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C dans l'air du 16 décembre 2025 - Paix en Ukraine: Trump y croit, l'Europe aussi...Est-ce enfin un vrai tournant, près de quatre ans après le début de l'invasion russe en Ukraine ? Le président des États-Unis a affirmé qu'un accord n'a « jamais » été aussi « proche » afin de mettre fin à la guerre, ce lundi 15 décembre. Des propos prononcés depuis le Bureau ovale, à la suite d'un entretien avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, et plusieurs dirigeants européens réunis à Berlin. Les États-Unis ont assuré avoir offert à Kiev des garanties de sécurité « très fortes », comparables à la protection permise par l'article 5 de l'Otan, tout en restant acceptables pour Moscou.De leur côté, les dirigeants des principaux pays européens, dont la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne, ont fait part d'une proposition de « force multinationale pour l'Ukraine ». Cette unité, formée par des pays « volontaires » et soutenue par les États-Unis, aurait pour objectif d'aider l'Ukraine à maintenir durablement une armée de 800 000 soldats. Un « mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu », dirigé par Washington, est également prévu. Désormais, il appartient « à la Russie de montrer sa volonté d'œuvrer en faveur d'une paix durable », ont avancé les dirigeants européens.Ce mardi, le Kremlin a écarté la proposition de Volodymyr Zelensky d'une trêve de Noël. Dans une interview à la chaîne ABC News, diffusée hier, un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, avait répété que la Russie n'accepterait « à aucun moment » la présence en Ukraine de forces de l'Otan ou de troupes européennes.Après sa rencontre avec le chancelier allemand Friedrich Merz à Berlin et un appel téléphonique avec Donald Trump hier soir, Volodymyr Zelensky a déclaré aux journalistes ukrainiens qu'il refusait d'abandonner le Donbass. « Les Américains veulent trouver un compromis. Ils proposent une zone économique libre », a-t-il poursuivi. « Je tiens à le souligner une fois de plus : une zone économique libre ne signifie pas un contrôle de la Fédération de Russie. Ce sont des caractéristiques importantes pour moi dans toute discussion concernant le Donbass. Ni de jure ni de facto, nous ne reconnaîtrons le Donbass comme russe », a-t-il déclaré avant de se rendre, cet après-midi, à un sommet du Conseil de l'Europe sur d'éventuelles réparations visant à indemniser l'Ukraine face à l'offensive russe.L'événement, qui se tient à La Haye, réunit de hauts responsables européens afin de mettre en place un organisme international chargé de statuer sur des dizaines de milliards d'euros. L'option d'un « prêt de réparation », gagé sur les avoirs russes immobilisés, provoque toujours des dissensions au sein des Vingt-Sept. Soutenu par de nombreux États membres de l'Union européenne, dont l'Allemagne, ce plan se heurte à l'opposition ferme de la Belgique, rejointe par trois pays (Bulgarie, Malte, Italie). Les dirigeants de l'UE vont devoir trancher lors d'un sommet qui débute jeudi.Pendant ce temps, la guerre se poursuit sur le front ukrainien, mais aussi bien au-delà. Le Service de sécurité ukrainien (SBU) a mené ces derniers jours une attaque contre deux plateformes pétrolières russes en mer Caspienne, à 700 kilomètres de ses frontières. Ces frappes, qui rappellent l'opération « Toile d'araignée », ont contraint le géant Lukoil à suspendre sa production. Kiev a également affirmé, lundi, avoir « fait exploser » un sous-marin russe à l'aide d'un drone naval dans le port de Novorossiïsk, en Russie, au bord de la mer Noire.Nos experts :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House- Lucas MENGET - Grand reporter, réalisateur du documentaire Des trains dans la guerre- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, Université Catholique de Lille
C dans l'air du 16 décembre 2025 - Paix en Ukraine: Trump y croit, l'Europe aussi...Nos experts :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House- Lucas MENGET - Grand reporter, réalisateur du documentaire Des trains dans la guerre- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, Université Catholique de Lille
C dans l'air du 15 décembre 2025 - Ces épidémies qui inquiètent les agriculteurs... et l'OMSNos experts :- Frédéric DENHEZ - Journaliste, spécialiste des questions environnementales - Marianne - Nicolas BERROD - Journaliste, chef adjoint du service santé sciences au Parisien - Aujourd'hui en France - Olivia DETROYAT - Journaliste économique - Le Figaro, en charge du suivi de l'agriculture - Gaelle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges
C dans l'air du 15 décembre 2025 - Ces épidémies qui inquiètent les agriculteurs... et l'OMSL'épidémie de dermatose nodulaire continue de se propager sur le territoire, et les agriculteurs se font entendre. Plusieurs actions de blocage se déroulent ce lundi 15 décembre dans le sud de la France, en réaction à l'abattage de plus de 200 bovins en Ariège la semaine dernière. Routes coupées et mobilisation témoignent d'un mécontentement croissant dans la profession, alors que la ministre de l'Agriculture est attendue ce lundi après-midi à Toulouse pour aborder la crise et lancer symboliquement une grande campagne sanitaire : la vaccination d'un million de bovins en France.« Bien sûr qu'il y a de l'angoisse, parce que chacun s'imagine que le virus est à la porte de son bâtiment d'élevage. Mais la situation est sous contrôle », a tenté de rassurer Annie Genevard ce matin sur France 2, ajoutant que la « discussion sur la suspension des abattages est ouverte ». « Les éleveurs font des propositions sérieuses et réfléchies. Nous allons écouter, regarder, concerter », a promis la ministre.Après être apparue cet été en Savoie, la dermatose nodulaire touche désormais l'Aude, où un premier cas a été détecté ce lundi, après avoir affecté la Haute-Garonne, la Savoie, l'Ain, le Jura, les Pyrénées et l'Ariège. Une maladie qui inquiète et divise le monde agricole. Car si la FNSEA appelle au calme et défend la stratégie gouvernementale, des éleveurs s'opposent à l'abattage systématique des troupeaux touchés et dénoncent le lancement bien trop tardif d'une campagne de vaccination. D'autres pointent l'inaction de l'État face à cette maladie et appellent à un contrôle accru des mouvements d'animaux.La ministre défend de son côté sa stratégie, affirmant s'appuyer sur « ce que la science nous dit, ce que les vétérinaires nous disent, ce que les pays étrangers ont appliqué ». « Il y a trois piliers : le dépeuplement (c'est-à-dire l'abattage, ndlr), la vaccination et la restriction des mouvements », a-t-elle énuméré, ajoutant que « cette stratégie a fonctionné en Savoie, en Haute-Savoie, dans le Jura, en Italie, en Espagne ». « Il faut que chacun ait conscience que l'ennemi, c'est le virus. D'abord, il faut respecter les consignes. Il faut limiter les mouvements, sinon tout va s'étendre et on ne maîtrisera plus rien », a insisté Annie Genevard ce lundi matin.Depuis vendredi dernier, les blocages se multiplient aux quatre coins de la France pour dénoncer la politique sanitaire du gouvernement. Et c'est loin d'être fini. Après d'importantes mobilisations menées tout le week-end, les syndicats ont déjà appelé à d'autres actions toute la semaine. Car d'autres dossiers brûlants alimentent aussi la colère des agriculteurs, comme la baisse annoncée du budget de la Politique agricole commune (PAC) européenne, l'accord de libre-échange prévu entre l'UE et les États du Mercosur, mais aussi la résurgence de la grippe aviaire.Le virus H5N1 atteint un niveau inédit et la France se retrouve parmi les pays les plus frappés par une grippe aviaire en pleine accélération. Entre foyers qui se multiplient, propagation fulgurante en Europe du Nord et risque de mutation, l'hiver s'annonce sous haute surveillance. La circulation très active du virus fait en effet craindre le passage de ce virus à l'humain.Alors, qu'est-ce que la dermatose nodulaire ? Derrière l'épidémie, quelles sont les raisons de la colère des éleveurs ? Enfin, pourquoi la grippe aviaire inquiète-t-elle particulièrement les autorités sanitaires cette année ?Nos experts :- Frédéric DENHEZ - Journaliste, spécialiste des questions environnementales - Marianne - Nicolas BERROD - Journaliste, chef adjoint du service santé sciences au Parisien - Aujourd'hui en France - Olivia DETROYAT - Journaliste économique - Le Figaro, en charge du suivi de l'agriculture - Gaelle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges
Presa europeană analizează consecințele presiunilor lui Donald Trump la adresa Ucrainei, pentru a accepta un plan de pace dezavantajos. Consecințele ar fi devastatoare – și nu doar pentru Ucraina, cred comentatorii. De asemenea, este analizată și cererea președintelui american, adresată Ucrainei, de organizare a alegerilor pe timp de război. ”Donald Trump a realizat ceea ce Stalin a visat și ceea ce Xi Jinping și Vladimir Putin au plasat în centrul proiectelor lor imperiale: dezintegrarea Occidentului, distrugerea ordinii mondiale din 1945”. Este concluzia sumbră a unei analize propuse de ziarul francez Le Figaro. ”Planul de pace fals al Statelor Unite și negocierile purtate cu Rusia pentru a forța Ucraina să se predea necondiționat, chiar dacă nu a pierdut războiul, urmate de publicarea de către Administrația Trump, pe 4 decembrie, a „Strategiei de Securitate Națională”, un preludiu al unei redistribuiri semnificative a forțelor americane staționate în Europa, marchează mult mai mult decât un punct de cotitură geopolitic; ele reprezintă o ruptură istorică. Ele semnalează sfârșitul Occidentului, care a dominat lumea de la sfârșitul secolului al XV-lea până la începutul secolului al XXI-lea”, mai scrie Le Figaro. În ziarul german Süddeutsche Zeitung, citat de Courrier International, filosoful german Jürgen Habermas consideră că doar continuarea integrării europene va permite Bătrânului Continent să se descurce într-un joc geopolitic în care Statele Unite ale lui Trump alunecă spre autoritarism, Occidentul se fracturează și apar noi puteri. Problema este că această opțiune este mai puțin probabilă ca niciodată, având în vedere renașterea forțelor naționaliste în Europa. ”Statele membre estice ale UE, cele care au aderat mai recent, sunt primele care solicită o consolidare a armamentului european, dar, pe de altă parte, sunt și cele mai puțin dispuse să își limiteze puterile naționale. Prin urmare, inițiativa ar trebui să vină din partea țărilor occidentale, care constituie nucleul UE – chiar dacă acest lucru ar însemna să se lipsească de sprijinul guvernului naționalist al Giorgiei Meloni. În practică, având în vedere slăbiciunea actuală a Franței, inițiativa ar trebui să vină în principal din partea Germaniei, care s-ar putea baza pe proiectul Apărării Europene Comune”, scrie ziarul german. Presa europerană comentează și cererea lui Donald Trump adresată Ucrainei privind organizarea de alegeri. Dar sunt posibile alegeri în timp de război? ”Oamenii nu pot vota din pivnițe și ruine”, crede publicația poloneză Polityka, preluată de Eurotopics. Citeste siZelenski solicită reforme pentru a permite alegeri sub legea marțială „În orașe, acest lucru ar putea fi parțial posibil. Dar există sate care au fost izolate de lume, lăsate fără electricitate sau apă, cu oameni care trăiesc în pivnițe și ruine, concentrați doar pe cum să supraviețuiască încă o zi. Orice observator ar pune la îndoială, pe bună dreptate, astfel de alegeri.” Publicația germană Tagesschau consideră că alegerile pot avea loc doar în timpul unui armistițiu. ”Alegerile nu pot fi democratice sau corecte atâta timp cât candidații nu pot apărea în public în siguranță, dacă secțiile de votare rămân închise din cauza alertelor de raiduri aeriene. Dacă sute de mii de oameni din tranșee sunt excluși. Un armistițiu - exact asta cere președintele SUA Trump de mult timp. Și Ucraina este dispusă la fel de mult timp, dar Rusia nu. Acum Trump are datoria să convingă Kremlinul.”
