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Lamomali était l'invité du Double Expresso RTL2 ce vendredi 16 mai. Le collectif, mené par Matthieu Chedid et Fatoumata Diawara est venu présenter son nouvel album "Lamomali Totem", fraîchement sorti le 25 avril. En pleine préparation de leur tournée, qui les verra notamment sur la scène de l'Accor Arena de Paris les 16 et 17 décembre prochains, Lamomali a également confirmé sa présence sur de nombreux festivals, dont ODP Talence, Musilac, le Festival de Nîmes et les Nuits de St Jacques en partenariat avec RTL2. Dans le studio, ils ont offert une session live vibrante de leur nouveau single "Je suis Mali" ainsi que du maintenant classique "Bal de Bamako". L'info du matin - Grégory Ascher et Justine Salmon ont révélé quels sont les touristes les moins appréciés en Europe. Par exemple, les Espagnols sont souvent jugés trop bruyants. Le winner du jour - Pour ne pas rater le lever du soleil, des touristes ont voulu s'approcher au plus près... mais sont tombés dans un ravin. - En Moselle, un curé excédé par les cambriolages a installé un écriteau devant son église "Cette maison est protégée par le bon Dieu ! Et par un fusil de chasse. Quiconque s'introduit ici a de bonnes chances de rencontrer les deux." Le flashback de juillet 1980 - Sortie de l'album "Back in Black" d'AC/DC, devenu l'album rock le plus vendu de tous les temps avec environ 50 millions d'exemplaires écoulés. Les savoirs inutiles - Le mot "smombie" est un mot-valise entre "smartphone" et "zombie". Il désigne les piétons tellement absorbés par leur téléphone qu'ils ne font plus attention à leur environnement, parfois au risque de leur propre sécurité. Le jeu surprise - Loïc de Lyon repart avec une station météo NASA WS100 Black. La banque RTL2 - Lauriane de Villeneuve-lès-Avignon vers Avignon repart avec une station météo NASA WS100 Black. - Céline de Teloché vers Le Mans gagne 200 €. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il est 12 h 33 et, soudainement, tout s'éteint, tout s'arrête. Les métros sont évacués en pleine voie – avec, pour seule lumière à l'intérieur du tunnel, celle des téléphones portables –, les TGV se figent, et le trafic routier se trouve paralysé par des feux tricolores hors d'usage. Qui a éteint la lumière dans la péninsule Ibérique ? Sur le moment, ce lundi 28 avril, il est impossible, pour la majorité des Espagnols et des Portugais, d'obtenir des informations. En effet, les réseaux téléphoniques et l'accès à Internet ne fonctionnent quasiment plus.Cette panne d'électricité est l'une des plus massives que l'Europe ait connues ces dernières années. Elle a duré une douzaine d'heures et affecté plus de 55 millions de personnes. Onze jours plus tard, les autorités ne sont toujours pas en mesure d'exposer les raisons de cette journée noire. Les gouvernements espagnol et portugais ont annoncé, chacun de son côté, la création de commissions d'enquête, en demandant à leur population de leur accorder du temps pour formuler des conclusions.Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Sandrine Morel, correspondante du Monde à Madrid, nous livre les différentes hypothèses avancées pour expliquer cette gigantesque coupure de courant et nous raconte le débat politique qu'elle a fait naître à propos de l'emploi des énergies renouvelables en Espagne.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Amandine Robillard et Quentin Tenaud. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extraits d'interviews menées par Reuters en Espagne et d'un discours du premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, le 29 avril 2025.Cet épisode a été publié le 9 mai 2025. ---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.frQue pensez-vous des podcasts du « Monde » ? Donnez votre avis en répondant à cette enquête. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Au lendemain de la coupure géante de courant qui a paralysé la péninsule Ibérique, Espagnols et Portugais racontent une journée surréaliste marquée par la désinformation et leur impréparation face à ce type de catastrophe. Un article de Mickaël Correia, Amélie Poinssot et Yannis Angles, publié sur Mediapart le 29 avril 2025, lu par Christine Pâris. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On connait l'identité des terroristes qui ont revendiqué l'attentat de dimanche après midi où des navires espagnols ont été visés. C'était au musée de la marine à Paris sur des maquettes prêtées par les musées de Madrid et Barcelone. Denis Dupont revient sur cet article paru en janvier 1975 dans L'indépendant.
Dans cet épisode enregistré depuis le Brussels Premier Padel, un des tournois les plus importants du circuit FIP, on part à la rencontre de Clément Geens, numéro 1 belge au padel et invité dans le tableau final par les organisateurs. Le Brabançon revient sur son parcours depuis sa carrière pro de tennisman et nous partage comment il aborde son nouveau statut de joueur du top 100 mondial sur le circuit FIP, où il est opposé aux meilleurs joueurs du monde. Il nous livre aussi son analyse sur la domination des Argentins et des Espagnols dans ce sport. Un témoignage inspirant d'un passionné en pleine ascension, à écouter si vous aimez le padel pro, la compétition et les coulisses du haut niveau.
La Semana Santa vient de passer et nombre de touristes n'en reviennent pas lorsqu'ils découvrent cet événement espagnol:Est-ce que les Espagnols sont des fanatiques réligieux?Quelle est la place de la religion dans l'Espagne actuelle?Je réponds à ces questions fréquentes dans cette vidéo-podcast. Découvre cette histoire active et commence à débloquer ton oral en espagnol!☝️ LISTE D'ATTENTE POUR LA NOUVELLE OFFRE ICI
Bienvenue dans les Fabuleux Destin, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes, racontées par Andréa Brusque. Cette semaine, plongez dans l'incroyable épopée de l'un des pirates les plus connus de l'histoire. Corsaire mystérieux, flibustier légendaire, c'est l'une des figures mythiques de l'âge d'or de la Piraterie. Son nom : Barbe Noire. De l'essor de la république pirate à son inéluctable déclin. Découvrez ce Fabuleux Destins. La république pirate. Comme prévu, la première canonnade ralentit presque immédiatement les Espagnols. L'attaque peut commencer. Le navire de Teach fond droit sur les marchands, et le drapeau que l'équipage déploie ne laisse aucun doute sur ses intentions : à la place du traditionnel tissu noir, une étoffe rouge à tête-de-mort est hissée sur le mât principal. Tous les marins du monde savent que cette couleur n'a qu'une seule signification… pas de quartier. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [Les oubliées de l'histoire] Valentina Terechkova, la première femme dans l'espace [Les oubliées de l'histoire] Madame de Staël, la femme qui défia Napoléon [Les oubliées de l'histoire] Sophie Scholl, l'héroïne de la Résistance allemande [Les oubliées de l'histoire] Joséphine Baker, du ghetto américain au Panthéon Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam (montage Raphael Menou) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Entre le début du XVIIe siècle et le milieu du XIXe siècle, le Japon a connu une période d'isolement volontaire connue sous le nom de sakoku – littéralement « pays verrouillé ». Cette politique, instaurée par le shogunat Tokugawa en 1639, a duré plus de deux siècles, jusqu'à l'ouverture forcée du pays en 1853. Pendant cette période, le Japon a strictement limité ses contacts avec l'étranger, tant sur le plan commercial que culturel et religieux.L'origine de cet isolement remonte à la crainte d'une déstabilisation du pouvoir politique et social. Dès le milieu du XVIe siècle, les Européens – Portugais, Espagnols, Hollandais et Anglais – arrivent au Japon, apportant avec eux des technologies nouvelles, comme les armes à feu, mais aussi des idées, notamment le christianisme.Les missionnaires jésuites, en particulier François Xavier, obtiennent des succès impressionnants : on estime à plus de 300 000 le nombre de Japonais convertis au christianisme vers 1600. Cette expansion rapide alarme les autorités. Le christianisme est perçu comme une menace directe à l'unité du pays, car il crée une allégeance spirituelle étrangère – au pape – qui échappe au contrôle du shogun.En 1614, le christianisme est interdit. Les missionnaires sont persécutés, les convertis traqués. Le point culminant de cette répression est la révolte de Shimabara (1637-1638), menée en partie par des paysans chrétiens. Elle est violemment réprimée et confirme, aux yeux du shogunat, le danger des influences étrangères.C'est dans ce contexte que le Japon adopte le sakoku :Interdiction d'entrée sur le territoire pour les étrangers, sauf les marchands hollandais, confinés sur l'îlot artificiel de Dejima, dans le port de Nagasaki. Interdiction de sortie pour les Japonais, même pour des raisons commerciales ou religieuses, sous peine de mort. Contrôle strict du commerce extérieur, limité à la Chine, la Corée et les Pays-Bas. L'objectif du sakoku était double : maintenir la paix intérieure dans un pays que les Tokugawa venaient à peine de pacifier après une longue période de guerres civiles, et éviter toute forme de colonisation ou d'ingérence étrangère, comme on en voyait déjà en Chine ou aux Philippines.Ce n'est qu'en 1853, avec l'arrivée des navires noirs du commodore Matthew Perry, que l'isolement prend fin. Menacé par la supériorité technologique des États-Unis, le Japon signe le traité de Kanagawa en 1854, ouvrant ses ports au commerce international. Ce moment marquera le début de la modernisation rapide du Japon sous l'ère Meiji.Ainsi, loin d'un repli par ignorance, le sakoku fut une stratégie politique consciente, destinée à préserver l'indépendance et l'identité du Japon face à un monde perçu comme instable, missionnaire… et dangereux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce jeudi 27 mars, c'est la journée nationale du fromage, un des fleurons de notre pays. Les Anglais l'appellent "cheese", les Allemands "käse", les Espagnols "queso" alors pourquoi nous, on dit "fromage" ? Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des manifestations monstres au cours du week-end en Serbie. Entre 200 et 300 000 personnes sont descendues dans la rue à Belgrade, à l'appel des étudiants, pour protester contre le président Aleksandar Vucic et la corruption du régime. Une mobilisation historique, sans précédent, depuis la chute de Slobodan Milosevic en 2000. Pour la première fois, le président Vucic a reconnu l'ampleur de la manifestation mais on peut dire qu'il n'a jamais paru plus fragile depuis le début du mouvement. Daniel Vallot Cinq ans après le Covid, les Espagnols demandent des comptesCinq ans après le premier confinement, les suites de la déflagration de l'épidémie de Covid ne sont toujours pas closes. En Espagne, 35 000 personnes âgées ont trouvé la mort dans des maisons de retraite. Mais les familles estiment qu'elles n'ont pas été transférées dans les hôpitaux pour être soignées, et poursuivent les autorités en justice pour discrimination. Reportage à Madrid signé Diane Cambon. Faut-il retirer la citoyenneté d'honneur à Mussolini? Dans une Italie où la présidente du Conseil Giorgia Meloni ne cache pas la filiation de son parti Fratelli d'Italia avec Mussolini, la question prend toute son ampleur : faut-il retirer la citoyenneté d'honneur accordée au début du siècle dernier par 8 000 villes italiennes à l'ancien dirigeant fasciste Benito Mussolini ? Dans la plupart des cas, les villes n'ont pas cherché à changer l'Histoire. Mais une petite ville lombarde, et pas puisqu'il s'agit de la ville de Salò a relancé le débat.... Cécile Debarge. Fêter la Saint-Patrick autrementDu vert, des barbes rousses, du trèfle et de la Guinness. On fête la Saint-Patrick aujourd'hui en Irlande et dans le monde. Le Saint Patron des Irlandais suscite parades et beuveries. Mais en Irlande, certains préfèrent marcher sur Saint Patrick's way. 130 kilomètres entre Armagh et Downpatrick sur les traces du Saint Patron, qui nous éclairent un peu plus sur le catholicisme irlandais. Reportage à pied, de Clémence Pénard.
Des manifestations monstres au cours du week-end en Serbie. Entre 200 et 300 000 personnes sont descendues dans la rue à Belgrade, à l'appel des étudiants, pour protester contre le président Aleksandar Vucic et la corruption du régime. Une mobilisation historique, sans précédent, depuis la chute de Slobodan Milosevic en 2000. Pour la première fois, le président Vucic a reconnu l'ampleur de la manifestation mais on peut dire qu'il n'a jamais paru plus fragile depuis le début du mouvement. Daniel Vallot Cinq ans après le Covid, les Espagnols demandent des comptesCinq ans après le premier confinement, les suites de la déflagration de l'épidémie de Covid ne sont toujours pas closes. En Espagne, 35 000 personnes âgées ont trouvé la mort dans des maisons de retraite. Mais les familles estiment qu'elles n'ont pas été transférées dans les hôpitaux pour être soignées, et poursuivent les autorités en justice pour discrimination. Reportage à Madrid signé Diane Cambon. Faut-il retirer la citoyenneté d'honneur à Mussolini? Dans une Italie où la présidente du Conseil Giorgia Meloni ne cache pas la filiation de son parti Fratelli d'Italia avec Mussolini, la question prend toute son ampleur : faut-il retirer la citoyenneté d'honneur accordée au début du siècle dernier par 8 000 villes italiennes à l'ancien dirigeant fasciste Benito Mussolini ? Dans la plupart des cas, les villes n'ont pas cherché à changer l'Histoire. Mais une petite ville lombarde, et pas puisqu'il s'agit de la ville de Salò a relancé le débat.... Cécile Debarge. Fêter la Saint-Patrick autrementDu vert, des barbes rousses, du trèfle et de la Guinness. On fête la Saint-Patrick aujourd'hui en Irlande et dans le monde. Le Saint Patron des Irlandais suscite parades et beuveries. Mais en Irlande, certains préfèrent marcher sur Saint Patrick's way. 130 kilomètres entre Armagh et Downpatrick sur les traces du Saint Patron, qui nous éclairent un peu plus sur le catholicisme irlandais. Reportage à pied, de Clémence Pénard.
