alcool augmente les risques de certains cancers, de maladies cardiovasculaires et de blessures.Cette étude remet donc totalement en cause l'idée selon laquelle une consommation modérée, comme un verre de vin par jour, pourrait être bénéfique pour la santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Bordeauxfood
Manon LEFORT - Medoc Atlantique Tourisme

Bordeauxfood

Play Episode Listen Later Jun 14, 2025 4:00


Découverte avec Manon Lefort de la destination Médoc Atlantique. Bons plans, chiffres, recommandations, Manon nous explique tout dans cet épisode. Copyright : Bordeauxfood / 2025Directeur de publication  : Thomas GalharagueHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Brief
UCB investit massivement aux USA | IPO pour EnergyVision | Trop de soutiens aux énergies fossiles

Le Brief

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 12:53


UCB va investir 2 milliards de dollars dans un tout nouveau site de production aux États-Unis. Le groupe pharma belge réalise déjà la moitié de son chiffre d'affaires outre-Atlantique. Le fournisseur d'énergie EnergyVision va s'introduire en bourse pour lever jusqu'à 70 millions d'euros. C'est la première IPO à Briuxelles depuis 2021. La Belgique soutient trop les énergies fossiles. Parmi les principaux subsides, on trouve les facilités fiscales accordées aux voitures de sociétés et les cartes essence. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.

Ecorama
Trump a-t-il raison d'exiger une baisse massive des taux d'intérêt de la Fed la semaine prochaine ?

Ecorama

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 10:56


Le président américain a une nouvelle fois demandé à la banque centrale américaine de baisser ses taux d'intérêt, «d'un point, d'un coup». Les derniers chiffres d'inflation publiés mercredi outre-Atlantique lui donnent-ils raison ? L'analyse de Christian Parisot, économiste et conseiller auprès d'Aurel BGC. Ecorama du 12 juin 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Reportage Afrique
Au Sénégal, l'océan, paysage quotidien, est aussi source de spiritualité

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 2:24


Le Sénégal est un pays maritime, dont plus de 700 km de côte sont largement tournés vers l'océan. Plus qu'un paysage ou une ressource dont on vit, la mer est aussi l'objet de croyances, et source de foi. De notre correspondante à Dakar, De l'eau jusqu'aux cuisses, brosse et savon à la main, Moustapha lave soigneusement un mouton dans l'eau turquoise de l'océan sur les plages du Sénégal. Un rituel tout ce qu'il y a de plus banal pour ce pêcheur de 23 ans. « On est en train de préparer la tabaski, on lave les moutons pour la fête. La mer, ça les protège des bactéries », explique-t-il. Moustapha, qui est né et a grandi dans le village de Ngor, a toujours eu la plage pour jardin, la mer pour horizon et l'océan systématiquement présent pour accompagner les grandes fêtes. « C'est une forme de tradition. Depuis qu'on est tout petit, notre père et notre grand-père faisaient cela avant nous. On met du lait concentré sur la mer pour nos ancêtres », témoigne-t-il. Parmi ces actes sacrés : laver les moutons, verser du lait ou sacrifier un animal dans la mer pour demander la bénédiction de l'océan, entité sacrée, source de vie et de subsistance pour la communauté Lebou qui peuple les côtes sénégalaises. C'est aussi ce qui explique que la confrérie soufie des Layènes, tournée vers les flots, est née ici, sur la péninsule dans laquelle se trouve Dakar. « Même en prière, si on vous dit si vous êtes en prière quelque part et que vous avez la mer devant vous, tournez-vous vers la mer, c'est l'origine de tout ! », selon Serigne Abo, le conservateur d'un des sites où les Layènes viennent se recueillir. Une grotte, véritable fente dans la falaise, ouverte sur l'océan et dans laquelle on peut descendre : « La grotte fait face à la mer. Le puits où on s'altère se trouve au bord de la mer. » Il confirme ce lien spirituel fort entre le fondateur de la confrérie, Seydina Limamou Laye et la mer. « L'océan est indéniablement le compagnon de notre communauté. Seydina Limamou Laye est né dans un village complètement entouré par l'océan Atlantique, au nord, à l'ouest et au sud. Il fait partie d'un peuple qu'on nomme le peuple Lébou. On les appelle les gens de la mer, car leur tout c'est la mer. À part les champs à cultiver, la mer occupe 60 à 70% de leurs besoins », raconte-t-il. Aujourd'hui, les fidèles Layènes continuent de croire et d'espérer que leur mausolée et leurs lieux saints qui bordent l'océan sont protégées de la montée des eaux du fait de ce lien fort qui existe entre leur spiritualité et la mer. À lire aussiTabaski en Afrique de l'Ouest: entre traditions, préparatifs et partage familial

Reportage France
Menacé par l'océan Atlantique, le phare de la Coubre vit ses dernières années

Reportage France

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 3:05


En France, l'érosion du littoral menace aussi le patrimoine maritime. C'est le cas du phare de la Coubre, sur la façade atlantique, qui doit être déconstruit dans les prochaines années. Sur place, les responsables du site et les habitants réfléchissent déjà à la façon de garder une trace de ce monument emblématique de leur région. Gravir les 300 marches en colimaçon du phare de la Coubre, en France, c'est le prix à payer pour profiter d'un panorama exceptionnel. À 64 mètres du sol, le plus haut phare de la côte charentaise offre une vue imprenable sur la plage, les dunes, la forêt domaniale de la Coubre et ses étendues de pins. Impossible, évidemment, de rater l'océan Atlantique. Il est bien là. « Progressivement, il avance, il avance », commente Damien Joussemet. Le responsable du phare de la Coubre connaît les chiffres par cœur. Ils sont implacables. En 1905, année de la construction du phare, l'océan était à deux kilomètres. Cent-vingt-cinq ans plus tard, le voici à 150 mètres. Inexorablement, le trait de côte recul et la pression s'accentue sur l'édifice. « Plus l'océan se rapproche, plus il y a un risque d'infiltration d'eau sous la structure. Puisqu'il n'est pas construit sur de la roche, mais sur du sable, sa stabilité est menacée », explique Damien Joussemet. Aucune date n'est arrêtée, mais l'État va bel et bien le déconstruire dans les années à venir. Déconstruire et non démolir. Le détail a son importance pour cet édifice inscrit aux monuments historiques depuis 2011. « L'objectif est de récupérer des éléments qu'il faut absolument garder et conserver pour les valoriser, mais aussi pour les présenter aux générations qui ont connu le phare actuel et celles qui ne l'ont pas connu parce qu'on a vraiment des pépites du patrimoine », souligne Damien Joussemet. Parmi les trésors à conserver, l'escalier métallique en colimaçon réalisé dans les ateliers d'un certain Gustave Eiffel, la coupole, la lourde lanterne et la lentille de Fresnel. « Dans notre culture marine, ces bâtiments ont une âme » Les équipes du phare préparent donc déjà son testament. Son devenir est encore au stade de la réflexion, mais Damien Joussemet imagine déjà qu'un musée pourrait accueillir certaines pièces de l'édifice : « Il pourrait y avoir une partie mémorielle et une partie du musée où l'on fait intervenir les nouvelles technologies pour pouvoir présenter des choses que l'on ne pourra plus voir dans de nombreuses années, notamment le panorama actuel. Il y aura un après-phare qui aura peut-être une forme totalement différente, mais qui sera aussi un symbole du territoire dont on sera très fier. » La disparition annoncée de cette silhouette rouge et blanche attriste certains habitants. « Dans notre culture marine, ces bâtiments ont une âme. Ici, on aime nos phares, et on aime celui de la Coubre », confie Raphaël Descamps. Adepte de chants marins, il a écrit une chanson pour lui rendre hommage. Une façon de participer, à son échelle, à l'héritage du phare de la Coubre. À lire aussiGrand reportage : face à la montée des eaux, la nature peut nous rendre service

Par Jupiter !
Cabillaud pêché en Atlantique Nord et son emballage aussi

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 3:08


durée : 00:03:08 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - En Egypte, une partie du Nil regorge davantage de plastique que de poissons. Là-bas, dès qu'il est pêché, le poisson sort de l'eau déjà emballé !

Le Billet de Charline
Cabillaud pêché en Atlantique Nord et son emballage aussi

Le Billet de Charline

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 3:08


durée : 00:03:08 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - En Égypte, une partie du Nil regorge davantage de plastique que de poissons. Là-bas, dès qu'il est pêché, le poisson sort de l'eau déjà emballé !

Invité Afrique
Conférence sur l'Océan: «l'Afrique s'attend à» avoir «plus de poids dans la discussion», dit Foga Agbetossou

