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Prefecture in Maritime, Togo

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Radio foot internationale
Le Café des Sports

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 48:28


Au sommaire du Café des Sports – Vendredi 27 juin 2025. À suivre en direct à 18h10 TU (rediffusion à 21h10 TU) sur RFI, France 24, Facebook Live et YouTube : - Mondial des Clubs – Place aux huitièmes de finale ! ; - Et comme chaque vendredi : les Cartons Vidéo ! - Mondial des Clubs – Place aux huitièmes de finale ! L'Europe conserve-t-elle vraiment l'ascendant sur les clubs américains et sud-américains dans cette 1ère édition ? Duel de continents, duel de styles… et choc de mentalités ! PSG – Inter Miami : l'affiche qui fait saliver ! Lionel Messi retrouve Paris dans un duel aux allures de revanche. Flamengo – Bayern : les Cariocas prêts à faire vaciller le géant bavarois ? Cristiano Ronaldo – Le roi du Golfe ne faiblit pas ! CR7 prolonge à Al-Nassr pour deux saisons de plus… avec un contrat en or massif ! À 40 ans, il vise désormais un objectif fou : atteindre la barre des 1 000 buts en carrière ! Toujours au sommet des sportifs les mieux payés… marche-t-on sur la tête ou CR7 reste-t-il unique au monde ? Jusqu'où peut-il encore aller ? - Et comme chaque vendredi : les Cartons Vidéo ! Coup de chapeau ou carton rouge : nos auditeurs prennent la parole, nos consultants tranchent ! Un geste, un match, un fait marquant : applaudissements ou sanctions ? C'est vous qui jugez ! Présentation : Annie Gasnier. Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Ludovic Duchesne, Fred Suteau et les questions des internautes ! Chef d'édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno. Réalisation vidéo : Souheil Khedir et Yann Bourdelas.

Radio Foot Internationale
Le Café des Sports

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 48:28


Au sommaire du Café des Sports – Vendredi 27 juin 2025. À suivre en direct à 18h10 TU (rediffusion à 21h10 TU) sur RFI, France 24, Facebook Live et YouTube : - Mondial des Clubs – Place aux huitièmes de finale ! ; - Et comme chaque vendredi : les Cartons Vidéo ! - Mondial des Clubs – Place aux huitièmes de finale ! L'Europe conserve-t-elle vraiment l'ascendant sur les clubs américains et sud-américains dans cette 1ère édition ? Duel de continents, duel de styles… et choc de mentalités ! PSG – Inter Miami : l'affiche qui fait saliver ! Lionel Messi retrouve Paris dans un duel aux allures de revanche. Flamengo – Bayern : les Cariocas prêts à faire vaciller le géant bavarois ? Cristiano Ronaldo – Le roi du Golfe ne faiblit pas ! CR7 prolonge à Al-Nassr pour deux saisons de plus… avec un contrat en or massif ! À 40 ans, il vise désormais un objectif fou : atteindre la barre des 1 000 buts en carrière ! Toujours au sommet des sportifs les mieux payés… marche-t-on sur la tête ou CR7 reste-t-il unique au monde ? Jusqu'où peut-il encore aller ? - Et comme chaque vendredi : les Cartons Vidéo ! Coup de chapeau ou carton rouge : nos auditeurs prennent la parole, nos consultants tranchent ! Un geste, un match, un fait marquant : applaudissements ou sanctions ? C'est vous qui jugez ! Présentation : Annie Gasnier. Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Ludovic Duchesne, Fred Suteau et les questions des internautes ! Chef d'édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno. Réalisation vidéo : Souheil Khedir et Yann Bourdelas.

Revue de presse internationale
À la Une: quel avenir pour l'Iran ?

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 4:05


« Iran-Israël : un cessez-le-feu et des interrogations », c'est le titre de l'éditorial du Monde à Paris. « Si les douze jours du conflit entre les deux pays ont confirmé la suprématie israélienne sur la région, les destructions infligées au programme nucléaire iranien sont difficiles à évaluer, tout comme leurs conséquences sur le maintien au pouvoir du régime. » Sur ce dernier point, Le Monde fait le parallèle avec l'Irak, avec le « régime de Saddam Hussein, après la déroute essuyée au Koweït en 1991. S'en était suivie une décennie dramatique pour le peuple irakien, livré à la répression accrue d'une dictature aux abois, étranglée par des sanctions internationales. La chute de Saddam Hussein, douze ans plus tard, à la suite de l'invasion décidée par l'administration Bush, avait ouvert une nouvelle décennie sanglante, dont le pays ne s'est jamais totalement remis. » Alors attention, prévient Le Monde : « si la vulnérabilité du régime iranien, crûment exposée pendant les bombardements et les assassinats israéliens de ces derniers jours, renforce sa nature paranoïaque, les Iraniens seront les premiers à en payer le prix. » A nouveau la répression… Justement, s'exclame le Guardian à Londres, « les autorités iraniennes sont en train d'intensifier la répression sécuritaire intérieure à travers le pays avec des arrestations massives, des exécutions et des déploiements militaires, en particulier dans la région kurde agitée. (…) Certains opposants espéraient que la campagne militaire, qui visait les Gardiens de la révolution et les forces de sécurité intérieure ainsi que les sites nucléaires, déclencherait un soulèvement de masse et le renversement de la République islamique. Mais aucun signe de protestation significative n'a encore été observé contre les autorités. » Bien au contraire, soupire le Guardian : « l'organisation iranienne de défense des droits de l'homme a déclaré lundi avoir enregistré l'arrestation de 705 personnes pour des motifs politiques ou sécuritaires depuis le début de la guerre. Plusieurs des personnes arrêtées ont été accusées d'espionnage pour le compte d'Israël. Et trois d'entre elles ont été exécutées avant-hier à Ourmia, près de la frontière turque. L'association irano-kurde de défense des droits humains Hengaw a affirmé que ces personnes étaient toutes kurdes. » Une nouvelle orientation politique ? Dans le même temps, le New York Times s'interroge : « où est passé Ali Khamenei ? (…) Le guide suprême n'a pas été vu publiquement ni entendu depuis près d'une semaine, pointe le quotidien américain. Pendant les bombardements, Ali Khamenei, selon les autorités, s'est réfugié dans un bunker et s'est abstenu de toute communication électronique pour éviter les tentatives d'assassinat à son encontre. Il est resté absent, ne faisant aucune déclaration publique et n'envoyant aucun message enregistré. » Et le New York Times de spéculer : « supervise-t-il toujours le pays au quotidien ? Est-il blessé, malade ou même vivant ? » En tout cas, croit savoir le journal, « la faction qui semble avoir le dessus en ce moment pousse à la modération et à la diplomatie. C'est celle du président Pezeshkian, qui a publiquement signalé sa volonté de revenir à la table des négociations avec les États-Unis. » OTAN : carton plein pour Trump… A la Une également, le sommet de l'OTAN hier aux Pays-Bas… « Une OTAN taillée sur mesure pour Trump », s'exclame El Pais à Madrid. « Le président américain a imposé ses intérêts : les membres de l'OTAN ont décidé de consacrer 5 % de leur PIB à la défense au cours des dix prochaines années, comme il l'exigeait. Et dans le même temps, il a ignoré la principale préoccupation de l'Europe : à savoir la menace russe. » En fait, estime La Repubblica à Rome, « le véritable objectif de la présidence Trump n'est certainement pas la relation avec l'Europe et encore moins sa défense. Il s'agit plutôt de faire des affaires avec la Russie, dont le marché désormais fermé est tentant pour les entreprises américaines, avec l'Arabie saoudite et les autres pays du Golfe, et de contenir la Chine économiquement et militairement. » En attendant, carton plein pour Trump, constate Le Soir à Bruxelles : « sur un plan strictement “trumpien“, cette séquence à l'Otan marque un nouveau strike pour un président qui soudain “remporte tout“. Jugez plutôt : un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël : check. Les 5 % de PIB consacré au militaire à l'Otan : check. Les métaux rares en Ukraine en partie sous contrôle américain : check. Ce n'est plus Trump, c'est Supertrump ! »

Aujourd'hui l'économie
Guerre Israël-Iran: les compagnies aériennes face à une envolée des coûts

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 2:57


Alors que l'Autorité des aéroports israéliens annonce un retour progressif à la normale, les perturbations causées par la guerre entre l'Iran et Israël ont profondément désorganisé le trafic aérien mondial. Annulations massives, détournements de vols, allongement des trajets, les compagnies aériennes paient le prix fort de cette nouvelle escalade militaire. Depuis les frappes israéliennes du 13 juin, le ciel au-dessus de l'Iran et d'une grande partie du Golfe reste déserté. Selon le site Flightradar24, plus de 3 000 vols sont annulés chaque jour dans la région. Et pour ceux qui décollent malgré tout, les itinéraires sont systématiquement modifiés pour éviter la zone. Ces détournements provoquent une hausse des coûts d'exploitation. La raison s'explique par la consommation supplémentaire de carburant, les contraintes liées au temps de travail des équipages et la nécessité de faire escale pour changer de personnel. À cela, ajoutez les retards en cascade qui désorganisent les plannings et la rotation des appareils, habituellement réglée à la minute près. À lire aussiLes turbulences du secteur aérien à l'heure de la présidence de Donald Trump Hubs paralysés et corridors aériens saturés À ces coûts s'ajoute un autre facteur : la fermeture temporaire de grands aéroports comme ceux de Dubaï ou Tel-Aviv, qui sont de véritables plaques tournantes du transport international. Leur mise à l'arrêt perturbe l'ensemble du secteur, y compris pour les compagnies américaines, asiatiques et européennes, qui y font transiter vols et passagers. La marge de manœuvre est d'autant plus réduite que l'espace aérien ukrainien est interdit depuis plus de trois ans. Résultat : les couloirs aériens entre l'Europe, l'Asie et l'Afrique de l'Est deviennent de plus en plus étroits, ce qui complexifie la logistique du secteur. Les marchés réagissent, les passagers paieront Sans surprise, les marchés financiers ont immédiatement réagi. Les actions d'Air France-KLM, Delta ou United ont chuté d'environ 5 % après l'annonce des frappes israéliennes. Et si les compagnies du Golfe sont évidemment touchées, la crise touche désormais l'ensemble du transport aérien mondial. Pour faire face à la situation, le Parlement israélien a étendu une garantie d'État de 8 milliards de dollars aux compagnies étrangères, dans le cadre d'une assurance contre les risques de guerre. Cette mesure s'ajoute aux 6 milliards déjà validés depuis octobre 2023. Mais même avec ce soutien, une hausse des tarifs semble inévitable, en particulier sur les longues distances. Car si la sécurité des passagers reste la priorité, son coût, lui, ne cesse d'augmenter.

Lenglet-Co
FRANÇOIS LENGLET - Les deux rives du Golfe persique n'ont jamais été aussi éloignées

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 3:00


Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 23 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Nouvel Esprit Public
Situation des ex-partis dominants français / Guerre Israël-Iran

