Podcasts about seconde guerre

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French Podcast
News In Slow French #759- Easy French Radio

French Podcast

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 8:41


Comme toujours, nous commencerons notre émission par une discussion sur l'actualité. Le sujet de notre première discussion porte sur le changement de nom du ministère américain de la Défense, qui va devenir le « ministère de la Guerre ». Nous aborderons ensuite un différend historique de longue date entre l'Ukraine et la Pologne, qui a été réglé entre les deux pays. Puis, nous nous intéresserons à un document rédigé à l'intention du ministère américain de l'Énergie par 85 climatologues en réponse au rapport sur le changement climatique produit par l'administration Trump. Et enfin, nous parlerons de la liste des canons culturels du gouvernement suédois, qui comprend 100 œuvres, marques et idées visant à définir l'identité suédoise. Étonnamment, ABBA n'y figure pas.    Notre leçon sera The Imperfect Tense Verbs of the 3rd Group Lesson 3: Verbs ending in eindre, tendre, prendre, and crire. Nous ferons un tour d'horizon des sorties culturelles de la rentrée et nous nous intéresserons particulièrement à deux expositions sur des peintres français de renom : Georges de La Tour et Kandinsky. Pour terminer, nous verrons comment utiliser l'expression de la semaine : Être à cheval sur quelque chose. Le rapport annuel de l'OCDE publié mardi met à jour les caractéristiques du système éducatif français, qui a ses points forts et ses faibles. Mais que retenir de ce rapport ? - Trump rebaptise le ministère de la Défense « ministère de la Guerre » - L'Ukraine et la Pologne tentent de régler un différend datant de la Seconde Guerre mondiale - Les climatologues critiquent le rapport sur le climat de l'administration Trump - Les canons culturels nationalistes et réducteurs du gouvernement suédois - Les expositions de l'automne à ne pas manquer en France - Un rapport de l'OCDE révèle les caractéristiques de l'école en France

Secrets d'Histoire
Portraits de guerre - Joséphine Baker, la fleur au fusil (1/3)

Secrets d'Histoire

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 31:47


Joséphine Baker, star du music-hall et symbole de la liberté, s'impose sur les scènes parisiennes dans les années 1920. Venue des États-Unis, elle transforme sa danse en art et devient l'une des figures emblématiques de la culture noire à l'échelle mondiale. Mais au-delà de son succès, Joséphine Baker se distingue par son engagement : résistante pendant la Seconde Guerre mondiale et militante pour les droits civiques, elle incarne la lutte contre le racisme et l'injustice, laissant un héritage puissant et intemporel."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Bruno Deltombe.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy LebourgMontage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
L'abolition de la peine de mort - 6/6 et fin

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 10:47


Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

5.000 ans d’Histoire
L'abolition de la peine de mort - 6/6 et fin

5.000 ans d’Histoire

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 10:47


Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi Hitler n'a-t-il jamais eu la bombe atomique ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 2:11


On pourrait penser qu'avec les moyens colossaux du IIIᵉ Reich et l'avance initiale de la science allemande, Hitler aurait pu mettre la main sur l'arme nucléaire. Pourtant, le projet n'a jamais abouti. Plusieurs raisons l'expliquent :1. Une science allemande affaiblie par le nazismeAvant 1933, l'Allemagne était une puissance scientifique majeure, avec des physiciens comme Einstein, Born ou Hahn. Mais l'arrivée au pouvoir des nazis bouleverse tout : les chercheurs juifs ou opposants fuient le pays. Résultat : une fuite des cerveaux vers les États-Unis et la Grande-Bretagne, qui vont nourrir plus tard le projet Manhattan.2. Une mauvaise orientation des recherchesLe régime nazi lance bien un programme nucléaire dès 1939, confié à Werner Heisenberg, grand physicien théorique. Mais l'équipe se disperse, les crédits sont insuffisants, et l'armée privilégie d'autres armes considérées comme plus efficaces à court terme (V2, chars, avions à réaction). Le nucléaire semble trop complexe, trop long à développer.3. Le problème de l'uranium et du plutoniumPour fabriquer une bombe, il faut soit de l'uranium 235 enrichi, soit du plutonium. L'Allemagne disposait de gisements d'uranium, notamment en Tchécoslovaquie, mais elle n'avait pas les capacités industrielles pour enrichir le minerai à grande échelle. Quant aux réacteurs expérimentaux, ils n'ont jamais atteint la masse critique nécessaire.4. Des erreurs stratégiques et théoriquesCertains historiens estiment qu'Heisenberg lui-même n'avait pas compris toutes les conditions nécessaires à la réaction en chaîne. Il pensait qu'il faudrait plusieurs tonnes d'uranium enrichi pour déclencher l'explosion, alors que quelques kilos suffisent. Cette erreur de calcul a contribué à faire croire que la bombe était hors de portée.5. Le poids du tempsEnfin, la guerre allait trop vite. Entre 1942 et 1944, l'Allemagne se bat sur plusieurs fronts et doit consacrer ses ressources à l'urgence militaire. Le projet nucléaire, très coûteux et incertain, passe au second plan. Pendant ce temps, les États-Unis, protégés par leur distance géographique et dotés de moyens financiers et industriels gigantesques, avancent à marche forcée vers Hiroshima et Nagasaki.ConclusionHitler n'a jamais eu la bombe atomique parce que son régime a affaibli la science allemande, négligé l'investissement massif nécessaire, commis des erreurs techniques… et surtout manqué de temps. L'Allemagne a préféré miser sur des armes “miracles” plus rapides à produire, comme les V2, mais sans comprendre que la véritable révolution militaire de la Seconde Guerre mondiale se jouait ailleurs : dans les laboratoires de Los Alamos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
L'abolition de la peine de mort - 5/6

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 14:32


Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

5.000 ans d’Histoire
L'abolition de la peine de mort - 5/6

5.000 ans d’Histoire

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 14:32


Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
L'abolition de la peine de mort - 4/6

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 14:07


Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Paroles d'histoire
399. Le Japon occupé, avec Michael Lucken

Paroles d'histoire

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 50:13


L'invité : Michael Lucken, professeur à l'INALCOLe livre : Les occupants. Les Américains au Japon après la Seconde Guerre mondiale, Paris, La découverte, 2025.La discussion :· L'occupation du Japon, objet historique (1:00)· Une occupation qui ne se limite pas à MacArthur (7:35)· Les différences avec l'occupation de l'Allemagne (10:30)· Pourquoi pas de résistance japonaise ? (15:30)· Avant l'occupation, un totalitarisme japonais ? (23:30)· Le paternalisme des États-Unis (31:20)· Le pragmatisme de l'occupation (35:00)· De l'occupation au rejet de l'occupant dans les années 1960 (43:00) Le conseil de lecture : Arnold G. Fisch, Military Government in the Ryukyu Islands, 1945-1950, Center of Military History, U.S. Army, 1988 Les émissions mentionnées :· Onoda· Le Japon grec· OkinawaUn podcast créé, animé et produit par André Loez et distribué par Binge Audio. Contact pub : project@binge.audioHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dutrizac de 6 à 9
«Elle a vu des extraterrestres sur sa toiture!»: Christian Page en a vu de toutes les couleurs!