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 11:40


La protection des mers, c'est l'enjeu de la troisième Conférence de l'ONU sur l'Océan, qui s'ouvre lundi 9 juin à Nice, dans le sud de la France. L'un des sujets majeurs de ce sommet, c'est la pollution des mers par les plastiques. Comme dit Foga Agbetossou, les microplastiques n'ont pas besoin de visas pour arriver sur les côtes africaines. Foga Agbetossou est le responsable pour le Togo de l'ONG SOA, pour Sustainable Ocean Alliance, Alliance pour un océan durable, en français. En ligne de Lomé, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Foga Agbetossou, vu d'Afrique, qu'est-ce que vous attendez de cette troisième Conférence des Nations unies sur l'océan ? Foga Agbetossou : Il faut dire que l'Afrique s'attend à beaucoup de choses, surtout en matière de conservation. Donc, nous attendons à ce que les jeunes Africains puissent avoir plus de poids en matière de discussion sur les questions liées aux océans.Est-ce qu'avec le réchauffement climatique, vous craignez une élévation du niveau de la mer sur les côtes africaines ?Bien sûr, cette élévation du niveau de la mer sur les côtes africaines n'est pas à craindre puisque c'est quelque chose qui se passe déjà. Les côtes les plus vulnérables sur le continent africain sont les côtes qui sont principalement constituées de plages sableuses. Puisque, vous le savez, les plages sableuses ne sont pas très résistantes face à l'avancée de la mer, face au phénomène d'érosion côtière. Donc, dès que les vagues déferlent sur les côtes, ces plages sableuses ne résistent pas aux vagues qui les érodent.Et du côté des mangroves ?Et les mangroves aussi. Comme les mangroves sont partie intégrante des systèmes côtiers, elles sont également menacées et, du coup, elles perdent leurs potentiels de résistance face aux inondations et aux phénomènes d'érosion côtière.Et qu'en est-il pour les îles au large du continent africain, notamment du côté de l'océan Indien ? Oui, ces îles sont également très menacées face au réchauffement climatique, puisque ces îles sont des zones de prédilection de ce que nous appelons les récifs coralliens. Et ces récifs coralliens, figurez-vous, ce sont des organismes qui créent des écosystèmes où d'autres poissons viennent se reproduire et où il y a beaucoup en termes de biodiversité marine. Donc, avec le réchauffement climatique, avec ses corollaires d'élévation du niveau de la mer, d'élévation du taux de CO2 dans la mer, ces récifs coralliens perdent en fait leur efficacité, perdent certaines de leurs activités biologiques et expulsent des organismes qui sont responsables de leur croissance. Donc, une fois qu'ils expulsent ces organismes-là, ils subissent ce qu'on appelle le blanchissement et ils perdent leurs fonctions biologiques. Et du coup, cela constitue un très grand problème, surtout pour ces îles comme Zanzibar, les Seychelles, les Comores et autres, qui sont dans l'océan Indien. Et figurez-vous que même une partie de leur économie en matière de pêche repose sur ces écosystèmes de récifs coralliens.Alors, toujours au chapitre du réchauffement climatique, l'un des sujets de cette conférence de Nice, ce sont les émissions de CO2 provoquées par le transport maritime. Ce secteur est à l'origine de 3 % des émissions mondiales de CO2, soit presque autant que l'avion et presque autant que l'ensemble du continent africain. Qu'attendez-vous d'une telle conférence au sujet du trafic maritime, justement ?Oui. Quand vous parlez des 3 %, on peut peut-être penser que c'est un chiffre infime. Mais les 3 % représentent en fait 1056 millions de tonnes de CO2 qui sont émis par le domaine maritime, les bateaux et tout le reste.Est ce qu'il faut que les bateaux arrêtent d'utiliser du fioul ? Et à ce moment-là, par quoi faut-il le remplacer ? Bien entendu, il faudrait qu'on se tourne vers les nouvelles technologies et remplacer ces carburants par d'autres carburants alternatifs comme l'hydrogène. Les recherches sont en cours et, à Lomé même récemment, il y a un institut, un centre Wascal.org qui est un centre de recherche sur les questions climatiques, qui, avec d'autres partenaires, a mis sur pied un institut de recherche sur l'hydrogène dont des avancées se font déjà sur le continent, principalement au Togo. Mais je crois qu'il faut qu'on se tourne beaucoup plus vers ces carburants alternatifs. Comme je le disais, il y a l'hydrogène. Il y a également des biocarburants marins. Des recherches sont en cours pour voir si on pourrait utiliser les algues et les déchets marins pour fabriquer du carburant pour ces bateaux. Il y a également un domaine qui est en pleine recherche actuellement, qui est l'électrification des ports. Il faut doter les ports des équipements d'énergies renouvelables pour réduire l'empreinte carbone.Donc il faudrait, sur le port de Lomé, des bornesélectriques où les bateaux viendraient recharger leurs batteries ?Exactement.Mais est ce que ce n'est pas quelque chose qui va prendre des années et des années ? Bien sûr que ça prendra des années. Mais tout rêve commence par un pas. Donc si nous ne faisons pas ce pas aujourd'hui, on risque de répéter les mêmes choses après 40 ou 50 ans.Lors de cette conférence, la France va proposer que les armateurs et les transporteurs maritimes payent une taxe carbone pour financer la transition énergétique. Mais beaucoup de pays sont contre. Qu'est-ce que vous en pensez ?Oui, la pollution plastique est bel et bien une réalité en Afrique puisque l'Afrique, pour information, produit plus de 17 millions de tonnes de déchets plastiques par an. Mais moins de 10 % de ces plastiques sont recyclés sur le continent et le reste finit, comme vous le savez, dans les rivières, les fleuves et dans les deux océans, l'océan Atlantique et l'océan Indien.L'un des fléaux des mers aujourd'hui, c'est le plastique. Alors vu d'Afrique, est-ce que la pollution plastique est une réalité ou pas ?Oui, la pollution plastique est bel et bien une réalité en Afrique puisque l'Afrique, pour information, a produit plus de 17 millions de tonnes de déchets plastiques par an. Mais moins de 10 % de ces plastiques sont recyclés sur le continent et le reste finit, comme vous le savez, dans les rivières, les fleuves et dans les deux océans, l'océan Atlantique et l'océan Indien.Et le problème, c'est que ces plastiques ne sont pas biodégradables. C'est ça ? Oui, la majeure partie de ces plastiques ne sont pas biodégradable. Une fois qu'ils entrent dans l'environnement marin, ils prennent des décennies, quelquefois même des centaines d'années, à se désintégrer par suite des processus physiques qui se déroulent dans la mer. Et donc, année après année, les plastiques augmentent en pleine mer. Et cela constitue un danger notoire pour les organismes qui vivent dans la mer. Et lorsque ces plastiques arrivent à se désintégrer aussi, ils se désintègrent et deviennent des microplastiques qui sont quelquefois confondus par certaines espèces marines avec des aliments. Ces espèces les ingurgitent. Et tout cela finit sur nos tables lorsque nous consommons de ces espèces.Donc il y a des poissons qu'il ne faut plus manger, c'est ça ? Je ne dirai pas qu'il ne faut plus manger, mais on ne sait pas quel poisson a ingurgité ces microplastiques et lequel n'en a pas pris. Donc, nous nous attendons à ce que des avancées notoires soient faites sur la question de la pollution plastique, puisque c'est une question qui touche non seulement l'Afrique, mais aussi les autres continents. Et le problème également, c'est que les plastiques qui sont rejetés sur d'autres continents n'ont pas besoin de visas avant de venir sur nos côtes. Et donc je crois qu'il faut vraiment développer une solution qui serait globale pour la question du plastique. Et je crois qu'une prochaine session se tiendra à Genève, en Suisse, et je crois qu'ils vont développer un traité mondial sur le plastique, un traité mondial que les États vont ratifier pour que tous ensemble, nous puissions trouver une solution globale pour ce problème global.Oui, mais vous savez bien que cet accord international que tout le monde appelle de ses vœux, les pays producteurs de pétrole n'en veulent pas puisque le plastique est fait à partir du pétrole.Oui, oui. Mais ce n'est pas parce que certains États ont refusé de ratifier le traité que nous allons nous empêcher de faire ce qui est bien. Il faut quand même aller dans la bonne direction et, un de ces jours, nous sommes positifs. Nous croyons que ces États vont céder.Et de ce point de vue, qu'est-ce que fait votre ONG, SOA, Sustainable Ocean Alliance, l'Alliance pour un Océan Durable, contre ce fléau des plastiques ?À SOA Togo, nous nous sommes rendu compte qu'en fait, en Afrique et spécialement au Togo, beaucoup de personnes ne sont pas informées sur les questions relatives aux océans. Et c'est d'ailleurs ce qui a motivé la création de cette organisation au Togo. Et ce que nous faisons, c'est que d'abord nous essayons de rapprocher l'océan des populations. Nous essayons de parler aux populations, nous faisons des tournées dans des écoles pour parler aux jeunes apprenants, pour familiariser les gens sur les questions relatives aux océans. Et pendant ces campagnes de sensibilisation, l'un des sujets principaux que nous débattons, c'est la question du plastique et nous montrons justement aux apprenants les bonnes pratiques à faire pour pouvoir réduire la pollution plastique, sinon l'éviter carrément.Donc votre message, c'est que la mer, ce n'est pas une poubelle.Oui, bien entendu, la mer n'est pas une poubelle, tout comme nos maisons respectives ne sont pas des poubelles. La mer, les fleuves, les rivières, ce sont des écosystèmes, des habitats d'autres organismes. Donc, il faut que nous travaillions à ne pas en faire des poubelles.La préoccupation majeure des professionnels de la mer en Afrique, c'est la surpêche, notamment la pêche industrielle. Que peut faire cette conférence de l'ONU à Nice, en France, pour réguler cette pêche sur les côtes africaines ?Oui, je pense à la convention d'Abidjan et je crois qu'il y a certains éléments qui manquent à la Convention et sur lesquels la Conférence peut également travailler pour régler la question de la surpêche sur le continent. En fait, ce qui se passe sur le terrain, c'est qu'il y a des bateaux, des industriels provenant d'autres pays qui viennent effectuer ces surpêches au large du continent africain et qui violent certains règlements qui sont en cours. Donc, je crois que la Conférence peut travailler à maximiser les efforts pour renforcer les mesures protectives contre cette surpêche.Et vous trouvez que la Convention d'Abidjan n'est pas assez contraignante ? Il y a certains des éléments qu'on pourrait ajouter à cette Convention, tels que la question de la pêche artisanale. Cette question n'a pas été bien traitée dans cette Convention, puisque lorsque ces bateaux industriels font cette surpêche, ils entrent en fait en compétition avec la pêche artisanale et ils menacent la sécurité alimentaire dans nos pays.Un accord a été rédigé qui vise à contrecarrer et éliminer la pêche illégale : 64 % des États côtiers du monde ont signé cet accord, ce qui veut dire qu'il reste 36 % des pays qui ne l'ont pas signé. Ce qui signifie qu'il y a de la résistance, non ? Bien sûr, cette résistance provient principalement de ces pays qui trouvent un intérêt dans la surpêche. Quand je pense à la Chine, vous savez que même la Chine intervient au large de plusieurs pays africains. Au Ghana même, la question est très cruciale. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler du Saiko Fishing. Donc, ce sont des Chinois qui viennent au large des côtes ghanéennes et qui font leurs activités de façon illicite et qui font même des transbordements. Ils vendent des espèces juvéniles. Ils vont jusqu'aux espèces juvéniles, les vendent aux pêcheurs traditionnels qui reviennent les vendre sur le continent. Donc je crois que, au point où nous sommes arrivés, l'océan constitue beaucoup de potentialités que nous pourrons exploiter pour notre développement. Mais pendant que nous exploitons les ressources de l'océan, il faut penser à les exploiter de façon durable, parce que l'océan entretient la vie sur la terre. L'océan produit près de la moitié de l'oxygène que nous respirons et l'océan a encore beaucoup d'éléments à nous offrir. Et si nous nous précipitons à détruire ces ressources, nous risquons de ne pas avoir accès aux autres ressources que l'océan réserve pour nous. Donc, j'exhorte la population mondiale, j'exhorte les États à prendre des décisions qui iront à l'avantage de l'océan.À lire aussiTogo: la ville d'Aného lutte pour faire face à l'érosion et garder ses plagesÀ lire aussiAvant la conférence onusienne sur l'Océan, des scientifiques publient 10 recommandations pour le préserver

Affaires sensibles
Les deux naufrages du Joola

Affaires sensibles

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 52:21


durée : 00:52:21 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires sensibles, on part au Sénégal où il y a 21 ans, dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, le Joola, un navire qui effectuait la liaison entre la Casamance, une région enclavée au sud du pays, et Dakar, la capitale, sombrait dans l'océan Atlantique au milieu d'une tempête... - réalisé par : David Leprince

Reportage Afrique
Océans: état des lieux autour du continent africain [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 2:24