Le PSG prêt pour climatiser ANFIELD ? Le langage corporel de MBAPPÉ intrigue les médias espagnols... Le journal du foot et du mercato N°1686 est en ligne !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Toute l'actu des sélections nationales et des championnats anglais, espagnol, italien et allemand avec nos légendaires "Drôles de Dames" : Julien Laurens, Fred Hermel, Polo Breitner et Johann Crochet.
En football, suite des barrages « retour » de la Ligue des Champions ce mercredi 19 février avec quatre matches au programme, notamment le choc entre le Real Madrid et Manchester City. Une semaine après la victoire des Espagnols à l'Ettihad Stadium (3-2), les Skyblues veulent inverser la tendance. Il faudra forcément s'imposer à Santiago Bernabeu. Un match où, du côté du Real, Kylian Mbappé est encore très attendu. L'attaquant français, qui après des premiers mois difficiles, semble désormais complètement épanoui à Madrid. Le coup d'envoi du match Real Madrid-Manchester City, c'est ce mercredi 19 février à 20h TU. Un match à suivre en direct sur RFI dans une soirée spéciale Ligue des champions à partir de 19h40 TU. À suivre également PSG-Brest, PSV Eindhoven-Juventus Turin et Borussia Dortmund-Sporting Portugal.À lire aussiLigue des champions: l'AS Monaco éliminée par Benfica, malgré un match de folie
En football, suite des barrages « retour » de la Ligue des Champions ce mercredi 19 février avec quatre matches au programme, notamment le choc entre le Real Madrid et Manchester City. Une semaine après la victoire des Espagnols à l'Ettihad Stadium (3-2), les Skyblues veulent inverser la tendance. Il faudra forcément s'imposer à Santiago Bernabeu. Un match où, du côté du Real, Kylian Mbappé est encore très attendu. L'attaquant français, qui après des premiers mois difficiles, semble désormais complètement épanoui à Madrid. Le coup d'envoi du match Real Madrid-Manchester City, c'est ce mercredi 19 février à 20h TU. Un match à suivre en direct sur RFI dans une soirée spéciale Ligue des champions à partir de 19h40 TU. À suivre également PSG-Brest, PSV Eindhoven-Juventus Turin et Borussia Dortmund-Sporting Portugal.À lire aussiLigue des champions: l'AS Monaco éliminée par Benfica, malgré un match de folie
Manchester City a bien réagi après sa défaite face au Real Madrid en Ligue des champions. Les hommes de Guardiola ont atomisé Newcastle (4-0) et se replacent dans la course à l'Europe. Avec un Marmoush de gala, auteur d'un triplé, les Skyblues rebondissent parfaitement à quelques jours du match retour face aux Espagnols. La performance de l'Egyptien ouvre-t-elle de nouvelles perspectives ?
Il y a 21 ans avait lieu le tout premier tirage de l'Euromillions. C'était le 13 février 2004. Pour la première fois, les Français, les Espagnols et les Britanniques (à l'époque ils faisaient encore partie de l'UE) jouaient ensemble... Ecoutez Les pépites RTL avec Jérôme Florin du 13 février 2025.
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Vous allez pouvoir écouter sur le podcast dans quelques jours un entretien passionnant avec Oriane Déchand sur la conquête de l'Empire inca par les Espagnols, mais surtout sur ce qu'il s'est passé après, avec la mise en place de la vice-royauté du Pérou. D'ailleurs, en parlant de conquête espagnole, on a souvent en tête l'image d'Épinal des autochtones complètement effrayés par les chevaux des conquistadors, et par leurs armes à feu. Mais qu'en est-il réellement ? C'est ce que Oriane va nous révéler dans un instant ! Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour !Vous vous souvenez quand Trump a voulu acheter le Groenland au Danemark ? Tout le monde a ri, il s'est même fait clasher par la Première Ministre danoise alors qu'en vrai… elle a la mémoire courte ! En fait, c'est arrivé très souvent par le passé que des États s'achètent ou se vendent des territoires. Rien qu'aux USA, ils ont acheté la Louisiane aux Français, la Floride aux Espagnols, et une partie de l'Arizona et du Nouveau Mexique… au Mexique, justement ! Et le pire du pire, c'est qu'en 1917 ils ont aussi acheté les Îles Vierges… au Danemark, comme quoi ! Donc ok, au final, ça se fait d'acheter des territoires. Mais on a quand même du mal à imaginer que les États-Unis ont aussi traité avec… la Russie ! Forcément, depuis la Guerre Froide et avec les tensions actuelles, on a un peu l'idée que Russes et États-Uniens sont les “pires ennemis”. Et pourtant, c'est le cas : à la base l'Alaska était russe. Alors pour en savoir plus, embarquons vers le Pacifique Nord !Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Los Angeles, surnommée "la cité des Anges", évoque immédiatement le glamour d'Hollywood, ses plages ensoleillées et ses rues bordées de palmiers. Mais d'où vient ce surnom si poétique ? Tout commence en 1781, lorsque cette région de Californie, alors sous domination espagnole, voit la fondation d'un petit village nommé "El Pueblo de Nuestra Señora la Reina de los Ángeles de Porciúncula", que l'on pourrait traduire par "Le village de Notre-Dame la Reine des Anges de Porciúncula". Ce nom rend hommage à la Vierge Marie, plus précisément à un site religieux italien, la chapelle de Santa Maria degli Angeli à Assise. À l'époque, les Espagnols cherchaient à marquer leur empreinte religieuse sur les territoires colonisés, et ce nom reflète leur dévotion. Avec le temps, le nom a été raccourci pour devenir simplement Los Ángeles, soit "Les Anges" en espagnol. C'est ainsi que le surnom "la cité des Anges" est né, en référence directe à cette appellation d'origine. Mais au-delà de son nom, Los Angeles incarne symboliquement une sorte de paradis terrestre. Sa situation géographique et son climat idéal, avec du soleil presque toute l'année, ont contribué à renforcer l'image angélique de la ville. De plus, la ville est devenue au fil du temps un lieu de rêves et d'opportunités, attirant des millions de personnes en quête de réussite – que ce soit dans l'industrie du cinéma, la musique ou la technologie. Cependant, cette image d'Éden moderne a ses contrastes. Los Angeles est aussi une ville aux défis immenses, des embouteillages légendaires aux problèmes de logement en passant par les inégalités sociales. Ces paradoxes ne font que renforcer son aura unique. Enfin, il est intéressant de noter que la ville est également profondément ancrée dans une tradition multiculturelle. Les influences mexicaine, asiatique, afro-américaine et européenne se mêlent pour former une identité vibrante, à la fois locale et universelle. Ainsi, Los Angeles est bien plus qu'un simple surnom. "La cité des Anges" symbolise un passé religieux, un présent multiculturel et un avenir où les rêves – qu'ils soient angéliques ou plus terre à terre – continuent de se réaliser. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Face à une situation qui devrait encore s'aggraver en 2025, le Premier ministre Pedro Sanchez a annoncé, ce lundi 13 janvier 2025, des mesures pour aider les Espagnols. Jeune cherche toit désespérémentEn Espagne, parmi les mesures présentées par le gouvernement, figure le développement du logement social qui est quasi-inexistant aujourd'hui, la limitation de la spéculation et du logement touristique et des aides sous forme de garanties... Le logement est devenu, l'an dernier, l'une des premières préoccupations des Espagnols. Et les jeunes sont les premières victimes de cette crise : ils ne peuvent plus se loger et restent dans leurs familles. Ils ont donc décidé de se battre en créant leur propre syndicat pour faire pression sur les propriétaires. Reportage à Madrid, Diane Cambon. À écouter aussiEspagne: des dizaines de milliers de personnes manifestent à Barcelone contre les loyers excessifs Réélection triomphale du président Zoran MilanovicEn Croatie, le sortant socialiste a été réélu dimanche (12 janvier 2025) avec 74% des voix, son adversaire Dragan Primorac n'a remporté que 26% des suffrages. Zoran Milanovic va donc exercer un nouveau mandat avec des positions très critiques de l'Union européenne et toujours ce même style, tonitruant, qui lui a valu le surnom de «Trump des Balkans». Portrait signé Daniel Vallot/Romain Lemaresquier. L'accompagnement des migrants mineurs isolésEn Italie, plus de 11.000 enfants non accompagnés sont arrivés en moyenne chaque année, depuis 2024, selon l'ONG Save the children. Même si beaucoup poursuivent leur route vers d'autres États européens, la plupart passent de longs mois voire des années dans le pays en attente du traitement de leur dossier et certains finissent par y rester, suivent des études et trouvent un emploi. Pour les soutenir, les régions et les villes forment des tuteurs. Ce dispositif instauré par une loi de 2017 n'a pas été remis en question par le gouvernement de Giorgia Meloni. Les bénévoles qui souhaitent exercer la responsabilité du tutorat doivent suivre une formation et obtenir un agrément. Reportage à Fermo, dans le centre de l'Italie, Cécile Debarge.En Grèce, l'autre principal pays de première entrée dans l'Union européenne, 3.000 mineurs non-accompagnés sont arrivés en 2024, le double de l'année précédente selon l'ONU. Le gouvernement grec est régulièrement mis en cause pour des pratiques illégales de refoulement et de renvois forcés, y compris de mineurs, depuis quelques années. Mais en raison notamment de la pression européenne des choses ont changé dans la prise en charge de ces adolescents isolés qui, jusqu'à récemment, pouvaient être placés en détention. Les explications de Joel Bronner à Athènes.
Face à une situation qui devrait encore s'aggraver en 2025, le Premier ministre Pedro Sanchez a annoncé, ce lundi 13 janvier 2025, des mesures pour aider les Espagnols. Jeune cherche toit désespérémentEn Espagne, parmi les mesures présentées par le gouvernement, figure le développement du logement social qui est quasi-inexistant aujourd'hui, la limitation de la spéculation et du logement touristique et des aides sous forme de garanties... Le logement est devenu, l'an dernier, l'une des premières préoccupations des Espagnols. Et les jeunes sont les premières victimes de cette crise : ils ne peuvent plus se loger et restent dans leurs familles. Ils ont donc décidé de se battre en créant leur propre syndicat pour faire pression sur les propriétaires. Reportage à Madrid, Diane Cambon. À écouter aussiEspagne: des dizaines de milliers de personnes manifestent à Barcelone contre les loyers excessifs Réélection triomphale du président Zoran MilanovicEn Croatie, le sortant socialiste a été réélu dimanche (12 janvier 2025) avec 74% des voix, son adversaire Dragan Primorac n'a remporté que 26% des suffrages. Zoran Milanovic va donc exercer un nouveau mandat avec des positions très critiques de l'Union européenne et toujours ce même style, tonitruant, qui lui a valu le surnom de «Trump des Balkans». Portrait signé Daniel Vallot/Romain Lemaresquier. L'accompagnement des migrants mineurs isolésEn Italie, plus de 11.000 enfants non accompagnés sont arrivés en moyenne chaque année, depuis 2024, selon l'ONG Save the children. Même si beaucoup poursuivent leur route vers d'autres États européens, la plupart passent de longs mois voire des années dans le pays en attente du traitement de leur dossier et certains finissent par y rester, suivent des études et trouvent un emploi. Pour les soutenir, les régions et les villes forment des tuteurs. Ce dispositif instauré par une loi de 2017 n'a pas été remis en question par le gouvernement de Giorgia Meloni. Les bénévoles qui souhaitent exercer la responsabilité du tutorat doivent suivre une formation et obtenir un agrément. Reportage à Fermo, dans le centre de l'Italie, Cécile Debarge.En Grèce, l'autre principal pays de première entrée dans l'Union européenne, 3.000 mineurs non-accompagnés sont arrivés en 2024, le double de l'année précédente selon l'ONU. Le gouvernement grec est régulièrement mis en cause pour des pratiques illégales de refoulement et de renvois forcés, y compris de mineurs, depuis quelques années. Mais en raison notamment de la pression européenne des choses ont changé dans la prise en charge de ces adolescents isolés qui, jusqu'à récemment, pouvaient être placés en détention. Les explications de Joel Bronner à Athènes.
