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ESSENTIEL, UN MONDE DE LIVRES Josyane Savigneau reçoit François Sureau pour son livre « Les enfants perdus » aux éditions Gallimard. À propos du livre : « Les enfants perdus » paru aux éditions Gallimard. Dans le premier volet des aventures de Thomas More, nous faisons connaissance avec ce détective à la fois mystérieux et attirant. Nous sommes en 1870, après la défaite de Sedan. More, commissaire spécial à la Sûreté, est retenu prisonnier dans la presqu'île d'Iges, comme des milliers de soldats français. Un crime commis dans son entourage conduit le roi de Prusse à demander l'aide de More. Chemin faisant, le commissaire éclaircit le mystère d'un autre assassinat, celui d'un capitaine de cuirassiers tué par un homme venu du bout du monde. Puis, rendu à la liberté en compagnie de son ami l'intendant Seligmann, More se consacre à l'affaire des incendies d'églises, sur la route de Laon à l'Alsace... Derrière l'aventure, François Sureau nous donne à lire un récit sur la nature du mal, du crime, du criminel, sur le passage du temps, qui confère une portée grave et profonde à ce feuilleton de haute volée où tours de passe-passe et érudition ajoutent au grand plaisir de lecture. François Sureau est né en 1957 à Paris. Ancien membre du Conseil d'État, il est aujourd'hui avocat à Paris. Écrivain, il a déjà publié aux Éditions Gallimard La corruption du siècle (collection Blanche, 1988), L'infortune (collection Blanche, 1990, Folio n° 2429), L'aile de nos chimères (collection Blanche, 1993, Folio n° 2429), Les Alexandrins (collection Blanche, 2003), La chanson de Passavant (collection Blanche, 2005), L'obéissance (collection Blanche, 2007, Folio n° 4805), adapté en BD par Franck Bourgeron (Futuropolis, 2009), Inigo (collection Blanche, 2010, Folio n° 5345), Sans bruit sans trace (collection Blanche, 2011).
Photo by Dan McMahon Born 1989 Atlanta, Georgia. She lives in Brooklyn, New York, and works in the Bronx, New York. Emma McMillan searches for the pulsing vitality of life through non-human figurative paintings. Drawing, collage, macroscopic photography, and archival research are avenues for abstraction of the animal form. For several years a local Spotted Lanternfly infestation has been a commentary on the current state of human and animal affairs. The series, now expanded across species, takes on lusty and religious overtones of reincarnation. Sampling psychology, the natural world, and pop culture, her gem-hued oil paintings are complex reflections on living and its mutations across time. Emma McMillan has had institutional exhibitions at Atlanta Contemporary ArtsCenter, Atlanta Georgia, “Project X” (2019) She has had solo exhibitions at Sebastian Gladstone, New York, 2025, Sebastian Gladstone, Los Angeles, 2024, PhilippZollinger, Zurich, 2024, and a solo booth with PhilippZollinger at Liste Art Fair Basel, in June 2024. Other solo exhibitions include “Bleu de Prusse” at Edouard Montassut, Paris, France (2019), “Ornament and Crime” at Lomex, New York City, New York (2018), and “Live Burial” at Bad Reputation Fine Arts, Los Angeles, California (2017). As well as select group and two-person exhibitions “Discard Phase” at Triest, Brooklyn, New York (2021), “Downtown Painting” at Peter Freeman, New York City, New York (2019), “Responsibility Fest” at Kunstverien Braunschweig Wolfe Island, Canada (2019). Emma McMillan, Imago, 2025 Oil, oil pastel on linen 55" H x 42" W. Image courtesy, Sebastian Gladstone, and the artist. Emma McMillan Crush, 2024 Oil on linen 36" H x 24" W. Image courtesy, Sebastian Gladstone, and the artist. Emma McMillan, Cocoon, 2025 Oil, oil pastel on linen 55" H x 42" W. Image courtesy, Sebastian Gladstone, and the artist.
Il a tissé des alliances comme on tend des pièges, dans le but de construire un grand empire. Otto von Bismarck a été l'artisan de l'unification de l'Allemagne sous l'égide de la Prusse. À Versailles, en 1871, il signe l'acte de naissance de l'Empire de Guillaume Ier. Découvrez la vie de celui qui sera Chancelier jusqu'en 1890, et qui dominera la politique européenne d'une main de fer et avec un redoutable sens du réalisme. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Calvès. Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il a tissé des alliances comme on tend des pièges, dans le but de construire un grand empire. Otto von Bismarck a été l'artisan de l'unification de l'Allemagne sous l'égide de la Prusse. À Versailles, en 1871, il signe l'acte de naissance de l'Empire de Guillaume Ier. Découvrez la vie de celui qui sera Chancelier jusqu'en 1890, et qui dominera la politique européenne d'une main de fer et avec un redoutable sens du réalisme. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Calvès. Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes le 20 février 1944, Léon Degrelle arrive, par avion, à Berlin. De là, il gagne le Wolfsschanze, la « Tanière du Loup », le quartier général de Adolphe Hitler, non loin de Rastenburg, en Prusse Orientale. Le Führer s'apprête à récompenser le combattant de la Légion Wallonie pour ses actes de bravoure, sur le front de l'Est. Quelques temps plus tard, Degrelle est, en effet, décoré de la Ritterkreuz, la croix de chevalier, troisième grade le plus élevé de la croix de fer. La remise de la distinction est filmée par les Actualités allemandes, mais on ne peut distinguer les paroles dans une scène saturée par la musique et la voix off du commentaire. À peine le Wallon a t il adressé ses premiers mots à Hitler qu'il se tourne rapidement vers le traducteur, hors champ. Il faut donc se fier au récit que le récipiendaire fera maintes fois de cet événement : « Les battants s'ouvrirent, rapportera-t-il, je n'eus le temps de rien voir, ni de penser à rien : le Führer s'était avancé vers moi, m'avait pris la main droite dans ses deux mains et l'étreignait avec affection. Moi, je ne voyais que les yeux d'Hitler ; je n'entendais que sa voix un peu rauque, qui m'accueillait et me répétait « Vous m'avez donné tant d'inquiétude ». Le fondateur du mouvement Rex n'hésite pas à user du registre de l'irrationnel : « Les fluides s'étaient réunis (…) J'étais pour lui, à ce moment là, l'Européen non allemand qui représentait une chose immense. » Le 29 décembre 1944, Léon Degrelle est condamné à mort par le Conseil de guerre de Bruxelles. Au printemps suivant, il arrive en Espagne pour un exil dont il ne reviendra jamais. Avec nous : Frédéric Saenen de l'Université de Liège, dirige la « Revue générale ». « Léon Degrelle » ; Perrin. Sujets traités : Léon Degrelle, Adolphe Hitler, Prusse, Wallonie, fasciste, Rex, Exil, Espagne Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'hymne national de la Pologne, la "Marche de Dąbrowski" (Mazurek Dąbrowskiego en polonais), est un chant patriotique adopté officiellement en 1927. Il se distingue par un fait unique : il contient un hommage explicite à Napoléon Bonaparte, ce qui est exceptionnel pour un hymne national. Le contexte de la création de l'hymneLa Marche de Dąbrowski est composée en 1797 par Józef Wybicki, un écrivain et patriote polonais, pour soutenir les légions polonaises dirigées par Jan Henryk Dąbrowski. Ces légions étaient formées en Italie pour combattre aux côtés de Napoléon contre les Autrichiens, dans l'espoir de restaurer un État polonais indépendant.À cette époque, la Pologne avait été démantelée et partagée entre la Russie, la Prusse et l'Autriche à la suite des partages de la Pologne (1772, 1793 et 1795). Il n'existait plus de nation polonaise souveraine, et l'armée polonaise était réduite à une force dispersée. Les patriotes polonais voyaient donc en Napoléon un libérateur potentiel qui pourrait restaurer leur pays.Le passage dédié à NapoléonL'un des couplets les plus marquants de l'hymne mentionne directement l'Empereur français :"Jak Czarniecki do Poznania""Po szwedzkim zaborze,""Dla ojczyzny ratowania""Wrócim się przez morze."Suivi d'une référence plus explicite :"Dał nam przykład Bonaparte,""Jak zwyciężać mamy."Ce qui se traduit en français par :"Bonaparte nous a donné l'exemple""De la manière dont nous devons vaincre."Cette phrase exprime la confiance des Polonais en Napoléon et leur espoir qu'il les aiderait à récupérer leur indépendance.L'espoir déçu, mais un héritage durableEn 1807, Napoléon crée le Duché de Varsovie, un État polonais semi-indépendant sous son influence, ce qui renforce encore son prestige parmi les patriotes polonais. Mais après la défaite de Napoléon en 1815, ce duché est absorbé par la Russie.Malgré cet échec, Napoléon reste une figure admirée en Pologne, et l'hymne national conserve cette référence, symbole d'un espoir inébranlable de liberté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:36 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - En 1795, la Prusse, l'Autriche et la Russie se partagent la Pologne, totalement rayée de la carte de l'Europe. La disparition des frontières polonaises n'empêche pas l'essor d'un sentiment national en exil. Il faut attendre l'année 1918 pour voir renaître la Pologne, devenue un État indépendant. - réalisation : Thomas Beau - invités : Pierre Buhler diplomate de carrière, enseignant en relations internationales à Sciences Po, ancien ambassadeur à Varsovie de 2012 à 2016; Isabelle Davion historienne, maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches à Sorbonne Université; Christine Lebeau historienne, professeure d'histoire moderne de l'Allemagne