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Ce geste universellement compris — lever le majeur en repliant les autres doigts — est aujourd'hui un symbole grossier et insultant. Mais quelle est son origine ? À quand remonte-t-il vraiment ? Pour le savoir, il faut remonter… très loin.Les historiens s'accordent à dire que le doigt d'honneur est l'un des gestes obscènes les plus anciens de l'histoire. On en retrouve des traces dans l'Antiquité. Chez les Grecs déjà, au IVe siècle avant notre ère, le philosophe Diogène de Sinope l'utilisait pour se moquer ou provoquer ses interlocuteurs. Le geste, appelé katapygon, visait clairement à représenter un symbole phallique. Le majeur dressé était vu comme la représentation d'un sexe masculin tendu, les doigts repliés suggérant les testicules. Une manière directe et visuelle d'insulter.Les Romains ont hérité de cette coutume. Chez eux, le geste était connu sous le nom de digitus impudicus — littéralement, le "doigt sans pudeur". Il avait la même connotation sexuelle et servait à marquer le mépris ou à offenser quelqu'un. On le retrouve mentionné dans plusieurs textes latins, preuve de sa large diffusion.Et après l'Antiquité ? Le geste n'a jamais complètement disparu. Il a traversé les siècles, souvent associé aux classes populaires et aux comportements jugés vulgaires. Mais son retour en force dans la culture contemporaine est plus récent.Contrairement à une légende tenace, le doigt d'honneur ne vient pas des archers anglais de la guerre de Cent Ans. Cette histoire raconte que les archers anglais faisaient le geste pour narguer les Français, qui leur coupaient l'index et le majeur s'ils étaient capturés. Mais cette anecdote est largement apocryphe : aucun document médiéval sérieux ne la confirme.Le doigt d'honneur tel qu'on le connaît aujourd'hui s'est surtout popularisé au XXe siècle, avec l'émergence de la culture de masse. Dès les années 1920-30, on retrouve des clichés de boxeurs ou de gangsters américains utilisant le geste. Puis, avec le rock'n'roll, le cinéma et la télévision, il devient un signe de rébellion et de provocation universellement compris.En résumé : le doigt d'honneur est un geste vieux de plus de deux millénaires. Né dans la Grèce antique, codifié chez les Romains, il a survécu à travers les âges pour devenir ce symbole de défiance que l'on retrouve aujourd'hui sur tous les continents. Un simple doigt levé… mais chargé de 2 400 ans d'histoire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand la diplomatie a échoué à séduire, à apaiser ou à trouver une porte de sortie, la musique se déplace sur le terrain des combats. Et s'affronter, à partir du IVème siècle avant notre ère, les Gaulois et les Romains l'ont très souvent fait. Chaque armée avait des sonneurs de trompes ou de trompettes. Le Carnyx, la trompe utilisée par les Celtes, était particulièrement redoutée sur le champ de bataille. Christophe Vendries est professeur d'histoire romaine à l'Université de Rennes II. Il est spécialiste de la musique de cette époque et nous raconte ce curieux objet sonore. Une série d'Etienne Duval, réalisée par Jean-Philippe Zwahlen et produite par Anaïs Kien.
Chaque mois, on l'attend avec impatience. On le trouve parfois trop bas… Le salaire fait partie de notre vocabulaire de tous les jours, mais savez-vous vraiment ce qui se cache derrière ce terme ? Son origine est étonnante : le mot “salaire” vient du mot “sel” ! En latin, “salarium” signifie “ration de sel”, selon le CNRTL. Avant l'invention des pièces en métal entre 600 et 560 avant notre ère, le sel a en effet servit de monnaie d'échange. Le sel est d'ailleurs l'un des premiers produits échangés entre les Celtes et les Romains. Pourquoi le mot “salaire” vient du mot “sel” ? Quel était l'importance du sel dans l'Histoire ? Comment le sel a-t-il façonné la carte de France ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. En partenariat avec Brief.eco Abonnez-vous à la newsletter Brief.eco avec l'essai gratuit À écouter ensuite : Quand la première voiture électrique a-t-elle été inventée ? De quand date le premier écran tactile ? Dans quel pays ont été inventés les congés payés ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez".Suivez Bababam sur Instagram. première diffusion le 14/05/2025 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C'est l'une des plus célèbres histoires d'amour tragiques de l'Antiquité : celle de Cléopâtre VII, reine d'Égypte, et de Marc Antoine, général et homme fort de Rome.Mais derrière la légende romantique, leur alliance fut aussi un choix politique, qui finit par précipiter leur perte. Voici pourquoi.Tout commence après l'assassinat de Jules César, en 44 av. J.-C.Marc Antoine, son fidèle lieutenant, hérite d'une partie du pouvoir à Rome. Il forme avec Octave (le futur Auguste) et Lépide le Second Triumvirat pour gouverner la République en crise.Envoyé en mission en Orient, Marc Antoine rencontre Cléopâtre en 41 av. J.-C. à Tarse. La reine d'Égypte, fine stratège, comprend qu'elle peut faire de cette liaison un atout politique. Antoine, fasciné par son charisme et sa richesse, tombe amoureux. Très vite, leur relation devient autant personnelle que politique.Cléopâtre lui offre un soutien financier et militaire. En échange, Antoine lui cède des territoires en Orient. Ils ont ensemble des enfants, et Antoine passe de plus en plus de temps à Alexandrie, ce qui irrite profondément les Romains.Pourquoi cela conduit-il à leur chute ?Le problème, c'est que cette alliance apparaît à Rome comme une trahison des intérêts romains.Octave, rival d'Antoine, s'en sert habilement dans sa propagande : il accuse Marc Antoine d'être sous l'emprise de Cléopâtre, de vouloir déplacer le centre de pouvoir à Alexandrie, et même de préparer une guerre contre Rome.Le coup de théâtre a lieu en 32 av. J.-C. : Antoine divorce de sa femme romaine, Octavie (sœur d'Octave), pour vivre pleinement avec Cléopâtre. C'est le prétexte qu'attendait Octave pour déclarer la guerre... non pas à Antoine, mais à Cléopâtre elle-même. C'est donc une guerre entre Rome et l'Égypte qui se prépare.Le conflit culmine en 31 av. J.-C. avec la célèbre bataille navale d'Actium. La flotte romano-égyptienne, commandée par Antoine et Cléopâtre, est battue par celle d'Octave.Fuyant vers l'Égypte, les deux amants tentent de se ressaisir, mais la cause est perdue.En 30 av. J.-C., Octave envahit Alexandrie. Antoine se suicide, croyant Cléopâtre morte. Peu après, Cléopâtre, refusant d'être exhibée en triomphe à Rome, met fin à ses jours, selon la tradition, en se faisant mordre par un aspic.Leur chute signe la fin de l'indépendance de l'Égypte, qui devient province romaine. Et Octave, vainqueur, pose les fondations de l'Empire romain.Ainsi, ce qui était au départ une alliance stratégique et une passion sincère est devenu le levier qu'Octave utilisa pour abattre ses rivaux et refonder Rome. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes en mars 1803, le royaume de Naples est frappé par une crise financière aiguë et, de plus, doit faire face à l'entrée, sur son territoire, d'un corps de l'armée française. L'instabilité est grande au cœur de la région qui constitue un carrefour majeur en Europe. Trait d'union avec l'Afrique et l'Orient. Troisième ville la plus peuplée du continent, elle est un prodigieux creuset intellectuel qui rassemble les plus brillants savants. Naples est un phare en ce siècle des Lumières. Et pourtant, ses habitants sont souvent méprisés, perçus comme les "faibles descendants" des Romains. Le roi Ferdinand IV, avide d'indépendance, est dépeint comme un idiot, ce qui ne l'empêche pas d'orchestrer des manœuvres diplomatiques rusées avec la Russie et la Grande-Bretagne, tout en pactisant avec la France. La reine, elle-même, Marie-Caroline d'Autriche, sœur de Marie-Antoinette, qui abhorre les Français, participe à ces intrigues qui aboutissent au débarquement d'une flotte anglo-russe en novembre 1805. En réponse, Napoléon, qui veut faire du royaume un laboratoire de sa politique, en ordonne l'invasion. Son frère Joseph Bonaparte y sera proclamé roi en avril 1806. L'histoire du royaume de Naples est celle d'un dilemme, celui du tiraillement entre l'aspiration à l'indépendance et la recherche de la protection des grandes puissances. Tentons de comprendre les complexités de ce dilemme… Avec nous : Vincent Haegele, conservateurs des bibliothèques de Versailles. « Un printemps à Naples » ; Passé/composé. Sujets traités : Naples, Carrefour, Europe, Ferdinand IV, romains, Marie-Caroline d'Autriche, Napoléon, Joseph Bonaparte Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a quelques années, je suis passée par une période particulièrement difficile pendant laquelle je n'avais absolument aucune joie et aucune paix dans ma vie. À chaque fois que je faisais une erreur, j'étais la première à me condamner, contrariée de ne pas arriver à être une « chrétienne parfaite ». Puis un jour, j'ai lu Romains 15.13 : « Que le Dieu de l'espérance vous comble de joie et de paix dans la foi... » J'avais enfin compris ! J'ai réalisé que j'avais sombré dans le doute et l'incrédulité, permettant au diable de me tourmenter par la négativité, la colère et l'impatience. Au milieu de tout cela, j'avais oublié que croire en Dieu et faire confiance en sa Parole apportait la paix, l'espoir et dépassait mes faiblesses. La Parole de Dieu m'a donné la réponse. Jésus m'aimait tellement qu'il avait non seulement pardonné mes péchés passés mais qu'Il regardait aussi vers le futur, pardonnant d'avance tous les moments de faiblesses et d'échecs de mon avenir. Je n'ai pas à laisser Satan se faufiler dans ma vie avec les doutes et l'incrédulité, et vous non plus. Sachez aujourd'hui que la paix, l'espoir et la joie sont devant vous. Plongez dans sa Parole et laissez-le étirer votre foi.
