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Prefecture in Maritime, Togo

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Invité de la mi-journée
Israël pilonne Gaza: «C'est du terrorisme d'État qu'on subit»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later May 19, 2025 9:42


Israël a annoncé ce lundi son intention de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza, où au moins 52 Palestiniens ont été tués dans les bombardements incessants de son armée sur le territoire dévasté par la guerre selon les secours. Comment vit-on et comment survit-on à Gaza ? Entretien avec le journaliste Rami Abou Jamous, témoin de l'enfer de Gaza, triple lauréat du prix des correspondants de guerre de Bayeux. RFI : Vous et votre famille, comme la quasi-totalité des habitants de Gaza, vous avez dû fuir à plusieurs reprises. Aujourd'hui, où vivez-vous et dans quelles conditions ? Rami Abou Jamous : Aujourd'hui, on est de retour au nord, on est dans notre appart, dans Gaza-ville, et on vit comme les 2,3 millions de Palestiniens qui vivent un massacre et des boucheries tous les jours. Surtout la semaine dernière ou depuis cinq jours à peu près, exactement quand Trump a commencé à faire sa visite dans les pays du Golfe, et Netanyahu apparemment voulait montrer au monde entier que ce n'est pas Trump qui décide surtout après la libération du prisonnier israélo-américain Edan Alexander, et c'est une guerre sans pitié. Du coup, ils ont intensifié les bombardements. Tous les jours, il y a plus de 100 morts, chaque jour, et surtout la nuit. L'intensification des bombardements, c'est au nord de la bande de Gaza, dans le quartier de Beit Lahya, et aussi à l'est de la ville de Khan Younès. Là, on va voir qu'ils ont demandé l'évacuation de toute la ville de Khan Younès. Les habitants de Khan Younès, ils sont à peu près 500 000, avec des déplacés de la ville de Rafah, qui sont obligés de quitter la ville parce que ça a été occupé totalement par les Israéliens. Et donc, on parle à peu près entre 600 et 700 000 personnes qui doivent évacuer. Et justement, c'est cette situation qui créé la panique, la peur chez les gens.Et surtout maintenant, les déclarations sont bien claires. Avant, le vrai but de la guerre était d'éradiquer le Hamas, libérer les prisonniers. Aujourd'hui, on le voit clairement, c'est déplacer 2,3 millions de personnes pour les faire virer de Gaza à l'étranger. Même Smotrich, ce matin, le ministre des Finances du gouvernement d'extrême droite israélien, le dit et le répète, il faut que toute la population de Gaza parte. Et pour aboutir à ce but-là, c'est la famine et c'est le bombardement 24 sur 7, et surtout l'incursion terrestre avec la nouvelle opération des « chariots de Gédéon ». Et malheureusement que des massacres et que de la terreur, c'est vraiment du terrorisme d'État qu'on est en train de subir avec une armée qui ne fait pas de distinction. À l'heure où je vous parle, il y a une école qui a été bombardée, on parle de sept morts. Et malheureusement aussi, il y a une maison de la famille Al Koukh qui a été bombardée, il y a cinq minutes, au centre-ville de Gaza et on parle jusqu'à présent de sept personnes qui ont été tuées suite à cette frappe. Et encore, il y en a encore beaucoup qui sont toujours sous les décombres parce qu'il n'y a pas les moyens de les faire sortir.  À lire aussi«On ne voit pas la finalité politique de ce massacre, si ce n'est de vider la bande de Gaza», selon Agnès LevalloisIl n'y a plus de secouristes, il n'y a plus d'hôpitaux ? Des secouristes existent, mais malheureusement, il n'y a pas de matériel parce que le matériel a été bombardé. Tout ce qui est bulldozer et matériel lourd a été bombardé par l'armée israélienne. Et donc maintenant, ce qu'ils font pour faire sortir les gens de sous les décombres, c'est avec les mains et les pieds, avec les marteaux, avec des haches, et vraiment de façon manuelle, parce qu'il n'y a pas le matériel pour le faire. Et malheureusement, il y a des centaines de personnes qui sont toujours sous les décombres depuis le premier jour de la guerre jusqu'à présent, faute de moyens et faute qu'ils sont toujours dans des zones qui sont occupées par l'armée israélienne dont on ne peut pas avoir accès, malheureusement ils sont toujours sous les décombres, et avec des conditions de vie très dures, la famine s'est presque implantée, on est dans la malnutrition. Aujourd'hui, le chef de l'OMS dit que deux millions de personnes sont affamées à Gaza. Vous le notez dans l'un des articles que vous publiez pour le média Orient 21. Vous, vous l'avez observé, la famine s'installe déjà ? Oui. Ce n'est pas que je l'ai observée, on la vit. Nous, on est un peu dans la malnutrition parce que moi, j'ai quelques moyens pour acheter un peu de farine. La dernière fois, j'ai acheté le sac de farine de 25 kilos à 1 000 €. Mais la majorité de la population de Gaza n'a pas cette possibilité-là. Toute la population de Gaza dépend d'aides humanitaires et, malheureusement, cette aide humanitaire n'entre pas depuis plus de 70 jours. La population de Gaza dépend aussi de ce qu'on appelle des cuisines communautaires, les takiyas. Et ces quelques takiyas qui restent à fonctionner, elles ont été bombardées plusieurs fois par l'armée d'occupation. Malgré ça, on voit tous les jours les gens, les enfants, des femmes, qui font la queue juste pour avoir au meilleur des cas un plat de lentilles parce qu'à part les boîtes de conserves et les lentilles, il n'y a rien à manger.Moi, personnellement, en ayant les moyens, on a droit juste à deux plats, une pita de pain, un le matin et un le soir pour moi et ma femme, on laisse un peu pour les enfants parce qu'il n'y a pas suffisamment de farine. Là, aujourd'hui, on a pu acheter, mais après on ne peut pas savoir si on peut acheter ou pas, et surtout un seul plat. Et nous, on a de la chance de ne pas passer par les takiyas. Donc, un seul plat, on fait des boîtes de conserve, mais la majorité de la population, ils sont dans la famine. Surtout les enfants, ils sont les plus vulnérables, ils n'arrivent pas à avoir à manger. Les gens, ils sont sur-épuisés, que ce soit physiquement ou moralement ou psychologiquement, à cause de la famine, à cause des bombardements 24 sur 7, à cause des déplacements à chaque fois. Là, vous avez mentionné qu'il y a deux heures, trois heures, ils ont fait un appel d'évacuation de toute la ville de Khan Younès, mais malheureusement, ces gens-là, ils sont dans la panique, ils ne savent pas quoi faire. Il y en a beaucoup qui ont pris la décision de rester parce qu'ils savent qu'il n'y a pas un endroit sûr et que surtout dans la carte qui a été diffusée pour l'évacuation, ils demandent aux gens d'aller à al-Mawasi. Al-Mawasi avant, l'armée d'occupation utilisait le mot humanitaire, aujourd'hui, il ne l'utilise plus parce que justement, c'est plus humanitaire, c'est bombardé 24 sur 7. La semaine dernière, tous les bombardements, tous les raids, toutes les frappes israéliennes, ils étaient sur cette zone-là, sur les tentes des déplacés. À lire aussiGuerre à Gaza: l'isolement diplomatique d'Israël est «très grave» selon Denis CharbitLes gens reçoivent des messages d'évacuation, mais pour aller où ? Justement, il n'y a pas un endroit. Déjà, il n'y a pas un endroit pour s'abriter parce que toutes les zones plus au nord considérées sûres ont été bombardées. Au début, les gens, ils allaient dans les hôpitaux en croyant que c'est un endroit sûr et qu'ils avaient la protection du droit international humanitaire, qu'ils ne vont pas viser les hôpitaux, ça a été bombardé, ça a été attaqué. Les écoles de l'Unrwa en considérant que les Nations unies, c'est un peu cher, donc on ne peut pas y aller, ou bien viser les établissements de l'Unrwa, agence onusienne, et malheureusement ça a été bombardé, ça a été attaqué. La zone humanitaire où les Israéliens prétendent que l'on peut s'installer en sécurité, malheureusement, ce n'est pas le cas, c'est bombardé 24 sur 7. Et surtout, il n'y a pas d'endroit, il n'y a pas de place. Les écoles sont pleines, les hôpitaux pareils. Les gens, ils sont dans la rue. Et quand je dis dans la rue, c'est vraiment dans la rue. Il y a eu ceux qui ont de la chance, ils ont une tente qu'ils ont amenée avec eux parce qu'ils se sont déplacés plusieurs fois. Il y en a d'autres qui mettent des bâches, il y en a d'autres qui mettent quelques draps, il y en a d'autres qui passent la nuit dans des voitures. Donc, des conditions de vie « Gazastrophiques », c'est une catastrophe, du jamais vu qu'à Gaza. Et tout ça, sous des bombes 24 sur 7. Est-ce que vous, vous avez déjà envisagé de partir ? Non, non. Nous, on a reçu un ordre d'évacuation il y a trois jours pour notre quartier, le quartier de Al Iman Sud. On était plusieurs, on était sur les réseaux sociaux, il y avait la carte publiée par l'armée d'évacuation de ce quartier, et moi, j'ai pris cette décision de rester, mais je ne suis pas le seul, il y a la quasi-totalité de nos voisins, ils ont pris la même décision. Déjà parce qu'on ne sait pas où aller. Deuxièmement, on a vécu l'expérience de ces déplacements, c'est de la pure humiliation et surtout que maintenant, même si on veut aller au sud, ce sud-là, il est la cible de frappes israéliennes depuis presque 20 jours et c'est 24 heures sur 7. Donc, on s'est dit, on va rester, on assume, et là, on est resté. On va affronter notre sort avec un peu de courage parce qu'il n'y a pas un endroit où partir. Pour le moment, tant qu'il n'y a pas de soldats sur le sol autour de nous, on a pris cette décision, mais le jour où on va être encerclé comme ça s'est passé avec nous au mois de novembre 2023, on était obligé de partir, parce que sinon ça allait être un suicide, mais là pour le moment, on a pris une décision de rester. 

