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Boycott de certains produits, vandalisme sur des Tesla, tourisme en baisse… Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le soft power américain est ébranlé partout dans le monde, et la France ne fait pas exception. Mais cette critique des Etats-Unis prend racine dans un mouvement plus ancien. Dans l'Hexagone, critiquer l'oncle Sam est un sport national depuis plus d'un siècle. Avec l'historien Philippe Roger, La Loupe revient sur quatre périodes qui ont vu flamber l'antiaméricanisme. Chacune à leur façon. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation : Charlotte BarisEcriture : Solène AlifatMontage et réalisation : Jules KrotCrédits : INA, DoctoSpin, HuffPost Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:01:52 - Le vrai ou faux - Le président américain Donald Trump affirme à nouveau qu'il devrait recevoir le prix Nobel de la Paix pour ses efforts pour conclure un plan de paix pour Gaza. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Juste après la récolte, les légumes frais contiennent un maximum de vitamines et de minéraux utiles à notre organisme. Plus les jours vont passer, plus ils vont perdre de leurs bienfaits... Mais alors mieux vaut-il ne pas directement acheter des légumes congelés ? Contrairement aux préjugés qui consistent à dire que tout ce qui est frais est meilleur, dans le cas des légumes il n'y a pas une seule bonne réponse. Cela dépend du mode de conservation, du temps de transport et de la manière dont vous les cuisinez. Dans les deux cas, les légumes frais et surgelés ont des avantages et des inconvénients. Quels sont les avantages des légumes congelés ? Et ceux des légumes frais ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez" ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Laura Taouchanov. Première diffusion : mars 2025. À écouter ensuite : Est-ce vraiment dangereux de manger des aliments moisis ? Faut-il vraiment éviter de manger des féculents le soir ? Comment manger sain sans se ruiner ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le Big Bang, c'est le nom donné au moment où l'univers commence, il y a environ 13,8 milliards d'années. Avant, il n'y avait rien : ni étoiles, ni planètes, ni temps. Tout est concentré dans un point minuscule qui explose soudainement. L'espace, le temps et la matière apparaissent. L'univers s'étend, se refroidit, et les premières particules, puis les atomes, se forment. Ces atomes donnent naissance aux étoiles, puis aux galaxies, et à tous les éléments nécessaires à la vie. Aujourd'hui encore, l'univers continue de grandir. Le Big Bang, c'est donc le tout début de tout : de l'univers… et de nous.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Histoires du soir : podcast pour enfants / les plus belles histoires pour enfants
Le Big Bang, c'est le nom donné au moment où l'univers commence, il y a environ 13,8 milliards d'années. Avant, il n'y avait rien : ni étoiles, ni planètes, ni temps. Tout est concentré dans un point minuscule qui explose soudainement. L'espace, le temps et la matière apparaissent. L'univers s'étend, se refroidit, et les premières particules, puis les atomes, se forment. Ces atomes donnent naissance aux étoiles, puis aux galaxies, et à tous les éléments nécessaires à la vie. Aujourd'hui encore, l'univers continue de grandir. Le Big Bang, c'est donc le tout début de tout : de l'univers… et de nous.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tu as déjà remarqué comme le plaisir semble avoir disparu de nos vies de mamans ?On court, on gère, on s'occupe de tout… mais quand est-ce qu'on prend vraiment du plaisir ?Cet épisode est une invitation à questionner ce grand oublié de nos vies. Et si retrouver du plaisir était la clé pour ne plus t'épuiser, et même renforcer ta confiance en toi et ton équilibre de femme et de maman ?
Nous vivons tous et toutes des moments de transitions au cours de nos vies. Nous changeons d'emploi; nous connaissons des ruptures; nous déménageons dans une autre région. Comment réagissons-nous durant ces moments? Quelles sont nos sources de réconforts dans ces événements voulus ou non? Dans ce premier épisode de la quatrième saison, Joan et Stéphane nous partagent des moments personnels pour illustrer les réalités et les défis des transitions professionelles et intimes. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Réfome: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Caleb Jones, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité une question à la fois. Cette semaine, comment aborder les transitions professionnelles ? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. [Joan] On est de retour après un été un peu chargé de mon côté et du tien. [Stéphane] Oui, moi aussi. J'avais dit que j'étais pour faire des capsules, peut-être cet été. Je n'ai pas pu. Je m'en excuse à toutes les personnes qui sont à l'écoute. Ça a été très chargé. Un déménagement pour Joan [Joan] Et en parlant d'ailleurs de transition, là on va transitionner vers les soixante-dix ou septante quelque chose épisode. Bravo à nous ! [Stéphane] Oui, notre quatrième saison. [Joan] Et puis, moi j'ai une grosse transition cet été puisque ça y est, on a déménagé en famille en Suisse, après plusieurs années, voilà, d'exploration. Pour démarrer un petit peu la thématique de cet épisode, il y a un collègue il n'y a pas longtemps qui m'a écrit un WhatsApp comme ça, mais comme on dit en anglais, out of nowhere, c'est-à-dire vraiment qui est sorti de nulle part et il m'a écrit, peut-être qu'il se reconnaîtra, tu as trop de missions, je m'y perds dans ton cahier des charges. Et c'est vrai qu'entre cette période où j'étais entre l'Alsace et Zurich et puis l'Alsace et Lausanne, et maintenant j'ai un 80% pour les solidarités, notamment la migration et soutien aux paroisses autour d'Yverdon. Et j'ai aussi un 20% pour toute l'Église cantonale sur les questions d'inclusivité et de conjugalité plurielle. Alors moi, je le comprends. Il n'y a pas que lui qui est perdu. Je crois que mes parents sont perdus. Moi-même, des fois, je suis un peu perdue, mais vraiment très, très heureuse. Et puis aussi heureuse de te retrouver, Stéphane, et de retrouver les auditeuristes avec cet épisode de la rentrée. Les changements au travail [Stéphane] C'est vrai que ça peut être déstabilisant, mais en même temps, les transitions professionnelles, les changements, les nouveaux boulots, c'est une réalité de toutes les personnes. Ce n'est pas juste les pasteurs. Toutes les personnes à notre écoute, je suis pas mal convaincue, elles ont connu ou elles connaîtront beaucoup de changements de carrière, de boulot, de couple. Ça fait partie des choses normales de la vie, mais on dirait que c'est un petit peu plus difficile pour les pasteurs. On dirait que les gens aiment bien nous mettre comme dans une case. Toi, tu es pasteur à tel endroit, puis toi, tu es pasteur à un autre endroit, et on peut être là pendant 10, 15 ans, et les gens sont surpris qu'il y ait un changement. Tandis que pour monsieur et madame, tout le monde qui nous écoute, oui, il y en a qui demeurent dans la même boîte pendant 10-15 ans, mais il y en a plusieurs qui changent et on ne se casse pas la tête avec ça. Les transitions professionnelles [Joan] Ça me touche ce que tu dis parce qu'on a quitté vraiment une communauté qui était devenue une famille en Alsace, la paroisse Sous les Platanes, Grafenstaden, et on a eu droit à beaucoup de louanges, de prières, d'accompagnement pour cette transition. Et parmi les prières, il y avait aussi des prières qui étaient un petit peu des prières comme dans les psaumes, des prières un peu de lamentation. Au moment de nous envoyer, certains ont eu besoin de