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 61:32


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 20 juin 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.SITUATION DES EX-PARTIS DOMINANTS (LR-PS) APRÈS L'ÉLECTION DE LEURS DIRIGEANTSLe 18 mai Bruno Retailleau a été élu à la tête du parti Les Républicains avec une majorité de 74,31% des voix. Dans la foulée, le nouveau dirigeant de LR a pris trois engagements : rendre le parti à tous les militants via des référendums. Remettre le parti « au travail ». Enfin, reconstruire pour « gagner des élections ». « Je veux faire se lever une vague bleue », a-t-il lancé en pensant aux municipales de mars 2026. À droite, la victoire de Bruno Retailleau signe le retour d'un espoir après plus de dix années dans l'opposition et une succession de revers électoraux dont LR ne s'est jamais vraiment remis. Les bons scores obtenus dans différentes élections législatives partielles, à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Jura ou les Hauts-de-Seine, sont un signe, veulent croire les cadres du parti, qu'un espace existe entre une Macronie jugée finissante et un Rassemblement national privé de sa « candidate naturelle » si la peine d'inéligibilité de Marine Le Pen se confirme en appel. Si sa large victoire installe Bruno Retailleau comme le nouveau candidat naturel de la droite pour la prochaine présidentielle, il doit toutefois composer avec les ambitions de ses soutiens de campagne. Dans un sondage Toluna Harris Interactive pour LCI, le nouveau patron de LR reste largement distancé par Edouard Philippe au premier tour de l'élection présidentielle.Au Parti Socialiste, si la victoire sur le fil d'Olivier Faure, reconduit le 5 juin avec 50,9% des suffrages au détriment du maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, à 250 voix près, ne fait pas débat, aucune synthèse n'a cependant été possible entre les deux fractions lors du 81ème congrès réuni du 13 au 15 juin, à Nancy. En cause : la place de La France Insoumise au sein de l'union de la gauche. Trois ans après la Nouvelle Union populaire écologique et sociale en 2022, un an après le Nouveau Front Populaire en 2024, la relation des socialistes à Jean-Luc Mélenchon et LFI a empoisonné le congrès du PS. Nicolas Mayer-Rossignol, estimant qu'il ne fallait « plus d'accord national et programmatique aux législatives pour gouverner ensemble avec La France Insoumise », a demandé solennellement à son parti de « dire et écrire et affirmer unanimement qu'il n'y aura pas, sous aucun prétexte, ni au plan national ni local, même en cas de dissolution, d'alliance avec LFI ». Le Premier secrétaire a refusé cet amendement au texte final, estimant qu'il « ne faut pas qu'on sorte de l'ambiguïté stratégique vis-à-vis de LFI ». L'état de division dans lequel se trouve l'ancien parti dominant de la gauche, aujourd'hui réduit à moins de 40.000 militants revendiqués, l'expose à de grandes déconvenues : en désaccord sur la ligne, les socialistes vont avoir le plus grand mal à se doter d'un projet susceptible de renouveler leur identité. Les deux camps visent un accord avant le premier conseil national du PS prévu le 1er juillet.GUERRE ISRAËL-IRAN, SITUATION STRATÉGIQUE, TRANSFORMATIONS INDUITES SUR LA SCÈNE INTERNATIONALELe 12 juin, Israël a déclenché une guerre préventive contre les infrastructures nucléaires de l'Iran et ses cadres. Le lendemain l'Iran ne pouvant plus compter sur ses alliés au Liban, en Irak et au Yémen, affaiblis depuis le 7 octobre, a lancé seul sa riposte contre Israël. Ses alliés au sein de l'« axe de la résistance » à Israël, Hamas, Hezbollah notamment sont restés atones, à l'exception d'un tir isolé de missile par les houthistes yéménites qui a manqué sa cible et s'est abattu sur Hébron, en Cisjordanie occupée. L'Irak, la Jordanie et les monarchies du Golfe, qui accueillent des bases américaines sur leur sol, sont tétanisées à la perspective de représailles de Téhéran contre l'Etat hébreu et son allié américain.En Israël, dans une étude publiée lundi par l'Université hébraïque de Jérusalem, 70% des sondés soutiennent l'opération. Avec une approche très divisée selon les populations : 83% chez les juifs israéliens, contre 12% chez les Palestiniens de citoyenneté israélienne.Même si elle a fait capoter les négociations qu'il avait rouvertes avec Téhéran, et en dépit de la déclaration de la coordinatrice du renseignement américain selon qui l'Iran n'était pas engagé dans la fabrication d'une arme nucléaire, Donald Trump a soutenu publiquement l'opération israélienne contre l'Iran, et ordonné l'envoi de renforts, notamment navals, pour aider à la défense d'Israël. Le porte-avions nucléaire Nimitz a été dépêché depuis la mer de Chine vers le Moyen-Orient. Mais le président américain s'est jusqu'à présent abstenu d'engager directement les forces américaines dans des actions offensives. Il a mis en garde l'Iran contre la tentation d'attaquer les intérêts américains dans la région. Il continue à prétendre qu'une négociation peut reprendre. Rentré précipitamment du sommet du G7 au Canada, le président américain a réuni mardi un conseil de sécurité consacré à la guerre aérienne entre Israël et l'Iran. La perspective d'une participation américaine aux raids contre l'Iran a créé une fracture au sein du mouvement MAGA, où l'aile isolationniste critique dorénavant ouvertement le président.La Russie a été la seule, parmi les puissances qui comptent dans le monde, à condamner très clairement l'attaque israélienne. Moscou ne pouvait pas faire moins à l'égard d'un pays qui lui fournit en grande quantité les drones utilisés contre l'Ukraine. Les critiques de la Chine ont été plus discrètes. L'ensemble des pays Européens a affiché sa solidarité avec Israël, tout en invitant les deux partis à la désescalade. Les guerres préventives occidentales en terre d'islam du début du XXIème siècle, celle d'Irak en 2003, et celle de Libye en 2011, ont abouti à des catastrophes régionales, qui ne sont toujours pas résolues.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Chronique des Matières Premières
Perturbations des flux de pétrole iranien: quelles conséquences pour la Chine?

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 2:05


La Chine est le plus grand acheteur de pétrole au monde, et le seul client pour le pétrole iranien. Cette relation commerciale est aujourd'hui suspendue à l'évolution du conflit entre Israël et l'Iran. En cas de défaillance de Téhéran, la Chine perdrait environ 12% à 15% de son approvisionnement, ce qui représente en moyenne – sur les premiers mois de 2025 – 1,6 million de barils par jour. Ces barils iraniens sont vendus avec une décote importante, et c'est ce qui fait tout l'intérêt de cette origine. La réduction proposée par l'Iran est variable. Elle était mi-juin de 4 dollars par baril par rapport au prix du Brent, de 5 à 6 dollars par rapport au brut irakien ou saoudien. Et de 6 à 8 dollars par rapport au prix proposé par l'Afrique de l'Ouest ou le Brésil. Une réduction donc très avantageuse. Les acheteurs : des raffineries privées  Ces remises ne profitent pas aux compagnies pétrolières étatiques, qui n'achètent plus de pétrole iranien depuis quelques années. Les clients sont essentiellement de petites raffineries chinoises indépendantes de la région de Shandong, explique Homayoun Falakshahi, chef analyste pétrole au cabinet franco-belge de suivi maritime Kpler. Leur marge est très mince : environ 8 dollars, d'où l'intérêt pour elles de se fournir au prix le plus bas. Si elles devaient remplacer demain le pétrole iranien par du brut d'autres pays du Golfe, l'addition serait plus salée. L'équilibre financier de ces raffineries vieillissantes et très polluantes est si précaire que certaines risqueraient de fermer. L'impact d'un éventuel blocage d'Ormuz D'éventuelles perturbations, voire une fermeture du détroit d'Ormuz, priverait la Chine de 47% de ses importations de brut, selon les données fournies par Kpler. L'Empire du Milieu achète en effet son pétrole dans plusieurs États du Golfe et en particulier en Arabie saoudite qui est un de ses plus grands fournisseurs avec la Russie. Un blocage d'Ormuz aurait aussi un impact sur les importations de gaz de la Chine : l'an dernier, un quart des commandes chinoises de gaz naturel liquéfié provenait des pays du Golfe, selon S&P Global, et transitait donc par ce passage maritime stratégique. À l'inverse, si l'Iran ne pouvait plus exporter son pétrole par le détroit, ce serait catastrophique pour son économie. Depuis la chute du régime syrien, la totalité de ses exportations de pétrole est destinée à la Chine, confirme l'analyste de Kpler, même si le transbordement d'une partie des cargaisons au large de la Malaisie rend parfois difficile le suivi des flux. À lire aussiGuerre Israël-Iran: pourquoi bloquer le détroit d'Ormuz serait une décision très risquée pour Téhéran

Invité de la mi-journée
L'Iran isolé? «C'est vrai sur le plan stratégique, faux sur le plan diplomatique»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 7:25


Le conflit entre Israël et l'Iran ne montre aucun signe d'apaisement. Téhéran se retrouve isolée diplomatiquement et ne peut compter sur aucun soutien militaire étranger concret. La Chine et la Russie condamnent les frappes israéliennes et réclament un règlement par la diplomatie. Du côté des pays du Golfe qui considèrent l'Iran comme leur principal rival régional, son isolement est vu d'un bon œil. L'analyse de Bertrand Badie, professeur émérite à Sciences Po et sociologue des relations internationales. Bertrand Badie est l'auteur de Pour une approche subjective des relations internationales (Odile Jacob)

Si loin si proche
On the road avec Sylvain Prudhomme

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 48:30


Dans « Coyote », Prix Nicolas Bouvier au dernier Festival Étonnants Voyageurs, l'écrivain français nous embarque en road trip le long de la frontière entre le Mexique et les États-Unis, le pouce levé mais surtout à l'écoute des autres.  Longtemps après son retour, Sylvain Prudhomme a continué d'être hanté par le voyage en autostop sur près de 2 500 km, qu'il avait réalisé le long de la frontière américano-mexicaine, en 2018 pour la revue française « America ». Quelques années plus tard, il a alors décidé de rouvrir ses carnets et de nous livrer un récit de non-fiction hybride, mêlant notes personnelles, polaroïds et paroles recueillies sur la route auprès d'automobilistes, mexicains surtout, qui ont bien voulu le prendre en stop. En route, chacun.e se livre à sa guise, dans d'épatants monologues reconstitués par l'auteur, où l'on devine en creux la présence et l'écoute pudique de l'écrivain qui sait s'effacer devant son sujet : la frontière et ceux qui la vivent, la côtoient, l'éprouvent. Même si, de Tijuana côté Pacifique jusqu'au poste-frontière de Matamoros, non loin du Golfe du Mexique, le mouvement et la route sont partout présents, « Coyote » se tient loin du récit de voyage, du genre autocentré. Il se lit, s'écoute comme un collage, choral et sensible, au sujet d'un territoire désertique hanté par le mur de Trump, son absurdité et sa violence ; hanté aussi par les représentations héritées du cinéma, américain notamment. À ces représentations, l'écrivain oppose la force du témoignage, la complexité du réel, où la frontière se révèle un monde en soi, un entre-deux qui sépare autant qu'il relie. Alors, dans l'habitacle des voitures et des intimités qui s'y racontent, le lecteur devient passager et l'écrivain passeur. Avec Sylvain Prudhomme, écrivain français et auteur d'une dizaine de romans.   À lire : - « Coyote ». Sylvain Prudhomme. Éditions de Minuit. 2024 - « Par les routes ». Sylvain Prudhomme. Éditions Gallimard. 2019 - « Les Grands » Sylvain Prudhomme. Éditions Gallimard. 2014.   En savoir plus : - Sur le Festival Étonnants Voyageurs qui s'est tenu du 7 au 9 juin 2025 à Saint-Malo en France - Sur le Super Mama Djombo, orchestre mythique de Guinée-Bissau auquel a rendu hommage Sylvain Prudhomme dans son livre « Les Grands ». Quelques articles dans le site Pan African Music - Sur James Agee, auteur de « Louons maintenant les grands hommes », récit méticuleux, total et à hauteur d'homme(s) sur la vie des métayers du vieux Sud américain en 1936. Une référence pour Sylvain Prudhomme.

Si loin si proche
On the road avec Sylvain Prudhomme

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 48:30


Dans « Coyote », Prix Nicolas Bouvier au dernier Festival Étonnants Voyageurs, l'écrivain français nous embarque en road trip le long de la frontière entre le Mexique et les États-Unis, le pouce levé mais surtout à l'écoute des autres.  Longtemps après son retour, Sylvain Prudhomme a continué d'être hanté par le voyage en autostop sur près de 2 500 km, qu'il avait réalisé le long de la frontière américano-mexicaine, en 2018 pour la revue française « America ». Quelques années plus tard, il a alors décidé de rouvrir ses carnets et de nous livrer un récit de non-fiction hybride, mêlant notes personnelles, polaroïds et paroles recueillies sur la route auprès d'automobilistes, mexicains surtout, qui ont bien voulu le prendre en stop. En route, chacun.e se livre à sa guise, dans d'épatants monologues reconstitués par l'auteur, où l'on devine en creux la présence et l'écoute pudique de l'écrivain qui sait s'effacer devant son sujet : la frontière et ceux qui la vivent, la côtoient, l'éprouvent. Même si, de Tijuana côté Pacifique jusqu'au poste-frontière de Matamoros, non loin du Golfe du Mexique, le mouvement et la route sont partout présents, « Coyote » se tient loin du récit de voyage, du genre autocentré. Il se lit, s'écoute comme un collage, choral et sensible, au sujet d'un territoire désertique hanté par le mur de Trump, son absurdité et sa violence ; hanté aussi par les représentations héritées du cinéma, américain notamment. À ces représentations, l'écrivain oppose la force du témoignage, la complexité du réel, où la frontière se révèle un monde en soi, un entre-deux qui sépare autant qu'il relie. Alors, dans l'habitacle des voitures et des intimités qui s'y racontent, le lecteur devient passager et l'écrivain passeur. Avec Sylvain Prudhomme, écrivain français et auteur d'une dizaine de romans.   À lire : - « Coyote ». Sylvain Prudhomme. Éditions de Minuit. 2024 - « Par les routes ». Sylvain Prudhomme. Éditions Gallimard. 2019 - « Les Grands » Sylvain Prudhomme. Éditions Gallimard. 2014.   En savoir plus : - Sur le Festival Étonnants Voyageurs qui s'est tenu du 7 au 9 juin 2025 à Saint-Malo en France - Sur le Super Mama Djombo, orchestre mythique de Guinée-Bissau auquel a rendu hommage Sylvain Prudhomme dans son livre « Les Grands ». Quelques articles dans le site Pan African Music - Sur James Agee, auteur de « Louons maintenant les grands hommes », récit méticuleux, total et à hauteur d'homme(s) sur la vie des métayers du vieux Sud américain en 1936. Une référence pour Sylvain Prudhomme.