et de l'Europe centrale à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Nous sommes le 26 juin 1816, à Aix-la-Chapelle. C'est là qu'est signé ce que l'on appelle le Traité des Limites dont l'article 17 crée un territoire neutre, de forme triangulaire. Il est minuscule, puisque sa superficie est d'un peu plus de 3 kilomètres carrés. c'est ainsi qu'on va le nommer ou territoire neutre de Moresnet, est situé à environ 7 km d'Aix, au sud du point où les frontières de la Prusse et des Pays-Bas (et de la Belgique à partie de 1830) se rencontrent. Pour quelles raisons ce petit bout de terre bénéficia-t-il d'un tel statut ? Quels sont les enjeux politiques, économiques et culturels qui attisèrent les convoitises ? Durant plus d'un siècle, en effet, ses ressources minières vont donné lieu à une expérience politique et sociale unique. Des ressources qui propulseront le territoire dans une dimension industrielle. Et le statut particulier du territoire attirera les anarchistes et les adeptes de l'esperanto : pourquoi ? Direction Moresnet Neutre, aujourd'hui La Calamine ou Kelmis, en allemand. Avec nous : Inge HELGE. Museum Vieille Montagne Rue de Liège 278 - La Calamine. Sujets traités : Moresnet , Neutre, Aix, Pays-Bas , Prusse, La Calamine , Kelmis, esperanto Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:19:51 - Lectures du soir - " Août 1870 : Es-tu à Paris ? Au milieu de cette tourmente ? Quelle leçon reçoivent les peuples qui veulent des maîtres absolus. France et Prusse s'égorgeant pour des questions qu'elles ne comprennent pas. Nous voilà dans de grands désastres. "
Les conflits armés ont toujours existé, mais l'idée de réglementer la guerre pour limiter ses atrocités est relativement récente. Si les lois de la guerre telles qu'on les connaît aujourd'hui sont le fruit de plusieurs siècles d'évolution, elles trouvent leurs racines dans des traditions anciennes avant d'être codifiées dans des traités internationaux. Des règles anciennes de la guerre Dès l'Antiquité, certaines civilisations établissent des codes visant à limiter les abus en temps de guerre. - Les textes religieux : Le Code d'Hammurabi (vers 1750 av. J.-C.) en Mésopotamie, ou encore des passages de la Bible et du Coran, contiennent des règles sur le traitement des prisonniers et la protection des populations civiles. - La Grèce et Rome : Les Romains, influencés par les Grecs, développent le jus fetiale, un ensemble de règles destinées à déclarer et mener la guerre de manière « légale », notamment en respectant les trêves et en négociant avec les ennemis. - Le Moyen Âge : En Europe, l'Église impose certaines limites avec la « Trêve de Dieu » (XIe siècle), interdisant les combats certains jours et protégeant les civils et le clergé. L'essor du droit de la guerre à l'époque moderne Avec l'apparition des États modernes et des armées professionnelles, la guerre devient plus organisée, ce qui favorise l'émergence de règles formelles. - Hugo Grotius et le droit de la guerre (1625) : Le juriste néerlandais Hugo Grotius publie De Jure Belli ac Pacis (Le droit de la guerre et de la paix), qui pose les bases du droit international humanitaire. Il y défend l'idée que même en temps de guerre, certaines règles doivent être respectées, notamment pour limiter la souffrance des soldats et des civils. - Les premières conventions militaires : Au XVIIIe siècle, Frédéric II de Prusse et d'autres souverains européens imposent des codes de conduite à leurs armées, comme l'interdiction de piller sans autorisation. La codification moderne : la naissance du droit international humanitaire La véritable institutionnalisation des lois de la guerre commence au XIXe siècle avec la montée des mouvements humanitaires. - Les Conventions de Genève (1864-1949) : Initiées par Henri Dunant, fondateur de la Croix-Rouge, ces conventions fixent des règles sur le traitement des blessés, des prisonniers et des civils en temps de guerre. La première convention de 1864 établit l'obligation de soigner les soldats blessés, même ennemis. - Les Conventions de La Haye (1899-1907) : Elles établissent les bases du droit de la guerre moderne en interdisant certaines armes (comme les balles dum-dum), en protégeant les civils et en définissant des règles pour les occupations militaires. Un cadre toujours en évolution Depuis, les lois de la guerre continuent d'évoluer. Après les atrocités de la Seconde Guerre mondiale, les Conventions de Genève de 1949 sont renforcées. Plus récemment, les tribunaux internationaux, comme celui de La Haye, jugent les crimes de guerre, et des protocoles interdisent les armes chimiques ou les mines antipersonnel. Conclusion Les lois de la guerre sont donc le fruit d'une longue évolution, passant des codes moraux antiques aux conventions internationales modernes. Si elles ne peuvent empêcher les conflits, elles visent à en limiter les pires abus et à préserver un minimum d'humanité, même en temps de guerre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Virginie Girod raconte la Commune de Paris, dans un épisode inédit d'Au coeur de l'Histoire. En 1870, la France est envahie par la Prusse. Paris, assiégée, refuse de capituler. Dans ce contexte, la Commune rejette la nouvelle Assemblée nationale issue des élections de février 1871 et favorable à la paix. Une guerre sans merci débute alors, et voit s'opposer la Commune de Paris et les forces menées par le gouvernement d'Adolphe Thiers. Pendant deux mois, la ville est à feu et à sang. Alors que la répression fait rage, de nombreux monuments parisiens sont incendiés.
Découvrez l'histoire captivante d'Henri Lavanchy, un colporteur-évangéliste vaudois du XIXe siècle, envoyé en mission en pleine guerre de 1870 entre la France et la Prusse. Envoyé par la Société Evangélique de Genève, dans l'élan du Réveil protestant, il parcourt les routes, distribuant des Évangiles et des traités chrétiens aux soldats et prisonniers de guerre. Arrêté, menacé, mais toujours guidé par sa foi, il poursuit sa mission avec audace et persévérance. Un récit inspirant sur ces hommes de l'ombre qui ont marqué l'histoire spirituelle de l'Europe.
Eugénie de Montijo, dernière impératrice des Français, incarne une figure tragique de l'Histoire. Épouse de Napoléon III, elle traverse les fastes du Second Empire avant de subir sa chute brutale en 1870, après la défaite de Sedan face à la Prusse. Contrainte à l'exil en Angleterre, elle voit son mari mourir trois ans plus tard, usé par la maladie et l'humiliation. Son fils unique, Louis, devenu l'héritier des Bonaparte, périt tragiquement en Afrique australe en 1879, lors d'une embuscade zouloue. Isolée et accablée par les pertes successives, Eugénie se consacre à préserver la mémoire de sa famille, entre recueillement et pèlerinages émouvants. Mal-aimée en France, où l'on critique sa frivolité supposée, elle reste une exilée jusqu'à sa mort en 1920 à Madrid, à l'âge de 94 ans. Survivante d'un Empire disparu, elle demeure une figure complexe, entre grandeur passée et tragédie personnelle. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Nous sommes en janvier 1777. Dans un mémoire ayant pour objet l'obtention de lettres noblesses, rédigé à l'initiative de Dominique de Lesseps, diplomate, au service de la France, en poste à Bruxelles, on peut lire : « On peut juger (…) d'après la guerre survenue contre l'Angleterre et le roi de Prusse (…) ce qu'a dû mettre d'activité et de zèle le sieur Lesseps pendant treize années d'une telle surcharge d'affaires politiques et militaires, et dans un pays intermédiaire comme Bruxelles, qui était l'entrepôt des correspondances les plus intéressantes au service du roi, ainsi que de l'approvisionnement et du passage presque continu des armées de sa Majesté. » Sous l'Ancien Régime, la Belgique (moins la principauté de Liège) fait partie de l'Empire des Habsbourg, sur un territoire qu'on appelle alors les Pays-Bas, et qui subit de plein fouet la rivalité entre les Bourbons de France et la Maison d'Autriche. La situation change en 1756 lorsque Louis XV et Marie-Thérèse décident de s'allier. Cette entente est une véritable « révolution diplomatique » tant elle renverse l'équilibre européen et ouvre une période de paix qui va durer une cinquantaine d'années et dont le succès dépend beaucoup des diplomates envoyés par la France à Bruxelles. Qu'est-ce qu'un diplomate à Bruxelles au XVIIIe siècle ? Quelles sont ses missions ? A quoi ressemblent ses réseaux d'information ? A-t-il des espions à sa solde ? Comment s'insère-t-il dans le tissu sociale et culturelle ? Bruxelles est-elle aussi attrayante que Londres ou Rome ? Quel langage vont-ils utiliser, inventer pour construire la paix ? Avec nous : Jean-Charles Speeckaert, historien moderniste, titulaire d'un doctorat de Sorbonne Université et de l'Université libre de Bruxelles. « Un ballet diplomatique au service de la paix – Les ministres de France à Bruxelles dans la seconde moitié du XVIIIe siècle » ; Sorbonne Université Presses. Sujets traités : Dominique de Lesseps, Versailles, Roi, Ancien Régime, Habsbourg, Louis XV, Marie-Thérèse, révolution, diplomate, paix Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Rubrique:histoire Auteur: gaston-charles-richard Lecture: EglantineDurée: 12min Fichier: 29 Mo Résumé du livre audio: Cette nouvelle n'est pas une enquête policière d'Elsa, détective rivée. Il s'agit plutôt d'une anecdote historique : la fin et les obsèques de l'ex-impératrice d'Autriche et ex-reine de Prusse, en 1921. Cet enregistrement est mis à disposition sous la Licence art libre. Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