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 16:53


Le journaliste et spécialiste du paranormal Christian Page s’attaque à l’une des théories les plus intrigantes de l’histoire, celle d’Adolf Hitler ayant fui en Argentine après la Seconde Guerre mondiale. Dans son nouveau livre Chroniques de l’étrange, à paraître le 10 septembre, il réunit 75 récits tirés de son émission à TVA et de son balado chez Cogeco Média, où il revisite phénomènes paranormaux et énigmes historiques avec une approche à la fois captivante et rigoureuse. Entrevue avec Christian Page, figure incontournable de l'investigation paranormale au Québec, journaliste, auteur, chroniqueur, scénariste et animateur. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

5.000 ans d’Histoire
L'abolition de la peine de mort - 4/6

5.000 ans d’Histoire

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 14:07


Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Nouvel Esprit Public
Après le 8 septembre, la valse des pantins ? / La Chine et les divisions occidentales

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 67:42


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 septembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LA VALSE DES PANTINS : COMPORTEMENT DU PERSONNEL POLITIQUE À LA VEILLE DU 8 SEPTEMBREAprès sa présentation mi-juillet, le Premier ministre a de nouveau défendu, le 25 août, son plan de rigueur de 44 milliards d'euros pour le budget 2026, et annoncé qu'il « engagera(it) la responsabilité de son gouvernement[…] pour une clarification » lundi 8 septembre, avec un vote de confiance à l'Assemblée nationale convoquée en session extraordinaire. La France insoumise, le Parti communiste, les Ecologistes, le Rassemblement national et les Ciottistes ont annoncé leur volonté de faire tomber l'actuel gouvernement. Le Parti socialiste ne compte pas non plus voter la confiance. Depuis 1958, ce sont 41 Premiers ministres qui ont sollicité la confiance de l'Assemblée nationale, et qui ont obtenu à chaque fois la majorité absolue des suffrages exprimés.Si François Bayrou veut croire possible ce vote de confiance, le décompte des forces hostiles ne va guère dans son sens : en additionnant les voix du Rassemblement national (RN) et de ses alliés (138), de la gauche (192) et du groupe Libertés, indépendants et outre-mer (LIOT, 23), il existe une majorité de suffrages largement suffisante pour faire chuter le gouvernement. Un tel échec poussera-t-il Emmanuel Macron à demander, lui aussi, une « clarification », en opérant un retour aux urnes avec une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, quatorze mois après la précédente ? C'est ce que réclame le Rassemblement national, tandis que LFI se prononce pour la destitution du président lequel appelle les siens à se mettre d'accord avec les socialistes et n'apparaît donc pas prêt ni à dissoudre ni à se démettre. On voit d'ailleurs que les candidats à la succession de François Bayrou ne manquent pas. L'échec de son Premier ministre placera Emmanuel Macron en première ligne, désormais dépourvu de paratonnerre. Les appels à sa démission pourraient se multiplier, en particulier lors du mouvement de blocage du 10 septembre.François Bayrou, qui veut éviter l'instabilité, risque-t-il de l'aggraver ? Cette hypothèse est partagée par 63 % des Français, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. Selon le baromètre de la confiance politique 2025 du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) publié en février dernier, 74 % des Français ne font pas confiance à la politique (+ 4 points par rapport à 2024).COMMENT LA CHINE TIRE PARTI DE L'INSTABILITÉ MONDIALE ET DES DIVISIONS OCCIDENTALESLe 25ème sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a réuni à l'invitation du président chinois plus de 20 chefs d'État et de gouvernement. Parmi eux : le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi (pour sa première visite en Chine en sept ans), le Turc Recep Tayyip Erdogan, leprésident iranien, les Premiers ministres du Pakistan, de la Malaisie, du Cambodge et du Vietnam, ainsi que les dirigeants de toute l'Asie centrale. Soit les représentants de la moitié de la population terrestre et un quart de la richesse mondiale. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est aussi rendu à Pékin. Dans son discours d'ouverture, Xi a appelé les États membres à s'opposer à la mentalité de guerre froide, à l'hégémonisme, à la confrontation entre blocs et aux manœuvres d'intimidation, sans citer pour autant les États-Unis. Il a une nouvelle fois poussé en avant son « autre » modèle, censé refléter les nouveaux équilibres internationaux. Xi Jinping entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte mondial instable, alors que les Occidentaux sont divisés. Les promesses militaires mal tenues faites à l'Ukraine par l'Union européenne ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l'axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. Les divisions entre les États-Unis de Trump et les pays européens, dont les valeurs et les visions de la politique s'éloignent, fournissent un nouveau levier à la Chine et à ses amis.Pour le trio Inde-Chine-Russie, les enjeux sont aussi économiques. En raison de la guerre commerciale menée par Trump et des sanctions occidentales visant la Russie, les trois pays ambitionnent de s'affranchir de l'Occident en approfondissant leurs échanges. L'Inde le fait déjà en continuant d'importer massivement du pétrole russe qu'elle paie en roupies et non en dollars. Donald Trump a imposé 50 % de droits de douane sur les produits indiens.La Chine s'affiche comme une puissance stable et raisonnable, garante d'un nouvel ordre mondial plus favorable aux émergents que celui construit par les Occidentaux il y a 80 ans, après la Seconde Guerre mondiale. Son « coup » diplomatique s'est prolongé le 3 septembre à Pékin avec une grande parade militaire à laquelle a assisté le chef suprême nord-coréen, Kim Jong-un. Parmi ceux que la Chine veut présenter au monde comme ses alliés stratégiques en faveur d'un ordre du monde alternatif sous son égide, se trouvaient également deux États de l'Union européenne et deux États de l'Otan : la Slovaquie, et la Hongrie. Deux pays qui blâment l'Occident pour le déclenchement et la poursuite de la guerre en Ukraine, critiquent les sanctions européennes contre la Russie et réclament la normalisation des relations avec Moscou.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
L'abolition de la peine de mort - 3/6

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 13:32


Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Vacarme - La 1ere
Les Échos de Vacarme - Que reste-t-il du pacifisme?

