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Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo La fin de l'Égypte ptolémaïque, marquée par une succession de crises dynastiques, d'ingérences étrangères et de déclin progressif, s'étend sur près de deux siècles. Résumé des événements majeurs de cette dernière émission, depuis Cléopâtre I (épouse de Ptolémée V) jusqu'à Cléopâtre VII et la bataille d'Actium :Cléopâtre I (v. 204-176 av. J.-C.)Cléopâtre I, fille du roi séleucide Antiochos III, épouse Ptolémée V après le traité d'Apamée (188 av. J.-C.), scellant une alliance entre les royaumes ptolémaïque et séleucide. À la mort de son époux, elle devient régente pour leur fils Ptolémée VI, consolidant temporairement l'autorité royale.Ptolémée VI et les luttes dynastiquesSous Ptolémée VI (Philométor), l'Égypte est fragilisée par des conflits internes et l'ingérence des Séleucides. La rivalité avec son frère Ptolémée VIII (Évergète II) entraîne une période de division du royaume. Rome intervient pour stabiliser la situation, accentuant son influence sur l'Égypte.Déclin progressif et ingérences romainesÀ partir du IIe siècle av. J.-C., l'Égypte ptolémaïque devient de plus en plus dépendante de Rome pour sa survie face aux menaces extérieures et aux révoltes internes. Ptolémée XII (Aulète), père de Cléopâtre VII, s'appuie sur le Sénat romain pour maintenir son trône, au prix de lourdes concessions financières et politiques.Cléopâtre VII (69-30 av. J.-C.) et la fin de l'Égypte ptolémaïqueCléopâtre VII est la dernière reine de la dynastie ptolémaïque. Politicienne habile et cultivée, elle tente de préserver l'indépendance de l'Égypte face à Rome. Elle s'allie d'abord à Jules César, avec qui elle a un fils, Césarion, puis à Marc Antoine après la mort de César. Leur relation amoureuse et politique inquiète Octave (le futur Auguste), rival de Marc Antoine.La bataille d'Actium (31 av. J.-C.) et la chuteLa bataille d'Actium marque le tournant final. En 31 av. J.-C., Octave défait la flotte combinée de Cléopâtre et Marc Antoine. Après leur défaite, les deux amants se suicident en 30 av. J.-C. Octave annexe l'Égypte, qui devient une province romaine. Avec la mort de Cléopâtre VII, la dynastie ptolémaïque et l'indépendance millénaire de l'Égypte prennent fin.Cette période témoigne de l'agonie d'un royaume autrefois puissant, coincé entre des rivalités internes et l'ascension de Rome comme nouvelle puissance dominante en Méditerranée.
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Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo La fin de l'Égypte ptolémaïque, marquée par une succession de crises dynastiques, d'ingérences étrangères et de déclin progressif, s'étend sur près de deux siècles. Résumé des événements majeurs de cette dernière émission, depuis Cléopâtre I (épouse de Ptolémée V) jusqu'à Cléopâtre VII et la bataille d'Actium :Cléopâtre I (v. 204-176 av. J.-C.)Cléopâtre I, fille du roi séleucide Antiochos III, épouse Ptolémée V après le traité d'Apamée (188 av. J.-C.), scellant une alliance entre les royaumes ptolémaïque et séleucide. À la mort de son époux, elle devient régente pour leur fils Ptolémée VI, consolidant temporairement l'autorité royale.Ptolémée VI et les luttes dynastiquesSous Ptolémée VI (Philométor), l'Égypte est fragilisée par des conflits internes et l'ingérence des Séleucides. La rivalité avec son frère Ptolémée VIII (Évergète II) entraîne une période de division du royaume. Rome intervient pour stabiliser la situation, accentuant son influence sur l'Égypte.Déclin progressif et ingérences romainesÀ partir du IIe siècle av. J.-C., l'Égypte ptolémaïque devient de plus en plus dépendante de Rome pour sa survie face aux menaces extérieures et aux révoltes internes. Ptolémée XII (Aulète), père de Cléopâtre VII, s'appuie sur le Sénat romain pour maintenir son trône, au prix de lourdes concessions financières et politiques.Cléopâtre VII (69-30 av. J.-C.) et la fin de l'Égypte ptolémaïqueCléopâtre VII est la dernière reine de la dynastie ptolémaïque. Politicienne habile et cultivée, elle tente de préserver l'indépendance de l'Égypte face à Rome. Elle s'allie d'abord à Jules César, avec qui elle a un fils, Césarion, puis à Marc Antoine après la mort de César. Leur relation amoureuse et politique inquiète Octave (le futur Auguste), rival de Marc Antoine.La bataille d'Actium (31 av. J.-C.) et la chuteLa bataille d'Actium marque le tournant final. En 31 av. J.-C., Octave défait la flotte combinée de Cléopâtre et Marc Antoine. Après leur défaite, les deux amants se suicident en 30 av. J.-C. Octave annexe l'Égypte, qui devient une province romaine. Avec la mort de Cléopâtre VII, la dynastie ptolémaïque et l'indépendance millénaire de l'Égypte prennent fin.Cette période témoigne de l'agonie d'un royaume autrefois puissant, coincé entre des rivalités internes et l'ascension de Rome comme nouvelle puissance dominante en Méditerranée.
