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La guerre entre l'Iran et Israël embrase le Proche-Orient et entrave les efforts diplomatiques sur la situation en Palestine. La conférence prévue à l'ONU cette semaine pour aborder la reconnaissance de l'État de Palestine a été reportée. Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne se réunissent malgré tout mardi (17 juin 2025) pour réexaminer l'accord de commerce et de coopération avec Israël, sur fond de divergences de vues. Ce week-end, des centaines de milliers de personnes ont manifesté en soutien aux Palestiniens, en France, en Belgique, aux Pays-Bas ou encore en Espagne. Dossier spécial Israël / Palestine En Espagne, des liens historiques avec la cause palestinienne. Madrid avait reçu Yasser Arafat plusieurs années avant d'établir des relations diplomatiques avec Israël. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans le pays, Elise Gazengel était dans le cortège samedi à Barcelone. En Irlande, le souvenir de la colonisation. L'Irlande a elle aussi a reconnu l'État palestinien. Et le pays multiplie les gestes concrets : tout récemment et c'est une première, la prestigieuse université Trinity College a décidé de rompre ses liens avec Israël. Le conseil d'administration a voté la fin des partenariats avec les entreprises et les universités israéliennes. Un tournant qui illustre une fois de plus la position radicalement critique de l'Irlande vis-à-vis d'Israël. Clémence Pénard. En Europe centrale et orientale, l'héritage soviétique. La plupart des pays de la région ont, en effet, été contraints de reconnaître l'État palestinien sous la férule de Moscou. C'est le cas de la République tchèque. Elle est l'un des plus fidèles alliés d'Israël. Mais elle accueille à Prague une ambassade palestinienne en bonne et due forme, et le gouvernement ne s'estime pas légalement tenu par la reconnaissance de la Palestine en 1988, quand ce pays était encore la Tchécoslovaquie. Alexis Rosenzweig. En Allemagne et en Autriche, le poids du passé nazi. Vienne compte toujours parmi les plus fervents soutiens d'Israël en Europe, mais la position commence à être difficile à tenir, en témoigne l'épisode de l'Eurovision, mi-mai, où le chanteur JJ a plaidé pour l'exclusion d'Israël du concours, en témoigne aussi l'émergence de voix critiques jusqu'au sommet de l'État. Céline Béal. Reportage. En Turquie, les - vains - efforts du gouvernement pour relancer la natalité C'est presque une obsession pour le président Erdogan, dans le pays, le taux de fécondité est en chute de libre, désormais sous une moyenne de 1,5 enfant par femme. Recep Tayyip Erdogan qui appelle depuis 20 ans les Turcs à faire au moins trois enfants s'inquiète d'une « catastrophe nationale ». Dans l'espoir de modifier la tendance, le gouvernement s'en prend désormais aux accouchements par césarienne sans nécessité médicale. La Turquie détient le record mondial dans ce domaine. Mais les ONG féministes dénoncent des politiques qui pourraient nuire aux droits et à la santé des femmes. À Ankara, Anne Andlauer.
durée : 00:19:44 - Disques de légende du vendredi 13 juin 2025 - Tous les contemporains d'Erich Kleiber parlent de lui comme d'un chef simple et sûr, maitre du style et de l'élégance, un seigneur de la baguette. Lorsqu'il revient dans son Autriche natale, après la période nazie, il grave quelques disques devenus légendaires.
durée : 00:19:44 - Disques de légende du vendredi 13 juin 2025 - Tous les contemporains d'Erich Kleiber parlent de lui comme d'un chef simple et sûr, maitre du style et de l'élégance, un seigneur de la baguette. Lorsqu'il revient dans son Autriche natale, après la période nazie, il grave quelques disques devenus légendaires.
Deux pays européens sont en état de choc en Europe : l'Autriche, qui a décrété trois jours de deuil national après la tuerie dans un lycée par un ancien élève de 21 ans à Graz, qui a fait 12 morts, et la France, sidérée après la mort d'une surveillante d'un collège, poignardée par un adolescent de 14 ans à Nogent, en Haute Marne. Dans ces deux pays, on s'interroge sur la violence des jeunes et des très jeunes, sur leur santé mentale, sur l'impact des réseaux sociaux et sur la banalisation de la violence.
Le 10 juin 2025, deux événements dramatiques ont ravivé une angoisse sourde : celle d'une école qui vacille. À Nogent, en Haute-Marne, une surveillante est poignardée par un élève de 13 ans à la porte du collège. Le même jour, à Graz, en Autriche, un adolescent ouvre le feu dans son établissement, tuant dix personnes, dont un jeune Français. Deux drames, deux contextes, une même sidération : celle de voir l'école frappée en son cœur, là où l'on pensait encore pouvoir préserver un semblant de paix. La violence à l'école ne se résume pas aux coups et aux cris. Elle prend mille visages : elle peut être frontale ou silencieuse, physique ou psychologique, ponctuelle ou chronique. Parfois spectaculaire, parfois imperceptible, elle s'installe, s'infiltre, use. Quelques chiffres pour prendre la mesure du phénomène : En 2022-2023, on recensait 13,7 incidents graves pour 1 000 élèves dans les collèges et lycées, contre environ 11 pour 1 000 au début des années 2010 – une hausse modérée, mais constante. Dans le second degré, 77% des incidents graves sont des atteintes aux personnes : insultes, menaces, harcèlement, violences physiques. Tous niveaux confondus, plus de 600 000 enfants seraient harcelés chaque année. Alors on se questionne : quelles réponses face à la violence à l'école ? On en parle avec nos invités : - Claude Lelièvre, historien de l'éducation - Elian Potier, co-président de l'association «Faire face».
François Legault étudie la possibilité de repousser à plus tard l’objectif de 2030. Nuit plus calme à Los Angeles à cause du couvre-feu. 3e journée de grève à la STM. Record de fréquentation sur les pistes cyclables à cause de la grève. Une mère et son fils se noient à Lachine. Début d'un deuil national de 3 jours en Autriche au lendemain de la fusillade dans une école secondaire. Ginette Reno reçoit les grands honneurs. Tout savoir en quelques minutes avec Audrey Gagnon, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
François Legault étudie la possibilité de repousser à plus tard l’objectif de 2030. Nuit plus calme à Los Angeles à cause du couvre-feu. 3e journée de grève à la STM. Record de fréquentation sur les pistes cyclables à cause de la grève. Une mère et son fils se noient à Lachine. Début d'un deuil national de 3 jours en Autriche au lendemain de la fusillade dans une école secondaire. Ginette Reno reçoit les grands honneurs. Tout savoir en quelques minutes avec Audrey Gagnon, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
À la Une de la presse, ce mercredi 11 juin, l'Autriche sous le choc, après la tuerie, hier, dans un lycée de Graz, qui a fait au moins 11 morts. Le choc et la sidération, également en France, après la mort, hier matin, dans un collège de Haute-Marne, d'une surveillante, poignardée par un élève de 14 ans. Des émeutes racistes en Irlande du Nord. Et l'histoire tragique de la plus jeune mise en examen pour terroriste du Royaume-Uni.