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 56:15


Soixante et un conflits dans 36 pays. Un nombre de victimes inégalé depuis la fin de la Guerre froide. Le dernier rapport de l'Institut de recherche sur la paix d'Oslo est formel: le nombre de conflits armés est au plus haut depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. De nombreux gouvernements se réarment ou revoient leur budget militaire à la hausse. En Suisse, le Conseil fédéral et le Parlement veulent doubler le budget de l'armée d'ici à 2032. Dans ce contexte, où sont passés les pacifistes qui manifestaient en masse en 2003 contre la guerre en Irak par exemple? Comment définir le pacifisme aujourd'hui ? Quand le prôner ? Pourquoi continuer à le défendre? Production : Raphaële Bouchet Réalisation : David Golan Les invité.es Aline Müller Assistante et doctorante en histoire contemporaine au Département d'histoire générale de l'Université de Genève. Sa thèse (en cours) porte sur l'engagement des femmes pour la paix et le désarmement nucléaire en Europe occidentale pendant la dernière phase de la guerre froide (1976-1991). & Thomas Hippler Philosophe, historien, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Caen Normandie. Directeur de l'Institut Pour la Paix (IPP).

5.000 ans d’Histoire
L'abolition de la peine de mort - 3/6

5.000 ans d’Histoire

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 13:32


Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
L'abolition de la peine de mort - 2/6

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 13:27


Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins du samedi
Alexandra Saemmer ravive la mémoire des Sudètes

Les matins du samedi

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 19:52


durée : 00:19:52 - L'Invité(e) des Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux, Margaux Leridon - À travers un récit documentaire, mêlée de fiction, Alexandra Saemmer nous plonge dans une enquête intime et familiale sur une histoire méconnue, celle du sort des Sudètes pendant, et après la Seconde Guerre mondiale, et tente de dénouer les silences d'une mémoire bafouée. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Alexandra Saemmer Professeure des Universités en sciences de l'information et de la communication à Paris 8

5.000 ans d’Histoire
L'abolition de la peine de mort - 2/6

5.000 ans d’Histoire

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 13:27


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Timeline (5.000 ans d'Histoire)
L'abolition de la peine de mort - 1/6

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 12:39


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Cultures monde
Les nouveaux atours de la puissance chinoise

Cultures monde

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 36:26


durée : 00:36:26 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Ce mercredi 3 septembre, la Chine a célébré les 80 ans de la capitulation du Japon à l'issue de la Seconde Guerre mondiale par un défilé militaire titanesque sur la place Tiananmen, en présence de plusieurs dirigeants étrangers, dont Vladimir Poutine et Kim Jong-un. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Juliette Genevaz Maîtresse de conférence en science politique à Lyon 3 et chercheure à l'Institut Français de Recherche sur l'Aie de l'Est; François Bougon Journaliste, responsable du service international de Mediapart

Nota Bene
NOTA BENE - L'empereur japonais, le dernier empereur du monde

Nota Bene

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 19:15


Mes chers camarades, bien le bonjour !Et si les dieux vivaient parmi nous ? Dans American Gods, c'est Odin et Loki qui font tranquillement du business aux Etats-Unis. Dans Watchmen, le gigantesque Dr. Manhattan règle la Guerre du Vietnam d'un seul coup. Eh bien dans l'histoire du Japon, qui est décidément un pays pas comme les autres, la guerre entre les dieux et les humains a vraiment eu lieu ! En effet, lors de la Seconde Guerre mondiale, les GI's américains ont affronté un dieu vivant : le souverain du Japon, Hirohito, empereur céleste, descendant de la déesse du soleil ! Les choses ont un peu changé depuis, et pourtant le Japon reste actuellement le seul pays au monde à avoir un empereur. D'ailleurs Naruhito cumule ce titre avec un rôle religieux très particulier dans la religion shinto. En fait, la généalogie moitié historique moitié mythologique permet de tirer un fil qui relie directement notre époque à… la création du monde !Bonne écoute !

Accents du monde
Parade militaire à Pékin : Xi Jinping en démonstration de force

Accents du monde

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 19:30


Et comme chaque vendredi, RFI en français donne la parole à nos rédactions en langues étrangères pour revenir sur plusieurs thématiques d'actualité. Premier sujet, la démonstration de force, cette grande parade militaire organisée en Chine, à Pékin. C'était mercredi 3 septembre, pour commémorer les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale et la capitulation japonaise. C'était aussi l'occasion pour Xi Jinping, le dirigeant chinois, d'impressionner 26 autres chefs d'État qui étaient invités. Parmi eux, le leader nord-coréen Kim Jong-un, mais aussi Vladimir Poutine. Avec : Kseniya Zhornokley de la rédaction de RFI en ukrainien  Rodolphe de Oliveira de la rédaction en portugais Abdoulaye Issa de la rédaction de RFI en Hausa Accident mortel du funiculaire de la Gloria à Lisbonne Le traumatisme des Portugais ne s'estompe pas deux jours après le drame du funiculaire de Lisbonne. L'engin avait alors déraillé rue de la Gloria, dans le centre touristique de la capitale, faisant 16 morts et 25 blessés. Les enquêteurs poursuivent toujours leur travail pour tenter de comprendre comment cet accident a pu se produire. Rodolphe de Oliveira de la rédaction de RFI en portugais nous raconte cette « tragédie » comme l'a qualifiée le maire de Lisbonne. Sud-Est du Nigeria : Amnesty International alerte sur une zone de non-droit  Le sud-est du Nigeria transformé en véritable zone de non-droit. Dans un rapport présenté à Lagos, Amnesty International décrit une situation alarmante, marquée par les violences. Abdoulaye Issa de la rédaction Hausa, que contient cette étude ?   Ukraine : les 18-22 ans autorisés de nouveau à sortir du territoire  L'Ukraine autorise les hommes de 18 à 22 ans à quitter le pays, et ce, en pleine loi martiale. Le gouvernement a pris la décision le 26 août dernier. Cela suscite autant d'espoir que de critiques et ça pose aussi des questions sur l'avenir démographique et économique du pays. Pour en parler, Kseniya Zhornokley de la rédaction de RFI en ukrainien.