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Trump et les grands patrons de la tech en tournée dans les pays du Golfe. Paris prépare Choose France 2025. La Chine innove pour s'affranchir des Etats-Unis. La tech plus géopolitique que jamais. Découvrez Frogans, l'innovation française qui souhaite réinventer le Web tout en restant accessible et sécurisée [Partenariat]-----------L'ACTU DE LA SEMAINE :- Donald Trump et le swing du business tech aux Émirats, avec un objectif de 1 000 milliards de contrats dans le secteur de la défense et de la tech.- Emmanuel Macron organise l'édition 2025 de "Choose France" pour attirer des investissements internationaux.- La Chine dévoile une puce fonctionnelle sans silicium, une vraie rupture technologique et des promesses de rapidité et d'efficacité d'un nouveau genre.- Samsung lance son nouveau smartphone ultra-fin, le Galaxy S25 Edge.LE DEBRIEF TRANSATLANTIQUE :- Bruno Guglielminetti en Italie parle de l'IA dans le sport automobile, en mettant l'accent sur les données générées par les véhicules de Formule 1.- On évoque le lancement prochain d'un système d'exploitation pour ordinateur d'un nouveau genre signé Huawei.LES INTERVIEWS DE LA SEMAINE :- Florian Gauthier, cofondateur de Vera, présente le service Ask Vera de lutte contre les fake news.- Julien Villeret, d'EDF, nous présente une technologie révolutionnaire d'impression 3D de pièces métalliques, utilisés notamment l'énergie et l'aéronautique [PARTENARIAT].- Tommy Tran, jeune ingénieur français chez Meta, nous parle de son expérience en tant qu'expatrié et des projets innovants sur lesquels il travaille, notamment la réalité augmentée et l'intelligence artificielle.-----------

Géopolitique
Au Moyen-Orient, depuis 19 mois, des guerres sans fin et sans issue

Géopolitique

Play Episode Listen Later May 16, 2025 3:30


durée : 00:03:30 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'armée israélienne s'est imposée comme la plus puissante de la région dans les guerres qui se déroulent depuis le 7 octobre. Mais cette hégémonie militaire ne s'accompagne d'aucune solution politique : c'est la faiblesse de Netanyahou alors que Donald Trump rend visite aux riches princes du Golfe.

Une semaine dans le monde
Négociations Kiev / Moscou à Istanbul, Trump dans les pays du Golfe, et revendications à Cannes

Une semaine dans le monde

Play Episode Listen Later May 16, 2025 40:33


Les négociations directes entre Kiev et Moscou à Istanbul n'auront rien donné. Comment sortir de ce cycle ? Donald Trump a effectué la première tournée depuis sa réélection, une tournée réservée aux monarchies arabes. Il est rentré chez lui avec de riches promesses. Enfin, Gerard Depardieu a été condamné pour agression sexuelle, quelques heures avant l'ouverture du Festival de Cannes. Au delà du symbole, nous verrons comment le milieu du cinéma effectue sa mue.

Invité Afrique
Pétrole: au Ghana «l'objectif, c'est de produire jusqu'à la dernière goutte»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 16, 2025 6:48


Le président du Ghana John Mahama a fait sensation cette semaine à Abidjan, en Côte d'Ivoire, quand il a appelé les investisseurs à venir forer du pétrole dans son pays « comme s'il n'y avait pas de lendemain ». Pourquoi une telle frénésie et une telle impatience ? Il y a l'effet Donald Trump, bien sûr, mais pas seulement. Benjamin Augé est chercheur associé au programme Afrique et au programme Énergie climat à l'Institut français des relations internationales (Ifri). Il nous donne quelques clés au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : À l'Africa CEO Forum d'Abidjan cette semaine, le président ghanéen John Mahama a fait sensation quand il a appelé les investisseurs à venir pomper un maximum de pétrole chez lui, « comme s'il n'y avait pas de lendemain », a-t-il précisé. Qu'est-ce que vous en pensez ? Benjamin Augé : Je pense que c'est très classique de tous les dirigeants de pays producteurs, l'objectif est de produire le plus vite possible. Et John Mahama, qui vient d'arriver au pouvoir, a besoin de revenus significatifs. Et donc c'est assez classique que dans le sillage de l'arrivée de Trump au pouvoir, qui justement va faire son possible pour augmenter encore la production pétrolière de son pays, et bien à l'image de Trump, il essaie de suivre ses traces. Et donc l'objectif est de produire jusqu'à la dernière goutte. Quand il y a une rentabilité par rapport à un gisement, c'est d'essayer de faire en sorte que des investisseurs viennent pour trouver de nouveaux gisements pour que la production puisse à nouveau remonter. Et c'est vrai qu'il a compris que l'enveloppe globale pour les hydrocarbures a tendance à diminuer et que donc les investisseurs sont de plus en plus difficiles à convaincre d'investir dans certains pays, notamment dans des pays compliqués. Et donc il est nécessaire de tout faire pour faire en sorte que ces investisseurs viennent, en l'occurrence au Ghana.Oui, parce qu'il y a pas mal de banques européennes et américaines qui sont sous pression de leurs opinions publiques et qui n'osent plus investir dans le pétrole et le gaz. C'est ça ? Exactement. Tout gros investissement, on peut parler aussi d'investissement au Mozambique, sur Mozambique LNG avec Total, est très compliqué parce que vous avez plusieurs pays qui sont impliqués et les ONG environnementales sont en Occident à faire beaucoup, beaucoup de pression pour que leurs banques n'investissent pas dans ces projets-là. Et donc ça devient de plus en plus compliqué… Avec une enveloppe globale pour le pétrole et le gaz qui diminue et avec un nombre d'acteurs qui se dirigent de moins en moins sur les hydrocarbures qui n'ont plus vraiment la cote.Alors le Ghana n'est pas le seul pays africain à nourrir de grandes ambitions gazières et pétrolières. Il y a son voisin ivoirien, il y a le Sénégal, il y a la Mauritanie. Est-ce que ces grands projets d'hydrocarbures sont compatibles avec la lutte contre le changement climatique et le développement des énergies renouvelables ?C'est une discussion très complexe parce que, à partir du moment où vous faites des découvertes pétrolières et gazières, l'objectif c'est de les mettre en production. Il n'y a aucun pays au monde qui a réussi à faire en sorte que des projets avec des découvertes et avec des financements ne se développent pas dans les hydrocarbures. L'Équateur a essayé de faire ça, c'est-à-dire en disant « Chevron a fait des découvertes, on ne les développe pas si les organisations internationales nous donnent l'équivalent en revenus », et finalement, évidemment, Chevron a développé parce que personne n'a proposé de solution. Donc, tous les pays que vous avez cités, leur objectif, c'est de produire au maximum du pétrole et du gaz. Et les barils qui ont été découverts ne vont pas être transformés en énergie électrique parce que l'énergie électrique va venir des renouvelables.Donc les énergies renouvelables, ça va permettre justement de donner de l'énergie pour ces pays-là. Donc, plus vous faites de l'énergie renouvelable dans ces pays-là, plus vous avez une capacité d'exportation des hydrocarbures. C'est tout à fait la stratégie des gros pays producteurs, notamment dans le Golfe, comme l'Arabie saoudite, qui construisent d'énormes fermes solaires justement pour leur électricité propre, pour pouvoir continuer à exporter le plus grand nombre de barils de pétrole.Alors, au cours de son intervention à l'Africa CEO Forum d'Abidjan, le président ghanéen a fait cet aveu : « J'ai honte de dire que seulement 2,7 % de l'énergie que consomme le Ghana provient des énergies renouvelables, notamment du solaire ». Est-ce que l'énergie verte, ce n'est pas encore un gadget ? En fait, ce sont des énergies qui ne sont pas continues. Donc c'est difficile de stocker cette électricité. Et les hydrocarbures permettent justement d'avoir une énergie continue plutôt bon marché et donc on va plutôt à la facilité. Donc c'est en grande partie pour ça qu'il y a encore une très grande majorité des centrales en Afrique qui sont au pétrole, au gaz et évidemment, encore pire, au charbon qui est encore plus rentable. Donc c'est une question de rentabilité, de facilité, d'investissement et aussi du fait que vous avez de l'énergie en continu contrairement à l'énergie renouvelable.Et du coup, est-ce que beaucoup de dirigeants africains et européens ne se disent pas à voix basse que le gaz, le pétrole ou le charbon, comme vous dites, ont encore de beaux jours devant eux ? Oui, en fait, clairement, les hydrocarbures ont encore plusieurs décennies de production, ça, c'est absolument évident. Et donc on va avoir certainement une production qui va commencer à décroître dans les années 2030-2035, mais ça ne veut pas du tout dire qu'on va arrêter de consommer du pétrole et du gaz. En tout cas, pour le pétrole, il risque d'y avoir une courbe descendante dans les années 2030. Et pour le gaz, ça risque d'être encore plus tard. Donc, on est vraiment sur une industrie dont la fin est difficile à prévoir, mais clairement, il y a facilement encore trois décennies devant nous de production.

InterNational
Au Moyen-Orient, depuis 19 mois, des guerres sans fin et sans issue

InterNational

Play Episode Listen Later May 16, 2025 3:30


durée : 00:03:30 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'armée israélienne s'est imposée comme la plus puissante de la région dans les guerres qui se déroulent depuis le 7 octobre. Mais cette hégémonie militaire ne s'accompagne d'aucune solution politique : c'est la faiblesse de Netanyahou alors que Donald Trump rend visite aux riches princes du Golfe.

Ecorama
Trump a-t-il vraiment décroché 4 000 milliards de dollars de contrats dans le Golfe ?

Ecorama

Play Episode Listen Later May 16, 2025 11:33


Le président américain visait jusqu'à 4 000 milliards de dollars de contrats lors de sa tournée dans le Golfe, qui s'est achevée ce vendredi aux Emirats Arabes Unis. Protocoles d'accord, déclarations d'intentions, contrats vraiment signés : cette moisson de contrats est-elle vraiment historique ? Réponse avec Philippe Escande, éditorialiste économique au Monde. Ecorama du 16 mai 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Donald Trump dans les pays du Golfe : une tournée diplomatique très intéressée ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later May 15, 2025 23:07


L'émission 28 minutes du 15/05/2025 Donald Trump dans les pays du Golfe :  une tournée diplomatique très intéressée ?Mardi 13 mai, Donald Trump, accompagné des patrons de la tech américaine, a entamé la première tournée diplomatique de son mandat. Comme en 2017, il a choisi le Moyen-Orient, en enchaînant les visites d'abord en Arabie saoudite, puis au Qatar et aux Émirats Arabes Unis. L'un des principaux enjeux de cette tournée est d'engranger des investissements aux États-Unis, avec notamment un contrat de vente d'armes de 142 milliards de dollars noué avec Mohammed ben Salmane, le prince héritier saoudien. Mais pour Donald Trump, qui se rêve en faiseur de paix, impossible d'ignorer les dossiers diplomatiques. Mardi, il a annoncé la levée des sanctions américaines imposées à la Syrie après une rencontre avec Ahmed al-Charaa, le président syrien par intérim, lui demandant en échange de “rejoindre les accords d'Abraham”, donc de normaliser ses relations avec Israël. Parallèlement, lundi 12 mai, il a négocié directement avec le Hamas la libération d'un otage israélo-américain, Edan Alexander. Il a également annoncé vouloir "prendre" Gaza pour en faire une "zone de liberté", mettant ainsi Israël dans une position délicate alors que l'État hébreu est décrié à l'international pour son intensification de la guerre à Gaza. Le Moyen-Orient est-il le terrain de jeu idéal de Donald Trump pour passer ses deals ? Son voyage est-il embarrassant pour le gouvernement israélien ? On en débat avec David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste de la péninsule arabique ; Maya Khadra, enseignante et journaliste, spécialiste du Moyen-Orient et Amy Greene, politologue, spécialiste de la politique des États-Unis.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 15 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
Prostitution des mineures / Une tournée diplomatique très intéressée pour Trump ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later May 15, 2025 46:20