laisser monter un cri vers le Seigneur et de dire « Mais pourquoi Seigneur? Pourquoi tu nous les enlèves? On ne comprend pas, pourquoi est-ce que ça s'arrête? » C'est compliqué de comprendre les plans de Dieu. Et puis, en même temps, moi, je me disais, c'est beau de lancer ce cri vers Dieu. Et je trouve que cette confiance, elle est édifiante. Mais d'un autre côté, nous, on est des pasteurs. On est restés neuf années dans cette place. Je comprends tout à fait le cri vers le ciel. Et d'un autre côté, je me dis, notre vocation à nous, c'est d'être un peu en itinérance, d'être un peu en mouvement, en déplacement. Puis, comme tu dis, il y a beaucoup de métiers, en fait, où il y a du turnover. Je me rappelle l'une des réunions scolaires pour l'une de mes filles où le chef d'établissement a dit, « Écoutez, on va se mettre tout de suite d'accord. Là, on va parler des options, des options scolaires pour cette année. Mais maintenant, en fait, tout peut servir. » En fait, on n'est plus dans une époque où tu rentres dans une boîte et puis on te fait la fête d'au revoir pour la retraite 43 ans après ou quoi. On est dans une époque où vos enfants, en fait, ils vont changer peut-être dix fois de poste. Et donc, si là, ils font une option scolaire qui ne vous semble pas nécessaire ou importante, vous n'en savez rien, parce qu'ils vont avoir un itinéraire professionnel très varié, très changeant. Et moi, ça m'a fait du bien, tu vois, qu'il y ait ce grand temps de culte et de prière à l'Église. Et j'aimerais bien savoir, moi, les auditeurs, les auditrices, comment est-ce qu'ils et elles vivent leur temps de transition. Les transitions volontaires et involontaires [Stéphane] Et il y a les transitions voulues, et il y a des moments où ce qu'on est, pour prendre une expression que j'aime bien, expulsé de notre zone de confort. Quand je pense à des transitions voulues, je suis retourné aux études à 30 ans pour faire ma théologie. J'avais un emploi, bon, ce n'était pas une grande carrière, ce n'était pas spectaculaire, mais j'avais un boulot. L'argent rentrait, tout allait bien. Et j'ai laissé ça derrière moi pour devenir pasteur parce que c'est ce que je ressentais comme appel. C'est sûr que lorsque j'ai partagé ça avec des gens avec qui j'avais mon travail avant de rentrer aux études, ils étaient surpris. « Qu'est-ce que c'est ça? C'est complètement différent de ce que tu fais. » « Oui, mais c'est une autre facette de moi-même. On a plusieurs côtés dans notre personne, Mais il y a aussi les moments où on perd notre emploi parce qu'on se fait congédier, parce que la boîte ferme, parce qu'on est obligé de fuir son pays. Il y a ces transitions-là qui amènent plus de douleurs, avoir l'impression de perdre quelque chose. Oui, on peut toujours dire, ah, mais il y a des nouvelles possibilités qui s'ouvrent devant soi, il y a de nouvelles façons de voir les choses, mais il y a ce côté-là, un peu de douleur, un côté d'être peut-être un peu victime, dans le sens que ce n'est pas soi qui prend pleinement la décision. Il y a ces deux côtés-là au niveau des transitions et comment on navigue ça et comment on réagit aux transitions des autres. Joue un peu là-dedans, il faut avoir un peu de tact. Les transitions dans nos vies personnelles [Joan] Et puis, c'est important de se donner du temps pour les transitions. Et parfois, comme tu dis, on n'a pas le temps. En fait, parfois, on subit des choses de plein fouet pour lesquelles on n'est pas prête, je pense. Et puis, là, je mets un traumavertissement. Je pense à l'une de mes meilleures amies dont le mari était certes très malade. Ça, c'est vrai, il était très malade. La possibilité, l'éventualité d'une fin de vie était régulièrement évoquée par les médecins, mais à aucun moment on ne lui a dit qu'il pouvait mourir d'une crise cardiaque à cause des différents médicaments qu'il prenait. C'est une éventualité à laquelle elle n'était pas prête, elle n'était pas préparée plus précisément. Et cette crise cardiaque lui est tombée dessus. Et elle n'a pas eu le temps de s'y préparer du tout, contrairement à tout ce qu'on lui avait dit sur les soins palliatifs qui lui auraient donné du temps finalement. Et en l'occurrence, je me rends compte combien, en proportion gardée, cet été, la direction d'Église a décidé de me donner deux mois de remplacement en paroisse, de me laisser prendre des congés un peu longs, de me laisser prendre du temps pour le déménagement. Tout ça, ça a été bienfaisant et ça m'a aidée aussi à faire les différentes transitions entre les postes, entre les régions, entre les cures ou les presbytères. Et c'est un privilège d'avoir du temps, c'est un privilège. Et je crois que je vais me souvenir toute ma vie de ce temps qui m'a été donné pour aller mieux, pour me reposer. Vraiment, ce mot, la reposer, il est important, je trouve. J'espère que moi-même, le jour où j'aurai l'occasion de donner du temps à quelqu'un, je me rappellerai qu'on m'en a donné aussi. L'importance des temps d'arrêt [Stéphane] Je t'écoute et ça me fait penser à cette traversée du désert des Hébreux. Une des façons qu'on nous a expliqué ça, c'est que ça ne prend pas 40 ans de marcher d'Égypte à la terre promise, mais il a fallu 40 ans pour que les gens acceptent de laisser aller une identité pour laisser place à une autre identité. Et ce qui est quelque chose de positif là-dedans, aussi dans cette histoire, c'est que malgré toutes les pérégrinations, les erreurs, les détours, Dieu était toujours là. Et lorsqu'on arrive à des endroits dans nos vies où on a l'impression qu'on traverse un désert. Moi, j'ai dû abandonner un poste pastoral malgré moi. Tout ce temps-là, entre deux postes pastorales, qui a duré environ presque 18 mois, j'ai souvent appelé ça ma traversée du désert. Parce que, du jour au lendemain, je n'avais plus rien. J'avais encore de l'argent, ce n'était pas ça le problème, mais j'avais plus mon identité de pasteur, je ne savais pas quoi faire, je tournais en rond dans la maison. J'ai dû énerver mon épouse huit fois par jour. Mais parfois on a besoin de ce temps-là, de désert, de jachère, peu importe, avant de se relancer. Juste se poser, juste refaire son énergie, juste changer sa façon de voir les choses et réfléchir. Qu'est-ce que je veux faire? C'est quoi la prochaine étape? Moi, je voulais continuer à être pasteur, mais peut-être que j'aurais pu découvrir que c'était autre chose. D'être confronté presque malgré soi-même, parce que c'est facile de dire on enchaîne les boulots, on enchaîne les contrats, ça va bien, mais d'avoir ce moment-là où on est obligé de se poser la question, Est-ce que c'est vraiment ça que je veux faire? C'est important aussi d'avoir ce temps d'arrêt C'est frustrant lorsqu'on est dedans, c'est vraiment désagréable dans mon cas, mais c'était très bénéfique pour moi en tant que personne. Explorer ses temps de transitions [Joan] Mais là, tu parles de temps d'arrêt. Et parfois, c'est important quand on fait une pause, quelque part, que quelqu'un nous écoute. Et je dois dire que vraiment, la Saint-Esprit m'a donné un superviseur digne de confiance. Voilà, je ne vais pas rajouter non plus des superlatifs et dire qu'il est super génial et tout. Quelqu'un que je connais dans le cadre de la supervision et qui, dans ce cadre-là, a su trouver la bonne posture qui me sécurise, qui me permet de me sentir accompagnée, reconnue, et puis aussi parfois challengée, interrogée, déplacée, parce que moi j'ai besoin de ça aussi. Et c'est incroyable combien quelqu'un qui t'écoute et qui a la bonne place, qui te déplacent aussi un peu dans un questionnement bienveillant, ça aide pour un temps de transition, ça aide, mais formidablement. Et on parle de quoi? On parle de deux, trois heures chaque deux