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Le Figaro

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Les actus du jour - Hugo Décrypte
(Les Actus Pop) Bad Bunny au Super Bowl 2026 : voici ce qu'il faut savoir… HugoDécrypte

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 6:55


Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSBAD BUNNY : TheNewYorkTimes, Le Figaro, 20Minutes, LibérationORELSAN : Le Huffpost, Le ParisienJARDIN PARIS : Le Monde, France infoEMILIEN : BFMTV, MaVieProKAI CENAT : Konbini, ComplexLOLA YOUNG : Le Huffpost, La DépêcheA TALES OF TWO CITIES : Première, ElleÉcriture : Julie BaheuxIncarnation : Blanche Vathonne Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Presa internaţională
Alegeri în R. Moldova: primul test major al confruntării dintre Rusia și Europa

Presa internaţională

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 3:19


Presa internațională prefațează alegerile din Republica Moldova. Comentatorii explică mizele regionale și europene ale scrutinului. Le Figaro notează că ”alegerile de duminică sunt considerate cruciale pentru viitorul acestei foste republici sovietice. Moldova se confruntă cu o „campanie de dezinformare fără precedent” condusă de Rusia în perioada premergătoare alegerilor parlamentare, a acuzat joi Uniunea Europeană. Euronews observă că ”votul moldovenilor care locuiesc în Transnistria s-ar putea dovedi decisiv. În Transnistria, la alegerile prezidențiale din 2024, candidatul pro-rus Alexandru Stoianoglo, a câștigat aproape 80% din voturi, în timp ce Maia Sandu a obținut în jur de 20%. Autoritățile moldovene au pus poliția în alertă pentru a asigura buna funcționare și securitatea secțiilor de votare în ziua alegerilor”. Politico informează că   ”moldovenii se îndreaptă duminică spre urne în cadrul unor alegeri parlamentare înconjurate de tentative de amestec în sistemul politic, despre care oficialii de securitate occidentali și experții cibernetici spun că provin din Rusia. Însă sprijinul acordat de Washington pentru combaterea atacurilor cibernetice, a dezinformării și a altor interferențe a scăzut, în parte după ce a fost desființată agenția de dezvoltare USAID la începutul acestui an. Eforturile de politică externă ale SUA privind integritatea alegerilor în străinătate au suferit lovituri majore de la preluarea mandatului de către președinte Donald Trump - ca urmare a unui mix de reduceri de finanțare, remanieri guvernamentale și politica administrației America First”.   Alegerile din Republica Moldova  reprezintă „primul test major al confruntării dintre Rusia și Europa”, transmite televiziunea publică francofonă din Belgia, RTBF. Kremlinul speră să câștige confruntarea la distanță cu Uniunea Europeană, denunțând „isteria anti-rusă” care domnește la Chișinău și respingând acuzațiile de interferență. „Unde sunt dovezile?”, a întrebat săptămâna trecută purtătoarea de cuvânt a Ministerului rus de Externe. Iar Foreign Policy scrie că Rusia nu  doar „influențează” alegerile din Moldova. Moscova dorește o bază pentru a se infiltra în UE și duce un război multivector. Expresia „operațiuni de influență” este complet inexactă pentru a descrie ceea ce se întâmplă în Moldova. Rusia este angajată într-un război multivector. Acesta își propune nu doar să contracareze traiectoria Moldovei către aderarea la Uniunea Europeană – aprobată cu o majoritate restrânsă într-un referendum din 2024 – sau să o aducă în sfera de influență a Rusiei, ci și să folosească țara ca o bază bine situată geografic pentru a efectua atacuri hibride în interiorul UE și operațiuni în Ucraina.

La Revue de Presse
L'irrésistible sourire de Claudia Cardinale en une de vos journaux

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 5:55


Monument du cinéma pour Le Monde, La Croix évoque sa voix rauque, ses yeux noirs et son tempérament de feu, et Le Figaro s'incline devant une star qui ne se prenait pas pour une diva Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Face à Poutine, l'incroyable volte-face de Trump - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 63:08


C dans l'air du 24 septembre 2025 - Face à Poutine, l'incroyable volte-face de TrumpUne volte-face spectaculaire. Alors qu'il avait opéré un rapprochement ces derniers mois avec Vladimir Poutine et qu'il poussait les Ukrainiens à faire des concessions territoriales, Donald Trump a estimé cette nuit, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, que Kiev pourrait « regagner son territoire dans sa forme originelle, et peut-être même aller plus loin » face à la Russie. Volodymyr Zelensky a immédiatement salué un « grand tournant ». Lui qui, en février dernier, était malmené dans le Bureau ovale devant les caméras du monde entier, est désormais qualifié par le président des États-Unis d'« homme courageux qui se bat comme un beau diable » — et pourrait bien, selon lui, gagner la guerre.« Cela fait trois ans et demi que la Russie mène, sans direction claire, une guerre qu'une vraie puissance militaire aurait remportée en moins d'une semaine », a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, comparant le pays de Vladimir Poutine à « un tigre de papier ».« La Russie n'est pas un tigre. La Russie est davantage associée à un ours. Et les ours de papier n'existent pas », a rétorqué ce mercredi le porte-parole du Kremlin. « Nous poursuivons notre opération militaire spéciale pour assurer nos intérêts et atteindre les objectifs fixés par Vladimir Poutine », a-t-il déclaré, alors que les attaques de drones s'intensifient en Ukraine : plus de 1 500 engins auraient été tirés en une semaine sur le territoire ukrainien.Parallèlement, plusieurs drones et avions russes ont violé l'espace aérien de la Pologne, de l'Estonie ou encore de la Norvège, plaçant l'OTAN en état d'alerte.Dans ce contexte, Donald Trump a affirmé hier, dans une autre déclaration, que les pays de l'OTAN devraient abattre les avions russes pénétrant dans leur espace aérien.Emmanuel Macron a, de son côté, décidé d'envoyer trois Rafale ces derniers jours pour protéger la Pologne, après l'incursion de drones russes. Nos journalistes ont pu exceptionnellement les accompagner dans leur mission.Ils ont également pu rencontrer des proches de Laurent Vinatier, de plus en plus inquiets. Ce chercheur français, qui purge une peine de trois ans dans une prison russe, fait désormais l'objet d'une enquête pour espionnage. Une accusation très grave en Russie, où ce crime est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à vingt ans de prison. Le journaliste américain Evan Gershkovich a, lui, été condamné à seize ans pour des accusations similaires.LES EXPERTS :- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de Qui est vraiment Donald Trump ? - Élise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense Le Monde - Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale - Université catholique de Lille

C dans l'air
Face à Poutine, l'incroyable volte-face de Trump - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 6:37


C dans l'air du 24 septembre 2025 - Face à Poutine, l'incroyable volte-face de TrumpLES EXPERTS :- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de Qui est vraiment Donald Trump ? - Élise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense Le Monde - Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale - Université catholique de Lille

Revue de presse internationale
À la Une: encore et toujours Trump

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 3:49


Fidèle à sa stratégie d'occupation permanente du terrain médiatique, le président américain, à la tribune des Nations unies hier mardi, s'est lancé dans une longue diatribe, faisant la leçon au monde et à l'Europe, tout en se félicitant de ses propres actions… Le Soir à Bruxelles hésite entre rire et larmes… « Il n'y a pas de mots pour exprimer la répulsion autant que l'indignation ressenties à l'écoute du "discours" de Donald Trump devant l'Assemblée générale des Nations unies, s'exclame le quotidien belge. Si ce n'était pas le président des États-Unis, on se contenterait d'éclater de rire (…). Mais c'est bien le président des États-Unis qui croit et proclame, entre autres, que le changement climatique est la plus grande arnaque qui existe, que la "migration de masse" et la transition vers le renouvelable sont un monstre à deux têtes qui détruit les nations européennes et la plus grande partie du monde libre, et que c'est lui, Donald Trump, qui a résolu les conflits dans le monde depuis qu'il est à la Maison Blanche. Le monde n'est pas seulement dirigé par la loi du plus fort, soupire encore Le Soir, mais par la loi du plus "foutraque". Un homme qui nie la science, le droit international et les institutions démocratiques ». Des « affirmations parfois trompeuses, inexactes et même fausses » « À la tribune de l'ONU, Donald Trump fait durer le délire », renchérit Libération à Paris. « Dans un long discours décousu qui s'adressait davantage à ses électeurs qu'à son auditoire, le président américain a oscillé entre l'autocongratulation et l'invective, ciblant tout particulièrement l'Europe et l'ONU ». Le New York Times a vérifié les allégations de Donald Trump sur bon nombre de sujets. Résultat : des « affirmations parfois trompeuses, inexactes et même fausses », sur les investissements aux États-Unis, sur le prix de l'essence, sur les énergies renouvelables en Chine, sur le fait que le maire de Londres veuille imposer la charia, sur l'immigration à la frontière sud des États-Unis, sur le nombre d'Américains morts d'overdose, ou encore sur son prétendu rôle dans la résolution de guerres ou de conflits… Interrogé par La Repubblica à Rome, Jeffrey Sachs, économiste à l'Université Columbia et ancien conseiller du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, ne mâche pas ses mots : « c'est une honte pour les États-Unis, affirme-t-il. Ce discours était plein de mensonges, de déformations, d'exagérations ou d'illusions. Un discours empli de mégalomanie, de vulgarité et d'humiliation envers tous les autres pays. Le monde doit cesser de se leurrer, affirme encore Jeffrey Sachs : Trump est en train de sortir les États-Unis de l'ordre international créé après la Seconde Guerre mondiale. Le reste de la communauté internationale doit s'unir de toute urgence pour maintenir cet ordre en vie, même sans l'Amérique ». Une volte-face spectaculaire sur l'Ukraine Qui plus est, Donald Trump n'en est plus à une contradiction près… Mais, là, c'est un point positif. Peu après son discours, relève le Wall Street Journal, le président américain « a déclaré pour la première fois que l'Ukraine pourrait reconquérir l'ensemble de son territoire et a encouragé ses alliés européens à abattre des avions russes s'ils pénétraient dans l'espace aérien de l'Otan. Une volte-face spectaculaire, s'exclame le Wall Street Journal, qui accroit la pression sur le président russe Vladimir Poutine », et qui a été saluée par les Européens. « Le président américain a donné l'impression d'avoir revu ses pronostics sur l'issue du conflit, relève Le Figaro à Paris. Au lieu de prédire la défaite de l'Ukraine, Trump est sorti d'une réunion bilatérale avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en déclarant que l'Ukraine pouvait gagner le conflit. (…) Malgré le fait que les promesses de sanctions contre la Russie plusieurs fois annoncées par Trump n'ont jusqu'à présent jamais été prises, c'est la première fois que le président américain semble avoir surmonté son aversion pour l'Ukraine et son inclination pour Vladimir Poutine, pour adopter une position plus favorable à Kiev. Et surtout, pointe encore Le Figaro, il reconnaît que ce pays, qu'il pressait voici quelques mois encore de renoncer à une partie de son territoire, a plutôt montré depuis trois ans de guerre une extraordinaire capacité de résistance ».

Le Club Le Figaro Culture
Caroline Anglade est l'invitée du Club Le Figaro Culture

Le Club Le Figaro Culture

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 53:41


1/ Parfum du bonheur pour Caroline Anglade. 2/ Festival de La Rochelle : le bilan. 3/ Caroline Anglade, une actrice tout-terrain. 4/ Toute l'actualité des séries. 5/ Séries à voir / séries à éviter : nos conseils. 6/ Le Top 5 des séries de Caroline Anglade. Retrouvez un nouveau numéro du Club Le Figaro Culture présenté par Nicolas Vollaire. Il reçoit Caroline Anglade, Julia Baudin, Constance Jamet et Céline Fontana.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: journée de manifestations et mobilisation partout en France

