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C dans l'air du 17 juillet 2025 : Epstein, Poutine, droits de douane… Trump lâché par les siens ? Emission présentée par LORRAIN SÉNÉCHALLa base électorale de Donald Trump est-elle en train de le lâcher ? Depuis quelques semaines, certains partisans du président des États-Unis lui reprochent le bombardement de l'Iran ou l'envoi d'armes supplémentaires à l'Ukraine. D'autres critiquent sa grande loi budgétaire et sa politique migratoire. Mais aucun sujet n'a provoqué autant de divisions au sein de la sphère "MAGA" (Make America Great Again) que le dossier Jeffrey Epstein, depuis la publication par les autorités, le 7 juillet dernier, d'un mémorandum concluant à l'absence d'éléments susceptibles de relancer l'enquête.Jeffrey Epstein, financier américain accusé d'avoir exploité sexuellement des mineures pendant des années, avait été retrouvé pendu dans sa cellule à New York en 2019, avant d'être jugé. Depuis, l'affaire alimente de nombreuses théories complotistes. Donald Trump avait promis de faire toute la lumière sur ce qu'il qualifiait de dossier "répugnant", s'il revenait à la Maison-Blanche. Mais l'annonce récente de la justice affirmant qu'"aucune liste de clients" secrète n'existe a été perçue par une partie de ses soutiens comme une trahison.Sur les réseaux sociaux, certains internautes vont jusqu'à se filmer en train de brûler leur casquette rouge "Make America Great Again". Des photos d'Epstein aux côtés de Trump refont surface et sont largement partagées. La gêne gagne même certains élus républicains, tandis que la polémique enfle.Face aux critiques, Donald Trump accuse les démocrates de manipuler l'opinion publique et s'en prend à ses anciens soutiens qui s'écartent de sa ligne. "Laissez ces mauviettes faire le jeu des démocrates (…) je ne veux plus de leur soutien !", a-t-il lancé. "Ils sont stupides", a-t-il insisté mercredi depuis le Bureau ovale.Dans le même temps, le président a relancé la guerre commerciale, menaçant d'imposer des taxes supplémentaires de 30 % sur les biens en provenance de l'Union européenne et du Mexique à partir du 1er août, à défaut d'accord commercial d'ici là. Donald Trump a également annoncé avoir lancé un ultimatum à Vladimir Poutine, donnant 50 jours à la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine, sous peine de sanctions économiques sévères.LES EXPERTS : - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV/ Spécialiste des questions internationales- Georgina WRIGHT - Conseillère spéciale, spécialiste des questions transatlantiques/ German Marshall Fund- Lauric HENNETON- Spécialiste des États-Unis - Maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin- Marie-Cécile NAVES - Politologue, directrice de recherche - IRIS, spécialiste des États-Unis
durée : 00:05:11 - C'est une chanson - par : Frédéric Pommier - Tout cet été, nous réécoutons les entretiens de Frédéric Pommier. Aujourd'hui, c'est avec l'actrice et chanteuse Arielle Dombasle. Elle évoque une chanson de 1967 : "Nights in White Satin" des Moody Blues, qui lui rappelle son adolescence au Mexique. (Rediffusion de l'émission du 26/06/2023) Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air l'invitée du 15 juillet 2025 : Laure Mandeville, grand reporter au Figaro, ancienne correspondante à Moscou et à Washington.Dans la série "le retour des surtaxes", un nouvel épisode : Donald Trump lance un ultimatum à Vladimir Poutine, cinquante jours pour avancer sur un accord de paix avec l'Ukraine, sous peine de surtaxes à 100 % sur les alliés de Moscou. Il promet également des armes à l'Ukraine à la condition que ce soit l'Otan et donc les Européens qui paient. En parallèle, Donald Trump accentue la pression sur l'Union européenne et le Mexique : à partir du 1er août, leurs importations pourraient être taxées à 30 %.Donald Trump applique sa méthode de négociation favorite : menacer, puis négocier. Une stratégie héritée de son passé de promoteur immobilier à New York, qu'il a théorisée dans son livre "L'Art du Deal". Pourquoi ce revirement face à Vladimir Poutine ? Et, face à cette offensive commerciale, comment l'Union européenne peut-elle réagir ?Laure Mandeville, grand reporter au Figaro, décryptera le bras de fer entre Donald Trump et Vladimir Poutine, ainsi que la stratégie de négociation du président américain sur les droits de douane.
La toponymie, la première fois que j'ai lu ce mot je n'avais pas idée de ce dont il s'agissait, encore aujourd'hui j'ai des questions rien qu'à l'évoquer. La toponymie, ou l'art de nommer les lieux, constitue un enjeu central dans les relations internationales, à la croisée de la géopolitique, de la mémoire collective, de la diplomatie et de la décolonisation. Elle façonne la manière dont les territoires sont perçus, revendiqués, administrés, et parfois contestés. Un sujet ardu en somme qui mêle culture générale, géographie, politique, histoire, traditions, colonisation, etc. Un sujet qui en regroupent d'autres en somme. Pour en dessiner les contours concrets, nous allons aborder différentes situations, différents lieux et territoires, marqués de leur complexité : dit-on le Proche-Orient ou le Moyen-Orient ? faut-il parler du golfe du Mexique ou du gulf of America. Envisageons donc ensemble les enjeux de la toponymie dans les relations internationales Pour ce faire, nous recevons À NOUVEAU Franck Vermeulen. Franck Vermeulen, vous êtes est Diplomate de carrière depuis plus de 30 ans dont une vingtaine d'années de service à l'étranger principalement au Moyen Orient mais aussi en Europe et en Afrique. Vous avez notamment exercé des fonctions de chef de poste comme consul général de France mais aussi des fonctions politiques comme rédacteur au quai d'Orsay ou comme conseiller d'ambassade ou conseiller culturel.
C'est un métal discret mais indispensable. Présent dans nos téléphones, nos ordinateurs, nos voitures, et surtout dans les semi-conducteurs, le cuivre est devenu l'un des piliers de notre économie numérique et énergétique. Et pourtant, il est aujourd'hui en danger.Depuis les années 2000, 28 millions de tonnes de cuivre sont extraites chaque année à travers le monde, selon l'International Copper Association. Mais face à l'intensification des sécheresses, cette exploitation est de plus en plus menacée. Car extraire du cuivre, c'est aussi consommer énormément d'eau. 1 600 litres, rien que pour récupérer les 19 kilos nécessaires à une voiture thermique. Pour un véhicule électrique ? Il faut quatre fois plus. Et c'est bien là le problème. Le Chili, premier producteur mondial, fait face à des sécheresses chroniques, tout comme le Pérou, le Mexique ou encore la République démocratique du Congo. Des régions-clés pour le cuivre, et donc pour l'industrie électronique mondiale. En 2021, Taïwan, le plus gros producteur de semi-conducteurs, a connu une sécheresse sévère. Résultat : l'approvisionnement en cuivre a chuté, et avec lui, une partie de la chaîne économique mondiale.Selon PwC, d'ici 2035, un tiers du cuivre nécessaire à la production de semi-conducteurs pourrait ne plus être disponible. Et près de 60 % en 2050. Le tout, alors que la demande mondiale va exploser, poussée par les énergies renouvelables et l'électrification des transports. Quelles solutions ? Plusieurs pays misent sur la désalinisation de l'eau de mer, ou sur des matériaux alternatifs comme l'argent ou les nano-carbones. Mais surtout, le recyclage apparaît comme une priorité. En 2022, un tiers du cuivre utilisé dans le monde provenait déjà de matériaux recyclés. Et ce n'est pas anodin : recycler le cuivre permet d'économiser jusqu'à 80 % d'énergie par rapport à une extraction classique. Alors oui, les estimations parlent encore de 5 000 millions de tonnes en réserve. Mais ces chiffres reposent sur des scénarios très optimistes. Une chose est sûre : si notre consommation ne ralentit pas, ces réserves pourraient s'épuiser en à peine 30 ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:05:39 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Au Mexique, les voisins de l'un des plus grands barrages, quasiment à sec, prient pour voir tomber la pluie. À 2 500 kilomètres de là, dans l'État américain de Géorgie, des habitants sont privés d'eau par d'immenses centres de données.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'accord migratoire franco-britannique, les relations iraniennes avec l'AIEA et de nouvelles taxes douanières américaines. Guinée : coup d'arrêt pour le groupe émirien GAC En Guinée, le gouvernement a retiré le permis d'exploitation minière de la société émirienne Guinea Alumina Corporation (GAC). Que reprochent les autorités guinéennes à cette convention ? Cette situation peut-elle avoir des conséquences sur l'économie du pays ? Avec Alexis Bédu, journaliste au service économie de RFI. Migrants : que contient l'accord franco-britannique ? La France et le Royaume-Uni ont scellé un accord inédit visant à instaurer un système d'échange de migrants selon le principe « un pour un ». En quoi consiste ce « projet pilote » ? Quels critères détermineront la sélection ? Avec Julia Dumont, journaliste à Infomigrants. Nucléaire : l'Iran prêt à renouer avec l'AIEA « sous une nouvelle forme » L'Iran affirme sa volonté de coopérer à nouveau avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), mais sous une « nouvelle forme ». Qu'est-ce que cela signifie ? Avec Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences Po Paris. Auteur de « La crise du détroit d'Ormuz de 2018 » (éditions L'Harmattan). États-Unis : 30% de surtaxe contre l'Europe et le Mexique Donald Trump relance la guerre commerciale en annonçant une taxe de 30% sur les importations venues du Mexique et de l'Union européenne à partir du 1er août 2025. Quelles sont les raisons invoquées par le président américain pour justifier ces nouveaux droits de douane ? Les pays concernés peuvent-ils riposter ? Avec Thierry Mayer, professeur d'économie à Sciences Po, conseiller au Cepii (Centre d'études prospectives et d'informations internationales).
Plus d'une tonne de cocaïne, répartie dans 49 sacs, a été trouvée ce dimanche, par des agents de la police nationale. C'est l'une des saisies les plus importantes de ces 30 dernières années, précise le correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Haïti est une plaque tournante du trafic de drogue dans la région, complète Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. Cette situation est due à l'expansion des gangs armés, mais pas seulement. Un réseau international «structuré composé d'anciens militaires, de membres de la police, de parlementaires et de chefs d'entreprises, actif en Haïti et aux États-Unis, s'est formé, depuis les années 1980», explique Gotson Pierre. Ces trafiquants utilisent notamment le commerce de l'anguille pour blanchir leurs revenus. «Les multiples saisies de drogue sur les côtes nord et sud d'Haïti montrent que c'est une organisation bien rodée», ajoute le journaliste d'Alterpresse. Le Premier ministre haïtien est aux États-Unis La situation en Haïti est au cœur du voyage d'Alix Didier Fils-Aimé aux États-Unis. Le Premier ministre, qui n'a rencontré aucun responsable américain de premier plan, sera de retour le 17 juillet. Les États-Unis tirent la sonnette d'alarme. Ils estiment que la crise sécuritaire haïtienne constitue une menace directe pour la sécurité régionale et nationale du pays. Ce déplacement suscite, par ailleurs, des tensions internes. L'agenda d'Alix Didier Fils-Aimé n'a pas été communiqué à tous les membres du gouvernement, précise Gotson Pierre. À trois semaines de la fin de la présidence de Fritz Alphonse Jean, «échéance hautement symbolique dans le calendrier de la transition» selon le directeur d'Alterpresse, le CPT est à nouveau dans la tourmente. Donald Trump peut poursuivre le démantèlement du ministère de l'Éducation La Cour suprême a validé les licenciements ordonnés par le président américain et comme il s'agit d'une procédure d'urgence, elle n'a pas motivé sa décision, précise le Washington Post. On ne sait pas non plus qui a voté pour ou contre. Mais les trois juges progressistes de la Cour (sur un total de 9) ont fait savoir leur opposition, raconte le journal. Dans un communiqué, ils ont dénoncé une «décision indéfendable». «Quand le pouvoir exécutif annonce son intention de violer la loi, puis met cette promesse à exécution, le devoir du pouvoir judiciaire est de faire barrage à cette illégalité, pas de la faciliter», peut-on lire. Ces trois juges estiment que la Cour suprême a accru les prérogatives du président. Comme le rapporte le New York Times, selon eux, seul le Congrès, qui a créé ce ministère il y a environ un demi-siècle, a le pouvoir de le supprimer. La décision de Donald Trump n'a jamais été soumise à l'approbation des parlementaires, précise le quotidien. Le pouvoir de l'exécutif se trouve ainsi renforcé, et le ministère de l'Éducation est lui affaibli, juge le New York Times. Comme le raconte le quotidien, en marge de cette bataille judiciaire, des employés ont déjà été renvoyés : ceux qui avaient un contrat précaire. L'administration a également offert à certains de partir en retraite anticipée. Enfin, en mars, Donald Trump a ordonné des licenciements massifs et bien que la justice ait suspendu cette décision, très peu de fonctionnaires ont été réintégrés. Résultat, le ministère de l'Éducation qui comptait 4.000 employés au début de l'année, ne fonctionne aujourd'hui qu'avec la moitié de ces effectifs, explique le New York Times. À quoi sert le ministère de l'Éducation américain ? Si l'éducation est surtout gérée par les autorités locales aux États-Unis, le ministère de l'Éducation joue quand même un rôle important dans certains domaines. «Il est responsable de la gestion du programme fédéral de prêts aux étudiants qui s'élève à 1,6 milliard de dollars, des subventions aux écoles primaires et secondaires, des tests de réussite et des réglementations sur les droits civiques dans les écoles», détaille le Washington Post. Autant de missions que le ministère n'a plus vraiment les moyens d'accomplir, juge le New York Times pour qui «ces efforts pour abolir ce ministère font partie d'un agenda plus large des conservateurs qui veulent que plus d'argent aille aux écoles privées et à l'enseignement à la maison.» La grande loi budgétaire voulue par Donald Trump et approuvée récemment prévoit d'ailleurs d'importants crédits d'impôt pour l'enseignement privé, souligne le quotidien. Le ministère de l'Éducation continue de jouer un rôle en ce qui concerne les droits civiques. Là encore, Donald Trump s'en sert pour son agenda politique, raconte le New York Times. Le président l'utilise pour obliger les établissements scolaires à faire machine arrière en matière de lutte contre les discriminations. Finies par exemple, les équipes de sport composées d'étudiants transgenres ou les toilettes ouvertes à tous les élèves. En revanche, pour ce qui est de l'accès à l'école des enfants handicapés, cela n'intéresse pas Donald Trump, pointe le quotidien qui relève qu'il s'agit pourtant d'un droit civique. Le Mexique voit rouge au sujet des tomates Les droits de douane de 17% sur les tomates importées de ce pays, décidés hier par Donald Trump, provoque des remous. «Aucun pays ne peut nous remplacer», mettent en garde les producteurs mexicains de tomates, dans les colonnes du quotidien argentin Infobae. 90% des tomates mangées aux États-Unis, viennent du Mexique, précise El Financiero. Un fruit difficile à transporter car il contient beaucoup d'eau, précise un expert au journal Milenio. Les États-Unis ne peuvent donc pas se passer du Mexique, se rassurent les fermiers mexicains, indique Infobae. Ils rappellent qu'en 2019, les États-Unis avaient déjà suspendu l'accord de libre-échange qui lie les deux voisins, avant de faire marche arrière 4 mois plus tard. «La raison va prévaloir» cette fois, encore estiment-ils. L'Argentine déclassifie des archives nazies Le président Javier Milei a décidé de rendre public des archives liées à l'accueil de nazis après la Seconde Guerre mondiale. Alors que l'Europe peinait à se relever, l'Argentine, elle, était en plein boom économique. Pour soutenir cette croissance, le président Juan Perón a fait venir des milliers d'Européens. Les conditions d'accueil étaient généreuses, et les contrôles d'identité quasiment inexistants. Environ 12.000 nazis ont ainsi trouvé refuge en Argentine sous la présidence de Perón. «Ils menaient une vie discrète, sous un faux nom, parce qu'ils savaient qu'ils étaient recherchés», raconte l'historien Julio Mutti interrogé par Achim Lippold. «Plus tard, un décret d'amnistie du gouvernement péroniste leur a permis de reprendre leur vrai nom sans trop d'explications. Ils n'avaient pas de rôle social notable. Leur impact sur la société argentine de l'époque était très limité.» Il faut attendre le retour de la démocratie pour que la vérité émerge et que les archives soient déclassifiées sur décision du président Carlos Menem, en 1992. Grâce à ces documents, «nous savons désormais clairement qui est venu, où ils ont vécu, comment ils sont arrivés, sous quel nom, comment ils se sont cachés — tout cela est connu et a déjà été publié. Ce qui, en revanche, reste obscur, c'est l'origine des ressources financières ayant permis leur fuite. Pour une opération de cette ampleur, il a fallu de l'argent. Ce n'était ni simple, ni bon marché», explique Ariel Gelblung, directeur du Centre Simon Wiesenthal à Buenos Aires. Pour approfondir les recherches sur ces financements, le Centre Wiesenthal s'est tourné directement vers Javier Milei, en février 2025. Le président a accepté de leur faciliter l'accès à toutes les archives et «depuis, chaque fois que nous avons une requête, les services nous transmettent les documents. Il y a une directive en ce sens», poursuit Ariel Gelblung. Le gouvernement argentin a également commencé à mettre les documents en ligne. Mais les experts ne s'attendent pas à faire des découvertes majeures. Comme l'explique Julio Mutti, «90% de ce qu'il y avait à découvrir l'a déjà été (...) Le seul élément vraiment nouveau, ce sont des procès-verbaux de l'entreprise publique « Fabricaciones Militares ». Il y avait un projet de faire venir des techniciens étrangers, qui a bien eu lieu. On estime qu'environ 300 techniciens sont venus, dont des Polonais et d'autres pays qui étaient en guerre avec l'Allemagne nazie. Mais il y avait aussi des Allemands. Le problème, c'est qu'on ne sait pas encore si certains d'entre eux étaient des criminels de guerre ou des membres du parti nazi.» Selon le directeur du Centre Wiesenthal, Ariel Gelblung, les résultats des recherches menées par son équipe seront publiés au printemps 2026, le temps d'examiner tous les nouveaux documents disponibles, soit environ 38 kilomètres d'archives. Le journal de la 1ère En Martinique, la gendarmerie reçoit des renforts.
