POPULARITY
Categories
REDIFF - Italie, octobre 1922 : une marche chaotique sur Rome propulse Benito Mussolini à la tête du gouvernement. Dès lors, l'Italie sombre dans deux décennies de fascisme et de dictature. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Mussolini se rapproche d'Hitler et collabore avec lui, jusqu'à ce jour d'avril 1945 où le Duce est arrêté et exécuté. Revivez l'ascension et la chute du fascisme à travers le destin de son fondateur. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno DeltombeHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFF - Italie, octobre 1922 : une marche chaotique sur Rome propulse Benito Mussolini à la tête du gouvernement. Dès lors, l'Italie sombre dans deux décennies de fascisme et de dictature. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Mussolini se rapproche d'Hitler et collabore avec lui, jusqu'à ce jour d'avril 1945 où le Duce est arrêté et exécuté. Revivez l'ascension et la chute du fascisme à travers le destin de son fondateur. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno DeltombeHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Découvrez la suite du récit consacré à Léon Trotski, intellectuel et figure des révolutions russes, raconté par l'historienne Virginie Girod.Au moment où Lénine, à la tête de l'URSS, meurt en 1924, Trotski est malade et se repose loin de Moscou. Staline profite de l'absence de son rival pour s'imposer comme successeur légitime de Lénine. Son but : évincer ses opposants politiques.En 1929, Léon Trotski est expulsé des territoires soviétiques. Il erre alors à travers l'Europe et continue à écrire et diffuser ses idées. Il plaide pour une révolution communiste mondiale, quand Staline veut se concentrer sur l'avenir de la Russie. Finalement, Trotski trouve refuge au Mexique en 1936, aidé par le peintre communiste Diego Rivera.Alors que la Seconde Guerre mondiale plane sur le monde, Staline est de moins en moins populaire auprès de ses troupes. Il craint une révolte contre lui, menée par Trotski. Mais Staline a des moyens. Le 20 août 1940, Jacques Mornard, un prétendu journaliste belge, assassine Trotski à son domicile mexicain dans le cadre de l'opération Canard : une opération secrète russe visant à tuer Trotski. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1. - Ecriture et présentation : Virginie Girod - Production : Camille Bichler (avec Florine Silvant)- Direction artistique : Adèle Humbert et Julien Tharaud - Réalisation : Clément Ibrahim - Musique originale : Julien Tharaud - Musiques additionnelles : Julien Tharaud et Sébastien Guidis - Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour !Au-delà du nom d'un certain ministre de la santé états-unien actuel, le nom Kennedy doit j'imagine vous évoquer en premier lieu John Fitzgerald Kennedy, le 35e président des États-Unis assassiné à Dallas le 22 novembre 1963. Mais ceux qu'on connaît moins, ce sont les membres de sa famille, arrivée quelques générations plus tôt d'Irlande : sa sœur, Rosemary, qui a malheureusement été victime d'une lobotomie ; son frère aîné, Joe Junior, mort pendant la Seconde Guerre mondiale ; ou son père Joe Senior, aux multiples casquettes, réputé pour avoir traité avec la Mafia. Bref, il y a de quoi dire, et pour en savoir plus sur cette histoire passionnante, j'ai eu le plaisir de recevoir Philippe Pelaez dans un nouvel entretien historique en partenariat avec les Éditions Glénat ! Philippe, c'est un scénariste de bandes dessinées, et notamment d'une illustrée par Bernard Khattou parue en octobre 2025, Kennedy(s). De ce fait, il a énormément travaillé sur cette famille, et vous allez l'entendre, son histoire est extrêmement riche !Je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !➤ Découvrez "Kennedy(s)", un roman graphique réalisé par Philippe Pelaez et Bernard Khattou chez Glénat : https://bit.ly/Kennedys_NB➤ Pour suivre le travail de Philippe, jetez un œil :➜ À son site : https://www.dbdf.fr/➜ À Instagram : https://www.instagram.com/philippe_pelaez/➜ À Facebook : https://www.facebook.com/philippe.pelaez
L'émission 28 minutes du 07/11/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Jean Quatremer, correspondant européen de "Libération", Flora Ghebali, essayiste, militante pour la transition écologiste, Laetitia Strauch-Bonart, essayiste et journaliste indépendante et la dessinatrice de presse Coco. Iran, Algérie : quand la diplomatie passe par les otages ?Après trois ans derrière les barreaux, Cécile Kohler et Jacques Paris ont été libérés de la prison d'Evin, en Iran, où ils étaient retenus pour "espionnage". Pour l'heure, ils logent à l'ambassade française en Iran. Leur destin est certainement lié à celui de Mandieh Esfandiari, citoyenne iranienne qui va être jugée en France pour apologie du terrorisme. L'apologie du terrorisme, c'est justement la charge qui est retenue par l'Algérie contre le journaliste français Christophe Gleizes, qui a été condmané à 7 ans d'emprisonnement alors qu'il rélaisait un reportage sur un club de football. Manifestations de Sainte-Soline : la gendarmerie au-dessus des lois ?"Je ne compte plus les mecs qu'on a éborgné". "Un vrai kiff". "Il faut qu'on les tue". Ces mots sont ceux de gendarmes mobilisés le 25 mars 2023 à Sainte-Soline lors d'une manifestation contre un projet de méga-bassine, enregistrés par leurs caméras-piétons et révélés par "Mediapart" et "Libération". 200 manifestants avaient été blessés dont 40 grièvement. Face à ces vidéos, le porte-parole de la gendarmerie nationale a évoqué des "manquements à la déontologie". Nous recevons Philippe Broussard, journaliste et directeur adjoint de la rédaction du “Monde”, qui publie "Le photographe inconnu de l'Occupation", un livre qui retrace l'enquête qu'il a mené pour retrouver la trace du photographe Raoul Minot et de ses 700 clichés de Paris sous occupation allemande lors de la Seconde Guerre mondiale. Mardi 4 novembre, Zohran Mamdani, candidat démocrate de l'aile gauche du parti, a remporté l'élection municipale de New York. Après sa victoire, il a interpellé le président américain, entendant prouver qu'il était possible de lui faire face. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. L'ouverture de la première boutique Shein en plein cœur de Paris s'est faite dans un climat tendu, après que. Le géant chinois de la fast-fashion a été signalé à la justice pour la vente de poupées à caractère pédopornographique. Le public était malgré tout au rendez-vous pour l'inauguration de l'enseigne. C'est le Point Com de Natacha Triou. Cinq amis décident, pour une fois, de jouer au loto ensemble. Et c'est le jackpot. Mais leur ticket gagnant est soigneusement gardé dans un coffre-fort, le temps de digérer la nouvelle. Dans ce laps de temps, nombreux furent les prétendants au gros lot auprès de la FDJ. C'est l'histoire de la semaine de Frédéric Pommier. Enfin, ne manquez pas notre Une internationale sur la COP 30 au Brésil, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que la remise en question par Aurore Vincenti de notre consommation de croûtes de fromages. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 7 novembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
En avril 1943, sur les côtes andalouses, des pêcheurs découvrent le corps d'un officier britannique, menotté à une mallette. À l'intérieur, des lettres confidentielles révèlent les plans des Alliés pour un futur débarquement. Retour sur l'une des plus grandes opérations de désinformation de la Seconde Guerre mondiale. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En avril 1943, sur les côtes andalouses, des pêcheurs découvrent le corps d'un officier britannique, menotté à une mallette. À l'intérieur, des lettres confidentielles révèlent les plans des Alliés pour un futur débarquement. Retour sur l'une des plus grandes opérations de désinformation de la Seconde Guerre mondiale.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:29 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou, Jeanne Delecroix - Pendant la Seconde Guerre mondiale et sous l'Occupation, les faux sont légion. La plupart émanent de faussaires résistants, qui produisent des cartes d'identité, des cartes de rationnement, ou encore des timbres. Néanmoins l'Allemagne nazie produit aussi des faux, notamment des faux billets. - réalisation : Thomas Beau - invités : Marie-Cécile Bouju Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'Université Paris 8; Arnaud Manas Chef du service du Patrimoine historique et des Archives de la Banque de France
L'histoire débute le 22 mai 1945 avec Louis, un jeune étudiant qui travaille le soir au cinéma Pax, croise le regard d'Édith, une rescapée des camps de la mort. Un album très émouvant sur le retour difficile des déportés à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Une histoire dans la grande Histoire, celle de la France au printemps 1945, entre la joie retrouvée à la Libération et la confrontation de chacun aux rescapés de l'indicible. Les invitées de Jean-Marc Panis sont les scénaristes et romancières Catherine Locandro et Fabienne Blanchut pour l'album « Les Cheveux d'Édith" (Editions Dargaud) Sujets traités : Edith , Libération, rescapés, Seconde Guerre mondiale, Lutetia Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 2024, se tenait l'élection présidentielle américaine. Un an plus tard, la Cour suprême se penche ce mercredi 5 novembre sur la légalité des droits de douane, levier majeur de la politique économique et diplomatique de Donald Trump. Des mesures tous azimuts qui bouleversent l'ordre issu de la Seconde Guerre mondiale. Du libre-échange à l'ultra-protectionnisme : sommes-nous face à un tournant ? Ce mouvement peut-il être pérenne ? Quelles conséquences à l'échelle planétaire ? Pour en débattre Pierre Gervais, professeur de Civilisation américaine à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 Rémi Bourgeot, ingénieur, économiste, chercheur associé à l'Iris Benjamin Coriat, économiste, professeur émérite de Sciences économiques à l'Université Paris XIII et membre du collectif des Économistes Atterrés.
