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En 2024, Clémentine Thiberge prenait le départ du Continental Divide Trail, une traversée des États-Unis de plus de 5 000 kilomètres, du Mexique au Canada. À travers déserts arides, forêts profondes et sommets enneigés, ce sentier n'offre ni confort, ni certitude. Seule face aux éléments, Clémentine s'engage sur un chemin où tout reste à découvrir.Abonnez-vous à notre newsletter pour ne louper aucun épisode ➡️Retrouvez Les Baladeurs sur :Les OthersSpotifyApple PodcastsDeezerYouTubeAushaEn RSS
Apprendre le français ne commence pas par la grammaire… mais par ta motivation.Dans cet épisode, on explore un thème essentiel : quelle est la différence entre la motivation et la volonté, et pourquoi la motivation est le vrai moteur des apprenants qui réussissent.Pourquoi certains élèves progressent vite et restent des années… alors que d'autres abandonnent au bout de quelques semaines ?Tu découvriras des témoignages d'élèves, des exemples concrets, des outils comme les objectifs SMART, et des réflexions inspirées du livre Apprendre vite et bien de Barbara Oakley.Un épisode pour te recentrer, repenser ton apprentissage et t'aider à avancer avec clarté.Et toi, quelle est ta motivation profonde ?Bonne écouteVirginie d'ehoui!----------------------------------------------------------------------------------Les 40 erreurs à NE PLUS faire, c'est gratuit et c'est ici.Tu veux enfin passer à la vitesse supérieure ? Prends des cours avec moi, c'est ici.Le club de lecture de roman policier, c'est ici.Un dollar fait la différence pour sauver les chiens et chats errants au Mexique, fais un don.
Dans « La Revue des Deux Mondes », revue de littérature et d'idées française, fondée une vingtaine d'années plus tôt, on trouve un article intitulé « La Californie dans les derniers mois de 1849 », sous la plume de Patrice Dillon, premier consul de France aux Etas-Unis, on peut y lire : « A San Francisco, où on ne rencontrait, il y a quinze mois, qu'une demi-douzaines de cabanes grossières, on trouve aujourd'hui une bourse, un théâtre, des églises pour tous les cultes chrétiens, et un grand nombre de maisons d'assez belle apparence (…) Des deux côtés de la ville, en suivant la plage, se prolongent des rangées de tentes à pertes de vues, formant une ville d'un nouveau genre, qui ne manque pas d'une certaine originalité (…). La population de San Francisco se grossit chaque jour des émigrants qui arrivent par mer de toutes les parties du monde (…) . Tous ces éléments hétérogènes sont venus se fondre successivement dans la grande masse des travailleurs (…). Lorsque l'on évoque l'histoire de l'Ouest américain, on imagine immédiatement les affrontements entre cowboys et Indiens, les ruées vers l'or et les étendues désertiques à conquérir. Un récit dont les mythes ont été forgés par un discours nationalistes et une culture western diffusés par le cinéma et la bande dessinée. Depuis quelques années, de nombreux historiens et historiennes donnent un nouvel éclairage sur cette histoire. Revenons, aujourd'hui, sur quelques légendes de ce Far West … Avec nous : Soazig Villerbu, professeure en histoire contemporaine à l'Université de Limoges. « Nouvelle histoire de l'Ouest – Canada, Etats-Unis, Mexique » ; éd. Passés/Composés. Sujets traités : mystères, Californie, Ouest, Patrice Dillon, Etas-Unis, owboys, Indiens, or, Far West Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du mercredi 18 juin 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BlpL.A
durée : 00:58:11 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En 2013, l'Uruguay devient le premier pays au monde à légaliser la vente et la culture du cannabis. Une décision qui reflète la volonté de l'État de contrôler cette drogue et de veiller à la santé publique, même si le "modèle uruguayen" doit tout de même faire face à certaines limites. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Luis Rivera Velez Chercheur postdoctoral au Centre d'études mexicaines et centraméricaines (CEMCA, Mexique) ; Deborah Alimi Experte indépendante auprès des Nations Unies, fondatrice de l'initiative Daleth research, et coordinatrice scientifique du programme Inserm - Ehess "Dorgues, sciences sociales et sociétés" ; Marie Jauffret-Roustide Sociologue et politiste, chargée de recherche à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale)
durée : 01:24:52 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Le soleil inspirait aux peuples précolombiens une forme de terreur sacrée au point d'organiser des rituels de sacrifices humains pour apaiser les dieux. Plusieurs spécialistes du Mexique ancien nous livrent la vision du monde des Aztèques et en particulier leur mysticisme inquiet et violent. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Alain Musset Géographe à l'Institut universitaire de France; Serge Gruzinski Directeur d'études à l'Ehess.
Dans « Coyote », Prix Nicolas Bouvier au dernier Festival Étonnants Voyageurs, l'écrivain français nous embarque en road trip le long de la frontière entre le Mexique et les États-Unis, le pouce levé mais surtout à l'écoute des autres. Longtemps après son retour, Sylvain Prudhomme a continué d'être hanté par le voyage en autostop sur près de 2 500 km, qu'il avait réalisé le long de la frontière américano-mexicaine, en 2018 pour la revue française « America ». Quelques années plus tard, il a alors décidé de rouvrir ses carnets et de nous livrer un récit de non-fiction hybride, mêlant notes personnelles, polaroïds et paroles recueillies sur la route auprès d'automobilistes, mexicains surtout, qui ont bien voulu le prendre en stop. En route, chacun.e se livre à sa guise, dans d'épatants monologues reconstitués par l'auteur, où l'on devine en creux la présence et l'écoute pudique de l'écrivain qui sait s'effacer devant son sujet : la frontière et ceux qui la vivent, la côtoient, l'éprouvent. Même si, de Tijuana côté Pacifique jusqu'au poste-frontière de Matamoros, non loin du Golfe du Mexique, le mouvement et la route sont partout présents, « Coyote » se tient loin du récit de voyage, du genre autocentré. Il se lit, s'écoute comme un collage, choral et sensible, au sujet d'un territoire désertique hanté par le mur de Trump, son absurdité et sa violence ; hanté aussi par les représentations héritées du cinéma, américain notamment. À ces représentations, l'écrivain oppose la force du témoignage, la complexité du réel, où la frontière se révèle un monde en soi, un entre-deux qui sépare autant qu'il relie. Alors, dans l'habitacle des voitures et des intimités qui s'y racontent, le lecteur devient passager et l'écrivain passeur. Avec Sylvain Prudhomme, écrivain français et auteur d'une dizaine de romans. À lire : - « Coyote ». Sylvain Prudhomme. Éditions de Minuit. 2024 - « Par les routes ». Sylvain Prudhomme. Éditions Gallimard. 2019 - « Les Grands » Sylvain Prudhomme. Éditions Gallimard. 2014. En savoir plus : - Sur le Festival Étonnants Voyageurs qui s'est tenu du 7 au 9 juin 2025 à Saint-Malo en France - Sur le Super Mama Djombo, orchestre mythique de Guinée-Bissau auquel a rendu hommage Sylvain Prudhomme dans son livre « Les Grands ». Quelques articles dans le site Pan African Music - Sur James Agee, auteur de « Louons maintenant les grands hommes », récit méticuleux, total et à hauteur d'homme(s) sur la vie des métayers du vieux Sud américain en 1936. Une référence pour Sylvain Prudhomme.
Dans « Coyote », Prix Nicolas Bouvier au dernier Festival Étonnants Voyageurs, l'écrivain français nous embarque en road trip le long de la frontière entre le Mexique et les États-Unis, le pouce levé mais surtout à l'écoute des autres. Longtemps après son retour, Sylvain Prudhomme a continué d'être hanté par le voyage en autostop sur près de 2 500 km, qu'il avait réalisé le long de la frontière américano-mexicaine, en 2018 pour la revue française « America ». Quelques années plus tard, il a alors décidé de rouvrir ses carnets et de nous livrer un récit de non-fiction hybride, mêlant notes personnelles, polaroïds et paroles recueillies sur la route auprès d'automobilistes, mexicains surtout, qui ont bien voulu le prendre en stop. En route, chacun.e se livre à sa guise, dans d'épatants monologues reconstitués par l'auteur, où l'on devine en creux la présence et l'écoute pudique de l'écrivain qui sait s'effacer devant son sujet : la frontière et ceux qui la vivent, la côtoient, l'éprouvent. Même si, de Tijuana côté Pacifique jusqu'au poste-frontière de Matamoros, non loin du Golfe du Mexique, le mouvement et la route sont partout présents, « Coyote » se tient loin du récit de voyage, du genre autocentré. Il se lit, s'écoute comme un collage, choral et sensible, au sujet d'un territoire désertique hanté par le mur de Trump, son absurdité et sa violence ; hanté aussi par les représentations héritées du cinéma, américain notamment. À ces représentations, l'écrivain oppose la force du témoignage, la complexité du réel, où la frontière se révèle un monde en soi, un entre-deux qui sépare autant qu'il relie. Alors, dans l'habitacle des voitures et des intimités qui s'y racontent, le lecteur devient passager et l'écrivain passeur. Avec Sylvain Prudhomme, écrivain français et auteur d'une dizaine de romans. À lire : - « Coyote ». Sylvain Prudhomme. Éditions de Minuit. 2024 - « Par les routes ». Sylvain Prudhomme. Éditions Gallimard. 2019 - « Les Grands » Sylvain Prudhomme. Éditions Gallimard. 2014. En savoir plus : - Sur le Festival Étonnants Voyageurs qui s'est tenu du 7 au 9 juin 2025 à Saint-Malo en France - Sur le Super Mama Djombo, orchestre mythique de Guinée-Bissau auquel a rendu hommage Sylvain Prudhomme dans son livre « Les Grands ». Quelques articles dans le site Pan African Music - Sur James Agee, auteur de « Louons maintenant les grands hommes », récit méticuleux, total et à hauteur d'homme(s) sur la vie des métayers du vieux Sud américain en 1936. Une référence pour Sylvain Prudhomme.