Vingtième et dernier épisode de la saison pour Lucarne Américaine. L'occasion de faire un bilan, celui de la formidable Gold Cup 2025 remportée par le Mexique. Présenté par Nicolas Cougot Lucarne Américaine, tous les lundis à 22h sur LOTV
30% de droits de douane pour les produits importés depuis l'Union européenne et le Mexique. Le président américain Donald Trump a surpris un peu tout le monde en annonçant ces nouvelles mesures ce weekend. Parce que les négociations commerciales sont toujours en cours entre les E-U et ses partenaires commerciaux. Mais aussi parce que Donald Trump est déjà revenu sur ses paroles en matière de tariffs. Alors comment analyser cette annonce? Est ce une stratégie commerciale ou un écran de fumée pour masquer des problèmes de politique intérieure? On va voir ça avec notre correspondant à New York, Maurin Picard.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Dix jours après les crues meurtrières du fleuve Guadalupe, qui ont fait 129 morts et plus de 170 disparus, le futur rôle de l'agence fédérale est encore flou. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier dernier, Donald Trump a promis une réduction drastique des dépenses fédérales – et a ainsi promis de fermer l'agence de gestion des urgences, la FEMA. Inutile, trop couteuse, disait-il. Au lendemain des inondations meurtrières du Texas, terre républicaine où plus de 300 personnes pourraient avoir perdu la vie, potentiellement à cause du retard dans les secours, cette position est plus difficile à tenir. Le président refuse de définir quel rôle exact il pense réserver maintenant à cette agence. Mais sa ministre de l'Intérieur, Kristi Noem, a commencé à donner des indications, lors d'une interview sur la chaîne NBC : « Son rôle doit changer, et nous devons nous appuyer sur les autres ressources du gouvernement fédéral », soutient-elle, avant de reprendre la ligne idéologique trumpiste, de déléguer un maximum de tâches aux États fédérés. « Le président souhaite donner les moyens aux États de gérer eux-mêmes leurs situations d'urgence », sans préciser de quels moyens elle pense, considérant qu'on parle ici de désengagement fédéral avant tout. La FEMA, du reste, est critiquée pour sa mauvaise gestion en amont : son rôle est aussi d'évaluer les risques d'inondations pour les permis de construire. Or, le Washington Post révèle que le fameux camp pour enfants Mystic, où 27 personnes ont été emportées par les crues, n'avait pas été placé en zone inondable – il avait donc pu étendre son empreinte. Ces permis ont été donnés entre 2013 et 2020, rappelle le quotidien, ce qui indique à quel point les agences fédérales peuvent sous-estimer les risques, mais aussi que ces derniers évoluent rapidement à cause du changement climatique. À lire aussiÉtats-Unis: après les inondations au Texas, Trump rétropédale sur la Fema et son démantèlement En attendant, la population essaie de se relever par tous les moyens. Et même les enfants s'y mettent, comme le raconte le Dallas Morning News. Le quotidien décrit cette belle histoire de Graham Goodin et des deux frères Wallace, âgés de 10 à 12 ans, qui ont ouvert leur stand de limonade glacée dans une rue de Dallas. Un dollar le jus rafraichissant, mais rapidement, les passants paient 5, 7, voire 100 dollars le verre. « C'est la meilleure limonade du monde », assure un client. Ces ventes doivent en effet servir à reconstruire le camp pour enfants Mystic, ravagé par les inondations. Ces jeunes entrepreneurs ont récolté 550 dollars en une journée, ce qui prouve la solidarité qui a emporté les Texans : on ne compte plus les restaurants qui reversent leurs profits ou les cagnottes d'anonymes en faveur des sinistrés, rapporte le journal de Dallas. « Ce genre d'inondations devrait se répéter avec l'intensification du réchauffement climatique, surtout dans cette région du centre du Texas, aux terrains vallonnés et au climat propice aux fortes tempêtes. Pour y faire face, les autorités règlementent de plus en plus les constructions au bord de l'eau. Ils demandent à ce que les maisons soient construites sur des piliers ou que les fondations permettent à l'eau de passer dessous en cas de crue », explique Mark Gonzalez, un ingénieur de l'immobilier. Reportage d'Edward Maille au Texas. L'Argentine s'enfonce dans la crise politique La guerre est ouverte au plus haut sommet de l'État. Elle a éclaté avec l'adoption de l'augmentation des retraites la semaine dernière, malgré l'opposition du président Javier Milei. Et ce dernier d'attaquer sa vice-présidente, Victoria Villaruel, qui ne l'a pas appuyé au Parlement dans ce dossier. Le quotidien Pagina 12 nous livre les détails croustillants de cette acrimonie. « Traitresse, populiste, âne », tels sont les noms colorés que donne Javier Milei à son ancienne alliée. Victoria Villaruel, qui avait apporté le vote religieux au président, « est maintenant considérée comme une opposante », analyse le journal, et les spéculations commencent sur sa possible candidature à la présidence de 2027, face à Javier Milei. À lire aussiArgentine: rupture entre le président Milei et sa vice-présidence Victoria Villarruel Au Brésil, front commun contre les nouveaux droits de douane annoncés par Donald Trump Le président brésilien Lula pourrait bénéficier de cette nouvelle attaque du président américain. Donald Trump assure que ces tarifs sont imposés pour faire pression sur Brasilia et arrêter les poursuites contre son allié, Jair Bolsonaro, accusé de tentative de coup d'État. Résultat, c'est le camp Bolsonaro qui en paie le prix, analyse le quotidien O Globo, et Lula en sort renforcé. « Après des mois d'usure et de confrontations avec les députés, le président jouit d'une amnistie », commente le quotidien. Mais beaucoup estiment que « cet alignement est temporaire et risque de s'effondrer une fois la crise avec Trump résolue », prévient O Glogo. À lire aussi«Chasse aux sorcières», «qu'il se mêle de ses affaires»: Trump et Lula s'écharpent autour de Bolsonaro Le Mexique, destination en pointe pour la chirurgie esthétique La correspondante du quotidien espagnol El Pais nous emmène dans un cabinet de chirurgie esthétique de Guadalaraja, à la frontière états-unienne. Comme beaucoup, ce cabinet est pris d'assaut : le Mexique est devenu la deuxième destination de tourisme médical au monde pour la chirurgie esthétique, après la Colombie. Une recette gagnante, qui repose sur des prix abordables, de bons chirurgiens et des plages agréables pour se rétablir – tout cela à deux pas des États-Unis et du Canada. 1,4 million de patients ont fait le voyage l'année dernière, pour faire surtout des liposuccions, des facelift ou se gonfler les seins. Mais attention aux arnaques, prévient El Pais: pour certains, le chirurgien était en fait un dentiste ! Et surtout, quid du post-opératoire : il faut s'assurer du suivi à distance et de la bonne coordination avec des médecins dans votre pays, conclut El Pais. Ceci, afin que ce nouveau visage dont vous rêvez ne se transforme pas en un cauchemar indélébile. En Haïti, reportage dans les Gonaïves Une ville qui doit se débrouiller sans pompiers. La semaine dernière, un camion d'essence a pris feu suite à une collusion avec un autre véhicule. Huit personnes sont décédées, dont trois élèves d'une même famille. Les incendies sont fréquents dans cette ville et touchent des marchés publics, des résidences privées, des entreprises ou bâtiments publics. À chaque fois, il faut attendre que le feu détruise tout sur son passage. Pourtant, en 2016, la ville avait deux camions de pompiers qui faisaient régulièrement des interventions. Ils ont disparu après le mandat du maire de l'époque en 2020. Reportage de Ronel Paul.
30% de droits de douane pour les produits importés depuis l'Union européenne et le Mexique. Le président américain Donald Trump a surpris un peu tout le monde en annonçant ces nouvelles mesures ce weekend. Parce que les négociations commerciales sont toujours en cours entre les E-U et ses partenaires commerciaux. Mais aussi parce que Donald Trump est déjà revenu sur ses paroles en matière de tariffs. Alors comment analyser cette annonce? Est ce une stratégie commerciale ou un écran de fumée pour masquer des problèmes de politique intérieure? On va voir ça avec notre correspondant à New York, Maurin Picard.
Riposter ou ne pas riposter ? Telle est la question que se posent les 27 face à un Donald Trump débridé. Ce n'est pourtant pas l'envie qui manque à la Commission… « Une première salve de représailles était prête à entrer en vigueur dans la nuit » de ce soir à demain, écrit Le Soir en Belgique, mais l'instance « se retient, espérant donner une dernière chance à une ‘solution négociée.' » C'est le mot d'ordre donné par Ursula von der Leyen : « on continue à négocier jusqu'au dernier jour ! » Même si, maugrée le titre belge, « la plupart des observateurs sont convaincus que Donald Trump reste fermement décidé à frapper la quasi-totalité des partenaires commerciaux des États-Unis » avec ses fameux « tariffs. » Au Brésil aussi, face à la menace de droits de douane de 50%, le président Lula se dit ouvert à la négociation ; et surtout, analyse O Globo, il « mise sur le discours de la souveraineté nationale » pour au moins « contourner la crise » en interne. À lire aussiDonald Trump annonce 30% de droits de douane pour le Mexique et l'UE à partir du 1er août Un échec politique Depuis son arrivée au pouvoir, Donald Trump épargne bien peu de partenaires. Conclusion, estime un analyste dans les colonnes du South China Morning Post, « les États-Unis se mettent à dos leurs propres alliés, que ce soit en Europe ou ailleurs. » Au Brésil, par exemple : Donald Trump y a imposé des droits de douane pour forcer les magistrats qui jugent Jair Bolsonaro à relâcher la pression. Sauf que, constate El Pais, cette manœuvre « a causé des dommages collatéraux qui ont échappé au calcul du magnat, » puisqu'elle a « isolé le bolsonarisme au lieu de le renforcer. » Et ce n'est pas mieux au Canada, où, écrit, le New York Times, « il est difficile de ne pas ressentir la colère et l'incrédulité que Donald Trump a générées avec ses droits de douane, » particulièrement dans un pays « qui était jusque-là le voisin le plus amical dont un État puisse rêver. » Le tout avec un impact positif qui reste à prouver : le South China Morning Post juge que « certes, la question des droits de douane met la pression à Pékin, mais il y a d'autres problèmes bien plus importants, du point de vue du pouvoir chinois. » Un éditorialiste du Soir juge quant à lui « cette arme commerciale de moins en moins efficace. » En réalité, se moque le quotidien, « Trump finit toujours par se dégonfler, » et ses menaces aux airs « d'épouvantail brandi à chaque fois que le besoin se fait sentir, » ne sont peut-être qu'un « écran de fumée face à toutes les situations potentiellement embarrassantes. » Comme l'affaire Jeffrey Epstein, qui se rapproche dangereusement du cercle Trump. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump déclare la guerre commerciale au monde Des remous au sein du camp MAGA « Au sein de l'aile radicale et populiste du camp républicain, raconte le Soir, on s'égosille devant le mutisme soudain du ministère de la Justice dans cette affaire. » La procureure générale devait déclassifier des documents confidentiels sur le cas du milliardaire pédocriminel, mais elle a fait machine arrière, malgré ce que le New York Times appelle « l'obsession du clan 'Make America Great Again' avec Epstein. » Que l'administration Trump puisse empêcher les Epstein Files de sortir du placard, « met le camp MAGA très en colère. » Et même plus : « les influenceurs MAGA ont explosé » raconte le quotidien de New York. Au-delà de la simple affaire Epstein, « ce moment est signifiant : il nous permet d'apercevoir le futur du camp Trump, et voir ses potentielles fissures. » Car, dénonce le titre, « l'existence même de ce mouvement est fondée sur une série d'assertions fantasmagoriques au sujet de l'Amérique et du gouvernement américain. » Dit plus clairement : plus qu'un camp politique adossé à des valeurs et des opinions, c'est « un écosystème qui opère dans un état constat de crise et de griefs, » articulé autour d'un seul homme, Donald Trump. « Enlevez cet homme, et il ne vous reste plus que les griefs. » Or, beaucoup de ces derniers concernent d'autres républicains. Bref, « les républicains ont créé une culture du conflit constant » … qui pourrait bien se retourner contre eux.