Commentaire de La lecture du Jour Acte des apôtres - Ac 2, 1-11 Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours après Pâques, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière. Alors leur apparurent des langues qu'on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s'en posa une sur chacun d'eux. Tous furent remplis d'Esprit Saint : ils se mirent à parler en d'autres langues, et chacun s'exprimait selon le don de l'Esprit. Or, il y avait, résidant à Jérusalem, des Juifs religieux, venant de toutes les nations sous le ciel. Lorsque ceux-ci entendirent la voix qui retentissait, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient en pleine confusion parce que chacun d'eux entendait dans son propre dialecte ceux qui parlaient. Dans la stupéfaction et l'émerveillement, ils disaient : « Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans son propre dialecte, sa langue maternelle ? Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, de la province du Pont et de celle d'Asie, de la Phrygie et de la Pamphylie, de l'Égypte et des contrées de Libye proches de Cyrène, Romains de passage, Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu. » L'Amour Vaincra ! Fr. Paul Adrien d'Hardemare (op) Et l'aventure continue ! retrouvez : les vidéos sur
La mission du glorieux Saint Esprit dans la vie d'un enfant de Dieu est de rendre notre foi agréable à Dieu à Notre Père comme Il a fait avec la foi de Jésus pour que notre foi démonstrative. Comment? Découvrons les détails dans cette leçon.TEXTES BIBLIQUES : JACQUES 2 :14-26, ROMAINS 8 : 26-27, MATTHIEU 5 :13-14.
Le mot « français » vient du nom d'un peuple germanique : les Francs.Au Ve siècle, après la chute de l'Empire romain, les Francs — un peuple germanique — s'installent en Gaule et y fondent un royaume sous la dynastie mérovingienne, puis carolingienne.Le nom Francie désigne au départ le territoire contrôlé par les Francs, centré autour de l'actuelle Île-de-France.Progressivement, ce nom va s'étendre à l'ensemble du royaume, puis donner son nom au pays : France.2. Langue d'oïl, langue romane… et françaisAu Moyen Âge, plusieurs langues ou dialectes étaient parlés dans le territoire de la future France :Langue d'oïl au nord (issue du latin vulgaire, comme l'espagnol ou l'italien)Langue d'oc au sudEt des langues celtiques ou germaniques dans certaines régionsParmi ces idiomes, le dialecte de la région parisienne (Île-de-France), influencé par les Francs, va peu à peu s'imposer, notamment parce que c'est celui de la cour royale et de l'administration.3. Un nom politique et culturel : le "français"À partir du XIIIe siècle, ce dialecte dominant est appelé « français », car c'est celui de la France politique, du royaume de France, et des rois de France. Il devient la langue prestigieuse, celle des lettrés, des lois, et des échanges officiels.4. Une reconnaissance officielle1539 : L'ordonnance de Villers-Cotterêts, signée par François Ier, impose que les actes juridiques soient rédigés en français et non plus en latin. Cela contribue à renforcer l'identité linguistique nationale.Ce « français » est donc le nom donné à la langue du royaume de France, devenue langue officielle et identitaire.Notre langue s'appelle le français parce qu'elle descend d'un dialecte roman parlé dans la région contrôlée par les Francs, et qu'elle est devenue la langue de la France royale, avant de s'imposer à tout le territoire. Ce nom est donc un héritage historique et politique, plus qu'un simple reflet linguistique.Mais alors question subsidaire, pourquoi le peuple germanique des Francs s'appelaient ainsi ? Si les Romains les ont appelé les Francus, c'est parce que ce terme est dérivé de l'ancien germanique frank, qui signifie « libre ». Pourquoi libre ?Plusieurs hypothèses coexistent :Hypothèse sociale : les Francs auraient été ainsi nommés pour insister sur leur statut de « peuples libres », en opposition aux esclaves ou aux peuples soumis à Rome.Hypothèse politique : il pourrait aussi s'agir d'un nom d'alliance désignant une coalition de tribus germaniques libres.Hypothèse militaire ou symbolique : certains linguistes ont proposé que le mot soit lié au franca, une sorte de javelot (mais cette hypothèse est minoritaire). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La foi est une nourriture spirituelle consommation par notre Dieu avant qu'elle soit démonstrative. C'est la mission du glorieux Saint Esprit de mettre les ingrédients dans votre foi du salut. Découvrons les détails dans cette leçon. TEXTES BIBLIQUES : ROMAINS 12 :1-3, HÉBREUX 11 :1-6 ; 12 :1-2, ROMAINS 8 :26-27.
Tu peux avoir le Saint Esprit mais tu n'as pas la foi du Saint Esprit, car la foi du Saint Esprit change les systèmes du monde pour que Jésus soit glorifié. Découvrons les détails dans cette leçon. TEXTES BIBLIQUES : PSAUMES 115 :16, GENÈSE 1 :26-28, ROMAINS 8 :1-11.
Le Musée Romain de Nyon nous téléporte dans l'Antiquité romaine à la découverte du jardin potager des Romains. Quel cultivaient-ils? Que mangeaient-ils? La réponse avec Malika Bossard.
Nous sommes au cœur de la Rome antique. Esculape est le dieu de la médecine. Lorsqu'il en ressent le besoin, le patient se rend au temple et se soumet à une cure qui consiste à boire une eau réputée susciter des rêves. Il s'endort. Esculape lui apparaît alors et lui fait ses recommandations. Plusieurs témoignages nous assurent de la guérison du malade. Ainsi celui-ci : « En ces jours, le dieu révéla à Gaius, un homme aveugle, qu'il devait aller à la base sacrée, et s'y prosterner. Ensuite, il devait retourner de droite vers la gauche, placer ses cinq doigts sur la base, lever sa main et la placer sur les yeux. Et il put, à nouveau, voir clairement, alors que le peuple, qui se trouvait à côté, se réjouissait que des événements glorieux se produisent à nouveau sous notre Empereur Antonin. A Lucius, qui souffrait de pleurésie et avait perdu tout espoir chez les hommes, le dieu révéla qu'il devait aller et prendre des cendres du triple autel et les mélanger avec du vin et les placer sur son flanc. Et il fut sauvé (…) A Julianos, qui crachait du sang, et avait été abandonné par tous les hommes, le dieu révéla qu'il devait aller prendre sur le triple autel des fruits d'un cône de pin, et les manger pendant trois jours avec du miel. Et il fut sauvé, revint et offrit publiquement ses remerciements en face du peuple. » Comment les Romains pratiquent-ils leur religion au quotidien ? De quelle manière vénèrent-ils leurs dieux ? Quelle place pour la magie ? Comment accompagnent-ils leurs morts ? Avec nous : John Scheid, de l'Institut de France. « Les Romains et leurs religions – La piété au quotidien » ; éd. du Cerf. Sujets traités : Rome, romains, religion, temple, Dieu, Gaius, Antonin, magie, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La foi du Saint Esprit est toujours démonstrative et a pour fondation l'œuvre accomplie de Jésus sur La Croix. Ces sont les faits divins et non les promesses divines. Ceci crée une assurance ferme dans votre cœur par le Saint Esprit pour que le règne de Dieu se manifeste ici sur la terre. Découvrons les détails dans cette leçon. TEXTES BIBLIQUES : MATTHIEU 6 :9-10, ROMAINS 8 :14,19-21, LUC 2 :40-52..
