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Le Figaro

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C dans l'air
Trump / Poutine : la surenchère nucléaire - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 4:51


C dans l'air du 30 octobre 2025 : Trump / Poutine : la surenchère nucléaireLES EXPERTS :- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Alain BAUER - Professeur émérite au pôle sécurité et défense - Conservatoire national des arts et métiers, auteur de Au commencement était la guerre

C dans l'air
Nucléaire: l'arsenal de Poutine , la menace de Trump

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 65:12


C dans l'air du 30 octobre 2025 : Trump / Poutine : la surenchère nucléaireC'est une annonce surprise et un changement majeur de stratégie pour les États-Unis, qui avaient mis fin à leurs essais nucléaires en 1992. Dans un message publié sur son réseau social Truth Social, Donald Trump a indiqué avoir ordonné au département de la Guerre — le nom qu'il donne désormais à son ministère de la Défense — de « commencer à tester les armes nucléaires des États-Unis ». Une décision qu'il justifie par les « programmes d'essais menés par d'autres pays », sans préciser lesquels.Cette annonce intervient dans un contexte hautement sensible : quelques minutes seulement avant sa rencontre très attendue avec son homologue chinois Xi Jinping, et peu après que le président russe Vladimir Poutine s'est félicité de la réussite de l'essai d'un nouveau missile à propulsion nucléaire, le Bourevestnik, d'une « portée illimitée » et capable, selon le Kremlin, de contourner les systèmes d'interception américains. Un engin qui, en théorie, pourrait frapper le territoire des États-Unis. « Poutine ferait mieux de mettre fin à la guerre en Ukraine », a d'ailleurs commenté le président américain.Si l'annonce de Moscou a été jugée « inappropriée » par Washington, le président russe est allé plus loin, annonçant le test d'un drone sous-marin à capacité nucléaire.Autant de déclarations qui ravivent une atmosphère rappelant celle de la Guerre froide, à quelques mois de l'expiration du traité de désarmement New START — prévu en février 2026 —, qui limite les arsenaux nucléaires de la Russie et des États-Unis. Une tension qui s'ajoute à la reprise de la course aux armements observée un peu partout sur la planète.Alors, que signifient ces annonces autour du nucléaire ? Que sait-on du missile russe Bourevestnik, présenté par Vladimir Poutine comme une arme « unique que personne d'autre dans le monde ne possède » ? Véritable prouesse technologique ou simple instrument de propagande ? Enfin, que se joue-t-il au Venezuela ?Alors que Caracas et Moscou ont renforcé leurs coopérations sur presque tous les plans au fil des années, rebattant ainsi les cartes dans la région, les pressions américaines s'accentuent.Depuis plusieurs semaines, l'administration américaine mène des opérations militaires en mer des Caraïbes au nom de la lutte contre le narcotrafic, revendiquant dix frappes qui auraient fait au moins 43 morts. Le président américain a autorisé la CIA à mener des opérations clandestines et étudie désormais la possibilité de frappes terrestres sur le sol vénézuélien.Jusqu'où ira l'escalade ?LES EXPERTS :- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Alain BAUER - Professeur émérite au pôle sécurité et défense - Conservatoire national des arts et métiers, auteur de Au commencement était la guerre

Les actus du jour - Hugo Décrypte
(Les Actus Pop) Quand le rap français se mêle au narco-banditisme… HugoDécrypte

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 6:43


Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSLivre L'Empire - Rap français : RFI, Le Parisien, Le Figaro, Charente LibreAnyme tour du monde musical : InstagramStream for Humanity : Le Parisien, RMC SportPrix Goncourt et Renaudot : France Info, Le MondeQuentin Tarantino : BFMTV, 20 MinutesMarie s'infiltre France Inter : Libération, La dépêcheÉcriture : Eden AyachIncarnation : Julie Baheux Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
La réalité du jour - Charles Consigny : "Il y a souvent des personnes d'un certain âge qui prennent pour argent comptant ce qu'ils voient sur X... comme si c'était publié par Le Monde ou Le Figaro" - 30/10

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 2:27


Aujourd'hui, Charles Consigny, avocat, Chirinne Ardakani, avocate spécialisée dans la défense des droits humains, et Emmanuel de Villiers, chef d'entreprise, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

La Revue de Presse
Nicolas Sarkozy en prison : deux députés de La France Insoumise visiblement très curieux

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 7:28


C'est une histoire à dormir debout : les deux élus d'extrême gauche ont demandé à voir la cellule de Nicolas Sarkozy, la direction de la prison a dit non. Ils ont alors décidé de saisir la justice… Le Figaro raconte ce procès. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Presa internaţională
Mai puțini militari americani în România, un semnal prost adresat Rusiei

Presa internaţională

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 3:21


Presa internațională a reacționat imediat la aflarea veștii că Statele Unite își vor reduce o parte din trupele desfășurate pe flancul estic al Europei. România este afectată direct de această decizie, observă comentatorii. Ei amintesc faptul că administrația Trump a invocat în mai multe rânduri că își va muta atenția principală din Europa în Pacific. Trump a promis-o. Statele Unite își vor reduce treptat prezența militară în Europa, care a crescut semnificativ de la invazia Rusiei în Ucraina, pe 24 februarie 2022, sintetizează Le Figaro.  BBC transmite că ”de la preluarea mandatului, în ianuarie, președintele american Donald Trump nu și-a ascuns dorința de a muta accentul angajamentului militar american de la Europa la regiunea indo-pacifică. El a îndemnat în repetate rânduri membrii europeni ai NATO să își asume o mai mare responsabilitate pentru apărarea continentului. Citeste siCongresul SUA se opune deciziei Pentagonului de retragere a trupelor americane din România Însă anunțul retragerii trupelor americane din România va fi îngrijorător pentru țările est-europene, multe dintre ele considerând că au motive să se teamă de un atac rusesc în viitor. Decizia a venit după ce drone rusești au intrat în spațiul aerian polonez, în cel mai grav incident de acest fel de la începutul războiului în februarie 2022. Câteva zile mai târziu, România a raportat că o dronă rusească i-a încălcat spațiul aerian, iar Estonia a declarat că avioanele de război rusești i-au încălcat și ele spațiul aerian”. Colonelul în retragere al armatei americane, Richard Williams, a declarat că nu există motive tactice clare pentru retragerea elementelor unei brigăzi NATO din România, potrivit Kyiv Post. Ziarul ucrainean reamintește, de asemenea, că președintele american Donald Trump l-a asigurat pe președintele Poloniei, Karol Nawrocki, că nivelurile trupelor americane din Polonia nu vor fi reduse, un mesaj care „într-o oarecare măsură” a liniștit Varșovia. Citeste siSUA retrage trupe militare din România | Decizia vulnerabilizează continentul european (Analist) Potrivit Associated Press, ”între 80.000 și100.000 de soldați americani sunt de obicei prezenți pe teritoriul european, în funcție de activități și exerciții. Aliații NATO și-au exprimat îngrijorarea că administrația Trump ar putea reduce drastic numărul acestora și ar putea lăsa un vid de securitate, pe măsură ce țările europene se confruntă cu o Rusie din ce în ce mai agresivă. The Irish News citează un oficial NATO care a spus că „ajustările la postura forțelor americane nu sunt neobișnuite”. Potrivit acestuia, chiar și cu această nouă ajustare, despre care NATO a fost informată în prealabil, „postura forțelor americane în Europa rămâne mai mare decât a fost în ultimii ani, cu mult mai multe forțe americane pe continent decât înainte de 2022”. Oficialul a minimalizat orice îngrijorări legate de securitate, spunând că NATO își păstrează capacitatea robustă de descurajare și apărare”. AFP a discutat cu George Scutaru, fost consilier pe probleme de securitate națională al președintelui României, care vede „un semnal prost transmis Rusiei” în ceea ce privește regiunea Mării Negre. „Rusia ar putea considera că Marea Neagră nu este atât de importantă pentru interesele americane în Europa”, a declarat el, adăugând că Rusia ar putea fi „încurajată să exercite mai multă presiune, în special asupra României, folosind drone și incursiuni în spațiul său aerian”.

Revue de presse internationale
À la Une: entre Donald Trump et Xi Jinping, «le match diplomatique de l'année»

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 3:44


« Le match diplomatique de l'année » : c'est ainsi que Le Monde à Paris, qualifie la rencontre entre le président américain et son homologue chinois qui a eu lieu il y a quelques heures à Busan en Corée du Sud. Comme à son habitude, pointe Le Figaro, « à peine atterri, Trump a affiché son optimisme, prédisant un deal avec l'espoir de rassurer les marchés redoutant une escalade entre les deux premières puissances mondiales. Et d'augurer d'un prolongement de la fragile trêve commerciale mise à mal ces dernières semaines, sur fond de rivalité géopolitique au long cours, avec en arrière-plan la question brûlante de Taïwan ». Alors, relève La Repubblica à Rome, « la rencontre entre Trump et Xi en Corée du Sud a duré moins de deux heures. Le président américain l'a qualifiée de “franc succès“ et annoncé qu'il se rendrait en Chine en avril prochain. Les deux dirigeants se séparés en souriant et en se serrant la main, apparemment sans tension ». On n'en sait pas plus. Il n'y a pas eu de conférence de presse. Le bras-de-fer va se poursuivre… Quels résultats après cette rencontre au sommet ? « Entre Washington et Pékin, une trêve est possible, rien de plus », estime Le Soir à Bruxelles. Même en cas d'accord commercial, « ce ne serait pas la fin de l'histoire. Le bras de fer se poursuivra. », affirme le quotidien belge. En effet, « désormais capitaliste, la Chine n'accepte plus la place subordonnée qu'on lui avait conférée dans le cadre de la mondialisation. Surtout : elle a les moyens de résister – par exemple, via le contrôle à l'exportation des terres rares. Autrement dit, précise Le Soir : de contester les anciennes “règles du jeu“ – tout en assurant défendre le multilatéralisme face à un président étasunien imposant sa volonté par la force brute. Les États-Unis et l'Europe peuvent bien accuser Pékin d'avoir “triché“, la Chine, comme de nombreux États dudit “Sud global“, estime que ces règles étaient “biaisées“, conçues par l'Occident au profit de l'Occident – et d'abord par l'Amérique au profit de l'Amérique ». Trump perdant ? Le New York Times ne se fait aucune illusion… D'ores et déjà, « Trump a perdu la guerre commerciale face à la Chine », commente le quotidien américain. « Donald Trump peut bien se vanter de ses talents de négociateur. Ses conseillers pourraient même suggérer qu'il mérite un prix Nobel de la négociation. Broutilles… La relation bilatérale la plus importante au monde aujourd'hui, c'est celle entre les États-Unis et la Chine, et Trump l'a mal gérée. Il a déclenché une guerre commerciale que Washington est en train de perdre, et si une trêve est officialisée cette semaine, il est probable qu'elle permettra à la Chine de dominer l'Amérique et réduira considérablement notre influence ». Xi l'irréductible En fait, constate Le Temps à Genève, « Xi Jinping, est le seul dirigeant qui résiste vraiment à Donald Trump. (…) Tandis que les dirigeants européens, asiatiques ou arabes s'alignent ou cèdent aux injonctions du président américain, Xi incarne auprès des Chinois, et plus récemment auprès du monde, cette figure du contrepoids : celui qui résiste et ne plie pas ». Et « cette résistance face à l'intimidation trumpienne se traduit naturellement par une résistance économique, pointe Le Temps : avec le déploiement récent d'un levier irrésistible que sont les restrictions à l'exportation de terres rares, ce matériau essentiel aux industries modernes des pays développés dont la Chine détient le monopole du raffinage. Par ricochet, la résistance technologique de la Chine saute (également) aux yeux, relève encore le quotidien suisse. En ouvrant les vannes des aides publiques ciblées et au risque de fragiliser son économie en provoquant des surcapacités industrielles, Xi Jinping aura fait de son pays un champion des panneaux solaires, des voitures électriques, de la robotique industrielle comme humanoïde et bien sûr de l'intelligence artificielle en général ». Enfin, autre avantage pour le leader chinois, conclut Le Temps : « si Donald Trump sait qu'il n'est pas autorisé à se présenter à nouveau pour un troisième mandat de président, Xi Jinping semble bien parti pour prétendre à un quatrième en 2027 ».