La maladie de Haff est un syndrome rare qui se manifeste par une douleur musculaire intense et une raideur, généralement sans fièvre, dans les 24 heures suivant la consommation de poisson ou de crustacés. Elle tire son nom du Haff, une région en Prusse orientale où elle a été décrite pour la première fois en 1924. Bien que cette maladie soit rare, elle a attiré l'attention en raison de son apparition soudaine et de ses symptômes graves. La cause exacte de la maladie de Haff reste incertaine, mais on pense qu'elle est liée à une toxine d'origine marine, produite par des algues ou des micro-organismes, qui se concentre dans les poissons et les crustacés. Cette toxine, dont la nature précise n'a pas encore été identifiée, résiste à la chaleur et à la cuisson, ce qui signifie qu'elle ne disparaît pas lorsque le poisson ou le crustacé est cuit. Les types de poissons impliqués dans la maladie de Haff varient selon les régions, mais incluent souvent des espèces comme le hareng, la carpe, et parfois le poisson-chat. Une fois consommée, cette toxine semble perturber le métabolisme cellulaire, en particulier dans les muscles, ce qui conduit à une accumulation d'ions de calcium dans les cellules musculaires. Cela entraîne une contraction prolongée et douloureuse des muscles, d'où la raideur et la douleur intense caractéristiques de la maladie de Haff. Les patients atteints peuvent aussi présenter une urine de couleur sombre, semblable à celle de la rhabdomyolyse, une condition médicale où les fibres musculaires se décomposent et libèrent leur contenu dans le sang, ce qui peut entraîner des complications rénales graves. Le traitement de la maladie de Haff est principalement symptomatique et consiste à soulager les douleurs musculaires et à surveiller la fonction rénale. Dans certains cas, des fluides intraveineux sont administrés pour aider à prévenir les complications rénales. Cependant, étant donné que la toxine exacte reste inconnue, il n'existe aucun traitement spécifique pour neutraliser la cause de la maladie. Pour éviter la maladie de Haff, il est recommandé d'acheter des poissons et des fruits de mer auprès de sources fiables et de s'informer sur les alertes sanitaires locales concernant les produits de la mer. Bien que rare, cette maladie rappelle l'importance de la sécurité alimentaire et de la surveillance des toxines marines pour prévenir les risques sanitaires associés à la consommation de certains produits de la mer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Fils de Napoléon III et de l'impératrice Eugénie, Louis-Napoléon Bonaparte commence sa vie sous d'heureux auspices. Mais le destin de sa famille s'assombrit avec la guerre et l'effondrement de l'empire. Adolescent, il est alors forcé de fuir la France pour l'Angleterre. L'ancien prince impérial n'aura dès lors qu'un rêve : prouver sa valeur. "Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Olivier Trives.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg assistées de Cyprille-Anne LigerMontage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Dans un pays où le règne impérial de Napoléon III est contesté par une partie de la population, l'image de la famille Bonaparte est utilisée à des fins de propagande politique. Mais alors que Louis-Napoléon n'a que 14 ans, le pays est fragilisé par un conflit armé contre la Prusse. L'amère défaite de la France marque à jamais le jeune prince impérial. "Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Olivier Trives.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg assistées de Cyprille-Anne LigerMontage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
A la mort de Napoléon III, Louis-Napoléon Bonaparte doit, à seulement 17 ans, prouver sa valeur et ses capacités à présider le trône impérial. Convaincu que prendre les armes est indispensable, il s'enrôle dans l'armée britannique pour combattre les Zoulous."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Olivier Trives.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg assistées de Cyprille-Anne LigerMontage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Le Secret du Roi était un réseau diplomatique et d'espionnage clandestin mis en place par Louis XV pour servir ses intérêts personnels, en dehors des canaux officiels de la diplomatie royale. Ce système fut en grande partie initié dans les années 1740, alors que Louis XV commençait à perdre confiance dans la compétence de ses ministres et de son corps diplomatique traditionnel. Il voulait obtenir des informations précises, sans intermédiaire, et poursuivre des objectifs qui n'étaient pas toujours en ligne avec la politique officielle de la France. Les Origines et la StructureLe roi créa ce réseau secret pour mener une politique parallèle qui visait à renforcer l'influence de la France en Europe, sans passer par les mécanismes classiques contrôlés par les ministres. L'idée était de contrer les alliances et les stratégies menées par les puissances européennes, principalement l'Autriche, l'Angleterre et la Prusse. Louis XV confia la direction de ce réseau à des agents de confiance, souvent issus de la noblesse ou proches de sa personne. Le réseau était dirigé par Charles-François de Broglie, un aristocrate de confiance, et comptait aussi des espions tels que Chevalier d'Éon ou Tercier. Les Objectifs du Secret du RoiLe Secret du Roi visait principalement à contrecarrer les manœuvres des puissances rivales de la France, en particulier l'Angleterre, avec laquelle les tensions étaient souvent élevées. Une des ambitions de Louis XV était de placer un Bourbon sur le trône de Pologne, renforçant ainsi la présence française en Europe centrale. Ce but stratégique nécessitait une diplomatie occulte pour gérer les complots et alliances dans les cours étrangères. Les missions confiées aux agents étaient variées : de l'espionnage, la collecte de renseignements, jusqu'à l'influence et les négociations secrètes. Les Moyens et les AgentsLe Secret du Roi comptait des espions recrutés pour leur discrétion, leurs compétences diplomatiques ou leur capacité à infiltrer les cercles de pouvoir. Le Chevalier d'Éon, par exemple, joua un rôle majeur en Russie et en Angleterre. Ce dernier, célèbre pour sa double identité de genre, servit comme agent d'influence auprès des cours étrangères. Les agents avaient aussi pour tâche de créer des réseaux d'informateurs locaux dans les pays cibles. Fin et HéritageCette diplomatie parallèle s'avéra complexe à gérer, notamment à cause des conflits d'intérêts entre le Secret du Roi et la diplomatie officielle. Lorsque Louis XV mourut en 1774, le Secret du Roi disparut progressivement. Louis XVI ne jugea pas utile de maintenir ce réseau, et son existence fut révélée après la Révolution française. Le Secret du Roi reste un exemple unique dans l'histoire de la monarchie française, révélant à quel point Louis XV était préoccupé par la sécurité de son royaume et ses ambitions diplomatiques personnelles. Ce réseau montre aussi les limites du pouvoir absolu et la méfiance de Louis XV envers ses propres ministres. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La pomme de terre est le produit de la terre le plus consommé par l'humanité – en dehors des céréales – et classée pilier de la sécurité alimentaire mondiale. Récit d'une conquête planétaire partie d'Amérique du Sud. C'est l'histoire d'une success story planétaire. La pomme de terre, ou la patate, est aujourd'hui, hormis les céréales – le riz ou le blé –, le produit de la terre le plus consommé sur Terre. « Tout le monde aime la pomme de terre ! », souligne la journaliste Marie-Laure Fréchet, qui lui a consacré un ouvrage, Le Grand livre des patates (éditions Flammarion).Solanum tuberosum n'a pratiquement que des avantages, à tel point que l'agence des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) considère la pomme de terre comme un pilier de la sécurité alimentaire mondiale.« Quand on maîtrise sa culture, c'est très productif, peu onéreux. On peut la produire sous différents climats. C'est une culture relativement facile, qui se conserve, et ça aussi, c'est important, relève Marie-Laure Fréchet. C'est une source de glucide, un féculent, indispensable à l'alimentation. On mange moins de pain, mais on mange un peu plus de pomme de terre. »La patate n'est pas une pommeChaque année, 375 millions de tonnes de patates sont cultivées dans quelque 150 pays. Mais cela n'a pas toujours été le cas pour une plante domestiquée dans les Andes, en Amérique du Sud, il y a approximativement 12 000 ans. Les conquistadors espagnols la ramènent en Europe au XVIe siècle, comme la tomate, de la même famille que la patate. Mais elle a du mal à s'imposer.« Contrairement au cacao par exemple, à d'autres produits exotiques qui ont pu être ramenés, on ne sait pas trop quoi faire de la pomme de terre, raconte Marie-Laure Fréchet. On lui trouve toutes sortes de défauts. Bien moins savoureuse qu'aujourd'hui, elle était sans doute assez amère. Et surtout, on se méfiait de ce qui venait de la terre. On ne savait pas trop ce que c'était et c'est pour ça qu'on l'a appelé pomme de terre. Mais la pomme de terre n'est pas une pomme, elle n'est pas un fruit. »La patate, en effet, ne pousse pas dans les arbres, mais bien dans la terre ; c'est un tubercule, et du point de vue de la botanique, c'est bien un légume. La conquête mondiale de la pomme de terre commence par l'Espagne donc, l'Europe du sud, mais aussi l'Allemagne : « Il y a même eu un édit d'un empereur de Prusse pour obliger les Allemands à cultiver chacun un petit lopin de pomme de terre. » Mais en France, pendant longtemps, la patate nourrissait seulement les cochons.Frites françaisesLa France, depuis, s'est rattrapée : elle est le premier pays exportateur au monde, et aussi le troisième pays d'Europe en termes de consommation, derrière l'Allemagne et la Pologne. Et c'est à Paris qu'on a inventé les frites, il y a plus de 200 ans. « La frite a fait beaucoup pour la promotion de la pomme de terre, parce qu'elle sublime son goût », estime Marie-Laure Fréchet, Grande huile de la Confrérie de la frite fraîche maison. « Dans la région des Hauts-de-France, on est en train d'implanter de nombreuses usines de frites pour exporter des frites surgelées en Chine et en Inde. »La Chine, par sa taille, est devenue le premier producteur mondial de pomme de terre. En Afrique, la patate, qui demande quatre fois moins d'eau que la culture du riz, a réellement pris son essor ces 30 dernières années, et elle est aujourd'hui la quatrième culture vivrière. Partout dans le monde, la patate donne la frite, la pêche, la banane, ou... la patate.La question de la semaine
