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Come see us live in London June 22nd: https://bigbellycomedy.club/event/lions-led-by-donkeys-podcast-live-big-fat-festival-southbank/ A conflict breaks out between a newly independent Mexico and a newly back-to-having-kings France. It culminates in a small series of armed incursions and blockades in 1838-39. Did it start because of an aggrieved French baker? Did Napoleon's armies advance the science of military optics because their commander wanted to look at feet? In this episode (the first one where Nate has researched, written, and hosted), we get to the bottom of the semi-apocryphal Pastry War. Sources: Atwater, James D.; Ruiz, Ramon Eduardo. "Out from Under: Benito Juárez and the Struggle for Mexican Independence." Doubleday: Garden City, N.Y., 1969. Muñoz, Rafael Felipe. "Santa Anna, el dictador resplandeciente." Fondo de Cultura Económica: Mexico, 1982. Penot, Jacques. "L'expansion commerciale française au Mexique et les causes du conflit franco-mexicain de 1838-1839." Bulletin Hispanique 75-1-2, 1973. pp. 169-201 Toussaint, Éric. "Le système dette : Histoire des dettes souveraines et de leur répudiation." Les Liens qui libèrent: Paris, 2017.
Faut-il tout partager ? Qui paie quoi ? Est-ce qu'on parle assez d'argent dans les couples francophones ?Dans cet épisode, je discute avec ma collègue Amélie d'un sujet aussi sensible qu'universel : l'argent dans le couple.C'est un dialogue authentique, à un rythme naturel, entre deux Françaises.Parfait pour améliorer votre compréhension orale du français parlé au quotidien ! On y parle de budget, de différences culturelles, d'égalité et d'inégalité.Objectif : enrichir votre vocabulaire + mieux comprendre les conversations naturelles.Bonne écoute ! Et dites-nous en commentaire : comment ça se passe dans votre couple ?Virginie d'ehoui!---------------------------------------------------------------Les 40 erreurs à NE PLUS faire, c'est gratuit et c'est ici.Vous voulez enfin passer à la vitesse supérieure ? Prenez des cours avec moi, c'est ici.Le club de lecture de roman policier, c'est ici.Un dollar fait la différence pour sauver les chiens et chats errants au Mexique, faites un don.
Longtemps marginalisée sur la scène géopolitique mondiale, l'Amérique Latine revient progressivement dans le jeu — non pas tant par une volonté collective affirmée que par les convoitises qu'elle suscite : ses ressources naturelles, ses marchés, ses terres, son positionnement stratégique. Mais elle affronte les bouleversements géopolitiques actuels dans une position de faiblesse. Les pays du sous-continent sont divisés sur le plan politique et confrontés à de persistantes dynamiques de détérioration économique. Cette situation affecte leurs capacités à parler d'une seule voix dans les affaires du monde. Pourtant la région se trouve au cœur d'enjeux globaux déterminants. Sur le plan stratégique, elle est devenue l'un des principaux terrains de la confrontation engagée entre la Chine et les États-Unis pour la suprématie mondiale et une zone où émergent de nouveaux équilibres, de nouvelles alliances, souvent à géométrie variable. Dans ce contexte tendu, certains pays latino-américains optent pour une stratégie de diversification de leurs alliances. D'autres font le choix de l'alignement avec Pékin ou Washington. Dans quelle mesure l'Amérique Latine pourra-t-elle surmonter ses divisions régionales pour peser davantage en faveur du multilatéralisme et la construction d'un monde multipolaire ? Des rapprochements sont-ils possibles, souhaitables avec l'Europe, elle aussi confrontée à des mises sous tension, en l'occurrence dans son alliance avec les États-Unis.Regard avec nos invités : Alain Rouquié, ancien ambassadeur de France au Brésil et au Mexique, qui a en préparation un livre sur la Chine et l'Amérique Latine Pascal Boniface, directeur de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques. Dernier ouvrage « Permis de tuer. Gaza : génocide, négationnisme et Hasbara » qui vient de sortir chez Max Milo Christophe Ventura, directeur de Recherche à l'Iris et membre de la rédaction du Monde Diplomatique. Émission depuis la Maison de l'Amérique Latine à Paris à l'occasion des Semaines de l'Amérique Latine et des Caraïbes.
Depuis bientôt vingt ans, Richard Latendresse est le correspondant à Washington du réseau de télévision canadien TVA. Au micro de L'atelier des médias, ce journaliste québécois raconte comment les médias travaillent à la Maison Blanche et discute de la relation que Donald Trump et ses équipes entretient avec les professionnels de l'information accrédités à la présidence des États-Unis. Richard Latendresse, journaliste québécois établi à Washington depuis 2006, couvre la Maison Blanche pour le groupe canadien TVA. Ayant couvert les présidences de George W. Bush, Barack Obama, Donald Trump et Joe Biden, il a un regard privilégié sur l'évolution des relations entre la présidence des États-Unis et les médias.Invité au 3e Festival international du journalisme de Carleton-sur-Mer (FIJC), au Québec, Richard Latendresse a accordé un entretien à L'atelier des médias de RFI, abordant les coulisses de son métier et soulignant les défis posés par l'ère TrumpImprévisibilité et manipulationLe premier mandat de Donald Trump fut marqué par l'imprévisibilité et une gestion pleine d'« approximations » ; le début du second mandat est « tout aussi fatiguant », bien que Trump sache désormais « beaucoup mieux où il s'en va », explique Richard Latendresse qui note que la couverture de l'actualité de la Maison Blanche en 2025 reste dictée par « les états d'âme et les coups de gueule de Donald Trump ». Cette approche contraste fortement avec les administrations précédentes, comme celle de Barack Obama, jugée « bien organisée, structurée avec des annonces qui étaient déjà prévues, des projets fouillés ».Richard Latendresse exprime également un regret quant à la couverture de la santé du président Joe Biden durant son mandat, déclarant : « On a raté de ne pas avoir suffisamment contesté, questionné l'équipe de presse sous Biden sur la santé du président. » Le journaliste estime que les médias ont été « beaucoup trop indulgents » avec lui, comparé à l'acharnement dont Trump ferait l'objet dans une situation similaire. Il considère qu'il est « honteux à quel point l'équipe de Biden s'est arrangée pour manipuler les médias » sur cet aspect.Paradoxalement, Donald Trump, qui en 2017 qualifiait la presse d'« ennemi du peuple », se montre plus accessible que Joe Biden. « Il aime qu'on le questionne, il aime être à la une », invitant les journalistes dans le bureau Ovale et saisissant toutes les occasions de s'exprimer. Si Trump « dit tout et son contraire », « il le dit au moins », ce qui contraste avec les brèves réponses parfois inaudibles de Joe Biden.L'équipe de Donald Trump souhaite en outre que « ce que le président dit soit repris mot à mot par les journalistes », comme l'illustre le refus d'accès au bureau Ovale à un journaliste d'Associated Press pour ne pas avoir utilisé l'expression « golf d'Amérique », préférée par Trump à pour nommer le golf du Mexique. Correspondants à la Maison Blanche et salle de presseRichard Latendresse fait partie des quelque centaines de journalistes accrédités à la Maison Blanche, un statut nécessitant une enquête poussée. Il est aussi cofondateur de l'Association des correspondants étrangers à la Maison Blanche (créée en 2009), un groupe qui s'est fait une place au milieu des grands médias américains. Cette association, forte d'une trentaine de membres, a obtenu un siège au 3e rang de la salle de presse, « le meilleur spot » selon Richard Latendresse, et surtout, une place précieuse au sein du « pool » de journalistes ayant accès direct au président lors d'événements restreints, y compris les rencontres avec des dirigeants étrangers.La porte-parole de Donald Trump, Karoline Leavitt, 27 ans, figure de la nouvelle génération trumpiste, joue un rôle de « porte propagande », explique Richard Latendresse, en transmettant les messages présidentiels. Ses relations avec la presse sont parfois « tendues ». Toujours « sur la défensive », elle retourne fréquemment les questions contre les journalistes pour « dénigrer le messager ».Une autre évolution notable est l'arrivée dans la salle de presse de petits médias pro Trump, d'influenceurs et de podcasters de la sphère MAGA, qui posent des questions visant à « renforcer le message du président » et « dénigrer les adversaires ». Karoline Leavitt leur donne souvent la parole au début des conférences de presse, dans une « volonté claire de miner la crédibilité des des médias traditionnels ».L'importance de la contexualisationEn tant que Canadien à la Maison Blanche, Richard Latendresse ne se sent pas particulièrement visé malgré les commentaires de Trump qui veut faire du Canada le 51e État des État-Unis. Il y voit une « provocation », typique du « modus operandi » de Trump.La couverture de la Maison Blanche, et notamment sous Donald Trump, engendre une certaine fatigue chez Richard Latendresse, qui se trouve dans un effort constant pour « mettre de la cohésion dans l'incohérence » du discours présidentiel.Face à un déluge d'informations souvent contradictoires, Richard Latendresse s'épanouit dans la présentation de l'émission Contextes. Son objectif : « mettre en perspective » et « trouver un sens » dans l'actualité, estimant que le public est souvent « pantoi, perdu ». Après deux décennies à Washington, Richard Latendresse envisage revenir s'installer au Québec, sentant la nécessité de prendre « un peu de recul » pour revoir ce monde sous un nouvel angle et gagner en clarté. Il conclut en encourageant les citoyens à « rester curieux, à rester à l'affût et à s'impliquer »
Au Mexique, où plus de 120 000 personnes sont aujourd'hui portées disparues, la découverte d'un camp d'extermination tenu par un cartel a remis le sujet des disparitions forcées au centre des débats. Les familles accusent l'État mexicain d'inaction et sortent chercher elles-mêmes les restes de leurs proches disparus. De notre correspondante à Mexico, Machette et pioche en main, une trentaine de bénévoles s'alignent à l'entrée de l'Ajusco, une forêt de pins au sud de Mexico City. « On va commencer cette journée de recherche en invoquant la divinité chercheuse, qui marche à nos côtés. Que la lumière de ceux que nous cherchons illumine le chemin jusqu'à ce que nous les trouvions et nous les ramenions à la maison. »Parmi eux, Esteban Gallardo est vêtu d'un tee-shirt sur lequel est floquée une photo de sa sœur Pamela, disparue à l'âge de 23 ans. « Aujourd'hui, on fait une nouvelle journée de recherche afin de comprendre ce qu'il s'est passé, trouver un indice. Elle a disparu il y a sept ans justement ici dans l'Ajusco et nous n'avions pas encore eu l'opportunité de chercher dans cette zone précise de l'Ajusco. »À ses côtés, sa cousine donne les dernières directives aux bénévoles : « On va chercher des ossements. Si vous trouvez des vêtements, des bouteilles d'alcool vides... concentrez-vous sur cet endroit, car c'est probablement là où ils sont restés un moment et où ils ont pu tuer. »Les recherches vont durer quatre jours. La famille de Pamela accompagnée de bénévoles, de pompiers et d'anthropologues vont passer cette partie de la forêt au peigne fin. Cette fois, des membres du parquet spécialisé contre les disparitions forcées se sont joints à eux, mais Esteban Gallardo comme les autres familles de disparus ne leur font plus confiance : « Au-delà de me sentir abandonné et invisible, je me sens frustré. Ça me frustre de savoir que le parquet aurait pu déjà retrouver ma sœur et d'autres personnes avec toutes les informations et tous les éléments que les familles elles-mêmes trouvent et leur donne. »À quelques mètres de là, l'un des bénévoles met la main sur un os. L'anthropologue s'approche : « C'est animal. On le voit à l'épaisseur, c'est un os animal. »Plus de 120 000 personnes portées disparuesFausse alerte, les recherches continuent, il ne faut oublier aucun recoin du secteur désigné aujourd'hui, car demain, ce sera une autre zone de cette forêt de 1 000 hectares qui sera fouillée. Une quête sans fin qu'Esteban continue au prix de nombreux sacrifices : « Même si on a un travail, des activités, une vie… quand ces sessions de recherche s'organisent, on arrête tout pour venir. Avoir le moindre indice sur elle, savoir dans quelles conditions elle se trouve, ça nous permettrait d'avancer vers un possible deuil. Mais ne pas savoir ce qui lui est arrivé conditionne toutes nos actions, que ce soit dans la vie personnelle, familiale ou sociale. »Une situation ambiguë que vivent les familles des plus de 120 000 personnes portées disparues au Mexique à ce jour. Après la découverte d'un camp d'extermination dans l'ouest du pays, Claudia Sheinbaum a annoncé plusieurs mesures pour lutter contre les disparitions forcées, toutes jugées déjà existantes ou inutiles par les familles.À lire aussiMexique: découverte d'une fosse clandestine dans un ranch, l'enquête passe sous contrôle fédéral
durée : 00:03:41 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Un homme a ouvert le feu en pleine heure de pointe sur l'une des artères principales de la capitale mexicaine. Les deux victimes sont membres du parti de gauche dont est issue la présidente de la République, Claudia Sheinbaum, qui promet la "justice" dans cette affaire. Le tireur est en fuite.