Virginie Girod vous emmène à l'aube du XVIe siècle, à la rencontre de La Malinche, figure mexicaine controversée. En 1519, le conquistador Hernán Cortés débarque sur les côtes du Mexique afin de conquérir ce territoire au nom de Charles Quint. Pour former des alliances avec certains peuples locaux, il s'entoure d'interprètes. Une jeune Nahua bientôt surnommée La Malinche entre alors en scène…Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
GESTIONNAIRES EN ACTION. Dollarama (DOL, 193,94 $) a publié des résultats financiers du premier trimestre de son exercice 2026 supérieurs aux prévisions des analystes le 11 juin. Le titre a très bien réagi en Bourse, s’appréciant de 10% durant la séance qui a suivi la publication des résultats. Selon Luc Girard, gestionnaire de portefeuille à Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, trois éléments fondamentaux expliquent l’enthousiasme des investisseurs envers la performance de Dollarama. «Premier élément, une croissance des ventes de magasins comparables de 4,9 %. Le deuxième élément, je vous dirais que ce sont les marges brutes qui sont restées quand même élevées, malgré des vents contraires comme les coûts de main-d'oeuvre, la logistique et le taux de change. Et le troisième élément, je vous dirais que c'est la perspective optimiste pour l'année entière», explique-t-il. Revenant sur la hausse de 4,9% des ventes de magasins comparables, une mesure clé de la performance des détaillants, Luc Girard précise que Dollarama tire bien son épingle du jeu. «Quand on regarde la consommation des ménages, on voit un phénomène de plus en plus important qu'on appelle le ‘downtrading’, qu'on pourrait traduire en français par un ajustement des habitudes de consommation. Premièrement, le consommateur va réduire ses dépenses, mais en second lieu, il va aussi se replier vers des options qui sont beaucoup moins coûteuses, ce qui crée automatiquement des occasions pour la société», dit-il. Luc Girard explique aussi comment la société pourrait encore améliorer ses marges bénéficiaires d’ici la fin de l’exercice 2026 en misant sur quatre piliers : son pouvoir de négociation, l’optimisation des stocks, sa chaîne d’approvisionnement et sa capacité à relever les prix de certains produits. Le gestionnaire de portefeuille aborde également l’expansion en Amérique latine et au Mexique, de même que l’acquisition de la chaîne australienne The Reject Shop. La transaction pour l’acquisition de cette dernière devrait se conclure cet été. Signe que les résultats trimestriels ont été une surprise pour tout le monde, les 15 analystes qui suivent le titre de Dollarama avaient, en moyenne, un cours cible sur un an d’un peu plus de 178$ au moment où les chiffres ont été dévoilés, selon des données de LSEG Refinitiv. Or, le titre a terminé la séance du 11 juin à 192,99$.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans cet épisode, nous brisons une idée reçue : celle qu'il faut être jeune pour apprendre une langue. À travers des réflexions personnelles, des exemples concrets et une analogie inspirante, on découvre que l'âge n'est jamais un obstacle à l'apprentissage. Que vous soyez débutant à 20, 40 ou 70 ans, vous avez toutes les chances de réussir. Pourquoi ? Parce qu'apprendre une langue, ce n'est pas une affaire d'âge, mais de motivation, de curiosité… et d'envie de découvrir le monde autrement.Bonne écoute, Virginie d'ehoui!Les 40 erreurs à NE PLUS faire, c'est gratuit et c'est ici.Vous voulez enfin passer à la vitesse supérieure ? Prenez des cours avec moi, c'est ici.Le club de lecture de roman policier, c'est ici.Un dollar fait la différence pour sauver les chiens et chats errants au Mexique, faites un don.
«Le Conseil présidentiel est-il dysfonctionnel ?», s'interroge Le Nouvelliste. Le CPT n'a tenu que que «deux conseils des ministres en trois mois». Ses membres semblent avoir du mal à travailler ensemble. Dans les colonnes du quotidien haïtien, l'un d'entre eux, Smith Augustin, met en cause le leader du Conseil présidentiel de transition, Fritz Alphonse Jean. «Il n'est pas très aimé de ses collègues. Il n'y a pas de collaboration», explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, qui ajoute que les relations au sein du Conseil ont toujours été compliquées. «Depuis le début, il y a des blocs au sein du Conseil et des tiraillements et des dissensions entre eux.» Les membres du CPT ne tiennent pas de conseils des ministres, mais ils voyagent beaucoup ces derniers temps, relève Le Nouvelliste. Des voyages auxquels n'est pourtant pas associé le ministère des Affaires étrangères. «Chacun voyage avec son cabinet et ses conseillers, mais personne du ministère», s'étonne Frantz Duval qui estime que «la diplomatie haïtienne navigue à vue». Le président du Conseil présidentiel de transition est ainsi au Brésil. Il prendra part demain à un sommet de la Caricom consacré à la situation en Haïti, organisé à l'initiative du président Lula. Les Haïtiens «espèrent beaucoup mais attendent peu», commente Frantz Duval pour qui aucune décision forte ne sera prise à Brasilia. «La communauté internationale hésite depuis des années et n'est pas prête à s'impliquer réellement» pour résoudre la crise qui secoue le pays. Donald Trump «politise» l'armée Aux États-Unis, après Los Angeles, Donald Trump pourrait envoyer l'armée dans d'autres villes du pays en cas de manifestations contre sa politique migratoire. «La Maison Blanche de Trump ouvre la porte à un déploiement militaire historique sur le sol américain», titre du Washington Post qui souligne que Donald Trump a durci le ton envers tous les manifestants, même ceux qui protestent pacifiquement. Un langage comparable à celui «utilisé par les autocrates dans des pays étrangers», écrit le quotidien. Intervenir lors de manifestations, mais aussi protéger la frontière avec le Mexique, ce n'est pas vraiment le rôle de l'armée. En demandant à des «militaires entraînés pour se battre à l'étranger de jouer le rôle traditionnellement dévolu à la police locale et à la police aux frontières», Donald Trump teste «les limites légales et politiques», analyse le New York Times. Dans les colonnes du New York Times, des analystes et des militaires à la retraite estiment que le but de Donald Trump, c'est en réalité que les Américains s'habituent à voir des soldats dans les rues, ce qui lui permettrait ensuite d'utiliser «ses pouvoirs de commandant en chef de manière plus agressive pour réprimer tout trouble et toute dissidence». Les détracteurs du président américain s'inquiètent de cette dérive «vers la politisation des forces armées et un autoritarisme rampant». Cette décision d'envoyer l'armée à Los Angeles divise en tout cas les Américains qu'Edward Maille a rencontrés en Géorgie. À écouter aussiÉtats-Unis: les démocrates accusent Donald Trump de «provoquer le chaos» en déployant la Garde nationale Le président du Costa Rica invité de RFI Le sommet des Nations unies sur l'océan, organisé par la France et le Costa Rica, se tient en ce moment à Nice. À cette occasion, le président du pays latino-américain, Rodrigo Chaves Robles a accordé une interview à Raphaël Moran du service Environnement de RFI. Dans cet entretien à retrouver en intégralité sur le site de la radio, il appelle les pays du monde à se mettre d'accord sur un moratoire concernant l'exploitation des eaux profondes que Donald Trump vient d'autoriser, le temps que des études scientifiques soient faites. Rodrigo Chaves Robles ne s'oppose pas, en revanche, à l'exploration d'hydrocarbures dans son pays. À lire aussiCo-président de la Conférence sur l'océan, Rodrigo Chaves Robles ne veut pas «fermer la porte» à l'exploration pétrolière Brian Wilson, cofondateur des Beach Boys est mort Le Los Angeles Times salue un «musicien savant qui a aidé à définir la Californie du Sud». Le New York Times parle d'un visionnaire et revient sur sa carrière en photos. Brian Wilson à la basse, au piano, ou bien encore en train de donner des indications lors de l'enregistrement de Pet Sounds. Le bassiste, chanteur, producteur et compositeur a toujours l'air extrêmement concentré, sérieux. On le voit plus souriant sur les photos choisies par le magazine Rolling Stone pour rendre hommage à «l'architecte de la pop». Brian Wilson, qui avait fondé les Beach Boys, avec ses deux frères, s'était éloigné de la musique dans les années 70. Il souffrait de troubles mentaux et d'addiction à la drogue. Il avait ensuite retrouvé ses instruments, son studio et la scène. À lire aussiBrian Wilson, cofondateur des Beach Boys, est mort Le journal de la 1ère Les premières Assises contre la vie chère s'ouvrent aujourd'hui en Martinique. À écouter aussiFrance: mobilisation à Paris de la diaspora des territoires d'Outre-mer contre la vie chère
Aux États-Unis, les manifestations parties de Californie contre la politique anti-immigratoire de Donald Trump s'étendent à d'autres États. Pendant ce temps, la police de l'immigration continue d'intensifier ses opérations. Los Angeles a passé la nuit sous couvre-feu, décision de la maire après des jours de manifestations contre la politique anti-immigration brutale de Donald Trump. Le président américain a choisi la force et envoyé l'armée contre les protestataires, une décision toujours très critiquée par le gouverneur de Californie et la maire de la ville. Pendant que le monde se concentre sur la réponse militaire, qualifiée d'autoritaire par les responsables démocrates, la presse rappelle que la police de l'immigration ICE poursuit ses arrestations massives et amplifie même ses opérations. Le Los Angeles Times nous fait sortir de la grande ville californienne pour se rendre dans les zones agricoles, grande richesse de l'État. Dans ces exploitations agricoles, beaucoup travaillent et vivent depuis des dizaines d'années sans papier en règle. Ils n'avaient, pour l'instant, pas été la cible du renforcement des opérations anti-migratoires. «Aujourd'hui, tout le monde est paniqué», témoigne la vice-présidente du syndicat United Farm Workers. Les opérations se multiplient depuis quelques jours. Au moins la moitié de 255 700 travailleurs agricoles de Californie seraient sans papiers. Si les propriétaires des exploitations agricoles refusent d'ouvrir ses portes, la police contourne l'interdiction et tente d'entrer sans mandat, affirme la vice-présidente de l'association agricole Ventura County Farm Bureau. Le Washington Post révèle, lui, que l'administration Trump se prépare à commencer le transfert de milliers d'étrangers illégaux vers Guantanamo Bay. Guantanamo, base militaire située sur la pointe sud de Cuba et symbole de torture commise par les États-Unis sur des prisonniers. Elle était destinée à la lutte contre le terrorisme aujourd'hui, selon le Washington Post, les ressortissants de nombreux pays pourraient s'y voir envoyés. Français, Britanniques, Italiens, Polonais, Turcs, Haïtiens. Le sujet est considéré comme sensible, les sources du journal s'expriment sous couvert d'anonymat. 9 000 personnes seraient d'ores et déjà concernées. Elles doivent être soumises à un examen médical afin de savoir si leur santé leur permet d'être transférées à Guantanamo. Des centaines de migrants ont déjà été déplacés à Guantanamo cette année, mais il s'agirait là d'une augmentation massive. Donald Trump a promis en janvier 2026 d'envoyer 30 000 migrants à Guantanamo. Haïti : la police dénonce le manque de soutien de l'État En Haïti, la police dénonce le manque de soutien de l'État face à la crise sécuritaire. Le syndicat SPNH-17 regrette aussi la décision de faire appel à un groupe de mercenaires étrangers Blackwater pour lutter contre les gangs. Gary Jean-Baptiste est le coordinateur général du syndicat : « Nous dénonçons cette démarche. Les mercenaires de Blackwater ne peuvent pas résoudre le problème de l'insécurité. Chaque pays confronté à une situation d'insécurité a sa propre manière de l'aborder. On ne peut pas résoudre l'insécurité en Haïti avec des forces étrangères, ni avec des mercenaires. Les fonds que l'État haïtien ou la communauté internationale dépensent, que ce soit pour la mission multinationale ou pour le recrutement de mercenaires, pourraient être utilisés pour construire une véritable force de sécurité, afin de renforcer et moderniser la Police nationale et les Forces armées d'Haïti. C'est dans cette direction seulement que le pays pourrait amorcer une sortie de la crise sécuritaire actuelle. » Cuba : une mobilisation inédite depuis la révolution castriste de 1959 L'augmentation par l'État des tarifs de l'internet mobile a déclenché des manifestations inédites depuis la révolution castriste de 1959. La mobilisation a commencé, il y a une dizaine de jours. Aujourd'hui, les étudiants accusent le régime cubain d'infiltrer les universités pour étouffer le mouvement. Sur les réseaux sociaux, les vidéos tournées dans les universités se succèdent, rapporte le site d'information 14 y medio. Depuis deux jours, de nombreux étudiants ont été convoqués, les dortoirs fouillés. Certains groupes étudiants ont disparu des réseaux sociaux, d'autres ont publié des communiqués d'excuse pour éviter des sanctions plus graves. Mais 14 y medio note un réel changement à travers ce nouveau mouvement. La solidarité avec les manifestants est même venue de la gauche internationale qui, jusqu'à récemment, défendait le gouvernement cubain, note 14 y medio. Certains parlent même de «printemps des données». Le nom fait référence à l'étincelle du mouvement : l'augmentation du tarif de l'internet mobile décidée par l'État. Une augmentation telle que l'accès internet est aujourd'hui inabordable pour la majorité de la population. Le journaliste Rafael Rojas d'El Pais nous propose son analyse sur cette mesure. Le régime parle de nécessité économique, la venue notamment de devises étrangères via des recharges payées par des proches à l'étranger. Mais pour les étudiants, il s'agit d'une nouvelle augmentation des inégalités. La jeunesse cubaine est aussi très connectée aux réseaux numériques mondiaux. Le journal conclut sur le manque d'intérêt de la communauté internationale face à ces manifestations inédites. Aux États-Unis, Atlanta tente d'être prête pour la Coupe du monde de foot dans un an La Coupe du monde de football se tiendra dans un an jour pour jour. La compétition aura lieu dans 16 villes entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. Parmi ces villes, Atlanta où nous emmène notre correspondant Edward Maille, dans la course aux préparatifs.