Parce que… c'est l'épisode 0x609! Shameless plug 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Dans cet épisode spécial, l'hôte du podcast P secure reçoit Davy Adam pour analyser une question cruciale : l'internet mondial existe-t-il encore vraiment, ou est-il déjà mort ? Cette discussion fait suite à leur précédent échange sur la souveraineté numérique et s'inscrit dans le contexte géopolitique mouvementé de 2025, marqué par les changements de politique américaine sous l'administration Trump. La nature d'internet et ses fondements Davy Adam commence par rappeler ce qu'est réellement internet : contrairement à la perception commune qui l'assimile à un service centralisé, internet est en réalité l'interconnexion de réseaux privés avec des règles de routage permettant d'accéder aux ressources. Quand nous visitons un site de commerce en ligne ou de streaming, nous accédons à une infrastructure privée appartenant à une entreprise, internet servant de réseau intermédiaire. Cette vision du “village planétaire” et des “autoroutes de l'information” a longtemps été portée par les États comme un bien commun. L'origine d'internet remonte à DARPANET, que Bill Clinton a décidé de rendre public. En France, le Minitel représentait une alternative prometteuse, mais son contrôle centralisé par une seule entité l'a empêché de rivaliser avec le modèle décentralisé d'internet qui favorisait la compétition et l'innovation. La fin de la neutralité d'internet Un des problèmes majeurs identifiés est la disparition progressive de la neutralité d'internet. Les acteurs privés qui contrôlent aujourd'hui les plateformes ne sont nullement neutres : ils ont leurs propres visions idéologiques et modèles sociologiques qu'ils imposent à travers leurs services. L'exemple d'Elon Musk avec Twitter/X illustre parfaitement cette dérive : depuis son acquisition, il a banni des centaines de milliers de comptes opposés à ses idées, modifié les algorithmes pour favoriser ses propres tweets, et utilisé la plateforme comme un outil de propagande personnelle. Cette manipulation s'étend au-delà des réseaux sociaux. Les résultats de recherche varient désormais selon la géolocalisation, créant des bulles informationnelles nationales. L'exemple récent du “golfe du Mexique” rebaptisé “golfe de l'Amérique” par Trump illustre comment la géopolitique influence directement l'information accessible aux utilisateurs selon leur localisation. La fragmentation géopolitique d'internet L'internet mondial subit une fragmentation croissante sous l'influence des tensions géopolitiques. Pendant la guerre en Ukraine, le gouvernement américain a décidé de couper certains liens reliant la Russie à l'internet mondial. En parallèle, la Russie développe son propre internet interne pour réduire sa dépendance. La Chine, avec son “grand firewall”, oblige tous les fournisseurs de services à héberger leurs données sur son territoire sous contrôle gouvernemental. Cette balkanisation reflète une tendance plus large : les gouvernements préfèrent aujourd'hui contrôler l'information plutôt que de permettre la libre circulation des idées. Comme le soulignent les intervenants, c'est exactement la stratégie de toute dictature : prendre le contrôle des médias pour déverser un flux constant de propagande et de “fausses vérités”. L'effacement de l'histoire et la manipulation de l'information Un aspect particulièrement inquiétant évoqué dans le podcast est la capacité des États-Unis à faire disparaître des données publiques. L'exemple des bases de données climatiques, collectées par des entités scientifiques et universitaires américaines et utilisées comme référence mondiale, qui ont été coupées récemment par l'administration Trump, illustre cette dérive. Cette suppression s'inscrit dans une démarche climatonégationniste qui va jusqu'à effacer les preuves scientifiques. Cette capacité d'effacement rappelle le travail du protagoniste de “1984” d'Orwell, chargé de réécrire constamment l'histoire. Amazon a déjà retiré des livres des bibliothèques numériques de particuliers, démontrant le pouvoir de ces entreprises privées de faire littéralement disparaître des œuvres de l'histoire littéraire. L'évolution dangereuse des outils de recherche Le podcast soulève également les risques liés au remplacement progressif des moteurs de recherche traditionnels par des intelligences artificielles comme ChatGPT. Contrairement aux moteurs de recherche qui fournissent une liste de sources avec leurs adresses spécifiques, les IA offrent une synthèse sans sources vérifiables. Cette évolution prive les utilisateurs de la possibilité de vérifier l'information et de consulter plusieurs sources. Les intervenants mettent en garde contre cette tendance : ChatGPT ne comprend pas réellement les requêtes et peut fournir des réponses erronées ou biaisées selon les intentions de ceux qui le contrôlent. Cette centralisation de l'information dans les mains de quelques acteurs privés représente un danger majeur pour l'accès à une information objective et diversifiée. La concentration du pouvoir technologique Le podcast analyse également la concentration du pouvoir entre les mains des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft). Ces entreprises ne se contentent plus de fournir des services ; elles possèdent désormais leurs propres réseaux backbone mondiaux, leur donnant un pouvoir considérable sur l'infrastructure même d'internet. Cette concentration s'accompagne d'une influence politique croissante. L'exemple d'Elon Musk dans l'administration Trump illustre l'émergence de “techno-états” où les dirigeants technologiques deviennent des acteurs politiques majeurs. Ces personnalités, souvent libertariennes, prônent la disparition des régulations étatiques pour favoriser leur business, créant un environnement de “far-west numérique”. Les risques pour la résilience globale Un aspect critique soulevé concerne la résilience des systèmes. La dépendance totale à internet créé une vulnérabilité systémique : en cas de panne majeure, nos sociétés pourraient “retourner au Moyen Âge” selon l'expression utilisée dans le podcast. Cette dépendance est d'autant plus dangereuse que les infrastructures critiques comme les systèmes DNS (Domain Name System) restent majoritairement contrôlées par les États-Unis. L'exemple de Starlink, contrôlé par Elon Musk, illustre parfaitement cette vulnérabilité. Ce système, devenu essentiel dans de nombreuses régions rurales et zones de conflit, peut être coupé ou manipulé selon les décisions d'un seul individu. Les menaces répétées de Musk de couper l'accès à l'Ukraine démontrent le pouvoir démesuré de ces acteurs privés. La passivité européenne Les intervenants critiquent sévèrement la “lâcheté” des États européens qui, malgré leurs compétences technologiques, se réfugient systématiquement vers les solutions des GAFAM. L'Europe dispose pourtant des talents et des entreprises nécessaires, mais manque de courage politique pour mener à bien des projets souverains. L'exemple du Minitel français, abandonné face à internet au lieu d'évoluer, symbolise cette tendance européenne à “battre en retraite” face à la concurrence américaine. Cette passivité a conduit à une fuite des cerveaux vers les États-Unis, où l'argent et les capitaux favorisaient l'innovation technologique. Vers un retour aux sources Face à ces constats alarmants, le podcast propose des solutions. Les intervenants prônent un retour aux sources d'internet avec les plateformes décentralisées comme Mastodon, qui échappent au contrôle des corporations. Ces systèmes, basés sur le “Fediverse”, permettent un partage d'information sans filtrage algorithmique imposé. Ils encouragent également une démarche active de diversification des sources, de vérification croisée des informations, et de questionnement systématique sur les motivations des fournisseurs d'information. L'éducation, particulièrement des jeunes générations souvent abreuvées par TikTok, devient cruciale pour développer l'esprit critique nécessaire à la navigation dans cet environnement manipulé. Conclusion : un appel à la résistance Le podcast se termine sur une note à la fois pessimiste et optimiste. Pessimiste car la situation actuelle révèle une manipulation généralisée de l'information et une concentration dangereuse du pouvoir technologique. Optimiste car les intervenants croient en un réveil des consciences et un retour aux interactions humaines authentiques, loin de la manipulation algorithmique. Ils appellent à considérer Trump comme un “agent de chaos” qui, malgré ses aspects négatifs, peut catalyser des changements positifs en révélant au grand jour les dérives du système actuel. La citation de Camus qui clôt l'émission résume bien cette philosophie : “Je ne choisis pas ce qu'on fait de ce qu'on m'a fait mais je choisis ce que j'en fais.” Ce podcast constitue un avertissement lucide sur l'évolution préoccupante d'internet et un appel à l'action pour préserver la liberté d'information et la démocratie face aux dérives technopolitiques actuelles. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Davy Adam Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux virtuels par Riverside.fm
Au Mexique, le loup bénéficie aussi d'une protection. Depuis les années 2000, quelques individus ont été réintroduits dans les montagnes de l'État de Chihuahua. Là-bas, c'est une région de « rancheros ». Dans ces montagnes et ces grandes plaines, l'élevage de bovin est l'une des activités principales. On pourrait croire que le loup n'y serait donc pas le bienvenu, mais au lieu de s'opposer à la présence du prédateur, quelques « rancheros » s'impliquent. Ils l'encouragent et participent aux efforts de conservation. « Ici, il y a une trace de loup. » Seulement repérables par des yeux aguerris, quelques empreintes se dessinent dans la poussière brune. « Là, regarde ici, la trace est fraîche. Il est allé par là. Et là, il y a d'autres traces de biches. » Jaime Ruffo est vacher. Dans ce grand ranch perché à 2 300 mètres d'altitude, il garde 300 bovins qui évoluent en semi-liberté entre des roches abruptes et la foret. Ici, il fait partie des « pro loups ». « Ils ont été libérés ici et il ne s'est rien passé. Vraiment, ça n'a rien changé ! J'ai passé toute ma vie ici avec ces animaux, donc personne ne peut me raconter des histoires. Le loup n'a pas fait tant de mal. Je vous dis qu'il y a d'autres animaux qui attaquent beaucoup plus les troupeaux comme les pumas et les coyotes. » « Rapprocher les loups et les éleveurs » Un peu plus bas dans la plaine, le biologiste Cristian Aguilar a fait le pari de rallier les éleveurs à la cause du loup. En créant une coopérative, il les aide à vendre une viande biologique deux fois plus cher. Ainsi, quand ils gagnent correctement leur vie, ils sont davantage disposés accepter la présence du prédateur. « On est arrivés avec l'idée romantique de sauver le loup, mais on ne voyait pas les problématiques des producteurs. On leur disait : « Vous devez protéger les loups, car c'est une espèce en voie d'extinction… » Et eux, ils nous répondaient : " Oui, mais tu te rends compte que je n'ai pas déjeuné et que mes enfants ont le ventre vide parce que l'élevage est en crise ! " Donc, nous devons régler les problèmes de chacun pour trouver le moyen de conserver les loups et que ce soit un succès. Avant, on faisait en sorte d'éloigner les loups des troupeaux. Aujourd'hui, on travaille pour rapprocher les loups et les éleveurs. » Nostalgique de la faune disparue, et convaincu que le loup a sa place sur ce territoire, Alonso Olivas a même décidé de libérer des loups sur ses propres terres : « Moi, je suis très content, car les loups aiment mon ranch. Ils viennent souvent me rendre visite. Bien sûr, j'ai eu quelques problèmes au début, mais maintenant, c'est bon. J'ai tout mis en ordre. J'aime bien aller voir les images des pièges photographiques. J'adore voir d'où ils sortent, où ils sont et combien. » L'espèce du loup mexicain Canis lupus baileyi, présent aux États-Unis et au Mexique s'était complètement éteinte au sud de la frontière dans les années 1980, victime des campagnes d'extermination. Aujourd'hui, on estime qu'une cinquantaine d'individus arpentent les montages du nord du Mexique. À lire aussiY a-t-il trop de loups en Europe ?