Le Like de France Bleu Lorraine Nord
Le sous-préfet de Thionville ironise sur Donald Trump et son "golfe d'Amérique"

Le Like de France Bleu Lorraine Nord

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 3:07


durée : 00:03:07 - Le "like", ici Lorraine - Le sous-préfet de Thionville est un adepte du sarcasme et de l'ironie sur Facebook, et il a récidivé.

Invité Afrique
Arrêt de l'USAID: «Certains pays du Golfe sont prêts à jouer un rôle international plus grand»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 9:28


Comment combler le vide laissé par les Américains dans l'aide humanitaire et l'aide au développement ? Après la quasi suppression de l'USAID par Donald Trump, la question est vitale pour beaucoup de pays africains. Certains se tournent vers de grands mécènes, comme Bill Gates. D'autres, vers les États arabes du Golfe, comme les Émirats. « Il y a plusieurs moyens de limiter la casse », répond Thomas Melonio, qui a été conseiller Afrique sous la présidence de François Hollande et qui est aujourd'hui le chef économiste de l'Agence française de développement (AFD).  RFI : Les coupes budgétaires décidées par Donald Trump dans l'aide humanitaire, ça représente combien de milliards de dollars par an, en réalité ? Thomas Melonio : Alors USAID, l'institution qui gérait ce programme aux États-Unis, avait un budget de 42 milliards de dollars par an, donc un budget vraiment très important. Il gérait à la fois de l'aide humanitaire, alimentaire par exemple, mais aussi de l'aide au développement, du financement de l'activité économique. Donc, c'est un budget très important qui est supprimé pour ces deux grands types d'activités. Et ces coupes budgétaires, au total, ça va représenter quelle proportion de l'aide humanitaire mondiale ? Alors, les États-Unis, dans l'aide au développement, c'était autour d'un tiers, à peu près, mais les États-Unis étaient plus importants pour l'aide humanitaire, donc notamment l'aide alimentaire, les réfugiés, on peut penser au Soudan, le Kenya accueille beaucoup de réfugiés. Donc, ce qui est en jeu, c'est entre un tiers et presque la moitié de l'aide humanitaire s'il y avait une suppression totale. Et, concrètement, Thomas Melonio, est-ce que ça veut dire que la mortalité infantile va repartir à la hausse en Afrique ? Alors, c'est ce qu'on peut craindre. On entend beaucoup de critiques sur l'aide au développement, il ne faut pas les négliger, mais si on regarde sur les 20 ou 30 dernières années, sur des domaines bien précis, par exemple la lutte contre le Sida, le nombre de morts qui était monté à quasiment deux millions par an au pic de l'épidémie était tombé quasiment à 500 000. Donc, il y a une division presque par trois des morts du Sida. S'il y a un retrait américain très fort, on peut craindre que les chiffres remontent. Donc, s'il y a un retrait très important, ce qui est malheureusement en train de se produire, on peut craindre qu'en effet, il y ait une hausse, alors, sauf à ce qu'il y ait des solutions alternatives, mais aujourd'hui, ce n'est pas tout à fait évident à considérer. Dans l'urgence, la Fondation Bill Gates annonce qu'elle va hisser son aide à 10 milliards de dollars par an, mais est-ce que cet effort va compenser l'effondrement de l'aide publique américaine ? Alors, c'est vrai que c'est un effort très important qui a été annoncé par Bill Gates. Il était récemment d'ailleurs à l'Union africaine. La Fondation Gates, c'est un très gros acteur du développement, il dépensait entre 6 et 7 milliards par an, et comme vous l'avez rappelé, ils vont monter à 9 ou 10 milliards, donc une hausse quand même de l'ordre de 3 milliards de dollars. Bon, c'est très généreux, il faut le saluer, mais on parle d'une hausse de 3 milliards d'un côté et d'une baisse plutôt de 30 à 35 de l'autre. Donc, vous voyez que la compensation ne pourra évidemment pas être complète. Néanmoins, c'est déjà une chose qui est positive. Je crois que l'essentiel, ce sera quand même que les pays – africains, asiatiques, latino-américains, eux-mêmes – augmentent leur propre mobilisation et sauvent ce qui est essentiel de leur propre point de vue. Il va y avoir un moment, je pense, de vérité pour beaucoup de pays. Mais est-ce que cet effort de gouvernance va être possible dans les États qui sont gangrénés par la corruption ? C'est là qu'il y aura un moment de vérité. Je pense que les populations africaines aussi ont leur mot à dire. S'il y a des conséquences sociales en matière de santé, je pense que c'est une logique légitime qu'il y ait des débats dans chaque pays, à vrai dire, qui bénéficiaient de l'aide américaine pour se dire : qu'est-ce que nous, peuple de tel pays, on veut financer par nous-mêmes. Ça, ça peut être par les gouvernements qui prélèvent des impôts pour permettre de limiter la casse, puisque c'est en effet dans cette situation qu'on se trouve. Alors, du côté de l'aide au développement, il y a aussi des coupes budgétaires importantes cette année, et pas seulement de la part des États-Unis. La Grande-Bretagne réduit son aide de 40 %, la France de 37 %. « Dans la solidarité internationale, il ne faut pas descendre trop bas », vient de déclarer Rémy Rioux, le directeur général de votre Agence française de développement. Est-ce que c'est une forme d'avertissement au Premier ministre François Bayrou au moment où il est en train de préparer le budget 2026 ? Je ne dirais pas que c'est un avertissement, mais, ce qui est une réalité, c'est qu'il y a certaines causes internationales où on ne peut pas utiliser les prêts, donc, pour des activités vraiment de solidarité, on peut penser à la protection des droits des femmes, on parlait tout à l'heure de la lutte contre le Sida ou de la lutte contre la mortalité infantile, là, c'est vraiment les dons qui vont être nécessaires pour pouvoir agir. Donc, on a besoin, si on veut rester une diplomatie qui est féministe, qui s'engage pour l'éducation, donc on a besoin d'un soutien et d'un engagement de l'État aussi, c'est vrai. Bon, après, on s'ajuste au budget tel qu'il est, c'est l'avis d'un opérateur, mais on ne peut pas tout financer par prêt. C'est vrai qu'on a besoin de dons pour les causes les plus sociales et les pays les plus pauvres. Alors, l'une des raisons de l'élection, il y a bientôt deux semaines, du Mauritanien Sidi Ould Tah à la tête de la BAD, la Banque africaine de développement, c'est que jusqu'à, tout récemment, il a présidé la Banque arabe de développement en Afrique, la Badea, ce qui veut dire que beaucoup d'Africains espèrent que désormais, les riches États du Golfe vont pouvoir combler le vide laissé par les Américains. Est-ce que c'est jouable ? Le nouveau président de la BAD, comme vous le dites à l'instant, oui, je pense qu'une partie de son mandat consistera à aller chercher des soutiens pour la Banque africaine de développement. D'abord sur le continent, en Afrique elle-même, mais aussi des soutiens internationaux. On a vu à la dernière COP aux Émirats que certains pays du Golfe sont prêts à jouer un rôle international plus grand. Donc, on peut espérer que demain l'Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats fassent preuve de plus de générosité ? Mais, en fait, c'est ce qu'on observe tendanciellement, il y a un rôle plutôt croissant des pays du Golfe que vous avez cités, qui mettent plus d'argent maintenant, à la fois dans les institutions internationales et dans leurs propres acteurs. Donc, l'élection à la tête de la Banque africaine de développement est un petit marqueur d'ailleurs de cette tendance.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Asie du Sud-Est : ambitions économiques et tensions régionales

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 58:03


Entre forte croissance, ambitions d'intégration régionale et dépendances multiples, l'Asie du Sud-Est redéfinit ses priorités face aux rivalités sino-américaines et à la guerre commerciale. Éco d'ici Éco d'ailleurs vous propose un tour d'horizon des enjeux qui agitent cette région qui attise les convoitises du reste du monde. NOS INVITÉS :- Marc Lautier, professeur d'économie à l'Université de Rennes 2- Nicolas Rocca, journaliste au service Asie de RFI- Cléa Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin- Doàn, directeur général et cofondateur de l'entreprise S-Life à Hòa Bình (Vietnam). 

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Asie du Sud-Est: ambitions économiques et tensions régionales

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Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 58:03


Entre forte croissance, ambitions d'intégration régionale et dépendances multiples, l'Asie du Sud-Est redéfinit ses priorités face aux rivalités sino-américaines et à la guerre commerciale. Éco d'ici Éco d'ailleurs vous propose un tour d'horizon des enjeux qui agitent cette région qui attise les convoitises du reste du monde. NOS INVITÉS : - Marc Lautier, professeur d'économie à l'Université de Rennes 2 - Nicolas Rocca, journaliste au service Asie de RFI - Cléa Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin - Doàn, directeur général et cofondateur de l'entreprise S-Life à Hòa Bình (Vietnam).  

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
Scandale Builder.ai, le turc mécanique de l'IA Générative !

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 3:16


L'écosystème de la technologie est régulièrement secoué par des scandales, et en voici un nouveau. Il s'agit de la faillite retentissante de Builder.ai, une start-up britannique autrefois valorisée à plus d'un milliard de dollars.Cette prétendue licorne a littéralement berné Microsoft comme le turc mécanique avait en 1809 berné Napoléon.Et en guise d'automate féru de jeu d'échecs, ici, c'est une armée de développeurs indiens qui ont été déguisés en intelligence artificielle.La promesse était très séduisanteBuilder.ai s'était fait connaître grâce à Natasha, une plateforme soi-disant pilotée par IA, qui permettait de créer des applications sur mesure « aussi facilement que commander une pizza » promettait la société.Microsoft y a cru, au point d'intégrer Natasha à Azure en 2023. Et plusieurs fonds de pays du Golfe persique ont également misé sur cette pépite britannique.Mais derrière cette belle façade technologique, la réalité était bien plus artisanale.Cette IA était en réalité très humaineCar oui, cette IA était en réalité très humaine.Car ce n'est pas l'IA qui produisait le code, mais environ 700 développeurs basés en Inde. Des employés qui travaillaient jour et nuit pour livrer les projets informatiques vendus comme des prouesses d'intelligence artificielle par leurs dirigeants.Dans le détail, l'interface de Natasha servait à générer un cahier des charges, qui était ensuite envoyé à des équipes basées dans les villes indiennes de Gurugram et de Bengalore. Résultat, une production manuelle, camouflée sous le label de l'intelligence artificielle. Et c'est une audit interne qui a révélé que seule la gestion des tickets était automatisée.La société s'est effondréeLa supercherie n'a toutefois pas duré. Et la société s'est effondrée.Les incohérences techniques et les retards de livraison ont alerté les clients dès 2024.Et en juin 2025, tout s'écroule. Un créancier important gèle 37 millions d'euros d'actifs après avoir découvert que les revenus réels de l'entreprise étaient quatre fois inférieurs à ceux annoncés.Builder.ai ne disposait plus que de 5 millions sur ses comptes, avec une procédure d'insolvabilité enclenchée et des centaines de licenciements à venir.Ce naufrage rappelle une vérité brutale. Dans la course effrénée à l'IA, certaines start-up n'hésitent pas à maquiller leurs limites techniques pour capter des fonds.Les investisseurs, eux, commencent à réclamer plus de transparence. Et cela passe par la documentation du code, la traçabilité des données, ou encore la vérification des flux financiers.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Je pense donc j'agis
Que faire de nos rêves ? Une lecture symbolique et culturelle

Je pense donc j'agis

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 55:08


Pourquoi rêve-t-on de perdre ses dents, de voler, ou de se retrouver nu en public ? Comme disait Freud, le rêve est la voie royale qui mène à l'inconscient. Chaque nuit, notre esprit s'échappe pour plonger dans un univers étrange, souvent illogique, peuplé d'images, de situations ou de personnages parfois familiers, parfois absurdes. Que faire de nos rêves ? Quelles sont les clés d'interprétation, quelles approches psychologiques, culturelles pour apprendre à écouter ce que nos nuits tentent de nous dire ? Avec : - Chantal Motto, psychothérapeute jungienne, autrice du livre Déchiffrer ses rêves pour bien guider sa vie, chez InterEditions et Le mini-guide de l'interprétation des rêves, éditions Larousse- Albert Constant-Piot, doctorant entre l'Université de Bretagne Occidentale et le Laboratoire d'Anthropologie Sociale - EHESS, auteur d'une thèse sur les arts et les rêves dans le Golfe de Papouasie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, membre comité scientifique de l'exposition Le temps d'un rêve au Musée des Confluences de LyonDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Georges Malbrunot - PSG, le "Paris" réussi du Qatar