durée : 00:03:41 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Un homme a ouvert le feu en pleine heure de pointe sur l'une des artères principales de la capitale mexicaine. Les deux victimes sont membres du parti de gauche dont est issue la présidente de la République, Claudia Sheinbaum, qui promet la "justice" dans cette affaire. Le tireur est en fuite.
Aux États-Unis, les prix du bœuf continuent de grimper. En cause, une pénurie de bétail, alors que la demande est toujours importante. Le prix moyen du bœuf a augmenté de 60 % depuis 2020 dans le pays. En sortie d'abattoir, un kilo de bœuf vaut près de sept euros en moyenne aux États-Unis, soit davantage qu'en Europe, du jamais vu. « Un renversement complet de situation », dit même Jean-Paul Simier, expert de la filière viande et co-auteur du rapport CyclOpe sur les marchés des matières premières dont la dernière édition vient d'être publiée. Au pays du barbecue et du hamburger, les prix de la viande de bœuf ont traditionnellement toujours été plus bas qu'ailleurs.Aujourd'hui, il n'y a plus assez de bêtes pour répondre à la consommation nationale. En 50 ans, le cheptel est passé de 140 millions de têtes à 90 millions aujourd'hui – soit une baisse de 36 %. Conséquence, depuis deux ans, les importations américaines sont supérieures aux exportations et les Américains n'ont jamais autant acheté au Brésil : +57 % en cinq ans. Diminution des pâturagesLa principale explication, c'est la sècheresse qui a entraîné une baisse des surfaces de pâturages. Le réchauffement a touché les zones traditionnelles de production, notamment les Rocheuses, là où naissent les veaux, avant d'être transférés dans les régions agricoles où ils sont engraissés, dans le centre des États-Unis, au Texas notamment.La production de viande de bœuf étant devenue peu attractive et peu rémunératrice, il y a aussi moins en moins de « naisseurs » c'est-à-dire d'éleveurs de vaches allaitantes. Impact sur l'industrieLes premiers touchés sont les consommateurs, il faut aujourd'hui être « addict » pour continuer à manger du bœuf à prix d'or. L'industrie n'est pas moins concernée, les parcs d'engraissement n'étant pas assez remplis et devenant moins rentables. Les engraisseurs ont beau produire des animaux plus lourds, comme le prix d'achat des broutards et de l'alimentation bétail a augmenté, leur marge peine à être bénéficiaire.Le moral n'est pas meilleur chez les conditionneurs et exportateurs de viande : « Le bœuf connaît les conditions de marché les plus difficiles que nous ayons jamais vues », reconnaissait ces derniers jours le patron de Tyson Foods, cité par le Financial Times.Volonté d'exporter malgré toutTrès attentif à la situation et au moral des « farmers » américains, le dirigeant de la Maison Blanche affiche, malgré la baisse du cheptel, sa volonté d'exporter plus de bœuf. Donald Trump l'a prouvé encore ces derniers jours en demandant au Royaume-Uni d'importer du bœuf américain – et d'autres produits agricoles – en contrepartie d'un allègement des tarifs douaniers.Cette volonté risque cependant de ne pas suffire, car au-delà du bétail qui baisse, les prix sont un autre frein. Début 2025, le bœuf brésilien était 54 % moins cher que le bœuf américain – avec un prix de gros, à la sortie de l'abattoir, à trois euros en moyenne au Brésil contre 6,80 aux États-Unis.Les États-Unis arrivent encore à exporter des morceaux très chers, comme l'entrecôte, ou l'aloyau, au Japon et en Corée du Sud. C'est plus compliqué, en revanche, pour les morceaux de seconde catégorie sur lesquels la concurrence est plus rude. « Les Américains ne sont plus dans la compétition mondiale » résume Jean-Paul Simier.Canada et Mexique, des partenaires indispensables La filière bovine américaine pourrait souffrir, encore plus, si les tensions commerciales avec le Canada, et le Mexique devaient à nouveau se tendre. « Se fâcher avec le Canada serait tout simplement se tirer une balle dans le pied », résume Jean-Paul Simier. Les États-Unis aspirent 80 % de la production canadienne, ils achètent aussi bien la viande que des animaux vivants. Autrement dit, c'est le Canada qui permet de faire tourner les abattoirs américains. Le Mexique est lui devenu depuis quelques années un fournisseur de bêtes à engraisser des États-Unis. Début 2025, les flux ont baissé de 75 % en raison de restrictions sanitaires, résultat en février, les arrivées dans les usines d'engraissement américaines ont baissé de 19 % par rapport à l'année dernière. La mesure est progressivement en train d'être levée, les besoins d'alimenter le marché américain sont trop grands. À lire aussiÉtats-Unis : la viande de bœuf s'arrache à prix d'or
(00:00:31) Roumanie: une élection sous influence de l'algorithme ? (00:07:53) Des bilans américain et saoudien du voyage de Trump au Moyen-Orient (00 :15 :36) Reportage dans un Mexique en situation de "narcopandémie"
Privée de courant, une partie d'Haïti est plongée dans le noir. C'est le «black-out général après des actes de sabotage à la centrale de Péligre», rapporte Le Nouvelliste. «La région métropolitaine est plongée dans le noir depuis le début de la semaine.» La centrale hydroélectrique de Péligre, c'est le «coeur du réseau électrique haïtien», explique le quotidien. «Il faut que la centrale fonctionne pour que les autres centres de production d'électricité rejoignent le réseau et alimentent les circuits.»Cette infrastructure essentielle est fragilisée par un 2è phénomène : les riverains empruntent le barrage de la centrale comme si c'était «un pont pour relier les deux rives du fleuve Artibonite (...) L'insécurité les empêche d'emprunter les routes habituelles.» Mais ce barrage n'est pas fait pour cela.Il est difficile de dire qui est derrière ces actes de sabotage. Il n'y a pas eu de revendications, nous apprend Alterpresse. Pour Gazette Haïti, il s'agirait des gangs armés. Mais d'après Le Nouvelliste, ce serait en réalité des habitants de Mirebalais qui «veulent dénoncer l'invasion de leur ville par des groupes criminels» et «forcer les autorités de l'État central à accorder de l'attention à ce qui se passe» chez eux, affirme le journal. Chili : à la recherche des disparus de la dictatureLe Chili n'a toujours pas fait la lumière sur toutes les exactions commises pendant la dictature, 35 ans après la chute d'Augusto Pinochet. Les corps d'environ un millier de personnes détenues n'ont jamais été retrouvés, Des fouilles viennent de commencer sur le mont Chena, à 25 km au sud de la capitale, là où certains de ces prisonniers ont été vus pour la dernière fois avant de se volatiliser. Reportage de notre correspondante, Marion Bella. Les États-Unis militarisent leur frontière avec le MexiqueDes centaines de soldats, des véhicules de combat, des avions espions, des drones, des hélicoptères et même deux navires de guerre. Les États-Unis ont mis sur pied un dispositif impressionnant à la frontière avec le Mexique, raconte le New York Times dans un long reportage. Un déploiement de forces sans précédents, explique le journal. Donald Trump rompt «avec la pratique de ces prédécesseurs qui consistait à ne déployer à la frontière (...) qu'un petit nombre de soldats et de réservistes», poursuit le quotidien. Environ 2.500 soldats, contre 8.600 aujourd'hui.Ce déploiement a déjà coûté très cher : 525 millions de dollars, selon le Pentagone, alors que le nombre de traversées de la frontière est très bas. «En avril, environ 8.000 personnes ont été arrêtées après avoir passé la frontière illégalement, contre environ 128.00 un an plus tôt», nous apprend le New York Times. Le gouvernement américain continue pourtant d'envoyer de plus en plus d'hommes et des équipements de plus en plus sophistiqués. Est-ce bien utile ? s'interroge le quotidien. D'un côté, cette stratégie porte ses fruits. Les soldats «semblent empêcher les cartels d'agir, compliquer la vie des passeurs» et se perfectionnent. Mais cela coûte cher et éloigne les soldats de leur coeur de métier, des terrains de guerre. Des membres du Congrès, notamment, s'inquiètent qu'à l'avenir, les troupes ne soient plus assez préparées au combat, rapporte le New York Times. Une marche de soutien à Evo Morales qui entend briguer un 4è mandatEvo Morales est censé prendre part à la mobilisation de ses partisans qui font route vers la capitale bolivienne et devraient arriver ce vendredi ; mais rien n'est sûr, explique La Razon. L'ancien président bolivien est sous le coup d'un mandat d'arrêt pour détournement de mineur et s'il vient à la Paz, il sera détenu, a prévenu le gouvernement. Comme l'explique le journal bolivien, l'ancien président vit reclus dans son fief du Chapare depuis octobre 2024, protégé par ses fidèles. Une retraite dont il pourrait, donc, sortir pour tenter de forcer les autorités à l'autoriser à se présenter à la présidentielle du 17 août. Officiellement, Evo Morales n'a pas le droit de concourir pour un 4è mandat. «Les constitutions sont faites pour mettre des limites à l'exercice du pouvoir et le peuple a décidé de mettre des limites à la réélection», souligne le ministre Eduardo del Castillo, dans les colonnes de La Razon. Evo Morales est «un homme politique sur le déclin qui tente de survivre en faisant pression et en rejetant les lois»... accuse, pour sa part, le député de l'opposition, Enrique Urquidi Daza, rapporte El Diario. La seule arme qui lui reste, «c'est d'essayer de faire trembler le pays, en créant de la violence et des affrontements». Un film canadien présenté à Cannes«La mort n'existe pas», 4e long-métrage du réalisateur québécois Félix Dufour-Laperrière, a été projeté hier soir, à la Quinzaine des cinéastes. Ce film d'animation retrace les interrogations d'une militante, Hélène, qui veut s'en prendre à de riches propriétaires capitalistes pour alerter sur le dérèglement climatique. L'une de nos envoyées spéciales sur la Croisette, Sophie Torlotin, a rencontré Félix Dufour-Laperrière. Le journal de la 1èreEn Martinique, les pluies précoces compliquent la récolte de la canne à sucre.