Au Mexique, le loup bénéficie aussi d'une protection. Depuis les années 2000, quelques individus ont été réintroduits dans les montagnes de l'État de Chihuahua. Là-bas, c'est une région de « rancheros ». Dans ces montagnes et ces grandes plaines, l'élevage de bovin est l'une des activités principales. On pourrait croire que le loup n'y serait donc pas le bienvenu, mais au lieu de s'opposer à la présence du prédateur, quelques « rancheros » s'impliquent. Ils l'encouragent et participent aux efforts de conservation. « Ici, il y a une trace de loup. » Seulement repérables par des yeux aguerris, quelques empreintes se dessinent dans la poussière brune. « Là, regarde ici, la trace est fraîche. Il est allé par là. Et là, il y a d'autres traces de biches. » Jaime Ruffo est vacher. Dans ce grand ranch perché à 2 300 mètres d'altitude, il garde 300 bovins qui évoluent en semi-liberté entre des roches abruptes et la foret. Ici, il fait partie des « pro loups ». « Ils ont été libérés ici et il ne s'est rien passé. Vraiment, ça n'a rien changé ! J'ai passé toute ma vie ici avec ces animaux, donc personne ne peut me raconter des histoires. Le loup n'a pas fait tant de mal. Je vous dis qu'il y a d'autres animaux qui attaquent beaucoup plus les troupeaux comme les pumas et les coyotes. » « Rapprocher les loups et les éleveurs » Un peu plus bas dans la plaine, le biologiste Cristian Aguilar a fait le pari de rallier les éleveurs à la cause du loup. En créant une coopérative, il les aide à vendre une viande biologique deux fois plus cher. Ainsi, quand ils gagnent correctement leur vie, ils sont davantage disposés accepter la présence du prédateur. « On est arrivés avec l'idée romantique de sauver le loup, mais on ne voyait pas les problématiques des producteurs. On leur disait : « Vous devez protéger les loups, car c'est une espèce en voie d'extinction… » Et eux, ils nous répondaient : " Oui, mais tu te rends compte que je n'ai pas déjeuné et que mes enfants ont le ventre vide parce que l'élevage est en crise ! " Donc, nous devons régler les problèmes de chacun pour trouver le moyen de conserver les loups et que ce soit un succès. Avant, on faisait en sorte d'éloigner les loups des troupeaux. Aujourd'hui, on travaille pour rapprocher les loups et les éleveurs. » Nostalgique de la faune disparue, et convaincu que le loup a sa place sur ce territoire, Alonso Olivas a même décidé de libérer des loups sur ses propres terres : « Moi, je suis très content, car les loups aiment mon ranch. Ils viennent souvent me rendre visite. Bien sûr, j'ai eu quelques problèmes au début, mais maintenant, c'est bon. J'ai tout mis en ordre. J'aime bien aller voir les images des pièges photographiques. J'adore voir d'où ils sortent, où ils sont et combien. » L'espèce du loup mexicain Canis lupus baileyi, présent aux États-Unis et au Mexique s'était complètement éteinte au sud de la frontière dans les années 1980, victime des campagnes d'extermination. Aujourd'hui, on estime qu'une cinquantaine d'individus arpentent les montages du nord du Mexique. À lire aussiY a-t-il trop de loups en Europe ?
Le 8 décembre 1861, un corps expéditionnaire français débarque au Mexique pour y renverser le gouvernement et y installer une monarchie alliée au second empire de Napoléon III. Mais que se serait-il passé si cette expédition n'avait pas été un échec retentissant?Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/alterhis-et-si-lhistoire-setait-passe-differement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les menaces de l'administration Trump se sont concrétisées : le cuivre qui avait échappé jusque-là aux taxes américaines sera finalement soumis à des droits de 50% d'ici la fin du mois. Même si ce n'est pas une surprise, le marché est secoué, car 50%, c'est un niveau de taxation plus élevé que ce qui était pressenti. La mesure était anticipée, mais devrait assister cependant à un ultime sprint des acheteurs, qui ont déjà fait entrer d'énormes volumes dans le pays ces derniers mois, volumes prélevés dans les entrepôts du monde entier, qui ont logiquement vu fondre leur stock. En réaction à l'annonce de Donald Trump, les prix du cuivre ont immédiatement grimpé. La prime à l'achat à la bourse aux métaux de New York (COMEX) a aussi augmenté. Plus précisément, vendre aux États-Unis rapporte aujourd'hui 2 500 dollars de plus par tonne qu'à la bourse aux métaux de Londres (LME). La contrainte reste que le métal arrive avant l'entrée en vigueur des nouveaux droits, ce qui veut dire qu'il doit venir d'Amérique latine ou d'Europe s'il part rapidement, ou bien qu'il soit déjà chargé sur un bateau et change de destinataire en cours de trajet. « Les États-Unis n'ont pas encore fixé de date précise d'entrée en vigueur des droits de douane, ni de détails sur l'impact sur les cargaisons entrantes déjà achetées. La situation reste donc suffisamment floue pour que certains prennent le risque d'expédier des cargaisons avant et après la date limite » selon Ronan Murphy, responsable « pricing » pour le secteur du cuivre chez Argus Media. Conséquences aux États-Unis À court terme, il ne devrait y avoir aucun problème d'approvisionnement aux États-Unis puisque des montagnes de cuivre ont été accumulées : à titre d'exemple, rien qu'en avril et mai, les importations ont dépassé 400 000 tonnes, soit ce qu'importent les États-Unis sur six mois habituellement, explique Ronan Murphy. Et comme la consommation américaine n'a pas augmenté, ces volumes ont pu être stockés. À moyen terme, une pénurie n'est pas à exclure. Il y a certes des projets miniers dans le pays qui pourraient en théorie permettre de remplacer la totalité de ce qui est importé soit environ la moitié des besoins américains, mais ces projets ne sont pas aboutis, « leur financement n'est pas garanti et leur mise en service est prévue au plus tôt à la fin de la décennie, voire au début des années 2030 », explique l'expert d'Argus Media. À lire aussiLes États-Unis accélèrent le projet d'exploitation minière de cuivre en Arizona Impacts sur le commerce mondial Les nouveaux droits sur le cuivre sont un coup dur pour les trois principaux fournisseurs des États-Unis, le Chili, le Canada et le Mexique. Dès qu'ils entreront en vigueur, le cuivre importé va devenir beaucoup plus coûteux pour les acheteurs américains, et les flux vers les États-Unis devraient ralentir. Le centre de gravité du marché du cuivre se déplacera et les volumes seront redirigés vers le reste du monde, ce qui pourrait faire baisser la tension provoquée par les achats américains frénétiques de ces derniers mois. À lire aussiFace à la Chine, les États-Unis à la recherche de métaux rares
Et si, au-delà des batailles et des traités, l'histoire du continent américain avait été écrite par les épidémies ? De l'arrivée des conquistadors espagnols à l'indépendance des Etats-Unis, les maladies infectieuses ont influencé le destin de tout un territoire. Accompagnés du Pr Renaud Piarroux, chef de service à la Pitié Salpêtrière (AP-HP), et auteur de Sapiens et les microbes, les épidémies d'autrefois (CNRS éditions), nous partons à la conquête des Amériques et de leurs virus. Dans ce deuxième épisode, nous poursuivons notre route vers le Mexique et l'Empire aztèque.Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisMontage : Emeline DulioRéalisation : Jules Krot et Sébastien SalisCrédits : Planète + Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Je suis actuellement en voyage avec mon compagnon Olivier ! Avec cette série d'épisodes, nous vous emmenons avec nous dans une tournée à vélo du Canada à l'Argentine. Avec notre projet "Lettres en selle", nous livrons des lettres importantes mais non urgentes.Aujourd'hui, nous vous faisons un récap de notre traversée du Mexique du Nord au Sud.Pour nous suivre sur les réseaux :
Le public ayant toujours de bonnes questions, voici les échanges que nous avons après l'interview avec la salle, pour approfondir la question de l'amour inter-culturel.Enregistré en public à l'Alliance Française de San Salvador le 8 mai dernier, cet épisode fait partie de ma tournée latino-américaine. Pendant six mois, je voyage en famille avec Crush dans mon sac à dos, enregistrant en live des histoires d'amour interculturelles au Mexique, au Guatemala, au Salvador, au Costa Rica et en Colombie. Sur scène, des couples franco-latinos-américains racontent leur rencontre, entre chocs culturels et quiproquos linguistiques.Ce projet est soutenu par l'Institut Français, sous tutelle du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et du Ministère de la Culture, qui soutient à travers le monde la promotion de la langue française, la circulation des œuvres, des artistes et des idées et favorise ainsi une meilleure compréhension des enjeux culturels.À l'origine de cette tournée : l'Alliance Française de Medellín, en Colombie, moteur engagé du dialogue culturel entre la France et l'Amérique latine.Crush est le podcast qui explore la magie des premiers jours des histoires d'amour, la rencontre amoureuse, pour t'aider à comprendre et vivre mieux tes émotions et relations amoureuses. Il y a mille et une façons d'aimer, et je compte bien toutes les montrer.
durée : 00:23:28 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En mai 2002, Chantal Akerman est l'invitée de Pierre Assouline dans "Première édition" pour son film "De l'autre côté", un documentaire tourné sur la frontière du Mexique et de l'Arizona. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Chantal Akerman Réalisatrice
C dans l'air du 5 juillet 2025 : Trump : vers un nouvel âge d'or de l'Amérique ?PRÉSENTATION: MAYA LAUQUÉ« Nous entrons dans l'âge d'or de l'Amérique ». C'est avec ses mots que Donald Trump a promulgué sa loi budgétaire à l'occasion de la fête nationale. Sa « grande et belle loi », comme il l'a baptisée, est tentaculaire, et honore bon nombre de ses promesses de campagne : augmentation des dépenses militaires, financement d'une campagne d'expulsion d'ampleur de migrants, réductions d'impôts pour les plus riches. Une victoire pour Trump, « la plus grande » à ses yeux depuis le début de son second mandat.Ce n'était pourtant pas gagner d'avance. Le président a dû chercher le soutien de sénateurs républicains pour arracher le vote du texte au Congrès. L'opposition a donc échoué à l'en empêcher, dans un contexte déjà tendu sur le plan économique, avec des droits de douanes qui devraient s'appliquer dès ce mercredi pour des dizaines de pays, si aucun accord commercial n'est trouvé avec la Maison blanche.La loi prévoit en tout cas 170 milliards de dollars pour des dépenses reliées à l'immigration. 70 devraient être alloués aux opérations de la police de l'immigration (ICE), 45 à la reprise de la construction du mur entre les Etats-Unis et le Mexique. Mais le tollé vient d'un nouveau centre de rétention pour immigrés en situation irrégulière, construit au milieu des marécages de Floride. Celui-ci est entourés d'alligators pour dissuader toute évasion.Les méthodes de Donald Trump donnent des idées à certains politiques français. En Nouvelle-Aquitaine, le député UDR Bartolomé Lenoir est surnommé le « Trump de la Creuse ». Catholique et réactionnaire, il est obnubilé par l'immigration et l'extrême gauche, et n'hésite pas à propager de fausses informations.Alors, quelles seront les conséquence de cette loi budgétaire ? Jusqu'où ira Trump dans sa politique anti-immigration ? Pourquoi ses méthodes controversées s'importent-elles en France ? LES EXPERTS :Anthony BELLANGER - Éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationalesLauric HENNETON - Spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l'Université Versailles -Saint QuentinMARJORIE PAILLON – Journaliste, spécialiste des questions internationalesMARIE-CECILE NAVES - Directrice de recherche à l'IRIS, Spécialiste des États-Unis
Des produits de saison et des conseils, Laurent Mariotte et ses bons vivants sont là pour la septième saison de La Table des Bons vivants ! Une émission pour vous aider à bien manger et comprendre ce que vous mangez. Cette semaine, Laurent Mariotte est entouré d'Yves Camdeborde, le chef bistronome de la bande et d'Olivier Poels, l'expert en bonnes bouteilles et rédacteur en chef adjoint de la Revue du Vin de France. Quel est votre goût de la semaine ? C'est la question rituelle posée par Laurent Mariotte. Ça peut être une saveur qui a marqué gustativement leur semaine, un restaurant qui leur a tapé dans l'œil, un plat qu'ils ont cuisiné ou qu'on leur a concocté. L'occasion de découvrir de nouveaux goûts ou de nouvelles adresses, des coups de cœur mais aussi, pour eux, de passer des coups de gueule. Laurent Mariotte revient sur le goût de la griotte, cette cerise aigrelette qu'il a cueillie dans son jardin dans les Vosges. Il en fait des confitures et des bocaux. Olivier Poels évoque l'immortelle, aussi appelée plante au curry. Si à l'origine, sa fleur était destinée à l'agrément des jardins, les chefs et les connaisseurs l'utilisent dans leur plat grâce aux notes épicées qu'elles renferment. Yves Camdeborde nous conseille le restaurant le Domaine Les Terres Promises, à La Roquebrussanne (Var) pour son panorama et pour sa cuisine menée par Paul-Jean Lapaque, passé par de grandes maisons étoilées. L'addition n'excède pas plus de 40 euros pour entrée, plat et dessert. Cette semaine, Laurent Mariotte et sa bande racontent des salades et pas n'importe lesquelles : celles qui ont marqué notre histoire culinaire, à commencer par la célèbre salade César qui date de 1924, première fois servie à Tijuana au Mexique. C'est Cesar Cardini, un restaurateur italo-américain installé dans cette ville mexicaine qui aurait l'idée de cette salade improvisée lorsqu'il a vu arriver une vague de clients américains le jour de la fête nationale (le 4 juillet). Autre salade qui a marqué la gastronomie, c'est celle de Michel Guérard. Créée en 1968 par le chef étoilé alors propriétaire du restaurant Le Pot-au-Feu à Asnières, cette