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 10:59


C dans l'air l'invité du 2 juin 2025 avec Georges Malbrunot, grand reporter au Figaro, spécialiste du Moyen-Orient. Il est l'auteur de "Qatar papers" et de "MBS Confidentiel", coécrits avec Christian Chesnot, aux éditions Michel Lafon. La victoire du PSG en Ligue des champions face à l'Inter Milan est un succès majeur pour le Qatar et en particulier pour Nasser Al-Khelaïfi, patron de QSI et président du club, qui a mis un point d'honneur à remporter ce trophée depuis 14 ans. Ce proche de l'Emir Tamim ben Hamad Al Thani, répète au fil des interviews que Paris va gagner la Coupe aux grandes oreilles, tout comme les propriétaires à Doha. Après 1,4 milliard d'euros investis, ce trophée valide également la stratégie de la diplomatie par le sport et le soft-power du petit Etat du Golfe. Cette victoire, tant recherchée, va engendrer "un impact géopolitique majeur dans la défense des intérêts du Qatar et dans sa politique de rayonnement", promet Pim Verschuuren, spécialiste de géopolitique du sport.Georges Malbrunot est grand reporter au Figaro, spécialiste du Moyen-Orient. Il est l'auteur de "Qatar papers" et de "MBS Confidentiel", coécrits avec Christian Chesnot, aux éditions Michel Lafon. Il nous livrera son regard sur la victoire du Paris-Saint Germain et sur la réussite du pari lancé il y a 14 ans par le Qatar. Cette stratégie du soft power est-elle une réussite ? Au fond, quel est l'objectif de ce pays, qui est aussi un acteur important dans les négociations de paix au Proche-Orient.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi la Thaïlande et l'Arabie Saoudite ne se sont-ils pas parlé pendant 30 ans ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 2:43


C'est une histoire digne d'un polar diplomatique, mêlant vol, meurtres, et vengeance royale. Entre 1989 et 2023, la Thaïlande et l'Arabie Saoudite ont connu une rupture diplomatique quasi totale. La raison ? Un vol de bijoux, au cœur duquel brille un mystérieux diamant bleu.Tout commence en 1989. Un jeune Thaïlandais du nom de Kriangkrai Techamong, employé comme domestique au sein du palais du prince saoudien Faisal bin Fahd, profite de son accès aux quartiers privés pour dérober 91 kg de bijoux précieux, dont un diamant bleu rare de 50 carats, d'une valeur inestimable. Il expédie le tout en Thaïlande dans des boîtes de carton, puis rentre dans son pays discrètement.L'affaire fait grand bruit. Riyad exige que Bangkok restitue les joyaux. La police thaïlandaise arrête rapidement le voleur et annonce avoir retrouvé la quasi-totalité du butin. Mais lorsqu'une délégation saoudienne vient récupérer les biens, le scandale éclate : plusieurs pièces rendues sont fausses, et surtout, le diamant bleu a disparu.Le doute s'installe : les enquêteurs thaïlandais ont-ils subtilisé les vrais bijoux pour les remplacer par des copies ? Le mystère s'épaissit.Entre-temps, l'affaire prend une tournure tragique. Trois diplomates saoudiens sont assassinés à Bangkok entre 1989 et 1990 dans des circonstances troubles. Un homme d'affaires saoudien chargé d'enquêter sur le vol disparaît peu après. Aucun de ces crimes ne sera élucidé. L'Arabie Saoudite y voit un affront et un mépris total de la justice.Furieux, le royaume coupe les ponts : plus de visas de travail pour les Thaïlandais, ambassade réduite au strict minimum, échanges diplomatiques gelés. Des dizaines de milliers de travailleurs thaïlandais sont expulsés ou empêchés de venir travailler dans le Golfe, une perte économique majeure pour Bangkok.Pendant trois décennies, l'affaire du diamant bleu empoisonne les relations. L'Arabie Saoudite réclame toujours son joyau, devenu un symbole d'honneur bafoué. En Thaïlande, certains pensent que le diamant n'a jamais existé, ou qu'il est dissimulé par des figures puissantes.Ce n'est qu'en janvier 2022 qu'un rapprochement est amorcé, grâce à une visite historique du Premier ministre thaïlandais à Riyad. En 2023, les deux pays annoncent officiellement la normalisation de leurs relations diplomatiques.Mais à ce jour, le diamant bleu reste introuvable, tout comme les coupables des assassinats. Ce joyau manquant aura été à lui seul la cause d'une des plus longues brouilles diplomatiques du monde moderne, un drame mêlant vanité, silence, et impunité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le 5/7
Le 5/7 du lundi 2 juin avec Laurent Hichard et Raphaël Le Magoariec

Le 5/7

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 120:04


durée : 02:00:04 - Le 5/7 - par : Mathilde MUNOS, Amaury Bocher, Elise Amchin - Laurent Hichard, géomètre-expert dans le Périgord, et Raphaël Le Magoariec, Docteur en géopolitique de l'université de Tours, spécialiste du Golfe, sont les invités du 5/7.

Les interviews d'Inter
Ligue des Champions : "Le grand vainqueur de cette compétition, c'est le Qatar", souligne Raphaël Le Magoariec

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 6:07


durée : 00:06:07 - L'invité de 6h20 - Raphaël Le Magoariec, docteur en géopolitique de l'université de Tours et spécialiste des politiques des pays du Golfe en lien avec le sport, était l'invité de France Inter ce lundi, après la victoire du PSG en Ligue des Champions.

Le Nouvel Esprit Public
Le recul des accords de Paris / La politique de Netanyahou et l'isolement d'Israël

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jun 1, 2025 66:40


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 mai 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE RECUL DES ACCORDS DE PARISAprès avoir clamé « Make our planet great again (« Rendez sa grandeur à la planète »), et promis que son second quinquennat « sera écologique ou ne sera pas », Emmanuel Macron s'est montré de moins en moins ambitieux au fil de ses deux mandats. Son gouvernement n'a pas tenu sa promesse de sortie du glyphosate en trois ans, a édulcoré la loi zéro artificialisation nette et délivre encore des permis d'hydrocarbures. En 2019, sur recours du collectif d'associations « L'affaire du siècle », la responsabilité de l'État a été engagée par le juge administratif pour n'avoir pas respecté sa propre trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre.Déjà marginalisée depuis l'irruption de la guerre en Ukraine ou à Gaza, la cause climatique se retrouve foulée aux pieds dans le nouveau chaos géopolitique créé par l'administration Trump. En France, depuis le début de l'année, les reculs se multiplient, dans une ambiance d'attaques répétées de la droite et de l'extrême droite contre les opérateurs de l'État comme l'Office français de la biodiversité ou l'Agence de la transition écologique. Adopté au Sénat en janvier, un texte vise la réautorisation par dérogation de certains insecticides néonicotinoïdes et restreint l'indépendance de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), des reculs jugés considérables par les défenseurs de l'environnement.Or, il y a dix ans, dans le cadre des accords de Paris de 2015, la France s'est engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050 et, pour y parvenir, s'est dotée d'une feuille de route de réduction des émissions par secteur, la Stratégie nationale bas carbone, dont la troisième version doit être officiellement publiée dans les prochains mois. L'objectif : réduire nos émissions brutes de 50 % entre 1990 et 2030, en accord avec l'objectif européen. Alors que la France doit réduire ses émissions de 4,7 % par an en moyenne entre 2022 et 2030, ces dernières n'ont diminué que de 1,8 % en 2024 par rapport à 2023 selon lebaromètre Citepa chargé de l'inventaire des émissions de la France. Le compte n'y est donc pas.Selon une enquête de 2022 de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), environ 43 % des Français ont une opinion sur le climat qui s'écarte significativement du consensus scientifique. Une proportion qui excède – parfois de plus de 20 points – ce qui est observé dans la douzaine des autres pays à hauts revenus inclus dans l'étude de l'OCDE.LA POLITIQUE DE NETANYAHOU ET L'ISOLEMENT D'ISRAËLDurant la tournée de Donald Trump dans le Golfe mi-mai, le premier ministre israélien a paru isolé et pris de court par les décisions du président américain de lancer des pourparlers avec l'Iran sur le nucléaire, de négocier directement avec le Hamas la libération d'otages israélo-américains, de conclure un cessez-le-feu avec les Houthis yéménites et de lever les sanctions américaines sur la Syrie.Le 19 mai, Benyamin Nétanyahou a annoncé qu'Israël allait prendre « le contrôle de tout le territoire » de la bande de Gaza en lançant l'opération Chariots de Gédéon. L'armée israélienne a depuis intensifié ses opérations dans l'enclave palestinienne, faisant des centaines de morts, dont une majorité de civils. Le plan du gouvernement israélien qui suppose de raser ce qui reste de Gaza, de parquer une population affamée dans une petite portion de l'enclave et de la soumettre à un système militarisé de distribution d'aide humanitaire a suscité une indignation générale de la communauté internationale y compris de la part de capitales occidentales proches d'Israël. Quelque 39 pays ont déposé un recours devant la Cour Internationale de Justice de La Haye. Le président français, et les Premiers ministres britannique et canadien ont prévenu qu'ils ne resteraient « pas les bras croisés » devant les « actions scandaleuses » du gouvernement israélien. 22 pays ont aussi exigé d'Israël une « reprise complète de l'aide à la bande de Gaza, immédiatement », demandant qu'elle soit organisée par les Nations unies et les ONG. Sous la pression, après deux mois et demi de blocus humanitaire, Benyamin Netanyahou a autorisé quelques camions transportant des médicaments et de la nourriture pour enfants à pénétrer dans la bande de Gaza. Un geste minimum, loin de répondre aux besoins. Le 20 mai, la Commission européenne a déclaré qu'elle allait entamer un processus de révision de l'accord d'association de l'Union européenne avec Israël, dont l'article 2 évoque le respect des droits humains qui pourrait aboutir à la suspension des relations commerciales favorables à Tel-Aviv. La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas a constaté qu'« il existe une forte majorité en faveur du réexamen de l'article 2 de notre accord d'association avec Israël. Nous allons donc nous lancer dans cet exercice ». La mort de deux employés de l'ambassade d'Israël aux États-Unis, tués devant le musée juif de Washington, a renforcé un sentiment d'isolement en Israël et la crainte de devenir un Etat paria. Le 23 mai, le Conseil de l'Europe a estimé que les actes dans la bande de Gaza « vont dans le sens d'un nettoyage ethnique et d'un génocide ». Lundi, le chancelier allemand Friedrich Merz a menacé le gouvernement Netanyahou de ne plus continuer à le soutenir en raison de l'intensification de l'offensive de l'armée israélienne à Gaza. « On ne peut plus le justifier par une lutte contre le terrorisme du Hamas », a déclaré le dirigeant allemand, fustigeant avec une rare fermeté les actions d'Israël, dont Berlin est l'un des plus fidèles alliés avec les États-Unis.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: une personnalité mauritanienne à la tête de la Banque africaine de développement