En Casa de Herrero
Prensa rosa: Juan Carlos I se sincera en Le Figaro

En Casa de Herrero

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 46:20


Luis Herrero analiza con Rosa Belmonte, Emilia Landaluce, Yésica Sánchez y Esther Nieto la prensa rosa.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
(Les Actus Pop) Les musées du monde entier s'unissent pour soutenir le Louvre… HugoDécrypte

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 5:03


Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSTRIBUNE LOUVRE : Le Monde, Le Figaro, Ouest FranceSPECTACLE DIEUDONNÉ : France Bleu, France Info, Le FigaroGÉNÉRIQUE STAR ACADEMY : BFMTV, Le HuffPost,JUSTIN BIEBER TWITCH : BFMTV, TMZSOUTH PARK x FORTNITE : Journal du geek, The Express TribuneOPEN AI MUSIQUE : 01net, EuronewsÉcriture : Eden AyachIncarnation : Blanche Vathonne Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: le président américain Donald Trump sur tous les fronts

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 3:58


Europe, Russie, Proche-Orient, Amérique latine, Asie : Autant de champs de bataille pour Donald Trump. Des luttes d'influence géopolitique à la recherche du deal commercial le plus avantageux. La presse internationale s'intéresse d'abord à la tournée asiatique du président américain. « Y a-t-il des avancées entre les États-Unis et la Chine sur le plan commercial ?, s'interroge le Washington Post. Un compromis apparemment gagnant-gagnant a émergé ce week-end à l'issue de négociations tendues à Kuala Lumpur, en Malaisie, mais il ne faut pas encore sabrer le champagne, tempère le quotidien américain. Un accord final ne pourra intervenir que lors de la rencontre entre les présidents Xi Jinping et Donald Trump en Corée du Sud. Ce sera jeudi. Le “cadre“ annoncé pour un accord ressemble davantage à une trêve temporaire qu'à une réconciliation totale, et encore moins à quelque chose qui se rapproche d'un grand compromis qui redéfinirait la relation entre les deux plus grandes économies du monde. » Optimisme prudent « Guerre commerciale : les États-Unis et la Chine sur la voie d'un accord ? », s'interroge également Libération à Paris. « “Je pense que nous allons trouver un bon accord avec la Chine“ : Donald Trump a conclu sur une note d'optimisme la première journée de sa tournée asiatique, entamée hier à Kuala Lumpur. Des partenariats commerciaux ont été signés avec la Malaisie, la Thaïlande et le Cambodge. Mais tous les regards sont tournés vers la bataille suprême entre Washington et son rival systémique chinois. Les signaux envoyés depuis Kuala Lumpur, où les délégations américaine et chinoise ont bouclé ce dimanche deux jours de discussions préparatoires intensives, leur cinquième round de négociations depuis le printemps, alimentent un climat d'optimisme prudent. De part et d'autre, on salue un dialogue “constructif“ et “prometteur“, alors que le monde retient son souffle face à une guerre commerciale entre les deux plus grandes puissances de la planète, dont les secousses ébranlent depuis des mois l'économie mondiale. » Et, attention, prévient Libération, « chacun sait que rien n'est jamais acquis avec Donald Trump, imprévisible et souvent prompt à torpiller ses propres engagements. » Nouvel ordre international C'est d'ailleurs le thème de l'éditorial d'El Pais : « les revirements de Trump sont spectaculaires et inextricables », pointe le quotidien espagnol. « Ses actions erratiques (…) sont autant de variables qui façonnent le nouvel ordre international sans règles qui est en passe de remplacer l'ancien, né de la Seconde Guerre mondiale. (…) Le monde assiste à une montée en puissance de la Chine et doit faire face aux aspirations impériales de Poutine, relève El Pais. La Russie pourrait tirer bénéfice d'une division du monde en sphères d'influence, les États-Unis se repliant sur leur continent et abandonnant l'Europe à son sort. Une fois une paix minimale instaurée, le Moyen-Orient serait sous la tutelle partagée d'Israël et de ses voisins arabes, alliés de type Otan de Washington et, surtout, partenaires commerciaux. La Chine, par conséquent, pourrait miser sur un désengagement trumpien de Taïwan, un mouvement dont la tournée présidentielle actuelle en Asie va offrir un premier aperçu. » Pression sur l'Amérique du Sud Le Figaro à Paris, s'attarde lui sur les visées de Trump en Amérique latine, avec une apparente contradiction : « l'intense activité diplomatique et à présent militaire de l'administration Trump en Amérique latine contraste avec sa volonté affichée de prendre de la distance avec les engagements américains en Europe ou en Asie. Le déploiement de forces dans la mer des Caraïbes pour lutter contre le trafic de drogue et déstabiliser le régime de Nicolás Maduro va aussi à l'encontre des positions précédentes de Trump, qui a lancé sa carrière politique en critiquant l'aventurisme militaire de ses prédécesseurs. » En fait, pointe encore Le Figaro, « Trump renoue avec une politique étrangère où le recours à la force devient le principal levier d'influence. Les pressions exercées contre le Venezuela rappellent aussi les politiques de changements de régime menées avec plus ou moins de succès en Amérique latine au cours du XXème siècle. » Le Figaro qui cite le chercheur américain Henry Ziemer, spécialiste de l'Amérique latine. Lui aussi pointe l'imprévisibilité de Donald Trump : « l'administration américaine essaie de faire pression sur Maduro et de déclencher des troubles internes qui le pousseraient à quitter le pouvoir. Mais des mesures autres qu'une invasion (militaire) en règle sont envisageables, affirme-t-il, comme des frappes aériennes, l'interception navale de navires, peut-être des incursions dans l'espace aérien vénézuélien, tout ce qui, il y a encore un mois, aurait été très improbable semble désormais envisageable. »

Le Nouvel Esprit Public
Le vol du Louvre et la protection du patrimoine / Le mouvement « No Kings »

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 63:11


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 24 octobre 2025.Avec cette semaine :- Nicolas Baverez, essayiste et avocat.- David Djaïz, entrepreneur et essayiste.- Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.- Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LE VOL DU LOUVRE ET LA PROTECTION DU PATRIMOINEAu musée du Louvre, dimanche dernier, une série de bijoux datant du XIXe siècle ont été dérobés en quelques minutes par plusieurs malfaiteurs dans la galerie d'Apollon. Huit pièces manquent à l'appel. Le butin a été estimé à 88 millions d'euros par la conservatrice du musée, a annoncé mardi la procureure de Paris. La couronne de l'impératrice Eugénie, d'abord volée, a été retrouvée près du site, vraisemblablement égarée par les voleurs dans leur fuite. Très fréquenté, le musée a accueilli 8,7 millions de visiteurs en 2024. Il s'étend sur 73.000 mètres carrés et contient environ 35.000 œuvres issues de collections du monde entier. Le dernier vol recensé au Louvre a eu lieu en 1998 : une toile de Camille Corot, volée en pleine journée et jamais retrouvée.Lors de son audition mercredi au Sénat, la présidente du musée Laurence des Cars a indiqué qu'aucune caméra ne couvrait le balcon de la galerie d'Apollon, où sont passés les braqueurs, mais a réfuté tout « retard » dans la mise en œuvre du plan de sécurisation, contestant les observations de la Cour des comptes. Elle a confirmé avoir présenté sa démission, « refusée » par la ministre de la culture, et a notamment souhaité solliciter le ministère de l'intérieur pour étudier la possibilité d'installer un commissariat de police au sein du musée.Alors que le Louvre a rouvert ses portes mercredi matin, The Economist rappelle, étude scientifique à l'appui, que le vol d'œuvres dans les grands musées est presque une routine : on en recense 40 dans le monde depuis 1990 (majoritairement en Europe)… plus d'un par an. Dans quasiment un cas sur cinq, la valeur des objets dérobés dépasse les 100 millions d'euros avec un record à 450 millions d'euros pour le Van Gogh Museum d'Amsterdam en 1991. Moins d'une fois sur deux les œuvres volées ont finalement été récupérées.La portée symbolique de ce cambriolage n'est pas sans rappeler, pour Le Figaro, celui de l'incendie de Notre-Dame de Paris, en 2019, ou du vol de La Joconde en 1911. L'incendie de Notre-Dame avait mis en lumière la vulnérabilité d'autres édifices religieux. Un plan « sécurité » avait été lancé en 2020 pour les 87 cathédrales dépendant de l'État qui ont renforcé depuis leurs dispositifs de sécurité par des formations aux secours, des caméras thermiques, des porte coupe-feu… Selon la Direction nationale du renseignement territorial, 401 faits antichrétiens ont été recensés entre janvier et juin 2025, soit + 13 % par rapport à la même période en 2024. Une hausse significative qui intervient après deux ans de baisse. Mais pour l'Observatoire du patrimoine religieux, association indépendante qui effectue une veille en temps réel, ces chiffres sont « sous-estimés, parce qu'il n'y a pas toujours des plaintes ». Selon son vice-président, il y aurait aujourd'hui « trois à cinq fois plus de vandalisme touchant les édifices catholiques qu'il y a dix ans ».LE MOUVEMENT NO KINGSDe Washington à San Francisco, en passant par New York, Tampa ou Los Angeles, samedi 18 octobre dans 2.700 villes, près de sept millions d'Américains ont manifesté pacifiquement, contre Donald Trump et son usage autoritaire du pouvoir. Un mouvement lancé par un collectif de 300 associations regroupées derrière le slogan « No Kings » « pas de rois ». Ce collectif d'associations de défense des libertés civiles, dont certaines sont proches du Parti démocrate annonce la couleur sur la page d'accueil du site Internet qui coordonne les manifestations : « Pas de trônes, pas de couronnes, pas de rois : le pouvoir appartient au peuple. » Le mouvement qui dit vouloir s'opposer aux « abus de pouvoir », déplore « l'envoi d'agents militarisés » dans des villes démocrates et les « cadeaux aux milliardaires ». Il entend « défendre la démocratie » face à « la dictature ». Dans les cortèges, les manifestants qui revendiquent la défense des valeurs américaines, ont concentré leurs critiques sur les attaques contre la liberté de la presse, le droit de vote des minorités ou la séparation des pouvoirs. Le déploiement de la garde nationale dans plusieurs villes américaines, ainsi que les rafles opérées par la nouvelle police anti-immigration nourrissent l'indignation. Cette deuxième contestation d'ampleur, a été trois fois plus suivie qu'un événement similaire à la mi-juin.Né de la société civile, ce mouvement a reçu le soutien public de plusieurs personnalités politiques. Il a notamment été relayé par l'ancienne candidate démocrate Kamala Harris. Dans les cortèges, on a pu voir le leader de l'aile gauche démocrate Bernie Sanders, ou le sénateur de New York Chuck Schumer. Le mouvement a été également soutenu par des artistes comme Robert De Niro. Cette nouvelle journée de mobilisation survient par ailleurs en pleine paralysie budgétaire de l'État fédéral et alors que Donald Trump a déployé des militaires dans plusieurs fiefs démocrates pour, selon lui, lutter contre l'immigration illégale et la criminalité. La droite a fustigé un mouvement de « haine de l'Amérique », tandis que plusieurs membres de l'administration Trump ont accusé les manifestants d'être des « extrémistes ». Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a ainsi jugé que le mouvement était animé par « des partisans du Hamas et des antifas ». Un qualificatif qui pourrait ouvrir la voie à des poursuites, le président Donald Trump ayant récemment signé un décret qui classe le mouvement « antifa » comme étant une « organisation terroriste ». À ses yeux, ce mouvement serait une « entreprise militarisée et anarchiste qui appelle explicitement au renversement du gouvernement des États-Unis ». En réponse à ces manifestations, Donald Trump a publié sur les réseaux sociaux, depuis sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, une vidéo réalisée grâce à l'intelligence artificielle. On y voit le président américain aux commandes d'un avion, la tête coiffée d'une couronne, en train de bombarder les cortèges de manifestants avec des excréments.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
La France se tient prête à un « choc » avec la Russie