salade composée agite la sphère de la haute-cuisine en associant le foie gras et la truffe, au contact même de la vinaigrette, ce qui crée un léger scandale à l'époque : « J'ai osé mélanger le foie gras et le vinaigre, se souvient-il en riant, et cela a provoqué des cris d'otarie au sein de la vieille garde” confiera-t-il au Monde quelques années plus tard.” Dernière salade, souvent galvaudée au grand dam des Niçois, c'est la fameuse salade niçoise. Elle prend ses origines dans la cuisine populaire des habitants de la côte d'Azur car elle mêle essentiellement des légumes qui poussent aisément dans les potagers. Son histoire remonte au XIXème siècle, lorsque les pêcheurs locaux et les paysans commençaient à composer ce plat avec les produits frais qu'ils avaient sous la main. Elle a été ensuite codifiée si bien que la ville de Nice en a rédigée la recette officielle. Après l'histoire, place à la pratique : quelle est la recette de la vinaigrette classique ? Par quoi je peux remplacer le vinaigre de vin ? Comment faire de la salade un repas complet avec différentes textures en bouche ? Laurent Mariotte, Yves Camdeborde et Olivier Poels font le tour de la salade pour vous donner des idées et varier les plaisirs en été. Comme dans chaque épisode, l'équipe de la table des bons vivants continue de jouer avec vous. Laurent Mariotte vous fait écouter un son en rapport avec la cuisine… à vous de le découvrir. Pour jouer avec nous, envoyez un SMS avec le mot “CUISINE” au 7 39 21 (3 x 0.75 € + coût du SMS). Comme chaque semaine, Laurent Mariotte reçoit un invité. Cette semaine, c'est la journaliste culinaire Emmanuelle Jary. Connue pour ses vidéos de visite de restaurant, elle dirige la revue C'est meilleur quand c'est bon depuis deux ans. Elle est des nôtres pour présenter son nouveau hors-série consacré au Tour de France. Le plat du jour est signé Clément Richevaux, chef à la tête du restaurant la Chtite Brigitte situé dans la rue des bouchers à Lille. A l'occasion du Tour du France qui démarre à Lille, le chef nous présente trois recettes typiques du Nord, à déguster à l'apéro ou en buffet froid : rollmops, langue Lucullus et un fromage frais maison agrémenté de betteraves, de chicorée et de framboises. Laurent Mariotte, comme chaque semaine, passe l'invité sur le grill des Bons vivants. Cette semaine, c'est la journaliste Emmanuelle Jary. Quel est le goût de votre enfance ? Quels sont les ingrédients que vous avez toujours dans votre frigo ? Ce sont quelques-unes des questions qui sont posées. Elle dévoile en partie son adresse secrète. Le goût de la griotte, une table dans le Var et une plante aux parfums de curry Des produits de saison et des conseils, Laurent Mariotte et ses bons vivants sont là pour la septième saison de La Table des Bons vivants ! Une émission pour vous aider à bien manger et comprendre ce que vous mangez. Cette semaine, Laurent Mariotte est entouré d'Yves Camdeborde, le chef bistronome de la bande et d'Olivier Poels, l'expert en bonnes bouteilles et rédacteur en chef adjoint de la Revue du Vin de France. Quel est votre goût de la semaine ? C'est la question rituelle posée par Laurent Mariotte. Ça peut être une saveur qui a marqué gustativement leur semaine, un restaurant qui leur a tapé dans l'œil, un plat qu'ils ont cuisiné ou qu'on leur a concocté. L'occasion de découvrir de nouveaux goûts ou de nouvelles adresses, des coups de cœur mais aussi, pour eux, de passer des coups de gueule. Laurent Mariotte revient sur le goût de la griotte, cette cerise aigrelette qu'il a cueillie dans son jardin dans les Vosges. Il en fait des confitures et des bocaux. Olivier Poels évoque l'immortelle, aussi appelée plante au curry. Si à l'origine, sa fleur était destinée à l'agrément des jardins, les chefs et les connaisseurs l'utilisent dans leur plat grâce aux notes épicées qu'elles renferment. Yves Camdeborde nous conseille le restaurant le Domaine Les Terres Promises, à La Roquebrussanne (Var) pour son panorama et pour sa cuisine menée par Paul-Jean Lapaque, passé par de grandes maisons étoilées. L'addition n'excède pas plus de 40 euros pour entrée, plat et dessert. Les Bons Vivants racontent leurs meilleures salades Cette semaine, Laurent Mariotte et sa bande racontent des salades et pas n'importe lesquelles : celles qui ont marqué notre histoire culinaire, à commencer par la célèbre salade César qui date de 1924, première fois servie à Tijuana au Mexique. C'est Cesar Cardini, un restaurateur italo-américain installé dans cette ville mexicaine qui aurait l'idée de cette salade improvisée lorsqu'il a vu arriver une vague de clients américains le jour de la fête nationale (le 4 juillet). Autre salade qui a marqué la gastronomie, c'est celle de Michel Guérard. Créée en 1968 par le chef étoilé alors propriétaire du restaurant Le Pot-au-Feu à Asnières, cette salade composée agite la sphère de la haute-cuisine en associant le foie gras et la truffe, au contact même de la vinaigrette, ce qui crée un léger scandale à l'époque : « J'ai osé mélanger le foie gras et le vinaigre, se souvient-il en riant, et cela a provoqué des cris d'otarie au sein de la vieille garde” confiera-t-il au Monde quelques années plus tard.” Dernière salade, souvent galvaudée au grand dam des Niçois, c'est la fameuse salade niçoise. Elle prend ses origines dans la cuisine populaire des habitants de la côte d'Azur car elle mêle essentiellement des légumes qui poussent aisément dans les potagers. Son histoire remonte au XIXème siècle, lorsque les pêcheurs locaux et les paysans commençaient à composer ce plat avec les produits frais qu'ils avaient sous la main. Elle a été ensuite codifiée si bien que la ville de Nice en a rédigée la recette officielle. Après l'histoire, place à la pratique : quelle est la recette de la vinaigrette classique ? Par quoi je peux remplacer le vinaigre de vin ? Comment faire de la salade un repas complet avec différentes textures en bouche ? Laurent Mariotte, Yves Camdeborde et Olivier Poels font le tour de la salade pour vous donner des idées et varier les plaisirs en été. Le buffet froid lillois de Clément Richevaux Le plat du jour est signé Clément Richevaux, chef à la tête du restaurant la Chtite Brigitte situé dans la rue des bouchers à Lille. A l'occasion du Tour du France qui démarre à Lille, le chef nous présente trois recettes typiques du Nord, à déguster à l'apéro ou en buffet froid : rollmops, langue lucullus et un fromage frais maison agrémenté de betteraves, de chicorée et de framboises. Emmanuelle Jary dévoile (à moitié) son adresse secrète Laurent Mariotte, comme chaque semaine, passe l'invité sur le grill des Bons vivants. Cette semaine, c'est la journaliste Emmanuelle Jary. Quel est le goût de votre enfance ? Quels sont les ingrédients que vous avez toujours dans votre frigo ? Ce sont quelques-unes des questions qui sont posées. Elle dévoile en partie son adresse secrète. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine Marie a tchatché avec Manon Mariani
L'émission 28 minutes du 03/07/2025 Plongée au cœur du cerveau, un organe à chouchouter !La neuropsychologue Sylvie Chokron nous entraîne dans une odyssée au cœur de notre cerveau. Dans “Plongez dans votre cerveau. L'explorer, c'est l'apprivoiser”, paru aux éditions Presses de la Cité, elle lève le voile sur ses incroyables capacités trop souvent sous-estimées : comment il s'emballe quand l'amour surgit, comment l'activité physique — ou même la simple observation d'un athlète en mouvement — peut l'activer, ou encore comment la maternité transforme profondément ses connexions. Mais selon Sylvie Chokron, un autre allié plus inattendu se révèle fondamental pour cet organe : le silence. Dans notre époque saturée de stimulations, c'est dans ces moments de calme que le cerveau peut vraiment vagabonder, consolider nos souvenirs, générer des idées neuves, résoudre des énigmes, et affiner notre attention.Pourquoi rompre le silence avec Vladimir Poutine ?Voilà qui vient rompre un silence de près de trois ans. Mardi 1er juillet, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ont échangé pendant plus de deux heures au téléphone. Au cœur des discussions ? Le programme nucléaire iranien, à la suite de l'escalade militaire entre Israël et l'Iran, désormais nommée “la guerre des 12 jours”, et de la décision de Téhéran de suspendre sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique. Ce retour du dialogue interroge. Fallait-il appeler le président russe, au risque de légitimer un chef d'État accusé de crimes de guerre ? Ou s'agissait-il de contrer l'isolement diplomatique de l'Europe alors que Donald Trump a, lui, repris contact avec le Kremlin ? Quelles peuvent être les répercussions sur la guerre en Ukraine, au moment où Washington vient de réduire son aide militaire à Kiev ? Cet appel traduit-il un repositionnement stratégique de la France, ou un fléchissement de la fermeté européenne ?Enfin, alors qu'à partir du 5 juillet, les Parisiens pourront se baigner dans la Seine, Théophile Cossa nous indique la marche à suivre ! Marjorie Adelson nous emmène au Mexique où la présidente, Claudia Sheinbaum, a annoncé vouloir porter plainte pour “pollution” contre les fusées d'Elon Musk.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 3 juillet 2025 Présentation Jean-Michel Pernin Production KM, ARTE Radio
Elisa incarne au départ pour Mauricio le stéréotype de la Française : rouge à lèvres rouge et un brin d'arrogance… mais il est immédiatement sous le charme ! Elle, méfiante des Latinos trop dragueurs, révise rapidement son jugement en rencontrant ce Salvadorien si gentil. Comment leur histoire tissée entre l'Allemagne, la France et le Salvador a su dépasser tous les clichés… voire parfois même les renverser ?Cet épisode s'inscrit dans une série imaginée avec les Alliances Françaises d'Amérique latine, autour du thème : la rencontre interculturelle. Comment naît l'amour quand on ne parle pas la même langue et qu'on vient de cultures et de pays différents ?Enregistré en public à l'Alliance Française de San Salvador le 8 mai dernier, cet épisode fait partie de ma tournée latino-américaine. Pendant six mois, je voyage en famille avec Crush dans mon sac à dos, enregistrant en live des histoires d'amour interculturelles au Mexique, au Guatemala, au Salvador, au Costa Rica et en Colombie. Sur scène, des couples franco-latinos-américains racontent leur rencontre, entre chocs culturels et quiproquos linguistiques.Ce projet est soutenu par l'Institut Français, sous tutelle du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et du Ministère de la Culture, qui soutient à travers le monde la promotion de la langue française, la circulation des œuvres, des artistes et des idées et favorise ainsi une meilleure compréhension des enjeux culturels.À l'origine de cette tournée : l'Alliance Française de Medellín, en Colombie, moteur engagé du dialogue culturel entre la France et l'Amérique latine.Crush est le podcast qui explore la magie des premiers jours des histoires d'amour, la rencontre amoureuse, pour t'aider à comprendre et vivre mieux tes émotions et relations amoureuses. Il y a mille et une façons d'aimer, et je compte bien toutes les montrer.
Voici le RÉCAP D+ du 30 juin 2025, le flash info du trail signé Distances+ présenté par Nicolas Fréret et Chloé Rebaudo, à écouter en quelques minutes chaque lundi.Au sommaire cette semaine : le méga week-end de trail marqué par la Western States en Californie, les épreuves du Marathon du Mont-Blanc à Chamonix, le Lavaredo by UTMB dans les Dolomites en Italie, la 6e étape du circuit Golden Trail World Series au Mexique, la 13e étape du circuit de skyrunning en Équateur ou encore l'Ultra Marin en Bretagne.
Un journaliste français, Christophe Glaise, 36 ans, a été arrêté à Alger et risque plusieurs années de prison. Cette arrestation est jugée terrible par Ruth Elkrief, qui s'interroge : à quoi joue le régime algérien ? Par ailleurs, la décision du tribunal d'Alger concernant Boualem est attendue demain. Ce dernier a été condamné à sept ans de prison ferme par un tribunal de Tizi Ouzou pour apologie du terrorisme et possession de publications dans un but de propagande nuisible à l'intérêt national. Ces arrestations suscitent une vive inquiétude quant au respect de la liberté de la presse et aux droits fondamentaux dans la région. L'accord international de 2021, largement initié par la France lors du G7, visait à instaurer une taxe minimale de 15 % sur les bénéfices des grandes entreprises réalisant plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires. Les États-Unis, sous la présidence de Joe Biden, avaient accepté cet accord pour promouvoir une justice fiscale mondiale. Mais Donald Trump, de retour sur la scène politique, refuse cette imposition, estimant qu'elle porte atteinte à la souveraineté fiscale américaine. Selon François Lenglet, ce retrait américain pourrait signer la fin de cet accord ambitieux. Au Mexique, Abnousse Shalmani souligne que le président Andrés Manuel López Obrador, dit AMLO, et sa successeure Claudia Sheinbaum, sont des populistes de gauche dangereux. En septembre 2024, leur projet de loi visant à élire 2 600 juges a provoqué une mobilisation massive au Sénat, contraint de voter dans un local alternatif face à la contestation. Malgré tout, la loi a été adoptée, suscitant des critiques sur la complexité et la représentativité du processus, puisque seulement 13 % du corps électoral a participé. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'un des plus dangereux criminels d'Équateur, le narcotrafiquant «Fito», recherché dans son pays et également réclamé par les États-Unis, a été arrêté mercredi après un an et demi de cavale, a annoncé le président Daniel Noboa, en guerre ouverte contre les groupes mafieux. 