L'élixir à l'arsenic, parfois appelé "solution arsenicale", est l'héritier d'une très longue histoire de la médecine… et du poison.Pendant des siècles, l'arsenic a eu une réputation double : poison redoutable — surnommé "poudre des héritiers" dans l'Europe de la Renaissance — mais aussi remède puissant.Son usage médicinal s'est structuré au XIXe siècle. L'un des pharmaciens les plus célèbres à avoir formalisé un élixir à base d'arsenic est Thomas Fowler, un médecin anglais. En 1786, il met au point ce qu'on appellera bientôt la solution de Fowler : un élixir à base d'arsénite de potassium dilué dans de l'eau et de l'alcool.Thomas Fowler ne l'invente pas totalement, car on savait déjà depuis l'Antiquité que l'arsenic (notamment l'orpiment ou le réalgar) pouvait avoir des effets médicinaux à très faibles doses. Mais Fowler, lui, en standardise la préparation et en fait un remède prescrit officiellement.À quoi servait cet élixir ?De façon surprenante, à beaucoup de choses ! À l'époque, la solution de Fowler devient un médicament courant, prescrit :contre le paludisme (en remplacement ou en complément du quinquina),contre les fièvres récurrentes,comme tonique général pour les personnes affaiblies,contre les affections cutanées, notamment l'eczéma ou le psoriasis,et même, plus tard, contre la syphilis avant l'arrivée de traitements plus modernes.Au XIXe siècle, l'arsenic est aussi utilisé en micro-doses pour stabiliser l'humeur ou comme "booster" de la vitalité : en Autriche ou en Suisse, certains montagnards prenaient de minuscules doses d'arsenic pour améliorer leur endurance !Jusqu'à quand ?La solution de Fowler a été utilisée jusque dans les années 1930–1940.Mais à mesure que la médecine progresse, on découvre ses effets secondaires graves : cancers, lésions de la peau, neuropathies.Elle est progressivement abandonnée, sauf pour certains usages très spécifiques.Fait fascinant : même aujourd'hui, des dérivés arsenicaux modernes (non toxiques à dose contrôlée) sont utilisés en oncologie. Par exemple, le trioxyde d'arsenic est un traitement de certaines leucémies aiguës.En résuméC'est donc Thomas Fowler qui, au XVIIIe siècle, a "popularisé" l'élixir à l'arsenic sous une forme médicale fiable. Ce remède, à la fois sauveur et dangereux, rappelle que beaucoup de substances toxiques peuvent, bien dosées, devenir des médicaments. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les tensions ne faiblissent pas à L.A. Mark Carney prend le taureau par les cornes pour atteindre la fameuse cible de 2% en dépenses militaires fixée par l'OTAN. Une opportunité exceptionnelle pour l’économie du Québec, dit Legault. HMR s'effondre. Deuxième jour de grève à la STM : retour sur un lundi chaotique. Fusillade dans une école en Autriche. Victor-Lévy Beaulieu décède à l’âge de 79 ans. Juliette Powell est décédée à l’âge de 54 ans. Tout savoir en quelques minutes avec Audrey Gagnon, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Arrêt des procédures dans l’affaire Robert Miller: la décision sera rendue aujourd’hui. Deuxième jour de grève à la STM. Fusillade dans une école en Autriche. États-Unis: la protestation s’étend à d’autres villes. Vous pouvez vous inscrire à La Voix jusqu’au 20 juin ! Abba Célébrations, ça commence ce soir. Tour de table entre Isabelle Perron, Audrey Gagnon et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Les tensions ne faiblissent pas à L.A. Mark Carney prend le taureau par les cornes pour atteindre la fameuse cible de 2% en dépenses militaires fixée par l'OTAN. Une opportunité exceptionnelle pour l’économie du Québec, dit Legault. HMR s'effondre. Deuxième jour de grève à la STM : retour sur un lundi chaotique. Fusillade dans une école en Autriche. Victor-Lévy Beaulieu décède à l’âge de 79 ans. Juliette Powell est décédée à l’âge de 54 ans. Tout savoir en quelques minutes avec Audrey Gagnon, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Bilan annuel du SPVM : hausse globale de la criminalité. La Commission Gallant se poursuit. Taxe carbone: le Bloc veut dédommager Québec. Arrêt des procédures pour le procès de Robert Miller. Fusillade en Autriche: au moins 8 décès. Troisième partie de la finale de la Coupe Stanley ce soir. Un faux album pour Billie Du Page : un lien avec la Russie? Tour de table entre Isabelle Perron, Audrey Gagnon et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Voici le RÉCAP D+ du 9 juin 2025, le flash info du trail signé Distances+ présenté par Nicolas Fréret et Chloé Rebaudo, à écouter en quelques minutes chaque lundi.Au sommaire cette semaine : la Skyrace des Gorges du Tarn où le Français Fred Tranchand a brillé, la victoire nette et sans bavure dans la boue de la championne Neuchâteloise Ariane Wilhem chez elle à la Swiss Canyon Trail, la domination des ultra-traileurs espagnols en Autriche sur la Mozart 100 by UTMB, le sprint après 43 km d'Eliot Retulli et Baptiste Chassagne, l'avant-dernière épreuve du Challenge National de trail long en Ardèche, le championnat du monde de Bretagne au Trail de Guerlédan, la Transju'Trail, la 4e place au classement général de Sarah Bergeron-Larouche au Trail de La Clinique du Coureur au Québec, le record du GR20 en autonomie complète amélioré par Sébastien Raichon en Corse, la fin du tour du monde de l'ultra-traileur XXL et aventurier Thierry Corbarieu aux côtés de son fils, la fin aussi de la traversée de la France en plogging pour Morgane Lelièvre, l'annonce de Mathieu Blanchard qui va s'élancer dans une course transatlantique à la voile avant de courir la TransMartinique en fin d'année, et plus encore...Le Récap D+ est également disponible en format carrousel sur le compte Instagram de Distances+ / @distancesplusLa version originale du Récap D+ est réalisée par Clément Lainé Le design sonore de ce Récap D+ audio est signé Alexandre Ferreira.⚠️ Profitez de la PROMO exceptionnelle réservée à la communauté D+ sur les casques Shokz, les écouteurs à conduction osseuse et/ou conduction aérienne avec le code LBAD+ sur shokz.com(lien direct dans la bio Instagram) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette nouvelle émission, Pauline Roussin Bouchard sera avec nous pour parler de sa 28e place à l'US Open. La Française est de mieux en mieux sur le LPGA et nous expliquera pourquoi.Dans la deuxième partie, Alexander Levy nous débriefera sa 17e place en Autriche sur le DPWorld Tour, sa meilleure performance depuis sa remontée sur la première division européenne. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Parlement autrichien examine jusqu'au 10 juin un décret pour mettre fin au regroupement familial pour les réfugiés. Les associations dénoncent une mesure d'affichage, alors que le nombre de regroupements a chuté en 2024. Reportage à Vienne à la rencontre de mineurs isolés qui n'ont plus espoir d'être réunis avec leurs parents. De notre correspondante à Vienne, La résidence pour les demandeurs d'asile mineurs est un immeuble à l'aspect maussade, dans le 10ᵉ arrondissement de Vienne. Dans une salle de réunion spartiate, ce jeune préfère rester anonyme. Il vient de Syrie, mais connaît bien ce terme du jargon administratif : le « regroupement familial ». Les réfugiés venus de Syrie font en effet l'objet de restrictions depuis la chute de Bachar el-Assad, et que l'Autriche a lancé des processus de révision de leurs droits de séjour. C'est maintenant au tour du regroupement familial, un droit qui permet à un réfugié installé dans un pays de faire venir sa famille proche auprès de lui.Un coup dur pour ce jeune de 17 ans, qui pensait revoir bientôt ses parents et son petit frère, actuellement réfugiés en Turquie. « Pour moi, c'est très grave. J'attendais ça depuis trois ans. Je suis arrivé ici à 14 ans et mes parents me manquaient. Ma famille a fait les démarches, ils sont allés jusqu'au Liban pour prendre rendez-vous et faire un visa. Maintenant, je ne peux plus rien faire. Tous mes plans se sont effondrés. C'est très grave pour moi », se désole-t-il. À lire aussiRegroupement familial : en Autriche, des réfugiés plongés dans l'angoisse et l'incertitudeEn 2024, les Syriens formaient 90% des effectifs du regroupement familial. Alors, quel intérêt de légiférer alors que les chiffres sont déjà en baisse ? L'association Asylkoordination, qui représente les ONG autrichiennes du secteur de l'asile, donne des éléments de réponse. Le gouvernement présente son projet comme un moyen de stopper les pères qui veulent faire venir femmes et enfants, car ces derniers mettraient le système scolaire en état d'urgence.Lukas Gahleitner-Gertz, le porte-parole de l'association, dénonce des amalgames. « Par exemple, le gouvernement met en avant le nombre d'écoliers qui parlent une autre langue que l'allemand à la maison, explique-t-il. Mais on ne peut pas confondre ce chiffre avec celui des enfants qui n'ont pas le niveau pour suivre des cours en allemand. Certains parlent une autre langue à la maison et comprennent par ailleurs très bien l'allemand. C'est un type d'argument proche de ceux de l'extrême droite. »À Vienne, 45% des enfants entrent à l'école sans pouvoir suivre les cours en allemand. Une réelle difficulté, mais seulement dans la capitale et seulement la première année de leur scolarité, le chiffre baisse par la suite. C'est pour cela que l'Asylkoordination affirme que la mesure décidée sous la houlette des conservateurs relève surtout du populisme. À lire aussiMigration : le Conseil de l'Europe refuse d'affaiblir la Convention des droits de l'Homme, un revers pour neuf États