Nous débarquons à Singapour, cité-Etat où s'est installée Anne-Catherine Vaes, enseignante et volontaire pour le World Wildlife Fund. Elle entrera en contact avec Caroline Tsilikounas, directrice générale de WWF Belgique Née au Pérou, Anne-Catherine Vaes grandit à Anvers. Après avoir vécu au Japon, elle s'installe dans cette île tropicale ensoleillée du sud-est asiatique. Mère de trois enfants, elle a pour but de leur faire découvrir le monde, tout en préservant la nature Caroline Tsilikounas est franco-américaine avec des racines grecques. Spécialisée en développement international et en microfinance, elle passe 25 ans entre le Guatemala, le Mexique, l'Afghanistan, la Croatie, la Serbie et l'Afrique. Il y a quelques années, elle décide de poser ses valises à Bruxelles avec son mari et ses enfants Chaque dimanche, Adrien Joveneau vous fait voyager autour du globe au travers des parcours inspirants des Belges du bout du monde, à 9 heures sur La Première et en podcast sur RTBF Auvio.be en tout temps et tous lieux Singapour - 18/05/25 Merci pour votre écoute Les Belges du bout du Monde, c'est également en direct tous les dimanches de 9h à 10h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes des Belges du bout du Monde sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/432Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Kevin et Pat discutent de la vague de la coupure de la WWE et dans quelle promotion ces personnes pourraient se retrouver. De plus, les deux animateurs parlent de ce qui se passe au Mexique avec la AAA et la WWE, d’une nouvelle règle à la TNA et bien plus, dans un autre épisode à ne pas manquer!Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Vous aimez l'humour français mais vous ne comprenez pas toujours pourquoi tout le monde rit ? Dans cet épisode, je vous aide à décoder un sketch culte du Palmashow, un duo comique très populaire en France.Au programme : – les références culturelles cachées dans le sketch. – le vocabulaire familier et les expressions typiquement françaises.Que vous soyez niveau B1 ou avancé, cet épisode va vous aider à progresser en français tout en vous amusant ! Et qui sait… vous pourrez bien rire vous aussi à la fin.Écoutez, apprenez et regardez de nouveau le sketch avec un autre regard !Cet épisode est disponible en format vidéo sur YouTube Virginie d'ehoui!---------------------------------------------------------------Les 40 erreurs à NE PLUS faire, c'est gratuit et c'est ici.Vous voulez enfin passer à la vitesse supérieure ? Prenez des cours avec moi, c'est ici.Le club de lecture de roman policier ouvre ses portes, c'est ici.Un dollar fait la différence pour sauver les chiens et chats errants au Mexique, faites un don.
Norman Borlaug est sans doute l'un des héros les plus méconnus du XXe siècle. Cet agronome américain, né en 1914 dans l'Iowa, est considéré comme le père de la « Révolution verte », un mouvement qui a transformé l'agriculture mondiale et permis de lutter efficacement contre la famine dans de nombreux pays en développement. Grâce à ses travaux, on estime qu'il aurait sauvé plus d'un milliard de personnes de la sous-alimentation.Après des études en biologie et phytopathologie, Borlaug entame sa carrière au Mexique dans les années 1940, dans le cadre d'un programme financé par la Fondation Rockefeller. À cette époque, le pays fait face à des rendements agricoles très faibles et à des maladies du blé comme la rouille. C'est dans ce contexte qu'il commence à développer des variétés de blé naines, à haut rendement et résistantes aux maladies, capables de pousser dans des conditions climatiques difficiles.Ces nouvelles variétés s'accompagnent d'un ensemble de techniques agricoles modernisées : irrigation contrôlée, engrais chimiques, pesticides et sélection génétique. Cette combinaison, qui sera plus tard appelée Révolution verte, est ensuite appliquée à d'autres cultures, notamment le riz et le maïs. En quelques années, la production de blé au Mexique double, et le pays devient auto-suffisant en céréales dès 1956.Le succès mexicain attire l'attention d'autres nations. Dans les années 1960, l'Inde et le Pakistan, alors menacés par la famine, adoptent les méthodes de Borlaug. En très peu de temps, la production céréalière y explose : l'Inde passe d'importatrice à exportatrice de blé en moins d'une décennie. Ce tournant spectaculaire permet de nourrir des millions de personnes, dans un contexte de croissance démographique galopante.Pour cet accomplissement exceptionnel, Norman Borlaug reçoit en 1970 le prix Nobel de la paix, une distinction rarement accordée à un scientifique. Le comité Nobel souligne que « plus que toute autre personne de son époque, il a contribué à assurer la paix dans le monde en réduisant la faim ».Cependant, la Révolution verte n'est pas exempte de critiques. Certains soulignent l'impact écologique de l'agriculture intensive : épuisement des sols, usage massif de produits chimiques, réduction de la biodiversité. D'autres pointent des inégalités sociales, les petits agriculteurs n'ayant pas toujours les moyens d'accéder à ces technologies.Malgré ces limites, l'œuvre de Borlaug reste monumentale. Jusqu'à sa mort en 2009, il n'a cessé de défendre l'importance de la science pour nourrir l'humanité. Son héritage demeure une source d'inspiration pour les chercheurs du XXIe siècle face aux défis de la sécurité alimentaire mondiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le président américain Donald Trump entame son deuxième mandat à la Maison Blanche et tient un discours enflammé devant ses militants dans le Michigan, attaquant violemment ses opposants démocrates et les médias.Le début du deuxième mandat de Donald Trump est marqué par une offensive anti-immigration, avec de nombreuses expulsions de migrants en situation irrégulière et la mise en place de l'état d'urgence à la frontière avec le Mexique.En Espagne, une panne d'électricité géante fait plusieurs victimes, tandis qu'en Inde un important incendie dans un hôtel fait au moins 15 morts.En France, le ministre de l'Intérieur engage une procédure de dissolution contre le groupe antifasciste "La Jeune Garde", dans un contexte de lutte pour la présidence des Républicains.Le Premier ministre François Bayrou débute des consultations sur une possible réforme du mode de scrutin pour les élections législatives, avec la proportionnelle comme piste.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine dans Swing on reçoit Jérémy Gandon. Vainqueur sur le Korn Ferry Tour au début du mois, le Français est 6e du ranking. Depuis, le Mexique, il se confie sur sa saison, ses objectifs et les coulisses de la 2e division américaine. Nous aurons également le coach Mathieu Santerre pour nous parler du très bon début de saison de Martin Couvra ainsi que pour nous partager son analyse sur les récentes performances de Romain Langasque et d'Antoine Rozner.Enfin, nous prendrons des nouvelles d'Alex Levy qui vient de signer ses deux meilleurs résultats de la saison en Chine avant de faire un détour par le Win Tour !Une émission présentée par Arnaud Tillous et Benjamin Cadiou.Réalisation : Hugo PonsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, je vous emmène avec nous au Mexique, à vélo bien sûr ! Entre eaux thermales, pyramides, visite de Mexico City et sommet à 5 000m, nous n'avons pas eu le temps de nous ennuyer pendant ce mois d'avril !
Fidèle à ses promesses de campagne, Donald Trump a annoncé, dès le début de son second mandat, une augmentation de 25 % des droits de douane sur les importations en provenance du Mexique et du Canada. Des mesures similaires concernant l'Europe et la Chine sont envisagées. Cette politique protectionniste, récurrente dans l'histoire américaine, trouve ses racines dans le passé colonial du pays. Avec Bertrand Van Ruymbeke, professeur de civilisation américaine à l'Université Paris 8, spécialiste de l'histoire des Treize Colonies et de la Révolution américaine, auteur de L'Amérique avant les États-Unis (Flammarion, 2016) et Histoire des États-Unis (Tallandier, 2018).
Les États-Unis vont accueillir dans les prochaines années les plus grandes compétitions de sport avec, notamment, la Coupe du monde de football (co-organisée avec le Canada et le Mexique), les Jeux Olympiques de 2028 à Los Angeles et très probablement la Coupe du monde féminine de football en 2031. À quel point l'idéologie de Donald Trump transparaîtra-t-elle lors de ces compétitions ? Entre refus de voir des femmes transgenres concourir à des compétitions féminines, et suspension de la participation des États-Unis à l'Agence mondiale antidopage, le président américain prend des décisions qui auront un fort impact sur le sport.Pour en débattre : - Kévin Veyssière, expert en géopolitique du sport, fondateur du média FC Geopolitics, auteur du livre GéopOlympics : les grandes histoires géopolitiques des JO (Max Milo, 2024) - Julia Solans, journaliste, autrice avec Julien Moreau du livre Les femmes aux Jeux : Un parcours sinueux depuis 1896 (Metvox Histoire)- Mathieu Maisonneuve, professeur de droit à l'Université Aix-Marseille, docteur et agrégé en droit public, spécialiste du droit du sport, membre du Tribunal arbitral du sport et du comité d'experts sur la transidentité dans le sport de haut niveau
Chloé suivait une voie toute tracée : école de commerce, carrière rassurante, vie bien rangée.Mais un jour, elle a tout envoyé valser. Un billet pour le Mexique. Une mission photo improvisée. Et surtout, une révélation : apprendre, se réinventer, explorer ses limites.Aujourd'hui, Chloé s'est lancée un défi fou : devenir triathlète professionnelle en 3 mois, sans aucune expérience préalable.Dans cet épisode, elle revient avec sincérité sur son parcours, ses doutes, ses galères et ses petites victoires. On parle de dépassement de soi, de liberté, de sport comme terrain d'émancipation… et de ce que ça veut vraiment dire : prendre sa vie en main.Un récit inspirant, brut, à la frontière entre l'audace et la vulnérabilité.Bonne écoute !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le libéral Mark Carney, actuel Premier ministre par intérim, semble conserver un léger avantage sur le conservateur Pierre Poilievre, d'après les derniers sondages d'intentions de vote. Jour de vote ce lundi (28 avril 2025) au Canada. Favori, il y a quelques mois, le camp conservateur canadien s'est fait rattraper par les Libéraux, désormais en tête des sondages. «C'est un chamboulement inattendu, les Libéraux pourraient même rafler une majorité au Congrès», explique notre envoyée spéciale Marine de La Moissonnière, en direct d'Ottawa. Cela s'explique par les attaques répétées de Donald Trump qui ont dicté la campagne canadienne. De plus, le candidat libéral a recentré son programme vers la gauche, afin de rassembler plus d'électeurs. Près de 7.3 millions de Canadiens et Canadiennes ont déjà voté par anticipation, «preuve que cette élection passionne», indique notre reporter sur place.La fin de campagne a été marquée par un drame, ce week-end. Une voiture-bélier a foncé dans la foule lors d'un festival de la communauté philippine à Vancouver, en Colombie-Britannique. Bilan : des dizaines de blessés et 11 morts, dont une victime brésilienne, nous apprend la Folha de Sao Paulo. «Il n'y a pas de mots», titre le Vancouver Sun, «la communauté est en deuil et tente de comprendre l'attaque».Des commémorations ont eu lieu dimanche dans un «silence» pesant, jusqu'à ce qu'une femme entonne le chant Amazing Grace, raconte le média La Presse. Sur place, les reporters ont trouvé des riverains sous le choc : «C'était horrible», se souvient un témoin, «on entendait les cris de ceux qui avaient tout perdu, et les enfants pleuraient». Le suspect, inculpé pour meurtre, connu de la police et des services sociaux de santé mentale, aurait agi sans motivation terroriste, rappelle La Presse canadienne. En Haïti, la résurgence du choléraLes déplacés, déjà chassés de chez eux par la violence des gangs, sont contraints de vivre dans des conditions déplorables dans des sites, le plus souvent loin d'être adaptés à l'accueil de familles. Dans certains lieux d'accueil de Port-au-Prince, les déplacés sont donc aussi victimes du choléra. Tous les jours, l'ONG Médecins sans frontières enregistre de nouveaux cas. « Nous n'avons pas accès à l'eau potable, nous n'avons pas le choix que d'utiliser de l'eau de très mauvaise qualité », témoigne un habitant au micro de notre correspondant Peterson Luxama.La justice haïtienne se dote de deux nouveaux pôles judiciairesUn décret mettant en place deux pôles judiciaires vient de paraître