L'émission 28 minutes du 15/05/2025 Plongée au cœur de la prostitution des mineuresJennifer Pailhé est mère d'une victime de prostitution des mineurs. En 2019, elle crée l'association “Nos Ados Oubliés”, qui accompagne et aide les victimes de prostitution et leurs familles. Le journaliste Claude Ardid enquête depuis 2018 sur ce sujet. En février, il publie avec sa consœur Nadège Hubert "À cœurs perdus - Enquête sur la prostitution des mineurs", un livre qui décrypte l'ampleur de ce fléau en France. Claude Ardid et Jennifer Pailhé se rejoignent sur l'abaissement inquiétant de la moyenne d'âge des victimes mineures des proxénètes, qui se décale vers "14-15 ans, et certaines sont âgées d'à peine 11 ou 12 ans". Tous deux pointent les manquements de l'Aide sociale à l'enfance, faisant office de "centres de recrutement" pour les réseaux de prostitution, l'impact du numérique et le manque de volonté politique pour endiguer le phénomène. L'État estime que 60 % des Françaises en situation de prostitution sont mineures, Claude Ardid estime qu'elles sont 20 000 en France.Donald Trump dans les pays du Golfe :  une tournée diplomatique très intéressée ?Mardi 13 mai, Donald Trump, accompagné des patrons de la tech américaine, a entamé la première tournée diplomatique de son mandat. Comme en 2017, il a choisi le Moyen-Orient, en enchaînant les visites d'abord en Arabie saoudite, puis au Qatar et aux Émirats Arabes Unis. L'un des principaux enjeux de cette tournée est d'engranger des investissements aux États-Unis, avec notamment un contrat de vente d'armes de 142 milliards de dollars noué avec Mohammed ben Salmane, le prince héritier saoudien. Mais pour Donald Trump, qui se rêve en faiseur de paix, impossible d'ignorer les dossiers diplomatiques. Mardi, il a annoncé la levée des sanctions américaines imposées à la Syrie après une rencontre avec Ahmed al-Charaa, le président syrien par intérim, lui demandant en échange de “rejoindre les accords d'Abraham”, donc de normaliser ses relations avec Israël. Parallèlement, lundi 12 mai, il a négocié directement avec le Hamas la libération d'un otage israélo-américain, Edan Alexander. Il a également annoncé vouloir "prendre" Gaza pour en faire une "zone de liberté", mettant ainsi Israël dans une position délicate alors que l'État hébreu est décrié à l'international pour son intensification de la guerre à Gaza. Le Moyen-Orient est-il le terrain de jeu idéal de Donald Trump pour passer ses deals ? Son voyage est-il embarrassant pour le gouvernement israélien ? On en débat avec David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste de la péninsule arabique ; Maya Khadra, enseignante et journaliste, spécialiste du Moyen-Orient et Amy Greene, politologue, spécialiste de la politique des Etats-Unis.Enfin, Xavier Mauduit reviendra sur le Code noir, un texte de loi qui régissait l'esclavage en France et qui n'est toujours pas formellement aboli ! Marie Bonnisseau nous emmène en Corrèze, où des millions de moustiques sont relâchés pour lutter contre… les moustiques. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 15 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Kan en Français
Donald Trump en tournée dans le Golfe : les clés de lecture de Meir Masri

Kan en Français

Play Episode Listen Later May 15, 2025 17:33


Un Jour dans l'Histoire
Les désirs guerriers de la modernité - épisode 1

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later May 14, 2025 23:38


Les désirs guerriers de la modernité, épisode 1 Comment comprendre l'ambivalence de notre rapport à la guerre, quand elle semble si lointaine dans le temps et l'espace? Comment saisir les racines historique des guerres les liens qu'elles entretiennent entre elles et avec notre présent? Depuis les euphories de 1914 noyée dans les tranchées jusqu'aux conflits récents en passant par les ruines cachées de la seconde guerre mondiale et les images nocturnes de la guerre du Golfe, l'Occident a développé un art subtil de la distanciation : géographique, politique, affective. Une manière de neutraliser les émotions, arnacher les récits et parfois même de sublimer la violence au nom du progrès. Que nous dit cette posture sur notre rapport à la puissance, à la mémoire, au réel ? Chercheuse en philosophie à l'ULB, membre du Centre de recherche sur l'Expérience de la Guerre et autrice des Désirs guerriers de la modernité (éditions du Seuil) Deborah Brosteaux, interroge l'ambivalences de nos imaginaires et des récits historiques autour des conflits du 20e siècle. Sujets traités : guerre, modernité, tranchée, seconde guerre mondiale, Golfe, Occident, violence Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Décryptage
Trump et les pays du Golfe: jusqu'où va l'amitié?

Décryptage

Play Episode Listen Later May 14, 2025 19:26


Il avait promis une annonce très importante, à l'occasion de sa tournée dans les pays du Golfe. Donald Trump a surpris, en effet, en levant les sanctions américaines contre la Syrie, avant de rencontrer le président syrien ce mercredi 14 mai 2025. Cette tournée est surtout consacrée à la signature de contrats économiques, mais de nombreux sujets diplomatiques s'y invitent : la transition syrienne, la guerre à Gaza, le nucléaire iranien. Comment le Golfe peut-il profiter des bouleversements diplomatiques provoqués par Trump ? Les monarchies de la péninsule peuvent-elles devenir le centre de l'économie et de la diplomatie mondiale ?  Avec :  - Adlene Mohammedi, chercheur en Géopolitique, enseignant à Paris III et à l'IRIS.

On va plus loin
Golfe: Trump prêt à monnayer la politique étrangère américaine ?

On va plus loin

Play Episode Listen Later May 14, 2025 27:00


Alors que plusieurs élus pointent ses possibles conflits d'intérêts, Donald Trump annonce un montant record d'investissements saoudiens auprès des Etats-Unis, au premier jour de sa tournée dans le golfe persique. Est-il prêt à monnayer la politique étrangère des Etats-Unis ? On va plus loin avec Patricia Allémonière et Gauthier Rybinski.

Géopolitique
Quand Donald Trump "affole" Israël en négociant derrière son dos

Géopolitique

Play Episode Listen Later May 13, 2025 3:15


durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump effectue une tournée dans le Golfe qui inquiète Israël : les États-Unis ont négocié avec le Hamas la libération d'un otage américain, et un cessez-le-feu avec les Houthis, sans tenir compte d'Israël. Et Netanyahou préfère la méthode forte face à l'Iran quand Trump négocie.

Un jour dans le monde
Donald Trump au Proche-Orient : business chez MBS

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later May 13, 2025 37:34


durée : 00:37:34 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Le président américain réserve aux monarchies du Golfe sa première tournée depuis sa réélection. Reçu en grande pompe par le prince héritier Mohammed Ben Salmane ce mardi 13 mai en Arabie Saoudite, le milliardaire a laissé présager d'une "annonce de grande importance pour l'avenir du Moyen-Orient". - réalisé par : Thomas Lenglain

Un jour dans le monde
Donald Trump en tournée au Proche-Orient : le décryptage d'Agnès Levallois

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later May 13, 2025 13:17


durée : 00:13:17 - L'invité d'un jour dans le monde - Le président américain réserve aux monarchies du Golfe sa première tournée depuis sa réélection. Ce mardi 13 mai, il était reçu en grande pompe par le prince héritier Mohammed Ben Salmane en Arabie Saoudite. À quoi peut-on s'attendre ? Décryptage avec Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient.

InterNational
Quand Donald Trump "affole" Israël en négociant derrière son dos

InterNational

Play Episode Listen Later May 13, 2025 3:15


durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump effectue une tournée dans le Golfe qui inquiète Israël : les États-Unis ont négocié avec le Hamas la libération d'un otage américain, et un cessez-le-feu avec les Houthis, sans tenir compte d'Israël. Et Netanyahou préfère la méthode forte face à l'Iran quand Trump négocie.

InterNational
Donald Trump au Proche-Orient : business chez MBS

InterNational

Play Episode Listen Later May 13, 2025 37:34


durée : 00:37:34 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Le président américain réserve aux monarchies du Golfe sa première tournée depuis sa réélection. Reçu en grande pompe par le prince héritier Mohammed Ben Salmane ce mardi 13 mai en Arabie Saoudite, le milliardaire a laissé présager d'une "annonce de grande importance pour l'avenir du Moyen-Orient". - réalisé par : Thomas Lenglain

Le débat
Donald Trump / Mohammed ben Salmane : affaires ou diplomatie ?

Le débat

Play Episode Listen Later May 13, 2025 42:26


Donald Trump est en Arabie Saoudite. Première étape d'une tournée dans les pays du Golfe. Le Président américain s'est entretenu avec Mohammed ben Salmane, le prince héritier saoudien. Washington et Riyad ont signé un contrat de défense de 142 milliards de dollars. Cet accord s'inscrit dans un ensemble plus vaste de promesses d'investissement saoudien de 600 milliards de dollars selon l'exécutif américain.

Les interviews d'Inter
David Rigoulet-Roze : "Avec Donald Trump, il y a une forme de privatisation des intérêts nationaux"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later May 13, 2025 6:36


durée : 00:06:36 - L'invité de 6h20 - David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste du Moyen-Orient, était l'invité de France Inter ce mardi, à l'occasion du déplacement du président américain Donald Trump dans les pays du Golfe.