Aujourd'hui dans "Parlons-en", une date : le 11 juin 2026. Dans un an tout juste se tiendra le match ouverture de la Coupe du monde de football. Coup d'envoi d'une compétition qui va durer deux mois sous un format inédit : 48 équipes joueront dans trois pays, dont le Mexique, mais aussi le Canada et les États-Unis. Trois nations aux relations compliquées, tancées par un président américain qui vient d'interdire l'entrée aux États-Unis aux ressortissants de certains des pays participant à la compétition. La Coupe du monde à la sauce Trump s'annonce compliquée et hautement politique. Décryptage à J-365 de l'évènement avec Benoit Perrochais, chef du service sports à France 24, Seghir Lazri, sociologue du sport et Samy Mouhoubi, reporter et auteur de "Débordements. Sombres histoires de football 1938-2023" (Anamosa, 2024) et "Sphère d'influences. Coupes du monde et politique, un siècle d'histoire sulfureuse " (Hugo Sport, 2022).
La ville de Los Angeles a passé la nuit sous couvre-feu, instauré par le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom qui s'est fermement opposé à la décision de Donald Trump d'y envoyer la Garde nationale contre les manifestants dénonçant les raids des services de l'immigration. Entretien avec l'historienne Françoise Coste, professeure des universités et spécialiste de la politique intérieure américaine.
Dans ses nombreuses aventures de Stewart, il y en a une que Jeanfi Janssens n'oubliera pas ! Direction Le Caire, au Mexique... Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mylène Berthaux est journaliste, elle a longtemps mené des enquêtes sérieuses pour différents médias, mais un petit chien nommé "Toutoute" a bouleversé sa vie — au point de l'emmener aux quatre coins du monde pour comprendre un phénomène de société aussi tendre qu'inattendu : la place grandissante du chien dans nos vies.Dans cet épisode, elle raconte comment, à partir de son attachement presque irrationnel à Toutoute, elle a mené une véritable enquête journalistique en France, aux États-Unis, au Mexique, en Inde et en Corée du Sud. Elle observe un mouvement global qu'elle appelle le dog parenting : les chiens ne sont plus simplement des compagnons de vie, ils deviennent des membres à part entière de la famille, des mini-moi habillés, coachés, nourris avec du sans gluten, parfois mieux traités que des humains.Avec une grande liberté de ton et beaucoup d'humour, Mylène décrypte ce que cette évolution dit de nous : une société où les liens humains se fragilisent, où la solitude urbaine explose, où les schémas familiaux se réinventent. Le chien devient alors un catalyseur affectif, un révélateur social, voire un outil de développement personnel. Elle va jusqu'à affirmer, études à l'appui, que les chiens peuvent améliorer notre santé mentale, renforcer nos liens sociaux et faire office de sas émotionnel dans un monde de plus en plus complexe.L'épisode aborde également des sujets plus critiques : la charge mentale genrée autour de l'animal, la transformation des races canines par la mode (avec des conséquences sanitaires lourdes), ou encore l'énorme business qui s'est structuré autour de cette nouvelle figure de l'animal-roi. On découvre que les chiens peuvent être cause de rupture amoureuse, sujet de garde partagée ou prétexte à des dépenses parfois absurdes.En filigrane, Mylène propose un regard sensible et documenté sur la manière dont notre rapport aux animaux, et aux chiens en particulier, reflète nos bouleversements intimes et sociaux.5 citations marquantes“J'ai été victime de la charge mentale de la croquette.”“On reproduit les biais de genre… même avec un chien.”“Un chien aujourd'hui, c'est un outil de développement personnel.”“Les chiens sont à la fois objets et sujets du consumérisme.”“Considérer son chien comme un enfant n'est pas déconnant… neurologiquement parlant.”10 questions structurantes posées dans l'épisodePourquoi as-tu décidé d'enquêter sur la place des chiens dans nos vies ?Comment expliques-tu l'évolution du chien d'animal de compagnie à “membre de la famille” ?Quelle différence entre “propriétaire” et “dog parent” ?Le chien est-il devenu un substitut affectif dans une société en perte de lien ?Y a-t-il une fast fashion canine ? Et quelles en sont les conséquences sanitaires ?Comment le chien impacte-t-il la vie de couple, y compris en cas de séparation ?En quoi le chien est-il un révélateur des inégalités de genre ?Quels sont les effets du chien sur la santé mentale humaine ?Sommes-nous en train de trop humaniser les chiens ?Peut-on aimer les chiens tout en respectant leur nature animale ?Timelapse00:01 → Introduction : la révolution canine00:03 → L'histoire de Toutoute et le déclic personnel00:08 → Enquête internationale : Corée, Mexique, Inde00:15 → Le chien, nouvel enfant ? Mutation de la parentalité00:22 → Anthropomorphisme, éducation et nutrition canine00:30 → Le chien dans le couple : charge mentale et séparation00:38 → Coparentalité canine et implications juridiques00:45 → Bienfaits psychologiques du chien00:50 → Le business mondial du chien00:56 → Villes, urbanisme et intégration canine01:00 → Question finale : comment être humain aujourd'hui avec un chien ? Suggestion d'autres épisodes à écouter : [HORS SÉRIE] Comment les animaux percoivent-ils le monde? avec Ed Yong (https://audmns.com/KstISYk) #137 Résilience, biomimétisme et connexion au vivant avec Tarik Chekchak (https://audmns.com/JVvudLX)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Prévoir un séisme avec précision — c'est-à-dire en déterminer l'heure exacte, l'endroit précis et la magnitude — est aujourd'hui quasiment impossible sur le plan scientifique. Cette limitation tient à la nature même des failles géologiques, aux lois de la physique des matériaux et aux limites technologiques actuelles. Voici pourquoi.1. Le comportement chaotique des faillesLes séismes sont provoqués par des ruptures soudaines le long de failles dans la croûte terrestre, dues à l'accumulation progressive de contraintes tectoniques. Ces contraintes s'exercent sur des décennies ou des siècles, jusqu'à ce qu'un seuil de rupture soit atteint.Le problème, c'est que le comportement des failles est chaotique : des failles géologiquement similaires peuvent produire des séismes très différents. Même si la tension accumulée semble importante, la rupture peut ne pas se produire, ou au contraire survenir sur une autre faille voisine. Cela rend les modèles déterministes inopérants.2. L'absence de signes précurseurs fiablesContrairement à d'autres phénomènes naturels, les séismes ne présentent pas de signes précurseurs universels et fiables. Certains événements isolés — comme des microséismes, des variations du niveau des nappes phréatiques ou des émissions de radon — ont été observés avant certains tremblements de terre. Mais ces phénomènes ne se produisent pas systématiquement, ou bien se produisent aussi sans séisme, ce qui rend leur valeur prédictive nulle.Les scientifiques parlent donc plutôt de probabilités à long terme, en étudiant les vitesses de glissement des plaques, les historiques sismiques et les propriétés des roches. Cela permet d'établir des zones à risque élevé, mais pas de prévoir un séisme à court terme.3. Les limites des instruments de mesureMême les réseaux de sismographes les plus denses ne permettent pas aujourd'hui de détecter précisément où une rupture va commencer, ni de capter les signaux annonciateurs en temps réel. À l'échelle de la croûte terrestre, la résolution spatiale des capteurs reste insuffisante pour repérer les micro-fractures précurseures d'une rupture majeure.Des technologies comme l'interférométrie radar (InSAR) ou le GPS haute fréquence permettent de mesurer la déformation des sols, mais elles donnent des résultats utiles après coup, ou seulement dans le cadre de modélisations de long terme.4. Une prédiction, oui, mais après le début du séismeIl existe un domaine où la prédiction fonctionne partiellement : l'alerte précoce. Lorsqu'un séisme commence, les ondes primaires (P), peu destructrices, précèdent les ondes secondaires (S), plus lentes et dangereuses. En captant les premières, certains systèmes (comme au Japon ou au Mexique) peuvent envoyer une alerte de quelques secondes à quelques dizaines de secondes, permettant de se mettre à l'abri ou de stopper des trains. Mais ce n'est pas une prédiction — c'est une réaction ultra-rapide à un événement déjà en cours.ConclusionPrédire un séisme avec précision reste hors de portée de la science actuelle, en raison de la complexité des failles, du manque de signaux fiables et des limites technologiques. Les chercheurs concentrent donc leurs efforts sur l'évaluation probabiliste des risques et les systèmes d'alerte rapide, bien plus efficaces pour sauver des vies que la recherche du « moment exact ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comme tous les mardis, nous retrouvons Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. Le site d'information haïtien revient notamment sur le « Travel ban » qui interdit aux Haïtiens d'entrer sur le territoire américain. Quelle marge de manœuvre pour les autorités haïtiennes ? Le Conseil présidentiel de transition affirme vouloir négocier avec l'administration américaine pour retirer Haïti du Travel ban, comme l'annonce Alterpresse. Les mesures de Donald Trump interdisant aux ressortissants de 12 pays - dont Haïti - d'entrer sur le territoire américain ont pris effet ce lundi (9 juin 2025). Les autorités haïtiennes affirment vouloir donner des gages sécuritaires aux autorités américaines afin d'être retirées de la liste. Elles ont également affirmé vouloir garder une bonne relation avec les autorités américaines. Mais les marges de manœuvre restent limitées, précise Gotson Pierre. Les provocations de Donald Trump à Los Angeles dénoncées par les médiasLa situation en Californie continue de faire la Une de la presse aux États-Unis. Donald Trump ne s'est pas arrêté à l'envoi de la Garde nationale. Malgré les critiques, le président américain a choisi de muscler un peu plus encore son intervention avec l'envoi de 700 Marines et 2 000 membres supplémentaires de la Garde nationale.Ces troupes n'étaient pourtant pas nécessaires, affirme le Washington Post dans son édito titré «La meilleure façon de mettre fin à l'escalade à Los Angeles».Dès le premier paragraphe, le journal fait un parallèle avec l'assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump, le 6 janvier 2021. Premier constat : «Les violences contre les forces de l'ordre doivent être poursuivies qu'elles soient dirigées contre les services de l'Immigration et des Douanes de Los Angeles ou contre la police du Capitole à Washington.» Mais pour le Washington Post, l'envoi notamment d'un bataillon de Marines en service actif sur place en renfort est une nouvelle provocation qui ne fera que prolonger la violence. « Comment désamorcer la situation à Los Angeles ? » Le Washington Post ne fait pas que pointer la responsabilité de Donald Trump. Il pointe un couple, le gouverneur démocrate de Californie et le président des États-Unis, qui semblent tous deux voir un avantage à se battre. Pour sortir de ce combat politique, les Américains devraient se tourner vers les tribunaux, avance-t-il.La fédéralisation de la Garde nationale contre l'avis du gouverneur d'un État dépend de l'Insurrection Act de 1807. Si Donald Trump l'invoquait officiellement, il ferait face à une contestation judiciaire lourde qui pourrait amener à des questions plus profondes sur les pouvoirs du président. Des réformes, notamment celles de l'Insurrection act, nécessaires depuis longtemps, estime la Washington Post. « Un aperçu de l'autocratie »Pour l'instant, ce à quoi les Américains assistent à Los Angeles est un «aperçu de l'autocratie», selon le New York Times. C'est le titre de l'édito de Michelle Goldberg. Si le Washington Post appelle les manifestants à rentrer chez eux pour éviter d'être pris dans un engrenage qui les dépasse, le New York Times lui appelle au soulèvement. Michelle Goldberg confie à ses lecteurs que l'envoi de troupes militaires par Donald Trump contre des opposants à sa politique anti-immigration était l'une de ses plus grandes peurs depuis son élection en novembre dernier. Mais la journaliste ne s'était pas imaginé un tel scénario avant même que l'opposition au président ne tourne réellement à la crise. Il n'y avait pas à Los Angeles un risque de rébellion contre l'autorité du gouvernement des États-Unis, affirme Michelle Goldberg. Hier, la police de Los Angeles a d'ailleurs affirmé que l'«arrivée de la Garde nationale sans aucune coordination représentait un défi logistique et opérationnel pour conserver la sécurité dans la ville.»