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 3:59


« La rue interpelle Lecornu », titre Libération, pour qui « la participation massive à la grève, ce jeudi, démontre le pouvoir d'organisation des syndicats ». « La mobilisation est réussie, elle est importante et populaire, poursuit le quotidien français, le principal message est clair, il exprime une forte volonté de justice et d'égalité ». Le Parisien, de son côté, remarque que l'intersyndicale « a réussi à mobiliser beaucoup plus de monde que le mouvement "Bloquons Tout", la semaine dernière ». « Mais après la chute du gouvernement Bayrou, avec des revendications éparses et dans l'attente du projet de budget, les syndicats tâtonnent. Ils devraient annoncer ce vendredi une nouvelle date de mobilisation », ajoute le quotidien. Le Figaro, de son côté, estime que « la mobilisation a été moins forte qu'attendu par le ministère de l'Intérieur qui avait déployé 80 000 policiers et gendarmes sur tout le territoire ». Le Monde, lui, a rencontré des « manifestants entre colère et désillusion ». À l'étranger, la journée de mobilisation en France ne fait pas les gros titres, mais en Allemagne, die Welt a retenu que « les manifestants avaient envahi la cour du ministère de l'Économie » et « qu'ils voulaient faire pression sur le premier ministre Sébastien Lecornu ». Ère de censure À la une également, la suspension de l'émission de Jimmy Kimmel, aux États-Unis. Le sujet intéresse la presse américaine, mais aussi la presse européenne. L'animateur de fin de soirée, a été sanctionné pour avoir tenu des propos ironiques sur la réaction de Donald Trump, après l'assassinat de l'influenceur et militant d'extrême droite Charlie Kirk, la semaine dernière. L'émission de Jimmy Kimmel a été suspendue par la chaîne qui la diffusait : ABC, « dont la maison mère est Disney » rappelle le Wall Street Journal, qui fait part de son inquiétude : « les propriétaires des médias sont confrontés à une dynamique politique et commerciale complexe sous l'administration Trump », explique le quotidien américain, qui prend pour exemple « la somme de 15 millions de dollars qu' ABC a accepté de payer l'année dernière, pour régler un procès en diffamation intenté par Trump contre la chaîne ». De son côté, le Washington Post titre sans ambiguïté : « La suspension de Jimmy Kimmel fait craindre une nouvelle ère de censure ». À Bruxelles, le Soir voit dans l'éviction de Jimmy Kimmel, « un nouvel exemple de la pression exercée par Donald Trump sur les voix critiques ». Enfin, à Madrid, El País estime que la décision de suspendre Jimmy Kimmel, s'ajoute à une « politique visant à faire taire les critiques de la presse, cibler les journalistes, et persécuter les organisations de gauche. » Faire appel à l'armée Donald Trump, qui par ailleurs, était reçu hier à Londres, en grande pompe, ce qui ne l'a pas empêché de critiquer sévèrement la politique des Britanniques en matière d'immigration. Et comme souvent, Donald Trump n'a pas été avare de conseils, suggérant au Premier ministre Keir Starmer de « faire appel à l'armée pour contrôler ses frontières ». Et même si la situation des États-Unis et celle du Royaume-Uni n'ont pas grand-chose à voir, le président américain n'a pas hésité à les comparer, rapporte le Guardian, Donald Trump « estimant que leur situation était très proche » : « des gens arrivent, et j'ai dit au Premier ministre que j'arrêterais ça, peu importe si on doit faire appel à l'armée ». « L'immigration détruit les pays de l'intérieur », a même ajouté Donald Trump. Après son départ, ajoute le Times, Trump aurait déclaré aux journalistes à bord d'Air Force One, « qu'il avait demandé à ce que Sadiq Khan, le maire de Londres, ne soit invité, à aucun évènement lors de sa visite d'État au Royaume-Uni ». Parce que c'est, selon lui, « l'un des plus mauvais maires du monde » et que « la criminalité est très élevée à Londres ». Le Times rappelle toutefois que le président américain et le maire de la capitale britannique « se sont à plusieurs reprises opposés publiquement, et cela, dès le premier mandat de Donald Trump ».

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Pourquoi les USA et le Venezuela se déchirent

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Sep 18, 2025 10:15


PODCASTChaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

Revue de presse internationale
À la Une: dans l'enfer des prisons chinoises

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 3:45


C'est un témoignage glaçant que publie Libération à Paris mardi 16 septembre : celui de Rémi, 48 ans, qui a passé deux ans et quatre mois dans les prisons chinoises. « Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour trafic de drogue à l'issue d'un simulacre de procès, ce commerçant qui vivait et travaillait en Chine depuis 2006 a finalement été acquitté avant d'être sommé de quitter le pays, dépouillé de tous ses biens. » Et « la première fois que Rémi débarque à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, en mars 2022, relate le journal, le médecin des urgences constate ses multiples traumatismes corporels et psychologiques. (…) Son corps tout entier porte encore les stigmates de nombreuses blessures non soignées » : fractures diverses, au poignet, à la mâchoire, douleurs articulaires et lombaires, troubles digestifs et ophtalmologiques. Et surtout un très lourd stress post-traumatique. « Il est temps de reconnaître que la Chine est une dictature » « Ce récit inédit dans l'enfer des geôles chinoises offre une plongée glaçante au cœur du système carcéral de la deuxième puissance économique mondiale », pointe Libération. Un témoignage d'autant plus accablant qu'il met aussi gravement en cause les autorités diplomatiques françaises, pourtant tenues à la protection de leurs ressortissants. « Or, relève le journal, si Rémi a bien reçu plusieurs visites consulaires au cours de sa détention, il n'a jamais bénéficié du moindre soutien juridique ou matériel. "J'ai été torturé par la Chine et abandonné par la France, résume-t-il. Aujourd'hui, je veux que les gens sachent tout ce que j'ai vécu". » Commentaire de Libération : « la Chine est devenue un pays dangereux pour les étrangers. On sait depuis un moment que le régime de Xi vire de plus en plus autoritaire. (…) On sait désormais que toute personne présente sur le territoire chinois peut être l'objet de mauvais traitements et la population locale, elle, ne peut bénéficier d'aucune aide extérieure. (…) Il est temps de reconnaître que la Chine est une dictature (…) et de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger tous ceux qui peuvent l'être. » Poutine tout-puissant À la Une également, « les jeux de guerre de Vladimir Poutine » : c'est le titre de l'éditorial du Figaro. « À quoi joue Vladimir Poutine ? », s'interroge le journal. « Trop de drones “s'égarent“ ces temps-ci dans l'espace aérien polonais ou roumain pour que la Russie puisse se dissimuler derrière des “ accidents“ ou des “allégations infondées“. Il ne fait aucun doute que, ragaillardi par le traitement “tapis rouge“ reçu de Donald Trump à Anchorage, puis de Xi Jinping à Tianjin et Pékin, le chef du Kremlin a décidé de tester l'Otan. (…) Pour l'instant, les incursions russes ont apporté deux enseignements précieux au Kremlin, relève Le Figaro. Le premier confirme le désengagement américain à bas bruit : Trump se montre de plus en plus enclin à regarder ailleurs, trouvant une excuse à chaque nouvelle provocation de Moscou. Le second tient à la vulnérabilité des Européens face à un usage massif de drones, produits à la chaîne par l'économie de guerre russe. » Sanctions ? Justement, côté américain, « il est temps que le Congrès agisse en faveur de l'Ukraine », s'exclame le Wall Street Journal. « Le projet de loi sur les sanctions contre la Russie est en suspens depuis des mois, soi-disant pour permettre à Donald Trump de mener sa politique internationale personnelle. Le président de la Chambre des représentants Mike Johnson et le chef du Parti républicain John Thune se sont inclinés par loyauté partisane. Mais le Congrès est doté de prérogatives et de responsabilités propres pour protéger les intérêts du pays et la sécurité nationale. S'il continue à refuser le vote des sanctions contre Moscou, il se rendra complice du sort qui attend l'Ukraine. » Action militaire ? Et pour en revenir à l'Europe, il ne faut pas faire l'autruche : « l'Europe est en guerre ! », selon ce qu'affirme Garry Kasparov dans une tribune publiée par Die Welt en Allemagne. Pour l'ancien champion du monde d'échecs, « aucun observateur raisonnable de la géopolitique ne peut nier que l'Europe est actuellement en guerre contre le régime de Poutine. Mais les dirigeants européens, déplore-t-il, n'ont jusqu'à présent pas réussi à mobiliser la volonté politique nécessaire pour s'exprimer et déclarer ouvertement cette réalité. » Et Gary Kasparov d'appeler à une action militaire européenne : « tous les futurs pourparlers de paix dépendent d'une démonstration de force immédiate, affirme-t-il. Il est temps d'affronter les adversaires du monde libre sur le champ de bataille. La seule issue acceptable à la guerre menée par Poutine et à la lutte contre la tyrannie dont elle fait partie est une victoire totale. »

Revue de presse internationale
À la Une: la progression de l'extrême droite en Allemagne

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 4:18


« Jusqu'où l'AfD ira-t-elle en Allemagne de l'Ouest ? », s'interroge Die Welt  à Berlin. En effet, le parti d'extrême droite a réalisé une percée hier lors du premier tour des municipales en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le Land le plus peuplé d'Allemagne (22 % de la population du pays). L'AfD a triplé son score par rapport aux élections municipales de 2020, passant de 5 % à environ 15 % des voix. « Un énorme succès », s'est immédiatement félicitée la coprésidente de l'AfD, Alice Weidel. « De fait, constate Die Welt, la progression de l'AfD est spectaculaire, même si la CDU, l'Union chrétienne-démocrate, demeure le premier parti du Land, où elle s'est tenue en tête avec environ 34 % des voix, un résultat très proche de celui de 2020.(…) Avec environ 15 % donc, l'AfD est désormais le troisième parti, derrière le SPD avec 22 % (en baisse de 2,2 points), mais devant les Verts pour la première fois, qui n'ont obtenu que 13 % (en baisse de 6 points et demi) ».  Alors, « pour éviter que l'AfD n'amplifie sa percée lors du second tour des élections dans deux semaines, la CDU et le SPD ont décidé de s'allier, pointe encore le quotidien allemand : lorsque l'un de leurs candidats se présentera contre un candidat de l'AfD, ils uniront leurs voix ». Objectif : gouverner… Cette progression de l'AfD est scrutée à la loupe dans la presse européenne… «  L'extrême droite confirme son enracinement à l'ouest de l'Allemagne  », constate Le Soir à Bruxelles. « Les élections communales de Rhénanie-du-Nord-Westphalie étaient le premier grand test électoral pour le nouveau chancelier, Friedrich Merz, depuis son élection en mai. Tandis que l'AfD triple son score par rapport à 2020, la CDU ne progresse pas, malgré le durcissement de sa politique migratoire. (…) L'AfD démontre que sa politique de dédiabolisation, façon RN français, fonctionne. Les dirigeants du parti visent une participation au prochain gouvernement fédéral en 2029, voire à la chancellerie ». En effet, renchérit le Guardian à Londres, « ce vote indique que l'AfD est en bonne voie pour réitérer les gains importants réalisés dans les Länder de l'Est, anciennement communistes, où elle a le mieux su exploiter le mécontentement des électeurs. Son objectif est d'entrer au gouvernement fédéral dans les prochaines années. Elle est actuellement le principal parti d'opposition au Parlement ». Manif nationaliste à Londres : coup de semonce pour les partis traditionnels… Le Guardian qui commente également la grande manifestation nationaliste qui a eu lieu samedi à Londres… Plus de 110 000 personnes qui ont manifesté contre l'immigration, à l'appel de Tommy Robinson, figure de l'extrême droite.  « La leçon est claire, affirme le Guardian : les mouvements populistes réussissent non seulement grâce à ce qu'ils offrent, mais aussi grâce à ce que leurs adversaires ne parviennent pas à leur offrir. Les États-Unis semblent désormais prisonniers d'un écosystème médiatique et politique qui profite de la division et de la haine. Rien de bon n'attend la Grande-Bretagne qui s'engage sur cette voie de la colère et du désespoir – un terrain fertile pour l'exploitation politique par des politiciens sans scrupules. Les élus doivent combler les divisions, et non les élargir ». Pour le Times, « l'écrasante majorité de la foule agitant drapeaux et croix n'étaient pas là, samedi, pour en découdre. Mais pour défendre une cause : stopper l'immigration, défendre la liberté d'expression, raviver le christianisme. C'est une trinité convaincante pour un pays en colère et désemparé ». Et attention, prévient le quotidien conservateur britannique : « ce qui a rassemblé les manifestants, c'est leur aversion pour les politiciens qui font des promesses qu'ils ne respectent jamais et qui réclament ensuite plus d'impôts pour compenser leurs échecs. Pourtant, rien n'indique que les dirigeants du Parti travailliste ou du Parti conservateur, dont les sondages totalisent désormais moins de 40 % des intentions de vote, soient conscients du danger qu'ils courent ». Objectif du RN en France : Matignon puis l'Élysée… Enfin, en France, militants et dirigeants du Rassemblement national étaient réunis à Bordeaux ce week-end. « Au RN, les regards rivés vers des élections législatives anticipées », constate La Croix à Paris. La Croix qui relève que les deux dirigeants du parti d'extrême droite « Marine Le Pen et Jordan Bardella n'ont eu de cesser de réclamer une dissolution assortie de législatives anticipées, convaincus que Matignon est à leur portée ». « Marine Le Pen n'a voulu laisser aucun doute sur ses intentions, ni ses ambitions, relève pour sa part Le Figaro, malgré son procès en appel qui doit commencer le 13 janvier prochain : « ce que nous commençons dès demain à Matignon, a-t-elle dit, nous l'amplifierons après-demain à l'Élysée ».

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Israël frappe le Qatar, le monde réagit

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Sep 13, 2025 8:33


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Cultures monde
Retours de terrain : Dans le Donbass, les destructions et l'occupation russe

Cultures monde

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 19:38


durée : 00:19:38 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - En Ukraine, les Russes occupent la quasi-totalité du Donbass, à l'exception de 25% de l'oblast de Donetsk. Entre russification des territoires occupés et harcèlement aux drones dans les zones encore contrôlées par les Ukrainiens, les habitants de la région vivent dans la peur et sous la contrainte. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Clara Marchaud Journaliste correspondante en Ukraine, travaille notamment pour Le Figaro, L'Express et Mediapart

Cultures monde
Retour d'Ukraine // 80e session de l'Assemblée générale : l'ONU hors-jeu ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 58:24


durée : 00:58:24 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque vendredi, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Clara Marchaud qui rentre d'Ukraine, puis table-ronde sur les difficultés de l'ONU, à l'occasion de la 80e Assemblée générale de l'organisation. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Clara Marchaud Journaliste correspondante en Ukraine, travaille notamment pour Le Figaro, L'Express et Mediapart ; Chloé Maurel Historienne, spécialiste de l'ONU, chercheuse associée à la Sorbonne (UMR SIRICE); Alain Le Roy Ambassadeur de France et ancien Secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des opérations de maintien de la paix.