mois, mais ça fait tout en fait. Et la supervision, pour celles et ceux qui peut-être ne connaissent pas le concept, ce n'est pas tout à fait comme un ou une psychologue, c'est-à-dire que la supervision peut avoir une dimension thérapeutique bien sûr, mais le ou la superviseure n'est pas là pour t'aider à réfléchir à tes traumas passés avec tes parents, ta famille, tes chéris. Mais le ou la superviseure est là pour t'aider à retrouver le fil, le fil spirituel, le fil de ta relation au Christ dans ta vie. Et puis nous les ministres, elle est là pour nous aider aussi à relier en nous les choses qui font sens, à nous relier de nouveau à notre vocation, à notre appel au Christ, aux Écritures, voilà, le ou la superviseuse sont là pour ça. C'est un exercice qui a l'air tout simple, mais ce tricotage-là, il demande quelque chose de très profond dans ces personnes, vraiment un ancrage profond dans le Christ. Avoir une diversité de gens pour nous accompagner [Stéphane] Et peut-être pour les personnes qui n'ont pas la chance d'avoir quelqu'un de cette nature dans leur vie, il y a les proches aussi, il y a les amis, il y a la famille biologique et la famille choisie. Et ce que j'ai remarqué souvent, c'est les personnes qui ont des cercles homogènes dans leurs amis, dans leurs collègues. C'est bien d'avoir des atomes crochus dans ce sens-là, mais lorsqu'on est obligé de quitter une Église, où comme toi, ce n'est pas juste une paroisse, tu changes de pays, tu changes de région, tout d'un coup, ils n'ont plus de proches, qui n'ont plus de réseau et je pense que ça rend ces transitions professionnelles peut-être plus difficiles. Souvent on me dit « bon, as-tu un bon cercle de support Stéphane en tant que pasteur? » Je dis oui et ce que je dis c'est que j'ai la chance d'avoir plein d'amis qui ne vont pas à l'église. Les gens sont surpris. Je dis oui, mais je peux parler de mon boulot comme tout le monde parle de son boulot à leurs proches et on se rejoint sur d'autres choses. Je n'ai pas pris des personnes comme ça d'une manière aléatoire sur la rue. On se rejoint sur d'autres choses. Mais c'est peut-être important, justement, sachant que nous vivons tous et toutes des transitions professionnelles. De ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier parce que ça peut être une mauvaise surprise à un certain moment. Si tous nos amis sont reliés à un emploi, on perd l'emploi, on peut perdre nos amis. Il y a quelque chose de sain d'avoir cette diversité-là autour de nous. Ne pas fuir ses émotions durant les transitions [Joan] Et puis tu parles d'église avec le petit e, de paroisse, mais d'une façon générale, mon expérience, c'est que l'Église n'est pas très douée pour les situations sur le seuil. Alors le deuil, oui. On sait assez bien faire l'absence, les étapes du deuil, accompagner les gens. Mais je l'ai remarqué avec notre départ d'Alsace, la direction d'Église en Alsace était toute paralysée, figée, stupéfaite. Je les comprends d'un côté, deux pasteurs qui partent, ce n'est pas rien un couple de pasteurs. Et puis, en même temps, je me dis que cette notion d'être comme figé ou presque endormi ou assoupi, ça me rappelle cette fameuse nuit, cette fameuse nuit au Mont des Oliviers, où Jésus demande une seule chose à ses disciples, à ses copains, à ses plus proches, c'est de veiller de ne pas s'endormir. Mais ils s'endorment parce que peut-être la tension est trop forte, parce qu'il y a trop d'émotions. Et c'est ça qui est compliqué dans les périodes de transition, c'est que moi je suis là avec mes émotions, puis celles et ceux dont je me sépare ou qui font qu'on se sépare, ils sont aussi tout pleins d'émotions. Et puis on aurait envie de croire que c'est la faute des uns ou des autres. Mais non, la situation est super inconfortable et elle ne peut que révéler ce trop plein d'émotions. Et d'ailleurs, je parlais avec une personne qui m'est proche et chère et qui est dans un processus de séparation avec une autre personne qui m'est aussi proche. Cette personne me disait, voilà, les cartons sont en train d'être faits, on est en train de regarder ensemble dans les armoires qu'est-ce qui appartient à qui, et puis tous les soirs on pleure. Mais on finit de pleurer ensemble et puis on va chacun se coucher dans son lit et avant de se coucher on se dit bonne nuit, c'est quand même la bonne décision. Et je suis très touchée par ça parce que parfois la situation est... Terriblement prenante, exigeante, mais ça reste la bonne décision. C'est quand même ça qu'il faut faire. Les multiples raisons derrières nos transitions [Stéphane] Tu as touché un point intéressant, c'est qu'on ne comprend pas toujours. On ne sait pas toutes les histoires derrière les choix. Je vais te partager ça. J'ai eu une conversation en 2011. Je travaillais dans un comité pour préparer le Conseil général de l'Église unie du Canada. Il y avait une personne qui travaillait pour l'Église, Karen Smart. Je ne crois pas qu'elle nous écoute, elle n'est pas bilingue. Et moi, un peu plus jeune, un peu moins sage, j'ai dit « Ah, moi, je suis un pasteur de paroisse. Moi, je ne serais pas capable de faire autre chose. C'est ça mon appel. Et elle m'a regardé ici. « Penses-tu que moi, vraiment, je voulais un poste administratif dans l'Église? C'était mon premier choix. » Puis là, elle m'explique qu'elle a un enfant qui a un handicap physique et qu'un horaire de pasteur de paroisse qu'elle avait, c'était devenu trop difficile parce que sa fille avait des besoins, il y avait des traitements, il y avait des choses comme ça. Donc, elle a choisi un poste avec un horaire plus régulier pour avoir une meilleure présence auprès d'elle. Elle a fait ce choix, elle l'assumait très bien, mais ce n'était peut-être pas son premier choix. Elle a fait cette transition-là pour le bien de sa famille. Et je peux pas m'empêcher de regarder qu'à 15 ans plus tard, j'ai quitté un poste de paroisse pour accepter un poste administratif dans mon Église. On m'a offert un très beau poste, mais il y a une partie que, oui, j'ai acceptée pour être plus proche de mon épouse et de mon fils, parce qu'il y a des enjeux pour chacun, et d'avoir un horaire un peu plus stable, un peu plus régulier, c'était bien pour ma famille. Des fois, il y a aussi ça dans les transitions professionnelles. On fait des choix pour soi, peut-être pour les autres qu'on aime, puis c'est important, et les gens ne comprennent pas toujours. Ils prennent pour acquis ou « Ah, bon, un tel a pris ce poste-là parce que ça payait plus. » Peut-être, mais ça permet d'être plus à la maison. C'est peut-être ça qui a joué. Donc, parfois, il faut faire attention à ces choses-là lorsqu'il y a transition professionnelle. Changer pour suivre son appel [Joan] Bien sûr, tout un chacun peut voir ma situation à tel ou tel endroit. Par exemple, je pense à ces deux personnes qui se séparent. Et la plupart des gens pourraient se dire qu'il n'y a aucune raison que ces personnes se séparent. Et puis, peut-être aussi nous, dans une certaine mesure, on était si bien dans notre communauté en Alsace. Mais il y a toujours la question qui est de savoir où est ma meilleure place. Où est-ce que je vais rayonner, en fait ? Où est-ce que je vais pouvoir vivre pleinement ma vocation ? Et ça, parfois, ça demande des tâtonnements, ça demande des essais, ça demande des transitions, ça demande des changements, ça demande des ruptures. On est vraiment très, très, très, très loin des itinéraires de jadis, c'est vrai. Et peut-être que l'on contribue comme ça à la fragmentation du monde, et peut-être que c'est une mauvaise chose, peut-être qu'on devra avoir beaucoup plus de discipline et s'obliger à rester à des endroits pour des raisons, par exemple, je ne sais pas moi, des