«Le jour où des manifestations contre le roi mobiliseront tout le pays. J'espère que la tentative de Trump d'étouffer la protestation finira par l'alimenter, conclut l'éditorialiste du New York Times. Ceux qui veulent vivre dans un pays libre peuvent avoir peur, mais ils ne doivent pas être intimidés.» « Trump contre la grande ville hispanique »De l'autre côté de la frontière, au Mexique, el Universal consacre également son éditorial à l'évènement. «Trump contre la grande ville hispanique», titre l'éditorialiste Léon Krauze. Selon lui, ce n'est pas un hasard si Donald Trump cible Los Angeles. Elle incarne l'idéal d'une société pluraliste. C'est également la plus grande ville hispanique des États-Unis. Près de 47% des habitants s'identifient hispaniques. 60% des habitants communiquent en espagnol, en coréen, en arménien ou dans une longue liste d'autres langues. Si la Californie était un pays, elle serait la cinquième économie mondiale, précise également el Universal. Une force due en grande partie aux immigrants. Ils méritent d'être protégés, pas persécutés. Un procès « historique » contre l'ancien président brésilien BolsonaroLa Cour suprême brésilienne a commencé lundi les interrogatoires des principaux accusés dans le cadre du procès contre l'ancien président Jair Bolsonaro. Le principal intéressé n'a pas encore été entendu. Mauro Cid, son ancien collaborateur a confirmé les velléités putschistes de l'ex-président. Il avait passé un accord avec la justice en change d'une réduction de peine. Selon l'ancien militaire, Jair Bolsonaro, qui avait perdu les élections de 2022 face à Lula, avait envisagé de décréter l'« état de siège » à Brasilia et de convoquer de nouvelles élections. L'ancien président aurait même lu et modifié un projet de décret présenté par ses conseillers, qui prévoyait aussi l'arrestation de personnalités politiques et judiciaires, comme le juge de la Cour suprême Alexandre de Morales, la bête noire des bolsonaristes, justement en charge des interrogatoires.Jair Bolsonaro lui-même était présent sur le banc des accusés. Il devrait être interrogé ce mardi ou mercredi. Mais sa ligne de défense n'a pas changé : il nie toutes les accusations, comme il l'a réaffirmé à un groupe de journalistes pendant une pause de l'audience. Il affirme être victime d'une persécution politique.Il faudra attendre quelques mois pour connaître le verdict, mais c'est d'ores et déjà un procès historique. Les faits reprochés – tentative de coup d'État – sont très graves. Jair Bolsonaro, qui a toujours fait l'éloge de la dictature, encourt plus de 40 ans de prison en cas de condamnation. Ce procès montre que la démocratie brésilienne, que la justice brésilienne, fonctionnent. Une affaire qui s'impose en parallèle de la situation aux États-Unis, avec l'assaut du Capitole en 2021, le refus de Donald Trump de reconnaître sa défaite. Pour l'instant, le président américain a été épargné par la justice. Colombie – Miguel Uribe était-il suffisamment protégé ? En Colombie, le sénateur Miguel Uribe et candidat déclaré à la présidentielle de l'année prochaine, se trouve toujours entre la vie et la mort. Il a reçu deux balles dans la tête dimanche dernier (8 juin 2025) lors d'une attaque menée lors d'un meeting électoral. Son avocat affirme aujourd'hui que le candidat ne bénéficiait pas d'un dispositif de sécurité suffisante et a porté plainte contre l'unité nationale de protection de la police. « En 2025, nous avons fait plus de 23 demandes de renforcement de la sécurité du sénateur, rapporte Miguel Uribe. La dernière a été déposée le 5 juin dernier, mais on nous l'a refusé en affirmant qu'il n'y avait pas de risque ».Le directeur de cette unité de protection soutient que trois de ses agents étaient sur place, mais que quatre policiers réguliers les auraient épaulés. La procureure, qui confirme que le sénateur Uribe recevait le même niveau de protection que les autres parlementaires, et qu'il n'avait pas fait l'objet de menaces de mort. De son côté, le président Gustavo Petro a dénoncé une «réduction étrange» du dispositif de sécurité le jour de l'attentat.
Au nord du Mexique, dans l'État de Sonora, la petite baie de Kino est ouverte sur la mer de Cortés. La région abrite une importante biodiversité et faune marine, mais l'équilibre a été bouleversé ces dernières décennies par la surpêche et des mauvaises pratiques. Alors, depuis quelques années, la petite communauté d'environ 10 000 habitants s'organise. Les pêcheurs, celles et ceux qui vivent de la mer tentent de prendre en main eux-mêmes au mieux la gestion de leurs ressources. De notre envoyée spéciale de retour de la baie de Kino« Là, il faut malaxer. » À marée basse, les femmes remuent les limons pour déterrer et compter les palourdes : « Regarde, il y en a de toutes les tailles. Ça nous fait plaisir de voir cela. Avant, quand on venait, il n'y en avait pas une seule. » De jeunes coquillages élevés en laboratoire ont été semées quelques mois plus tôt dans l'estuaire par une coopérative de femmes : « La palourde grandit et donc on peut la récolter en toute saison. »Ce jour-là, Felice Campo et Delfina Mendoza ne les ramassent pas. Puisque les quantités extraites dépassent la capacité de l'animal à se reproduire, elles préfèrent repeupler : « On a vu que des pêcheurs venaient et sortaient des palourdes. C'est pour cela que je dis que le bénéfice est pour toute la communauté. »À Kino, une dizaine d'associations civiles s'investit dans la préservation de l'écosystème de la baie. La surpêche de la part de certains locaux est souvent pointée du doigt pour expliquer la disparition des espèces. Mais pour Edgar Magdaleno, professeur au Prescott collège, elle ne doit pas servir à faire oublier la responsabilité des grands intérêts privés. Notamment l'élevage de crevettes, très présent dans la région, qui domine la production nationale. « Le secteur a dévasté l'estuaire et la lagune. Et il y a aussi tous ces grands bateaux de pêche aux crevettes et à la sardine qui viennent ici dans le golfe. Ils utilisent des chaluts et détruisent les fonds marins. Pour une seule espèce, ils en détruisent quarante et cela affectent toute l'activité de subsistance de nos pêcheurs. On est une communauté abandonnée par les autorités. »À lire aussiAvant la conférence onusienne sur l'Océan, des scientifiques publient 10 recommandations pour le préserverProtéger les ressourcesSans contrôle et face à l'impuissance des institutions mexicaines, les habitants de Kino s'organisent entre eux pour protéger leurs ressources. Un peu plus au nord, une coopérative s'est vu confier 25 hectares de bas fond. Daniel Torre explique qu'en échange de sa protection, il a le droit de plonger pour pêcher des pétoncles géants : « On fait du monitoring sous-marin pour surveiller les quantités de biomasse à l'intérieur de la zone. »À l'aide d'un tube alimenté en air par un compresseur, il descend à une douzaine de mètres profondeur. Depuis plus de 20 ans. Il est issu de la troisième génération de plongeurs dans sa famille et n'imagine pas faire autre chose : « huit personnes sur dix vivent de la pêche ici. Si une espèce s'effondre, on trouvera des alternatives. Que ce soit la raie manta, le requin, le crabe ou bien les bulots. Il s'agit de pouvoir nourrir sa famille. Mais j'espère qu'avec ce qu'on fait là, les futures générations pourront continuer à pêcher comme nous. »À lire aussiPourquoi faut-il combattre la pêche illégale?
Le président américain a déployé 2 000 soldats de la Garde nationale à Los Angeles en réponse aux manifestations contre sa politique migratoire. Des affrontements ont eu lieu en Californie ce week-end entre les forces de l'ordre et les manifestants qui protestent contre la politique d'expulsion massive de migrants de Donald Trump. Après avoir déployé 2 000 effectifs de la Garde nationale à Los Angeles, le président américain a promis « un retour à l'ordre » et ajouté qu'il n'excluait pas d'envoyer des troupes ailleurs aux États-Unis si besoin. Le Los Angeles Times souligne que c'est la première fois depuis 1965 qu'un président américain déploie la Garde nationale dans un État contre l'avis de son gouverneur. Alors que le Washington Post s'interroge sur la légalité de cette mesure, le New York Times estime dans son éditorial que « le déploiement de la Garde nationale est justement en train de créer le chaos qu'elle était censée prévenir ».À lire aussiÉtats-Unis : les démocrates accusent Donald Trump de «provoquer le chaos» en déployant la Garde nationaleLe Mexique, de pays de transit à terre d'accueil pour les HaïtiensDepuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et la fermeture de la frontière aux migrants au Mexique, les Haïtiens arrivés dans l'espoir de rejoindre un jour les États-Unis ont été contraints de changer leurs ambitions. De pays de transit, le Mexique se transforme en pays d'accueil pour la communauté haïtienne, qui doit surmonter les barrières linguistiques et culturelles pour tenter de se sentir chez soi sur le sol mexicain. Reportage de Marine Lebègue.La Colombie toujours sous le choc après la tentative d'assassinat contre Miguel UribeDeux jours après avoir reçu deux balles dans la tête, le sénateur conservateur et candidat à l'élection présidentielle était toujours dans un état critique ce lundi 9 juin. « La violence politique en Colombie et les discours de haine contre l'opposition ne sont pas pris au sérieux », estime Gustavo Niño Furnieles, ex-vice-ministre de la Défense et membre de l'équipe de Miguel Uribe. Pour le journal El Colombiano, cette attaque est un « coup de grâce » porté à « l'espoir que les temps obscurs de la violence politique appartenaient au passé ».À lire aussiAttaque contre Miguel Uribe en Colombie: «Voter avec peur crée une situation encore plus délétère»La campagne pour l'élection présidentielle lancée en BolivieLe tribunal électoral a publié, vendredi 6 juin, la liste officielle des candidats : neuf hommes et une femme vont participer à l'élection. L'ex-président Evo Morales est le grand absent du scrutin. Malgré les manifestations et les blocages organisés par ses partisans, le tribunal a refusé d'enregistrer la candidature de Morales, qui a déjà atteint la limite de deux mandats présidentiels prévue par la constitution. Notre correspondant Nils Sabin nous explique les enjeux de l'élection présidentielle la plus incertaine de ces dernières en Bolivie.Journal la 1èreLe Comité martiniquais du tourisme s'est doté d'un nouveau logo.