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 11:28


Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

Crime story
[1/2] Bruno Sulak : serial braqueur

Crime story

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 20:09


(Premier épisode) 27 janvier 1983, à Paris, sur l'avenue Montaigne où les boutiques de luxe s'étalent sur 600 mètres. À 17h30, un braquage éclate dans la bijouterie Cartier. La directrice et ses deux vendeuses sont menottées puis un client, passant par là, est attaché avec ses lacets. En quinze minutes, les deux voleurs ressortent avec un magot d'une valeur de 3,5 millions d'euros. C'est le premier braquage d'une longue série pour Bruno Sulak, un homme né en 1955 en Algérie et originaire de Marseille. Enfant, il voulait être magicien. Adulte, il est devenu un braqueur insaisissable, connu pour ses hold-up à visage découvert et ses évasions spectaculaires. Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette affaire avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Thibault Lambert, Anaïs Godard, Clara Grouzis, Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : INA.Documentation.Cet épisode de Crime story a été écrit par Anaïs Godard en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes. Nous avons aussi exploité des ressources provenant de France Soir, Le Figaro, Libération, Le Monde, Vanity Fair, L'Express, La Dépêche du Midi, Le Point, Le JDD ainsi que le livre « Sulak » de Philippe Jaenada, édité aux éditions du Points. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Crime story
[2/2] Bruno Sulak : serial braqueur

Crime story

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 17:27


(Deuxième et dernier épisode) 27 janvier 1983, à Paris, sur l'avenue Montaigne où les boutiques de luxe s'étalent sur 600 mètres. À 17h30, un braquage éclate dans la bijouterie Cartier. La directrice et ses deux vendeuses sont menottées puis un client, passant par là, est attaché avec ses lacets. En quinze minutes, les deux voleurs ressortent avec un magot d'une valeur de 3,5 millions d'euros.C'est le premier braquage d'une longue série pour Bruno Sulak, un homme né en 1955 en Algérie et originaire de Marseille. Enfant, il voulait être magicien. Adulte, il est devenu un braqueur insaisissable, connu pour ses hold-up à visage découvert et ses évasions spectaculaires. Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette affaire avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Thibault Lambert, Anaïs Godard, Clara Grouzis, Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : INA.Documentation.Cet épisode de Crime story a été écrit par Anaïs Godard en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes. Nous avons aussi exploité des ressources provenant de France Soir, Le Figaro, Libération, Le Monde, Vanity Fair, L'Express, La Dépêche du Midi, Le Point, Le JDD ainsi que le livre « Sulak » de Philippe Jaenada, édité aux éditions du Points. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Aurélie Filippetti - Vol de bijoux au Louvre: "Nous avons été mis en échec"

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 10:35


C dans l'air l'invitée du 22 octobre 2025 avec Aurélie Filippetti, ancienne ministre de la Culture et directrice des affaires culturelles de Paris.Cet après-midi à 16h30, la commission des affaires culturelles du Sénat auditionne la présidente-directrice du musée du Louvre, dont huit joyaux ont été dérobés dimanche matin lors d'un cambriolage spectaculaire. Le préjudice est estimé à 88 millions d'euros selon l'établissement, qui a rouvert ses portes ce matin, exception faite de la galerie Apollon où a eu lieu le vol. Alors qu'un pré-rapport de la Cour des comptes, dont la version complète doit être publiée début novembre, pointe des retards "considérables" et "persistants" dans la mise aux normes des installations techniques du musée le plus visité au monde, Emmanuel Macron a demandé ce mercredi en Conseil des ministres une "accélération" des "mesures de sécurisation" du Louvre. Quant au ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, il a assuré ce matin sur CNews et Europe 1 que l'enquête "progresse" et avoir "toute confiance, ça c'est sûr, dans le fait que nous retrouverons les auteurs". Reste la question de la responsabilité. Le Figaro a affirmé mardi que Laurence des Cars avait présenté sa démission après le vol, mais que cela lui avait été refusé et qu'elle avait reçu le soutien d'Emmanuel Macron. Rachida Dati, la ministre de la Culture, assure de son côté que "les dispositifs de sécurité ont fonctionné" et qu'"ils n'ont pas été défaillants".Une commission d'enquête sur la protection du patrimoine est envisagée par les députés, mais sa création a été reportée.Aurélie Filippetti est ancienne ministre de la Culture et directrice des affaires culturelles de Paris. Elle reviendra sur le cambriolage du Louvre et les questions de sécurité et de responsabilité que ce spectaculaire incident soulève.

Revue de presse internationale
À la Une: Nicolas Sarkozy en prison

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 4:17


Nicolas Sarkozy s'apprête à franchir dans quelques minutes les portes de la prison de la Santé à Paris. Une incarcération qui fait suite à sa condamnation à cinq ans de détention pour association de malfaiteurs. La presse française est partagée ce matin. « L'épreuve personnelle, le choc politique », s'exclame Le Figaro en première page. Le Figaro qui s'en prend… à la justice : « une instruction fondée sur un faux, un jugement aussi clément sur le fond que sévère dans la peine prononcée, si l'on y ajoute le mandat de dépôt et l'exécution provisoire, on cherche désespérément ce qu'il reste de la présomption d'innocence. (…) Cette histoire dépasse Nicolas Sarkozy, comme elle dépasse les magistrats qui ont prononcé la sentence, s'exclame encore Le Figaro. (…) Quand il passera les portes de la prison, Nicolas Sarkozy perdra temporairement sa liberté, mais l'autorité judiciaire, pour longtemps, perdra de sa crédibilité ». Une « bienveillance pleurnicharde inédite » « Nicolas Sarkozy : à l'ombre », réplique Libération en Une. « Un événement sans précédent, dramatisé à outrance jusqu'au sommet de l'État ». Il a été reçu vendredi dernier à l'Élysée par Emmanuel Macron. Pour Libération, « un ancien président coupable d'association de malfaiteurs n'a aucune raison d'échapper aux rigueurs de la loi ». Et le quotidien de gauche de s'insurger contre le fait que Nicolas Sarkozy ait « fait l'objet, dans certains journaux et sur certains plateaux de télé, d'une touchante attention plaintive, d'un traitement compassionnel dégoulinant, d'une bienveillance pleurnicharde inédite s'agissant d'un candidat à la présidentielle condamné pour avoir laissé ses deux plus proches conseillers contracter un pacte de corruption avec un terroriste international ». Le Monde pour sa part note que « Nicolas Sarkozy ne devrait pas voir ses affaires trop affectées par la décision du tribunal dont il a fait appel. (…) L'ex-chef de l'État garde la confiance du monde des affaires, malgré sa condamnation. Il s'était reconverti, depuis 2012, rappelle le journal, en consultant de luxe et en membre rémunéré de conseils d'administration de grands groupes cotés. Aucun n'envisage de revoir sa collaboration ». D'ailleurs, « aucune "interdiction de gérer" n'a été prononcée à son encontre lors de la décision du tribunal, le 25 septembre dernier ». Bientôt libéré ? Quelques échos dans la presse européenne : « Sarkozy est aujourd'hui en prison : à l'isolement, sous surveillance avec trois livres et dix photos », constate La Repubblica à Rome. Le Süddeutsche Zeitung remarque que l'ex-président « prévoit d'écrire un livre en prison. La question est de savoir s'il aura le temps de le faire, pointe le quotidien allemand. Ses avocats vont en effet exiger sa libération. La cour d'appel aura deux mois pour répondre à cette demande ». Mais « les choses pourraient s'accélérer, relève encore le Süddeutsche Zeitung : Sarkozy pourrait bientôt être libéré et purger sa peine chez lui à la Villa Montmorency jusqu'à l'ouverture de son procès en appel, avec un bracelet électronique à la cheville ». Le casse du Louvre : « rocambolesque » à l'instar de la situation politique… Outre-Atlantique, les journaux américains s'intéressent plus au braquage du Louvre qu'à l'emprisonnement de Nicolas Sarkozy…« La police française est désormais engagée dans une course contre la montre, pointe le New York Times, pour retrouver les quatre voleurs qui ont commis ce casse audacieux. La police qui est bien consciente que les chances de récupérer les bijoux volés risquent de diminuer d'heure en heure. Ce braquage a stupéfié la France et a soulevé des questions plutôt embarrassantes sur la sécurité de l'une des institutions culturelles les plus célèbres du monde ». Le Washington Post, lui, établit un parallèle entre ce vol et la situation politique en France… « Ce vol rocambolesque montre à la fois le chaos, la fragilité et l'orgueil qui caractérisent la politique française aujourd'hui, affirme le quotidien américain. (…) Il montre clairement que les jours d'un président, qui n'est ni roi ni empereur mais Jupiter, sont comptés. Si Macron avait besoin d'un rappel, ses opposants politiques se sont empressés de lui rendre service : le président du Rassemblement national Jordan Bardella a affirmé que ce vol représentait "une humiliation insupportable pour notre pays". Une humiliation qu'il ne tolérerait sans doute pas une fois devenu Premier ministre sous la présidence de Marine Le Pen ». Et le Washington Post de conclure : « alors que les sondages témoignent de l'ascension apparemment irrésistible de ce parti xénophobe et autocratique, la France pourrait bien connaître un avenir qui n'aurait rien de rocambolesque ».

Revue de presse internationale
À la Une: le cessez-le-feu se fissure à Gaza

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 3:54


« On craint le retour de la guerre » : les mots de Mahmoud, jeune Gazaoui de 29 ans, s'affichent à la Une de Libération à Paris. « Le calme, le soulagement, la joie, l'espoir auront duré au moins quelques jours au Proche-Orient, soupire le journal. Ce qui est déjà énorme après deux ans de guerre acharnée. À Gaza, les armes se sont tues une partie de la semaine jusqu'à ce que le Hamas profite du cessez-le-feu pour se livrer à de violents règlements de compte contre des clans rivaux ou des Palestiniens accusés d'être des “collabos“. Et hier dimanche, pointe Libération, c'est l'armée israélienne qui a mené des frappes sur le centre et le sud de l'enclave, accusant le Hamas d'avoir tiré en premier et tuant une trentaine de personnes. Bref, le cessez-le-feu ne tient plus à grand-chose, si ce n'est à la pression absolue des pays de la région, conscients qu'un retour de la guerre ne ferait pas leurs affaires. » Les prochaines étapes s'annoncent délicates… « La première étape du plan de paix se déroule dans un climat très tendu, renchérit Le Monde. Les Israéliens mettent en doute la bonne volonté du Hamas à propos des corps des 28 otages (…). D'un côté, le Hamas affirme avoir fait le maximum pour rendre les dépouilles en sa possession et pour retrouver les autres. De l'autre, l'armée et le gouvernement estiment que le Hamas a choisi de ne pas rendre tous les corps disponibles, violant ainsi la première étape du plan de paix de Donald Trump. » Alors désormais, poursuit Le Monde, « les prochaines étapes du plan en 20 points entré en vigueur le 10 octobre sous la pression du président américain apparaissent particulièrement délicates. Les belligérants et les médiateurs doivent notamment s'entendre sur la future gouvernance temporaire de Gaza et sur la démilitarisation du Hamas, censé abandonner son contrôle de l'enclave. Les envoyés spéciaux de Donald Trump, Steve Witkoff et Jared Kushner, rencontrent Benyamin Nétanyahou ce lundi. » À qui la faute ? Si le cessez-le-feu à Gaza est train de se fissurer, « la faute en revient au Hamas », estime pour sa part le Washington Post. « Avant même que l'encre du dernier accord de cessez-le-feu ne sèche, les hommes du Hamas sont sortis de leurs repaires souterrains, le visage frais, bien nourris et vêtus d'uniformes impeccables. » Et ils se sont livrés, donc, à de violents règlements de comptes. Qui plus est, poursuit le Post, « selon le Département d'État, le Hamas préparerait d'autres attaques contre des civils palestiniens. (…) Le groupe djihadiste attise (donc) les flammes d'une guerre civile palestinienne. » « Les interrogations sur l'avenir immédiat de Gaza s'accumulent », constate pour sa part Haaretz à Tel Aviv. Haaretz qui pointe du doigt, lui, le Premier ministre israélien. « Si Netanyahou veut réellement accélérer la localisation des otages, il doit laisser entrer les équipes de recherches turques prêtes à intervenir, actuellement bloquées au point de passage de Rafah. » À lire aussiAprès de nouveaux bombardements israéliens à Gaza, le fragile cessez-le-feu reprend Le « casse du siècle » au Louvre À la Une également, le vol spectaculaire d'hier matin au musée du Louvre à Paris. Tous les journaux publient les photos des bijoux dérobés et soulignent leur valeur inestimable… C'est le « casse du siècle » pour Le Soir à Bruxelles. « Les clés du braquage du Louvre : sept minutes, quatre assaillants et une échelle pour accéder aux joyaux de la Couronne », constate El Pais à Madrid. « La chasse aux voleurs est ouverte », s'exclame le Guardian à Londres. Le Louvre « trop vulnérable », pointe La Repubblica à Rome. En effet, « le Louvre a-t-il sous-estimé les alertes sur ses failles de sécurité ? », s'interroge Le Figaro à Paris. Oui, répond le journal, qui révèle qu'un récent « rapport de la Cour des comptes alertait sur le retard pris par le Louvre dans la mise en conformité des équipements de sûreté du musée. » Le journal qui cite aussi une gardienne du musée selon laquelle « 190 postes de surveillance ont été supprimés en dix ans, soit 15% des effectifs ». « Le problème n'est pas nouveau, souligne Le Figaro. En 1939 déjà, au moment du vol de L'Indifférent de Watteau au Louvre, la question de la sécurité avait fait couler beaucoup d'encre. L'un des plus grands quotidiens français d'avant-guerre, Le Journal, déplorait déjà “l'inefficacité des mesures de surveillance dans nos musées nationaux. Par raison d'économies, poursuivait-il, le personnel des gardiens a dû être réduit récemment dans des proportions relativement considérables“. L'histoire se répète. » À lire aussiCambriolage au Louvre: la revente en l'état des joyaux volés est impossible, selon les experts

