5.000 ans d’Histoire

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Richard Fremder


    • Oct 1, 2025 LATEST EPISODE
    • weekdays NEW EPISODES
    • 15m AVG DURATION
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    Le carburant secret du IIIè Reich - 6/6 et fin

    Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 8:06


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le carburant secret du IIIè Reich - L'Allemagne nazie sous amphétaminesEt si l'Allemagne nazie n'avait pas seulement été guidée par l'idéologie… mais aussi par la chimie ?Dans cet épisode saisissant, découvrez l'autre moteur du Troisième Reich : des soldats lancés dans la Blitzkrieg sous méthamphétamines, des expériences secrètes mêlant cocaïne et opiacés, et un Hitler maintenu debout par des injections quotidiennes.Inspiré du livre-choc de Norman Ohler L'Extase totale, ce récit plonge dans les veines du régime nazi et révèle une histoire cachée, glaçante, qui change à jamais notre regard sur la Seconde Guerre mondiale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Le carburant secret du IIIè Reich - 5/6

    Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 8:25


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le carburant secret du IIIè Reich - L'Allemagne nazie sous amphétaminesEt si l'Allemagne nazie n'avait pas seulement été guidée par l'idéologie… mais aussi par la chimie ?Dans cet épisode saisissant, découvrez l'autre moteur du Troisième Reich : des soldats lancés dans la Blitzkrieg sous méthamphétamines, des expériences secrètes mêlant cocaïne et opiacés, et un Hitler maintenu debout par des injections quotidiennes.Inspiré du livre-choc de Norman Ohler L'Extase totale, ce récit plonge dans les veines du régime nazi et révèle une histoire cachée, glaçante, qui change à jamais notre regard sur la Seconde Guerre mondiale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Le carburant secret du IIIè Reich - 4/6

    Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 9:09


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le carburant secret du IIIè Reich - L'Allemagne nazie sous amphétaminesEt si l'Allemagne nazie n'avait pas seulement été guidée par l'idéologie… mais aussi par la chimie ?Dans cet épisode saisissant, découvrez l'autre moteur du Troisième Reich : des soldats lancés dans la Blitzkrieg sous méthamphétamines, des expériences secrètes mêlant cocaïne et opiacés, et un Hitler maintenu debout par des injections quotidiennes.Inspiré du livre-choc de Norman Ohler L'Extase totale, ce récit plonge dans les veines du régime nazi et révèle une histoire cachée, glaçante, qui change à jamais notre regard sur la Seconde Guerre mondiale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Le carburant secret du IIIè Reich - 3/6

    Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 9:12


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous !https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le carburant secret du IIIè Reich - L'Allemagne nazie sous amphétaminesEt si l'Allemagne nazie n'avait pas seulement été guidée par l'idéologie… mais aussi par la chimie ?Dans cet épisode saisissant, découvrez l'autre moteur du Troisième Reich : des soldats lancés dans la Blitzkrieg sous méthamphétamines, des expériences secrètes mêlant cocaïne et opiacés, et un Hitler maintenu debout par des injections quotidiennes.Inspiré du livre-choc de Norman Ohler L'Extase totale, ce récit plonge dans les veines du régime nazi et révèle une histoire cachée, glaçante, qui change à jamais notre regard sur la Seconde Guerre mondiale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Le carburant secret du IIIè Reich - 2/6

    Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 9:11


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    Le carburant secret du IIIè Reich - 1/6

    Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 8:41


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le carburant secret du IIIè Reich - L'Allemagne nazie sous amphétaminesEt si l'Allemagne nazie n'avait pas seulement été guidée par l'idéologie… mais aussi par la chimie ?Dans cet épisode saisissant, découvrez l'autre moteur du Troisième Reich : des soldats lancés dans la Blitzkrieg sous méthamphétamines, des expériences secrètes mêlant cocaïne et opiacés, et un Hitler maintenu debout par des injections quotidiennes.Inspiré du livre-choc de Norman Ohler L'Extase totale, ce récit plonge dans les veines du régime nazi et révèle une histoire cachée, glaçante, qui change à jamais notre regard sur la Seconde Guerre mondiale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La Guerre de Cent Ans #1 - 6/6 et fin

    Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 9:51


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo La Guerre de Cent Ans – Épisode 1Et si cette guerre n'avait jamais vraiment commencé ? Plutôt qu'un conflit clair et net, la Guerre de Cent Ans apparaît comme une plaie ouverte : chevauchées, pillages, trahisons, rois prisonniers, révoltes paysannes… et pourtant, au milieu du chaos, une nation prend forme.Dans ce premier épisode, nous remontons aux origines du conflit : d'Aliénor d'Aquitaine à la revendication d'Édouard III, des Capétiens aux Valois, découvrez comment une querelle féodale s'est transformée en affrontement total entre la France et l'Angleterre.Vous verrez comment une guerre de rois et de parchemins devient une guerre vécue par des millions d'hommes et de femmes, et comment, dans la défaite comme dans la révolte, commence à naître un sentiment nouveau : celui d'être Français.Un récit vivant, incarné et haletant pour plonger au cœur d'un siècle de fer et de feu.PS : Pour faire un test, l'image a été générée par Gemini Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La Guerre de Cent Ans #1 - 5/6

    Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 8:56


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo La Guerre de Cent Ans – Épisode 1Et si cette guerre n'avait jamais vraiment commencé ? Plutôt qu'un conflit clair et net, la Guerre de Cent Ans apparaît comme une plaie ouverte : chevauchées, pillages, trahisons, rois prisonniers, révoltes paysannes… et pourtant, au milieu du chaos, une nation prend forme.Dans ce premier épisode, nous remontons aux origines du conflit : d'Aliénor d'Aquitaine à la revendication d'Édouard III, des Capétiens aux Valois, découvrez comment une querelle féodale s'est transformée en affrontement total entre la France et l'Angleterre.Vous verrez comment une guerre de rois et de parchemins devient une guerre vécue par des millions d'hommes et de femmes, et comment, dans la défaite comme dans la révolte, commence à naître un sentiment nouveau : celui d'être Français.Un récit vivant, incarné et haletant pour plonger au cœur d'un siècle de fer et de feu.PS : Pour faire un test, l'image a été générée par Gemini Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La Guerre de Cent Ans #1 - 4/6

    Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 9:24


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo La Guerre de Cent Ans – Épisode 1Et si cette guerre n'avait jamais vraiment commencé ? Plutôt qu'un conflit clair et net, la Guerre de Cent Ans apparaît comme une plaie ouverte : chevauchées, pillages, trahisons, rois prisonniers, révoltes paysannes… et pourtant, au milieu du chaos, une nation prend forme.Dans ce premier épisode, nous remontons aux origines du conflit : d'Aliénor d'Aquitaine à la revendication d'Édouard III, des Capétiens aux Valois, découvrez comment une querelle féodale s'est transformée en affrontement total entre la France et l'Angleterre.Vous verrez comment une guerre de rois et de parchemins devient une guerre vécue par des millions d'hommes et de femmes, et comment, dans la défaite comme dans la révolte, commence à naître un sentiment nouveau : celui d'être Français.Un récit vivant, incarné et haletant pour plonger au cœur d'un siècle de fer et de feu.PS : Pour faire un test, l'image a été générée par Gemini Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La Guerre de Cent Ans #1 - 3/6

    Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 10:37


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo La Guerre de Cent Ans – Épisode 1Et si cette guerre n'avait jamais vraiment commencé ? Plutôt qu'un conflit clair et net, la Guerre de Cent Ans apparaît comme une plaie ouverte : chevauchées, pillages, trahisons, rois prisonniers, révoltes paysannes… et pourtant, au milieu du chaos, une nation prend forme.Dans ce premier épisode, nous remontons aux origines du conflit : d'Aliénor d'Aquitaine à la revendication d'Édouard III, des Capétiens aux Valois, découvrez comment une querelle féodale s'est transformée en affrontement total entre la France et l'Angleterre.Vous verrez comment une guerre de rois et de parchemins devient une guerre vécue par des millions d'hommes et de femmes, et comment, dans la défaite comme dans la révolte, commence à naître un sentiment nouveau : celui d'être Français.Un récit vivant, incarné et haletant pour plonger au cœur d'un siècle de fer et de feu.PS : Pour faire un test, l'image a été générée par Gemini Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La Guerre de Cent Ans #1 - 2/6

    Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 9:30


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo La Guerre de Cent Ans – Épisode 1Et si cette guerre n'avait jamais vraiment commencé ? Plutôt qu'un conflit clair et net, la Guerre de Cent Ans apparaît comme une plaie ouverte : chevauchées, pillages, trahisons, rois prisonniers, révoltes paysannes… et pourtant, au milieu du chaos, une nation prend forme.Dans ce premier épisode, nous remontons aux origines du conflit : d'Aliénor d'Aquitaine à la revendication d'Édouard III, des Capétiens aux Valois, découvrez comment une querelle féodale s'est transformée en affrontement total entre la France et l'Angleterre.Vous verrez comment une guerre de rois et de parchemins devient une guerre vécue par des millions d'hommes et de femmes, et comment, dans la défaite comme dans la révolte, commence à naître un sentiment nouveau : celui d'être Français.Un récit vivant, incarné et haletant pour plonger au cœur d'un siècle de fer et de feu.PS : Pour faire un test, l'image a été générée par Gemini Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La Guerre de Cent Ans #1 - 1/6

    Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 9:50


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo La Guerre de Cent Ans – Épisode 1Et si cette guerre n'avait jamais vraiment commencé ? Plutôt qu'un conflit clair et net, la Guerre de Cent Ans apparaît comme une plaie ouverte : chevauchées, pillages, trahisons, rois prisonniers, révoltes paysannes… et pourtant, au milieu du chaos, une nation prend forme.Dans ce premier épisode, nous remontons aux origines du conflit : d'Aliénor d'Aquitaine à la revendication d'Édouard III, des Capétiens aux Valois, découvrez comment une querelle féodale s'est transformée en affrontement total entre la France et l'Angleterre.Vous verrez comment une guerre de rois et de parchemins devient une guerre vécue par des millions d'hommes et de femmes, et comment, dans la défaite comme dans la révolte, commence à naître un sentiment nouveau : celui d'être Français.Un récit vivant, incarné et haletant pour plonger au cœur d'un siècle de fer et de feu.PS : Pour faire un test, l'image a été générée par Gemini Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La bombe d'Hitler - 6/6 et fin

    Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 4:18


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Mars 1945. Une explosion secoue la Thuringe. Pas un bombardement allié, mais un test… venu de l'intérieur du Reich. Prisonniers disparus, lumière blanche aveuglante, silence imposé par la SS. Et si l'Allemagne nazie avait expérimenté une arme nucléaire avant la fin de la guerre ?Dans cette émission tirée du livre Hitler's Bomb de l'historien Rainer Karlsch, nous explorons une thèse dérangeante : l'existence d'un programme nucléaire parallèle, mené dans l'ombre de Heisenberg, sous contrôle de la SS, qui aurait abouti à des essais secrets en 1945.Documents soviétiques déclassifiés, témoignages oubliés, analyses scientifiques : tout converge vers une question taboue — les nazis ont-ils vraiment frôlé l'arme atomique ?Une enquête passionnante qui bouleverse le récit officiel et change à jamais notre regard sur la Seconde Guerre mondiale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La bombe d'Hitler - 5/6

    Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 7:06


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    La bombe d'Hitler - 4/6

    Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 7:49


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    La bombe d'Hitler - 3/6

    Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 7:31


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    La bombe d'Hitler - 2/6

    Play Episode Listen Later Sep 13, 2025 5:51


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Mars 1945. Une explosion secoue la Thuringe. Pas un bombardement allié, mais un test… venu de l'intérieur du Reich. Prisonniers disparus, lumière blanche aveuglante, silence imposé par la SS. Et si l'Allemagne nazie avait expérimenté une arme nucléaire avant la fin de la guerre ?Dans cette émission tirée du livre Hitler's Bomb de l'historien Rainer Karlsch, nous explorons une thèse dérangeante : l'existence d'un programme nucléaire parallèle, mené dans l'ombre de Heisenberg, sous contrôle de la SS, qui aurait abouti à des essais secrets en 1945.Documents soviétiques déclassifiés, témoignages oubliés, analyses scientifiques : tout converge vers une question taboue — les nazis ont-ils vraiment frôlé l'arme atomique ?Une enquête passionnante qui bouleverse le récit officiel et change à jamais notre regard sur la Seconde Guerre mondiale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La bombe d'Hitler - 1/6

    Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 8:43


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Mars 1945. Une explosion secoue la Thuringe. Pas un bombardement allié, mais un test… venu de l'intérieur du Reich. Prisonniers disparus, lumière blanche aveuglante, silence imposé par la SS. Et si l'Allemagne nazie avait expérimenté une arme nucléaire avant la fin de la guerre ?Dans cette émission tirée du livre Hitler's Bomb de l'historien Rainer Karlsch, nous explorons une thèse dérangeante : l'existence d'un programme nucléaire parallèle, mené dans l'ombre de Heisenberg, sous contrôle de la SS, qui aurait abouti à des essais secrets en 1945.Documents soviétiques déclassifiés, témoignages oubliés, analyses scientifiques : tout converge vers une question taboue — les nazis ont-ils vraiment frôlé l'arme atomique ?Une enquête passionnante qui bouleverse le récit officiel et change à jamais notre regard sur la Seconde Guerre mondiale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    L'abolition de la peine de mort - 6/6 et fin

    Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 10:47


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    L'abolition de la peine de mort - 5/6

    Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 14:32


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    L'abolition de la peine de mort - 4/6

    Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 14:07


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    L'abolition de la peine de mort - 3/6

    Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 13:32


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    L'abolition de la peine de mort - 2/6

    Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 13:27


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    L'abolition de la peine de mort - 1/6

    Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 12:39


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    Redif. : Madam C.J. Walker - 6/6 et fin

    Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 7:37


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Au départ, rien ne prédestinait la petite Sarah Breedlove à la vie extraordinaire qui l'attendait. Mais ses ambitions sont grandes. Dès sa plus tendre enfance, ses envies d'épanouissement personnelle et d'ascension sociale sont déjà fortement présentes. Cadette d'une famille d'esclaves, elle parvient alors à force de volonté et d'ingéniosité à monter un véritable empire de la cosmétique, sous le nom de Madam C.J Walker. Pour découvrir en vidéo son histoire, une série est disponible actuellement sur Netflix. Bibliographie : - A'Leila Bundle, On her own ground : the life and times of madam C. J. Walker. 2001 - Penny Coleman, Madam C. J. Walker: Building a business empire. - TIFFANY M. GILL, Civic Beauty: Beauty Culturists and the Politics of African American Female Entrepreneurship, 1900—1965. Enterprise & Society , DECEMBER 2004, Vol. 5, No. 4, pp. 583- 593 - Caroline Rolland-Diamond, « New Negro (1915-1929) », Black America. Une histoire des luttes pour l'égalité et la justice (XIXe-XXIe siècle), La Découverte, 2016, pp. 73-133. - Stephanie Helen Weiss, “RACE WONDER WOMAN”: MADAM C. J. WALKER AND THE UPLIFT OF THE RACE, 1867-1919, University of Houston 2013 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Redif. : Madam C.J. Walker - 5/6

    Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 7:03


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Au départ, rien ne prédestinait la petite Sarah Breedlove à la vie extraordinaire qui l'attendait. Mais ses ambitions sont grandes. Dès sa plus tendre enfance, ses envies d'épanouissement personnelle et d'ascension sociale sont déjà fortement présentes. Cadette d'une famille d'esclaves, elle parvient alors à force de volonté et d'ingéniosité à monter un véritable empire de la cosmétique, sous le nom de Madam C.J Walker. Pour découvrir en vidéo son histoire, une série est disponible actuellement sur Netflix. Bibliographie : - A'Leila Bundle, On her own ground : the life and times of madam C. J. Walker. 2001 - Penny Coleman, Madam C. J. Walker: Building a business empire. - TIFFANY M. GILL, Civic Beauty: Beauty Culturists and the Politics of African American Female Entrepreneurship, 1900—1965. Enterprise & Society , DECEMBER 2004, Vol. 5, No. 4, pp. 583- 593 - Caroline Rolland-Diamond, « New Negro (1915-1929) », Black America. Une histoire des luttes pour l'égalité et la justice (XIXe-XXIe siècle), La Découverte, 2016, pp. 73-133. - Stephanie Helen Weiss, “RACE WONDER WOMAN”: MADAM C. J. WALKER AND THE UPLIFT OF THE RACE, 1867-1919, University of Houston 2013 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Redif. : Madam C.J. Walker - 4/6

    Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 6:54


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    Redif. : Madam C.J. Walker - 3/6

    Play Episode Listen Later Aug 31, 2025 7:05


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    Redif. : Madam C.J. Walker - 2/6

    Play Episode Listen Later Aug 30, 2025 7:09


    Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Au départ, rien ne prédestinait la petite Sarah Breedlove à la vie extraordinaire qui l'attendait. Mais ses ambitions sont grandes. Dès sa plus tendre enfance, ses envies d'épanouissement personnelle et d'ascension sociale sont déjà fortement présentes. Cadette d'une famille d'esclaves, elle parvient alors à force de volonté et d'ingéniosité à monter un véritable empire de la cosmétique, sous le nom de Madam C.J Walker. Pour découvrir en vidéo son histoire, une série est disponible actuellement sur Netflix. Bibliographie : - A'Leila Bundle, On her own ground : the life and times of madam C. J. Walker. 2001 - Penny Coleman, Madam C. J. Walker: Building a business empire. - TIFFANY M. GILL, Civic Beauty: Beauty Culturists and the Politics of African American Female Entrepreneurship, 1900—1965. Enterprise & Society , DECEMBER 2004, Vol. 5, No. 4, pp. 583- 593 - Caroline Rolland-Diamond, « New Negro (1915-1929) », Black America. Une histoire des luttes pour l'égalité et la justice (XIXe-XXIe siècle), La Découverte, 2016, pp. 73-133. - Stephanie Helen Weiss, “RACE WONDER WOMAN”: MADAM C. J. WALKER AND THE UPLIFT OF THE RACE, 1867-1919, University of Houston 2013 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Redif. : Madam C.J. Walker - 1/6

    Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 7:00


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    Judaïca #3 David et Salomon - 6/6 et fin

    Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 13:03


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo David et Salomon. Deux noms qui font rêver et qui ont fait couler beaucoup d'encre, depuis l'époque de la rédaction des récits bibliques jusqu'à nos jours. Les Livres des Rois et des Chroniques ont dressé deux tableaux fabuleux, trop merveilleux pour être vrais. David est décrit comme un homme beau, courageux et charismatique, né simple berger et devenu le roi d'Israël. Les Cananéens, les Elamite et les Philistins ont anéanti les espoirs de créer une nation indépendante qui animaient les fils d'Israël. Le premier roi israélite, Saül, vaincu, s'est donné la mort. Tout semble perdu. Mais David, à peine monté sur le trône, se lance dans une véritable campagne de conquête. Il venge l'affront qui a été fait aux Israélites, et terrasse tous les peuples autochtones, les uns après les autres. Il s'empare de toutes les principales villes de Canaan, et impose les fils d'Israël comme les seuls possesseurs de ce pays. Canaan n'existe plus, Israël vient de naître.A la mort de glorieux roi, c'est son fils Salomon qui monte sur le trône. Le récit de son histoire est rempli de passages fabuleux et panégyriques. Le fils de David apparaît plus comme le héros d'un conte des Mille et Une Nuits que comme un personnage historique. Pourtant, l'archéologie prouve que lui et son père ont bel et bien existé. Mais elle révèle une autre vision des évènements qui ont jalonné leurs règnes. Point de constructions monumentales, point de richesses qui coulent à flots, ni même d'écuries servant d'abri à d'innombrables équidés. Durant l'âge du Fer, époque à laquelle ces deux souverains pourraient avoir vécu, Israël est un pays à deux visages, partagé entre la plaine, où les habitants se réunissent en villes, élaborent une société très hiérarchisée, dominée par l'élite, et connectées au reste du monde oriental, et les régions montagneuses, où s'éparpillent quelques villages, habités par de modestes fermiers, qui entretiennent de bonnes relations avec les nombreux pasteurs nomades, qui circulent entre le désert du Sinaï et les hauteurs de Canaan. Israël n'est nullement un pays unifié sous un même sceptre, mais un territoire hétérogène, habité par des groupes d'individus qui se distinguent les uns des autres. Ils n'ont pas les moyens humains et matériels pour entreprendre une guerre de conquête comme celle décrite dans le Livre des Rois. Si David et Salomon ont vraiment existé, ils n'ont pas régné sur un nation unie et puissante, qui se serait élevée au même niveau que les grands empires proche-orientaux de l'époque.La légende de David et de Salomon, élevés au rang de héros et de modèles de rois, s'est conservée de génération en génération. Elle garde le souvenir d'un temps où la monarchie était unifiée. Cette mémoire est encore vive et largement répandue sur une bonne partie du pays de Canaan. Elle contraste avec ce que la Bible nous apprend de leurs successeurs, dépeints comme des rois violents, querelleurs, injustes et qui se détournent des commandements de Dieu, pour remettre à l'honneur les dieux des peuples ennemis. Seuls quelques individus restent fidèles à YHWH. La rupture entre les deux groupes est inévitable. Le pays d'Israël, unifié par David et organisé par Salomon, est ainsi divisé en deux parties, deux royaumes, qui vont connaître des destins différents et tragiques. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Judaïca #3 David et Salomon - 5/6

    Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 12:06


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo David et Salomon. Deux noms qui font rêver et qui ont fait couler beaucoup d'encre, depuis l'époque de la rédaction des récits bibliques jusqu'à nos jours. Les Livres des Rois et des Chroniques ont dressé deux tableaux fabuleux, trop merveilleux pour être vrais. David est décrit comme un homme beau, courageux et charismatique, né simple berger et devenu le roi d'Israël. Les Cananéens, les Elamite et les Philistins ont anéanti les espoirs de créer une nation indépendante qui animaient les fils d'Israël. Le premier roi israélite, Saül, vaincu, s'est donné la mort. Tout semble perdu. Mais David, à peine monté sur le trône, se lance dans une véritable campagne de conquête. Il venge l'affront qui a été fait aux Israélites, et terrasse tous les peuples autochtones, les uns après les autres. Il s'empare de toutes les principales villes de Canaan, et impose les fils d'Israël comme les seuls possesseurs de ce pays. Canaan n'existe plus, Israël vient de naître.A la mort de glorieux roi, c'est son fils Salomon qui monte sur le trône. Le récit de son histoire est rempli de passages fabuleux et panégyriques. Le fils de David apparaît plus comme le héros d'un conte des Mille et Une Nuits que comme un personnage historique. Pourtant, l'archéologie prouve que lui et son père ont bel et bien existé. Mais elle révèle une autre vision des évènements qui ont jalonné leurs règnes. Point de constructions monumentales, point de richesses qui coulent à flots, ni même d'écuries servant d'abri à d'innombrables équidés. Durant l'âge du Fer, époque à laquelle ces deux souverains pourraient avoir vécu, Israël est un pays à deux visages, partagé entre la plaine, où les habitants se réunissent en villes, élaborent une société très hiérarchisée, dominée par l'élite, et connectées au reste du monde oriental, et les régions montagneuses, où s'éparpillent quelques villages, habités par de modestes fermiers, qui entretiennent de bonnes relations avec les nombreux pasteurs nomades, qui circulent entre le désert du Sinaï et les hauteurs de Canaan. Israël n'est nullement un pays unifié sous un même sceptre, mais un territoire hétérogène, habité par des groupes d'individus qui se distinguent les uns des autres. Ils n'ont pas les moyens humains et matériels pour entreprendre une guerre de conquête comme celle décrite dans le Livre des Rois. Si David et Salomon ont vraiment existé, ils n'ont pas régné sur un nation unie et puissante, qui se serait élevée au même niveau que les grands empires proche-orientaux de l'époque.La légende de David et de Salomon, élevés au rang de héros et de modèles de rois, s'est conservée de génération en génération. Elle garde le souvenir d'un temps où la monarchie était unifiée. Cette mémoire est encore vive et largement répandue sur une bonne partie du pays de Canaan. Elle contraste avec ce que la Bible nous apprend de leurs successeurs, dépeints comme des rois violents, querelleurs, injustes et qui se détournent des commandements de Dieu, pour remettre à l'honneur les dieux des peuples ennemis. Seuls quelques individus restent fidèles à YHWH. La rupture entre les deux groupes est inévitable. Le pays d'Israël, unifié par David et organisé par Salomon, est ainsi divisé en deux parties, deux royaumes, qui vont connaître des destins différents et tragiques. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Judaïca #3 David et Salomon - 4/6

    Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 12:17


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo David et Salomon. Deux noms qui font rêver et qui ont fait couler beaucoup d'encre, depuis l'époque de la rédaction des récits bibliques jusqu'à nos jours. Les Livres des Rois et des Chroniques ont dressé deux tableaux fabuleux, trop merveilleux pour être vrais. David est décrit comme un homme beau, courageux et charismatique, né simple berger et devenu le roi d'Israël. Les Cananéens, les Elamite et les Philistins ont anéanti les espoirs de créer une nation indépendante qui animaient les fils d'Israël. Le premier roi israélite, Saül, vaincu, s'est donné la mort. Tout semble perdu. Mais David, à peine monté sur le trône, se lance dans une véritable campagne de conquête. Il venge l'affront qui a été fait aux Israélites, et terrasse tous les peuples autochtones, les uns après les autres. Il s'empare de toutes les principales villes de Canaan, et impose les fils d'Israël comme les seuls possesseurs de ce pays. Canaan n'existe plus, Israël vient de naître.A la mort de glorieux roi, c'est son fils Salomon qui monte sur le trône. Le récit de son histoire est rempli de passages fabuleux et panégyriques. Le fils de David apparaît plus comme le héros d'un conte des Mille et Une Nuits que comme un personnage historique. Pourtant, l'archéologie prouve que lui et son père ont bel et bien existé. Mais elle révèle une autre vision des évènements qui ont jalonné leurs règnes. Point de constructions monumentales, point de richesses qui coulent à flots, ni même d'écuries servant d'abri à d'innombrables équidés. Durant l'âge du Fer, époque à laquelle ces deux souverains pourraient avoir vécu, Israël est un pays à deux visages, partagé entre la plaine, où les habitants se réunissent en villes, élaborent une société très hiérarchisée, dominée par l'élite, et connectées au reste du monde oriental, et les régions montagneuses, où s'éparpillent quelques villages, habités par de modestes fermiers, qui entretiennent de bonnes relations avec les nombreux pasteurs nomades, qui circulent entre le désert du Sinaï et les hauteurs de Canaan. Israël n'est nullement un pays unifié sous un même sceptre, mais un territoire hétérogène, habité par des groupes d'individus qui se distinguent les uns des autres. Ils n'ont pas les moyens humains et matériels pour entreprendre une guerre de conquête comme celle décrite dans le Livre des Rois. Si David et Salomon ont vraiment existé, ils n'ont pas régné sur un nation unie et puissante, qui se serait élevée au même niveau que les grands empires proche-orientaux de l'époque.La légende de David et de Salomon, élevés au rang de héros et de modèles de rois, s'est conservée de génération en génération. Elle garde le souvenir d'un temps où la monarchie était unifiée. Cette mémoire est encore vive et largement répandue sur une bonne partie du pays de Canaan. Elle contraste avec ce que la Bible nous apprend de leurs successeurs, dépeints comme des rois violents, querelleurs, injustes et qui se détournent des commandements de Dieu, pour remettre à l'honneur les dieux des peuples ennemis. Seuls quelques individus restent fidèles à YHWH. La rupture entre les deux groupes est inévitable. Le pays d'Israël, unifié par David et organisé par Salomon, est ainsi divisé en deux parties, deux royaumes, qui vont connaître des destins différents et tragiques. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Judaïca #3 David et Salomon - 3/6

    Play Episode Listen Later Jul 6, 2025 12:00


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo David et Salomon. Deux noms qui font rêver et qui ont fait couler beaucoup d'encre, depuis l'époque de la rédaction des récits bibliques jusqu'à nos jours. Les Livres des Rois et des Chroniques ont dressé deux tableaux fabuleux, trop merveilleux pour être vrais. David est décrit comme un homme beau, courageux et charismatique, né simple berger et devenu le roi d'Israël. Les Cananéens, les Elamite et les Philistins ont anéanti les espoirs de créer une nation indépendante qui animaient les fils d'Israël. Le premier roi israélite, Saül, vaincu, s'est donné la mort. Tout semble perdu. Mais David, à peine monté sur le trône, se lance dans une véritable campagne de conquête. Il venge l'affront qui a été fait aux Israélites, et terrasse tous les peuples autochtones, les uns après les autres. Il s'empare de toutes les principales villes de Canaan, et impose les fils d'Israël comme les seuls possesseurs de ce pays. Canaan n'existe plus, Israël vient de naître.A la mort de glorieux roi, c'est son fils Salomon qui monte sur le trône. Le récit de son histoire est rempli de passages fabuleux et panégyriques. Le fils de David apparaît plus comme le héros d'un conte des Mille et Une Nuits que comme un personnage historique. Pourtant, l'archéologie prouve que lui et son père ont bel et bien existé. Mais elle révèle une autre vision des évènements qui ont jalonné leurs règnes. Point de constructions monumentales, point de richesses qui coulent à flots, ni même d'écuries servant d'abri à d'innombrables équidés. Durant l'âge du Fer, époque à laquelle ces deux souverains pourraient avoir vécu, Israël est un pays à deux visages, partagé entre la plaine, où les habitants se réunissent en villes, élaborent une société très hiérarchisée, dominée par l'élite, et connectées au reste du monde oriental, et les régions montagneuses, où s'éparpillent quelques villages, habités par de modestes fermiers, qui entretiennent de bonnes relations avec les nombreux pasteurs nomades, qui circulent entre le désert du Sinaï et les hauteurs de Canaan. Israël n'est nullement un pays unifié sous un même sceptre, mais un territoire hétérogène, habité par des groupes d'individus qui se distinguent les uns des autres. Ils n'ont pas les moyens humains et matériels pour entreprendre une guerre de conquête comme celle décrite dans le Livre des Rois. Si David et Salomon ont vraiment existé, ils n'ont pas régné sur un nation unie et puissante, qui se serait élevée au même niveau que les grands empires proche-orientaux de l'époque.La légende de David et de Salomon, élevés au rang de héros et de modèles de rois, s'est conservée de génération en génération. Elle garde le souvenir d'un temps où la monarchie était unifiée. Cette mémoire est encore vive et largement répandue sur une bonne partie du pays de Canaan. Elle contraste avec ce que la Bible nous apprend de leurs successeurs, dépeints comme des rois violents, querelleurs, injustes et qui se détournent des commandements de Dieu, pour remettre à l'honneur les dieux des peuples ennemis. Seuls quelques individus restent fidèles à YHWH. La rupture entre les deux groupes est inévitable. Le pays d'Israël, unifié par David et organisé par Salomon, est ainsi divisé en deux parties, deux royaumes, qui vont connaître des destins différents et tragiques. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Judaïca #3 David et Salomon - 2/6

    Play Episode Listen Later Jul 5, 2025 11:02


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo David et Salomon. Deux noms qui font rêver et qui ont fait couler beaucoup d'encre, depuis l'époque de la rédaction des récits bibliques jusqu'à nos jours. Les Livres des Rois et des Chroniques ont dressé deux tableaux fabuleux, trop merveilleux pour être vrais. David est décrit comme un homme beau, courageux et charismatique, né simple berger et devenu le roi d'Israël. Les Cananéens, les Elamite et les Philistins ont anéanti les espoirs de créer une nation indépendante qui animaient les fils d'Israël. Le premier roi israélite, Saül, vaincu, s'est donné la mort. Tout semble perdu. Mais David, à peine monté sur le trône, se lance dans une véritable campagne de conquête. Il venge l'affront qui a été fait aux Israélites, et terrasse tous les peuples autochtones, les uns après les autres. Il s'empare de toutes les principales villes de Canaan, et impose les fils d'Israël comme les seuls possesseurs de ce pays. Canaan n'existe plus, Israël vient de naître.A la mort de glorieux roi, c'est son fils Salomon qui monte sur le trône. Le récit de son histoire est rempli de passages fabuleux et panégyriques. Le fils de David apparaît plus comme le héros d'un conte des Mille et Une Nuits que comme un personnage historique. Pourtant, l'archéologie prouve que lui et son père ont bel et bien existé. Mais elle révèle une autre vision des évènements qui ont jalonné leurs règnes. Point de constructions monumentales, point de richesses qui coulent à flots, ni même d'écuries servant d'abri à d'innombrables équidés. Durant l'âge du Fer, époque à laquelle ces deux souverains pourraient avoir vécu, Israël est un pays à deux visages, partagé entre la plaine, où les habitants se réunissent en villes, élaborent une société très hiérarchisée, dominée par l'élite, et connectées au reste du monde oriental, et les régions montagneuses, où s'éparpillent quelques villages, habités par de modestes fermiers, qui entretiennent de bonnes relations avec les nombreux pasteurs nomades, qui circulent entre le désert du Sinaï et les hauteurs de Canaan. Israël n'est nullement un pays unifié sous un même sceptre, mais un territoire hétérogène, habité par des groupes d'individus qui se distinguent les uns des autres. Ils n'ont pas les moyens humains et matériels pour entreprendre une guerre de conquête comme celle décrite dans le Livre des Rois. Si David et Salomon ont vraiment existé, ils n'ont pas régné sur un nation unie et puissante, qui se serait élevée au même niveau que les grands empires proche-orientaux de l'époque.La légende de David et de Salomon, élevés au rang de héros et de modèles de rois, s'est conservée de génération en génération. Elle garde le souvenir d'un temps où la monarchie était unifiée. Cette mémoire est encore vive et largement répandue sur une bonne partie du pays de Canaan. Elle contraste avec ce que la Bible nous apprend de leurs successeurs, dépeints comme des rois violents, querelleurs, injustes et qui se détournent des commandements de Dieu, pour remettre à l'honneur les dieux des peuples ennemis. Seuls quelques individus restent fidèles à YHWH. La rupture entre les deux groupes est inévitable. Le pays d'Israël, unifié par David et organisé par Salomon, est ainsi divisé en deux parties, deux royaumes, qui vont connaître des destins différents et tragiques. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Judaïca #3 David et Salomon - 1/6

    Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 11:58


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo David et Salomon. Deux noms qui font rêver et qui ont fait couler beaucoup d'encre, depuis l'époque de la rédaction des récits bibliques jusqu'à nos jours. Les Livres des Rois et des Chroniques ont dressé deux tableaux fabuleux, trop merveilleux pour être vrais. David est décrit comme un homme beau, courageux et charismatique, né simple berger et devenu le roi d'Israël. Les Cananéens, les Elamite et les Philistins ont anéanti les espoirs de créer une nation indépendante qui animaient les fils d'Israël. Le premier roi israélite, Saül, vaincu, s'est donné la mort. Tout semble perdu. Mais David, à peine monté sur le trône, se lance dans une véritable campagne de conquête. Il venge l'affront qui a été fait aux Israélites, et terrasse tous les peuples autochtones, les uns après les autres. Il s'empare de toutes les principales villes de Canaan, et impose les fils d'Israël comme les seuls possesseurs de ce pays. Canaan n'existe plus, Israël vient de naître.A la mort de glorieux roi, c'est son fils Salomon qui monte sur le trône. Le récit de son histoire est rempli de passages fabuleux et panégyriques. Le fils de David apparaît plus comme le héros d'un conte des Mille et Une Nuits que comme un personnage historique. Pourtant, l'archéologie prouve que lui et son père ont bel et bien existé. Mais elle révèle une autre vision des évènements qui ont jalonné leurs règnes. Point de constructions monumentales, point de richesses qui coulent à flots, ni même d'écuries servant d'abri à d'innombrables équidés. Durant l'âge du Fer, époque à laquelle ces deux souverains pourraient avoir vécu, Israël est un pays à deux visages, partagé entre la plaine, où les habitants se réunissent en villes, élaborent une société très hiérarchisée, dominée par l'élite, et connectées au reste du monde oriental, et les régions montagneuses, où s'éparpillent quelques villages, habités par de modestes fermiers, qui entretiennent de bonnes relations avec les nombreux pasteurs nomades, qui circulent entre le désert du Sinaï et les hauteurs de Canaan. Israël n'est nullement un pays unifié sous un même sceptre, mais un territoire hétérogène, habité par des groupes d'individus qui se distinguent les uns des autres. Ils n'ont pas les moyens humains et matériels pour entreprendre une guerre de conquête comme celle décrite dans le Livre des Rois. Si David et Salomon ont vraiment existé, ils n'ont pas régné sur un nation unie et puissante, qui se serait élevée au même niveau que les grands empires proche-orientaux de l'époque.La légende de David et de Salomon, élevés au rang de héros et de modèles de rois, s'est conservée de génération en génération. Elle garde le souvenir d'un temps où la monarchie était unifiée. Cette mémoire est encore vive et largement répandue sur une bonne partie du pays de Canaan. Elle contraste avec ce que la Bible nous apprend de leurs successeurs, dépeints comme des rois violents, querelleurs, injustes et qui se détournent des commandements de Dieu, pour remettre à l'honneur les dieux des peuples ennemis. Seuls quelques individus restent fidèles à YHWH. La rupture entre les deux groupes est inévitable. Le pays d'Israël, unifié par David et organisé par Salomon, est ainsi divisé en deux parties, deux royaumes, qui vont connaître des destins différents et tragiques. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La Prohibition - 6/6 et fin

    Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 15:08


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ça démarre toujours comme ça Par une bonne intention.Alors, on veut sauver les hommes de l'alcool, protéger les familles, ramener l'ordre moral.On veut guérir l'Amérique.Mais ce que les États-Unis vont vivre, à partir de 1920, n'a rien d'une convalescence. C'est une descente. Une décennie de violence, de double discours, d'hypocrisie politique et de criminalité organisée à une échelle jamais vue.Pendant treize ans, la fabrication, la vente et le transport d'alcool deviennent illégaux sur l'ensemble du territoire américain. Officiellement, l'alcool est banni pour préserver la nation, encourager la tempérance, rendre les citoyens meilleurs. En réalité, il ne disparaît jamais. Il change de visage. Il entre en clandestinité. Et l'Amérique avec lui.Derrière les façades closes des speakeasies (les bars clandestins), on danse sur du jazz, on trinque en cachette, on négocie des pots-de-vin. La police détourne les yeux, parfois la loi aussi. La boisson coule à flot dans les villes, les caves, les arrière-salles. Et dans les veines du pays.L'État croyait contrôler une habitude. Il découvre qu'il a réveillé un monstre.Car interdire, ce n'est pas empêcher.Et ce que la Prohibition interdit, elle va surtout le rendre rentable.Elle consacre des figures nouvelles.Des avocats devenus millionnaires, dont certains dissimulent leurs distilleries derrière des pharmacies.Des criminels qui deviennent des icônes, comme Al Capone, qui transforme Chicago en capitale du crime, finance des soupes populaires avec l'argent du trafic, tout en faisant exécuter ses rivaux à la mitraillette.Mais la Prohibition, ce n'est pas seulement l'histoire des gangsters. C'est aussi celle des échecs du pouvoir, des contradictions d'une société, et du poids des idéaux mal appliqués.C'est l'histoire d'une croisade morale détournée par l'argent. D'un État qui perd la main.D'un peuple qui se rit des lois… et qui en meurt parfois.Car à force de distiller dans l'illégalité, on fabrique des alcools frelatés, toxiques, dangereux. On mélange, on coupe, on triche. Et on enterre.Et puis il y a l'autre scène : celle des bureaux, des couloirs du Congrès, des caves du Sénat pleines de bouteilles, pendant que les rues se remplissent de cadavres.La Prohibition devait moraliser l'Amérique. Elle l'a fracturée. Elle a sapé la confiance dans les institutions. Elle a légitimé la corruption comme mode de gouvernement. Elle a semé les bases du crime organisé moderne.Et pourtant, cette période est aussi fascinante que trouble. Car elle interroge :Pourquoi une société décide-t-elle de bannir quelque chose d'aussi ancré que l'alcool ?Pourquoi une loi, votée à une écrasante majorité, devient-elle si vite une mascarade ?Et pourquoi, malgré ses effets désastreux, certains rêvent-ils encore, aujourd'hui, de moraliser la société par la contrainte ?Ce que nous allons explorer, ce n'est pas seulement une période de l'histoire américaine.C'est un miroir tendu à notre époque.Car derrière les barils de whisky cachés dans les caves, derrière les gangsters en costume et les descentes de police, il y a une question essentielle : que se passe-t-il quand la loi s'attaque à la culture ? Et que reste-t-il, une fois la tempérance oubliée, mais que la violence, elle, est restée ?Mon invitée, l'historienne et spécialiste des Etats-Unis, Annick Foucrier, qui vient de sortir son dernier ouvrage, excellent, au nom évident "La Prohibition", chez Armand Colin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La Prohibition - 5/6

    Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 10:46


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ça démarre toujours comme ça Par une bonne intention.Alors, on veut sauver les hommes de l'alcool, protéger les familles, ramener l'ordre moral.On veut guérir l'Amérique.Mais ce que les États-Unis vont vivre, à partir de 1920, n'a rien d'une convalescence. C'est une descente. Une décennie de violence, de double discours, d'hypocrisie politique et de criminalité organisée à une échelle jamais vue.Pendant treize ans, la fabrication, la vente et le transport d'alcool deviennent illégaux sur l'ensemble du territoire américain. Officiellement, l'alcool est banni pour préserver la nation, encourager la tempérance, rendre les citoyens meilleurs. En réalité, il ne disparaît jamais. Il change de visage. Il entre en clandestinité. Et l'Amérique avec lui.Derrière les façades closes des speakeasies (les bars clandestins), on danse sur du jazz, on trinque en cachette, on négocie des pots-de-vin. La police détourne les yeux, parfois la loi aussi. La boisson coule à flot dans les villes, les caves, les arrière-salles. Et dans les veines du pays.L'État croyait contrôler une habitude. Il découvre qu'il a réveillé un monstre.Car interdire, ce n'est pas empêcher.Et ce que la Prohibition interdit, elle va surtout le rendre rentable.Elle consacre des figures nouvelles.Des avocats devenus millionnaires, dont certains dissimulent leurs distilleries derrière des pharmacies.Des criminels qui deviennent des icônes, comme Al Capone, qui transforme Chicago en capitale du crime, finance des soupes populaires avec l'argent du trafic, tout en faisant exécuter ses rivaux à la mitraillette.Mais la Prohibition, ce n'est pas seulement l'histoire des gangsters. C'est aussi celle des échecs du pouvoir, des contradictions d'une société, et du poids des idéaux mal appliqués.C'est l'histoire d'une croisade morale détournée par l'argent. D'un État qui perd la main.D'un peuple qui se rit des lois… et qui en meurt parfois.Car à force de distiller dans l'illégalité, on fabrique des alcools frelatés, toxiques, dangereux. On mélange, on coupe, on triche. Et on enterre.Et puis il y a l'autre scène : celle des bureaux, des couloirs du Congrès, des caves du Sénat pleines de bouteilles, pendant que les rues se remplissent de cadavres.La Prohibition devait moraliser l'Amérique. Elle l'a fracturée. Elle a sapé la confiance dans les institutions. Elle a légitimé la corruption comme mode de gouvernement. Elle a semé les bases du crime organisé moderne.Et pourtant, cette période est aussi fascinante que trouble. Car elle interroge :Pourquoi une société décide-t-elle de bannir quelque chose d'aussi ancré que l'alcool ?Pourquoi une loi, votée à une écrasante majorité, devient-elle si vite une mascarade ?Et pourquoi, malgré ses effets désastreux, certains rêvent-ils encore, aujourd'hui, de moraliser la société par la contrainte ?Ce que nous allons explorer, ce n'est pas seulement une période de l'histoire américaine.C'est un miroir tendu à notre époque.Car derrière les barils de whisky cachés dans les caves, derrière les gangsters en costume et les descentes de police, il y a une question essentielle : que se passe-t-il quand la loi s'attaque à la culture ? Et que reste-t-il, une fois la tempérance oubliée, mais que la violence, elle, est restée ?Mon invitée, l'historienne et spécialiste des Etats-Unis, Annick Foucrier, qui vient de sortir son dernier ouvrage, excellent, au nom évident "La Prohibition", chez Armand Colin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La Prohibition - 4/6

    Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 12:30


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ça démarre toujours comme ça Par une bonne intention.Alors, on veut sauver les hommes de l'alcool, protéger les familles, ramener l'ordre moral.On veut guérir l'Amérique.Mais ce que les États-Unis vont vivre, à partir de 1920, n'a rien d'une convalescence. C'est une descente. Une décennie de violence, de double discours, d'hypocrisie politique et de criminalité organisée à une échelle jamais vue.Pendant treize ans, la fabrication, la vente et le transport d'alcool deviennent illégaux sur l'ensemble du territoire américain. Officiellement, l'alcool est banni pour préserver la nation, encourager la tempérance, rendre les citoyens meilleurs. En réalité, il ne disparaît jamais. Il change de visage. Il entre en clandestinité. Et l'Amérique avec lui.Derrière les façades closes des speakeasies (les bars clandestins), on danse sur du jazz, on trinque en cachette, on négocie des pots-de-vin. La police détourne les yeux, parfois la loi aussi. La boisson coule à flot dans les villes, les caves, les arrière-salles. Et dans les veines du pays.L'État croyait contrôler une habitude. Il découvre qu'il a réveillé un monstre.Car interdire, ce n'est pas empêcher.Et ce que la Prohibition interdit, elle va surtout le rendre rentable.Elle consacre des figures nouvelles.Des avocats devenus millionnaires, dont certains dissimulent leurs distilleries derrière des pharmacies.Des criminels qui deviennent des icônes, comme Al Capone, qui transforme Chicago en capitale du crime, finance des soupes populaires avec l'argent du trafic, tout en faisant exécuter ses rivaux à la mitraillette.Mais la Prohibition, ce n'est pas seulement l'histoire des gangsters. C'est aussi celle des échecs du pouvoir, des contradictions d'une société, et du poids des idéaux mal appliqués.C'est l'histoire d'une croisade morale détournée par l'argent. D'un État qui perd la main.D'un peuple qui se rit des lois… et qui en meurt parfois.Car à force de distiller dans l'illégalité, on fabrique des alcools frelatés, toxiques, dangereux. On mélange, on coupe, on triche. Et on enterre.Et puis il y a l'autre scène : celle des bureaux, des couloirs du Congrès, des caves du Sénat pleines de bouteilles, pendant que les rues se remplissent de cadavres.La Prohibition devait moraliser l'Amérique. Elle l'a fracturée. Elle a sapé la confiance dans les institutions. Elle a légitimé la corruption comme mode de gouvernement. Elle a semé les bases du crime organisé moderne.Et pourtant, cette période est aussi fascinante que trouble. Car elle interroge :Pourquoi une société décide-t-elle de bannir quelque chose d'aussi ancré que l'alcool ?Pourquoi une loi, votée à une écrasante majorité, devient-elle si vite une mascarade ?Et pourquoi, malgré ses effets désastreux, certains rêvent-ils encore, aujourd'hui, de moraliser la société par la contrainte ?Ce que nous allons explorer, ce n'est pas seulement une période de l'histoire américaine.C'est un miroir tendu à notre époque.Car derrière les barils de whisky cachés dans les caves, derrière les gangsters en costume et les descentes de police, il y a une question essentielle : que se passe-t-il quand la loi s'attaque à la culture ? Et que reste-t-il, une fois la tempérance oubliée, mais que la violence, elle, est restée ?Mon invitée, l'historienne et spécialiste des Etats-Unis, Annick Foucrier, qui vient de sortir son dernier ouvrage, excellent, au nom évident "La Prohibition", chez Armand Colin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La Prohibition - 3/6

    Play Episode Listen Later Jun 29, 2025 12:03


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ça démarre toujours comme ça Par une bonne intention.Alors, on veut sauver les hommes de l'alcool, protéger les familles, ramener l'ordre moral.On veut guérir l'Amérique.Mais ce que les États-Unis vont vivre, à partir de 1920, n'a rien d'une convalescence. C'est une descente. Une décennie de violence, de double discours, d'hypocrisie politique et de criminalité organisée à une échelle jamais vue.Pendant treize ans, la fabrication, la vente et le transport d'alcool deviennent illégaux sur l'ensemble du territoire américain. Officiellement, l'alcool est banni pour préserver la nation, encourager la tempérance, rendre les citoyens meilleurs. En réalité, il ne disparaît jamais. Il change de visage. Il entre en clandestinité. Et l'Amérique avec lui.Derrière les façades closes des speakeasies (les bars clandestins), on danse sur du jazz, on trinque en cachette, on négocie des pots-de-vin. La police détourne les yeux, parfois la loi aussi. La boisson coule à flot dans les villes, les caves, les arrière-salles. Et dans les veines du pays.L'État croyait contrôler une habitude. Il découvre qu'il a réveillé un monstre.Car interdire, ce n'est pas empêcher.Et ce que la Prohibition interdit, elle va surtout le rendre rentable.Elle consacre des figures nouvelles.Des avocats devenus millionnaires, dont certains dissimulent leurs distilleries derrière des pharmacies.Des criminels qui deviennent des icônes, comme Al Capone, qui transforme Chicago en capitale du crime, finance des soupes populaires avec l'argent du trafic, tout en faisant exécuter ses rivaux à la mitraillette.Mais la Prohibition, ce n'est pas seulement l'histoire des gangsters. C'est aussi celle des échecs du pouvoir, des contradictions d'une société, et du poids des idéaux mal appliqués.C'est l'histoire d'une croisade morale détournée par l'argent. D'un État qui perd la main.D'un peuple qui se rit des lois… et qui en meurt parfois.Car à force de distiller dans l'illégalité, on fabrique des alcools frelatés, toxiques, dangereux. On mélange, on coupe, on triche. Et on enterre.Et puis il y a l'autre scène : celle des bureaux, des couloirs du Congrès, des caves du Sénat pleines de bouteilles, pendant que les rues se remplissent de cadavres.La Prohibition devait moraliser l'Amérique. Elle l'a fracturée. Elle a sapé la confiance dans les institutions. Elle a légitimé la corruption comme mode de gouvernement. Elle a semé les bases du crime organisé moderne.Et pourtant, cette période est aussi fascinante que trouble. Car elle interroge :Pourquoi une société décide-t-elle de bannir quelque chose d'aussi ancré que l'alcool ?Pourquoi une loi, votée à une écrasante majorité, devient-elle si vite une mascarade ?Et pourquoi, malgré ses effets désastreux, certains rêvent-ils encore, aujourd'hui, de moraliser la société par la contrainte ?Ce que nous allons explorer, ce n'est pas seulement une période de l'histoire américaine.C'est un miroir tendu à notre époque.Car derrière les barils de whisky cachés dans les caves, derrière les gangsters en costume et les descentes de police, il y a une question essentielle : que se passe-t-il quand la loi s'attaque à la culture ? Et que reste-t-il, une fois la tempérance oubliée, mais que la violence, elle, est restée ?Mon invitée, l'historienne et spécialiste des Etats-Unis, Annick Foucrier, qui vient de sortir son dernier ouvrage, excellent, au nom évident "La Prohibition", chez Armand Colin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La Prohibition - 2/6

    Play Episode Listen Later Jun 28, 2025 13:33


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ça démarre toujours comme ça Par une bonne intention.Alors, on veut sauver les hommes de l'alcool, protéger les familles, ramener l'ordre moral.On veut guérir l'Amérique.Mais ce que les États-Unis vont vivre, à partir de 1920, n'a rien d'une convalescence. C'est une descente. Une décennie de violence, de double discours, d'hypocrisie politique et de criminalité organisée à une échelle jamais vue.Pendant treize ans, la fabrication, la vente et le transport d'alcool deviennent illégaux sur l'ensemble du territoire américain. Officiellement, l'alcool est banni pour préserver la nation, encourager la tempérance, rendre les citoyens meilleurs. En réalité, il ne disparaît jamais. Il change de visage. Il entre en clandestinité. Et l'Amérique avec lui.Derrière les façades closes des speakeasies (les bars clandestins), on danse sur du jazz, on trinque en cachette, on négocie des pots-de-vin. La police détourne les yeux, parfois la loi aussi. La boisson coule à flot dans les villes, les caves, les arrière-salles. Et dans les veines du pays.L'État croyait contrôler une habitude. Il découvre qu'il a réveillé un monstre.Car interdire, ce n'est pas empêcher.Et ce que la Prohibition interdit, elle va surtout le rendre rentable.Elle consacre des figures nouvelles.Des avocats devenus millionnaires, dont certains dissimulent leurs distilleries derrière des pharmacies.Des criminels qui deviennent des icônes, comme Al Capone, qui transforme Chicago en capitale du crime, finance des soupes populaires avec l'argent du trafic, tout en faisant exécuter ses rivaux à la mitraillette.Mais la Prohibition, ce n'est pas seulement l'histoire des gangsters. C'est aussi celle des échecs du pouvoir, des contradictions d'une société, et du poids des idéaux mal appliqués.C'est l'histoire d'une croisade morale détournée par l'argent. D'un État qui perd la main.D'un peuple qui se rit des lois… et qui en meurt parfois.Car à force de distiller dans l'illégalité, on fabrique des alcools frelatés, toxiques, dangereux. On mélange, on coupe, on triche. Et on enterre.Et puis il y a l'autre scène : celle des bureaux, des couloirs du Congrès, des caves du Sénat pleines de bouteilles, pendant que les rues se remplissent de cadavres.La Prohibition devait moraliser l'Amérique. Elle l'a fracturée. Elle a sapé la confiance dans les institutions. Elle a légitimé la corruption comme mode de gouvernement. Elle a semé les bases du crime organisé moderne.Et pourtant, cette période est aussi fascinante que trouble. Car elle interroge :Pourquoi une société décide-t-elle de bannir quelque chose d'aussi ancré que l'alcool ?Pourquoi une loi, votée à une écrasante majorité, devient-elle si vite une mascarade ?Et pourquoi, malgré ses effets désastreux, certains rêvent-ils encore, aujourd'hui, de moraliser la société par la contrainte ?Ce que nous allons explorer, ce n'est pas seulement une période de l'histoire américaine.C'est un miroir tendu à notre époque.Car derrière les barils de whisky cachés dans les caves, derrière les gangsters en costume et les descentes de police, il y a une question essentielle : que se passe-t-il quand la loi s'attaque à la culture ? Et que reste-t-il, une fois la tempérance oubliée, mais que la violence, elle, est restée ?Mon invitée, l'historienne et spécialiste des Etats-Unis, Annick Foucrier, qui vient de sortir son dernier ouvrage, excellent, au nom évident "La Prohibition", chez Armand Colin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La Prohibition - 1/6

    Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 12:08


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ça démarre toujours comme ça Par une bonne intention.Alors, on veut sauver les hommes de l'alcool, protéger les familles, ramener l'ordre moral.On veut guérir l'Amérique.Mais ce que les États-Unis vont vivre, à partir de 1920, n'a rien d'une convalescence. C'est une descente. Une décennie de violence, de double discours, d'hypocrisie politique et de criminalité organisée à une échelle jamais vue.Pendant treize ans, la fabrication, la vente et le transport d'alcool deviennent illégaux sur l'ensemble du territoire américain. Officiellement, l'alcool est banni pour préserver la nation, encourager la tempérance, rendre les citoyens meilleurs. En réalité, il ne disparaît jamais. Il change de visage. Il entre en clandestinité. Et l'Amérique avec lui.Derrière les façades closes des speakeasies (les bars clandestins), on danse sur du jazz, on trinque en cachette, on négocie des pots-de-vin. La police détourne les yeux, parfois la loi aussi. La boisson coule à flot dans les villes, les caves, les arrière-salles. Et dans les veines du pays.L'État croyait contrôler une habitude. Il découvre qu'il a réveillé un monstre.Car interdire, ce n'est pas empêcher.Et ce que la Prohibition interdit, elle va surtout le rendre rentable.Elle consacre des figures nouvelles.Des avocats devenus millionnaires, dont certains dissimulent leurs distilleries derrière des pharmacies.Des criminels qui deviennent des icônes, comme Al Capone, qui transforme Chicago en capitale du crime, finance des soupes populaires avec l'argent du trafic, tout en faisant exécuter ses rivaux à la mitraillette.Mais la Prohibition, ce n'est pas seulement l'histoire des gangsters. C'est aussi celle des échecs du pouvoir, des contradictions d'une société, et du poids des idéaux mal appliqués.C'est l'histoire d'une croisade morale détournée par l'argent. D'un État qui perd la main.D'un peuple qui se rit des lois… et qui en meurt parfois.Car à force de distiller dans l'illégalité, on fabrique des alcools frelatés, toxiques, dangereux. On mélange, on coupe, on triche. Et on enterre.Et puis il y a l'autre scène : celle des bureaux, des couloirs du Congrès, des caves du Sénat pleines de bouteilles, pendant que les rues se remplissent de cadavres.La Prohibition devait moraliser l'Amérique. Elle l'a fracturée. Elle a sapé la confiance dans les institutions. Elle a légitimé la corruption comme mode de gouvernement. Elle a semé les bases du crime organisé moderne.Et pourtant, cette période est aussi fascinante que trouble. Car elle interroge :Pourquoi une société décide-t-elle de bannir quelque chose d'aussi ancré que l'alcool ?Pourquoi une loi, votée à une écrasante majorité, devient-elle si vite une mascarade ?Et pourquoi, malgré ses effets désastreux, certains rêvent-ils encore, aujourd'hui, de moraliser la société par la contrainte ?Ce que nous allons explorer, ce n'est pas seulement une période de l'histoire américaine.C'est un miroir tendu à notre époque.Car derrière les barils de whisky cachés dans les caves, derrière les gangsters en costume et les descentes de police, il y a une question essentielle : que se passe-t-il quand la loi s'attaque à la culture ? Et que reste-t-il, une fois la tempérance oubliée, mais que la violence, elle, est restée ?Mon invitée, l'historienne et spécialiste des Etats-Unis, Annick Foucrier, qui vient de sortir son dernier ouvrage, excellent, au nom évident "La Prohibition", chez Armand Colin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Histoire de l'Algérie #2 - 5/5

    Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 7:21


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - comme la précédente - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard Fremder1830 ... L'Europe industrielle débarque à Sidi Ferruch sous les plis du drapeau tricolore. Derrière les canons, les promesses : pacifier, civiliser, moderniser. Mais dès les premières heures, la conquête se mue en guerre totale, en répression massive, en anéantissement systématique des résistances, à commencer par celle d'Abdelkader. Ce n'est pas une colonie qui naît, c'est une société fracturée, hiérarchisée, dominée.De 1830 à 1870, la violence fonde le droit. L'Algérie est conquise « par le glaive et la charrue » : les troupes massacrent, les colons défrichent, les tribus sont déplacées, affamées, regroupées. Les textes se succèdent, les Républiques changent, Napoléon III parle d'un « royaume arabe », mais la logique reste : dominer, soumettre, exploiter. Derrière les mots de progrès, une tempête démographique, un pillage organisé, une résistance enfouie.Puis vient le temps des certitudes. 1871 : la dernière grande insurrection kabyle est matée. Le décret Crémieux octroie la citoyenneté aux Juifs mais la refuse aux musulmans. On parle d'« Algérie française », mais il s'agit d'une colonie peuplée de citoyens et de sujets. Les Européens contrôlent les terres, les banques, les tribunaux. Les Algériens sont les indigènes d'un territoire dont ils ne possèdent rien. On leur apprend Molière, mais on leur interdit leur langue. Le tourisme devient l'expression ultime du mépris : on visite les « indigènes » comme des curiosités exotiques.1914-1918. Des dizaines de milliers d'Algériens meurent pour une République qui ne les reconnaît pas. En 1919, une idée nationale commence à germer. Avec Messali Hadj, l'Association des Oulémas ou l'Étoile nord-africaine, se construit un discours autonome, islamique ou laïc, anticolonial, national. Mais les espoirs du centenaire sont écrasés par le mépris, les promesses trahies, les réformes refusées. Les années 1930 sont celles de l'impasse : une société cloisonnée, racialisée, incapable de dialogue.Puis vient le choc. 1945 : Sétif, Guelma, Kherrata. Le drame, la censure, le silence. Le nationalisme algérien s'enflamme. En 1954, la guerre éclate. La Toussaint sanglante ouvre une décennie de violence, d'aveuglement, d'horreur partagée. Attentats, torture, regroupements, exécutions sommaires, propagande, contre-insurrection. Les femmes y prennent part, les artistes y trouvent un cri, les diplomates y cherchent une issue. Mais la République française s'effondre, minée par ses contradictions. En 1962, l'indépendance est proclamée, mais rien n'est résolu.Le chaos commence. D'un rêve d'unité surgit la lutte pour le pouvoir. Le FLN triomphant n'a pas de programme, les accords d'Évian divisent, les harkis sont abandonnés, les Pieds-noirs fuient, les coopérants arrivent. Le peuple algérien, épuisé par 132 ans de domination, doit se réinventer dans l'urgence. L'autogestion, le socialisme, l'islam, la francophonie, l'arabisation : tout est mis sur la table. Mais rien ne prend racine. Entre les coups d'État militaires, les espoirs révolutionnaires, la guerre des Sables contre le Maroc, l'Algérie indépendante cherche encore son visage.C'est cette période, de la dépossession à l'indépendance, que nous allons décrypter, toujours en compagnie de l'historien Michel Pierre, sans manichéisme.Il s'agira de revenir sur les différentes complexités si souvent caricaturées. C'est un demi-siècle de convulsions, de rêves brisés et d'horizons ouverts que nous allons explorer ensemble. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Histoire de l'Algérie #2 - 4/5

    Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 10:43


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - comme la précédente - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard Fremder1830 ... L'Europe industrielle débarque à Sidi Ferruch sous les plis du drapeau tricolore. Derrière les canons, les promesses : pacifier, civiliser, moderniser. Mais dès les premières heures, la conquête se mue en guerre totale, en répression massive, en anéantissement systématique des résistances, à commencer par celle d'Abdelkader. Ce n'est pas une colonie qui naît, c'est une société fracturée, hiérarchisée, dominée.De 1830 à 1870, la violence fonde le droit. L'Algérie est conquise « par le glaive et la charrue » : les troupes massacrent, les colons défrichent, les tribus sont déplacées, affamées, regroupées. Les textes se succèdent, les Républiques changent, Napoléon III parle d'un « royaume arabe », mais la logique reste : dominer, soumettre, exploiter. Derrière les mots de progrès, une tempête démographique, un pillage organisé, une résistance enfouie.Puis vient le temps des certitudes. 1871 : la dernière grande insurrection kabyle est matée. Le décret Crémieux octroie la citoyenneté aux Juifs mais la refuse aux musulmans. On parle d'« Algérie française », mais il s'agit d'une colonie peuplée de citoyens et de sujets. Les Européens contrôlent les terres, les banques, les tribunaux. Les Algériens sont les indigènes d'un territoire dont ils ne possèdent rien. On leur apprend Molière, mais on leur interdit leur langue. Le tourisme devient l'expression ultime du mépris : on visite les « indigènes » comme des curiosités exotiques.1914-1918. Des dizaines de milliers d'Algériens meurent pour une République qui ne les reconnaît pas. En 1919, une idée nationale commence à germer. Avec Messali Hadj, l'Association des Oulémas ou l'Étoile nord-africaine, se construit un discours autonome, islamique ou laïc, anticolonial, national. Mais les espoirs du centenaire sont écrasés par le mépris, les promesses trahies, les réformes refusées. Les années 1930 sont celles de l'impasse : une société cloisonnée, racialisée, incapable de dialogue.Puis vient le choc. 1945 : Sétif, Guelma, Kherrata. Le drame, la censure, le silence. Le nationalisme algérien s'enflamme. En 1954, la guerre éclate. La Toussaint sanglante ouvre une décennie de violence, d'aveuglement, d'horreur partagée. Attentats, torture, regroupements, exécutions sommaires, propagande, contre-insurrection. Les femmes y prennent part, les artistes y trouvent un cri, les diplomates y cherchent une issue. Mais la République française s'effondre, minée par ses contradictions. En 1962, l'indépendance est proclamée, mais rien n'est résolu.Le chaos commence. D'un rêve d'unité surgit la lutte pour le pouvoir. Le FLN triomphant n'a pas de programme, les accords d'Évian divisent, les harkis sont abandonnés, les Pieds-noirs fuient, les coopérants arrivent. Le peuple algérien, épuisé par 132 ans de domination, doit se réinventer dans l'urgence. L'autogestion, le socialisme, l'islam, la francophonie, l'arabisation : tout est mis sur la table. Mais rien ne prend racine. Entre les coups d'État militaires, les espoirs révolutionnaires, la guerre des Sables contre le Maroc, l'Algérie indépendante cherche encore son visage.C'est cette période, de la dépossession à l'indépendance, que nous allons décrypter, toujours en compagnie de l'historien Michel Pierre, sans manichéisme.Il s'agira de revenir sur les différentes complexités si souvent caricaturées. C'est un demi-siècle de convulsions, de rêves brisés et d'horizons ouverts que nous allons explorer ensemble. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Histoire de l'Algérie #2 - 3/5

    Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 12:33


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - comme la précédente - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard Fremder1830 ... L'Europe industrielle débarque à Sidi Ferruch sous les plis du drapeau tricolore. Derrière les canons, les promesses : pacifier, civiliser, moderniser. Mais dès les premières heures, la conquête se mue en guerre totale, en répression massive, en anéantissement systématique des résistances, à commencer par celle d'Abdelkader. Ce n'est pas une colonie qui naît, c'est une société fracturée, hiérarchisée, dominée.De 1830 à 1870, la violence fonde le droit. L'Algérie est conquise « par le glaive et la charrue » : les troupes massacrent, les colons défrichent, les tribus sont déplacées, affamées, regroupées. Les textes se succèdent, les Républiques changent, Napoléon III parle d'un « royaume arabe », mais la logique reste : dominer, soumettre, exploiter. Derrière les mots de progrès, une tempête démographique, un pillage organisé, une résistance enfouie.Puis vient le temps des certitudes. 1871 : la dernière grande insurrection kabyle est matée. Le décret Crémieux octroie la citoyenneté aux Juifs mais la refuse aux musulmans. On parle d'« Algérie française », mais il s'agit d'une colonie peuplée de citoyens et de sujets. Les Européens contrôlent les terres, les banques, les tribunaux. Les Algériens sont les indigènes d'un territoire dont ils ne possèdent rien. On leur apprend Molière, mais on leur interdit leur langue. Le tourisme devient l'expression ultime du mépris : on visite les « indigènes » comme des curiosités exotiques.1914-1918. Des dizaines de milliers d'Algériens meurent pour une République qui ne les reconnaît pas. En 1919, une idée nationale commence à germer. Avec Messali Hadj, l'Association des Oulémas ou l'Étoile nord-africaine, se construit un discours autonome, islamique ou laïc, anticolonial, national. Mais les espoirs du centenaire sont écrasés par le mépris, les promesses trahies, les réformes refusées. Les années 1930 sont celles de l'impasse : une société cloisonnée, racialisée, incapable de dialogue.Puis vient le choc. 1945 : Sétif, Guelma, Kherrata. Le drame, la censure, le silence. Le nationalisme algérien s'enflamme. En 1954, la guerre éclate. La Toussaint sanglante ouvre une décennie de violence, d'aveuglement, d'horreur partagée. Attentats, torture, regroupements, exécutions sommaires, propagande, contre-insurrection. Les femmes y prennent part, les artistes y trouvent un cri, les diplomates y cherchent une issue. Mais la République française s'effondre, minée par ses contradictions. En 1962, l'indépendance est proclamée, mais rien n'est résolu.Le chaos commence. D'un rêve d'unité surgit la lutte pour le pouvoir. Le FLN triomphant n'a pas de programme, les accords d'Évian divisent, les harkis sont abandonnés, les Pieds-noirs fuient, les coopérants arrivent. Le peuple algérien, épuisé par 132 ans de domination, doit se réinventer dans l'urgence. L'autogestion, le socialisme, l'islam, la francophonie, l'arabisation : tout est mis sur la table. Mais rien ne prend racine. Entre les coups d'État militaires, les espoirs révolutionnaires, la guerre des Sables contre le Maroc, l'Algérie indépendante cherche encore son visage.C'est cette période, de la dépossession à l'indépendance, que nous allons décrypter, toujours en compagnie de l'historien Michel Pierre, sans manichéisme.Il s'agira de revenir sur les différentes complexités si souvent caricaturées. C'est un demi-siècle de convulsions, de rêves brisés et d'horizons ouverts que nous allons explorer ensemble. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Histoire de l'Algérie #2 - 2/5

    Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 9:58


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - comme la précédente - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard Fremder1830 ... L'Europe industrielle débarque à Sidi Ferruch sous les plis du drapeau tricolore. Derrière les canons, les promesses : pacifier, civiliser, moderniser. Mais dès les premières heures, la conquête se mue en guerre totale, en répression massive, en anéantissement systématique des résistances, à commencer par celle d'Abdelkader. Ce n'est pas une colonie qui naît, c'est une société fracturée, hiérarchisée, dominée.De 1830 à 1870, la violence fonde le droit. L'Algérie est conquise « par le glaive et la charrue » : les troupes massacrent, les colons défrichent, les tribus sont déplacées, affamées, regroupées. Les textes se succèdent, les Républiques changent, Napoléon III parle d'un « royaume arabe », mais la logique reste : dominer, soumettre, exploiter. Derrière les mots de progrès, une tempête démographique, un pillage organisé, une résistance enfouie.Puis vient le temps des certitudes. 1871 : la dernière grande insurrection kabyle est matée. Le décret Crémieux octroie la citoyenneté aux Juifs mais la refuse aux musulmans. On parle d'« Algérie française », mais il s'agit d'une colonie peuplée de citoyens et de sujets. Les Européens contrôlent les terres, les banques, les tribunaux. Les Algériens sont les indigènes d'un territoire dont ils ne possèdent rien. On leur apprend Molière, mais on leur interdit leur langue. Le tourisme devient l'expression ultime du mépris : on visite les « indigènes » comme des curiosités exotiques.1914-1918. Des dizaines de milliers d'Algériens meurent pour une République qui ne les reconnaît pas. En 1919, une idée nationale commence à germer. Avec Messali Hadj, l'Association des Oulémas ou l'Étoile nord-africaine, se construit un discours autonome, islamique ou laïc, anticolonial, national. Mais les espoirs du centenaire sont écrasés par le mépris, les promesses trahies, les réformes refusées. Les années 1930 sont celles de l'impasse : une société cloisonnée, racialisée, incapable de dialogue.Puis vient le choc. 1945 : Sétif, Guelma, Kherrata. Le drame, la censure, le silence. Le nationalisme algérien s'enflamme. En 1954, la guerre éclate. La Toussaint sanglante ouvre une décennie de violence, d'aveuglement, d'horreur partagée. Attentats, torture, regroupements, exécutions sommaires, propagande, contre-insurrection. Les femmes y prennent part, les artistes y trouvent un cri, les diplomates y cherchent une issue. Mais la République française s'effondre, minée par ses contradictions. En 1962, l'indépendance est proclamée, mais rien n'est résolu.Le chaos commence. D'un rêve d'unité surgit la lutte pour le pouvoir. Le FLN triomphant n'a pas de programme, les accords d'Évian divisent, les harkis sont abandonnés, les Pieds-noirs fuient, les coopérants arrivent. Le peuple algérien, épuisé par 132 ans de domination, doit se réinventer dans l'urgence. L'autogestion, le socialisme, l'islam, la francophonie, l'arabisation : tout est mis sur la table. Mais rien ne prend racine. Entre les coups d'État militaires, les espoirs révolutionnaires, la guerre des Sables contre le Maroc, l'Algérie indépendante cherche encore son visage.C'est cette période, de la dépossession à l'indépendance, que nous allons décrypter, toujours en compagnie de l'historien Michel Pierre, sans manichéisme.Il s'agira de revenir sur les différentes complexités si souvent caricaturées. C'est un demi-siècle de convulsions, de rêves brisés et d'horizons ouverts que nous allons explorer ensemble. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Histoire de l'Algérie #2 - 1/5

    Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 9:54


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - comme la précédente - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard Fremder1830 ... L'Europe industrielle débarque à Sidi Ferruch sous les plis du drapeau tricolore. Derrière les canons, les promesses : pacifier, civiliser, moderniser. Mais dès les premières heures, la conquête se mue en guerre totale, en répression massive, en anéantissement systématique des résistances, à commencer par celle d'Abdelkader. Ce n'est pas une colonie qui naît, c'est une société fracturée, hiérarchisée, dominée.De 1830 à 1870, la violence fonde le droit. L'Algérie est conquise « par le glaive et la charrue » : les troupes massacrent, les colons défrichent, les tribus sont déplacées, affamées, regroupées. Les textes se succèdent, les Républiques changent, Napoléon III parle d'un « royaume arabe », mais la logique reste : dominer, soumettre, exploiter. Derrière les mots de progrès, une tempête démographique, un pillage organisé, une résistance enfouie.Puis vient le temps des certitudes. 1871 : la dernière grande insurrection kabyle est matée. Le décret Crémieux octroie la citoyenneté aux Juifs mais la refuse aux musulmans. On parle d'« Algérie française », mais il s'agit d'une colonie peuplée de citoyens et de sujets. Les Européens contrôlent les terres, les banques, les tribunaux. Les Algériens sont les indigènes d'un territoire dont ils ne possèdent rien. On leur apprend Molière, mais on leur interdit leur langue. Le tourisme devient l'expression ultime du mépris : on visite les « indigènes » comme des curiosités exotiques.1914-1918. Des dizaines de milliers d'Algériens meurent pour une République qui ne les reconnaît pas. En 1919, une idée nationale commence à germer. Avec Messali Hadj, l'Association des Oulémas ou l'Étoile nord-africaine, se construit un discours autonome, islamique ou laïc, anticolonial, national. Mais les espoirs du centenaire sont écrasés par le mépris, les promesses trahies, les réformes refusées. Les années 1930 sont celles de l'impasse : une société cloisonnée, racialisée, incapable de dialogue.Puis vient le choc. 1945 : Sétif, Guelma, Kherrata. Le drame, la censure, le silence. Le nationalisme algérien s'enflamme. En 1954, la guerre éclate. La Toussaint sanglante ouvre une décennie de violence, d'aveuglement, d'horreur partagée. Attentats, torture, regroupements, exécutions sommaires, propagande, contre-insurrection. Les femmes y prennent part, les artistes y trouvent un cri, les diplomates y cherchent une issue. Mais la République française s'effondre, minée par ses contradictions. En 1962, l'indépendance est proclamée, mais rien n'est résolu.Le chaos commence. D'un rêve d'unité surgit la lutte pour le pouvoir. Le FLN triomphant n'a pas de programme, les accords d'Évian divisent, les harkis sont abandonnés, les Pieds-noirs fuient, les coopérants arrivent. Le peuple algérien, épuisé par 132 ans de domination, doit se réinventer dans l'urgence. L'autogestion, le socialisme, l'islam, la francophonie, l'arabisation : tout est mis sur la table. Mais rien ne prend racine. Entre les coups d'État militaires, les espoirs révolutionnaires, la guerre des Sables contre le Maroc, l'Algérie indépendante cherche encore son visage.C'est cette période, de la dépossession à l'indépendance, que nous allons décrypter, toujours en compagnie de l'historien Michel Pierre, sans manichéisme.Il s'agira de revenir sur les différentes complexités si souvent caricaturées. C'est un demi-siècle de convulsions, de rêves brisés et d'horizons ouverts que nous allons explorer ensemble. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Histoire de l'Algérie #1 Avant la conquête - 5/5

    Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 5:40


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - et la suivante d'ailleurs - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard FremderL'Algérie, avant la douleur et la discorde, avant même les frontières et les empires, c'est d'abord une terre. Une terre vivante, traversée, modelée, habitée depuis deux millions d'années.Dans ce premier épisode, l'historien Michel Pierre nous invite à un voyage vertigineux, bien avant les récits antagonistes et les conflits modernes, dans un temps où l'Histoire ne s'écrivait pas encore avec des mots, mais avec des ossements, des silex, des gravures sur roche et des parures d'argile.Nous remontons aux origines : aux chasseurs d'hippopotames d'Aïn Boucherit, aux premiers Homo habilis d'Afrique du Nord, aux galets éclatés dans un geste ancestral de survie. Puis, lentement, les signes se multiplient : des tombes, des parures, des fresques, des gestes rituels, des calices sculptés dans des coquilles d'œuf d'autruche. Le Sahara est alors une savane humide, peuplée de troupeaux, de peintres rupestres et de bergers visionnaires. Le climat change, mais l'homme s'adapte, bâtit, grave, raconte déjà.À travers chaque couche du sol algérien, une mémoire s'imprime – non pas seulement nationale, mais humaine, tellurique, presque minérale. C'est une mémoire mouvante, recomposée au fil des siècles par les vagues migratoires, les bouleversements climatiques, les traditions orales, les rites funéraires et les guerres oubliées.Et lorsque l'Histoire entre dans l'ère de l'écriture, ce sont d'autres récits qui surgissent – ceux que les empires imposent. Les Phéniciens débarquent, Carthage se déploie, Rome impose son urbanisme, ses dieux, ses routes et ses lois. Les royaumes berbères s'organisent, se heurtent, négocient avec les puissances coloniales de l'Antiquité. À mesure que la mémoire devient enjeu, l'interprétation s'installe : qui est là « depuis toujours » ? Les récits deviennent alors des armes, chaque pouvoir voulant inscrire ses racines plus profondément que l'autre.Mais tout ne s'efface pas. Derrière les syncrétismes religieux, les pierres demeurent. Derrière l'islamisation, les cités romaines et les rites anciens laissent leur empreinte. Puis viennent les tribus arabes, les Almohades, les Andalous en exil, les corsaires et les accords diplomatiques de la régence ottomane, souvent réduite à des clichés, mais qui façonne, elle aussi, une forme d'État à la fois autonome, méditerranéen et stratégique.Et lorsque l'on arrive à l'orée du XIXe siècle, à ce moment précis qu'on appelle Entre terre et mer, l'Algérie est un territoire fracturé, fragilisé, mais toujours central dans les ambitions de l'Europe industrielle. Le célèbre coup d'éventail du dey d'Alger n'est pas un simple incident : il est le signe d'un monde ancien qui s'effondre, et d'un autre – colonial – qui se prépare à s'imposer.À travers ce récit foisonnant, cette émission vous propose bien plus qu'un survol historique. C'est une enquête en profondeur sur les origines d'un pays, sur les strates de son identité, sur les mythes et les silences qui entourent son passé. Une plongée vertigineuse dans une Histoire longue, complexe, disputée, mais toujours fascinante.En compagnie de l'historien et ancien diplomate Michel Pierre, grand spécialiste de l'Algérie, nous abordons ce premier épisode, avant la conquête française. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Histoire de l'Algérie #1 Avant la conquête - 4/5

    Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 11:17


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - et la suivante d'ailleurs - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard FremderL'Algérie, avant la douleur et la discorde, avant même les frontières et les empires, c'est d'abord une terre. Une terre vivante, traversée, modelée, habitée depuis deux millions d'années.Dans ce premier épisode, l'historien Michel Pierre nous invite à un voyage vertigineux, bien avant les récits antagonistes et les conflits modernes, dans un temps où l'Histoire ne s'écrivait pas encore avec des mots, mais avec des ossements, des silex, des gravures sur roche et des parures d'argile.Nous remontons aux origines : aux chasseurs d'hippopotames d'Aïn Boucherit, aux premiers Homo habilis d'Afrique du Nord, aux galets éclatés dans un geste ancestral de survie. Puis, lentement, les signes se multiplient : des tombes, des parures, des fresques, des gestes rituels, des calices sculptés dans des coquilles d'œuf d'autruche. Le Sahara est alors une savane humide, peuplée de troupeaux, de peintres rupestres et de bergers visionnaires. Le climat change, mais l'homme s'adapte, bâtit, grave, raconte déjà.À travers chaque couche du sol algérien, une mémoire s'imprime – non pas seulement nationale, mais humaine, tellurique, presque minérale. C'est une mémoire mouvante, recomposée au fil des siècles par les vagues migratoires, les bouleversements climatiques, les traditions orales, les rites funéraires et les guerres oubliées.Et lorsque l'Histoire entre dans l'ère de l'écriture, ce sont d'autres récits qui surgissent – ceux que les empires imposent. Les Phéniciens débarquent, Carthage se déploie, Rome impose son urbanisme, ses dieux, ses routes et ses lois. Les royaumes berbères s'organisent, se heurtent, négocient avec les puissances coloniales de l'Antiquité. À mesure que la mémoire devient enjeu, l'interprétation s'installe : qui est là « depuis toujours » ? Les récits deviennent alors des armes, chaque pouvoir voulant inscrire ses racines plus profondément que l'autre.Mais tout ne s'efface pas. Derrière les syncrétismes religieux, les pierres demeurent. Derrière l'islamisation, les cités romaines et les rites anciens laissent leur empreinte. Puis viennent les tribus arabes, les Almohades, les Andalous en exil, les corsaires et les accords diplomatiques de la régence ottomane, souvent réduite à des clichés, mais qui façonne, elle aussi, une forme d'État à la fois autonome, méditerranéen et stratégique.Et lorsque l'on arrive à l'orée du XIXe siècle, à ce moment précis qu'on appelle Entre terre et mer, l'Algérie est un territoire fracturé, fragilisé, mais toujours central dans les ambitions de l'Europe industrielle. Le célèbre coup d'éventail du dey d'Alger n'est pas un simple incident : il est le signe d'un monde ancien qui s'effondre, et d'un autre – colonial – qui se prépare à s'imposer.À travers ce récit foisonnant, cette émission vous propose bien plus qu'un survol historique. C'est une enquête en profondeur sur les origines d'un pays, sur les strates de son identité, sur les mythes et les silences qui entourent son passé. Une plongée vertigineuse dans une Histoire longue, complexe, disputée, mais toujours fascinante.En compagnie de l'historien et ancien diplomate Michel Pierre, grand spécialiste de l'Algérie, nous abordons ce premier épisode, avant la conquête française. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Histoire de l'Algérie #1 Avant la conquête - 3/5

    Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 11:13


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - et la suivante d'ailleurs - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard FremderL'Algérie, avant la douleur et la discorde, avant même les frontières et les empires, c'est d'abord une terre. Une terre vivante, traversée, modelée, habitée depuis deux millions d'années.Dans ce premier épisode, l'historien Michel Pierre nous invite à un voyage vertigineux, bien avant les récits antagonistes et les conflits modernes, dans un temps où l'Histoire ne s'écrivait pas encore avec des mots, mais avec des ossements, des silex, des gravures sur roche et des parures d'argile.Nous remontons aux origines : aux chasseurs d'hippopotames d'Aïn Boucherit, aux premiers Homo habilis d'Afrique du Nord, aux galets éclatés dans un geste ancestral de survie. Puis, lentement, les signes se multiplient : des tombes, des parures, des fresques, des gestes rituels, des calices sculptés dans des coquilles d'œuf d'autruche. Le Sahara est alors une savane humide, peuplée de troupeaux, de peintres rupestres et de bergers visionnaires. Le climat change, mais l'homme s'adapte, bâtit, grave, raconte déjà.À travers chaque couche du sol algérien, une mémoire s'imprime – non pas seulement nationale, mais humaine, tellurique, presque minérale. C'est une mémoire mouvante, recomposée au fil des siècles par les vagues migratoires, les bouleversements climatiques, les traditions orales, les rites funéraires et les guerres oubliées.Et lorsque l'Histoire entre dans l'ère de l'écriture, ce sont d'autres récits qui surgissent – ceux que les empires imposent. Les Phéniciens débarquent, Carthage se déploie, Rome impose son urbanisme, ses dieux, ses routes et ses lois. Les royaumes berbères s'organisent, se heurtent, négocient avec les puissances coloniales de l'Antiquité. À mesure que la mémoire devient enjeu, l'interprétation s'installe : qui est là « depuis toujours » ? Les récits deviennent alors des armes, chaque pouvoir voulant inscrire ses racines plus profondément que l'autre.Mais tout ne s'efface pas. Derrière les syncrétismes religieux, les pierres demeurent. Derrière l'islamisation, les cités romaines et les rites anciens laissent leur empreinte. Puis viennent les tribus arabes, les Almohades, les Andalous en exil, les corsaires et les accords diplomatiques de la régence ottomane, souvent réduite à des clichés, mais qui façonne, elle aussi, une forme d'État à la fois autonome, méditerranéen et stratégique.Et lorsque l'on arrive à l'orée du XIXe siècle, à ce moment précis qu'on appelle Entre terre et mer, l'Algérie est un territoire fracturé, fragilisé, mais toujours central dans les ambitions de l'Europe industrielle. Le célèbre coup d'éventail du dey d'Alger n'est pas un simple incident : il est le signe d'un monde ancien qui s'effondre, et d'un autre – colonial – qui se prépare à s'imposer.À travers ce récit foisonnant, cette émission vous propose bien plus qu'un survol historique. C'est une enquête en profondeur sur les origines d'un pays, sur les strates de son identité, sur les mythes et les silences qui entourent son passé. Une plongée vertigineuse dans une Histoire longue, complexe, disputée, mais toujours fascinante.En compagnie de l'historien et ancien diplomate Michel Pierre, grand spécialiste de l'Algérie, nous abordons ce premier épisode, avant la conquête française. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Histoire de l'Algérie #1 Avant la conquête - 2/5

    Play Episode Listen Later Jun 14, 2025 10:24


    Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - et la suivante d'ailleurs - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard FremderL'Algérie, avant la douleur et la discorde, avant même les frontières et les empires, c'est d'abord une terre. Une terre vivante, traversée, modelée, habitée depuis deux millions d'années.Dans ce premier épisode, l'historien Michel Pierre nous invite à un voyage vertigineux, bien avant les récits antagonistes et les conflits modernes, dans un temps où l'Histoire ne s'écrivait pas encore avec des mots, mais avec des ossements, des silex, des gravures sur roche et des parures d'argile.Nous remontons aux origines : aux chasseurs d'hippopotames d'Aïn Boucherit, aux premiers Homo habilis d'Afrique du Nord, aux galets éclatés dans un geste ancestral de survie. Puis, lentement, les signes se multiplient : des tombes, des parures, des fresques, des gestes rituels, des calices sculptés dans des coquilles d'œuf d'autruche. Le Sahara est alors une savane humide, peuplée de troupeaux, de peintres rupestres et de bergers visionnaires. Le climat change, mais l'homme s'adapte, bâtit, grave, raconte déjà.À travers chaque couche du sol algérien, une mémoire s'imprime – non pas seulement nationale, mais humaine, tellurique, presque minérale. C'est une mémoire mouvante, recomposée au fil des siècles par les vagues migratoires, les bouleversements climatiques, les traditions orales, les rites funéraires et les guerres oubliées.Et lorsque l'Histoire entre dans l'ère de l'écriture, ce sont d'autres récits qui surgissent – ceux que les empires imposent. Les Phéniciens débarquent, Carthage se déploie, Rome impose son urbanisme, ses dieux, ses routes et ses lois. Les royaumes berbères s'organisent, se heurtent, négocient avec les puissances coloniales de l'Antiquité. À mesure que la mémoire devient enjeu, l'interprétation s'installe : qui est là « depuis toujours » ? Les récits deviennent alors des armes, chaque pouvoir voulant inscrire ses racines plus profondément que l'autre.Mais tout ne s'efface pas. Derrière les syncrétismes religieux, les pierres demeurent. Derrière l'islamisation, les cités romaines et les rites anciens laissent leur empreinte. Puis viennent les tribus arabes, les Almohades, les Andalous en exil, les corsaires et les accords diplomatiques de la régence ottomane, souvent réduite à des clichés, mais qui façonne, elle aussi, une forme d'État à la fois autonome, méditerranéen et stratégique.Et lorsque l'on arrive à l'orée du XIXe siècle, à ce moment précis qu'on appelle Entre terre et mer, l'Algérie est un territoire fracturé, fragilisé, mais toujours central dans les ambitions de l'Europe industrielle. Le célèbre coup d'éventail du dey d'Alger n'est pas un simple incident : il est le signe d'un monde ancien qui s'effondre, et d'un autre – colonial – qui se prépare à s'imposer.À travers ce récit foisonnant, cette émission vous propose bien plus qu'un survol historique. C'est une enquête en profondeur sur les origines d'un pays, sur les strates de son identité, sur les mythes et les silences qui entourent son passé. Une plongée vertigineuse dans une Histoire longue, complexe, disputée, mais toujours fascinante.En compagnie de l'historien et ancien diplomate Michel Pierre, grand spécialiste de l'Algérie, nous abordons ce premier épisode, avant la conquête française. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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