en Haïti. L'un concerne la répression des crimes financier, l'autre, les crimes de masse et les violences sexuelles. C'est un pas vers le renforcement de l'état de droit, d'après l'Union européenne, car Haïti ne manque pas seulement de moyens et de policiers pour lutter contre les gangs, le pays n'a pas non plus les outils juridiques pour sanctionner les criminels. Ces deux nouveaux pôles constituent «une approche nouvelle» et favoriseront le traitement «d'affaires complexes», explique Gédéon Jean, directeur exécutif du Centre d'analyse et de recherche en droits de l'homme, le CARDDH, interrogé par Vincent Souriau.En République Dominicaine, des manifestations contre l'immigration haïtienne Ces manifestations étaient à l'appel du groupe nationaliste Antigua Orden Dominicana, l'ancien ordre dominicain. Le journal Listin Diario décrit les pancartes xénophobes des manifestants : «Stop aux femmes enceintes haïtiennes» ou bien «les Haïtiens te prennent ton emploi» ainsi que la tenue, des vêtements noirs, des membres du groupe paramilitaire. Quelques centaines de manifestants étaient présents.Ces derniers sont accusés, indique le média Acento, d'avoir «agressé» les militants de partis de gauche et communistes réunis, eux, pour commémorer la révolution d'avril 1965. Ces partis en ont profité pour dénoncer, écrit Acento, «le faux nationalisme, prétexte à un vrai racisme, qui dénigre le peuple frère haïtien». États-Unis : plus de 100 personnes sans-papiers arrêtées dans le Colorado C'est l'une des opérations les plus massives depuis le début du mandat de Donald Trump. L'opération a eu lieu, au petit matin, dimanche, dans une boîte de nuit clandestine de la ville de Colorado Springs, explique le Denver Post. Seules les personnes sans papiers ont été gardées en détention.D'après le journal local, une douzaine de militaires américains étaient aussi clients ou employés de l'établissement. Les autorités affirment que la boîte de nuit abritait du trafic de drogue, de la prostitution, des armes. Et était fréquentée, de plus, par des gangs latino-américains. Le Denver Post précise que les autorités n'ont pas prouvé, pour le moment, de liens entre les sans-papiers détenus et ces gangs.De son côté, le New York Times rapporte les expulsions de trois jeunes enfants, de 2, 4 et 7 ans, de nationalité américaine, renvoyés vers le Honduras avec leur mère qui n'avait pas de papiers. «Ce que nous voyons ces derniers jours est horrible et déconcertant», s'indigne une avocate des enfants, dans le journal new yorkais.La presse américaine dresse aussi le bilan de la guerre commerciale avec la Chine. Et le New York Times choisit pour cela, un dessin. L'infographie interactive «Votre maison sans la Chine», nous apprend en se baladant dans ce dessin d'une maison américaine typique, on découvre qu'aux États-Unis la quasi-totalité des poussettes, des réveils, des plantes artificielles ou encore des grille-pain et des barbecues sont importés de Chine. Des objets frappés de 145% de taxes. Leur prix risque d'augmenter même si «la fabrication de certains objets a déjà été déplacée au Mexique ou au Vietnam», nuance le journal new yorkais.
Les États-Unis vont accueillir dans les prochaines années les plus grandes compétitions de sport avec, notamment, la Coupe du monde de football (co-organisée avec le Canada et le Mexique), les Jeux Olympiques de 2028 à Los Angeles et très probablement la Coupe du monde féminine de football en 2031. À quel point l'idéologie de Donald Trump transparaîtra-t-elle lors de ces compétitions ? Entre refus de voir des femmes transgenres concourir à des compétitions féminines, et suspension de la participation des États-Unis à l'Agence mondiale antidopage, le président américain prend des décisions qui auront un fort impact sur le sport.Pour en débattre : - Kévin Veyssière, expert en géopolitique du sport, fondateur du média FC Geopolitics, auteur du livre GéopOlympics : les grandes histoires géopolitiques des JO (Max Milo, 2024) - Julia Solans, journaliste, autrice avec Julien Moreau du livre Les femmes aux Jeux : Un parcours sinueux depuis 1896 (Metvox Histoire)- Mathieu Maisonneuve, professeur de droit à l'Université Aix-Marseille, docteur et agrégé en droit public, spécialiste du droit du sport, membre du Tribunal arbitral du sport et du comité d'experts sur la transidentité dans le sport de haut niveau
Cent jours après l'investiture de Donald Trump, Éco d'ici Éco d'ailleurs s'installe aux États-Unis et prend le pouls d'une Amérique plus divisée que jamais. De New York au Texas, en passant par la Californie, le Wisconsin et jusqu'à la frontière canadienne, nous explorons les grands enjeux économiques de la première puissance mondiale au centre des attentions : inflation, inégalités sociales, avenir des énergies, tensions migratoires, réactions des marchés financiers, du secteur de la tech, etc.
Cent jours après l'investiture de Donald Trump, Éco d'ici Éco d'ailleurs s'installe aux États-Unis et prend le pouls d'une Amérique plus divisée que jamais. De New York au Texas, en passant par la Californie, le Wisconsin et jusqu'à la frontière canadienne, nous explorons les grands enjeux économiques de la première puissance mondiale au centre des attentions : inflation, inégalités sociales, avenir des énergies, tensions migratoires, réactions des marchés financiers, du secteur de la tech, etc.
Vous l'attendiez ! Le voici ! Le troisième épisode de notre mini-série dédiée au Rebozo avec Yaël FLAUDER. Souvenez-vous nous vous avions proposé un premier épisode sur l'histoire et les origines du Rebozo, ce tissu dont on parle beaucoup sur la toile mais dont on connaît finalement peu l'essence... Puis dans un deuxième épisode, Yaël était venue vous parler du lien entre ce tissu, le Rebozo, et la Femme : plus précisément comment ce dernier permet de nourrir, soutenir et accompagner chaque pas-sage que traverse la Femme tout au long de sa Vie et quelques soient les épreuves...Aujourd'hui, c'est un troisième épisode dédié au soin rituel Rebozo que nous vous offrons. Alors que ce rituel connaît un essor important, à l'heure actuelle, en France, nous avons pensé opportun de revenir une fois de plus sur l'essence de ce rituel, de ce soin rythmé, de ce temps de pause où nous sommes enveloppé.e.s du rebozo et lové.e.s par 4 mains tendres, bienveillantes et réconfortantes pour nous accompagner dans les différents passages, presque initiatiques, que permet le soin rituel Rebozo.Yaël, de par la richesse de son savoir et des transmissions qu'elle a reçues au Mexique où elle a enfanté, vous permet de plonger au cœur de ce rituel, de son ouverture à sa fermeture.Un échange toujours aussi vibrant, enrichissant et puissant, grâce à la douceur de Yaël et la profondeur de sa réflexion...Je vous souhaite une belle écoute les MaMaS !Pour retrouver Yaël sur Instagram : @lyaelflauderPour retrouver MAM'ELLES sur Instagram : @mamelles_lepodcastSur YOUTUBE et Facebook : MAM'ELLESMon site internet : mamelles.frMa boutique en ligne : Boutique - MAM'ELLES (mamelles.fr)MAM'ELLES est un podcast réalisé par Marion TERTEREAU. Vous pouvez retrouver tous les épisodes sur votre plateforme d'écoute préférée ainsi que sur YouTube. On se retrouve chaque vendredi !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Épisode 1307 : On n'a jamais mangé aussi épicé !Le marché mondial des sauces piquantes est estimé à 8,1 milliards de dollars d'ici à 2033, avec une croissance annuelle de 6,5 % depuis 2020 (Source : Studio Blackthorns)En France, les ventes ont grimpé de +30 % en cinq ans grâce aux réseaux sociauxUn phénomène culturel et générationnelLes consommateurs sont en quête de nouvelles expériences gustatives. Ils n'hésitent plus à tester des sauces très piquantes, influencés par la popularité de cuisines du monde (mexicaine, thaïlandaise, coréenne) MAIS AUSSI et surtout par la médiatisation de concepts comme l'émission “Hot Ones”70 % des fans de sauces très piquantes ont entre 18 et 35 ans : attirance pour les challenges, le goût intense, et la culture food du monde. Les influences culinaires internationales (Thaïlande, Mexique…) sont majeures. Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Premier ministre par intérim Mark Carney, du Parti libéral, est candidat à sa succession et apparaît comme le favori des sondages. En face, Pierre Poilievre, du parti conservateur, perd du terrain. Ex-dirigeant de la Banque du Canada, le chef du Parti libéral Mark Carney met en avant une image d'homme « pragmatique » et « compétent », qui a fait pencher son parti vers le centre, explique notre reporter sur place Marine de La Moissonnière.En face, le conservateur Pierre Poilievre pâtit de sa proximité, dans le fond comme la forme, avec Donald Trump. Tout au long de la campagne électorale canadienne, les vives tensions avec les USA ont pesé. Les élections générales auront lieu lundi 28 avril 2025 au Canada et les résultats seront connus le lendemain. En Bolivie, les incendies ont laissé des traces dans l'Est du paysPlusieurs mois après des incendies sans précédent dans le département de Santa Cruz et la destruction de dix millions d'hectares de forêt, le quotidien est toujours très difficile pour certains habitants. Les communautés autochtones n'ont plus de quoi se nourrir, comme l'a constaté notre correspondant Nils Sabin. Inquiétude des organisations environnementales et des populations autochtones face aux annonces de Donald Trump sur l'exploitation minière des fonds marinsLes scientifiques consultés par le média américain Grist craignent des dangers irréversibles pour les fonds marins et l'ingestion de métal par les poissons, pêchés et consommés par les populations du Pacifique. Grist donne aussi la parole, oui, à un militant hawaiien, Solomon 0Kaho'ohalahala : « Ces extractions sont faites sans se préoccuper de préserver les ressources (…) il n'y a aucune vision de long terme ». Un militant inquiet aussi, rappelle Grist, de la volonté de Donald Trump d'accélérer la délivrance des permis de minage en eaux profondes durant les deux prochains mois.De son côté, l'entreprise canadienne The Metals Company voit d'un bon œil les annonces de Donald Trump. La compagnie minière avait déclaré le mois dernier, rappelle Business Intelligence in British Columbia, son intention de s'enregistrer auprès des autorités américaines pour contourner les règles de l'ONU et ainsi miner les fonds marins entre le Mexique et Hawaii. Ces explorations visent à récolter du nickel, du cuivre, du cobalt et de manganèse, coincés dans des roches à 4 kilomètres sous la surface. « Épines », un film haïtien pour « changer de regard » sur HaïtiL'acteur Mora Junior Étienne et le réalisateur Wil Edvard Germain collaborent tous les deux au film « The path to all evils », « Épines » en français, qui sera projeté le 14 juin en France, au cinéma Le Balzac à Paris. Le film a été tourné dans trois pays différents avec un très faible budget et cherche des financements pour accéder à une plus large diffusion. « Le film parle de couples d'Antillais, notamment Haïtiens, qui laissent leur pays d'origine à la recherche d'une vie meilleure », explique l'acteur Mora Junior Étienne au micro de notre journaliste Lila Olkinuora.Dans la presse haïtienne, le Nouvelliste dresse un bilan plus que négatif de la première année de gouvernance du Conseil présidentiel de transition (CPT) : « La population vit dans un désespoir inouï, les membres du CPT, le gouvernement et leurs alliés se la coulent douce… très douce (...) et sont incapables de reprendre le contrôle de la situation ». Des dizaines de Péruviens inscrits à leur insu comme adhérents de partis politiques700 Péruviens ont déposé une plainte pour avoir été affiliés à des partis politiques sans leur consentement, raconte Ojo Publico, un média indépendant péruvien.Les services de l'État traquent depuis toujours les fausses adhésions, une constante de la vie politique locale. D'après Ojo Publico, 238 000 fausses inscriptions ont été identifiées depuis novembre 2023.Ces usurpations d'identité permettent notamment de fournir les 25 000 signatures nécessaires à la création d'un parti. Pour se désaffilier, il fallait payer 10 euros mais les autorités péruviennes y ont finalement renoncé, indique le média public RPP qui s'inquiète, à un an des élections générales, du manque de transparence et de contrôle de la part des services chargés d'encadrer les élections au Pérou. À la Une du journal des Outre-mers, présenté par Benoît Ferrand, journaliste de la 1ère : la baisse des prix de la consommation de 8%, premier bilan après la mise en place du protocole contre la vie chère.