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 30, 2025 4:09


Après 10 ans sous la houlette du Nigérian Akinwumi Adesina, la Banque africaine de développement sera, pour les cinq années à venir, dirigée par Sidi Ould Tah. « Trois heures seulement ont suffi » s'étonne Sahara Médias, à l'élire. Réaction partagée parLe Monde Afrique, surpris que « le dernier candidat à être sorti du bois » ait « finalement coiffé tous ses adversaires au poteau, » et ce en trois tours seulement. Il faut dire que le parcours de Sidi Ould Tah lui a taillé un costume sur-mesure : « docteur en économie formé entre Nouakchott et la France, » rappelle Le Point Afrique, « passé (…) par la Banque mauritanienne pour le développement et le commerce, ». Il a surtout dirigé la Banque arabe pour le développement économique en Afrique pendant dix ans. Et sous sa direction, pointe Le Faso, l'institution a « financé des ports, des aéroports, participé à la construction de plus de 200 routes, (…) tout en générant une baisse des coûts de transport. » Coup de pouce des dirigeants mauritaniensSahara Médias raconte que pendant le vote, le président Mohamed Ould Ghazouani « passait plusieurs appels, » qui, croit savoir le titre, « ont joué un rôle décisif pour changer la donne. » Parmi ces contacts cruciaux, le Nigeria, qui a « changé de position de manière soudaine et décisive. » Et le résultat est là : plus de 76% des voix, contre un peu plus de 58% à l'époque pour Akinwumi Adesina. Mais attention, prévient Wakat Séra : il faut voir dans ce score élevé non pas un blanc-seing mais une « interpellation à la tâche. » La présidence de tous les défis Sur ce point, les journaux sont unanimes. D'abord, Sidi Ould Tah va devoir faire avec l'héritage de son prédécesseur. Akinwumi Adesina a, souligne Le Pays, « réalisé la plus importante augmentation de capital » de l'histoire de la BAD : ce dernier a plus que triplé en 10 ans.Plutôt donc que de s'affranchir de ce passé, le nouveau patron de la banque compte, analyse Le Monde, « s'inscrire dans la continuité des grandes priorités définies par son prédécesseur, » les ‘High Five' : électrification, accès à la nourriture, industrialisation, intégration et amélioration de la qualité de vie. Autant de points sur lesquels « les défis restent immenses », juge le quotidien.Environnement économique difficile Par rapport à 2010, la part que les pays africains consacrent à leur dette a connu « une hausse de 167% ». Et puis il y a les États-Unis et leur « désengagement progressif des mécanismes d'aide au développement », soit des centaines de millions de dollars en moins.Heureusement, se souvient Le Point Afrique, Sidi Ould Tah dispose de « relations de marque avec certains pays du Golfe » qui « pourraient l'aider à attirer de nouveaux capitaux. » Il a en tout cas quelques mois pour y penser : sa prise de fonctions est prévue le 1er septembre. Voilà qui devrait lui laisser le temps, conclut Wakat Séra, de « souffler un coup, en attendant de donner un nouveau souffle à la BAD ! » Une boisson inquiète en Côte d'IvoireElle s'appelle la Vody. Et ne vous laissez pas avoir par sa cannette au format aussi petit que ses couleurs sont éclatantes : 250ml de cette boisson contiennent « de la caféine, de la taurine, beaucoup de sucre, et 18 à 22% de vodka. » Voilà pour la recette, décortiquée par Le Monde Afrique. Et ça marche : « depuis son arrivée à Abidjan, au milieu des années 2010, retrace le quotidien, la Vody est devenue la boisson fétiche des rappeurs ivoiriens » qui la popularisent auprès des jeunes.C'est vrai, « le gouvernement ivoirien a tenté en 2023 de mettre un frein au phénomène » en interdisant l'importation de boissons énergisantes alcoolisées. Conclusion, les fabricants ont changé la recette de leurs canettes sur le marché local, « en retirant les composantes énergisantes. » Mais le taux d'alcool, lui, est le même. Or, raconte un adolescent, « le but premier a toujours été de se saouler, ». Et ce à moindre coût : une canette coûte entre 500 et 700 francs CFA, soit entre 0.75 et 1 euro. À ce prix-là, balaie l'étudiant, « si on veut l'effet énergisant, on peut se faire son cocktail soi-même. » La Vody a donc encore de beaux jours devant elle.

Paysan Breton - PBCast
Être viticulteur en Bretagne

Paysan Breton - PBCast

Play Episode Listen Later May 30, 2025 25:24


Julien Lefèvre et Loïc Fourure sont tous deux vignerons depuis 2021. Julien s'est installé à Merléac, dans les Côtes-d'Armor, tandis que Loïc a planté ses vignes à Theix-Noyalo, dans le Golfe du Morbihan. Cette année, ils entament leur troisième campagne de vendanges. Dans cet épisode, ils présentent les spécificités de leur domaine, les cépages qu'ils cultivent, et évoquent les défis liés à la viticulture en Bretagne. Julien et Loïc sont également co-présidents de l'Association des vignerons bretons, qui regroupe aujourd'hui une cinquantaine de professionnels ayant implanté environ 150 hectares de vigne en Bretagne.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Au Bout du Jour
Les Bruits du Monde - Frédéric Gaven : “Le Sommet de Riyad, le Davos du désert” et Transversales

Au Bout du Jour

Play Episode Listen Later May 30, 2025 23:18


C'est le Sommet de Riyad que Donald Trump a choisi pour effectuer son premier déplacement international. Qu'est-ce qui a pu motiver Trump à se rendre dans le Golfe et en Arabie saoudite ? Ce sommet a-t-il aboutit à un pacte discret et peut-être fondateur pour l'avenir de l'intelligence artificielle ? Frédéric Gaven nous livre son avis. Il est le fondateur du cabinet Nosphi Conseil, spécialisé en transformation digitale/IA. Et, dans Transversales, avec Olivier Nederlandt .... On se end sur l'Ile de la Réunion, trois mois après le passage du cyclone Garance. Un bilan conséquent et des dégâts matériels énormes avec des conséquences économiques et alimentaires dramatiques ... Reportage d'Anna Belissens et Camille Chatillon Merci pour votre écoute Le fin Mot c'est également en direct tous les jours de la semaine de 18h30 à 19h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Le fin Mot sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/23283 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQTransversales : notre collection de reportages infos longue forme : https://audmns.com/WgqwiUpN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: une personnalité mauritanienne à la tête de la Banque africaine de développement

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 30, 2025 4:09


Après 10 ans sous la houlette du Nigérian Akinwumi Adesina, la Banque africaine de développement sera, pour les cinq années à venir, dirigée par Sidi Ould Tah. « Trois heures seulement ont suffi » s'étonne Sahara Médias, à l'élire. Réaction partagée parLe Monde Afrique, surpris que « le dernier candidat à être sorti du bois » ait « finalement coiffé tous ses adversaires au poteau, » et ce en trois tours seulement. Il faut dire que le parcours de Sidi Ould Tah lui a taillé un costume sur-mesure : « docteur en économie formé entre Nouakchott et la France, » rappelle Le Point Afrique, « passé (…) par la Banque mauritanienne pour le développement et le commerce, ». Il a surtout dirigé la Banque arabe pour le développement économique en Afrique pendant dix ans. Et sous sa direction, pointe Le Faso, l'institution a « financé des ports, des aéroports, participé à la construction de plus de 200 routes, (…) tout en générant une baisse des coûts de transport. » Coup de pouce des dirigeants mauritaniensSahara Médias raconte que pendant le vote, le président Mohamed Ould Ghazouani « passait plusieurs appels, » qui, croit savoir le titre, « ont joué un rôle décisif pour changer la donne. » Parmi ces contacts cruciaux, le Nigeria, qui a « changé de position de manière soudaine et décisive. » Et le résultat est là : plus de 76% des voix, contre un peu plus de 58% à l'époque pour Akinwumi Adesina. Mais attention, prévient Wakat Séra : il faut voir dans ce score élevé non pas un blanc-seing mais une « interpellation à la tâche. » La présidence de tous les défis Sur ce point, les journaux sont unanimes. D'abord, Sidi Ould Tah va devoir faire avec l'héritage de son prédécesseur. Akinwumi Adesina a, souligne Le Pays, « réalisé la plus importante augmentation de capital » de l'histoire de la BAD : ce dernier a plus que triplé en 10 ans.Plutôt donc que de s'affranchir de ce passé, le nouveau patron de la banque compte, analyse Le Monde, « s'inscrire dans la continuité des grandes priorités définies par son prédécesseur, » les ‘High Five' : électrification, accès à la nourriture, industrialisation, intégration et amélioration de la qualité de vie. Autant de points sur lesquels « les défis restent immenses », juge le quotidien.Environnement économique difficile Par rapport à 2010, la part que les pays africains consacrent à leur dette a connu « une hausse de 167% ». Et puis il y a les États-Unis et leur « désengagement progressif des mécanismes d'aide au développement », soit des centaines de millions de dollars en moins.Heureusement, se souvient Le Point Afrique, Sidi Ould Tah dispose de « relations de marque avec certains pays du Golfe » qui « pourraient l'aider à attirer de nouveaux capitaux. » Il a en tout cas quelques mois pour y penser : sa prise de fonctions est prévue le 1er septembre. Voilà qui devrait lui laisser le temps, conclut Wakat Séra, de « souffler un coup, en attendant de donner un nouveau souffle à la BAD ! » Une boisson inquiète en Côte d'IvoireElle s'appelle la Vody. Et ne vous laissez pas avoir par sa cannette au format aussi petit que ses couleurs sont éclatantes : 250ml de cette boisson contiennent « de la caféine, de la taurine, beaucoup de sucre, et 18 à 22% de vodka. » Voilà pour la recette, décortiquée par Le Monde Afrique. Et ça marche : « depuis son arrivée à Abidjan, au milieu des années 2010, retrace le quotidien, la Vody est devenue la boisson fétiche des rappeurs ivoiriens » qui la popularisent auprès des jeunes.C'est vrai, « le gouvernement ivoirien a tenté en 2023 de mettre un frein au phénomène » en interdisant l'importation de boissons énergisantes alcoolisées. Conclusion, les fabricants ont changé la recette de leurs canettes sur le marché local, « en retirant les composantes énergisantes. » Mais le taux d'alcool, lui, est le même. Or, raconte un adolescent, « le but premier a toujours été de se saouler, ». Et ce à moindre coût : une canette coûte entre 500 et 700 francs CFA, soit entre 0.75 et 1 euro. À ce prix-là, balaie l'étudiant, « si on veut l'effet énergisant, on peut se faire son cocktail soi-même. » La Vody a donc encore de beaux jours devant elle.

Si loin si proche
Socotra, l'île oubliée

Si loin si proche

Play Episode Listen Later May 25, 2025 48:30


Perdu dans l'océan Indien, entre les côtes yéménites et somaliennes, l'archipel de Socotra fascine tous ceux qui s'y aventurent. Parmi eux, le reporter français Quentin Müller qui vient de publier un singulier récit de voyage, journalistique et géopolitique. Une ode aussi, sensible, à la grande île décidément magnétique.  Dans le monde, il est des lieux où les superlatifs peinent à dire la force des éléments, la puissance des paysages et des solitudes qu'on y rencontre… L'archipel yéménite de Socotra, situé dans la mer d'Arabie, à l'entrée du Golfe d'Aden, est de ceux-là. Depuis des siècles, des millénaires, les relations qui en ont été faites par les voyageurs, de Marco Polo à Pline l'ancien ou Ibn Battûta ont suscité bien des légendes, faisant de Socotra et ses montagnes le lieu d'origine du phénix sacré, un repaire de pirates ou de sorciers, un jardin d'Eden voire une île cannibale.  Aujourd'hui, même si la guerre du Yémen et la géopolitique tourmentée de la région ont rattrapé ces terres rocailleuses, isolées et longtemps peuplées de bédouins réfugiés dans ses grottes, on dit encore de son île principale, sanctuaire de fascinants arbres dragon, balayée par les vents et les tempêtes, qu'elle est «extraterrestre». «Le paysage est un état d'âme», disait Victor Hugo, parce qu'il n'existe, peut-être, que dans les yeux de celui ou celle qui le regarde… Aujourd'hui, c'est donc à travers le regard singulier, sensible, précis d'un spécialiste français de la péninsule Arabique et grand amoureux du Yémen, Quentin Müller, que nous allons voyager et regarder Socotra. Le reporter nomade vient de publier en France «L'arbre et la tempête» : un récit personnel, entre quête et enquête, qui replace l'île au cœur d'enjeux géopolitiques majeurs, complexes et qui s'attache surtout à rendre plus proche et plus humaine cette île oubliée du reste du monde. Sauf peut-être de ceux, qui comme lui, un jour, en ont rêvé et y sont allés…À lire :- «L'arbre et la tempête. Socotra, l'île oubliée», de Quentin Müller. Éditions Marchialy. 2025- Sur le classement au Patrimoine mondial de l'humanité, de Socotra par l'Unesco- Sur l'arbre dragon de Socotra, un reportage de Quentin Müller pour le Monde diplomatique- «Voulez-vous que je vous raconte le Socotra d'autrefois?», un article sur l'histoire de Socotra perçu comme un lieu d'exception. 2011. Par l'anthropologue française Nathalie Peutz.