En 2024, se tenait l'élection présidentielle américaine. Un an plus tard, la Cour suprême se penche ce mercredi 5 novembre sur la légalité des droits de douane, levier majeur de la politique économique et diplomatique de Donald Trump. Des mesures tous azimuts qui bouleversent l'ordre issu de la Seconde Guerre mondiale. Du libre-échange à l'ultra-protectionnisme : sommes-nous face à un tournant ? Ce mouvement peut-il être pérenne ? Quelles conséquences à l'échelle planétaire ? Pour en débattre Pierre Gervais, professeur de Civilisation américaine à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 Rémi Bourgeot, ingénieur, économiste, chercheur associé à l'Iris Benjamin Coriat, économiste, professeur émérite de Sciences économiques à l'Université Paris XIII et membre du collectif des Économistes Atterrés.
Michael Lucken vous présente son ouvrage "Les occupants : les Américains au Japon après la Seconde Guerre mondiale" aux éditions La Découverte. Entretien avec Eddy Dufourmont.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Winston Churchill demeure l'un des visages les plus emblématiques du XXᵉ siècle. Premier ministre britannique pendant la Seconde Guerre mondiale, il incarne la résistance face à l'Allemagne nazie. Ses discours galvanisants, son courage et sa détermination ont fait de lui un symbole de liberté. Pourtant, derrière cette figure héroïque se cache un homme dont certaines positions politiques et morales suscitent aujourd'hui une profonde controverse.Car si Churchill fut le sauveur de la démocratie européenne, il fut aussi, selon de nombreux historiens, le produit et le défenseur d'un empire colonial profondément inégalitaire. En 1937, lors de la Commission Peel chargée d'examiner l'avenir de la Palestine mandataire, il déclara sans détour qu'il ne voyait « aucun tort » à ce que des peuples autochtones — les Aborigènes d'Australie ou les Amérindiens d'Amérique — aient été remplacés par une « race plus forte et de meilleure qualité ». Pour lui, la domination britannique n'était pas seulement légitime : elle relevait d'un ordre naturel des choses.Mais c'est en Inde, joyau de l'Empire, que ses choix politiques ont eu les conséquences les plus tragiques. En 1943, une famine d'une ampleur catastrophique frappe la province du Bengale. Environ trois millions de personnes meurent de faim. Les causes sont multiples — mauvaises récoltes, guerre, blocages des transports —, mais les archives montrent que Churchill refusa sciemment d'envoyer les cargaisons de blé disponibles dans les colonies voisines. Il justifia ce choix par des considérations racistes : selon lui, « les Indiens se reproduisent comme des lapins » et « étaient de toute façon mal nourris ».Pendant que des familles entières mouraient dans les rizières, le gouvernement britannique continuait d'exporter du riz indien pour nourrir ses troupes et ses alliés. Interpellé par ses ministres sur la gravité de la situation, Churchill répondit par des sarcasmes : il demanda pourquoi Gandhi n'était pas encore mort de faim.Aujourd'hui, ces propos ternissent l'image d'un héros longtemps présenté sans nuance. Pour beaucoup d'historiens, il faut reconnaître Churchill dans toute sa complexité : un stratège exceptionnel et un orateur de génie, mais aussi un homme pétri de préjugés raciaux et d'un colonialisme brutal.Ainsi, l'héritage de Churchill reste double. Il fut le défenseur du monde libre… mais pas de tous les peuples libres. Une gloire bâtie sur la victoire, et une ombre que l'Histoire, désormais, ne peut plus ignorer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous parlons dans cet épisode du premier recueil de nouvelle de Christie après la Seconde Guerre mondiale : Les Travaux d'Hercule.Hercule Poirot va bientôt prendre sa retraite et il s'ennuie. Un soir, il reçoit un éminent professeur de littérature grecque et latine à Oxford. Ce dernier s'amuse de la différence entre notre ami détective et le héros grec dont il tient son prénom. Poirot révèle alors à son invité, presque choqué, qu'il n'a jamais lu l'Odyssée.Aidé de son efficace secrétaire, Miss Lemon, qui lui résume l'oeuvre et rassemble des informations sur le sujet, il se prend au jeu et décide de résoudre douze dernières enquêtes avant sa retraite, enquêtes qu'il choisira à son rythme et parce qu'elles correspondent à l'un des travaux d'Hercule.Nous avons été accompagnés pendant l'enregistrement par Laïd Seghir, que vous pouvez retrouver sur son blog, Le Sanctuaire de Prométhée ou sur ses comptes X et BlueSkyToutes nos informations sur le linktree d'Agatha Chrimstie Agatha Crimstie est un podcast du label Podcut. N'hésitez pas à venir papoter sur le Discord du Label Participez à la vie du label en donnant sur Patreon Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À Tokyo, de 1946 à 1948, se tient le pendant asiatique de Nuremberg. Ce tribunal juge les crimes de guerre japonais mais épargne stratégiquement l'empereur Hirohito. L'épisode révèle les coulisses de ce procès méconnu, organisé dans un pays dévasté par les bombes atomiques et confronté à son passé colonial, où justice et reconstruction s'entremêlent sous occupation américaine. Avec Guillaume Mouralis, historien, auteur de Le moment Nuremberg. Le procès international, les lawyers et la question raciale paru aux Presses de Sciences Po et Michael Lucken, historien spécialiste du Japon contemporain, auteur de Les Occupants. Les Américains au Japon après la Seconde Guerre mondiale paru aux éditions La Découverte.
Le « Projet Pigeon ». C'est l'une des idées les plus insolites de la Seconde Guerre mondiale — une à mi-chemin entre le génie et la folie. Il s'agit d'un programme américain secret lancé en 1940 par le célèbre psychologue comportementaliste B. F. Skinner, qui visait à utiliser des pigeons pour guider des bombes. Oui, littéralement.À l'époque, les systèmes de guidage électronique étaient encore rudimentaires. Skinner, spécialiste du conditionnement opérant, pensait qu'un animal entraîné pouvait accomplir des tâches de précision mieux que les machines disponibles. Son idée : dresser des pigeons à reconnaître visuellement une cible (comme un navire ennemi) et à corriger la trajectoire d'une bombe en vol.Le fonctionnement était ingénieux. Dans le nez de la bombe, Skinner installa un petit compartiment équipé d'un système optique projetant l'image de la cible sur un écran. Le pigeon, placé à l'intérieur, était entraîné à picorer l'image du bateau au centre de l'écran. Si la bombe déviait, l'image se déplaçait ; le pigeon, en corrigeant sa position de piquage, envoyait des signaux électriques qui ajustaient les ailerons de direction. En théorie, l'oiseau guidait la bombe jusqu'à la cible.Skinner dressa plusieurs pigeons avec succès, à l'aide de récompenses alimentaires. Les tests en laboratoire furent étonnamment concluants : les oiseaux parvenaient à maintenir la cible dans le viseur avec une grande précision, même face à des images changeantes. Le projet fut financé par le National Defense Research Committee, et baptisé officiellement Project Pigeon.Mais le Pentagone n'y crut jamais vraiment. Malgré les bons résultats expérimentaux, les militaires jugèrent le concept trop farfelu et imprévisible pour une guerre moderne. En 1944, le projet fut abandonné, remplacé par des programmes électroniques plus prometteurs. Skinner, frustré, déclara plus tard : « Les militaires ne prenaient pas les pigeons au sérieux. Ils avaient tort. »Ironie du sort, l'idée ne mourut pas complètement. En 1948, la Navy relança brièvement le concept sous le nom de Project ORCON (Organic Control), avant de l'abandonner définitivement en 1953.Aujourd'hui, le Project Pigeon reste un épisode fascinant de l'histoire des sciences : une tentative sincère d'appliquer la psychologie animale à la technologie militaire. Et une preuve que, dans la guerre comme dans la recherche, l'imagination humaine n'a parfois aucune limite. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ambassadeur de l'Etat français de Vichy durant la Seconde Guerre mondiale, Paul Morand, sentant le vent tourné, s'exile en Suisse pour échapper à l'épuration. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui je vous propose un épisode un peu différent de d'habitude. Nous n'allons pas répondre à une question mais nous intéresser à un phénomène vieux comme l'humanité : les signaux ! Car oui, à bien y réfléchir les Hommes répondent depuis toujours à des alertes ! Autrefois elles étaient collectives et sacrées. Aujourd'hui plus individuelles et personnalisées. Et justement, c'est ce qui est intéressant. L'évolution de ces signaux racontent notre propre évolution, celle de nos sociétés ; et ce, de la communauté médiévale aux notifications digitales.Commençons par les origines : la cloche, la voix du village.Au Moyen Âge, elle est avant tout un instrument religieux, bien entendu. Mais pas que. C'est aussi et surtout un outil de cohésion sociale.En France, on estime qu'au XVe siècle, plus de 40 000 clochers rythmaient la vie des campagnes. Leur son résonnait à des kilomètres à la ronde, marquant les heures de prière, mais aussi les fêtes, les incendies ou les dangers imminents.Et ces sons n'étaient pas choisis au hasard : chaque tonalité transmettait un message précis.La cloche appartenait souvent à l'Église, mais aussi aux seigneurs locaux : c'était donc un symbole d'autorité. Dans un monde sans horloge, sans journaux et sans électricité, elle représentait le premier système de communication de masse.Le signal sonore unissait le village ; il façonnait un temps commun et imposait un rythme collectif.Ensuite, avec la Révolution industrielle, tout va changer. Le signal devient mécanique et change de nature.Le XIXe siècle fait naître la sirène d'usine, le sifflet du contremaître, le télégraphe et le code Morse. Inventé en 1837, ce dernier permet de transmettre des messages à distance sous forme de points et de traits : le signal devient donc langage.Les usines, elles, adoptent des systèmes sonores pour encadrer le travail : entrée, pause, fin de journée. C'est l'ère de la discipline mécanique.On le voit, le signal ne symbolise plus le sacré, mais la productivité et la sécurité.Et puis, apparaissent les premières sirènes municipales à la fin du XIXe siècle, pour alerter en cas d'incendie ou d'accident. Et pendant la Seconde Guerre mondiale, le pays met en place un réseau national d'alerte : aujourd'hui encore, plus de 4 500 sirènes sont testées chaque premier mercredi du mois.Le signal s'est alors industrialisé, standardisé, codifié. Il n'unit plus une communauté spirituelle : il coordonne une société moderne.Puis, une nouvelle fois tout va changer. A la fin du XXe siècle, le signal devient numérique et personnel. Le téléphone, d'abord fixe, puis mobile, introduit une alerte privée : la sonnerie ne s'adresse plus à tous, mais à une seule personne.Avec le SMS, puis les notifications, l'information se dématérialise et se multiplie. Aujourd'hui, plus de 85 % des Français possèdent un smartphone : chacun reçoit donc ses propres alertes en temps réel.Mais contrairement aux signaux mécaniques, ces notifications ne cherchent plus à contraindre, mais à accompagner.Elles servent à prévenir un rendez-vous, signaler un colis, alerter d'un retard ou d'un changement. Elles sont devenues des outils pratiques, conçus pour simplifier la vie quotidienne.Le signal numérique n'interrompt plus : il informe intelligemment.Ainsi, du clocher médiéval à l'écran tactile, le signal a suivi l'évolution des sociétés : de la prière au travail, et du travail à la mobilité.Aujourd'hui, grâce à la technologie, il se met au service de chacun, non pour interrompre, mais pour accompagner. Et s'il a changé de forme, sa fonction reste la même depuis mille ans : nous relier à ce qui compte... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Sibylle Bergemann” Le Monumentà la Fondation Henri Cartier-Bresson, Parisdu 29 octobre 2025 au 11 janvier 2026Entretien avecSonia Voss,commissaire d'exposition indépendante, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 28 octobre 2025, durée 17'52,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/05/3663_sibylle-bergemann_fondation-henri-cartier-bresson/Communiqué de presse Commissariat :Sonia Voss, commissaire d'exposition indépendanteDe 1975 à 1986, la photographe allemande Sibylle Bergemann a accompagné l'élaboration du monument à Marx et Engels à Berlin-Est. Ce projet, formulé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et de la création de la République démocratique allemande (RDA), est finalement confié en 1973 au sculpteur Ludwig Engelhardt, qui s'entoure de plusieurs autres artistes.Bergemann travaille d'abord de façon informelle, puis obtient une commande du ministère de la Culture en 1977. Pendant onze années, elle photographie les étapes du processus, des premières maquettes jusqu'à l'inauguration du monument, le 4 avril 1986.Malgré la publication, dès 1983, de certaines images dans la presse et leur présentation dans une exposition officielle, ce n'est qu'une fois la commande achevée que Bergemann se réapproprie pleinement le fruit de son travail. Parmi plus de 400 pellicules développées, elle retient douze photographies, réunies sous le titre Das Denkmal (Le Monument). Celles-ci révèlent un langage visuel aux antipodes des canons officiels. Dans une perspective post-communiste, la déconstruction des héros et l'ironie à l'oeuvre ont un caractère préfigurateur. Pourtant, nul ne pouvait prédire la chute du mur de Berlin, deux ans plus tard. S'appuyant sur une objectivité rigoureuse, Bergemann a su éviter la censure et traduire de façon laconique mais implacable l'obsolescence d'une idéologie.En 1990, la parution d'un livre mettant les photographies de Bergemann en regard de poèmes de Heiner Müller contribue à faire du Monument une oeuvre-clef de cette phase si particulière de l'histoire allemande. Elle reste aujourd'hui l'une des séries les plus emblématiques de Bergemann comme de la production artistique de l'époque.Cette exposition a été produite par la Fondation Henri Cartier-Bresson en collaboration avec le Centre régional de la photographie Hauts-de-France (CRP) et avec la participation de la Succession Sibylle Bergemann.Publication : Sibylle Bergemann — Le Monument aux éditions Kerber. Directrices de publication : Sonia Voss, Frieda von Wild, Lily von Wild. Textes : Christian Joschke, Heiner Müller, Steffen Siegel, Sonia Voss, Frieda von Wild, Lily von Wild Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rien que ça ! De Gaulle est raconté comme jamais auparavant par l'historien et écrivain Jean-Luc Barré. Le premier tome de sa trilogie extrêmement précise nous racontait les origines de celui qui allait devenir le chef de la France libre. un récit qui couvrait la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la libération de Paris. Jean-Luc Barré revient avec le tome 2 De Gaulle Une vie qui couvre les années les plus méconnues de Charles de Gaulle. de la fin de la guerre à son retour au pouvoir en 1958. « De Gaulle, une vie: le premier des français 1944-1958 » est paru aux éditions Grasset.Tous les soirs, du lundi au vendredi à 20h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent les personnalités et artistes qui font l'actualité.
Faire sauter des ponts, voler le vélo de son commandant, participer aux opérations de sabotage pour le Débarquement, créer les nageurs de combat français… Tout ça, c'est l'histoire d'un seul homme. Bob Maloubier. Un agent secret français de la Seconde Guerre mondiale, qui a eu une vie invraisemblable même bien longtemps après que le conflit se soit terminé. Aujourd'hui, je vous raconte son histoire. De sa fuite en Afrique du Nord pour s'engager, à la désertion face à l'arrivée des allemands, jusqu'à son recrutement par les services spéciaux britanniques; sa vie pendant la guerre fut bien remplie ! Mais ça ne s'arrête pas là. Bob continua à travailler pour la France en Afrique, avant sa carrière dans le privé. N'oubliez pas de donner une note au podcast si l'histoire vous a plu ! À bientôt Yanis SOURCES : https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/histoire-l-agent-maloubier-parachute-sur-le-limousin-le-7-juin-1944_11468901/ https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2015/04/21/robert-maloubier-le-james-bond-francais-saboteur-pour-churchill-est-mort-a-92-ans_4620202_3382.html# https://www.dailymotion.com/video/x1xf3yp https://www.leparisien.fr/societe/bob-maloubier-heros-de-guerre-et-legende-des-services-secrets-est-mort-21-04-2015-4712315.php https://www.havrais-en-resistance.fr/annuaire-de-la-resistance-havraise/entry/41043/ Music by Sergio Prosvirini from Pixabay