Nos correspondants nous emmènent au bord du fleuve Suchiate au sud du Mexique, à la frontière avec le Guatemala. Un endroit que certains appellent "la frontière silencieuse" des États-Unis. C'est par ici que transitent chaque année des dizaines de milliers de migrants. Avec les États-Unis comme objectif, et finalement le Mexique comme terminus.
Entretien mené par Nathalie Crom « Il n'y a rien de tel que la réalité. » On pourrait dire que ce livre est un récit de voyages dans la réalité ou vers la réalité. Avec un premier voyage, il y a plus de vingt ans, où deux jeunes femmes en sac à dos, Netcha, la narratrice, et Maga, une amie espagnole, essaient de rejoindre un village du Chiapas, au Mexique, appelé précisément La Realidad. Quête autant politique qu'initiatique et intime. Si les deux amies renoncent en chemin, elles ne renoncent jamais vraiment. Et c'est bien sûr quand elles décident d'arrêter de voyager, que le vrai voyage commence vraiment. « Combien de fantômes murmurent encore dans ce livre ? » se demande, à la fin, la narratrice. Celui du mystérieux leader zapatiste, le sous-commandant Marcos, ceux des Indiens en lutte du Chiapas, celui d'Antonin Artaud qui en 1936 fit un voyage énigmatique au Mexique, mais aussi les fantômes d'une existence en quête d'un lieu autre, et le fantôme de la réalité, celui de nos blessures et de nos illusions. Ce nouveau livre de Neige Sinno, autobiographique lui aussi, confirme avec profondeur son talent d'écrivain. À lire – Neige Sinno, La Realidad, P.O.L., 2025.
Cibles de propos haineux et mensongers de Donald Trump durant la campagne électorale, les Haïtiens de la ville de Springfield craignent, depuis l'arrivée au pouvoir du président américain, d'être expulsés. Le président des États-Unis a déclaré vouloir annuler plusieurs statuts de protection des réfugiés, notamment le statut de protection temporaire dont plus de 500 000 Haïtiens peuvent bénéficier. Donald Trump veut y mettre un terme dès la fin du mois et la justice a bloqué la mesure temporairement. Une incertitude insupportable pour les Haïtiens de Springfield que notre reporter Edward Maille a rencontrés. « Nous sommes tous inquiets. On nous a annoncé qu'on pouvait être arrêtés à tout moment, même au travail », témoigne l'un d'entre eux au micro de notre correspondant aux États-Unis. En Haïti, crise humanitaire concernant les migrants expulsés de la République Dominicaine et les déplacés internesLe sort de ceux qui sont installés en République dominicaine est de plus en plus difficile et les expulsions de plus en plus nombreuses. Le Groupe d'appui aux rapatriés et réfugiés (GARR) a recensé plus de 45 000 retours vers Haïti pour le seul mois de mars, dont près de 9 600 refoulements, écrit le Nouvelliste.Beaucoup de ressortissants haïtiens établis en République dominicaine, même souffrants, ne se rendent plus à l'hôpital pour éviter d'être rapatriés. Car les hôpitaux dominicains exigent désormais un document d'identité et une preuve de résidence pour accéder aux soins. Les femmes haïtiennes enceintes sont particulièrement ciblées, explique le Listin Diario, journal dominicain.Le Nouvelliste alerte aussi sur le sort des déplacés internes, au nombre de 51 000 en deux semaines seulement, entre mi-mars et fin mars, dans les villes de mirebalais et de Saut d'Eau après les violentes attaques armées du groupe Viv Ansanm. Le nombre de déplacés ne cesse d'augmenter et « les sites actuellement occupés par les déplacés n'offrent aucun cadre de vie décent à ces occupants », entre « insalubrité » et « promiscuité », note le Nouvelliste. Canada : à l'approche des élections, la question des relations avec les États-UnisCe sont les derniers jours de campagne électorale. L'actuel Premier ministre, également candidat, Mark Carney est donné favori, notamment parce qu'il est jugé le plus à même de tenir tête à Donald Trump dans le bras de fer commercial sur la question délicate des droits de douane entre les deux pays. Notre envoyée spéciale Marine de La Moissonnière, à Windsor, la capitale de l'automobile au Canada juste en face de Detroit, a rencontré un travailleur transfrontalier.Comme souvent lors des élections canadiennes, le Québec concentre l'attention des candidats. La province francophone « s'annonce comme un champ de bataille clé » pouvant avoir « une influence significative » sur le scrutin, écrit Le Globe and Mail. Le candidat et actuel Premier ministre Mark Carney, du parti Libéral, a donc passé sa journée hier au Québec où il a incité les électeurs à ne pas voter pour le parti indépendantiste québécois.Pour Mark Carney, « le Québec a besoin de représentants au gouvernement pour influencer les décisions importantes ». Les sociaux démocrates, indépendantistes, du Bloc Québécois seraient donc un mauvais choix, face aux discussions économiques et sur la souveraineté canadienne à venir avec Donald Trump, explique le Globe and Mail.Et le Bloc Québécois est en difficulté dans sa province même si Le Journal de Montréal note un sursaut du Bloc Québécois, « après avoir peiné à s'adapter dans une campagne conditionnée par la tempête Trump et une montée sans précédent de patriotisme à travers le pays ». Reportage : au Mexique, un programme pour aider les agriculteurs Au Mexique, gros plan sur un programme social et environnemental destiné aux agriculteurs les plus pauvres : l'État leur fournit une aide financière en échange de laquelle ils s'engagent à replanter des arbres. La présidente du Mexique envisage de l'étendre maintenant ailleurs dans le monde. Écoutez le reportage de notre correspondante Marine Lebègue à Mexico. Aux États-Unis, des feux de forêts ravagent des forêts du sud du New JerseyLe New York Times publie des vidéos, prises du ciel... on y voit les flammes oranges, de plusieurs mètres de haut, dévorer une vaste pinède sous une épaisse fumée grise. Le feu a débuté dans une « zone anormalement sèche » cette année, précise le journal new yorkais.Le bilan s'élève à plus de 3 400 hectares en feux et 3 000 habitants évacués hier même si certains habitants peuvent déjà rentrer chez eux. Aucune victime n'est à déplorer, d'après le média local NJ.com. Mardi soir (22 avril 2025), le feu était contenu à 10%.
Le président Trump menace de hausser de 25% les tarifs douaniers à l'importation pour le Mexique, le Canada et la Chine (10%) et qui sait quel autre pays encore... Merci à Michel Ménard pour l'inspiration. Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Loi Hawley-Smoot https://en.wikipedia.org/wiki/Smoot%E2%80%93Hawley_Tariff_Act https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_Hawley-Smoot https://www.investopedia.com/terms/s/smoot-hawley-tariff-act https://www.britannica.com/topic/Smoot-Hawley-Tariff-Act https://history.state.gov/milestones/1921-1936/protectionism https://history.state.gov/milestones/1921-1936/protectionism Hawley-Smoot Tariff Act Wikiliberal.org Définition de la loi Hawley-Smoot Eurofiscalis.com Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #guerrecommerciale #Hawlersmoot #tariffact
Nina Métayer ne s'est jamais imaginée pâtissière.Ni même cheffe.Trop rêveuse. Un peu hyperactive. Pas assez scolaire.Petite, elle se sent “à côté”, mais essaye tant bien que mal de rentrer dans le moule.Puis, à 16 ans, elle part vivre un an au Mexique. Une expérience qui la marque profondément et qui sera le point de bascule de tout son parcours.Nina réalise qu'elle s'épanouit dans des métiers manuels, décide de sortir de son système de pensée complexée, et veut devenir boulangère.“J'ai décidé que je préférais être heureuse plutôt qu'essayer d'être intelligente.”Elle découvre ensuite la pâtisserie.À sa grande surprise, tout lui plaît : Le geste, le rythme, l'exigence.Sortie majeure de promo de l'école Ferrandi, elle intègre les brigades du Meurice, puis du Café Pouchkine et apprend aux côtés de grands chefs.Ils lui transmettent une culture obsessionnelle du détail, qui forgera son caractère.Cette quête d'excellence reste ancrée chez elle et ne la quittera plus jusqu'à obtenir le prestigieux titre de Meilleure Pâtissière du Monde en 2024.Une reconnaissance qui vient couronner un parcours hors-norme, impressionnant de résilience, d'émotions et de travail.Nina nous plonge dans le récit de son parcours et dans l'univers aussi impitoyable que fascinant de la pâtisserie de — très — haut niveau :Pourquoi ne faut-il pas rentrer dans un mouleSortir de ses complexes, retourner son système de pensée et trouver sa voixLa quête de l'excellence sans relâcheL'art d'essayer, et d'accomplir des choses qu'on ne se pensait pas capable de faireConstruire un empire avec une organisation militairePourquoi la pâtisserie est une obsessionTIMELINE:00:03:00 : Se lever à 3h tous les matins, sans douleur00:12:53 : La difficulté de grandir en dehors des cases00:26:23 : Travailler sur les marchés pour gagner son autonomie00:37:44 : Un an au Mexique à 16 ans00:48:48 : L'importance de se donner le choix00:56:13 : Se faire une place dans un métier réservé aux hommes01:03:24 : Tomber amoureux de tout ce qu'on fait01:19:26 : Arriver au Meurice sans savoir faire une meringue01:31:49 : Apprendre avec les stars de la pâtisserie01:42:48 : Viser l'excellence à chaque nouvelle création01:55:23 : Bien s'entourer pour voir plus grand02:02:34 : Meilleur ouvrier de France, le concours d'une vie ?02:10:34 : La construction de l'empire Nina Métayer02:21:52 : Comment transmettre son énergie dans une organisation de 90 personnes02:27:32 : Les bases de la pâtisserie02:42:08 : Une organisation millimétrée pour tout mener de frontLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #33 - Nicolas Paciello - Chef pâtissier - Viser les étoiles puis réussir à en ramener 2 !#433 - Pascal Rigo - Boulanger - Vendre ses boulangeries 100 millions et devenir le patron de la food de Starbucks#250 - Chef Alain Ducasse - Faire de sa cuisine un apprentissage, une passion et une marque mondialeNous avons parlé de :La Délicatisserie par Nina MétayerLe Rotary ClubCamille LesecqLa pâtisserie du MeuriceLe concours de Meilleur Ouvrier de France (MOF)Major MouvementFrançois DobinetLes recommandations de lecture : Dream Team - Ludovic Girodon Vous pouvez suivre Nina sur Instagram, YouTube et Linkedin.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Un immense merci à toute la team Club Med pour cet enregistrement hors du temps au resort de Serre-Chevalier.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le supplément du dimanche de ce 20 avril 2025 sous le signe des atteintes à la planète. Comment réduire la pollution plastique dans les océans ? Aussi, direction le Mexique pour comprendre les rouages du commerce lucratif des avocats, dont la culture intensive détruit les forêts et attire l'avarice des groupes criminels. Le Mexique est de loin le premier producteur mondial d'avocats. Chaque année, il envoie la moitié de ses fruits à l'étranger, tant la demande internationale est immense. Principalement les États-Unis, voisin à l'appétit insatiable qui en achète l'équivalent de 3 milliards de dollars. Il s'agit d'un commerce lucratif, mais ses conséquences sont dévastatrices. La culture intensive de l'avocat détruit les forêts et attire l'avarice des groupes criminels. (Rediffusion du 02/10/2024)L'État du Michoacan, situé à l'ouest du plateau central mexicain, concentre la majorité de la production. Là-bas, le secteur contrôle tout et impose ses lois et sème la terreur en toute impunité. « La face cachée de la culture d'avocats au Mexique », un Grand reportage de Gwendolina Duval.Le Plastic Odyssey est un bateau-laboratoire de 39 mètres, il arpente les mers du monde en quête de solutions pour réduire la pollution plastique. À son bord, des machines pour transformer le plastique en matériaux de construction ou en mobilier. À l'occasion d'une longue escale en Polynésie française, le navire s'est particulièrement intéressé à la perliculture. Cette activité représente la 2ᵉ économie du territoire après le tourisme et devant la pêche (source : Direction des ressources marines). Une activité juteuse qui ne produit pas seulement des perles, mais aussi de nombreux plastiques…« Colliers de perles, l'océan en paie également le prix », un grand Reportage de Margaux Bédé et Quentin Pommier.