Accents du monde
Parade militaire à Pékin : Xi Jinping en démonstration de force

Accents du monde

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 19:30


Et comme chaque vendredi, RFI en français donne la parole à nos rédactions en langues étrangères pour revenir sur plusieurs thématiques d'actualité. Premier sujet, la démonstration de force, cette grande parade militaire organisée en Chine, à Pékin. C'était mercredi 3 septembre, pour commémorer les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale et la capitulation japonaise. C'était aussi l'occasion pour Xi Jinping, le dirigeant chinois, d'impressionner 26 autres chefs d'État qui étaient invités. Parmi eux, le leader nord-coréen Kim Jong-un, mais aussi Vladimir Poutine. Avec : Kseniya Zhornokley de la rédaction de RFI en ukrainien  Rodolphe de Oliveira de la rédaction en portugais Abdoulaye Issa de la rédaction de RFI en Hausa Accident mortel du funiculaire de la Gloria à Lisbonne Le traumatisme des Portugais ne s'estompe pas deux jours après le drame du funiculaire de Lisbonne. L'engin avait alors déraillé rue de la Gloria, dans le centre touristique de la capitale, faisant 16 morts et 25 blessés. Les enquêteurs poursuivent toujours leur travail pour tenter de comprendre comment cet accident a pu se produire. Rodolphe de Oliveira de la rédaction de RFI en portugais nous raconte cette « tragédie » comme l'a qualifiée le maire de Lisbonne. Sud-Est du Nigeria : Amnesty International alerte sur une zone de non-droit  Le sud-est du Nigeria transformé en véritable zone de non-droit. Dans un rapport présenté à Lagos, Amnesty International décrit une situation alarmante, marquée par les violences. Abdoulaye Issa de la rédaction Hausa, que contient cette étude ?   Ukraine : les 18-22 ans autorisés de nouveau à sortir du territoire  L'Ukraine autorise les hommes de 18 à 22 ans à quitter le pays, et ce, en pleine loi martiale. Le gouvernement a pris la décision le 26 août dernier. Cela suscite autant d'espoir que de critiques et ça pose aussi des questions sur l'avenir démographique et économique du pays. Pour en parler, Kseniya Zhornokley de la rédaction de RFI en ukrainien.

5.000 ans d’Histoire
L'abolition de la peine de mort - 1/6

5.000 ans d’Histoire

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 12:39


Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Secrets d'Histoire
Portraits de guerre - Churchill, le lion au cœur tendre… (1/3)

Secrets d'Histoire

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 33:11


C'est un homme qui a bâti sa légende par son inébranlable détermination à ne jamais céder face au régime nazi, aux pires heures de la Seconde Guerre mondiale. Celui qui promettait “du sang, de la sueur et des larmes” : Winston Churchill. Cet homme politique a marqué l'histoire par son caractère irascible, son humour britannique et ses talents d'orateur."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit par Guillaume de Lestrange et réalisé par Guillaume de Lestrange et Benjamin Lehrer. Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy LebourgMontage : Victor Benhamou Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
Cédric Sapin-Defour / Crise politique : le RN est-il en mesure de gouverner ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 46:33


L'émission 28 minutes du 04/09/2025 Cédric Sapin-Defour, vedette de la rentrée littéraire Cédric Sapin-Defour, auteur passionné d'alpinisme, publie "Où les étoiles tombent". Dans cet ouvrage, il revient sur un événement qui a bouleversé sa vie : la chute en parapente de sa compagne. Alors qu'ils ont laissé derrière eux la sédentarité et s'aventurent en van dans les Alpes italiennes, elle frôle le trépas dans cet accident. Pendant sa convalescence, le besoin d'écrire est naturel et salvateur pour Cédric : face à l'ampleur du drame, c'est le seul "outil qui me permet d'avoir encore une mainmise sur le déroulement", explique-t-il. Ces écrits n'étaient d'ailleurs pas destinés à être publiés, l'auteur considérant comme indécent de faire de sa compagne un "matériau littéraire". Mais, avec l'accord de cette dernière, qui conserve toujours des séquelles de sa chute, est né ce livre, à mi-chemin entre ode à l'amour et carnet de bord d'une longue guérison. Crise politique : le RN est-il en mesure de gouverner ? Malgré ses nombreuses prises de parole, la chute de François Bayrou lors du vote de confiance qu'il sollicitera le 8 septembre devant les députés semble inéluctable. Dans son sillage, une dissolution de l'Assemblée nationale émerge dans le débat public, et est demandée par le Rassemblement national. Si des élections législatives anticipées venaient à se reproduire , quel serait l'équilibre entre les forces parlementaires ? Pour l'heure, Jordan Bardella tente de s'attirer les faveurs des élites économiques en multipliant les déclarations à l'attention du patronat. Son parti a été adoubé au sein de "l'arc républicain" par Nicolas Sarkozy, l'ex-président de la République condamné pour corruption et sous le coup de plusieurs enquêtes. La crise politique actuelle peut-elle permettre à l'extrême droite de pousser les portes du pouvoir ? On en débat avec Pascal Perrineau, politologue , Pauline de Saint Rémy, directrice adjointe de la rédaction de Politico France et Vincent Jarousseau, photojournaliste et documentariste.Enfin, Xavier Mauduit nous parachute en septembre 1945 pour parler de la victoire chinoise sur le Japon lors de la Seconde Guerre mondiale, célébrée avec moults missiles et saluts martiaux ce 3 septembre à Pékin. Puis, Marie Bonnisseau célèbre le centenaire des cabines photomatons qui restent un sanctuaire photographique malgré le tsunami d'images numériques. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 4 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Débat du jour
La Chine dirige-t-elle le nouvel ordre mondial ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 29:30