La pollution plastique dans les eaux africaines n'a jamais été aussi élevée. Chaque année, des millions de tonnes de déchets se déversent dans les océans bordant le continent, menaçant les écosystèmes marins et les populations côtières qui en dépendent. Mais contrairement au Pacifique, les données aujourd'hui disponibles sur la pollution plastique autour de l'Afrique demeurent très limitées, freinant de facto la compréhension de ce phénomène. Pour combler ces lacunes, plusieurs études scientifiques essentielles ont été récemment lancées dans le sud-ouest de l'océan Indien, zone particulièrement complexe. Reportage de notre envoyée spéciale de retour des Seychelles, Sarah Tétaud Aussi idylliques soient-elles, les plages des Seychelles ne sont pas épargnées par les détritus qui viennent s'y échouer. « À chaque nouvelle marée, explique un plagiste, on retrouve des petits bouts de plastiques, des sachets... On nettoie deux fois par jour. Même les touristes ramassent les saletés et nous les apportent pour qu'on les mette à la poubelle ». Cette pollution, visible à différents degrés sur les côtes africaines, ainsi que ses effets, restent cependant assez mal connus à l'échelle du continent. Yashvin Neehaul, scientifique, spécialiste de la chimie des océans, basé à Maurice, est co-auteur du livre The African Marine Litter Outlook : « Pour comprendre la pollution plastique marine, il est essentiel de commencer par identifier les sources ainsi que les voies de dispersion des déchets plastiques. Dans les pays continentaux, les rivières et autres cours d'eau constituent les principaux vecteurs de transport des plastiques vers les océans. En fonction des courants marins et de la topographie côtière, ces déchets s'accumulent dans certaines zones spécifiques, le long des côtes africaines ». Les chercheurs ont défini deux zones qui concentreraient des milliers de kilomètres carrés de ce qu'ils appellent des « soupes de microplastiques ». L'une dans l'océan Atlantique, au sud de l'Afrique du Sud ; l'autre dans l'océan Indien, au sud de Madagascar. Néanmoins, rappelle Yashvin Neehaul : « Il est difficile de se prononcer sur les sites exacts où s'accumule le plastique. Pourquoi ? Parce qu'il y a un manque de données sur l'étude des courants autour du continent africain ». Et c'est particulièrement le cas pour la façade est de l'Afrique, comme l'explique Christophe Maes, océanographe et physicien à l'IRD, du Laboratoire d'océanographie physique et spatiale, à Brest, en France : « L'océan Indien souffre d'un manque d'observation in situ et a un gros retard par rapport aux autres océans, tout simplement parce que ce n'est pas forcément le lieu de passage des principaux rails de navigation océanique ... ».  Pour y remédier, un programme de collecte de données a lieu en ce moment-même dans le sud-ouest de l'océan Indien, grâce au largage, à partir du navire Plastic Odyssey, de bouées dérivantes, qui émettent un signal GPS.« Quand on lâche des bouées, explique Christophe Maes, ça nous permet d'avoir une description au moins à l'échelle de la bouée, des principaux mouvements de l'océan pour valider nos modèles, et à partir de ces modèles, essayer de mieux comprendre la dynamique que peuvent subir les plastiques dans l'océan Indien. Et le second intérêt de ces largages et d'études sur leur dispersion, c'est qu'en utilisant nos modèles “dans l'autre sens”, on va pouvoir remonter à l'origine de ces plastiques qui viennent polluer l'ensemble de la région. Ça va permettre de comprendre leur dispersion depuis leur zone d'origine à l'échelle de l'océan Indien, et peut-être même plus loin ». Des programmes novateurs et surtout d'intérêt international. La pollution plastique dans les eaux africaines n'a jamais été aussi élevée. Si la majorité des déchets en mer provient de la terre ferme, les chercheurs estiment toutefois que l'abandon et la perte d'équipement de pêche dans les océans seraient responsables jusqu'à 30 % de la diminution des ressources halieutiques. À lire aussiUne mission scientifique inédite dans l'océan Indien À lire aussiEn Afrique, une pollution plastique due surtout aux emballages à usage unique  

Revue de presse internationale
À la Une: le pouvoir de Benyamin Netanyahu menacé en Israël

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 4:43


Le Premier ministre israélien pourrait être sur la sellette : « la guerre à Gaza menace enfin l'emprise de [Benyamin] Netanyahu sur le pouvoir », constate ainsi Haaretz. Puisque d'un côté, « le conflit ne peut pas se poursuivre sans nouvelles recrues », et de l'autre, « la population ultra-orthodoxe refuse d'envoyer ses fils combattre ».Il faut dire qu'il s'agit « d'un problème vieux de plusieurs décennies », rappelle le journal, qui s'est encore accéléré depuis le début du conflit : les partis concernés « font entendre leur désaccord avec le gouvernement depuis longtemps, et à présent, ils semblent plus près que jamais d'y mettre fin ». Au point que les partis ultra-orthodoxes ont menacé de quitter la coalition du Premier ministre. Un désaccord de longue date En fait, ces extrémistes religieux refusent de participer au service militaire – ils bénéficient d'une exemption pour consacrer leur temps à l'étude de la Torah. Pourtant, juge le Jerusalem Post, « du point de vue de la Torah », justement, « les arguments en faveur d'un service militaire partagé ne sont pas seulement défendables : ils sont irréfutables. » Le journal conservateur considère en effet que le service militaire « touche au symbolisme au cœur de l'identité israélienne : le retour à une terre promise autrefois perdue ». C'est bien là d'ailleurs qu'est tout le paradoxe, pointe Haaretz : d'un côté, les « haredim » sont « dédiés à la poursuite ad-vitam eternam de la guerre à Gaza, jusqu'à ce que leur rêve d'un nettoyage ethnique total soit accompli » ; de l'autre, l'armée a besoin de nouvelles recrues. Or, « la plus grande réserve d'effectifs potentiels est la jeunesse ultra-orthodoxe ». Et le résultat, conclut le quotidien, est que « Benyamin Netanyahu se retrouve coincé entre les menaces, les fantasmes et les peurs » de ses partenaires politiques. Alors, « pour l'heure, le Premier ministre joue la montre, comme il le fait toujours ». Au milieu du tumulte, des milliers d'oubliésAu milieu du tumulte figurent des milliers d'oubliés : les Gazaouis qui, chaque jour, subissent la faim, les bombardements, le deuil. « Ceux que la majorité des Israéliens ne veut pas voir, et dont on ne veut pas savoir l'histoire », accuse Le Temps en Suisse. « Les experts courent les plateaux pour analyser les dernières bisbilles politiques et les décisions militaires », occultant les récits des horreurs vécues par la population palestinienne.Conclusion, analyse le journal, « pour les Israéliens, Gaza est un territoire d'abstrait, l'enfer d'où sont sorties des cohortes sanguinaires un sombre jour d'octobre » et rien d'autre. « Cela doit cesser », martèle le titre : « Il faut sauver Israël de lui-même. » Sauver les États-Unis de Donald Trump ? Face aux dernières annonces du président américain Donald Trump, le New York Times s'insurge de l'« approche autoritaire de la présidence » et dénonce « son envie compulsive de dominer, sa quête égotique de pouvoir sur tout ce, et ceux, qu'il rencontre ». Pour Le Monde, cela ne fait pas de doute non plus : les États-Unis sont en pleine bascule vers « le nationalisme autoritaire », tandis qu'El Pais prédit que le pays « se dirige vers un État de surveillance technologique de masse », capable de « surveille[r] la vie de millions de personnes », même si son infrastructure, « pour le moment, se concentre sur la persécution des migrants ». Le quotidien espagnol énumère les outils de ce système de surveillance : « analyse massive et non autorisée des réseaux sociaux ; analyse des données biométriques (…) ; interception des communications téléphoniques ; géolocalisation », le tout « sans autorisation judiciaire ». Que le pouvoir espionne et contrôle, ce n'est pas nouveau - ce qui l'est, en revanche, s'inquiète le titre, c'est que « Washington se vante plus qu'il ne nie l'existence » de ce système de techno-surveillance.Une difficile marche arrièreLe New York Times exprime ses craintes : « nous devrions traiter Trump et son administration ouvertement autoritaire comme un échec », écrit le journal, pourtant, « il n'y a même pas de consensus public sur la nature de notre situation actuelle ». Dans ce contexte, « comment renverser la glissade de l'Amérique vers le despotisme ? » Et attention à ceux qui penseraient que ce qui se passe outre-Atlantique reste outre-Atlantique. Pour Le Monde, « certaines tendances observées » aux États-Unis et en France « sont comparables et susceptibles d'aboutir à une catastrophe de même ampleur ». « La désindustrialisation », d'abord, et son « désespoir teinté d'amertume ».La disparition, aussi, « des solidarités et des organisations syndicales », et le fait de se recroqueviller sur « [s]es proches. Ceux "comme nous" ». Contre les ‘autres, en résumé : « les immigrés et les profiteurs ». Autant de points communs qui n'encouragent pas le Monde à l'optimisme : « Si l'on se fie au miroir américain, les graines du désastre sont déjà semées ». 

Sources diplomatiques
Qui gouverne l'océan ? · 3/5

Sources diplomatiques

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 30:28


Épisode 2. Cet accord qui peut tout changer. En 2004, la quasi-totalité des pays du monde entier se sont engagés dans une aventure diplomatique hors norme : construire, ensemble, un accord pour protéger l'océan et sa biodiversité. Un projet aussi ambitieux ne se concrétise pas du jour au lendemain, d'autant que les divergences entre États ont posé un défi majeur : comment concilier les intérêts de chacun tout en garantissant la préservation de l'océan et de ses richesses ? Cette aventure diplomatique a duré vingt ans. Vingt années pendant lesquelles des diplomates, des scientifiques, des ONG des quatre coins du monde ont œuvré sans relâche pour créer cet accord dit "l'accord BBNJ", ou Traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine au delà des zones de juridiction nationale. Dans cet épisode, quatre personnes qui ont participé à ces négociations nous racontent les coulisses de cette aventure rocambolesque. Avec : Lisa Speer, directrice de l'ONG américaine Natural Resources Defense Council (NRDC), chargée des océans ;  Serge Ségura, ambassadeur à la retraite, chef de la délégation française pour l'accord BBNJ pendant 14 ans ;  Sandrine Barbier, directrice adjointe à la Direction des affaires juridiques, cheffe de la délégation française pour l'accord BBNJ ; Krystel Wanneau, docteure en sciences politiques et enseignante-chercheuse à Sciences-Po Grenoble, qui a travaillé sur les politiques environnementales internationales ------ POUR ALLER PLUS LOIN : L'accord BBNJ : parcourez la version intégrale de ce traité historique adopté en 2023 ;  Le fascinant et merveilleux "Atlas des abysses" (éd. Arthaud, 2024), de Stéphanie Brabant (journaliste), Jozée Sarrazin (océanaute), et illustré par Julie Terrazzoni, cet ouvrage poético-scientifique transporte ses lecteurs dans l'univers fascinant des fonds marin ;   L'indispensable guide "L'océan en 30 questions" signé Marina Lévy et Laurent Bopp (éd. La Documentation française, 2025) ;  ------ ARCHIVES & EXTRAITS : extraits de discours au One Ocean Summit à Brest en 2022 ; extrait de l'adoption de la résolution A/72/L7 lors de l'Assemblée générale de l'ONU en 2018 ; extraits des sessions de négociations du BBNJ enregistrées à l'ONU entre 2019 et 2023 ; extraits de journaux télévisés français, brésilien, américain et italien sur la pandémie de Covid en 2020 ; lecture d'une lettre de Rena Lee, présidente des négociations BBNJ, du 9 mars 2020 ------ CRÉDITS : Voix, écriture, production et réalisation : Diane Jean Illustrations et identité visuelle : Julie Feydel Doublage voix et édition : Mariane Schlegel Communication : Kaled Maddi et Matthias Lugoy Direction de production : Julie Godefroy Musique : Falling Angels, Ketil Lien ; Staring into the Abyss, 2050 ; DKNW, sunwo0o ; Ruin My Life, Jane the Boy ; Corals under the sun, Omri Smadar ; Cookie Jar, Hans Johnson ; Atlantique, AMF Beef ; Medusa the Mournful, Louis Adrien ;  Breath In Out, Nsee ; Cryostatis, Jamie Bathgate ; 1983, Angel Salazar (Artlist) ------ À PROPOS : « Qui gouverne l'océan ? » est une série du podcast Sources diplomatiques. Réalisé par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, ce podcast vous propose des documentaires, décryptages, récits intimes et conversations pour plonger dans les coulisses de la diplomatie française et comprendre les grands enjeux internationaux. Sources diplomatiques est à retrouver sur toutes les applications d'écoutes et de streaming audio.