C dans l'air du 12 décembre 2025 - Pouvoir d'achat : un Noël à créditLe budget de Noël risque de manquer pour cette fin d'année 2025. Face à l'instabilité budgétaire et économique, les Français se montrent plus frileux que d'habitude sur les achats des fêtes de fin d'année. En effet, selon une étude réalisée par CSA Research pour Cofidis, les Français vont consacrer 491 euros en moyenne. Un chiffre au plus bas depuis 2017. Le budget consacré par les Français aux fêtes de Noël va baisser de 7,5% par rapport à 2024, soit 38 euros de moins et de 11% par rapport à 2023, soit 59 euros de moins. Les fêtes de Noël vont peser lourd dans le porte-monnaie. Selon une enquête réalisée par Flashs pour Ymanci, plus de 4 Français sur 10 (41%) n'ont pas les liquidités suffisantes pour financer leurs cadeaux de Noël. Ces derniers vont s'orienter vers trois options : débloquer tout ou partie de leur épargne, s'endetter via un découvert autorisé, un crédit ou un paiement échelonné. Plus surprenant encore, 56% des Français interrogés paieront encore les conséquences de leurs achats de Noël en mars ou avril 2026. Un nouveau coup dur est à venir dans le portefeuille des Français. Une flambée des cotisations des mutuelles se profile. Après une hausse de 6% en 2025, les tarifs des complémentaires santé devraient à nouveau grimper pour les particuliers en 2026, entre 3,4 et 8% selon les contrats. Mais les experts anticipent déjà un rattrapage dès 2027. Une énième hausse est attendue en raison de l'instauration d'une taxe sur les mutuelles. En effet, un milliard d'euros figure au projet de loi de financement de la Sécurité sociale adopté lundi dernier par l'Assemblée nationale.Coup de projecteur sur le budget "courses" de 2026. Depuis le 1er décembre, jusqu'au 1er mars, les négociations commerciales entre la grande distribution et l'industrie agroalimentaire ont commencé. Un rendez-vous souvent marqué par d'importantes tensions. Cette année, la baisse des prix de certaines matières premières est attendue. On en parlera avec Thierry Cotillard, patron du Groupement Mousquetaires/Intermarché. Quel budget pour les Français en cette fin d'année ? Avec la taxe sur les mutuelles, votre cotisation va-t-elle augmenter ? Alors que les négociations commerciales entre l'industrie agro-alimentaire et les distributeurs ont commencé, peut-on espérer une baisse des prix ?Nos experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction L'Usine Nouvelle- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste La Tribune Dimanche- Géraldine HOUDAYER - Rédactrice en chef adjointe de la rédaction numérique ICI, spécialiste de la consommation- Olivia DETROYAT - Journaliste économique Le Figaro, spécialiste de la grande distribution
C dans l'air du 12 décembre 2025 - Pouvoir d'achat : un Noël à créditNos experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction L'Usine Nouvelle- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste La Tribune Dimanche- Géraldine HOUDAYER - Rédactrice en chef adjointe de la rédaction numérique ICI, spécialiste de la consommation- Olivia DETROYAT - Journaliste économique Le Figaro, spécialiste de la grande distribution
C dans l'air du 12 décembre 2025 - Pouvoir d'achat : un Noël à créditNos experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction L'Usine Nouvelle- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste La Tribune Dimanche- Géraldine HOUDAYER - Rédactrice en chef adjointe de la rédaction numérique ICI, spécialiste de la consommation- Olivia DETROYAT - Journaliste économique Le Figaro, spécialiste de la grande distribution
C dans l'air du 12 décembre 2025 - Pouvoir d'achat : un Noël à créditLe budget de Noël risque de manquer pour cette fin d'année 2025. Face à l'instabilité budgétaire et économique, les Français se montrent plus frileux que d'habitude sur les achats des fêtes de fin d'année. En effet, selon une étude réalisée par CSA Research pour Cofidis, les Français vont consacrer 491 euros en moyenne. Un chiffre au plus bas depuis 2017. Le budget consacré par les Français aux fêtes de Noël va baisser de 7,5% par rapport à 2024, soit 38 euros de moins et de 11% par rapport à 2023, soit 59 euros de moins. Les fêtes de Noël vont peser lourd dans le porte-monnaie. Selon une enquête réalisée par Flashs pour Ymanci, plus de 4 Français sur 10 (41%) n'ont pas les liquidités suffisantes pour financer leurs cadeaux de Noël. Ces derniers vont s'orienter vers trois options : débloquer tout ou partie de leur épargne, s'endetter via un découvert autorisé, un crédit ou un paiement échelonné. Plus surprenant encore, 56% des Français interrogés paieront encore les conséquences de leurs achats de Noël en mars ou avril 2026. Un nouveau coup dur est à venir dans le portefeuille des Français. Une flambée des cotisations des mutuelles se profile. Après une hausse de 6% en 2025, les tarifs des complémentaires santé devraient à nouveau grimper pour les particuliers en 2026, entre 3,4 et 8% selon les contrats. Mais les experts anticipent déjà un rattrapage dès 2027. Une énième hausse est attendue en raison de l'instauration d'une taxe sur les mutuelles. En effet, un milliard d'euros figure au projet de loi de financement de la Sécurité sociale adopté lundi dernier par l'Assemblée nationale.Coup de projecteur sur le budget "courses" de 2026. Depuis le 1er décembre, jusqu'au 1er mars, les négociations commerciales entre la grande distribution et l'industrie agroalimentaire ont commencé. Un rendez-vous souvent marqué par d'importantes tensions. Cette année, la baisse des prix de certaines matières premières est attendue. On en parlera avec Thierry Cotillard, patron du Groupement Mousquetaires/Intermarché. Quel budget pour les Français en cette fin d'année ? Avec la taxe sur les mutuelles, votre cotisation va-t-elle augmenter ? Alors que les négociations commerciales entre l'industrie agro-alimentaire et les distributeurs ont commencé, peut-on espérer une baisse des prix ?Nos experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction L'Usine Nouvelle- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste La Tribune Dimanche- Géraldine HOUDAYER - Rédactrice en chef adjointe de la rédaction numérique ICI, spécialiste de la consommation- Olivia DETROYAT - Journaliste économique Le Figaro, spécialiste de la grande distribution
C dans l'air du 11 décembre 2025 - Ukraine : Zelensky prêt à lâcher des territoiresUne proposition concernant des concessions territoriales ukrainiennes dans le cadre d'un plan pour mettre fin à la guerre en Ukraine a été soumise à Donald Trump, a annoncé ce jeudi 11 décembre le chancelier allemand Friedrich Merz. Le président américain s'était montré ces derniers jours particulièrement critique envers les dirigeants ukrainiens et même européens. Hier, il a déclaré avoir eu des "mots assez forts" pendant son entretien un peu plus tôt avec le président de la République, le Premier ministre britannique et le chancelier allemand."Ils aimeraient que nous participions à une réunion en Europe ce week-end. Nous allons prendre une décision en fonction de ce qu'ils nous diront. Nous ne voulons pas perdre notre temps", a ensuite affirmé Donald Trump, ajoutant : "Avant d'aller à une réunion, il y a des choses que nous voulons savoir". Mardi, dans une interview accordée au média en ligne Politico, quelques jours après la publication de la Stratégie de sécurité nationale américaine, Donald Trump a également redoublé de critiques contre des dirigeants politiques européens qu'il juge faibles et une Europe déclinante ; contre l'Ukraine, qui n'a selon lui aucune chance car la Russie est la plus grande, et un Zelensky "perdant" accusé d'"utiliser la guerre" pour ne pas remettre en jeu son mandat.Visé par de nouveaux propos acerbes de Donald Trump, le président ukrainien avait assuré mardi être "prêt" à organiser une élection présidentielle en Ukraine, mais pas dans n'importe quelles conditions. "Je demande maintenant (...) aux États-Unis de m'aider, avec nos partenaires européens, à garantir la sécurité nécessaire pour la tenue d'élections. Si cela se produit, l'Ukraine sera prête à organiser des élections dans les 60 à 90 prochains jours", a-t-il assuré. Avec cette déclaration, Volodymyr Zelensky renvoie la balle aux Américains, qui ont échoué à obtenir un cessez-le-feu malgré des mois de négociations avec la Russie.Pour l'heure, la guerre se poursuit et l'Ukraine a lancé ce jeudi une importante attaque aérienne sur Moscou et plusieurs régions de Russie. En mer Noire, un pétrolier russe de sa flotte fantôme a également été touché hier par un drone ukrainien. Le secteur énergétique russe, poumon économique du pays, est sous la pression des sanctions occidentales visant à assécher le financement de la guerre menée par Moscou et de l'intensification, depuis cet été, des frappes ukrainiennes qui visent ses raffineries et infrastructures d'hydrocarbures. Selon l'AIE, les revenus pétroliers du pays sont tombés à leur plus bas niveau depuis 2020.Alors, où en sont les discussions sur un plan de paix en Ukraine ? Pourquoi Donald Trump multiplie-t-il les critiques envers l'Europe ? Faut-il craindre des ingérences étrangères lors des prochaines élections en France ? Enfin, que faut-il retenir du débat et du vote sur la défense nationale qui se sont déroulés hier à l'Assemblée ?Nos experts :- James ANDRÉ - Grand reporter – France 24- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Marion VAN RENTERGHEM ( en duplex) - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream
C dans l'air du 11 décembre 2025 - Ukraine : Zelensky prêt à lâcher des territoiresNos experts :- James ANDRÉ - Grand reporter – France 24- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Marion VAN RENTERGHEM ( en duplex) - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream
C dans l'air du 11 décembre 2025 - Ukraine : Zelensky prêt à lâcher des territoiresUne proposition concernant des concessions territoriales ukrainiennes dans le cadre d'un plan pour mettre fin à la guerre en Ukraine a été soumise à Donald Trump, a annoncé ce jeudi 11 décembre le chancelier allemand Friedrich Merz. Le président américain s'était montré ces derniers jours particulièrement critique envers les dirigeants ukrainiens et même européens. Hier, il a déclaré avoir eu des "mots assez forts" pendant son entretien un peu plus tôt avec le président de la République, le Premier ministre britannique et le chancelier allemand."Ils aimeraient que nous participions à une réunion en Europe ce week-end. Nous allons prendre une décision en fonction de ce qu'ils nous diront. Nous ne voulons pas perdre notre temps", a ensuite affirmé Donald Trump, ajoutant : "Avant d'aller à une réunion, il y a des choses que nous voulons savoir". Mardi, dans une interview accordée au média en ligne Politico, quelques jours après la publication de la Stratégie de sécurité nationale américaine, Donald Trump a également redoublé de critiques contre des dirigeants politiques européens qu'il juge faibles et une Europe déclinante ; contre l'Ukraine, qui n'a selon lui aucune chance car la Russie est la plus grande, et un Zelensky "perdant" accusé d'"utiliser la guerre" pour ne pas remettre en jeu son mandat.Visé par de nouveaux propos acerbes de Donald Trump, le président ukrainien avait assuré mardi être "prêt" à organiser une élection présidentielle en Ukraine, mais pas dans n'importe quelles conditions. "Je demande maintenant (...) aux États-Unis de m'aider, avec nos partenaires européens, à garantir la sécurité nécessaire pour la tenue d'élections. Si cela se produit, l'Ukraine sera prête à organiser des élections dans les 60 à 90 prochains jours", a-t-il assuré. Avec cette déclaration, Volodymyr Zelensky renvoie la balle aux Américains, qui ont échoué à obtenir un cessez-le-feu malgré des mois de négociations avec la Russie.Pour l'heure, la guerre se poursuit et l'Ukraine a lancé ce jeudi une importante attaque aérienne sur Moscou et plusieurs régions de Russie. En mer Noire, un pétrolier russe de sa flotte fantôme a également été touché hier par un drone ukrainien. Le secteur énergétique russe, poumon économique du pays, est sous la pression des sanctions occidentales visant à assécher le financement de la guerre menée par Moscou et de l'intensification, depuis cet été, des frappes ukrainiennes qui visent ses raffineries et infrastructures d'hydrocarbures. Selon l'AIE, les revenus pétroliers du pays sont tombés à leur plus bas niveau depuis 2020.Alors, où en sont les discussions sur un plan de paix en Ukraine ? Pourquoi Donald Trump multiplie-t-il les critiques envers l'Europe ? Faut-il craindre des ingérences étrangères lors des prochaines élections en France ? Enfin, que faut-il retenir du débat et du vote sur la défense nationale qui se sont déroulés hier à l'Assemblée ?Nos experts :- James ANDRÉ - Grand reporter – France 24- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Marion VAN RENTERGHEM ( en duplex) - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream
C dans l'air du 11 décembre 2025 - Ukraine : Zelensky prêt à lâcher des territoiresNos experts :- James ANDRÉ - Grand reporter – France 24- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Marion VAN RENTERGHEM ( en duplex) - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream
« Le suspense aura été total jusqu'au bout, constate Le Monde, et les vives embrassades sur les bancs des ministres à l'annonce des résultats témoignent de la tension accumulée. Hier, en nouvelle lecture, l'Assemblée nationale est parvenue à adopter le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026. À une courte majorité, à 247 voix contre 234 (pour 93 abstentions), la représentation nationale, morcelée et sans majorité, a validé le pari du Premier ministre, Sébastien Lecornu, qui avait fait le choix de se passer de l'article 49.3 de la Constitution pour parvenir à doter la “Sécu“ d'un budget. » La voie du compromis… « Ric-rac », s'exclame Libération. « À 13 voix près, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale a donc été adopté. C'est, sans conteste, un succès pour le Premier ministre, Sébastien Lecornu, estime le quotidien de gauche. Il a eu chaud. Peut-être a-t-il regretté plus d'une fois en son for intérieur d'avoir annoncé qu'il n'utiliserait pas le 49.3, mais il s'y est tenu. Il a joué jusqu'au bout le jeu du compromis. (…) Le second grand gagnant de ce vote inédit s'appelle Olivier Faure, pointe encore Libération. Le premier secrétaire du PS avait lui aussi fait un pari risqué : celui, là encore, du compromis. Son principal trophée ? La suspension de la réforme des retraites, soutenue depuis le début par la première organisation syndicale du pays, la CFDT. Mais au-delà de ce que les socialistes ont pu obtenir dans le bras de fer parlementaire sur le financement de la Sécu, le vrai pari politique d'Olivier Faure et de ses amis aura été de tenir compte de l'état d'esprit des Français. Ils avaient à la rentrée assez clairement signifié n'en plus pouvoir du bazar permanent, de la valse des Premiers ministres, du spectacle politique désolant auquel ils assistaient depuis des mois, convaincus qu'ils n'avaient rien à y gagner. » Une « potion tragique » À contrario, Le Figaro fulmine… « Les amateurs de tambouille parlementaire goûteront avec un brin d'admiration la recette de Maître Lecornu. Un bouillon de socialisme, un bloc central coupé en morceaux, une pincée d'écolos, un bouquet de LR, des Horizons émincés : faire mijoter quelques semaines, et la soupe est prête. Potion tragique au regard de nos finances publiques, mais il faut bien passer l'hiver… (…) Le Premier ministre, on le comprend, brandit comme une victoire son budget de la Sécurité sociale, mais l'honnêteté tout comme l'inquiétude qu'inspire le délitement de notre pays obligent à considérer ce moment comme une défaite collective, soupire encore Le Figaro. (…) Les effets économiques de ce marchandage sont catastrophiques. Ils consistent, en balançant à la Seine la réforme des retraites, en jouant sans vergogne à « qui veut taxer des milliards ? », à stabiliser le naufrage. » Prochain épisode : la loi de finances 2026… Et le feuilleton n'est pas terminé puisqu'il reste à s'accorder sur le budget 2026… Le calendrier est serré, relève La Croix : « après le vote du Sénat sur le projet de budget de l'État, prévu lundi, députés et sénateurs vont tenter de s'accorder sur une copie commune. Les discussions ont déjà commencé en coulisse. Les stratégies s'affinent. Mais, le chemin vers un accord politique global sera compliqué à trouver. « Ce sera difficile, a prévenu Sébastien Lecornu. Peut-être plus encore que ces dernières semaines ». » En effet, le budget sur la sécu était juste une « victoire d'étape », pointe L'Alsace, « Sébastien Lecornu en est sans doute le premier conscient : l'heure n'est pas à pavoiser. De fait, l'adoption du projet de loi de finances promet d'être encore bien plus ardue que celle du projet de loi sur la Sécurité sociale. Par le vote positif de ce mardi, l'Assemblée nationale a simplement évité d'approfondir la crise politique qui sévit depuis déjà plusieurs mois, mais elle est encore très loin d'avoir doté le pays d'un budget pour 2026. » Ça ne sera pas la même limonade, renchérit Ouest-France… « La réalité, c'est que les oppositions ne pourront pas faire pour le budget général ce qu'elles ont consenti à faire pour le budget de la Sécu, pointe le quotidien du Grand Ouest, à savoir voter pour ou s'abstenir. François Hollande l'a clairement dit hier : pour fermer le ban, le Premier ministre devra en passer par l'article 49.3 de la Constitution. Il a été précisément conçu pour se sortir de ce type de situation inextricable. Sébastien Lecornu a certes promis (à la demande de la gauche) de ne pas y recourir. Mais parfois, nécessité fait loi… »
Franz-Olivier Giesbert est l'invité exceptionnel du Club Le Figaro Culture présenté par Jean-Christophe Buisson. Il reçoit, en plus, Mohammed Aissaoui, Michel de Jaeghere et Isabelle Schmitz.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 8 décembre 2025 - Trump lâche l'Europe, le Kremlin jubile...Sous pression américaine, Volodymyr Zelensky est reçu aujourd'hui à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer, en présence du président Emmanuel Macron et du chancelier allemand Friedrich Merz. Objectif : faire le point et peser sur les négociations en cours en Floride entre les Ukrainiens et les Américains. Les discussions qui se déroulent aux États-Unis interviennent dans le cadre du plan américain visant à mettre fin à la guerre déclenchée voilà bientôt quatre ans par la Russie. Les Européens entendent peser sur les discussions depuis plusieurs semaines et éviter la rupture avec une administration américaine qui multiplie les gestes hostiles.Ainsi, les États-Unis ont dévoilé vendredi dernier leur nouvelle stratégie de sécurité nationale. Dans ce document de 33 pages, qui trace leurs priorités de politique étrangère, Washington est d'une violence inédite vis-à-vis des Européens. Cette nouvelle doctrine américaine salue la montée en puissance des « partis européens patriotiques » – situés à l'extrême droite de l'échiquier politique – et justifie son ingérence dans les affaires européennes au prétexte de la préservation de l'identité et des valeurs du Vieux Continent. Celui-ci est présenté comme menacé « d'un effacement civilisationnel », en raison notamment de l'immigration, de la « censure » de la liberté d'expression ou encore de l'« asphyxie réglementaire ».Le document stratégique, qui reprend finalement les propos énoncés à Munich en février 2025 par le vice-président américain J. D. Vance, marque un tournant historique amorcé depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.Au sein de l'UE comme à Londres, les réactions se veulent mesurées pour ne pas creuser davantage un fossé de plus en plus béant. Berlin a ainsi réagi promptement via son ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, estimant que l'Allemagne n'avait pas besoin de « conseils venant de l'extérieur », notamment sur « la liberté d'expression » ou « l'organisation des sociétés libres ».Mais les sujets de friction se multiplient : l'amende de 120 millions d'euros infligée par Bruxelles à X, le réseau social d'Elon Musk, pour manquement aux règles européennes, suscite la colère de Washington. Elon Musk lui-même a appelé dans un tweet au démantèlement de l'Union européenne. Il a également répondu « c'est à peu près ça » à un message d'une utilisatrice comparant l'UE à l'Allemagne nazie et la qualifiant de « quatrième Reich ». « Cela fait partie de la liberté d'expression que nous chérissons dans l'UE, et qui permet les déclarations les plus folles », a réagi la porte-parole de la Commission européenne, Paula Pinho.Nos experts :- Gallagher FENWICK - Journaliste, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, autrice de L'Ukraine se lève - Hélène KOHL ( en duplex) - Journaliste – Le Podkast