directives d'Église. Mais d'un autre côté, il n'y aurait pas beaucoup de sens, parce que c'est devenu si important pour tout un chacun, cette notion un peu de développement personnel. Alors moi, je ne prends pas le côté New Age, mais je prends le côté, comment est-ce que je peux rayonner l'amour du Christ ? Comment est-ce que je peux le mieux être détendue dans ma relation aux autres, comment est-ce que je suis la mieux positionnée pour servir le Christ et son Église ? Alors peut-être que beaucoup, beaucoup de nos prédécesseurs, prédécesseuristes l'ont fait par contrainte, par question morale, par obligation, et peut-être que ça a porté du fruit, et puis voilà, vraiment je remets ça entre les mains de Dieu. Mais je crois que ce n'est pas vraiment comme ça qu'on va donner envie à d'autres de répondre à leur appel et de rentrer dans cette vocation. Je pense même qu'en termes d'exemple, c'est quand même mieux qu'on fasse les choses de façon à rayonner, de façon à être à la bonne place. Faire des transitions pour demeurer authentique [Stéphane] Tu me diras si c'est un peu la même chose dans ton coin du monde, mais ici tout est une question d'authenticité. Mais je pense qu'il y a quelque chose derrière ça. Lorsqu'on travaille avec des gens, nous en tant que pasteur, il y a plein d'autres boulots, il y a plein d'autres métiers et professions. Il faut être quelque part vrai. Si on sent que ce n'est pas incarné, ce n'est pas vécu, les gens s'en rendent compte. En même temps, ça amène un défi parce qu'on veut être authentique, mais il y a quand même la pression. Je te donne un exemple. Je ne suis plus en paroisse. Donc, la question qu'on me pose régulièrement, c'est à quelle paroisse vas-tu maintenant? Parce que tu es un pasteur. Tu n'es peut-être pas assigné à une paroisse, mais il faut que tu ailles à l'église. Eh bien, mes chers amis, je vais vous annoncer très honnêtement que ça fait environ huit mois que je n'ai pas été au culte le dimanche matin. Mais la question c'est, est-ce que je suis encore un pasteur? Est-ce que je suis encore un croyant? Moi je pense que oui, je fais toujours du ministère. Je n'ai pas arrêté pendant que j'étais en paroisse de dire aux gens, dimanche matin c'est bien mais vivre sa foi tous les jours, toutes les heures de la semaine, moi je trouve c'est bien aussi, c'est tout aussi bon. On essaie de trouver son chemin, on essaie d'être authentique, on essaie de concilier nos valeurs, notre profession, nos demandes, nos obligations. Comment trouver un milieu là-dedans? Quand on est en transition, comme toi, on change de région, on change de pays, quand on change de boulot, peut-être qu'on est obligé de changer de réseau. On veut demeurer honnête et en même temps on veut se donner de la place. Comment qu'on fait tout ça, ce n'est pas facile. Il y a cette pression extérieure de dire oui mais il faudrait que... Je comprends, mais il faudrait aussi que je dorme une fois de temps en temps, il faudrait que je vois mes amis aussi une fois de temps en temps, il faudrait que je garde une santé mentale, émotive et spirituelle une fois de temps en temps. Donc, il y a tout ce tiraillement et peut-être, comme tu disais, on est peut-être un peu mal équipé ou on ne réfléchit peut-être pas assez sur tous ces enjeux-là. Transition en sororité [Joan] En fait, l'année dernière, il y avait tellement de transitions autour de moi, dans ma propre vie professionnelle, avec cette amie qui a perdu brusquement son mari, une autre amie qui divorçait, une autre qui se séparait. Autour de moi, c'était un genre de tourbillon. Et donc, j'ai proposé à ces trois amies-là qu'on fasse un groupe WhatsApp qui s'appelait « Transition en sororité ». Et on se racontait un petit peu tout le bazar que c'était de changer, de changer de statut. Alors, ma copine qui est devenue veuve d'un seul coup, elle a découvert des trucs fous autour du veuvage, les dossiers dont s'occupait son mari. Puis quand elle voulait les reprendre, s'il y avait des hommes autour, ils disaient « laisse, laisse, laisse-moi faire, maintenant que tu n'as plus de mari ». J'aimerais vraiment garder la main sur les histoires de voitures ou de banques, s'il te plaît. On s'est rendu compte de plein de choses en discutant comme ça. Et cette période de transition, finalement, comme on l'a partagée à plusieurs, elle est devenue en tout cas pour la plupart trois au moins sur les quatre, c'est devenu un temps d'apprentissage, un temps d'exploration, un temps où on s'envoyait aussi à différents niveaux, chacune à un autre type de spiritualité, mais on s'envoyait beaucoup de ressources aussi intérieures pour cultiver un peu ce jardin intérieur, le lieu qui me relie à Jésus-Christ. Et puis, elles, ça se verbalisait autrement, mais c'était aussi hyper enrichissant. Et donc, je trouve que c'est beau de reconnaître que c'est difficile et puis de pouvoir faire appel à d'autres pour traverser ça, pour dépasser ça. J'ai une de mes meilleures amies qui va quitter un poste incroyablement, comment est-ce qu'on pourrait dire, coté. Le genre de postes où plein de gens font « waouh, waouh, dis donc, waouh ». Surtout à Paris, parce qu'elle a senti un appel en elle, comme toi un peu, pour reprendre les études de théologie. Elle ne s'est pas pour reprendre les études de théologie, mais elle a senti un appel en elle pour vivre tout à fait autre chose dans sa vie, pour être, comme tu dis, plus authentique. Elle vit une grande phase de transition comme ça. Elle a l'espace et la possibilité, peut-être financière aussi, peut-être l'environnement, comme tu dis, comme tu l'as fait toi pendant un an et demi, de regarder les choses en face et de les poser. C'est vrai que ça peut être un temps un peu dépressif. On pense à Eli, qui après avoir fait un certain nombre de conneries, des choses pas toujours très bien, tué des tas de gens, il passe par ce temps-là de dépression, un peu de déserts, et puis il cherche Dieu, il le cherche partout. Comme c'est écrit dans la Bible, Dieu c'est une petite brise, comme ça. Mais peut-être qu'on a besoin de passer par des moments comme ça jusqu'à ce qu'on ait cette brise, qu'on ait ce petit vent, ce petit souffle, qu'on le suive. Conclusion [Joan] Et tu sais, il y a une phrase qui m'énerve un petit peu des fois, qu'on utilise beaucoup dans les milieux chrétiens. J'aimerais bien voir l'avis des auditeurs, auditoristes, pour savoir si ça s'utilise ailleurs. Mais quand on nous dit « le meilleur est à venir ». Et puis alors, si tu veux être malin, tu écris « avenir » comme l'avenir, le futur, quoi, le meilleur est à venir. Mais c'est vrai que c'est quelque chose qu'il faut qu'on rappelle aux gens qui sont en transition, parce que quand t'es dedans, quand t'es vraiment là, dans le truc compliqué, t'as vraiment l'impression que t'as laissé, comme tu dis, la terre où t'avais tout, même si c'était une terre un peu d'esclavage, et que tu t'en vas vers quoi, en fait ? Bon, bah allez, hop, on y va. Le meilleur est à venir. [Stéphane] Et c'est le cas pour notre podcast parce qu'il y aura plein d'épisodes en cette quatrième saison. [Joan] Envoyez-nous des questions. [Stéphane] Oui, vos suggestions, on en a eu quelques-unes cet été, ne gênez-vous pas. Je veux prendre quelques secondes pour remercier l'Église unie du Canada, notre commanditaire. Peu importe la plateforme sur laquelle vous nous écoutez, n'oubliez pas d'aimer, de vous abonner, si on peut laisser un commentaire ou une note, et de partager. Alors, si vous voulez nous contacter, j'ai oublié de vous donner l'adresse courriel questiondecroire@gmail.com. Merci, Joan, pour cette nouvelle saison. [Joan] Merci Stéphane pour la confiance et merci l'Église Unie du Canada. [Stéphane] À très bientôt, au revoir. [Joan] Au revoir.