Svět ve 20 minutách
Merkelová svými výroky o válce popudila Polsko a Pobaltí

Svět ve 20 minutách

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 23:29


Během své nedávné návštěvy Maďarska se bývalá německá kancléřka Angela Merkelová nechala slyšet, že Polsko a Baltské země nesou částečnou zodpovědnost za rozpoutání války na Ukrajině. Její slova vyvolala u politiků v dotčených zemích střední a východní Evropy bouřlivou reakci, píše server francouzského deníku Le Figaro.Všechny díly podcastu Svět ve 20 minutách můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.

La Loupe
Les visionnaires : Blaise Metreweli, une révolution à la tête du MI6 (4/4)

La Loupe

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 13:19


Alors que la planète est traversée par de multiples conflits ces dernières années, que nos sociétés paraissent de plus en plus divisées, et que les innovations comme l'intelligence artificielle peuvent être sources d'inquiétude, L'Express a choisi de sortir de cette vision pessimiste. De la géopolitique à la science, en passant par l'éducation et la culture, nombreux sont les hommes et les femmes à révolutionner le monde de demain. Cette semaine, La Loupe brosse le portrait de quatre de ces visionnaires. Pour ce dernier épisode, on vous présente Blaise Metreweli, la première femme à diriger le prestigieux service de renseignement britannique, le MI6.Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Écriture et présentation : Charlotte BarisMontage et réalisation : Jules KrotLecture et traductions : Ide Parenty Crédits : EON Productions, Le Figaro, TV5 Monde Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La Revue de Presse
Police : des millions de plaintes font la sieste

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 6:50


C'est une réalité encore méconnue qui a été révélée par Le Figaro : de nombreuses plaintes ne sont jamais traitées, ou alors bien trop tard pour que l'enquête puisse aboutir. Ce phénomène s'explique par différentes causes. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: la suspension de la réforme des retraites en France

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 4:14


Le Premier ministre français Sébastien Lecornu a donc annoncé mardi 14 octobre, lors de sa déclaration de politique générale, la suspension de la réforme des retraites jusqu'à la présidentielle de 2027, comme le réclamait le Parti socialiste. Il éloigne ainsi la menace d'une censure de son gouvernement. « Un compromis plus que bienvenu pour la démocratie, se félicite Libération. Si elle ne règle pas la profonde crise que traverse le pays, cette décision du Premier ministre acte la possibilité d'un tournant dans la méthode employée par l'exécutif. » Libération note aussi cette petite phrase du Premier ministre : « “Le gouvernement propose, nous débattrons, vous voterez“. Chiche, a-t-on envie de dire aux parlementaires, s'exclame le journal. Ce qu'ils sauront faire de cette opportunité, à condition évidemment que l'exécutif joue sincèrement le jeu, donnera en tout cas une indication du rebond démocratique possible. » « Grande braderie d'automne » Espoir d'un sursaut démocratique, donc, pour Libération, désespoir pour Le Figaro qui voit dans le discours de politique générale de Sébastien Lecornu « un retour au socialisme » : « le Premier ministre a parfaitement récité, à la tribune, le texte du PS, fustige Le Figaro. Tête baissée, Sébastien Lecornu a transformé sa déclaration de politique générale en grande braderie d'automne : le 49.3 au rabais ! La suspension de la réforme des retraites, c'est offert par la maison ! (…) Affligeant spectacle, poursuit le quotidien de droite, que ce suicide collectif du bloc central et des LR laissant le champ libre, pour 2027, à la gauche et au RN. Triste tableau que celui d'un Premier ministre, tellement à son aise à la tête des Armées, contraint de se livrer à une séance d'humiliation publique. » Retraites : la prolongation du déni ? Le Parisien, lui, se focalise sur le problème des retraites. Avec ce constat arithmétique : « en 1960, la France pouvait compter sur presque cinq cotisants pour payer la pension de chaque retraité. Avec l'allongement de l'espérance de vie et le papy-boom, le rapport n'a cessé de reculer, atteignant aujourd'hui 1,8. Il tombera à 1,4 dans les prochaines décennies. (…) En 2027, tous les candidats à l'Élysée devront donc bien expliquer que, sauf à se diriger vers l'effondrement du système par répartition, il faut trouver des façons acceptables de prolonger la carrière des Français (pas simple). À moins de leur faire croire que, de la prolongation du déni, naîtra une solution (magique !). » Humilité Et puis La Croix retient ce mot de Sébastien Lecornu : « humilité » : « quelle que soit la durée de vie de ce nouveau gouvernement, l'humilité semble en effet plus que jamais nécessaire à nos responsables politiques, estime le quotidien catholique. Depuis la rentrée, l'instabilité politique a encore creusé le fossé entre les Français et leurs élus. Si ces derniers veulent commencer à le combler, le temps seul ne sera pas nécessaire. Il leur faudra aussi, y compris au sommet de l'État, changer d'attitude. Et cela commence en effet par faire preuve de cette humilité brandie par le nouveau premier ministre, et qu'il reste désormais à tous les responsables politiques de notre pays à mettre en œuvre. » La paix au Moyen-Orient au stade des balbutiements À la Une également, les espoirs de paix au Moyen-Orient, avec toujours autant d'interrogations. « La pax americana est-elle vraiment en marche, chaussée de ses grosses rangers, se demande L'Orient-Le Jour à Beyrouth, ou n'a-t-on là qu'une succession de moments forts, allant du pathétique au clownesque en passant par de rares et fragiles motifs d'espérance ? (…) Le processus n'en est encore qu'à ses balbutiements, même pour le seul cas de Gaza, le cheminement est long et semé d'écueils, notamment l'incertitude que laisse planer le Hamas sur son désarmement et le refus d'Israël d'évacuer l'intégralité de ce territoire. » Pour le New York Times, « la seule solution à long terme est un État palestinien à Gaza et en Cisjordanie, dont les frontières seraient négociées avec Israël. Cet État, cependant, devra être dirigé par une Autorité palestinienne réformée, avec le soutien permanent d'une force de maintien de la paix arabe et internationale qui garantirait que cet État palestinien ne menace jamais Israël, et le soutien d'un “Conseil de paix“ international qui garantirait sa réussite économique. « Mais, pointe le New York Times, la seule façon d'y parvenir est que le Hamas soit rapidement désarmé, que l'Autorité palestinienne soit rapidement réformée et intégrée à Gaza, et que Netanyahu trouve de nouveaux partenaires de gouvernement au centre ou bien qu'il quitte le pouvoir. Aucun d'entre eux, dans leurs incarnations actuelles, ne peut prétendre à être un partenaire pour une paix durable. Puissent-ils se transformer ou disparaitre rapidement. »

Revue de presse internationale
À la Une: la première étape d'une paix hypothétique au Moyen-Orient

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 3:58


« La fin d'un cauchemar, pas le début de la paix » : en une seule phrase, Le Soir à Bruxelles résume un sentiment largement partagé par les journaux mardi matin. « Lundi fut un jour historique au Moyen-Orient, s'exclame le Washington Post : le Hamas a libéré ses 20 otages israéliens vivants, quelques jours seulement après l'arrêt de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza. En négociant cet accord, Donald Trump a mérité l'accueil enthousiaste qu'il a reçu au Parlement israélien. (…) « Mais, s'interroge le quotidien américain, s'agit-il vraiment de "l'aube historique d'un nouveau Moyen-Orient", comme l'a déclaré Trump à la Knesset, avec “une Terre sainte enfin en paix“ ? Ou bien s'agit-il simplement d'un nouveau cessez-le-feu dans le conflit judéo-arabe qui dure depuis plus de 100 ans ? Malheureusement, soupire le Post, tout porte à croire que cette paix n'a rien de définitif. Transformer ce cessez-le-feu en une paix durable nécessitera des sacrifices auxquels ni le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu ni le chef du Hamas Khalil Al-Hayya ne semblent vouloir consentir. » « Incertitude, pressions, calculs politiques et jeux de pouvoir » « Le soulagement est réel, renchérit le Guardian à Londres, mais la promesse de Trump d'un “âge d'or“ sonne creux. La libération des otages et des prisonniers réjouit les familles. Mais rien ne garantit que le cessez-le-feu mettra fin aux souffrances des Palestiniens. » En effet, précise El Pais, « sur le terrain, les prochaines étapes sont incertaines. Il n'existe aucune condition concrète pour le désarmement du Hamas, ni pour le retrait de l'armée israélienne. Aucune directive n'est fixée pour le prétendu gouvernement technocratique. Derrière le slogan “paix au Moyen-Orient“, une période d'incertitude, de pressions, de calculs politiques et de jeux de pouvoir s'ouvre en réalité, rendant toute prédiction très risquée, si ce n'est l'espoir que les armes ne seront plus jamais utilisées. » Netanyahu sur la sellette « La deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza reste incertaine », reconnait le Jerusalem Post. (…) Les progrès ne seront pas faciles. » Car « le problème fondamental, c'est Netanyahu, affirme le quotidien israélien, pourtant proche du pouvoir. Netanyahu, même après l'accord, est toujours perçu dans une grande partie du monde arabe comme le destructeur de Gaza. » Le Haaretz à Tel Aviv appelle au départ du Premier ministre : « les otages sont rentrés à la maison malgré Netanyahu, et non grâce à lui. Netanyahu qui a tout fait pour torpiller l'accord. (…) L'écho des huées des familles d'otages devrait le hanter la nuit et le tenir éveillé jusqu'à ce qu'il se retire de la vue du public et permette à la société israélienne de se rétablir. Et tandis que nous célébrons le retour des otages, tout ce qui reste à faire, tonne encore Haaretz, c'est de dire explicitement au Premier ministre : “vous êtes venu, vous avez détruit, maintenant partez“. » Dans une interview au quotidien italien La Repubblica, la chanteuse israélienne Noa enfonce le clou : « le traumatisme demeure et la guérison prendra du temps. Ensuite, nous changerons de direction. La coexistence est notre seule option, affirme-t-elle. Nous devons l'accepter. Pour moi, le Premier ministre Netanyahu reste un criminel. L'idée que les gens puissent lui pardonner me terrifie. » France : journée décisive pour Lecornu À la Une également la situation politique en France, avec une « journée à haut risque pour Sébastien Lecornu », pointe Le Figaro. « Ce mardi, Sébastien Lecornu entre dans le dur. À peine reconduit à Matignon, le Premier ministre doit prouver qu'il peut gouverner sans majorité, défendre un budget contraint et désamorcer les premières offensives parlementaires. » Tout va se jouer cet après-midi à l'Assemblée, après son discours de politique générale, précise Le Figaro : « si la moitié des députés socialistes se joignent aux motions de censure déposées lundi par le Rassemblement national et La France insoumise, alors le gouvernement Lecornu sera renversé, arithmétiquement. » Et la question des retraites sera centrale… En effet, relève Libération, « pour ne pas le censurer, les socialistes attendent qu'il annonce la “suspension intégrale“ de la réforme Borne. (…) Voilà Lecornu prévenu, constate encore le journal. Et si le PS ne le censure pas d'entrée, un chemin de croix, amendement par amendement, l'attend lors de ses longues soirées d'automne à l'Assemblée. »