Kiffe ta race
Musulman•es de France : le soupçon permanent ?

Kiffe ta race

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 46:09


#126 Musulman•es de France : le soupçon permanent ? En mai 2025, le rapport "Frères musulmans et islamisme politique en France" fait couler beaucoup d'encre. Présenté comme la preuve d'une inquiétante gangrène mais aussi critiqué pour son manque de rigueur, il semble comme tant de commentateurs, analyser les pratiques les plus anodines de l'islam comme des signaux de proximité avec des mouvements extrémistes.Parallèlement toute personnalité publique ouvertement musulmane et critique de l'islamophobie encourt le risque d'être accusée de proximité d'un islam dit « politique » dont on a du mal à dessiner les contours. C'est un régime de suspicion qui semble assimiler une frange de plus en plus large des musulman•es à un mouvement global qui menacerait les civilisations européennes. Qu'est ce qui constitue donc ce « problème musulman » ?Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent Hamza Esmili, socio-anthropologue du religieux et chercheur à l'Université libre de Bruxelles (Belgique), auteur du livre « La cité des musulmans, une piété indésirable » paru aux éditions Amsterdam.Références citées dans l'épisode :«Djihad judiciaire»: l'inquiétante stratégie d'intimidation des islamistes - Le Figaro- février 2024Audition de Hakim El Karoui par la commission des lois du Sénat mars 2021https://www.youtube.com/watch?v=FJzGYMKm-8A Huffington Post, octobre 2019https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/a-bas-le-voile-le-discours-choc-de-bruno-retailleau-lors-du-meeting-pour-la-republique-contre-lislamisme-78466039.html Bruneau Retailleau sur Quotidien, mars 2025Émission produite par Rokhaya Diallo et Grace Ly. kiffetarace@kiffetarace.comSon & réalisation : Monsieur Yao pour L'Appart StudioGraphisme : Gwenn GLMDirection artistique : @argotmagazineHabillage sonore : Baptiste MayorazKiffe ta race est disponible gratuitement sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Amazon Music… Rejoignez nos communautés #Kiffetarace sur Youtube, Instagram, X, Facebook en vous abonnant à nos comptes. Donnez-nous de la force en semant le maximum d'étoiles et de commentaires sur les plateformes d'écoute et la Toile. Likez, partagez, nous sommes à l'écoute. Parlez de nous à vos proches, vos collègues et même vos ennemis ! Le bouche-à-oreille et la solidarité sont nos meilleures armes.Kiffe ta race saute à pieds joints dans les questions raciales en France depuis 2018. Nous tendons notre micro à des penseur.ses, chercheur.ses, artistes, activistes pour mettre l'antiracisme sur le devant de la scène. “Kiffer sa race” est une expression des années 90-2000 qui signifie “passer un bon moment”, nous l'employons ici avec malice et conscience du double sens :) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: premier test historique pour l'Otan

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 4:00


« Nous y sommes, s'exclame Le Figaro à Paris. L'Otan vit son premier grand test historique de l'après-guerre froide, face à Moscou. Depuis des mois, les chancelleries occidentales envoyaient des signaux d'alarme concernant l'épreuve de vérité à laquelle la Russie pourrait soumettre l'Alliance, alors que Poutine est lancé dans une escalade guerrière (…). Plusieurs services de renseignements européens, notamment britanniques, baltes et allemands, ne cessaient d'alerter sur le risque d'une attaque russe visant à "nous tester". La plupart des experts redoutaient plutôt un coup de force dans les pays Baltes, ex-républiques soviétiques à la géographie vulnérable et fragilisées par la présence de minorités russes. Mais c'est (donc) vers la Pologne, constate Le Figaro, pilier oriental clé de l'Alliance qui joue depuis 2022 un rôle central dans l'aide à l'Ukraine, que dix-neuf drones russes ont été tirés dans la nuit de mardi à mercredi ». Provocation… Et pour nombre d'analystes, il ne s'agit certainement pas d'une erreur de tir, comme l'affirme Moscou… « La salve comptait (donc) dix-neuf drones et avait au moins trois points de départ distincts, dont deux situés en Biélorussie, précise une source militaire hexagonale citée par Le Monde. Il peut toujours y avoir des erreurs de programmation au moment d'entrer des coordonnées GPS, surtout lors d'un lancement d'une grosse salve. Le brouillage peut aussi entraîner un changement de trajectoire, mais avec les centrales inertielles embarquées, ce type d'appareils peut se recaler automatiquement. Donc dans le cas présent, les probabilités d'erreurs sont faibles ». « Il ne s'agit pas d'une simple violation de l'espace aérien polonais, s'exclame pour sa part Die Welt à Berlin ; c'est au mieux une provocation russe massive. Au pire, une attaque contre un pays de l'Otan. La Russie est en train de tester jusqu'où elle peut aller avec les Européens. Si les décideurs moscovites vont de plus en plus loin, c'est parce qu'ils ont déjà pu tester les limites de ce que les Européens ont pu tolérer par le passé, pratiquement sans réagir : sabotages, espionnage, campagnes de désinformation, menaces de guerre, brouillage GPS. La liste est longue ». Que faire ? « Les Européens, répond Die Welt, doivent enfin se doter d'une boîte à outils contre les ennemis extérieurs et ne pas hésiter à l'utiliser. Sinon, on peut s'attendre à ce que la Russie poursuive l'escalade ». Consultations… « Seule une attitude unie face à la violation de l'espace aérien polonais peut dissuader Moscou d'étendre son agression », renchérit El Pais à Madrid. Mais on n'en est pas là… Les responsables des pays-membres de l'Otan vont se consulter… Et hier, souligne Le Soir à Bruxelles, « le président ukrainien Zelensky, qui s'est entretenu au téléphone avec Donald Tusk, le Premier ministre britannique Keir Starmer, leur homologue italienne Giorgia Meloni et le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, a regretté le "manque d'action" des dirigeants occidentaux (…). » En attendant, ces intrusions de drones en Pologne « sont un avertissement effrayant pour nous tous », s'alarme La Repubblica à Rome. « Ignorer la gravité de cette attaque, que les chaînes de télévision grotesques de Moscou imputent aux Ukrainiens, serait une erreur dangereuse et peut-être irréparable. (…) Et il faut mesurer, souligne le quotidien italien, l'angoisse des Polonais et des Baltes. En 1939, le monde les avait abandonnés face à Staline et Hitler : et maintenant ? » La violence politique encore et toujours aux États-Unis À la Une également, l'assassinat aux États-Unis de l'influenceur d'extrême-droite Charlie Kirk… Assassiné par balle alors qu'il tenait un meeting à l'Université de l'Utah. Le meurtrier court toujours. « La violence politique progresse à une fréquence inquiétante aux États-Unis », déplore le Washington Post. « Cet assassinat s'inscrit dans une terrible vague de violence politique aux États-Unis », pointe également le New York Times. « Nous, Américains, poursuit le journal, avons perdu une partie de notre grâce et de notre empathie ces dernières années. (…) Nous déshumanisons ceux qui ne pensent pas comme nous. (…) C'est le moment de baisser le ton et de réfléchir à notre culture politique ». Enfin, le Wall Street Journal souligne que « les auteurs de ces attaques présentent des degrés divers de troubles mentaux et de délires, mais, poursuit le journal, en raison notamment de la rhétorique de plus en plus violente du débat politique, notre société a progressivement démantelé les barrières sociales qui empêchaient autrefois ces esprits troublés de s'écarter des normes civilisées ».

Revue de presse internationale
À la Une: le mouvement de contestation «Bloquons tout»

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 4:03


Blocages et perturbations sont annoncés dans tous les secteurs ce mercredi en France : transports, écoles, entreprises. Et ce ne sont pas les syndicats ou les partis politiques qui ont lancé le mouvement, ce sont des milliers et des milliers d'anonymes en colère qui se sont fédérés sur les réseaux sociaux au cours des dernières semaines. Et « c'est la grande incertitude, s'exclame Le Parisien. Sur les réseaux sociaux, les appels à manifester et bloquer massivement la France résonnent de plus en plus fort. Les premiers sympathisants du mouvement “Bloquons tout“ ont incontestablement fait des émules, grâce également aux propositions budgétaires impopulaires du gouvernement de François Bayrou. Pour autant, si la grogne sociale existe, impossible de mesurer précisément quelle sera l'ampleur des actions menées ce mercredi. » « Niveau inégalités le plus élevé depuis 30 ans » Le Monde nous explique les raisons de cette colère : c'est le ras-le-bol de « la France ric-rac », des « fins de mois difficiles » ; « nombreux sont ceux à dénoncer le budget de l'ex-Premier ministre François Bayrou, qui demandait beaucoup à ceux qui ont peu, prônant une austérité douloureuse. Nombreux sont ceux à décrier les salaires qui ne bougent pas, les budgets de plus en plus difficiles à tenir, les arbitrages impossibles au moment de remplir les chariots de courses, si éloignés des préoccupations du gouvernement. » Si l'on regarde les chiffres, poursuit Le Monde, « la baisse du chômage, aujourd'hui stabilisé à 7,5 % environ de la population active, n'a pas empêché une hausse du taux de pauvreté et du surendettement. La faute notamment à une précarisation croissante de l'emploi. (…) Au contraire des revenus salariaux, les revenus financiers, eux, ont augmenté de 7 % en moyenne, poussés par la hausse des taux d'intérêt. Et cela a profité aux ménages les plus aisés, ceux qui possèdent un patrimoine financier. » Résultat, constate le journal : « le niveau d'inégalités atteint en France est ainsi le plus élevé depuis trente ans. » Lecornu Premier ministre : « la droite comblée, la gauche exaspérée » C'est dans ce contexte tendu que le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu prend ses fonctions aujourd'hui. L'ex-ministre de la Défense est un très proche d'Emmanuel Macron. « On ne change pas une équipe qui perd », soupire Libération. « La droite comblée, la gauche exaspérée. (…) L'arrivée de Sébastien Lecornu à Matignon révèle qu'Emmanuel Macron manque décidément d'oxygène, s'exclame le quotidien de gauche. Face à la crise, il se recroqueville dans un espace politique qui, chaque jour, ressemble de plus en plus à une cabine téléphonique. Il a pourtant besoin d'espace. De se redonner des marges de manœuvre. Mais non. En nommant Sébastien Lecornu, le chef de l'État confirme qu'il lui est impossible de retirer l'énorme œillère qui l'empêche de regarder vers sa gauche. Peu importe ce qui se passe autour de lui. » Ligne claire ? À contrario, Le Figaro acquiesce. « À la veille d'une journée vampirisée par l'extrême gauche, la France a un premier ministre qui vient de la droite. Ministre depuis huit ans, il est, pour le grand public, neuf, intact. (…) Bien qu'à la tête d'une minorité de gouvernement, Sébastien Lecornu doit se faire le porte-voix de la majorité oubliée, invisible, abandonnée. Pression fiscale et normative désespérante, dépenses délirantes, immigration incontrôlée, insécurité galopante. Les inquiétudes qui réunissent plus de deux Français sur trois sont connues, affirme encore le quotidien de droite. (…) C'est cette ligne claire qu'il faut dessiner. (…) Le succès n'est pas garanti, mais l'autre choix, celui de la tambouille, mènerait à l'échec et au déshonneur. » L'extrême-droite en embuscade En tout cas, sur le plan politique, économique et social, la France va mal et pourrait bien finir par se jeter dans les bras de l'extrême-droite. Un vrai danger pour l'avenir de l'Europe et de ses valeurs, s'exclame La Repubblica à Rome : « nous sommes dangereusement proches du point de non-retour, affirme le quotidien italien. En Allemagne, les néonazis pro-Poutine de l'AfD, soutenus par Trump, aspirent à devenir le premier parti. En Grande-Bretagne, la droite anti-européenne de Farage nourrit les mêmes ambitions. En Italie, l'extrême droite est déjà au pouvoir. (…) Le seul espoir qui nous reste, estime La Repubblica, est que les électeurs et les responsables politiques français comprennent que le jeu dont ils sont les arbitres, au nom de 450 millions d'Européens, ne se résume pas à la suppression d'un ou deux jours de vacances ou au recul d'un an de l'âge de la retraite, mais à la survie même de l'Occident et de ses valeurs. »

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Macron nomme un Premier ministre, le mouvement « Bloquons Tout » débute demain

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 14:27


Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

Presa internaţională
Președintele SUA amenință Rusia cu noi sancțiuni. Va funcționa, de această dată?