Voilà une question qui paraît simple, presque enfantine — et pourtant, sa réponse nous entraîne dans un voyage de plus de 3 000 ans, entre écritures anciennes, transmission culturelle et évolution phonétique. Car non, le choix de cette première lettre n'est pas arbitraire.Aux origines : un bœuf phénicienTout commence vers 1700 av. J.-C., chez les Phéniciens, un peuple de marins et de commerçants établi sur les côtes du Liban actuel. Ils développent un alphabet composé de 22 signes consonantiques — c'est l'un des tout premiers alphabets de l'histoire. Et la première lettre s'appelle ? aleph, ce qui signifie… "bœuf" en langue sémitique.Graphiquement, cette lettre représentait à l'origine une tête de bœuf stylisée, vue de face, avec deux cornes. Avec le temps, ce pictogramme se simplifie et s'incline à 90°, pour donner — des siècles plus tard — notre lettre A majuscule.D'Aleph à AlphaLes Grecs, qui adoptent l'alphabet phénicien vers le 9e siècle av. J.-C., gardent l'ordre des lettres mais adaptent leur prononciation. Le aleph devient alpha, et surtout, il gagne un son vocalique (le « a » que nous connaissons), car le grec avait besoin de voyelles, contrairement au système phénicien, purement consonantique.Les Grecs conservent aussi l'ordre alphabétique original — non pas pour des raisons linguistiques, mais par tradition. Cet ordre est ensuite transmis aux Romains, qui l'intègrent dans le latin, devenu à son tour le socle des alphabets occidentaux modernes, dont le nôtre.Pourquoi garder cet ordre ?Le classement alphabétique est resté essentiellement par convention. Une fois que les sociétés ont commencé à classer les informations — listes, dictionnaires, inventaires — il était pratique de garder un ordre fixe. Comme le aleph était déjà en tête chez les Phéniciens, le A s'est figé en première position au fil des siècles.Il n'y a donc aucune raison phonétique ou logique pour que le A soit en premier — c'est simplement une tradition millénaire, d'origine sémitique, transmise intacte jusqu'à aujourd'hui.En résuméL'alphabet commence par la lettre A parce qu'il descend du aleph phénicien, un symbole de bœuf devenu lettre. De l'Orient ancien à nos claviers modernes, le A est le premier par héritage culturel, pas par choix raisonné. Comme souvent dans l'histoire : c'est la coutume, et non la logique, qui fait autorité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand on pense à la Rome antique, un mot revient souvent… orgie.Dans l'imaginaire collectif, c'est une Rome décadente, peuplée de sénateurs lubriques, de festins sans fin, de fontaines de vin, et de corps dénudés sur des lits de banquet.Mais est-ce que les Romains pratiquaient vraiment des orgies ?Et surtout… de quoi parle-t-on exactement ?D'abord, remettons les choses à leur place.Le mot orgie vient du grec "orgia", qui désignait à l'origine des rites religieux secrets liés aux cultes de Dionysos, le dieu du vin et de l'extase.Ces cérémonies comportaient des danses, de la musique, du vin… et parfois, oui, des excès physiques ou sexuels.Mais à Rome, le mot a changé de sens.L'orgie devient synonyme de festin extravagant, où nourriture, vin et sensualité se mélangent.Alors, les Romains pratiquaient-ils de tels excès ?La réponse est : certains, oui… mais pas tous.Les orgies n'étaient ni la norme, ni le passe-temps habituel du citoyen romain.Elles étaient plutôt le privilège de l'élite, et parfois même de l'élite la plus corrompue.Prenons l'exemple de l'empereur Néron. Les sources antiques nous parlent de banquets qui duraient toute la nuit, de mets rares, de concours de boisson, de jeux érotiques…Le poète Juvénal, quant à lui, raille la décadence des nobles qui organisent des repas où l'on mange du paon farci au miel… avant de finir dans la chambre à coucher collective.Mais attention : ces descriptions sont souvent exagérées.Les historiens romains, comme Suétone ou Tacite, avaient un penchant pour le scandale.Accuser un empereur de mener une vie de débauche, c'était un moyen politique de le discréditer.Dans la réalité, les orgies existaient, mais elles étaient relativement rares, et réservées à une minorité.Les grands banquets aristocratiques pouvaient inclure des éléments sexuels, notamment avec la présence d'esclaves ou de courtisanes.Mais l'idée d'un peuple romain entier livré à la luxure tous les week-ends… relève plutôt du fantasme moderne que du fait historique.En somme, oui, des orgies ont existé dans la Rome antique, mais dans un cadre bien précis : celui du pouvoir, de la richesse… et parfois, de la propagande.La légende des orgies romaines en dit peut-être moins sur Rome… que sur notre propre fascination pour l'excès et la transgression. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes justifier par le sang de Jésus, c'est le secret victorieux des chrétiens primitifs. Mais dans quelle foi nous vivons aujourd'hui ? Découvrons les détails dans cette leçon. TEXTES BIBLIQUES : HABACUC 2 :4, ROMAINS 10 :9-11, ESAIE 11 :1-2.
Les jardins de poisons sont des espaces botaniques entièrement ou partiellement dédiés à la culture de plantes toxiques. Contrairement aux jardins classiques, leur objectif n'est pas de séduire par leur beauté ou leur parfum, mais d'éduquer sur les dangers du monde végétal, souvent dissimulés derrière des apparences inoffensives. Mélange fascinant de science, d'histoire et de légende, ces jardins ont une longue tradition.Une tradition ancienneL'idée d'entretenir des plantes toxiques remonte à l'Antiquité. Les Grecs et les Romains connaissaient déjà les propriétés létales de la cigüe, de la belladone ou de l'aconit. Hippocrate et Galien en ont décrit les effets, et Socrate est probablement le plus célèbre empoisonné de l'Histoire, exécuté avec une infusion de cigüe. Au Moyen Âge, les herboristes et les apothicaires classaient soigneusement les plantes selon leurs usages médicinaux ou dangereux.Mais c'est à la Renaissance que naissent véritablement les jardins de plantes vénéneuses. De nombreuses familles aristocratiques ou royales en faisaient cultiver à l'abri des regards, autant pour étudier leurs effets que pour se prémunir — ou pratiquer — l'empoisonnement, pratique politique redoutée à l'époque.Un jardin pédagogique… et mortelScientifiquement, ces jardins permettent d'explorer les molécules toxiques naturelles : alcaloïdes, glycosides, saponines… qui affectent les systèmes nerveux, cardiaque ou digestif. La belladone dilate les pupilles, le ricin tue en quelques milligrammes, et l'if contient de puissants poisons cardiaques. Certaines de ces substances sont encore utilisées aujourd'hui en médecine (comme la digitaline) ou en pharmacologie expérimentale.L'un des plus célèbres exemples modernes est le Poison Garden d'Alnwick Castle, en Angleterre. Créé en 2005 par la duchesse Jane Percy, ce jardin est fermé à clé, et l'entrée s'effectue uniquement en visite guidée. Les visiteurs y découvrent des plantes mortelles soigneusement étiquetées, comme la datura, l'aconit ou la ciguë. Des panneaux avertissent : "Ne touchez rien, ne respirez pas trop près." Une mise en scène qui attire, fascine… et inquiète.Anecdotes et culture populaireCertaines anecdotes alimentent le mystère. À Alnwick, plusieurs visiteurs se seraient évanouis simplement en respirant l'odeur de certaines plantes. Des écrivains, comme Agatha Christie ou Shakespeare, se sont abondamment servis des poisons végétaux dans leurs intrigues. Même aujourd'hui, la peur ancestrale des plantes vénéneuses nourrit la fiction, du cinéma aux jeux vidéo.En somme, les jardins de poisons rappellent une vérité troublante : la nature peut être aussi belle que dangereuse. Leur objectif n'est pas de faire peur, mais de transmettre un savoir oublié, dans un monde où l'on ne reconnaît plus les plantes… mais où le poison est parfois à portée de main. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Éphésiens 2:8-9 "Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie." Romains 3:28 "Car nous pensons que l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi." Romains 5:1 "Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ." Galates 2:16 "Néanmoins, sachant que ce n'est pas par les œuvres de la loi que l'homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi." Romains 10:9-10 "Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en croyant du cœur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut." Jean 3:16 "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle." Actes 16:31 "Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille."