Après deux jours d'un sommet historique de l'Organisation de coopération de Shanghai qui ont réuni les dirigeants russe et indien aux côtés du président Xi Jinping, le leader de la Corée du Nord est arrivé ce mardi en Chine, à la veille d'une parade militaire devant exposer la puissance militaire du pays pour les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale.  Face aux États-Unis de Donald Trump la Chine apparaît-elle stable et légitime ? Quelles sont les ambitions de Pékin ? Pour en débattre :  Emmanuel Véron, géographe, spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur associé à l'Inalco, membre de l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE)  Yohan Briant, directeur général de l'Institut d'études de géopolitique appliquée (IEGA), spécialiste de la Chine contemporaine, docteur en histoire contemporaine  Pascal Boniface, directeur de l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris) 

RTL Matin
Missiles, avions furtifs, chars hybrides : lors de son défilé militaire, la Chine entend bien montrer les muscles

RTL Matin

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 1:22


La Chine organise mercredi 3 septembre une immense parade militaire à Pékin pour commémorer le 80e anniversaire de la défaite du Japon et la fin de la Seconde Guerre mondiale. En dévoilant de nouvelles armes et en s'affichant aux côtés de Vladimir Poutine et Kim Jong-un Pékin entend bien défier les États-Unis de Donald Trump.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Débat du jour
La Chine dirige-t-elle le nouvel ordre mondial ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 29:30


Après deux jours d'un sommet historique de l'Organisation de coopération de Shanghai qui ont réuni les dirigeants russe et indien aux côtés du président Xi Jinping, le leader de la Corée du Nord est arrivé ce mardi en Chine, à la veille d'une parade militaire devant exposer la puissance militaire du pays pour les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale.  Face aux États-Unis de Donald Trump la Chine apparaît-elle stable et légitime ? Quelles sont les ambitions de Pékin ? Pour en débattre :  Emmanuel Véron, géographe, spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur associé à l'Inalco, membre de l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE)  Yohan Briant, directeur général de l'Institut d'études de géopolitique appliquée (IEGA), spécialiste de la Chine contemporaine, docteur en histoire contemporaine  Pascal Boniface, directeur de l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris) 

Histoire Vivante - La 1ere
Dénazifier, défasciser?: comment bien gagner une guerre (4/5)?: Le Japon occupé

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 28:45


La guerre du Pacifique a été un théâtre-clé de la deuxième Guerre Mondiale. C'est là que les Etats-Unis entrent en guerre et c'est aussi là qu'elle se termine avec les bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki. Alors qu'en Europe, les Alliés se partagent les territoires du Reich pour l'occuper et le dénazifier, au Japon, seuls les Etats Unis restent durablement pour modeler un nouveau Japon compatible avec un projet démocratique. Michael Lucken est professeur à l'Inalco et membre de l'Institut Universitaire de France. Il a publié Les Occupants - Américains au Japon après la Seconde Guerre mondiale (Editions La Découverte, 2025).

Histoire Vivante - La 1ere
Dénazifier, défasciser?: comment bien gagner une guerre (5/5)?: Une occupation sans fin

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 28:48


Un gouvernement militaire américain s'est installé au Japon après sa défaite en 1945. Pour transformer cette société nippone, ses institutions politiques et économiques sont prises en main et une nouvelle constitution est rédigée avec d'avantage d'égalité entre les sexes et le renoncement solennel du Japon à toute idée de guerre. Apparemment la collaboration se passe plutôt bien mais la Guerre froide bouleverse les règles de cette occupation. Michael Lucken est professeur à l'Inalco et membre de l'Institut Universitaire de France. Il a publié Les Occupants - Américains au Japon après la Seconde Guerre mondiale (Editions La Découverte, 2025).

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Chine : Pékin réunit ses alliés pour un défilé militaire historique

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le retrait de la Finul, les sanctions européennes contre l'Iran et la peine capitale à Washington. Chine : Pékin réunit ses alliés pour un défilé militaire historique À l'occasion du défilé militaire pour la commémoration des 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Chine a invité 26 chefs d'État étrangers, dont le président russe, iranien et nord-coréen. En réunissant tous ces dirigeants, Pékin cherche-t-il à montrer que, malgré les tensions internationales, son influence diplomatique reste intacte ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin.  Liban : vers un retrait de la Finul en 2027 Sous la pression américaine et israélienne, la force de maintien de la paix de l'ONU au Liban va quitter le pays. Son mandat a été renouvelé jusqu'à fin 2026, avec un retrait organisé d'ici à la fin 2027. Pourquoi les États-Unis et Israël veulent-ils le départ des Casques bleus ? L'armée libanaise est-elle en mesurer d'assurer la sécurité dans le sud du Liban ? Avec Paul Khalifeh, correspondant de RFI à Beyrouth.  Iran : les Européens ont mis leur menace à exécution  Face à l'impasse des négociations sur le nucléaire iranien, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont enclenché la procédure qui permettra de rétablir les sanctions internationales contre Téhéran. Comment ces pays justifient-ils cette décision ? Téhéran a promis de « répondre de manière appropriée à cette action illégale et injustifiée ». De quelle manière les autorités iraniennes pourraient-elles riposter ? Avec Clément Therme, chargé de cours à l'université Paul-Valery de Montpellier. Auteur de l'ouvrage Idées reçues sur l'Iran : un pouvoir à bout de souffle ? (Éditions Le Cavalier Bleu). États-Unis : Trump peut-il remettre en place la peine de mort à Washington ? Donald Trump a annoncé vouloir rétablir la peine capitale pour tout meurtre commis dans la capitale fédérale de Washington, D.C., malgré son abolition en 1981. La Constitution américaine permet-elle au président américain de rétablir la peine de mort ? Quel est l'objectif recherché par Donald Trump ? Avec Pierre Gervais, professeur de civilisation américaine à l'Université Sorbonne Nouvelle. Auteur du livre Histoire des États-Unis de 1860 à nos jours (Éditions Hachette éducation). 