Le Parlement autrichien examine jusqu'au 10 juin un décret pour mettre fin au regroupement familial pour les réfugiés. Les associations dénoncent une mesure d'affichage, alors que le nombre de regroupements a chuté en 2024. Reportage à Vienne à la rencontre de mineurs isolés qui n'ont plus espoir d'être réunis avec leurs parents. De notre correspondante à Vienne, La résidence pour les demandeurs d'asile mineurs est un immeuble à l'aspect maussade, dans le 10ᵉ arrondissement de Vienne. Dans une salle de réunion spartiate, ce jeune préfère rester anonyme. Il vient de Syrie, mais connaît bien ce terme du jargon administratif : le « regroupement familial ». Les réfugiés venus de Syrie font en effet l'objet de restrictions depuis la chute de Bachar el-Assad, et que l'Autriche a lancé des processus de révision de leurs droits de séjour. C'est maintenant au tour du regroupement familial, un droit qui permet à un réfugié installé dans un pays de faire venir sa famille proche auprès de lui.Un coup dur pour ce jeune de 17 ans, qui pensait revoir bientôt ses parents et son petit frère, actuellement réfugiés en Turquie. « Pour moi, c'est très grave. J'attendais ça depuis trois ans. Je suis arrivé ici à 14 ans et mes parents me manquaient. Ma famille a fait les démarches, ils sont allés jusqu'au Liban pour prendre rendez-vous et faire un visa. Maintenant, je ne peux plus rien faire. Tous mes plans se sont effondrés. C'est très grave pour moi », se désole-t-il. À lire aussiRegroupement familial : en Autriche, des réfugiés plongés dans l'angoisse et l'incertitudeEn 2024, les Syriens formaient 90% des effectifs du regroupement familial. Alors, quel intérêt de légiférer alors que les chiffres sont déjà en baisse ? L'association Asylkoordination, qui représente les ONG autrichiennes du secteur de l'asile, donne des éléments de réponse. Le gouvernement présente son projet comme un moyen de stopper les pères qui veulent faire venir femmes et enfants, car ces derniers mettraient le système scolaire en état d'urgence.Lukas Gahleitner-Gertz, le porte-parole de l'association, dénonce des amalgames. « Par exemple, le gouvernement met en avant le nombre d'écoliers qui parlent une autre langue que l'allemand à la maison, explique-t-il. Mais on ne peut pas confondre ce chiffre avec celui des enfants qui n'ont pas le niveau pour suivre des cours en allemand. Certains parlent une autre langue à la maison et comprennent par ailleurs très bien l'allemand. C'est un type d'argument proche de ceux de l'extrême droite. »À Vienne, 45% des enfants entrent à l'école sans pouvoir suivre les cours en allemand. Une réelle difficulté, mais seulement dans la capitale et seulement la première année de leur scolarité, le chiffre baisse par la suite. C'est pour cela que l'Asylkoordination affirme que la mesure décidée sous la houlette des conservateurs relève surtout du populisme. À lire aussiMigration : le Conseil de l'Europe refuse d'affaiblir la Convention des droits de l'Homme, un revers pour neuf États
Donald Trump est à bout de patience avec Vladimir Poutine. « Hier, pointe le New York Times, il accusait le président russe de “jouer avec le feu“. La veille, il affirmait qu'il envisageait d'imposer des sanctions supplémentaires à la Russie en raison de la poursuite de ses bombardements sur des cibles civiles dans les villes ukrainiennes. » Toutefois, poursuit le journal, « après quatre mois de vaines menaces à l'encontre de Vladimir Poutine, reste à savoir si les derniers commentaires acerbes de Donald Trump indiquent une nouvelle phase agressive à l'encontre de la Russie ou alors s'ils se limitent à un nouveau coup d'épée dans l'eau. »Des paroles aux actes ?Pour le Washington Post, le président doit se montrer ferme et passer à l'acte. « Après quatre mois passés à se faire rouler dans la farine par Vladimir Poutine, Donald Trump semble enfin ouvrir les yeux sur l'infamie du dictateur russe. Chaque fois qu'il a tenté de mettre fin à la guerre qui dure depuis trois ans en Ukraine, notamment en appelant à un cessez-le-feu immédiat, Poutine a dit niet. »En fait, analyse le Washington Post, « tant que Poutine pensera pouvoir l'emporter militairement, il ne conclura pas d'accord pour mettre fin à la guerre. Lorsque Trump critique le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux, cela encourage Poutine à penser qu'il peut creuser un fossé entre les États-Unis et l'Ukraine. Et lorsque le vice-président JD Vance déclare : “nous sommes plus qu'ouverts à l'idée de nous retirer“ si un accord n'est pas conclu, il encourage lui aussi les Russes à traîner des pieds. »Alors, conclut le Post, « les États-Unis ne doivent pas s'incliner devant les atermoiements de la Russie et abandonner les pourparlers de paix. Le conflit en Ukraine est la guerre par procuration de notre époque entre le monde libre et les régimes autocratiques qui méprisent l'Amérique et l'Europe. Poutine est plus susceptible de répondre à la force qu'aux subtilités. Trump devrait le comprendre. »France : le droit à l'aide à mourirÀ la Une également, en France, le vote en première lecture à l'Assemblée de la loi sur le droit à l'aide à mourir et les soins palliatifs. Le Monde s'en félicite : « en votant hier deux textes sur le sujet aussi intime qu'universel qu'est la mort, les députés montrent qu'il est possible de passer outre l'instrumentalisation politique et les clivages partisans pour faire progresser la société française. (…) Les avancées que rendent possibles ces propositions de loi répondent à des préoccupations fondamentales de chacun – la peur de la souffrance et de la solitude au moment de la mort, la liberté de choisir sa fin de vie –, tout en cherchant à préserver un impératif collectif, la protection des plus vulnérables. »Le quotidien catholique La Croix, à l'instar de la Conférence des évêques de France, n'est pas d'accord : « légiférer sur la fin de vie n'est pas affaire que de liberté personnelle. Ce “droit à l'aide à mourir“ nécessitera l'action d'autrui. Il engage donc un projet de société, il a des répercussions sur ce qui nous lie. Beaucoup de soignants s'opposent ainsi à une mise en cause du pacte de soin. Et des associations de personnes handicapées craignent que la loi induise l'idée que les vies marquées par le handicap ou la maladie ne méritent plus d'être vécues. »Pour Ouest-France, certes, « dans les sondages, une majorité de Français y apparaît favorable (…). Mais le débat mérite d'être poursuivi. La loi ne peut pas tout, et notamment prévoir l'ensemble des situations, tant chaque vie est singulière. »Enfin le Guardian à Londres se fait l'écho également de ce débat en France sur la fin de vie. Le Guardian qui relève qu'une loi sur le même sujet est aussi en discussion depuis novembre dernier devant le Parlement britannique. Et que plusieurs pays européens ont franchi le pas avec des variantes : Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Autriche, Espagne. Enfin, la Suisse est le premier pays où l'aide médicale à mourir a été légalisée.
Retour sur la victoire historique de l'équipe de France de handball lors du Championnat du monde de 1995 en Autriche. L'épisode revient sur l'exploit des Barjots, surnom de l'équipe, et leur parcours exceptionnel.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.En 2025, Europe 1 célèbre ses 70 ans. 70 ans d'histoire, de rires, de partages et d'émotions.Pour marquer cet anniversaire, découvrez une collection inédite de podcasts : "70 ans d'Europe 1".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les communautés Roms forment la plus grande minorité ethnique d'Europe, et celle qui subit le plus de discriminations, en particulier dans l'accès à l'éducation et à l'emploi. Dans les pays de l'UE, les lois et les dispositifs de soutien de la Commission ont permis des progrès mais il reste beaucoup à faire, et dans les pays du voisinage, la situation est pire. Comment évolue la situation des communautés Roms en Europe ? Reportage en Moldavie, où plus de 40% des enfants Roms ne sont pas inscrits à l'école - alors que le taux de scolarisation approche au niveau national 90%. Et parmi les adultes, l'analphabétisme est fréquent. Pour remédier à cette situation des médiateurs, eux-mêmes issus de la communauté, sillonnent les villages à la rencontre des familles. Maria Gerth Niculescu.Invité : Olivier Peyroux, sociologue, enseignant à Sce-po Paris, co-fondateur de l'association Trajectoires. Il est notamment l'auteur de Délinquants et victimes ; la traite des enfants d'Europe de l'est en France (Non Lieu) et Les mondes Roms (Gallimard Jeunesse). Défense européenne : en Autriche, la neutralité commence à faire débatLes européens continuent à renforcer la coopération en matière de défense : hier lundi, un partenariat a été conclu entre Bruxelles et Londres, et les 27 se sont mis d'accord sur le principe d'achats communs de matériel militaire. Le mouvement de réarmement touche tous les pays y compris l'Autriche. Dans cette République qui a proclamé sa neutralité militaire au lendemain de la 2è guerre mondiale, le débat se focalise sur les moyens humains, et sur l'armée de milice aujourd'hui très affaiblie. Reportage en Basse-Autriche de Céline Béal. Rivers of blood : au Royaume-Uni, Keir Starmer a fait ressurgir un épisode historique très controversé de l'histoire contemporaine. Quelques jours après le succès du parti d'extrême droite Reform UK aux élections locales du 1er mai, le gouvernement travailliste a publié un Livre Blanc sur l'immigration. Le but : réduire l'immigration légale qui s'est élevée entre juin 2023 et juin 2024 à 728 000 personnes. Mais au-delà des mesures radicales annoncées, et de leur impact, par exemple sur l'emploi, ce qui a fait grand bruit dans les médias c'est la fameuse tournure de phrase du Premier ministre qui a dit redouter que son pays devienne une « île d'étrangers ». Les explications de Marie Billon.