Chaque mois, on l'attend avec impatience. On le trouve parfois trop bas… Le salaire fait partie de notre vocabulaire de tous les jours, mais savez-vous vraiment ce qui se cache derrière ce terme ? Son origine est étonnante : le mot “salaire” vient du mot “sel” ! En latin, “salarium” signifie “ration de sel”, selon le CNRTL. Avant l'invention des pièces en métal entre 600 et 560 avant notre ère, le sel a en effet servit de monnaie d'échange. Le sel est d'ailleurs l'un des premiers produits échangés entre les Celtes et les Romains. Pourquoi le mot “salaire” vient du mot “sel” ? Quel était l'importance du sel dans l'Histoire ? Comment le sel a-t-il façonné la carte de France ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. En partenariat avec Brief.eco Abonnez-vous à la newsletter Brief.eco avec l'essai gratuit À écouter ensuite : Quand la première voiture électrique a-t-elle été inventée ? De quand date le premier écran tactile ? Dans quel pays ont été inventés les congés payés ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez".Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pascal Denault - Psaume 36 ➡️ RÉSUMÉ: Le psaume 36 offre un puissant contraste entre l’homme livré à lui-même et le Dieu de miséricorde. Tant que l'homme demeure spirituellement aveugle, il n'aperçoit ni les ténèbres de son cœur ni la lumière du Dieu de vérité. Mais celui qui a été restauré par la grâce implore Dieu de le préserver dans sa grâce (v.11-13). PLAN: 1. Les ténèbres de l'homme (v.2-5) 2. La lumière de Dieu (v.6-10) 3. La prière du juste (v.11-13) QUESTIONS: 1. De quoi parle le Psaume 36 et comment se divise-t-il? 2. Qu'est-ce que ce psaume nous révèle à propos de la dépravation de l'homme? 3. Comment les attributs divins sont-ils présentés? 4. De quelle façon ce psaume parle-t-il de l'Évangile et du paradis restauré? 5. Que contient la prière finale du psalmiste face à cette double révélation? Textes complémentaires: Romains 3 ; Éphésiens 4.17-5.1 (Cène)
Pascal Denault - Psaume 36 ➡️ RÉSUMÉ: Le psaume 36 offre un puissant contraste entre l’homme livré à lui-même et le Dieu de miséricorde. Tant que l'homme demeure spirituellement aveugle, il n'aperçoit ni les ténèbres de son cœur ni la lumière du Dieu de vérité. Mais celui qui a été restauré par la grâce implore Dieu de le préserver dans sa grâce (v.11-13). PLAN: 1. Les ténèbres de l'homme (v.2-5) 2. La lumière de Dieu (v.6-10) 3. La prière du juste (v.11-13) QUESTIONS: 1. De quoi parle le Psaume 36 et comment se divise-t-il? 2. Qu'est-ce que ce psaume nous révèle à propos de la dépravation de l'homme? 3. Comment les attributs divins sont-ils présentés? 4. De quelle façon ce psaume parle-t-il de l'Évangile et du paradis restauré? 5. Que contient la prière finale du psalmiste face à cette double révélation? Textes complémentaires: Romains 3 ; Éphésiens 4.17-5.1 (Cène)
Le conclave réuni à Rome a élu un nouveau pape : le cardinal des États-Unis Robert Prevost, qui a aussi la nationalité péruvienne, a pris le nom de Léon XIV. Religions du monde était à Rome pour suivre ce moment, depuis le début du conclave jusqu'à la fumée blanche. La rapidité de l'élection en 24 heures seulement et quatre tours de scrutin, un de moins que pour le pape François, a surpris tout le monde. Une grande clameur s'est propagée devant la basilique Saint-Pierre de Rome lorsque la fumée blanche s'est élevée de la cheminée au-dessus de la chapelle Sixtine. Une foule s'était massée sur la place Saint-Pierre, puis des milliers de personnes ont déferlé sur les artères alentours, dont beaucoup de Romains venus en courant pour découvrir et apercevoir celui qui est désormais aussi leur évêque. Robert Prevost, âgé de 69 ans, est un homme discret, souvent présenté comme le plus latino des cardinaux des États-Unis, lui qui a vécu de longues années au Pérou comme missionnaire et dont il a également la nationalité. Il a choisi le nom de LéonvXIV, s'inscrivant ainsi dans les pas de Léon XIII, un pape de la fin du XIXe siècle qui a promu la doctrine sociale de l'Église et une attention particulière aux pauvres et aux ouvriers.À lire aussiLéon XIV, nouveau pape élu: Robert Francis Prevost, un homme de synthèse modéré et premier pape nord-américain Lorsque le nouveau pape est apparu à la loggia de Saint-Pierre, la foule a lancé des cris de joie, certains étaient en larmes. Dès ses premiers mots, avant sa bénédiction Urbi et Orbi, à la ville et au monde, il a fait référence à la paix, à l'unité de l'Église, appelant à marcher ensemble et à construire des ponts. Il a rendu hommage au pape François dont il était proche et, dans la clameur de la foule, il a salué, en espagnol, son ancien diocèse de Chiclayo au Pérou.Religions du monde revient sur les temps forts de cette semaine, depuis le conclave jusqu'à l'élection de Léon XIV.Plus de contenusLéon XIV
Mes chers camarades, bien le bonjour !Tout change en Histoire, absolument tout ! Les coutumes, les nations, les peuples, et même… les dieux, eh oui ! Aujourd'hui, on va causer religion romaine ! On a déjà fait un épisode pour introduire le sujet que je vous conseille d'écouter pour bien comprendre de quoi on va parler. Ce qu'il faut retenir, c'est que ces rituels sont au cœur de cette religion, et que cette dernière est elle-même au cœur de la vie civique des Romains. Donc en principe, les rituels ne devraient pas trop changer, d'autant que les Romains sont quand même hyper tatillons sur ça ! Sauf qu'en réalité, la religion romaine a bien subi des évolutions, et ça à cause de l'Histoire romaine, tout simplement. Alors, que s'est-il vraiment passé ?Bonne écoute !