Presa internaţională

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 3:24


Președintele american Donald Trump a declarat din nou că este pregătit să treacă la o nouă fază de sancționare a Rusiei, după cele mai intense bombardamente ale Moscovei de la începutul războiului. Însă Moscova pare să-și extindă pretențiile teritoriale, observă comentatorii. După cum relatează Le Figaro, președintele SUA a amenințat că va viza țările care cumpără hidrocarburi din Rusia, pentru a submina finanțarea efortului de război al Moscovei. El a aplicat deja suprataxe vamale semnificative Indiei. BBC informează că ”Grupul OPEC+ al țărilor producătoare de petrol, care include și Rusia, a convenit din nou să crească producția, ceea ce va pune presiune în direcția scăderii prețurilor”. Secretarul Trezoreriei SUA, Scott Bessent, a declarat pentru emisiunea Meet the Press de la NBC că SUA solicită mai mult sprijin din partea UE pentru a impune tarife secundare țărilor care cumpără petrol rusesc. Bessent a spus că, dacă statele UE ar crește sancțiunile și tarifele secundare asupra țărilor care cumpără petrol rusesc, „economia rusă va fi într-un colaps total, iar acest lucru îl va aduce pe președintele Putin la masa negocierilor”. După cum relatează Deutsche Welle, Trump a declarat că intenționează să discute din nou cu Putin „foarte curând”, „în următoarele zile”. El a spus că „este nemulțumit de întreaga situație”. În același timp, și-a exprimat încrederea în posibilele soluții de pace spunând că „Vom rezolva asta”. Între timp, Rusia a anunțat retragerea sa din Convenția Europeană împotriva Torturii. Putin a înaintat Parlamentului un proiect de lege în acest sens, relatează agenția de știri de stat TASS. Statele părți la convenție se angajează să ia măsuri împotriva pedepselor sau tratamentelor inumane sau degradante. Ucraina acuză Rusia de torturarea prizonierilor de război. Rusia neagă acest lucru”. În acest context, Newsweek privește către situația de pe teren.   ”Rusia controlează acum aproximativ o cincime din teritoriul Ucrainei. Un acord de pace pentru a pune capăt războiului depinde de două aspecte cheie: împărțirea teritoriului și arhitectura viitoare a securității ucrainene, ambele pline de complexități juridice și politice”.   Iar The Conversation constată că ”Rusia a furnizat noi dovezi ale ambițiilor sale teritoriale în Ucraina”. Publicația amintește de harta observată pe fundal în timpul unui briefing susținut de șeful statului major general al Rusiei, Valeri Gherasimov, în august.   ”De partea rusă se află nu doar cele cinci regiuni ale Ucrainei revendicate public ci și provinciile Odesa și Mikolaiv. Aceste zone, care îmbrățișează coasta Mării Negre, au o importanță geostrategică considerabilă. Controlul acestui teritoriu ar oferi Rusiei un coridor terestru către Transnistria, o regiune separatistă din estul Moldovei, cu puternice simpatii pro-ruse. Rusia are în prezent aproximativ 1.500 de soldați staționați acolo, iar teritoriul a fost văzut de mult timp în vest ca o posibilă platformă pentru o invazie rusă a Moldovei.

Revue de presse internationale
À la Une: que va faire le président français Emmanuel Macron?

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 3:40


« Cette question est sur toutes les lèvres en France, s'exclame le New York Times, après que le gouvernement a perdu hier la confiance à l'Assemblée nationale, forçant le Premier ministre, François Bayrou, et son équipe, à démissionner. » Nommer bientôt un nouveau Premier ministre comme il l'a annoncé, mais qui ? Et avec quelle majorité à l'Assemblée ? Convoquer de nouvelles élections ? Emmanuel Macron l'a d'ores et déjà exclu. Une démission du président ? Niet, a aussi répondu l'intéressé. « Quoi qu'il en soit, soupire le New York Times, la route à venir s'annonce semée d'embûches. » Le nécessaire compromis Pour Le Temps à Genève, le président français n'a pas le choix : « dos au mur, Emmanuel Macron va devoir faire ce qu'il exige des autres. » À savoir : « renoncer à des points centraux de son programme pour faire avancer un compromis avec des forces opposées. Ce n'est qu'ensemble que ces partis centraux pourront sortir la France de son ornière. » En effet, renchérit Le Soir à Bruxelles, « s'entendre n'est plus une option. C'est un devoir. S'entendre, non pas forcément pour former un improbable gouvernement d'union nationale, mais s'entendre à tout le moins sur l'indispensable : l'adoption d'un budget pour faire tourner le pays en 2026. La France a décidément un problème avec le compromis. Il ne s'agit pas de couper une poire au milieu. Mais de sortir de ses dogmes pour faire du chemin vers les autres. » Pour Le Figaro à Paris, la balance doit pencher à droite. « Emmanuel Macron doit affronter un mélange de déception, d'impatience, d'exaspération qui prend des proportions préoccupantes. Il ne peut plus se permettre de procrastiner, ni de rejouer la même partie en dérivant un peu plus à gauche. Tout - l'opinion, les marchés, son intérêt - l'oblige à trancher dans le vif. Nomination éclair sur sa droite, s'exclame Le Figaro, pour repousser de quelques mois le coup de tonnerre d'une nouvelle dissolution : c'est la prévision la moins défavorable. » Un « homme de passerelles » En tout cas, affirme La Croix, « quelle que soit la personnalité retenue, il lui faudra trouver une méthode nouvelle. Peut-on imaginer un gouvernement de coalition qui irait d'une partie de la droite à la gauche ? » Pas sûr, répond le journal. « Une perspective d'autant plus incertaine que l'extrême droite et l'extrême gauche attendent des actes beaucoup plus radicaux. » Démission, dissolution avec le risque de l'arrivée de l'extrême-droite au pouvoir ? « Emmanuel Macron doit trouver le bon candidat pour éviter un tel scénario, estime La Croix. Un homme de passerelles comme Xavier Bertrand ou l'ex-socialiste Éric Lombard, à Bercy dans le gouvernement sortant, ou bien un technicien comme Jean Castex. Mais, prévient le journal, si un nouveau Premier ministre sitôt nommé était rejeté, pour la troisième fois en un an, l'impasse politique pourrait déboucher sur une crise de régime. » Justement, rebondit le Washington Post, « il est de plus en plus difficile de savoir si la Ve République pourra perdurer sans réformes majeures ». Du beurre et des armes Le Washington Post qui élargit le débat en affirmant que cette impasse politique en France est aussi une « mauvaise nouvelle pour l'Ukraine ». En effet, pointe le quotidien américain, dans les conditions actuelles, « atteindre pour l'Europe l'autonomie stratégique (en matière de défense), comme le souhaite Emmanuel Macron, ne sera pas facile. (…) La France consacre 2,1 % de son PIB à la défense, et Macron s'est engagé à doubler ce montant pour atteindre 75 milliards de dollars d'ici 2027. Mais le déficit budgétaire national atteint déjà environ 6 % du PIB et la dette publique s'élève à 114 % du PIB. » Bref, conclut le Washington Post, « on ne voit pas bien comment le président français pourrait offrir à ses concitoyens à la fois du beurre et des armes sans creuser encore le déficit ».

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À la Une: la France dans le brouillard

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Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 4:06


« Le gouvernement français est au bord du gouffre », s'exclame le Guardian à Londres. « Le Premier ministre, François Bayrou, a peut-être pensé qu'il était pertinent de convoquer un vote de confiance parlementaire envers son gouvernement minoritaire, avant une journée de protestation nationale prévue après-demain et le début d'une saison budgétaire parlementaire chargée. (…) Mais en fait, François Bayrou semble avoir choisi le hara-kiri politique, affirme le quotidien britannique. Son éviction quasi certaine par un Parlement sans majorité, ce lundi, risque de transformer une impasse politique latente en une crise de régime fulgurante. » Et attention, prévient le Guardian, « une crise politique prolongée ne fera qu'accroître le soutien de l'opinion à la droite nationaliste et anti-immigrés et discréditer davantage les partis traditionnels. Face aux résonances toxiques des réseaux sociaux et à la montée d'une extrême droite à l'américaine qui fustige la criminalité, l'immigration et l'islam, Marine Le Pen et son jeune protégé Jordan Bardella semblent de plus en plus proches de la conquête du pouvoir. » Le danger à droite… ou à gauche ? En effet, renchérit Le Monde à Paris, « de la colère qui sourd dans le pays, le Rassemblement national en apparaît aujourd'hui comme le principal bénéficiaire. Ni les ennuis judiciaires de Marine Le Pen, ni la juvénilité de Jordan Bardella, ni les virages à 180 degrés du parti qui oscille entre radicalité et quête de respectabilité, ni sa versatilité et son amateurisme sur les questions budgétaires n'entament la dynamique. Le moteur est ailleurs : il suffit à ses dirigeants d'exploiter les faiblesses et les renoncements de ceux qui prétendaient le combattre pour prospérer. » À contrario, pour Le Figaro, le danger est à gauche… Qui pour succéder à Bayrou ? « Un Premier ministre socialiste, ce serait plonger le pays dans un nouveau cauchemar, estime le quotidien de droite. D'autant plus que les Insoumis rôderaient alentour. La France est payée pour le savoir depuis François Mitterrand et la retraite à 60 ans, Lionel Jospin et les 35 heures, François Hollande et la "chasse aux riches". Elle ne s'est jamais vraiment remise de toutes ces politiques dépensières et inconséquentes. Un Premier ministre socialiste, ce ne serait certainement pas une façon de rebondir dans la crise que traverse notre pays. Ce serait plutôt l'assurance d'un enlisement, d'un effondrement garanti. » Rome regarde du haut de ses 20 ans de dépenses La Repubblica à Rome revient sur l'aspect économique. Comment la France en est-elle arrivée là ? « Nous, Italiens, avons une certaine expérience, ironise le journal. Nous avons vécu pendant des décennies avec des gouvernements instables et une dette publique dépassant 100 % du PIB, et nous sommes malheureusement habitués à dépenser des dizaines de milliards par an en intérêts sur cette dette. Mais pour la France, une dette de 115 % avec un coût d'intérêt annuel de plus de 60 milliards d'euros, c'est la découverte d'un nouveau monde. Un monde qui s'est construit au cours des 15 à 20 dernières années, sachant qu'il n'y a pas si longtemps, la dette publique française équivalait à celle de l'Allemagne : toutes deux atteignaient un peu moins de 60 % du PIB. » Quel a été le point de bascule ? : Réponse de La Repubblica : « les dépenses publiques, 57 % du PIB de la France, sont les plus élevées des économies avancées du monde et ont évidemment contribué à la hausse de la dette. Et cette hausse a été constante, inexorable, jamais stoppée par les excédents budgétaires primaires des vingt dernières années, alimentée par la longue période de taux d'intérêt proches de zéro, et accélérée par le Covid et les mesures ultérieures visant à protéger les consommateurs des pics d'inflation. La conjoncture politique a ensuite fait le reste, freinant l'élan réformateur de Macron et rendant difficile tout changement de cap. » Macron, premier responsable ? En tout cas, conclut Libération à Paris, « la France va s'enfoncer un peu plus ce lundi dans un épais brouillard. Et cela n'a rien de réjouissant. Les plus fragiles sont les premières victimes d'un pays à l'arrêt. Ils le seront davantage si la crise politique mute en crise de régime. Ce jour, tous les regards seront tournés vers François Bayrou. Normal, et à la fois injuste. Le premier responsable de la situation s'appelle Emmanuel Macron. Sa dissolution fut une faute. Son départ, en plus de rajouter de la crise à la crise, créerait un dangereux précédent. Le Président n'a pas toutes les clés en main pour dessiner les mois qui nous séparent de la prochaine présidentielle. Mais il en détient une, pointe Libération : répondre au sentiment profond d'injustice qui plombe le pays. »

Le Nouvel Esprit Public
Après le 8 septembre, la valse des pantins ? / La Chine et les divisions occidentales