Commençons par la pin-up. Le mot apparaît aux États-Unis dans les années 1940, pendant la Seconde Guerre mondiale. Il vient du verbe anglais to pin up, littéralement « épingler au mur ». Les soldats américains collaient dans leurs casiers ou leurs chambrées des photos de femmes séduisantes, souvent des actrices ou des mannequins, pour se donner du courage loin de chez eux. Ces images, issues de magazines ou de calendriers, étaient appelées pin-up girls. Leur beauté n'était pas provocante au sens moderne, mais incarnait un idéal féminin à la fois sensuel et joyeux — sourires éclatants, poses suggestives, maillots de bain rétro et courbes assumées.Des icônes comme Betty Grable, Rita Hayworth ou plus tard Marilyn Monroe deviennent de véritables symboles culturels : la pin-up, c'est la femme libre, confiante, qui affirme sa féminité avec humour et glamour. Le terme traversera ensuite l'Atlantique et entrera dans la langue française dès les années 1950. Aujourd'hui, il évoque tout un style vintage mêlant élégance, humour et sensualité, loin des représentations plus explicites de la culture contemporaine.À l'inverse, l'expression « béni-oui-oui » vient du registre populaire français et a une connotation moqueuse. Apparue au XIXᵉ siècle, elle désigne une personne docile, servile ou incapable de dire non. Le mot « béni » fait ici référence à quelqu'un d'un peu simple ou trop pieux — « béni » au sens ironique de « benêt ». Quant au redoublement de « oui », il renforce cette idée d'adhésion automatique : le « béni-oui-oui » est celui qui approuve tout sans réfléchir, par conformisme ou par peur du conflit.L'expression s'est popularisée dans les milieux politiques et journalistiques pour dénoncer les courtisans ou les collaborateurs sans esprit critique. Sous la IIIᵉ République, on l'utilisait déjà pour qualifier les partisans dociles d'un régime ou d'un chef. Elle est restée dans le langage courant comme une étiquette mordante pour désigner ceux qui manquent de personnalité.Ainsi, la pin-up célèbre l'affirmation de soi, tandis que le béni-oui-oui incarne la soumission. Deux expressions venues d'univers opposés — l'une de la culture populaire américaine, l'autre de la satire française — mais qui, chacune à leur manière, parlent du rapport entre liberté et conformisme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pendant la Première Guerre mondiale, la Royal Navy britannique fit preuve d'une imagination redoutable pour contrer la menace des sous-marins allemands, les redoutés U-Boote. Parmi les ruses les plus ingénieuses figurent les Q-Ships, ou “navires Q” — des bâtiments civils apparemment inoffensifs, mais en réalité lourdement armés et conçus pour tromper l'ennemi.Une idée née d'une guerre sous-marine sans règlesEn 1915, l'Allemagne déclare la guerre sous-marine à outrance. Ses sous-marins attaquent sans avertissement les navires marchands britanniques, cherchant à affamer le pays en coupant ses lignes d'approvisionnement. Face à cette menace invisible, la marine britannique cherche un moyen d'attirer les U-Boote à la surface — là où ils sont vulnérables.C'est alors qu'émerge l'idée des Q-Ships : des bateaux-leurres déguisés en cargos, chalutiers ou goélettes, qui semblent sans défense mais dissimulent à bord des canons camouflés sous des panneaux de bois ou des bâches. Le “Q” vient probablement de la ville de Queenstown (aujourd'hui Cobh, en Irlande), d'où partirent les premiers bâtiments de ce type.Le stratagème en actionLeur mission reposait sur la ruse et le sang-froid. Lorsqu'un sous-marin repérait ce qu'il croyait être un navire marchand isolé, il remontait à la surface pour l'achever au canon, économisant ainsi ses précieuses torpilles. Le Q-Ship simulait alors la panique : l'équipage “abandonnait” le navire à bord de canots de sauvetage.Mais dès que le sous-marin s'approchait, les panneaux tombaient, les canons apparaissaient, et les marins britanniques ouvraient le feu à bout portant. Plusieurs U-Boote furent ainsi coulés par surprise.Efficacité et controversesEntre 1915 et 1917, les Q-Ships réussirent à détruire ou endommager plus d'une dizaine de sous-marins allemands. Mais leur succès déclina vite : les Allemands apprirent à se méfier et à tirer à distance. De plus, cette stratégie soulevait des débats éthiques : en se déguisant en navires civils, les Britanniques brouillaient la frontière entre combattants et non-combattants, violant en partie les conventions maritimes.Un héritage d'ingéniosité navaleMalgré ces limites, les Q-Ships incarnent l'ingéniosité et le pragmatisme britanniques face à un ennemi redoutable. Le concept fut même réutilisé pendant la Seconde Guerre mondiale, bien que moins efficacement.Ces navires-pièges demeurent aujourd'hui un symbole de la guerre navale de ruse, où l'intelligence et la tromperie furent parfois aussi décisives que la puissance de feu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour !S'il y a bien un conflit qui marque encore au fer rouge l'actualité, c'est bien celui de la guerre d'Algérie, une guerre de décolonisation dont les ressorts sont parfois flous et complexes pour la plupart d'entre nous. Et pour cause, on peine encore à en parler car d'un côté ou de l'autre, on a vu nos familles en souffrir. Alors oui, la Première Guerre d'Algérie s'arrête avec la chute d'Abd el-Kader en 1858. Oui, la Seconde Guerre d'Algérie, celle de l'indépendance, débute officiellement en 1954. Mais entre les deux, il n'y a pas du tout eu un siècle de calme et de paix ! Il y a eu plein d'incidents, sans compter la grande révolte des Kabyles de 1871, puis les combats de 1939 - 1945, puis des massacres en 1945, puis des mouvements indépendantistes, en 1946 et en 1947… Mais du coup, quand est-ce que la décolonisation a vraiment commencé pour de bon ? Combien de temps a-t-il fallu pour que l'Algérie soit vraiment décolonisée ? Qui s'est battu pour ou contre l'indépendance ? Et quels ont été les effets du conflit ?Bonne écoute !➤ Cet épisode propose une vision d'ensemble des enjeux de la décolonisation à travers la guerre d'Algérie. L'objectif est de montrer la violence du conflit dans toute sa complexité, sans manichéisme, ni glorification. Il ne s'agit pas de trancher, mais de restituer une réalité dure, telle qu'elle a été vécue des deux côtés. On s'attend possiblement à des retours nous reprochant de ne pas avoir assez insisté sur les violences commises par la France, ou au contraire, de trop mettre en avant le FLN. Ces points méritent en effet d'être approfondis, peut-être dans d'autres épisodes. Ici, il s'agissait avant tout de rendre compte de la brutalité du conflit dans son ensemble. À noter : un autre épisode, réalisé avec l'INA, traite spécifiquement de la propagande française pendant la guerre, ce qui vient compléter celui-ci : https://youtu.be/PBU3Sqautzg
À l'est du pays, plusieurs centaines de milliers d'enfants et d'adolescents vivent dans les territoires occupés depuis plus de 10 ans. À l'école, ils subissent un endoctrinement, on leur apprend à haïr l'Ukraine et à glorifier la Russie et son armée. En dépit de ce lavage de cerveau, certains jeunes parviennent à partir. Fuir l'occupation russe, au risque de rompre avec sa famille À l'est de l'Ukraine, plusieurs centaines de milliers d'enfants et d'adolescents résident dans les territoires occupés par la Russie depuis plus de 10 ans. À l'école, ils subissent un endoctrinement, on leur apprend à haïr l'Ukraine et à glorifier la Russie et son armée. En dépit de ce lavage de cerveau, certains jeunes parviennent à résister, à découvrir une autre vision de la situation, voire à fuir ces territoires occupés. C'est le cas d'Ivan, 18 ans. Après avoir fait connaissance avec des adolescents ukrainiens sur Internet, il a pris la décision de quitter sa ville natale de Louhansk pour rejoindre Kiev, au risque de ne plus jamais revoir ses parents. Anastasia Becchio et Julien Boileau l'ont rencontré. Olha Reshetylova, médiatrice pour les droits des soldats Pour défendre leur pays face à la Russie, les Ukrainiens se sont mobilisés dans des proportions sans précédent. Souvent de façon spontanée, en dehors de cadres institutionnels parfois très désorganisés au début du conflit. Et jusqu'à présent, les soldats et leurs familles n'avaient jamais disposé d'une structure indépendante pour les défendre au sein de l'État. C'est désormais chose faite, avec la création officielle d'un poste de médiateur militaire ; et la nomination à ce poste d'Olha Reshetylova. Issue de la société civile, consciente d'une méfiance générale à l'égard des institutions militaires, elle était déjà active sur cette question. Les précisions à Kyiv de notre correspondante Emmanuelle Chaze. Que savent les Italiens de leur histoire coloniale ? L'Italie est encore un jeune pays quand ses troupes débarquent sur les côtes africaines dans les années 1880. Elle installe d'abord des colonies en Somalie, en Érythrée, puis dans l'actuelle Libye. En 1936, après la conquête de l'Éthiopie, Benito Mussolini déclare posséder un Empire, alors même que les grandes puissances coloniales commencent à envisager un après. L'histoire de cet Empire qui s'arrête avec la fin de la Seconde Guerre mondiale est brève, mais très violente. Et si elle a profondément marqué l'imaginaire des Italiens, elle reste paradoxalement mal connue. À Rovereto dans le nord de l'Italie, le Musée de la guerre présente une exposition sur ces années, et leur écho. Visite guidée avec Olivier Favier. En un mot : le Social prescribing, des ordonnances pour faire du sport ou consulter une assistante sociale Au Royaume-Uni, comme dans de nombreux pays d'Europe, la santé publique est toujours à la peine : le manque de moyens et la pénurie de main-d'œuvre affectent depuis des années le NHS le service de santé nationale. Alors pour répondre aux besoins des patients, les professionnels innovent : à la fois par souci d'économie et d'efficacité, ils ont notamment lancé «les prescriptions sociales». Dans les cas où les médicaments ne seraient pas forcément utiles, elles peuvent se substituer aux traditionnelles ordonnances médicales. Marie Billon.