Reportage Afrique
Immigration: Laâyoune au Sahara occidental, un point de départ pour rejoindre les îles Canaries

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later May 30, 2025 2:11


Le Sahara occidental, territoire considéré comme non-autonome par l'ONU, situé au sud du Maroc et au nord de la Mauritanie, est au cœur de la route migratoire dite « de l'Atlantique ». Sa plus grande ville, Laâyoune, est situé à 90 km seulement des îles Canaries. En 2024, plus de 46 000 migrants irréguliers ont débarqué sur l'archipel espagnol, un record historique. Le nombre d'arrivées aux îles Canaries a augmenté de 17% entre 2023 et 2024. Si les autorités marocaines tentent de contrôler les flux irréguliers, la région reste une zone de départ importante pour les migrants, principalement en provenance d'Afrique subsaharienne, mais aussi de pays plus lointains comme le Pakistan ou la Syrie. Reportage à Laâyoune, de François Hume-Ferkatadji. De notre envoyé spécial à LaâyouneLe désert, puis l'océan. Dans les environs de Laâyoune, le trait de côte se résume à cette simple barrière naturelle. Il n'est pas difficile d'y faire partir un bateau pneumatique à moteur. Si le trajet pour rejoindre les îles Canaries peut durer près d'un mois au départ du Sénégal ou de la Mauritanie, il faut compter seulement 9 à 10 heures au départ de Laâyoune. « Le Maroc a installé des postes de surveillance, tous les deux kilomètres. Parfois, on tombe sur un poste de surveillance, mais malgré ces installations, les mafias arrivent à faire le passage, parce qu'elles possèdent maintenant des matériaux spécifiques », explique Taghia Abdelkebir, président de l'association Sakia El Hamra pour la Migration et le Développement.Les mafias organisent des arrivées de nuit, dans des convois chargés de candidats au départ, pour déjouer la vigilance des autorités, selon cet homme d'Afrique de l'Ouest, résident de Laâyoune, en contact régulier avec les migrants.« Quand les membres des mafias voient que la marée est basse, ils font une descente ici, et ils empruntent des camionnettes. Ils ne font ça que la nuit. Dans une Jeep, par exemple, ils peuvent mettre plus de 50 à 60 personnes. Puis, ils roulent de nuit pour entrer dans la ville », raconte-t-il. Le coût d'une traversée est estimé entre 4 000 et 6 000 euros par personne. Les migrants économisent parfois des années pour la tenter. « La plupart de ceux qui arrivent ici n'ont qu'un seul objectif, c'est de passer par les îles Canaries, traverser l'eau et rejoindre l'Europe », continue-t-il. Pourtant, la route Atlantique est extrêmement dangereuse. Selon l'ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 10 400 personnes ont perdu la vie en 2024, dont plus d'un millier au départ du Maroc.« Quand les gens arrivent à pouvoir traverser, ils envoient des photos, en s'exclamant "bozafri, bozafri !", ce qui signifie qu'ils sont arrivés de l'autre côté. Mais ce n'est pas toujours le cas. Les photos des morts, de ceux refoulés par la mer, sont vraiment choquantes. On peut y voir, 50, 60 personnes décédées », se désole notre témoin. Si environ 6 000 migrants ont pu trouver du travail et s'installer durablement plus au sud à Dakhla, les autorités marocaines mènent régulièrement des opérations de refoulement à Laâyoune dans le but d'endiguer les départs, en collaboration avec les autorités espagnoles.

Aujourd'hui l'économie
Pourquoi l'Union européenne veut accélérer les négociations avec Trump?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later May 28, 2025 3:12


Face à une nouvelle menace tarifaire de Donald Trump, l'Union européenne intensifie ses négociations commerciales avec Washington. Objectif: éviter une crise économique majeure. Depuis quelques jours, les tensions commerciales entre les États-Unis et l'Union européenne reprennent de plus belle. En cause, la récente déclaration de Donald Trump qui menace d'imposer à partir du 1er juin des droits de douane pouvant atteindre 50% sur tous les produits européens entrant sur le territoire américain.Une décision motivée par l'agacement du président américain face à la lenteur des discussions commerciales en cours avec Bruxelles. Déjà soumise à des taxes américaines depuis mars – 25 % sur l'acier, l'aluminium et l'automobile, et 10 % sur d'autres produits – l'UE redoute une escalade aux conséquences économiques lourdes car les États-Unis demeurent le premier client de l'Union. En 2023, les exportations européennes vers le marché américain ont atteint 606 milliards de dollars, générant un excédent commercial qui dérange ouvertement Washington.À lire aussiComment l'UE peut relancer son économie face à la Chine et les États-UnisL'incertitude, une stratégie assuméeAu-delà des menaces concrètes, c'est l'incertitude qui pèse lourdement sur l'économie européenne. Un climat volontairement instable que Donald Trump semble cultiver, selon les analystes. Et cette instabilité a des effets immédiats. Les marchés réagissent, les industriels reportent ou réorientent leurs investissements, souvent au bénéfice des États-Unis.Des géants européens comme Sanofi, CMA CGM ou encore Stellantis ont déjà renforcé leur présence outre-Atlantique. Face à cette pression, Bruxelles n'a d'autres choix que d'accélérer ses négociations. Non par stratégie, mais par nécessité. Car une guerre commerciale franche pourrait fragiliser encore davantage une économie européenne déjà affaiblie.Négocier dans le flou : un équilibre précaireLe principal obstacle reste le manque de clarté côté américain. Si la volonté de réduire le déficit commercial est affichée, Washington ne précise pas ses attentes concrètes. Une ambiguïté qui place l'Europe dans une position inconfortable: négocier sans véritable visibilité. Et dans ce rapport de force, la stratégie américaine semble clairement orientée vers des concessions à sens unique.Pourtant, l'Europe se prépare. En cas d'échec des discussions, un plan de contre-attaque est prêt, avec des mesures de rétorsion ciblées sur certains produits américains. Mais pour l'heure, ni Bruxelles ni Washington ne ferment la porte à un compromis. L'enjeu : parvenir à un accord équilibré sans céder sur des points cruciaux. Un exercice délicat pour les Vingt-Sept, contraints de manœuvrer entre fermeté et diplomatie.À lire aussiFace à Donald Trump, l'Union européenne recherche de nouvelles alliances

WHIZZZ AND LOVE
Whizzz and Love du Vendredi 23 Mai ( Disco ou bien Disco )

WHIZZZ AND LOVE

Play Episode Listen Later May 24, 2025 120:00


La Truande de la Semaine : elle ne se reconnait pas sur le téléphone de son mari, le soupçonne d'adultère et le transperce plusieurs fois, décidément le Mezcal c'est un autre niveau que le Pontarlier Mix #1Beard In Dust - Ambivalent intelligenceScruscru feat. S.Timoshenko - Slow dat tempoFrancis Bebey - Quand le soleil est iciPachyman - In love Demande à Ta Cousine : définitivement Abba n'a jamais fait de disco, et ne l'a même jamais revendiquéAbba - Voulez Vous Mix #2Andrea Laszlo De Simone - La notteMidnight Runners - Space dustThe Patchouli Brothers - Who is that girl ?Art Of Tones - Don's expensive afro L'Info De 20H : les vacances à la cool de Guts qui s'organise une petite tournée des bars de plage de l'Océan Atlantique en catamaranGuts feat. José Padilla - Yebo edi pachanga (Izem remix) Mix #3Samba De Matuto Leão Do Norte De Maragogi - Nunca me faltou sonora (Kolago Kult Deep Samba mix)Poni Hoax - Life in a new motionSouleance - BelseanceBrother Julian - Satisfaction guaranteed La Copie Pas Trop Right : mais c'est quoi cette cover mexicaine de George Benson ?Monsieur Van Pratt - Al anochecer

Le journal de 18h00
Les bourses européennes dévissent après les nouvelles annonces de Donald Trump

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later May 23, 2025 20:25


durée : 00:20:25 - Journal de 18h - Un message du président des Etats-Unis posté sur les réseaux sociaux outre-Atlantique a entrainé ce vendredi un effondrement des marchés financiers européens.

Les journaux de France Culture
Les bourses européennes dévissent après les nouvelles annonces de Donald Trump

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 23, 2025 20:25


durée : 00:20:25 - Journal de 18h - Un message du président des Etats-Unis posté sur les réseaux sociaux outre-Atlantique a entrainé ce vendredi un effondrement des marchés financiers européens.

Les grands entretiens
Benjamin Millepied, à contre-pied de la tradition 2/5 : "J'ai toujours été fasciné par l'Amérique"

Les grands entretiens

Play Episode Listen Later May 20, 2025 25:07


durée : 00:25:07 - Benjamin Millepied, danseur, chorégraphe (2/5) - par : Thomas Vergracht - Figurant sur la scène de l'Opéra de Bordeaux, Benjamin Millepied partira très jeune en internat au Conservatoire de Lyon, pour une période trépidante d'apprentissages tous azimuts. Jusqu'à un stage décisif outre-Atlantique, à la School of American Ballet… - réalisé par : Béatrice Trichet

L'Almanac'h, les grandes dates de l'Histoire de Bretagne
En 1666, la Compagnie des Indes crée Lorient 

L'Almanac'h, les grandes dates de l'Histoire de Bretagne

Play Episode Listen Later May 20, 2025 22:11


Au printemps 1666, deux ans après la création de la Compagnie des Indes sous l'impulsion de Colbert, le roi de France Louis XIV autorise la compagnie à construire un chantier naval dans la rade de Port-Louis, en Bretagne. C'est la naissance de la ville de Lorient. Très timide au départ, le développement de Lorient est tel, que la ville devient, au siècle suivant, le cœur battant du commerce français avec l'Asie. La série de podcasts L'Almanac'h, produite par Bretagne Culture Diversité revient sur son histoire en compagnie de David Plouviez, historien, maître de conférences en histoire moderne à l'université de Nantes et membre du Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique. Une émission animée par Antoine Gouritin.