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Mes chers camarades, bien le bonjour ! Encore une fois, Nota Bene plonge dans les parchemins de l'histoire pour vous dénicher les morts les plus absurdes. Et on commence aujourd'hui avec Ptolémée XIII, le jeune roi grec qui régnait en paix sur l'Égypte…du moins, jusqu'à ce que Rome et toute sa clique politique s'en mêlent !Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Dans ce deuxième épisode - et avant-dernier de toute notre Histoire de l'Egypte - nous nous attardons surtout sur le règne de Ptolémée II Philadelphe (283-246 av. J.-C.), pendant lequel l'Égypte ptolémaïque atteint son apogée. Fils de Ptolémée Ier, il consolide l'héritage de son père en faisant d'Alexandrie un centre culturel et intellectuel majeur. Il développe la bibliothèque et le Musée d'Alexandrie, attirant des savants du monde hellénistique. Sur le plan économique, il renforce les infrastructures, modernise l'agriculture avec des systèmes d'irrigation, et développe le commerce international grâce à une flotte puissante et des routes commerciales jusqu'à l'Inde. Ptolémée II s'entoure d'une cour somptueuse et favorise le syncrétisme entre les traditions grecques et égyptiennes. Cependant, son règne est marqué par des guerres avec les royaumes voisins, notamment les Séleucides, pour le contrôle de la Méditerranée orientale. Il instaure également le culte dynastique, associant son image et celle de sa sœur-épouse Arsinoé II à la religion d'État.Ses successeurs amèneront l'Egypte au bord de la ruine.Ecriture : Laetitia Faure pour Timeline
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En nouvelle diffusion: 1. La Polynésie mobilisée contre la filariose Elle fait partie des maladies tropicales négligées, la filariose touche pourtant près de 50 millions de personnes à travers le monde. En Polynésie, lʹîle de Moorea fait actuellement lʹobjet dʹune campagne de lutte contre la filariose, intitulée "Moorea Pod". Laure Philiber en parle avec Laurence Rochat Stettler, infectiologue, Jérémie Bouchut, responsable de la campagne POD à Moorea, et Frédérique Roofthooft, cadre santé à lʹHôpital de Moorea. 2. Expédition scientifique en Arctique: analyser l'air et les fjords face au réchauffement global En Arctique, le changement climatique se manifeste avec une intensité accrue. Pour étudier ses impacts et comprendre le rôle de cette région dans le réchauffement global, deux équipes de scientifiques de lʹÉcole polytechnique de Lausanne (EPFL) se sont rendues sur le terrain. Avec Julia Schmale, professeure assistante en sciences atmosphériques à lʹEPFL. Un sujet de Lucia Sillig. 3. Atlas historique du ciel: comprendre lʹUnivers, une quête de toutes les sociétés humaines "LʹAtlas historique du ciel" (2024), publié aux Éditions Les Arènes, retrace 6'000 ans de découvertes: des premières observations à lʹœil nu aux télescopes sophistiqués dʹaujourdʹhui, de Ptolémée à Einstein, ou encore du soleil qui tourne autour de la Terre aux exoplanètes. Stéphane Délétroz reçoit ses deux auteurs, le géohistorien Christian Grataloup et lʹastrophysicien Pierre Léna.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Alexandre le Grand arrive en Egypte en 332 avant J.-C., sans verser une seule goutte de sang. Il quitte définitivement sa nouvelle province l'année suivante. Avant de partir à l'assaut de Babylone, il s'assure le contrôle des principales oasis du désert occidental. La fondation d'Alexandrie a peut-être pour principal but de parachever la prise en main d'une région dont la prospérité va en s'accroissant depuis la période saïte. Lorsqu'il meurt à Babylone en 323 avant J.-C., le vaste empire qu'il a constitué vole en éclat. Après une lutte interminable entre les anciens généraux d'Alexandre, chacun hérite d'une partie de son empire. Ptolémée remporte l'Egypte. C'est lui qui s'emploie à constituer un Etat gréco-égyptien, qu'il s'attache à défendre contre les convoitises des autres successeurs d'Alexandre, et à l'étendre au-delà des frontières de l'Egypte. A son maximum, le royaume lagide s'étend jusqu'à l'île de Chypre, à la Cyrénaïque, à la Syrie du sud et à certaines places du littoral d'Asie Mineure et de mer Egée. Les souverains ptolémaïques se montrent sous un double visage. Ils s'affirment comme des souverains à la grecque. L'idéologie royale qu'ils élaborent, la pratique du pouvoir, et le fonctionnement de la Cour présentent des points communs avec les autres dynasties hellénistiques, nées lors du démantèlement de l'empire d'Alexandre. Mais, dans le même temps, ils se présentent comme les dignes successeurs des pharaons. Ils se dotent d'une titulature royale complète, élaborée par les prêtres égyptiens, qui se compose des 5 noms du pharaon : Horus, Nebty, Horus d'or, roi de Haute et Basse-Egypte, et fils de Rê. Cette titulature est destinée à renforcer leur légitimité aux yeux de leurs sujets égyptiens. Les rois lagides figurent sur les murs des temples et des stèles d'offrandes, selon les canons de l'art égyptien, remplissant les fonctions dévolues au pharaon.Les souverains ptolémaïques se lancent dans une vaste campagne de réformes politiques et économiques, afin de rendre à l'Egypte sa puissance commerciale d'autrefois. Ils font creuser des réseaux de canaux dans les régions laissées à l'abandon, dans le but de transformer des zones marécageuses en terres fertiles. Dans le même élan, ils ouvrent des mines de cuivre dans le désert occidental, pour s'affranchir de la dépendance du cuivre chypriote. Mais ces travaux ne bénéficient qu'à la région du delta du Nil, là où se trouve la nouvelle capitale du pays, Alexandrie. La Moyenne et la Haute-Egypte, elles, sont complètement négligées par les nouveaux maîtres du pays.