L'ancienne Hispaniola, aujourd'hui Haïti et Saint-Domingue, conquise en 1492 par les Espagnols qui ont décimé les populations amérindiennes, a vu affluer dès le XVIe siècle des milliers d'esclaves du continent africain, soumis à de terribles souffrances, qui ont apporté avec eux une diversité de cultures, de langues, de croyances et de religions, dont le vaudou présent en Afrique de l'Ouest, notamment dans l'ancien royaume du Dahomey, aujourd'hui le Bénin. (Rediffusion) Le vaudou haïtien, à la fois culture, religion et identité, est devenu le socle de l'émancipation des Haïtiens, devenus indépendants en 1804, et reste aujourd'hui très présent, un refuge aussi dans les périodes les plus sombres.À l'occasion de l'exposition intitulée Zombis, la mort n'est pas une fin au Musée du quai Branly à Paris, nous nous plongeons dans les spécificités du vaudou haïtien, ses racines africaines, un syncrétisme fort de la religion catholique imposée par la force aux esclaves et les croyances ancestrales des populations autochtones, les Taïnos, les Caraïbes, les Arawaks que les esclaves en fuite, les Noirs-Marrons, ont côtoyés. Loin des mythes et des clichés du cinéma de Hollywood, qui mélange zombis et vampires, et des préjugés de sorcellerie et de rites magiques qui ont dénigré le culte, cette exposition veut revenir à l'essence et aux origines du vaudou haïtien.Invités : Philippe Charlier, commissaire principal de l'exposition Zombis au Musée du quai Branly à Paris, anthropologue et médecin-légiste,vice-doyen (culture et patrimoine), directeur du Laboratoire anthropologie, archéologie, biologie (LAAB), UFR Simone Veil - santé (UVSQ / Paris-Saclay) Erol Josué, commissaire associé de l'exposition Zombis au Musée du quai Branly à Paris, directeur général du Bureau national d'ethnologie à Port-au-Prince en Haïti, artiste et prêtre vaudou (chanteur, danseur, chorégraphe, prêtre Vodou) Lilas Desquiron, commissaire associée de l'exposition Zombis au Musée du quai Branly à Paris, ethnologue et écrivaine haïtienne, ancienne ministre de la Culture d'Haïti, autrice de Les chemins de Loco-Miroir (Éd. Stock - 1990).DIAPORAMA
Il est partout, de tous les débats : le budget, les visas pour les travailleurs qualifiés, les élections en Allemagne ou la politique britannique… Elon Musk, le patron de Tesla et SpaceX, est devenu cette année l'une des voix qui comptent le plus aux États-Unis. Pour se tenir au plus près de Donald Trump, Elon Musk est devenu son locataire, explique leNew York Times : il loue un des chalets – à 2 000 dollars la nuit – de sa propriété de Mar-a-Lago, à une centaine de mètres du bâtiment principal. Ce qui lui permet d'avoir un accès facile au président élu, et apparaître lors de ses dîners – comme lorsque Donald Trump a reçu le patron d'Amazon Jeff Bezos. Mais aussi de participer à des réunions, être présent lors de coups de fil à des dirigeants étrangers, et plus largement passer des heures dans le bureau de Donald Trump.Si Elon Musk « secoue » la politique américaine, il pourrait bien faire de même ailleurs dans le monde, explique la correspondante de RFI aux États-Unis Loubna Anaki : le multimilliardaire n'hésite pas à donner son avis sur les gouvernements ou les élections d'autres États. Une influence qui ne plaît pas forcément dans le camp Trump : exemple ces derniers jours, lorsque le patron de Tesla s'est mis à dos les trumpistes les plus conservateurs en défendant le programme de visa destiné aux travailleurs qualifiés. Un programme que Donald Trump avait largement limité lors de son premier mandat, mais qu'il semble désormais défendre…Un juge argentin ordonne l'arrestation du président du NicaraguaEn Argentine, un juge demande l'arrestation du président du Nicaragua Daniel Ortega et de son épouse Rosario Murillo pour « violation systématique des droits humains », rapporte le quotidien argentin El Dia, et ce « selon le principe de juridiction universelle qui permet aux différents pays de traiter de crimes contre l'humanité indépendamment du lieu où ils ont été commis ». « Un peu de lumière parmi tant d'obscurité ! », s'est félicité sur X l'avocat Dario Richarte, repris par le quotidien nicaraguayenConfidencial – cet avocat et professeur de droits international à l'Université de Buenos Aires avait déposé la plainte en 2022.La presse nicaraguayenne se félicite : « Grâce au procès argentin, les preuves contre Ortega et ses hommes de main ne disparaîtront pas », écrit La Prensa, car il « jette les bases de futurs procès devant des tribunaux internationaux ou au Nicaragua, une fois la démocratie rétablie ». Dans 100% Noticias, un avocat nicaraguayen explique ainsi que, même si le Nicaragua ne se conformera probablement pas à l'ordonnance, Daniel Ortega courra de plus grands risques lorsqu'il voyagera…L'Argentine, refuge pour les Bolsonaristes ?Depuis l'élection du président argentin Javier Milei, des centaines de Brésiliens qui avaient participé à la tentative de coup d'État de janvier 2023 ont traversé la frontière pour échapper à la justice de leur pays. Ils sont au moins 140 selon la justice brésilienne, et jusqu'à 600 selon les collectifs qui défendent leurs intérêts.Mi-novembre, souligne le correspondant de RFI à Buenos Aires Théo Conscience, la justice argentine a émis des mandats d'arrêts contre 61 ressortissants brésiliens qui font l'objet de demandes d'extradition de la part de la justice brésilienne. Tous ont reçu des condamnations définitives à des peines de prison fermes, et quatre d'entre eux ont été appréhendés par les autorités argentines. Cependant, leur sort n'est pas fixé, car la plupart de ces fugitifs ont demandé l'asile politique en Argentine. Selon Claudio Luis Caivano, l'avocat brésilien de plusieurs d'entre eux, ses clients ont participé à une manifestation, pas à une tentative de coup d'État, ils sont donc injustement poursuivis.Le Canal du Panama fête ses 25 années de gestion panaméenneEn 1999, il y a 25 ans, les États-Unis transféraient leur gestion du canal au Panama. Un transfert dont on parle beaucoup ces derniers temps : déjà parce que le président américain Jimmy Carter, décédé ce dimanche 29 décembre 2024, avait signé en 1977 les traités permettant ce transfert. Et parce que le président élu Donald Trump a récemment menacé de reprendre le contrôle du canal si les prix des péages pour les navires américains n'étaient pas réduits.Dans The Hill, l'ancien ambassadeur américain au Panama John Feeley affirme que reprendre le canal est impossible à moins de déclencher une guerre. Et sur le site de la chaîne ABC, le président de la Commission des Relations extérieures du Sénat estime que la menace agitée par Donald Trump pourrait jeter les alliés des États-Unis dans les bras de la Russie et de la Chine.Côté panaméen, La Estrella de Panama titre sur un canal qui en 2024 a rapporté plus qu'en 87 années de contrôle par les États-Unis. Un canal dans lequel La Prensa voit aussi « un patrimoine de l'humanité », revenant sur la nationalité de tous ceux qui ont travaillé à sa construction : des Français, des Espagnols, des Chinois, des Antillais et des Américains – entre autres.La cassave au patrimoine culturel immatériel de l'UnescoDans une année extrêmement dure pour Haïti, l'inscription de la cassave sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco a été une raison de se réjouir. La cassave, cette galette croquante à base de farine de manioc, se retrouve sur les tables haïtiennes, et dans plusieurs pays latino-américains.Ronel Paul et Love Marckendy Paul se sont rendus dans un atelier de production de cassave situé à quelques kilomètres de la ville du Cap-Haïtien, dans le nord du pays. On y découvre le mode de fabrication de la cassave - à partir de manioc. Une cassave qui peut être sucrée ou salée, et dont la production, qui se transmet de génération en génération, reste très artisanale en Haïti.À noter que c'est la deuxième fois qu'un produit consommé en Haïti est inscrit sur cette liste mondiale. En 2021, c'était la soupe joumou ou soupe de l'indépendance, consommée généralement le premier jour de l'année. Le journal de la PremièreEn Martinique, le leader du « R-Prak » fêtera le réveillon du Nouvel An en prison.
La dinde est un incontournable des tables de fête, mais son nom suscite souvent une question : pourquoi cet oiseau s'appelle-t-il ainsi ? Pour répondre, il faut remonter au XVIᵉ siècle, à une époque où les découvertes géographiques et les échanges commerciaux ont considérablement élargi les horizons des Européens. Un oiseau qui vient de loin… ou presqueLa dinde, ou Meleagris gallopavo, est une espèce originaire d'Amérique du Nord. Elle était élevée et consommée par les populations indigènes bien avant l'arrivée des Européens. Lorsque les Espagnols découvrent cet oiseau au Mexique au début du XVIᵉ siècle, ils le ramènent en Europe, où il rencontre un succès rapide grâce à sa chair savoureuse. Mais alors, pourquoi l'appelle-t-on "dinde" et non "mexicaine" ? Cela tient à une confusion géographique courante à l'époque. Les Européens, fascinés par les "Indes", un terme générique qui désignait à la fois l'Asie et le Nouveau Monde, associaient souvent tout produit exotique à ces contrées lointaines. En français, l'oiseau est donc rapidement désigné comme "poule d'Inde", raccourci au fil du temps en "dinde". Des noms différents selon les languesLe cas français n'est pas unique. Dans d'autres langues, la dinde porte également des noms reflétant cette confusion géographique. En anglais, elle s'appelle "turkey", car les Anglais pensaient qu'elle venait de Turquie, un autre carrefour du commerce mondial à l'époque. En turc, l'oiseau est appelé "hindi", renforçant encore l'idée des "Indes". Quant aux Portugais, ils l'ont d'abord nommée "peru", en lien avec le pays d'Amérique du Sud, bien que l'oiseau soit originaire d'Amérique du Nord. Un succès européenLa dinde s'est vite imposée en Europe grâce à son élevage facile et sa chair abondante, notamment pour nourrir de grandes tablées. Elle devient un met de choix pour les fêtes et les banquets, remplaçant progressivement le paon ou l'oie dans certaines traditions culinaires. En résumé, la dinde doit son nom à une confusion géographique. Importée des Amériques, elle a été associée aux "Indes", un terme générique utilisé par les Européens pour désigner des terres lointaines et mystérieuses. Un malentendu historique, mais qui n'empêche pas l'oiseau de trôner fièrement sur nos tables de fête ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comment un peuple de millions d'habitants a pu être conquis par une centaine d'hommes ? Montage: Martin Bérubé de la chaîne @proposmontreal Sa chaîne est ici: https://www.youtube.com/@proposmontreal Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira 00:00:00 - Introduction 00:01:04 - Nouvelle perspective historique 00:02:00 - Le livre 'Fifth Sun, A New History of the Aztecs' 00:02:38 - Comprendre l'outillage mental des Aztecs 00:03:13 - Terminologie 00:04:48 - Mythologie Aztèque 00:07:07 - Sacrifices humains 00:10:58 - Fondation de Tenochtitlan 00:11:53 - Société Aztèque 00:13:16 - Résistance à la domination Aztèque 00:13:51 - Guerres fleuries 00:14:24 - Arrivée des étrangers 00:15:05 - Sources pour comprendre la perspective aztèque 00:15:39 - La distorsion de l'image des Aztèque 00:16:40 - L'existence des sources aztèques 00:17:57 - L'arrivée des étrangers en 1517 00:18:16 - L'année 1518 et les premiers conflits 00:19:07 - L'année 1519 et l'arrivée de Cortés 00:21:52 - L'importance de Marina dans la conquête 00:25:57 - Le rôle de Marina dans les négociations 00:26:24 - La stratégie de Cortés 00:26:53 - L'arrivée à Tlaxcala 00:27:19 - La rencontre avec Moctezuma 00:27:49 - La position de Moctezuma face aux étrangers 00:29:15 - Le massacre de Cholula 00:29:46 - L'arrivée à Tenochtitlan 00:30:11 - L'arrivée des Espagnols à Tenochtitlan et la rencontre avec Moctezuma 00:31:54 - La stratégie de Cortés et l'emprisonnement de Moctezuma 00:32:52 - L'arrivée de renforts étrangers en 1520 00:35:04 - La victoire de Cortés 00:36:03 - Le massacre de Tenochtitlan et la révolte des Mexicas 00:38:34 - La mort