Revue de presse internationale
À la Une: Trump au pays des Rois mages

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 13, 2025 4:12


C'est du moins l'expression utilisée par Le Temps à Genève. « Les trois États du Golfe qui accueilleront Donald Trump pour sa première tournée présidentielle, à partir d'aujourd'hui, vont faire office de Rois mages. Arabie saoudite, Qatar et Émirats arabes unis attendent le président américain les bras chargés de cadeaux. 600 milliards de dollars pour l'Arabie saoudite, pratiquement autant pour le Qatar, et plus du double promis par les Émirats arabes unis : en guise de signe de bénédiction de son deuxième mandat, le président Trump entend revenir aux États-Unis auréolé des largesses provenant des fonds souverains de ces pays, parmi les plus riches de la planète comparativement au nombre d'habitants ».« Un deal est un deal »« Faire des affaires, pas la guerre, relève Le Monde à Paris. L'ambition de Donald Trump peut se résumer ainsi, à l'heure de sa première tournée à l'étranger depuis son investiture, en janvier ».« Trump cherche avant tout des deals », insiste Le Soir à Bruxelles. « Quitte à confondre voyage diplomatique et business trip dans le Golfe. Sachant qu'il n'obtiendra probablement rien à court terme, ni de la Russie, ni d'Israël sur une paix, ni de l'Arabie saoudite, ni de l'Iran sur les dossiers de la normalisation avec Israël et du nucléaire, Trump pourrait détourner l'attention avec des contrats affichant un nombre de zéros à n'en plus finir. Car dans la vision du monde transactionnelle du président américain, peu importe s'il s'agit de paix ou de pétrodollars : un deal est un deal ».Le Figaro à Paris précise : « des investissements massifs aux États-Unis, des contrats d'armement ou aéronautiques, ou des accords sur l'intelligence artificielle, les cryptomonnaies ou les métaux rares pourraient être proclamés, permettant à Trump d'afficher des succès commerciaux. La Maison-Blanche dit espérer obtenir mille milliards de dollars de contrats et d'investissements ».Israël en berne…« Un pays suivra d'un mauvais œil cette visite, relève pour sa part La Croix : Israël. Contrairement à 2017, l'État hébreu n'est pas sur la feuille de voyage de Trump (…). Galvanisé initialement par ses annonces sur la “Riviera“ et le “déplacement“ des Gazaouis, Benyamin Netanyahu redoute désormais les déclarations de son imprévisible partenaire. Ce dernier pourrait-il soutenir le plan arabe pour Gaza, porté par l'Égypte, la Jordanie et la France ? Ou bien lâcher le Premier ministre israélien et imposer un règlement politique pour l'enclave ? Les supputations vont bon train dans les médias arabes et israéliens. Mais la séquence contrarie déjà l'État hébreu, remarque encore La Croix : non seulement Donald Trump va être pressé par ses alliés du Golfe de conclure un accord avec l'Iran sur le nucléaire, mais il devrait aussi rencontrer lors de sa tournée trois des ennemis jurés d'Israël : le président palestinien Mahmoud Abbas, le Syrien Ahmed Al Charaa et le Libanais Joseph Aoun ».Un cadeau somptueux…Mais le sujet qui accapare l'attention de la presse américaine c'est l'avion d'une valeur de 400 millions de dollars que le Qatar a l'intention de mettre à disposition de Donald Trump…« Ce don potentiel soulève de grandes inquiétudes, pointe le Washington Post, non seulement en matière de sécurité, mais aussi de corruption et d'abus de confiance. On a là un président qui, au cours de la première année de son mandat de quatre ans, accepte un cadeau historique et extraordinairement coûteux de la part d'un gouvernement étranger qui a de nombreux intérêts dans les actions de son administration ».Qui plus est, poursuit le Washington Post, « cet avion pourrait apparemment être affecté ultérieurement à l'usage personnel de Donald Trump, bien que ce dernier ait déclaré hier qu'il ne l'utiliserait pas. Certains experts affirment que cela violerait clairement la clause “émoluments“ de la Constitution ».Des contrats juteux pour la famille Trump…Dans le même temps, le New York Times soulève un autre lièvre… Des contrats mirifiques pour la famille Trump… « Les deux fils aînés du président se sont en effet lancés récemment dans une série de contrats juteux en capitalisant sur le nom et le pouvoir de leur père, chacun essayant apparemment de surpasser l'autre. On parle là de milliards de dollars », s'exclame le New York Times qui précise : « un hôtel de luxe à Dubaï. Une deuxième tour résidentielle haut de gamme à Djeddah, en Arabie saoudite. Deux entreprises de cryptomonnaies basées aux États-Unis. Un nouveau parcours de golf et un complexe de villas au Qatar. Et un nouveau club privé à Washington. Dans bien des cas, pointe le journal, ces nouvelles transactions promues la semaine dernière bénéficieront non seulement à Eric et Donald Jr., mais aussi au président Trump lui-même ».

L'essentiel de Paul Arcand
Visite dans les États du Golfe: «Trump a été accueilli par le prince saoudien, un bon dictateur comme il les aime»

L'essentiel de Paul Arcand

Play Episode Listen Later May 13, 2025 23:39


À l'occasion de sa revue de presse, mardi, Paul Arcand commente la grande visite de Donald Trump dans les pays du golfe Persique. En quête d'investissements importants pour les États-Unis, notamment en termes de vente d'armes et d'intelligence artificielle, le président américain est arrivé en Arabie Saoudite mardi pour y rencontrer le prince héritier Mohammed ben Salmane. «Trump a été accueilli par le prince, un bon dictateur comme il les aime. [...] Donald Trump est très heureux [...] C'est la grande tournée des États du Golfe.» Le président américain doit par la suite se rendre au Qatar - où il devrait recevoir un avion luxueux d'une valeur de 400 millions de dollars - et dans les Émirats arabes unis. Autres sujets abordés ⦁ Gérard Depardieu coupable d’agression sexuelle;⦁ Une chirurgie à la colonne vertébrale a été annulée cinq fois... Et le patient attend encore;⦁ Assermentation des ministres de Mark Carney ce mardi.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Info éco
Trump au Moyen-Orient : entre diplomatie d'État et "family business"

Info éco

Play Episode Listen Later May 13, 2025 3:58


En visite officielle en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et au Qatar, Donald Trump affiche sa volonté de resserrer les liens économiques entre Washington et les monarchies du Golfe. Mais cette tournée soulève de nombreuses interrogations sur les intérêts privés de son entourage et les possibles conflits d'intérêts qui en découlent.

Chronique des Matières Premières
La demande de cobalt en hausse de 11% en 2025

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later May 6, 2025 1:55


La demande en cobalt pourrait augmenter de plus de 10% cette année. C'est ce que prévoit l'Institut du Cobalt, une organisation qui regroupe l'ensemble des industriels du secteur. Une fois encore les besoins en cobalt sont essentiellement tirés par la fabrication des batteries contenues dans les véhicules électriques. La hausse annoncée de la demande en cobalt est directement liée aux bonnes ventes des véhicules électriques. Cette hausse s'observe au premier trimestre 2025 sur tous les grands marchés : +22% en Europe, +16% aux États-Unis et +36% en Chine, pays qui remporte la palme avec des ventes qui ont décollé au premier trimestre.  Globalement, la demande mondiale en cobalt pourrait être de 227 000 tonnes cette année, selon l'Institut du Cobalt soit 11% de plus que l'année dernière. L'année 2024 avait connu une hausse de « seulement » 4% par rapport à l'année précédente.Un marché toujours amputé de la production congolaiseLe cobalt congolais est interdit d'exportation, depuis fin février, or il représente les deux tiers de l'approvisionnement mondial. La décision a été prise pour quatre mois, mais pourrait être rediscutée d'ici fin mai. Entre-temps, la possibilité de mettre en place des quotas d'exportation a été évoquée, ainsi que d'éventuelles concertations avec l'Indonésie, le deuxième producteur mondial de cobalt, l'idée étant de trouver une manière de gérer la suroffre et de mieux contrôler les prix. La décision de Kinshasa a permis de faire remonter les prix en flèche pendant un mois, ils ont depuis marqué une pause, dans l'attente peut-être de nouvelles annonces.À lire aussiLa RDC suspend les exportations de cobalt pour voir remonter les prixForte baisse des stocks hors de RDC En Afrique, en dehors de la RDC, les stocks de cobalt sont entreposés en Zambie et en Afrique du Sud. Sinon, ils sont essentiellement situés en Chine et en Malaisie, selon le cabinet d'études Project Blue. Fin décembre, ces réserves étaient jugées suffisantes pour répondre à la demande du marché pendant quatre mois environ, mais pas pour faire face à une interdiction beaucoup plus longue.Le gel des exportations congolaises va inévitablement réduire les stocks hors de RDC mais n'empêchera pas une accumulation de cobalt dans le pays, ont relevé les experts de Project Blue dans une de leurs notes d'information. Seul un ralentissement de la production minière et une demande plus importante pourrait influer sur l'excédent mondial et sur les prix du cobalt.À lire aussiLes pays du Golfe, futur hub du raffinage de minerais critiques?

Expresso - Eixo do Mal
Luís, és um bom partido? Guilherme Geirinhas conversa com o líder da AD

Expresso - Eixo do Mal

Play Episode Listen Later May 5, 2025 57:09


Primeiro episódio da terceira temporada de Bom Partido, uma minissérie de sete conversas. Guilherme Geirinhas conversa com Luís Montenegro. Não perca, ‘Bom Partido’ no canal do You Tube de Guilherme Geirinhas e agora também no formato podcast nos sites da SIC Notícias e do Expresso, em parceria com a Fundação Francisco Manuel dos Santos e o apoio do MEO.See omnystudio.com/listener for privacy information.

Reportage International
Apprendre l'hébreu à Ramallah: ces Palestiniens qui suivent des études israéliennes pour mieux «combattre» l'occupation