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Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Alexandre le Grand arrive en Egypte en 332 avant J.-C., sans verser une seule goutte de sang. Il quitte définitivement sa nouvelle province l'année suivante. Avant de partir à l'assaut de Babylone, il s'assure le contrôle des principales oasis du désert occidental. La fondation d'Alexandrie a peut-être pour principal but de parachever la prise en main d'une région dont la prospérité va en s'accroissant depuis la période saïte. Lorsqu'il meurt à Babylone en 323 avant J.-C., le vaste empire qu'il a constitué vole en éclat. Après une lutte interminable entre les anciens généraux d'Alexandre, chacun hérite d'une partie de son empire. Ptolémée remporte l'Egypte. C'est lui qui s'emploie à constituer un Etat gréco-égyptien, qu'il s'attache à défendre contre les convoitises des autres successeurs d'Alexandre, et à l'étendre au-delà des frontières de l'Egypte. A son maximum, le royaume lagide s'étend jusqu'à l'île de Chypre, à la Cyrénaïque, à la Syrie du sud et à certaines places du littoral d'Asie Mineure et de mer Egée. Les souverains ptolémaïques se montrent sous un double visage. Ils s'affirment comme des souverains à la grecque. L'idéologie royale qu'ils élaborent, la pratique du pouvoir, et le fonctionnement de la Cour présentent des points communs avec les autres dynasties hellénistiques, nées lors du démantèlement de l'empire d'Alexandre. Mais, dans le même temps, ils se présentent comme les dignes successeurs des pharaons. Ils se dotent d'une titulature royale complète, élaborée par les prêtres égyptiens, qui se compose des 5 noms du pharaon : Horus, Nebty, Horus d'or, roi de Haute et Basse-Egypte, et fils de Rê. Cette titulature est destinée à renforcer leur légitimité aux yeux de leurs sujets égyptiens. Les rois lagides figurent sur les murs des temples et des stèles d'offrandes, selon les canons de l'art égyptien, remplissant les fonctions dévolues au pharaon.Les souverains ptolémaïques se lancent dans une vaste campagne de réformes politiques et économiques, afin de rendre à l'Egypte sa puissance commerciale d'autrefois. Ils font creuser des réseaux de canaux dans les régions laissées à l'abandon, dans le but de transformer des zones marécageuses en terres fertiles. Dans le même élan, ils ouvrent des mines de cuivre dans le désert occidental, pour s'affranchir de la dépendance du cuivre chypriote. Mais ces travaux ne bénéficient qu'à la région du delta du Nil, là où se trouve la nouvelle capitale du pays, Alexandrie. La Moyenne et la Haute-Egypte, elles, sont complètement négligées par les nouveaux maîtres du pays.
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Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Alexandre le Grand arrive en Egypte en 332 avant J.-C., sans verser une seule goutte de sang. Il quitte définitivement sa nouvelle province l'année suivante. Avant de partir à l'assaut de Babylone, il s'assure le contrôle des principales oasis du désert occidental. La fondation d'Alexandrie a peut-être pour principal but de parachever la prise en main d'une région dont la prospérité va en s'accroissant depuis la période saïte. Lorsqu'il meurt à Babylone en 323 avant J.-C., le vaste empire qu'il a constitué vole en éclat. Après une lutte interminable entre les anciens généraux d'Alexandre, chacun hérite d'une partie de son empire. Ptolémée remporte l'Egypte. C'est lui qui s'emploie à constituer un Etat gréco-égyptien, qu'il s'attache à défendre contre les convoitises des autres successeurs d'Alexandre, et à l'étendre au-delà des frontières de l'Egypte. A son maximum, le royaume lagide s'étend jusqu'à l'île de Chypre, à la Cyrénaïque, à la Syrie du sud et à certaines places du littoral d'Asie Mineure et de mer Egée. Les souverains ptolémaïques se montrent sous un double visage. Ils s'affirment comme des souverains à la grecque. L'idéologie royale qu'ils élaborent, la pratique du pouvoir, et le fonctionnement de la Cour présentent des points communs avec les autres dynasties hellénistiques, nées lors du démantèlement de l'empire d'Alexandre. Mais, dans le même temps, ils se présentent comme les dignes successeurs des pharaons. Ils se dotent d'une titulature royale complète, élaborée par les prêtres égyptiens, qui se compose des 5 noms du pharaon : Horus, Nebty, Horus d'or, roi de Haute et Basse-Egypte, et fils de Rê. Cette titulature est destinée à renforcer leur légitimité aux yeux de leurs sujets égyptiens. Les rois lagides figurent sur les murs des temples et des stèles d'offrandes, selon les canons de l'art égyptien, remplissant les fonctions dévolues au pharaon.Les souverains ptolémaïques se lancent dans une vaste campagne de réformes politiques et économiques, afin de rendre à l'Egypte sa puissance commerciale d'autrefois. Ils font creuser des réseaux de canaux dans les régions laissées à l'abandon, dans le but de transformer des zones marécageuses en terres fertiles. Dans le même élan, ils ouvrent des mines de cuivre dans le désert occidental, pour s'affranchir de la dépendance du cuivre chypriote. Mais ces travaux ne bénéficient qu'à la région du delta du Nil, là où se trouve la nouvelle capitale du pays, Alexandrie. La Moyenne et la Haute-Egypte, elles, sont complètement négligées par les nouveaux maîtres du pays.