Baleine sous Gravillon - Petit Poisson deviendra Podcast
SPÉCIAL Amphihalins 3/8 : L'Alose, une dure à cuire pleine d'arêtes (NOMEN)

Baleine sous Gravillon - Petit Poisson deviendra Podcast

Play Episode Listen Later May 17, 2025 8:54


Le mot "amphihalin" désigne des poissons qui, au cours de leur développement, voyagent entre eau douce et salée. Zoom en 8 épisodes sur ces animaux (presque) tout-terrain, à l'occasion de la Journée mondiale des poissons migrateurs, le 21 mai. Le nom d'Alose fait partie des rares mots d'origine gauloise encore utilisés aujourd'hui.Beaucoup de noms d'êtres vivants sont d'origine gauloise. Pour les arbres : l'If, le Chêne ou le Bouleau. Pour les animaux : le Daim, le Chamois, le Mouton, le Bouc, le Cheval, l'Alouette, le Pinson, le Saumon, la Truite... Balle, boue, chemin, char, ruche, truand viennent aussi du gaulois. Nos ancêtres les Gaulois...L'Alose fait partie de la famille des clupéidés, la même que celle des Anchois, des Sardines et des Harengs. Comme eux, l'Alose est un grand migrateur.Les clupéidés sont les poissons les plus pêchés au monde. L'Alose n'y fait pas exception. Elle était cependant bien plus pêchée autrefois. Car l'Alose a fini par lasser les gourmets : sa chair contient trop d'arêtes. Pour toutes les dissoudre, sa cuisson doit être très longue. Et aujourd'hui, c'est bien connu, plus personne ne prend le temps. Cf hors série "Reprendre son temps, pour soi et pour ceux qu'on aime", de Baleine sous Gravillon : http://bit.ly/reprendre_son_temps_BSGEn Val de Loire, on choisit ainsi de les pocher, on les fait cuire délicatement durant de plusieurs heures à 80°C. Dans le Vaucluse, on les cuisine à l'étouffée : pour cela, le temps de cuisson conseillé est de 12 heures.On distingue plusieurs espèces d'Alose, les deux plus connues sont : l'Alose vraie, la grande Alose (Alosa alosa)  et l'Alose feinte (Alosa fallax). Elles vivent toutes deux dans l'océan Atlantique nord et la mer Baltique. C'est chez l'Alose savoureuse (Alosa aestivalis) que la capacité de ces poissons à détecter les ultrasons à d'abord été découverte, en 1982. Les aloses peuvent ainsi échapper aux attaques des dauphins qui utilisent l'écholocalisation pour détecter leurs proies. Pour découvrir la grande saga cétacés de BSG :Épisode 1Épisode 2Épisode 3Épisode 4Épisode 5Épisode 6_______

C dans l'air
Trump : business, diplomatie... et des succès ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 16, 2025 64:27


C dans l'air du 16 mai 2025 : Trump : business, diplomatie... et des succès ?Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président des États-Unis ne cache rien de sa méthode. "La meilleure chose que vous puissiez faire est de négocier en position de force. L'effet de levier est votre plus grande force. En d'autres termes, vous devez convaincre l'autre partie qu'il est dans son intérêt de conclure l'affaire", écrit le président des États-Unis dans son livre consacré à la négociation, "The Art of the Deal".Une stratégie du businessman dont Donald Trump se sert également sur la scène internationale, en matière diplomatique dans le dossier de la guerre en Ukraine ou au Moyen-Orient. Le président américain, qui achève ce vendredi une tournée fastueuse du Golf, a profité de ce premier déplacement d'envergure depuis son élection pour conclure toute une série d'accords commerciaux, assumant sans complexe de "faire de la vente". Après avoir récolté 600 milliards de dollars en Arabie saoudite et un contrat de 200 milliards de dollars pour Boeing au Qatar, il s'est vu promettre jeudi à Abou Dhabi 1.400 milliards de dollars d'investissements sur dix ans. Au cours de cette tournée, le président des Etats-Unis a aussi fait de la géopolitique avec notamment une rencontre avec le président syrien, assortie d'une levée des sanctions.Pour Donald Trump, tout est une question de business et de rapport de force. C'est ainsi qu'il a annoncé au début de son mandat la réactivation de surtaxes douanières importantes avant d'ouvrir des négociations et de rétropédaler. La Chine était particulièrement dans le viseur de cette guerre commerciale. Les taxes douanières des États-Unis contre les produits chinois étaient montées à 145 %. A l'issue de deux jours de discussions à Genève le week-end dernier, ces droits de douanes seront finalement réduits à 30 %, tandis que le taux imposé par la Chine aux produits américains, qui était passé à 125 %, tombera à 10 %. Un exemple révélateur de la négociation du businessman qui multiplie les mesures protectionnistes pour inverser le mouvement de délocalisation et faire revenir les emplois.Au cours de cette bataille commerciale, celui qui a pour doctrine "America First" a également renouvelé les appels aux entreprises étrangères pour qu'elles délocalisent leur production sur le sol américain, en échange d'une fiscalité plus avantageuse et d'un accès sécurisé au marché intérieur. Ce message, déjà martelé lors de son premier mandat, semble avoir été entendu par plusieurs grands groupes qui ont récemment annoncé de nouveaux investissements aux États-Unis : le constructeur automobile sud-coréen Hyundai prévoit d'investir 21 milliards de dollars sur les quatre années à venir, le géant pharmaceutique français Sanofi 20 milliards de dollars d'ici 2030, l'armateur français CMA-CGM 20 milliards de dollars en quatre ans.En France, le patron de Bercy a déploré l'investissement colossal des groupes français outre-Atlantique. "L'ampleur des investissements aux États-Unis, c'est sûr que c'est un mauvais signal à un moment où nous considérons et nous sommes convaincus que (...) l'Europe et la France, c'est l'endroit où il faut investir", a expliqué le ministre de l'Économie. Le président de la République qui avait appelé les entreprises françaises à suspendre leurs investissements aux États-Unis a fait son retour cette semaine sur la scène intérieure. Sur TF1, il a promis de "sauver" les sites ArcelorMittal mais sans nationaliser. La solution viendra avant tout de la faculté de "recréer les conditions d'une concurrence loyale". "Et pour cela nous allons durcir le déclenchement des clauses de sauvegarde entre l'Europe et les pays extra-européens", a expliqué le chef de l'État jeudi lors d'un point devant la presse régionale.Alors la méthode de négociation de Donald Trump est-elle efficace ? Est-il en train de perdre sa guerre commerciale face à la Chine ? En quoi consiste sa diplomatie du business ? Et que se passe-t-il chez ArcelorMittal ? LES EXPERTS :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance- Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine,auteure de L'art de Trumper - Béatrice MATHIEU - Grand reporter - L'Express - Philippe MABILLE - Directeur éditorial - La Tribune et La Tribune Dimanche

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Football : Antonio Rüdiger suspendu jusqu'à la fin de saison

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 2, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur l'accès à la mer proposé par le Maroc aux pays de l'Alliance des États du Sahel et sur la reconnaissance par la Corée du Nord de l'envoi de soldats aux côtés des troupes russes sur le front ukrainien. Football : Antonio Rüdiger suspendu jusqu'à la fin de saison Le défenseur allemand du Real Madrid Antonio Rüdiger a été suspendu pour six matchs après avoir jeté des projectiles sur l'arbitre lors de la finale de la Coupe du Roi face au Barça. Pourquoi seul Rüdiger est-il sanctionné, alors que d'autres joueurs ont également agressé l'arbitre ? Sa suspension prend-elle effet immédiatement alors que, blessé, il ne peut déjà pas jouer ?  Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI  Maroc : un débouché maritime pour l'AES ? À l'occasion de la visite des ministres des Affaires étrangères du Mali, Niger et Burkina Faso à Rabat, le roi Mohamed VI a de nouveau proposé aux trois pays de l'AES de leur offrir un accès à l'océan Atlantique. Quels sont les intérêts du Maroc à impulser cette initiative ? Quelles infrastructures faudra-t-il développer pour concrétiser ce projet et qui pour les financer ? Avec Seidik Abba, essayiste, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel, auteur de Mali/Sahel : notre Afghanistan à nous ?Guerre en Ukraine : la Corée du Nord reconnait enfin l'envoi de soldats en Russie Alors que l'Ukraine affirme depuis des mois que des soldats nord-coréens combattent aux côtés des troupes russes, Pynongynag a fini par confirmer la présence de ses troupes dans la région de Koursk. Pourquoi ne pas avoir reconnu plus tôt sa participation à la guerre et pourquoi maintenant ? Avec Théo Clément, chercheur indépendant, spécialiste du développement économique de la Corée du Nord Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Le sujet du jour : la campagne de soutien au capitaine Traoré.

Les matins
Après des décennies de protection, les tortues marines vont (un peu) mieux

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 5:00


durée : 00:05:00 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Si les tortues marines restent menacées, une nouvelle étude montre que les efforts de conservation portent leurs fruits dans de nombreuses régions et pour la majorité des espèces. Seule exception, la tortue luth, pour laquelle la situation se dégrade en Atlantique.

L’Heure du Monde
Elon Musk a-t-il réussi sa mission à la tête du DOGE ?

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 24:42


Aux Etats-Unis, trois mois seulement après sa création, le département de l'efficacité gouvernementale (Department of Government Efficiency, DOGE) accumule les critiques et les revers. A telle enseigne que son dirigeant semble s'en détacher. « Mon temps alloué au DOGE va diminuer de manière significative. A partir [de mai], je consacrerai beaucoup plus de temps à Tesla », a ainsi annoncé Elon Musk, mardi 22 avril, après la publication des résultats décevants de son entreprise automobile.Décrétés par Elon Musk et sa petite équipe du DOGE, les milliers de licenciements dans les administrations fédérales ont provoqué une onde de choc outre-Atlantique. Mais, malgré ces décisions brutales, les objectifs n'ont pas été atteints. De même, la promesse de mettre au jour des « fraudes de grande ampleur » tarde à se concrétiser. A cela s'ajoute la remise en cause de la légalité du fonctionnement du DOGE devant les tribunaux.Quel a été son impact ? Pourquoi ses méthodes ont-elles été critiquées ? Et quel peut-être son avenir après la mise en retrait de celui qui en a été l'instigateur ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Damien Leloup, journaliste au service Pixels du Monde, dresse un premier bilan de la « méthode DOGE ».Un épisode de Marion Bothorel. Réalisation et musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Adèle Ponticelli. Dans cet épisode : extraits d'un discours de Donald Trump au Congrès américain, le 9 avril 2025 ; d'une interview d'Elon Musk dans le podcast « The Joe Rogan Experience », diffusé le 28 février 2025 ; de sa prise de parole lors de la présentation audio des résultats de Tesla, le 22 avril 2025 ; d'un duplex de la chaîne CBS 17, le 12 mars 2025 ; de deux vidéos de Forbes Breaking News, diffusées les 21 mars 2025 et 21 avril 2025 sur Youtube ; de deux reportages de France 24 publiés les 25 mars 2025 et 23 avril 2025 ; d'un témoignage diffusé au journal télévisé de 20 heures de France 2, le 6 février 2025, et d'un autre diffusé dans l'émission « En société », sur France Télévisions, le 13 avril 2025.Cet épisode a été publié le lundi 28 avril 2025.---Que pensez-vous des podcasts du « Monde » ? Donnez votre avis en répondant à cette enquête. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Si loin si proche
Dans la Réserve de biosphère du Mono au Bénin #02 : La Bouche du Roy

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Apr 27, 2025 48:30


Voyage à la découverte de la Réserve de Biosphère du Mono, un espace protégé de 346 000 hectares de forêts, de zones marécageuses, de milieux marins ou lacustres situé entre le Togo et le Bénin. Deuxième étape : dans l'aire communautaire de la Bouche du Roy et son fascinant delta.  Havre de paix des oiseaux et des tortues marines, l'aire de conservation communautaire de la Bouche du Roy est un paradis naturel de 10 000 hectares, fait d'îlots et de mangroves. Bien connue des Béninois comme des voyageurs étrangers, la Bouche du Roy est l'embouchure du fleuve Mono, là où il se jette dans l'océan Atlantique. Classée en réserve et reconnue par l'Unesco en 2017, cette aire est donc un site protégé mais aussi habité. 25 000 personnes y vivent au quotidien, dans une vingtaine de villages de pêcheurs, tantôt posés sur la lagune, tantôt insulaires que l'on rejoint en pirogue par des chenaux d'eau. Sur place, l'ONG béninoise Eco Bénin accompagnée par le Comité français de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) développe en concertation avec les populations locales des projets de gestion et de protection des ressources naturelles menacées. Ils misent sur l'écodéveloppement, l'écotourisme, mais aussi le culte vodoun pour sacraliser certains espaces de nature. Voyage à la découverte d'un sanctuaire de biodiversité et des initiatives visant à le protéger.Un reportage au Bénin en deux épisodes de Raphaëlle Constant initialement diffusé en juin 2024.- Le site d'Eco Bénin- L'histoire de l'ACCB de la Bouche du Roy et ses particularités- La page LinkedIn du Comité Français de l'UICN- Le site du Programme de Petites Initiatives. 