Pour commémorer les 110 ans de la Grande Guerre cette année, 20 minutes pour comprendre lance une nouvelle série : "14/18, D'un monde à l'autre". Plusieurs fois par mois, nous y couvrirons en temps réel les grands évènements de la Première Guerre mondiale.Dans cette seconde quinzaine du mois de septembre, les Russes obtiennent une première victoire en Prusse orientale et entament le siège de la forteresse de Przemysl. De leur côté, les empires centraux décident d'unir leurs forces et de bouter les armées du tsar hors de Galicie, entament ainsi un mouvement les amenant sur la rive ouest de la Vistule. Enfin, plus au Sud, les Autrichiens reculent, mais fortifient leurs positions sur la rive orientale de la Drina.Avec Vincent GabrielSuivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rubrique:nouvelles Auteur: gaston-charles-richard Lecture: EglantineDurée: 37min Fichier: 33,7 Mo Résumé du livre audio: Dans un immense château situé dans la Prusse du Nord, vivaient le général von Fleygels, son fils et son petit-fils, âgé de 4 ans. De rudes coups avaient frappé le général. Sa femme était morte de chagrin après la mort de son fils aîné, tué en 1916 à Verdun. Son second fils avait été cruellement mutilé, ce qui l'empêchait de se marier et de fonder une famille. Tout l'espoir de sa maison reposait donc sur son petit-fils, Ludwig. Au cours de cette enquête, Elsa est en danger de mort. Cet enregistrement est mis à disposition sous la Licence art libre. Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
Nous sommes dans le courant des années 1880. Friedrich Nietzsche travaille à son « Gai Savoir ». L'ouvrage paraîtra entre 1882 et 1887. Le philosophe, né en Prusse, tente d'y cerner le caractère de l'être humain et de décrire les maux dont souffrent nos sociétés. Il y interpelle, notamment , les historiens. Ainsi, il écrit : « Toutes les catégories de passions doivent être méditées séparément, à travers les temps, les peuples, les individus grands et petits ; il faut mettre en lumière toutes leurs raisons, toutes leurs appréciations, toutes leurs conceptions des choses. Jusqu'à présent, tout ce qui a donné de la couleur aux choses n'a pas d'histoire : où trouverait-on, par exemple, une histoire de l'amour, de l'avidité, de l'envie, de la conscience, de la piété ou de la cruauté ? » Nietzsche a raison, l'histoire de la vie sensible et affective est longtemps resté le fait de quelques pionniers. Mais aujourd'hui, cette histoire-là a acquis sa pleine légitimité et nous permet une véritable compréhension des femmes et des hommes d'autrefois. Mais cela reste difficile, il faut se garder des anachronismes, du transfert de nos propres émotions. Alors, comment percevoir les relations du corps et de l'esprit, au cours des siècles passés ? Quel rôle jouent la nature et de la culture ? Quelle est la part du collectif ? Pleurait-on hier de la même manière et pour les mêmes raisons ? La honte avait-elle une charge aussi négative que celle que nous lui connaissons de nos jours ? Aime-t-on aussi fort en temps de guerre ? Partons sur les chemins multiples, complexes et, parfois, oubliés, des sensibilités… Avec nous : Hervé Mazurel, maître de conférences à l'université de Bourgogne. Il a codirigé, avec Alain Corbin, l'ouvrage « Histoire des sensibilités » ; PUF. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 02:00:02 - Le Bach du dimanche du dimanche 08 septembre 2024 - par : Corinne Schneider - Au programme de cette 305e émission : une princesse musicienne, Anna Amalia de Prusse, avec Jean Brégnac (Harmonia Mundi, 12 juillet) ; Jean-Pierre Leguay, organiste aveugle dans le moment d'orgue ; et la découverte de l'arrangement des Variations Goldberg par Gustavo Trujillo (Cobra Records, 2017) - réalisé par : Fanny Constans
Construit sous Louis XIV, le château de Versailles est associé à l'Ancien Régime. Résidence des rois de France, le château est par la suite devenu lieu symbolique des relations franco-allemande. En 1871, alors que la France est défaite par la Prusse, c'est dans la galerie des Glaces qu'est proclamé l'Empire allemand. Le 28 juin 1919, c'est dans cette même galerie des Glaces que l'Allemagne vaincue signe le Traité de Versailles qui fixe les modalités de sa défaite. Versailles devient outre-Rhin un synonyme d'humiliation. Mais qu'en est-il de la Seconde Guerre mondiale ? Dans ce récit, Virginie Girod vous plonge au cœur de l'Histoire du château de Versailles pendant l'Occupation. Thèmes abordés : château de Versailles, œuvres d'art, Occupation, seconde guerre mondiale "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentatrice : Virginie Girod - Auteure : Sandrine Brugot- Production : Camille Bichler- Réalisation : Pierre Cazalot- Direction artistique : Julien Tharaud- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Edition et Diffusion : Nathan Laporte- Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Sources Blaizeau Robert, "Le château de Versailles pendant la Seconde Guerre mondiale", In: Versalia. Revue de la Société des Amis de Versailles, n°19, 2016. pp. 93-108. https://www.persee.fr/doc/versa_1285-8412_2016_num_19_1_960 Ladoué Pierre, Et Versailles fut sauvegardé : Souvenirs d'un conservateur, 1939-1941 https://books.google.fr/books?id=G9pYDwAAQBAJ&pg=PT17&lpg=PP1&focus=viewport&hl=fr&output=html_text https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5103353s/f1.item.r=(prOx:%20%22messe%22%2050%20%22versailles%22 ) "Versailles occupé. Le Château dans la Seconde Guerre mondiale" https://www.youtube.com/watch?v=4T8k_luASzs https://www.chateauversailles.fr Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui !
L'armée de géants de Frédéric-Guillaume Ier, également connue sous le nom de "Potsdam Giants" (les Géants de Potsdam), était une unité militaire spéciale créée par Frédéric-Guillaume Ier, roi de Prusse, au début du XVIIIe siècle. Ce régiment unique est célèbre pour la taille impressionnante de ses soldats et pour l'obsession du roi pour leur recrutement et leur entretien.### Contexte HistoriqueFrédéric-Guillaume Ier (1688-1740) est monté sur le trône de Prusse en 1713. Il était connu pour son approche rigide et militariste du gouvernement, mettant l'accent sur l'efficacité militaire et l'économie. Dans ce cadre, il a développé une fascination particulière pour la création d'une unité d'élite composée de soldats exceptionnellement grands.Création et CaractéristiquesLe régiment des Géants de Potsdam, officiellement connu sous le nom de "Régiment Royal des Fusiliers de la Garde", a été créé vers 1715. Frédéric-Guillaume Ier a recruté des hommes mesurant au moins 1,88 mètre (6 pieds 2 pouces), une taille exceptionnelle pour l'époque, où la taille moyenne des hommes était beaucoup plus petite.Pour recruter ces géants, le roi utilisait diverses méthodes. Il offrait des récompenses et des primes importantes pour attirer des recrues de grande taille. En outre, il n'hésitait pas à forcer ou à kidnapper des hommes particulièrement grands, que ce soit dans ses propres territoires ou à l'étranger. Les ambassadeurs prussiens à l'étranger étaient également chargés de trouver et de recruter des géants.Rôle et UtilisationContrairement à ce que l'on pourrait penser, les Géants de Potsdam n'étaient pas souvent utilisés dans des batailles ou des campagnes militaires. Frédéric-Guillaume Ier les considérait principalement comme une unité de prestige et les utilisait pour des parades et des cérémonies. Il voyait en eux un symbole de la puissance et de la grandeur de son armée, un outil de propagande et de démonstration de force.Coût et HéritageLe maintien de ce régiment était coûteux, en termes de salaires et de primes pour attirer les recrues. Cependant, Frédéric-Guillaume Ier était prêt à supporter ces dépenses pour satisfaire son obsession. À sa mort en 1740, son successeur, Frédéric II (Frédéric le Grand), qui ne partageait pas la même fascination, a progressivement réduit et dissous le régiment.ConclusionL'armée de géants de Frédéric-Guillaume Ier reste une curiosité historique, illustrant l'excentricité et l'obsession de certains monarques pour des projets personnels. Ce régiment est devenu un symbole de la volonté du roi