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 67:42


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 septembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LA VALSE DES PANTINS : COMPORTEMENT DU PERSONNEL POLITIQUE À LA VEILLE DU 8 SEPTEMBREAprès sa présentation mi-juillet, le Premier ministre a de nouveau défendu, le 25 août, son plan de rigueur de 44 milliards d'euros pour le budget 2026, et annoncé qu'il « engagera(it) la responsabilité de son gouvernement[…] pour une clarification » lundi 8 septembre, avec un vote de confiance à l'Assemblée nationale convoquée en session extraordinaire. La France insoumise, le Parti communiste, les Ecologistes, le Rassemblement national et les Ciottistes ont annoncé leur volonté de faire tomber l'actuel gouvernement. Le Parti socialiste ne compte pas non plus voter la confiance. Depuis 1958, ce sont 41 Premiers ministres qui ont sollicité la confiance de l'Assemblée nationale, et qui ont obtenu à chaque fois la majorité absolue des suffrages exprimés.Si François Bayrou veut croire possible ce vote de confiance, le décompte des forces hostiles ne va guère dans son sens : en additionnant les voix du Rassemblement national (RN) et de ses alliés (138), de la gauche (192) et du groupe Libertés, indépendants et outre-mer (LIOT, 23), il existe une majorité de suffrages largement suffisante pour faire chuter le gouvernement. Un tel échec poussera-t-il Emmanuel Macron à demander, lui aussi, une « clarification », en opérant un retour aux urnes avec une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, quatorze mois après la précédente ? C'est ce que réclame le Rassemblement national, tandis que LFI se prononce pour la destitution du président lequel appelle les siens à se mettre d'accord avec les socialistes et n'apparaît donc pas prêt ni à dissoudre ni à se démettre. On voit d'ailleurs que les candidats à la succession de François Bayrou ne manquent pas. L'échec de son Premier ministre placera Emmanuel Macron en première ligne, désormais dépourvu de paratonnerre. Les appels à sa démission pourraient se multiplier, en particulier lors du mouvement de blocage du 10 septembre.François Bayrou, qui veut éviter l'instabilité, risque-t-il de l'aggraver ? Cette hypothèse est partagée par 63 % des Français, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. Selon le baromètre de la confiance politique 2025 du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) publié en février dernier, 74 % des Français ne font pas confiance à la politique (+ 4 points par rapport à 2024).COMMENT LA CHINE TIRE PARTI DE L'INSTABILITÉ MONDIALE ET DES DIVISIONS OCCIDENTALESLe 25ème sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a réuni à l'invitation du président chinois plus de 20 chefs d'État et de gouvernement. Parmi eux : le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi (pour sa première visite en Chine en sept ans), le Turc Recep Tayyip Erdogan, leprésident iranien, les Premiers ministres du Pakistan, de la Malaisie, du Cambodge et du Vietnam, ainsi que les dirigeants de toute l'Asie centrale. Soit les représentants de la moitié de la population terrestre et un quart de la richesse mondiale. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est aussi rendu à Pékin. Dans son discours d'ouverture, Xi a appelé les États membres à s'opposer à la mentalité de guerre froide, à l'hégémonisme, à la confrontation entre blocs et aux manœuvres d'intimidation, sans citer pour autant les États-Unis. Il a une nouvelle fois poussé en avant son « autre » modèle, censé refléter les nouveaux équilibres internationaux. Xi Jinping entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte mondial instable, alors que les Occidentaux sont divisés. Les promesses militaires mal tenues faites à l'Ukraine par l'Union européenne ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l'axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. Les divisions entre les États-Unis de Trump et les pays européens, dont les valeurs et les visions de la politique s'éloignent, fournissent un nouveau levier à la Chine et à ses amis.Pour le trio Inde-Chine-Russie, les enjeux sont aussi économiques. En raison de la guerre commerciale menée par Trump et des sanctions occidentales visant la Russie, les trois pays ambitionnent de s'affranchir de l'Occident en approfondissant leurs échanges. L'Inde le fait déjà en continuant d'importer massivement du pétrole russe qu'elle paie en roupies et non en dollars. Donald Trump a imposé 50 % de droits de douane sur les produits indiens.La Chine s'affiche comme une puissance stable et raisonnable, garante d'un nouvel ordre mondial plus favorable aux émergents que celui construit par les Occidentaux il y a 80 ans, après la Seconde Guerre mondiale. Son « coup » diplomatique s'est prolongé le 3 septembre à Pékin avec une grande parade militaire à laquelle a assisté le chef suprême nord-coréen, Kim Jong-un. Parmi ceux que la Chine veut présenter au monde comme ses alliés stratégiques en faveur d'un ordre du monde alternatif sous son égide, se trouvaient également deux États de l'Union européenne et deux États de l'Otan : la Slovaquie, et la Hongrie. Deux pays qui blâment l'Occident pour le déclenchement et la poursuite de la guerre en Ukraine, critiquent les sanctions européennes contre la Russie et réclament la normalisation des relations avec Moscou.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: le seul espoir de Jana, fillette de 8 ans souffrant de malnutrition sévère à Gaza

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 4:00


C'est le Guardian à Londres, qui nous raconte son histoire et qui nous montre la dernière photo de Jana, petite fille de Gaza, souffrant de malnutrition sévère et d'acidose, une affection qui serait due à la malnutrition. « Sur les photos récentes, explique le Guardian, Jana Ayyad est recroquevillée en boule, le visage couvert de ses mains. Parfois cette fillette émaciée de 8 ans sanglote, réclamant son père, bloqué hors de Gaza depuis le début de la guerre, il y a 23 mois. Jana risque de mourir, poursuit le quotidien britannique. Son seul espoir est une évacuation médicale de Gaza pour pouvoir être soignée à l'étranger. » La mère de Jana, qui a perdu il y a deux mois son autre fille, témoigne : « Le médecin m'a dit sans détour : « Votre fille est dans un état critique. Vous pouvez la perdre à tout moment ». » Seulement voilà, « Israël contrôle les entrées et les sorties de Gaza ». « Les cas les plus critiques sont orientés vers l'étranger, poursuit le Guardian, mais les médecins et les autorités médicales affirment que la plupart des demandes sont retardées indéfiniment. » La mère de l'enfant, elle, supplie et interroge : « Pourquoi le cas de Jana est-il si compliqué ? Pourquoi personne au monde ne peut la faire sortir de Gaza ? » Retour à la case départ À la Une également, des dizaines de Russes victimes de la politique d'expulsions menée par Donald Trump. « Plusieurs dizaines de dissidents russes ont été expulsés des États-Unis et renvoyés de force en Russie », annonce le Times, qui a pu interroger « Vadim et Yuliya, un jeune couple qui pensait être enfin en sécurité, loin du régime répressif du président Vladimir Poutine. Mais qui aujourd'hui s'interroge (..) ils vivent dans la peur qu'on vienne frapper à leur porte, à Brooklyn. » Les autorités russes leur reprochent « d'avoir documenté la réalité de la guerre en Ukraine, sur une chaîne Telegram pacifiste ». Toutefois, ce n'est pas le FSB qui pourrait venir frapper à leur porte, mais bien les agents de l'immigration américains. C'est d'ailleurs ce qui est arrivé à des dizaines d'autres russes (dont des déserteurs), qui ont été expulsés des États-Unis, le 27 août dernier, « moins de deux semaines après le sommet entre le président Trump et Poutine, en Alaska », précise le Times. Un sommet qui a fortement déçu Vadim, le jeune dissident. « J'espérais en partie que [Vladimir] Poutine serait arrêté à son arrivée en Alaska, car c'est un criminel de guerre, dit-il, et pourtant Trump l'a accueilli comme un ami. » Les socialistes s'y voient déjà Enfin, en France, la classe politique est sur le pont, avant le vote de confiance, prévu la semaine prochaine à l'Assemblée nationale. « Face au spectre de la gauche à Matignon, la droite en ébullition », titre le Figaro, qui a interrogé le Numéro 2 des Républicains (LR) François-Xavier Bellamy, selon lequel « un gouvernement PS serait immédiatement censuré par sa famille politique ». « Alors que le vote de confiance, lundi, devrait précipiter la chute de François Bayrou », estime encore le quotidien français, « les socialistes s'y voient déjà, espérant placer leur premier secrétaire, Olivier Faure, à Matignon ». Situation qui fait grincer des dents le Figaro. « Reconnaissons-le, nous dit le quotidien conservateur, il fallait une bonne dose d'imagination, il y a quelques jours encore, pour envisager la nomination d'un socialiste à Matignon. Dans une France résolument de droite, au bord du gouffre, réclamant rigueur et autorité, c'est peu dire qu'Olivier Faure et ses amis ne présentent pas le meilleur profil pour succéder à François Bayrou ». Plus cruel encore, le journal compare le Parti socialiste à une grenouille : « Profitant de la confusion générale, la grenouille socialiste, se prenant soudainement pour un bœuf, se prépare à gouverner ». Le Figaro ne cache pas son agacement : « Envoyer un socialiste à Matignon serait le pire signe qui soit ».

C dans l'air
Budget : les taux s'envolent, la gauche se prépare - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 65:32


C dans l'air du 3 septembre 2025 - Macron: et maintenant, cap à gauche ?À six jours du vote de confiance au Parlement, qui semble perdu d'avance pour François Bayrou – les oppositions promettant toujours sa chute –, un dernier Conseil des ministres s'est probablement tenu ce mercredi midi, alors que la suite se prépare au sein des formations politiques et à l'Élysée.Comme l'a révélé Le Figaro, le chef de l'État a reçu mardi, pour déjeuner, les chefs des quatre principaux partis du bloc central : Gabriel Attal pour Renaissance, François Bayrou pour le MoDem, Édouard Philippe pour Horizons et Bruno Retailleau pour Les Républicains (LR), afin d'évoquer l'après-8 septembre. Objectif : s'assurer de la mobilisation des troupes lors du vote de lundi prochain et les enjoindre à travailler avec le Parti socialiste (PS).Et en coulisses, plusieurs noms circulent : Éric Lombard, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin, Catherine Vautrin, Bernard Cazeneuve…Si les rumeurs sur le nom de son éventuel successeur courent déjà, François Bayrou continue ce mercredi ses consultations avec les partis politiques et sa tournée des médias, dans l'espoir de retourner la situation en sa faveur. Se disant « réaliste » mais refusant d'être « défaitiste », il a de nouveau appelé les députés à le maintenir à Matignon, mettant en garde contre « l'instabilité » : « Si vous êtes représentant du peuple, comme c'est la vocation d'un député (…) alors vous devez vous demander où est l'intérêt national. Est-ce que, oui ou non, cette situation dans le monde (…) est grave et urgente ? Ma réponse : elle est grave et urgente », a-t-il assuré.Sur les marchés, les experts évoquent une nervosité croissante des investisseurs face à la dette française, depuis que le chef du gouvernement a annoncé qu'il demanderait un vote de confiance sur le budget. Hier, le taux des obligations assimilables du Trésor (OAT) à 30 ans a ainsi bondi de sept points de base, atteignant 4,5 %. Il s'agit de son plus haut niveau depuis 2009, sous les effets de la grande crise financière.Alors, qui à Matignon ? Croissance, déficit, taux… quelles conséquences en cas de chute du gouvernement Bayrou ? Et quel budget pour réduire la dette ?Nos journalistes ont rencontré Jean-Louis Borloo. L'ancien ministre, président-fondateur de l'UDI et ancien maire de Valenciennes, plaide pour un grand plan de réorganisation de l'État, avec, à la clé selon lui, 150 milliards d'euros d'économies.LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique et conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - Dominique SEUX - Éditorialiste aux Echos et à France Inter- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges - Soazig QUEMENER - rédactrice en chef à la Tribune Dimanche

C dans l'air
Xi Jinping, Poutine, Modi : ils font trembler l'Occident - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 65:01


C dans l'air du 2 septembre 2025 - Xi Jinping, Poutine, Modi : ils font trembler l'Occident Ce sont des images qui en disent long sur l'évolution du monde. Vladimir Poutine, Xi Jinping et Narendra Modi se tenant par la main, tout sourire. Le sommet de Tianjin, près de Pékin, organisé par le président chinois, vient de s'achever, avec sur la photo officielle 26 chefs d'État ou de gouvernement. Parmi eux, les dirigeants russe, biélorusse, indien, iranien, turc, et une vingtaine de leaders eurasiatiques représentant presque la moitié de la population mondiale. Des dirigeants qui ne sont pas d'accord sur tout, mais qui entendent se tenir à distance de l'Occident, et en premier lieu de l'Amérique de Donald Trump.Un front du refus mis en scène avec un objectif : montrer, à l'heure des droits de douane américains et des tensions géostratégiques, qu'un autre modèle international est possible, avec la Chine en son centre.Un peu plus de deux semaines après avoir été reçu en grande pompe par Donald Trump en Alaska, Vladimir Poutine est présent en Chine. Il aura des discussions avec son hôte et grand allié chinois ce mardi à Pékin, après avoir parlé du conflit en Ukraine lundi à Tianjin avec son homologue turc, et du dossier nucléaire avec son homologue iranien. Une rencontre était également à l'agenda ce jour-là avec le Premier ministre indien. Car Narendra Modi, qui est loin d'être le meilleur ami du président chinois, était aussi présent. Il s'agissait en effet de la première visite en Chine du nationaliste hindou depuis 2018.Les deux dirigeants étaient en froid depuis l'affrontement, en 2020, de leurs soldats sur les hauteurs du Ladakh, une région himalayenne contestée, qui avait fait 20 morts du côté indien et un nombre indéterminé du côté chinois. Mais les tarifs douaniers de 50 % récemment imposés aux marchandises indiennes par le président américain ont semble-t-il convaincu le Premier ministre indien de faire baisser la tension avec Xi Jinping.Un dirigeant chinois qui a d'ailleurs débuté son discours inaugural par une charge à peine voilée contre les États-Unis, évoquant la nécessité de s'opposer à la "mentalité de guerre froide et de confrontation de blocs, ainsi qu'aux actes d'intimidation". Au-delà du discours politique, le défilé militaire qui aura lieu mercredi sur la place Tian'anmen, en présence du leader nord-coréen, s'annonce comme une nouvelle démonstration de force. La Chine, dont la flotte dépasse aujourd'hui en nombre celle des États-Unis, entend apparaître comme un rival crédible.Alors, pourquoi cette rencontre entre les dirigeants russe, chinois et indien est-elle si importante ? La politique de Donald Trump est-elle en train de renforcer la Chine ?LES EXPERTS :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs - Valérie NIQUET - Spécialiste de l'Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique, auteure de L'Indo-Pacifique, nouveau centre du monde - Agatha KRATZ - Economiste, Spécialiste des relations Chine-Union Européenne et Chine- États Unis- Alain BAUER (en duplex des États-Unis) -Professeur de criminologie au CNAM responsable du Pole Sécurité Défense Renseignement

C dans l'air
Xi Jinping, Poutine, Modi : ils font trembler l'Occident - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 7:21


C dans l'air du 2 septembre 2025 - Xi Jinping, Poutine, Modi : ils font trembler l'Occident LES EXPERTS :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs - Valérie NIQUET - Spécialiste de l'Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique, auteure de L'Indo-Pacifique, nouveau centre du monde - Agatha KRATZ - Economiste, Spécialiste des relations Chine-Union Européenne et Chine- États Unis- Alain BAUER (en duplex des États-Unis) -Professeur de criminologie au CNAM responsable du Pole Sécurité Défense Renseignement

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Vous êtes peut-être en dépression comme 1 jeune sur 4, explications