Reportage International

Play Episode Listen Later May 4, 2025 2:39


Alors que la paix entre Palestiniens et Israéliens n'a jamais semblé aussi lointaine, une grappe d'étudiants palestiniens a fait le choix de suivre un cursus d'« études israéliennes ». Au programme : cours d'hébreu, études de grands textes du judaïsme et de la littérature israélienne, histoire et sociologie d'Israël. La prestigieuse université de Birzeit, en bordure de Ramallah, affiche clairement ses objectifs : « Mieux connaître l'occupant » pour mieux le combattre sur le terrain des idées. De notre correspondante à Ramallah,C'est un cours d'hébreu... à la palestinienne. Il démarre par une distribution de baklawas. Grand sourire, une étudiante annonce ses fiançailles tout en promenant un plateau de pâtisseries. Gourmand, Esmat Mansour, le professeur, se sert tout en ne perdant pas de vue ses objectifs pédagogiques : « Mazel tov ! Mazel Tov ! » Les yeux rieurs encadrés de lunettes, il confie à voix basse : « L'hébreu rappelle de mauvais souvenirs aux étudiants. Pour eux, c'est la langue des checkpoints. Alors, j'essaie autant que je le peux de détendre l'atmosphère pendant le cours. Moi, j'adore l'hébreu et mon rôle, c'est de faire aimer cette langue à mes étudiants. Je leur dis souvent qu'en maîtrisant l'hébreu, ils vont gagner en force et en confiance en eux. Si tu ne sais pas t'exprimer en hébreu, les Israéliens te mépriseront. »L'hébreu, le quinquagénaire a eu tout le loisir de l'apprendre en prison où il a passé vingt années de sa vie pour participation au meurtre d'un Israélien établi dans une colonie. Il avait pour camarade de cellule un certain Yahya Sinwar, ancien numéro un du Hamas et instigateur des attaques du 7-Octobre qui ont fait basculer la région dans un chaos dont on ne voit plus la fin.Mais sur ce lourd passé, l'homme préfère se faire discret : « Mes étudiants sont curieux et veulent en savoir plus sur l'expérience de la prison, mais l'université n'est pas le lieu pour le faire. Ici, je ne parle que des bons aspects de la prison. Avoir pu apprendre l'hébreu est l'une de ces bonnes choses. »« C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens »Lui qui dit croire désormais en une « solution politique » au conflit, prodigue la matière phare du cursus : l'hébreu à raison de neuf heures par semaine. Révisions du vocabulaire de base et apprentissage de quelques adages en hébreu, le cours se déroule dans une ambiance bon enfant teintée de salves d'humour noir. Après la lecture d'un texte évoquant la protection de la nature et des animaux, un étudiant lance, cynique : « Ils sont fantastiques, les Israéliens ! Ils font attention à tout, la nature, les animaux ! Sauf à nous ! Nous non, on ne compte pas ! Pourquoi ? Aucune idée ! ». Les rires fusent. « Les plus tragiques des désastres sont ceux qui provoquent des rires », soutient le poète palestinien Mohammed El-Kurd dans son recueil « Rifqa ». Ici, on rit beaucoup. Tout en rondeurs et sourires lui aussi, Rabih Bader, 27 ans, dit vouloir entamer un travail de recherche consacré à ce qu'il appelle la « judaïsation de l'histoire palestinienne » par les Israéliens. Impossible donc de faire l'impasse sur l'hébreu : « C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens. Eux savent tout de nous. Ils ont de très bons départements d'études palestiniennes dans leurs universités. Ils étudient non seulement l'arabe, mais même les différents dialectes palestiniens. Ils sont super spécialisés, à nous d'en faire de même. » Oreilles dressées pour écouter les cours, plusieurs étudiants gardent un œil en permanence sur leurs smartphones. Les dernières informations sont égrenées à haute voix : arrestations, incursions de l'armée israélienne ou rumeurs de fuites de documents au sein du Shin Bet, l'appareil de renseignements israéliens, la salle de classe a aussi des airs de rédaction. On commente, on se perd en conjectures et souvent, on ironise, encore et encore, sur la situation. Un programme lancé il y a dix ansPour accéder à cette rieuse salle de classe, il en aura fallu de la patience. Ici comme dans beaucoup d'endroits de Cisjordanie occupée, la méfiance règne. Avant de nous autoriser à nous mêler à leurs étudiants, les responsables de l'université de Birzeit annoncent avoir fait « leur enquête » sur nous. Un mois et demi d'échanges d'e-mails, de messages WhatsApp, de smileys, de vœux pour l'Aïd, de rencontres et de tractations plus tard, les portes de ce programme académique inédit s'ouvrent enfin à notre micro.Sous un portrait de Shireen Abou Aqleh – ancienne étudiante et professeur à Birzeit, mais surtout journaliste star d'Al Jazeera abattue en plein reportage à Jénine par l'armée israélienne – Najat Abdulhaq, sémillante responsable du département de la communication de l'université explique sa prudence. Smartphone en main, elle montre des photos des différents raids de l'armée israélienne sur le campus. Les dizaines d'étudiants arrêtés, les salles de classes retournées et les drapeaux arrachés l'incitent à la prudence désormais. Dans ce contexte hautement explosif, comment étudier sereinement la société israélienne ? Quand ce programme a été lancé il y a dix ans, un dilemme s'est posé d'emblée : peut-on étudier la société israélienne tout en évitant la « normalisation » ? La solution est vite trouvée. Les seuls Israéliens autorisés à donner cours ici sont des Palestiniens, citoyens d'Israël, comme Areen Hawari, directrice d'un centre de recherches à Haïfa, en Israël. Petite, coupe au carré, elle confie que cette escapade académique hebdomadaire en Cisjordanie occupée est paradoxalement une bouffée d'air pour elle : « Je suis heureuse d'enseigner ici à Birzeit. Je suis palestinienne et cela fait partie de notre projet de libération. Oui, cela fait partie de notre projet de libération de pouvoir produire des études qui soient critiques du colonialisme d'un point de vue académique. Je suis très enthousiaste. » Composant 20% de la population israélienne, les Palestiniens d'Israël sont minoritaires. Présentés comme une cinquième colonne qui menace la sécurité de l'État hébreu, ces professeurs – malgré les checkpoints qu'ils doivent franchir pour venir enseigner en Cisjordanie occupée – trouvent ici paradoxalement un répit de quelques heures dans le climat de suspicion généralisée qui prédomine en Israël. « J'ai un passeport israélien, mais je me sens palestinienne et je porte le poids de la douleur des Palestiniens moi aussi. Notre souhait, c'est qu'Israël ne soit pas un État que pour les juifs, mais pour tous les citoyens. On veut un État démocratique », poursuit Areen Hawari. Combattre la colonisation par les armes du savoirUn département d'études israéliennes peut-il se concevoir sans professeurs israéliens juifs ? Pour Asma, étudiante aussi appliquée qu'impliquée, la question ne se pose pas : « On n'a pas de professeur juif effectivement, mais le problème ce n'est pas la confession en soi. On ne veut pas avoir de profs sionistes. Mais ça n'empêche pas qu'on les lise. On ne peut pas comprendre les Israéliens si on ne lit pas Theodor Herzl et d'autres penseurs du sionisme ». Le sionisme. Le terme revient beaucoup en cours. « Plus de terre, moins d'Arabes », lance une étudiante pour le définir. Une question survient alors : « Peut-on étudier un domaine que l'on n'aime pas ? » Sans circonvolutions, Asma répond avec l'aplomb des punchlines propres à sa génération : « On est un peu comme les médecins qui étudient le cancer. Les médecins n'aiment pas le cancer, mais ils l'étudient pour pouvoir le combattre. » Tous, ici, professeurs comme étudiants, ont l'impression de combattre la colonisation par les armes du savoir. Fondée à l'aube du XXe siècle, l'Université de Birzeit a une longue tradition d'engagement pour la cause palestinienne. Les Français l'ont découverte à la (dé)faveur du déplacement de Lionel Jospin sur le campus le 26 février 2000. Pris à partie par des étudiants scandalisés par ses propos sur le Hezbollah qu'il a qualifié de « terroriste », le Premier ministre français essuie jets de tracts et de pierres. La scène donne des sueurs froides à son personnel de sécurité et vient rappeler combien chaque mot est miné dans cette région du monde. Un programme financé par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de DohaUn quart de siècle plus tard, rien n'a changé. L'Orient reste plus que jamais « compliqué » et suscite l'intérêt redoublé de programmes de recherches du monde entier. À commencer par celui des riches pétromonarchies du Golfe désormais convaincues de la nécessité d'investir dans le savoir en plus de la pierre et des clubs de football européens. La petite trentaine d'étudiants qui suit le programme bénéficient ainsi d'une bourse financée par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de Doha. Un institut dirigé par l'intellectuel palestinien Azmi Bishara également citoyen d'Israël où il fut député. Recherche, journalisme, diplomatie, les secteurs en mesure d'accueillir ces rares étudiants palestiniens connaisseurs en profondeur de la société israélienne sont nombreux et stratégiques.Casquette vissée sur la tête, main qui caresse tantôt un chapelet tantôt une cigarette, Mohanad, le regard clair – lui aussi ancien prisonnier comme 40% des hommes palestiniens et dont le nom sera tu pour des raisons de sécurité – confie pourtant avoir du mal à savoir ce qu'il fera de son diplôme. « Tu sais, nous en Palestine, on ne sait plus se projeter. Là, je suis avec toi, mais demain qui sait où je serai ? J'ai été emprisonné deux fois. Je peux être emprisonné à nouveau à tout moment. Depuis le 7-Octobre, on parle même de nous faire partir d'ici de façon massive. C'est difficile de pouvoir réfléchir à l'avenir ».  « L'impossible futur ; comment la colonisation israélienne sape les rêves d'avenir de la jeunesse palestinienne ». Un thème de recherche académique en soi… 

Chronique des Matières Premières
Les pays du Golfe, futur hub du raffinage de minerais critiques?

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later May 4, 2025 2:01


Les pays du Golfe pourraient-ils s'imposer comme un hub du raffinage des métaux, activité aujourd'hui largement dominée par la Chine? C'est une des questions abordée dans un rapport à paraître de l'Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques (OSFME). Les minerais et les métaux sont avant tout un moyen pour les pays du Golfe de se préparer à l'après-pétrole, rappellent les auteurs du rapport de l'OSFME, mené pour le compte de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) du ministère des Armées, en partenariat avec Enerdata et Cassini Conseil.La dépendance des recettes publiques de ces États aux hydrocarbures varie, elle est au minimum de 40% pour les Émirats arabes unis et va jusqu'à 80 % pour le Qatar et le Koweït. Dans la perspective d'une demande en pétrole qui pourrait être divisée par quatre entre 2025 et 2050, selon l'Agence internationale de l'Énergie, les pays du Golfe ont commencé à chercher d'autres sources de revenus. Énergies renouvelables, mines et métauxCes dernières années, ils ont développé une batterie de projets et de plans nationaux pour diversifier leur économie avec deux grands axes : les énergies renouvelables et les mines et les métaux, explique Candice Roche, chercheuse en économie prospective à IFPE Énergies nouvelles, la baisse de la consommation d'énergie fossile s'accompagnant d'une montée des besoins en métaux. L'extraction minière est un des piliers de la stratégie saoudienne, mais plus globalement les pays de la région se sont engouffrés dans le secteur du raffinage, de leurs propres ressources quand ils en ont, ou de minerais importés. L'atout commun de ces pays-là est unique : ils disposent d'énergie bon marché pour faire fonctionner des fonderies qui traitent le minerai pour le transformer en métal. Pour le raffinage de lithium, les Émirats ont signé un accord avec un producteur, le Zimbabwe, l'Arabie saoudite raffine, elle, du lithium d'Autriche. Les pays du Golfe disposent aussi de capacité de raffinage de bauxite et sont devenus des producteurs d'aluminium qui comptent sur le marché, explique Frederic Jeannin, chercheur à l'Iris.Grâce à la bauxite qu'ils importent de Guinée, les Émirats, qui sont loin de concurrencer la Chine sur la production d'aluminium primaire, sont devenus les premiers exportateurs d'alliage d'aluminium avec une production et se distinguent par leur production de métal de qualité militaire très prisée par l'industrie américaine de la défense.Production pour le secteur de la défenseLe royaume saoudien fabrique lui un des aluminiums les moins chers du monde grâce à sa propre mine de bauxite. Un atout qui pourrait cependant ne pas durer, en raison du manque de réserves d'eau, explique Fréderic Jeannin. Le recours à plus d'eau de mer dessalée est très énergivore et pourrait réduire l'avantage concurrentiel du pays, voire limiter sa capacité à augmenter sa production, explique le chercheur.L'Arabie saoudite se positionne aussi sur le créneau du titane de qualité aéronautique, produit à partir de minerai importé du Mozambique et d'Australie. Ce titane saoudien a fait l'objet fin avril d'un accord d'approvisionnement pour Airbus, pour un montant de 585 millions d'euros.Aux yeux des Occidentaux, les pays du Golfe peuvent être une alternative intéressante à la Chine qui domine largement l'activité mondiale du raffinage. Ils constituent aussi un levier à actionner : les États-Unis encourageraient les investissements des États du Golfe dans les zones minières trop risquées pour les occidentaux, et dans l'activité de raffinage pour précisément limiter la mainmise de la Chine. Les intérêts en jeu sont différents : là où l'Empire du milieu sécurise ses approvisionnements, via l'achat de mine et la production de métaux, pour servir ses intérêts, les pays du Golfe, eux, jouent avant tout leur diversification et leur positionnement dans le système international. « Ils apparaissent comme une puissance intermédiaire, capable d'investir pour récupérer des métaux et les transformer, avec une position moins menaçante que celle de la Chine, qui n'est pas dans une logique d'approvisionnement collectif », explique un des auteurs du rapport de l'OSFME.