de Moctezuma et la fuite des Espagnols 00:38:50 - La Noche Triste et la défaite des Espagnols 00:40:17 - L'arrivée de l'épidémie de variole à Tenochtitlan 00:43:44 - Le siège de Tenochtitlan et la victoire finale des Espagnols 00:44:43 - La capture de Cuauhtémetoc et la fin de l'Empire Mexicas 00:45:07 - Conclusion et recommandations de lecture Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Camilla Townsend, Fifth Sun: A New History of the Aztecs, Oxford, Oxford University Press, 2019. Camilla Townsend, Le Cinquième soleil : une autre histoire des Aztèques, traduction de Sylvie Taussig, Paris, Albin Michel, 2024. Stefan Rinke, Conquistadors and Aztecs: A History of the Fall of Tenochtitlan, Oxford University Press, 2023. « The Aztecs: We Should Change Our Minds About the World's Villains | Camilla Townsend | TEDxRutgers », TEDx Talks, 7 juillet 2022. https://youtu.be/21rPpdKlLZA?si=6u-ejbkdaWF_Nxs4 Karl Taube, Mythes Aztèques et Mayas, Paris, Seuil, 1995. Dominique Raby, L'épreuve fleurie: Symboliques du genre dans la littérature des Nahua du Mexique préhispanique, Paris, L'Harmattan, 2004, Nathan Wachtel, La vision des vaincus. Les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole (1530-1570), Paris, Gallimard, 1971. « Aztèques », Wikipédia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Aztèques# « Pourquoi l'Empire aztèque s'est-il effondré si rapidement ? [QdH#12] », Questions d'Histoire, 18 septembre 2018. « Mythologie Aztèque - Mythes et Légendes #4 », Nota Bene, 20 juin 2016. « 40 000 Aztèques VS 500 Espagnols : Noche Triste et bataille d'Otumba », Nota Bene, 14 octobre 2019. « La Mésoamérique des Mayas aux Aztèques (de 550 à 1524) », HerodoteVideos, 8 mars 2023. https://youtu.be/8B-FvvzC-i4?si=7-itQrW42N8IzvLn « Comment les Aztèques ont dominé la Mésoamérique avant de s'effondrer ? », Épisodes d'Histoire, 4 juillet 2023. « The Aztecs: All You Need to Know », Captivating History, 8 septembre 2020. « What Eeryday Life Was Like for the Aztecs », Weird History, 8 décembre 2019. « The Rise And Fall Of The Aztec Empire », History Scope, 28 octobre 2019. https://youtu.be/KWmo9r0hnM8?si=tryMHunjBpbhiBSd Serge Gruzinski, Le destin brisé de l'empire aztèque, Gallimard, 2010, Jacqueline Durand-Forest, Les aztèques, Velles Lettres, 2008. Jacque Soustelle, L'univers des aztèques, Hermann, 1997. Christian Duverger, Cortès, Fayard, 2001. https://www.universalis.fr/encyclopedie/fondation-de-mexico-tenochtitlan/ Le choc microbien, Anne-Marie Moulin dans L'Histoire mensuel 146, juillet-août 1991 https://www.lhistoire.fr/le-choc-microbien#:~:text=Les%20Européens%20qui%20ont%20débarqué,amenaient%20la%20syphilis%20en%20Europe. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2250/evolution-de-linterpretation-de-la-conquete-espagn/ Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #aztec #azteque #mexico
durée : 00:59:01 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - De 1809 à 1814, jusqu'à 15 000 soldats de Napoléon faits prisonniers par les Espagnols sont abandonnés sur une île des Baléares, Cabrera. Ce bout de caillou, stérile et inhospitalier, devient le tombeau de nombreux soldats qui succombent à la faim, à la soif et aux maladies. - réalisation : Laurence Millet - invités : Isabelle Bes Hoghton Enseignante-chercheuse à l'Université des Îles Baléares et romancière sous le nom d'Elisa Sebbel; François Houdecek Responsable des projets spéciaux à la Fondation Napoléon; Frédéric Lemaire Archéologue à l'INRAP, docteur en histoire et en archéologie
L'ancienne Hispaniola, aujourd'hui Haïti et Saint-Domingue, conquise en 1492 par les Espagnols qui ont décimé les populations amérindiennes, a vu affluer dès le XVIè siècle des milliers d'esclaves du continent africain, soumis à de terribles souffrances, qui ont apporté avec eux une diversité de cultures, de langues, de croyances et de religions, dont le vaudou présent en Afrique de l'Ouest, notamment dans l'ancien Royaume du Dahomey, aujourd'hui le Bénin. Le vaudou haïtien, à la fois culture, religion et identité, est devenu le socle de l'émancipation des Haïtiens, devenus indépendants en 1804, et reste aujourd'hui très présent, un refuge aussi dans les périodes les plus sombres.À l'occasion de l'exposition intitulée « Zombis, la mort n'est pas une fin » au musée du Quai Branly à Paris, nous nous plongeons dans les spécificités du vaudou haïtien, ses racines africaines, un syncrétisme fort de la religion catholique imposée par la force aux esclaves et les croyances ancestrales des populations autochtones, les Taïnos, les Caraïbes, les Arawaks que les esclaves en fuite, les Noirs-Marrons, ont côtoyés. Loin des mythes et des clichés du cinéma de Hollywood, qui mélange zombis et vampires, et des préjugés de sorcellerie et de rites magiques qui ont dénigré le culte, cette exposition veut revenir à l'essence et aux origines du vaudou haïtien. Invités :- Philippe Charlier, commissaire principal de l'exposition « Zombis » au Musée du Quai Branly à Paris, anthropologue et médecin-légiste,vice-doyen (culture et patrimoine), directeur du Laboratoire Anthropologie, Archéologie, Biologie (LAAB), UFR Simone Veil - santé (UVSQ / Paris-Saclay)- Erol Josué, commissaire associé de l'exposition « Zombis » au Musée du Quai Branly à Paris, directeur général du Bureau national d'ethnologie à Port-au-Prince en Haïti, artiste et prêtre vaudou (chanteur, danseur, chorégraphe, prêtre Vodou) - Lilas Desquiron, commissaire associée de l'exposition « Zombis » au Musée du Quai Branly à Paris, ethnologue et écrivaine haïtienne, ancienne ministre de la Culture d'Haïti, autrice de « Les chemins de Loco-Miroir » (Éd. Stock - 1990). DIAPORAMA
En juin 1793, alors que la France s'enfonce dans la Terreur, la ville de Toulon tombe aux mains des royalistes, qui font alliance avec les Britanniques et les Espagnols contre les républicains révolutionnaires. Pour le Comité de Salut public, organe mis en place par la Convention nationale afin de restaurer l'autorité du gouvernement, il est essentiel de reprendre la ville. Entre alors en scène un jeune capitaine d'artillerie corse répondant au nom de Napoléon Bonaparte (1769-1821).Dès le mois de septembre, Bonaparte est à Toulon, engagé au sein des troupes de la Convention pour mener le siège qui doit aboutir à la reprise de la ville. Chef d'artillerie, il conçoit des plans pour faire tomber des forts stratégiques et parvient à galvaniser ses troupes. En décembre, après quatre mois de siège, l'assaut final est donné. C'est le début de l'ascension de celui qui deviendra empereur une décennie plus tard. Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Présentation et écriture : Virginie Girod- Production : Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition du générique : Julien Tharaud- Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie :Thierry Lentz et Fanny Farieux, Napoléon, la biographie inattendue, Passés Composés, 2021Charles-Eloi Vial, Napoléon, la certitude et l'ambition, Perrin et BnF, 2020.Ressources en ligne :Le souper de Beaucaire - Gallica, BnF Essai sur les idées de jeunesse de Bonaparte - Fondation Napoléon Les blessures de Napoléon - Fondation Napoléon
Bienvenue dans Radio Foot, au sommaire ce mercredi 16h10-21h10 T.U. : - Ligue des Champions suite et fin de la 4è journée. ; - Ligue des Champions suite, le Real Madrid nettement battu par le Milan AC (3-1), cela faisait 15 ans que les Merengues n'avaient pas connu 2 défaites consécutives au Bernabeu. ; - Chapeau Monaco ! Les Rouge et Blanc bien placés après leur victoire à Bologne, la 1ère du club en terre italienne. - Ligue des Champions, suite et fin de la 4è journée. PSG/Atlético, les Espagnols ont besoin de points, les Parisiens sont à la recherche de buteurs. Les Colchoneros, 3ès de Liga peinent encore à tourner à plein régime, mais attention à Griezmann, Alvarez et Sorloth, il y a urgence à gagner pour les Rojiblancos. - Sparta Prague/Brest, l'occasion pour les Ty-Zefs de valider le ticket d'accession aux barrages aux 8ès de finale, face à des Tchèques poussés par leur public qui chercheront à s'imposer.- Ligue des Champions suite, le Real Madrid nettement battu par le Milan AC (3-1), cela faisait 15 ans que les Merengues n'avaient pas connu 2 défaites consécutives au Bernabeu. En mal de solidité et de créativité, loin de la saison passée, quelles solutions pour Ancelotti ? Fonseca salue le courage de ses joueurs, une victoire qui va servir de référence ? - Les Citizens dans le dur. Lourdement battus par le Sporting, les Mancuniens ont subi une 3è défaite d'affilée toutes compétitions confondues. Guardiola s'attendait à une saison difficile, il veut remobiliser ses joueurs. Côté lisboète, on a salué Ruben Amorim pour son dernier match européen sur le banc des Verdes e Brancos.- Chapeau Monaco ! Les Rouge et Blanc bien placés après leur victoire à Bologne, la 1ère du club en terre italienne. L'équipe d'Hütter aura une fin de parcours plus difficile contre Arsenal, Aston Villa et l'Inter notamment ! -- Les Dogues ont bien résisté ! Lucas Chevalier a aidé le LOSC à contenir les attaques de la Juventus, les Nordistes toujours privés de nombreux titulaires arrachent le nul (1-1) et un point qui compte. 12è du classement, Lille reste bien placé.Annie Gasnier reçoit Éric Rabesandratana, Ludovic Duchesne et Bruno Constant. Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.
Bienvenue dans Radio Foot, au sommaire ce mercredi 16h10-21h10 T.U. : - Ligue des Champions suite et fin de la 4è journée. ; - Ligue des Champions suite, le Real Madrid nettement battu par le Milan AC (3-1), cela faisait 15 ans que les Merengues n'avaient pas connu 2 défaites consécutives au Bernabeu. ; - Chapeau Monaco ! Les Rouge et Blanc bien placés après leur victoire à Bologne, la 1ère du club en terre italienne. - Ligue des Champions, suite et fin de la 4è journée. PSG/Atlético, les Espagnols ont besoin de points, les Parisiens sont à la recherche de buteurs. Les Colchoneros, 3ès de Liga peinent encore à tourner à plein régime, mais attention à Griezmann, Alvarez et Sorloth, il y a urgence à gagner pour les Rojiblancos. - Sparta Prague/Brest, l'occasion pour les Ty-Zefs de valider le ticket d'accession aux barrages aux 8ès de finale, face à des Tchèques poussés par leur public qui chercheront à s'imposer.- Ligue des Champions suite, le Real Madrid nettement battu par le Milan AC (3-1), cela faisait 15 ans que les Merengues n'avaient pas connu 2 défaites consécutives au Bernabeu. En mal de solidité et de créativité, loin de la saison passée, quelles solutions pour Ancelotti ? Fonseca salue le courage de ses joueurs, une victoire qui va servir de référence ? - Les Citizens dans le dur. Lourdement battus par le Sporting, les Mancuniens ont subi une 3è défaite d'affilée toutes compétitions confondues. Guardiola s'attendait à une saison difficile, il veut remobiliser ses joueurs. Côté lisboète, on a salué Ruben Amorim pour son dernier match européen sur le banc des Verdes e Brancos.- Chapeau Monaco ! Les Rouge et Blanc bien placés après leur victoire à Bologne, la 1ère du club en terre italienne. L'équipe d'Hütter aura une fin de parcours plus difficile contre Arsenal, Aston Villa et l'Inter notamment ! -- Les Dogues ont bien résisté ! Lucas Chevalier a aidé le LOSC à contenir les attaques de la Juventus, les Nordistes toujours privés de nombreux titulaires arrachent le nul (1-1) et un point qui compte. 12è du classement, Lille reste bien placé.Annie Gasnier reçoit Éric Rabesandratana, Ludovic Duchesne et Bruno Constant. Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.
Chaque jour, entre 9h et 9h30, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce lundi, il revient sur la colère des sinistrés espagnols lors de la venue du roi Felipe VI et de sa femme, alors que Pedro Sanchez a écourté sa visite face à l'hostilité des habitants. Il revient ensuite sur la mort du jeune Nicolas d'une balle dans la tête. Il était membre du même club de rugby que Thomas, assassiné à Crépol l'an dernier.
durée : 00:47:21 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité autour de Victor Matet.