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette
L'incontournable semaine du Golfe du Morbihan / Le riz gluant

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette

Play Episode Listen Later May 25, 2025 4:21


Tous les week-ends, à 6h51 et 8h20, évasion touristique et gastronomique avec Vanessa Zhâ et Olivier Poels. Ils nous font découvrir quelques pépites du patrimoine, et des bons plans en France et à l'étranger. De quoi vous faire voyager ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Trump et les grands patrons de la tech en tournée dans les pays du Golfe. Paris prépare Choose France 2025. La Chine innove pour s'affranchir des Etats-Unis. La tech plus géopolitique que jamais. Découvrez Frogans, l'innovation française qui souhaite réinventer le Web tout en restant accessible et sécurisée [Partenariat]-----------L'ACTU DE LA SEMAINE :- Donald Trump et le swing du business tech aux Émirats, avec un objectif de 1 000 milliards de contrats dans le secteur de la défense et de la tech.- Emmanuel Macron organise l'édition 2025 de "Choose France" pour attirer des investissements internationaux.- La Chine dévoile une puce fonctionnelle sans silicium, une vraie rupture technologique et des promesses de rapidité et d'efficacité d'un nouveau genre.- Samsung lance son nouveau smartphone ultra-fin, le Galaxy S25 Edge.LE DEBRIEF TRANSATLANTIQUE :- Bruno Guglielminetti en Italie parle de l'IA dans le sport automobile, en mettant l'accent sur les données générées par les véhicules de Formule 1.- On évoque le lancement prochain d'un système d'exploitation pour ordinateur d'un nouveau genre signé Huawei.LES INTERVIEWS DE LA SEMAINE :- Florian Gauthier, cofondateur de Vera, présente le service Ask Vera de lutte contre les fake news.- Julien Villeret, d'EDF, nous présente une technologie révolutionnaire d'impression 3D de pièces métalliques, utilisés notamment l'énergie et l'aéronautique [PARTENARIAT].- Tommy Tran, jeune ingénieur français chez Meta, nous parle de son expérience en tant qu'expatrié et des projets innovants sur lesquels il travaille, notamment la réalité augmentée et l'intelligence artificielle.-----------

Géopolitique
Au Moyen-Orient, depuis 19 mois, des guerres sans fin et sans issue

Géopolitique

Play Episode Listen Later May 16, 2025 3:30


durée : 00:03:30 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'armée israélienne s'est imposée comme la plus puissante de la région dans les guerres qui se déroulent depuis le 7 octobre. Mais cette hégémonie militaire ne s'accompagne d'aucune solution politique : c'est la faiblesse de Netanyahou alors que Donald Trump rend visite aux riches princes du Golfe.

Une semaine dans le monde
Négociations Kiev / Moscou à Istanbul, Trump dans les pays du Golfe, et revendications à Cannes

Une semaine dans le monde

Play Episode Listen Later May 16, 2025 40:33


Les négociations directes entre Kiev et Moscou à Istanbul n'auront rien donné. Comment sortir de ce cycle ? Donald Trump a effectué la première tournée depuis sa réélection, une tournée réservée aux monarchies arabes. Il est rentré chez lui avec de riches promesses. Enfin, Gerard Depardieu a été condamné pour agression sexuelle, quelques heures avant l'ouverture du Festival de Cannes. Au delà du symbole, nous verrons comment le milieu du cinéma effectue sa mue.

Invité Afrique
Pétrole: au Ghana «l'objectif, c'est de produire jusqu'à la dernière goutte»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 16, 2025 6:48


Le président du Ghana John Mahama a fait sensation cette semaine à Abidjan, en Côte d'Ivoire, quand il a appelé les investisseurs à venir forer du pétrole dans son pays « comme s'il n'y avait pas de lendemain ». Pourquoi une telle frénésie et une telle impatience ? Il y a l'effet Donald Trump, bien sûr, mais pas seulement. Benjamin Augé est chercheur associé au programme Afrique et au programme Énergie climat à l'Institut français des relations internationales (Ifri). Il nous donne quelques clés au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : À l'Africa CEO Forum d'Abidjan cette semaine, le président ghanéen John Mahama a fait sensation quand il a appelé les investisseurs à venir pomper un maximum de pétrole chez lui, « comme s'il n'y avait pas de lendemain », a-t-il précisé. Qu'est-ce que vous en pensez ? Benjamin Augé : Je pense que c'est très classique de tous les dirigeants de pays producteurs, l'objectif est de produire le plus vite possible. Et John Mahama, qui vient d'arriver au pouvoir, a besoin de revenus significatifs. Et donc c'est assez classique que dans le sillage de l'arrivée de Trump au pouvoir, qui justement va faire son possible pour augmenter encore la production pétrolière de son pays, et bien à l'image de Trump, il essaie de suivre ses traces. Et donc l'objectif est de produire jusqu'à la dernière goutte. Quand il y a une rentabilité par rapport à un gisement, c'est d'essayer de faire en sorte que des investisseurs viennent pour trouver de nouveaux gisements pour que la production puisse à nouveau remonter. Et c'est vrai qu'il a compris que l'enveloppe globale pour les hydrocarbures a tendance à diminuer et que donc les investisseurs sont de plus en plus difficiles à convaincre d'investir dans certains pays, notamment dans des pays compliqués. Et donc il est nécessaire de tout faire pour faire en sorte que ces investisseurs viennent, en l'occurrence au Ghana.Oui, parce qu'il y a pas mal de banques européennes et américaines qui sont sous pression de leurs opinions publiques et qui n'osent plus investir dans le pétrole et le gaz. C'est ça ? Exactement. Tout gros investissement, on peut parler aussi d'investissement au Mozambique, sur Mozambique LNG avec Total, est très compliqué parce que vous avez plusieurs pays qui sont impliqués et les ONG environnementales sont en Occident à faire beaucoup, beaucoup de pression pour que leurs banques n'investissent pas dans ces projets-là. Et donc ça devient de plus en plus compliqué… Avec une enveloppe globale pour le pétrole et le gaz qui diminue et avec un nombre d'acteurs qui se dirigent de moins en moins sur les hydrocarbures qui n'ont plus vraiment la cote.Alors le Ghana n'est pas le seul pays africain à nourrir de grandes ambitions gazières et pétrolières. Il y a son voisin ivoirien, il y a le Sénégal, il y a la Mauritanie. Est-ce que ces grands projets d'hydrocarbures sont compatibles avec la lutte contre le changement climatique et le développement des énergies renouvelables ?C'est une discussion très complexe parce que, à partir du moment où vous faites des découvertes pétrolières et gazières, l'objectif c'est de les mettre en production. Il n'y a aucun pays au monde qui a réussi à faire en sorte que des projets avec des découvertes et avec des financements ne se développent pas dans les hydrocarbures. L'Équateur a essayé de faire ça, c'est-à-dire en disant « Chevron a fait des découvertes, on ne les développe pas si les organisations internationales nous donnent l'équivalent en revenus », et finalement, évidemment, Chevron a développé parce que personne n'a proposé de solution. Donc, tous les pays que vous avez cités, leur objectif, c'est de produire au maximum du pétrole et du gaz. Et les barils qui ont été découverts ne vont pas être transformés en énergie électrique parce que l'énergie électrique va venir des renouvelables.Donc les énergies renouvelables, ça va permettre justement de donner de l'énergie pour ces pays-là. Donc, plus vous faites de l'énergie renouvelable dans ces pays-là, plus vous avez une capacité d'exportation des hydrocarbures. C'est tout à fait la stratégie des gros pays producteurs, notamment dans le Golfe, comme l'Arabie saoudite, qui construisent d'énormes fermes solaires justement pour leur électricité propre, pour pouvoir continuer à exporter le plus grand nombre de barils de pétrole.Alors, au cours de son intervention à l'Africa CEO Forum d'Abidjan, le président ghanéen a fait cet aveu : « J'ai honte de dire que seulement 2,7 % de l'énergie que consomme le Ghana provient des énergies renouvelables, notamment du solaire ». Est-ce que l'énergie verte, ce n'est pas encore un gadget ? En fait, ce sont des énergies qui ne sont pas continues. Donc c'est difficile de stocker cette électricité. Et les hydrocarbures permettent justement d'avoir une énergie continue plutôt bon marché et donc on va plutôt à la facilité. Donc c'est en grande partie pour ça qu'il y a encore une très grande majorité des centrales en Afrique qui sont au pétrole, au gaz et évidemment, encore pire, au charbon qui est encore plus rentable. Donc c'est une question de rentabilité, de facilité, d'investissement et aussi du fait que vous avez de l'énergie en continu contrairement à l'énergie renouvelable.Et du coup, est-ce que beaucoup de dirigeants africains et européens ne se disent pas à voix basse que le gaz, le pétrole ou le charbon, comme vous dites, ont encore de beaux jours devant eux ? Oui, en fait, clairement, les hydrocarbures ont encore plusieurs décennies de production, ça, c'est absolument évident. Et donc on va avoir certainement une production qui va commencer à décroître dans les années 2030-2035, mais ça ne veut pas du tout dire qu'on va arrêter de consommer du pétrole et du gaz. En tout cas, pour le pétrole, il risque d'y avoir une courbe descendante dans les années 2030. Et pour le gaz, ça risque d'être encore plus tard. Donc, on est vraiment sur une industrie dont la fin est difficile à prévoir, mais clairement, il y a facilement encore trois décennies devant nous de production.

InterNational
Au Moyen-Orient, depuis 19 mois, des guerres sans fin et sans issue

InterNational

Play Episode Listen Later May 16, 2025 3:30


durée : 00:03:30 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'armée israélienne s'est imposée comme la plus puissante de la région dans les guerres qui se déroulent depuis le 7 octobre. Mais cette hégémonie militaire ne s'accompagne d'aucune solution politique : c'est la faiblesse de Netanyahou alors que Donald Trump rend visite aux riches princes du Golfe.

Les histoires de 28 Minutes
Macron face aux Français, négociations en Turquie, Bétharram : Le Club 28'

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later May 16, 2025 45:29


L'émission 28 minutes du 16/05/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Jean Quatremer, correspondant européen de “Libération” ; Laetitia Strauch-Bonart, essayiste et journaliste indépendante ; Thomas Porcher, économiste, membre des Économistes Atterrés et la dessinatrice de presse Marie Morelle.Emmanuel Macron : que faire des deux ans qui restent ?Mardi 13 mai, Emmanuel Macron a répondu aux questions de journalistes, de personnalités publiques et de Français sur TF1. Ce rendez-vous était attendu, après une relative diète médiatique du chef de l'État, qui a peiné à convaincre. Pas question pour Emmanuel Macron de s'engager "trop précisément" sur l'organisation d'un référendum dont l'annonce était pourtant fortement envisagée. Quels atouts reste-t-il à Emmanuel Macron pour relancer la fin de son mandat ? Son rôle proactif sur la scène internationale suffira-t-il à assurer sa popularité ? Comment ranimer l'espoir de paix en Ukraine ?Volodymyr Zelensky avait lancé un pari à son homologue russe : venir négocier un cessez-le-feu en personne en Turquie. Ni l'un ni l'autre ne sont finalement présents à Istanbul ce vendredi 16 mai. Leurs délégations ont tenté de négocier avec des intermédiaires turcs et américains, sans que des discussions à quatre ne soient organisées, affaiblissant ainsi leur chance d'aboutir. Alors que cette médiatisation s'est soldée par un échec, les Européens annoncent redoubler de sanctions face à la Russie. Vladimir Poutine n'entend pas stopper son offensive alors qu'il a l'avantage sur le champ de bataille. Entre une diplomatie américaine inconstante, l'échec des négociations à Istanbul et l'efficacité très mitigée des sanctions européennes, comment amener la paix en Ukraine ?Nous recevons Olivier Rajchman, journaliste et historien du cinéma. Il publie "L'aventure des films, histoire de vingt tournages mythiques" aux éditions Perrin. Il y raconte les coulisses des tournages de grands films occidentaux, des “Dents de la mer” (1975) à “Barbie” (2023). L'auteur a choisi un panel de longs métrages qui "se distinguent par leur apport historique, artistique ainsi que par la pérennité de leur gloire".Mercredi 14 mai, François Bayrou était tenu de s'expliquer devant une commission d'enquête parlementaire, présidée par le député Insoumis Paul Vannier, sur sa connaissance de l'affaire Bétharram. Malgré les preuves, François Bayrou se défend d'avoir couvert les faits de violences sur les élèves de l'établissement catholique. Pour le Premier ministre, aucun doute : Paul Vannier était là pour abattre un adversaire. L'audition a viré à la confrontation politique. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. La poudrière des réseaux sociaux s'est enflammée face à un prétendu sachet de cocaïne rapidement dissimulé par Emmanuel Macron dans le train en direction de Kiev. Si l'Élysée s'est empressé de démentir en publiant des photos dudit sachet — qui s'avère en réalité être un mouchoir — les internautes se sont empressés de demander à l'IA d'imaginer le délire dont auraient pu être saisis Emmanuel Macron, Keir Starmer et Friedrich Merz s'ils avaient consommé le stupéfiant. C'est le Point Com de Paola Puerari. Les histoires se répètent. La semaine dernière, un père et son fils ont été kidnappés dans le but d'être rançonnés. Cette semaine, c'était une mère enceinte et son fils, en pleine rue et en plein jour. Leur point commun ? Les victimes ont le malheur d'être proches de grandes fortunes ayant réussi dans la crypto-monnaie. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur la tournée diplomatique américaine dans les pays du Golfe ; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que la Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 16 mai 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Donald Trump dans les pays du Golfe : une tournée diplomatique très intéressée ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later May 15, 2025 23:07