Prix des voitures : envisagez-vous de vendre ou d’acheter un véhicule prochainement? Tribune téléphonique. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Nouvel engin de génération vidéo SORA 2. Discussion IA avec David Proulx. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Caroline Michel-Aguirre est journaliste à L'Obs et co-autrice, avec Matthieu Aron, du livre choc Le Grand Détournement (éditions Allary). Un livre d'enquête d'intérêt public, au sens le plus noble du terme, qui révèle avec rigueur et pédagogie ce que l'on préfère souvent taire : l'État français verse chaque année entre 211 et 270 milliards d'euros d'aides aux entreprises… sans que ces aides ne soient ni encadrées, ni évaluées, ni même réellement connues du grand public.Je le dis tout de suite, l'idée est évidemment de soutenir les entreprises et les entrepreneurs mais qui comment et pourquoi? C'est le sujet de cet épisode car vous allez voir que ce n'est pas très clair.J'ai voulu consacrer deux épisodes à ce sujet majeur car il éclaire à lui seul une part de notre fonctionnement économique, fiscal et démocratique. Une somme colossale d'argent public est redistribuée, parfois à des entreprises florissantes, sans aucun contrôle de retour à l'intérêt collectif. Cela interroge profondément notre rapport à la justice sociale, à l'efficacité économique, mais surtout à la transparence républicaine.Dans cet échange dense, passionnant et engagé, j'ai interrogé Caroline sur les résultats accablants de leur enquête, mais aussi sur la manière dont les entreprises concernées – parfois les plus grandes – arrivent à ne pas payer d'impôts en France, tout en percevant des centaines de millions d'euros d'aides publiques. STMicroelectronics, par exemple, a reçu 487 millions d'euros en 2023 tout en ne payant que 100 000 euros d'impôts en France cette même année. Légal ? Oui. Juste ? Pas sûr.Et pourtant je pense que cette société est notre seul rempart Européen sur les processeurs.Nous avons parlé de l'opacité volontaire de ces dispositifs, de l'absence de ligne budgétaire « aides aux entreprises » dans les comptes de l'État, de la manière dont ces aides échappent au débat public. Caroline souligne que « ce qu'on ne nomme pas ne peut être discuté ». Et c'est là tout le nœud du problème : l'ignorance collective autour d'un sujet pourtant fondamental. Il ne s'agit pas ici d'être "contre les entreprises", mais de reposer les termes du contrat social, de remettre des conditions là où il n'y en a plus, de redonner du sens à l'utilisation de l'argent public.Nous avons aussi discuté de la politique de l'offre menée depuis plus de 15 ans, de la promesse du "ruissellement" qui n'a jamais eu lieu, des effets pervers d'un système où les très riches optimisent tout, pendant que les classes moyennes et populaires s'appauvrissent. Le taux d'épargne explose… mais la pauvreté aussi. Le tout, sur fond de désindustrialisation assumée dans les années 90, où la France a choisi de garder « les cerveaux » tout en envoyant les usines ailleurs – avec les conséquences que l'on connaît aujourd'hui.Mais cet épisode, comme le livre, n'est pas seulement un constat accablant. C'est un outil. Un outil pour comprendre, pour discuter, pour voter, pour interpeller ses représentants politiques. Caroline rappelle qu'en Espagne ou en Italie, les aides publiques sont conditionnées : si vous supprimez des emplois, vous remboursez. Pourquoi pas chez nous ? Par manque de volonté politique, sans doute.Ce que je retiens de notre échange, c'est cette invitation à la lucidité et à l'action citoyenne. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer, non pas en criant au scandale, mais en nous informant, en lisant les programmes politiques, en posant les bonnes questions aux élus. L'argent public n'est pas abstrait. C'est notre argent. Il doit être utilisé avec rigueur, justice et clarté.Un grand merci à Caroline pour son courage, sa clarté, et pour ce travail salutaire. Écoutez, partagez, armez-vous intellectuellement. Ce que vous allez entendre pourrait bien changer votre regard sur l'économie française.5 citations marquantes« On ne peut pas discuter ce qu'on ne nomme pas. »« Optimiser, c'est légal. Mais est-ce pour autant légitime ? »« La politique de l'offre n'a pas ruisselé. Elle a enrichi ceux qui n'en avaient pas besoin. »« Ce n'est pas aux entreprises qu'il faut en vouloir, c'est aux décideurs publics. »« Le débat public, le projet collectif, c'est notre seule porte de sortie. »10 questions structurées posées pendant l'interviewPourquoi ce chiffre de 270 milliards d'aides publiques n'est-il pas un scandale d'État ?Comment expliquer le silence des médias et des politiques sur ce sujet ?Quelles ont été les conclusions de la commission d'enquête sénatoriale ?Pourquoi les aides ne sont-elles pas conditionnées à des résultats économiques ou sociaux ?Comment se fait-il que des entreprises comme STMicro payent si peu d'impôts en France ?Est-ce qu'un remboursement des aides par les entreprises bénéficiaires est envisageable ?Comment d'autres pays comme l'Italie ou l'Espagne gèrent-ils ce type d'aide ?Pourquoi la politique de l'offre n'a-t-elle pas fonctionné ?Que répondre à l'argument de l'exil fiscal des ultra-riches ?Comment réindustrialiser la France avec une vraie vision politique ?Timestamps clés optimisés pour YouTube (jusqu'à 40'24)00:00 – Introduction de la seconde partie et rappel du contexte01:00 – La commission d'enquête et ses résultats02:50 – Pourquoi ce sujet reste tabou politiquement04:30 – Le discours manichéen sur les aides aux entreprises08:55 – Cas STMicroelectronics : aides massives, impôts dérisoires11:00 – Peut-on demander aux entreprises de rembourser ?12:50 – L'exemple de la commande publique comme levier économique14:32 – Aides aux multinationales vs tissu local : un débat d'efficacité17:30 – L'exemple Sanofi et la question d'indépendance industrielle20:00 – L'origine du capitalisme et l'échec du ruissellement22:15 – Explosion de la pauvreté malgré la baisse du chômage24:00 – Injustice fiscale et optimisation des ultra-riches26:30 – Exil fiscal : un faux problème ?30:00 – La dépense publique, un moteur économique33:00 – LVMH, luxe et dépendance à la consommation locale36:00 – L'échec de la modération salariale et de la désindustrialisation38:10 – L'illusion d'une industrie propre et technologique40:00 – Pourquoi la réindustrialisation nécessite une vision politiqueHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Caroline Michel-Aguirre est journaliste à L'Obs et co-autrice, avec Matthieu Aron, du livre choc Le Grand Détournement (éditions Allary). Un livre d'enquête d'intérêt public, au sens le plus noble du terme, qui révèle avec rigueur et pédagogie ce que l'on préfère souvent taire : l'État français verse chaque année entre 211 et 270 milliards d'euros d'aides aux entreprises… sans que ces aides ne soient ni encadrées, ni évaluées, ni même réellement connues du grand public.Je le dis tout de suite, l'idée est évidemment de soutenir les entreprises et les entrepreneurs mais qui comment et pourquoi? C'est le sujet de cet épisode car vous allez voir que ce n'est pas très clair.J'ai voulu consacrer deux épisodes à ce sujet majeur car il éclaire à lui seul une part de notre fonctionnement économique, fiscal et démocratique. Une somme colossale d'argent public est redistribuée, parfois à des entreprises florissantes, sans aucun contrôle de retour à l'intérêt collectif. Cela interroge profondément notre rapport à la justice sociale, à l'efficacité économique, mais surtout à la transparence républicaine.Dans cet échange dense, passionnant et engagé, j'ai interrogé Caroline sur les résultats accablants de leur enquête, mais aussi sur la manière dont les entreprises concernées – parfois les plus grandes – arrivent à ne pas payer d'impôts en France, tout en percevant des centaines de millions d'euros d'aides publiques. STMicroelectronics, par exemple, a reçu 487 millions d'euros en 2023 tout en ne payant que 100 000 euros d'impôts en France cette même année. Légal ? Oui. Juste ? Pas sûr.Et pourtant je pense que cette société est notre seul rempart Européen sur les processeurs.Nous avons parlé de l'opacité volontaire de ces dispositifs, de l'absence de ligne budgétaire « aides aux entreprises » dans les comptes de l'État, de la manière dont ces aides échappent au débat public. Caroline souligne que « ce qu'on ne nomme pas ne peut être discuté ». Et c'est là tout le nœud du problème : l'ignorance collective autour d'un sujet pourtant fondamental. Il ne s'agit pas ici d'être "contre les entreprises", mais de reposer les termes du contrat social, de remettre des conditions là où il n'y en a plus, de redonner du sens à l'utilisation de l'argent public.Nous avons aussi discuté de la politique de l'offre menée depuis plus de 15 ans, de la promesse du "ruissellement" qui n'a jamais eu lieu, des effets pervers d'un système où les très riches optimisent tout, pendant que les classes moyennes et populaires s'appauvrissent. Le taux d'épargne explose… mais la pauvreté aussi. Le tout, sur fond de désindustrialisation assumée dans les années 90, où la France a choisi de garder « les cerveaux » tout en envoyant les usines ailleurs – avec les conséquences que l'on connaît aujourd'hui.Mais cet épisode, comme le livre, n'est pas seulement un constat accablant. C'est un outil. Un outil pour comprendre, pour discuter, pour voter, pour interpeller ses représentants politiques. Caroline rappelle qu'en Espagne ou en Italie, les aides publiques sont conditionnées : si vous supprimez des emplois, vous remboursez. Pourquoi pas chez nous ? Par manque de volonté politique, sans doute.Ce que je retiens de notre échange, c'est cette invitation à la lucidité et à l'action citoyenne. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer, non pas en criant au scandale, mais en nous informant, en lisant les programmes politiques, en posant les bonnes questions aux élus. L'argent public n'est pas abstrait. C'est notre argent. Il doit être utilisé avec rigueur, justice et clarté.Un grand merci à Caroline pour son courage, sa clarté, et pour ce travail salutaire. Écoutez, partagez, armez-vous intellectuellement. Ce que vous allez entendre pourrait bien changer votre regard sur l'économie française.5 citations marquantes« On ne peut pas discuter ce qu'on ne nomme pas. »« Optimiser, c'est légal. Mais est-ce pour autant légitime ? »« La politique de l'offre n'a pas ruisselé. Elle a enrichi ceux qui n'en avaient pas besoin. »« Ce n'est pas aux entreprises qu'il faut en vouloir, c'est aux décideurs publics. »« Le débat public, le projet collectif, c'est notre seule porte de sortie. »10 questions structurées posées pendant l'interviewPourquoi ce chiffre de 270 milliards d'aides publiques n'est-il pas un scandale d'État ?Comment expliquer le silence des médias et des politiques sur ce sujet ?Quelles ont été les conclusions de la commission d'enquête sénatoriale ?Pourquoi les aides ne sont-elles pas conditionnées à des résultats économiques ou sociaux ?Comment se fait-il que des entreprises comme STMicro payent si peu d'impôts en France ?Est-ce qu'un remboursement des aides par les entreprises bénéficiaires est envisageable ?Comment d'autres pays comme l'Italie ou l'Espagne gèrent-ils ce type d'aide ?Pourquoi la politique de l'offre n'a-t-elle pas fonctionné ?Que répondre à l'argument de l'exil fiscal des ultra-riches ?Comment réindustrialiser la France avec une vraie vision politique ?Timestamps clés optimisés pour YouTube (jusqu'à 40'24)00:00 – Introduction de la seconde partie et rappel du contexte01:00 – La commission d'enquête et ses résultats02:50 – Pourquoi ce sujet reste tabou politiquement04:30 – Le discours manichéen sur les aides aux entreprises08:55 – Cas STMicroelectronics : aides massives, impôts dérisoires11:00 – Peut-on demander aux entreprises de rembourser ?12:50 – L'exemple de la commande publique comme levier économique14:32 – Aides aux multinationales vs tissu local : un débat d'efficacité17:30 – L'exemple Sanofi et la question d'indépendance industrielle20:00 – L'origine du capitalisme et l'échec du ruissellement22:15 – Explosion de la pauvreté malgré la baisse du chômage24:00 – Injustice fiscale et optimisation des ultra-riches26:30 – Exil fiscal : un faux problème ?30:00 – La dépense publique, un moteur économique33:00 – LVMH, luxe et dépendance à la consommation locale36:00 – L'échec de la modération salariale et de la désindustrialisation38:10 – L'illusion d'une industrie propre et technologique40:00 – Pourquoi la réindustrialisation nécessite une vision politique Suggestion d'autres épisodes à écouter : #363 La France dans le chaos mondial avec David Baverez (partie 1) (https://audmns.com/xuhWtBm) #351 Pourquoi ne peut-on plus s'en sortir en travaillant? (partie 1) avec Antoine Foucher (https://audmns.com/chQnSYy) #281 Comprendre l'effondrement des classes moyennes et populaires avec Esther Duflo (https://audmns.com/WthucwC)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:26:29 - Le Mag de la vie quotidienne - par : Ali Rebeihi - Les intelligences artificielles génératives peuvent-elles remplacer un psy ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l'actualité en présence d'invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
Le wokisme est-il devenu une religion? Discussion IA avec David Proulx. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
La malédiction de Toutânkhamon a fait couler au moins autant d'encre que le récit de son exhumation. Alors cette semaine, on vous propose une exploration en deux chapitres de son histoire. Rendez-vous dans le podcast Pépites d'Histoire pour apprendre comment le tombeau du célèbre pharaon a été découvert. Et dans cet épisode, on va parler de la non moins célèbre malédiction qui semble avoir poursuivi les archéologues à l'origine de son excavation. Bonne écoute ! Un podcast du Studio Biloba, présenté par Emma Hollen.Autres podcasts recommandés :
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 29 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Tu dis que t'as pas le temps.Et tu le penses vraiment.Mais entre nous, le temps… ce n'est pas toujours une question d'horloge.C'est une question d'énergie. De priorité. De charge mentale.Dans cet épisode, on parle de cette phrase qu'on répète toutes sans y penser :“J'ai pas le temps.”Mais derrière, il y a souvent autre chose :– De l'épuisement– Du trop-plein– Des décisions qu'on n'arrive plus à prendreUn épisode émotionnel, humain et vrai, inspiré d'un message reçu d'une abonnée (merci si tu passes par là
Sommes nous vraiment seuls dans l'univers ? Dans cet espace infini ou fini qu'est l'univers, y a t-il une autre forme de vie sur une exoplanète, une planète hors du système solaire ? Existe t-il de la vie intelligente dans l'univers autre que sur la Terre ?
durée : 00:54:07 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie DUNCAN - . Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Depuis son explosion sur le circuit ATP, Holger Rune est considéré comme l'un des représentants les plus prometteurs de la nouvelle génération du tennis mondial. jeu explosif, mental combatif et ambition affirmée, il a déjà prouvé qu'il pouvait battre les meilleurs. Pourtant, sa progression est marquée par une certaine irrégularité : coups d'éclat face aux cadors et contre-performances inattendues s'enchaînent. Dans le même temps, des joueurs de sa génération comme Carlos Alcaraz ou Jannik Sinner semblent déjà avoir trouvé une régularité et une solidité mentale qui les installent durablement parmi les leaders du circuit. Holger Rune a-t-il réellement le potentiel pour rivaliser avec cette nouvelle génération et s'imposer, lui aussi, au sommet du tennis mondial ? Dans la 2e partie de Sans Filet, tops et flops sans oublier nos pronostics sur les tournois de Pékin et Tokyo.
Aujourd'hui, je vais vous parler d'une femme dont le nom évoque à lui seul une certaine idée de la littérature française : l'élégance, la liberté, la légèreté teintée de mélancolie... J'ai nommé, l'inimitable Françoise Sagan. Mais qui était-elle vraiment ? Plongeons dans la vie d'une femme qui a conquis le monde des lettres à seulement 18 ans et qui, par son style et sa liberté de ton, continue de fasciner ! ______ "Briller en société" est un podcast original NRJ, à retrouver sur toutes les plateformes d'écoute et sur le site et l'application NRJ.fr Texte : Daphné Breytenbach Voix et mix : Louis Daubé. "Briller en société" est un podcast NRJ imaginé par Sarah Conan. Rédaction en cheffe : Anaïs Koopman. Production : Anne-Cécile Kirry et Marie Carette. ______ Et découvrez les autres podcast produits par NRJ : - Le podcast Destin, sur les incroyables histoires de vie - Le podcast La Routine, une conversation avec celles et ceux qui font le divertissement d'aujourd'hui. - Le podcast Palmarès !, parce que le cinéma s'écoute aussi en podcast ______ Briller en société est un podcast original NRJ, à retrouver sur toutes les plateformes d'écoute et sur le site et l'application NRJ.fr Texte : Daphné Breytenbach Voix et mix : Louis Daubé Rédaction en chef : Sarah Conan & Anaïs Koopman Production : Anne-Cécile Kirry & Marie Carette ______ Et découvrez les autres podcast produits par NRJ : - Le podcast Destin, sur les incroyables histoires de vie - Le podcast Inspirés, pour découvrir les coulisses de vos chansons préférées - Le podcast Gossip Love, sur la vie amoureuse des stars Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:10:46 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - À partir de fin septembre 1939, la France s'installe dans une stratégie attentiste qui ne bougera pas jusqu'en mai 1940. Deux armées se font face, chacune campée derrière sa ligne de défense : la ligne Maginot pour les Français, la ligne Siegfried pour les Allemands. - invités : Fabrice Grenard - Fabrice Grenard : Historien, directeur scientifique de la Fondation de la Résistance - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Vendredi 26 septembre, le libéralisme de l'économie française, a été abordé par Wilfrid Galand, directeur général adjoint de Montpensier Arbevel, Léa Dauphas, chef économiste chez TAC ECONOMICS, Eric Lewin, président d'EL Finance, et Stéphanie Maugey, gérante Privée à la Financière d'Uzès, reçus par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast.
On sème FORT ! Le podcast du jardinage bio et de la permaculture
Au programme de cette émission :Repiquages et bouturages au programme pour nos amis jardiniers.Attention, après les fortes pluies, attendez un peu avant d'aller au jardin...Puis nous répondrons à toutes les questions que vous nous avez envoyé sur onsemefort@monjardinbio.comCette semaine, Eric s'intéresse à toutes les solutions pour lutter contre les ravageurs au jardin : pièges à glu, filets, mais aussi produits de Biocontrôle, produits phytopharmaceutiques bio mais aussi les biostimulants... Sont-ils si inoffensifs ?