Décryptage
Capitulation de 1945 : le Japon se penche sur son passé militariste

Décryptage

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 19:30


Le Japon commémore mardi 2 septembre une date essentielle de son histoire. Il y a 80 ans, le 2 septembre 1945, la capitulation japonaise fut officiellement signée. La Seconde Guerre mondiale était officiellement terminée et le Japon refermait une période marquée par un militarisme forcené. Retour sur cet épisode et sur les conséquences nombreuses qu'il a eues pour le Japon et pour une grande partie de l'Asie.  Avec Jean-Louis Margolin, historien de l'Asie orientale moderne et contemporaine, auteur de L'autre Seconde Guerre mondiale 1937-1945. Asie Pacifique de Nankin à Hiroshima  (Perrin)

True Story
NOS CRÉATIONS ORIGINALES | Paul Touvier, le milicien jamais repentis

True Story

Play Episode Listen Later Aug 31, 2025 76:24


Vous aimez Les Fabuleux destins, le podcast Bababam Originals ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir La Traque, le podcast qui vous plonge dans les courses poursuites les plus haletantes de l'histoire. Plongez dans la traque de l'un des plus grands collaborateurs nazis français : l'effroyable Paul Touvier. De la Seconde Guerre mondiale à sa cavale interminable, en passant par les silences d'État et les réseaux de protection, suivez les traces d'un homme devenu symbole d'une mémoire troublée et d'une justice trop longtemps différée. Un récit haletant entre ombre et lumière, culpabilité et impunité. Crédits : Production : Bababam  Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Géopolitis - RTS Un
Taxes, le choc Trump

Géopolitis - RTS Un

Play Episode Listen Later Aug 31, 2025 25:53


Le monde économique est sous le choc. Donald Trump a mis son plan à exécution, en imposant des taxes massives… du jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale. Que cherche-t-il au juste à provoquer ?

Géopolitique, le débat
Chine-Russie, un rapprochement surestimé ou sous-estimé ?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Aug 31, 2025 48:29


Le président chinois Xi Jinping accueille ce week-end le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi, l'Iranien Massoud Pezeshkian, le Turc Erdogan et une volée de dirigeants eurasiatiques pour un sommet où Pékin entend promouvoir une gouvernance mondiale alternative à celle des Occidentaux. La réunion de l'Organisation de coopération de Shanghai qui se poursuivra demain lundi à Tianjin dans le nord de la Chine, ouvre une séquence à l'issue de laquelle la Chine fera la démonstration de sa puissance militaire, mercredi 3 septembre, à la faveur d'une spectaculaire parade commémorant la fin de la Seconde Guerre mondiale il y a 80 ans. Regard sur la proximité croissante entre la Chine et la Russie. Les deux puissances se retrouvent unies dans une croisade contre ce qu'elles considèrent comme l'hégémonie et les « valeurs » occidentales, dans un contexte de rivalité frontale entre Pékin et Washington. Mais derrière l'affichage d'une « amitié sans limites » proclamée en février 2022, quels sont les véritables fondements de cette relation ? Quelle est sa portée, ses fragilités, et surtout : jusqu'où peut aller cette entente, voire ce rapprochement ? Sylvie Bermann est notre invitée. Ancienne ambassadrice de France en Chine, au Royaume-Uni et en Russie. L'Ours et le Dragon. Russie-Chine : histoire d'une amitié sans limites (Éd Tallandier).

Concordance des temps
Jean Cavaillès, résistant. La vaillance et l'oubli

Concordance des temps

Play Episode Listen Later Aug 30, 2025 58:53


durée : 00:58:53 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Existe-t-il une spécificité des intellectuels dans une révolte armée ? Alya Aglan revient sur la vie et le combat de Jean Cavaillès, ce résistant de la première heure, tombé injustement dans l'oubli. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Alya Aglan Historienne de la Seconde Guerre mondiale. Elle a codirigé avec Jean-Pierre Azéma "Jean Cavaillès résistant ou la Pensée en actes" (Flammarion, 2002)

Géopolitique, le débat
Les guerres civiles

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Aug 30, 2025 48:29


Quand on pense aux conflits armés, on imagine souvent des guerres entre États. Pourtant, les guerres les plus fréquentes depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale sont des guerres civiles. Elles traversent l'histoire contemporaine, de l'Afghanistan au Mali, de la Syrie au Rwanda, de la République démocratique du Congo aux Balkans, sans oublier la question Kurde. Et pourtant, nous en savons finalement assez peu de choses. Elles sont souvent perçues comme des violences chaotiques, irrationnelles, ou comme des effondrements d'État, alors qu'elles obéissent à des logiques politiques, sociales et économiques précises. Qu'elles sont pratiquement un phénomène universel sur le temps long. Et que la quasi-totalité des sociétés a connu un épisode de guerre civile, provoquant la mort de dizaines de millions de personnes ainsi que l'exil ou le déplacement de centaines de millions d'autres. Enfin, loin d'être une affaire uniquement interne à un pays, les guerres civiles ne peuvent se comprendre sans prendre en compte les acteurs internationaux.  Gilles Dorronsoro est notre invité, professeur de science politique à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre de l'Institut universitaire de France. Gilles Dorronsoro a travaillé sur les guerres civiles contemporaines en Afghanistan, au Kurdistan, en Syrie et au Mali. Auteur de Le plus grand des maux. Sociologie des guerres civiles, CNRS ÉDITIONS.  

Au cœur de l'histoire
ENTRETIEN - Charles De Gaulle, l'homme providentiel ?

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 15:54


Pays démocratique et républicain, la France nourrit un paradoxe : dans la mémoire collective des Français, la figure de l'homme providentiel a une place de choix. Parmi ces hommes et femmes surgissant dans des circonstances souvent exceptionnelles, se trouve Charles De Gaulle. Incarnation de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale, instigateur de la Ve République en 1958, le Général de Gaulle a, par deux fois, fait figure de sauveur dans notre pays. Comment s'est construit le mythe gaullien de l'homme providentiel ? Pour répondre à cette question, Virginie Girod reçoit l'historien Jean Garrigues. Fin connaisseur de l'histoire de nos institutions, il est président de la commission internationale d'histoire des assemblées, et auteur, notamment, des livres "A la plage avec Charles de Gaulle, l'homme providentiel dans un transat" (Dunod) et "Les Hommes providentiels: Histoire d'une fascination française" (Payot).Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.Présentation : Virginie GirodProduction : Armelle ThibergeRéalisation : Clément IbrahimDiffusion : Estelle LafontComposition du générique : Julien TharaudVisuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Autant en emporte l'histoire
1945. La bombe sur Hiroshima a-t-elle mis fin à la guerre ? 5/5 : 15 août 1945, le Japon capitule