durée : 00:17:35 - Lectures du soir - " Paris Match nous a raconté une histoire qui en dit long sur le mythe petit-bourgeois du nègre. La science va vite et droit en son chemin mais les représentations collectives ne suivent pas, maintenues stagnantes dans l'erreur par le pouvoir, la grande presse et les valeurs d'ordre. "
Le chardon est l'un des symboles les plus anciens et emblématiques de l'Écosse. On le retrouve sur les pièces de monnaie, les insignes militaires, les passeports britanniques (pour la partie écossaise), et même dans les armoiries royales. Mais pourquoi une plante épineuse, sauvage et modeste est-elle devenue le symbole d'un peuple aussi fier que les Écossais ? Pour le comprendre, il faut plonger dans l'histoire, la légende et la symbolique.Une légende tenaceL'origine la plus fréquemment évoquée est une légende médiévale qui aurait eu lieu au XIIIe siècle, lors des invasions vikings. Selon cette histoire, un groupe de soldats nordiques tenta une attaque nocturne sur un camp écossais, afin de profiter de l'effet de surprise. Pour se faire discrets, les envahisseurs ôtèrent leurs chaussures. Malheureusement pour eux, l'un des hommes marcha sur un chardon et poussa un cri de douleur, alertant les Écossais endormis. Grâce à cela, les défenseurs purent repousser l'attaque. En signe de gratitude, le chardon fut adopté comme emblème national.Bien qu'aucune preuve historique ne confirme cette version, elle illustre parfaitement les qualités que les Écossais aiment s'attribuer : vigilance, courage, et capacité à se défendre farouchement, même avec des moyens simples.Un symbole de résistanceAu-delà de la légende, le choix du chardon comme symbole est profondément symbolique. Cette plante, courante dans les landes écossaises, pousse dans des conditions difficiles, sur des sols pauvres et exposés. Elle incarne la résilience et la fierté d'un peuple qui a su résister à de nombreuses tentatives de domination : par les Anglais, les Vikings, ou encore les Romains.Ses épines sont également une métaphore de l'hostilité envers l'envahisseur : beau de loin, mais dangereux de près. Le message est clair : « Ne me touche pas sans en payer le prix ».Une reconnaissance officielleLe chardon apparaît pour la première fois comme symbole royal écossais sous le règne du roi Jacques III, au XVe siècle. Il orne alors certaines pièces de monnaie. Mais c'est au XVIe siècle que le symbole gagne en prestige, avec la création, en 1540, de l'Ordre du Chardon (Order of the Thistle), une distinction honorifique écossaise toujours active aujourd'hui. Cet ordre, l'un des plus anciens et prestigieux du Royaume-Uni, souligne l'importance du chardon dans l'identité nationale écossaise.En résuméLe chardon est bien plus qu'une plante : il est le symbole vivant de l'âme écossaise, à la fois robuste, fier et indomptable. Son adoption comme emblème repose à la fois sur une légende populaire, une forte symbolique de défense et une reconnaissance royale ancienne. Une plante modeste, certes, mais au cœur de l'identité d'un peuple. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour !Si je vous raconte les douze travaux d'Hercule en Grèce, tout de suite il y en a qui vont bondir : “ah non, fais gaffe, à Rome on dit Hercule, mais en Grèce, on dit Héraklès !” Et c'est complètement vrai ! Mais honnêtement, si on les confonds, ce n'est pas pour rien : les Romains se sont parfois beaucoup inspirés des dieux des Grecs. Mais attention, n'allez pas croire pour autant que la religion romaine n'a rien d'original, et qu'elle n'a pas radicalement changé certains trucs en piochant des idées chez d'autres peuples ! Et comme 1 200 ans d'Histoire, ça reste quand même très long, je vous propose non pas un, mais bien deux épisodes sur la religion romaine ! Aujourd'hui on va voir en quoi la mythologie romaine est fondatrice : non seulement elle raconte la fondation de la cité, mais en plus elle fonde les rapports sociaux, publics et citoyens entre Romains… Bonne écoute !➤ Quelques corrections : ➜ Les 9 travaux d'Hercule… Dire qu'on a même fait un épisode dédié aux 12 travaux… Bref, désolé pour ce fail majestueux !➜ Observer le vol des oiseaux ne se dit pas "observer les oracles", mais "observer les augures".➜ L'année romaine ne commençait pas au mois de janvier, mais au mois de mars !➜ L'expression exacte est "regagner ses pénates".
C'est une image bien ancrée dans l'imaginaire collectif : celle du Romain repu, se faisant vomir entre deux plats gargantuesques pour continuer à festoyer. Mais est-ce vraiment historique… ou juste un mythe bien digéré ?Le cliché du "vomitorium"L'une des principales sources de confusion vient du mot "vomitorium", souvent interprété à tort comme une pièce où l'on allait vomir pendant les banquets. En réalité, un vomitorium est un couloir d'accès dans les amphithéâtres romains, permettant aux spectateurs d'entrer ou de sortir rapidement, comme "vomis" par la foule.Donc non, les vomitoriums n'étaient pas des salles dédiées aux excès gastronomiques !Et alors, vomissaient-ils vraiment ?La vérité est plus nuancée. Certains Romains pratiquaient bien le vomissement volontaire, mais ce n'était pas une norme culturelle générale, ni une partie ordinaire du rituel du repas. Cette pratique extrême était très marginale et associée à des comportements de luxe décadent, souvent critiqués par les moralistes et les auteurs de l'époque.Par exemple, l'historien Suétone, dans sa Vie de César, rapporte que l'empereur Claude mangeait et buvait jusqu'à se faire vomir — mais pour pouvoir continuer à boire encore. Ce type de comportement était considéré comme scandaleux, même par les standards de Rome.Une culture de l'excès… mais pas systématiqueIl est vrai que les banquets romains, surtout chez les élites, étaient souvent extravagants. Lors des convivia (repas aristocratiques), on pouvait servir des dizaines de plats, des mets rares comme des langues de flamant rose ou des loirs farcis. Le but ? Montrer sa richesse, son raffinement… et parfois, son absence totale de modération.Mais pour autant, la majorité des Romains ne se livraient pas à de tels excès. La plupart avaient une alimentation simple, à base de pain, légumes, légumineuses et un peu de viande ou de poisson selon les moyens.Le vomi comme symbole moralLes auteurs comme Sénèque, Pline l'Ancien ou Juvénal utilisaient la figure du vomissement comme critique morale : symbole d'une société décadente, d'un Empire qui perdait ses repères. Ce n'était pas tant un fait courant qu'une image exagérée, une caricature dénonçant la dérive de l'élite.En résuméNon, les Romains ne vomissaient pas systématiquement entre les plats.Oui, quelques-uns s'y livraient, mais c'était rare, marginal et mal vu.Le vomitorium n'avait rien à voir avec le vomissement.Cette idée vient surtout de caricatures morales antiques et d'un malentendu linguistique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En pharmacie, dans les cliniques esthétiques ou sur les réseaux sociaux, bon nombre de solutions prétendument miracles sont proposées pour lutter contre un mal répandu : la calvitie ! Parfois moqués, souvent commentés, les crânes glabres ou dégarnis sont aussi devenus sexy grâce à des figures du grand écran comme Bruce Willis. Mais quel regard les Anciens portaient-ils sur les chauves ? Les perceptions actuelles de la calvitie étaient-elles déjà ancrées dans l'imaginaires des Romains de l'Antiquité ? Virginie Girod reçoit l'historien Robinson Baudry. Maître de conférences en histoire romaine à l'Université Paris Nanterre, il publie, avec Caroline Husquin, l'ouvrage "Les chauves, histoire d'un préjugé dans la Rome antique" aux éditions Dunod. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, la Parole, la vie, la lumière, l'amour à la gloire de Dieu le Père par Jésus-Christ. Lecture intégrale des livres de l'Ancien et du Nouveau Testament qui révèle Jésus-Christ et demeure le fondement de la foi chrétienne.Tiré du texte traduit par la Société Biblique de Genève (NEG 1979) et lu par Renaud FESTAL pour la Mission Timothée (http://www.missiontimothee.fr).
Cartago delenda est, « il faut détruire Carthage » : au-delà de la formule, l'injonction du sénateur Caton, modèle civique pour les Romains, recouvre un débat de société entre défenseurs de la tradition et partisans de l'ouverture. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des marmottes et des crêpes... c'est quoi la Chandeleur ? Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Jean-Marie André, Les loisirs en Grèce et à Rome, Paris, Presses universitaires de France, 1984 Jean-Noël Robert, L'Empire des loisirs, l'otium des Romains, Paris, Les Belles Lettres, 2011. Karlis Konrads Vé, « La cité et la sauvagerie : les rites des Lupercales », Dialogues d'histoire ancienne, 44/2, 2018, p. 139-190. Georges Arsenault, Courir la Chandeleur, Moncton, Éditions d'Acadie, 1982. Robert-Lionel Séguin, La civilisation traditionnelle de l'habitant aux XVIIe et XVIIIe siècles, Montréal, Fides, 1967. Jean Provencher, Les quatre saisons dans la vallée du Saint-Laurent, Québec, Septentrion, 1996, p. 472-473 Denise Rodrigue, Le cycle de Pâques au Québec et dans l'ouest de la France, Québec, Presses de l'Université Laval, 1983. Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire
Chaque jour, la Parole, la vie, la lumière, l'amour à la gloire de Dieu le Père par Jésus-Christ. Lecture intégrale des livres de l'Ancien et du Nouveau Testament qui révèle Jésus-Christ et demeure le fondement de la foi chrétienne.Tiré du texte traduit par la Société Biblique de Genève (NEG 1979) et lu par Renaud FESTAL pour la Mission Timothée (http://www.missiontimothee.fr).