durée : 00:09:53 - Le Point culture - par : Marie Sorbier - Dans son ouvrage "Les écrivains collaborateurs", Tristan Rouquet mène l'enquête pour comprendre et analyser la réception sur le temps long des œuvres des 227 auteurs français compromis avec l'occupant ou le régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Tristan Rouquet Docteur en Science politique de l'Université Paris Nanterre
À l'est du pays, plusieurs centaines de milliers d'enfants et d'adolescents vivent dans les territoires occupés depuis plus de 10 ans. À l'école, ils subissent un endoctrinement, on leur apprend à haïr l'Ukraine et à glorifier la Russie et son armée. En dépit de ce lavage de cerveau, certains jeunes parviennent à partir. Fuir l'occupation russe, au risque de rompre avec sa famille À l'est de l'Ukraine, plusieurs centaines de milliers d'enfants et d'adolescents résident dans les territoires occupés par la Russie depuis plus de 10 ans. À l'école, ils subissent un endoctrinement, on leur apprend à haïr l'Ukraine et à glorifier la Russie et son armée. En dépit de ce lavage de cerveau, certains jeunes parviennent à résister, à découvrir une autre vision de la situation, voire à fuir ces territoires occupés. C'est le cas d'Ivan, 18 ans. Après avoir fait connaissance avec des adolescents ukrainiens sur Internet, il a pris la décision de quitter sa ville natale de Louhansk pour rejoindre Kiev, au risque de ne plus jamais revoir ses parents. Anastasia Becchio et Julien Boileau l'ont rencontré. Olha Reshetylova, médiatrice pour les droits des soldats Pour défendre leur pays face à la Russie, les Ukrainiens se sont mobilisés dans des proportions sans précédent. Souvent de façon spontanée, en dehors de cadres institutionnels parfois très désorganisés au début du conflit. Et jusqu'à présent, les soldats et leurs familles n'avaient jamais disposé d'une structure indépendante pour les défendre au sein de l'État. C'est désormais chose faite, avec la création officielle d'un poste de médiateur militaire ; et la nomination à ce poste d'Olha Reshetylova. Issue de la société civile, consciente d'une méfiance générale à l'égard des institutions militaires, elle était déjà active sur cette question. Les précisions à Kyiv de notre correspondante Emmanuelle Chaze. Que savent les Italiens de leur histoire coloniale ? L'Italie est encore un jeune pays quand ses troupes débarquent sur les côtes africaines dans les années 1880. Elle installe d'abord des colonies en Somalie, en Érythrée, puis dans l'actuelle Libye. En 1936, après la conquête de l'Éthiopie, Benito Mussolini déclare posséder un Empire, alors même que les grandes puissances coloniales commencent à envisager un après. L'histoire de cet Empire qui s'arrête avec la fin de la Seconde Guerre mondiale est brève, mais très violente. Et si elle a profondément marqué l'imaginaire des Italiens, elle reste paradoxalement mal connue. À Rovereto dans le nord de l'Italie, le Musée de la guerre présente une exposition sur ces années, et leur écho. Visite guidée avec Olivier Favier. En un mot : le Social prescribing, des ordonnances pour faire du sport ou consulter une assistante sociale Au Royaume-Uni, comme dans de nombreux pays d'Europe, la santé publique est toujours à la peine : le manque de moyens et la pénurie de main-d'œuvre affectent depuis des années le NHS le service de santé nationale. Alors pour répondre aux besoins des patients, les professionnels innovent : à la fois par souci d'économie et d'efficacité, ils ont notamment lancé «les prescriptions sociales». Dans les cas où les médicaments ne seraient pas forcément utiles, elles peuvent se substituer aux traditionnelles ordonnances médicales. Marie Billon.
L'émission 28 minutes du 21/10/2025 Kirill Serebrennikov filme la cavale morbide du médecin nazi Josef Mengele Josef Mengele, surnommé “l'ange de la mort” et le “boucher d'Auschwitz”, est l'un des pires criminels de l'Histoire. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se livre à des expériences inhumaines sur les détenus du plus grand camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Pourtant, comme nombre de criminels nazis, Josef Mengele n'est jamais retrouvé, jamais jugé et meurt au Brésil, plus de 30 ans après avoir commis l'inimaginable. Inspiré du roman d'Olivier Guez, le réalisateur russe, Kirill Serebrennikov, s'empare de cette histoire dans son nouveau film, "La disparition de Josef Mengele", qui sort en salles mercredi 22 octobre. Il est notre invité ce soir.Sarkozy en prison, défiance envers les élus : le grand malaise démocratique ?Chaque année depuis 2013, l'étude "Fractures françaises" réalisée par Ipsos, évalue la défiance des Français envers les politiques et les institutions politiques. Sans surprise, l'étude de 2025 souligne un niveau record de cette défiance. Emmanuel Macron fait l'objet d'un rejet conséquent : 58 % des sondés souhaitaient sa démission début octobre. Il apparaît que 10 % seulement des personnes interrogées ont confiance dans les partis politiques, quatre points en moins par rapport à 2024. Les maires tirent encore leur épingle du jeu : 68 % des sondés leur font confiance, un pourcentage qui se maintient ces dernières années. Mais les dernières condamnations d'élus politiques ces derniers mois n'arrangent rien, la dernière en date étant celle de Nicolas Sarkozy dans l'affaire du financement libyen.. Alors comment rétablir ce lien de confiance avec les représentants politiques ? On en débat avec Blanche Leridon, directrice éditoriale de l'Institut Montaigne, Hélène L'Heuillet, philosophe et psychanalyste et Fabrice Dalongeville, Maire d'Auger-Saint-Vincent (Oise).Enfin, Victor Dekyvère s'intéresse aux bienfaits de la tétine pour adultes, tendance apparue en Chine, cet été chez les 18-30 ans, évidemment boostée par les réseaux sociaux. Marie Bonnisseau nous emmène en Inde célébrer "Diwali", la Fête des Lumières hindoue, de plus en plus populaire en Occident. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 21 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Bien avant Google, Wikipedia ou Internet, deux visionnaires belges ont imaginé un système pour rassembler tous les savoirs du monde. À la fin du XIXᵉ siècle, Paul Otlet et Henri La Fontaine, juristes et humanistes, conçoivent à Bruxelles un projet d'une ambition vertigineuse : le Répertoire bibliographique universel (RBU). Leur idée ? Créer une base de données mondiale recensant chaque livre, article, découverte et document publié sur Terre. Un rêve de connaissance totale, bien avant l'ère numérique.Le projet voit le jour en 1895, dans le sillage du positivisme et de l'idéalisme scientifique de l'époque. Otlet et La Fontaine croient en un monde où la paix et le progrès viendraient de la mise en commun du savoir. Pour cela, ils inventent un système révolutionnaire de classification : la Classification décimale universelle (CDU), encore utilisée aujourd'hui dans certaines bibliothèques. Chaque information reçoit un code numérique, permettant de la retrouver et de la relier à d'autres, selon un principe qui annonce déjà les liens hypertextes d'Internet.Le Répertoire bibliographique universel devient rapidement gigantesque. Dans leurs bureaux, des dizaines de collaborateurs compilent, à la main, des fiches cartonnées de 12,5 × 7,5 cm. Chacune décrit un livre, un article ou une donnée scientifique. En quelques années, le projet dépasse les 12 millions de fiches, soigneusement rangées dans des tiroirs métalliques. Pour consulter une information, les chercheurs du monde entier peuvent écrire une lettre : le centre de documentation leur envoie alors, par courrier, les références demandées. Autrement dit, une forme primitive de moteur de recherche humain, avec du papier et des timbres à la place des algorithmes et des câbles.Otlet rêve même d'aller plus loin : il imagine une « cité mondiale du savoir », où chacun pourrait consulter à distance des millions de documents via des écrans connectés. Dans ses carnets, il dessine des machines de lecture à distance, combinant électricité, téléphone et microfilm — une vision étonnamment proche des ordinateurs en réseau.Mais la Seconde Guerre mondiale interrompt le projet ; une partie du répertoire est détruite. Le reste est aujourd'hui conservé au Mundaneum, à Mons, surnommé parfois « le Google de papier ».Ainsi, bien avant l'informatique, un Belge a rêvé d'Internet. Paul Otlet n'a pas inventé le Web, mais il en a conçu l'esprit : celui d'un monde où le savoir circule librement, pour relier les esprits plutôt que les écrans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Fluent Fiction - French: Unveiling Paris: The Secret Mural That Changed Everything Find the full episode transcript, vocabulary words, and more:fluentfiction.com/fr/episode/2025-10-19-07-38-20-fr Story Transcript:Fr: Dans un quartier pittoresque de Paris, où les feuilles d'automne dansaient avec le vent, Théo parcourait les rues pavées.En: In a picturesque district of Paris, where the autumn leaves danced with the wind, Théo wandered through the cobblestone streets.Fr: Tout était nouveau pour lui, ce graphiste curieux récemment installé dans cette ville pleine d'histoires.En: Everything was new to him, a curious graphic designer who had recently moved to this city full of stories.Fr: Son nouvel immeuble se dressait discrètement au milieu de décors d'Halloween.En: His new building stood discreetly amidst Halloween decorations.Fr: Des citrouilles sculptées souriaient sur les balcons, tandis que les guirlandes de lumière