Cette semaine, on commence par parcourir les saisons dans la nouvelle production des Espagnols de Nomada Studio. Avec Neva, ils utilisent une fois encore ce savoir-faire esthétique qui avait fait connaître leur précédent jeu Gris, mais dans un cadre plus ludique très réussi. On continue avec le retour de Max Caulfield, héroïne du tout premier Life is Strange, qui revient dans une version imaginée par le studio Deck Nine. On n'en espérait pas forcément grand chose, et c'est finalement plutôt une bonne surprise. On termine (rapidement, question de timing serré dans cet épisode), par le party-game emblématique de Nintendo qui revient en version survitaminée avec son épisode «Jamboree».Jérémie Kletzkine, dans sa chronique jeux de société, nous parle de FantaSticks.Chapitres :0:00 Intro2:39 Les news20:15 Le com des coms28:11 Neva48:17 La chronique jeux de société51:37 Life is Strange : Double Exposure1:41:58 La minute culturelle1:46:39 Super Mario Party Jamboree1:54:05 Et quand vous ne jouez pas, vous faites quoi ?Retrouvez toutes les chroniques de jérémie dans le podcast dédié Silence on Joue ! La chronique jeux de société (Lien RSS).Pour commenter cette émission, donner votre avis ou simplement discuter avec notre communauté, connectez-vous au serveur Discord de Silence on joue!Retrouvez Silence on Joue sur Twitch : https://www.twitch.tv/silenceonjoueSoutenez Silence on joue en vous abonnant à Libération avec notre offre spéciale à 6€ par mois : https://offre.liberation.fr/soj/Silence on joue ! c'est l'émission hebdo de jeux vidéo de Libération. Avec Erwan Cario et ses chroniqueurs Patrick Hellio et Julie Le Baron.CRÉDITSSilence on joue ! est un podcast de Libération animé par Erwan Cario. Cet épisode a été enregistré le 24 octobre 2024 sur Discord. Réalisation : Erwan Cario. Générique : Marc Quatrociocchi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le charbon... Une énergie fossile comme le pétrole et le gaz, qui a joué un rôle crucial dans l'histoire industrielle de l'humanité. Cette roche sédimentaire formée, il y a 350 millions d'années, est la source d'énergie qui a permis à l'Angleterre de réaliser sa révolution industrielle au XVIIIème siècle. Mais aujourd'hui encore : le charbon est la principale source d'électricité dans le monde, alors que c'est la plus polluante ! (Rediffusion du 12 juillet 2024). Il est aussi très utilisé pour produire du ciment et de l'acier. Sa consommation est responsable de 40% des émissions de CO₂ chaque année. Ce puissant gaz à effet de serre qui contribue au réchauffement climatique. Face à ce constat, de nombreux pays cherchent à réduire leur dépendance au charbon. L'Espagne fait figure de pionnière en Europe. Le pays a fermé ses mines de charbon et ses centrales thermiques sans bruit ni grèves, en une vingtaine d'années… Pour compenser, les Espagnols ont rapidement et massivement développé les énergies renouvelables. Mais comment faire cette transition ? D'ailleurs, est-ce réellement une transition ?Reportage en Espagne de Pauline Gleize : comment le pays sort-il du charbon ?Financé par l'Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n'engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l'Union européenne ou de l'Agence exécutive européenne pour l'éducation et la culture (EACEA). Ni l'Union européenne ni l'EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables.Avec Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l'environnement, chercheur au CNRS et auteur de Sans transition, une nouvelle histoire de l'énergie, publiée dans la collection Ecocène des éditions du Seuil.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Au Japon, la presse locale salue l'attribution du prix Nobel de la paix à l'association regroupant les survivants des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki. Ces hommes et femmes, ayant vécu l'enfer nucléaire, mènent depuis des décennies un combat acharné pour l'abolition des armes atomiques. Malheureusement, le gouvernement japonais est critiqué pour ne pas en faire assez dans cette voie, refusant de signer le traité de l'ONU interdisant ces armes. Un paradoxe pour le seul pays au monde à avoir subi les horreurs de la bombe atomique.Pendant ce temps, en Espagne, la Une des journaux est dominée par les manifestations massives contre la flambée des prix de l'immobilier. Des dizaines de milliers de jeunes Espagnols sont descendus dans les rues pour dénoncer l'inaccessibilité du logement, notamment dans les grandes villes comme Madrid et Barcelone. Certains médias conservateurs s'inquiètent même d'une possible grève des loyers si le gouvernement n'agit pas.
C'est l'un des essais historiques en lien avec l'Afrique les plus attendus de cette rentrée. Les éditions Calmann-Lévy publient la traduction en français de l'ouvrage d'Howard French Born in Blackness. L'universitaire et journaliste américain y décrit, au travers d'une fresque de plusieurs siècles, le rôle - selon lui - central de la traite négrière dans la naissance du monde moderne. Un rôle qui dit-il a souvent été sous-estimé, voire invisibilisé. La traduction française de ce livre est intitulée Noires origines. Howard French est notre invité pour en parler. RFI : Dans Noires Origines, vous nous invitez à nous débarrasser d'un certain nombre d'œillères historiques sur la place de l'Afrique dans l'histoire mondiale et sur le rôle essentiel qu'elle a joué dans la construction de l'Occident tel qu'on le connaît aujourd'hui. Vous nous expliquez que l'essor européen a reposé en grande partie sur ses relations avec le continent africain avant même la colonisation...Howard French : Effectivement, l'histoire de mon livre commence au XIVᵉ siècle, au début de ce siècle, quand les Africains, notamment dans l'empire du Mali, réalisent des contacts avec le Moyen-Orient. Ce faisant, l'Europe découvre l'existence d'une grande quantité d'or dans le Sahel, ce qu'on appelle le Sahel aujourd'hui. Et cela lance l'ère de l'exploration, des découvertes… et la traite des esclaves. L'année 1326, un empereur du Mali du nom de Mansa Moussa a fait un pèlerinage à La Mecque en passant par Le Caire. Il transportait avec lui un grand cortège de plus de 10 000 hommes et femmes… et aussi quelques tonnes d'or - la quantité exacte n'est pas connue, mais les historiens disent souvent à peu près 17 ou 18 tonnes d'or -. Il a distribué tout cet or sur son passage, à tel point qu'il a dû emprunter de l'argent pour retourner au Mali. Et cela a créé une vague de curiosité non seulement dans le Moyen-Orient, où le prix de l'or a chuté, mais aussi loin aussi que l'Espagne et le Portugal. Et cela les a encouragés, surtout les Portugais, à commencer à construire des navires pour essayer de découvrir le point d'origine de ces métaux. Vous nous livrez des pages fascinantes sur la façon dont l'Europe a fantasmé cet or africain, à partir d'ailleurs d'une représentation du monde : l'atlas catalan de 1375. Comment est-ce que cet atlas a été l'un des points de départ de l'histoire tragique qui va suivre ? Au centre de cette carte, de cet atlas catalan, figure le personnage de l'empereur Mansa Moussa. Il est assis sur un trône d'or avec un sceptre d'or. C'est la première fois que les Européens prennent connaissance de l'existence de grands empereurs en Afrique subsaharienne, des empereurs de la même sorte que ceux qu'ils ont chez eux. Cela crée toute une industrie de créateurs d'atlas et de cartes. Ça lance à côté une industrie de géographes pour savoir ce qui existe au sud du Sahara. Les Européens, pour la première fois, sont motivés à un degré extrême à découvrir le chemin de l'or en Afrique et à prendre contact avec les royaumes africains pour savoir d'où vient cet or. C'est l'un des points importants de votre ouvrage, Howard French : Vous soutenez la thèse, dans ce livre, que la recherche avide de cet or africain par les Portugais a été l'un des moteurs des grandes explorations portugaises… et que ce moteur a été complètement oublié de l'histoire. Effectivement, le Portugal avait une rivalité avec l'Espagne… et le Portugal avait pris les devants dans l'exploration du Nouveau Monde. À l'époque, le Nouveau monde n'était pas l'Amérique. Les Européens disaient de l'Afrique subsaharienne qu'elle était le nouveau monde. La dynastie Aviz au Portugal a donc donné l'autorité à un prince, Henri, dit « le navigateur », de prendre en charge l'exploration de l'Afrique subsaharienne. C'est lui qui montait les expéditions maritimes pour chercher à savoir d'où vient l'or du Mali. Avec les moyens de l'époque, les Portugais ne pouvaient avancer en une année typique que de 100 kilomètres ou 200 kilomètres vers le sud en suivant la côte africaine. En 1471, ils sont arrivés par hasard au pays qu'on appelle aujourd'hui le Ghana. Ils ne ciblaient pas le Ghana, mais il y avait une baie naturelle où ils se sont arrêtés pour ravitailler leurs navires en eau et en nourriture. Et en arrivant là, ils ont découvert que tous les habitants de ce lieu portaient des bijoux en or. Ils n'étaient pas arrivés au Mali, mais ils ont réalisé leur but un peu par accident, si vous voulez. Donc ils ont établi des relations de commerce au début avec les Ghanéens pour avoir accès à l'or du Ghana, pour établir un commerce entre l'Europe et l'Afrique. Ce commerce a permis d'apporter d'abondantes quantités d'or dans les cours européennes et notamment au Portugal. Quelle a été l'importance de cet or obtenu en Afrique pour les économies européennes, à la charnière du Moyen Âge et de l'époque moderne? Parlons d'abord du Portugal. Les quantités d'or étaient si importantes pour le Portugal, qui était un royaume pauvre à l'époque, qu'ils ont renommé leur Trésor « maison de l'Afrique ». Le Trésor public portugais a été renommé « la Maison de l'Afrique », Vu l'importance de l'or africain dans ces caisses portugaises de l'époque ? Oui, à l'époque, après la découverte de l'or au Ghana, à peu près un tiers, jusqu'à la moitié des recettes de ce royaume venaient désormais du Ghana. Et donc, les Espagnols, en voyant le succès des Portugais, ont à leur tour décidé d'investir dans la création de navires et le financement de gens comme Christophe Colomb pour « découvrir les Amériques » tel qu'on le dit maintenant. Mais ce n'est qu'en voyant la réussite des Portugais, avec la découverte de l'or en Afrique, que les Européens ont eu le courage d'essayer de découvrir de l'or ailleurs. Ça, c'était le premier but. Ce n'était pas de découvrir d'autres civilisations ou la richesse de l'Est en tant que telle, il s'agissait de rivaliser avec le Portugal pour le contrôle de l'or dans le monde. Quels liens est-ce que vous établissez entre cette exploitation de l'or et le commerce terrible qui va commencer à se développer rapidement ensuite, à savoir la traite esclavagiste ? Les racines de la traite esclavagiste sont très intéressantes. Au début, ce n'était pas le but des Européens et précisément des Portugais. Le Portugal était un royaume assez pauvre, qui n'avait pas beaucoup de ressources. Et donc, pour financer la recherche de l'or et la construction des bateaux nécessaires à cette recherche, Henri le navigateur et ses hommes ont commencé à faire, petit à petit, le commerce d'esclaves sur les côtes de l'Afrique : dans la Mauritanie d'aujourd'hui, au Sénégal, en Guinée, etc. Au fur et à mesure qu'ils descendaient vers le sud en suivant les côtes de l'Afrique jusqu'à ce qu'ils trouvent de l'or au Ghana. Et donc dans un premier lieu, ils ont fait le commerce d'hommes, d'esclaves vers l'Europe pour financer cet effort de découverte de l'or. l'Europe était en phase de reprise économique avec la catastrophe de la peste du Moyen âge… et donc la démographie européenne était écrasée par ces épidémies. Les Portugais ont découvert qu'ils pouvaient faire beaucoup d'argent en fournissant de la main d'œuvre africaine dans les marchés européens pour finalement financer leur effort de découverte de la source de l'or en Afrique de l'Ouest. Au XVIᵉ siècle, 10 à 15 % de la population de Lisbonne était africaine à cause de cette traite esclavagiste. Bien avant la soi-disant « découverte » des Amériques. On parle du Portugal, mais en fait toutes les puissances européennes à l'époque sont associées à ce commerce... Exactement. Ayant vu le succès des Portugais, les autres pays européens se sont rués sur ce commerce avec l'Afrique pour l'or. En faisant cela, ils ont découvert à leur tour qu'on pouvait faire beaucoup d'argent en se livrant à la traite des esclaves. Par accident aussi, par la suite, les Portugais ont découvert le Brésil. Ils ne cherchaient pas à traverser l'Atlantique. Ils cherchaient à mettre au point des méthodes de navigation plus efficaces, plus rapides, pour descendre vers le sud de l'Afrique et finalement entrer dans l'océan Indien. En faisant cela, ils sont « entrés en collision », si on peut dire, avec le Brésil. Ils ont découvert tout un continent. Les Portugais ont commencé à transférer les esclaves au Brésil, où s'est établie la première grande industrie de la canne à sucre. Cette industrie, découvre-t-on dans votre livre, trouve une de ses formes les plus abominables dans le système des plantations sucrières, à Sao Tomé dans un premier temps, puis dans les Caraïbes… et également au Brésil peut-être ? Oui. Les premières expérimentations ont effectivement été réalisées à Sao Tomé. Les Portugais, à la fin de ce XVᵉ siècle, explorant l'Afrique à la recherche d'autres sources d'or, ont découvert l'île de Sao Tomé, qui n'avait pas d'habitants et avait un climat parfait pour la culture de la canne à sucre. Et donc ils ont commencé à cultiver la canne à sucre, et toute une industrie est née de cela. Avec la naissance de cette industrie est aussi née une forme d'exploitation humaine qui n'avait jamais existé auparavant, qu'on appelle en anglais chattel slavery - Je pense que ce terme n'existe pas en français -. Chattel slavery, c'est une forme d'esclavage où les esclaves sont identifiés. Cette pratique est légitimée sur la base de la race et pérennisée à travers les générations : c'est-à-dire que non seulement vous êtes esclaves vous-même, mais vos enfants aussi seront esclaves, et ainsi de suite pour l'éternité. Les formes de travail qui sont mises en place dans ces plantations sucrières sont par ailleurs extrêmement brutales pour les esclaves… Extrêmement brutales. L'espérance de vie d'un esclave mis au travail sur ces plantations à l'époque, et aussi par la suite au Brésil et dans les Caraïbes, était à peu près de cinq ans. Après la production du sucre, c'est celle du coton qui a été développée par le commerce des esclaves. Au total, Howard French, vous décrivez une mécanique qui convertit des vies prises en Afrique, en richesses consommées en Europe. Vous montrez finalement comment l'Afrique a joué un rôle essentiel dans la construction du monde atlantique... Oui, j'irais encore plus loin : le travail qui a été extrait des Africains sur les plantations, sous cette forme d'esclavage qu'on appelle chattel slavery, a réellement été la base de l'essor européen et de la création, je dirais, de l'Occident, une sorte de condominium entre l'Europe de l'Ouest et les continents qui existent de l'autre côté de l'Atlantique. C'est le travail des Africains, sous forme d'esclavage, qui a rendu possible la rentabilité des colonies qui ont été fondées dans le Nouveau Monde et donc la fondation même de l'Occident.De quelle manière est-ce que les pouvoirs africains de ces différentes époques ont réagi à ces appétits européens ? Les Africains, les chefs des sociétés africaines, les petits rois et même les empereurs qui existaient par-ci par-là dans les grands États de l'Afrique de l'Ouest et de l'Afrique centrale, n'avaient aucune idée des activités qui existaient de l'autre côté de l'Atlantique, où les Africains extraits du continent étaient mis au service des Européens. Ils n'avaient aucune image du monde des plantations. Ils n'avaient aucune image de l'existence d'une institution comme le chattel slavery dont j'ai parlé tout à l'heure. L'esclavage a existé depuis toujours chez les Africains, entre les Africains, mais ce n'est pas ce genre d'esclavage, où de génération en génération les gens sont toujours soumis à l'esclavage. Les Africains mariaient leurs esclaves… Sous les institutions de l'esclavage africain comme elles existaient, le but, la plupart du temps, était d'assimiler les esclaves, les vaincus, dans la société des vainqueurs. C'est tout à fait différent de l'esclavage pratiqué par l'Europe sur les Africains, cet esclavage que j'ai appelé chattel slavery. Donc il est bien vrai que les Africains participaient aussi à ce commerce des esclaves. Ils sont aussi responsables de ce commerce d'esclaves, mais ils n'avaient pas une information très complète sur ce qui se tramait. Il y avait un déséquilibre total entre les Européens et les Africains sur ce qu'est l'esclavage. On sent bien tout au long de votre ouvrage quelle est son ambition : contribuer à un autre récit sur l'histoire du décollage de l'Occident, dans lequel le rôle de la traite négrière cesserait d'être invisibilisé. Comment expliquez-vous d'ailleurs cette invisibilisation du rôle de l'Afrique dans la naissance du monde moderne ? Pourquoi ? Je pense que tout d'abord, toutes les civilisations cherchent à trouver leur propre mérite. Elles cherchent à mettre en exergue leurs propres qualités et donc, pour faire cela, elles créent leurs propres mythes. Que ce soit les Chinois, les Américains, les Français, les Brésiliens, les Russes, tout le monde fait ça... Mais si vous admettez que votre civilisation est montée en grande partie par une exploitation aussi grave et d'une aussi grande envergure que la traite des esclaves, le monde des plantations, la création d'une institution comme le chattel slavery, il est très difficile de maintenir ses propres qualités. Une dernière question, justement, à propos des enjeux de cette histoire. Pourquoi est-il important pour un citoyen du XXIᵉ siècle de remonter le temps et de réétudier ce qui s'est joué le long des côtes africaines à partir du XVᵉ siècle ? Il faut savoir d'où nous sommes venus pour savoir où nous allons aller. Au moment où l'Afrique prend une place différente dans le monde contemporain, il est important qu'on sache que l'Afrique a toujours contribué à la race humaine de façon importante. Il est important de remettre l'Afrique à sa propre place dans l'histoire de l'humanité.