C dans l'air du 8 décembre 2025 - Trump lâche l'Europe, le Kremlin jubile...Sous pression américaine, Volodymyr Zelensky est reçu aujourd'hui à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer, en présence du président Emmanuel Macron et du chancelier allemand Friedrich Merz. Objectif : faire le point et peser sur les négociations en cours en Floride entre les Ukrainiens et les Américains. Les discussions qui se déroulent aux États-Unis interviennent dans le cadre du plan américain visant à mettre fin à la guerre déclenchée voilà bientôt quatre ans par la Russie. Les Européens entendent peser sur les discussions depuis plusieurs semaines et éviter la rupture avec une administration américaine qui multiplie les gestes hostiles.Ainsi, les États-Unis ont dévoilé vendredi dernier leur nouvelle stratégie de sécurité nationale. Dans ce document de 33 pages, qui trace leurs priorités de politique étrangère, Washington est d'une violence inédite vis-à-vis des Européens. Cette nouvelle doctrine américaine salue la montée en puissance des « partis européens patriotiques » – situés à l'extrême droite de l'échiquier politique – et justifie son ingérence dans les affaires européennes au prétexte de la préservation de l'identité et des valeurs du Vieux Continent. Celui-ci est présenté comme menacé « d'un effacement civilisationnel », en raison notamment de l'immigration, de la « censure » de la liberté d'expression ou encore de l'« asphyxie réglementaire ».Le document stratégique, qui reprend finalement les propos énoncés à Munich en février 2025 par le vice-président américain J. D. Vance, marque un tournant historique amorcé depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.Au sein de l'UE comme à Londres, les réactions se veulent mesurées pour ne pas creuser davantage un fossé de plus en plus béant. Berlin a ainsi réagi promptement via son ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, estimant que l'Allemagne n'avait pas besoin de « conseils venant de l'extérieur », notamment sur « la liberté d'expression » ou « l'organisation des sociétés libres ».Mais les sujets de friction se multiplient : l'amende de 120 millions d'euros infligée par Bruxelles à X, le réseau social d'Elon Musk, pour manquement aux règles européennes, suscite la colère de Washington. Elon Musk lui-même a appelé dans un tweet au démantèlement de l'Union européenne. Il a également répondu « c'est à peu près ça » à un message d'une utilisatrice comparant l'UE à l'Allemagne nazie et la qualifiant de « quatrième Reich ». « Cela fait partie de la liberté d'expression que nous chérissons dans l'UE, et qui permet les déclarations les plus folles », a réagi la porte-parole de la Commission européenne, Paula Pinho.Nos experts :- Gallagher FENWICK - Journaliste, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, autrice de L'Ukraine se lève - Hélène KOHL ( en duplex) - Journaliste – Le Podkast
C dans l'air du 8 décembre 2025 - Trump lâche l'Europe, le Kremlin jubile...Sous pression américaine, Volodymyr Zelensky est reçu aujourd'hui à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer, en présence du président Emmanuel Macron et du chancelier allemand Friedrich Merz. Objectif : faire le point et peser sur les négociations en cours en Floride entre les Ukrainiens et les Américains. Les discussions qui se déroulent aux États-Unis interviennent dans le cadre du plan américain visant à mettre fin à la guerre déclenchée voilà bientôt quatre ans par la Russie. Les Européens entendent peser sur les discussions depuis plusieurs semaines et éviter la rupture avec une administration américaine qui multiplie les gestes hostiles.Ainsi, les États-Unis ont dévoilé vendredi dernier leur nouvelle stratégie de sécurité nationale. Dans ce document de 33 pages, qui trace leurs priorités de politique étrangère, Washington est d'une violence inédite vis-à-vis des Européens. Cette nouvelle doctrine américaine salue la montée en puissance des « partis européens patriotiques » – situés à l'extrême droite de l'échiquier politique – et justifie son ingérence dans les affaires européennes au prétexte de la préservation de l'identité et des valeurs du Vieux Continent. Celui-ci est présenté comme menacé « d'un effacement civilisationnel », en raison notamment de l'immigration, de la « censure » de la liberté d'expression ou encore de l'« asphyxie réglementaire ».Le document stratégique, qui reprend finalement les propos énoncés à Munich en février 2025 par le vice-président américain J. D. Vance, marque un tournant historique amorcé depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.Au sein de l'UE comme à Londres, les réactions se veulent mesurées pour ne pas creuser davantage un fossé de plus en plus béant. Berlin a ainsi réagi promptement via son ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, estimant que l'Allemagne n'avait pas besoin de « conseils venant de l'extérieur », notamment sur « la liberté d'expression » ou « l'organisation des sociétés libres ».Mais les sujets de friction se multiplient : l'amende de 120 millions d'euros infligée par Bruxelles à X, le réseau social d'Elon Musk, pour manquement aux règles européennes, suscite la colère de Washington. Elon Musk lui-même a appelé dans un tweet au démantèlement de l'Union européenne. Il a également répondu « c'est à peu près ça » à un message d'une utilisatrice comparant l'UE à l'Allemagne nazie et la qualifiant de « quatrième Reich ». « Cela fait partie de la liberté d'expression que nous chérissons dans l'UE, et qui permet les déclarations les plus folles », a réagi la porte-parole de la Commission européenne, Paula Pinho.Nos experts :- Gallagher FENWICK - Journaliste, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, autrice de L'Ukraine se lève - Hélène KOHL ( en duplex) - Journaliste – Le Podkast
C dans l'air du 8 décembre 2025 - Trump lâche l'Europe, le Kremlin jubile...Sous pression américaine, Volodymyr Zelensky est reçu aujourd'hui à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer, en présence du président Emmanuel Macron et du chancelier allemand Friedrich Merz. Objectif : faire le point et peser sur les négociations en cours en Floride entre les Ukrainiens et les Américains. Les discussions qui se déroulent aux États-Unis interviennent dans le cadre du plan américain visant à mettre fin à la guerre déclenchée voilà bientôt quatre ans par la Russie. Les Européens entendent peser sur les discussions depuis plusieurs semaines et éviter la rupture avec une administration américaine qui multiplie les gestes hostiles.Ainsi, les États-Unis ont dévoilé vendredi dernier leur nouvelle stratégie de sécurité nationale. Dans ce document de 33 pages, qui trace leurs priorités de politique étrangère, Washington est d'une violence inédite vis-à-vis des Européens. Cette nouvelle doctrine américaine salue la montée en puissance des « partis européens patriotiques » – situés à l'extrême droite de l'échiquier politique – et justifie son ingérence dans les affaires européennes au prétexte de la préservation de l'identité et des valeurs du Vieux Continent. Celui-ci est présenté comme menacé « d'un effacement civilisationnel », en raison notamment de l'immigration, de la « censure » de la liberté d'expression ou encore de l'« asphyxie réglementaire ».Le document stratégique, qui reprend finalement les propos énoncés à Munich en février 2025 par le vice-président américain J. D. Vance, marque un tournant historique amorcé depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.Au sein de l'UE comme à Londres, les réactions se veulent mesurées pour ne pas creuser davantage un fossé de plus en plus béant. Berlin a ainsi réagi promptement via son ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, estimant que l'Allemagne n'avait pas besoin de « conseils venant de l'extérieur », notamment sur « la liberté d'expression » ou « l'organisation des sociétés libres ».Mais les sujets de friction se multiplient : l'amende de 120 millions d'euros infligée par Bruxelles à X, le réseau social d'Elon Musk, pour manquement aux règles européennes, suscite la colère de Washington. Elon Musk lui-même a appelé dans un tweet au démantèlement de l'Union européenne. Il a également répondu « c'est à peu près ça » à un message d'une utilisatrice comparant l'UE à l'Allemagne nazie et la qualifiant de « quatrième Reich ». « Cela fait partie de la liberté d'expression que nous chérissons dans l'UE, et qui permet les déclarations les plus folles », a réagi la porte-parole de la Commission européenne, Paula Pinho.Nos experts :- Gallagher FENWICK - Journaliste, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, autrice de L'Ukraine se lève - Hélène KOHL ( en duplex) - Journaliste – Le Podkast
Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSChanson IA - Pays Bas : Courrier International, Le Figaro, Sueddeutsche, GelderlanderEuphoria saison 3 : Les Numériques, Numéro Magazine, VogueRestauration Notre-Dame de Paris : Le Figaro, France 3 régionsFilm Monsieur Madame : 20 Minutes, BFMTV, Animation MagazineNetflix Warner : Le Monde, BBC, RTBFScarlett Johansonn Batman : Variety, KonbiniÉcriture : Eden AyachIncarnation : Blanche Vathonne Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ecoutez Le journal inattendu avec Stéphane Boudsocq du 06 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Day 1,380.Today, we report on revelations from a European leaders' conference call, exposing the level of anxiety over the US peace proposals, cover the military drones spotted approaching President Zelensky's plane as it neared Dublin, and examine the new US National Security Strategy, which has alarmed many. Later, we return to our regular updates on the occupied territories, and speak to a doctor about frontline medical provision for Ukrainian soldiers.ContributorsAdélie Pojzman-Pontay (Journalist and Producer). @adeliepjz on X.Dominic Nicholls (Associate Editor of Defence). @DomNicholls on X.Francis Dearnley (Executive Editor for Audio). @FrancisDearnley on X.Dr. Jade McGlynn (War Studies Department of King's College). @DrJadeMcGlynn on X.With thanks to Dr James Gough (Chief Executive of the David Nott Foundation). @NottFoundation on X.SIGN UP TO THE ‘UKRAINE: THE LATEST' WEEKLY NEWSLETTER:http://telegraph.co.uk/ukrainenewsletter Each week, Dom Nicholls and Francis Dearnley answer your questions, provide recommended reading, and give exclusive analysis and behind-the-scenes insights – plus maps of the frontlines and diagrams of weapons to complement our daily reporting. It's free for everyone, including non-subscribers.CONTENT REFERENCED:Learn more about the David Nott Foundation, which trains doctors in warzones:https://davidnottfoundation.com/ The Telegraph Christmas Charity Appeal 2025: how you can donate:https://tinyurl.com/4nnrt59sOur sister podcast Battle Lines: Why Ukraine's troops are facing an amputation crisishttps://tinyurl.com/bdzc7uknMilitary drones flew towards Zelensky's plane as it approached Dublin (The Telegraph):https://tinyurl.com/yj27tvve"We Must Not Leave Ukraine and Volodymyr Alone with These Guys" (Der Spiegel):https://tinyurl.com/mr358sdhTrump envoys press plan with Ukraine as sanctions eased on Russia (France 24):https://tinyurl.com/mrbxraywUS National Security Strategy (White House):https://tinyurl.com/muf78x72Les fusiliers marins ont tiré sur des drones au-dessus de la base navale de l'Île Longue, abri des sous-marins nucléaires français, (Le Figaro):https://tinyurl.com/yfcd8ckbExclusive: Woman suspected by France of spying has ties to Kremlin proxies, social media posts show (Reuters)https://tinyurl.com/nbvfsejbSubscribe: telegraph.co.uk/ukrainethelatestEmail: ukrainepod@telegraph.co.uk Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