Né en 1548, près de Naples, et issu d'un milieu modeste, Giordano Bruno poursuit des études classiques et devient un moine dominicain. Mais sa réflexion, nourrie de lectures innombrables, et son goût de l'occultisme, le détournent peu à peu de l'orthodoxie catholique et de la pensée officielle de son temps. En 1576, la rupture est consommée. Déjà accusé d'hérésie, il passe d'une ville à l'autre, en Italie puis en France, vivant de leçons de grammaire et d'astronomie. Durant cette période d'errance, qui dure jusqu'en 1592, Giordano Bruno écrit des livres novateurs. Dans l'un d'eux, il s'oppose à la théorie d'Aristote, qui proclamait l'immobilité de la Terre. Une autre vision du monde Un autre de ses ouvrages, "Le banquet des cendres", est encore plus en avance sur son temps. Il y reprend la thèse de l'héliocentrisme, défendue par Copernic dès le début du XVIe siècle. Une position dangereuse, qui fait encore condamner Galilée en 1633. Mais Bruno va encore plus loin. Il ne se contente pas d'affirmer, comme Copernic, que la Terre tourne autour du Soleil et que celui-ci est le centre de l'univers. Pour le moine dominicain, en effet, l'univers est infini et dépourvu de circonférence. Il n'a donc pas de centre. De ce fait, le Soleil n'est plus au cœur de l'univers, mais il domine seulement un ensemble de planètes. Dans un univers infini, ce "Système solaire", comme on l'appellera plus tard, ne peut pas être le seul. Giordano Bruno l'imagine peuplé d'autres étoiles, semblables au Soleil, autour desquelles tournent d'autres planètes. Il est donc bien le premier à évoquer la présence de planètes situées en dehors du Système solaire, ce que nous nommons aujourd'hui des exoplanètes. De pareilles idées ne pouvaient que susciter la colère de l'Église catholique, qui le suspectait déjà d'hérésie. Elle lui reproche sa critique des thèses de Ptolémée, sur le géocentrisme, et d'Aristote, sur l'immobilité de la Terre. Mais son intérêt pour la magie et ses idées sur la réincarnation ou sur l'humanité de Jésus, dont il réfute le caractère divin, expliquent également la sévérité de ses juges, qui le condamnent à périr sur le bûcher, en février 1600. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Né en 1548, près de Naples, et issu d'un milieu modeste, Giordano Bruno poursuit des études classiques et devient un moine dominicain. Mais sa réflexion, nourrie de lectures innombrables, et son goût de l'occultisme, le détournent peu à peu de l'orthodoxie catholique et de la pensée officielle de son temps. En 1576, la rupture est consommée. Déjà accusé d'hérésie, il passe d'une ville à l'autre, en Italie puis en France, vivant de leçons de grammaire et d'astronomie. Durant cette période d'errance, qui dure jusqu'en 1592, Giordano Bruno écrit des livres novateurs. Dans l'un d'eux, il s'oppose à la théorie d'Aristote, qui proclamait l'immobilité de la Terre. Un autre de ses ouvrages, "Le banquet des cendres", est encore plus en avance sur son temps. Il y reprend la thèse de l'héliocentrisme, défendue par Copernic dès le début du XVIe siècle. Une position dangereuse, qui fait encore condamner Galilée en 1633. Mais Bruno va encore plus loin. Il ne se contente pas d'affirmer, comme Copernic, que la Terre tourne autour du Soleil et que celui-ci est le centre de l'univers. Pour le moine dominicain, en effet, l'univers est infini et dépourvu de circonférence. Il n'a donc pas de centre. De ce fait, le Soleil n'est plus au cœur de l'univers, mais il domine seulement un ensemble de planètes. Dans un univers infini, ce "Système solaire", comme on l'appellera plus tard, ne peut pas être le seul. Giordano Bruno l'imagine peuplé d'autres étoiles, semblables au Soleil, autour desquelles tournent d'autres planètes. Il est donc bien le premier à évoquer la présence de planètes situées en dehors du Système solaire, ce que nous nommons aujourd'hui des exoplanètes. De pareilles idées ne pouvaient que susciter la colère de l'Église catholique, qui le suspectait déjà d'hérésie. Elle lui reproche sa critique des thèses de Ptolémée, sur le géocentrisme, et d'Aristote, sur l'immobilité de la Terre. Mais son intérêt pour la magie et ses idées sur la réincarnation ou sur l'humanité de Jésus, dont il réfute le caractère divin, expliquent également la sévérité de ses juges, qui le condamnent à périr sur le bûcher, en février 1600. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous écoutez le podcast "Les interviews Histoire", notre émission hebdomadaire gratuite pour tous. Abonnez-vous à "Timeline 5.000 ans d'Histoire" et accédez à environ 350 podcasts d'1 heure pour seulement 2€ par mois sans Pub ! Avec une nouvelle émission chaque semaine : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo L'auteur, Stéphane Dugast, est notre invité sur Les interviews Histoire de Timeline. Petit à petit, au fil des siècles, et grâce à des hommes et des femmes qui ont osé s'aventurer dans des contrées lointaines, s'est dessiné le monde tel qu'on le connaît aujourd'hui. Qui sont ces explorateurs, ces découvreurs ? Sur terre, sur mer et dans les airs, ils ont bravé l'inconnu. De l' Antiquité à nos jours, des premières expéditions d'Alexandre le Grand à la conquête de l'espace, l'auteur retrace ici l'épopée de ces voyages incroyables. Il fait revivre, au fil des pages, les folles aventures de Ptolémée, Marco Polo, Magellan, Lapérouse ou Bougainville, Stanley et Livingstone, Théodore Monod ou Bertrand Piccard.
On le sait, la célèbre Reine d'Égypte, Cléopâtre VII, dernière représentante de la dynastie lagide, fut la maîtresse de deux conquérants romains, Jules César et Marc-Antoine, qui furent aussi des rivaux.Cléopâtre a un fils avec César, qu'on nomme Césarion. Il aura un destin tragique. En 30 avant J.-C., le jeune homme a 17 ans. Sur les instances de sa mère, il se joint à une caravane, qui se dirige vers la mer Rouge.De fait, à la suite de la victoire d'Actium, en 31 avant notre ère, les armées d'Octave, le futur Empereur Auguste, ont envahi l'Égypte, pour défaire Cléopâtre et Marc-Antoine. Les deux souverains finissent par se suicider.On ne sait pas avec précision quel sort fut réservé à Césarion. Mais il est probable que le jeune prince, qui pouvait se poser en rival d'Octave, fut assassiné sur l'ordre du futur Empereur.Cléopâtre eut aussi des enfants avec Marc-Antoine. Ils paraissent enchaînés au triomphe d'Octave, lorsque celui-ci rentre à Romme en général victorieux.L'éducation de la fille aînée, Cléopâtre Séléné, est confiée à la sœur d'Octave, Octavie, qui fut elle-même mariée à Marc-Antoine. Elle est donc la demi-sœur de Cléopâtre Séléné. Même si la jeune orpheline est la fille de l'ennemie jurée de Rome, Octavie s'y attache.C'est elle qui encourage son frère, devenu l'Empereur Auguste, à proposer la jeune Cléopâtre pour épouse au Roi de Maurétanie, Juba II, alors souverain de Numidie. Le mariage a lieu en 25 avant J.-C.Cléopâtre Séléné y reste jusqu'à sa mort, en l'an 5 avant J.-C , continuant à y faire vivre l'influence de sa mère et de l'Égypte lagide.Cléopâtre et Marc-Antoine eurent deux autres enfants, Alexandre Hélios, frère jumeau de Cléopâtre Séléné, et Ptolémée Philadelphe. On ne sait rien de la vie de ces derniers rejetons de Cléopâtre et Marc-Antoine.Les historiens pensent qu'ils sont morts jeunes, mais sans doute de causes naturelles. En effet, les documents cessent simplement de les mentionner, peu de temps après leur arrivée à Rome. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Conversation téléphonique d'Urbain Desbois avec un poète, une poétesse