Reportage international
Apprendre l'hébreu à Ramallah: ces Palestiniens qui suivent des études israéliennes pour mieux «combattre» l'occupation

Reportage international

Play Episode Listen Later May 4, 2025 2:39


Alors que la paix entre Palestiniens et Israéliens n'a jamais semblé aussi lointaine, une grappe d'étudiants palestiniens a fait le choix de suivre un cursus d'« études israéliennes ». Au programme : cours d'hébreu, études de grands textes du judaïsme et de la littérature israélienne, histoire et sociologie d'Israël. La prestigieuse université de Birzeit, en bordure de Ramallah, affiche clairement ses objectifs : « Mieux connaître l'occupant » pour mieux le combattre sur le terrain des idées. De notre correspondante à Ramallah,C'est un cours d'hébreu... à la palestinienne. Il démarre par une distribution de baklawas. Grand sourire, une étudiante annonce ses fiançailles tout en promenant un plateau de pâtisseries. Gourmand, Esmat Mansour, le professeur, se sert tout en ne perdant pas de vue ses objectifs pédagogiques : « Mazel tov ! Mazel Tov ! » Les yeux rieurs encadrés de lunettes, il confie à voix basse : « L'hébreu rappelle de mauvais souvenirs aux étudiants. Pour eux, c'est la langue des checkpoints. Alors, j'essaie autant que je le peux de détendre l'atmosphère pendant le cours. Moi, j'adore l'hébreu et mon rôle, c'est de faire aimer cette langue à mes étudiants. Je leur dis souvent qu'en maîtrisant l'hébreu, ils vont gagner en force et en confiance en eux. Si tu ne sais pas t'exprimer en hébreu, les Israéliens te mépriseront. »L'hébreu, le quinquagénaire a eu tout le loisir de l'apprendre en prison où il a passé vingt années de sa vie pour participation au meurtre d'un Israélien établi dans une colonie. Il avait pour camarade de cellule un certain Yahya Sinwar, ancien numéro un du Hamas et instigateur des attaques du 7-Octobre qui ont fait basculer la région dans un chaos dont on ne voit plus la fin.Mais sur ce lourd passé, l'homme préfère se faire discret : « Mes étudiants sont curieux et veulent en savoir plus sur l'expérience de la prison, mais l'université n'est pas le lieu pour le faire. Ici, je ne parle que des bons aspects de la prison. Avoir pu apprendre l'hébreu est l'une de ces bonnes choses. »« C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens »Lui qui dit croire désormais en une « solution politique » au conflit, prodigue la matière phare du cursus : l'hébreu à raison de neuf heures par semaine. Révisions du vocabulaire de base et apprentissage de quelques adages en hébreu, le cours se déroule dans une ambiance bon enfant teintée de salves d'humour noir. Après la lecture d'un texte évoquant la protection de la nature et des animaux, un étudiant lance, cynique : « Ils sont fantastiques, les Israéliens ! Ils font attention à tout, la nature, les animaux ! Sauf à nous ! Nous non, on ne compte pas ! Pourquoi ? Aucune idée ! ». Les rires fusent. « Les plus tragiques des désastres sont ceux qui provoquent des rires », soutient le poète palestinien Mohammed El-Kurd dans son recueil « Rifqa ». Ici, on rit beaucoup. Tout en rondeurs et sourires lui aussi, Rabih Bader, 27 ans, dit vouloir entamer un travail de recherche consacré à ce qu'il appelle la « judaïsation de l'histoire palestinienne » par les Israéliens. Impossible donc de faire l'impasse sur l'hébreu : « C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens. Eux savent tout de nous. Ils ont de très bons départements d'études palestiniennes dans leurs universités. Ils étudient non seulement l'arabe, mais même les différents dialectes palestiniens. Ils sont super spécialisés, à nous d'en faire de même. » Oreilles dressées pour écouter les cours, plusieurs étudiants gardent un œil en permanence sur leurs smartphones. Les dernières informations sont égrenées à haute voix : arrestations, incursions de l'armée israélienne ou rumeurs de fuites de documents au sein du Shin Bet, l'appareil de renseignements israéliens, la salle de classe a aussi des airs de rédaction. On commente, on se perd en conjectures et souvent, on ironise, encore et encore, sur la situation. Un programme lancé il y a dix ansPour accéder à cette rieuse salle de classe, il en aura fallu de la patience. Ici comme dans beaucoup d'endroits de Cisjordanie occupée, la méfiance règne. Avant de nous autoriser à nous mêler à leurs étudiants, les responsables de l'université de Birzeit annoncent avoir fait « leur enquête » sur nous. Un mois et demi d'échanges d'e-mails, de messages WhatsApp, de smileys, de vœux pour l'Aïd, de rencontres et de tractations plus tard, les portes de ce programme académique inédit s'ouvrent enfin à notre micro.Sous un portrait de Shireen Abou Aqleh – ancienne étudiante et professeur à Birzeit, mais surtout journaliste star d'Al Jazeera abattue en plein reportage à Jénine par l'armée israélienne – Najat Abdulhaq, sémillante responsable du département de la communication de l'université explique sa prudence. Smartphone en main, elle montre des photos des différents raids de l'armée israélienne sur le campus. Les dizaines d'étudiants arrêtés, les salles de classes retournées et les drapeaux arrachés l'incitent à la prudence désormais. Dans ce contexte hautement explosif, comment étudier sereinement la société israélienne ? Quand ce programme a été lancé il y a dix ans, un dilemme s'est posé d'emblée : peut-on étudier la société israélienne tout en évitant la « normalisation » ? La solution est vite trouvée. Les seuls Israéliens autorisés à donner cours ici sont des Palestiniens, citoyens d'Israël, comme Areen Hawari, directrice d'un centre de recherches à Haïfa, en Israël. Petite, coupe au carré, elle confie que cette escapade académique hebdomadaire en Cisjordanie occupée est paradoxalement une bouffée d'air pour elle : « Je suis heureuse d'enseigner ici à Birzeit. Je suis palestinienne et cela fait partie de notre projet de libération. Oui, cela fait partie de notre projet de libération de pouvoir produire des études qui soient critiques du colonialisme d'un point de vue académique. Je suis très enthousiaste. » Composant 20% de la population israélienne, les Palestiniens d'Israël sont minoritaires. Présentés comme une cinquième colonne qui menace la sécurité de l'État hébreu, ces professeurs – malgré les checkpoints qu'ils doivent franchir pour venir enseigner en Cisjordanie occupée – trouvent ici paradoxalement un répit de quelques heures dans le climat de suspicion généralisée qui prédomine en Israël. « J'ai un passeport israélien, mais je me sens palestinienne et je porte le poids de la douleur des Palestiniens moi aussi. Notre souhait, c'est qu'Israël ne soit pas un État que pour les juifs, mais pour tous les citoyens. On veut un État démocratique », poursuit Areen Hawari. Combattre la colonisation par les armes du savoirUn département d'études israéliennes peut-il se concevoir sans professeurs israéliens juifs ? Pour Asma, étudiante aussi appliquée qu'impliquée, la question ne se pose pas : « On n'a pas de professeur juif effectivement, mais le problème ce n'est pas la confession en soi. On ne veut pas avoir de profs sionistes. Mais ça n'empêche pas qu'on les lise. On ne peut pas comprendre les Israéliens si on ne lit pas Theodor Herzl et d'autres penseurs du sionisme ». Le sionisme. Le terme revient beaucoup en cours. « Plus de terre, moins d'Arabes », lance une étudiante pour le définir. Une question survient alors : « Peut-on étudier un domaine que l'on n'aime pas ? » Sans circonvolutions, Asma répond avec l'aplomb des punchlines propres à sa génération : « On est un peu comme les médecins qui étudient le cancer. Les médecins n'aiment pas le cancer, mais ils l'étudient pour pouvoir le combattre. » Tous, ici, professeurs comme étudiants, ont l'impression de combattre la colonisation par les armes du savoir. Fondée à l'aube du XXe siècle, l'Université de Birzeit a une longue tradition d'engagement pour la cause palestinienne. Les Français l'ont découverte à la (dé)faveur du déplacement de Lionel Jospin sur le campus le 26 février 2000. Pris à partie par des étudiants scandalisés par ses propos sur le Hezbollah qu'il a qualifié de « terroriste », le Premier ministre français essuie jets de tracts et de pierres. La scène donne des sueurs froides à son personnel de sécurité et vient rappeler combien chaque mot est miné dans cette région du monde. Un programme financé par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de DohaUn quart de siècle plus tard, rien n'a changé. L'Orient reste plus que jamais « compliqué » et suscite l'intérêt redoublé de programmes de recherches du monde entier. À commencer par celui des riches pétromonarchies du Golfe désormais convaincues de la nécessité d'investir dans le savoir en plus de la pierre et des clubs de football européens. La petite trentaine d'étudiants qui suit le programme bénéficient ainsi d'une bourse financée par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de Doha. Un institut dirigé par l'intellectuel palestinien Azmi Bishara également citoyen d'Israël où il fut député. Recherche, journalisme, diplomatie, les secteurs en mesure d'accueillir ces rares étudiants palestiniens connaisseurs en profondeur de la société israélienne sont nombreux et stratégiques.Casquette vissée sur la tête, main qui caresse tantôt un chapelet tantôt une cigarette, Mohanad, le regard clair – lui aussi ancien prisonnier comme 40% des hommes palestiniens et dont le nom sera tu pour des raisons de sécurité – confie pourtant avoir du mal à savoir ce qu'il fera de son diplôme. « Tu sais, nous en Palestine, on ne sait plus se projeter. Là, je suis avec toi, mais demain qui sait où je serai ? J'ai été emprisonné deux fois. Je peux être emprisonné à nouveau à tout moment. Depuis le 7-Octobre, on parle même de nous faire partir d'ici de façon massive. C'est difficile de pouvoir réfléchir à l'avenir ».  « L'impossible futur ; comment la colonisation israélienne sape les rêves d'avenir de la jeunesse palestinienne ». Un thème de recherche académique en soi… 

20 Divin, le Podcast du Vin
20 Divin, le podcast du vin #79 : Florence Cathiard, l'art de hisser Smith Haut Lafitte au sommet

20 Divin, le Podcast du Vin

Play Episode Listen Later May 2, 2025 26:35 Transcription Available


Florence Cathiard, fille de profs, qui a connu son mari Daniel lorsque tous deux étaient en équipe de France de Ski dans les années 60, a un parcours fascinant : après savoir racheté avec son mari la chaîne de magasin Go Sport en 1983, qui sera revendue en 1990 au groupe Casino, elle lance son agence de communication qui sera acquise par le groupe américain Mc Cann.Ayant été initiés au Cabernet Sauvignon lorsqu'ils étaient athlètes de haut niveau, c'est tout naturellement sur les Bordeaux de la rive Gauche que les Cathiard jettent leur dévolu en rachetant à des négociants en décembre 1990 le domaine Smith Haut Lafitte, Grand Cru classé de Graves en appellation Pessac-Léognan. Guerre du Golfe, gel, pluie...les débuts sont difficiles mais après avoir restructuré le domaine, introduit la biodynamie et bénéficié d'un premier bon millésime en 1995, Florence et Daniel Cathiard vont propulser en une trentaine d'années château Smith Haut-Lafitte parmi les crus les plus prestigieux de Bordeaux.J'ai eu le plaisir de la rencontrer