donnaient un côté enchanté à l'endroit.En: Carved pumpkins smiled on the balconies, while strings of lights gave the place an enchanted look.Fr: Un jour, en cherchant la buanderie, Théo découvrit une porte au fond du sous-sol.En: One day, while looking for the laundry room, Théo discovered a door at the back of the basement.Fr: Il n'y avait jamais prêté attention avant.En: He had never paid attention to it before.Fr: Curieux, il essaya la poignée et, à sa grande surprise, elle s'ouvrit doucement.En: Curious, he tried the handle and, to his great surprise, it opened slowly.Fr: Une pièce secrète se révéla, plongée dans la pénombre.En: A secret room was revealed, shrouded in darkness.Fr: En avançant, il discerna un étrange murmure : une peinture murale.En: As he advanced, he discerned a strange murmur: a mural painting.Fr: À la lumière de son téléphone, il vit des scènes de la Seconde Guerre mondiale, mystérieuses et captivantes.En: In the light of his phone, he saw scenes from the Second World War, mysterious and captivating.Fr: Ne sachant quoi penser, Théo partagea sa découverte avec Élodie.En: Not knowing what to think, Théo shared his discovery with Élodie.Fr: Élodie était passionnée par l'histoire locale, notamment celle de la Deuxième Guerre mondiale.En: Élodie was passionate about local history, particularly that of the Second World War.Fr: Ils se retrouvèrent au célèbre café de la rue, où les discussions entre voisins réchauffaient l'atmosphère malgré le froid automnal.En: They met up at the famous cafe on the street, where conversations between neighbors warmed the atmosphere despite the autumn chill.Fr: « Il faut qu'on comprenne cette histoire, » insista Élodie, ses yeux brillant d'excitation.En: "We have to understand this story," insisted Élodie, her eyes shining with excitement.Fr: Mais il y avait un problème : le concierge de l'immeuble, Monsieur Leclerc, était farouchement opposé à l'idée d'explorer plus avant.En: But there was a problem: the building's concierge, Monsieur Leclerc, was fiercely opposed to the idea of further exploration.Fr: Il parlait de questions de sécurité, de légalité.En: He spoke about safety and legality issues.Fr: Pour lui, le sous-sol devait rester fermé : "Trop fragile," qu'il disait.En: For him, the basement had to remain closed: "Too fragile," he said.Fr: Cependant, l'esprit aventureux de Théo ne pouvait laisser le mystère du mural sans réponses.En: However, Théo's adventurous spirit couldn't leave the mystery of the mural unanswered.Fr: Un soir de tempête, alors que le vent hurlait dans les ruelles, Théo et Élodie, munis de lampes de poche et de cartes historiques, décidèrent de descendre en cachette.En: One stormy evening, as the wind howled through the alleys, Théo and Élodie, armed with flashlights and historical maps, decided to sneak down.Fr: Le danger du moment apportait une autre dimension à leur quête.En: The danger of the moment added another dimension to their quest.Fr: En éclairant chaque centimètre de l'œuvre d'art, ils découvrirent des indices liant le mural à un célèbre résistant de la guerre, un héros oublié.En: By illuminating every inch of the artwork, they discovered clues linking the mural to a famous war resistor, a forgotten hero.Fr: Leur courage paya.En: Their courage paid off.Fr: Les indices médiatisés par Élodie attirèrent l'attention d'historiens locaux.En: The clues publicized by Élodie attracted the attention of local historians.Fr: Devant l'ampleur de la découverte, Monsieur Leclerc changea d'avis.En: In light of the significance of the discovery, Monsieur Leclerc changed his mind.Fr: Bientôt, le sous-sol fut officiellement inauguré pour des visites publiques, avec des efforts de conservation en cours.En: Soon, the basement was officially opened for public visits, with conservation efforts underway.Fr: Théo avait non seulement aidé à mettre en lumière un pan oublié de l'histoire parisienne, mais il avait aussi découvert une nouvelle passion pour l'histoire locale.En: Théo had not only helped bring to light a forgotten chapter of Parisian history, but he had also discovered a new passion for local history.Fr: Grâce à Élodie, il avait appris à faire confiance à ses instincts.En: Thanks to Élodie, he had learned to trust his instincts.Fr: Et, d'une simple découverte, naquit une profonde amitié qui lierait à jamais cet automne particulier à sa vie parisienne.En: And from a simple discovery, a deep friendship was born, which would forever bind this particular autumn to his Parisian life. Vocabulary Words:the district: le quartierpicturesque: pittoresquethe cobblestone streets: les rues pavéesthe laundry room: la buanderiethe basement: le sous-solthe handle: la poignéeshrouded: plongéethe murmur: le murmurethe discovery: la découverteentrenched: souriaientthe mural: la peinture muralethe neighbor: le voisinthe atmosphere: l'atmosphèrethe excitement: l'excitationthe concierge: le conciergethe legality: la légalitéthe storm: la tempêtethe flashlight: la lampe de pochethe alley: la ruellethe draft: la quêteinaugurated: inauguréthe historian: l'historienthe conservation: la conservationthe chapter: le panthe hero: le hérosthe artwork: l'œuvre d'artthe war resistor: le résistantin light of: devantthe significance: l'ampleurthe map: la carte historique
Utilisée successivement par les forces de l'Axe et celle de l'Alliance, la Perse de Reza Chah aura eu le sentiment pendant la Seconde Guerre mondiale d'être la dupe de l'Occident. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:24:59 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Benjamin Duhamel - Philippe Collin, producteur des podcast "Face à l'histoire" sur France Inter. Henry Rousso, historien au CNRS, spécialiste du régime de Vichy, auteur de "Un château en Allemagne" (Fayard/Pluriel, 2012) et Bénédicte Vergez-Chaignon, historienne de la seconde guerre mondiale, biographe de Pétain. - invités : Philippe Collin, Henry Rousso, Bénédicte VERGEZ CHAIGNON - Philippe Collin : Animateur et producteur français de radio, Henry Rousso : Historien, directeur de recherche émérite au CNRS, Bénédicte Vergez-Chaignon : Historienne, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et de l'Occupation Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:24:59 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Benjamin Duhamel - Philippe Collin, producteur des podcast "Face à l'histoire" sur France Inter. Henry Rousso, historien au CNRS, spécialiste du régime de Vichy, auteur de "Un château en Allemagne" (Fayard/Pluriel, 2012) et Bénédicte Vergez-Chaignon, historienne de la seconde guerre mondiale, biographe de Pétain. - invités : Philippe Collin, Henry Rousso, Bénédicte VERGEZ CHAIGNON - Philippe Collin : Animateur et producteur français de radio, Henry Rousso : Historien, directeur de recherche émérite au CNRS, Bénédicte Vergez-Chaignon : Historienne, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et de l'Occupation Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, certains pilotes — notamment soviétiques — ont pratiqué une manœuvre extrême et terrifiante : l'abordage volontaire en vol, ou taran en russe. Cette technique consistait à percuter l'avion ennemi avec son propre appareil, souvent lorsque toutes les autres options étaient épuisées : plus de munitions, moteur en feu, ou situation désespérée. Contrairement au mythe, il ne s'agissait pas toujours d'une attaque suicide.Le taran naît dans les premières années du conflit, à un moment où l'URSS est prise de court par l'attaque allemande de 1941. L'armée de l'air soviétique, alors inférieure technologiquement à la Luftwaffe, manque d'appareils modernes et de pilotes expérimentés. Dans ce contexte, certains aviateurs n'ont qu'un seul moyen de neutraliser un adversaire mieux armé : le frapper de plein fouet.Mais l'abordage volontaire n'était pas un acte aveugle. Il demandait une maîtrise exceptionnelle et un courage presque insensé. Le pilote soviétique visait généralement la queue ou l'aile de l'avion ennemi, cherchant à le détruire sans provoquer l'explosion immédiate de son propre appareil. Certains utilisaient même l'hélice pour sectionner le gouvernail de l'adversaire, espérant conserver assez de contrôle pour s'éjecter ou effectuer un atterrissage forcé.Le premier taran documenté eut lieu le 26 juin 1941, quelques jours après le début de l'invasion allemande. Le lieutenant Viktor Talalikhin devint un héros national après avoir abattu un bombardier Heinkel 111 en percutant son aile, puis réussi à sauter en parachute. Cet exploit, largement relayé par la propagande soviétique, transforma le taran en symbole du courage patriotique absolu. Des centaines de pilotes l'imitèrent ensuite, parfois jusqu'à y laisser la vie.Il faut aussi comprendre la dimension psychologique et idéologique de cette tactique. Dans une guerre où chaque acte héroïque servait à galvaniser le peuple, ces abordages prouvaient que la détermination pouvait l'emporter sur la technologie. Les journaux soviétiques en firent des récits épiques : le corps comme arme ultime, la volonté comme moteur.Au total, on recense plus de 500 abordages volontaires durant la guerre, dont près de la moitié furent survivants. Certains pilotes réussirent même plusieurs tarans.L'abordage volontaire en vol incarne ainsi l'extrême du combat aérien : un mélange d'ingéniosité, de sacrifice et de désespoir. C'était une arme de la dernière chance — mais aussi une démonstration éclatante de la foi absolue de ces pilotes en leur mission. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La biographie de référence du " père de l'indépendance " du Maroc.. Mohammed V (1909-1961), père de Hassan II et grand-père de l'actuel souverain, est une figure tutélaire du récit national marocain. Son règne nous plonge dans les paradoxes de la colonisation française, les tensions de la décolonisation et les incertitudes du Maroc indépendant. Porté sur le trône par la France à tout juste 18 ans en 1927, le jeune sultan doit faire avec la lourde tutelle du protectorat français sur l'Empire chérifien, avant de la rejeter à l'issue de la Seconde Guerre mondiale. S'engageant à grands risques en faveur de l'indépendance, dans un bras de fer avec les autorités coloniales et une partie des élites marocaines, mais soutenu par le mouvement nationaliste, il est finalement déposé en 1953 par la France et exilé en Corse puis à Madagascar. Les mobilisations populaires suscitées par sa déposition et les impasses du colonialisme français en Afrique du Nord conduisent cependant à son rappel en 1955, puis à l'indépendance du Maroc l'année suivante. Sa mort brutale, à l'issue de 33 ans de règne, intervient après cinq années de luttes pour le partage du pouvoir entre le trône et les partis au sein du Maroc indépendant. Conjuguant rigueur scientifique et fluidité de la narration, cette biographie éclaire, au moyen de sources marocaines et françaises en grande partie inexplorées, la vie d'un " père de la nation " encore méconnu. Loin de l'hagiographie, elle laisse toute sa place aux hésitations et dilemmes politiques du souverain, ainsi qu'aux faiblesses de l'institution monarchique et à sa dérive autoritaire. Les soubresauts politiques du règne de Mohammed V interrogent la nature de la monarchie marocaine et sa place au sein de la vie politique et de la société marocaines. Tout en étant l'occasion de relire la décolonisation du Maroc, cette biographie se penche sur les crises coloniales et post-coloniales, les mutations de la culture politique marocaine, les tensions qui parcourent la dynastie alaouite, les usages évolutifs de l'image et de la parole royale, ainsi que les difficultés de sa diplomatie. Derrière des apparences de continuité, quelques décennies suffisent à transformer profondément la monarchie marocaine. Un règne fondateur, pour mieux comprendre le Maroc d'aujourd'hui.Benjamin Badier est notre invité en studio, pour les Interviews HistoireHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lee Miller, une femme hors du commun qui a traversé les époques et les horreurs de la Seconde Guerre mondiale. Confrontée aux tragédies de son époque, l'ancienne mannequin devient photographe de guerre, capturant avec courage et détermination les moments les plus poignants de l'Histoire. La découverte des camps de concentration nazis va la bouleverser à jamais, transformant son regard sur le monde. Découvrez son combat pour témoigner de la vérité, ses clichés crus et poignants, jusqu'à cette photo étonnante dans la baignoire d'Hitler. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Brian Keith était un vétéran américain. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il servait comme marine en Afrique du Nord. Il est parti faire la guerre, et il est tombé amoureux. D'un homme, Dave. Un autre soldat. Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Alice Deroide Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'Arbre de l'authenticité est le premier long métrage du plasticien congolais Sammy Baloji. Un film-essai, un documentaire poème, qui lie avec sensibilité la mémoire coloniale et l'écologie. En République démocratique du Congo, dans le bassin du grand fleuve et aux abords de l'immense forêt primaire, la deuxième plus vaste au monde après celle de l'Amazonie, la petite ville de Yangambi abrite les vestiges d'une station de recherche agronomique fondée au début du XXe siècle par les colonisateurs belges dans le but de développer l'exploitation agricole. L'Inéac (Institut national pour l'étude agronomique du Congo belge), aujourd'hui Inéra (Institut national pour l'étude et la recherche agronomique), semble peuplé de fantômes, de ses archives abandonnées à ses annexes rongées par la jungle. Entre ville et forêt, au fil d'une déambulation somptueusement filmée et sonorisée, Sammy Baloji, artiste et réalisateur congolais, regarde vivre les lieux, les gens et les choses, et fait résonner les existences oubliées de deux agronomes affectés au Congo, l'un en 1910, l'autre durant la Seconde Guerre mondiale. "Premier fonctionnaire belge à la peau noire", premier Congolais à avoir suivi des études supérieures en Belgique, Paul Panda Farnana (1888-1930) prend rapidement conscience de l'entreprise de pillage raciste et sanguinaire que constitue la colonisation belge et s'engage dans la lutte politique panafricaniste et nationaliste avant de retourner, "de guerre lasse", dans son village natal, pour y périr, peut-être assassiné. Le Flamand Abiron Beirnaert (1903-1941), lui, nommé directeur de la division "palmier à huile" de l'Inéac, a mis au point une variété hybride, le Tenera, dont le haut rendement a ouvert la voie à la monoculture et à la déforestation. Accident ou suicide ? Sa voiture s'est abîmée dans le fleuve, un matin de mai 1941. L'arbre de l'authenticité a été primé au festival de Rotterdam et est visite sur Arte.
durée : 00:58:43 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Durant la Seconde Guerre mondiale, une approche psychiatrique d'un genre nouveau voit le jour en Lozère. Un groupe de médecins, de penseurs et d'artistes fuyant le fascisme élabore une nouvelle manière d'aborder la folie et d'accompagner les patients dits "aliénés". - réalisation : Thomas Beau, Max James - invités : Camille Robcis Historienne, enseignante à l'Université de Columbia aux États-Unis, spécialiste d'histoire intellectuelle et politique française
durée : 00:58:42 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Des Gaulois au régime de Vichy, un ensemble de mythes entourent l'histoire de France. Ils servent parfois des discours politiques aux connotations nostalgiques et passéistes. Historiens et historiennes s'attèlent alors à les déconstruire et à réintroduire nuance et complexité. - réalisation : Laurence Millet - invités : Yann Bouvier Professeur d'histoire et vidéaste; Laurent Joly Historien, directeur de recherches au CNRS, spécialiste de l'antisémitisme durant l'Occupation; Sandrine Lemaire Historienne, spécialiste de l'histoire coloniale française et de la culture coloniale; Raphaël Spina Historien, enseignant habilité au Centre de Recherches de l'École de l'Air et de l'Espace; Bénédicte Vergez-Chaignon Historienne, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et de l'Occupation
Parmi les grandes figures de la Résistance française, Émilienne Moreau tient une place à part. Son destin fut incroyable parce qu'il traversa deux guerres mondiales, chacune la révélant comme une femme d'exception.L'histoire commence en 1915, pendant la Première Guerre mondiale. Émilienne a seulement 17 ans. Elle vit à Loos-en-Gohelle, près de Lens, une ville occupée par les troupes allemandes. Lorsque les combats éclatent autour de son quartier, elle décide de transformer la maison familiale en poste de secours improvisé. Elle soigne les blessés, abrite des soldats britanniques et, lorsque les Allemands tentent d'entrer, elle n'hésite pas à prendre les armes. À coups de grenades et de fusil, la jeune fille repousse plusieurs assauts, protégeant ainsi les soldats alliés. Son courage impressionne tant qu'elle est décorée par la France, le Royaume-Uni et même par la Russie. À 17 ans, elle devient l'une des héroïnes les plus célèbres de la guerre.Après 1918, Émilienne épouse un officier, fonde une famille et mène une vie plus discrète. Mais son incroyable destin ne s'arrête pas là. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, elle a la quarantaine. Fidèle à son tempérament, elle refuse la soumission. Très vite, elle s'engage dans la Résistance, notamment au sein du mouvement Combat. Elle organise des filières d'évasion, diffuse des tracts clandestins, participe aux réseaux d'information. Arrêtée par la Gestapo, elle échappe de justesse à la déportation, mais continue malgré tout ses activités.Ses actions lui valent d'être à nouveau décorée à la Libération. Devenue figure de proue de la Résistance féminine, elle incarne le courage et la détermination d'une génération qui n'a jamais accepté la tyrannie.Ce qui rend le destin d'Émilienne Moreau si remarquable, c'est sa double carrière héroïque : adolescente téméraire dans les tranchées de 1915, puis résistante aguerrie face aux nazis trente ans plus tard. Peu de figures de l'histoire de France ont ainsi incarné, à deux époques différentes, la même force de caractère et le même engagement.Émilienne Moreau s'éteint en 1971, couverte de décorations, mais son nom reste trop peu connu du grand public. Pourtant, son parcours illustre à la fois le courage individuel, la place des femmes dans les conflits et cette incroyable capacité à se lever deux fois contre l'oppression.En somme, si son destin fut exceptionnel, c'est parce qu'il relie deux guerres mondiales à travers une seule vie, celle d'une femme qui, deux fois, choisit la liberté au prix du danger. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le rôle du pape Pie XII durant la Seconde Guerre mondiale reste l'un des sujets les plus controversés de l'histoire contemporaine. Né Eugenio Pacelli, élu pape en 1939, il fut confronté dès le début de son pontificat à la montée des totalitarismes et, surtout, à l'extermination des Juifs d'Europe. Pourtant, beaucoup lui reprochent un « lourd silence » face à la Shoah.Dès les années 1930, Pacelli, alors nonce apostolique en Allemagne, avait négocié le concordat avec Hitler pour protéger les droits de l'Église catholique. Certains y voient un signe d'accommodement. Une fois pape, Pie XII exprima certes son hostilité envers les idéologies racistes et totalitaires, notamment dans son encyclique Summi Pontificatus en 1939, mais il ne cita jamais explicitement le nazisme ni le sort des Juifs.Pendant la guerre, les informations sur les massacres atteignent Rome : les déportations, les ghettos, les exécutions massives. En octobre 1943, quand les nazis arrêtent plus d'un millier de Juifs à Rome, sous les fenêtres du Vatican, Pie XII ne proteste pas publiquement. Il ordonne en revanche d'ouvrir des couvents et des institutions religieuses pour cacher des persécutés. Ces gestes humanitaires, bien réels, sauvèrent plusieurs milliers de vies. Mais la parole solennelle du pape, sa condamnation claire et publique du génocide, ne vinrent jamais.Pourquoi ce silence ? Les défenseurs de Pie XII avancent qu'il voulait rester « neutre » pour protéger les catholiques dans les pays occupés, éviter de provoquer des représailles encore plus terribles et préserver la diplomatie du Saint-Siège. Ils rappellent qu'une protestation trop directe, comme celle de l'évêque néerlandais face aux déportations, entraîna une répression accrue contre les Juifs baptisés. Le pape aurait donc choisi la prudence pour limiter les dégâts.Ses critiques, eux, estiment que cette prudence fut une faute morale. Dans un monde en feu, face à un génocide unique dans l'histoire, le silence du chef spirituel de millions de fidèles équivalait à une abdication. Son autorité morale aurait pu galvaniser la résistance des consciences. Au lieu de cela, l'absence de dénonciation claire fut perçue comme une forme d'indifférence, ou au minimum comme un calcul politique.Depuis l'ouverture progressive des archives du Vatican, les historiens continuent de débattre. Mais l'image d'un pape resté muet devant l'horreur reste gravée. « Le silence de Pie XII » est devenu un symbole : celui des dilemmes, des compromissions et des manques de courage qui entourèrent la plus grande tragédie du XXe siècle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 01:33:55 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Avec François Périer dans le rôle de Jean Moulin, "L'aventure d'une ombre" est une adaptation radiophonique d'un livre d'Eric Piquet-Wicks paru en 1957. Nous écoutons l'histoire héroïque et tragique de l'unificateur des mouvements de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. - réalisation : Louise Devillard
durée : 00:58:55 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - La Sécurité sociale, c'est la France. À tel point que nous oublions parfois ses origines et les enjeux sur lesquels elle s'est construite… Les 4 et 19 octobre 1945, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, deux ordonnances instituent la "Sécu". C'est le début d'un long combat pour son application. - réalisation : Thomas Beau - invités : Léo Rosell Agrégé d'histoire, doctorant à l'université de Bourgogne; Bruno Valat Historien, maître de conférences en histoire contemporaine à l'Institut National Universitaire Champollion, université de Toulouse
durée : 00:28:50 - L'Entretien archéologique - par : Antoine Beauchamp - Quels sont les vestiges de l'Opération Dynamo qui a permis le sauvetage et l'évacuation par bateau de plus de 300 000 soldats alliés au début de la Seconde Guerre mondiale ? On part plonger avec les archéologues sous-marins en Mer du Nord sur les épaves de cette opération. - réalisation : Olivier Bétard - invités : Cécile Sauvage Archéologue au Drassm et responsable du projet de fouille de Saint-Vaast-la-Hougue; Claire Destanque Archéologue maritime au sein de l'association Arkaeos
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le carburant secret du IIIè Reich - L'Allemagne nazie sous amphétaminesEt si l'Allemagne nazie n'avait pas seulement été guidée par l'idéologie… mais aussi par la chimie ?Dans cet épisode saisissant, découvrez l'autre moteur du Troisième Reich : des soldats lancés dans la Blitzkrieg sous méthamphétamines, des expériences secrètes mêlant cocaïne et opiacés, et un Hitler maintenu debout par des injections quotidiennes.Inspiré du livre-choc de Norman Ohler L'Extase totale, ce récit plonge dans les veines du régime nazi et révèle une histoire cachée, glaçante, qui change à jamais notre regard sur la Seconde Guerre mondiale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'histoire de la clémentine ressemble à un conte fruité, né au croisement de la science, du hasard et de la passion botanique. Elle commence en 1902, dans un orphelinat agricole tenu par les Frères de l'Annonciation, près d'Oran, en Algérie alors française. Le responsable des lieux, le frère Clément Rodier, moine d'origine alsacienne, s'intéresse depuis longtemps à l'agriculture et à l'amélioration des cultures fruitières. Curieux, il multiplie les expérimentations dans le verger de l'orphelinat.Un jour, en observant des plants d'agrumes, il découvre un arbre étrange. Celui-ci, issu vraisemblablement d'un croisement naturel entre un mandarinier et un oranger doux, porte des fruits petits, ronds, à la peau fine et à la chair sucrée. Contrairement aux mandarines classiques, ils sont presque sans pépins. Le frère Clément comprend vite qu'il tient là une découverte précieuse, facile à cultiver et surtout très appréciée des enfants de l'orphelinat. On baptise ce nouveau fruit « clémentine », en hommage à son découvreur.L'innovation tombe à point nommé. À l'époque, la mandarine, bien que populaire, est jugée trop acide et pleine de graines, ce qui limite sa consommation. La clémentine, elle, se pèle facilement, ne laisse pas de jus collant sur les doigts et plaît aux plus jeunes comme aux adultes. Sa douceur et sa praticité la rendent rapidement irrésistible.Dès les années 1920, la culture de la clémentine se répand dans toute l'Algérie, puis en Corse, au Maroc et en Espagne. Après la Seconde Guerre mondiale, elle conquiert la France métropolitaine, devenant un fruit d'hiver emblématique. Dans les années 1960, la Corse en fait même une spécialité locale, donnant naissance à l'appellation « clémentine de Corse », très recherchée pour sa qualité.Aujourd'hui, la clémentine est produite sur tous les continents, des vergers méditerranéens aux plantations de Californie et d'Afrique du Sud. Mais son origine reste profondément franco-algérienne, née de l'observation attentive d'un moine qui voulait nourrir au mieux les enfants d'un orphelinat.Ce qui frappe dans cette histoire, c'est la rencontre entre le hasard biologique et la curiosité humaine. Sans le regard passionné du frère Clément, ce croisement naturel aurait pu passer inaperçu. Sa découverte illustre la manière dont l'agriculture, parfois, se réinvente grâce à des figures modestes, éloignées des laboratoires mais proches de la terre.La clémentine n'est donc pas seulement un fruit d'hiver que l'on déguste à Noël. Elle est le symbole discret d'une invention née dans un coin de verger algérien, devenue en un siècle un véritable patrimoine mondial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le carburant secret du IIIè Reich - L'Allemagne nazie sous amphétaminesEt si l'Allemagne nazie n'avait pas seulement été guidée par l'idéologie… mais aussi par la chimie ?Dans cet épisode saisissant, découvrez l'autre moteur du Troisième Reich : des soldats lancés dans la Blitzkrieg sous méthamphétamines, des expériences secrètes mêlant cocaïne et opiacés, et un Hitler maintenu debout par des injections quotidiennes.Inspiré du livre-choc de Norman Ohler L'Extase totale, ce récit plonge dans les veines du régime nazi et révèle une histoire cachée, glaçante, qui change à jamais notre regard sur la Seconde Guerre mondiale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le carburant secret du IIIè Reich - L'Allemagne nazie sous amphétaminesEt si l'Allemagne nazie n'avait pas seulement été guidée par l'idéologie… mais aussi par la chimie ?Dans cet épisode saisissant, découvrez l'autre moteur du Troisième Reich : des soldats lancés dans la Blitzkrieg sous méthamphétamines, des expériences secrètes mêlant cocaïne et opiacés, et un Hitler maintenu debout par des injections quotidiennes.Inspiré du livre-choc de Norman Ohler L'Extase totale, ce récit plonge dans les veines du régime nazi et révèle une histoire cachée, glaçante, qui change à jamais notre regard sur la Seconde Guerre mondiale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous !https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le carburant secret du IIIè Reich - L'Allemagne nazie sous amphétaminesEt si l'Allemagne nazie n'avait pas seulement été guidée par l'idéologie… mais aussi par la chimie ?Dans cet épisode saisissant, découvrez l'autre moteur du Troisième Reich : des soldats lancés dans la Blitzkrieg sous méthamphétamines, des expériences secrètes mêlant cocaïne et opiacés, et un Hitler maintenu debout par des injections quotidiennes.Inspiré du livre-choc de Norman Ohler L'Extase totale, ce récit plonge dans les veines du régime nazi et révèle une histoire cachée, glaçante, qui change à jamais notre regard sur la Seconde Guerre mondiale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.