Les matins
La vague de chaleur qu'a subi l'océan Atlantique en 2023 était-elle prévisible ?

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 5:38


durée : 00:05:38 - Avec sciences - par : Alexandre Morales - En 2023, l'océan Atlantique a donc connu une vague de chaleur marine exceptionnelle et surprenante. Une équipe de recherche française montre néanmoins que, dans le cadre du réchauffement climatique actuel, cet événement n'a rien d'inattendu.

L'Histoire nous le dira
Le Canal de Panama a-t-il été volé par les USA ?

L'Histoire nous le dira

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 2:59


C'est à qui le Canal du Panama ? Le canal de Panama est situé en Amérique centrale, entre le Costa Rica et la Colombie. Il fait 80 km, reliant l'océan Atlantique à l'océan Pacifique. Il faut entre 8 et 10 heures pour le franchir, que ce soit d'immenses cargos ou des yachts. Au lieu de 22 500 km pour relier New-York à San Francisco, un navire parcourra 9 500km. Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Maritime industry continues to prefer route through Panama https://pancanal.com/en/maritime-industry-continues-to-prefer-route-through-panama/ Le canal de Panama : un projet d'ingénierie astucieux https://www.klm.ca/fr/travel-guide/inspiration/the-panama-canal-a-clever-engineering-project Canal de Panama https://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_de_Panama Panamá, un canal à tout prix, Hernando Calvo Ospina, nov 2003 https://www.monde-diplomatique.fr/2003/11/CALVO_OSPINA/10670 Affaire du canal de Panama : ce scandale qui a éclaboussé Gustave Eiffel, Jimmy Bourquin 16 octobre 2021 https://www.radiofrance.fr/franceinter/affaire-du-canal-de-panama-ce-scandale-qui-a-eclabousse-gustave-eiffel-4052326 Scandale de panama https://fr.wikipedia.org/wiki/Scandale_de_Panama Le canal de Panama : de nouvelles voies pour l'autoroute du monde septembre 2016 https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse/2119#:~:text=Gr%C3%A2ce%20%C3%A0%20cet%20%C3%A9largissement%2C%20le,millions%20de%20tonnes%20par%20ann%C3%A9e. Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #panama #canaldepanama #ecluse #lesseps #eiffel

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Et si la souveraineté numérique passait par les outils bureautiques du quotidien ? Conséquence des tensions entre l'Europe et les Etats-Unis : un regain d'intérêt pour des solutions françaises. Cependant, celles-ci sont encore peu connues. Alain Garnier, président de Jamespot, expose un sujet brûlant : la dépendance massive aux services numériques américains, avec près de 90 % des données des Français hébergées outre-Atlantique. Face à ce constat, Alain Garnier défend une autre voie, plus autonome et résolument européenne. Il détaille les services proposés par Jamespot, utilisés aujourd'hui par de nombreuses institutions françaises, des ministères aux collectivités locales. L'occasion aussi de parler souveraineté numérique, d'intelligence artificielle souveraine, de cloud français et de pratiques anticoncurrentielles des GAFAM.-----------

Géopolitique, le débat
L'alliance atlantique à l'épreuve de Trump

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 48:29


La présidence Trump a des conséquences importantes en matière de défense pour l'Europe. Bien que le Président américain soit finalement revenu sur ses propos affirmant que l'Otan n'était en fait plus obsolète, Donald Trump n'a de cesse de critiquer le financement de l'organisation et plus largement le manque d'investissement des pays européens dans leur défense. La fragilisation de la relation transatlantique est là. Fragile aussi la cohésion des pays membres de l'OTAN. L'Europe doit composer avec une présidence Trump qui s'annonce comme un défi encore plus significatif que la première. La guerre qui fait rage depuis 2022 en Ukraine confirme la fragilité de l'Europe face aux nouvelles ambitions russes. La proximité affichée par Donald Trump avec les dictateurs ou les autocrates et son manque d'intérêt assumé pour les valeurs démocratiques et les droits de l'homme ne peuvent qu'aggraver l'inquiétude des Européens. Une inquiétude largement alimentée par l'incertitude quant aux politiques tant des États-Unis que de la Russie, qui donne toute priorité aux questions stratégiques.► Invités : Nicole Gnesotto, Vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Professeure émérite du CNAM. Choisir l'avenir. 10 réponses sur le monde qui vient - CNRS éditions  Michel Duclos, ancien ambassadeur. Conseiller Géopolitique de l'Institut Montaigne. Diplomatie française - Alpha essai

Aujourd'hui l'économie
Le secteur du luxe, victime de la guerre commerciale de Donald Trump

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 3:15


Le secteur du luxe traverse une période compliquée. Les cours boursiers des géants Kering, Hermès et LVMH ont passé leur journée de mardi dans le rouge. Cela fait suite à la publication des résultats du premier trimestre 2025 de LVMH qui sont dans le négatif, -2% de perte de chiffre d'affaires. Décryptage. Le géant français du luxe dirigé par Bernard Arnault, habitué aux bons résultats, vit un moment pour le moins complexe. En particulier, sa division phare, la mode et la maroquinerie, qui fait d'ailleurs briller Louis Vuitton ou Dior, a vu ses ventes chuter : -5%. Là où c'est d'autant plus dur pour LVMH, c'est que les analystes attendaient une légère hausse sur tout le secteur. Ce n'est visiblement pas le cas. Résultat, l'action du premier groupe mondial du luxe a dévissé en bourse. Cela a entrainé tout le secteur dans sa chute. Il s'agit là d'un vrai coup de froid. À lire aussiL'industrie du luxe à un tournant de son histoireL'explication de cette tendance tient en un prénom et un nom : Donald Trump. Car depuis son retour à la Maison Blanche, il a relancé sa guerre commerciale avec une certaine agressivité. Les droits de douane pleuvent sur les importations, y compris sur le champagne, les cosmétiques, les montres et les sacs. Face à une telle situation, le consommateur américain dépense moins. Et quand on sait que le marché outre-Atlantique est le premier débouché mondial des marques du luxe, on comprend l'impact des mesures de Donald Trump. Deux marchés en souffrance  D'après une étude publiée ces derniers jours par la société de recherche Bernstein, 32% des dépenses mondiales du luxe se font aux États-Unis et 24% en Chine. À ces seuls deux pays, cela en représente plus de la moitié. Ce que l'on comprend grâce à ces données, c'est que le luxe est en première ligne dans les mesures commerciales de Donald Trump. Pourtant, un de ses représentants, Bernard Arnault est un proche du président américain. Il tente d'ailleurs en personne de dissuader l'administration Trump d'appliquer jusqu'à 200% de taxes douanières sur les vins et spiritueux français mais à quel prix. Il était justement à Washington fin mars. Le groupe LMVH comme d'autres d'ailleurs comme L'Oréal poursuivent leur stratégie pour produire sur le sol américain, comme le souhaite Donald Trump ! Pas de reprise en vue Les mines sont grises car le secteur attendait une reprise américaine pour compenser l'effondrement de la demande chinoise. On le rappelle, la consommation chinoise s'effondre. Selon le cabinet McKinsey, la demande sur le marché du luxe s'y est contractée de 18 à 20% l'an passé. C'est évidemment beaucoup. Sauf que la situation américaine n'est pas aussi bonne que l'avaient prédit les analystes, au contraire. Tous revoient leurs estimations au niveau mondial à la baisse. Toujours d'après la société Bernstein, le secteur pourrait perdre 2 % cette année, là où on s'attendait à une croissance de 5 % il y a encore quelques mois. Pour continuer d'exister, les marques devront peut-être revoir leurs chaînes d'approvisionnement et repenser leurs prix. 

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 13 avril 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, nous avons rendez-vous avec Nicolas Rocca à Taïwan en position défensive face à la menaces chinoise et avec Juliette Dubois qui nous parle du projet de dépollution de la baie de Hann à Dakar au Sénégal.  La défense taïwanaise au défi de la pression chinoise Après les infiltrations multidimensionnelles de la Chine, aujourd'hui, l'armée taïwanaise sur la défensive. Les manœuvres de l'armée chinoise à portée de canon de Taïwan ne cessent de se multiplier : bruits de bottes, bourdonnements dans le ciel, ronds dans l'eau de frégates agressives.Dans un paysage géopolitique instable, l'avenir de la petite île de 23 millions d'habitants, séparée de la République populaire de Chine depuis 1949, est incertain. De Pékin, Xi Jinping ravivant régulièrement son rêve de triomphante réunification. Alors que les États-Unis, seul pays qui accepte de vendre des armes à Taipei, se désengagent des affaires du monde, l'île s'organise, seule, avec les moyens du bord. Un Grand reportage de Nicolas Rocca qui s'entretient avec Jacques Allix.À Dakar, sauver la baie de Hann de l'asphyxie La capitale sénégalaise, côté pile, incarne le décor idyllique des cartes postales : corniche qui surplombe l'océan Atlantique, plages animées et surfeurs. Mais côté face, la réalité de Dakar est tout autre. La baie de Hann est massivement polluée. Elle s'étend sur 20 kilomètres à l'est de la capitale et abrite : le port de Dakar, des quartiers de pêcheurs et une vaste zone industrielle. Autrefois appréciée des habitants et des visiteurs pour ses eaux calmes et ses plages de sable fin, la baie est aujourd'hui envahie par les ordures : 65% des déchets industriels et 35% des déchets ménagers de Dakar y sont déversés. Pollution maximum, danger pour la santé. Un nouveau projet de dépollution, lancé en 2018, avance doucement. Une grosse station d'épuration devrait être achevée l'an prochain, et tout le réseau d'assainissement repensé. Un Grand reportage de Juliette Dubois qui s'entretient avec Jacques Allix.