Les communautés Roms forment la plus grande minorité ethnique d'Europe, et celle qui subit le plus de discriminations, en particulier dans l'accès à l'éducation et à l'emploi. Dans les pays de l'UE, les lois et les dispositifs de soutien de la Commission ont permis des progrès mais il reste beaucoup à faire, et dans les pays du voisinage, la situation est pire. Comment évolue la situation des communautés Roms en Europe ? Reportage en Moldavie, où plus de 40% des enfants Roms ne sont pas inscrits à l'école - alors que le taux de scolarisation approche au niveau national 90%. Et parmi les adultes, l'analphabétisme est fréquent. Pour remédier à cette situation des médiateurs, eux-mêmes issus de la communauté, sillonnent les villages à la rencontre des familles. Maria Gerth Niculescu.Invité : Olivier Peyroux, sociologue, enseignant à Sce-po Paris, co-fondateur de l'association Trajectoires. Il est notamment l'auteur de Délinquants et victimes ; la traite des enfants d'Europe de l'est en France (Non Lieu) et Les mondes Roms (Gallimard Jeunesse). Défense européenne : en Autriche, la neutralité commence à faire débatLes européens continuent à renforcer la coopération en matière de défense : hier lundi, un partenariat a été conclu entre Bruxelles et Londres, et les 27 se sont mis d'accord sur le principe d'achats communs de matériel militaire. Le mouvement de réarmement touche tous les pays y compris l'Autriche. Dans cette République qui a proclamé sa neutralité militaire au lendemain de la 2è guerre mondiale, le débat se focalise sur les moyens humains, et sur l'armée de milice aujourd'hui très affaiblie. Reportage en Basse-Autriche de Céline Béal. Rivers of blood : au Royaume-Uni, Keir Starmer a fait ressurgir un épisode historique très controversé de l'histoire contemporaine. Quelques jours après le succès du parti d'extrême droite Reform UK aux élections locales du 1er mai, le gouvernement travailliste a publié un Livre Blanc sur l'immigration. Le but : réduire l'immigration légale qui s'est élevée entre juin 2023 et juin 2024 à 728 000 personnes. Mais au-delà des mesures radicales annoncées, et de leur impact, par exemple sur l'emploi, ce qui a fait grand bruit dans les médias c'est la fameuse tournure de phrase du Premier ministre qui a dit redouter que son pays devienne une « île d'étrangers ». Les explications de Marie Billon.
Alors que l'architecture de sécurité mondiale est en pleine reconfiguration, le mouvement de réarmement touche l'Autriche comme le reste de l'Europe. Mais en Autriche, il s'accompagne d'interrogations sur la capacité du pays à se défendre et, au-delà, sur l'identité de cette petite République neutre. Le débat se focalise sur la milice, censée être un des piliers de l'armée autrichienne à côté des militaires de carrière, mais fortement affaiblie. Reportage à la caserne d'Amstetten en Basse-Autriche.
Alors que l'architecture de sécurité mondiale est en pleine reconfiguration, le mouvement de réarmement touche l'Autriche comme le reste de l'Europe. Mais en Autriche, il s'accompagne d'interrogations sur la capacité du pays à se défendre et, au-delà, sur l'identité de cette petite République neutre. Le débat se focalise sur la milice, censée être un des piliers de l'armée autrichienne à côté des militaires de carrière, mais fortement affaiblie. Reportage à la caserne d'Amstetten en Basse-Autriche.
Au micro de Yaël Bornstein, Thierry Berdah analyse cette performance historique.
Dans les années à venir, des milliers d'éoliennes atteindront leur fin de vie. Et avec elles, des tonnes de matériaux à recycler. Si les pales et turbines peuvent être fondues, ces opérations sont coûteuses en énergie. Le fournisseur suédois Vattenfall a décidé d'anticiper cette problématique autrement, en s'engageant à recycler 100 % de son parc éolien d'ici 2030. Pour y parvenir, l'entreprise a lancé, avec la Fondation néerlandaise du design, un appel à projets original : donner une seconde vie aux nacelles, ces imposants blocs techniques au sommet des mâts. La réponse la plus audacieuse vient des Pays-Bas, avec le cabinet d'architectes Superuse, en collaboration avec le studio Blade-Made. Leur idée : transformer une nacelle en véritable habitat résidentiel. Et le résultat a été dévoilé à la Dutch Design Week 2024, sous le nom de "Tiny House Nestle".Issue d'une ancienne éolienne V80 de 2 MW, installée en Autriche en 2005, la nacelle a quitté ses cent mètres de hauteur pour se poser sur la terre ferme, métamorphosée en mini-maison autonome. Dix mètres de long, quatre de large, trois de haut : un espace de 36 m² aménagé avec soin. Bois clair, matériaux recyclés, cuisine, salle de bains, coin nuit… et des équipements dernier cri : pompe à chaleur, panneaux solaires, chauffe-eau et ventilation intelligente. L'isolation est soignée, les fenêtres en triple vitrage, et le tout respecte les normes d'habitation. Une tiny house au style industriel et durable, qui peut devenir bureau, annexe ou studio de jardin. Une preuve concrète que le recyclage peut aussi rimer avec design et ingéniosité. Et une inspiration pour repenser nos infrastructures… même une fois leur mission achevée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'Histoire des "3 mousquetaires" est hyper intéressante, et pour ça on a planté le contexte historique : Alexandre Dumas, les mousquetaires, Louis XIII, Anne d'Autriche, le cardinal de Richelieu et j'en passe !
En 2008, à Amstetten en Autriche, Elisabeth Fritzl révèle que son père la retient prisonnière dans la cave de la maison familiale depuis 24 ans ! Pendant toutes ces années il l'a violée régulièrement et elle a mis au monde sept enfants.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 2008, à Amstetten en Autriche, Elisabeth Fritzl révèle que son père la retient prisonnière dans la cave de la maison familiale depuis 24 ans ! Pendant toutes ces années il l'a violée régulièrement et elle a mis au monde sept enfants.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Autriche, une cérémonie se tient ce samedi 10 mai dans l'ancien camp de concentration de Gusen, au nord du pays, pour commémorer les 80 ans de sa libération. Quelque 71 000 personnes y furent déportées, originaires de près de 30 nationalités différentes, dont de nombreux Polonais. Plus de la moitié y ont trouvé la mort, faisant de Gusen le camp le plus meurtrier d'Autriche. Pourtant, il est longtemps resté oublié après la guerre. Aujourd'hui, 80 ans plus tard, des efforts sont enfin en cours pour créer un véritable mémorial sur ce site, désormais occupé en partie par des habitations privées. De notre correspondante à Vienne,Érigé comme camp annexe du camp de concentration de Mauthausen, Gusen fut le plus meurtrier des camps autrichiens, surnommé « l'enfer des enfers » en raison des conditions de détention extrêmement dures. Mais on est surpris, en arrivant à Gusen, par le peu de vestiges restants. On aperçoit quelques stèles, le four crématoire, et, à quelques mètres seulement de celui-ci, derrière un mur fin, plusieurs maisons.Un lieu de mémoire longtemps effacéCela s'explique par le fait qu'au lendemain de la guerre, ni les Soviétiques, qui occupèrent la zone jusqu'en 1955, ni l'Autriche, qui récupéra le terrain à cette date, n'ont voulu faire de Gusen un lieu de mémoire. Des parcelles du camp furent ainsi vendues, explique Bernhard Mühleder, en charge du mémorial de Gusen. « À partir du milieu des années 1950, il était possible d'acheter des terrains ici, ce que de nombreuses personnes ont fait, d'abord parce que c'était bon marché, et aussi parce que ce n'était pas très loin de la ville de Linz, où il y avait du travail, se souvient-il. Aujourd'hui, beaucoup de gens vivent ici depuis deux ou trois générations. Cela veut dire que, pour eux, cet endroit est devenu leur foyer d'une certaine manière. Mais bien sûr, l'histoire nazie du lieu reste là ».Renate Erbst s'est rendue de nombreuses fois à Gusen avec son père, qui y fut déporté. Il est décédé en 2020, mais elle continue, à 76 ans, à faire ce pèlerinage mémoriel. Et chaque fois, elle revoit son père se recueillir dans ce lieu où, dit-elle, trop peu d'éléments rappellent les milliers de victimes. « Je pense qu'il voulait s'y rendre pour ne pas oublier, parce que l'homme a tendance à refouler les mauvaises choses. Il ne parlait pas de ce qu'il ressentait, mais je vois encore cet homme, petit et mince, se tenir voûté et laisser couler ses larmes... Moi, je ressentais moins de la tristesse que de la colère et de l'incompréhension ».À lire aussiLili Leignel, rescapée de la Shoah: «À la Libération, on ne nous croyait pas !»Une mémoire tardive, mais essentielleEn 2021, l'Autriche a enfin pu racheter certaines parcelles du camp d'importance historique, notamment celle où se trouvait la place d'appel. Un concours à l'échelle européenne pour la conception d'un nouveau mémorial doit s'achever cet été ; il sera construit dans les prochaines années. Si Renate Erbst salue ce projet, elle regrette que son père ne puisse jamais le voir concrétisé, car tout cela vient trop tard.« Il n'y a plus personne. Tout le monde est déjà mort. Alors qui va s'y rendre pour vraiment commémorer les victimes ? Une poignée de personnes. Mon père dirait sûrement que si déjà cinq personnes pensent différemment après, c'est déjà ça. Ce serait pour moi aussi, bien sûr, une satisfaction si cela ressemblait un peu plus à un mémorial, qui commémorerait vraiment les victimes. Et j'espère devenir aussi indulgente que mon père l'est devenu avec l'âge ».Le nouveau mémorial devrait être achevé en 2031.À écouter aussiMémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?