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 11:11


Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

Presa internaţională
Umilită de Trump, India se apropie de China

Presa internaţională

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 3:31


Sudul global strânge rândurile, pe măsură ce Statele Unite sub Donald Trump se îndepărtează de Europa. La reuniunea Organizației de Cooperare de la Shanghai (SCO) de la Tianjin, gazda Xi Jinping a cerut o mai mare unitate între membri și a anunțat un program cuprinzător de creditare. Printre participanți s-au numărat președintele rus Vladimir Putin. Presa internațională analizează situația. ”Beijingul se profilează ca un al doilea centru de putere globală”, observă ziarul italian Corriere della Sera, citat de Eurotopics, „Prezența lui Modi, Putin și a altora, precum președintele turc Erdoğan și președintele iranian Masoud Pezeshkian, i-a oferit lui Xi Jinping oportunitatea de a-și relansa ideea unei alternative la ordinea mondială occidentală. ... La cina de gală, președintele chinez a subliniat convergența intereselor dintre țările «Sudului global»,.” Însă contururile alianței sunt încă neclare, notează ziarul german Handelsblat, observând slăbiciunile grupului: „Diferențele dintre India și China, neîncrederea republicilor din Asia Centrală față de Kremlin, conflictul dintre Pakistan și India: Occidentul poate folosi toate acestea pentru a menține deschise liniile de falie din cadrul alianței. SCO este încă mai degrabă un mozaic fragil decât un bloc monolitic.” Iar Financial Times consideră că prezența lui Vladimir Putin „subminează imaginea pe care Beijingul dorește să o proiecteze ca mare campion al stabilității și multilateralismului”. ”Umilită de Donald Trump, India își relansează relațiile cu China”, titrează Le Monde. ”Încolțit de sancțiuni vamale americane luate brusc – penalități de 50% pentru produsele indiene, tarife motivate, potrivit președintelui Donald Trump, de importurile de petrol rusesc – prim-ministrul indian Narendra Modi a decis să se apropie de Beijing, rivalul și dușmanul său”. ”În mijlocul unui conflict comercial cu Washingtonul, strângerea de mână este încărcată de simbolism”, consideră Le Figaro.   Dar ”deși tensiunile dintre cele două puteri nucleare s-au relaxat (...), punctele de dispută rămân. În 2020, cele două armate s-au ciocnit în apropierea regiunii indiene Ladakh, lăsând cel puțin 24 de morți pe câmpul de luptă. Iar anul trecut, India a înregistrat un deficit comercial de 99 de miliarde de dolari cu China”   mai scrie ziarul francez. A fost „un summit prezentat pe scară largă ca o oportunitate unică pentru China de a-și etala aura geopolitică”, comentează ziarul japonez Nikkei Asia, preluat de Courrier International. Liderul de la Beijing a pledat pentru „o lume multipolară bazată pe egalitate și ordine”. „India este piatra de temelie a strategiei americane de a împiedica China să domine Asia” notează The Wall Street Journal. ”Cu toate acestea, relațiile cu India au devenit ”execrabile de la decizia republicanului de a impune tarife punitive de 50% din cauza achizițiilor masive de petrol din Rusia (...). Washingtonul nu dă nici cel mai mic semn de dorință de a-și schimba poziția și niciun prim-ministru al Indiei, cea mai mare democrație din lume, nu își poate permite să ignore opinia publică”. A fost un eveniment conceput, așa cum explică Foreign Policy, „atât pentru Statele Unite, Japonia, Taiwan și alte țări de la granițele maritime ale Chinei, cât și pentru spectatorii chinezi”, dar și ca o modalitate prin care Xi Jinping (...) a face mai mult loc Chinei”.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
(Les Actus Pop) Google a dévoilé ses futurs nouveaux produits… HugoDécrypte

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 4:10


Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSGOOGLE : Les numériques, Ouest-France, Frandroid, BFMTV TechALEXANDRA ROSENFELD ACCUSE JEAN IMBERT DE VIOLENCES : Le Parisien, Huffpost, ElleAUDITION PROCHAINE KICK ARCOM : BFMTV, Le Figaro, Midi LibreTAPISSERIE DE BAYEUX PÉTITION : France Info, 20minutesRECORD GIMS : Le Figaro, Charts in FranceNOUVELLE CHANSON STROMAE : Huffpost, France InfoÉcriture : Morgan ProtIncarnation : Ben Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
(Les Actus Pop) Tout ce que Trump a déjà fait pour imposer sa vision des États-Unis et de la culture … HugoDécrypte

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 5:47


Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSTRUMP MUSÉES : Nouvel Obs, Le Monde, Le ParisienKICK : Le Huffpost, Le ParisienEUROVISION : Ouest-France, France infoGAMESCOM : Ouest-France, Les EchosSLAM : 20 Minutes, PureMédiasFIDJI SIMO : Le Huffpost, Le FigaroÉcriture : Julie BaheuxIncarnation : Julie Baheux Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Comment Israël accélère la colonisation de la Palestine ?

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 10:31


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Les actus du jour - Hugo Décrypte
(Les Actus Pop) Des robots de Meta avaient des conversations sensuelles et romantiques avec des enfants ? … HugoDécrypte

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 5:59


Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSENQUÊTE META AI : Reuters, France Info, Wall Street Journal, Fast Company, Meta (règles d'utilisation), BFMTV TechPROCHAIN FILM “SEIGNEUR DES ANNEAUX” : Deadline, BFMTVSUSPECTE PLAIDE COUPABLE MORT DE MATTHEW PERRY : Huffpost, Le FigaroANNULATION DOECHII ROCK EN SEINE : Rock en Seine, BBCSUITE “SUPERMAN” : Huffpost, Le Figaro, ColliderBANDE ANNONCE “UN SIMPLE ACCIDENT” : Premiere, Ecran LargeÉcriture : Morgan ProtIncarnation : Morgan Prot Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Gael Sliman - Mouvement "Bloquons tout": Le retour des gilets jaunes?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 12:46


C dans l'air l'invité du 18 août 2025 avec Gael Sliman, président et cofondateur de l'institut de sondages Odoxa.Le mouvement citoyen "bloquons tout", qui prend essor sur les réseaux sociaux, réunit des personnes d'horizons divers, qui appellent à "tout bloquer" en France le 10 septembre en se cristallisant autour des coupes budgétaires voulues par François Bayrou. Une initiative qui prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux. Hier, dans la Tribune dimanche, le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a publié une tribune appelant à soutenir ce blocage. Ce matin, le coordinateur du mouvement, Manuel Bompard, a appelé à participer au blocage pour "empêcher le plan Bayrou de s'appliquer". "Je ne crois pas du tout que les revendications qui émergent de ce mouvement soient positionnées à l'extrême droite. On a dit la même chose au moment des mobilisations des gilets jaunes et le mouvement des gilets jaunes s'est traduit par des revendications pour plus de démocratie, pour plus de justice fiscale, pour plus de justice sociale", a-t-il déclaré.Gaël Sliman, président et cofondateur de l'institut de sondages Odoxa, décryptera avec nous le mouvement "Bloquons tout", et en analysera les ressorts. Un appel à la mobilisation dès la rentrée, qui intervient alors que les mesures budgétaires annoncées en juillet par François Bayrou sont particulièrement impopulaires. Ainsi, 73% des Français sont opposés à la suppression de deux jours fériés, et 74% aux économies dans le secteur de la santé, selon un sondage Odoxa pour Le Figaro.L'exécutif s'attend donc à une rentrée sociale particulièrement mouvementée, avec également le risque d'une censure contre le gouvernement.

La table des bons vivants - Laurent Mariotte
BEST OF - [INTEGRALE DU 17/08/2025] Antonin Carême, le pâtissier visionnaire - Laurent Mariotte reçoit Michèle Barnier

La table des bons vivants - Laurent Mariotte

Play Episode Listen Later Aug 17, 2025 55:38


Le grand retour des sandwichs ! Ils n'avaient jamais vraiment disparu, mais ils reviennent en force : les sandwichs font un véritable carton. Phénomène culinaire ou simple sursaut de consommation rapide ? Un peu des deux. Une chose est sûre : la pause déjeuner a changé de visage, et le sandwich en est devenu l'icône. Désormais, il ne s'agit plus seulement de pain et de jambon emballés à la va-vite. Le sandwich version 2025 est soigné, réfléchi, inspiré. Il raconte une histoire, celle du retour à une cuisine de rue gourmande, pratique et bien faite. Le Figaro ne s'y est pas trompé en consacrant un classement complet aux 100 meilleurs sandwichs du moment. Partout, les adresses se multiplient : food trucks, boulangeries créatives, petits comptoirs cachés ou même restaurants traditionnels… Tous surfent sur la vague. Même les cafés et bistrots s'y mettent, revisitant les classiques à leur sauce. Un exemple ? Le sandwich rillettes-cornichon servi en terrasse, aussi simple qu'efficace, et désormais revendiqué comme une vraie proposition culinaire. En 2025, le sandwich n'est plus un pis-aller. C'est un choix. Un art de vivre. Et surtout, une promesse de plaisir entre deux tranches de pain. Et si on variait les plaisirs ? Le sandwich a beau revenir sur le devant de la scène, il n'est pas question de se contenter d'un sempiternel jambon-beurre. C'est tout l'art de bien vivre, en version compacte. Alors, pour nourrir l'inspiration, voici quelques pistes à savourer. Commençons par un clin d'œil historique. Le sandwich nous vient d'Angleterre, et plus précisément du Comte John Montagu, quatrième du nom. La légende raconte qu'il aurait demandé à ce qu'on lui serve un morceau de viande coincé entre deux tranches de pain pendant une partie de cartes, afin de ne pas se salir les mains — ni interrompre le jeu. Il était comte… des îles Sandwich (dans le Pacifique), ce qui aurait donné son nom à cette invention qui allait faire le tour du monde. Aujourd'hui, cette idée toute simple est devenue un terrain de jeu pour les chefs comme les amateurs. Sonia Ezgulian, grande prêtresse de la cuisine intuitive, propose des créations pleines de goût et de fraîcheur : un pan bagnat revisité avec aubergines grillées, salade de tomates, olives, oignons, œuf poché et une touche d'estragon. Une ode à l'été, à manger avec les doigts. Envie d'un clin d'œil british ? Testez un sandwich œufs durs, mayo et cresson, une recette typique des tea rooms anglais, simple, délicate et savoureuse. Ce samedi, la table des bons vivants rend hommage à l'un des plus grands chefs et pâtissier de l'histoire de notre gastronomie : Marie-Antoine Carême dit Antonin Carême. A l'occasion de la sortie de la série Carême sur Apple TV + le mercredi 30 avril, Laurent Mariotte et toute sa bande retracent l'héritage de ce gastronome du XIXème siècle, à commencer par les recettes que nous lui devons : le diplomate, le croquembouche ou pièce montée et bien sûr le vol au vent, même si ce dernier fait encore l'objet de débat quant à sa paternité, les uns l'attribuant bien à Antonin Carême pour la finesse de la pâte feuilletée quand d'autres historiens signalent qu'il existait déjà avant lui une recette nommée vol en vent, une pâte haute en forme de losange et garnie de fromage.  Au-delà de ses recettes qui ont traversé les deux siècles qui nous séparent du pâtissier, Antonin Carême a surtout oeuvré pour une cuisine plus digeste en allégeant les sauce alors très riche sous la mode de l'Ancien Régime, mais aussi pour respecter les produits de saison en cherchant à la cuisiner le mieux possible. Ainsi, il a toujours envisagé la cuisson rapide des légumes frais de printemps dans un bouillon plutôt que de les ajouter à des longs mijotés de viande et de perdre leur saveur. Antonin Carême est surtout connu pour son rôle de gastro-diplomate : il rentre au service de Talleyrand, ministre des affaires extérieures sous Napoléon alors premier consul. Son travail consiste à préparer et servir les repas diplomatiques, c'est-à-dire de faire rayonner la cuisine française auprès des représentants des pays étrangers mais aussi de créer le cadre le plus propice à l'échange entre les diplomates, quitte à ce que la cuisine puisse parfois faire pencher la balance lors de la signature de traité. Afin de donner à avoir toute la splendeur de la pâtisserie française par exemple, Antonin Carême dessine et conçoit plusieurs pièces montées de son invention, tour à tour en forme de temple grec ou de pyramide, visant toujours l'effet monumental dans ses créations sucrées : “Les Beaux-Arts sont au nombre de cinq, à savoir : la peinture, la sculpture, la poésie, la musique et l'architecture, laquelle a pour branche principale la pâtisserie” a-t-il écrit dans son Art de la cuisine française au XIXème siècle. Un sens du spectacle qui n'a pas échappé à Martin Bourboulon, réalisateur de la série Carême, ainsi qu'à Jérôme Raffaelli, pâtissier qui a été créateur et consultant culinaire, en charge de toutes les scènes de cuisine et des recettes filmés dans la série : “Il fallait qu'on serve le scénario de la série tout en restant fidèle à l'esprit de Carême, se souvient le pâtissier aujourd'hui installé à Marseille dans sa boutique Oh Faon !, c'est pour cette raison qu'on a réalisé une statue de Vénus en taille réelle conçue entièrement de crème glacée pour un dîner libertin présent dans l'histoire. La cuisine pour Antonin Carême c'était du spectacle.” Le plat du jour est signé Georgiana Viou, cheffe étoilée du restaurant Rouge à Nîmes au sein de l'Hôtel Margaret Chouleur. Il s'agit d'une polenta servie avec des œufs brouillés, des légumes de saison et une sauce cacahuètes. Une recette du Bénin que lui faisait sa mère. Pour la dernière partie de l'émission, Laurent Mariotte, comme chaque semaine, passe l'invité sur le grill des Bons vivants. Cette semaine, c'est la comédienne Michèle Bernier qui est autour de la table. Quel est le goût de votre enfance ? Quels sont les ingrédients que vous avez toujours dans votre frigo ? Ce sont quelques-unes des questions qui sont posées. Elle nous raconte son goût pour les nems que son père lui préparait et les crêpes de sa mère. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