Rediffusion du 17/09/24 --- La Pologne et les Polonais sont souvent sous estimés en Europe du Nord. Pour beaucoup de personnes, ce pays se résume de manière quasi caricaturale à la présence de femmes de ménage ou d'hommes à tout faire, et notamment de plombiers dont on a cru pendant longtemps qu'ils allaient prendre nos jobs. Mais cette vision très réductrice ne tient plus aujourd'hui la route. Et d'ailleurs, la Pologne a fait couler beaucoup d'encre en ce moment car cela fait exactement 20 ans qu'elle a décidé de rejoindre l'Union européenne. Avec le recul, les experts parlent, aujourd'hui, d'un véritable miracle économique de ces 20 dernières années. Et c'est vrai que l'économie polonaise ne représente encore que 4% du PIB européen, mais il n'y a pas de chômage en Pologne, à peine 2%, contre une moyenne de 6% dans la zone euro. Il n'y a aucune émeute urbaine. La dette publique est ridicule, à peine 60% du PIB, alors que dans des pays comme la Belgique ou la France, la dette publique frôle et dépasse largement les 100% du PIB. Et quant au salaire moyen polonais, il a été multiplié par 3,5 depuis que ce pays a rejoint l'Union européenne. Et j'ajoute que la Pologne est le seul pays occidental à ne pas avoir subi une récession au cours des 25 dernières années. Alors bien entendu, ce pays n'a pas pu se développer tout seul, autant et aussi vite, sans les fonds européens et sans le fait qu'elle est voisine de l'Allemagne. Mais voilà, d'autres pays européens ont aussi bénéficié de la manne européenne et n'ont pas réussi à faire aussi bien que la Pologne. Et d'ailleurs, selon les estimations du FMI, le pouvoir d'achat des Polonais devrait dépasser celui des Espagnols d'ici à peine trois ans. Mais à côté de ce miracle économique, la Pologne est aussi devenue politiquement un pays qui compte en Europe… Mots-Clés : couple, franco allemand, battre de l'aile, perte de vitesse, Italie, isolé, Bruxelles, Grande-Bretagne, Brexit, rôle politique, jouer, dette publique, faible, défense, montant, Otan, pays, Espagne, sérieux, allié, Américain, poids, négociations diplomatiques, modèles économiques, inspirer, organiser, visite, lointain, exotique, politique, présidence européenne. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Sans Kylian Mbappé mais avec un Ousmane Dembélé décisif en ce début de saison et un carton plein en Ligue 1, le PSG recevait Gérone, 3e du dernier championnat d'Espagne, pour son entrée en lice dans la nouvelle formule de la Ligue des champions, mercredi 18 septembre. Revivez la rencontre avec Éric Silvestro, Xavier Domergue, Carine Galli et les commentaires de Philippe Sanfourche et Nicolas Georgereau en direct du Parc des Princes.
La Pologne et les Polonais sont souvent sous estimés en Europe du Nord. Pour beaucoup de personnes, ce pays se résume de manière quasi caricaturale à la présence de femmes de ménage ou d'hommes à tout faire, et notamment de plombiers dont on a cru pendant longtemps qu'ils allaient prendre nos jobs. Mais cette vision très réductrice ne tient plus aujourd'hui la route. Et d'ailleurs, la Pologne a fait couler beaucoup d'encre en ce moment car cela fait exactement 20 ans qu'elle a décidé de rejoindre l'Union européenne. Avec le recul, les experts parlent, aujourd'hui, d'un véritable miracle économique de ces 20 dernières années. Et c'est vrai que l'économie polonaise ne représente encore que 4% du PIB européen, mais il n'y a pas de chômage en Pologne, à peine 2%, contre une moyenne de 6% dans la zone euro. Il n'y a aucune émeute urbaine. La dette publique est ridicule, à peine 60% du PIB, alors que dans des pays comme la Belgique ou la France, la dette publique frôle et dépasse largement les 100% du PIB. Et quant au salaire moyen polonais, il a été multiplié par 3,5 depuis que ce pays a rejoint l'Union européenne. Et j'ajoute que la Pologne est le seul pays occidental à ne pas avoir subi une récession au cours des 25 dernières années. Alors bien entendu, ce pays n'a pas pu se développer tout seul, autant et aussi vite, sans les fonds européens et sans le fait qu'elle est voisine de l'Allemagne. Mais voilà, d'autres pays européens ont aussi bénéficié de la manne européenne et n'ont pas réussi à faire aussi bien que la Pologne. Et d'ailleurs, selon les estimations du FMI, le pouvoir d'achat des Polonais devrait dépasser celui des Espagnols d'ici à peine trois ans. Mais à côté de ce miracle économique, la Pologne est aussi devenue politiquement un pays qui compte en Europe… Mots-Clés : couple, franco allemand, battre de l'aile, perte de vitesse, Italie, isolé, Bruxelles, Grande-Bretagne, Brexit, rôle politique, jouer, dette publique, faible, défense, montant, Otan, pays, Espagne, sérieux, allié, Américain, poids, négociations diplomatiques, modèles économiques, inspirer, organiser, visite, lointain, exotique, politique, présidence européenne. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Ils ont essayé, les Arabes, les Byzantins, les Normands, les Anglais, les Espagnols, les Grecs, les uns et les autres, de conquérir la belle Sicile, mais ils s'y sont in fine cassés le nez ! Ils ont laissé une empreinte de leur passage, en cuisine, un métissage, dans les goûts sucré-salé, les boulettes de riz, les sorbets et les beignets que les familles siciliennes, évidemment, ont accommodés à leur sauce et se sont réappropriés ! Ingénieuse, délicieuse, goûteuse cuisine des familles siciliennes, dont notre invité est un fils et petit-fils, amoureux de son île, lui, l'enfant de Cefàlu, élevé les pieds dans la mer, arrivé à Paris à pas 20 ans encore, sait la raconter si bien qu'on croirait la goûter.Avec Giuseppe Messina, chef cuisinier, directeur des restaurants Pane & Olio, 117 avenue Mozart, Paris XVIe ; Non Solo Cucina, 135 rue du Ranelagh, Paris XVIe ; Non Solo Pizze, 5 rue Mesnil, Paris XVIe, auteur de plusieurs livres dont A Nuoastra Cucina Siciliana paru aux éditions First.Pane con panelle, c'est comme aller à l'église tous les dimanches, c'est tous les jours, du plus petit au plus grand, c'est très, très important.Dans le générique, nous avons glissé un extrait du podcast de Retour en Sicile, un documentaire de Chiara Todaro et Guillaume Abgrall. Un extrait du film Le Parrain, de Martin Scorsese. ► Pour aller plus loin : Les Malavoglia de Giovanni Verga Le guépard de Giuseppe Tomasi de Lampedusa Dimore d'Italia, recette secrète des palais italiens de Alba Pezone – Hachette Pizza Mania de Alba Pezone – Édition La martinière Pérégrinations palermitaines de Tatiana Termacic – Éditions de l'Epure L'Italie de François-Regis Gaudry et ses samis – Marabout Sicile : recettes familiales et souvenirs de Enza Genovese – Éditions MangoMusique : Danza Marilù par L'impératrice feat Fabiana Martone
La « baïonnette » est une arme effilée que les combattants mettaient au bout de leurs fusils quand les deux armées se rapprochaient dans un corps-à-corps meurtrier.Le mot a été popularisé par la célèbre apostrophe de Mirabeau qui, le 23 juin 1789, répond aux envoyés du Roi, qui voulaient lui faire quitter la salle où s'étaient réunis les États Généraux : « on ne nous en arrachera que par la puissance des baïonnettes ».L'emploi de cette arme est attesté à la fin du XVIe siècle. On en trouve la trace dans une lettre écrite en 1571, dans laquelle il est question de la baïonnette comme d'une arme déjà utilisée dans les combats. D'après Voltaire, elle aurait été employée lors du siège d'Ivry, en 1590.Mais son usage plus large ne se répand que des décennies plus tard. En effet, il fautattendre 1671 pour que tous les soldats d'un régiment en soient équipés.Le plus souvent, on rattache le mot « baïonnette » à la ville de Bayonne. Les deux motssont effet très proches. D'autant qu'on écrivait souvent le mot « bayonnette », la graphie « baïonnette » ayant été adoptée plus récemment. La baïonnette aurait été fabriquée dans la ville qui, aux XVIe et XVIIe siècles, possédait des fabriques d'armes et de coutellerie.On se serait donc logiquement inspiré du nom de la ville où elle aurait été fabriquée pour nommer cette nouvelle arme. Pour certains, la baïonnette aurait été inventée en 1523, lors du siège de Bayonne par les Espagnols.Une autre explicationCette explication de l'origine du mot « baïonnette » est la plus couramment admise. Il en existe pourtant une autre.Selon certains auteurs, en effet, « baïonnette » viendrait du mot roman « bayoneta », qui aurait donné « vaina » (prononcé « baina »), puis le diminutif « bayona » en espagnol.Or, ce mot s'emploie pour désigner une gaine ou le fourreau d'une épée.Ainsi, le contenant, à savoir la gaine, aurait fini par désigner le contenu, donc l'arme fixée au bout des fusils. Cependant, cette explication, et notamment la formation du diminutif "bayoneta", laisse sceptiques nombre de spécialistes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Des touristes visés au pistolet à l'eau, des pancartes, où on lit tourists go home de plus en plus d'Espagnols, manifestent leur ras-le-bol du sur-tourisme, aux Baléares, dans l'archipel des Canaries en passant par Barcelone et Málaga. L'Espagne, deuxième destination touristique mondiale après la France, a accueilli en 2023 85 millions de visiteurs étrangers, soit presque le double de sa population. Cette fréquentation profite à l'économie: le secteur du tourisme représente 12,8% du PIB et concentre 12,6% des emplois.. mais non sans conséquences sur le quotidien des habitants. Flambée des loyers, nuisances sonores, pollution…les Espagnols fuient le centre des villes touristiques. Et commencent à réclamer avec force que des limites soient posées à ce tourisme de masse qui sature beaucoup de pays, des îles Galapagos à Venise, de l'Everest au Mont Fuji. Réalisation : Boubacar Diallo, avec Emmanuelle Baillon et sur le terrain Rosa Sulleiro. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au début de l'année 2024, les députés européens ont rejeté un texte important pour la lutte contre la nocivité des pesticides. Pacte vert et santé publique :Même s'ils ont plutôt bien résisté en Europe du nord, les partis écologistes ont beaucoup perdu aux élections européennes de juin 2024... Et le pacte vert de la Commission pourrait bien être victime de ce résultat. Le projet phare d'Ursula von der Leyen lancé fin 2019, marque le pas : plusieurs règlements n'ont toujours pas été adoptés, notamment sur la baisse de l'utilisation des pesticides. En Suisse, des chercheurs s'intéressent de près à ce dernier sujet : une étude, quasi-inédite en Europe, cherche à comprendre à quel point les enfants scolarisés au milieu des champs et des vignes sont exposés aux pesticides. Reportage de Jérémie Lanche.En un mot : SommermärchenLa Mannschaft a rangé ses crampons, avec une pointe de déception : pour l'euro 2024 qui s'est achevé dimanche (14 juillet 2024) par le 4è sacre des Espagnols, le Sommermärchen de 2006 ne s'est pas répété. Ce conte de fées (en français) l'Allemagne l'a connu quand elle a organisé la Coupe du monde de foot, sous le soleil, dans un contexte économique apaisé et une équipe nationale troisième sur le podium. Mais cette année, l'enthousiasme n'a pas été le même... Et le concept de Sommermärchen lui-même fait débat : le foot ravive-t-il en Allemagne un nationalisme de sombre mémoire ? C'est la chronique de notre correspondante Delphine Nerbollier. JO : le Kosovo mise sur le judoDans quelques jours, ce sont les JO qui mobiliseront les fans de sport - et pas seulement. Les Jeux Olympiques ont parfois aussi une dimension politique. Des athlètes qui brillent aux JO, cela peut permettre à certains pays de faire avancer leur cause sur la scène internationale. Le Kosovo, dont l'État n'est pas reconnu par les Nations unies, participe cette année à ses troisièmes olympiades. Et ce petit pays des Balkans, Louis Seiller, compte - une nouvelle fois - sur ses judokas pour ramener des médailles. À Pristina, les explications de Louis Seiller.À Vienne, ballade au PraterAvec ses manèges forains et sa grande roue emblématique, il attire les touristes du monde entier. Le parc Prater de Vienne a accueilli 7 millions de visiteurs en 2023. Depuis sa création, il y a près de 250 ans, il joue un rôle majeur dans l'identité de la ville et ses habitants y sont très attachés. Notre correspondante Céline Béal a profité des beaux jours pour lui rendre visite, en quête d'histoire, et, peut-être au passage, d'un aperçu de l'âme cachée de la capitale autrichienne. Reportage.