Vous aimez Les Fabuleux Destins, le podcast Bababam Originals qui vous plonge dans les destins les plus surprenants et incroyables ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir le podcast Bababam Originals A la folie pas du tout, qui raconte les histoires d'amour qui ont fait rêver des générations. Mais au-delà de la romance, il existe un envers du décor qu'on ne connaît pas toujours... Bonne écoute ! On vous dévoile la face cachée de l'un des couples d'artistes peintres les plus iconiques du XXe siècle : Frida Kahlo et Diego Rivera. Une histoire d'amour tumultueuse où l'art cimente la passion et répare les douleurs. Au moment de sa rencontre avec Frida en 1928, Diego Rivera est un peintre mondialement connu pour ses fresques murales à la gloire du Mexique et du communisme. L'homme a 43 ans, une carrure d'éléphant, deux divorces derrière lui et quelques enfants disséminés aux quatre coins du globe. Entre le coureur de jupons et cette jeune artiste pionnière du féminisme, le courant va passer, très très chargé en électricité… Un podcast Bababam Originals Ecriture : Claire Loup Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Mathew Roques Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Palenque se trouve au cœur de la jungle de lʹÉtat mexicain du Chiapas. Ce site archéologique compte de nombreux vestiges dont le temple des inscriptions dans lequel une crypte a été découverte en 1952. Pour en savoir plus sur cette cité maya, Johanne Dussez accueille Chloé Andrieux, chercheuse au CNRS et autrice du livre " Les Mayas nʹont pas disparu " Allary éditions Sujets traités : cité, Mayas, Palenque, Mexique, jungle, Chiapas, temple, crypte Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À Mexico City, dans les quartiers de la Condesa et la Roma, très prisés des touristes et des étrangers, la sauce piquante ne pique plus. Dans les taquerias, ces traditionnels stands de vente de tacos que tous les Mexicains dégustent arrosés de sauce pimentée, le piment a été banni. Cela peut paraître anecdotique, mais veut dire beaucoup sur la gentrification de cette partie de la ville. Reportage de notre correspondante à Mexico City, Marine Lebègue.Dette haïtienne : après les annonces d'Emmanuel Macron, des réactions mitigéesPour l'homme d'affaires et auteur haïtien Jerry Tardieu, joint par RFI, l'annonce d'une commission mixte franco-haïtienne est « une première étape qui doit en appeler d'autres ». L'homme politique insiste, cela ne devra pas être seulement un travail mémoriel aboutissant à des mesures symboliques. « Il faut du concret (…) une forme de compensation (…) Le pays est à l'agonie, il faut que cette commission aboutisse à donner les moyens à Haïti de se battre contre l'insécurité » et de se développer.Dans les rues de Port-au-Prince, notre reporter Peterson Luxama a recueilli la parole d'Haïtiens en demande de réparation et restitution, deux termes éludés par le communiqué de la présidence française publié hier. « Cela doit prendre la forme d'un dédommagement. Cette sois disant dette a plombé notre économie. Je pense que le seul mot qu'on aimerait entendre aujourd'hui, c'est le mot restitution », déclare Roobens Isma, étudiant, à notre journaliste.Haïti : en Artibonite, la vie rendue impossible par les gangsÀ Port-au-Prince, comme dans le département de l'Artibonite, au nord, les habitants sont descendus dans la rue, fin mars, pour réclamer aux autorités des actions concrètes pour lutter contre cette insécurité. Dans la commune de Petite Rivière de l'Artibonite, contrôlée par le gang « Gran Grif » (le plus violent de la région), la population exige une réponse musclée de la Police nationale haïtienne. Reportage sur place de notre correspondant Ronel Paul.États-Unis : une photo de l'habitant du Maryland, Salvadorien, expulsé par erreur, à la Une de la presseSur cette photo, Kilmar Abrego Garcia, Salvadorien expulsé par erreur des États-Unis, est attablé dans le hall d'un hôtel de San Salvador avec le sénateur démocrate Van Hollen.Le père de famille, résident dans le Maryland est vêtu d'une chemise à carreaux et d'une casquette. « Ces photos renvoient une atmosphère bien différente de celle d'une prison surpeuplée », les deux hommes étant assis dans un hall d'hôtel, « au sol ciré », « avec une végétation luxuriante en arrière-plan », analyse le New York Times.La photo a été repostée aussi par le président salvadorien, autoritaire et fervent supporter de Donald Trump. Nayib Bukele se permet une légende moqueuse, rapportée par Politico : « Kilmar Abrego Garcia miraculeusement ressuscité des camps de la mort et de torture, en train de siroter une margarita ». Mais d'après les informations du New York Times, c'est un assistant de Bukele qui aurait servi les cocktails et tenté de mettre en scène la photo.En Floride, une tuerie fait au moins 2 morts et 6 blessésLe suspect de 20 ans, abattu sur place par la police, a agi avec l'arme de service de sa mère, adjointe du shérif du comté de Leon. Le Miami Herald raconte la panique sur place, « les ordinateurs et sacs encore éparpillés dans l'herbe du campus ». « Tout le monde est en colère, je ne comprends juste pas comment cela peut arriver », déclare un étudiant. La tuerie ravive aussi de douloureux souvenirs en Floride. Certains parents des victimes de la tuerie de Parkland, en 2018, ont désormais des enfants étudiants dans l'université de Tallahassee. « Mon cœur a lâché », décrit une mère de famille au Miami Herald, « c'était un effrayant 'déjà vu' ». Elle ajoute : « Arrêtez la politique et protégez nos enfants. On ne peut pas devenir insensible à ces tueries. On doit bien mieux à nos enfants ». À la Une du journal des Outre-mers, de notre partenaire La 1eLa Martinique commémore les 17 ans de la mort du penseur et écrivain Aimé Césaire.