En Autriche, une cérémonie se tient ce samedi 10 mai dans l'ancien camp de concentration de Gusen, au nord du pays, pour commémorer les 80 ans de sa libération. Quelque 71 000 personnes y furent déportées, originaires de près de 30 nationalités différentes, dont de nombreux Polonais. Plus de la moitié y ont trouvé la mort, faisant de Gusen le camp le plus meurtrier d'Autriche. Pourtant, il est longtemps resté oublié après la guerre. Aujourd'hui, 80 ans plus tard, des efforts sont enfin en cours pour créer un véritable mémorial sur ce site, désormais occupé en partie par des habitations privées. De notre correspondante à Vienne,Érigé comme camp annexe du camp de concentration de Mauthausen, Gusen fut le plus meurtrier des camps autrichiens, surnommé « l'enfer des enfers » en raison des conditions de détention extrêmement dures. Mais on est surpris, en arrivant à Gusen, par le peu de vestiges restants. On aperçoit quelques stèles, le four crématoire, et, à quelques mètres seulement de celui-ci, derrière un mur fin, plusieurs maisons.Un lieu de mémoire longtemps effacéCela s'explique par le fait qu'au lendemain de la guerre, ni les Soviétiques, qui occupèrent la zone jusqu'en 1955, ni l'Autriche, qui récupéra le terrain à cette date, n'ont voulu faire de Gusen un lieu de mémoire. Des parcelles du camp furent ainsi vendues, explique Bernhard Mühleder, en charge du mémorial de Gusen. « À partir du milieu des années 1950, il était possible d'acheter des terrains ici, ce que de nombreuses personnes ont fait, d'abord parce que c'était bon marché, et aussi parce que ce n'était pas très loin de la ville de Linz, où il y avait du travail, se souvient-il. Aujourd'hui, beaucoup de gens vivent ici depuis deux ou trois générations. Cela veut dire que, pour eux, cet endroit est devenu leur foyer d'une certaine manière. Mais bien sûr, l'histoire nazie du lieu reste là ».Renate Erbst s'est rendue de nombreuses fois à Gusen avec son père, qui y fut déporté. Il est décédé en 2020, mais elle continue, à 76 ans, à faire ce pèlerinage mémoriel. Et chaque fois, elle revoit son père se recueillir dans ce lieu où, dit-elle, trop peu d'éléments rappellent les milliers de victimes. « Je pense qu'il voulait s'y rendre pour ne pas oublier, parce que l'homme a tendance à refouler les mauvaises choses. Il ne parlait pas de ce qu'il ressentait, mais je vois encore cet homme, petit et mince, se tenir voûté et laisser couler ses larmes... Moi, je ressentais moins de la tristesse que de la colère et de l'incompréhension ».À lire aussiLili Leignel, rescapée de la Shoah: «À la Libération, on ne nous croyait pas !»Une mémoire tardive, mais essentielleEn 2021, l'Autriche a enfin pu racheter certaines parcelles du camp d'importance historique, notamment celle où se trouvait la place d'appel. Un concours à l'échelle européenne pour la conception d'un nouveau mémorial doit s'achever cet été ; il sera construit dans les prochaines années. Si Renate Erbst salue ce projet, elle regrette que son père ne puisse jamais le voir concrétisé, car tout cela vient trop tard.« Il n'y a plus personne. Tout le monde est déjà mort. Alors qui va s'y rendre pour vraiment commémorer les victimes ? Une poignée de personnes. Mon père dirait sûrement que si déjà cinq personnes pensent différemment après, c'est déjà ça. Ce serait pour moi aussi, bien sûr, une satisfaction si cela ressemblait un peu plus à un mémorial, qui commémorerait vraiment les victimes. Et j'espère devenir aussi indulgente que mon père l'est devenu avec l'âge ».Le nouveau mémorial devrait être achevé en 2031.À écouter aussiMémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?
Depuis près d'un siècle, la physique quantique est entourée de mystères aussi fascinants que déroutants. Parmi ses icônes les plus célèbres figure le chat de Schrödinger, une expérience de pensée imaginée par le physicien autrichien Erwin Schrödinger en 1935 pour illustrer la notion de superposition quantique. Dans ce paradoxe, un chat enfermé dans une boîte est à la fois vivant et mort tant qu'on n'ouvre pas la boîte pour l'observer. Bien que purement théorique à l'origine, cette idée incarne l'un des aspects les plus énigmatiques de la mécanique quantique : la coexistence simultanée d'états contradictoires.Jusqu'à présent, recréer une telle superposition dans des conditions expérimentales réelles nécessitait un environnement extrêmement froid, proche du zéro absolu (-273,15 °C). À ces températures, les particules sont moins sujettes à l'agitation thermique, ce qui permet de préserver la cohérence quantique, fragile par nature. Or, une équipe de physiciens de l'université d'Innsbruck, en Autriche, vient tout juste de remettre en cause cette contrainte fondamentale.Une superposition quantique à température élevéeLes chercheurs ont réussi à produire une superposition quantique – l'équivalent d'un chat de Schrödinger – dans un environnement bien plus chaud que ce que l'on croyait possible. Concrètement, ils ont utilisé des ions piégés dans un champ électromagnétique et les ont fait interagir de façon contrôlée dans une situation où la température n'était pas parfaitement cryogénique.Grâce à des techniques de refroidissement localisé et de correction des erreurs, les scientifiques ont réussi à maintenir la superposition malgré la présence significative d'agitation thermique, ce qui était jusque-là considéré comme quasiment incompatible avec l'état quantique pur. Cette démonstration montre qu'il est possible de faire de la physique quantique "chaude", une perspective qui bouleverse des décennies de pratiques expérimentales.Des implications majeures pour les technologies quantiquesCette avancée ouvre des perspectives inédites pour le développement de technologies quantiques plus robustes et plus accessibles. Jusqu'à présent, les ordinateurs quantiques nécessitaient des installations coûteuses pour maintenir leurs composants à très basse température. Si l'on parvient à maîtriser la cohérence quantique dans des environnements plus "chauds", cela pourrait réduire drastiquement les coûts de fabrication et de maintenance, rendant ces technologies bien plus accessibles.De plus, cette découverte pourrait avoir un impact sur des domaines comme la cryptographie quantique, les capteurs de précision et les réseaux de communication quantique.En somme, le chat de Schrödinger sort peut-être enfin de sa boîte – et il n'a plus besoin d'avoir froid pour exister. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Deux siècles et demi après sa naissance, les œuvres de Ludwig van Beethoven continuent d'être jouées et vendues partout dans le monde. Artiste incompris, génie solitaire, il est aujourd'hui reconnu comme un compositeur extraordinaire qui a continué à faire de la musique même lorsqu'il est devenu sourd. "Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Daniel Rihl.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy LebourgMontage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Si son génie fait de Beethoven un professeur et amant fort recherché, son statut de roturier l'empêche de vivre le véritable amour avec celle qu'il aime. Mais ses malheurs en amour inspirent sa musique, au point de créer un nouveau genre. "Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Daniel Rihl.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy LebourgMontage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Homme peu compris par ses contemporains, un mal nouveau va isoler encore un peu plus Ludwig Van Beethoven : la surdité. Si ce handicap croissant le fait souffrir, le musicien va mettre au point de nombreuses techniques pour pallier la perte de son audition et continuer à créer de la musique. "Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Daniel Rihl.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy LebourgMontage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Un projet de Wolfgang Porsche, petit-fils du fondateur du célèbre constructeur automobile allemand et président du conseil de surveillance de Porsche AG, fait polémique à Salzbourg. Le milliardaire veut aujourd'hui faire construire un tunnel privé de 500 mètres de long sous la colline du Kapuzinerberg pour accéder à sa villa. De notre correspondante à Vienne, Les ouvriers s'activent devant la « Villa Zweig ». La demeure dans laquelle vécut l'écrivain Stefan Zweig de 1919 à 1934 a été rachetée en 2020 par Wolfgang Porsche pour 8,4 millions d'euros. Outre ces travaux de rénovation, le milliardaire de 81 ans a un autre projet tout aussi spectaculaire : la construction d'un tunnel privé pour pouvoir la rejoindre sans avoir à emprunter l'actuelle route, étroite et fréquentée par les touristes. Ce tunnel passerait sous la colline du Kapuzinerberg.Pour cela, Wolfgang Porsche a signé, il y a un an, un contrat avec l'ancien maire conservateur de Salzbourg, Harald Preuner. Il prévoyait le paiement d'une somme forfaitaire de 40 000 euros pour le droit de servitude sous la colline. Tout a été fait dans les règles et cette polémique n'a pas lieu d'être, estime l'ancien édile.« La famille et l'entreprise Porsche est l'un des plus gros employeurs de la ville et du land de Salzbourg. Et il faudrait, je crois, réfléchir à la manière dont nous traitons les personnes qui ont, non seulement, beaucoup investi dans la ville durant des générations, mais qui ont en plus fait ici tout ce qui était légal et pris toutes les précautions nécessaires. Lui reprocher aujourd'hui d'acheter cette villa, de la rénover enfin, et de l'aménager correctement n'a pas de sens », défend Harald Preuner.Un projet situé sur un site protégéCommandée par le nouveau maire et payée par la famille Porsche, une expertise a conclu que la somme de 40 000 euros pour le droit de servitude était appropriée. Mais celle-ci n'a pas calmé les oppositions, car ce projet pose des questions plus larges, estime Ingeborg Haller, cheffe de file des Verts au conseil municipal, à la tête de la fronde : « Ce projet est problématique d'abord parce que le Kapuzinerberg est une montagne urbaine qui est très importante pour le microclimat de la ville. C'est un site protégé et une oasis verte. Et puis c'est aussi une question d'égalité de traitement, car d'autres personnes vivent ici. Tout cela pose la question de savoir comment, en tant que ville, nous gérons notre propriété foncière. »À Salzbourg, tout le monde connaît la Villa Zweig et les avis sur ce projet de tunnel privé sont partagés. « Rénover cette maison coûte beaucoup d'argent, la ville n'a pas cet argent et presque personne ne peut se le permettre, à part lui. Alors s'il a besoin d'une voie d'accès, je ne vois pas de problème », balaie une habitante. Un autre se souvient qu'il y a quelques années, « il y avait l'idée de construire un tunnel public à travers le Kapuzinerberg, cela n'a pas été fait. Mais un tunnel privé pour rejoindre une maison, c'est possible. C'est comme s'il y avait les riches et le reste. »Une décision du conseil municipal est attendue en mai et à ce stade, elle reste incertaine. Si la gauche s'alliait, le projet pourrait bel et bien être retoqué.