C dans l'air du 5 décembre 2025 - Poutine tout-puissant… qui peut encore l'arrêter ? C'est une nouvelle visite qui suscite beaucoup d'attention. Après avoir reçu vendredi dernier Viktor Orbán à Moscou pour mener des discussions autour de l'énergie, Vladimir Poutine a déclaré ce vendredi qu'il allait continuer de « livrer du pétrole sans interruption » à l'Inde. Le Premier ministre indien Narendra Modi et le président russe se sont retrouvés ce vendredi 5 décembre à New Delhi pour des entretiens destinés à resserrer leurs liens, malgré la pression des États-Unis depuis des mois sur l'Inde pour qu'elle cesse ses achats de pétrole russe en pleine guerre en Ukraine.Une visite du maître du Kremlin qui en dit long sur les grandes manœuvres qui se déroulent actuellement et visent à redéfinir l'ordre mondial. À l'offensive sur les terrains militaire et diplomatique, Vladimir Poutine veut montrer au reste du monde que, malgré les sanctions et le mandat d'arrêt dont il fait l'objet, il n'est pas isolé. Inflexible dans les négociations sur le plan de paix avec l'Ukraine, le président russe entend apparaître comme le grand gagnant de cette période d'intenses discussions qui s'est soldée jeudi par un échange d'amabilités avec Donald Trump, après l'apparent échec de la réunion au Kremlin mardi avec Steve Witkoff et Jared Kushner.« Parvenir à un consensus entre des parties en conflit n'est pas chose aisée, mais je crois que le président Trump s'y emploie sincèrement », a ainsi affirmé hier le maître du Kremlin. « Je pense que nous devons nous engager dans cet effort plutôt que d'y faire obstruction », a-t-il ajouté, faisant allusion aux Européens que Moscou accuse de vouloir empêcher un accord. Un peu plus tôt dans la journée, Donald Trump a évoqué de son côté « une très bonne rencontre », assurant que Vladimir Poutine voulait bien « mettre fin à la guerre ».Des émissaires américains et ukrainiens mènent de nouvelles discussions depuis jeudi en Floride pour tenter de trouver une issue à la guerre, au moment où Washington a annoncé assouplir ses sanctions à l'égard du géant du pétrole russe Lukoil.À Pékin, le président français Emmanuel Macron a pressé hier son homologue chinois d'œuvrer à la fin de la guerre en Ukraine, mais a entendu son hôte rejeter fermement toute part de responsabilité dans la poursuite de la crise ukrainienne. Ce vendredi, il a appelé les Européens à maintenir « l'effort de guerre » et à accroître « la pression sur l'économie russe ». « La seule qui ne veut pas la paix, c'est la Russie, parce qu'elle veut tout », a estimé le chef de l'État. L'Allemagne, de son côté, a promis une aide supplémentaire de 100 millions d'euros à l'Ukraine pour réparer ses infrastructures énergétiques mais veillera « strictement » à son utilisation, en plein scandale de corruption qui ébranle le gouvernement de Kiev. Parallèlement, la Turquie a convoqué les ambassadeurs russe et ukrainien, appelant les deux pays à « laisser les infrastructures énergétiques en dehors de la guerre ».Depuis plusieurs semaines, Moscou multiplie les attaques et pilonne les infrastructures énergétiques de l'Ukraine. En réponse, Kiev intensifie son offensive contre les installations pétrolières russes. En frappant un important terminal pétrolier russe et deux cargos pétroliers liés à Moscou en mer Noire ces derniers jours, Kiev a touché un axe stratégique pour la Russie, le pétrole étant le carburant de l'effort de guerre russe.Nos journalistes se sont rendus il y a quelques semaines aux portes du Donbass, région déchirée de l'Est ukrainien, au cœur de toutes les négociations de paix.Nos experts :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Lucas MENGET - Grand reporter, réalisateur du documentaire : Des trains dans la guerre - Antoine VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire Opération Trump : les espions russes à la conquête de l'Amérique - Marie JEGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou
C dans l'air du 5 décembre 2025 - Poutine tout-puissant… qui peut encore l'arrêter ? Nos experts :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Lucas MENGET - Grand reporter, réalisateur du documentaire : Des trains dans la guerre - Antoine VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire Opération Trump : les espions russes à la conquête de l'Amérique - Marie JEGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou
C dans l'air du 5 décembre 2025 - Poutine tout-puissant… qui peut encore l'arrêter ? C'est une nouvelle visite qui suscite beaucoup d'attention. Après avoir reçu vendredi dernier Viktor Orbán à Moscou pour mener des discussions autour de l'énergie, Vladimir Poutine a déclaré ce vendredi qu'il allait continuer de « livrer du pétrole sans interruption » à l'Inde. Le Premier ministre indien Narendra Modi et le président russe se sont retrouvés ce vendredi 5 décembre à New Delhi pour des entretiens destinés à resserrer leurs liens, malgré la pression des États-Unis depuis des mois sur l'Inde pour qu'elle cesse ses achats de pétrole russe en pleine guerre en Ukraine.Une visite du maître du Kremlin qui en dit long sur les grandes manœuvres qui se déroulent actuellement et visent à redéfinir l'ordre mondial. À l'offensive sur les terrains militaire et diplomatique, Vladimir Poutine veut montrer au reste du monde que, malgré les sanctions et le mandat d'arrêt dont il fait l'objet, il n'est pas isolé. Inflexible dans les négociations sur le plan de paix avec l'Ukraine, le président russe entend apparaître comme le grand gagnant de cette période d'intenses discussions qui s'est soldée jeudi par un échange d'amabilités avec Donald Trump, après l'apparent échec de la réunion au Kremlin mardi avec Steve Witkoff et Jared Kushner.« Parvenir à un consensus entre des parties en conflit n'est pas chose aisée, mais je crois que le président Trump s'y emploie sincèrement », a ainsi affirmé hier le maître du Kremlin. « Je pense que nous devons nous engager dans cet effort plutôt que d'y faire obstruction », a-t-il ajouté, faisant allusion aux Européens que Moscou accuse de vouloir empêcher un accord. Un peu plus tôt dans la journée, Donald Trump a évoqué de son côté « une très bonne rencontre », assurant que Vladimir Poutine voulait bien « mettre fin à la guerre ».Des émissaires américains et ukrainiens mènent de nouvelles discussions depuis jeudi en Floride pour tenter de trouver une issue à la guerre, au moment où Washington a annoncé assouplir ses sanctions à l'égard du géant du pétrole russe Lukoil.À Pékin, le président français Emmanuel Macron a pressé hier son homologue chinois d'œuvrer à la fin de la guerre en Ukraine, mais a entendu son hôte rejeter fermement toute part de responsabilité dans la poursuite de la crise ukrainienne. Ce vendredi, il a appelé les Européens à maintenir « l'effort de guerre » et à accroître « la pression sur l'économie russe ». « La seule qui ne veut pas la paix, c'est la Russie, parce qu'elle veut tout », a estimé le chef de l'État. L'Allemagne, de son côté, a promis une aide supplémentaire de 100 millions d'euros à l'Ukraine pour réparer ses infrastructures énergétiques mais veillera « strictement » à son utilisation, en plein scandale de corruption qui ébranle le gouvernement de Kiev. Parallèlement, la Turquie a convoqué les ambassadeurs russe et ukrainien, appelant les deux pays à « laisser les infrastructures énergétiques en dehors de la guerre ».Depuis plusieurs semaines, Moscou multiplie les attaques et pilonne les infrastructures énergétiques de l'Ukraine. En réponse, Kiev intensifie son offensive contre les installations pétrolières russes. En frappant un important terminal pétrolier russe et deux cargos pétroliers liés à Moscou en mer Noire ces derniers jours, Kiev a touché un axe stratégique pour la Russie, le pétrole étant le carburant de l'effort de guerre russe.Nos journalistes se sont rendus il y a quelques semaines aux portes du Donbass, région déchirée de l'Est ukrainien, au cœur de toutes les négociations de paix.Nos experts :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Lucas MENGET - Grand reporter, réalisateur du documentaire : Des trains dans la guerre - Antoine VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire Opération Trump : les espions russes à la conquête de l'Amé
C dans l'air du 5 décembre 2025 - Poutine tout-puissant… qui peut encore l'arrêter ? Nos experts :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Lucas MENGET - Grand reporter, réalisateur du documentaire : Des trains dans la guerre - Antoine VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire Opération Trump : les espions russes à la conquête de l'Amérique - Marie JEGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou
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C dans l'air du 3 décembre 2025 - Poutine "prêt" à la guerre avec l'EuropeMoscou et Kiev se sont déclarés, ce mercredi, prêts à poursuivre les pourparlers sur un plan de paix, au lendemain d'une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et l'émissaire américain Steve Witkoff qui n'a débouché sur aucune percée. À l'issue d'une réunion de près de cinq heures au Kremlin, Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, a reconnu qu'« aucune solution de compromis [sur les territoires ukrainiens] n'a encore été choisie ». « Il reste encore beaucoup de travail », a-t-il prévenu, se contentant de qualifier la conversation d'« utile » et « constructive », au terme d'un mois d'intenses négociations.Steve Witkoff, critiqué pour sa gestion des négociations et accusé de complaisance envers son homologue russe après la révélation d'une conversation téléphonique avec Iouri Ouchakov par l'agence Bloomberg, s'est abstenu de tout commentaire. Depuis le Kremlin, l'émissaire de la Maison-Blanche, accompagné dans sa mission de Jared Kushner, gendre du président américain, s'est rendu à l'ambassade américaine à Moscou afin de s'entretenir avec Donald Trump sur une ligne téléphonique sécurisée.Quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens, les accusant de chercher à « empêcher » les efforts de Washington pour mettre fin au conflit. « Nous n'avons pas l'intention de faire la guerre à l'Europe, mais si l'Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », a-t-il lancé en marge d'un forum économique.De son côté, Volodymyr Zelensky a accusé Moscou d'utiliser les pourparlers actuels pour tenter « d'affaiblir les sanctions » visant Moscou. Le président ukrainien a aussi appelé à la fin de la guerre et non « seulement à une pause » dans les combats. Sur le terrain, l'Ukraine a par ailleurs fermement démenti la prise de la ville stratégique de Pokrovsk, annoncée la veille par la Russie, et a dénoncé « une manipulation » de la part du Kremlin.En Europe, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté ce mercredi le plan de l'UE pour financer l'Ukraine sur deux ans et la « mettre en position de force » dans les négociations avec la Russie. Cette proposition prévoit deux options visant à couvrir les deux tiers des besoins de financement de l'Ukraine pour 2026 et 2027 : un emprunt ou une utilisation des avoirs russes gelés en Europe, dont l'essentiel se trouve en Belgique. La décision de recourir à un emprunt européen, qui nécessite l'unanimité des États membres, se heurte pour l'heure aux réticences de certains d'entre eux et à l'opposition radicale de la Hongrie. La Commission n'a pas caché qu'elle privilégiait, dans ces conditions, le recours aux avoirs russes gelés, mais doit encore convaincre la Belgique.Parallèlement, le Parlement européen a adopté la semaine dernière EDIP, le premier programme pour l'industrie européenne de la défense. Doté de 1,5 milliard d'euros, ce dispositif doit renforcer les capacités de l'Union européenne.Quels sont les contours et les ambitions d'EDIP ? Les rapporteurs du projet, François-Xavier Bellamy (PPE) et Raphaël Glucksmann (S&D), nous ont accordé une interview, à retrouver aujourd'hui dans #cdanslair.Nos experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction – Le Figaro- Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream - Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House