Dans cette seconde partie de l'entretien, Michel Garneau revient sur son enfance, les salons artistiques chez lui, son entrée dans la vie à 14 ans lorsqu'il quitte la maison, la découverte de la métaphore et de l'allitération avec son frère ainé poète. Il nous laisse avec le récit de ce souvenir vif de son voyage trans-atlantique en voilier, sur les traces de Jacques Cartier avec le cinéaste Pierre Perreault, d'où il rejoint les étoiles. La sélection de poèmes mis en musique dans cet épisode sont le fruit de la traduction de Michel Garneau des œuvres suivantes: «J'ai pris une longue nuit de novembre...» de la poète coréenne Hwang Jin-yi [1506-1544]; «Je chante et pleure et veux faire et défaire...» d'Abraham de Vermeil, poète français du 16e siècle; «Moi je passe et je meurs et je vous contemple, étoiles...» de Ptolémée, astronome grec, du IIe siècle. Conversation téléphonique d'Urbain Desbois avec un poète, une poétesse Un balado en 10 épisodes Idée originale, réalisation et musique Urbain Desbois Une production du Centre culturel Oscar-Dhu Plus de détails sur cet épisode ici
Ce 5e volet « Histoire d'Israël » est consacré à une période importante pour la compréhension de la Bible : l'époque hellénistique (332-64). A la mort d'Alexandre le Grand, l'empire est divisé entre ses successeurs (les diadoques) qui entrent en conflit les uns contre les autres. La Judée passe alors sous le gouvernement de Ptolémée, fils de Lagos, établi en Égypte. NOTESOpus V – Au temps des Perses (539-332)Fin de l'empire perse raconté dans l'épisode #294BIBLIOGRAPHIECARTESCHRONOLOGIE (télécharger)Génériques : Erwan Marchand (D.R.)Épisode enregistré en Vendée (85, France), octobre 2023.Sous Licence Creative Commons (cc BY-NC-ND 4.0 FR)Image de couverture : Alexandre le Grand - source : F.B. via Bing«Au Large Biblique » est un podcast conçu et animé par François Bessonnet, biblisteSur les réseaux & sur les plateformes d'écoute@mail | infolettre | RSS Soutenez le podcast avec Tipeee ou Ko-fi Vous avez lu ces notes jusqu'à la fini. Bravo ! Rendez-vous ici.CHAPITRES DE L'EPISODE00:00 Générique et introduction02:50 (1) Alexandre et la Judée08:10 (2) La guerre des diadoques 12:30 (3) Le gouvernement des Lagides 15:00 (4) Le début de l'hellénisme 21:20 (5) L'édition de la Septante 25:45 (6) Conclusion 28:05 Générique de fin
durée : 00:54:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - "Un homme, une ville" proposait en 1978 une série de trois émissions intitulée "Sur les traces de Copernic à Cracovie" : une histoire de l'homme, du savant et de sa ville (1ère diffusion du premier volet le 31/07/1978). Dans son ouvrage Des révolutions des sphères célestes, publié l'année de sa mort en 1543, Copernic proposait un nouvel ordonnancement dans lequel le soleil, et non plus la terre, occupait le centre de l'univers. Mais qui était l'auteur de cette théorie révolutionnaire ? Dans cette série en trois épisodes de l'émission "Un homme, une ville" Nicolas Skrotzky enquêtait sur le savant à Cracovie, ville où il fit ses études à la toute fin du 15ème siècle. Avec Jean-Pierre Verdet, historien de l'astronomie, il éclairait le contexte dans lequel Copernic donna naissance à sa théorie et parallèlement il racontait l'histoire de la ville. L'astronome polonaise Grozyna Robinska rappelait les grandes dates de l'astronomie polonaise et évoquait les travaux de Copernic à Cracovie, sa représentation du cosmos, ses réflexions à partir des théories de Ptolémée. Ecouter le second volet de l'émission, le troisième volet. Production : Nicolas Skrotzky "Un homme, une ville" - Sur les traces de Copernic à Cracovie 1/3 1ère diffusion : 31/07/1978 Indexation web : Sandrine England, Documentation sonore de Radio France Archive Ina-Radio France
« La Reine Cléopâtre » est un docufiction sur la reine égyptienne. Une nouvelle création de Netflix qui fait débat pour avoir attribué le rôle de Cléopâtre à une femme noire. Pour les uns c'est une tentative de réécriture de l'histoire, un nouvel épisode de la « cancel culture », alors que pour les autres il s'agit d'une volonté louable d'insuffler davantage de diversité dans les contenus. Qu'en penser ? D'abord, il faut souligner que cette perspective a soulevé l'émoi des premiers concernés, les Egyptiens. En effet les autorités ont même publié un communiqué officiel, qui précise que Cléopâtre avait des traits "européens", et donc la peau claire. Pour le Ministère égyptien des Antiquités, faire de la Reine une femme d'origine africaine représente, selon les termes mêmes du message, une véritable "falsification" de l'Histoire. 40.000 personnes, qui partagent ce point de vue, ont d'ailleurs signé une pétition en ligne qui va dans ce sens. Pour appuyer leurs dires, le Ministère présente des pièces de monnaie à l'effigie de la souveraine, ainsi que des statues, censées démontrer qu'il s'agissait bien d'une femme blanche. Et il existerait aussi des bas-reliefs suffisamment clairs à ce sujet. Au dela, parmi les autres arguments invoqués pour prouver l'ascendance "européenne" de Cléopâtre, figure l'origine du fondateur de la dynastie lagide, en 305 avant notre ère, dont la Reine est la dernière représentante. Son nom est Ptolémée Ier, et il fut, au départ, l'un des généraux d'Alexandre le Grand. Or il était né en Macédoine, une région située au nord de la Grèce actuelle. On le voit, d'éventuelles origines africaines de Cléopâtre sont à exclure. Elle avait donc a priori la peau claire. D'autant que si cela n'avait pas été le cas on peut imaginer que certains de ses contemporains illustres l'aurait mentionné dans quelques récits qui nous sont parvenus. Or tel n'est pas le cas. A la limite on peut laisser la porte ouverte à un éventuel métissage, survenu par la suite. Car il est vrai qu'à cet égard, les statues ou les monnaies à son effigie ne sont pas d'un grand secours, puisqu'il s'agit de représentations officielles et donc en grande partie stéréotypées. Quoi qu'il en soit, cette nouvelle affaire renforce l'hostilité des milieux politiques à l'égard de Netflix, accusée de diffuser des séries véhiculant des valeurs offensantes pour la société égyptienne. C'est pourquoi son interdiction est régulièrement demandée. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