17 mois après son évasion qui avait lancé un cycle de violence en Équateur, l'ennemi public numéro 1 en Équateur a été capturé mercredi par les forces de l'ordre. José Adolfo Macías alias «Fito» est tombé dans la ville de Manta, dans la province de Manabi où a été créé le Groupe Armé Organisé des «Choneros» qu'il dirigeait depuis la clandestinité. Ce groupe, l'un des deux plus importants et dangereux du pays travaillait avec le cartel mexicain de Sinaloa et avait fait de l'Équateur le premier exportateur mondial de cocaïne. Plus de détails avec notre correspondant en Équateur Eric Samson. Hasard du calendrier, cette arrestation survient au moment où les Nations unies publient leur rapport sur le trafic et la consommation de drogue. Le constat est clair : partout dans le monde, on consomme plus qu'avant. L'une des autres crises majeures est celle des opioïdes aux États-Unis. Ces médicaments anti-douleur, dont le surpuissant Fentanyl 50 fois plus puissant que l'héroïne. En 2013, les overdoses ont tué près de 3 000 personnes, 74 000 en 2022. Aujourd'hui, la tendance s'inverse de nouveau. Notre correspondant Edward Maille a tenté de comprendre pourquoi. Vous pouvez également retrouver son Grand reportage à partir de 22h05 ce jeudi 26 juin 2025. Les États-Unis accusent trois banques mexicaines de blanchiment d'argent La lutte contre le Fentanyl, Donald Trump en a fait l'une de ses priorités. Il accuse les autorités mexicaines de ne pas en faire assez. Dans ce contexte, l'administration américaine a mis en place hier des sanctions sur trois banques mexicaines accusées de blanchiment d'argent. C'est un coup sans précédent porté au système financier mexicain, affirme el Pais. Selon le Réseau de lutte contre la criminalité financière du Trésor américain, les banques CIBanco, Intercam et Vector Casa de Bolsa blanchissent de l'argent pour plusieurs cartels mexicains. Elles «contribuent ainsi à l'empoisonnement d'innombrables Américains en transférant de l'argent pour le compte des cartels», a affirmé le secrétaire au Trésor Scott Bessent. Selon l'administration américaine, elle permettrait notamment l'approvisionnement des cartels en Chine pour la production du Fentanyl. Les trois banques ont nié les accusations et demandé des preuves. Les sanctions actuelles les interdisent d'opérer au sein du système financier américain, ce qui limite grandement leur accès aux marchés financiers internationaux et s'accompagnent d'un gel de leurs avoirs aux États-Unis. Derrière les technicités économiques, l'éditorialiste d'El Universal Mario Maldonado, voit en effet une décision stratégique à l'égard des autorités mexicaines. « En plus d'exposer l'incapacité ou la complicité des fonctionnaires mexicains chargés de surveiller les ressources d'origine illicite, le Département du trésor américain pointe l'implication d'anciens fonctionnaires et conseillers du gouvernement dans des opérations criminelles », écrit-il. Parmi les trois établissements financiers, Vector est détenu par Alfonso Romo, très proche de l'ancien président Andres Manuel Lopez Obrador. Il était chef de son cabinet au début de son mandat et principal interlocuteur de l'exécutif auprès du monde des affaires, note El Universal. CIBanco de son côté est l'un des principaux opérateurs de change pour les agences gouvernementales mexicaines et Intercam est également en lien direct avec d'autres institutions financières proches du parti au pouvoir. Parallèlement, la procureure générale des États-Unis a annoncé devant le Sénat placer le Mexique sur la liste noire de pays adversaires étrangers. Bref, les relations entre les États-Unis et le Mexique se détériorent, conclut el Universal. Pérou : la stérilisation forcée Pérou sous la présidence d'Alberto Fujimori Nous partons également au Pérou. Le pays tente de se confronter aux moments sombres de son histoire notamment la stérilisation forcée des femmes issues des minorités les plus pauvres. Elles ont été nombreuses à subir ces pratiques pendant la présidence d'Alberto Fujimori dans les années 90. La Cour interaméricaine des droits de l'homme étudie plusieurs cas en ce moment, et les victimes espèrent que l'État sera condamné. Martin Chabal est allé à leur rencontre. À lire aussiLe Pérou jugé pour sa politique de stérilisations forcées dans les années 90 Haïti : Le Nouvelliste « La centrale hydroélectrique de Péligre est-elle victime des divisions politiques ? » Comme tous les jeudis, nous échangeons avec notre confrère Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste. La une du site s'intéresse à la nouvelle fermeture forcée de la centrale hydraulique de Péligre. C'est la deuxième en un mois. Cela pourrait être lié aux dissensions internes au sein de l'exécutif, des divergences entre le président du Conseil présidentiel de transition et le ministre de la Défense, concernant un certain nombre de contrats. À écouter aussiHaïti: quand les coupures de courant nourrissent le sentiment d'abandon et l'insécurité
Saviez-vous que certaines des plus belles couleurs du monde proviennent de méthodes ancestrales de teinture végétale ? Dans cet épisode captivant du podcast ArtEcoVert, Pauline Leroux, ingénieure agronome et passionnée de couleur végétale, reçoit Azérette Robles, une experte en teintures naturelles. Ensemble, elles nous plongent dans l'univers fascinant des plantes tinctoriales, où tradition et innovation se rencontrent. Au cours de cette conversation enrichissante, Azérette nous fait découvrir le violet de Caracol Purpura, une teinture historique et précieuse au Mexique, extraite d'un mollusque sans le tuer, une méthode qui préserve à la fois l'espèce et l'héritage culturel. Elle partage ses expériences et les défis rencontrés pour maintenir cette teinture rare, tout en soulignant l'importance de la tradition dans la production de colorants végétaux. Ce témoignage poignant nous rappelle combien il est essentiel de préserver les techniques traditionnelles de teinture et de valoriser la biodiversité. Mais ce n'est pas tout ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 2024, Clémentine Thiberge prenait le départ du Continental Divide Trail, une traversée des États-Unis de plus de 5 000 kilomètres, du Mexique au Canada. À travers déserts arides, forêts profondes et sommets enneigés, ce sentier n'offre ni confort, ni certitude. Seule face aux éléments, Clémentine s'engage sur un chemin où tout reste à découvrir.Abonnez-vous à notre newsletter pour ne louper aucun épisode ➡️Retrouvez Les Baladeurs sur :Les OthersSpotifyApple PodcastsDeezerYouTubeAushaEn RSS
Apprendre le français ne commence pas par la grammaire… mais par ta motivation.Dans cet épisode, on explore un thème essentiel : quelle est la différence entre la motivation et la volonté, et pourquoi la motivation est le vrai moteur des apprenants qui réussissent.Pourquoi certains élèves progressent vite et restent des années… alors que d'autres abandonnent au bout de quelques semaines ?Tu découvriras des témoignages d'élèves, des exemples concrets, des outils comme les objectifs SMART, et des réflexions inspirées du livre Apprendre vite et bien de Barbara Oakley.Un épisode pour te recentrer, repenser ton apprentissage et t'aider à avancer avec clarté.Et toi, quelle est ta motivation profonde ?Bonne écouteVirginie d'ehoui!----------------------------------------------------------------------------------Les 40 erreurs à NE PLUS faire, c'est gratuit et c'est ici.Tu veux enfin passer à la vitesse supérieure ? Prends des cours avec moi, c'est ici.Le club de lecture de roman policier, c'est ici.Un dollar fait la différence pour sauver les chiens et chats errants au Mexique, fais un don.
Dans cet épisode de la FAO en Bref : le conflit, la maladie et les déplacements de population portent l'insécurité alimentaire et la malnutrition à des niveaux alarmants dans certaines régions du Soudan du Sud, révèle un nouveau rapport ; la FAO a publié l'évaluation mondiale la plus détaillée à ce jour des stocks halieutiques marins, montrant que des progrès sont réalisés dès lors que la gestion des pêches est efficace ; et les Nations Unies reconnaissent trois grands projets de restauration marine en Afrique de l'Est, au Mexique et en Espagne comme des modèles mondiaux pour la relance de la vie sous l'eau. Producteurs: Flora Trouilloud, Heriberto Araujo, Ruki Inoshita Présentatrice: Flora Trouilloud Supervision éditoriale: Ho Tszmei © FAO/Kurt Arrigo
Depuis l'automne 2024, le gouvernement canadien et celui du Québec ont imposé des restrictions sur l'embauche des travailleurs étrangers temporaires. Le traitement des demandes est désormais plus long, parfois ces demandes sont suspendues voire refusées. Face à cette situation, de nombreuses entreprises québécoises tirent la sonnette d'alarme. Reportage de Nafi Alibert. Le reportage met en lumière le parcours d'un patron d'usine, Nicolas, confronté à l'impossibilité de faire revenir un contremaître mexicain, faute de permis renouvelé à temps. Le Programme des travailleurs étrangers temporaires, essentiel pour pallier la pénurie de main-d'œuvre, est aujourd'hui plombé par des délais, des refus et une complexité croissante qui met en péril l'activité économique dans plusieurs secteurs. Avec plus de 115 000 postes vacants, les employeurs, notamment dans les régions éloignées, dépendent de plus en plus de ces travailleurs venus du Mexique, du Guatemala ou du Togo. La Fédération des chambres de commerce du Québec demande de faciliter leur embauche, elle dénonce un système à bout de souffle. Malgré les appels à augmenter le nombre de personnes autorisées à s'installer au Québec, le gouvernement québécois invoque une saturation des services publics et la crise du logement pour justifier ses restrictions. Dans ce climat incertain, des travailleurs comme Kabir, venu du Burkina Faso, nourrissent l'espoir de pouvoir rester au Québec. Les décisions politiques attendues à l'automne sont donc cruciales pour l'avenir de ces travailleurs et pour la survie de nombreuses entreprises québécoises. Des femmes emprisonnées au Mexique, victimes d'abus policiers et de torture Au Mexique, les femmes représentent une minorité oubliée dans les prisons : seulement 6% de la population carcérale, mais près de la moitié d'entre elles attendent encore leur jugement. C'est le cas de Keren Ordonez, arrêtée sans mandat en 2015 alors qu'elle venait d'accoucher. Elle s'est confiée à notre correspondante Marine Lebegue. Séquestrée, torturée, contrainte de signer de faux aveux, elle a passé plus de neuf ans en détention préventive avant d'être acquittée. Son histoire, marquée par les abus policiers, les lenteurs judiciaires et la discrimination, illustre les nombreuses défaillances du système pénal mexicain envers les femmes. Libérée en avril 2025, Keren tente aujourd'hui de reconstruire sa vie et de renouer avec sa fille qu'elle n'a pas vue grandir. Son avocate, dénonce une justice sexiste, où les mères sont jugées selon des stéréotypes de genre. Elle rappelle que le cas de Keren n'est pas isolé : de nombreuses femmes se retrouvent incarcérées pendant des années sans preuves ni procès équitable. Pour elles, la sortie de prison marque le début d'un autre combat, face à une société machiste et peu clémente envers les ex-détenues. Comment Donald Trump a minutieusement orchestré les frappes contre les sites nucléaires en Iran ? C'est à lire dans le New York Times : alors qu'il annonçait publiquement vouloir attendre « deux semaines » avant de décider d'un éventuel bombardement, les préparatifs militaires étaient déjà en cours. En coulisses, Donald Trump avait pris la décision de frapper, notamment sous l'influence de l'opération israélienne contre l'Iran qu'il admirait. Pendant que son entourage politique spéculait sur ses intentions — et que certains, comme l'ancien conseiller Stephen Bannon, espéraient le faire reculer —, le président poursuivait en réalité une stratégie visant à désorienter l'Iran et l'opinion publique. Pour tromper l'ennemi, deux groupes de bombardiers B-2 ont été envoyés : l'un vers le Pacifique pour servir de leurre visible sur les radars civils, l'autre, sans transpondeur, vers l'Iran, où ils ont effectué des frappes dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin 2025 sur les sites nucléaires de Fordo, Natanz et Isfahan. Les électeurs MAGA soutiennent la politique étrangère de Donald Trump Pour le Washington Post, contrairement à ce qui était souvent dit, les électeurs MAGA n'étaient pas si divisés que cela sur la décision de frapper les installations nucléaires iraniennes. Les sondages montrent un soutien massif des sympathisants de Donald Trump à cette action militaire. Une majorité d'électeurs MAGA plaident en fait pour une politique étrangère fondée sur la force militaire et les valeurs américaines. Ils approuvent même des projets expansionnistes, comme récupérer le canal de Panama ou intégrer le Groenland aux États-Unis. Le Washington Post conclut que les voix isolationnistes au sein du mouvement MAGA incarnées par des figures comme l'ex-journaliste Tucker Carlson ou la députée Marjorie Taylor Greene, sont marginales. Cuba : une manifestation d'étudiants réprimée Le gouvernement cubain a réprimé une vague de protestations inédite menée par des étudiants contre la hausse des prix d'Internet. C'est à lire dans El Pais. Confrontées aux revendications sur la connexion à Internet et les tarifs imposés par l'opérateur étatique ETECSA, les autorités ont opté pour une intimidation silencieuse : arrestations, interrogatoires, menaces de représailles, et pressions sur les familles. Les étudiants dénoncent une répression discrète mais efficace qui les a obligés d'arrêter leur grève. Mais selon El Pais, ce mouvement étudiant, bien que réprimé, marque un tournant. Il a permis à de nombreux jeunes de faire l'expérience de la contestation et d'élargir leur mobilisation à des thèmes plus larges : fracture numérique, liberté d'expression, pauvreté généralisée, coupures d'électricité, et inefficacité du modèle économique Journal de la 1ère Le centre hospitalier de Marie-Galante tire la sonnette d'alarme face à la pénurie de médecins urgentistes.