Grand reportage
À Dakar, sauver la baie de Hann de l'asphyxie

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 19:30


La capitale sénégalaise, côté pile, incarne le décor idyllique des cartes postales : corniche qui surplombe l'océan Atlantique, plages animées et surfeurs. Mais côté face, la réalité de Dakar est tout autre. La baie de Hann est massivement polluée. Elle s'étend sur 20 kilomètres à l'est de la capitale et abrite : le port de Dakar, des quartiers de pêcheurs et une vaste zone industrielle. Autrefois appréciée des habitants et des visiteurs pour ses eaux calmes et ses plages de sable fin, la baie est aujourd'hui envahie par les ordures : 65% des déchets industriels et 35% des déchets ménagers de Dakar y sont déversés. Pollution maximum, danger pour la santé.Un nouveau projet de dépollution, lancé en 2018, avance doucement. Une grosse station d'épuration devrait être achevée l'an prochain, et tout le réseau d'assainissement repensé. « À Dakar, sauver la baie de Hann de l'asphyxie », un Grand reportage de Juliette Dubois.

InterNational
Saint-Pierre-et-Miquelon

InterNational

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 3:58


durée : 00:03:58 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - Saint-Pierre-et-Miquelon, en Atlantique nord, à quelques encablures de Terre-Neuve, 6 034 habitants. On en parle peu, mais Donald Trump s'y intéresse... C'est l'occasion de faire un point d'actualité avec Stéphane Lenormand, député de l'archipel français.

L'info en intégrale - Europe 1
«Un terrible coup», «un sérieux choc»... Les conséquences des droits de douane américains sur l'économie française

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 1:02


Donald Trump a présenté ces nouveaux droits de douane. Désormais, les produits européens entrant aux États-Unis seront taxés à hauteur de 20%. Une très mauvaise nouvelle pour la France, qui exporte de nombreux produits alimentaires mais aussi industriels outre-Atlantique.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Story
Les Etats-Unis vont-ils lancer la guerre des œufs ?

La Story

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 20:25


Les œufs manquent aux Etats-Unis et leur prix s'envole. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités expliquent les raisons de l'œuflation qui fait rage outre-Atlantique et n'épargne pas, dans une moindre mesure, l'Hexagone où la filière peine à développer de nouveaux poulaillers malgré la demande.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en mars 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Paul Turban (spécialiste de l'agriculture aux « Echos ») et Solveig Godeluck (correspondante des « Echos » aux Etats Unis). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : JUSTIN SULLIVAN/GETTY IMAGES NORTH AMERICA/Getty Images via AFP. Sons : Danny Rayes, TF1, « Dies Irae » Giuseppe Verdi, « Le péril jeune » (1994), Firstpost, « Papy fait de la résistance » (1983), Nickelodeon Jr., « Les Quatre Saisons » Antonio Vivaldi, « Les douze travaux d'Astérix » (1976). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Entrez dans l'Histoire
Jean Mermoz : l'archange aux ailes brisées

Entrez dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 20:19


Aux premiers jours de l'aéropostale, seuls les aventuriers intrépides osaient défier les océans. Jean Mermoz appartenait à cette race de pionniers, ces pilotes d'exception prêts à affronter l'inconnu pour ouvrir la voie, portés par l'audace. Des sommets glacés de la cordillère des Andes aux tempêtes de l'océan Atlantique, revivez les exploits de ce héros du XXe siècle, jusqu'à son dernier vol. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Deltombe Ecoutez Entrez dans l'Histoire avec Lorànt Deutsch du 28 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
USA : quelle stratégie pour les démocrates face à Donald Trump

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 30:00


Dans le New York Times, plusieurs chroniqueurs s'interrogent sur la position des démocrates face à Donald Trump, une position « faible » selon le quotidien. ⇒ Le New York Times. Les chroniqueurs mettent en lumière les faiblesses du leadership démocrate face à la menace représentée par Donald Trump. La sociologue Zeynep Tufekci critique le manque de cohérence entre le discours alarmiste des démocrates et leurs actions, notamment leur gestion maladroite de la candidature de Joe Biden en 2024. Selon elle, l'incapacité des responsables démocrates à reconnaître la gravité de la situation et à structurer une opposition efficace a empêché une véritable résistance face à Donald Trump. Ce vide de leadership compromet aujourd'hui la capacité du parti à s'organiser et d'élaborer une stratégie contre le président.S'occuper des préoccupations concrètes des Américains ? Le chroniqueur Nicholas Kristof de son côté souligne un autre problème : les démocrates insistent sur la défense de la démocratie, mais ce n'est pas un argument qui touche suffisamment les électeurs indécis. Pour convaincre, il faut s'adresser aux préoccupations concrètes des citoyens, comme le coût de la vie ou l'accès aux services publics. Le journaliste illustre son propos avec un exemple dans l'État d'Oregon, où une famille est devenue critique envers de Donald Trump après avoir rencontré des difficultés avec la Sécurité sociale. Selon lui, c'est ce type de problèmes du quotidien qui mobilise réellement les électeurs.La journaliste Masha Gessen nuance cette analyse et explique que l'intérêt personnel ne se limite pas aux aspects économiques. Elle évoque le concept de « deep story », une vision identitaire qui structure le vote des électeurs. Il ne suffit pas d'alerter sur une dérive autoritaire ; il faut proposer un récit fédérateur qui lie les préoccupations économiques aux atteintes aux droits fondamentaux. Elle prend l'exemple du président Zelensky en Ukraine, et estime qu'un bon dirigeant devrait présenter une vision collective et mobiliser les électeurs autour d'une cause qui dépasse leurs intérêts immédiats, explique-t-elle au New York Times.La situation sécuritaire continue de se dégrader en Haïti C'est le thème de l'éditorial de Frantz Duval dans le Nouvelliste. La situation à Port-au-Prince continue de se détériorer alors que les habitants de plusieurs quartiers fuient face à l'avancée des gangs, écrit-il. Deprez, Pacot, Debussy et d'autres zones sont en proie à un exode massif, tandis que des quartiers comme Turgeau et Pétion-Ville s'inquiètent de la propagation de la violence. Pillages et incendies rythment désormais le quotidien, et chaque jour sans affrontement est perçu comme le prélude à une nouvelle vague de chaos. L'État, en recul, semble incapable de rétablir l'ordre, renforçant un sentiment de délaissement total, selon le Nouvelliste. Le journal rappelle que le président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) s'est rendu hier en Jamaïque pour une rencontre avec le secrétaire d'État américain Marco Rubio, mais aucune annonce concrète n'en est ressortie.La mort d'un policier kenyan de la MMAS Pour la deuxième fois en quelques semaines, un policier kenyan de la Mission multinationale d'appui à la sécurité en Haïti (MMAS) a trouvé la mort. Il est tombé dans une embuscade tendue par les gangs dans le département de l'Artibonite. Les groupes criminels ont aussi mis en scène leur opération macabre. Un récit de Vincent SouriauMarco Rubio lance un avertissement au Venezuela au sujet du Guyana   L'avertissement le plus sévère à ce jour contre le Venezuela sur ce sujet, estime le journal guyanais Stabroek News. « Si Caracas attaquait le Guyana ou les infrastructures d'ExxonMobil dans l'océan Atlantique, les conséquences seraient désastreuses », a déclaré Marco Rubio, à une question du journal. Des propos qui ont provoqué une réaction immédiate du président vénézuélien. C'est à lire sur le site de Telesur. Nicolás Maduro a rejeté les déclarations du secrétaire d'État américain, les qualifiant de tentative d'intimidation impériale, tout en accusant Marco Rubio de collusion avec l'opposition vénézuélienne. Un sujet qui se partage la Une avec le rapatriement des Vénézuéliens par les autorités américaines. Ce vendredi matin, un avion transportant 178 migrants expulsés des États-Unis, a atterri à Caracas. Ils étaient accueillis par le ministre de l'Intérieur, Diosdado Cabello qui a dénoncé la stigmatisation et de mauvais traitements dont ces migrants auraient été victimes aux États-Unis, peut-on lire dans le journal El Nacional.Journal de la 1re On revient sur le dernier jour de la visite de la ministre déléguée au Tourisme Nathalie Delattre en Martinique.

Aujourd'hui l'économie
L'Europe en ordre de marche pour accueillir les chercheurs américains qui fuient Donald Trump

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 3:31


Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump multiplie les annonces chocs visant la communauté scientifique. Coupes budgétaires brutales, licenciement de centaines d'employés des agences fédérales chargées du climat ou de la santé, censure de certains sujets dans les recherches subventionnées, ces annonces font peur aux chercheurs qui peuvent trouver en l'Europe une terre d'accueil. Décryptage. L'heure n'est pas à la fête dans les centres américains de recherche. Les annonces de Donald Trump font peur à ces scientifiques. Beaucoup doutent de leur capacité à travailler sous le second mandat du magnat de l'immobilier. Et cette situation a des conséquences économiques. Les nombreuses décisions de l'administration de Donald Trump, comme le récent gel des recrutements, vont, sur le long terme, affaiblir le niveau de recherche et d'innovation. Concrètement, si vous baissez le budget pour ces secteurs, les résultats vont être beaucoup plus limités et donc la compétitivité américaine pourrait en pâtir. Par ailleurs, une équipe gouvernementale perçue comme hostile à la science peut tempérer les ambitions des entreprises de haute technologie ou de santé, qu'elles soient américaines ou pas d'ailleurs, avec pour conséquence moins de capitaux investis dans le secteur. Bref, tout l'inverse de la politique et de l'ambition qu'affiche le président américain ! À lire aussiÉtats-Unis: quelles sont les recherches scientifiques que Donald Trump accuse de «wokisme»?Une chance pour l'Europe Ces chercheurs pourraient trouver refuge sur le continent européen pour continuer leurs travaux. L'Union européenne dispose d'ailleurs de différents programmes de recherches comme Horizon Europe dont le portefeuille est de 95,5 milliards d'euros pour 2021-2027, ou encore le conseil européen de la recherche. Dans une tribune publiée dans le journal Le Monde, près de 400 chercheurs militent pour la création d'un fonds européen de 750 millions d'euros par an. Certains pays comme l'Allemagne, les Pays-Bas ou la France ouvrent déjà leurs portes à ces chercheurs américains. Plusieurs grandes écoles renommées françaises l'ont fait, comme l'école Centrale Supélec, l'université PSL ou encore l'université d'Aix-Marseille qui met 15 millions d'euros sur la table pour les accueillir via son programme « Safe Place for Science ». À lire aussiLa France se déclare prête à accueillir les chercheurs mécontents des politiques menées par TrumpDes retombées économiques importantes La France travaille sur des mesures concrètes pour faire venir des chercheurs américains. D'après le journal Les Echos, le gouvernement pourrait créer un fonds de 100 millions d'euros. L'intérêt économique est fort, car d'après l'OCDE, l'Organisation de coopération et de développement économiques, il y a un effet multiplicateur dans la recherche. Chaque euro qui y est investi attire en moyenne deux à trois euros de retombées économiques.  L'enjeu réside dans l'attractivité de l'Europe, car elle n'a pas forcément tous les arguments et les atouts pour faire venir ces cerveaux. Le niveau de financement européen est plus faible qu'aux États-Unis, et le niveau de rémunération en Europe est bien moindre qu'outre-Atlantique. Pensons aussi à la bureaucratie lourde du continent. L'argument n'est donc pas là et peut naturellement dissuader les chercheurs américains. Mais l'Europe a d'autres atouts en revanche, avec un écosystème capable de les accompagner. Car sur le long terme, il faut voir cette arrivée de cerveaux comme un investissement rentable. Des dizaines d'emplois sont créés autour de travaux de recherche qui peuvent générer des innovations, des brevets et donc de la valeur ajoutée sur le long terme. Il peut aussi y avoir un effet boule de neige : les talents attirent les talents, et l'Europe peut ainsi se démarquer sur des domaines essentiels comme l'intelligence artificielle, la cybersécurité, le climat ou la santé. Et ça, les pays européens semblent l'avoir compris à l'heure où l'UE entend réduire sa dépendance aux États-Unis ou à la Chine ! 