« La Reine Cléopâtre » est un docufiction sur la reine égyptienne. Une nouvelle création de Netflix qui fait débat pour avoir attribué le rôle de Cléopâtre à une femme noire.Pour les uns c'est une tentative de réécriture de l'histoire, un nouvel épisode de la « cancel culture », alors que pour les autres il s'agit d'une volonté louable d'insuffler davantage de diversité dans les contenus.Qu'en penser ?D'abord, il faut souligner que cette perspective a soulevé l'émoi des premiers concernés, les Egyptiens. En effet les autorités ont même publié un communiqué officiel, qui précise que Cléopâtre avait des traits "européens", et donc la peau claire.Pour le Ministère égyptien des Antiquités, faire de la Reine une femme d'origine africaine représente, selon les termes mêmes du message, une véritable "falsification" de l'Histoire.40.000 personnes, qui partagent ce point de vue, ont d'ailleurs signé une pétition en ligne qui va dans ce sens.Pour appuyer leurs dires, le Ministère présente des pièces de monnaie à l'effigie de la souveraine, ainsi que des statues, censées démontrer qu'il s'agissait bien d'une femme blanche. Et il existerait aussi des bas-reliefs suffisamment clairs à ce sujet.Au dela, parmi les autres arguments invoqués pour prouver l'ascendance "européenne" de Cléopâtre, figure l'origine du fondateur de la dynastie lagide, en 305 avant notre ère, dont la Reine est la dernière représentante.Son nom est Ptolémée Ier, et il fut, au départ, l'un des généraux d'Alexandre le Grand. Or il était né en Macédoine, une région située au nord de la Grèce actuelle. On le voit, d'éventuelles origines africaines de Cléopâtre sont à exclure. Elle avait donc a priori la peau claire.D'autant que si cela n'avait pas été le cas on peut imaginer que certains de ses contemporains illustres l'aurait mentionné dans quelques récits qui nous sont parvenus. Or tel n'est pas le cas.A la limite on peut laisser la porte ouverte à un éventuel métissage, survenu par la suite. Car il est vrai qu'à cet égard, les statues ou les monnaies à son effigie ne sont pas d'un grand secours, puisqu'il s'agit de représentations officielles et donc en grande partie stéréotypées.Quoi qu'il en soit, cette nouvelle affaire renforce l'hostilité des milieux politiques à l'égard de Netflix, accusée de diffuser des séries véhiculant des valeurs offensantes pour la société égyptienne. C'est pourquoi son interdiction est régulièrement demandée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chants (n° de page dans l'application EmmaSongs) 28 Jésus Christ est Seigneur, alléluia 907 Loué sois-tu 79 Réjouis-toi, fille de Jérusalem 515 Esprit de lumière, Esprit créateur Psaume 17 02 Je t'aime, Seigneur, ma force : Seigneur, mon roc, ma forteresse, 03 Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite, mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire ! 04 Louange à Dieu ! + Quand je fais appel au Seigneur, je suis sauvé de tous mes ennemis. 47 Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher ! Qu'il triomphe, le Dieu de ma victoire, 48 ce Dieu qui m'accorde la revanche, qui soumet à mon pouvoir les nations ! Psaume 46 05 il choisit pour nous l'héritage, fierté de Jacob, son bien-aimé. 06 Dieu s'élève parmi les ovations, le Seigneur, aux éclats du cor. 07 Sonnez pour notre Dieu, sonnez, sonnez pour notre roi, sonnez ! 08 Car Dieu est le roi de la terre : que vos musiques l'annoncent ! Apôtres 21 03 Arrivés en vue de Chypre, nous avons laissé l'île sur notre gauche ; nous avons navigué vers la Syrie et nous avons débarqué à Tyr : c'est là, en effet, que le bateau déchargeait sa cargaison. 04 Ayant trouvé les disciples, nous sommes restés sept jours avec eux ; ceux-ci, poussés par l'Esprit, disaient à Paul de ne pas monter à Jérusalem. 05 Mais quand notre séjour a été achevé, nous sommes partis et nous avons repris la route, accompagnés jusqu'en dehors de la ville par tous, y compris les femmes et les enfants. À genoux sur le rivage, nous avons prié ; 06 après nous être dit adieu les uns aux autres, nous avons embarqué à nouveau sur le bateau, tandis qu'ils retournaient chez eux. 07 Quant à nous, achevant notre traversée, de Tyr nous sommes arrivés à Ptolémaïs ; ayant salué les frères, nous avons passé une journée chez eux. EmmaSongs : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.editionsemmanuel.emmasongs&gl=US&pli=1 https://apps.apple.com/fr/app/emmasongs/id1591948377 Chants.ilestvivant.com Trouvez-nous maintenant sur l'application Découvrir Dieu et/ou par courriel : prieraujourdhui.com Groupe de musique Bande de Prêtres : https://open.spotify.com/artist/31pQQlE8PzlKS30t3UgJYk De Prêtres https://www.youtube.com/channel/UCH2rp6rU74l7K46nnpQKKgQ