Nous sommes dans la seconde partie du dix-huitième siècle. C'est une époque où les explorations maritimes se multiplient, dans le Pacifique. Une zone encore pratiquement inconnue. Les Russes, les Espagnols, plus tard, les Américains mais surtout les Français et les Anglais vont financer des expéditions dont certaines sont restées célèbres. Comme celles menées par Louis Antoine de Bougainville et celles de James Cook. A bord de ces navires qui partent pour l'aventure et vers des horizons mystérieux on trouve des hommes de sciences, comme les naturalistes ( fera partie de l'expédition du Beagle, par exemple) et aussi quelques artistes. Partons donc à la découverte d'espèces inconnues, à l'époque, comme les ornithorynques ou les cocos-fesses. Avec nous : Marcel-Etienne Dupret, guide-conférencier. Sujets traités : explorations, martimes, Pacifique, Louis Antoine de Bougainville, James Cook.,navires, Charles Darwin, cocos-fesses, ornithorynques Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
L'équipe de France affrontera l'Espagne en demi-finale de l'Euro 2024, mardi à Munich. Au lendemain de la qualification des Bleus face au Portugal (0-0, 5 tab à 3), Cyril Morin et Martin Mosnier lancent l'entre-deux-matches ce samedi. Vous écoutez le FC Stream Team.Dans la première partie de l'émission (3:37), il est question de l'équipe qu'alignera Didier Deschamps face aux Espagnols. Deuxième sujet (10:16) : a-t-on perdu Antoine Griezmann ? Troisième thème (18:12) : Et si la France était favorite... malgré son jeu rébarbatif et celui, plus séduisant de son adversaire.Bonne écoute.Présentation : Cyril MORIN, Martin MOSNIERGraphisme : Marko POPOVICRéalisation : Simon FARVACQUE Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:35 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Le Brexit n'a pas que fâché les Irlandais, mais aussi les Espagnols. En cause, le petit territoire de Gibraltar au sud de la Péninsule, qui est une colonie britannique depuis 1713 et qui doit, selon Madrid, être traité comme un territoire extérieur de l'Union européenne.
Depuis dix ans, une nouvelle formation politique gravit les échelons en Espagne. Jeune parti d'extrême-droite, VOX est aujourd'hui la troisième force politique du pays et qui compte bien sur le prochain scrutin européen pour peser encore plus à Bruxelles et à Strasbourg avec son groupe ECR, les conservateurs et réformistes européens. Formation souverainiste, nationaliste, anti-immigration et anti féministe, VOX tente de séduire les jeunes électeurs et les sympathisants des conservateurs du Parti Populaire, accentuant encore plus la polarisation dans un pays qui fêtera l'année prochaine (2025) les 50 ans de la fin de la dictature franquiste. Nous sommes à Madrid, à quelques mètres du siège du Parti Socialiste espagnol, la fameuse rue Ferraz, proche du Palais de la Moncloa, la résidence officielle du président du gouvernement depuis le retour de la démocratie en Espagne. Plus d'une centaine de personnes, quelques-unes cachées derrière des lunettes noires, des drapeaux espagnols sur les épaules, prient. Certaines sont à genoux. Cette manifestation se tient tous les jours depuis plus de six mois. « Nous prions le Saint Rosaire depuis cent-soixante-douze jours pour la conversion de l'Espagne et du monde entier », explique José Andrés Calderon, l'organisateur de ce rassemblement. « Je crois que nous traversons un très grand processus de sécularisation. Nous l'avons vu en France récemment avec la constitutionnalisation de l'avortement, en tant que droit fondamental. Nous pensons donc que les catholiques doivent descendre dans la rue et défendre le message du Christ pour qu'il soit à nouveau présent dans la société, parmi les gens. »El Yunque, une secte d'extrême-droite au service de VoxIl s'agit du rassemblement d'une secte connue sous le nom d'El Yunque. Une secte d'extrême-droite, ultra catholique, créée dans les années 1950 au Mexique, qui dénonce le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez et notamment la loi d'amnistie pour les dirigeants indépendantistes catalans. Un mouvement qui infiltre l'État et qui sert les intérêts de Vox, le jeune parti espagnol d'extrême-droite. Les membres d'El Yunque appellent la vierge Marie à sauver l'Espagne et le monde. Une fois les prières terminées, comme tous les jours depuis le mois de novembre, ils lancent des injures à l'encontre du gouvernement tout en bloquant le passage aux voitures qui souhaitent emprunter cette rue. Pourquoi : parce que le gouvernement de Pedro Sanchez a usurpé le pouvoir selon Gema, une élégante quadragénaire mère de deux enfants, qui avoue venir presque tous les jours de la semaine. « Nous sommes contre l'amnistie, contre ce gouvernement qui veut briser l'unité nationale, qui veut aller à l'encontre de la séparation des pouvoirs. Ils sont en train de détruire notre nation pour s'accrocher au pouvoir. C'est pourquoi nous manifestons. »Alors que nous discutons, deux jeunes Espagnoles passent à côté et traitent les manifestants de fascistes. Ces derniers les insultent. Quelques manifestants les suivent et les invectivent, obligeant la police à intervenir, avant que Gema ne reprenne la discussion. « Pedro Sanchez est en train d'adopter une attitude de plus en plus dictatoriale ». Elle avoue qu'elle aurait préféré un gouvernement de coalition après les élections de juillet 2023, remportées par les conservateurs du Parti populaire. Une coalition avec Vox, qui était arrivé en troisième position avec plus de 12% des voix, derrière le PSOE, le parti socialiste. « Oui, parce que c'est vraiment la seule alternative aujourd'hui. En fin de compte, la base sociale est la même. Vox est apparu lorsque Mariano Rajoy (ancien président du gouvernement espagnol entre 2011 et 2018) était au pouvoir. Il avait pris des engagements qui n'ont pas été tenus. Vox était alors une scission du Parti Populaire original. Il a ensuite généré sa propre base qui s'est dotée d'une structure un peu différente de celle du Parti Populaire, mais la base initiale, la base idéologique est la même, l'électeur est le même. »Un parti qui ravive la flemme des anciens franquistesEl Yunque a infiltré le pouvoir judiciaire, l'armée, la police, certains secteurs économiques, ainsi que le système éducatif en Espagne. Il s'agît d'un levier supplémentaire qui permet à Vox et aux nostalgiques du franquisme de faire infuser leurs idées, ce qui ravit Antonio Ruiz Hidalgo, un retraité qui a donc vécu la fin de la dictature et qui est venu manifester ce jour-là : « Si seulement on pouvait avoir un nouveau Franco ! », nous lance-t-il avant de préciser que « dès qu'ils auront viré ce mec du palais du gouvernement, je sais qu'on sera de retour à la Moncloa. » El Yunque et Vox ont fait ressurgir les pires cauchemars chez certains Espagnols, notamment ceux qui ont vécu et souffert pendant la dictature franquiste. C'est le cas de Rafael, électeur socialiste de 68 ans, que nous avons rencontré juste avant ce rassemblement et qui est dépité d'assister à cette résurgence de l'extrême-droite en Espagne : « Des années de ténèbres nous attendent. Il existe un film intitulé « Le retour de la momie ». Et là : c'est exactement ça, le fascisme est de retour ! Il y a beaucoup de gens dans le système judiciaire, dans le système militaire et policier, beaucoup de geeks fascistes qui sont présents sur les réseaux sociaux. Et c'est une occasion qu'ils ne comptent pas manquer. » VOX et le Parti Populaire : même combat ?À quelques semaines des élections européennes, et alors que Vox est relativement inconnu sur le continent, nous allons essayer d'en savoir plus sur cette formation d'extrême-droite. Créée en 2014 et qui a su en l'espace de dix ans ans s'imposer comme une alternative au Parti populaire pour des électeurs en quête de valeurs plus conservatrices. Des valeurs qui étaient celles du vieux parti conservateur détaille Antonio Sanahuja, politologue, grand spécialiste de l'extrême-droite espagnole et sud-américaine : « D'un point de vue historique, VOX est né d'une tradition de droite radicale en Espagne qui remonte aux années 1930, avant la guerre civile, qui a traversé le régime de Franco et qui était présente au sein du Parti populaire. Maintenant, ce qui déclenche la naissance de Vox en particulier, c'est une sorte de sentiment de menace existentielle pour la nation espagnole avec l'indépendance régionale. Dans d'autres pays européens, c'est plutôt le facteur migratoire qui a été un facteur-clé pour comprendre l'origine et le développement de l'extrême-droite. Il a certes aussi été important en Espagne, mais c'est bien la crainte d'une sécession de l'une des provinces autonomes qui a été primordiale »Vox, créée il y a dix ans, a réellement décollé dans les enquêtes d'opinion en 2018, après la tentative de sécession des indépendantistes catalans en 2017. En 2019, ce parti obtient un peu plus de 10% des voix lors des élections générales, soit vingt-quatre députés au Parlement. La même année, Vox fait aussi son entrée au Parlement européen avec trois élus. Cette ascension se poursuit quelques mois plus tard avec de nouvelles élections générales en novembre 2019. Cette fois, avec plus de 15% des voix, Vox obtient cinquante-neuf députés. Son discours de plus en plus réactionnaire et révisionniste attire toujours d'avantage d'électeurs, selon José Antonio Sanahuja : « Ils ont une position relativement ambiguë. Mais je crois qu'on peut dire clairement qu'ils sont pro-franquistes. Ils le sont dans leur culture politique et dans leur revendication de la dictature. Et ils assument aussi ce révisionnisme historique de la droite espagnole dans lequel la dictature, le soulèvement militaire de juillet 1936, était un moindre mal face à une supposée révolution communiste qui était en train de se produire. » VOX, formation révisionnismeUn révisionnisme auquel se prête également le parti Populaire, décidément très proche désormais de l'extrême-droite. Cette façon de remettre en question l'Histoire, Vox l'applique également aux théories et mouvement contemporains, comme le féminisme, très prégnant dans la société espagnole. L'Espagne, qui est très souvent citée en exemple dans le monde suite à l''adoption dès le début des années 2000 d'une législation spécifique contre les féminicides, assiste pourtant, avec la percée de VOX, à un retour en arrière et ne s'en cache : « Le programme politique de l'ultra-droite est essentiellement antiféministe. » Ana de Blas, qui est porte-parole du mouvement féministe de Madrid qui regroupe de nombreuses associations de lutte pour les droits des femmes, explique son combat quotidien : « Nous sommes un mouvement pour l'égalité et nous sommes un mouvement enraciné dans la défense des femmes, contre la violence, c'est-à-dire la violence machiste qui est exercée spécifiquement contre les femmes et, dans de nombreux cas, contre leurs enfants. L'une des principales préoccupations de cette droite réactionnaire, de cette extrême-droite, est de mettre un terme aux lois spécifiques qui protègent les femmes contre cette violence. Il est évident que nous leur ferons toujours face. » Vox compte parmi ses élus au niveau local des personnes qui ont été condamnées pour violence de genre ou violence conjugale. Et ce discours antiféministe n'a qu'un but, selon Ana de Blas : « Ce n'est rien d'autre qu'une réaction des milieux sociaux ultra-conservateurs pour défendre leurs privilèges. Et ces privilèges masculins et de classe sont ceux que VOX porte en étendard. C'est une option traditionaliste, ultra-conservatrice en matière sociale et ultra-néolibérale pour leurs affaires. » Si les nostalgiques du franquisme cherchent bien à protéger leurs intérêts, alors pourquoi autant de jeunes, qui n'ont pas connu la dictature, votent en faveur de VOX ? « L'extrême-droite pénètre facilement les plus jeunes par le biais d'Instagram, de Tiktok, de canaux qui ne sont pas les canaux traditionnels. C'est là que l'extrême-droite a pu trouver un moyen d'être influente, aussi parce qu'elle a de l'argent et qu'elle a les outils pour le faire. Comment lutter contre cette propagande ? Vous la combattez avec des faits, vous la combattez en étant efficace et vous la combattez en adoptant des lignes claires et nettes de tolérance zéro à leur égard. »Une Espagne de plus en plus