durée : 00:58:52 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Diane de Vanssay - Entre les temps de prières et de repos, les moines produisent du vin, du fromage, ou encore des produits d'hygiène. Vendus dans l'enceinte même de l'abbaye, ces produits représentent près de la moitié des revenus monastiques...Comment les moines donnent-ils sens à leur activité économique ? - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Isabelle Jonveaux Sociologue des religions, chercheuse à l'université de Graz en Autriche; Marie-Catherine Paquier Enseignante-chercheuse en sciences de gestion, responsable de recherche à l'European Business School Paris et chercheure associée au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Le territoire de 15 000 mètres carrés frontalier de la Pologne, de la Lituanie et de la Biélorussie et relié à la Russie à travers les 70 kilomètres du corridor de Suwalki, est à la fois une forteresse ultra-militarisée au bord de la mer Baltique et un territoire qui entretenait avant la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales des liens étroits avec l'Europe. Reportage dans ce territoire « baromètre » des relations UE-Russie. De notre envoyée spéciale à Kaliningrad,Kaliningrad, fin de journée, un stade dans la ville. Une partie de football dans la lumière claire du printemps malgré le froid, des coureurs sur la piste et deux adolescents de 17 ans qui déboulent, sourire aux lèvres, mais visage sérieux. Pavel et Eugène sont venus s'entraîner pour leurs futurs concours d'écoles supérieures. Membres d'un des clubs militaro-patriotiques de la ville, ils visent des établissements d'études militaires supérieures prestigieux en Russie.Pavel postule à l'École navale de Saint-Pétersbourg, « parce que je considère qu'être militaire dans notre pays est un honneur » dit-il ; Eugène à l'École supérieure d'artillerie de Moscou. Ce dernier se définit comme « un patriote qui veut défendre son pays jusqu'à la dernière goutte de son sang ». Eugène se dit aussi « convaincu que les Iskander sont des armes de haute technologie capables d'accomplir n'importe quelle mission et fier que nos scientifiques puissent réaliser de telles performances avec cette arme ».Les Iskander sont déployés à Kaliningrad depuis 2018. Ces missiles sont capables d'envoyer des charges conventionnelles ou nucléaires à 500 kilomètres et peuvent donc atteindre rapidement plusieurs pays voisins directs de cette enclave. Cette fierté de les héberger sur le territoire de Kaliningrad, également siège de la flotte russe de la mer Baltique, est évidemment partagée par le dirigeant de leur club qui a demandé à être présenté sous le pseudonyme sous lequel il dit être connu sur les réseaux sociaux et dans la région, celui de Maxim Maximosvky, 37 ans, fonctionnaire dans le civil, volontaire bénévole pour ce club.« Les Iskander, c'est bien que tout le monde y pense et les craigne », avance-t-il. « C'est même très bien. C'est notre totem de protection. Bien sûr, nous sommes un os dans la gorge de l'Europe. » Reste que Maxim Maximosvky se présente comme très proche de la ligne de l'État russe en affirmant : « On ne peut pas dire que Kaliningrad est entourée par des pays ennemis. Pour moi, ils sont, comme Vladimir Poutine les a désignés, des pays "inamicaux". Il n'y a pas si longtemps, la population locale voyageait librement et souvent juste pour la journée en Pologne, en Lituanie, en Allemagne, par bus. La région était très tournée vers l'Europe, et ses habitants largement perçus dans le reste de la Russie comme presque Européens, tout en étant des citoyens russes. Mais quand les frontières ont fermé, ils sont devenus indésirables en Europe. Les citoyens de Kaliningrad se sont donc rappelés qui ils étaient et ont réorienté leur vie. »La nouvelle donne post-2022En juin 2022, la tension est montée en flèche entre Kaliningrad et ses voisins. Appliquant les sanctions européennes contre la Russie, la Lituanie a bloqué le transit par voie ferrée de certaines marchandises vers ce territoire. Moscou a dénoncé un « blocus ». Jusque-là, tous les mois, une centaine de trains de passagers et de marchandises non militaires reliaient Kaliningrad à la Russie continentale, en passant par la Biélorussie, alliée de Moscou, et la Lituanie, membre de l'Union européenne (UE) et de l'Otan depuis 2004. La mise en place de ce transit était l'une des conditions imposées à la Lituanie lors de son adhésion à l'UE.Après une énorme exposition médiatique, les tensions officielles sont retombées. Mais aujourd'hui, Kaliningrad est surtout reliée pour le trafic des biens à la Russie par des ferrys venus de Saint-Pétersbourg, et si personne ne se plaint tout haut de ruptures d'approvisionnement, on soulève des problèmes de transit. Sous couvert d'anonymat, une cadre d'une usine de viandes a ainsi affirmé à RFI que ses camions vers la Russie continentale pouvaient être bloqués des jours entiers pour de longs contrôles douaniers organisés par la Lituanie, handicapant ainsi ses exportations, très dépendantes de dates limites de consommation. En 2023, des médias d'investigation comme Siena ont eux révélé que des engrais biélorusses sous le coup de sanctions européennes continuaient de transiter par le pays balte. Le ministère des Transports avait, dans la foulée, annoncé un renforcement des contrôles à toutes ses frontières.L'inflation, elle, déjà très élevée en Russie, bat des records à Kaliningrad : + de 10 % rien qu'en décembre, selon les chiffres officiels de l'institut national russe Rosstat.Fondateur il y a plusieurs dizaines d'années d'une entreprise de transport par camion, Serguey Gos affirme, lui, avoir réussi à gérer la nouvelle donne économique sans dommages durables. « Avant 2022, nous travaillions avec presque tous les pays européens, Italie, Autriche, Allemagne, France. De notre pays, nous amenions de la tourbe, du bois, beaucoup de matières premières, et nous importions certains composants. » Aujourd'hui, ce chef d'entreprise affirme avoir réorienté en quelques mois ses activités via les pays classés comme amicaux par la Russie : Turquie, Kazakhstan, Chine. Sa flotte de camions reste très européenne, mais pour ses nouveaux semi-remorques, il dit se fournir désormais auprès d'une usine locale.Si Serguey Gos dit avoir parfaitement encaissé économiquement le choc de 2022 émotionnellement, c'est à ses yeux une autre affaire. « La manière dont les choses se sont passées entre nos collègues occidentaux et nous a été très laide. Et malheureusement, on s'en souvient encore. On attendait une commande d'équipement, elle était payée, et tout d'un coup, l'argent nous a simplement été renvoyé et on nous a dit qu'on ne recevrait rien. On devrait toujours se souvenir, avant de claquer la porte, qu'on pourrait devoir la rouvrir un jour. » Un discours qui résonne avec celui du Kremlin. Celui-ci milite pour la levée des sanctions, mais affirme toujours que ce n'est pas par nécessité économique, mais pour des raisons de principe.À Kaliningrad, peu s'attendent à du changement en la matière. Serguey Gos résume l'état d'esprit général par cette formule : « les sanctions n'ont pas été imposées pour ensuite être annulées rapidement ». Les Européens ont eux réaffirmé leur position la semaine dernière : pas de levée de sanctions avant un retrait « inconditionnel » des forces russes d'Ukraine. Les tensions, elles, continuent à s'accumuler. Un représentant réputé de la communauté d'affaires de Kaliningrad a ainsi annulé une interview prévue avec RFI « en raison du dernier discours d'Emmanuel Macron ». Le président français avait, quelques heures, auparavant, dans une allocution télévisée, fustigé « l'agressivité » de Moscou « qui viole nos frontières » et face à laquelle « rester spectateur serait une folie ». Devant 15 millions de téléspectateurs, Emmanuel Macron avait aussi affirmé que la Russie était « devenue une menace pour la France et pour l'Europe », une Russie qu'il accusait de « tester nos limites dans les airs, en mer, dans l'espace et derrière nos écrans. Cette agressivité ne semble pas connaître de frontières ».La Pologne ainsi que les pays baltes sont aujourd'hui engagés dans de coûteux travaux de fortification de leurs frontières avec la Russie. Poussés par l'inquiétude d'un conflit dans quelques années avec Moscou, ces dernières semaines la Lituanie annoncé quitter la Convention d'Oslo interdisant les bombes à sous-munitions, tandis que la Pologne et les trois pays baltes ont eux déclaré vouloir se retirer de celle bannissant les mines antipersonnel.À lire aussiSites énergétiques visés: Kiev et Moscou font état de «violations» et se tournent vers Washington