Chaque jour, la Parole, la vie, la lumière, l'amour à la gloire de Dieu le Père par Jésus-Christ. Lecture intégrale des livres de l'Ancien et du Nouveau Testament qui révèle Jésus-Christ et demeure le fondement de la foi chrétienne.Tiré du texte traduit par la Société Biblique de Genève (NEG 1979) et lu par Renaud FESTAL pour la Mission Timothée (http://www.missiontimothee.fr).
Chaque jour, la Parole, la vie, la lumière, l'amour à la gloire de Dieu le Père par Jésus-Christ. Lecture intégrale des livres de l'Ancien et du Nouveau Testament qui révèle Jésus-Christ et demeure le fondement de la foi chrétienne.Tiré du texte traduit par la Société Biblique de Genève (NEG 1979) et lu par Renaud FESTAL pour la Mission Timothée (http://www.missiontimothee.fr).
Chaque jour, la Parole, la vie, la lumière, l'amour à la gloire de Dieu le Père par Jésus-Christ. Lecture intégrale des livres de l'Ancien et du Nouveau Testament qui révèle Jésus-Christ et demeure le fondement de la foi chrétienne.Tiré du texte traduit par la Société Biblique de Genève (NEG 1979) et lu par Renaud FESTAL pour la Mission Timothée (http://www.missiontimothee.fr).
Une étude récente met en lumière l'impact significatif de la pollution au plomb générée par l'Empire romain sur la santé cognitive des populations européennes de l'Antiquité. Cette recherche, publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), révèle que les émissions massives de plomb, principalement issues des activités minières et métallurgiques, ont probablement entraîné une diminution moyenne de 2,5 à 3 points du quotient intellectuel (QI) des habitants de l'époque.Méthodologie de l'étudeLes chercheurs ont analysé des carottes de glace prélevées dans l'Arctique, qui conservent des traces des polluants atmosphériques anciens. Ces échantillons permettent de reconstituer avec précision les variations des concentrations de plomb dans l'atmosphère au fil du temps. Les résultats indiquent que la pollution au plomb a atteint son apogée à la fin du IIᵉ siècle avant J.-C., période correspondant à l'apogée de la République romaine. Une diminution notable est observée au Iᵉʳ siècle avant J.-C., durant la crise de la République, suivie d'une nouvelle augmentation vers 15 avant J.-C., avec l'avènement de l'Empire romain. Cette pollution est restée élevée jusqu'à la peste antonine (165-180 après J.-C.), qui a gravement affecté l'Empire. Sources de la pollution au plombL'extraction de l'argent, essentielle pour la production monétaire romaine, était la principale source de cette pollution. Pour obtenir de l'argent, les Romains fondaient de grandes quantités de galène, un minerai riche en plomb. Ce processus libérait d'importantes quantités de plomb dans l'atmosphère. On estime qu'au cours des deux siècles d'apogée de l'Empire, plus de 500 000 tonnes de plomb ont été émises. Conséquences sur la santé publiqueL'exposition chronique au plomb est connue pour ses effets délétères sur la santé, notamment sur le développement cognitif. Chez les enfants, même de faibles niveaux d'exposition sont associés à une diminution du QI, des troubles de l'attention et une baisse des performances scolaires. Chez les adultes, le plomb peut provoquer de l'anémie, des troubles neurologiques, des maladies cardiovasculaires et augmenter le risque de cancer. Impact démographique et sociétalLes chercheurs suggèrent que cette pollution au plomb a pu contribuer à affaiblir la population romaine, la rendant plus vulnérable aux épidémies, notamment lors de la peste antonine. Cette épidémie aurait causé la mort de 5 à 10 millions de personnes, exacerbant les difficultés de l'Empire. ConclusionCette étude souligne que la pollution industrielle n'est pas un phénomène exclusivement moderne. Dès l'Antiquité, les activités humaines ont eu des impacts environnementaux et sanitaires significatifs. Les recherches futures pourraient approfondir la compréhension des interactions entre pollution ancienne et dynamiques sociétales, offrant ainsi des perspectives sur les défis environnementaux contemporains. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pascal Denault - Psaume 32 ➡️ DESCRIPTION: David explique l'essence de la joie véritable qui mène à la félicité. Ce bonheur repose sur le pardon des péchés et la vie nouvelle qui en découle. Dieu conduit à la repentance tous ses enfants, il leur enseigne l'obéissance et leur accorde la joie du salut. PLAN: 1. Bonheur du pardon (v. 1-2) 2. Conviction et repentance du péché (v. 3-5) 3. Réflexions à propos du salut (v. 6-11) - L'offre du salut (v. 6-7) - L'obéissance du salut (v. 8-9) - La joie du salut (v. 10-11) QUESTIONS: 1. Quel est le problème avec les bonheurs recherchés par les hommes? 2. Qu'est-ce que le premier mot du Psaume 32 exprime? 3. Quels sont les termes employés pour le péché et le pardon? 4. Comment ce psaume est-il utilisé dans le NT pour présenter la justification? 5. Qu'est-ce qui vient avec la justification? 6. À quoi ressemblent une conviction de péché et une vraie repentance? 7. Quelles sont les réflexions de David à propos du salut qu'il a reçu? Textes complémentaires: 2 Samuel 11.1-12.13 ; Romains 3.21-4.8
Pour cet épisode, Florent répond à une question inspirée par la lettre de Paul aux Romains, chapitre 11, dans laquelle se trouve le fameux passage de l'olivier franc, et dans laquelle Paul appelle à persévérer. Ce chapitre, parmi d'autres, comporte bel et bien une mise en garde, mais à quel sujet ? Pour y répondre, Florent vient rappeler quelques fondamentaux sur le salut, et vous verrez que cette exhortation de l'apôtre Paul est aussi encouragement pour ceux qui appartiennent à Christ.