polarisée et des alliances dangereusesNous sommes le premier mai, fête du Travail et nous rejoignons les rangs des cortèges de syndicats et partis de gauche qui défilent dans les rues de la capitale espagnole. Des milliers de Madrilènes sont présents sous un soleil de printemps. VOX ayant refusé toutes nos demandes d'interviews, ou les ayant annulées au dernier moment (c'est le cas de Javier Buxadé, tête de liste de Vox pour les prochaines élections européennes), tout comme la fondation Disenso, une fondation créée en 2020 qui finance le parti et fait aussi office de groupe de réflexion de VOX, nous nous tournons vers les opposants à cette extrême-droite.Javier Doz, syndicaliste au sein des Commissions ouvrières, une des plus grandes centrales syndicales du pays, arpente avec ses camardes la Gran Via, l'une des artères principales du centre-ville de Madrid. Il dit ne pas craindre une montée de VOX, mais plutôt du Parti Populaire, un parti qui « dérive vers l'extrême-droite, qui s'approprie une partie de son contenu idéologique, de ses propositions et de sa façon destructrice de faire de la politique. » Une évolution du discours qui met en danger la démocratie espagnole : « Nous voyons ces derniers temps un niveau de polarisation jamais atteint, l'utilisation systématique d'insultes, de la calomnie et le rôle négatif d'une partie de la presse numérique qui diffuse des mensonges, des accusations graves sans fondements. »Cette polarisation du discours politique, les Espagnols en ont encore été témoins fin avril 2024 lorsque le président du gouvernement Pedro Sanchez a annoncé se donner une période de réflexion de cinq jours pour savoir s'il restait à son poste ou s'il jetait l'éponge. Une annonce qui faisait suite au dépôt d'une plainte par « Manos Limpias », mains propres, une association très proche de VOX et qui a avoué avoir eu recours à la justice sur la base d'informations erronées pour réclamer l'ouverture d'une enquête contre la femme du chef du gouvernement qu'elle accuse de trafic d'influence et de corruption.Une tentative de déstabilisation du pouvoir qui n'est pas que l'œuvre de VOX, rappelle Javier Doz, mais aussi du Parti populaire qui n'hésite plus à s'allier au niveau local avec l'extrême-droite : « Des accords ont été scellés dans toutes les provinces autonomes, sauf à Madrid, où le Parti Populaire a obtenu la majorité absolue. Les deux partis ont conclu un pacte et les conséquences de ce pacte vont de l'interdiction insidieuse d'événements culturels et d'œuvres théâtrales, à la révision de toutes les règles qui touchent à la discrimination à l'égard des femmes ou à la mémoire historique. Ils s'emparent des aspects culturels qui intéressent VOX pour se faire remarquer, pour que leur façon de gouverner imprime. Et c'est très grave. J'espère qu'après la menace de démission du président du gouvernement, il y aura une réaction de la gauche, et pas seulement du mouvement syndical. Nous devons faire comprendre à une partie des électeurs de droite et de centre-droit, que cette dérive antidémocratique est extrêmement dangereuse et qu'ils ne peuvent pas continuer ainsi. »L'Europe à la merci des conservateurs et de l'extrême-droiteAprès les élections municipales et régionales de 2023, VOX a fait son entrée dans différents gouvernements régionaux en s'alliant au Parti Populaire. L'extrême-droite dirige aussi désormais une trentaine de petites municipalités. Cette crainte des pactes entre droite traditionnelle et formation d'extrême-droite, fait peur aux électeurs de gauche dans la perspective des élections européennes. Hector, dix-huit ans, participe aux manifestations de ce premier mai, le corps enroulé dans un drapeau espagnol. Il se dit préoccupé par les élections du 9 juin au Parlement européen. « Il me semble bien qu'hier (le mardi 30 avril) Ursula Von der Leyen a déclaré qu'en vue de former une nouvelle Commission européenne après les élections du 9 juin, si les partis de droite et d'extrême-droite obtiennent un bon résultat, ils devront parvenir à un point d'entente. Cela me semble malheureusement plus probable qu'un accord entre les partis de droite et de gauche, ce qui serait pourtant selon moi, la meilleure solution. » Les craintes d'Hector sont partagées par la plupart des électeurs centristes ou de gauche qui ne comprennent pas comment de jeunes électeurs peuvent se tourner vers VOX. Et pourtant, Angela, vingt et un ans, que nous avions rencontrée avant le début des manifestations de ce premier mai, assume avoir deux fois déjà, déposé un bulletin VOX dans l'urne : « auparavant, j'aurais peut-être été un peu plus tentée de soutenir le Parti populaire, mais parce que je ne connaissais pas encore Vox. Donc, dès que j'ai commencé à lire leur programme, pas seulement sur l'avortement, l'euthanasie, mais surtout la question des femmes, comment ils abordent la question de la violence masculine, la question du féminisme. Le féminisme d'aujourd'hui ne me représente pas. Selon moi : Vox est le parti qui défend le mieux les femmes. Et bien sûr, le fait qu'ils aient l'intention de réduire les impôts, qu'ils ne se battent pas seulement pour les hommes d'affaires, mais aussi pour la classe ouvrière. » Parti nationaliste, souverainiste, néo libéral, islamophobe, anti féministe : Angela balaie d'un revers de main ces étiquettes collées par les médias selon elle à Vox. Mais les journalistes qui suivent l'extrême-droite en Espagne sont claires :« VOX est un parti d'extrême-droite, révisionniste, xénophobe, islamophobe surtout, suprématiste, autoritaire, ultra-conservateur sur les questions morales et ultra-libéral en matière économique. » Miquel Ramos est un journaliste d'investigation qui enquête sur l'extrême-droite depuis plus de vingt-cinq ans : « J'ai publié plusieurs livres et plusieurs rapports sur la droite radicale en Espagne et depuis que VOX est apparu, c'est l'un des partis que je suis le plus attentivement. » DiaporamaVOX, une formation à l'image du RN ou du parti républicain américain ?Miquel Ramos a été agressé en 2017 lorsqu'il couvrait un rassemblement de l'extrême-droite à Valence, ce qui ne l'a pas empêché de poursuivre son travail. Le rendez-vous a été fixé dans un endroit discret, en dehors du centre-ville. Ce spécialiste de l'extrême-droite espagnol confirme à quel point il est très difficile pour la presse de travailler sur ce parti : « VOX a décidé d'adopter une position face au média où ce sont eux qui décident quand et avec qui ils parlent. Il est évident qu'ils ont un certain nombre de médias qui partagent leurs idées et sur lesquels ils savent qu'ils peuvent compter pour diffuser ces idées. Ils considèrent le reste des médias comme des ennemis, comme des activistes contre eux. » Selon lui, VOX s'inscrit dans la droite ligne politique du Rassemblement national en France et des Républicains aux États-Unis : « Ce que fait VOX, alors qu'au niveau mondial les idées de l'extrême-droite commencent à imprégner une grande partie de la population et du débat public, c'est de mettre à l'ordre du jour en Espagne cette bataille culturelle contre les droits de l'homme. VOX reproduit les mêmes discours que Marine Le Pen en France, l'AFD en Allemagne, Donald Trump aux États-Unis ou encore Jair Bolsonaro au Brésil. VOX représente l'image espagnole de cette guerre qui se déroule déjà dans d'autres pays contre les droits et contre la démocratie. Il s'agit d'une droite qui s'affranchit des codes, plus radicale, plus axée sur les questions culturelles, un concept développé par la nouvelle droite française. VOX s'attaque avant tout aux droits des femmes, aux droits des personnes LGTBI, à l'immigration, à la peur d'une prétendue invasion et d'une prétendue conquête musulmane de la péninsule ibérique. Et ce qu'ils font, c'est que derrière ce discours empreint de panique, de sécurité et de perte d'identité, ils approuvent toutes les mesures néolibérales dont la droite a toujours rêvé. »VOX veut désormais capitaliser et continuer à séduire des électeurs de plus en plus distants des partis traditionnels, même si le virage entrepris à droite par le Parti Populaire rassure les plus conservateurs. Les résultats des élections européennes sont donc très attendus, même si l'Europe n'est pas la priorité de ce parti : « au-delà de la rhétorique, Vox, comme le reste de l'extrême-droite européenne, n'est plus europhobe dans le sens où ils ne sont plus en guerre contre l'Union européenne », détaille Miquel Ramos. « Pourquoi ? Parce qu'ils sont sur le point d'obtenir une large représentation au sein de l'UE, ce qui leur permettra d'utiliser les fonds et les structures que l'Union européenne leur offre pour mettre en œuvre leur programme et leurs politiques. Ils peuvent utiliser une rhétorique anti-européenne pour leur clientèle. Mais fondamentalement, ils vont utiliser toutes les ressources que l'UE leur donne pour mettre en œuvre leur programme. Et aussi pour nourrir leurs groupes, leurs fondations et leurs élus qui en vivent. » Une vision qui a longtemps été celle d'autres formations d'extrême-droite en Europe. La campagne européenne débute cette semaine en Espagne. Et VOX a très bien compris, à l'image des autres partis du groupe ECR dont il est membre au Parlement européen, le groupe de conservateurs et réformistes européens, que cette année l'extrême-droite pourrait bien devenir une force incontournable dans l'Union européenne et que la future Commission sera bien obligée de lui tendre la main. Reste que contrairement à des formations comme Fratelli d'Italia, le parti de Giorgia Meloni, ou du Fidesz, le parti du président hongrois Viktor Orban, VOX ne bénéficie pas encore du même soutien populaire, même si, en dix ans, cette formation est devenue la troisième force politique du pays.
durée : 00:04:05 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Philippe Pétain, connu pour son rôle lors de la Première Guerre mondiale et comme chef de l'État français entre 1940 et 1945, a également été engagé dans la guerre coloniale au Maroc entre 1925 et 1927. Aux côtés des Espagnols, il écrasa la rébellion rifaine dirigée par Abdelkrim El Khattabi.
On sait qu'Hitler et les idéologues nazis avaient conçu l'idée fumeuse d'une race aryenne "supérieure" à tous les autres groupes humains. Pour les dignitaires du régime, ces hommes "parfaits", destinés à dominer tous les autres, devaient être grands, blonds et avoir les yeux bleus.Un portrait qui permettait déjà d'opérer une sélection parmi les peuples existants, les Scandinaves correspondant mieux à cette description, dans l'esprit des nazis, que les Espagnols ou les Turcs par exemple.Mais les nazis ne veulent pas se contenter de repérer ces hommes "supérieurs", ils entendent créer les membres de cette future élite, en favorisant leur naissance.Le lieu d'éclosion de cette "race de seigneurs" sera le "Lebensborn". Placées sous l'égide des SS, et notamment de leur chef, Heinrich Himmler, ces établissements étaient à la fois des maternités, des crèches et des centres d'éducation.Le premier "Lebensborn" ouvre en août 1936. Il y en aurait eu une dizaine en Allemagne, mais d'autres ouvriront dans les pays occupés par les nazis. Les historiens estiment à environ 8.000 le nombre d'enfants nés dans les centres allemands. En tout, environ 20.000 enfants auraient vu le jour dans ces maternités SS.Les femmes mariées à des dignitaires nazis, en majorité des SS, étaient invitées à accoucher dans ces établissements. D'après certains auteurs, des femmes réputées "aryennes", après des examens spécifiques, pouvaient rencontrer dans ces lieux, de façon discrète, des dignitaires nazis.Le fruit de leur union serait alors élevé dans le "Lebensborn" dans lequel elles avaient secrètement accouché. La plupart de ces enfants étaient ensuite adoptés par des familles "aryennes".Mais on y trouvait aussi des milliers d'enfants nés de l'union entre des soldats allemands et des femmes rencontrées dans les pays occupés et jugées aptes à donner naissance à des êtres "supérieurs".D'autres enfants, jugés conformes aux critères de "pureté raciale" des nazis, étaient même enlevés à leurs familles et élevés dans ces établissements. Dans ce cas, ils étaient conditionnés et transformés en bons Allemands, fidèles à leur nouvelle patrie et à leur Führer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.