7 milliards de voisins
Bruits de couloirs : le bureau, l'autre lieu des commérages

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 48:30


À la machine à café ou entre deux portes, les ragots et autres commérages ont aussi leur place au bureau. Ils seraient même très appréciés. Selon un sondage Ifop en France datant de 2023, les potins liés à la vie de l'entreprise sont le sujet préféré de 69 % des salariés et 75 % des managers. Mieux vaut donc faire attention aux oreilles qui trainent. Les réorganisations, les déménagements des bureaux, les embauches... peuvent faire l'objet de bruits de couloirs. Les potins quand ils concernent certains employés peuvent néanmoins avoir des conséquences désastreuses sur les relations entre collègues. Comment faire la part des choses entre le besoin de communication et les rumeurs ? Faut-il éviter de se confier à ses collègues ?  Cette émission est une rediffusion du 21 juin 2024. Avec : Quentin Perinel, journaliste et chroniqueur au journal Le Figaro et auteur de 60 ​​​​​​​nuances de collègues (Les presses de la cité, 2024) Aurélie Foucart, coach professionnel, experte en développement professionnel Et en fin d'émission, ​​​​​​​Portons la flamme, la chorégraphie qui voyage d'école en école pour les Jeux olympiques et plus de 800 000 vues sur YouTube. Quand elles ont lancé leur hymne olympique Portons la flamme, Peggy Rolland et Virginie Fraïoli ne s'attendaient pas à un tel succès. Ces deux artistes ont imaginé cette chanson et cette chorégraphie avec des enfants de leur ville, Colombes, une ville de la région parisienne qui va accueillir les épreuves de hockey sur gazon lors des JO qui démarreront fin juillet 2024 dans la capitale. La vidéo de leur choré s'est vite répandue jusqu'à Fosses notamment, une autre ville d'Île-de-France où on apprend cette danse en cours de sport au collège Stendhal. Un reportage de ​​​​​​​Charlie Dupiot. Programmation musicale :  ► Make Friends – Hiatus Kaiyote ► Joy (Life Goes On) – Ezra Collective

7 milliards de voisins
Bruits de couloirs : le bureau, l'autre lieu des commérages

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 48:30


À la machine à café ou entre deux portes, les ragots et autres commérages ont aussi leur place au bureau. Ils seraient même très appréciés. Selon un sondage Ifop en France datant de 2023, les potins liés à la vie de l'entreprise sont le sujet préféré de 69 % des salariés et 75 % des managers. Mieux vaut donc faire attention aux oreilles qui trainent. Les réorganisations, les déménagements des bureaux, les embauches... peuvent faire l'objet de bruits de couloirs. Les potins quand ils concernent certains employés peuvent néanmoins avoir des conséquences désastreuses sur les relations entre collègues. Comment faire la part des choses entre le besoin de communication et les rumeurs ? Faut-il éviter de se confier à ses collègues ?  Cette émission est une rediffusion du 21 juin 2024. Avec : Quentin Perinel, journaliste et chroniqueur au journal Le Figaro et auteur de 60 ​​​​​​​nuances de collègues (Les presses de la cité, 2024) Aurélie Foucart, coach professionnel, experte en développement professionnel Et en fin d'émission, ​​​​​​​Portons la flamme, la chorégraphie qui voyage d'école en école pour les Jeux olympiques et plus de 800 000 vues sur YouTube. Quand elles ont lancé leur hymne olympique Portons la flamme, Peggy Rolland et Virginie Fraïoli ne s'attendaient pas à un tel succès. Ces deux artistes ont imaginé cette chanson et cette chorégraphie avec des enfants de leur ville, Colombes, une ville de la région parisienne qui va accueillir les épreuves de hockey sur gazon lors des JO qui démarreront fin juillet 2024 dans la capitale. La vidéo de leur choré s'est vite répandue jusqu'à Fosses notamment, une autre ville d'Île-de-France où on apprend cette danse en cours de sport au collège Stendhal. Un reportage de ​​​​​​​Charlie Dupiot. Programmation musicale :  ► Make Friends – Hiatus Kaiyote ► Joy (Life Goes On) – Ezra Collective

Revue de presse Afrique
À la Une: France-Algérie, Emmanuel Macron serre la vis

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 4:10


« Longtemps précautionneux avec l'Algérie, Emmanuel Macron change de ton, constate Le Figaro à Paris. Dans une lettre qu'il a transmise hier au Premier ministre, (et qui a été publiée par Le Figaro), il charge le gouvernement de "prendre des décisions supplémentaires pour agir avec plus de fermeté et de détermination" ». « Parmi les mesures demandées au gouvernement, relève Le Monde, le chef de l'État appelle à suspendre "formellement" l'accord de 2013 avec Alger "concernant les exemptions de visa sur les passeports officiels et diplomatiques". (…) Pour justifier ce tour de vis, Emmanuel Macron mentionne en premier lieu les emprisonnements de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison ferme notamment pour "atteinte à l'unité nationale", et du journaliste français Christophe Gleizes, condamné à sept ans de prison en Algérie pour "apologie du terrorisme". Il fait également référence au "non-respect par l'Algérie de ses obligations" en matière migratoire, ainsi que "la cessation de la coopération des dix-huit consulats algériens présents sur notre sol avec les services de l'État" ». « Revers terrible » Commentaire du Figaro : c'est une « quasi-rupture diplomatique ». Et « pour un proche du sérail algérien, note le journal, cette lettre d'Emmanuel Macron sonne comme un "revers terrible" pour le président algérien. Depuis des mois, Abdelmadjid Tebboune s'évertue (en effet) à distinguer Emmanuel Macron de "la minorité extrémiste" française qu'il accuse de faire de l'Algérie "une obsession" ». Désormais, pointe Le Figaro, « cette lettre sera inévitablement lue comme un alignement d'Emmanuel Macron sur la ligne dure défendue par son ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et le chef de l'État algérien pourrait y voir un reniement personnel ». Macron : « tête à claques » Dans la presse algérienne, les réactions sont vives. « Emmanuel Macron opte pour l'escalade », s'exclame le site TSA. « Visas officiels et diplomatiques : la France prend une décision radicale face à l'Algérie », soupire Observ'Algérie. Pour Le Matin d'Algérie, on observe « un durcissement de ton de la part d'Emmanuel Macron qui va ainsi dans le sens de Bruno Retailleau, tenant d'une ligne dure vis-à-vis d'Alger ». Le site Algérie Patriotique hausse le ton et traite le président français de « tête à claques » : « quelle "approche de plus grande fermeté" reste-t-il à ce bluffeur, écrit le site algérien, pour forcer l'Algérie à ressembler à son docile protectorat marocain ? Aucune, affirme Algérie Patriotique, sinon l'esbroufe d'un président battu par sa femme, la vitupération des "experts" sur les putrides plateaux de télévision français et les aboiements de Bruno Retailleau, Eric Ciotti, Eric Zemmour et autre Arnaud Benedetti ». Cameroun : vers une alliance au sein de l'opposition ? À la Une également, le Cameroun, avec des manœuvres en coulisses en vue de la prochaine présidentielle… Manœuvres dévoilées par Jeune Afrique : « l'exclusion définitive de Maurice Kamto de la course à la présidentielle fait désormais de Bello Bouba Maïgari, qui brigue la magistrature suprême sous la bannière de l'UNDP, l'un des candidats de poids au sein de l'opposition. Ces dernières semaines, il a multiplié les rencontres avec les représentants de ses différentes composantes. Mais aussi, de manière plus surprenante, avec des émissaires de la présidence ». Ceux-ci auraient « tenté, croit savoir Jeune Afrique, de convaincre le candidat de l'UNDP de lisser son discours et de s'abstenir de propos trop virulents à l'égard du chef de l'État sortant, Paul Biya, candidat à un huitième mandat ». Le mois dernier, précise encore le site panafricain, Bello Bouba Maïgari aurait donc rencontré également plusieurs leaders de l'opposition, dont Maurice Kamto, « d'autant plus courtisé au sein de l'opposition depuis l'exclusion définitive de sa candidature à la présidentielle ». Objectif, pointe Jeune Afrique : conclure « un éventuel accord politique au sein de l'opposition, dans la perspective d'une alliance avant la convocation du corps électoral. (…) Bello Bouba Maïgari et Maurice Kamto, doivent se rencontrer à nouveau d'ici à demain vendredi. L'UNDP a annoncé qu'une conférence de presse "importante" se tiendrait ce jour-là ». Pour annoncer quoi ? une alliance de l'opposition avec un candidat unique ? Pour l'instant, on n'en est pas là…

The Daily Quiz Show
Geography | What is the capital city of New Zealand? (+ 7 more...)

The Daily Quiz Show

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 7:50


The Daily Quiz - Geography Today's Questions: Question 1: What is the capital city of New Zealand? Question 2: What is the largest island in the Indian Ocean? Question 3: In which country is the city of Plock? Question 4: What Mexican state is home to the city of Ciudad Juarez? Question 5: Which region of the world uses '.sk' at the end of its web addresses? Question 6: Bucharest is the capital city of which country? Question 7: What is the capital city of Latvia? Question 8: Where is Le Figaro published? This podcast is produced by Klassic Studios Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Las noticias de EL PAÍS
Lo mejor de ‘Hoy en EL PAÍS' | 80 años: ¿cómo seguiremos contando la Segunda Guerra Mundial?

Las noticias de EL PAÍS

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 24:13


Este episodio forma parte de una selección para el verano de EL PAÍS Audio. Este episodio se emitió el 8 de mayo de 2025. “Alemania se ha rendido. La victoria será proclamada hoy a las 15:00 en las capitales aliadas”. Ese fue el titular de portada del diario francés Le Figaro el 8 de mayo de 1945. Es el día que se considera como el fin de la Segunda Guerra Mundial en Europa, justo 9 días después del suicidio de Adolf Hitler. Lejos del continente, todavía continuaría unos meses, hasta después del ataque nuclear de Estados Unidos a Japón. Hoy, 6 de agosto, se cumplen 80 años de ese momento, y por eso recuperamos este episodio. Cada vez queda menos gente que pueda contar la Segunda Guerra Mundial en primera persona, quien era adulto entonces hoy tiene que haber llegado a ser centenario. Es el inevitable paso del tiempo: cuando ya no queden testimonios directos, la memoria pasará a ser historia. Ocurre de la misma manera con la Guerra Civil española. Las sociedades del siglo XXI tienen el reto de que el recuerdo del gran conflicto del siglo XX y de los horrores del nazismo perviva en las generaciones que ya no podrán escucharlo de sus padres o abuelos. Entre los países que se enfrentan a ese desafío, hay dos que han marcado dos modelos distintos de mirar atrás para no olvidar —y no repetir— durante estas ocho décadas: Francia y Alemania. CRÉDITOS Realiza: Belén Remacha Con información de: Marc Bassets y Guillermo Altares Presenta: Ana Fuentes Dirige: Silvia Cruz Lapeña Edición: Ana Ribera Diseño de sonido: Nicolás Tsabertidis Sintonía: Jorge Magaz Lecturas mencionadas: Beevor, La Segunda Guerra Mundial. (Editorial Pasado y Presente, 2025) Volker Ullrich, Ocho días de mayo. De la muerte de Hitler al final del Tercer Reich. (Taurus, 2023) Beevor. Berlín: La caída 1945. (Booket, 2005) Anónima, Una mujer en Berlín. Anotaciones de diario escritas entre el 20 de abril y el 22 de junio de 1945. (Anagrama, 2005) Kempowski, Winter 1945. (Taschenbuch, edición en alemán, 2004)

Les actus du jour - Hugo Décrypte
(Les Actus Pop) Chat GPT répond à 2,5 milliards de requêtes par jour… HugoDécrypte

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 5:49


Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSChat GPT : BFM Tech & Co, 01net, Numerama, VertOzzy Osbourne : BFMTV, RTLPokémon : Le Figaro, NumeramaSérie Vince Gilligan : Konbini, GameblogBooba x Benash : BFMTV, Générations Hip Hop Soul RadioJeu vidéo Hellraiser : Allo Ciné, NumeramaÉcriture : Lisa ImpératriceIncarnation : Blanche Vathonne Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
La ministre Rachida Dati au tribunal, Macron réagit, explications

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 13:36


Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

Le Feuilleton
"Mythologies" de Roland Barthes 10/10 : L'écrivain en vacances

Le Feuilleton

Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 19:14


durée : 00:19:14 - Lectures du soir - "Gide lisait du Bossuet en descendant le Congo, cette posture résume assez bien l'idéal de nos écrivains en vacances photographiés par Le Figaro. Joindre aux loisirs banals, le prestige d'une vocation que rien ne peut arrêter, ni dégrader."