C dans l'air du 3 décembre 2025 - Nos experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction – Le Figaro- Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream - Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House
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C dans l'air du 2 décembre 2025 - Budget: c'est maintenant que tout se joue!Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique - Le Point - Louis HAUSALTER - Journaliste politique – Le Figaro- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po
C dans l'air du 2 décembre 2025 - Budget: c'est maintenant que tout se joue!Alors que les débats sur la fiscalité font rage au Parlement, un rapport publié ce lundi par le Conseil des prélèvements obligatoires, un organisme indépendant rattaché à la Cour des comptes, jette un nouveau pavé dans la mare de la taxation du patrimoine.Dès son préambule, les experts du CPO partent d'un constat déjà largement documenté par les études économiques : le patrimoine progresse plus rapidement que les revenus, et il se concentre entre les mains de peu d'individus. Ainsi, les 10 % les plus riches détiennent 60 % du patrimoine total. Surtout, 1 % de la population détient 27 % de la richesse nationale.En réponse, ils défendent la nécessité d'une refonte globale de l'imposition du patrimoine, dont le montant total a atteint 113,2 milliards d'euros en 2024, l'un des plus élevés des pays membres de l'OCDE. Pour cela, ils mettent sur la table deux scénarios pour taxer les plus hauts patrimoines. Ces derniers proposent notamment de taxer les holdings et les liquidités qui s'y trouvent lorsqu'elles sont restées longtemps intouchées, les biens professionnels au moment de la transmission, une refonte du pacte Dutreil ou encore la création d'un impôt différentiel sur la fortune personnelle, s'inspirant du principe de l'impôt plancher défendu par Gabriel Zucman. Par ailleurs, les hauts patrimoines ne seraient pas les seuls concernés. Selon les Sages de la rue Cambon, l'épargne réglementée, c'est-à-dire les Livrets A ou les livrets de développement durable et solidaire (LDDS), devrait être réduite. Ils préconisent aussi « un rapprochement plus marqué de l'imposition des locations meublées et non meublées », ainsi qu'une « diminution des droits de mutation à titre onéreux », aussi appelés frais de notaire.Autant de pistes préconisées par le Conseil des prélèvements obligatoires qui pourraient raviver les débats alors que les discussions sur le projet de loi de financement de la Sécu recommencent ce mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée, pour une seconde lecture. Le Premier ministre a reçu lundi, à Matignon, les responsables socialistes. À l'orée de dix jours cruciaux, chacun fait monter la pression sur l'autre. Le patron d'Horizons, Édouard Philippe, ce mardi matin, a ouvert la voie à un vote contre ou une abstention lors du bureau politique de sa formation.En décembre 2024, c'est sur le budget de la Sécu que Michel Barnier était tombé. Un an après, un vote en bonne et due forme, semble extrêmement complexe et certains commencent à évoquer l'idée d'un éventuel recours au 49.3. Mais le Premier ministre, Sébastien Lecornu, l'avait annoncé début octobre, répondant à une exigence du Parti socialiste : il n'utilisera pas l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer les textes budgétaires à l'Assemblée nationale.Alors, le gouvernement pourrait-il finalement avoir recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter l'un de ses textes budgétaires ? Que se passe-t-il si l'Assemblée nationale n'adopte pas le budget ? Quelles conséquences pour les finances publiques et les entreprises ? La construction du budget 2026 inquiète nombre de chefs d'entreprise, dont certains sont confrontés à d'importants problèmes de trésorerie du fait des retards de paiement dans le secteur public, notamment du côté des collectivités territoriales. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs d'entre eux.Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique - Le Point - Louis HAUSALTER - Journaliste politique – Le Figaro- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po
**Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.**[**Notre compte Instagram**](https://hugodecry.pt/IG-Pop)**DES LIENS POUR EN SAVOIR PLUS**Miss Univers : [](https://www.theguardian.com/technology/article/2024/aug/31/x-offline-brazil-elon-musk)[RTL](https://www.rtl.fr/actu/international/miss-univers-2025-les-proprietaires-du-concours-soupconnes-de-fraude-et-de-trafic-d-armes-7900571687), [Le Figaro](https://www.lefigaro.fr/international/miss-univers-les-proprietaires-du-concours-soupconnes-de-fraude-et-de-trafic-d-armes-20251127), [Le Parisien](https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/miss-france/fraude-trafic-de-drogues-et-darmes-manipulation-le-concours-de-miss-univers-dans-la-tourmente-27-11-2025-THCSVEJZERA2BK5OU5G22G2HPI.php), [Télé 7 jours](https://www.programme-television.org/news/tv/emissions-tele/miss-univers-les-proprietaires-du-concours-font-l-objet-d-une-enquete-pour-trafic-d-armes-et-de-drogue-4747909), [The Express Tribune](https://tribune.com.pk/story/2579511/miss-universe-co-owner-faces-arrest)[Ninho : Instagram @ninhosdt](https://www.instagram.com/p/DRmr2dKjd5C/) Musée du Louvre : [France Info](https://www.franceinfo.fr/culture/arts-expos/louvre/le-louvre-augmente-de-45-son-prix-d-entree-pour-les-visiteurs-extra-europeens_7643642.html), [Le Monde](https://www.lemonde.fr/culture/article/2025/11/27/cinq-lieux-culturels-dont-le-louvre-et-versailles-sautent-le-pas-des-tarifs-differencies-a-partir-de-janvier-2026_6655123_3246.html), [BFMTV](https://www.bfmtv.com/paris/le-louvre-annonce-une-hausse-de-45-du-prix-du-billet-d-entree-pour-les-visiteurs-extra-europeens_AD-202511270873.html) Rock en Seine : [Le Figaro](https://www.lefigaro.fr/musique/the-black-keys-interpol-miki-rock-en-seine-annonce-de-nouveaux-visages-pour-sa-22e-edition-20251128), [Vanity Fair](https://www.vanityfair.fr/article/rock-en-seine-2026-nouveaux-noms-the-cure-tyler-the-creator-nick-cave), [Rolling Stone](https://www.rollingstone.fr/rock-en-seine-2026-14-nouveaux-noms/)Yoroï documentaire : [BFMTV](https://www.bfmtv.com/people/cinema/un-an-dans-l-armure-orelsan-devoile-les-coulisses-de-la-creation-de-yoroi-dans-un-documentaire_AN-202511280129.html), [Le Parisien](https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/series/le-projet-ou-jai-le-plus-taffe-orelsan-raconte-les-coulisses-de-yoroi-dans-le-nouveau-documentaire-de-son-frere-28-11-2025-TUW3VHTQARFP5II2GRKDCGJHGM.php), [Konbini](https://www.konbini.com/popculture/montre-jamais-cette-armure-a-personne-orelsan-revient-aussi-avec-un-documentaire/)Zootopie 2 : [Le Figaro](https://www.lefigaro.fr/cinema/zootopie-2-realise-le-deuxieme-meilleur-demarrage-de-l-annee-dans-les-salles-de-cinema-francaises-20251128), [Les Inrocks](https://www.lesinrocks.com/cinema/box-office-france-vie-privee-demarre-fort-loin-derriere-zootopie-2-685139-28-11-2025/), [BFMTV](https://www.bfmtv.com/people/cinema/zootopie-2-fait-vibrer-le-box-office-et-signe-le-deuxieme-meilleur-demarrage-de-l-annee-en-france_AN-202511280501.html)Festival BD : [France Info](https://www.franceinfo.fr/culture/bd/festival-de-bd-d-angouleme/festival-de-bd-d-angouleme-la-mise-a-l-arret-de-l-edition-2026-semble-actee_7643336.html), [Le Monde](https://www.lemonde.fr/culture/article/2025/11/27/le-festival-d-angouleme-mis-a-l-arret-par-son-organisateur_6655086_3246.html), [Le Figaro](https://www.lefigaro.fr/bd/le-festival-bd-d-angouleme-2026-pas-officiellement-annule-mais-mis-a-l-arret-20251127)**Écriture : Eden Ayach****Incarnation : Samy Rabbata** Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
(Deuxième et dernier épisode) 1996, des femmes sont attaquées dans Paris, en pleine rue ou bien dans des parkings. Elles sont frappées avec beaucoup de violence, parfois violées. Certaines en réchappent, d'autres non. L'enquête mène la police sur les traces d'un homme à l'enfance tourmentée. Lorsque celui-ci avoue les premiers faits, les enquêteurs décident de se pencher sur une liste d'affaires non-élucidées ayant eu lieu en région parisienne.Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Clara Grouzis, Anaïs Godard et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : France 2. Documentation.Cet épisode de Crime story a été préparé en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes. Nous avons aussi exploité les ressources suivantes : “Au pays des ombres - Voyage au cœur de la folie” du Dr Laurent Layet ainsi que Le Figaro, L'Express, Libération et Le Monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
(Premier épisode) 1996, des femmes sont attaquées dans Paris, en pleine rue ou bien dans des parkings. Elles sont frappées avec beaucoup de violence, parfois violées. Certaines en réchappent, d'autres non. L'enquête mène la police sur les traces d'un homme à l'enfance tourmentée. Lorsque celui-ci avoue les premiers faits, les enquêteurs décident de se pencher sur une liste d'affaires non-élucidées ayant eu lieu en région parisienne.Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Clara Grouzis, Anaïs Godard et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : France 2. Documentation.Cet épisode de Crime story a été préparé en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes. Nous avons aussi exploité les ressources suivantes : “Au pays des ombres - Voyage au cœur de la folie” du Dr Laurent Layet ainsi que Le Figaro, L'Express, Libération et Le Monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 28 novembre 2025 - Nos experts :- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- LAURE MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de L'Ukraine se lève - MARYSE BURGOT - Grand reporter – France Télévisions- ALAIN PIROT - Journaliste, spécialiste des questions de défense