Il est temps de vraiment faire Techouva by Rav David Touitou
durée : 00:11:34 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - Les Français de l'arrière semblaient d'abord résignés, mais confiants face à l'Allemagne. Depuis octobre, l'ambiance a changé. Maintenant que la Pologne est vaincue, les civils redoutent une attaque allemande. Dans les grandes villes, la défense passive organise la protection de la population. - invités : Fabrice Grenard - Fabrice Grenard : Historien, directeur scientifique de la Fondation de la Résistance - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C'est une façon de faire ses courses qui gagne du terrain tous les jours : le drive. Est-ce que le service est vraiment gratuit comme le disent les enseignes ? Est-ce que l'on peut faire confiance à quelqu'un qui fait les courses pour nous ? Est-ce qu'il y autant de choix ? Les réponses d'Olivier Dauvers. Ecoutez Olivier Dauvers : les secrets de la conso du 25 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Contrairement à une idée répandue, les chiens ne perçoivent pas seulement des nuances de gris ; ils sont capables de discerner certaines couleurs. Leur perception diffère considérablement de la nôtre. Alors que les humains peuvent voir toute la gamme des couleurs, nos amis à quatre pattes ont un spectre de vision beaucoup plus restreint. Dans notre rétine, il y a des photorécepteurs, ce sont des types de cellules qui permettent de capter la lumière, et donc les couleurs. Les bâtonnets réagissent à l'intensité lumineuse tandis que les cônes sont responsables de la vision des couleurs. Contrairement à nous, le chien a relativement peu de cônes. Comment fonctionne l'œil du chien ? Est-ce qu'ils peuvent voir dans la nuit ? Ont-ils aussi des problèmes de vue ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez ". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. Première diffusion : octobre 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce qu'une maison des parents ? Comment l'éducation sexuelle permet-elle d'améliorer la santé mentale des jeunes ? Qu'est-ce que la pédagogie Steiner, cette méthode d'éducation qui fait polémique ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour ou contre les CROCS ? Saviez-vous que les crocs, ces fameuses chaussures, ont une histoire fascinante ? Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Script: Françoise Dulong Montage: Diane Artémis Production | artemisproduction.framer.website 00:00:00 - Introduction 00:01:19 - Création de la compagnie Création Foam 00:02:09 - Achat du brevet par des hommes d'affaires du Colorado 00:03:28 - Fermeture de l'usine de Québec 00:04:05 - Critiques et succès continu 00:04:26 - Les Crocs pendant la pandémie 00:05:31 - Chiffre d'affaires des Crocs 00:05:47 - Conclusion Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Les Crocs, des sandales d'origine québécoise qui ont beaucoup voyagé | Radio-Canada https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1971387/crocs-chaussure-invention-consommation-economie-archives Crocs https://fr.wikipedia.org/wiki/Crocs CROCS, DE LA CRÉATION DE LA SANDALE À SON SUCCÈS PLANÉTAIRE, UNE CHAUSSURE AVEC UN DESTIN INÉDIT Posté par SoMy76ersFr | Juin 16, 2023 | Sneakers https://lachasubledebasket.fr/histoire-marque-crocs/ La petite histoire. Des crocs Des couloirs d'hôpitaux aux défilés de couture : le « glow up » du siècle. Par Pauline Allione https://urbania.ca/article/la-petite-histoire-des-crocs Inventées à Québec, les sandales Crocs deviennent un culte MATHIEU PERREAULT, Mis à jour le 25 juill. 2007 https://www.lapresse.ca/affaires/economie/200901/06/01-676909-inventees-a-quebec-les-sandales-crocs-deviennent-un-culte.php L'histoire des Crocs Affreuses ou stylées ? Elles ont réussi à conquérir le monde médical et celui de la mode. Voici l'histoire des Crocs. 18/04/2022 Avec Kitesy Martin pendant la Fashion Week https://www.brut.media/fr/videos/culture-lifestyle/mode/l-histoire-des-crocs ACCRO À LA CROCS Par Clément Laré https://www.stylist.fr/la-crocs-l-histoire-de-la-chaussure-mode-la-plus-clivante,313212.asp DEUX CRÉATEURS RACONTENT LEUR HISTOIRE AVEC CROCS 7/14/2022, Eve + Micah laissent leur personnalité briller https://www.littleburgundyshoes.com/fr/blog/deux-createurs-racontent-leur-histoire-avec-crocs Crocs Jibbitz https://www.crocs.fr/c/clips-jibbitz Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #crocs #jibbitz #croccharms #shoes
Alors qu'un nouveau Premier ministre vient tout juste d'être nommé, le même refrain est de retour : le gouvernement cherche à faire un accord de non-censure avec le PS.▶ Le Média lance le plan "Riposte"
durée : 00:11:06 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - 10 mai 1940. La drôle de guerre prend fin brutalement quand l'armée allemande, créant la surprise, attaque les Pays-Bas et la Belgique. Immédiatement, les armées franco-britanniques se portent à sa rencontre mais l'Etat-major du Reich choisit de porter son effort décisif sur les Ardennes. - invités : Fabrice Grenard - Fabrice Grenard : Historien, directeur scientifique de la Fondation de la Résistance - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
On entend souvent l'expression « avaler sa langue », surtout dans les films ou lors de récits de malaise. Mais en réalité, il est anatomiquement impossible d'avaler sa langue au sens strict. La langue est un muscle ancré au plancher de la bouche, notamment par le frein lingual. Elle ne peut donc pas se détacher et descendre dans la gorge comme un aliment.Alors, d'où vient cette idée ?En fait, ce qui peut arriver, surtout lors d'une perte de conscience, c'est que la langue se relâche. Normalement, en position éveillée, nos muscles maintiennent la langue vers l'avant. Mais en cas de malaise, de traumatisme crânien ou de crise d'épilepsie, la langue se détend et tombe en arrière, vers le pharynx. Elle peut alors obstruer partiellement ou totalement les voies respiratoires. C'est cette obstruction qui donne l'impression que la personne est en train « d'avaler sa langue ».Ce phénomène est particulièrement redouté chez les sportifs. Dans le football, par exemple, plusieurs joueurs ont vu leur langue obstruer leur respiration après un choc violent et une perte de connaissance. Dans ces cas, chaque seconde compte : l'air ne passe plus, et un arrêt respiratoire peut survenir.Contrairement à une idée reçue, il ne faut jamais essayer d'attraper la langue avec les doigts d'une personne inconsciente : on risque de provoquer des blessures ou d'être mordu en cas de convulsions. Le geste recommandé est beaucoup plus simple :Placer la personne en position latérale de sécurité (PLS), ce qui permet à la langue de retomber sur le côté et libère le passage de l'air.Vérifier la respiration et, si nécessaire, pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire.Les secouristes savent que la clé, c'est de maintenir les voies respiratoires dégagées. D'ailleurs, les canules utilisées en médecine d'urgence servent précisément à empêcher la langue de basculer vers l'arrière.En résumé : on ne peut pas « avaler sa langue » comme on avale un morceau de pain. Mais il est vrai que, lors d'une perte de conscience, la langue peut obstruer la gorge et bloquer la respiration. C'est un risque sérieux, mais il est bien connu et les gestes de premiers secours permettent d'y remédier efficacement.Conclusion : avaler sa langue, non. S'étouffer parce qu'elle bloque le passage de l'air, oui, et c'est pour cela que savoir mettre quelqu'un en PLS peut sauver une vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Entre les scandales sur les microplastiques et les perturbateurs endocriniens, beaucoup souhaitent “consommer mieux” en fabriquant eux-mêmes leurs cosmétiques et produits d'hygiène. Cette tendance à laquelle 33% des Françaises avaient déjà succombé en 2020 selon un rapport de COSMED, l'association des PME de la cosmétique en France, n'est pourtant pas sans risques. En effet, sur de nombreux sites et blogs, on trouve des recettes simples avec des ingrédients que l'on a tous dans nos placards ou qui sont faciles d'accès. Par exemple, des dentifrices faits à base d'argile blanche, de bicarbonate de soude ou de charbon actif. Problème, ces produits sont en réalité abrasifs sur le long terme, surtout s'ils ne sont pas dosés correctement. Comment prévenir ces risques ? Quelles sont les bonnes pratiques ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo. Première diffusion : décembre 2023 À écouter aussi : La hausse du prix du tabac diminue-t-elle vraiment le nombre de consommateurs ? Qui décide du nom des rues ? Qu'est-ce que le syndrome du cœur brisé ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:11:08 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - Le 1er Septembre 1939, le Reich a lâché ses panzers sur la Pologne. Côté français, le même jour, le Président du Conseil, Edouard Daladier, a ordonné la mobilisation générale et le 3, se conformant à ses engagements, la France conjointement au Royaume-Uni, a déclaré la guerre à l'Allemagne... - invités : Fabrice Grenard - Fabrice Grenard : Historien, directeur scientifique de la Fondation de la Résistance - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:37:54 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - La taxe Zucman, qui propose de taxer de 2 % les foyers ayant un patrimoine supérieur à 100 millions d'euros, continue de faire débat. Bernard Arnault s'en est pris à l'économiste, le qualifiant de "militant d'extrême gauche", cherchant à s'en prendre à l'économie française. - invités : Anne-Laure Delatte Économiste, chercheuse au CNRS, membre du laboratoire LEDa de l'université Paris-Dauphine, spécialiste de la finance, des paradis fiscaux et de la zone euro; Edwige Diaz Députée Rassemblement national de la 11e circonscription de Gironde