C dans l'air
Budget 2026 : Bayrou déjà dans le dur - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 64:58


C dans l'air du 19 juillet 2025 - Budget 2026 : Bayrou déjà dans le durLe Premier ministre se donne "deux mois" pour mettre un point final à son plan de rigueur budgétaire présenté cette semaine, sur lequel les oppositions le menacent de censure. "Il y aura probablement toutes sortes de prises de parole pour préciser, affiner, répondre. On a deux mois devant nous pour que ce plan trouve son achèvement", a expliqué ce samedi le chef du gouvernement, sous le feu des critiques depuis qu'il a dévoilé son projet de budget 2026.Car si Emmanuel Macron estime que le budget présenté par François Bayrou a "la vertu du courage, de l'audace et de la lucidité", le Rassemblement national, La France insoumise, les écologistes et les socialistes demandent au Premier ministre de "revoir sa copie", sans quoi il sera censuré. Parmi les soutiens du gouvernement, les Républicains et Horizons en tête, entendent eux aussi faire bouger certains curseurs et peser sur les négociations à venir. Les syndicats, eux, entrent déjà en résistance. La CGT et Force ouvrière annoncent des mobilisations dès la rentrée, tandis que la CFDT juge certaines mesures " inacceptables".Dans un entretien accordé à nos journalistes, la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, réaffirme son soutien à la taxe Zucman, qui viserait à faire davantage contribuer les hauts revenus à l'effort national. Elle dénonce par ailleurs les propositions de François Bayrou, qualifiées de "profondément injustes et inéquitables".Parmi les mesures les plus controversées : l'instauration d'une "année blanche", la suppression de deux jours fériés, la transformation de l'abattement fiscal de 10 % sur les pensions de retraite en un abattement forfaitaire de 2 000 euros, ou encore la monétisation de la cinquième semaine de congés payés. Cette dernière, confirmée par la porte-parole du gouvernement, offrirait aux salariés la possibilité d'échanger une semaine de congé contre une rémunération supplémentaire — une idée qui passe mal auprès des syndicats.Ce plan de rigueur, censé réduire le déficit et contenir la dette, pourrait bien devenir un test politique majeur pour François Bayrou. D'autant que, selon un sondage Odoxa - Backbone Consulting pour Le Figaro, 87 % des Français estiment que ce budget nuira à leur pouvoir d'achat, et 78 % déclarent ne pas faire confiance au Premier ministre pour redresser les finances publiques.LES EXPERTS : - Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Info TV- Brice TEINTURIER - Directeur général d'IPSOS BVA- Christophe RAMAUX - Économiste maître de conférences à l'université Paris I- Anne de GUIGNÉ - Grand reporter économie - Le Figaro

C dans l'air
Face à Poutine: la France se réarme - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 65:48


C dans l'air du 14 juillet 2025 : Face à Poutine: la France se réarmePRÉSENTATION : Lorrain SÉNÉCHALDes avions, des blindés et des soldats en rangs serrés sur les Champs-Élysées : le défilé du 14-Juillet, qui a mis à l'honneur cette année des militaires prêts à partir en opération, avait des airs de démonstration de force. Avec en toile de fond, un climat géopolitique tendu, une Europe sous pression, et des discours qui sonnent comme des mises en garde. Emmanuel Macron, dans son allocution traditionnelle aux armées dimanche, n'a pas mâché ses mots. "Nous vivons un moment de bascule", a-t-il déclaré, évoquant un monde devenu "plus brutal". Selon lui, jamais la liberté n'a été aussi menacée depuis 1945. Et "jamais, à ce point, la paix sur notre continent n'a dépendu de nos décisions présentes".À la veille de la Fête nationale, le président a annoncé une augmentation inédite du budget de la Défense : 3,5 milliards d'euros supplémentaires en 2026, puis 3 milliards l'année suivante. L'effort financier vise à atteindre, d'ici 2027, un budget de près de 64 milliards d'euros, soit presque le double de celui d'il y a dix ans. Un tournant stratégique assumé dans un contexte où les certitudes d'hier s'effritent, y compris au sein des alliances occidentales. L'Europe est "mise en danger au moment où la guerre a été portée sur notre sol avec l'invasion de l'Ukraine, et que les États-Unis de Donald Trump ont ajouté une forme d'incertitude" quant à la pérennité de leur soutien, a ainsi affirmé Emmanuel Macron. "Face à un monde plus brutal, la Nation doit être plus forte", car "pour être libres dans ce monde, il faut être craints ; pour être craints, il faut être puissants", a insisté le président de la République. Quelques jours plus tôt, le général Thierry Burkhard, chef d'état-major des armées, avait brossé un sombre tableau des menaces, tant internes qu'externes, qui pèsent sur la France, et pointé "une nécessité de prise de conscience" : "La guerre en Europe est déjà là".Pendant ce temps, en Ukraine, les combats se poursuivent sans relâche. Moscou intensifie ses frappes, battant chaque semaine des records en nombre de missiles et de drones tirés. Face à cette escalade, Volodymyr Zelensky avait appelé ses alliés à envoyer « davantage que des signaux » pour stopper la Russie. Dimanche matin, Donald Trump annonçait finalement l'envoi de systèmes antiaériens Patriot, cruciaux pour la défense de Kiev. "Je suis déçu par la Russie. Je ferai une déclaration majeure lundi", lançait-il, sans en dire plus.Sur le terrain, l'armée ukrainienne tente de renforcer ses rangs. Nos journalistes ont suivi la formation des jeunes volontaires ukrainiens qui ont décidé de s'engager avant l'âge de la mobilisation obligatoire. Un programme pour les 18-24 ans lancé par l'armée ukrainienne pour tenter de pallier son manque récurrent de fantassins.De l'autre côté du front, la Russie continue de s'appuyer sur ses alliés, et notamment la Corée du Nord. Depuis la signature d'un pacte de défense mutuelle en octobre dernier, Pyongyang aurait fait parvenir à Moscou des millions d'obus, selon les services de renseignement sud-coréens. 13 000 soldats auraient également été envoyés sur le front pour aider l'armée russe à reconquérir la région de Koursk.LES EXPERTS : - Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- Élie TENENBAUM - Directeur du Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- Laura KAYALI - Journaliste Défense – POLITICO

C dans l'air
Face à Poutine: la France se réarme - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 5:57


C dans l'air du 14 juillet 2025 : Face à Poutine: la France se réarme - L'intégrale -PRÉSENTATION : Lorrain SÉNÉCHALLES EXPERTS : - Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- Élie TENENBAUM - Directeur du Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- Laura KAYALI - Journaliste Défense – POLITICO

Les actus du jour - Hugo Décrypte
(Les Actus Pop) Grok, l'IA d'Elon Musk sur X, dérape totalement, voici pourquoi… HugoDécrypte

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 6:33


Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSGrok : Euronews, Le Monde, Marianne, France 24Seb Mellia : Le Parisien, LibérationMonstres 4 : Ecran Large, Allo CinéLe diable s'habille en Prada 2 : BFMTV, Allo CinéSquid Game : Numerama, VarietyBarbie diabétique : Le Figaro, 20 MinutesÉcriture : Lisa ImpératriceIncarnation : Lisa Impératrice Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Les nouvelles déclarations sur le scandale Epstein qui font réagir

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 14:54


PODCASTChaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
(Les Actus Pop) Une nouvelle version de TikTok pourrait être déployée aux États-Unis… HugoDécrypte

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 4:54


Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSVersion américaine TikTok : 01net, BFM Tech & Co, L'Usine DigitaleEmilien : Le Parisien, La ProvenceBudget spectacle vivant : Le Figaro, FranceinfoSaison 2 Culte : Allo Ciné, ElleStéphane Bern : Le Huffpost, Le ParisienApple Music : BFMTV, VarietyÉcriture : Lisa ImpératriceIncarnation : Blanche Vathonne Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Musk lance son parti, Trump prépare sa vengeance - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 65:39


C dans l'air du 7 juillet 2025 : Musk lance son parti, Trump prépare sa vengeanceIl a mis ses menaces à exécution. Quelques semaines après sa rupture fracassante avec Donald Trump, Elon Musk lance son parti politique, officiellement baptisé, samedi 5 juin, le Parti de l'Amérique, censé bousculer le duopole républicain-démocrate. L'annonce a été faite sur X, son propre réseau social, au lendemain de la fête nationale américaine et dans un climat politique déjà tendu.Cette initiative intervient dans la foulée de l'adoption par le Congrès du Big Beautiful Bill — surnom donné par Donald Trump à sa vaste loi budgétaire. Un texte controversé, qui devrait alourdir la dette publique de plus de 3 400 milliards de dollars d'ici 2034, et qui a ravivé les tensions entre les deux milliardaires.Sans dévoiler les grandes lignes de son programme, le patron de Tesla et SpaceX a affirmé vouloir offrir une "alternative crédible" aux électeurs lassés des deux partis traditionnels. Une sortie critiquée par Donald Trump : "C'est ridicule", a-t-il lancé à des journalistes. "Un troisième parti ne fait qu'ajouter à la confusion. La troisième voie n'a jamais fonctionné". Une remarque teintée d'expérience, lui qui avait lui-même tenté de s'imposer en dehors des grands partis dans les années 1990.L'initiative d'Elon Musk pourrait toutefois rebattre les cartes à l'approche des élections de mi-mandat, en novembre 2026. Et ce alors que Donald Trump, en chute dans les sondages, fait face à une nouvelle tempête politique. Sa gestion des récentes inondations meurtrières au Texas suscite de vives critiques.Alors que l'État déplore plus de 80 morts, dont de nombreux enfants, des habitants ont dénoncé l'absence d'alertes suffisantes. La polémique rattrape l'administration Trump qui a imposé ces derniers mois des coupes budgétaires drastiques dans les services météorologiques, entraînant la suppression de centaines de postes. Sur place, les recherches se poursuivent, pour retrouver dizaines de personnes toujours portées disparues, notamment des enfants en camp d'été.Le président américain a annoncé avoir "signé une déclaration de catastrophe" et prévoit de se rendre sur place vendredi. Le gouverneur du Texas, de son côté, alerte sur de nouvelles précipitations attendues jusqu'à mardi, avec un risque accru d'inondations dans les zones déjà saturées.Quelles sont les ambitions politiques d'Elon Musk ? Peut-il être le trouble-fête des midterms de 2026 ? A-t-il un pouvoir de nuisance sur le président américain ? Jusqu'où ira leur bras de fer ? Donald Trump est-il fragilisé ?LES EXPERTS :- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique - MARJORIE PAILLON - Journaliste - spécialiste de la politique américaine - AMY GREENE - Enseignante-chercheure à Sciences Po Paris, spécialiste de la vie politique et de la politique étrangère des Etats-Unis, autrice de L' Amérique face à ses fractures

C dans l'air
Musk lance son parti, Trump prépare sa vengeance - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 6:01


C dans l'air du 7 juillet 2025 : Musk lance son parti, Trump prépare sa vengeanceIl a mis ses menaces à exécution. Quelques semaines après sa rupture fracassante avec Donald Trump, Elon Musk lance son parti politique, officiellement baptisé, samedi 5 juin, le Parti de l'Amérique, censé bousculer le duopole républicain-démocrate. L'annonce a été faite sur X, son propre réseau social, au lendemain de la fête nationale américaine et dans un climat politique déjà tendu.Cette initiative intervient dans la foulée de l'adoption par le Congrès du Big Beautiful Bill — surnom donné par Donald Trump à sa vaste loi budgétaire. Un texte controversé, qui devrait alourdir la dette publique de plus de 3 400 milliards de dollars d'ici 2034, et qui a ravivé les tensions entre les deux milliardaires.Sans dévoiler les grandes lignes de son programme, le patron de Tesla et SpaceX a affirmé vouloir offrir une "alternative crédible" aux électeurs lassés des deux partis traditionnels. Une sortie critiquée par Donald Trump : "C'est ridicule", a-t-il lancé à des journalistes. "Un troisième parti ne fait qu'ajouter à la confusion. La troisième voie n'a jamais fonctionné". Une remarque teintée d'expérience, lui qui avait lui-même tenté de s'imposer en dehors des grands partis dans les années 1990.L'initiative d'Elon Musk pourrait toutefois rebattre les cartes à l'approche des élections de mi-mandat, en novembre 2026. Et ce alors que Donald Trump, en chute dans les sondages, fait face à une nouvelle tempête politique. Sa gestion des récentes inondations meurtrières au Texas suscite de vives critiques.Alors que l'État déplore plus de 80 morts, dont de nombreux enfants, des habitants ont dénoncé l'absence d'alertes suffisantes. La polémique rattrape l'administration Trump qui a imposé ces derniers mois des coupes budgétaires drastiques dans les services météorologiques, entraînant la suppression de centaines de postes. Sur place, les recherches se poursuivent, pour retrouver dizaines de personnes toujours portées disparues, notamment des enfants en camp d'été.Le président américain a annoncé avoir "signé une déclaration de catastrophe" et prévoit de se rendre sur place vendredi. Le gouverneur du Texas, de son côté, alerte sur de nouvelles précipitations attendues jusqu'à mardi, avec un risque accru d'inondations dans les zones déjà saturées.Quelles sont les ambitions politiques d'Elon Musk ? Peut-il être le trouble-fête des midterms de 2026 ? A-t-il un pouvoir de nuisance sur le président américain ? Jusqu'où ira leur bras de fer ? Donald Trump est-il fragilisé ?LES EXPERTS :- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique - MARJORIE PAILLON - Journaliste - spécialiste de la politique américaine - AMY GREENE - Enseignante-chercheure à Sciences Po Paris, spécialiste de la vie politique et de la politique étrangère des Etats-Unis, autrice de L' Amérique face à ses fractures