L'émission 28 minutes du 15/05/2025 Donald Trump dans les pays du Golfe :  une tournée diplomatique très intéressée ?Mardi 13 mai, Donald Trump, accompagné des patrons de la tech américaine, a entamé la première tournée diplomatique de son mandat. Comme en 2017, il a choisi le Moyen-Orient, en enchaînant les visites d'abord en Arabie saoudite, puis au Qatar et aux Émirats Arabes Unis. L'un des principaux enjeux de cette tournée est d'engranger des investissements aux États-Unis, avec notamment un contrat de vente d'armes de 142 milliards de dollars noué avec Mohammed ben Salmane, le prince héritier saoudien. Mais pour Donald Trump, qui se rêve en faiseur de paix, impossible d'ignorer les dossiers diplomatiques. Mardi, il a annoncé la levée des sanctions américaines imposées à la Syrie après une rencontre avec Ahmed al-Charaa, le président syrien par intérim, lui demandant en échange de “rejoindre les accords d'Abraham”, donc de normaliser ses relations avec Israël. Parallèlement, lundi 12 mai, il a négocié directement avec le Hamas la libération d'un otage israélo-américain, Edan Alexander. Il a également annoncé vouloir "prendre" Gaza pour en faire une "zone de liberté", mettant ainsi Israël dans une position délicate alors que l'État hébreu est décrié à l'international pour son intensification de la guerre à Gaza. Le Moyen-Orient est-il le terrain de jeu idéal de Donald Trump pour passer ses deals ? Son voyage est-il embarrassant pour le gouvernement israélien ? On en débat avec David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste de la péninsule arabique ; Maya Khadra, enseignante et journaliste, spécialiste du Moyen-Orient et Amy Greene, politologue, spécialiste de la politique des États-Unis.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 15 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
Prostitution des mineures / Une tournée diplomatique très intéressée pour Trump ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later May 15, 2025 46:20


L'émission 28 minutes du 15/05/2025 Plongée au cœur de la prostitution des mineuresJennifer Pailhé est mère d'une victime de prostitution des mineurs. En 2019, elle crée l'association “Nos Ados Oubliés”, qui accompagne et aide les victimes de prostitution et leurs familles. Le journaliste Claude Ardid enquête depuis 2018 sur ce sujet. En février, il publie avec sa consœur Nadège Hubert "À cœurs perdus - Enquête sur la prostitution des mineurs", un livre qui décrypte l'ampleur de ce fléau en France. Claude Ardid et Jennifer Pailhé se rejoignent sur l'abaissement inquiétant de la moyenne d'âge des victimes mineures des proxénètes, qui se décale vers "14-15 ans, et certaines sont âgées d'à peine 11 ou 12 ans". Tous deux pointent les manquements de l'Aide sociale à l'enfance, faisant office de "centres de recrutement" pour les réseaux de prostitution, l'impact du numérique et le manque de volonté politique pour endiguer le phénomène. L'État estime que 60 % des Françaises en situation de prostitution sont mineures, Claude Ardid estime qu'elles sont 20 000 en France.Donald Trump dans les pays du Golfe :  une tournée diplomatique très intéressée ?Mardi 13 mai, Donald Trump, accompagné des patrons de la tech américaine, a entamé la première tournée diplomatique de son mandat. Comme en 2017, il a choisi le Moyen-Orient, en enchaînant les visites d'abord en Arabie saoudite, puis au Qatar et aux Émirats Arabes Unis. L'un des principaux enjeux de cette tournée est d'engranger des investissements aux États-Unis, avec notamment un contrat de vente d'armes de 142 milliards de dollars noué avec Mohammed ben Salmane, le prince héritier saoudien. Mais pour Donald Trump, qui se rêve en faiseur de paix, impossible d'ignorer les dossiers diplomatiques. Mardi, il a annoncé la levée des sanctions américaines imposées à la Syrie après une rencontre avec Ahmed al-Charaa, le président syrien par intérim, lui demandant en échange de “rejoindre les accords d'Abraham”, donc de normaliser ses relations avec Israël. Parallèlement, lundi 12 mai, il a négocié directement avec le Hamas la libération d'un otage israélo-américain, Edan Alexander. Il a également annoncé vouloir "prendre" Gaza pour en faire une "zone de liberté", mettant ainsi Israël dans une position délicate alors que l'État hébreu est décrié à l'international pour son intensification de la guerre à Gaza. Le Moyen-Orient est-il le terrain de jeu idéal de Donald Trump pour passer ses deals ? Son voyage est-il embarrassant pour le gouvernement israélien ? On en débat avec David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste de la péninsule arabique ; Maya Khadra, enseignante et journaliste, spécialiste du Moyen-Orient et Amy Greene, politologue, spécialiste de la politique des Etats-Unis.Enfin, Xavier Mauduit reviendra sur le Code noir, un texte de loi qui régissait l'esclavage en France et qui n'est toujours pas formellement aboli ! Marie Bonnisseau nous emmène en Corrèze, où des millions de moustiques sont relâchés pour lutter contre… les moustiques. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 15 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Un Jour dans l'Histoire
Les désirs guerriers de la modernité - épisode 1

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later May 14, 2025 23:38


Les désirs guerriers de la modernité, épisode 1 Comment comprendre l'ambivalence de notre rapport à la guerre, quand elle semble si lointaine dans le temps et l'espace? Comment saisir les racines historique des guerres les liens qu'elles entretiennent entre elles et avec notre présent? Depuis les euphories de 1914 noyée dans les tranchées jusqu'aux conflits récents en passant par les ruines cachées de la seconde guerre mondiale et les images nocturnes de la guerre du Golfe, l'Occident a développé un art subtil de la distanciation : géographique, politique, affective. Une manière de neutraliser les émotions, arnacher les récits et parfois même de sublimer la violence au nom du progrès. Que nous dit cette posture sur notre rapport à la puissance, à la mémoire, au réel ? Chercheuse en philosophie à l'ULB, membre du Centre de recherche sur l'Expérience de la Guerre et autrice des Désirs guerriers de la modernité (éditions du Seuil) Deborah Brosteaux, interroge l'ambivalences de nos imaginaires et des récits historiques autour des conflits du 20e siècle. Sujets traités : guerre, modernité, tranchée, seconde guerre mondiale, Golfe, Occident, violence Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Décryptage
Trump et les pays du Golfe: jusqu'où va l'amitié?

Décryptage

Play Episode Listen Later May 14, 2025 19:26


Il avait promis une annonce très importante, à l'occasion de sa tournée dans les pays du Golfe. Donald Trump a surpris, en effet, en levant les sanctions américaines contre la Syrie, avant de rencontrer le président syrien ce mercredi 14 mai 2025. Cette tournée est surtout consacrée à la signature de contrats économiques, mais de nombreux sujets diplomatiques s'y invitent : la transition syrienne, la guerre à Gaza, le nucléaire iranien. Comment le Golfe peut-il profiter des bouleversements diplomatiques provoqués par Trump ? Les monarchies de la péninsule peuvent-elles devenir le centre de l'économie et de la diplomatie mondiale ?  Avec :  - Adlene Mohammedi, chercheur en Géopolitique, enseignant à Paris III et à l'IRIS.

On va plus loin
Golfe: Trump prêt à monnayer la politique étrangère américaine ?

On va plus loin

Play Episode Listen Later May 14, 2025 27:00


Alors que plusieurs élus pointent ses possibles conflits d'intérêts, Donald Trump annonce un montant record d'investissements saoudiens auprès des Etats-Unis, au premier jour de sa tournée dans le golfe persique. Est-il prêt à monnayer la politique étrangère des Etats-Unis ? On va plus loin avec Patricia Allémonière et Gauthier Rybinski.

Géopolitique
Quand Donald Trump "affole" Israël en négociant derrière son dos

Géopolitique

Play Episode Listen Later May 13, 2025 3:15


durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump effectue une tournée dans le Golfe qui inquiète Israël : les États-Unis ont négocié avec le Hamas la libération d'un otage américain, et un cessez-le-feu avec les Houthis, sans tenir compte d'Israël. Et Netanyahou préfère la méthode forte face à l'Iran quand Trump négocie.

Un jour dans le monde
Donald Trump en tournée au Proche-Orient : le décryptage d'Agnès Levallois

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later May 13, 2025 13:17


durée : 00:13:17 - L'invité d'un jour dans le monde - Le président américain réserve aux monarchies du Golfe sa première tournée depuis sa réélection. Ce mardi 13 mai, il était reçu en grande pompe par le prince héritier Mohammed Ben Salmane en Arabie Saoudite. À quoi peut-on s'attendre ? Décryptage avec Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient.

Un jour dans le monde
Donald Trump au Proche-Orient : business chez MBS

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later May 13, 2025 37:34


durée : 00:37:34 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Le président américain réserve aux monarchies du Golfe sa première tournée depuis sa réélection. Reçu en grande pompe par le prince héritier Mohammed Ben Salmane ce mardi 13 mai en Arabie Saoudite, le milliardaire a laissé présager d'une "annonce de grande importance pour l'avenir du Moyen-Orient". - réalisé par : Thomas Lenglain

InterNational
Quand Donald Trump "affole" Israël en négociant derrière son dos

InterNational

Play Episode Listen Later May 13, 2025 3:15


durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump effectue une tournée dans le Golfe qui inquiète Israël : les États-Unis ont négocié avec le Hamas la libération d'un otage américain, et un cessez-le-feu avec les Houthis, sans tenir compte d'Israël. Et Netanyahou préfère la méthode forte face à l'Iran quand Trump négocie.

InterNational
Donald Trump au Proche-Orient : business chez MBS

InterNational

Play Episode Listen Later May 13, 2025 37:34


durée : 00:37:34 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Le président américain réserve aux monarchies du Golfe sa première tournée depuis sa réélection. Reçu en grande pompe par le prince héritier Mohammed Ben Salmane ce mardi 13 mai en Arabie Saoudite, le milliardaire a laissé présager d'une "annonce de grande importance pour l'avenir du Moyen-Orient". - réalisé par : Thomas Lenglain

Le débat
Donald Trump / Mohammed ben Salmane : affaires ou diplomatie ?

Le débat

Play Episode Listen Later May 13, 2025 42:26


Donald Trump est en Arabie Saoudite. Première étape d'une tournée dans les pays du Golfe. Le Président américain s'est entretenu avec Mohammed ben Salmane, le prince héritier saoudien. Washington et Riyad ont signé un contrat de défense de 142 milliards de dollars. Cet accord s'inscrit dans un ensemble plus vaste de promesses d'investissement saoudien de 600 milliards de dollars selon l'exécutif américain.

Les interviews d'Inter
David Rigoulet-Roze : "Avec Donald Trump, il y a une forme de privatisation des intérêts nationaux"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later May 13, 2025 6:36


durée : 00:06:36 - L'invité de 6h20 - David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste du Moyen-Orient, était l'invité de France Inter ce mardi, à l'occasion du déplacement du président américain Donald Trump dans les pays du Golfe.

Programa Cujo Nome Estamos Legalmente Impedidos de Dizer
Luís, és um bom partido? Guilherme Geirinhas conversa com o líder da AD

Programa Cujo Nome Estamos Legalmente Impedidos de Dizer

Play Episode Listen Later May 5, 2025 57:09


Primeiro episódio da terceira temporada de Bom Partido, uma minissérie de sete conversas. Guilherme Geirinhas conversa com Luís Montenegro. Não perca, ‘Bom Partido’ no canal do You Tube de Guilherme Geirinhas e agora também no formato podcast nos sites da SIC Notícias e do Expresso, em parceria com a Fundação Francisco Manuel dos Santos e o apoio do MEO. 00:41 Intro super verdadeira01:35 Viver na residência oficial02:36 Não ter cortinados no quarto03:40 A dieta do Luís05:10 Nuno Melo tem canhões06:18 Como é a residência?08:13 Depoimento09:00 Peripécias de viver no Palacete11:07 Senha do wi-fi do Primeiro Ministro13:30 Patuscadas e Tony Carreira15:05 Depoimento16:00 Levar com tinta verde20:15 Depoimento20:46 Luís usa lentes?22:00 Cuidados estéticos23:10 Trabalhar num bar24:20 Exercício de linguagem28:21 CPI41:47 Depoimento42:15 Spinumviva45:15 O filho do Luís46:35 Luís conhece pela primeira vez a nora47:12 Depoimento47:52 Moção de Confiança, em parceria com a Fundação Francisco Manuel dos Santos51:00 Debate Interno52:27 Geringonças53:55 Luís, és um bom partido?54:22 Luís e Guilherme jogam golfeSee omnystudio.com/listener for privacy information.

Expresso - Eixo do Mal
Luís, és um bom partido? Guilherme Geirinhas conversa com o líder da AD

Expresso - Eixo do Mal

Play Episode Listen Later May 5, 2025 57:09


Primeiro episódio da terceira temporada de Bom Partido, uma minissérie de sete conversas. Guilherme Geirinhas conversa com Luís Montenegro. Não perca, ‘Bom Partido’ no canal do You Tube de Guilherme Geirinhas e agora também no formato podcast nos sites da SIC Notícias e do Expresso, em parceria com a Fundação Francisco Manuel dos Santos e o apoio do MEO.See omnystudio.com/listener for privacy information.