L'étymologie du mot "septembre" pose une question intrigante : pourquoi un nom qui signifie "septième mois" désigne-t-il en réalité le neuvième mois de l'année dans notre calendrier actuel ? La réponse se trouve dans l'histoire des calendriers romains et leurs multiples réformes.Un héritage du calendrier romainÀ l'origine, les Romains utilisaient un calendrier lunaire de 10 mois, attribué, selon la tradition, au roi légendaire Romulus vers 753 av. J.-C. Ce calendrier débutait en mars (Martius), en lien avec le retour du printemps et le début de la saison militaire. Ce système avait cependant un problème majeur : il manquait environ 60 jours pour correspondre à une année solaire complète. L'hiver n'était pas pris en compte dans le calendrier, ce qui entraînait un décalage progressif des saisons.L'ajout de janvier et févrierVers 713 av. J.-C., le roi Numa Pompilius décide de réformer le calendrier en ajoutant deux nouveaux mois d'hiver :Januarius (janvier), dédié au dieu Janus, Februarius (février), en lien avec les fêtes de purification (februa). Le calendrier passe alors de 10 à 12 mois, mais les noms des mois de septembre à décembre ne sont pas modifiés, bien qu'ils aient été décalés.L'impact de Jules César et du calendrier julienEn 46 av. J.-C., Jules César réforme le calendrier pour l'aligner sur le cycle solaire et institue le calendrier julien. Il conserve les noms traditionnels des mois, malgré leur nouvelle position. Plus tard, en l'honneur de Jules César et d'Auguste, Quintilis devient Julius (juillet) et Sextilis devient Augustus (août), mais septembre reste inchangé.ConclusionLe nom "septembre" est donc un vestige du calendrier romain primitif. Il a conservé son étymologie d'"ancien septième mois", bien qu'il soit devenu le neuvième après l'ajout de janvier et février. Une preuve fascinante de l'évolution du temps et des traditions héritées de l'Antiquité ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour écouter l'épisode sur les obélisuqes:Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-les-%C3%A9gyptiens-construisaient-ils-des-ob%C3%A9lisques/id1408994486?i=1000701195089Spotify:https://open.spotify.com/episode/6nUj7xgxJ3hI7yc2sNjXYR?si=9302caa0cecb4cff-----------------------Avant l'apparition du papier toilette, les humains ont utilisé divers matériaux selon les époques, les cultures et les moyens disponibles. L'hygiène intime a toujours été une préoccupation, mais les solutions variaient largement d'un endroit à l'autre.1. L'Antiquité : pierres, éponges et bâtonsDans l'Antiquité, les Romains utilisaient un objet appelé tersorium : une éponge attachée à un bâton, trempée dans de l'eau ou du vinaigre après usage. Cet outil était partagé dans les latrines publiques et stocké dans un seau. D'autres civilisations antiques, comme les Grecs, utilisaient des pierres lisses (pessoi) ou des tessons de poterie.2. Le Moyen Âge : chiffons et végétauxÀ l'époque médiévale, l'hygiène variait selon le statut social. Les nobles utilisaient des chiffons en lin ou de la laine, tandis que les classes populaires se servaient de paille, de foin, de feuilles ou de mousse. Les marins, eux, employaient de simples cordes trempées dans l'eau de mer.3. Les pratiques en Asie : bambou et papierEn Chine, le papier était utilisé pour l'hygiène dès le VIe siècle. Des documents du XIVe siècle attestent que l'empereur Ming en faisait produire des milliers de feuilles chaque année pour son usage personnel. Au Japon, on utilisait des bâtonnets de bois (chūgi) pour se nettoyer.4. L'époque moderne : journaux et cataloguesEn Europe et en Amérique, avant la généralisation du papier toilette au XIXe siècle, les gens utilisaient des vieux journaux, des catalogues ou des almanachs. Aux États-Unis, le catalogue Sears-Roebuck était très populaire dans les toilettes extérieures.5. L'invention du papier toiletteLe premier papier toilette commercialisé est apparu en 1857 aux États-Unis, sous forme de feuilles individuelles, inventé par Joseph Gayetty. En 1890, la marque Scott a introduit le rouleau perforé, qui s'est progressivement imposé dans les foyers.ConclusionAvant le papier toilette, l'humanité a fait preuve d'inventivité en utilisant des matériaux naturels et divers objets. Aujourd'hui, si le papier toilette est la norme en Occident, d'autres méthodes comme le bidet ou les douches hygiéniques restent courantes dans plusieurs régions du monde, perpétuant des pratiques anciennes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:30:02 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Les Hommes de bonne volonté - Le Crime de Quinette (1ère diffusion : 12/03/1951 Chaîne Nationale) - réalisation : Virginie Mourthé
Mes chers camarades, bien le bonjour ! L'armée romaine, c'est pas rare de la croiser dans des films, des jeux vidéo, ou dans la fiction en général. Mais est-ce que ça correspond à la réalité historique ? Plus concrètement, d'où venaient les soldats romains, comment étaient-ils entraînés, comment combattaient-ils, et à quoi ressemblait leur vie quotidienne ? C'est pour répondre à ces interrogations et à bien d'autres encore que j'ai eu le plaisir de recevoir dans un nouvel entretien Yann Le Bohec, professeur émérite à l'université Paris-Sorbonne, ainsi que grand spécialiste de l'Afrique romaine et de l'histoire militaire de Rome ! Bonne écoute sur Nota Bene !➤ Ces livres de Yann pourraient vous intéresser :➜ La vie quotidienne des soldats romains à l'apogée de l'Empire : https://www.tallandier.com/livre/la-vie-quotidienne-des-soldats-romains-2/➜ Histoire des guerres romaines : Milieu du VIIIe siècle avant J.-C. -410 après J.-C : https://www.tallandier.com/livre/histoire-des-guerres-romaines-2/➤ Merci à Histoire Magazine de nous avoir permis de faire cet entretien ! Découvrez leur numéro 14, “La guerre de l'Antiquité à nos jours”, auquel Yann a participé : https://histoiremagazine.fr/produit/histoire-magazine-n14/
Prédication de Christian ROBICHAUD, à l'Eglise Paris Métropole, Campus de Bastille.Ce message a pour but d'encourager d'une part une personne qui n'est pas réconciliée avec Dieu, et d'autre part un chrétien qui marche avec le Seigneur et aussi nous challenger mutuellement sur l'ordre d'aller. Car nous sommes tous appelés à faire des disciples.Notons que l'Homme sans Dieu est déformé, perdu, car il a été créé pour vivre avec Dieu; et l'Homme ne peut pas vivre sans Dieu.C'est pourquoi à travers le Salut que nous donne le Seigneur Jésus, Dieu veut renouer avec chacun de nous Qu'est-ce-que le salut ?C'est naître de nouveau, d'eau et d'esprit. Le salut est donc une expérience spirituelle.Quand Jesus sauve, il te sauve de TOUT ! De ton passé, de ton présent et de ton éternité qui jusque là était sans Dieu. A la nouvelle naissance, le Saint-Esprit vient en nous avec une multitude de bénédictions, de la plus petite à la plus grande. Quand le Saint Esprit vient en toi, il vient donc avec TOUT.« Être sauvé » est ce qui unit tous les chrétiens du monde entier.Le disciple reçoit en Jésus un double salut et est sauvé 2 choses: Il vient vivre en toi par le Saint-Esprit et te sauve instantanément de tout ce dont tu aurais besoinDieu ne s'attend pas à ce que tu comprennes tout. Il a attend juste que tu lui ouvres ton coeur et le ciel entre dans ton coeur avec une multitude de bénédictions.Une nouvelle loi est venue avec Jésus, Romains 3.27 : La loi de la foi. « Je mets ma confiance en Jésus. »Mettons notre confiance en Jésus comme un enfant met sa confiance en son papa ou sa maman.Retrouvez l'Eglise Paris Métropole sur internet & les réseaux :INTERNET : monegliseaparis.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/egliseparismetrole INSTAGRAM : https://www.instagram.com/egliseparismetropoleHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Si je vous dis “une des armées les plus puissantes de l'Antiquité”, l'une des premières qui va vous venir en tête est certainement l'armée romaine ! Ce n'est d'ailleurs pas rare de la croiser dans la fiction, à commencer par Astérix. Mais dans la réalité des faits, comment fonctionnait-elle, et à quoi ressemblait la vie d'un soldat ? Eh bien pour le savoir, j'ai reçu en entretien Yann Le Bohec, qui est un grand spécialiste de la question. Et cet entretien, vous allez pouvoir l'écouter dans quelques jours sur le podcast ! Vous l'avez compris, on va notamment y discuter de leur quotidien, et justement je me pose une question : que mangeaient les soldats romains ? C'est ce que va nous révéler Yann dans un instant, alors bon appétit, et bonne écoute !