Revue de presse internationale
À la Une: la libération des otages israéliens

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 3:58


« Le jour longtemps imaginé, mais rarement cru possible, est enfin arrivé », souffle le Jerusalem Post. Mais « il a fallu, regrette le journal, tant de temps, tant de vies perdues ». Après plus de deux ans de guerre entre le Hamas et Israël, la libération des otages toujours détenus dans la bande de Gaza a été suivie en direct, par de nombreux médias, sur les continents américain et européen, jusqu'en Australie. Et, bien évidemment, du côté des médias locaux, qui témoignent de l'état d'esprit des Israéliens. « Il y a de la joie, résume un billet publié par The Times of Israel. La vie retrouvée, les familles réunies, un souffle collectif que nous avons trop longtemps retenu. Et il y a des larmes : pour les longs mois de peur, pour ceux qui ne sont pas rentrés chez eux, pour les cicatrices que chacun porte en lui ». The Times of Israel qui partage les « préparatifs de dernière minute » de Roni et Alma, deux petites filles aux cheveux tressés qui viennent de boucler leur valise, prêtes à retrouver leur père, capturé par le Hamas, le 7 octobre 2023. D'autres, en revanche, attendent le rapatriement des dépouilles, comme Udi Goren qui espère retrouver le corps de son cousin. « Depuis deux ans, on nous annonce sa mort, précise-t-il auprès du quotidien britannique The Times. Mais nous n'avons aucune preuve. Beaucoup de familles d'otages assassinées ressentent une lueur d'espoir. Des familles ont vu des vidéos du meurtre de leur proche. Et elles n'y croient toujours pas. Il y a un besoin, un besoin humain, de certitude, de savoir que ça y est, maintenant il faut l'accepter ». « Pourquoi maintenant ? » Dans les colonnes du New York Times, l'ancienne administration américaine sous Joe Biden défend ses efforts, et assure que « beaucoup de choses » ont changé depuis la nouvelle mandature : la mort de Yahya Sinwar « a plongé le Hamas dans une crise de leadership » ; « la pression militaire israélienne s'est intensifiée à mesure que les réserves de munitions du Hamas s'épuisaient ». Et puis « la tentative israélienne, rappelle le New York Times, d'assassiner les négociateurs du Hamas au Qatar, a à la fois irrité Donald Trump et l'a réveillé ». « Il a compris ce que Netanyahu ignorait : la guerre infligeait d'immenses dommages diplomatiques et une "victoire totale" à Gaza était impossible sans tuer les otages, sacrifier des soldats et blesser les civils derrière lesquels se cache le Hamas. Il a bien mieux compris, poursuit le journal new-yorkais, l'opinion publique israélienne que le gouvernement : 80% des Israéliens étaient favorables au rapatriement des otages, même au prix de la fin de la guerre ». C'est la raison pour laquelle « les Israéliens célèbrent Trump comme une superstar », titre le Süddeutsche Zeitung en Allemagne. Le correspondant du journal à Tel-Aviv raconte comment l'équipe du président américain – son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner – a été acclamée samedi soir, sur la place des Otages, par un demi-million d'Israéliens. « Leur héros n'est pas Netanyahu, mais Trump, le négociateur, le pacificateur », présent en Israël ce lundi 13 octobre, avant de coprésider, en Egypte, un sommet pour la paix à Gaza. Une conférence de Charm el-Cheikh qui « ne devrait pas régler les questions politiques de fond autour de l'avenir de Gaza », selon L'Orient-Le Jour, mais qui « servira de test crucial pour mesurer la solidité du cessez-le-feu, et la viabilité du pari diplomatique de Donald Trump ». Il faut désormais se tourner vers la suite « Tout cela n'est qu'un show, les gens veulent être optimistes. En réalité, ils sont terrifiés », s'inquiète un Israélien cité par Le Figaro. « La libération des otages n'est que la première phase du plan Trump, rappelle le journal français. La seconde phase de l'accord s'annonce plus complexe à mettre en œuvre ». En attendant, « la bataille de Netanyahu autour du récit commence », grince Haaretz. Alors que s'ouvre une année électorale, le quotidien israélien, critique vis-à-vis du gouvernement, estime que le Premier ministre laissera entendre, ce lundi matin devant le parlement israélien, qu'il a « résisté héroïquement aux pressions intérieures et extérieures ». « Mais la pression américaine, souligne Haaretz, ne lui a laissé d'autre choix que de céder ».

Crime story
[2/2] Tuerie d'Auriol : la famille massacrée et les barbouzes gaullistes

Crime story

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 16:56


(Deuxième et dernier épisode) Le 19 juillet 1981, Marina Massié prend sa voiture direction Auriol, une commune provençale située dans le département des Bouches-du-Rhône. C'est là que se trouve la nouvelle maison de son frère, Jacques Massié, inspecteur de police à Marseille. Elle doit y retrouver son frère et son épouse, leur fils de sept ans et son propre compagnon. Pourtant, une fois arrivée, elle s'aperçoit qu'aucun d'eux ne s'y trouve. Elle découvre en revanche un début d'incendie et des traces de sang. S'en suit une enquête policière tortueuse dans laquelle l'entourage de son frère Jacques Massié, membre d'un groupuscule violent, est particulièrement suspecté.Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Thibault Lambert, Clara Grouzis, Pénélope Gualchierotti et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : INA.Documentation.Cet épisode de Crime story a été préparé en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes. Nous avons aussi exploité des ressources provenant des journaux Le Monde, Slate, et Le Figaro. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Crime story
[1/2] Tuerie d'Auriol : la famille massacrée et les barbouzes gaullistes

Crime story

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 14:58


(Premier épisode) Le 19 juillet 1981, Marina Massié prend sa voiture direction Auriol, une commune provençale située dans le département des Bouches-du-Rhône. C'est là que se trouve la nouvelle maison de son frère, Jacques Massié, inspecteur de police à Marseille. Elle doit y retrouver son frère et son épouse, leur fils de sept ans et son propre compagnon. Pourtant, une fois arrivée, elle s'aperçoit qu'aucun d'eux ne s'y trouve. Elle découvre en revanche un début d'incendie et des traces de sang. S'en suit une enquête policière tortueuse dans laquelle l'entourage de son frère Jacques Massié, membre d'un groupuscule violent, est particulièrement suspecté.Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Thibault Lambert, Clara Grouzis, Pénélope Gualchierotti et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : INA.Documentation.Cet épisode de Crime story a été préparé en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes. Nous avons aussi exploité des ressources provenant des journaux Le Monde, Slate, et Le Figaro. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
(Les Actus Pop) Robert Badinter : d'homme politique à homme de lettres… HugoDécrypte

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 5:10


Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSUNE - ROBERT BADINTER : France Info, TF1 Info, Livres HebdoSCH - Train Mistral : La Provence, Konbini, GenerationsPRIX NOBEL : Le Monde, Libération, France InfoTIMBRE LA POSTE : Huffpost, Le Figaro, BFMTVFILM DIX POUR CENT : Télé Loisirs, Allociné, Ecran LargeCÉSAR BENJAMIN LAVERNHE : Premiere, Numéro MagazineÉcriture : Eden AyachIncarnation : Blanche Vathonne Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

TẠP CHÍ KINH TẾ
Shein, tủ kính hàng rẻ Trung Quốc thâm nhập các khu thương mại sang trọng của Pháp