Reportage International
Apprendre l'hébreu à Ramallah: ces Palestiniens qui suivent des études israéliennes pour mieux «combattre» l'occupation

Reportage International

Play Episode Listen Later May 4, 2025 2:39


Alors que la paix entre Palestiniens et Israéliens n'a jamais semblé aussi lointaine, une grappe d'étudiants palestiniens a fait le choix de suivre un cursus d'« études israéliennes ». Au programme : cours d'hébreu, études de grands textes du judaïsme et de la littérature israélienne, histoire et sociologie d'Israël. La prestigieuse université de Birzeit, en bordure de Ramallah, affiche clairement ses objectifs : « Mieux connaître l'occupant » pour mieux le combattre sur le terrain des idées. De notre correspondante à Ramallah,C'est un cours d'hébreu... à la palestinienne. Il démarre par une distribution de baklawas. Grand sourire, une étudiante annonce ses fiançailles tout en promenant un plateau de pâtisseries. Gourmand, Esmat Mansour, le professeur, se sert tout en ne perdant pas de vue ses objectifs pédagogiques : « Mazel tov ! Mazel Tov ! » Les yeux rieurs encadrés de lunettes, il confie à voix basse : « L'hébreu rappelle de mauvais souvenirs aux étudiants. Pour eux, c'est la langue des checkpoints. Alors, j'essaie autant que je le peux de détendre l'atmosphère pendant le cours. Moi, j'adore l'hébreu et mon rôle, c'est de faire aimer cette langue à mes étudiants. Je leur dis souvent qu'en maîtrisant l'hébreu, ils vont gagner en force et en confiance en eux. Si tu ne sais pas t'exprimer en hébreu, les Israéliens te mépriseront. »L'hébreu, le quinquagénaire a eu tout le loisir de l'apprendre en prison où il a passé vingt années de sa vie pour participation au meurtre d'un Israélien établi dans une colonie. Il avait pour camarade de cellule un certain Yahya Sinwar, ancien numéro un du Hamas et instigateur des attaques du 7-Octobre qui ont fait basculer la région dans un chaos dont on ne voit plus la fin.Mais sur ce lourd passé, l'homme préfère se faire discret : « Mes étudiants sont curieux et veulent en savoir plus sur l'expérience de la prison, mais l'université n'est pas le lieu pour le faire. Ici, je ne parle que des bons aspects de la prison. Avoir pu apprendre l'hébreu est l'une de ces bonnes choses. »« C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens »Lui qui dit croire désormais en une « solution politique » au conflit, prodigue la matière phare du cursus : l'hébreu à raison de neuf heures par semaine. Révisions du vocabulaire de base et apprentissage de quelques adages en hébreu, le cours se déroule dans une ambiance bon enfant teintée de salves d'humour noir. Après la lecture d'un texte évoquant la protection de la nature et des animaux, un étudiant lance, cynique : « Ils sont fantastiques, les Israéliens ! Ils font attention à tout, la nature, les animaux ! Sauf à nous ! Nous non, on ne compte pas ! Pourquoi ? Aucune idée ! ». Les rires fusent. « Les plus tragiques des désastres sont ceux qui provoquent des rires », soutient le poète palestinien Mohammed El-Kurd dans son recueil « Rifqa ». Ici, on rit beaucoup. Tout en rondeurs et sourires lui aussi, Rabih Bader, 27 ans, dit vouloir entamer un travail de recherche consacré à ce qu'il appelle la « judaïsation de l'histoire palestinienne » par les Israéliens. Impossible donc de faire l'impasse sur l'hébreu : « C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens. Eux savent tout de nous. Ils ont de très bons départements d'études palestiniennes dans leurs universités. Ils étudient non seulement l'arabe, mais même les différents dialectes palestiniens. Ils sont super spécialisés, à nous d'en faire de même. » Oreilles dressées pour écouter les cours, plusieurs étudiants gardent un œil en permanence sur leurs smartphones. Les dernières informations sont égrenées à haute voix : arrestations, incursions de l'armée israélienne ou rumeurs de fuites de documents au sein du Shin Bet, l'appareil de renseignements israéliens, la salle de classe a aussi des airs de rédaction. On commente, on se perd en conjectures et souvent, on ironise, encore et encore, sur la situation. Un programme lancé il y a dix ansPour accéder à cette rieuse salle de classe, il en aura fallu de la patience. Ici comme dans beaucoup d'endroits de Cisjordanie occupée, la méfiance règne. Avant de nous autoriser à nous mêler à leurs étudiants, les responsables de l'université de Birzeit annoncent avoir fait « leur enquête » sur nous. Un mois et demi d'échanges d'e-mails, de messages WhatsApp, de smileys, de vœux pour l'Aïd, de rencontres et de tractations plus tard, les portes de ce programme académique inédit s'ouvrent enfin à notre micro.Sous un portrait de Shireen Abou Aqleh – ancienne étudiante et professeur à Birzeit, mais surtout journaliste star d'Al Jazeera abattue en plein reportage à Jénine par l'armée israélienne – Najat Abdulhaq, sémillante responsable du département de la communication de l'université explique sa prudence. Smartphone en main, elle montre des photos des différents raids de l'armée israélienne sur le campus. Les dizaines d'étudiants arrêtés, les salles de classes retournées et les drapeaux arrachés l'incitent à la prudence désormais. Dans ce contexte hautement explosif, comment étudier sereinement la société israélienne ? Quand ce programme a été lancé il y a dix ans, un dilemme s'est posé d'emblée : peut-on étudier la société israélienne tout en évitant la « normalisation » ? La solution est vite trouvée. Les seuls Israéliens autorisés à donner cours ici sont des Palestiniens, citoyens d'Israël, comme Areen Hawari, directrice d'un centre de recherches à Haïfa, en Israël. Petite, coupe au carré, elle confie que cette escapade académique hebdomadaire en Cisjordanie occupée est paradoxalement une bouffée d'air pour elle : « Je suis heureuse d'enseigner ici à Birzeit. Je suis palestinienne et cela fait partie de notre projet de libération. Oui, cela fait partie de notre projet de libération de pouvoir produire des études qui soient critiques du colonialisme d'un point de vue académique. Je suis très enthousiaste. » Composant 20% de la population israélienne, les Palestiniens d'Israël sont minoritaires. Présentés comme une cinquième colonne qui menace la sécurité de l'État hébreu, ces professeurs – malgré les checkpoints qu'ils doivent franchir pour venir enseigner en Cisjordanie occupée – trouvent ici paradoxalement un répit de quelques heures dans le climat de suspicion généralisée qui prédomine en Israël. « J'ai un passeport israélien, mais je me sens palestinienne et je porte le poids de la douleur des Palestiniens moi aussi. Notre souhait, c'est qu'Israël ne soit pas un État que pour les juifs, mais pour tous les citoyens. On veut un État démocratique », poursuit Areen Hawari. Combattre la colonisation par les armes du savoirUn département d'études israéliennes peut-il se concevoir sans professeurs israéliens juifs ? Pour Asma, étudiante aussi appliquée qu'impliquée, la question ne se pose pas : « On n'a pas de professeur juif effectivement, mais le problème ce n'est pas la confession en soi. On ne veut pas avoir de profs sionistes. Mais ça n'empêche pas qu'on les lise. On ne peut pas comprendre les Israéliens si on ne lit pas Theodor Herzl et d'autres penseurs du sionisme ». Le sionisme. Le terme revient beaucoup en cours. « Plus de terre, moins d'Arabes », lance une étudiante pour le définir. Une question survient alors : « Peut-on étudier un domaine que l'on n'aime pas ? » Sans circonvolutions, Asma répond avec l'aplomb des punchlines propres à sa génération : « On est un peu comme les médecins qui étudient le cancer. Les médecins n'aiment pas le cancer, mais ils l'étudient pour pouvoir le combattre. » Tous, ici, professeurs comme étudiants, ont l'impression de combattre la colonisation par les armes du savoir. Fondée à l'aube du XXe siècle, l'Université de Birzeit a une longue tradition d'engagement pour la cause palestinienne. Les Français l'ont découverte à la (dé)faveur du déplacement de Lionel Jospin sur le campus le 26 février 2000. Pris à partie par des étudiants scandalisés par ses propos sur le Hezbollah qu'il a qualifié de « terroriste », le Premier ministre français essuie jets de tracts et de pierres. La scène donne des sueurs froides à son personnel de sécurité et vient rappeler combien chaque mot est miné dans cette région du monde. Un programme financé par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de DohaUn quart de siècle plus tard, rien n'a changé. L'Orient reste plus que jamais « compliqué » et suscite l'intérêt redoublé de programmes de recherches du monde entier. À commencer par celui des riches pétromonarchies du Golfe désormais convaincues de la nécessité d'investir dans le savoir en plus de la pierre et des clubs de football européens. La petite trentaine d'étudiants qui suit le programme bénéficient ainsi d'une bourse financée par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de Doha. Un institut dirigé par l'intellectuel palestinien Azmi Bishara également citoyen d'Israël où il fut député. Recherche, journalisme, diplomatie, les secteurs en mesure d'accueillir ces rares étudiants palestiniens connaisseurs en profondeur de la société israélienne sont nombreux et stratégiques.Casquette vissée sur la tête, main qui caresse tantôt un chapelet tantôt une cigarette, Mohanad, le regard clair – lui aussi ancien prisonnier comme 40% des hommes palestiniens et dont le nom sera tu pour des raisons de sécurité – confie pourtant avoir du mal à savoir ce qu'il fera de son diplôme. « Tu sais, nous en Palestine, on ne sait plus se projeter. Là, je suis avec toi, mais demain qui sait où je serai ? J'ai été emprisonné deux fois. Je peux être emprisonné à nouveau à tout moment. Depuis le 7-Octobre, on parle même de nous faire partir d'ici de façon massive. C'est difficile de pouvoir réfléchir à l'avenir ».  « L'impossible futur ; comment la colonisation israélienne sape les rêves d'avenir de la jeunesse palestinienne ». Un thème de recherche académique en soi… 

20 Divin, le Podcast du Vin
20 Divin, le podcast du vin #79 : Florence Cathiard, l'art de hisser Smith Haut Lafitte au sommet

20 Divin, le Podcast du Vin

Play Episode Listen Later May 2, 2025 26:35 Transcription Available


Florence Cathiard, fille de profs, qui a connu son mari Daniel lorsque tous deux étaient en équipe de France de Ski dans les années 60, a un parcours fascinant : après savoir racheté avec son mari la chaîne de magasin Go Sport en 1983, qui sera revendue en 1990 au groupe Casino, elle lance son agence de communication qui sera acquise par le groupe américain Mc Cann.Ayant été initiés au Cabernet Sauvignon lorsqu'ils étaient athlètes de haut niveau, c'est tout naturellement sur les Bordeaux de la rive Gauche que les Cathiard jettent leur dévolu en rachetant à des négociants en décembre 1990 le domaine Smith Haut Lafitte, Grand Cru classé de Graves en appellation Pessac-Léognan. Guerre du Golfe, gel, pluie...les débuts sont difficiles mais après avoir restructuré le domaine, introduit la biodynamie et bénéficié d'un premier bon millésime en 1995, Florence et Daniel Cathiard vont propulser en une trentaine d'années château Smith Haut-Lafitte parmi les crus les plus prestigieux de Bordeaux.J'ai eu le plaisir de la rencontrer

CRIMES • Histoires Vraies
L'assassinat du Juge Borrel à Djibouti : une affaire d'État • 1/5

CRIMES • Histoires Vraies

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 10:58


En 2025, la dite “affaire Borrel” a trente ans. Elle a vu défiler quatre présidents de la Ve République, quinze ministres de la justice et autant de juges d'instruction. Elle pèse dix-huit tomes, huit mille côtes, des milliers et des milliers de pages, de documents éparpillés dans les bureaux des ambassades, de l'Élysée, des services de renseignements, certains protégés par le secret-défense, occultés par la raison d'État qui s'obstine à taire la vérité face aux demandes d'une famille brisée, non moins déterminée.Djibouti a d'abord été la « côte française des Somalis », du temps du Second Empire, un morceau de terre entre l'Éthiopie et la Somalie. Une terre pauvre en ressources naturelles, ses bienfaits sont ailleurs : la France s'en est autrefois emparée pour sa position stratégique, au débouché de la mer Rouge, une zone sensible où de l'autre côté du Golfe, les Britanniques avaient élu domicile au Yémen. Un siècle plus tard, dans les années 1960, précipité par la vague d'émancipation des anciennes colonies européennes en Afrique, un nouveau statut est décrété.