REDIFF - Geronimo n'est pas un chef indien. À l'origine, c'est un homme-médecine, un chaman, et un guerrier très respecté. Il fait partie des Bedonkohe, mais il exerce une grande influence sur l'autre grande tribu Apache : les redoutables Chiricahuas, les plus déterminés à résister face à l'oppresseur. À tel point que Geronimo est admis au conseil de guerre des Chiricahuas en 1846 et partage le pouvoir avec le second fils du grand chef Cochise. Mais, c'est un événement tragique qui va faire basculer définitivement Geronimo dans une lutte sans merci avec les États-Unis d'Amérique et le Mexique... Chaque samedi en exclusivité, retrouvez en podcast un épisode des saisons précédentes de « Entrez dans l'Histoire ».Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le public ayant toujours de bonnes questions, voici les échanges que nous avons après l'interview avec la salle, pour approfondir la question de l'amour inter-culturel. Enregistré en public à l'Alliance Française du Guatemala le 29 avril, cet épisode fait partie de ma tournée latino-américaine. Pendant six mois, je voyage en famille avec Crush dans mon sac à dos, enregistrant en live des histoires d'amour interculturelles au Mexique, au Guatemala, au Salvador, au Costa Rica et en Colombie. Sur scène, des couples franco-latinos-américains racontent leur rencontre, entre chocs culturels et quiproquos linguistiques.Ce projet est soutenu par l'Institut Français, sous tutelle du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et du Ministère de la Culture, qui soutient à travers le monde la promotion de la langue française, la circulation des œuvres, des artistes et des idées et favorise ainsi une meilleure compréhension des enjeux culturels.À l'origine de cette tournée : l'Alliance Française de Medellín, en Colombie, moteur engagé du dialogue culturel entre la France et l'Amérique latine.Crush est le podcast qui explore la magie des premiers jours des histoires d'amour, la rencontre amoureuse, pour t'aider à comprendre et vivre mieux tes émotions et relations amoureuses. Il y a mille et une façons d'aimer, et je compte bien toutes les montrer.
durée : 00:16:38 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Les critiques discutent de "Ici, ce n'est pas Miami" de Fernanda Melchor. Dans ce recueil de chroniques, l'écrivaine dépeint la violence qui saigne la ville de Veracruz au Mexique avec un art vivant de la narration, dans un style proche du journalisme littéraire. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Johan Faerber Editeur, essayiste, critique littéraire.; Virginie Bloch-Lainé Productrice à France Culture, critique littéraire, romancière.
Après avoir posé son doigt au hasard sur une mappemonde, Louis arrive au Guatemala. Il y rencontre Jackie, native du pays, lors d'une crêpe party. Un bon feeling mais chacun est en couple. Cinq ans plus tard, ils se retrouvent pour boire un verre… qui se transforme en dîner puis en baiser ! Entre différences culturelles et énergie commune, comment ont-ils trouvé leur équilibre ?Cet épisode s'inscrit dans une série imaginée avec les Alliances Françaises d'Amérique latine, autour du thème : la rencontre interculturelle. Comment naît l'amour quand on ne parle pas la même langue et qu'on vient de cultures et de pays différents ?Enregistré en public à l'Alliance Française du Guatemala le 29 avril, cet épisode fait partie de ma tournée latino-américaine. Pendant six mois, je voyage en famille avec Crush dans mon sac à dos, enregistrant en live des histoires d'amour interculturelles au Mexique, au Guatemala, au Salvador, au Costa Rica et en Colombie. Sur scène, des couples franco-latinos-américains racontent leur rencontre, entre chocs culturels et quiproquos linguistiques.Ce projet est soutenu par l'Institut Français, sous tutelle du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et du Ministère de la Culture, qui soutient à travers le monde la promotion de la langue française, la circulation des œuvres, des artistes et des idées et favorise ainsi une meilleure compréhension des enjeux culturels.À l'origine de cette tournée : l'Alliance Française de Medellín, en Colombie, moteur engagé du dialogue culturel entre la France et l'Amérique latine.Crush est le podcast qui explore la magie des premiers jours des histoires d'amour, la rencontre amoureuse, pour t'aider à comprendre et vivre mieux tes émotions et relations amoureuses. Il y a mille et une façons d'aimer, et je compte bien toutes les montrer.
C dans l'air du 30 mai 2025 : Guerre commerciale : et si les juges bloquaient TrumpUn nouveau camouflet judiciaire pour Donald Trump. Mercredi, un tribunal américain a suspendu la plupart des droits de douane instaurés par le milliardaire républicain depuis son retour à la Maison-Blanche : les 10 % imposés sur tous les produits entrant sur le sol américain mais aussi ceux plus importants imposés au Mexique, au Canada et à la Chine. Une décision qui touche en plein cœur l'un des chevaux de bataille du président américain : la guerre commerciale.Les juges de l'ITC (International Trade Commission) ont estimé que Donald Trump avait outrepassé ses pouvoirs en appliquant des surtaxes non ciblées, une prérogative qui revient normalement au Congrès. "Cela constituerait un renoncement du pouvoir législatif au profit d'une autre branche du gouvernement", ont écrit les magistrats dans leur décision. Une violation de la Constitution américaine, selon eux.De quoi déclencher la fureur de la Maison-Blanche. Donald Trump a conspué une décision "horrible", à l'initiative, selon lui, de "juges gauchistes" non élus. Dans la foulée, le gouvernement a déposé une requête, annonçant être prêt à se tourner vers la Cour suprême pour obtenir, dès vendredi, la levée de cette suspension temporaire. Mais une cour d'appel a accédé à sa demande jeudi, le temps de se prononcer sur le fond.Ce nouvel épisode judiciaire illustre la guerre menée par Donald Trump contre les pouvoirs législatif et judiciaire. Une bataille dans les tribunaux qui touche au fondement même de la démocratie américaine et de l'État de droit. Vigies de la Constitution, les juges fédéraux tentent de faire respecter l'équilibre des pouvoirs, alors que, des droits de douane à l'immigration, le milliardaire ne cesse d'enfreindre le périmètre qui revient normalement aux élus du Congrès et d'attaquer tous les contre-pouvoirs. Parmi eux se trouvent également les médias, les facultés — en particulier la prestigieuse université de Harvard — et les organes de recherche. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, les purges se multiplient : des départements sont supprimés, des postdoctorants sont éjectés, des pontes envoyés en retraite anticipée… et de nombreux chercheurs vivent désormais dans l'angoisse et l'incertitude. Certains font le choix de rejoindre la France, qui se pose en terre d'accueil pour les scientifiques en exil. Nous avons rencontré des chercheurs qui ont quitté les États-Unis pour venir travailler à Aix-en-Provence.LES EXPERTS :- LAURIC HENNETON - Historien, spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs - MARIE-CÉCILE NAVES - Politologue, directrice de recherche - IRIS, spécialiste des États-Unis- ANNE TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de L'art de trumper
Ce samedi à 21 heures, la finale de la Ligue des champions va opposer le Paris Saint-Germain et l'Inter Milan. Nos journalistes Cyril Morin et Arthur Merle essayent de dégager un favori. Entre une équipe milanaise expérimentée et un PSG irrésistible cette saison, difficile de voir un club se détacher de l'autre.En deuxième partie d'émission, nos journalistes se concentrent sur la composition probable du PSG samedi soir sur la pelouse de Munich et notamment sur les hommes qui seront alignés devant. Qui de Désiré Doué ou de Bradley Barcola sera dans le onze de départ ? Nos journalistes penchent plutôt pour l'ancien Lyonnais.Enfin, focus sur la Coupe du monde des clubs qui débute le 15 juin. Le Real Madrid a officialisé l'arrivée anticipé de Trent Alexander-Arnold, en fin de contrat le 30 juin, ce vendredi matin. Le club espagnol voulait pouvoir disposer du latéral anglais pour la compétition et a donc déboursé 10 millions d'euros à Liverpool afin de racheter son dernier mois de contrat. La folie commence à s'emparer des clubs participant à la compétition. Des rumeurs envoient Cristiano Ronaldo au Brésil ou au Mexique, une fenêtre du mercato ouvre exceptionnellement début juin pour permettre aux clubs de se renforcer. Bonne écoute,Présentation : Cyril Morin et Arthur MerleGraphisme : Marko Popovic (extraits en vidéo)Réalisation : Anne Thirion Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les MaMaS ! Notre voyage autour du rebozo avec Yaël FLAUDER se termine avec cet épisode. Rappelez-vous, le 13 février dernier, nous vous offrions un magnifique premier épisode sur les origines et l'histoire de ce tissu dont on entend beaucoup parlé dont on connaît finalement peu l'essence ; puis, un second temps d'échange portait sur le lien entre le rebozo et la femme ; un troisième épisode nous réunissait autour du soin rituel rebozo et ce dernier échange avec Yaël vous permettra d'ouvrir votre regard sur le rebozo, votre pratique avec ce tissu vers d'autres horizons en allant explorer son usage dans l'accompagnement des bébés, enfants, personnes âgées ou encore, les hommes, les pères...Une fois de plus, Yaël vous transcende par son savoir et la richesse de ses transmissions qu'elle a reçues au Mexique. Tous les épisodes de cette magnifique mini-série sont disponibles sur toutes les plateformes d'écoute ainsi que sur Youtube !Je vous souhaite une belle écoute les MaMaS et n'hésitez pas à partager cette mini-série aux mamas qui vous entourent !Pour retrouver Yaël sur Instagram : @yaelflauderPour retrouver MAM'ELLES sur Instagram : @mamelles_lepodcastSur YOUTUBE et Facebook : MAM'ELLESMon site internet : mamelles.frMa boutique en ligne : Boutique - MAM'ELLES (mamelles.fr)MAM'ELLES est un podcast réalisé par Marion TERTEREAU. Vous pouvez retrouver tous les épisodes sur votre plateforme d'écoute préférée ainsi que sur YouTube. On se retrouve chaque vendredi !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:10:30 - Une semaine dans leurs vies - L'écrivain publie « Coyotte » (éditions de Minuit), en lice pour le Prix du livre Inter. Il déconstruit, à travers un récit de voyage original, les représentations habituelles et révèle la réalité humaine de cette zone géographique hautement symbolique. - invités : Sylvain PRUDHOMME - Sylvain Prudhomme : Ecrivain
Derrière chaque fausse couche se cache une bataille silencieuse, menée par des femmes qui refusent d'abandonner — malgré la douleur, malgré les échecs, malgré les statistiques.Aujourd'hui, je vous emmène de l'autre côté de l'Atlantique, au Québec, pour écouter l'histoire bouleversante et courageuse de Sarah-Maude.Esthéticienne passionnée, entrepreneure, sportive, et femme profondément humaine, Sarah-Maude a traversé un parcours de fertilité avec de multiples difficultés : neuf fausses couches, plusieurs fécondations in vitro, une dizaine de transfert, un diagnostic génétique complexe, des dizaines de milliers de dollars investis, et un espoir qui s'effrite à chaque transfert.Et pourtant, après tout ce qu'elle a vécu, elle vient nous partager son histoire avec un message d'espoir. Dans cet épisode, Sarah-Maude nous raconte tout : la douleur physique, son vécu de l'injustice, les incompréhensions médicales, l'exil qu'ils ont du faire Mexique pour avoir accès à une FIV à visage plus humain mais aussi l'amour inébranlable de son couple, et cette question qu'on évite trop souvent : jusqu'où est-on prêt à aller pour devenir parent ?Préparez-vous à une conversation honnête, vulnérable, puissante. Parce que ce que Sarah-Maude traverse, beaucoup le vivent. Mais peu en parlent aussi profondément.TW (attention, ce podcast traite de sujets sensibles)Parcours PMAGrossesse arrêtéeGrossesses arrêtées à répétitionÉchec de transfertGrossesseJ'espère que cet épisode vous plaira, si c'est le cas et que vous voulez soutenir le podcast, vous pouvez mettre la note de 5* et nous suivre sur la plateforme de votre choix.Si vous voulez suive les nouveautés et actualités de "En Chemin", on vous donne rendez vous sur Instagram : @enchemin.podcastPour retrouvez une communauté bienveillante autour de l'infertilité ainsi que de nombreux conseils bien être et fertilité, on vous donne rendez vous sur l'Instagram d'Anna : @gaya.fertilityInterview faite par Anna Cabannes.Épisode diffusé le 27 Mai 2025 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chloé a 23 ans. Et déjà l'impression d'avoir vécu cent vies.Son job ? Tester des métiers. Pour de vrai.Peintre, marin, athlète, designer, photographe…Tous les trois mois, elle change de métier, plonge dans un nouvel univers et partage tout sur ses réseaux.Mais derrière cette vie d'aventurière moderne, il y a une histoire.Celle d'une jeune fille brillante, élevée dans un cadre strict, qui entre en école de commerce et… s'éteint.Quatre ans de stages absurdes, d'ennui profond, de journées où elle n'attend qu'une chose : que ça se termine.Un jour, elle dit stop.Elle part seule au Mexique.Et c'est là que tout bascule.Dans cet épisode, Chloé raconte son grand saut, ses doutes, ses apprentissages, et ce que ça change de vivre sa vie en exploratrice plutôt qu'en exécutante.✨Pourquoi écouter cet épisode ?Pour respirer un vent de liberté si tu te sens coincée dans un chemin qui n'est pas le tienPour comprendre comment tester des métiers sans “perdre de temps”Pour t'autoriser à sortir de la case, même si on t'a appris à bien y rester