Virginie Girod raconte le parcours de la physicienne Lise Meitner (1878-1968) et son rôle dans la découverte de la fission nucléaire. Née en Autriche, Lise Meitner rejoint l'Allemagne au début du XXe siècle. Elle forme alors un duo professionnel avec le chimiste Otto Hahn. Ensemble, ils étudient la radioactivité et font une découverte qui va changer le cours de l'Histoire : la fission nucléaire. En 1944 pourtant, seul Otto Hahn recevra le prix Nobel. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ils disent non aux produits Made in USA. Dans le nord de l'Europe, un vaste mouvement de boycott des marques américaines est en marche pour s'opposer à la politique de Donald Trump. En Norvège, les ventes de voitures Tesla, propriété d'Elon Musk, ont été divisées par deux. Au Danemark, c'est une chaîne de supermarchés qui estampille désormais d'une étoile les produits européens pour bien marquer leur différence. En Suède, un pays où l'aide militaire à l'Ukraine est une priorité de la politique étrangère, des groupes de militants se retrouvent, comble de l'ironie, sur Facebook... Selon un sondage, un Suédois sur trois évite désormais d'acheter américain. C'est le cas de ce couple de Suédois qu'a pu rencontrer Ottilia Ferey, notre correspondante à Stockholm. Le média germanophone d'extrême droite Auf1Arrivé en tête des élections législatives en Autriche en septembre 2024, il s'en est fallu de peu pour que le parti d'extrême droite FPÖ ne participe à un gouvernement. Ce sont finalement les conservateurs qui ont repris la barre... Mais derrière la remontée spectaculaire des nationalistes, et une poussée tout aussi rapide du parti Afd en Allemagne, on trouve un média qui se présente comme «alternatif». La plateforme Auf 1 est une des plus influentes dans le monde germanophone. Un réseau de sites qui pratique aussi bien l'influence que la désinformation. À Vienne, Céline Béal s'est penchée sur les ressorts de son succès. L'euthanasie en procès à Barcelone C'est un drame qui déchire la Catalogne. Celui de l'euthanasie d'une jeune femme paraplégique de 24 ans. Son père s'y oppose. La justice doit trancher. Quatre ans après l'approbation de la loi sur la fin de vie, qui encadre très strictement le droit à mourir, l'affaire vient relancer le débat moral et politique. À Barcelone, Elise Gazengel. La chronique musique de Vincent ThévalAvec l'Islandaise Arny Margret et son titre «Greyhound Station».
Ils disent non aux produits Made in USA. Dans le nord de l'Europe, un vaste mouvement de boycott des marques américaines est en marche pour s'opposer à la politique de Donald Trump. En Norvège, les ventes de voitures Tesla, propriété d'Elon Musk, ont été divisées par deux. Au Danemark, c'est une chaîne de supermarchés qui estampille désormais d'une étoile les produits européens pour bien marquer leur différence. En Suède, un pays où l'aide militaire à l'Ukraine est une priorité de la politique étrangère, des groupes de militants se retrouvent, comble de l'ironie, sur Facebook... Selon un sondage, un Suédois sur trois évite désormais d'acheter américain. C'est le cas de ce couple de Suédois qu'a pu rencontrer Ottilia Ferey, notre correspondante à Stockholm. Le média germanophone d'extrême droite Auf1Arrivé en tête des élections législatives en Autriche en septembre 2024, il s'en est fallu de peu pour que le parti d'extrême droite FPÖ ne participe à un gouvernement. Ce sont finalement les conservateurs qui ont repris la barre... Mais derrière la remontée spectaculaire des nationalistes, et une poussée tout aussi rapide du parti Afd en Allemagne, on trouve un média qui se présente comme «alternatif». La plateforme Auf 1 est une des plus influentes dans le monde germanophone. Un réseau de sites qui pratique aussi bien l'influence que la désinformation. À Vienne, Céline Béal s'est penchée sur les ressorts de son succès. L'euthanasie en procès à Barcelone C'est un drame qui déchire la Catalogne. Celui de l'euthanasie d'une jeune femme paraplégique de 24 ans. Son père s'y oppose. La justice doit trancher. Quatre ans après l'approbation de la loi sur la fin de vie, qui encadre très strictement le droit à mourir, l'affaire vient relancer le débat moral et politique. À Barcelone, Elise Gazengel. La chronique musique de Vincent ThévalAvec l'Islandaise Arny Margret et son titre «Greyhound Station».
Richard Ier, surnommé Cœur de Lion, roi d'Angleterre de 1189 à 1199, est l'un des monarques les plus célèbres du Moyen Âge. Pourtant, il ne parlait pratiquement pas anglais. Cette apparente contradiction s'explique par plusieurs raisons historiques, culturelles et linguistiques liées à ses origines et au contexte politique de son époque.Un roi d'Angleterre d'origine françaiseRichard Ier était issu de la dynastie des Plantagenêt, une lignée de souverains d'origine angevine. Son père, Henri II, était le premier roi de cette dynastie et régnait non seulement sur l'Angleterre, mais aussi sur un vaste empire s'étendant sur la moitié ouest de la France, incluant l'Anjou, la Normandie, l'Aquitaine et d'autres territoires. Richard est né en 1157 à Oxford, mais il a passé la majeure partie de sa jeunesse en Aquitaine, la terre de sa mère Aliénor d'Aquitaine. C'est dans cette région qu'il a été élevé et où il a reçu son éducation.La langue dominante de l'élite : le français et le latinÀ cette époque, l'anglais n'était pas la langue du pouvoir en Angleterre. Depuis la conquête normande de 1066 par Guillaume le Conquérant, l'aristocratie et la cour anglaise parlaient l'ancien français, plus précisément un dialecte normand et angevin. Le latin, quant à lui, était la langue de l'administration, des documents officiels et de l'Église.Richard, comme les autres nobles de son époque, a donc grandi en parlant le vieux français et le latin. Il écrivait en latin et composait même des poèmes et des chansons en français et en occitan, la langue des troubadours du sud de la France. L'anglais, à cette période, était une langue majoritairement parlée par les classes populaires et considérée comme moins prestigieuse.Un roi plus français qu'anglaisRichard Ier a passé très peu de temps en Angleterre. Sur les dix ans de son règne, il n'a résidé dans le pays que quelques mois. La majeure partie de son règne a été consacrée aux croisades, aux guerres contre Philippe Auguste en France et à son emprisonnement en Autriche. Pour lui, l'Angleterre était avant tout une source de financement pour ses campagnes militaires, et non un lieu où il se sentait attaché culturellement.ConclusionRichard Ier ne parlait pas anglais simplement parce que cela n'était pas nécessaire pour un roi anglo-normand du XIIe siècle. Sa culture, son éducation et son empire étaient profondément enracinés dans la France médiévale, bien plus que dans l'Angleterre qu'il gouvernait. Ce n'est qu'avec ses successeurs, notamment au XIVe siècle, que l'anglais commencera à redevenir la langue du pouvoir en Angleterre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'info du matin - Grégory Ascher et Justine Salmon vous ont parlé de la méthode 2-7-30, une technique qui va vous aider à ne plus rien oublier si vous êtes tête en l'air. Le winner du jour : - Nos premières winneuses ont voyagé comme des VIP aux États-Unis, seules à bord d'un avion grâce à un bug informatique. - Le patron de Porsche à Salzbourg en Autriche veut construire un tunnel de 500 m sous la montagne pour avoir un accès plus facile à sa villa. Le flashback d'octobre 1995 - La sortie du film "Casper", le premier long-métrage avec un héros en image de synthèse. - "Les Anges gardiens" de Jean-Marie Poiré avec Gérard Depardieu et Christian Clavier. Les savoirs inutiles : - Charleville-Mézières est connue pour avoir vu naître Arthur Rimbaud, mais aussi pour être la capitale mondiale de la marionnette depuis 1961. Le Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes s'y déroule tous les deux ans et accueille plus de 150 000 personnes à chaque édition. 3 choses à savoir sur Pink Floyd Qu'est-ce qu'on regarde ? - Sortie du film "Mickey 17" de Bong Joon Ho avec Robert Pattinson. - Retour de la série documentaire "Formula 1 : pilotes de leur destin" sur Netflix. Le jeu surprise : Romain de Clermont-Ferrand gagne un iPad mini. Les coffres à jouets RTL2 : Marie de Sainte-Luce-sur-Loire près de Nantes gagne un iPad. La banque RTL2 : Emeline de Gujan-Mestras près d'Arcachon gagne 500 euros.