Lorsqu'on imagine un banquet romain, on pense immédiatement aux riches patriciens allongés sur des lits luxueux, dégustant des mets raffinés tout en discutant de politique et de philosophie. Cette image est-elle fidèle à la réalité ? Oui… mais pas pour tout le monde !Une habitude réservée à l'éliteDans la Rome antique, manger en position couchée était un marqueur de statut social. Cette pratique, empruntée aux Grecs, était courante lors des banquets aristocratiques, appelés convivia. Seuls les hommes libres et riches avaient le droit de s'étendre sur des tricliniums, ces lits disposés en U autour d'une table basse appelée mensa.Les invités s'appuyaient sur leur bras gauche et utilisaient leur main droite pour porter la nourriture à leur bouche. Les esclaves servaient les plats, versaient le vin et assuraient le bon déroulement du festin.Et le reste de la population ?Les femmes, quant à elles, ne mangeaient pas allongées. Dans la Rome républicaine, elles devaient s'asseoir sur des tabourets, sauf dans certains cas où des matrones de haut rang pouvaient s'étendre à côté de leur époux. Les enfants et les esclaves, eux, mangeaient assis ou debout, en fonction de leur statut.Les classes populaires, comme les artisans et les paysans, ne se couchaient pas pour manger. Leur quotidien était rythmé par des repas simples pris sur des bancs ou debout, notamment dans les thermopolia, sortes de fast-foods antiques où l'on achetait des plats préparés.Pourquoi manger en position allongée ?Ce rituel n'était pas qu'un simple caprice de riches oisifs. Se coucher pour manger était un symbole de raffinement et de civilisation. Dans l'Antiquité, être allongé représentait un mode de vie digne des dieux et des héros. Cette posture permettait aussi de prolonger les repas, qui s'étiraient parfois sur plusieurs heures, rythmés par des discussions et des divertissements.D'un point de vue physiologique, cette position aurait facilité la digestion, bien que certaines études modernes la remettent en question.Conclusion : un privilège aristocratiqueOui, les Romains mangeaient en position couchée, mais seulement l'élite masculine. Les femmes et les classes populaires prenaient leurs repas autrement. Ce rituel était avant tout un symbole de richesse et de distinction sociale, bien loin des habitudes du commun des mortels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lorsqu'on imagine un banquet romain, on pense immédiatement aux riches patriciens allongés sur des lits luxueux, dégustant des mets raffinés tout en discutant de politique et de philosophie. Cette image est-elle fidèle à la réalité ? Oui… mais pas pour tout le monde !Une habitude réservée à l'éliteDans la Rome antique, manger en position couchée était un marqueur de statut social. Cette pratique, empruntée aux Grecs, était courante lors des banquets aristocratiques, appelés convivia. Seuls les hommes libres et riches avaient le droit de s'étendre sur des tricliniums, ces lits disposés en U autour d'une table basse appelée mensa.Les invités s'appuyaient sur leur bras gauche et utilisaient leur main droite pour porter la nourriture à leur bouche. Les esclaves servaient les plats, versaient le vin et assuraient le bon déroulement du festin.Et le reste de la population ?Les femmes, quant à elles, ne mangeaient pas allongées. Dans la Rome républicaine, elles devaient s'asseoir sur des tabourets, sauf dans certains cas où des matrones de haut rang pouvaient s'étendre à côté de leur époux. Les enfants et les esclaves, eux, mangeaient assis ou debout, en fonction de leur statut.Les classes populaires, comme les artisans et les paysans, ne se couchaient pas pour manger. Leur quotidien était rythmé par des repas simples pris sur des bancs ou debout, notamment dans les thermopolia, sortes de fast-foods antiques où l'on achetait des plats préparés.Pourquoi manger en position allongée ?Ce rituel n'était pas qu'un simple caprice de riches oisifs. Se coucher pour manger était un symbole de raffinement et de civilisation. Dans l'Antiquité, être allongé représentait un mode de vie digne des dieux et des héros. Cette posture permettait aussi de prolonger les repas, qui s'étiraient parfois sur plusieurs heures, rythmés par des discussions et des divertissements.D'un point de vue physiologique, cette position aurait facilité la digestion, bien que certaines études modernes la remettent en question.Conclusion : un privilège aristocratiqueOui, les Romains mangeaient en position couchée, mais seulement l'élite masculine. Les femmes et les classes populaires prenaient leurs repas autrement. Ce rituel était avant tout un symbole de richesse et de distinction sociale, bien loin des habitudes du commun des mortels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes au IIIe siècle de notre ère. Dion Cassius, sénateur et historien de langue grecque, s'est attaché à retracer l'histoire de Rome depuis sa fondation. Une œuvre titanesque composée de quatre-vingt livres. Celui qui a atteint le sommet de sa carrière en devenant consul ordinaire, collègue de l'empereur Sévère Alexandre, revient sur la visite, dans la ville éternelle, du prince parthes, en 66. Un prince qui vient recevoir, des mains de Néron, la couronne d'Arménie, il écrit : « Maître, je suis le descendant D'Arsacès, frère des rois Vologèse et Pacoros, et ton esclave. Je suis venu vers toi, mon dieu, pour t'adorer comme Mithra. La destinée que tu m'auras fixée sera la mienne car tu es mon Destin et ma Fortune. » Tiridade évoque donc le dieu Mithra. Qui est ce dieu qui l'objet d'un culte chez les Romains, entre les Ie et IVe siècles. Quelles sont ses origines ? On l'adore à l'abri des regards. On dit que les chrétiens en feront le grand rival du christ. Partons sur les traces mystérieuses de Mithra… Avec nous : Nicolas Amoroso et Richard Veymiers, co-commissaires de l'exposition "Le Mystère Mithra. Plongée au cœur d'un culte romain". Sujets traités : Mithra, Dion Cassius, Christ, Rome, Tiridade, Néron Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
La virginité, aujourd'hui encore au cœur de nombreux débats, n'a pas toujours été une obsession sociale. Son importance a varié selon les époques et les cultures. Si, dans l'Antiquité, elle était d'abord un attribut divin, c'est sous l'influence du christianisme, notamment avec saint Augustin, qu'elle devient une exigence pesant spécifiquement sur les femmes.Un idéal divin dans l'AntiquitéDans les sociétés antiques, la virginité n'est pas systématiquement associée à une norme morale. Chez les Grecs et les Romains, elle est d'abord liée aux déesses. Athéna, Artémis ou encore Vesta incarnent cet idéal, non par contrainte, mais parce qu'elles représentent la pureté et l'indépendance. Leur chasteté leur confère une puissance symbolique, éloignée des réalités humaines.Dans la vie quotidienne, la virginité féminine n'est pas un impératif absolu. À Athènes, une jeune fille est censée être vierge avant son mariage, mais cette règle n'est pas toujours strictement surveillée. À Rome, les Vestales doivent rester chastes sous peine de mort, mais elles constituent une exception religieuse. Pour le reste de la société, c'est la fécondité qui prime sur la pureté.Saint Augustin et la moralisation de la sexualitéC'est avec la montée du christianisme que la virginité devient une norme morale contraignante, en particulier pour les femmes. Saint Augustin (IVe siècle) joue un rôle clé dans cette évolution. Ancien libertin converti, il développe une théologie où la sexualité est associée au péché originel. Pour lui, la chair est faible et la tentation omniprésente.S'il admet que le mariage est nécessaire pour la reproduction, il place la chasteté et la virginité bien au-dessus dans l'échelle spirituelle. Il considère que le désir sexuel, même dans le cadre conjugal, est marqué par le péché. Cette vision radicale influence profondément la pensée chrétienne médiévale. La femme, perçue comme responsable de la tentation, doit être contrôlée et préserver sa pureté avant le mariage.Une obsession durableDès lors, la virginité devient un critère social et religieux central. Au Moyen Âge, elle est imposée aux jeunes filles de la noblesse pour garantir la lignée. La Renaissance et les siècles suivants perpétuent cette exigence, la transformant en symbole d'honneur et de respectabilité féminine.Aujourd'hui encore, l'idée de virginité reste ancrée dans certaines cultures, témoignant de l'héritage d'une construction historique qui a traversé les siècles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
In this episode of Womanology, "Ria's Notebook" her special guest is inspirational speaker Lauren Spearman and Ria discuss following your heart and living in your purpose. During the conversation we discuss trials and hardships and the way it impacts our walk with God. Lauren expresses her concerns as a mother and commitments that have fallen short while trying to walk in your purpose. This conversation brings perspective to relationships and building community. Romains 8:28 And we know all things work together for good to them that love God, to them that are called according to his purpose Check Lauren's podcast "Check On Your String Friends" Unfiltered & Unstoppable: The - Check On Your Strong Friends - Apple Podcasts Follow Womanology on Instagram (@womanology_Podcast) Email the show at straightolc@gmail.com Hit the Voicemail at 641-715-3900 Ext. 769558 Follow SOLC Network online Instagram: https://bit.ly/39VL542 Twitter: https://bit.ly/39aL395 Facebook: https://bit.ly/3sQn7je To Listen to the Podcast Podbean https://bit.ly/3t7SDJH YouTube http://bit.ly/3ouZqJU Spotify http://spoti.fi/3pwZZnJ Apple http://apple.co/39rwjD1 IHeartRadio http://ihr.fm/2L0A2y1