C dans l'air
Trump : "Il nous faut le Groenland"

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 63:52


C dans l'air du 26 mars 2025 - Trump : "Il nous faut le Groenland"C'est l'histoire d'une faille de sécurité retentissante. Le rédacteur en chef du site The Atlantic a révélé, lundi 24 mars, avoir pu assister "par erreur" à une réunion "top secrète" sur la messagerie Signal rassemblant 18 responsables américains de premier plan concernant les bombardements américains au Yémen, avant même qu'ils aient lieu le 15 mars dernier. Une révélation qui suscite depuis une onde de choc aux États-Unis, tandis que les appels à la démission se sont multipliés contre ces membres du gouvernement qualifiés "d'amateurs".Ce serait, en effet, Michael Waltz, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, qui aurait ajouté par erreur Jeffrey Goldberg à un groupe sur Signal aux côtés des principaux poids lourds du gouvernement. Le vice-président J.D. Vance participait à cette conversation, tout comme Pete Hegseth, le ministre de la Défense, John Ratcliffe, le directeur de la CIA, ou encore Steve Witkoff, l'émissaire spécial du président américain pour le Moyen-Orient et l'Ukraine.Sur ce fil de discussions, le journaliste a pu prendre connaissance du détail des plans US pour bombarder les Houthis au Yémen. Il a également pu lire des échanges, crus et sans détours, critiquant les Européens, qualifiés de "profiteurs pathétiques" de l'argent et de la puissance militaire des États-Unis.Au-delà de la bourde, le recours à cette messagerie et les propos qui y ont été tenus suscitent un tollé outre-Atlantique. "C'est l'une des fuites de renseignement militaire les plus stupéfiantes que j'ai lues depuis très, très longtemps", a dénoncé le chef de la minorité démocrate au Sénat américain, Chuck Schumer, appelant à une "enquête complète". "D'un point de vue de sécurité opérationnelle, c'est le plus grand foirage possible. Ces gens ne peuvent pas assurer la sécurité de l'Amérique", a critiqué pour sa part sur X Pete Buttigieg, personnalité en vue du parti démocrate. Mais une des réactions les plus commentées est venue d'Hillary Clinton, candidate malheureuse face à Donald Trump à la présidentielle de 2016. Le républicain l'avait attaquée à l'époque sans relâche pour avoir envoyé des courriers électroniques officiels via une messagerie privée quand elle était secrétaire d'Etat. "Dites-moi que c'est une blague", a-t-elle écrit sur le réseau social X, en partageant l'article de The Atlantic."Je ne sais rien de tout cela", a répondu Donald Trump, interrogé lundi sur ces révélations qui secouent Washington. Un peu plus tard, sa porte-parole, Karoline Leavitt, a assuré que le président américain "continuait d'avoir la plus grande confiance dans son équipe de sécurité nationale, y compris son conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz".Une affaire et des propos qui ont provoqué également colère et consternation en Europe. "Poutine est désormais au chômage : plus besoin d'espionner, les fuites viennent des Américains eux-mêmes", a ironisé l'eurodéputée Nathalie Loiseau, avant d'enfoncer le clou : "Il n'y a plus d'adultes dans la pièce à Washington. Même mes ados sont plus responsables". Face à la polémique, certains responsables européens néanmoins appellent à l'apaisement. Mais la manière dont les États-Unis parlent de l'UE en ce moment "n'aide pas", a admis la députée danoise Christel Schaldemose, alors qu'une nouvelle visite au Groenland ce jeudi du conseiller américain à la sécurité nationale et de l'épouse du vice-président J.D. Vance relance les tensions."Nous en sommes désormais à un point où il ne s'agit plus d'une simple visite innocente de l'épouse d'un homme politique", a estimé le Premier ministre groenlandais sortant. "Il convient de souligner que notre intégrité et notre démocratie doivent être respectées sans aucune ingérence extérieure", a-t-il martelé sur Facebook. La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, avait déjà déclaré au quotidien groenlandais Sermitsiaq que la visite de Usha Vance "ne peut être considérée indépendamment des déclarations publiques qui ont été faites" par le président américain. Depuis son retour à la tête des États-Unis, Donald Trump ne fait que marteler sa volonté de mettre la main sur le Groenland, sans exclure la force et de remettre en cause l'alliance des États-Unis avec le Vieux Continent. Devenu la bête noire des Européens, le président américain suscite aussi l'angoisse des Français expatriés aux États-Unis. Selon une enquête réalisée par le vice-président de l'Assemblée Roland Lescure auprès de 9 000 Français vivant en Amérique du Nord, l'inquiétude est profonde, notamment chez les scientifiques..Les experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Anne-Elisabeth MOUTET, éditorialiste - The Daily Telegraph - Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs - Adina Revol - spécialiste des affaires européennes, autrice de Rompre avec la Russie

Franck Ferrand raconte...
Le retour triomphal de La Fayette aux Etats-Unis

Franck Ferrand raconte...

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 22:42


Alors que La Fayette n'y a plus posé le pied depuis bien longtemps, le président des Etats-Unis l'invite outre-Atlantique à venir faire un grand voyage… Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
En Écosse, les droits de douane états-uniens inquiètent le marché du whisky

Reportage International

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 2:36


La stratégie économique de Donald Trump passe par les taxes douanières : 25% sur l'acier, menace de 200% sur le vin et les spiritueux européens. En Grande-Bretagne, l'industrie de la boisson se fait discrète pour ne pas attirer le courroux américain, grand consommateur de gin et de whisky. En Écosse, le whisky single malt, le scotch, repose en partie sur les exportations outre-Atlantique. Une guerre économique pourrait être fatale pour les distilleries indépendantes. Un reportage de notre correspondant à Aberdeen à retrouver dans la longueur dans Accents d'Europe.À lire aussiLe whisky écossais peut-il devenir un modèle de transition écologique?

Livre Noir
Alexandre Cormier-Denis : "En 2050, les Blancs seront minoritaires au Canada !"

Livre Noir

Play Episode Listen Later Mar 21, 2025 73:36


Alexandre Cormier-Denis, chroniqueur et militant nationaliste québécois, est le Fondateur d'Horizon Québec Actuel et de la chaîne YouTube NomosTV. Il défend des idées souverainistes et anti-immigration, et il a accepté notre invitation pour un entretien sur notre fauteuil rouge pour parler de sa vision de la France qu'il a outre-Atlantique ! Soutenez-nous sur frontieresmedia.fr et frontieresmedia.fr !

Podcast La Sueur
MMA Féminin : quelle(s) solution(s) ?

Podcast La Sueur

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 30:44


Avant Ronda Rousey était la superstar du MMA Féminin et cartonnait tout en pay-per-views, si Amanda Nunes a pris la suite, l'état actuel des divisions féminines outre-Atlantique questionne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Radio Omniglot
Omniglot News (16/03/25)

Radio Omniglot

Play Episode Listen Later Mar 16, 2025 2:40


Here's the latest news from the world of Omniglot. New language pages: Saxwe (saxwɛgbe), a Gbe language spoken in the Atlantique, Couffo and Mono departments in the southwest of Benin. Ekpeye (Ẹkpeye), an Igboid language spoken in Rivers and Bayelsa states in southern Nigeria. Gun (Gungbe), an Eastern Gbe language spoken in southeastern Benin and […]

Géopolitique, le débat
Le Panama, otage de la rivalité entre Washington et Pékin

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Mar 15, 2025 50:00


Réélu président des USA, Donald Trump réaffirmait en janvier dernier (2025) qu'il voulait reprendre le canal de Panama, qui relie les océans Atlantique et Pacifique à travers ce petit pays d'Amérique centrale. Ledit canal appartient au Panama depuis 1999 et il continue d'obséder l'Amérique. (Rediffusion) Interrogé sur la possibilité d'employer l'armée pour annexer cette artère vitale du transport maritime mondial, le chef de la Maison Blanche a répondu qu'il ne pouvait pas assurer qu'il ne le ferait pas. Construit par les Américains, ce qui entretient à leurs yeux leur légitimité, le canal s'inscrit dans la doctrine Monroe, selon laquelle les États-Unis ont une forme de pré-carré, de contrôle sur l'Amérique latine. La crise générée par Trump sur le Panama ne manquera pas d'avoir des implications largement plus importantes en Amérique latine. Invités : Virginie Saliou, chercheuse en sécurité maritime à l'IRSEM, Institut de Recherche stratégique de l'École Militaire et titulaire de la chaire mers, maritimités et maritimisation du monde de Sciences Po Rennes Par téléphone, Frédéric Lasserre, professeur de Géographie politique à l'Université Laval au Québec et titulaire de la Chaire de recherches en Études indo-pacifiques Depuis les studios de nos confrères d'ICI Tours, Kevin Parthenay, professeur des Universités en Sciences politiques et membre de l'Institut Universitaire de France.À lire aussiLe canal de Panama: les enjeux réels et symboliques d'un lieu de pouvoir

Le goût de M
#148 Blandine Rinkel, écrivaine : Blandine Rinkel, écrivaine : « Dans “La Faille”, c'est la première fois que j'emploie un “je” qui est vraiment le mien »

Le goût de M

Play Episode Listen Later Mar 6, 2025 51:51


L'autrice et musicienne trentenaire vient de sortir « La Faille », aux éditions Stock, son quatrième livre, « qui s'intéresse aux vies instables, aux vies qui vacillent ou qui vont vaciller, ou aux vies qui composent avec la crise », glisse-t-elle dans cet épisode du « Goût de M ». Fille unique, originaire de Rezé, commune voisine de Nantes, Blandine Rinkel nous reçoit dans le 18ᵉ arrondissement de Paris, dans son petit appartement avec un piano et une bibliothèque contenant « beaucoup de livres qui parlent de livres ». Mais pour écrire, elle préfère à la capitale les bords des mers.C'est d'ailleurs dans les vagues de l'océan Atlantique qu'elle a appris à nager avec son père, ancien militaire. Sa mère, professeure d'anglais au collège, issue d'une famille paysanne, l'a encouragée à lire. Elle évoque longuement son rapport très fort et intime à la lecture (« Comme je n'avais pas une grande famille, ça m'a donné envie d'en trouver une ailleurs »), qu'elle pratique assidûment depuis l'enfance, se souvenant notamment de « Quatre Filles et un jean », un roman à succès pour jeunes adultes publié par Ann Brashares en 2001.A 18 ans, après le bac, elle part vivre à Paris, où elle essaie de s'insérer culturellement et « gobe des pages Wikipedia toutes les nuits à n'en plus finir ». Puis elle s'installe quelque temps à Londres. Dans cet épisode, elle raconte son admiration pour l'écrivain Henry Miller, son plaisir à faire des ateliers en prison, l'affiche évoquant la Révolution française devant laquelle elle aimait se réveiller.Depuis six saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d'une personnalité. Qu'ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d'enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d'un corpus de goûts, d'un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal) préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et Juliette SavardRéalisation : Emmanuel BauxMusique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.