TẠP CHÍ KINH TẾ

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 8:54


Từ khi trở thành công xưởng của thế giới, hàng rẻ sản xuất tại Trung Quốc đã bóp chết một phần lớn mạng lưới công nghiệp châu Âu, nhiều nhà máy trên toàn nước Pháp phải đóng cửa, sa thải nhân viên. Bước kế tiếp để Trung Quốc « triệt hạ đối thủ cạnh tranh » phải chăng là nhắm tới các hệ thống phân phối vào các cửa hàng đủ mọi cấp ?  Đồ đắt và rẻ tiền cùng trong một cửa hàng Là một trong 5 nhãn hiệu quần áo « phổ biến nhất », được người Pháp ưa chuộng nhất, Shein chuẩn bị khai trương gian hàng đầu tiên ngay giữa lòng « kinh đô của ngành thời trang » Paris. Đầu tháng 11 tới đây, cửa hàng lớn và cũng là một trung tâm thương mại tiêu biểu nhất của Paris sẽ dành hẳn một tầng lầu với 1.200 mét vuông làm tủ kính trưng bày hàng bình dân, mang nhãn hiệu Shein của Trung Quốc. Giá trung bình một món hàng trong không gian trưng bày này là 9 euro. Để mở một gian hàng cố định đầu tiên, trực tiếp giao lưu với khách hàng, Shein đã chọn kinh đô của ngành thời trang thế giới. Tập đoàn Trung Quốc khởi nghiệp từ Quảng Châu này không chỉ còn là một nhà « phân phối trên mạng », với các dịch vụ mua bán trực tuyến, cũng không chỉ hài lòng với những chiến dịch tiếp thị gây chú với những cửa hàng « tạm hoạt động trong một thời gian cố định ». Lần này Shein nhắm tới cửa hàng BHV ngay giữa lòng Paris, cách không xa tòa thị chính của thành phố. Bước kế tiếp, Shein sẽ hiện diện luôn cả ở các cửa hàng của hệ thống Galeries Lafayette tại 5 thành phố (Dijon, Grenoble, Reims, Limoges và Angers). Tin hãng thời trang giá rẻ Trung Quốc Shein chen chân vào BHV gây chấn động và làm dấy lên nhiều tranh cãi. Được thành lập từ năm 1860 dưới tên gọi Bazar de l'Hôtel de Ville – tức là cửa hàng Bách Hóa Khu Hotel de Ville, rồi được đổi tên thành BHV kể từ năm 2013, cửa hàng nổi tiếng này ở quận 4 Paris, từng là « thánh đường mua sắm » của cả một tầng lớp giàu có và trưởng giả. Giữa thế kỷ 19, BHV cũng như nhiều cửa hàng lớn khác của Pháp - Le Bon Marché, Printemps, Galeries Lafayette, La Samaritaine ... ưu tiên nhằm phục vụ những khách hàng khó tính với nhu cầu tiêu thụ có chọn lọc. Cõng rắn cắn gà nhà Vậy làm thế nào nhãn hiệu hàng may mặc « rẻ tiền » Trung Quốc lại chen chân được vào một cửa hàng lớn của Paris? Tạo chỗ đứng cho « hàng rẻ » Trung Quốc ngay giữa một kinh đô thời trang lâu đời nhất thế giới này thậm chí bị xem là một sự « xúc phạm ». Kèm theo đó là những câu hỏi liệu rằng hàng Trung Quốc có tuân thủ những chuẩn mực của Pháp và châu Âu về lao động và môi trường hay không ? Liệu rằng những « tượng đài mua sắm hạng sang, chuyên dành phân phối hàng có chất lượng » như các cửa hàng lớn của Pháp có đang « nối giáo cho giặc » sau khi đã giết chết các hãng may mặc, các nhà máy dệt may của Pháp giờ đây Trung Quốc bắt đầu tấn công luôn cả đến các hệ thống phân phối ? Trả lời báo Le Figaro, giám đốc điều hành Shein xem việc chọn nước Pháp là một « thông điệp mạnh mẽ », là một « bước đi tự nhiên » do Pháp là thị trường lớn nhất của Shein. Tại đây, theo cơ quan tư vấn EY-Parthenon, Shein đứng thứ tư trong số những nhãn hiệu được công chúng Pháp ưa thích. Riêng trong lĩnh vực may mặc thì đứng hạng 5 theo bảng xếp hạng của Viện nghiên cứu thời trang IFM. Hai hệ thống phân phối trên mạng của Trung Quốc là Shein và Temu cộng lại chiếm 16 % thị phần các dịch vụ trực tuyến trong ngành may mặc của toàn nước Pháp. Trả lời đài truyền hình Pháp France 5, Frédéric Merlin, chủ nhân và cũng là đồng sáng lập viên tập đoàn SGM hiện đang nắm giữ cửa hàng BHV Paris giải thích ý nghĩa của việc mở cửa BHV cho hàng rẻ Trung Quốc dưới nhãn hiệu Shein xuất phát từ ý đưởng muốn kết hợp những gì tốt đẹp nhất từ hai mô hình kinh doanh : « Chúng tôi đang làm thay đổi thể thức vận hành của Shein. Đương nhiên không thể là một giải pháp hoàn hảo nhưng chúng tôi đang tìm một hướng đi mới. Hiện tại khi mua bán, chúng ta hoặc là đến các cửa hàng, hoặc là giao dịch trên mạng và hàng được chuyển đến tận nhà. Với Shein hiện diện trong khuôn viên của cửa hàng BHV chúng tôi kết hợp giữa hai hình thức mua bán nói trên để thu hút khách hàng đến trung tâm của BHV : họ nhìn tận mắt, đánh giá chất lượng quần áo của Shein. Chúng ta có thể mua hàng tại chỗ, rồi tiếp theo là tin tưởng hơn vào nhãn hiệu này khi cần đặt mua trên mạng. Trong chiều ngược lại thì những người khách từ trước đến nay chỉ giao dịch với thương hiệu này qua mạng thì bây giờ họ sẽ tò mò hơn, tìm đến trung tâm của BHV … Chúng tôi hy vọng lượng khách lui tới các cửa hàng cao cấp của Pháp sẽ nhiều hơn. Cũng Frédéric Merlin giải thích tiếp là BHV muốn khai thác những lợi thế của đối tác Trung Quốc này : « Shein là một cỗ máy rất xuất sắc về tiếp thị, họ sử dụng thuật toán tìm kiếm rất tài tình để quảng cáo, để giới thiệu sản phẩm… Nhờ thế mà một khách hàng ở Rennes, miền tây nước Pháp sẽ dễ dàng mua được những mặt hàng thường chỉ có ở thành phố Dijon, mãi tận miền đông nước Pháp chẳng hạn. Nhờ vậy các cửa hàng không cần phải có các kho hàng quá lớn, bớt tốn kém ở khâu này ». Chuẩn mực lao động và môi trường : Shein khó trấn an công luận Thống kê của hiệp hội dệt may Pháp, mỗi năm Pháp mất đi 40.000 việc làm chỉ riêng trong ngành dệt may vì hàng rẻ Trung Quốc. Các nhà máy thi nhau đóng cửa. Thậm chí số khách lui tới các cửa hàng, các trung tâm thương mại cũng có phần vắng đi nhiều do bị các nền tảng mua bán trên mạng cạnh, do đang bị « hàng rẻ Trung Quốc nhận chìm ». Trước những cáo buộc hàng Trung Quốc không tuân thủ chuẩn mực quốc tế về lao động, bóc lột lao động cưỡng bức ở Tân Cương, là hàng không thân thiện với môi trường … và nhất là cạnh tranh bất bình đẳng với hàng Pháp, hàng châu Âu. Frédéric Merlin đưa ra câu trả lời không mấy thuyết phục : « Shein là một nền tảng giao dịch cho phép các nhà sản xuất tư nhân Trung Quốc bán trực tiếp những sản phẩm làm ra. Đồng thời nhãn hiệu này cũng có riêng những cơ sở may mặc của họ và chúng tôi chỉ tập trung vào hàng sản xuất từ các cơ sở của Shein mà thôi nhưng đó cũng là những xưởng may cung cấp quần áo cho các nhãn hiệu của Pháp … » Vẫn trên đài truyền hình France5, Frédéric Merlin tự hào khoe rằng, gian hàng Shein trong trung tâm thương mại BHV tập đoàn SGM ông điều hành sẽ cho phép tạo thêm khoảng 200 việc làm mỗi năm và không có chuyện vì hàng rẻ Trung Quốc cũng được phân phối trực tuyến mà khách hàng ở Pháp bớt lui tới các cửa hàng mua sắm. « Không phải ai cũng có điều kiện để mua hàng đắt tiền. Hơn nữa tôi tin vào những tính đa dạng trong cung cách mua sắm của khách hàng. Những người bước chân vào cửa hàng của BHV hoàn toàn có thể vừa mua quần áo của Shein, vừa mua những túi xách tay hay mua son phấn … » Có nhiều câu hỏi chung quanh mối hợp tác Vào lúc mọi chú ý đang đổ dồn về hợp tác giữa Shein và BHV cũng như với hệ thống cửa hàng Galeries Lafayette sắp tới đây, thì một tên tuổi khác của ngành may mặc của Pháp là Pimkie từ tháng 9/2025 đã chính thức bắt tay với tập đoàn Trung Quốc này. Pimkie là một hệ thống chuyên phân phối hàng may mặc được giới trẻ ưa thích nhưng đang thua lỗ mà một phần là do các hoạt động mua bán trực tuyến gây nên. Chuỗi cung cấp này liên kết với Shein để cùng « sản xuất và phân phối » qua mạng để đưa ra những « bộ sưu tậm thời trang riêng biệt ». Pimkie chờ đợi đến 2028 hợp tác với Shein sẽ cho phép thu về 100 triệu euro tương đương với 1/3 doanh thu hàng năm của tập đoàn Pháp. Đối với phía Trung Quốc, hợp tác với Pháp là kịch bản lý tưởng. Năm 2024 thặng dự mậu dịch của công xưởng sản xuất thế giới này là 1.000 tỷ đô la - tương đương với gần 1/3 GDP của Pháp. Trong 8 tháng đầu năm nay, kim ngạch xuất khẩu Trung Quốc sang châu Âu tăng hơn 20 %. Trong quá trình phát triển kinh tế, hơn 40 qua, Trung Quốc đã chen chân vào các lĩnh vực như công nghiệp xe hơi, giết chết các nhà máy luyện kim, các nhà máy hóa chất, các hãng dệt may … của Pháp. Cũng Trung Quốc đã trở thành những đối thủ đáng gờm nhất của Pháp nói riêng, Âu Mỹ nói chung trong những lĩnh vực công nghệ tiên tiến và trên thị trường High Tech, trong lĩnh vực chuyển đổi sang năng lượng … giờ đây đến lượt các hệ thống phân phối, các cửa hàng của Pháp trở thành những mục tiêu của tư bản Trung Quốc.  

Le van Beethoven
Philippe Bianconi, la poésie et le panache

Le van Beethoven

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 88:39


durée : 01:28:39 - Philippe Bianconi, la poésie et le panache - par : Aurélie Moreau - Philippe Bianconi, pianiste aussi convaincant dans la musique française que dans le répertoire germanique, possède "un jeu puissant, qui fait chanter le piano jusque dans la force et la virtuosité" (Le Figaro). Aujourd'hui : Ravel, Brahms, Schubert… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Revue de presse internationale
À la Une: des négociations cruciales pour un fragile espoir de paix à Gaza

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 3:48


Ce ne sera pas un face-à-face direct entre représentants israéliens et représentants du Hamas, mais un échange orchestré par les médiateurs qataris ou égyptiens qui vont faire la navette entre les deux camps. Malgré tout, pointe Libération à Paris, « les négociations qui démarrent ce lundi en Égypte doivent initialement se focaliser sur un seul objectif : la libération de tous les otages israéliens, vivants ou morts, en échange de la libération de prisonniers palestiniens. De la réussite de cette première phase dépend sans doute la poursuite des négociations sur le reste du plan Trump, qui compte 20 points, rappelle le journal, notamment la création d'un gouvernement provisoire de technocrates palestiniens supervisés par des personnalités internationales, une force de maintien de la sécurité constituée par des pays étrangers ainsi que le désarmement complet du Hamas, sans oublier un retrait de l'armée israélienne. Mais ces discussions viendront (donc) après. » Sortir d'un engrenage mortifère… Finalement, relève Le Figaro, « peu importe qui crie victoire, pourvu que cette première phase du plan aboutisse – et même si cela prend un peu plus de temps que les 72 heures prévues. Tous les obstacles ne seront pas levés pour la suite, en particulier le désarmement du Hamas, qui n'est pas acquis. Le Premier ministre israélien a promis de l'obtenir, via le plan de Trump ou par la force. Mais du moins cette première étape permettrait de sortir d'un engrenage mortifère, après 730 jours d'une guerre terrible qui a tué plus de 65.000 Palestiniens. » En effet, renchérit Le Soir à Bruxelles, « pour les Gazaouis, pour les otages israéliens, l'abomination doit cesser immédiatement. » Le Temps à Genève est sur la même ligne : « tout le monde, ou presque, souhaite la libération des otages et des prisonniers ainsi que la fin des souffrances des Gazaouis. Mais, pratiquement deux ans après le 7-Octobre, il sera difficile, pour les uns et pour les autres, de se contenter de jouer à un jeu dont les règles n'ont pas été fondamentalement revues. » Divergences… Et d'ores et déjà, il y a des « points de friction », affirme Haaretz à Tel Aviv. Concernant la libération des prisonniers palestiniens, « le Premier ministre Benjamin Netanyahou a déjà clairement indiqué qu'Israël ne libérerait pas les terroristes de la force d'élite Nukhba du Hamas ayant participé aux attaques contre Israël du 7 octobre 2023, malgré les exigences du Hamas. » Quant au mouvement islamiste, poursuit Haaretz, « il aurait des objections à propos des lignes de retrait des Forces de défense israéliennes. Un retrait qui doit lui permettre une relative liberté de mouvement à Gaza pour localiser et regrouper les otages vivants et les corps à restituer à Israël. » Nombreux points en suspens… Et le plus dur reste encore à venir… Derrière ce premier round de négociations se cachent « des enjeux très politiques », constate Le Monde. En effet, précise le journal, « les discussions pourraient s'étendre au calendrier du retrait israélien et à l'administration de l'enclave. » Et dès demain mardi, on devrait entrer dans le vif du sujet, relève le quotidien du soir, avec « l'arrivée en Égypte, du gendre du président américain, Jared Kushner. Ce dernier, homme d'affaires très investi dans le Golfe, travaille depuis l'été à un plan de paix à long terme au Proche-Orient. Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, lui, a déjà indiqué que des négociations sur une structure de gouvernement à Gaza pourraient avoir lieu dès les premières étapes du cessez-le-feu. » Quant au Hamas, « il devrait renouveler sa demande d'un engagement clair sur les plans d'aide humanitaire et de reconstruction de l'enclave. » Bref, ce processus de paix pourrait prendre des jours, des semaines, des mois… Personne n'est en mesure de faire le moindre pronostic…

Les actus du jour - Hugo Décrypte
(Les Actus Pop) Bad Bunny au Super Bowl 2026 : voici ce qu'il faut savoir… HugoDécrypte

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 6:55


Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSBAD BUNNY : TheNewYorkTimes, Le Figaro, 20Minutes, LibérationORELSAN : Le Huffpost, Le ParisienJARDIN PARIS : Le Monde, France infoEMILIEN : BFMTV, MaVieProKAI CENAT : Konbini, ComplexLOLA YOUNG : Le Huffpost, La DépêcheA TALES OF TWO CITIES : Première, ElleÉcriture : Julie BaheuxIncarnation : Blanche Vathonne Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Presa internaţională
Alegeri în R. Moldova: primul test major al confruntării dintre Rusia și Europa