Dans cet épisode, la FAO appelle à un accès humanitaire immédiat à Gaza face au risque imminent de famine ; le nombre de personnes en situation d'insécurité alimentaire aiguë dans le monde augmente pour la sixième année consécutive, selon un nouveau rapport ; et six systèmes agricoles au Brésil, en Chine, au Mexique et en Espagne sont reconnus pour leurs pratiques durables et leur rôle dans la préservation de la biodiversité et de la sécurité alimentaire. Producteurs: Heriberto Araujo, Flora Trouilloud, Ruki Inoshita Présentatrice: Flora Trouilloud Son: Eric Deleu Supervision éditoriale: Ho Tszmei © FAO/UAWC
Dans cet épisode, la FAO appelle à un accès humanitaire immédiat à Gaza face au risque imminent de famine ; le nombre de personnes en situation d'insécurité alimentaire aiguë dans le monde augmente pour la sixième année consécutive, selon un nouveau rapport ; et six systèmes agricoles au Brésil, en Chine, au Mexique et en Espagne sont reconnus pour leurs pratiques durables et leur rôle dans la préservation de la biodiversité et de la sécurité alimentaire. Productores: Heriberto Araujo, Ruki Inoshita, Flora Trouilloud Presentador: Heriberto Araujo Sonido: Eric Deleu Doblaje: ElevenLabsSupervisión editorial: Ho Tszmei © FAO/UAWC
Come see us live in London June 22nd: https://bigbellycomedy.club/event/lions-led-by-donkeys-podcast-live-big-fat-festival-southbank/ A conflict breaks out between a newly independent Mexico and a newly back-to-having-kings France. It culminates in a small series of armed incursions and blockades in 1838-39. Did it start because of an aggrieved French baker? Did Napoleon's armies advance the science of military optics because their commander wanted to look at feet? In this episode (the first one where Nate has researched, written, and hosted), we get to the bottom of the semi-apocryphal Pastry War. Sources: Atwater, James D.; Ruiz, Ramon Eduardo. "Out from Under: Benito Juárez and the Struggle for Mexican Independence." Doubleday: Garden City, N.Y., 1969. Muñoz, Rafael Felipe. "Santa Anna, el dictador resplandeciente." Fondo de Cultura Económica: Mexico, 1982. Penot, Jacques. "L'expansion commerciale française au Mexique et les causes du conflit franco-mexicain de 1838-1839." Bulletin Hispanique 75-1-2, 1973. pp. 169-201 Toussaint, Éric. "Le système dette : Histoire des dettes souveraines et de leur répudiation." Les Liens qui libèrent: Paris, 2017.
Faut-il tout partager ? Qui paie quoi ? Est-ce qu'on parle assez d'argent dans les couples francophones ?Dans cet épisode, je discute avec ma collègue Amélie d'un sujet aussi sensible qu'universel : l'argent dans le couple.C'est un dialogue authentique, à un rythme naturel, entre deux Françaises.Parfait pour améliorer votre compréhension orale du français parlé au quotidien ! On y parle de budget, de différences culturelles, d'égalité et d'inégalité.Objectif : enrichir votre vocabulaire + mieux comprendre les conversations naturelles.Bonne écoute ! Et dites-nous en commentaire : comment ça se passe dans votre couple ?Virginie d'ehoui!---------------------------------------------------------------Les 40 erreurs à NE PLUS faire, c'est gratuit et c'est ici.Vous voulez enfin passer à la vitesse supérieure ? Prenez des cours avec moi, c'est ici.Le club de lecture de roman policier, c'est ici.Un dollar fait la différence pour sauver les chiens et chats errants au Mexique, faites un don.
Longtemps marginalisée sur la scène géopolitique mondiale, l'Amérique Latine revient progressivement dans le jeu — non pas tant par une volonté collective affirmée que par les convoitises qu'elle suscite : ses ressources naturelles, ses marchés, ses terres, son positionnement stratégique. Mais elle affronte les bouleversements géopolitiques actuels dans une position de faiblesse. Les pays du sous-continent sont divisés sur le plan politique et confrontés à de persistantes dynamiques de détérioration économique. Cette situation affecte leurs capacités à parler d'une seule voix dans les affaires du monde. Pourtant la région se trouve au cœur d'enjeux globaux déterminants. Sur le plan stratégique, elle est devenue l'un des principaux terrains de la confrontation engagée entre la Chine et les États-Unis pour la suprématie mondiale et une zone où émergent de nouveaux équilibres, de nouvelles alliances, souvent à géométrie variable. Dans ce contexte tendu, certains pays latino-américains optent pour une stratégie de diversification de leurs alliances. D'autres font le choix de l'alignement avec Pékin ou Washington. Dans quelle mesure l'Amérique Latine pourra-t-elle surmonter ses divisions régionales pour peser davantage en faveur du multilatéralisme et la construction d'un monde multipolaire ? Des rapprochements sont-ils possibles, souhaitables avec l'Europe, elle aussi confrontée à des mises sous tension, en l'occurrence dans son alliance avec les États-Unis.Regard avec nos invités : Alain Rouquié, ancien ambassadeur de France au Brésil et au Mexique, qui a en préparation un livre sur la Chine et l'Amérique Latine Pascal Boniface, directeur de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques. Dernier ouvrage « Permis de tuer. Gaza : génocide, négationnisme et Hasbara » qui vient de sortir chez Max Milo Christophe Ventura, directeur de Recherche à l'Iris et membre de la rédaction du Monde Diplomatique. Émission depuis la Maison de l'Amérique Latine à Paris à l'occasion des Semaines de l'Amérique Latine et des Caraïbes.
Depuis bientôt vingt ans, Richard Latendresse est le correspondant à Washington du réseau de télévision canadien TVA. Au micro de L'atelier des médias, ce journaliste québécois raconte comment les médias travaillent à la Maison Blanche et discute de la relation que Donald Trump et ses équipes entretient avec les professionnels de l'information accrédités à la présidence des États-Unis. Richard Latendresse, journaliste québécois établi à Washington depuis 2006, couvre la Maison Blanche pour le groupe canadien TVA. Ayant couvert les présidences de George W. Bush, Barack Obama, Donald Trump et Joe Biden, il a un regard privilégié sur l'évolution des relations entre la présidence des États-Unis et les médias.Invité au 3e Festival international du journalisme de Carleton-sur-Mer (FIJC), au Québec, Richard Latendresse a accordé un entretien à L'atelier des médias de RFI, abordant les coulisses de son métier et soulignant les défis posés par l'ère TrumpImprévisibilité et manipulationLe premier mandat de Donald Trump fut marqué par l'imprévisibilité et une gestion pleine d'« approximations » ; le début du second mandat est « tout aussi fatiguant », bien que Trump sache désormais « beaucoup mieux où il s'en va », explique Richard Latendresse qui note que la couverture de l'actualité de la Maison Blanche en 2025 reste dictée par « les états d'âme et les coups de gueule de Donald Trump ». Cette approche contraste fortement avec les administrations précédentes, comme celle de Barack Obama, jugée « bien organisée, structurée avec des annonces qui étaient déjà prévues, des projets fouillés ».Richard Latendresse exprime également un regret quant à la couverture de la santé du président Joe Biden durant son mandat, déclarant : « On a raté de ne pas avoir suffisamment contesté, questionné l'équipe de presse sous Biden sur la santé du président. » Le journaliste estime que les médias ont été « beaucoup trop indulgents » avec lui, comparé à l'acharnement dont Trump ferait l'objet dans une situation similaire. Il considère qu'il est « honteux à quel point l'équipe de Biden s'est arrangée pour manipuler les médias » sur cet aspect.Paradoxalement, Donald Trump, qui en 2017 qualifiait la presse d'« ennemi du peuple », se montre plus accessible que Joe Biden. « Il aime qu'on le questionne, il aime être à la une », invitant les journalistes dans le bureau Ovale et saisissant toutes les occasions de s'exprimer. Si Trump « dit tout et son contraire », « il le dit au moins », ce qui contraste avec les brèves réponses parfois inaudibles de Joe Biden.L'équipe de Donald Trump souhaite en outre que « ce que le président dit soit repris mot à mot par les journalistes », comme l'illustre le refus d'accès au bureau Ovale à un journaliste d'Associated Press pour ne pas avoir utilisé l'expression « golf d'Amérique », préférée par Trump à pour nommer le golf du Mexique. Correspondants à la Maison Blanche et salle de presseRichard Latendresse fait partie des quelque centaines de journalistes accrédités à la Maison Blanche, un statut nécessitant une enquête poussée. Il est aussi cofondateur de l'Association des correspondants étrangers à la Maison Blanche (créée en 2009), un groupe qui s'est fait une place au milieu des grands médias américains. Cette association, forte d'une trentaine de membres, a obtenu un siège au 3e rang de la salle de presse, « le meilleur spot » selon Richard Latendresse, et surtout, une place précieuse au sein du « pool » de journalistes ayant accès direct au président lors d'événements restreints, y compris les rencontres avec des dirigeants étrangers.La porte-parole de Donald Trump, Karoline Leavitt, 27 ans, figure de la nouvelle génération trumpiste, joue un rôle de « porte propagande », explique Richard Latendresse, en transmettant les messages présidentiels. Ses relations avec la presse sont parfois « tendues ». Toujours « sur la défensive », elle retourne fréquemment les questions contre les journalistes pour « dénigrer le messager ».Une autre évolution notable est l'arrivée dans la salle de presse de petits médias pro Trump, d'influenceurs et de podcasters de la sphère MAGA, qui posent des questions visant à « renforcer le message du président » et « dénigrer les adversaires ». Karoline Leavitt leur donne souvent la parole au début des conférences de presse, dans une « volonté claire de miner la crédibilité des des médias traditionnels ».L'importance de la contexualisationEn tant que Canadien à la Maison Blanche, Richard Latendresse ne se sent pas particulièrement visé malgré les commentaires de Trump qui veut faire du Canada le 51e État des État-Unis. Il y voit une « provocation », typique du « modus operandi » de Trump.La couverture de la Maison Blanche, et notamment sous Donald Trump, engendre une certaine fatigue chez Richard Latendresse, qui se trouve dans un effort constant pour « mettre de la cohésion dans l'incohérence » du discours présidentiel.Face à un déluge d'informations souvent contradictoires, Richard Latendresse s'épanouit dans la présentation de l'émission Contextes. Son objectif : « mettre en perspective » et « trouver un sens » dans l'actualité, estimant que le public est souvent « pantoi, perdu ». Après deux décennies à Washington, Richard Latendresse envisage revenir s'installer au Québec, sentant la nécessité de prendre « un peu de recul » pour revoir ce monde sous un nouvel angle et gagner en clarté. Il conclut en encourageant les citoyens à « rester curieux, à rester à l'affût et à s'impliquer »