"Véronique Barbe parlez-moi d'humour mais pas que...!" PART 2

Play Episode Listen Later Apr 27, 2025 17:51


Véronique Barbe (PART2)Véronique Barbe est une figure incontournable de la scène culturelle du Golfe de Saint-Tropez. Présidente et fondatrice de l'association Les Arts du Rire, elle est surtout connue pour avoir créé Le Lézard, le tout premier café-théâtre de Cogolin, en 2015. Depuis, elle insuffle une énergie débordante à ce lieu devenu un véritable temple du rire et de la convivialité dans la région.Sous sa direction, Le Lézard accueille chaque week-end des spectacles variés : one-man shows, soirées à thème, concerts et même des ateliers philo. Dans une ambiance cabaret intimiste, aux tables éclairées à la bougie, le public peut découvrir des talents émergents mais aussi applaudir des humoristes renommés comme Anne Roumanoff, Alex Vizorek, Christophe Alévêque, Guillaume Meurice.En parallèle, Véronique Barbe organise aussi des spectacles à Ramatuelle rassemblant les amoureux du rire autour d'une programmation exigeante et festive. Grâce à son engagement, l'art vivant a trouvé un écho vibrant au cœur du Golfe de Saint-Tropez.Située entre mer et collines, Cogolin est une charmante commune provençale qui conjugue authenticité et dynamisme culturel. À seulement quelques kilomètres de la célèbre Saint-Tropez, elle profite d'un cadre idyllique et d'une vie locale animée. Grâce à des initiatives comme celles de Véronique Barbe, Cogolin s'impose de plus en plus comme un pôle culturel incontournable de la région.Episode 34Production exécutive du podcast : yumeegoProduction éditoriale : Véronique BarbeDirection artistique du podcast : Alexandre BréalMontage/Mixage : Alexandre BréalAvec les voix de Véronique Barbe & William Piletsites web : www.lezardurire.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Vivre ailleurs
Horizon Golfe, un nouveau podcast sur les pays du Golfe

Vivre ailleurs

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 12:39


Horizon Golfe ambitionne d'aider les Français et francophones à comprendre les milieux d'affaires des pays du Golfe. Rosiane Houngbo-Monteverde, la créatrice de ce podcast, donne la parole à des professionnels francophones qui occupent des postes à responsabilités dans cette région en pleine expansion. Avocate de formation, Me Rosiane Houngbo-Monteverde est établie dans les pays du Golfe depuis treize ans et y mène de nombreuses activités, notamment auprès des Français de l'étranger.

Chronique des Matières Premières
L'avocat kényan en mauvaise posture face à la vague péruvienne

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 1:56


À cette saison de l'année, les avocats kényans prennent traditionnellement le relais de la production méditerranéenne, sur le marché européen. Mais depuis deux ans, la crise en mer Rouge pèse sur la logistique. La campagne qui débute s'annonce encore plus compliquée que la précédente pour le Kenya. La crise en mer Rouge oblige, depuis l'année dernière, les exportateurs kényans à contourner le cap de Bonne-Espérance. Il faut 32 jours au moins pour que les cartons d'avocats arrivent en Europe, explique l'exportateur Konza Tropicals Limited au média Freshplaza, ce qui pèse sur la qualité des fruits.L'année dernière, les avocats kényans ont quand même réussi à se frayer un chemin et à occuper la fenêtre de tir qui est à la leur sur le marché européen. C'est-à-dire entre la fin de la saison des pays méditerranéens et le début de celle du Pérou. Mais la production péruvienne qui arrive s'annonce record, contrairement à 2024. « Le potentiel export péruvien pour la campagne 2025 serait de 690 000 tonnes, soit une progression de 37 % par rapport à la saison dernière et de 32 % par rapport à la moyenne quadriennale », selon le numéro 298 de la revue Fruitrop. L'horizon, qui était plutôt dégagé l'année dernière pour le Kenya, s'annonce donc plus compliqué cette année.L'avocat péruvien chasse celui du KenyaL'effacement de l'origine kényane que l'on constate début juin en général sur étals s'annonce d'autant plus marqué que les quantités qui arrivent du Pérou sont grandes. L'avocat péruvien est difficile à concurrencer, il est aussi beaucoup plus standard, car il a poussé dans des vergers plus modernes et plus productifs : son prix est plus compétitif.Chaque année, « à partir de la 22e ou 23e semaine de l'année, c'est-à-dire fin mai ou début juin, quand la vague péruvienne arrive, les cours s'effondrent », explique Eric Imbert, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD). À titre d'exemple, un carton de quatre kilos, vendu par un importateur européen à ses distributeurs à 12 euros mi-mai, se vend jusqu'à moitié prix un mois plus tard. Le Kenya mise sur d'autres débouchésDans ce contexte difficile, les exportateurs kényans essaient de diversifier les débouchés, et renforcent leur présence en Asie et dans les pays du Golfe, mais la demande ne vaut pas celle des pays européens.L'autre débouché qui a le vent en poupe, et qui est porté par une demande des États-Unis qui cherchent à diversifier leur approvisionnement en huile d'avocat, c'est la transformation. Même si c'est un « pis-aller » selon un de nos interlocuteurs, au vu des prix bas proposés par les transformateurs. Mais cette filière a le mérite d'écouler la production qui n'a pas la qualité requise pour être exportée en frais et de créer une chaîne de valeur locale.En un an, on compte une dizaine de projets d'huileries supplémentaires, plusieurs d'entre elles sont entrées en activité et s'ajoutent à la vingtaine d'unités d'extraction déjà existantes au Kenya.

CRIMES • Histoires Vraies
L'assassinat du Juge Borrel à Djibouti : une affaire d'État • 1/5

CRIMES • Histoires Vraies

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 10:58


En 2025, la dite “affaire Borrel” a trente ans. Elle a vu défiler quatre présidents de la Ve République, quinze ministres de la justice et autant de juges d'instruction. Elle pèse dix-huit tomes, huit mille côtes, des milliers et des milliers de pages, de documents éparpillés dans les bureaux des ambassades, de l'Élysée, des services de renseignements, certains protégés par le secret-défense, occultés par la raison d'État qui s'obstine à taire la vérité face aux demandes d'une famille brisée, non moins déterminée.Djibouti a d'abord été la « côte française des Somalis », du temps du Second Empire, un morceau de terre entre l'Éthiopie et la Somalie. Une terre pauvre en ressources naturelles, ses bienfaits sont ailleurs : la France s'en est autrefois emparée pour sa position stratégique, au débouché de la mer Rouge, une zone sensible où de l'autre côté du Golfe, les Britanniques avaient élu domicile au Yémen. Un siècle plus tard, dans les années 1960, précipité par la vague d'émancipation des anciennes colonies européennes en Afrique, un nouveau statut est décrété.

"Véronique Barbe parlez-moi d'humour mais pas que...!" PART 1

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 29:30


Véronique Barbe (PART1)Véronique Barbe est une figure incontournable de la scène culturelle du Golfe de Saint-Tropez. Présidente et fondatrice de l'association Les Arts du Rire, elle est surtout connue pour avoir créé Le Lézard, le tout premier café-théâtre de Cogolin, en 2015. Depuis, elle insuffle une énergie débordante à ce lieu devenu un véritable temple du rire et de la convivialité dans la région.Sous sa direction, Le Lézard accueille chaque week-end des spectacles variés : one-man shows, soirées à thème, concerts et même des ateliers philo. Dans une ambiance cabaret intimiste, aux tables éclairées à la bougie, le public peut découvrir des talents émergents mais aussi applaudir des humoristes renommés comme Anne Roumanoff, Alex Vizorek, Christophe Alévêque, Guillaume Meurice.En parallèle, Véronique Barbe organise aussi des spectacles à Ramatuelle rassemblant les amoureux du rire autour d'une programmation exigeante et festive. Grâce à son engagement, l'art vivant a trouvé un écho vibrant au cœur du Golfe de Saint-Tropez.Située entre mer et collines, Cogolin est une charmante commune provençale qui conjugue authenticité et dynamisme culturel. À seulement quelques kilomètres de la célèbre Saint-Tropez, elle profite d'un cadre idyllique et d'une vie locale animée. Grâce à des initiatives comme celles de Véronique Barbe, Cogolin s'impose de plus en plus comme un pôle culturel incontournable de la région.Episode 33Production exécutive du podcast : yumeegoProduction éditoriale : Véronique BarbeDirection artistique du podcast : Alexandre BréalMontage/Mixage : Alexandre BréalAvec les voix de Véronique Barbe & William Piletsites web : www.lezardurire.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Micro européen
Retour sur l'histoire de la perle naturelle, un marché qui a enrichi la région du golfe Persique bien avant le pétrole

Micro européen

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 4:33


durée : 00:04:33 - Micro européen - par : Marie-Christine VALLET - À l'occasion de l'exposition "Paris, Capitale de la Perle", à l'école des Arts joailliers, l'historien de l'art, Léonard Pouy, vient nous narrer l'incroyable histoire d'un marché qui a longtemps enfiévré les commerçants et les aventuriers d'Europe.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Combien coûte une île privée ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 2:32