de faire de la Prusse une puissance militaire redoutable, même à travers des moyens peu conventionnels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes le 23 janvier 1232. Ce jour-là, Grégoire IX, 178e pape de l'Église catholique, répond à un appel lancé par des évêques polonais qui lui demandent de soutenir leur mission d'évangélisation des populations baltes. Il écrit : « Nous avons appris que les Prutènes païens, qui ,répugnent à reconnaître le vrai Dieu et le seigneur Jésus-Christ, ont brûlé plus de dix mille villages situés aux frontières de la Prusse ainsi que plusieurs église et monastères. C'est pourquoi, aujourd'hui, il n'y a pas d'autre lieu pour le culte divin que les forêts dans lesquelles se cachent de nombreux fidèles. Ces païens ont en effet frappé à mort, de leur glaive, plus de vingt mille chrétiens et les ont condamnés à une mort ignominieuse, en outre ils en détiennent plus de quinze mille dans les chaînes de la servitude et, opprimant ce qui reste des populations de Masovie, de Cujavie et Poméranie, ils s'acharnent à les mener à leur perte. Ils épuisent par des travaux continuels et épouvantables les jeunes gens qu'ils ont capturés. Ils immolent par le feu, en l'honneur de leurs démons, les jeunes filles couronnées de fleurs par dérision. Ils tuent les vieillards, ils assassinent les enfants, empalant les uns sur des pieux, fracassant les autres contre des arbres. Que dire d'autres ? Ils s'abreuvent de sang humain, à la manière des bêtes sauvages et, outrageant le Seigneur que bon nombre d'entre eux ont abandonné après avoir reçu la grâce du baptême, préférant les ténèbres à la lumière, ils infligent aux fidèles de telles tortures que l'on est frappé de stupeur et qu'elles offrent plus matière à pleurer qu'à discourir ». Grégoire IX force-t-il le trait ? Que sait-on, en réalité, de la rencontre des Baltes, païens, et de des chrétiens ? Invité : Sylvain Gouguenheim, professeur à l'Ecole Norme Supérieure de Lyon. Auteur de « Les derniers païens – Les Baltes face aux chrétiens » ; éd. Passés/Composés. Sujets traités : païens, Grégoire IX, Prutènes, Dieu, Jésus-Christ, Prusse, baltes. monastères, chrétiens Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Avec sa déclaration du 9 mai 1950, Robert Schuman est entré dans les livres d'histoire comme l'un des principaux artisans de la construction européenne. Un discours historique qui s'apprécie pleinement à la lumière de la vie de Schuman, partagée des deux côtés de la frontière franco-allemande. Virginie Girod vous la raconte dans un récit inédit. Né en 1886 à Luxembourg, Robert Schuman est allemand de naissance. 15 ans plus tôt, la défaite de Napoléon III face à la Prusse a arraché l'Alsace et la Moselle à la France. Schuman apprend le français lors de sa scolarité, mais ne grandit donc pas dans l'esprit de revanche qui caractérise la IIIe République. Réformé, Robert Schuman ne vit pas l'horreur des tranchées qui fracturent l'Europe lors de la Première Guerre mondiale. Il effectue des tâches administratives au sein de l'armée allemande. Au lendemain de la Grande Guerre, il fait son entrée en politique, côté français cette fois-ci : l'Alsace-Lorraine est redevenue française. Robert Schuman est élu député de la Moselle et s'attache à défendre le particularisme de sa circonscription. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, l'Histoire prend Schuman de vitesse. Il fait partie de ceux qui votent les pleins pouvoirs à Pétain, et intègre malgré lui son premier gouvernement. Alors qu'il est rentré en Moselle pour prendre ses distances avec le pouvoir, il est fait prisonnier par la Gestapo avant de parvenir à s'enfuir en zone libre. A la Libération, Schuman est inquiété, avant de réintégrer les cercles du pouvoir, jusqu'à devenir ministre. Avec son collaborateur Jean Monnet, Schuman porte alors le projet qui le rendra célèbre : celui d'une Europe unie. L'idée n'est pas nouvelle, mais le contexte est propice. Schuman, ministre des Affaires étrangères, propose le 9 mai 1950 la création d'une Communauté européenne du charbon et de l'acier, la CECA. Un embryon d'Europe, et l'espoir d'un continent en paix. Thèmes abordés : Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale, Régime de Vichy, construction Européenne, amitié franco-allemande "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Direction artistique : Julien Tharaud- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Edition et Diffusion : Nathan Laporte- Coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Ressources en ligne : https://european-union.europa.eu/principles-countries-history/history-eu/1945-59/schuman-declaration-may-1950_fr#:~:text=Texte%20intégral,au%20maintien%20des%20relations%20pacifiques . https://www.france-memoire.fr/traite-de-francfort%E2%80%AF-lalsace-moselle-est-annexee-a-lempire-allemand/ https://www.touteleurope.eu/histoire/qu-est-ce-que-la-ceca/ À voir : Robert Schuman, un destin européen, un film de Alain Ries et Philippe Thomine, France3 Lorraine-Champagne-Ardennes, 2015. Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui !
Avec les templiers et les hospitaliers, les chevaliers teutoniques sont l'un des grands ordres à la fois religieux et militaires apparus au Moyen-Âge.Cette confrérie, reconnue en 1191 par le Pape Clément III, est, à ses débuts, un ordre hospitalier, voué à l'assistance des soldats et des pèlerins venus en Terre Sainte à l'occasion de la troisième croisade, qui débute en 1190. Pour leur venir en aide, ils ouvrent un hospice, destiné notamment à soigner et héberger les blessés.Au départ, les membres de cet ordre sont des moines, qui prononcent les traditionnels vœux de pauvreté, d'obéissance et de chasteté. Ils reçoivent le droit d'élire un maître à la tête de l'ordre.Cependant, l'ordre se militarise peu à peu. Reconnu en tant qu'ordre militaire par le Pape Innocent III, en 1198, il se compose de moines mais aussi de chevaliers, qui portent une grande cape blanche, ornée d'une croix noire et jurent fidélité à leur chef, qui devient le grand maître de l'ordre.Les chevaliers teutoniques continuent leurs activités de bienfaisance, mais ils se lancent aussi, à l'appel de la papauté, dans des expéditions militaires, souvent dirigées contre des hérétiques ou des païens.À partir de la fin du XIIe siècle, ils combattent ainsi, dans le cadre des "croisades baltes", les peuples de la région, dont la plupart sont restés fidèles au paganisme.Non loin de là, les Prussiens, un autre peuple des rives de la mer Baltique, résistent farouchement aux tentatives de christianisation. En 1226, l'Empereur germanique Frédéric II fait appel aux chevaliers teutoniques pour les vaincre et les convertir.Il leur confère en outre la souveraineté sur les territoires qu'ils seraient amenés à conquérir. C'est ainsi que l'ordre fonde un État en Prusse et conquiert, au cours du XIVe siècle, de vastes territoires en Pologne et en Lituanie.Ainsi, l'ordre des chevaliers teutoniques devient-il une véritable puissance, qui amorce son déclin dès le début du XVe siècle. Après sa sécularisation, en 1525, l'ordre se replie en Allemagne et survit sous une autre forme, avant d'être dissous en 1809. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:53 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Les croisades vers le nord de l'Europe, menées par le pape Célestin III dès la fin du 12e siècle, visaient à convertir les peuples païens. L'ordre Teutonique, composé de chevaliers allemands, français et anglais, y joua un rôle central, surtout en Prusse et Lituanie.
On sait que Gustave Eiffel a donné son nom à l'un des monuments les plus visités au monde, et devenu aujourd'hui un véritable emblème de la France.Mais ce que l'on sait moins, c'est que ce patronyme, devenu célèbre, n'est pas le vrai nom de Gustave Eiffel. Il s'appelait en réalité Bonickhausen. La famille venait en effet d'Allemagne.Mais elle avait fait ajouter à son nom celui d'"Eiffel", un plateau près de Cologne, d'où la famille était originaire. Chacun de ses membres se faisait donc appeler "Bonickhausen dit Eiffel".Une précaution prise par l'ancêtre de Gustave Eiffel, un tapissier qui, s'installant à Paris, au début du XVIIIe siècle, avait sans doute jugé ce nom mieux adapté à sa nouvelle patrie.Mais cet ajout ne sera pas suffisant pour masquer la consonance germanique du nom de l'ingénieur. Et il ne fait pas bon porter un nom allemand dans la France de cette époque.En effet, les pays germaniques, et notamment la Prusse, sont alors mal vus des Français. Cette méfiance est perceptible dès le Second Empire, et elle ne fera que s'aviver à la suite de la guerre de 1870, qui verra la France écrasée par les Prussiens.On comprend dès lors que le père de la tour Eiffel ait tout fait pour dissimuler son vrai nom. Mais ses adversaires ont tôt fait de le découvrir. Ils dénoncent ainsi le "soi-disant" Eiffel, derrière lequel se cacherait un espion allemand du nom de Bonickhausen. La révélation de ce nom à consonance germanique provoque un véritable scandale.Cette identité fait également échouer plusieurs des projets matrimoniaux échafaudés par Gustave Eiffel. Découvrant son vrai nom, les familles concernées ne donnent pas suite.En 1878, l'ingénieur, las de ces rebuffades, s'adresse au ministre de la Justice. Il désire renoncer définitivement au patronyme de Bonickhausen et demande à s'appeler désormais Gustave Eiffel.Le Conseil d'État, qui est consulté, donne un avis favorable. Aussi, le créateur de la tour