La prochaine diffusion d'une nouvelle série, sur la plateforme Netflix, suscite une vive polémique en Égypte. En effet, elle doit avoir pour héroïne la Reine Cléopâtre. Ce n'est pas ce sujet qui, en soi, provoque la controverse. C'est le fait que la souveraine doit être incarnée à l'écran par une actrice noire. Cette perspective a soulevé l'émoi dans le pays. Les autorités ont même publié un communiqué officiel, qui précise que Cléopâtre avait des traits "européens", et donc la peau claire. Pour le Ministère égyptien des Antiquités, faire de la Reine une femme d'origine africaine représente, selon les termes mêmes du message, une véritable "falsification" de l'Histoire. 40.000 personnes, qui partagent ce point de vue, ont signé une pétition en ligne qui va dans ce sens. Pour appuyer ses dires, le Ministère présente des pièces de monnaie à l'effigie de la souveraine, ainsi que des statues, censées démontrer qu'il s'agissait bien d'une femme blanche. Selon les autorités, il existe aussi des bas-reliefs suffisamment clairs à ce sujet. Parmi les arguments invoqués pour prouver l'ascendance "européenne" de Cléopâtre, figure l'origine du fondateur de la dynastie lagide, en 305 avant notre ère, dont la Reine est la dernière représentante. Celui qui devait prendre le nom de Ptolémée Ier, et qui fut, au départ, l'un des généraux d'Alexandre le Grand, était né en Macédoine, une région située au nord de la Grèce actuelle. D'éventuelles origines africaines de Cléopâtre sont donc exclues. Mais il est difficile de se prononcer sur d'éventuels métissages, survenus par la suite. Aussi est-il impossible de se prononcer avec certitude sur la couleur de la peau de la souveraine. À cet égard, les statues ou les monnaies à son effigie ne sont pas d'un grand secours, car il s'agit de représentations officielles et donc en grande partie stéréotypées. Quoi qu'il en soit, cette nouvelle affaire renforce l'hostilité des milieux politiques à l'égard de Netflix, accusée de diffuser des séries véhiculant des valeurs offensantes pour la société égyptienne. C'est pourquoi son interdiction est régulièrement demandée. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La prochaine diffusion d'une nouvelle série, sur la plateforme Netflix, suscite une vive polémique en Égypte. En effet, elle doit avoir pour héroïne la Reine Cléopâtre. Ce n'est pas ce sujet qui, en soi, provoque la controverse.C'est le fait que la souveraine doit être incarnée à l'écran par une actrice noire. Cette perspective a soulevé l'émoi dans le pays. Les autorités ont même publié un communiqué officiel, qui précise que Cléopâtre avait des traits "européens", et donc la peau claire.Pour le Ministère égyptien des Antiquités, faire de la Reine une femme d'origine africaine représente, selon les termes mêmes du message, une véritable "falsification" de l'Histoire.40.000 personnes, qui partagent ce point de vue, ont signé une pétition en ligne qui va dans ce sens.Pour appuyer ses dires, le Ministère présente des pièces de monnaie à l'effigie de la souveraine, ainsi que des statues, censées démontrer qu'il s'agissait bien d'une femme blanche. Selon les autorités, il existe aussi des bas-reliefs suffisamment clairs à ce sujet.Parmi les arguments invoqués pour prouver l'ascendance "européenne" de Cléopâtre, figure l'origine du fondateur de la dynastie lagide, en 305 avant notre ère, dont la Reine est la dernière représentante.Celui qui devait prendre le nom de Ptolémée Ier, et qui fut, au départ, l'un des généraux d'Alexandre le Grand, était né en Macédoine, une région située au nord de la Grèce actuelle.D'éventuelles origines africaines de Cléopâtre sont donc exclues. Mais il est difficile de se prononcer sur d'éventuels métissages, survenus par la suite. Aussi est-il impossible de se prononcer avec certitude sur la couleur de la peau de la souveraine.À cet égard, les statues ou les monnaies à son effigie ne sont pas d'un grand secours, car il s'agit de représentations officielles et donc en grande partie stéréotypées.Quoi qu'il en soit, cette nouvelle affaire renforce l'hostilité des milieux politiques à l'égard de Netflix, accusée de diffuser des séries véhiculant des valeurs offensantes pour la société égyptienne. C'est pourquoi son interdiction est régulièrement demandée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour vous abonner à nos 300 émissions hebdomadaires d'une heure sans publicité pour seulement 2€ par mois, avec une nouvelle émission chaque jeudi rien de plus simple, cliquez ici : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Petit à petit, au fil des siècles, et grâce à des hommes et des femmes qui ont osé s'aventurer dans des contrées lointaines, s'est dessiné le monde tel qu'on le connaît aujourd'hui. Qui sont ces explorateurs, ces découvreurs ? Sur terre, sur mer et dans les airs, ils ont bravé l'inconnu. De l' Antiquité à nos jours, des premières expéditions d'Alexandre le Grand à la conquête de l'espace, l'auteur retrace ici l'épopée de ces voyages incroyables. Il fait revivre, au fil des pages, les folles aventures de Ptolémée, Marco Polo, Magellan, Lapérouse ou Bougainville, Stanley et Livingstone, Théodore Monod ou Bertrand Piccard. L'auteur, Stéphane Dugast, est notre invité sur Xpresso
La vraie, Cléopâtre VII de son nom complet puisque figurez-vous il y en avait eu 6 avant elle. Pas étonnant puisqu'elles étaient toutes filles de pharaons et "Cléopâtre" en grec ancien, ça veut dire "de père illustre". Et le sien c'était Ptolémée XII auquel elle succède en 51 avant JC, comme disait Dalida, autre Egyptienne célèbre, "elle venait d'avoir 18 ans". Elle est Reine de Wikipédia, l'encyclopédie collaborative en ligne. Ces dernières années, on a constaté que les pages les plus consultées sont celles consacrées aux célébrités, au divertissement et à la politique. En 2021, c'était "Squid Games", l'Euro de foot, la mort du Prince Philippe. L'an dernier, la Coupe du Monde, Messi, la mort de la reine d'Angleterre. Tous les jours à 6h50 sur RTL, Florian Gazan révèle une histoire insolite et surprenante, liée à l'actualité.
À 17 ans, Cléopâtre, mariée à son frère Ptolémée XIII, est prête à gouverner son royaume et impose sa vision de la politique aux conseillers royaux issus de la haute aristocratie. Or, tous ces vieux barbons pensaient que le frère et la sœur allaient filer doux, et que ce serait eux les patrons. Mais Cléopâtre n'est pas là pour faire de la figuration. Résultats : les conseillers montent Ptolémée XIII contre sa sœur en lui faisant croire qu'elle veut l'évincer. Bientôt, les dissensions entre le frère et la sœur sont si grandes qu'une violente dispute éclate. Ptolémée chasse Cléopâtre d'Égypte et menace de la faire exécuter si elle remet un pied sur la terre des pharaons. Cléopâtre se réfugie en Syrie où elle ronge son frein en attendant sa revanche.