C dans l'air du 28 novembre 2025 - Plan de paix : Poutine a-t-il déjà gagné ? Encore une nuit de frappes sur l'Ukraine. Missiles et drones ne laissent que peu de répit aux habitants, alors que les discussions autour du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie se poursuivent. Jeudi, Vladimir Poutine a déclaré que les grandes lignes de ce plan pourraient servir de base à de « futurs accords » visant à mettre fin au conflit, tout en excluant de signer un document avec les autorités de Kiev, qu'il juge toujours « illégitimes ». Inflexible sur le fond, le président russe a réaffirmé que Moscou mettra fin à son offensive que si les forces ukrainiennes « se retirent des territoires qu'elles occupent » − sans préciser lesquels. « Dans le cas contraire, nous atteindrons nos objectifs militaires », a-t-il menacé.La cession par Kiev à Moscou des régions de Donetsk et de Lougansk figurait dans le plan originel en 28 points présenté la semaine dernière par les États-Unis, plan qui a été perçu par beaucoup à Kiev, en Europe mais aussi outre-Atlantique, comme une capitulation. Le texte a depuis été remanié après des consultations avec l'Ukraine et les Européens. Mais aux États-Unis, le débat sur l'origine réelle de ce plan se poursuit et a mis le feu au Parti républicain, depuis la révélation par le média Bloomberg de conversations entre Steve Witkoff et des proches de Vladimir Poutine, dans lesquelles l'envoyé spécial de Donald Trump apparaît aligné sur la posture russe.Sur le continent, les dirigeants de l'Union européenne tentent de se dresser unis contre la Russie et défendent un plan de paix respectueux de la souveraineté ukrainienne. Pour autant, le Premier ministre hongrois détonne. Viktor Orbán a promis, lors d'une rencontre avec le président Vladimir Poutine ce vendredi au Kremlin, de poursuivre les importations d'hydrocarbures russes dont son pays continue de dépendre. Le président russe, de son côté, s'est dit « très heureux » de la poursuite des relations entre les deux pays, basées selon lui sur le « pragmatisme ».Parallèlement, les autorités anticorruption ukrainiennes ont mené ce vendredi des perquisitions au domicile d'Andriy Iermak, chef de cabinet du président Zelensky. Une nouvelle qui fragilise le président ukrainien, à un moment où il poursuit sa quête d'appuis financiers et militaires en Europe, et alors que Kiev mène des pourparlers très difficiles sur le plan de paix. Andriy Iermak est le négociateur clé dans ce processus.Que contient le plan de paix en discussion ? Que sait-on des perquisitions en cours et de l'affaire de corruption qui secoue l'Ukraine depuis des mois ? Enfin, comment les pays baltes se préparent-ils face à la menace russe ? Nos journalistes se sont rendus à la frontière entre la Lituanie et la Russie.Nos experts :- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- LAURE MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de L'Ukraine se lève - MARYSE BURGOT - Grand reporter – France Télévisions- ALAIN PIROT - Journaliste, spécialiste des questions de défense
C dans l'air du 28 novembre 2025 - Nos experts :- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- LAURE MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de L'Ukraine se lève - MARYSE BURGOT - Grand reporter – France Télévisions- ALAIN PIROT - Journaliste, spécialiste des questions de défense
C dans l'air du 28 novembre 2025 - Plan de paix : Poutine a-t-il déjà gagné ? Encore une nuit de frappes sur l'Ukraine. Missiles et drones ne laissent que peu de répit aux habitants, alors que les discussions autour du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie se poursuivent. Jeudi, Vladimir Poutine a déclaré que les grandes lignes de ce plan pourraient servir de base à de « futurs accords » visant à mettre fin au conflit, tout en excluant de signer un document avec les autorités de Kiev, qu'il juge toujours « illégitimes ». Inflexible sur le fond, le président russe a réaffirmé que Moscou mettra fin à son offensive que si les forces ukrainiennes « se retirent des territoires qu'elles occupent » − sans préciser lesquels. « Dans le cas contraire, nous atteindrons nos objectifs militaires », a-t-il menacé.La cession par Kiev à Moscou des régions de Donetsk et de Lougansk figurait dans le plan originel en 28 points présenté la semaine dernière par les États-Unis, plan qui a été perçu par beaucoup à Kiev, en Europe mais aussi outre-Atlantique, comme une capitulation. Le texte a depuis été remanié après des consultations avec l'Ukraine et les Européens. Mais aux États-Unis, le débat sur l'origine réelle de ce plan se poursuit et a mis le feu au Parti républicain, depuis la révélation par le média Bloomberg de conversations entre Steve Witkoff et des proches de Vladimir Poutine, dans lesquelles l'envoyé spécial de Donald Trump apparaît aligné sur la posture russe.Sur le continent, les dirigeants de l'Union européenne tentent de se dresser unis contre la Russie et défendent un plan de paix respectueux de la souveraineté ukrainienne. Pour autant, le Premier ministre hongrois détonne. Viktor Orbán a promis, lors d'une rencontre avec le président Vladimir Poutine ce vendredi au Kremlin, de poursuivre les importations d'hydrocarbures russes dont son pays continue de dépendre. Le président russe, de son côté, s'est dit « très heureux » de la poursuite des relations entre les deux pays, basées selon lui sur le « pragmatisme ».Parallèlement, les autorités anticorruption ukrainiennes ont mené ce vendredi des perquisitions au domicile d'Andriy Iermak, chef de cabinet du président Zelensky. Une nouvelle qui fragilise le président ukrainien, à un moment où il poursuit sa quête d'appuis financiers et militaires en Europe, et alors que Kiev mène des pourparlers très difficiles sur le plan de paix. Andriy Iermak est le négociateur clé dans ce processus.Que contient le plan de paix en discussion ? Que sait-on des perquisitions en cours et de l'affaire de corruption qui secoue l'Ukraine depuis des mois ? Enfin, comment les pays baltes se préparent-ils face à la menace russe ? Nos journalistes se sont rendus à la frontière entre la Lituanie et la Russie.Nos experts :- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- LAURE MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de L'Ukraine se lève - MARYSE BURGOT - Grand reporter – France Télévisions- ALAIN PIROT - Journaliste, spécialiste des questions de défense
Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSRapports Louvre : RTL, Le Figaro, Le Monde,Rush Hour 4 : Variety, BFMTVSérie Traqués : HuffPost, Konbini, TéléramaFemmes réalisatrices : Libération, Sud Ouest, Le MondePrix Goncourt des lycéens : Le Figaro, Libération, Le MondeClassement Billboard : Les Inrocks, Vanity FairÉcriture : Eden AyachIncarnation : Blanche Vathonne Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 27 novembre 2025 - Menaces russes : pourquoi la France mobilise ?Nos experts :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- MARIE JÉGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- ÉTIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L'Express
C dans l'air du 27 novembre 2025 - Menaces russes : pourquoi la France mobilise ?Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi l'instauration d'un nouveau « service national » volontaire, en remplacement du service national universel (SNU). Il sera lancé progressivement à partir de l'été 2026. Ouvert aux jeunes de plus de 18 ans, il sera « purement militaire » et durera 10 mois (un mois de formation, neuf au sein de l'armée) pour « répondre aux besoins des armées ».« Dans ce monde incertain où la force prime sur le droit et la guerre se conjugue au présent, notre nation n'a le droit ni à la peur ni à la panique ni à l'impréparation ni à la division », a affirmé le président de la République. « La peur, au demeurant, n'évite jamais le danger. La seule façon de l'éviter, c'est de s'y préparer », a-t-il ajouté.Le chef de l'État a tenu à rassurer les Français en affirmant que ce nouveau service national se déroulerait « exclusivement sur le territoire national ». Il avait pris les devants, affirmant dès mardi sur RTL qu'il ne s'agit pas « d'envoyer nos jeunes en Ukraine ».Le lancement de ce nouveau dispositif survient au moment où plusieurs pays européens ont déjà relancé un service militaire, et ce alors qu'« on est monté d'un cran dans la conflictualité avec la Russie ces dernières années », a reconnu le chef de l'État mardi, admettant une « confrontation » sous la forme de « guerre hybride » menée en Europe, y compris en France.Depuis le début de la guerre en Ukraine, les actes de sabotage, de cyberattaques, de désinformation, d'ingérence dans des processus électoraux, de pressions économiques et d'espionnage s'intensifient sur le Continent européen. Dans l'Hexagone, ces derniers jours, quatre personnes ont été mises en examen dans le cadre d'une double affaire d'espionnage économique et d'ingérence au profit de la Russie. Parallèlement, les états-majors travaillent sur différents scénarios, notamment sur des points stratégiques vulnérables dans les pays baltes, où se multiplient depuis des semaines les incursions de drones et les violations de l'espace aérien. Le 6 novembre dernier, l'Institut Montaigne a rédigé une note indiquant que « la Russie cherchera dans les années à venir à tester la solidité de l'article 5 de l'OTAN et de l'architecture de la sécurité euro-atlantique, au moyen d'une agression à l'encontre des pays baltes — membres à la fois de l'OTAN et de l'UE ».Nos experts :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- MARIE JÉGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- ÉTIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L'Express