(00:00:46) Giorgia Meloni aux Etats-Unis, un exercice d'équilibriste (00:06:18) Le corridor du Mexique, une alternative au canal de Panama? (00:13:39) Les fermiers britanniques aussi sont en colère, à leur manière
Épisode spécial – Le balcon du fantôme : apparition à San Luis PotosíMusique sombre en fond, ambiance lourde, légère réverbération dans la voixLe 9 avril 2025, au cœur de la ville de San Luis Potosí, au Mexique, un événement aussi absurde qu'intrigant est venu perturber une manifestation d'enseignants. Alors que la foule scandait des slogans dans les rues, un manifestant filme un balcon du palais du gouverneur… Et là, à l'écran, une silhouette nue, féminine, figée, apparaît un court instant sur le balcon d'un bâtiment supposément vide.Rien d'anodin jusque-là, si ce n'est que ce balcon, selon les autorités, donne sur une salle fermée, inaccessible au public. Et pourtant… l'image circule. La vidéo fait le tour du pays. Et très vite, la question se pose : qui est cette femme nue ?Interrogé, le gouverneur en personne, Ricardo Gallardo Cardona, ne recule pas. Il ne nie pas l'apparition. Au contraire : il affirme, sans détour, qu'il s'agit d'un fantôme. Celui, selon lui, de l'Impératrice Carlota du Mexique, morte en 1927.Source : http://ledauphine.com/insolite/2025/04/17/une-femme-nue-au-balcon-du-palais-le-gouverneur-invoque-le-fantome-de-l-imperatrice-carlotahttps://elpais.com/mexico/2025-04-12/peyote-potosino.htmlPour m'envoyer vos histoires danslenoirpdcst@gmail.comPour participer à cette émission horrifique, écrivez à Dans Le Noir sur les réseaux sociaux, j'accepte tout le monde !Mon Instagram HorrifiquePATREONLE seul podcast qui fait peur !Armez-vous de votre casque ou de vos écouteurs !Podcast Horreur, Podcast Surnaturel, Podcast Paranormal & Podcast Creepypasta mais surtout un podcast qui fait peur !Bonne semaine horrifique à tous ! Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Dans un nouvel épisode de la guerre commerciale avec Washington, Pékin a ordonné à ses compagnies aériennes de suspendre les livraisons de Boeing et d'arrêter les achats de pièces d'avion fabriquées aux États-Unis. Après ce coup de tonnerre venant de Chine, c'est l'ensemble du secteur aérien et aéronautique qui retient son souffle. Car les constructeurs, les sous traitants, et les compagnies aériennes pourraient payer très cher les décisions de Donald Trump. Si c'est un véritable coup dur pour Boeing, dont un quart des exportations s'effectuent en Chine, c'est toute une filière qui pourrait se retrouver en difficulté face aux taxes douanières que veut imposer Donald Trump. Celles-ci sont en pause pour trois mois, mais les 10% en vigueur depuis le 9 avril ont déjà commencé à avoir des effets négatifs sur toute une chaine de production très mondialisée.Le risque porte notamment sur l'approvisionnement en composants aéronautiques. Les américains en importent une grande partie de l'Union européenne, et il faut en moyenne trois millions de pièces pour faire un avion. C'est le patron d'Airbus qui le rappelle et cela illustre bien la complexité de la guerre commerciale lancée par Donald Trump pour ce secteur, qui repose sur des échanges incessants entre l'Amérique du Nord et l'Europe.Les américains en première ligne Depuis 1980, un accord international exonérait de toutes taxes les produits aéronautiques civils. La politique tarifaire de Trump va surtout faire du mal aux américains, à Boeing notamment qui achète beaucoup d'équipements en Europe. Certains équipementiers ont d'ailleurs trouvé des astuces pour modifier leur circuit de livraison. Donald Trump a fait une petite concession : les composants aéronautiques importés du Canada et du Mexique ne sont pas taxés. Quant aux compagnies aériennes nord-américaines, elles pourraient, elles aussi, avoir à payer le prix fort. Certaines comme Delta Airlines ont déjà fait savoir qu'elles préfèreraient repousser leurs prochaines livraisons d'avions.Surcoût des avions La compagnie Airbus dont le marché américain représente 15% du carnet de commande, pourrait lui aussi se retrouver en difficulté. L'avionneur européen est en partie protégé, car l'avionneur assemble une proportion de ses avions aux États-Unis ce qui lui permet de contourner certaines taxes, mais l'entreprise reste vulnérable : la plupart des pièces nécessaires à la fabrication notamment de l'A320, l'appareil le plus vendu au monde, sur sa chaine d'assemblage de l'Alabama sont importées et donc taxées. Selon Goldman Sachs, chaque A320 produit aux États-Unis pourrait subir un surcoût de 5 à 6 millions de dollars.Les gros-porteurs d'Airbus sont eux assemblés en France à Toulouse, mais la taxe s'appliquera sur le prix de vente final de l'appareil et la note pourrait être encore plus salée : de 50 à 70 millions de dollars supplémentaires par appareil. C'est une bataille qui s'engage où chacun va tenter de se faire passer la facture. Pour le directeur d'Airbus, il n'y a qu'une seule voie possible : c'est au client qui importe l'avion de payer la note, a affirmé son patron. Mais avec une surtaxe de 20%, il est peu probable que cette facture soit facile à avaler pour les clients.À lire aussiGuerre commerciale: Pékin suspend toutes les livraisons d'avions Boeing
Le Mexique est de loin le premier producteur mondial d'avocats. Chaque année, il envoie la moitié de ses fruits à l'étranger, tant la demande internationale est immense. Principalement les États-Unis, voisin à l'appétit insatiable qui en achète l'équivalent de 3 milliards de dollars. Il s'agit d'un commerce lucratif, mais ses conséquences sont dévastatrices. La culture intensive de l'avocat détruit les forêts et attire l'avarice des groupes criminels. (Rediffusion du 02/10/2024) L'État du Michoacan, situé à l'ouest du plateau central mexicain, concentre la majorité de la production. Là-bas, le secteur contrôle tout et impose ses lois et sème la terreur en toute impunité. « La face cachée de la culture d'avocats au Mexique », un Grand reportage de Gwendolina Duval.
Le président sortant Noboa a été réélu avec plus de 10 points d'avance face à Luisa Gonzalez. La candidate de gauche demande un recomptage des voix. Cette défaite est un échec pour le mouvement « Révolution Citoyenne » de l'ancien président Rafael Correa. Un échec qui ne sera pas sans conséquence. « Ce désir, cette recherche permanente du pouvoir de la part de ce groupe politique que je considère comme une véritable mafia politique fait que ce nouvel échec est un moment clé pour ce groupe et pour le pays », commente le cinéaste, politologue et citoyen engagé Carlos Andrés Vera, au micro de notre correspondant en Équateur Eric Samson.En Haïti, la commémoration des 200 ans de la dette approcheEn 1825, le roi français Charles a demandé à Haïti de payer 150 millions de francs en échange de la reconnaissance de son indépendance. Un événement aux conséquences encore tangibles 200 ans plus tard. « Les historiens signalent que le montant réclamé équivalait à 10 années de recette fiscale et à environ 15 % du budget annuel de la France. Haïti est ainsi entré dans une terrible spirale, toute l'économie a été tournée vers l'extérieur, constituant un lourd handicap au développement du pays », commente Peter Gotson, directeur de l'agence de presse Alterpresse.org.Dans la presse américaine également, un responsable d'organisation de défense des droits humains interpelle les États-Unis. « Les gangs ont changé et les États-Unis en paieront le prix », avertit Pierre Espérance dans une tribune du New York Times.Cet haïtien, directeur d'une organisation de droits humains, raconte, depuis Port-au-Prince, l'escalade de violence : « Depuis le printemps dernier, les gangs ont quasiment arrêté de se battre entre eux et travaillent désormais ensemble pour violer, torturer et tuer ». « Si l'administration Trump est sérieuse quand elle dit vouloir rendre les États-Unis plus sûrs et prospères, avec un contrôle renforcé de la migration, elle ne peut pas cesser de s'engager en Haïti », conclut Pierre Espérance.Politique migratoire, lutte contre le narcotrafic, canal du Panama… Comment l'arrivée de Donald Trump modifie-t-elle les liens entre États-Unis et Amérique latine ?Le président américain a reçu son homologue du Salvador hier à la Maison-Blanche. L'occasion d'analyser la politique latino-américaine de Donald Trump depuis son retour au pouvoir, il y a environ trois mois.« Nayib Bukele a félicité Donald Trump pour les résultats de sa politique migratoire. Donald Trump a, lui, félicité son invité du jour pour ses résultats dans sa politique contre la violence armée. Une politique très dure et contestée par des organisations de défense des droits de l'homme », explique notre correspondant à Washington Guillaume Naudin.Le président du Salvador a également déclaré être volontaire, voire impatient d'aider Donald Trump à atteindre ses objectifs en matière d'expulsion. Les deux hommes ont évoqué l'idée d'emprisonner au Salvador des détenus américains.Depuis son élection, Donald Trump met aussi en avant la lutte contre le narcotrafic, justification des droits de douane imposés au Mexique, par exemple. Les États-Unis tiennent aussi à reprendre la main sur le canal du Panama : « Avant même qu'il soit président, Donald Trump s'est dit prêt à recourir à la force pour s'assurer du contrôle du canal », précise notre reporter Guillaume Naudin.Argentine : le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, reçu au palais présidentiel argentinQuelques jours après l'annonce d'un prêt massif du Fonds Monétaire International à Buenos Aires, cette visite avait pour objectif de souligner le soutien de l'administration Trump au gouvernement argentin, qui n'est pour autant pas épargné par les surtaxes du président américain. Correspondance de Théo Conscience.Et dans la presse argentine, le bilan du premier jour de la levée des restrictions des taux de change, avec une dévaluation du peso autour de 12%, est à la Une. Le journal financier Ambito interviewe un économiste à ce sujet. Pour Orlando Ferreres : « L'inflation devrait augmenter avec un taux de change qui restera un peu en retard, mais d'ici les élections d'octobre, il y aura peu d'inflation et le gouvernement sera alors plus à l'aise avec le taux de change d'alors ».À la Une du journal des Outre-mers, de notre partenaire La 1ère Le retour des Sargasses aux Antilles.
Gilles, sa femme Prune et leurs six enfants, vivent une vie pas comme les autres. Ensemble, ils voyagent aux quatre coins du monde pour réaliser des films. Prune écrit les scénarios, tandis que Gilles les réalise. Chaque tournage est une véritable aventure familiale, que ce soit en Afrique du Sud pour filmer "Mia et le lion blanc", ou au Mexique pour "Le dernier jaguar".Dans cet épisode, Gilles nous raconte les coulisses de son dernier film tourné en Chine, Moon le Panda, dans lequel il met en scène l'amitié hors du commun entre Noé, un jeune garçon franco-chinois, et Moon, le fameux panda. Gilles nous raconte la genèse, la complexité d'obtenir l'autorisation de tourner avec un animal ultra-protégé, le choix des comédiens franco-chinois. Une aventure familiale au cœur des paysages majestueux des montagnes du Sichuan sorti en salles le 9 avril.Alors, si comme moi, vous êtes fascinés par les making-ofs et les histoires de familles qui sortent de l'ordinaire, vous allez adorer ce nouvel épisode. Et restez bien jusqu'à la fin, car Gilles vous confiera même quel animal sera la star de son prochain film !Allez, c'est parti pour les coulisses de Moon le Panda avec Gilles de Maistre.-----------Idée originale et hôte : Stéphanie CordierMusique : Luk & Jo
C'est le jour J pour la mise en application des tarifs douaniers de Donald Trump. L'impact, c'est une nouvelle journée de turbulences sur les places financières. Le New York Times a mis ces droits de douane punitifs en Une : 104% sur la Chine, 24% sur le Canada et le Mexique, 20% sur l'Union européenne. Face à une telle brutalité, la Chine riposte sur les produits américains avec des droits de douane à hauteur de 84%. L'Europe prépare une réponse graduée : des droits de douane sur les produits américains qui vont de 10 à 25% commenceront à être perçus le 15 avril, en réplique aux droits de douane sur l'acier et l'aluminium. Face à la brutalité de Trump, quelle est la meilleure réponse ? Comment l'Europe riposte-t-elle ? Quelle est la place pour des négociations ?
Pepe Rubio nos lleva a viajar la vida de Aurora Correa, una de las niñas que durante la Guerra Civil española fueron enviadas al exilio a México. A través de sus memorias, Cerezas, editadas por Torremozas, revivimos su infancia en una humilde casa de Barcelona con un cerezo en el patio. Desde el viaje al exilio en el barco Mexique; hasta Morelia (México) y su paso por la Escuela Hogar, donde convivió con otros niños republicanos. Con la ayuda de la editora Nuria Capdevila y el testimonio de su hijo, reconstruimos la historia de una niña que soñaba en medio de la guerra, que buscaba libertad subida a un árbol, y que acabaría convirtiéndose en escritora, actriz y finalista del Premio Planeta. Una memoria para entender lo que vivieron los niños exiliados. En este podcast han colaborado Nuria Capdevilla, Jorge Carrión, Jorge Hernández, Ana Uslé, Juan Carlos Jauregui y Alejandra Röhr.