Presa internaţională

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 3:19


Presa internațională prefațează alegerile din Republica Moldova. Comentatorii explică mizele regionale și europene ale scrutinului. Le Figaro notează că ”alegerile de duminică sunt considerate cruciale pentru viitorul acestei foste republici sovietice. Moldova se confruntă cu o „campanie de dezinformare fără precedent” condusă de Rusia în perioada premergătoare alegerilor parlamentare, a acuzat joi Uniunea Europeană. Euronews observă că ”votul moldovenilor care locuiesc în Transnistria s-ar putea dovedi decisiv. În Transnistria, la alegerile prezidențiale din 2024, candidatul pro-rus Alexandru Stoianoglo, a câștigat aproape 80% din voturi, în timp ce Maia Sandu a obținut în jur de 20%. Autoritățile moldovene au pus poliția în alertă pentru a asigura buna funcționare și securitatea secțiilor de votare în ziua alegerilor”. Politico informează că   ”moldovenii se îndreaptă duminică spre urne în cadrul unor alegeri parlamentare înconjurate de tentative de amestec în sistemul politic, despre care oficialii de securitate occidentali și experții cibernetici spun că provin din Rusia. Însă sprijinul acordat de Washington pentru combaterea atacurilor cibernetice, a dezinformării și a altor interferențe a scăzut, în parte după ce a fost desființată agenția de dezvoltare USAID la începutul acestui an. Eforturile de politică externă ale SUA privind integritatea alegerilor în străinătate au suferit lovituri majore de la preluarea mandatului de către președinte Donald Trump - ca urmare a unui mix de reduceri de finanțare, remanieri guvernamentale și politica administrației America First”.   Alegerile din Republica Moldova  reprezintă „primul test major al confruntării dintre Rusia și Europa”, transmite televiziunea publică francofonă din Belgia, RTBF. Kremlinul speră să câștige confruntarea la distanță cu Uniunea Europeană, denunțând „isteria anti-rusă” care domnește la Chișinău și respingând acuzațiile de interferență. „Unde sunt dovezile?”, a întrebat săptămâna trecută purtătoarea de cuvânt a Ministerului rus de Externe. Iar Foreign Policy scrie că Rusia nu  doar „influențează” alegerile din Moldova. Moscova dorește o bază pentru a se infiltra în UE și duce un război multivector. Expresia „operațiuni de influență” este complet inexactă pentru a descrie ceea ce se întâmplă în Moldova. Rusia este angajată într-un război multivector. Acesta își propune nu doar să contracareze traiectoria Moldovei către aderarea la Uniunea Europeană – aprobată cu o majoritate restrânsă într-un referendum din 2024 – sau să o aducă în sfera de influență a Rusiei, ci și să folosească țara ca o bază bine situată geografic pentru a efectua atacuri hibride în interiorul UE și operațiuni în Ucraina.

La Revue de Presse
L'irrésistible sourire de Claudia Cardinale en une de vos journaux

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 5:55


Monument du cinéma pour Le Monde, La Croix évoque sa voix rauque, ses yeux noirs et son tempérament de feu, et Le Figaro s'incline devant une star qui ne se prenait pas pour une diva Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Face à Poutine, l'incroyable volte-face de Trump - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 63:08


C dans l'air du 24 septembre 2025 - Face à Poutine, l'incroyable volte-face de TrumpUne volte-face spectaculaire. Alors qu'il avait opéré un rapprochement ces derniers mois avec Vladimir Poutine et qu'il poussait les Ukrainiens à faire des concessions territoriales, Donald Trump a estimé cette nuit, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, que Kiev pourrait « regagner son territoire dans sa forme originelle, et peut-être même aller plus loin » face à la Russie. Volodymyr Zelensky a immédiatement salué un « grand tournant ». Lui qui, en février dernier, était malmené dans le Bureau ovale devant les caméras du monde entier, est désormais qualifié par le président des États-Unis d'« homme courageux qui se bat comme un beau diable » — et pourrait bien, selon lui, gagner la guerre.« Cela fait trois ans et demi que la Russie mène, sans direction claire, une guerre qu'une vraie puissance militaire aurait remportée en moins d'une semaine », a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, comparant le pays de Vladimir Poutine à « un tigre de papier ».« La Russie n'est pas un tigre. La Russie est davantage associée à un ours. Et les ours de papier n'existent pas », a rétorqué ce mercredi le porte-parole du Kremlin. « Nous poursuivons notre opération militaire spéciale pour assurer nos intérêts et atteindre les objectifs fixés par Vladimir Poutine », a-t-il déclaré, alors que les attaques de drones s'intensifient en Ukraine : plus de 1 500 engins auraient été tirés en une semaine sur le territoire ukrainien.Parallèlement, plusieurs drones et avions russes ont violé l'espace aérien de la Pologne, de l'Estonie ou encore de la Norvège, plaçant l'OTAN en état d'alerte.Dans ce contexte, Donald Trump a affirmé hier, dans une autre déclaration, que les pays de l'OTAN devraient abattre les avions russes pénétrant dans leur espace aérien.Emmanuel Macron a, de son côté, décidé d'envoyer trois Rafale ces derniers jours pour protéger la Pologne, après l'incursion de drones russes. Nos journalistes ont pu exceptionnellement les accompagner dans leur mission.Ils ont également pu rencontrer des proches de Laurent Vinatier, de plus en plus inquiets. Ce chercheur français, qui purge une peine de trois ans dans une prison russe, fait désormais l'objet d'une enquête pour espionnage. Une accusation très grave en Russie, où ce crime est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à vingt ans de prison. Le journaliste américain Evan Gershkovich a, lui, été condamné à seize ans pour des accusations similaires.LES EXPERTS :- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de Qui est vraiment Donald Trump ? - Élise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense Le Monde - Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale - Université catholique de Lille

C dans l'air
Face à Poutine, l'incroyable volte-face de Trump - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 6:37


C dans l'air du 24 septembre 2025 - Face à Poutine, l'incroyable volte-face de TrumpLES EXPERTS :- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de Qui est vraiment Donald Trump ? - Élise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense Le Monde - Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale - Université catholique de Lille

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Pourquoi les USA et le Venezuela se déchirent

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Sep 18, 2025 10:15


PODCASTChaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Israël frappe le Qatar, le monde réagit

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Sep 13, 2025 8:33


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Cultures monde
Retour d'Ukraine // 80e session de l'Assemblée générale : l'ONU hors-jeu ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 58:24


durée : 00:58:24 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque vendredi, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Clara Marchaud qui rentre d'Ukraine, puis table-ronde sur les difficultés de l'ONU, à l'occasion de la 80e Assemblée générale de l'organisation. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Clara Marchaud Journaliste correspondante en Ukraine, travaille notamment pour Le Figaro, L'Express et Mediapart ; Chloé Maurel Historienne, spécialiste de l'ONU, chercheuse associée à la Sorbonne (UMR SIRICE); Alain Le Roy Ambassadeur de France et ancien Secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des opérations de maintien de la paix.

Cultures monde
Retours de terrain : Dans le Donbass, les destructions et l'occupation russe

Cultures monde

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 19:38


durée : 00:19:38 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - En Ukraine, les Russes occupent la quasi-totalité du Donbass, à l'exception de 25% de l'oblast de Donetsk. Entre russification des territoires occupés et harcèlement aux drones dans les zones encore contrôlées par les Ukrainiens, les habitants de la région vivent dans la peur et sous la contrainte. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Clara Marchaud Journaliste correspondante en Ukraine, travaille notamment pour Le Figaro, L'Express et Mediapart

Kiffe ta race
Musulman•es de France : le soupçon permanent ?

Kiffe ta race

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 46:09


#126 Musulman•es de France : le soupçon permanent ? En mai 2025, le rapport "Frères musulmans et islamisme politique en France" fait couler beaucoup d'encre. Présenté comme la preuve d'une inquiétante gangrène mais aussi critiqué pour son manque de rigueur, il semble comme tant de commentateurs, analyser les pratiques les plus anodines de l'islam comme des signaux de proximité avec des mouvements extrémistes.Parallèlement toute personnalité publique ouvertement musulmane et critique de l'islamophobie encourt le risque d'être accusée de proximité d'un islam dit « politique » dont on a du mal à dessiner les contours. C'est un régime de suspicion qui semble assimiler une frange de plus en plus large des musulman•es à un mouvement global qui menacerait les civilisations européennes. Qu'est ce qui constitue donc ce « problème musulman » ?Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent Hamza Esmili, socio-anthropologue du religieux et chercheur à l'Université libre de Bruxelles (Belgique), auteur du livre « La cité des musulmans, une piété indésirable » paru aux éditions Amsterdam.Références citées dans l'épisode :«Djihad judiciaire»: l'inquiétante stratégie d'intimidation des islamistes - Le Figaro- février 2024Audition de Hakim El Karoui par la commission des lois du Sénat mars 2021https://www.youtube.com/watch?v=FJzGYMKm-8A Huffington Post, octobre 2019https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/a-bas-le-voile-le-discours-choc-de-bruno-retailleau-lors-du-meeting-pour-la-republique-contre-lislamisme-78466039.html Bruneau Retailleau sur Quotidien, mars 2025Émission produite par Rokhaya Diallo et Grace Ly. kiffetarace@kiffetarace.comSon & réalisation : Monsieur Yao pour L'Appart StudioGraphisme : Gwenn GLMDirection artistique : @argotmagazineHabillage sonore : Baptiste MayorazKiffe ta race est disponible gratuitement sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Amazon Music… Rejoignez nos communautés #Kiffetarace sur Youtube, Instagram, X, Facebook en vous abonnant à nos comptes. Donnez-nous de la force en semant le maximum d'étoiles et de commentaires sur les plateformes d'écoute et la Toile. Likez, partagez, nous sommes à l'écoute. Parlez de nous à vos proches, vos collègues et même vos ennemis ! Le bouche-à-oreille et la solidarité sont nos meilleures armes.Kiffe ta race saute à pieds joints dans les questions raciales en France depuis 2018. Nous tendons notre micro à des penseur.ses, chercheur.ses, artistes, activistes pour mettre l'antiracisme sur le devant de la scène. “Kiffer sa race” est une expression des années 90-2000 qui signifie “passer un bon moment”, nous l'employons ici avec malice et conscience du double sens :) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Macron nomme un Premier ministre, le mouvement « Bloquons Tout » débute demain

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 14:27


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Le Nouvel Esprit Public
Après le 8 septembre, la valse des pantins ? / La Chine et les divisions occidentales