Eiffel est-il autorisé, en août 1881, à remplacer le nom de Bonickhausen par celui d'Eiffel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! C'est l'histoire d'un coup de ciseau qui a changé la vie des femmes. Celui d'Herminie Cadolle, la créatrice du soutien-gorge. En 1889, elle a l'idée de découper un corset pour libérer le corps féminin. Et Herminie Cadolle ne fût pas qu'une corsetière ! Découvrez l'histoire de cette communarde, pionnière du féminisme dans un récit inédit en deux parties de Virginie Girod. Herminie Cadolle naît en 1842 dans une modeste famille ouvrière. Mariée à 18 ans, elle s'installe à Paris où elle est employée comme giletière et corsetière dans un atelier de confection. Les travailleurs n'ont presque aucun droit. Sa vie bascule lors de la guerre contre la Prusse en 1870. La France est écrasée, Paris est assiégé. Le temps n'est plus à la couture. La corsetière fréquente le comité de vigilance des femmes du XVIIIe arrondissement, présidé par la célèbre Louise Michel ! Elle et Herminie s'entendent à merveille, alors que l'histoire s'accélère. Le nouveau gouvernement de la IIIe République, déjà humilié par la défaite, s'installe à Versailles. C'est la goutte de trop pour les Parisiens, qui refusent la capitulation. L'insurrection de la Commune débute. Herminie intègre l'Union des femmes pour la défense de Paris et le soin aux blessés, l'une des toutes premières associations féministes et ouvrières fondées pendant la Commune. Cette dernière est réprimée dans le sang. Herminie est arrêtée. Ces quelques mois de détention ne lui font pas passer le goût du militantisme : elle s'occupe d'accueillir les communards de retour du bagne en Nouvelle-Calédonie, est de nouveau arrêtée pour avoir participé à une manifestation interdite sur la tombe d'un d'entre eux, Théophile Ferré. Et elle n'a pas fini de régler ses comptes avec la police. Ce qu'elle s'apprête à faire va avoir l'effet d'une bombe. Un récit inédit que Virginie Girod vous raconte également dans les pages de Madame Figaro, en kiosques le 29 mars. https://madame.lefigaro.fr Thèmes abordés : guerre franco-prussienne, commune de Paris, corset, IIIe République "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentation : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Clément Ibrahim- Composition de la musique originale : Julien Tharaud - Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte- Communication : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Ressources en lignehttps://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/20h30-le-samedi/video-herminie-cadolle-communarde-et-feministe-presente-le-premier-soutien-gorge-a-l-exposition-universelle-de-1889_4024163.html https://gallica.bnf.fr/blog/14022022/sens-dessus-dessous-lhistoire-du-soutien-gorge-de-la-fin-du-xixeme-aux-annees-1950?mode=desktop https://www.retronews.fr/societe/echo-de-presse/2016/07/01/la-femme-qui-inventa-le-soutien-gorge-moderne https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/illustres-communards/560-la-saga-familiale-des-cadolle https://www.cadolle.com/fr/content/14-notre-histoire
On sait que Gustave Eiffel a donné son nom à l'un des monuments les plus visités au monde, et devenu aujourd'hui un véritable emblème de la France.Mais ce que l'on sait moins, c'est que ce patronyme, devenu célèbre, n'est pas le vrai nom de Gustave Eiffel. Il s'appelait en réalité Bonickhausen. La famille venait en effet d'Allemagne.Mais elle avait fait ajouter à son nom celui d'"Eiffel", un plateau près de Cologne, d'où la famille était originaire. Chacun de ses membres se faisait donc appeler "Bonickhausen dit Eiffel".Une précaution prise par l'ancêtre de Gustave Eiffel, un tapissier qui, s'installant à Paris, au début du XVIIIe siècle, avait sans doute jugé ce nom mieux adapté à sa nouvelle patrie.Mais cet ajout ne sera pas suffisant pour masquer la consonance germanique du nom de l'ingénieur. Et il ne fait pas bon porter un nom allemand dans la France de cette époque.En effet, les pays germaniques, et notamment la Prusse, sont alors mal vus des Français. Cette méfiance est perceptible dès le Second Empire, et elle ne fera que s'aviver à la suite de la guerre de 1870, qui verra la France écrasée par les Prussiens.On comprend dès lors que le père de la tour Eiffel ait tout fait pour dissimuler son vrai nom. Mais ses adversaires ont tôt fait de le découvrir. Ils dénoncent ainsi le "soi-disant" Eiffel, derrière lequel se cacherait un espion allemand du nom de Bonickhausen. La révélation de ce nom à consonance germanique provoque un véritable scandale.Cette identité fait également échouer plusieurs des projets matrimoniaux échafaudés par Gustave Eiffel. Découvrant son vrai nom, les familles concernées ne donnent pas suite.En 1878, l'ingénieur, las de ces rebuffades, s'adresse au ministre de la Justice. Il désire renoncer définitivement au patronyme de Bonickhausen et demande à s'appeler désormais Gustave Eiffel.Le Conseil d'État, qui est consulté, donne un avis favorable. Aussi, le créateur de la tour Eiffel est-il autorisé, en août 1881, à remplacer le nom de Bonickhausen par celui d'Eiffel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On sait que Gustave Eiffel a donné son nom à l'un des monuments les plus visités au monde, et devenu aujourd'hui un véritable emblème de la France. Mais ce que l'on sait moins, c'est que ce patronyme, devenu célèbre, n'est pas le vrai nom de Gustave Eiffel. Il s'appelait en réalité Bonickhausen. La famille venait en effet d'Allemagne. Mais elle avait fait ajouter à son nom celui d'"Eiffel", un plateau près de Cologne, d'où la famille était originaire. Chacun de ses membres se faisait donc appeler "Bonickhausen dit Eiffel". Une précaution prise par l'ancêtre de Gustave Eiffel, un tapissier qui, s'installant à Paris, au début du XVIIIe siècle, avait sans doute jugé ce nom mieux adapté à sa nouvelle patrie. Mais cet ajout ne sera pas suffisant pour masquer la consonance germanique du nom de l'ingénieur. Et il ne fait pas bon porter un nom allemand dans la France de cette époque. En effet, les pays germaniques, et notamment la Prusse, sont alors mal vus des Français. Cette méfiance est perceptible dès le Second Empire, et elle ne fera que s'aviver à la suite de la guerre de 1870, qui verra la France écrasée par les Prussiens. On comprend dès lors que le père de la tour Eiffel ait tout fait pour dissimuler son vrai nom. Mais ses adversaires ont tôt fait de le découvrir. Ils dénoncent ainsi le "soi-disant" Eiffel, derrière lequel se cacherait un espion allemand du nom de Bonickhausen. La révélation de ce nom à consonance germanique provoque un véritable scandale. Cette identité fait également échouer plusieurs des projets matrimoniaux échafaudés par Gustave Eiffel. Découvrant son vrai nom, les familles concernées ne donnent pas suite. En 1878, l'ingénieur, las de ces rebuffades, s'adresse au ministre de la Justice. Il désire renoncer définitivement au patronyme de Bonickhausen et demande à s'appeler désormais Gustave Eiffel. Le Conseil d'État, qui est consulté, donne un avis favorable. Aussi, le créateur de la tour Eiffel est-il autorisé, en août 1881, à remplacer le nom de Bonickhausen par celui d'Eiffel. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! Écoutez la suite de l'histoire de Catherine II, la plus grande tsarine du XVIIIe siècle, racontée par Virginie Girod. Venue de Prusse, Catherine a été mariée au futur tsar de Russie, Pierre III. Ce dernier monte sur le trône en 1762 et devient très vite impopulaire. Le couple royal n'entretient pas de bonnes relations. Pierre a même insulté son épouse d'idiote ! Ce manque de respect est un signal. Le souverain pourrait la répudier pour épouser sa maîtresse. Catherine préfère agir et monter une conjuration : elle tisse des amitiés avec les aristocrates mécontents de la politique du tsar ainsi que dans l'armée. Acclamée par les soldats, la tsarine putschiste se rend à Saint-Pétersbourg où elle se fait reconnaître par le clergé dans la cathédrale de Kazan. Elle est ensuite confirmée dans sa nouvelle fonction par l'aristocratie au palais d'été puis prête serment au palais d'hiver. Catherine II a renversé son propre mari, et si facilement ! Pierre III est placé en résidence surveillée où il meurt quelques jours après sa destitution. Désormais seule à la tête de la Russie, l'impératrice s'attelle à moderniser et étendre le pays. Si la réforme pour mettre fin au servage échoue, ses conquêtes à l'ouest sont couronnées de succès. Sur le plan culturel, elle amène les Lumières en Russie. Elle entretient une correspondance avec Voltaire et noue des liens privilégiés avec l'Encyclopédiste Diderot boudé à Paris par Louis XV. Elle le reçoit même pendant une année dans sa cour. Réformatrice, guerrière et progressiste, Catherine La Grande mérite bien son épithète ! Thèmes abordés : Russie, Empire tsariste, Catherine II, Lumières "Au Coeur de l'Histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentation : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier - Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte- Communication : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie Victor Battaggion, Thierry Sarmant, Histoire mondiale des cours de l'Antiquité à nos jours, Perrin, 2019. Francine-Dominique Liechtenhan, Catherine II, le courage triomphant, Perrin, 2021. Virginie Girod, Les ambitieuses, 40 femmes qui ont marqué l'histoire par leur volonté d'exister, M6 éditions, 2021.
Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! Construit sous Louis XIV, le château de Versailles est associé à l'Ancien Régime. Résidence des rois de France, le château est par la suite devenu lieu symbolique des relations franco-allemande. En 1871, alors que la France est défaite par la Prusse, c'est dans la galerie des Glaces qu'est proclamé l'Empire allemand. Le 28 juin 1919, c'est dans cette même galerie des Glaces que l'Allemagne vaincue signe le Traité de Versailles qui fixe les modalités de sa défaite. Versailles devient outre-Rhin un synonyme d'humiliation. Mais qu'en est-il de la Seconde Guerre mondiale ? Dans un récit inédit, Virginie Girod vous plonge au cœur de l'Histoire du château de Versailles pendant l'Occupation. Avant même le début de la guerre, alors que les dictatures se multiplient en Europe, on met au point un plan pour mettre en sécurité les trésors artistiques en vue du nouveau conflit qui se profile. En 1933, le ministère des Beaux-Arts demande à tous les musées franciliens d'établir des listes des œuvres à évacuer en priorité. Le 25 août 1939, tous les musées d'Ile-de-France ferment leurs portes. Le programme de protection commence. Même sans visiteurs, l'agitation règne dans les jardins du château : les ouvriers creusent des tranchées aménagées à la lisière du parc, construisent des postes de guetteurs sur les toits et mettent à l'abri les statues du jardin. Si Louis XIV avait pu revenir dans ses jardins, il ne les aurait pas reconnus ! A l'intérieur du château aussi l'activité va bon train : partout on démonte les boiseries. Tout ce qui peut être transporté part dans des camions vers les châteaux de Chambord dans le Loir-et-Cher ou bien de Brissac dans le Maine-et-Loire. A partir du printemps 1940, la Luftwaffe, les forces aériennes allemandes, survole de plus en plus souvent le ciel parisien. Les bombardements commencent. Bientôt, les chars allemands remontent la rue de Paris et s'installent sur la place d'Armes. Le 15 juin, le drapeau nazi flotte au-dessus du château de Versailles. Désormais uniquement ouvert aux Allemands, c'est tout le gratin du Troisième Reich qui s'offre une visite dans l'édifice qui, privé de ses joyaux, a beaucoup perdu de sa splendeur. Ce n'est que l'année suivante que les Parisiens sont autorisés à visiter de nouveau une partie du monument. Ce dernier est toujours menacé par la guerre : les tirs des canons anti-aériens, puis les bombardements alliés mettent en péril sa constitution. Qu'une seule bombe tombe sur la galerie des Glaces et c'en est fini de ce joyau. Les bombardements alliés détruisent à 92 % la ville de Saint-Cyr, voisine de Versailles. Le 25 août 1944, après 1533 jours d'occupation les derniers soldats allemands quittent la ville. Quelques mois plus tard, dans le sillage des Monument's Men et de l'armistice, les œuvres quittent leurs abris et retrouvent leur écrin versaillais. Le palais du Roi Soleil est sorti quasi indemne de la guerre la plus meurtrière et la plus destructrice du monde… Thèmes abordés : château de Versailles, œuvres d'art, Occupation, seconde guerre mondiale 'Au cœur de l'histoire' est un podcast Europe 1 Studio- Présentation : Virginie Girod - Production : Camille Bichler- Réalisation : Pierre Cazalot- Composition de la musique originale : Julien Tharaud- Rédaction et diffusion : Nathan Laporte- Communication : Kelly Decroix - Visuel : Sidonie Mangin
Pour nombre de nos compatriotes, la rédaction et l'envoi de cartes postales représentaient, durant les vacances, un véritable rituel. Il est vrai que l'apparition d'Internet et des réseaux sociaux en a beaucoup limité l'usage. Dès le départ, la carte postale s'est présentée comme une alternative à la lettre. Mais qui a eu l'idée de ce rectangle de carton, de dimensions variables, dont l'un des côtés montrait une illustration et l'autre servait à rédiger un message et l'adresse du destinataire ? C'est assez difficile à dire, dans la mesure où il existe plusieurs versions de l'origine de la carte postale. Pour les uns, elle aurait été proposée, en 1865, par un directeur des postes allemandes. Pour les autres, c'est en 1875 que trois familles allemandes auraient décidé, après avoir vu leur voyage retardé par une avarie de moteur de leur bateau, de communiquer de cette manière. Le rôle de la guerre Quoi qu'il en soit, il est incontestable que la guerre a joué un grand rôle dans l'adoption définitive de la carte postale comme mode de correspondance. En effet, durant la guerre de 1870, qui oppose la France à la Prusse, la Société de secours aux blessés fabrique des cartes qui permettent aux comités locaux de cette organisation de communiquer plus facilement. Les Prussiens, qui assiègent Strasbourg, en août 187O, acceptent que les habitants utilisent ces cartes postales pour envoyer des nouvelles à leurs familles. Leur usage se généralise durant le siège de Paris, qui dure de septembre 1870 à janvier 1871. À cette occasion, on met à la disposition du public des cartes-poste. Ces rectangles de carton ont un poids et des dimensions précis. Il faudra cependant attendre une loi de 1872 pour voir l'introduction officielle de la carte postale en France. L'année suivante, des grands magasins parisiens éditent des cartes postales ornées de gravures en noir et blanc. Quelques années plus tard, en 1891, un inventeur et mécène marseillais, Dominique Piazza, est l'un des premiers à commercialiser des cartes postales où apparaissent, sur l'un des côtés, des reproductions de photographies. La carte postale illustrée est née. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour nombre de nos compatriotes, la rédaction et l'envoi de cartes postales représentaient, durant les vacances, un véritable rituel. Il est vrai que l'apparition d'Internet et des réseaux sociaux en a beaucoup limité l'usage.Dès le départ, la carte postale s'est présentée comme une alternative à la lettre. Mais qui a eu l'idée de ce rectangle de carton, de dimensions variables, dont l'un des côtés montrait une illustration et l'autre servait à rédiger un message et l'adresse du destinataire ?C'est assez difficile à dire, dans la mesure où il existe plusieurs versions de l'origine de la carte postale. Pour les uns, elle aurait été proposée, en 1865, par un directeur des postes allemandes.Pour les autres, c'est en 1875 que trois familles allemandes auraient décidé, après avoir vu leur voyage retardé par une avarie de moteur de leur bateau, de communiquer de cette manière.Le rôle de la guerreQuoi qu'il en soit, il est incontestable que la guerre a joué un grand rôle dans l'adoption définitive de la carte postale comme mode de correspondance.En effet, durant la guerre de 1870, qui oppose la France à la Prusse, la Société de secours aux blessés fabrique des cartes qui permettent aux comités locaux de cette organisation de communiquer plus facilement.Les Prussiens, qui assiègent Strasbourg, en août 187O, acceptent que les habitants utilisent ces cartes postales pour envoyer des nouvelles à leurs familles. Leur usage se généralise durant le siège de Paris, qui dure de septembre 1870 à janvier 1871.À cette occasion, on met à la disposition du public des cartes-poste. Ces rectangles de carton ont un poids et des dimensions précis. Il faudra cependant attendre une loi de 1872 pour voir l'introduction officielle de la carte postale en France.L'année suivante, des grands magasins parisiens éditent des cartes postales ornées de gravures en noir et blanc. Quelques années plus tard, en 1891, un inventeur et mécène marseillais, Dominique Piazza, est l'un des premiers à commercialiser des cartes postales où apparaissent, sur l'un des côtés, des reproductions de photographies. La carte postale illustrée est née. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sarah Bernhardt a été une icône du théâtre français, reconnue pour son talent et sa personnalité flamboyante. Ce second épisode raconte sa vie à partir de 1870 jusqu'à sa mort, et revient sur une carrière nationale et internationale exceptionnelle.Après la guerre franco-prussienne de 1870, Sarah Bernhardt s'est rendue en Angleterre où elle a suscité l'admiration du public londonien. Ses performances remarquables et son charisme captivant ont rapidement conquis l'Europe, l'amenant à se produire dans de nombreux pays tels que l'Allemagne, l'Italie et la Russie. Son style de jeu théâtral unique et sa voix expressive ont fait d'elle une actrice inégalée de son époque.Sarah Bernhardt a également conquis les États-Unis avec ses tournées triomphales. Ses performances à Broadway ont été acclamées par les critiques et le public américain. Sa renommée outre-Atlantique lui a valu le surnom de "Divine Sarah" et elle est devenue une véritable légende vivante du théâtre.En plus de sa carrière d'actrice, Sarah Bernhardt était une pionnière en matière de marketing personnel. Elle avait un goût prononcé pour la publicité et a su se promouvoir avec brio. Elle utilisait des techniques innovantes pour attirer l'attention du public, telles que des affiches audacieuses et des campagnes de presse soigneusement orchestrées. Son image extravagante et sa personnalité excentrique ont contribué à sa renommée internationale.La vie de Sarah Bernhardt depuis 1870 jusqu'à sa mort a été une véritable épopée théâtrale. Son talent remarquable, ses tournées internationales et son sens de la publicité ont fait d'elle une figure emblématique du théâtre, dont l'héritage perdure encore aujourd'hui.