Autant en emporte l'histoire

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 10:34


durée : 00:10:34 - 1945. La bombe sur Hiroshima a-t-elle mis fin à la guerre ? 5/5 : 15 août 1945, le Japon capitule - par : Stéphanie Duncan - Le 9 août 1945, les Américains font exploser sur Nagasaki une seconde bombe atomique. Le même jour, Staline déclare la guerre au Japon et l'Armée rouge envahit la Mandchourie. Pris en tenailles entre les bombes américaines et l'assaut soviétique, le Japon se voit acculé à déposer les armes. Le 15 août 1945, l'empereur, Hiro-Hito, accomplit quelque chose qu'il n'a jamais fait jusqu'à présent : il s'adresse directement à ses sujets au cours d'un discours radiodiffusé où il reconnaît la capitulation du Japon. Un discours long et alambiqué et rédigé dans une langue que tous les Japonais ne comprennent pas. Et c'est la première fois que les Japonais entendent la voix de leur empereur. La reddition officielle du Japon sera signée le 2 septembre 1945, marquant ainsi la fin de la Seconde Guerre mondiale. A lire : Olivier Wieviorka Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale Perrin 2023 Michael Lucken Les Occupants. Les Américains au Japon après la Seconde Guerre mondiale La Découverte 2025 Le roman graphique d'Alcante, Bollée et Rodier La bombe Glénat 2020 A voir : Le documentaire Hiroshima, la course vers l'apocalypse de David Korn-Brzoza et Olivier Wieviorka disponible en replay sur France TV jusqu'au 08/02/2026. - invités : Olivier WIEVIORKA - Olivier Wieviorka : Historien, professeur à l'École normale supérieure de Cachan - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Reportage International
Mexique: le Chinatown de Mexico, un quartier qui prend de l'ampleur

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 3:09


« Dans mon Chinatown », c'est une série spéciale de RFI. Nous vous emmenons à la découverte des quartiers chinois des grandes villes du monde. Aujourd'hui, direction Mexico. Installé dans une rue du centre-ville, son Chinatown est le plus petit quartier chinois du monde. Plusieurs générations de Chinois s'y succèdent depuis l'arrivée des fondateurs, après la Seconde Guerre mondiale. Mais de plus en plus, les commerces chinois s'étendent hors des frontières du quartier et éclosent dans tout le centre-ville. De quoi réveiller la colère des commerçants mexicains. Un reportage de Marine Lebègue. À lire aussiAustralie: à Sydney, le Chinatown de Burwood bouscule la politique locale À lire aussiDeux Chinatown à Johannesburg: focus sur la plus grande communauté asiatique en Afrique

Le Cours de l'histoire
Crimes contre l'humanité. Nommer, dénoncer, juger 1/3 : 1945. Crime contre l'humanité, forger un concept pour le droit

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 59:16


durée : 00:59:16 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Août 1945. La notion de crime contre l'humanité est définie dans la Charte du Tribunal militaire international de Nuremberg. Au-delà de sa définition juridique, la création de cette notion marque l'essor de la justice internationale. - réalisation : Thomas Beau - invités : Anne-Laure Chaumette Professeure de droit international à l'université Paris Nanterre, membre du CEDIN (Centre de droit international de Nanterre); Bénédicte Vergez-Chaignon Historienne, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et de l'Occupation

Un Jour dans l'Histoire
Reinhard Gehlen, un espion nazi fréquentable ?

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 39:31


Nous sommes le 15 juillet 1946, à Oberursel, en Allemagne, au N-O de Francfort. C'est ce jour-là que naît officiellement l'Organisation Gehlen (Org). Du nom de Reinhard Gehlen, ancien chef du service de renseignement militaire allemand sur le front de l'Est, durant la Seconde Guerre mondiale. A la fin du conflit, les dirigeants américains, en manque d'informations fiables sur l'URSS, se sont montrés très intéressés par l'expertise de ce militaire de carrière qui a gravi les échelons de la Wehrmacht. A l'été 1945, lui et ses hommes sont secrètement transférés aux États-Unis. L'Org va donc se concentrer sur le renseignement antisoviétique et sera financée par les Américains, notamment par la CIA. Elle servira aussi à « recycler » d'anciens membres de la SS et de la Gestapo. A partir de 1956, l'organisation évolue pour devenir le Bundesnachrichtendienst (BND), le service fédéral de renseignement extérieur de l'Allemagne de l'Ouest. Qui était Reinhard Gehlen dont l'enfance fut marquée par la défaite de l'Allemagne en 1918. Homme de l'ombre, il va traverser le XXe siècle avec un sentiment de revanche. Après la chute de IIIe Reich, il parvient à cacher son passé et devient un espion hors norme et un anticommuniste enragé. Revenons sur le parcours de Reinhard Gehlen et, à travers lui, sur un système controversé des services de renseignement américains et européens. Avec nous : Clément Tibère, pseudonyme d'un haut cadre de la communauté française du renseignement. « Reinhard Gehlen – L'espion du siècle ? » Editions Perrin. Sujets traités : Reinhard Gehlen, espion, nazi, Seconde Guerre mondiale, Wehrmacht, Gestapo. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un Jour dans l'Histoire
Léon Degrelle, fasciste jusqu'à son dernier souffle (1/2)

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 38:11


Nous sommes le 24 août 1914, à Bouillon. Les Allemands sont à vingt minutes de là. L'exode commence pour la population.On amoncelle ce que l'on peut sur les charrettes, on prend son fourbi sur son dos, on fuit. La famille Degrelle comme les autres. Plus tard, Léon Degrelle, qui est âgé de huit ans alors, se souviendra de « l'odeur âcre de chair brûlée qui arrache la gorge » et d'un soldat français « pendu et accroché à un sapin comme un jouet de Noël ». Cette expérience précoce de la guerre va conduire le jeune Degrelle à s'intéresser à l'histoire et à développer des aspirations littéraires. Plus tard, dans les années 1930, catholique et conservateur convaincu, il met son talent oratoire au service de l'extrême-droite et prend la tête du mouvement Rex. Il captive les foules en appelant, de ses vœux, le retour à la grandeur de la nation. Il désigne les coupables du déclin : les « Rouges », les étrangers, les politiques corrompus. Durant la Seconde Guerre mondiale, Degrelle s'engage activement dans la collaboration avec l'Allemagne nazie. Il fonde la Légion Wallonie pour combattre sur le front de l'Est. Après la guerre, condamné à mort par contumace, en Belgique, il s'exile en Espagne où il restera cinquante ans, ne reniant rien de son passé, ou presque… Revenons sur le parcours de Léon Degrelle. Avec Frédéric Saenen de l'Université de Liège, romancier, critique littéraire et rédacteur en chef de la Revue Générale. « Léon Degrelle » aux édition Perrin Sujets traités : Léon Degrelle, Rex, Seconde Guerre mondiale, Légion Wallonie, Bouillon Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Entrez dans l'Histoire
INÉDIT - Entrez dans Brest !