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 67:42


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 septembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LA VALSE DES PANTINS : COMPORTEMENT DU PERSONNEL POLITIQUE À LA VEILLE DU 8 SEPTEMBREAprès sa présentation mi-juillet, le Premier ministre a de nouveau défendu, le 25 août, son plan de rigueur de 44 milliards d'euros pour le budget 2026, et annoncé qu'il « engagera(it) la responsabilité de son gouvernement[…] pour une clarification » lundi 8 septembre, avec un vote de confiance à l'Assemblée nationale convoquée en session extraordinaire. La France insoumise, le Parti communiste, les Ecologistes, le Rassemblement national et les Ciottistes ont annoncé leur volonté de faire tomber l'actuel gouvernement. Le Parti socialiste ne compte pas non plus voter la confiance. Depuis 1958, ce sont 41 Premiers ministres qui ont sollicité la confiance de l'Assemblée nationale, et qui ont obtenu à chaque fois la majorité absolue des suffrages exprimés.Si François Bayrou veut croire possible ce vote de confiance, le décompte des forces hostiles ne va guère dans son sens : en additionnant les voix du Rassemblement national (RN) et de ses alliés (138), de la gauche (192) et du groupe Libertés, indépendants et outre-mer (LIOT, 23), il existe une majorité de suffrages largement suffisante pour faire chuter le gouvernement. Un tel échec poussera-t-il Emmanuel Macron à demander, lui aussi, une « clarification », en opérant un retour aux urnes avec une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, quatorze mois après la précédente ? C'est ce que réclame le Rassemblement national, tandis que LFI se prononce pour la destitution du président lequel appelle les siens à se mettre d'accord avec les socialistes et n'apparaît donc pas prêt ni à dissoudre ni à se démettre. On voit d'ailleurs que les candidats à la succession de François Bayrou ne manquent pas. L'échec de son Premier ministre placera Emmanuel Macron en première ligne, désormais dépourvu de paratonnerre. Les appels à sa démission pourraient se multiplier, en particulier lors du mouvement de blocage du 10 septembre.François Bayrou, qui veut éviter l'instabilité, risque-t-il de l'aggraver ? Cette hypothèse est partagée par 63 % des Français, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. Selon le baromètre de la confiance politique 2025 du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) publié en février dernier, 74 % des Français ne font pas confiance à la politique (+ 4 points par rapport à 2024).COMMENT LA CHINE TIRE PARTI DE L'INSTABILITÉ MONDIALE ET DES DIVISIONS OCCIDENTALESLe 25ème sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a réuni à l'invitation du président chinois plus de 20 chefs d'État et de gouvernement. Parmi eux : le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi (pour sa première visite en Chine en sept ans), le Turc Recep Tayyip Erdogan, leprésident iranien, les Premiers ministres du Pakistan, de la Malaisie, du Cambodge et du Vietnam, ainsi que les dirigeants de toute l'Asie centrale. Soit les représentants de la moitié de la population terrestre et un quart de la richesse mondiale. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est aussi rendu à Pékin. Dans son discours d'ouverture, Xi a appelé les États membres à s'opposer à la mentalité de guerre froide, à l'hégémonisme, à la confrontation entre blocs et aux manœuvres d'intimidation, sans citer pour autant les États-Unis. Il a une nouvelle fois poussé en avant son « autre » modèle, censé refléter les nouveaux équilibres internationaux. Xi Jinping entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte mondial instable, alors que les Occidentaux sont divisés. Les promesses militaires mal tenues faites à l'Ukraine par l'Union européenne ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l'axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. Les divisions entre les États-Unis de Trump et les pays européens, dont les valeurs et les visions de la politique s'éloignent, fournissent un nouveau levier à la Chine et à ses amis.Pour le trio Inde-Chine-Russie, les enjeux sont aussi économiques. En raison de la guerre commerciale menée par Trump et des sanctions occidentales visant la Russie, les trois pays ambitionnent de s'affranchir de l'Occident en approfondissant leurs échanges. L'Inde le fait déjà en continuant d'importer massivement du pétrole russe qu'elle paie en roupies et non en dollars. Donald Trump a imposé 50 % de droits de douane sur les produits indiens.La Chine s'affiche comme une puissance stable et raisonnable, garante d'un nouvel ordre mondial plus favorable aux émergents que celui construit par les Occidentaux il y a 80 ans, après la Seconde Guerre mondiale. Son « coup » diplomatique s'est prolongé le 3 septembre à Pékin avec une grande parade militaire à laquelle a assisté le chef suprême nord-coréen, Kim Jong-un. Parmi ceux que la Chine veut présenter au monde comme ses alliés stratégiques en faveur d'un ordre du monde alternatif sous son égide, se trouvaient également deux États de l'Union européenne et deux États de l'Otan : la Slovaquie, et la Hongrie. Deux pays qui blâment l'Occident pour le déclenchement et la poursuite de la guerre en Ukraine, critiquent les sanctions européennes contre la Russie et réclament la normalisation des relations avec Moscou.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Budget : les taux s'envolent, la gauche se prépare - L'intégrale -

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Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 65:32


C dans l'air du 3 septembre 2025 - Macron: et maintenant, cap à gauche ?À six jours du vote de confiance au Parlement, qui semble perdu d'avance pour François Bayrou – les oppositions promettant toujours sa chute –, un dernier Conseil des ministres s'est probablement tenu ce mercredi midi, alors que la suite se prépare au sein des formations politiques et à l'Élysée.Comme l'a révélé Le Figaro, le chef de l'État a reçu mardi, pour déjeuner, les chefs des quatre principaux partis du bloc central : Gabriel Attal pour Renaissance, François Bayrou pour le MoDem, Édouard Philippe pour Horizons et Bruno Retailleau pour Les Républicains (LR), afin d'évoquer l'après-8 septembre. Objectif : s'assurer de la mobilisation des troupes lors du vote de lundi prochain et les enjoindre à travailler avec le Parti socialiste (PS).Et en coulisses, plusieurs noms circulent : Éric Lombard, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin, Catherine Vautrin, Bernard Cazeneuve…Si les rumeurs sur le nom de son éventuel successeur courent déjà, François Bayrou continue ce mercredi ses consultations avec les partis politiques et sa tournée des médias, dans l'espoir de retourner la situation en sa faveur. Se disant « réaliste » mais refusant d'être « défaitiste », il a de nouveau appelé les députés à le maintenir à Matignon, mettant en garde contre « l'instabilité » : « Si vous êtes représentant du peuple, comme c'est la vocation d'un député (…) alors vous devez vous demander où est l'intérêt national. Est-ce que, oui ou non, cette situation dans le monde (…) est grave et urgente ? Ma réponse : elle est grave et urgente », a-t-il assuré.Sur les marchés, les experts évoquent une nervosité croissante des investisseurs face à la dette française, depuis que le chef du gouvernement a annoncé qu'il demanderait un vote de confiance sur le budget. Hier, le taux des obligations assimilables du Trésor (OAT) à 30 ans a ainsi bondi de sept points de base, atteignant 4,5 %. Il s'agit de son plus haut niveau depuis 2009, sous les effets de la grande crise financière.Alors, qui à Matignon ? Croissance, déficit, taux… quelles conséquences en cas de chute du gouvernement Bayrou ? Et quel budget pour réduire la dette ?Nos journalistes ont rencontré Jean-Louis Borloo. L'ancien ministre, président-fondateur de l'UDI et ancien maire de Valenciennes, plaide pour un grand plan de réorganisation de l'État, avec, à la clé selon lui, 150 milliards d'euros d'économies.LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique et conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - Dominique SEUX - Éditorialiste aux Echos et à France Inter- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges - Soazig QUEMENER - rédactrice en chef à la Tribune Dimanche

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Xi Jinping, Poutine, Modi : ils font trembler l'Occident - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 65:01


C dans l'air du 2 septembre 2025 - Xi Jinping, Poutine, Modi : ils font trembler l'Occident Ce sont des images qui en disent long sur l'évolution du monde. Vladimir Poutine, Xi Jinping et Narendra Modi se tenant par la main, tout sourire. Le sommet de Tianjin, près de Pékin, organisé par le président chinois, vient de s'achever, avec sur la photo officielle 26 chefs d'État ou de gouvernement. Parmi eux, les dirigeants russe, biélorusse, indien, iranien, turc, et une vingtaine de leaders eurasiatiques représentant presque la moitié de la population mondiale. Des dirigeants qui ne sont pas d'accord sur tout, mais qui entendent se tenir à distance de l'Occident, et en premier lieu de l'Amérique de Donald Trump.Un front du refus mis en scène avec un objectif : montrer, à l'heure des droits de douane américains et des tensions géostratégiques, qu'un autre modèle international est possible, avec la Chine en son centre.Un peu plus de deux semaines après avoir été reçu en grande pompe par Donald Trump en Alaska, Vladimir Poutine est présent en Chine. Il aura des discussions avec son hôte et grand allié chinois ce mardi à Pékin, après avoir parlé du conflit en Ukraine lundi à Tianjin avec son homologue turc, et du dossier nucléaire avec son homologue iranien. Une rencontre était également à l'agenda ce jour-là avec le Premier ministre indien. Car Narendra Modi, qui est loin d'être le meilleur ami du président chinois, était aussi présent. Il s'agissait en effet de la première visite en Chine du nationaliste hindou depuis 2018.Les deux dirigeants étaient en froid depuis l'affrontement, en 2020, de leurs soldats sur les hauteurs du Ladakh, une région himalayenne contestée, qui avait fait 20 morts du côté indien et un nombre indéterminé du côté chinois. Mais les tarifs douaniers de 50 % récemment imposés aux marchandises indiennes par le président américain ont semble-t-il convaincu le Premier ministre indien de faire baisser la tension avec Xi Jinping.Un dirigeant chinois qui a d'ailleurs débuté son discours inaugural par une charge à peine voilée contre les États-Unis, évoquant la nécessité de s'opposer à la "mentalité de guerre froide et de confrontation de blocs, ainsi qu'aux actes d'intimidation". Au-delà du discours politique, le défilé militaire qui aura lieu mercredi sur la place Tian'anmen, en présence du leader nord-coréen, s'annonce comme une nouvelle démonstration de force. La Chine, dont la flotte dépasse aujourd'hui en nombre celle des États-Unis, entend apparaître comme un rival crédible.Alors, pourquoi cette rencontre entre les dirigeants russe, chinois et indien est-elle si importante ? La politique de Donald Trump est-elle en train de renforcer la Chine ?LES EXPERTS :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs - Valérie NIQUET - Spécialiste de l'Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique, auteure de L'Indo-Pacifique, nouveau centre du monde - Agatha KRATZ - Economiste, Spécialiste des relations Chine-Union Européenne et Chine- États Unis- Alain BAUER (en duplex des États-Unis) -Professeur de criminologie au CNAM responsable du Pole Sécurité Défense Renseignement

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Xi Jinping, Poutine, Modi : ils font trembler l'Occident - Vos questions sms -

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Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 7:21


C dans l'air du 2 septembre 2025 - Xi Jinping, Poutine, Modi : ils font trembler l'Occident LES EXPERTS :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs - Valérie NIQUET - Spécialiste de l'Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique, auteure de L'Indo-Pacifique, nouveau centre du monde - Agatha KRATZ - Economiste, Spécialiste des relations Chine-Union Européenne et Chine- États Unis- Alain BAUER (en duplex des États-Unis) -Professeur de criminologie au CNAM responsable du Pole Sécurité Défense Renseignement

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Vous êtes peut-être en dépression comme 1 jeune sur 4, explications

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Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 11:11


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Les actus du jour - Hugo Décrypte
(Les Actus Pop) Google a dévoilé ses futurs nouveaux produits… HugoDécrypte

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Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 4:10


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(Les Actus Pop) Tout ce que Trump a déjà fait pour imposer sa vision des États-Unis et de la culture … HugoDécrypte

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Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 5:47


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Comment Israël accélère la colonisation de la Palestine ?

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Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 10:31


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(Les Actus Pop) Des robots de Meta avaient des conversations sensuelles et romantiques avec des enfants ? … HugoDécrypte

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Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 5:59


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Gael Sliman - Mouvement "Bloquons tout": Le retour des gilets jaunes?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 12:46


C dans l'air l'invité du 18 août 2025 avec Gael Sliman, président et cofondateur de l'institut de sondages Odoxa.Le mouvement citoyen "bloquons tout", qui prend essor sur les réseaux sociaux, réunit des personnes d'horizons divers, qui appellent à "tout bloquer" en France le 10 septembre en se cristallisant autour des coupes budgétaires voulues par François Bayrou. Une initiative qui prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux. Hier, dans la Tribune dimanche, le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a publié une tribune appelant à soutenir ce blocage. Ce matin, le coordinateur du mouvement, Manuel Bompard, a appelé à participer au blocage pour "empêcher le plan Bayrou de s'appliquer". "Je ne crois pas du tout que les revendications qui émergent de ce mouvement soient positionnées à l'extrême droite. On a dit la même chose au moment des mobilisations des gilets jaunes et le mouvement des gilets jaunes s'est traduit par des revendications pour plus de démocratie, pour plus de justice fiscale, pour plus de justice sociale", a-t-il déclaré.Gaël Sliman, président et cofondateur de l'institut de sondages Odoxa, décryptera avec nous le mouvement "Bloquons tout", et en analysera les ressorts. Un appel à la mobilisation dès la rentrée, qui intervient alors que les mesures budgétaires annoncées en juillet par François Bayrou sont particulièrement impopulaires. Ainsi, 73% des Français sont opposés à la suppression de deux jours fériés, et 74% aux économies dans le secteur de la santé, selon un sondage Odoxa pour Le Figaro.L'exécutif s'attend donc à une rentrée sociale particulièrement mouvementée, avec également le risque d'une censure contre le gouvernement.