C dans l'air du 27 novembre 2025 - Menaces russes : pourquoi la France mobilise ?Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi l'instauration d'un nouveau « service national » volontaire, en remplacement du service national universel (SNU). Il sera lancé progressivement à partir de l'été 2026. Ouvert aux jeunes de plus de 18 ans, il sera « purement militaire » et durera 10 mois (un mois de formation, neuf au sein de l'armée) pour « répondre aux besoins des armées ».« Dans ce monde incertain où la force prime sur le droit et la guerre se conjugue au présent, notre nation n'a le droit ni à la peur ni à la panique ni à l'impréparation ni à la division », a affirmé le président de la République. « La peur, au demeurant, n'évite jamais le danger. La seule façon de l'éviter, c'est de s'y préparer », a-t-il ajouté.Le chef de l'État a tenu à rassurer les Français en affirmant que ce nouveau service national se déroulerait « exclusivement sur le territoire national ». Il avait pris les devants, affirmant dès mardi sur RTL qu'il ne s'agit pas « d'envoyer nos jeunes en Ukraine ».Le lancement de ce nouveau dispositif survient au moment où plusieurs pays européens ont déjà relancé un service militaire, et ce alors qu'« on est monté d'un cran dans la conflictualité avec la Russie ces dernières années », a reconnu le chef de l'État mardi, admettant une « confrontation » sous la forme de « guerre hybride » menée en Europe, y compris en France.Depuis le début de la guerre en Ukraine, les actes de sabotage, de cyberattaques, de désinformation, d'ingérence dans des processus électoraux, de pressions économiques et d'espionnage s'intensifient sur le Continent européen. Dans l'Hexagone, ces derniers jours, quatre personnes ont été mises en examen dans le cadre d'une double affaire d'espionnage économique et d'ingérence au profit de la Russie. Parallèlement, les états-majors travaillent sur différents scénarios, notamment sur des points stratégiques vulnérables dans les pays baltes, où se multiplient depuis des semaines les incursions de drones et les violations de l'espace aérien. Le 6 novembre dernier, l'Institut Montaigne a rédigé une note indiquant que « la Russie cherchera dans les années à venir à tester la solidité de l'article 5 de l'OTAN et de l'architecture de la sécurité euro-atlantique, au moyen d'une agression à l'encontre des pays baltes — membres à la fois de l'OTAN et de l'UE ».Nos experts :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- MARIE JÉGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- ÉTIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L'Express
C dans l'air du 27 novembre 2025 - Menaces russes : pourquoi la France mobilise ?Nos experts :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- MARIE JÉGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- ÉTIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L'Express
Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSChanson I Run TikTok : Complex, Billboard, India TimesDisneyland Paris : Le Parisien, Le Figaro, Le MondeMaroon 5 - Chambord : Château de Chambord, HuffPost, France InfoScarlett Johansson - L'Exorciste : Variety, Numéro Magazine, Vogue FranceSuperman No.1 enchères : Le Figaro, BFMTV, KonbiniSacem cérémonies Grands Prix : France Bleu, France InfoÉcriture : Eden AyachIncarnation : Blanche Vathonne Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sébastien Lecornu a-t-il raison d'organiser un débat avec vote sur le budget de la Défense ? Le CEMA a-t-il eu raison de s'exprimer ainsi devant les maires ? Emmanuel Macron a-t-il raison de relancer le service militaire volontaire ? Retrouvez Le Club Le Figaro Politique présenté par Yves Thréard. Il reçoit Philippe Méchet, Vincent Trémolet de Villers, Paul Sugy et Célestine GentilhommeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Jeff reçoit la découverte de la semaine en politique québécoise, voici Étienne-Alexandre Beauregard pour parler de son nouveau livre Anti-Civilisation. Livre disponible ici : https://bit.ly/4hZE2dd Formé en philosophie politique et en administration publique, Étienne-Alexandre Beauregard est un intellectuel de la nouvelle génération national-conservatrice québécoise. Ses écrits ont notamment été publiés dans Le Devoir, La Presse, Le Journal de Montréal et Le Figaro. Entre 2022 et 2025, il travaille comme rédacteur et conseiller à la planification stratégique au cabinet du premier ministre du Québec. Depuis août 2025, il est chercheur à l'Institut Cardus, un think tank canadien qui analyse les politiques publiques en vue de l'épanouissement de la société civile et du Bien commun. https://www.cardus.ca/homepage-fr/ Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
« Je prends acte de ce geste d'humanité du président Tebboune et l'en remercie », a déclaré hier Emmanuel Macron, après la libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par les autorités algériennes. « Avec l'Algérie, le bras de fer ne fonctionne pas », a ajouté l'un des conseillers du Président français. Est-ce à dire que le départ du gouvernement français de Bruno Retailleau, qui prônait la fermeté avec Alger, a facilité les choses ? L'écrivain franco-algérien Kamel Bencheikh, qui est l'un des membres fondateurs du comité de soutien à Boualem Sansal, témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Quelle est votre réaction à la libération de Boualem Sansal ? Kamel Bencheikh : Vous vous doutez que je saute au plafond, que c'est une joie incommensurable. Lorsque je l'ai appris, d'abord, je ne m'y attendais pas du tout. Parce qu'on s'est attendu à sa libération pendant l'Aïd el-Kébir, puis pour le 5 juillet, fête de la libération de l'Algérie. On a été déçus et chat échaudé craint l'eau froide. Je ne m'y attendais pas et je n'espérais plus rien. Tout de même, il y a quelques jours, sur France Inter, le patron de la DGSE, les services français de renseignement extérieurs, Nicolas Lerner, déclarait : « Il y a des signaux venant d'Alger en faveur d'une reprise du dialogue. J'espère qu'il y aura libération de nos deux compatriotes, Boualem Sansal et Christophe Gleizes. » Je l'ai écouté et nous espérions tous. Mais connaissant le pouvoir d'Alger et le régime d'Alger, je me suis dit que, à moins qu'il soit grièvement malade, ils ne le lâcheront pas. Je pense que ce n'est pas un geste de clémence. C'est parce qu'il est malade qu'ils voulaient se débarrasser de lui. Apparemment, l'Allemagne et son président Frank-Walter Steinmeier ont joué un grand rôle, non ? Certainement. Parce que, entre l'Allemagne et l'Algérie, il y a des relations fortes dans le domaine économique. Il ne faut pas se le cacher, le président Abdelmadjid Tebboune a l'habitude d'aller se faire soigner en Allemagne. Il l'a fait l'année dernière et il y a deux ans. Cette médiation allemande, en aviez-vous déjà eu connaissance ces derniers mois ? Non, pas du tout. C'est une surprise pour moi. Sans être une surprise, parce que Boualem Sansal est très connu en Allemagne. Il a eu le Grand Prix des libraires allemands pour l'ensemble de son œuvre. Il avait l'habitude d'aller faire des conférences pour les ambassadeurs allemands à l'étranger. C'est là-bas qu'il a écrit son livre Gouverner au nom d'Allah. Il a été reçu deux ou trois fois par l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel. On peut donc imaginer qu'Emmanuel Macron a demandé à Frank-Walter Steinmeier de faire une démarche auprès d'Alger ? Je ne l'imagine pas et je n'imagine rien parce que maintenant que Boualem Sansal est arrivé à Berlin, tout le monde va dire : « C'est grâce à moi. » Moi, je ne le sais pas, je ne suis pas au courant. Tout ce que je sais, c'est qu'on a essayé de contacter la présidence française qui n'a jamais réagi. Que les deux filles de Boualem Sansal, Sabira et Naouel, ont écrit dans Le Figaro une lettre ouverte au président Macron à laquelle il n'a jamais répondu. Cela nous a déçu. Du côté des Français, on avait remarqué ces derniers mois qu'il y avait deux lignes sur la question algérienne : la ligne de fermeté, incarnée par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Bruno Retailleau ; et la ligne modérée, incarnée par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Avez-vous senti la même chose ? Bien évidemment. On dirait que ce sont des ministres des deux gouvernements différents. Jean-Noël Barrot en est même arrivé à taper sur le comité de soutien et en particulier sur Xavier Driencourt, l'ancien ambassadeur de France en Algérie, en le traitant de tous les noms et en le traitant de militant d'extrême droite. Alors que Bruno Retailleau tenait la ligne dure vis-à-vis de l'Algérie et je pense que l'Algérie l'a humilié. Ne serait-ce qu'en n'acceptant pas les obligations de quitter le territoire français (OQTF). N'est-ce pas le départ du gouvernement de Bruno Retailleau qui a facilité l'issue favorable à Boualem Sansal ? Je n'y crois pas. D'abord, c'est parce que le président allemand l'a demandé et l'Allemagne est un partenaire important pour l'Algérie. Deuxièmement, je suis sûr – on le saura dans les prochaines heures, sinon dans les prochains jours –, que les examens de santé que demandait Boualem Sansal devaient être faits en Occident. Je pense qu'ils ne pouvaient pas le laisser mourir chez eux parce que le monde entier aurait réagi. Donc, pour vous, le moment de la libération de Boualem Sansal, c'est d'abord un moment médical ? Médical, oui. Une année, cela suffit. En gardant Boualem Sansal pendant une année, le pouvoir algérien, le régime algérien, a montré non seulement au monde qu'il était « souverain », mais surtout aux opposants que nul n'est à l'abri d'une arrestation. Boualem Sansal n'était-il pas l'otage d'une crise politique entre Alger et Paris ? Sa libération n'est-elle pas le signe que cela va mieux entre les deux pays ? Ce n'est pas ma lecture. Ma lecture, c'est que Boualem Sansal a été arrêté parce que les islamistes se sont sentis forts en Algérie. Ils lui en voulaient terriblement. Le jour où il a dérapé, dans le média Frontières, en parlant des frontières algéro-marocaines, c'était l'occasion ou jamais pour obliger le président et le pouvoir algérien à l'arrêter. Tout de même, le président Abdelmadjid Tebboune n'envoie-t-il pas un message d'apaisement à Paris par l'intermédiaire de cette grâce à l'égard de Boualem Sansal ? Cela aurait été le cas s'il avait été libéré à la demande de Paris. Ce n'est pas le cas. Mais le résultat est le même. Le résultat est le même et nous sommes heureux. Boualem Sansal arrive en Allemagne et d'ici à quelques jours, il sera probablement parmi les siens, y compris en France ? Bien sûr, nous l'attendons de pied ferme. Mais je ne suis pas sûr que c'est pour faire plaisir au gouvernement français qu'il a été libéré. C'est même l'inverse. Ils ont résisté à toutes les demandes françaises pendant une année. Il y a Boualem Sansal et puis il y a un autre ressortissant français, le journaliste Christophe Gleizes, qui a été condamné au mois de juin dernier à sept ans de prison. Comment voyez-vous sa situation aujourd'hui ? Il faut absolument qu'il en sorte. Mais au-delà de Boualem Sansal et de Christophe Gleizes, il y a des centaines de prisonniers politiques qui sont dans les prisons algériennes. Maintenant que nous avons eu le bonheur d'avoir le retour de Boualem Sansal, il faudrait que nous ne lâchions pas concernant Christophe Gleizes. Il faut absolument que l'on commente, que l'on se batte pour qu'il nous revienne. Son procès en appel est prévu dans quelques semaines, début décembre, à Alger. Êtes-vous optimiste ? Je ne suis ni optimiste ni pessimiste parce que les réactions algériennes sont très improbables. C'est là où l'on verra justement si le pouvoir algérien veut faire plaisir à la France, puisque cela ne passera pas par l'Allemagne, cette fois-ci. Ce que vous dites, c'est qu'avec le sort à venir de Christophe Gleizes, on saura si, oui ou non, il y a un apaisement entre Alger et Paris ? C'est exactement ce que je veux dire. Mais en tout cas, ce que vous souhaitez, c'est la libération de Christophe Gleizes également. Oui, qu'il revienne vers sa famille, vers son pays, à son métier. À lire aussiLibération de Boualem Sansal par l'Algérie: la diplomatie française en question