Olivier Clerc est écrivain, essayiste, formateur et conférencier. Il est à l'origine de l'édition française des Accords Toltèques écrits par Don Miguel Ruiz, qu'il a lui-même traduits. Les Accords Toltèques proviennent d'une tradition orale ancienne qui a son origine au cœur du Mexique, et qui a été retranscrite pour la première fois par Don Miguel Ruiz en 1997. Issus d'une culture et d'un univers qui semblent très éloignés des nôtres, les Accords Toltèques sont profondément complémentaires de toutes les grandes sagesses et spiritualités. Au cœur de leur vision, l'amour, le rapport à la réalité, à la vérité, à l'autre et le pardon. Ces Accords offrent une méthode très simple et applicable par tous afin d'apaiser et d'améliorer notre relation avec nous-même et avec les autres. Les Accords Toltèques nous apprennent quelle est la puissance réelle, créatrice ou dévastatrice, de la parole. Celle que nous disons, celle que nous recevons. Ils nous révèlent comment simplifier notre rapport au monde, en nous rapprochant du réel et du vrai, en nous éloignant des dangers de l'imaginaire, du virtuel, des pièges du mental ou des émotions. Pour Olivier Clerc, les Accords Toltèques nous permettent de gagner le combat que nous avons à livrer à notre pire ennemi : nous-même. En prenant l'image du combattant armé de son épée, de son bouclier, de son heaume et de sa devise, il nous invite à suivre les règles très inspirantes d'une véritable « Chevalerie relationnelle ». Avec Olivier Clerc, nous découvrons les trésors d'une sagesse humaine lumineuse, puissante et libératrice. Les Accords Toltèques permettent non seulement une prise de conscience du pouvoir insoupçonné de la parole et de l'écoute, ils nous engagent dans la mise en œuvre d'une pratique libératrice et transformatrice de la parole dite et entendue. Avec eux, c'est tout notre rapport à nous-même, à l'autre, au monde et à la vie qui est métamorphosé. Pour lire Les Accords Toltèques, une Chevalerie relationnelle, le livre d'Olivier Clerc, cliquer ici. Pour lire Le don du pardon, le best-seller d'Olivier Clerc, cliquer ici. Pour découvrir Les Cercles de Pardon, cliquer ici. Dire et recevoir Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Formidable simplicité, accessibilité, et puissance des Accords Toltèques ! L'épisode que nous diffusons dès aujourd'hui avec Olivier Clerc, grâce à qui ces Accords ont été connus en France, offre l'exemple formidable d'une sagesse humaine à la portée de tous. Elle est compatible avec toutes les spiritualités humaines, en particulier le Christianisme, avec qui les liens sont très forts. Ce qui est puissant, souvent, est aussi évident. Ceux qui fréquentent les mystiques et les artistes font régulièrement cette expérience que nous avons tous vécu au moins une fois dans nos vies. L'expérience de ce qui est beau, vrai, réel et bon est toujours simple, et cette simplicité nous étonne toujours. La sagesse est le fruit d'une purification, d'un cheminement qui consiste la plupart du temps dans l'allègement de nos mauvaises habitudes, et de nos fausses croyances. Avec les Accords Toltèques, nous apprenons la puissance inouïe de la parole humaine. Est-ce ce qui nous rapproche le plus d'un Dieu, dont la Bible nous dit qu'il nous a créés à son image et sa ressemblance ? Comme le dit si bien Olivier Clerc dans ce 330ème épisode, le premier des Accords Toltèques est le champion sur les autres, à tel point qu'il suffirait presque… : « Que ta parole soit impeccable ». Faire de son mieux dans la parole que l'on dit, faire de son mieux dans l'écoute de celle qui nous est dite. Rien n'est plus simple… même si l'application demande un réel entrainement, cette initiation chevaleresque dont nous parle Olivier Clerc ! Zeteo est dans sa mission. La parole des invités est dite. Elle est reçue par des milliers d'auditeurs. Chaque semaine, nous nous réjouissons et nous étonnons en même temps en faisant l'expérience de cette parole, portée et écoutée dans des lieux réjouissants, étonnants et si souvent inattendus, dont certains vous seront révélés prochainement. Nous rendons grâce pour la puissance des Accords Toltèques, pour les sagesses merveilleuses qui émanent du cœur des hommes inspirés et reliés à la sagesse divine. Nous rendons grâce pour cette mission de Zeteo qui se réinvente souvent et se renouvelle chaque semaine. À chaque fois, comme les plus belles icônes en mosaïque, c'est un nouvelle facette du visage du Christ que nous découvrons. Nous rendons grâce aux donateurs qui ont rejoint cette mission cette semaine. Comme à ceux qui vont les rejoindre dès aujourd'hui et la semaine qui vient. Avec, pour finir, la simplicité de dire que nous avons toujours besoin de don, et la confiance que cette demande sera entendue, Fraternellement, Guillaume Devoud Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour lire d'autres messages de nos auditeurs : cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Bethesda, cliquer ici. 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Au Mexique, où plus de 120 000 personnes sont aujourd'hui portées disparues, la découverte d'un camp d'extermination tenu par un cartel a remis le sujet des disparitions forcées au centre des débats. Les familles accusent l'État mexicain d'inaction et sortent chercher elles-mêmes les restes de leurs proches disparus. De notre correspondante à Mexico, Machette et pioche en main, une trentaine de bénévoles s'alignent à l'entrée de l'Ajusco, une forêt de pins au sud de Mexico City. « On va commencer cette journée de recherche en invoquant la divinité chercheuse, qui marche à nos côtés. Que la lumière de ceux que nous cherchons illumine le chemin jusqu'à ce que nous les trouvions et nous les ramenions à la maison. »Parmi eux, Esteban Gallardo est vêtu d'un tee-shirt sur lequel est floquée une photo de sa sœur Pamela, disparue à l'âge de 23 ans. « Aujourd'hui, on fait une nouvelle journée de recherche afin de comprendre ce qu'il s'est passé, trouver un indice. Elle a disparu il y a sept ans justement ici dans l'Ajusco et nous n'avions pas encore eu l'opportunité de chercher dans cette zone précise de l'Ajusco. »À ses côtés, sa cousine donne les dernières directives aux bénévoles : « On va chercher des ossements. Si vous trouvez des vêtements, des bouteilles d'alcool vides... concentrez-vous sur cet endroit, car c'est probablement là où ils sont restés un moment et où ils ont pu tuer. »Les recherches vont durer quatre jours. La famille de Pamela accompagnée de bénévoles, de pompiers et d'anthropologues vont passer cette partie de la forêt au peigne fin. Cette fois, des membres du parquet spécialisé contre les disparitions forcées se sont joints à eux, mais Esteban Gallardo comme les autres familles de disparus ne leur font plus confiance : « Au-delà de me sentir abandonné et invisible, je me sens frustré. Ça me frustre de savoir que le parquet aurait pu déjà retrouver ma sœur et d'autres personnes avec toutes les informations et tous les éléments que les familles elles-mêmes trouvent et leur donne. »À quelques mètres de là, l'un des bénévoles met la main sur un os. L'anthropologue s'approche : « C'est animal. On le voit à l'épaisseur, c'est un os animal. »Plus de 120 000 personnes portées disparuesFausse alerte, les recherches continuent, il ne faut oublier aucun recoin du secteur désigné aujourd'hui, car demain, ce sera une autre zone de cette forêt de 1 000 hectares qui sera fouillée. Une quête sans fin qu'Esteban continue au prix de nombreux sacrifices : « Même si on a un travail, des activités, une vie… quand ces sessions de recherche s'organisent, on arrête tout pour venir. Avoir le moindre indice sur elle, savoir dans quelles conditions elle se trouve, ça nous permettrait d'avancer vers un possible deuil. Mais ne pas savoir ce qui lui est arrivé conditionne toutes nos actions, que ce soit dans la vie personnelle, familiale ou sociale. »Une situation ambiguë que vivent les familles des plus de 120 000 personnes portées disparues au Mexique à ce jour. Après la découverte d'un camp d'extermination dans l'ouest du pays, Claudia Sheinbaum a annoncé plusieurs mesures pour lutter contre les disparitions forcées, toutes jugées déjà existantes ou inutiles par les familles.À lire aussiMexique: découverte d'une fosse clandestine dans un ranch, l'enquête passe sous contrôle fédéral
durée : 00:03:41 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Un homme a ouvert le feu en pleine heure de pointe sur l'une des artères principales de la capitale mexicaine. Les deux victimes sont membres du parti de gauche dont est issue la présidente de la République, Claudia Sheinbaum, qui promet la "justice" dans cette affaire. Le tireur est en fuite.
durée : 00:03:41 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Un homme a ouvert le feu en pleine heure de pointe sur l'une des artères principales de la capitale mexicaine. Les deux victimes sont membres du parti de gauche dont est issue la présidente de la République, Claudia Sheinbaum, qui promet la "justice" dans cette affaire. Le tireur est en fuite.
Dans cet épisode, je t'emmène découvrir les prépositions avec les noms de pays et de villes
Selon l'équipe humanitaire des Nations unies, plus d'une centaine de femmes enceintes ou allaitantes ont été expulsées vers le pays ravagé par la violence des gangs en un mois. En moyenne,30 femmes enceintes ou qui allaitent sont expulsées chaque jour depuis la République dominicaine vers Haïti selon l'organisation internationale pour les migrations et les autorités haïtiennes. Face à cette augmentation, l'ONU fait part de sa « profonde inquiétude » et dénonce une « violation des normes internationales ». Le président dominicain Luis Abinader a fait de la lutte contre l'immigration haïtienne l'une de ses priorités. Début avril 2025, il a pris 15 mesures pour renforcer les contrôles. Les autorités demandent désormais leurs papiers à tout étranger qui vient se faire soigner dans un hôpital, et ceux qui n'ont pas de carte de séjour sont expulsés. En tout, près de 20 000 personnes ont été expulsées via la frontière terrestre en un mois. Mike Lafaille fait rayonner la cuisine haïtienne au CanadaPlus qu'un simple restaurant, le chefMike Lafaille a voulu faire de son établissement Kwizinn un « endroit pour manger et se rassembler autour de la culture haïtienne », et un lieu de rencontre sa communauté au Canada. Arrivé à Montréal en 2011, il a d'abord eu du mal à trouver du travail en raison d'une maladie dégénérative qui lui fait perdre la vue petit à petit. Il décide alors d'ouvrir son propre restaurant et de former seul à la cuisine. Nafi Alibert nous raconte son histoire. Les librairies ont le vent en poupe en ColombieSelon un rapport de la Chambre du Livre qui signale que 22% des librairies du pays ont ouvert depuis 2020. « À l'issue de la pandémie, on a constaté un intérêt renouvelé des gens pour les livres papiers et les lieux de rencontre », explique la libraire Consuelo Gaitan. Avec 3,7 livres par an en moyenne, les Colombiens restent néanmoins de « petits » lecteurs, et pour les attirer les librairies doivent aussi se transformer en espaces d'échange et de réunion. Le reportage à Bogota de Marie Eve Detoeuf. El Salvador : le Parlement adopte une loi contre les « agents de l'étranger »La loi voulue par le président Nayib Bukele instaure une taxe de 30% sur les dons aux ONG, qui devront s'enregistrer comme « agents de l'étranger ». « Quels objectifs peut avoir un gouvernement pour stigmatiser les organisations de la société civile, si ce n'est générer un climat hostile et justifier la persécution voire la proscription de ces organisations ? » s'interroge le journal Prensa Grafica dans son éditorial. Le journal cite les exemples du Venezuela et du Nicaragua, où des lois similaires ont servi ces dernières années à affaiblir les organisations qui contrôlaient les abus de pouvoir, et censurer, voire fermer les médias de communication qui recevaient des financements internationaux. Le Mexique sous le choc après l'assassinat de deux proches collaborateurs de la maire de Mexico. La photo de la voiture criblée de balles de Ximena Guzman s'affiche en Une de tous les journaux. La secrétaire personnelle de la maire de Mexico Clara Brugada et un conseiller, José Munoz, ont été assassinés «de sang-froid», titre le journal La Prensa. Un double meurtre en pleine rue et en pleine heure de pointe, à interpréter comme un « message direct » selon El Diario de Yucatan, qui publie un dessin ironique où l'on peut lire « ce n'est pas une exécution, c'est le crime organisé qui a voté par anticipation», en référence aux élections judiciaires prévues le 1er juin 2025. Le journal Excelsior rappelle que cela faisait 30 ans qu'un assassinat politique ne s'était plus produit dans la capitale du pays, preuve selon le quotidien de l'avancée de la violence liée au crime organisé.L'avancée de la violence au Mexique affecte même les animauxPlus de 700 animaux vont devoir quitter le sanctuaire Ostok, dans l'État du Sinaloa, à cause de la violence qui met en danger leur vie et celle des employés de ce refuge. La région est le théâtre d'une guerre intestine et meurtrière entre des factions du cartel de Sinaloa. Lundi, une centaine d'éléphants, de lions, de tigres du Bengale, de primates ou encore d'hippopotames, pour la plupart d'anciennes mascottes de narcotrafiquants ou bêtes de cirque, ont quitté ce refuge vers une autre réserve située à 200 km plus au sud. Cette caravane « est une arche de Noé du XXIème siècle, qui ne fuit pas le déluge, mais la violence humaine », explique le directeur du refuge au journal el Universal, en référence aux menaces et aux agressions à main armée subies par son équipe.