L'acquisition d'une île privée est un rêve pour beaucoup, mais les prix varient considérablement en fonction de plusieurs facteurs tels que la localisation, la taille, les infrastructures existantes et le potentiel de développement. Les tarifs peuvent aller de quelques centaines de milliers d'euros à plusieurs dizaines de millions.Îles abordables :Certaines régions offrent des îles privées à des prix comparables à ceux de maisons traditionnelles. Par exemple, au Belize, au Honduras ou au Nicaragua, il est possible de trouver de petites îles pour moins de 500 000 dollars, certaines étant même proposées entre 50 000 et 300 000 dollars. Îles de gamme intermédiaire :Dans des pays européens comme la Grèce, le prix d'une île privée débute aux alentours de 1 million d'euros pour une île sans aménagements. Aux États-Unis, notamment en Floride, certaines îles privées sont disponibles dans une fourchette de prix allant de 200 000 à 500 000 dollars, bien que les offres les plus chères puissent atteindre des dizaines de millions de dollars. ​Îles de luxe :Les îles dotées d'infrastructures haut de gamme, telles que des villas luxueuses, des pistes d'atterrissage ou des équipements exclusifs, atteignent des prix très élevés. Par exemple, l'île de Kaibu aux Fidji, s'étendant sur 800 acres avec trois villas, une piste d'atterrissage, un avion et un parcours de golf, est proposée à la vente pour 62,5 millions de livres sterling. ​En France ?En moyenne, une île privée en France coûte entre 300 000 euros et plusieurs millions d'euros.Les îles les moins chères sont souvent situées dans des zones moins touristiques ou difficiles d'accès, comme certains lacs du centre de la France ou des estuaires en Bretagne. Pour ce type d'île — sans habitation, sans raccordement à l'eau ou à l'électricité — les prix peuvent commencer autour de 300 000 à 600 000 euros.En revanche, si l'on cherche une île en bord de mer, notamment en Bretagne, Normandie, Vendée ou Provence-Alpes-Côte d'Azur, les prix s'envolent rapidement. Une île avec une maison habitable, un quai ou une plage accessible, peut facilement dépasser 1 à 5 millions d'euros. Certaines îles très prisées, comme celles du Golfe du Morbihan ou proches de l'île de Ré, atteignent même des prix à deux chiffres en millions.Un exemple concret ?L'île de Boëdic, dans le Golfe du Morbihan, a été mise en vente il y a quelques années pour environ 10 millions d'euros. Elle dispose d'une grande villa, de dépendances, d'un héliport et d'un parc arboré. On est loin du terrain vierge à exploiter.Des restrictions importantesAcheter une île en France, ce n'est pas comme acheter un appartement. Il faut composer avec des règles strictes :Protection environnementale : beaucoup d'îles sont classées ou situées en zone Natura 2000, ce qui limite fortement les constructions.Servitudes d'accès : certaines îles peuvent être concernées par des droits de passage ou d'usage (ex. : pêcheurs ou promeneurs).Droit du littoral : la loi Littoral encadre strictement les aménagements en bord de mer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Studio 9 - Deutschlandfunk Kultur
Als Reaktion auf Umbenennung: Hunderte neue "Golfe" bei Google Maps

Studio 9 - Deutschlandfunk Kultur

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 1:55


Helms, Franz Paul www.deutschlandfunkkultur.de, Studio 9

Famille & Voyages, le podcast
Manger du crabe à Kep, nager à Koh Tunsai et rencontrer les éléphants au Mondolkiri

Famille & Voyages, le podcast

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 10:35


Un moment marquant est certainement la dégustation du fameux crabe au poivre vert à Kep. Marion trouve dans ce plat la parfaite métaphore de sa propre lutte contre le cancer, vécue comme une revanche gourmande sur la maladie. Sur l'île du Lapin, l'eau chaude du Golfe de Thaïlande permet à Marion de réapprendre à accepter son corps, marqué par la maladie. Et, au Mondol Kiri, Marion réalise un de ses rêves en visitant un sanctuaire pour éléphants. Pour écouter l'épisode en entierLe Cambodge en famille, de la blague au voyage sacré-----------Idée originale et hôte : Stéphanie CordierMusique : Luk & Jo

Les matins
Le Koweït déchoit 42 000 personnes de leur nationalité : les naturalisés, boucs émissaires de la pétromonarchie ?

Les matins

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 5:32


durée : 00:05:32 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Le Koweït a déchu 42 000 personnes de leur nationalité, signe d'un durcissement de la monarchie pétrolière du Golfe qui stagne sur le plan économique, comparé à ses voisins. Les citoyens naturalisés servent de boucs émissaires selon la presse, dans un pays où le parlement a été suspendu.

Appels sur l'actualité
[1] Golfe de Guinée : quelle stratégie face à la menace terroriste ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 26, 2025 19:30


Attaqué à quatre reprises depuis le début de l'année, le Bénin est confronté à la menace jihadiste venant du Niger et du Burkina Faso. Comme les autres États côtiers du Golfe de Guinée, comment le pays peut-il relever le défis sécuritaire ? Quelle stratégie faut-il privilégier ? Quelle coopération régionale et internationale ? Émission enregistrée à Cotonou.Invités :- Jeannine Ella Abatan, chercheuse principale à l'ISS,  l'Institut d'Études de sécurité pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel- Nadia Nata, consultante indépendante sur les questions politiques et sécuritaires- Colonel Hermann Avocanh, chef d'État major de l'armée de l'air au Bénin.

Appels sur l'actualité
[2] Golfe de Guinée : quelle stratégie face à la menace terroriste ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 26, 2025 20:00


Attaqué à quatre reprises depuis le début de l'année, le Bénin est confronté à la menace jihadiste venant du Niger et du Burkina Faso. Comme les autres Etats côtiers du Golfe de Guinée, comment  le pays peut-il relever le défis sécuritaire ? Quelle stratégie faut-il privilégier ? Quelle coopération régionale et internationale ? Émission enregistrée à Cotonou.Invités :- Jeannine Ella Abatan, chercheuse principale à l'ISS,  l'Institut d'Études de sécurité pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel- Nadia Nata, consultante indépendante sur les questions politiques et sécuritaires- Colonel Hermann Avocanh, chef d'État major de l'armée de l'air au Bénin.

Journal en français facile
Gaza: plusieurs dirigeants du monde arabe réunis à Riyad / États-Unis: Trump critique un média qui refuse de parler de «golfe d'Amérique» / Vente aux enchères d'œuvres crées avec l'IA

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 10:00


Le Journal en français facile du 21 février 2025, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BQwT.A

Cultures monde
Table ronde : de Gaza à l'Ukraine, l'Arabie saoudite au cœur du jeu diplomatique ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 35:47


durée : 00:35:47 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Riyad a accueilli mi-février deux rencontres diplomatiques afin de discuter respectivement de l'avenir de l'Ukraine et de Gaza. En hébergeant ces réunions, l'Arabie saoudite se place comme puissance facilitatrice, ce qui interroge sur son leadership dans le jeu diplomatique mondial. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : David Rigoulet-Roze Chercheur associé à l'IRIS et à l'Institut français d'analyse stratégique, spécialiste du Moyen-Orient et de la péninsule arabique, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques ; Christian Chesnot Grand reporter à Radio France, spécialiste du Moyen-Orient et des pays du Golfe

Cultures monde
Retour d'Ukraine // De Gaza à l'Ukraine, l'Arabie Saoudite au cœur du jeu diplomatique ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 58:19


durée : 00:58:19 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque semaine, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Tatiana Pryimachuk qui rentre d'Ukraine ; suivi d'une table-ronde sur la portée de l'Arabie saoudite dans le jeu diplomatique mondial. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Tetiana Pryimachuk Documentariste franco-ukrainienne; David Rigoulet-Roze Chercheur associé à l'IRIS et à l'Institut français d'analyse stratégique, spécialiste du Moyen-Orient et de la péninsule arabique, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques ; Christian Chesnot Grand reporter à Radio France, spécialiste du Moyen-Orient et des pays du Golfe

Les matins
Les géographies numériques

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 3:28


durée : 00:03:28 - Un monde connecté - par : Thomas Baumgartner - Alors que Google Maps fête ses 20 ans et que l'application a validé l'ordre de Donald Trump de changer le nom du Golfe du Mexique, voilà une réflexion plus large sur la modification du terrain par l'effet de notre regard qui passe par les écrans. Un "anthropocène numérique" ?

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Sénégal : les prisons dans le viseur de l'ONU

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 19:30


Ce matin du mardi 18 février 2025, les experts et journalistes de RFI répondaient à vos questions sur la suspension du tennisman Jannik Sinner, l'utilisation du « Golfe d'Amérique » par Google et la fin du délai du retrait israélien du Sud-Liban. Sénégal : les prisons dans le viseur de l'ONU  14 000 détenus pour seulement 10 000 places. Selon la rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la torture, Alice Jill Edwards, la situation carcérale au Sénégal est « inhumaine et dramatique ». Comment expliquer telle situation ? Quelles mesures les autorités envisagent-elles pour lutter contre ces mauvaises conditions ?Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar.  Dopage : Jannik Sinner a-t-il bénéficié d'un traitement de faveur ?  L'talien Jannik Sinner, numéro 1 mondial du tennis, a écopé d'une suspension de trois mois après un contrôle positif au clostébol, une substance dopante. Comment expliquer cette décision de l'Agence mondiale antidopage alors que le tennisman encourait un à deux ans de suspension ? Quel impact cette situation peut-elle avoir sur sa saison sportive ?Avec Olivier Pron, journaliste au service des sports de RFI.  « Golfe d'Amérique » : vers un procès contre Google ?  Conformément aux vœux de Donald Trump, Google a rébaptisé le golfe du Mexique en "golfe d'Amérique". La présidente mexicaine, Claude Sheinbaum, menace de porter plainte contre la plateforme si elle continue d'utiliser ce terme. Donald Trump a-t-il le droit de modifier le nom de ce golfe ? Quelle est la procédure pour changer la démonination d'une donnée géographique ?Avec Frédéric Giraut, professeur de géographie à l'Université de Genève, titulaire de la Chaire UNESCO en toponymie inclusive « Dénommer le Monde ».   Sud-Liban : pourquoi l'armée israélienne maintient-elle sa présence ?  Alors que le délai fixé pour son retrait du Sud-Liban expirait ce mardi, l'armée israélienne a annoncé maintenir sa présence sur cinq zones qu'elle qualifie de "stratégiques". En quoi ces positions sont-elles stratégiques ? Quelle est la marge de manoeuvre des autorités libanaises pour contraindre Israël à retirer ses forces ?Avec Karim-Emile Bitar, enseignant à Sciences Po Paris et chercheur associé à l'IRIS.  

SBS French - SBS en français
C'est arrivé un 15 février : en 2003, le monde marche contre la guerre en Irak

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 6:14


Aujourd'hui dans notre rétrospective, Valentine Sabouraud nous emmène dans les pas des millions de manifestants pacifistes mobilisés à la veille du déclenchement de la deuxième guerre du Golfe. Récit, avec les archives de l'Institut national de l'audiovisuel et de SBS News.

Tanguy Pastureau maltraite l'info
Le golfe du Mexique ou de l'Amérique

Tanguy Pastureau maltraite l'info

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 5:15


durée : 00:05:15 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - Le golfe du Mexique qui s'appelle maintenant le golfe d'Amérique aux Etats-Unis, s'appelle encore le golfe du Mexique au Mexique. Tanguy constate : en fait chacun fait ce qu'il veut avec la géo aujourd'hui !

Les matins
Google Maps s'apprête a renommer le "Golfe du Mexique" en "Golfe d'Amérique", vers la balkanisation de l'Internet !

Les matins

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 3:24


durée : 00:03:24 - Un monde connecté - par : François Saltiel - Donald Trump l'a annoncé lors dès son arrivée au pouvoir, il va débaptiser le Golfe du Mexique, une décision violente qui colonise un mot et nos imaginaires.

Par Jupiter !
Trump et le Groenland : pour la liberté d'expansion

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 3:07


durée : 00:03:07 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - En une seule conférence de presse, Trump a déclaré qu'il voulait annexer le Groenland, s'emparer du Canal de Panama, faire du Canada le 51e État américain et rebaptiser le Golfe du Mexique "Golfe des États-Unis"… Et il n'est même pas encore au pouvoir.