C'est une question qui revient souvent, car la banane a la réputation ambiguë de constiper. Mais que disent les données scientifiques ?D'abord, il faut savoir que toutes les bananes ne se valent pas ! Tout dépend de son degré de maturité. Une banane encore verte contient beaucoup d'amidon résistant, une forme d'amidon que l'intestin grêle digère mal. Résultat : il arrive presque intact dans le côlon, où il nourrit le microbiote. Cet amidon a un effet plutôt rassasiant, mais peut aussi ralentir un peu le transit. C'est probablement de là que vient la croyance que les bananes « bloquent ».En revanche, quand elle mûrit, l'amidon de la banane se transforme en sucres simples et la teneur en fibres solubles, comme la pectine, augmente. Ces fibres solubles retiennent l'eau dans l'intestin et ramollissent les selles, ce qui favorise au contraire un meilleur transit. Autrement dit : une banane mûre a plutôt un effet régulateur qu'un effet constipant.Qu'en dit la science ? Une étude publiée en 2014 dans le World Journal of Gastroenterology a montré que l'amidon résistant de la banane verte ralentissait effectivement le transit intestinal chez certains sujets sensibles. Mais d'autres travaux, comme une revue parue en 2017 dans Nutrients, soulignent le rôle bénéfique des fibres de la banane mûre dans la prévention de la constipation, notamment chez les enfants.Chez l'enfant justement, une étude menée en 2012 au Sri Lanka sur plus de 350 écoliers (Journal of Nutrition and Metabolism) a révélé que la consommation de banane mûre réduisait significativement les plaintes de constipation. Les auteurs insistent cependant : l'effet dépend du degré de maturité du fruit et de l'alimentation globale de l'enfant.En pratique, tout est donc une question de nuance :Banane verte → plus d'amidon résistant, peut ralentir le transit.Banane mûre → plus de sucres et de fibres solubles, aide à ramollir les selles.Dernier point : la banane contient aussi du potassium et du magnésium, qui participent à la contraction musculaire, y compris celle des muscles intestinaux. Un apport régulier contribue ainsi à un transit équilibré.Verdict : faux, la banane ne constipe pas… sauf si elle est encore verte. Mûre, elle agit même plutôt comme un régulateur naturel du transit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le sexe nous fait transpirer, parfois même suer à grosses gouttes, mais cela ne veut pas forcément dire que ça suffit à éliminer le burger et la glace supplément chantilly du restau. Déjà en fonction de votre genre, la dépense énergétique pendant l'amour n'est pas la même. D'après une étude publiée par la revue Plos One, les hommes brûlent en moyenne 101 calories et les femmes 69 calories au cours d'un rapport sexuel de 25 minutes. Un homme et une femme ne brûlent pas autant ? Les calories brûlées dépendent du type de rapport sexuel ? Mais pourquoi on transpire autant alors si ce n'est pas un effort intense ? Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Laura Taouchanov. À écouter aussi : Qui sont ces stars accros au sexe ? Quels sont les secrets des scènes de sexe au cinéma ? Addiction au sexe : comment la dépister ? Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:37:54 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - La taxe Zucman, qui propose de taxer de 2 % les foyers ayant un patrimoine supérieur à 100 millions d'euros, continue de faire débat. Bernard Arnault s'en est pris à l'économiste, le qualifiant de "militant d'extrême gauche", cherchant à s'en prendre à l'économie française. - invités : Anne-Laure Delatte Économiste, chercheuse au CNRS, membre du laboratoire LEDa de l'université Paris-Dauphine, spécialiste de la finance, des paradis fiscaux et de la zone euro; Edwige Diaz Députée Rassemblement national de la 11e circonscription de Gironde
durée : 00:11:34 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - Les Français de l'arrière semblaient d'abord résignés mais confiants face à l'Allemagne. Depuis octobre l'ambiance a changé. Maintenant que la Pologne est vaincue, les civils redoutent une attaque allemande. Dans les grandes villes, la Défense passive organise la protection de la population. - invités : Fabrice Grenard - Fabrice Grenard : Historien, directeur scientifique de la Fondation de la Résistance - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:10:46 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - À partir de fin septembre 1939, la France s'installe dans une stratégie attentiste qui ne bougera pas jusqu'en mai 1940. Deux armées se font face, chacune campée derrière sa ligne de défense : la ligne Maginot pour les Français, la ligne Siegfried pour les Allemands. - invités : Fabrice Grenard - Fabrice Grenard : Historien, directeur scientifique de la Fondation de la Résistance - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:11:08 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - Le 1er Septembre 1939, le Reich a lâché ses panzers sur la Pologne. Côté français, le même jour, le Président du Conseil, Edouard Daladier, a ordonné la mobilisation générale et le 3, se conformant à ses engagements, la France conjointement au Royaume-Uni, a déclaré la guerre à l'Allemagne... - invités : Fabrice Grenard - Fabrice Grenard : Historien, directeur scientifique de la Fondation de la Résistance - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le chef du gouvernement, Sébastien Lecornu, a annoncé lundi 15 septembre 2025, la suppression des “avantages à vie” des anciens membres du gouvernement. Quels coûts pour les privilèges des Premiers ministres Les anciens Premiers ministres peuvent bénéficier de plusieurs privilèges, comme une voiture avec chauffeur, un secrétaire personnel ou encore une protection policière. Selon Public Sénat, en septembre 2025, 17 anciens chefs de gouvernement bénéficient de ces avantages, dont le coût annuel est évalué à 4,5 millions d'euros, avec 3 millions uniquement consacrés à la sécurité. Ces avantages à vie seront supprimés à partir du 1er janvier 2026, comme l'a annoncé le Premier ministre Sébastien Lecornu le lundi 15 septembre 2025. Mais est-ce que les Premiers ministres ont vraiment des avantages à vie ? Et cette mesure annoncée aura-t-elle un véritable impact ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant, vous savez". Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Magalie Bertet. À écouter ensuite : Combien gagne un ministre ? Dissolution : quel est vraiment le rôle du Premier ministre ? Comment nos opinions politiques influencent-elles notre santé mentale ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Amis des mots, je vous invite dans ma machine à remonter le temps des mots pour aller chercher le sens d'expressions d'aujourd'hui dont l'origine remonte à l'Antiquité. Pourquoi est-on riche comme Crésus ? Qu'est-ce qu'un béotien ? Qui est le Dracon des mesures draconiennes ?...Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:03 - Les punchlines de la philo - par : Thibaut de Saint-Maurice - Thibaut de Saint Maurice revient cette année dans ses chroniques sur ces punchlines des philosophes qui peuvent nous aider à mieux vivre. Et cette semaine, il se penche sur cette formule "L'enfer, c'est les autres". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cet épisode de 5 minutes de français, Judith et Sébastien se demandent si les Français mangent vraiment bien. Entre gastronomie raffinée, repas en famille […] L'article Les Français mangent-ils vraiment bien ? – 5 minutes de français est apparu en premier sur Français avec Pierre.
Cette semaine dans Crimes · Histoires Vraies, vous avez découvert l'affaire Henri-Jean Jacomet. Accusé du meurtre de sa femme, de sa belle-soeur et de son mari, il a été emprisonné, libéré puis innocenté par des jurés car il n'y avait pas de réelles preuves de sa culpabilité. Il est définitivement innocenté en 2003 grâce à des analyses ADN. Mais l'ADN est-elle toujours une preuve irréfutable ?Chaque semaine, pour compléter votre histoire inédite, Crimes · Le focus analyse en cinq minutes un élément clé de l'affaire. Procédure juridique complexe, interrogatoire décisif, phénomène de société... Allons plus loin pour rendre ces récits encore plus passionnants !