Les engrais chimiques et les pesticides sont synonymes de fuite en avant pour l'environnement : même si la productivité augmente au départ, on finit par appauvrir les sols et potentiellement aussi par mettre en danger la biodiversité et la santé. Et pourtant, l'agriculture biologique peine à décoller et on est encore loin d'atteindre les objectifs fixés par la loi en France, de 21 % de surfaces agricoles bio d'ici 2030. Passer au bio coûte cher aux agriculteurs en investissement et en temps et l'inflation a détourné certains consommateurs. Après une phase d'accélération -- et même si en volume, la France reste un géant du bio -- l'agriculture biologique stagne et ne représente aujourd'hui que 10% des surfaces cultivées, contre 25% en Autriche, le pays de l'Union européenne le plus avancé en la matière.L'équipe de Sur le Fil a préparé deux épisodes pour explorer des pistes de solutions. D'abord dans les champs. Sur le Fil part en Normandie chez un arboriculteur en transition. Après 20 ans d'utilisation d'intrants chimiques, Flavien Perdriel passe une partie de sa production de pommes en bio : c'est complexe, notamment parce que ses rendements vont baisser. Pour compenser, il a trouvé un chemin : revendre ses pommes à une entreprise sociale et solidaire, Beyond Green qui achète sa production un peu plus cher pour le soutenir. Invitées : Florence Bureau, directrice du développement chez Beyond Green et Laure Verdeau, directrice de l'agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique.Sur le Terrain : Ugo Petruzzi et Justin DavisRéalisation : Michaëla Cancela-KiefferSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Parfois, les découvertes les plus emblématiques naissent d'un heureux accident. C'est exactement ce qui s'est produit avec la boule à neige, cet objet féérique qui fascine petits et grands depuis plus d'un siècle. Son invention remonte aux alentours de 1900, lorsqu'un artisan autrichien du nom d'Erwin Perzy, spécialisé dans le matériel chirurgical, fit une observation inattendue.Une Expérience Scientifique qui DériveÀ l'époque, Erwin Perzy cherchait à améliorer la réflectivité des lampes chirurgicales utilisées dans les blocs opératoires. L'éclairage était alors une véritable contrainte en médecine, et il espérait amplifier la luminosité des ampoules en y intégrant de petites particules réfléchissantes. Il testa plusieurs matériaux, dont des paillettes de verre et de semoule, qu'il mit en suspension dans un liquide.Mais au lieu d'améliorer l'éclairage, il remarqua que ces particules flottaient lentement et tombaient avec une grâce étonnante, ressemblant à de la neige tombant doucement du ciel. Intrigué par cet effet hypnotisant, il décida d'exploiter ce phénomène d'une autre manière.Naissance d'un Objet MagiquePerzy fabriqua un premier prototype de globe en verre, rempli d'eau et de particules en suspension, dans lequel il plaça une miniature de la Basilique de Mariazell, un célèbre lieu de pèlerinage en Autriche. L'effet était magique : lorsqu'on retournait la boule, la neige artificielle se mettait à tourbillonner autour de la petite église, créant une scène hivernale enchanteresse.Ce premier modèle connut un succès immédiat. Perzy comprit rapidement le potentiel commercial de son invention et ouvrit une boutique à Vienne, où il se mit à produire ces globes enneigés en série. L'engouement fut tel que l'Empereur François-Joseph d'Autriche lui passa même commande pour décorer le palais impérial.Un Héritage Intact Plus d'un Siècle Plus TardAujourd'hui, l'atelier fondé par Erwin Perzy existe toujours et continue à fabriquer des boules à neige selon les mêmes techniques artisanales. Bien que des versions modernes utilisent des matériaux synthétiques et des liquides plus sophistiqués, la magie originelle demeure.Ainsi, d'une simple expérience médicale ratée, Erwin Perzy a créé un objet emblématique qui évoque la nostalgie, le rêve et la féérie de l'hiver, prouvant que parfois, les plus belles inventions naissent du hasard. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Actualités. Gros plan. International. La Slovaquie sans frontieres. La Vie comme elle va. Saxophobia a réuni a Bratislava des musiciens venus du Japon, de France, de Belgique, Slovénie, Autriche, Hongrie et République tcheque. Dans notre rubrique Usages et traditions, nous évoquerons les jouets traditionnels en bois qui font la fierté des artisans slovaques… et la joie des enfants !
durée : 00:58:50 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Dans "De la liberté" (Gallimard, 2024), l'historien états-unien Timothy Snyder, spécialiste de l'Europe centrale et de la Shoah, analyse le rapport des États-Unis à l'idée de liberté. Dans "Le Cours de l'histoire", il revient sur sa construction intellectuelle et les jalons de sa pensée. - réalisation : Laurence Millet - invités : Timothy Snyder Historien, professeur à l'Université de Yale aux États-Unis et chercheur à l'Institut des sciences humaines à Vienne en Autriche
L'Autrichien Jack Unterweger était un meurtrier réhabilité. Revenu sur le droit chemin. Devenu au milieu des années 80 un écrivain à succès et un journaliste de talent. A ceci près qu'il continuait à tuer et que c'est sur ses nouveaux meurtres qu'il enquêtait. Quand le masque de ce dandy en costume blanc va tomber, c'est l'un des plus féroces tueurs en série de l'histoire qui va apparaître. Au moins douze femmes, peut-être davantage, assassinées selon un rituel immuable. Etouffées avec leurs sous-vêtements. Une signature qu'on va retrouver en Autriche, en Allemagne, République tchèque et aux Etats-Unis. Une route jonchée de cadavres. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime avec Jean-Alphonse Richard du 16 janvier 2025.
INÉDIT - Jack Unterweger, célèbre écrivain, journaliste et exemple de réhabilitation après 15 ans de prison, a dupé tout le monde, tuant 11 femmes après sa sortie de prison. Astrid Wagner, avocate à Vienne en Autriche, est la dernière femme a avoir vécu avec elle. Elle raconte leur histoire. Dans ce podcast inédit, découvrez un supplément de l'émission de "L'heure du crime". Questions oubliées, ou qui n'ont pas pu être posées à l'antenne, Justine Vignaux reste en studio avec l'invité(e) de Jean-Alphonse Richard, pour en savoir plus sur l'affaire du jour.
L'Autrichien Jack Unterweger était un meurtrier réhabilité. Revenu sur le droit chemin. Devenu au milieu des années 80 un écrivain à succès et un journaliste de talent. A ceci près qu'il continuait à tuer et que c'est sur ses nouveaux meurtres qu'il enquêtait. Quand le masque de ce dandy en costume blanc va tomber, c'est l'un des plus féroces tueurs en série de l'histoire qui va apparaître. Au moins douze femmes, peut-être davantage, assassinées selon un rituel immuable. Etouffées avec leurs sous-vêtements. Une signature qu'on va retrouver en Autriche, en Allemagne, République tchèque et aux Etats-Unis. Une route jonchée de cadavres. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime avec Jean-Alphonse Richard du 16 janvier 2025.
durée : 00:05:40 - franceinfo junior - Dans les prochains jours, c'est une étape-phare de Coupe du monde de biathlon qui se tient en Autriche, à Oberhof. Les enfants de franceinfo junior en parlent avec une double médaillée olympique : Marie-Laure Brunet.