(00:00:31) Roumanie: une élection sous influence de l'algorithme ? (00:07:53) Des bilans américain et saoudien du voyage de Trump au Moyen-Orient (00 :15 :36) Reportage dans un Mexique en situation de "narcopandémie"
Privée de courant, une partie d'Haïti est plongée dans le noir. C'est le «black-out général après des actes de sabotage à la centrale de Péligre», rapporte Le Nouvelliste. «La région métropolitaine est plongée dans le noir depuis le début de la semaine.» La centrale hydroélectrique de Péligre, c'est le «coeur du réseau électrique haïtien», explique le quotidien. «Il faut que la centrale fonctionne pour que les autres centres de production d'électricité rejoignent le réseau et alimentent les circuits.»Cette infrastructure essentielle est fragilisée par un 2è phénomène : les riverains empruntent le barrage de la centrale comme si c'était «un pont pour relier les deux rives du fleuve Artibonite (...) L'insécurité les empêche d'emprunter les routes habituelles.» Mais ce barrage n'est pas fait pour cela.Il est difficile de dire qui est derrière ces actes de sabotage. Il n'y a pas eu de revendications, nous apprend Alterpresse. Pour Gazette Haïti, il s'agirait des gangs armés. Mais d'après Le Nouvelliste, ce serait en réalité des habitants de Mirebalais qui «veulent dénoncer l'invasion de leur ville par des groupes criminels» et «forcer les autorités de l'État central à accorder de l'attention à ce qui se passe» chez eux, affirme le journal. Chili : à la recherche des disparus de la dictatureLe Chili n'a toujours pas fait la lumière sur toutes les exactions commises pendant la dictature, 35 ans après la chute d'Augusto Pinochet. Les corps d'environ un millier de personnes détenues n'ont jamais été retrouvés, Des fouilles viennent de commencer sur le mont Chena, à 25 km au sud de la capitale, là où certains de ces prisonniers ont été vus pour la dernière fois avant de se volatiliser. Reportage de notre correspondante, Marion Bella. Les États-Unis militarisent leur frontière avec le MexiqueDes centaines de soldats, des véhicules de combat, des avions espions, des drones, des hélicoptères et même deux navires de guerre. Les États-Unis ont mis sur pied un dispositif impressionnant à la frontière avec le Mexique, raconte le New York Times dans un long reportage. Un déploiement de forces sans précédents, explique le journal. Donald Trump rompt «avec la pratique de ces prédécesseurs qui consistait à ne déployer à la frontière (...) qu'un petit nombre de soldats et de réservistes», poursuit le quotidien. Environ 2.500 soldats, contre 8.600 aujourd'hui.Ce déploiement a déjà coûté très cher : 525 millions de dollars, selon le Pentagone, alors que le nombre de traversées de la frontière est très bas. «En avril, environ 8.000 personnes ont été arrêtées après avoir passé la frontière illégalement, contre environ 128.00 un an plus tôt», nous apprend le New York Times. Le gouvernement américain continue pourtant d'envoyer de plus en plus d'hommes et des équipements de plus en plus sophistiqués. Est-ce bien utile ? s'interroge le quotidien. D'un côté, cette stratégie porte ses fruits. Les soldats «semblent empêcher les cartels d'agir, compliquer la vie des passeurs» et se perfectionnent. Mais cela coûte cher et éloigne les soldats de leur coeur de métier, des terrains de guerre. Des membres du Congrès, notamment, s'inquiètent qu'à l'avenir, les troupes ne soient plus assez préparées au combat, rapporte le New York Times. Une marche de soutien à Evo Morales qui entend briguer un 4è mandatEvo Morales est censé prendre part à la mobilisation de ses partisans qui font route vers la capitale bolivienne et devraient arriver ce vendredi ; mais rien n'est sûr, explique La Razon. L'ancien président bolivien est sous le coup d'un mandat d'arrêt pour détournement de mineur et s'il vient à la Paz, il sera détenu, a prévenu le gouvernement. Comme l'explique le journal bolivien, l'ancien président vit reclus dans son fief du Chapare depuis octobre 2024, protégé par ses fidèles. Une retraite dont il pourrait, donc, sortir pour tenter de forcer les autorités à l'autoriser à se présenter à la présidentielle du 17 août. Officiellement, Evo Morales n'a pas le droit de concourir pour un 4è mandat. «Les constitutions sont faites pour mettre des limites à l'exercice du pouvoir et le peuple a décidé de mettre des limites à la réélection», souligne le ministre Eduardo del Castillo, dans les colonnes de La Razon. Evo Morales est «un homme politique sur le déclin qui tente de survivre en faisant pression et en rejetant les lois»... accuse, pour sa part, le député de l'opposition, Enrique Urquidi Daza, rapporte El Diario. La seule arme qui lui reste, «c'est d'essayer de faire trembler le pays, en créant de la violence et des affrontements». Un film canadien présenté à Cannes«La mort n'existe pas», 4e long-métrage du réalisateur québécois Félix Dufour-Laperrière, a été projeté hier soir, à la Quinzaine des cinéastes. Ce film d'animation retrace les interrogations d'une militante, Hélène, qui veut s'en prendre à de riches propriétaires capitalistes pour alerter sur le dérèglement climatique. L'une de nos envoyées spéciales sur la Croisette, Sophie Torlotin, a rencontré Félix Dufour-Laperrière. Le journal de la 1èreEn Martinique, les pluies précoces compliquent la récolte de la canne à sucre.
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Vous aimez l'humour français mais vous ne comprenez pas toujours pourquoi tout le monde rit ? Dans cet épisode, je vous aide à décoder un sketch culte du Palmashow, un duo comique très populaire en France.Au programme : – les références culturelles cachées dans le sketch. – le vocabulaire familier et les expressions typiquement françaises.Que vous soyez niveau B1 ou avancé, cet épisode va vous aider à progresser en français tout en vous amusant ! Et qui sait… vous pourrez bien rire vous aussi à la fin.Écoutez, apprenez et regardez de nouveau le sketch avec un autre regard !Cet épisode est disponible en format vidéo sur YouTube Virginie d'ehoui!---------------------------------------------------------------Les 40 erreurs à NE PLUS faire, c'est gratuit et c'est ici.Vous voulez enfin passer à la vitesse supérieure ? Prenez des cours avec moi, c'est ici.Le club de lecture de roman policier ouvre ses portes, c'est ici.Un dollar fait la différence pour sauver les chiens et chats errants au Mexique, faites un don.
Norman Borlaug est sans doute l'un des héros les plus méconnus du XXe siècle. Cet agronome américain, né en 1914 dans l'Iowa, est considéré comme le père de la « Révolution verte », un mouvement qui a transformé l'agriculture mondiale et permis de lutter efficacement contre la famine dans de nombreux pays en développement. Grâce à ses travaux, on estime qu'il aurait sauvé plus d'un milliard de personnes de la sous-alimentation.Après des études en biologie et phytopathologie, Borlaug entame sa carrière au Mexique dans les années 1940, dans le cadre d'un programme financé par la Fondation Rockefeller. À cette époque, le pays fait face à des rendements agricoles très faibles et à des maladies du blé comme la rouille. C'est dans ce contexte qu'il commence à développer des variétés de blé naines, à haut rendement et résistantes aux maladies, capables de pousser dans des conditions climatiques difficiles.Ces nouvelles variétés s'accompagnent d'un ensemble de techniques agricoles modernisées : irrigation contrôlée, engrais chimiques, pesticides et sélection génétique. Cette combinaison, qui sera plus tard appelée Révolution verte, est ensuite appliquée à d'autres cultures, notamment le riz et le maïs. En quelques années, la production de blé au Mexique double, et le pays devient auto-suffisant en céréales dès 1956.Le succès mexicain attire l'attention d'autres nations. Dans les années 1960, l'Inde et le Pakistan, alors menacés par la famine, adoptent les méthodes de Borlaug. En très peu de temps, la production céréalière y explose : l'Inde passe d'importatrice à exportatrice de blé en moins d'une décennie. Ce tournant spectaculaire permet de nourrir des millions de personnes, dans un contexte de croissance démographique galopante.Pour cet accomplissement exceptionnel, Norman Borlaug reçoit en 1970 le prix Nobel de la paix, une distinction rarement accordée à un scientifique. Le comité Nobel souligne que « plus que toute autre personne de son époque, il a contribué à assurer la paix dans le monde en réduisant la faim ».Cependant, la Révolution verte n'est pas exempte de critiques. Certains soulignent l'impact écologique de l'agriculture intensive : épuisement des sols, usage massif de produits chimiques, réduction de la biodiversité. D'autres pointent des inégalités sociales, les petits agriculteurs n'ayant pas toujours les moyens d'accéder à ces technologies.Malgré ces limites, l'œuvre de Borlaug reste monumentale. Jusqu'à sa mort en 2009, il n'a cessé de défendre l'importance de la science pour nourrir l'humanité. Son héritage demeure une source d'inspiration pour les chercheurs du XXIe siècle face aux défis de la sécurité alimentaire mondiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Fidèle à ses promesses de campagne, Donald Trump a annoncé, dès le début de son second mandat, une augmentation de 25 % des droits de douane sur les importations en provenance du Mexique et du Canada. Des mesures similaires concernant l'Europe et la Chine sont envisagées. Cette politique protectionniste, récurrente dans l'histoire américaine, trouve ses racines dans le passé colonial du pays. Avec Bertrand Van Ruymbeke, professeur de civilisation américaine à l'Université Paris 8, spécialiste de l'histoire des Treize Colonies et de la Révolution américaine, auteur de L'Amérique avant les États-Unis (Flammarion, 2016) et Histoire des États-Unis (Tallandier, 2018).