Dans « La Revue des Deux Mondes », revue de littérature et d'idées française, fondée une vingtaine d'années plus tôt, on trouve un article intitulé « La Californie dans les derniers mois de 1849 », sous la plume de Patrice Dillon, premier consul de France aux Etas-Unis, on peut y lire : « A San Francisco, où on ne rencontrait, il y a quinze mois, qu'une demi-douzaines de cabanes grossières, on trouve aujourd'hui une bourse, un théâtre, des églises pour tous les cultes chrétiens, et un grand nombre de maisons d'assez belle apparence (…) Des deux côtés de la ville, en suivant la plage, se prolongent des rangées de tentes à pertes de vues, formant une ville d'un nouveau genre, qui ne manque pas d'une certaine originalité (…). La population de San Francisco se grossit chaque jour des émigrants qui arrivent par mer de toutes les parties du monde (…) . Tous ces éléments hétérogènes sont venus se fondre successivement dans la grande masse des travailleurs (…). Lorsque l'on évoque l'histoire de l'Ouest américain, on imagine immédiatement les affrontements entre cowboys et Indiens, les ruées vers l'or et les étendues désertiques à conquérir. Un récit dont les mythes ont été forgés par un discours nationalistes et une culture western diffusés par le cinéma et la bande dessinée. Depuis quelques années, de nombreux historiens et historiennes donnent un nouvel éclairage sur cette histoire. Revenons, aujourd'hui, sur quelques légendes de ce Far West … Avec nous : Soazig Villerbu, professeure en histoire contemporaine à l'Université de Limoges. « Nouvelle histoire de l'Ouest – Canada, Etats-Unis, Mexique » ; éd. Passés/Composés. Sujets traités : mystères, Californie, Ouest, Patrice Dillon, Etas-Unis, owboys, Indiens, or, Far West Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du mercredi 18 juin 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BlpL.A
durée : 00:58:11 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En 2013, l'Uruguay devient le premier pays au monde à légaliser la vente et la culture du cannabis. Une décision qui reflète la volonté de l'État de contrôler cette drogue et de veiller à la santé publique, même si le "modèle uruguayen" doit tout de même faire face à certaines limites. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Luis Rivera Velez Chercheur postdoctoral au Centre d'études mexicaines et centraméricaines (CEMCA, Mexique) ; Deborah Alimi Experte indépendante auprès des Nations Unies, fondatrice de l'initiative Daleth research, et coordinatrice scientifique du programme Inserm - Ehess "Dorgues, sciences sociales et sociétés" ; Marie Jauffret-Roustide Sociologue et politiste, chargée de recherche à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale)
Le sommet du G7 se poursuit pour une journée encore au Canada, mais sans Donald Trump. Le président américain est parti plus tôt que prévu lundi (16 juin 2025). Il affirme vouloir se concentrer sur la guerre en cours entre Israël et l'Iran. Le Premier ministre canadien espère tout de même passer un accord sur les droits de douane avec Washington dans les semaines à venir. Les États-Unis ont décidé récemment d'appliquer des droits de douane conséquents jusqu'à 50% sur l'acier et l'aluminium en provenance du Canada, alors que ce pays est le principal fournisseur des États-Unis, rappelle notre envoyée spéciale au G7, Murielle Paradon. Une décision jugée « injustifiée et illégale » par Ottawa qui a pris des mesures de rétorsion en appliquant des taxes sur certains produits américains. Hier, à l'ouverture du G7, le Premier ministre canadien Mark Carney a rencontré Donald Trump, pour discuter de ce sujet sensible. « Je pense qu'on a des visions différentes, a estimé Donald Trump. Moi je suis pour les droits de douane, Mark [Carney] a une vision différente mais qui est aussi bonne » Une différence d'approche que le Premier ministre canadien va essayer d'infléchir. Mark Carney souhaite une meilleure coopération, pour le bien de tous : « Nous ne sommes pas forcément d'accord sur tout mais chaque point d'accord va faire une énorme différence, pour les citoyens et pour le monde, pour amener à une nouvelle ère de prospérité, j'espère, pour le bénéfice de ceux que nous servons » À l'issue de la rencontre avec Donald Trump hier (16 juin), Mark Carney a annoncé que des négociations allaient se poursuivre avec les Américains. Il se donne 30 jours pour obtenir un accord. Les médecins cubains envoyés au Mexique sont-ils victimes de travail forcé ? Depuis le début du mois de juin 2025, les conditions de travail des plus de trois mille médecins cubains qui travaillent au Mexique sont revenus dans l'actualité du pays et de la région. Ils sont envoyés depuis des années par La Havane afin de combler le manque de personnel médical spécialisé dans les régions les plus isolées du Mexique. Cet accord a été dénoncé par l'administration des États-Unis au début du mois. Dans l'ombre du Travel ban, Washington a annoncé qu'elle retirerait les visas de certains fonctionnaires de pays centraméricains qui accueillent sur leur territoire des médecins cubains via un accord avec les autorités de La Havane. L'objectif officiel : lutter contre des réseaux d'exploitation et de travail forcé mis en place par les autorités cubaines. Certains médias y voient une volonté américaine d'empêcher Cuba de faire entrer des devises sur son territoire. « C'est un message direct » adressé à Mexico estimait l'éditorialiste del Universal Salvador Garcia Soto au lendemain de l'annonce début juin. L'ancien président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a en effet passé un contrat avec La Havane. La pratique continue aujourd'hui. El Universal vient de publier une enquête sur la question. Durant les trois dernières années, Mexico a versé plus de 90 millions d'euros à l'entreprise cubaine nommée Comercializadora de servicios cubanos. Une partie en Pesos, l'autre en euros. Une manne importante de devises pour l'île cubaine isolée par les sanctions américaines. Dans un premier temps, el Universal affirmait ne pas avoir reçu de réponse des autorités mexicaines quant au salaire offert par le ministère de la Santé à ses travailleurs cubains. Dans l'enquête publiée hier, le journal offre plus de détails : l'institut de sécurité social mexicain prend en charge les logements, repas, et déplacements des médecins cubains. Le montant des salaires eux restent inconnus, ils sont payés par l'entreprise cubaine. Mais «il ne s'agit pas de travail forcé», a affirmé la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum. «Il faudrait apporter des preuves à de telles accusations. Pour l'heure, on ne nous a rien signalé», affirme-t-elle. Sommet Brésil-Caraïbes : Appel à soutenir contre les gangs en Haïti Comme tous les mardis, nous revenons sur l'actualité haïtienne avec le directeur de l'agence AlterPresse, Gotson Pierre. Le site d'information revient notamment sur l'appel des dirigeants du Brésil et des pays des Caraïbes pour soutenir les efforts du gouvernement intérimaire haïtien pour démanteler les groupes armés criminels. Dans un communiqué conjoint, ils insistent sur la nécessité d'établir des bases solides pour un développement social et économique durable, et d'organiser des élections dès que les conditions de sécurité seront réunies, rapporte AlterPresse. Les signataires exhortent l'Organisation des Nations unies à jouer un rôle central et moteur dans les réponses aux défis sécuritaires majeurs auxquels est confrontée Haïti. L'exclusion systématique des femmes dans la politique haïtienne AlterPresse consacre également tout un dossier à l'absence des femmes dans la vie politique en Haïti, et ce malgré des quotas imposés par la loi. La Floride se prépare aux ouragans C'est à partir de 119 km/h que les dépressions tropicales se transforment en cyclones tropicaux connus comme des ouragans. Ces phénomènes naturels peuvent être particulièrement destructeurs dans toute la zone des Caraïbes, de l'Amérique Centrale et du sud des États. Alors que la saison des ouragans vient juste de commencer, notre envoyé spécial Eric Solo s'est rendu à Miami, capitale américaine des ouragans, pour y voir l'état de préparation de l'État de Floride.
durée : 01:24:52 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Le soleil inspirait aux peuples précolombiens une forme de terreur sacrée au point d'organiser des rituels de sacrifices humains pour apaiser les dieux. Plusieurs spécialistes du Mexique ancien nous livrent la vision du monde des Aztèques et en particulier leur mysticisme inquiet et violent. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Alain Musset Géographe à l'Institut universitaire de France; Serge Gruzinski Directeur d'études à l'Ehess.
Virginie Girod vous emmène à l'aube du XVIe siècle, à la rencontre de La Malinche, figure mexicaine controversée. En 1519, le conquistador Hernán Cortés débarque sur les côtes du Mexique afin de conquérir ce territoire au nom de Charles Quint. Pour former des alliances avec certains peuples locaux, il s'entoure d'interprètes. Une jeune Nahua bientôt surnommée La Malinche entre alors en scène…Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, nous brisons une idée reçue : celle qu'il faut être jeune pour apprendre une langue. À travers des réflexions personnelles, des exemples concrets et une analogie inspirante, on découvre que l'âge n'est jamais un obstacle à l'apprentissage. Que vous soyez débutant à 20, 40 ou 70 ans, vous avez toutes les chances de réussir. Pourquoi ? Parce qu'apprendre une langue, ce n'est pas une affaire d'âge, mais de motivation, de curiosité… et d'envie de découvrir le monde autrement.Bonne écoute, Virginie d'ehoui!Les 40 erreurs à NE PLUS faire, c'est gratuit et c'est ici.Vous voulez enfin passer à la vitesse supérieure ? Prenez des cours avec moi, c'est ici.Le club de lecture de roman policier, c'est ici.Un dollar fait la différence pour sauver les chiens et chats errants au Mexique, faites un don.
«Le Conseil présidentiel est-il dysfonctionnel ?», s'interroge Le Nouvelliste. Le CPT n'a tenu que que «deux conseils des ministres en trois mois». Ses membres semblent avoir du mal à travailler ensemble. Dans les colonnes du quotidien haïtien, l'un d'entre eux, Smith Augustin, met en cause le leader du Conseil présidentiel de transition, Fritz Alphonse Jean. «Il n'est pas très aimé de ses collègues. Il n'y a pas de collaboration», explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, qui ajoute que les relations au sein du Conseil ont toujours été compliquées. «Depuis le début, il y a des blocs au sein du Conseil et des tiraillements et des dissensions entre eux.» Les membres du CPT ne tiennent pas de conseils des ministres, mais ils voyagent beaucoup ces derniers temps, relève Le Nouvelliste. Des voyages auxquels n'est pourtant pas associé le ministère des Affaires étrangères. «Chacun voyage avec son cabinet et ses conseillers, mais personne du ministère», s'étonne Frantz Duval qui estime que «la diplomatie haïtienne navigue à vue». Le président du Conseil présidentiel de transition est ainsi au Brésil. Il prendra part demain à un sommet de la Caricom consacré à la situation en Haïti, organisé à l'initiative du président Lula. Les Haïtiens «espèrent beaucoup mais attendent peu», commente Frantz Duval pour qui aucune décision forte ne sera prise à Brasilia. «La communauté internationale hésite depuis des années et n'est pas prête à s'impliquer réellement» pour résoudre la crise qui secoue le pays. Donald Trump «politise» l'armée Aux États-Unis, après Los Angeles, Donald Trump pourrait envoyer l'armée dans d'autres villes du pays en cas de manifestations contre sa politique migratoire. «La Maison Blanche de Trump ouvre la porte à un déploiement militaire historique sur le sol américain», titre du Washington Post qui souligne que Donald Trump a durci le ton envers tous les manifestants, même ceux qui protestent pacifiquement. Un langage comparable à celui «utilisé par les autocrates dans des pays étrangers», écrit le quotidien. Intervenir lors de manifestations, mais aussi protéger la frontière avec le Mexique, ce n'est pas vraiment le rôle de l'armée. En demandant à des «militaires entraînés pour se battre à l'étranger de jouer le rôle traditionnellement dévolu à la police locale et à la police aux frontières», Donald Trump teste «les limites légales et politiques», analyse le New York Times. Dans les colonnes du New York Times, des analystes et des militaires à la retraite estiment que le but de Donald Trump, c'est en réalité que les Américains s'habituent à voir des soldats dans les rues, ce qui lui permettrait ensuite d'utiliser «ses pouvoirs de commandant en chef de manière plus agressive pour réprimer tout trouble et toute dissidence». Les détracteurs du président américain s'inquiètent de cette dérive «vers la politisation des forces armées et un autoritarisme rampant». Cette décision d'envoyer l'armée à Los Angeles divise en tout cas les Américains qu'Edward Maille a rencontrés en Géorgie. À écouter aussiÉtats-Unis: les démocrates accusent Donald Trump de «provoquer le chaos» en déployant la Garde nationale Le président du Costa Rica invité de RFI Le sommet des Nations unies sur l'océan, organisé par la France et le Costa Rica, se tient en ce moment à Nice. À cette occasion, le président du pays latino-américain, Rodrigo Chaves Robles a accordé une interview à Raphaël Moran du service Environnement de RFI. Dans cet entretien à retrouver en intégralité sur le site de la radio, il appelle les pays du monde à se mettre d'accord sur un moratoire concernant l'exploitation des eaux profondes que Donald Trump vient d'autoriser, le temps que des études scientifiques soient faites. Rodrigo Chaves Robles ne s'oppose pas, en revanche, à l'exploration d'hydrocarbures dans son pays. À lire aussiCo-président de la Conférence sur l'océan, Rodrigo Chaves Robles ne veut pas «fermer la porte» à l'exploration pétrolière Brian Wilson, cofondateur des Beach Boys est mort Le Los Angeles Times salue un «musicien savant qui a aidé à définir la Californie du Sud». Le New York Times parle d'un visionnaire et revient sur sa carrière en photos. Brian Wilson à la basse, au piano, ou bien encore en train de donner des indications lors de l'enregistrement de Pet Sounds. Le bassiste, chanteur, producteur et compositeur a toujours l'air extrêmement concentré, sérieux. On le voit plus souriant sur les photos choisies par le magazine Rolling Stone pour rendre hommage à «l'architecte de la pop». Brian Wilson, qui avait fondé les Beach Boys, avec ses deux frères, s'était éloigné de la musique dans les années 70. Il souffrait de troubles mentaux et d'addiction à la drogue. Il avait ensuite retrouvé ses instruments, son studio et la scène. À lire aussiBrian Wilson, cofondateur des Beach Boys, est mort Le journal de la 1ère Les premières Assises contre la vie chère s'ouvrent aujourd'hui en Martinique. À écouter aussiFrance: mobilisation à Paris de la diaspora des territoires d'Outre-mer contre la vie chère
Aux États-Unis, les manifestations parties de Californie contre la politique anti-immigratoire de Donald Trump s'étendent à d'autres États. Pendant ce temps, la police de l'immigration continue d'intensifier ses opérations. Los Angeles a passé la nuit sous couvre-feu, décision de la maire après des jours de manifestations contre la politique anti-immigration brutale de Donald Trump. Le président américain a choisi la force et envoyé l'armée contre les protestataires, une décision toujours très critiquée par le gouverneur de Californie et la maire de la ville. Pendant que le monde se concentre sur la réponse militaire, qualifiée d'autoritaire par les responsables démocrates, la presse rappelle que la police de l'immigration ICE poursuit ses arrestations massives et amplifie même ses opérations. Le Los Angeles Times nous fait sortir de la grande ville californienne pour se rendre dans les zones agricoles, grande richesse de l'État. Dans ces exploitations agricoles, beaucoup travaillent et vivent depuis des dizaines d'années sans papier en règle. Ils n'avaient, pour l'instant, pas été la cible du renforcement des opérations anti-migratoires. «Aujourd'hui, tout le monde est paniqué», témoigne la vice-présidente du syndicat United Farm Workers. Les opérations se multiplient depuis quelques jours. Au moins la moitié de 255 700 travailleurs agricoles de Californie seraient sans papiers. Si les propriétaires des exploitations agricoles refusent d'ouvrir ses portes, la police contourne l'interdiction et tente d'entrer sans mandat, affirme la vice-présidente de l'association agricole Ventura County Farm Bureau. Le Washington Post révèle, lui, que l'administration Trump se prépare à commencer le transfert de milliers d'étrangers illégaux vers Guantanamo Bay. Guantanamo, base militaire située sur la pointe sud de Cuba et symbole de torture commise par les États-Unis sur des prisonniers. Elle était destinée à la lutte contre le terrorisme aujourd'hui, selon le Washington Post, les ressortissants de nombreux pays pourraient s'y voir envoyés. Français, Britanniques, Italiens, Polonais, Turcs, Haïtiens. Le sujet est considéré comme sensible, les sources du journal s'expriment sous couvert d'anonymat. 9 000 personnes seraient d'ores et déjà concernées. Elles doivent être soumises à un examen médical afin de savoir si leur santé leur permet d'être transférées à Guantanamo. Des centaines de migrants ont déjà été déplacés à Guantanamo cette année, mais il s'agirait là d'une augmentation massive. Donald Trump a promis en janvier 2026 d'envoyer 30 000 migrants à Guantanamo. Haïti : la police dénonce le manque de soutien de l'État En Haïti, la police dénonce le manque de soutien de l'État face à la crise sécuritaire. Le syndicat SPNH-17 regrette aussi la décision de faire appel à un groupe de mercenaires étrangers Blackwater pour lutter contre les gangs. Gary Jean-Baptiste est le coordinateur général du syndicat : « Nous dénonçons cette démarche. Les mercenaires de Blackwater ne peuvent pas résoudre le problème de l'insécurité. Chaque pays confronté à une situation d'insécurité a sa propre manière de l'aborder. On ne peut pas résoudre l'insécurité en Haïti avec des forces étrangères, ni avec des mercenaires. Les fonds que l'État haïtien ou la communauté internationale dépensent, que ce soit pour la mission multinationale ou pour le recrutement de mercenaires, pourraient être utilisés pour construire une véritable force de sécurité, afin de renforcer et moderniser la Police nationale et les Forces armées d'Haïti. C'est dans cette direction seulement que le pays pourrait amorcer une sortie de la crise sécuritaire actuelle. » Cuba : une mobilisation inédite depuis la révolution castriste de 1959 L'augmentation par l'État des tarifs de l'internet mobile a déclenché des manifestations inédites depuis la révolution castriste de 1959. La mobilisation a commencé, il y a une dizaine de jours. Aujourd'hui, les étudiants accusent le régime cubain d'infiltrer les universités pour étouffer le mouvement. Sur les réseaux sociaux, les vidéos tournées dans les universités se succèdent, rapporte le site d'information 14 y medio. Depuis deux jours, de nombreux étudiants ont été convoqués, les dortoirs fouillés. Certains groupes étudiants ont disparu des réseaux sociaux, d'autres ont publié des communiqués d'excuse pour éviter des sanctions plus graves. Mais 14 y medio note un réel changement à travers ce nouveau mouvement. La solidarité avec les manifestants est même venue de la gauche internationale qui, jusqu'à récemment, défendait le gouvernement cubain, note 14 y medio. Certains parlent même de «printemps des données». Le nom fait référence à l'étincelle du mouvement : l'augmentation du tarif de l'internet mobile décidée par l'État. Une augmentation telle que l'accès internet est aujourd'hui inabordable pour la majorité de la population. Le journaliste Rafael Rojas d'El Pais nous propose son analyse sur cette mesure. Le régime parle de nécessité économique, la venue notamment de devises étrangères via des recharges payées par des proches à l'étranger. Mais pour les étudiants, il s'agit d'une nouvelle augmentation des inégalités. La jeunesse cubaine est aussi très connectée aux réseaux numériques mondiaux. Le journal conclut sur le manque d'intérêt de la communauté internationale face à ces manifestations inédites. Aux États-Unis, Atlanta tente d'être prête pour la Coupe du monde de foot dans un an La Coupe du monde de football se tiendra dans un an jour pour jour. La compétition aura lieu dans 16 villes entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. Parmi ces villes, Atlanta où nous emmène notre correspondant Edward Maille, dans la course aux préparatifs.