Entrez dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Aug 23, 2025 8:15


REDIFF - Avec son riche patrimoine maritime, Brest représente une véritable fierté pour les bretons. Fortement endommagée lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, Brest a pourtant su se reconstruire, se moderniser pour devenir aujourd'hui une ville incontournable du patrimoine breton... et français ! Tout l'été en podcast, Lorànt Deutsch vous raconte l'histoire de grandes villes de France. Retrouvez l'intégralité des épisodes dans le podcast "Entrez dans les Villes".Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Nuits de France Culture
Août 44, Paris libéré 6/9 : La fin des combats dans Paris libéré, le matin du 25 août 1944

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 95:40


durée : 01:35:40 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Le 25 août 1944, la 2e DB du général Leclerc entrait dans un Paris en état d'insurrection depuis le 19 août. Cette émission de 1994 relate cette journée mémorable à travers notamment les témoignages du colonel Rol-Tanguy, de Jacques Chaban-Delmas et Daniel Mayer. - réalisation : Emily Vallat - invités : Henri Rol-Tanguy Membre dirigeant de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale; Jacques Chaban-Delmas

Reportage International
Royaume-Uni: à Londres, «Chinatown aujourd'hui, c'est plutôt Asiatown»

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 2:56


Dans mon Chinatown, c'est le nom de notre série d'été. On vous emmène explorer les quartiers chinois des grandes villes du monde. Aujourd'hui, direction Londres, au Royaume-Uni, dont le Chinatown est l'un des quartiers touristiques incontournables pour qui veut découvrir la capitale britannique. Située dans l'hypercentre de la capitale, on y trouve des restaurants réputés. Comme une vitrine pour la culture chinoise et panasiatique. Mais la présence chinoise à Londres cache une face plus sombre, moins instagrammable. De notre correspondante à Londres, On se trouve ici au cœur de Londres. À deux pas du West End, le quartier des théâtres. Les noms de rue sont écrits en anglais et en chinois. Des lampions surplombent les allées, une immense arche bleue et dorée marque l'entrée de Chinatown, un quartier gourmand, où cette restauratrice est installée depuis 20 ans : « Bonjour, je m'appelle Ellen Chew, j'ai fondé les restaurants Chew. Chinatown, c'est un endroit vraiment important pour moi. Je viens ici quand mon pays me manque. Je viens ici pour la gastronomie, mais cela va au-delà de ça : Chinatown, c'est une communauté d'amis. On vient ici pour manger, mais surtout pour être entre amis. » Son secret : un fabricant traditionnel de nouilles dans une ruelle dérobée. La Singapourienne l'assure : sous des façades bling-bling, Chinatown reste très authentique. Bien que mal nommée. « Quand je suis arrivée il y a 20 ans, on trouvait surtout du canard laqué, des Dim Sums, quelques Japonais, mais surtout de la cuisine cantonaise. Aujourd'hui, ça a changé. On trouve des restaurants malaisiens, singapouriens, vietnamiens, thaïs. Chinatown aujourd'hui, c'est plutôt Asiatown. » Beaucoup plus à l'est, l'ancien quartier des Docks. C'est le Chinatown originel où se sont installé les premiers immigrants chinois, des marins, au 19ᵉ siècle, un quartier rasé pendant la Seconde Guerre mondiale. À deux pas d'ici, la Chine souhaite construire une nouvelle ambassade, juste en face du mythique Tower Bridge. Et ça, ça inquiète fortement la diaspora chinoise et hongkongaise « Non à la répression transnationale chinoise. Non à la méga-ambassade ! Le Parti communiste chinois va s'en servir pour nous espionner, nous les Hongkongais, et les autres. Et c'est dangereux pour la sécurité nationale britannique ! » C'est aussi ici qu'on rencontre Carmen Lau, une activiste hongkongaise qui possède le statut de « citoyenne britannique d'Outre-mer ». Élue locale pro-démocratie, elle a dû fuir Hong-Kong en 2021. Mais continue de subir la répression chinoise. « Le régime chinois et le gouvernement hongkongais ont placé une prime sur ma tête et sur celles d'autres activistes, mes voisins au Royaume-Uni ont reçu des lettres pour les inviter à me livrer à l'ambassade chinoise. Je trouve que le gouvernement britannique n'en fait pas assez pour lutter contre cette forme de répression. » Ces dernières années, 150 000 Hongkongais ont demandé l'asile au Royaume-Uni. Pour Carmen Lau, même à 10 000 km de chez elle, cette diaspora a un rôle à jouer pour l'avenir de Hong Kong. « Nous essayons de recréer notre société civile, nos mouvements de défense des droits humains. Et puis, en tant que Britannique d'Outre-mer, nous avons le droit de vote ici. À nous d'activer ce pouvoir au nom de nos droits. » Si le projet est validé, l'ambassade compterait parmi les plus grandes d'Europe – une sorte de Chinatown de verre et de béton, bien loin des lampions et des canards laqués du West End.   À lire aussiDans mon Chinatown: Lagos, une ville d'opportunités pour les ressortissants chinois

Les Nuits de France Culture
Août 44, Paris libéré 3/9 : 19-24 août 1944, l'insurrection de Paris racontée par Henri Rol-Tanguy

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 81:55


durée : 01:21:55 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1994, dans le deuxième volet de la série "La Libération de Paris, 50 ans après", des témoignages, dont ceux d'Henri Rol-Tanguy, le chef des FFI de la Région Parisienne et de Roger Priou-Valjean nous font partager l'insurrection parisienne du 19 au 24 août 1944. - réalisation : Emily Vallat - invités : Henri Rol-Tanguy Membre dirigeant de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale; Edgard Pisani; Jean Delannoy Réalisateur et scénariste français; Jean Marais Comédien

Au cœur de l'histoire
JEAN MOULIN, LE FONDATEUR DU CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Aug 12, 2025 45:22


Ce mardi 12/08/2025, Stéphane Bern revient sur une figure emblématique de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance, Jean Moulin. Il reçoit Fabrice Grenard, historien, chef du département recherche et pédagogie à la Fondation de la Résistance.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.