Nous sommes à la fin du mois d'août 1619, en Virginie, colonie anglaise d'Amérique du Nord. C'est-là qu'accoste le « White Lion », un navire corsaire. A son bord, des captifs africains saisis quelques semaines plus tôt à bord d'un négrier portugais qui faisait voile entre l'Angola et la Nouvelle- Espagne (l'actuel Mexique). Une vingtaine de ces captifs sont vendus aux colons. Ils sont considérés comme les premiers Africains arrivés dans la colonie anglaise de Virginie. A l'époque, l'esclavage n'est pas immédiatement codifié, le statut des captifs africains est ambigu. Mais cet événement est devenu, depuis quelques années, un point de départ pour une réinterprétation de l'histoire des États-Unis. Une nouvelle lecture au prisme de l'esclavage. Un vaste « Projet 1619 » a notamment promu cette date comme fondatrice de la nation, avant même la Déclaration d'indépendance, insistant sur l'héritage durable de l'esclavage dans la société américaine contemporaine. Une initiative qui a suscité de vifs débats s'inscrivant dans un contexte de discussions sur les inégalités raciales, la mémoire de l'esclavage, et la contestation des symboles ségrégationnistes. Mais ce moment, pour être bien compris, doit être éclairé par l'histoire de l'appétit d'hégémonie des grandes puissances de ce début du XVIIe siècle : Les circulations atlantiques reconfigurent les rapports de force entre les empires et façonnent les connexions entre humains, marchandises, idées et capitaux. Revenons à 1619 … Avec les Lumières de : Virginie Adane, maîtresse de conférences en histoire moderne à l'Université de Nantes. Sujets traités : Amérique, captifs, afriaincs, White Lion, colons, États-Unis, esclavage Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Kenscoff, localité crucifiée », met à la Une l'agence Alterpresse. Le bureau intégré de l'ONU en Haïti (Binuh) dresse le bilan des violences commises entre le 27 janvier et le 27 mars 2025 à Kenscoff, dans la périphérie sud de Carrefour. Le constat est dramatique : 262 morts, 66 blessés, des cas de violences sexuelles, de kidnappings, plus de 190 maisons saccagées et incendiées, 7 000 déplacés. « Les gangs ont fait preuve d'une brutalité extrême, cherchant à semer la peur au sein de la population », souligne Peter Gotson, directeur de l'agence Alterpresse, en citant le rapport des Nations unies. « Une éventuelle prise d'otage de Kenscoff mettrait en difficulté Pétionville où s'établissent de nombreux commerces, bureaux et ambassades », poursuit le journaliste haïtien.Est-il trop tard pour renverser la vapeur ? « Si rien n'est fait rapidement, la situation risque de devenir irréversible, avec Haïti sombrant dans un chaos total. Mais avec une stratégie cohérente et du soutien international et local, le pays pourrait encore se relever », met en exergue Peter Gotson, renvoyant vers un article de la journaliste Nancy Roc.Haïti bloque l'importation de marchandises ayant transité par la République dominicaineLes produits importés devront désormais entrer par les ports haïtiens et non plus transiter par camion, arrivant en République dominicaine avant de passer par camion la frontière terrestre entre les deux pays, qui se partagent l'île d'Hispaniola.« Cette mesure n'affecte en rien le commerce entre Haïti et la République dominicaine, mais uniquement les conteneurs en transit, notamment venant de Miami aux États-Unis. Ces conteneurs transitent par la République dominicaine avant d'arriver en Haïti. Les saisies effectuées ces derniers temps ont révélé la présence d'armes dans ces conteneurs », commente Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse.Aux États-Unis, les exécutions de prisonniers en baisseLe nombre d'exécutions dans le monde est en hausse, d'après le dernier rapport d'Amnesty International, contrairement aux États-Unis. Mais le président Donald Trump a signé, à son arrivée à la Maison Blanche, un décret pour renforcer l'usage de la peine capitale au niveau fédéral. Cela concerne en particulier les condamnés pour meurtres de policiers ou les crimes commis par des étrangers en situation irrégulière. Une douzaine d'États américains procèdent à des exécutions.« Dans ces États, les responsables politiques ont fini par admettre que la peine capitale n'a pas d'effet dissuasif. Il y a quelques années, un sondage auprès des officiers de la police a révélé que la peine de mort arrivait en toute dernière position des moyens jugés efficaces pour lutter contre les crimes violents. Et puis c'est aussi une question de coût : des États comme New York ou le New Jersey – qui ont fini par abolir la peine de mort – avaient dépensé des millions pendant des années… sans exécuter personne », indique Corinna Lain, professeure de droit à l'Université de Virginie au micro de notre journaliste Achim Lippold.Depuis le début de l'année 2025, dix personnes ont été exécutées aux USA. Un chiffre dans la moyenne de ces dernières années.Le Salvadorien expulsé par erreur des États-Unis toujours détenu dans une méga-prisonÂgé de 29 ans, Kilmar Abrego Garcia se trouve aujourd'hui au Salvador. Un juge avait ordonné son retour aux États-Unis avant lundi, minuit, mais la Cour suprême a bloqué la décision. C'est un exemple emblématique des procédures judiciaires entourant la politique migratoire drastique du président américain.De son côté, le média indépendant ProPublica a enquêté sur ce qu'il se passe à bord des avions renvoyant les migrants expulsés. Au cœur de l'ICE Air, les personnels navigants des avions disent « ce n'est qu'une question de temps » avant un désastre. L'article nous amène à bord d'un vol au-dessus du Mexique. Une petite fille fait un malaise, elle suffoque. Pour lui venir en aide, une hôtesse de l'air, qui témoigne anonymement dans le papier, déroge au règlement en adressant la parole à la famille.Au fil des témoignages recueillis par ProPublica, on apprend que, loin de l'efficacité militaire mise en avant par la Maison Blanche, ces expulsions se font via des vols charters, civils, de la compagnie Global Crossing. « Ils ne nous ont pas dit que ces gens allaient être attachés des poignets jusqu'aux foutues chevilles », s'énerve un employé, inquiet aussi pour la sécurité en cas d'évacuation.Quant à la petite fille malade, son vol a fait demi-tour. L'hôtesse de l'air, qui a aujourd'hui démissionné, n'a jamais su si l'enfant avait survécu. L'article se termine sur le témoignage de l'employée : « J'ai pleuré après tout ça ».En Argentine, les soubresauts de la bourse mondiale scrutés de prèsDans un panorama mondial « turbulent » et « énigmatique », nous dit La Nacion, l'horizon reste « mystérieux » pour l'Argentine. Des réactions en chaine pourraient arriver, explique l'éditorialiste argentin, qui écrit au conditionnel. Par exemple : l'inflation aux États-Unis renforcerait le dollar, le peso argentin resterait plus fort qu'il ne l'est, freinant la production de richesse, avec, in fine, un risque de détruire des emplois.« En Argentine, le dollar, l'inflation, l'économie et le soutien au président Javier Milei dépendent les uns des autres », poursuit La Nacion. L'éditorialiste se demande aussi comment une pénurie de dollars influerait sur le futur accord entre l'Argentine et le FMI, craignant, toujours avec des « si » que l'accord mène à déréguler le taux de change, faisant grimper les prix. Tout le contraire des promesses de Javier Milei à ses électeurs, donc. Or, comme le note de son côté le média Pagina12, « l'inflation est redevenue le problème numéro 1 ».
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur les taxes douanières annoncées par Donald Trump et le retrait de la Hongrie de la CPI. RDC : trois ressortissants américains échappent à la peine de mortCondamnés à mort pour leur implication dans la tentative de coup d'État de mai 2024 à Kinshasa, les trois Américains ont vu leur peine commuée en prison à perpétuité. Comment expliquer cette grâce accordée par le président Felix Tshisekedi ? Quel avait été de leur rôle lors de ce putsch raté ?Avec Paulina Zidi, correspondante permanente de RFI à KinshasaÉtats-Unis : comment Donald Trump a-t-il calculé les droits de douane ?Le monde entier est concerné par les nouveaux droits de douane sur les produits importés aux États-Unis. 20% pour l'Union européenne, 34% pour la Chine et même 50% pour le Lesotho. Sur quels critères Donald Trump s'est-il basé pour fixer ces taxes en fonction des pays ?Droits de douane américains : pourquoi certains pays sont épargnés ?Alors que la plupart des États sont frappés par les nouvelles taxes américaines, certains pays comme le Canada, la Russie et le Mexique ne sont pas concernés par les dernières annonces de Donald Trump. Pourquoi sont-ils exemptés de ces augmentations ?Droits de douane américains : quelles conséquences pour l'Afrique ?51 pays africains sont frappés de plein fouet par les nouveaux droits de douane imposés par Donald Trump. Allant de 10% pour le Bénin et la Guinée jusqu'à 50% pour le Lesotho, quel sera l'impact sur les économies du continent ? Quel avenir pour l'Agoa (African Growth and Opportunity Act) qui permet à l'Afrique d'exporter des milliers de produits vers les États-Unis sans être taxés ?Avec Léo Charles, maître de conférences en sciences économiques à l'Université de Rennes 2CPI : la Hongrie claque la porteVisé par un mandat d'arrêt international de la Cour pénale internationale, Benyamin Netanyahu a pourtant été reçu en grande pompe en Hongrie. Son hôte, Viktor Orban en a profité pour annoncer le retrait de son pays de la CPI. Comment expliquer cette décision ? A-t-elle un lien avec la visite du Premier ministre israélien ?Avec Florence La Bruyère, correspondante de RFI à Budapest
Aux États-Unis, les taxes douanières « réciproques » voulues par Donald Trump sont entrées en vigueur le 2 avril 2025. Elles s'ajoutent à d'autres droits de douanes déjà en vigueur visant notamment le Canada, la Chine et le Mexique. Le président américain assure que ces mesures vont booster l'économie de son pays, mais en réalité, les industriels, les commerçants, les consommateurs s'inquiètent. Certaines petites entreprises payent déjà le prix de ces dispositifs, qu'elles répercutent sur leurs prix de vente. De notre correspondante à New-York,« C'est très difficile de prévoir quoi que ce soit » : Annie Bassin l'avoue, cela fait plusieurs semaines qu'elle vit avec la peur au ventre, inquiète de devoir mettre la clé sous la porte. Avec son mari néerlandais, cette New-Yorkaise est à la tête d'une petite entreprise de huit employés, lancée il y a huit ans. Le couple fabrique et vend une boisson bio à base de gingembre dont il vante les bienfaits pour la santé. Mais depuis que Donald Trump a imposé des taxes douanières, les bouteilles qu'ils importent de Chine leur coûtent plus cher. « On avait déjà eu 25% de taxes douanières en 2016, et là, c'est 20% de plus ! »Fabriquer leurs bouteilles aux États-Unis leur coûterait trois fois plus. Alors, pour faire face à cette situation, Annie et son mari Allard van Hoorn ont dû faire des choix difficiles : « Malheureusement, on va licencier 80% de notre staff. C'est triste, mais c'était devenu irresponsable de continuer sur le même modèle. C'est trop risqué. » Pour Annie, « c'est très dur, parce que ce n'est pas juste de la théorie, la vie de ces gens est affectée ».Changer de stratégieUne situation d'autant plus difficile que depuis sa création, la petite entreprise ne cessait de prospérer et réalisait un chiffre d'affaires annuel d'un million de dollars. Des revenus en baisse depuis l'élection, selon Annie, car les Américains font plus attention à leurs dépenses. La politique de Donald Trump a tout chamboulé : « Les taxes douanières, ce n'est pas génial, mais au moins, on sait à quoi on a affaire et on peut s'adapter. Mais l'imprévisibilité, les changements de politique toutes les cinq minutes... C'est quasiment impossible de gérer un business dans ces conditions. Au moindre souci, nous sommes vulnérables. »Alors, pour sauver leur entreprise, Annie et Allard ont décidé de changer de formule. Ils ferment leurs locaux et confient l'emballage et l'expédition de leurs produits aux États-Unis à une autre société. Et surtout, ils ont décidé de s'expatrier. « C'est crucial pour nous d'être flexibles, de serrer les dents pour survivre, explique la commerçante. C'est compliqué de rester ici. On est fiers de ce qu'on a construit et on est certains de pouvoir refaire la même chose dans un environnement plus sain. »Tout en gardant sa branche américaine, le couple mise désormais sur le marché européen. Ils comptent ouvrir une autre petite entreprise de production de boissons à base de gingembre en Grande-Bretagne, puis au Portugal. Avec, peut-être, un retour aux États-Unis dans quatre ans.À lire aussiLes producteurs européens de vins et spiritueux inquiets face à la bataille des taxes