Dans ses nombreuses aventures de Stewart, il y en a une que Jeanfi Janssens n'oubliera pas ! Direction Le Caire, au Mexique... Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mylène Berthaux est journaliste, elle a longtemps mené des enquêtes sérieuses pour différents médias, mais un petit chien nommé "Toutoute" a bouleversé sa vie — au point de l'emmener aux quatre coins du monde pour comprendre un phénomène de société aussi tendre qu'inattendu : la place grandissante du chien dans nos vies.Dans cet épisode, elle raconte comment, à partir de son attachement presque irrationnel à Toutoute, elle a mené une véritable enquête journalistique en France, aux États-Unis, au Mexique, en Inde et en Corée du Sud. Elle observe un mouvement global qu'elle appelle le dog parenting : les chiens ne sont plus simplement des compagnons de vie, ils deviennent des membres à part entière de la famille, des mini-moi habillés, coachés, nourris avec du sans gluten, parfois mieux traités que des humains.Avec une grande liberté de ton et beaucoup d'humour, Mylène décrypte ce que cette évolution dit de nous : une société où les liens humains se fragilisent, où la solitude urbaine explose, où les schémas familiaux se réinventent. Le chien devient alors un catalyseur affectif, un révélateur social, voire un outil de développement personnel. Elle va jusqu'à affirmer, études à l'appui, que les chiens peuvent améliorer notre santé mentale, renforcer nos liens sociaux et faire office de sas émotionnel dans un monde de plus en plus complexe.L'épisode aborde également des sujets plus critiques : la charge mentale genrée autour de l'animal, la transformation des races canines par la mode (avec des conséquences sanitaires lourdes), ou encore l'énorme business qui s'est structuré autour de cette nouvelle figure de l'animal-roi. On découvre que les chiens peuvent être cause de rupture amoureuse, sujet de garde partagée ou prétexte à des dépenses parfois absurdes.En filigrane, Mylène propose un regard sensible et documenté sur la manière dont notre rapport aux animaux, et aux chiens en particulier, reflète nos bouleversements intimes et sociaux.5 citations marquantes“J'ai été victime de la charge mentale de la croquette.”“On reproduit les biais de genre… même avec un chien.”“Un chien aujourd'hui, c'est un outil de développement personnel.”“Les chiens sont à la fois objets et sujets du consumérisme.”“Considérer son chien comme un enfant n'est pas déconnant… neurologiquement parlant.”10 questions structurantes posées dans l'épisodePourquoi as-tu décidé d'enquêter sur la place des chiens dans nos vies ?Comment expliques-tu l'évolution du chien d'animal de compagnie à “membre de la famille” ?Quelle différence entre “propriétaire” et “dog parent” ?Le chien est-il devenu un substitut affectif dans une société en perte de lien ?Y a-t-il une fast fashion canine ? Et quelles en sont les conséquences sanitaires ?Comment le chien impacte-t-il la vie de couple, y compris en cas de séparation ?En quoi le chien est-il un révélateur des inégalités de genre ?Quels sont les effets du chien sur la santé mentale humaine ?Sommes-nous en train de trop humaniser les chiens ?Peut-on aimer les chiens tout en respectant leur nature animale ?Timelapse00:01 → Introduction : la révolution canine00:03 → L'histoire de Toutoute et le déclic personnel00:08 → Enquête internationale : Corée, Mexique, Inde00:15 → Le chien, nouvel enfant ? Mutation de la parentalité00:22 → Anthropomorphisme, éducation et nutrition canine00:30 → Le chien dans le couple : charge mentale et séparation00:38 → Coparentalité canine et implications juridiques00:45 → Bienfaits psychologiques du chien00:50 → Le business mondial du chien00:56 → Villes, urbanisme et intégration canine01:00 → Question finale : comment être humain aujourd'hui avec un chien ? Suggestion d'autres épisodes à écouter : [HORS SÉRIE] Comment les animaux percoivent-ils le monde? avec Ed Yong (https://audmns.com/KstISYk) #137 Résilience, biomimétisme et connexion au vivant avec Tarik Chekchak (https://audmns.com/JVvudLX)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Prévoir un séisme avec précision — c'est-à-dire en déterminer l'heure exacte, l'endroit précis et la magnitude — est aujourd'hui quasiment impossible sur le plan scientifique. Cette limitation tient à la nature même des failles géologiques, aux lois de la physique des matériaux et aux limites technologiques actuelles. Voici pourquoi.1. Le comportement chaotique des faillesLes séismes sont provoqués par des ruptures soudaines le long de failles dans la croûte terrestre, dues à l'accumulation progressive de contraintes tectoniques. Ces contraintes s'exercent sur des décennies ou des siècles, jusqu'à ce qu'un seuil de rupture soit atteint.Le problème, c'est que le comportement des failles est chaotique : des failles géologiquement similaires peuvent produire des séismes très différents. Même si la tension accumulée semble importante, la rupture peut ne pas se produire, ou au contraire survenir sur une autre faille voisine. Cela rend les modèles déterministes inopérants.2. L'absence de signes précurseurs fiablesContrairement à d'autres phénomènes naturels, les séismes ne présentent pas de signes précurseurs universels et fiables. Certains événements isolés — comme des microséismes, des variations du niveau des nappes phréatiques ou des émissions de radon — ont été observés avant certains tremblements de terre. Mais ces phénomènes ne se produisent pas systématiquement, ou bien se produisent aussi sans séisme, ce qui rend leur valeur prédictive nulle.Les scientifiques parlent donc plutôt de probabilités à long terme, en étudiant les vitesses de glissement des plaques, les historiques sismiques et les propriétés des roches. Cela permet d'établir des zones à risque élevé, mais pas de prévoir un séisme à court terme.3. Les limites des instruments de mesureMême les réseaux de sismographes les plus denses ne permettent pas aujourd'hui de détecter précisément où une rupture va commencer, ni de capter les signaux annonciateurs en temps réel. À l'échelle de la croûte terrestre, la résolution spatiale des capteurs reste insuffisante pour repérer les micro-fractures précurseures d'une rupture majeure.Des technologies comme l'interférométrie radar (InSAR) ou le GPS haute fréquence permettent de mesurer la déformation des sols, mais elles donnent des résultats utiles après coup, ou seulement dans le cadre de modélisations de long terme.4. Une prédiction, oui, mais après le début du séismeIl existe un domaine où la prédiction fonctionne partiellement : l'alerte précoce. Lorsqu'un séisme commence, les ondes primaires (P), peu destructrices, précèdent les ondes secondaires (S), plus lentes et dangereuses. En captant les premières, certains systèmes (comme au Japon ou au Mexique) peuvent envoyer une alerte de quelques secondes à quelques dizaines de secondes, permettant de se mettre à l'abri ou de stopper des trains. Mais ce n'est pas une prédiction — c'est une réaction ultra-rapide à un événement déjà en cours.ConclusionPrédire un séisme avec précision reste hors de portée de la science actuelle, en raison de la complexité des failles, du manque de signaux fiables et des limites technologiques. Les chercheurs concentrent donc leurs efforts sur l'évaluation probabiliste des risques et les systèmes d'alerte rapide, bien plus efficaces pour sauver des vies que la recherche du « moment exact ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au nord du Mexique, dans l'État de Sonora, la petite baie de Kino est ouverte sur la mer de Cortés. La région abrite une importante biodiversité et faune marine, mais l'équilibre a été bouleversé ces dernières décennies par la surpêche et des mauvaises pratiques. Alors, depuis quelques années, la petite communauté d'environ 10 000 habitants s'organise. Les pêcheurs, celles et ceux qui vivent de la mer tentent de prendre en main eux-mêmes au mieux la gestion de leurs ressources. De notre envoyée spéciale de retour de la baie de Kino« Là, il faut malaxer. » À marée basse, les femmes remuent les limons pour déterrer et compter les palourdes : « Regarde, il y en a de toutes les tailles. Ça nous fait plaisir de voir cela. Avant, quand on venait, il n'y en avait pas une seule. » De jeunes coquillages élevés en laboratoire ont été semées quelques mois plus tôt dans l'estuaire par une coopérative de femmes : « La palourde grandit et donc on peut la récolter en toute saison. »Ce jour-là, Felice Campo et Delfina Mendoza ne les ramassent pas. Puisque les quantités extraites dépassent la capacité de l'animal à se reproduire, elles préfèrent repeupler : « On a vu que des pêcheurs venaient et sortaient des palourdes. C'est pour cela que je dis que le bénéfice est pour toute la communauté. »À Kino, une dizaine d'associations civiles s'investit dans la préservation de l'écosystème de la baie. La surpêche de la part de certains locaux est souvent pointée du doigt pour expliquer la disparition des espèces. Mais pour Edgar Magdaleno, professeur au Prescott collège, elle ne doit pas servir à faire oublier la responsabilité des grands intérêts privés. Notamment l'élevage de crevettes, très présent dans la région, qui domine la production nationale. « Le secteur a dévasté l'estuaire et la lagune. Et il y a aussi tous ces grands bateaux de pêche aux crevettes et à la sardine qui viennent ici dans le golfe. Ils utilisent des chaluts et détruisent les fonds marins. Pour une seule espèce, ils en détruisent quarante et cela affectent toute l'activité de subsistance de nos pêcheurs. On est une communauté abandonnée par les autorités. »À lire aussiAvant la conférence onusienne sur l'Océan, des scientifiques publient 10 recommandations pour le préserverProtéger les ressourcesSans contrôle et face à l'impuissance des institutions mexicaines, les habitants de Kino s'organisent entre eux pour protéger leurs ressources. Un peu plus au nord, une coopérative s'est vu confier 25 hectares de bas fond. Daniel Torre explique qu'en échange de sa protection, il a le droit de plonger pour pêcher des pétoncles géants : « On fait du monitoring sous-marin pour surveiller les quantités de biomasse à l'intérieur de la zone. »À l'aide d'un tube alimenté en air par un compresseur, il descend à une douzaine de mètres profondeur. Depuis plus de 20 ans. Il est issu de la troisième génération de plongeurs dans sa famille et n'imagine pas faire autre chose : « huit personnes sur dix vivent de la pêche ici. Si une espèce s'effondre, on trouvera des alternatives. Que ce soit la raie manta, le requin, le crabe ou bien les bulots. Il s'agit de pouvoir nourrir sa famille. Mais j'espère qu'avec ce qu'on fait là, les futures générations pourront continuer à pêcher comme nous. »À lire aussiPourquoi faut-il combattre la pêche illégale?
REDIFF - Geronimo n'est pas un chef indien. À l'origine, c'est un homme-médecine, un chaman, et un guerrier très respecté. Il fait partie des Bedonkohe, mais il exerce une grande influence sur l'autre grande tribu Apache : les redoutables Chiricahuas, les plus déterminés à résister face à l'oppresseur. À tel point que Geronimo est admis au conseil de guerre des Chiricahuas en 1846 et partage le pouvoir avec le second fils du grand chef Cochise. Mais, c'est un événement tragique qui va faire basculer définitivement Geronimo dans une lutte sans merci avec les États-Unis d'Amérique et le Mexique... Chaque samedi en exclusivité, retrouvez en podcast un épisode des saisons précédentes de « Entrez dans l'Histoire ».Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Come see us live in London June 22nd: https://bigbellycomedy.club/event/lions-led-by-donkeys-podcast-live-big-fat-festival-southbank/ A conflict breaks out between a newly independent Mexico and a newly back-to-having-kings France. It culminates in a small series of armed incursions and blockades in 1838-39. Did it start because of an aggrieved French baker? Did Napoleon's armies advance the science of military optics because their commander wanted to look at feet? In this episode (the first one where Nate has researched, written, and hosted), we get to the bottom of the semi-apocryphal Pastry War. Sources: Atwater, James D.; Ruiz, Ramon Eduardo. "Out from Under: Benito Juárez and the Struggle for Mexican Independence." Doubleday: Garden City, N.Y., 1969. Muñoz, Rafael Felipe. "Santa Anna, el dictador resplandeciente." Fondo de Cultura Económica: Mexico, 1982. Penot, Jacques. "L'expansion commerciale française au Mexique et les causes du conflit franco-mexicain de 1838-1839." Bulletin Hispanique 75-1-2, 1973. pp. 169-201 Toussaint, Éric. "Le système dette : Histoire des dettes souveraines et de leur répudiation." Les Liens qui libèrent: Paris, 2017.