Vous allez écouter les 15 premières minutes de l'émission « Histoire de l'Ukraine / #2 Vers l'indépendance », qui dure 50 minutes environ. Pour écouter la suite et plus de 300 émissions complètes d'une heure environ il suffit de vous abonner au prix d'un café par mois soit 2€, en suivant ce lien : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Dans cet épisode, nous allons toucher du doigt l'adage qui veut que l'Histoire est un éternel recommencement. Entre grandeur et décadence, la Pologne va succomber sous les assauts conjugués des Empires russes et autrichiens, aidés par la Prusse. Mais l'Ukraine ne sera pas libre pour autant et devra attendre longtemps avant de percevoir la lumière de la liberté … Et même là, ce ne sera pas simple …
Commencée en juillet 1870, la guerre contre la Prusse a vite tourné à la catastrophe. Après le désastre de Sedan et la chute du second Empire, le 4 septembre, suivie de la proclamation de la République, les Prussiens progressent rapidement sur le territoire français et s'approchent de Paris. À partir du 17 septembre, ils commencent à encercler la capitale. Le siège de Paris commence ; il devait durer quatre longs mois, jusqu'au 28 janvier 1871. Investissant la ville, les Prussiens en surveillent tous les accès. Certes, Paris a des vivres en abondance : 150.000 moutons, 5.000 porcs, 30.000 œufs et des tonnes de farine. Mais il y a aussi beaucoup de bouches à nourrir. En 1870, la population de Paris approche des 2 millions d'habitants. Si environ 100.000 Parisiens ont fui la ville, 200.000 habitants des proches banlieues sont venus s'y abriter. Sans compter les quelque 140.000 soldats qui se trouvent alors à Paris. Mais le siège s'éternise, et, à l'approche de l'hiver, les vivres commencent à manquer. Alors les parisiens se mettent à manger tout ce qui est comestible : les poissons de la Seine, mais aussi les chevaux , les ânes ou les chiens. Et puis on se résout même à faire cuire les rats, qui sont nombreux à peupler les souterrains de la capitale. Pour mieux les vendre, les bouchers les présentent d'abord comme de la viande de lapin. Affamés, les habitants surmontent bientôt leur répulsion. D'autant que, d'après divers témoignages, la viande de rat n'est pas si mauvaise. Mais, bientôt, les rats eux-mêmes commencent à manquer. On se tourne alors vers les animaux des zoos, qu'on ne peut plus nourrir de toute façon. Dans celui de Vincennes, on abat des ours, des singes et d'autres animaux. Au jardin d'acclimatation, on sacrifie des buffles et deux éléphants. Pour Noël, le chef cuisinier d'un restaurant prestigieux offre à ses convives du rôti d'ours et des escalopes d'éléphant. Le tout arrosé des crus les plus réputés. Ces animaux exotiques offrirent ainsi quelques semaines de nourriture supplémentaires à des Parisiens aux abois. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Commencée en juillet 1870, la guerre contre la Prusse a vite tourné à la catastrophe. Après le désastre de Sedan et la chute du second Empire, le 4 septembre, suivie de la proclamation de la République, les Prussiens progressent rapidement sur le territoire français et s'approchent de Paris.À partir du 17 septembre, ils commencent à encercler la capitale. Le siège de Paris commence ; il devait durer quatre longs mois, jusqu'au 28 janvier 1871.Investissant la ville, les Prussiens en surveillent tous les accès. Certes, Paris a des vivres en abondance : 150.000 moutons, 5.000 porcs, 30.000 œufs et des tonnes de farine.Mais il y a aussi beaucoup de bouches à nourrir. En 1870, la population de Paris approche des 2 millions d'habitants. Si environ 100.000 Parisiens ont fui la ville, 200.000 habitants des proches banlieues sont venus s'y abriter. Sans compter les quelque 140.000 soldats qui se trouvent alors à Paris.Mais le siège s'éternise, et, à l'approche de l'hiver, les vivres commencent à manquer. Alors les parisiens se mettent à manger tout ce qui est comestible : les poissons de la Seine, mais aussi les chevaux , les ânes ou les chiens.Et puis on se résout même à faire cuire les rats, qui sont nombreux à peupler les souterrains de la capitale. Pour mieux les vendre, les bouchers les présentent d'abord comme de la viande de lapin.Affamés, les habitants surmontent bientôt leur répulsion. D'autant que, d'après divers témoignages, la viande de rat n'est pas si mauvaise. Mais, bientôt, les rats eux-mêmes commencent à manquer.On se tourne alors vers les animaux des zoos, qu'on ne peut plus nourrir de toute façon. Dans celui de Vincennes, on abat des ours, des singes et d'autres animaux. Au jardin d'acclimatation, on sacrifie des buffles et deux éléphants.Pour Noël, le chef cuisinier d'un restaurant prestigieux offre à ses convives du rôti d'ours et des escalopes d'éléphant. Le tout arrosé des crus les plus réputés. Ces animaux exotiques offrirent ainsi quelques semaines de nourriture supplémentaires à des Parisiens aux abois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Écoutez la suite du récit racontée par l'historienne Virginie Girod sur la vie de Sarah Bernhardt, la "Divine" qui a commencé sa carrière à la Comédie Française. Après quelques années difficiles, elle devient une star au théâtre de l'Odéon quand le siège de Paris interrompt brutalement sa carrière. À cause de la guerre contre la Prusse, Sarah Bernhardt ne peut plus monter sur scène. Ce n'est pas une raison pour ne pas jouer un rôle. Et cette fois, la comédienne veut être infirmière. Elle obtient du Ministère de la Guerre – où elle a un amant – d'ouvrir un hôpital dans le théâtre de l'Odéon. En janvier 1871, la guerre s'achève. La France perd l'Alsace et la Lorraine. Les théâtres rouvrent. En plus de son travail de comédienne, Sarah Bernhardt devient l'une des premières égéries de l'histoire : on la paye des fortunes pour vanter sur des affiches les qualités d'un parfum ou de cosmétiques. C'est l'ancêtre de la publicité. Sarah pose pour tous les grands photographes comme Nadar. Ses fans s'arrachent les clichés comme ils l'auraient suivie sur Instagram si elle avait vécu aujourd'hui.Sujets abordés : Théâtre - Littérature - Paris - Comédie Française - Prostitution - Egérie "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio. Ecriture et présentation : Virginie Girod - Production : Camille Bichler- Direction artistique : Adèle Humbert et Julien Tharaud - Réalisation : Clément Ibrahim - Musique originale : Julien Tharaud - Musiques additionnelles : Julien Tharaud et Sébastien Guidis - Communication : Kelly Decroix - Visuel : Sidonie Mangin
C'est l'histoire d'une femme hors du commun : immigrée d'Europe de l'Est aux Etats-Unis, prolétaire, athée, féministe, libertaire et surtout anarchiste, elle a dédié sa vie à la lutte révolutionnaire, en parcourant le monde de combats en combats. Son nom : Emma Goldman. De son histoire personnelle à l'histoire du XXème siècle, redécouvrez sa True Story. En opposition à toute forme d'autorité En 1876, dans une petite classe de Koenigsberg, en Prusse orientale, un maître perd patience et punit ses élèves en leur donnant un à un des coups de règles sur les mains. Le tour de la petite Emma arrive. Ce n'est pas la première fois qu'elle reçoit ou observe des violences physiques. Ces images et ces souvenirs de violence sont sans doute à l'origine de l'opposition à toute forme d'autorité violente que Emma Goldman poursuivra toute sa vie. Mais alors, quels sont ses combats ? Comment s'est-elle fait entendre ? Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : George Francis Train, l'aventurier excentrique qui a inspiré Jules Verne Le Bal des folles, ou l'attraction morbide du Tout-Paris Le “manifeste des 343”, l'appel fondateur des femmes pour le droit à l'avortement Un podcast Bababam Originals Ecriture : Hélène Vézier Réalisation : Matteo Benedetto, Antoine Berry Roger Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ayant réussi à "bouter" les Anglais hors de France, comme on disait alors, Jeanne d'Arc est devenue un symbole de fierté nationale, revendiqué, d'ailleurs, aussi bien par la gauche que par la droite.Aussi se regroupe-t-on volontiers autour de la bergère de Domrémy quand le pays connaît des épreuves. C'est le cas, en 1870, quand la France perd la guerre contre la Prusse et se voit amputée de l'Alsace-Lorraine.Pour raviver la flamme patriotique, en ces heures sombres, on a l'idée d'élever une statue à la Pucelle. Elle se dressera dans la capitale, plus précisément place des Pyramides, dans le Ier arrondissement de Paris.Si on a choisi cet endroit, c'est que, non loin de là, Jeanne d'Arc fut blessée, en 1429, lors de son assaut manqué de Paris.En 1870, on passe la commande à Emmanuel Frémiet. Élève de Rude, ce sculpteur est notamment connu pour ses œuvres animalières et son travail au château de Pierrefonds, une des résidences de Napoléon III.Il s'agira d Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ayant réussi à "bouter" les Anglais hors de France, comme on disait alors, Jeanne d'Arc est devenue un symbole de fierté nationale, revendiqué, d'ailleurs, aussi bien par la gauche que par la droite. Aussi se regroupe-t-on volontiers autour de la bergère de Domrémy quand le pays connaît des épreuves. C'est le cas, en 1870, quand la France perd la guerre contre la Prusse et se voit amputée de l'Alsace-Lorraine. Pour raviver la flamme patriotique, en ces heures sombres, on a l'idée d'élever une statue à la Pucelle. Elle se dressera dans la capitale, plus précisément place des Pyramides, dans le Ier arrondissement de Paris. Si on a choisi cet endroit, c'est que, non loin de là, Jeanne d'Arc fut blessée, en 1429, lors de son assaut manqué de Paris. En 1870, on passe la commande à Emmanuel Frémiet. Élève de Rude, ce sculpteur est notamment connu pour ses œuvres animalières et son travail au château de Pierrefonds, une des résidences de Napoléon III. Il s'agira d Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En septembre 1869, la découverte de six corps atrocement mutilés dans un champ déclenche la frayeur à Pantin, un petit village aux portes de Paris. Ce nom même, Pantin, sera relié à jamais à l'histoire d'un massacre collectif, aussi inexplicable qu'effrayant, sous fond de crise politique entre la France et la Prusse. Je vous invite à vous replonger avec nous dans ce Paris du 19ème XIXe siècle afin de découvrir cette histoire criminelle qui a longtemps marqué les esprits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les chevaliers Teutoniques s'étaient donné pour mission de dominer la Prusse. Organisés au sein d'un ordre religieux et militaire, ils débarquent au XIIIe siècle sur la rive sud de la Baltique pour christianiser les populations païennes. Deux siècles plus tard, ils sont contraints de battre en retraite et il ne reste aujourd'hui peu de traces de leur passage. Sylvain Gougenheim, historien médiéviste et essayiste, raconte leur épopée au micro d'Etienne Duval. Photo: château de Trakai, à une trentaine de kilomètres de Vilnius (Lituanie). Construit à la fin du XIVe siècle, ces bâtiments fortifiés étaient un système défensif contre les chevaliers Teutoniques. Les Lituaniens étaient alliés aux polonais contre ces chevaliers envahisseurs. (© Jean-Pierre Dalbéra/flickr)
REDIFF - Une fois installé dans les pays conquis comme l'Italie, l'Espagne ou la Prusse, une partie de l'Allemagne, Napoléon leur imposait de circuler à droite. Seuls les Anglais, ennemis de l'Empereur et qui l'ont vaincu à Waterloo - on va pas remuer le sabre dans la plaie - ont conservé leur tradition de rouler à gauche. Ceci dit en France, on ne roule pas toujours à droite... Découvrez la page Facebook Officielle des "Grosses Têtes" : https://www.facebook.com/lesgrossestetesrtl/ Retrouvez vos "Grosses Têtes" sur Instagram : https://bit.ly/2hSBiAo Découvrez le compte Twitter Officiel des "Grosses Têtes" : https://bit.ly/2PXSkkz Toutes les vidéos des "Grosses Têtes" sont sur YouTube : https://bit.ly/2DdUyGg