Si la bibliothèque d'Alexandrie conserve, aujourd'hui encore, une réputation aussi flatteuse, c'est qu'elle fut, dès l'Antiquité, la plus prestigieuse de son époque. Elle est construite en 288 avant J.-C.Très rapidement, elle devient la bibliothèque contenant le plus de livres, ou plutôt de rouleaux. À son époque la plus glorieuse, elle en possédait environ 700.000. Sous le règne de Ptolémée II, au IIIe siècle avant J.-C, on invite les savants, les souverains ou les nobles à envoyer à Alexandrie le plus de livres possible.Par ailleurs, les bateaux en escale devaient fournir les livres se trouvant à bord. Recopiés et traduits, ils regagnaient les "rayons" de la bibliothèque. On rendait ensuite les originaux, ou plus souvent les copies, à leurs propriétaires.C'était en somme l'ancêtre du dépôt légal. Si la bibliothèque était probablement située vers le Grand Port d'Alexandrie, on ne connaît pas son emplacement exact.Les rouleaux et papyrus étaient placés dans des sortes de niches. Les lecteurs les lisaient à haute voix en se promenant sous un portique ou dans les jardins de la bibliothèque.Pour assurer la primauté de la bibliothèque d'Alexandrie, les rois égyptiens interdisent, à plusieurs reprises, de faire sortir les papyrus du pays.L'incendie de la bibliothèque par Jules César, en 48 avant J.-C., n'est qu'une des hypothèses évoquées pour expliquer sa destruction.Le Mouseion, inséparable de la bibliothèqueLa bibliothèque d'Alexandrie est inséparable du Mouseion, dont elle faisait partie. C'est un grand centre culturel, construit vers 290 avant notre ère. Il accueille les penseurs les plus prestigieux du monde d'alors.Des savants comme Euclide, Archimède ou Aristharque de Samos y faisaient des recherches, nourries des innombrables manusvrits de la bibliothèque. C'était également un actif centre de traduction.De nombreuses œuvres sont ainsi passées à la postérité, par le truchement du grec. C'est là, notamment, que la Bible hébraïque fut traduite en grec, donnant ainsi naissance à la Septante, longtemps utilisée par l'Église catholique.La bibliothèque et le Mouseion font d'Alexandrie la capitale intellectuelle du monde méditerranéen et l'un des phares du monde antique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si la bibliothèque d'Alexandrie conserve, aujourd'hui encore, une réputation aussi flatteuse, c'est qu'elle fut, dès l'Antiquité, la plus prestigieuse de son époque. Elle est construite en 288 avant J.-C. Très rapidement, elle devient la bibliothèque contenant le plus de livres, ou plutôt de rouleaux. À son époque la plus glorieuse, elle en possédait environ 700.000. Sous le règne de Ptolémée II, au IIIe siècle avant J.-C, on invite les savants, les souverains ou les nobles à envoyer à Alexandrie le plus de livres possible. Par ailleurs, les bateaux en escale devaient fournir les livres se trouvant à bord. Recopiés et traduits, ils regagnaient les "rayons" de la bibliothèque. On rendait ensuite les originaux, ou plus souvent les copies, à leurs propriétaires. C'était en somme l'ancêtre du dépôt légal. Si la bibliothèque était probablement située vers le Grand Port d'Alexandrie, on ne connaît pas son emplacement exact. Les rouleaux et papyrus étaient placés dans des sortes de niches. Les lecteurs les lisaient à haute voix en se promenant sous un portique ou dans les jardins de la bibliothèque. Pour assurer la primauté de la bibliothèque d'Alexandrie, les rois égyptiens interdisent, à plusieurs reprises, de faire sortir les papyrus du pays. L'incendie de la bibliothèque par Jules César, en 48 avant J.-C., n'est qu'une des hypothèses évoquées pour expliquer sa destruction. Le Mouseion, inséparable de la bibliothèque La bibliothèque d'Alexandrie est inséparable du Mouseion, dont elle faisait partie. C'est un grand centre culturel, construit vers 290 avant notre ère. Il accueille les penseurs les plus prestigieux du monde d'alors. Des savants comme Euclide, Archimède ou Aristharque de Samos y faisaient des recherches, nourries des innombrables manusvrits de la bibliothèque. C'était également un actif centre de traduction. De nombreuses œuvres sont ainsi passées à la postérité, par le truchement du grec. C'est là, notamment, que la Bible hébraïque fut traduite en grec, donnant ainsi naissance à la Septante, longtemps utilisée par l'Église catholique. La bibliothèque et le Mouseion font d'Alexandrie la capitale intellectuelle du monde méditerranéen et l'un des phares du monde antique. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La célèbre pierre de Rosette, qui permet, pour la première fois, le déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens, est découverte par hasard. En effet, on la trouve au cours de travaux de fortification.Ils doivent permettre à l'armée française de Bonaparte, débarquée en Égypte en 1798, de tenir tête aux Ottomans. Mais l'officier dirigeant les travaux donne soudain l'ordre de les arrêter. Nous sommes le 19 juillet 1799, une grande date dans l'histoire de l'égyptologie.En effet, on vient de découvrir, dans les débris d'un mur, un grand morceau de pierre, recouvert d'inscriptions anciennes. Elle mesure 1,20 m de haut sur 76 cm de large, et devait faire partie d'une stèle dont on ne retrouve pas d'autres fragments.Une partie de la pierre est déchiffrée. Il s'agit d'un décret, pris par un pharaon du IIe siècle avant J.-C., Ptolémée Épiphane. Mais bientôt, les Anglais arrivent en Égypte et défont l'armée française.Une partie des précieux objets recueillis par les savants accompagnant l'expédition d'Égypte, dont la pierre de Rosette, prennent alors le chemin de l'Angleterre.Le déchiffrement des hiéroglyphesCe qui faisait tout l'intérêt de la pierre de Rosette, c'était sa rédaction en trois langues. Sur la pierre, en effet, figuraient, l'un sous l'autre, un texte écrit en grec, un autre en démotique, une écriture pratiquée dans l'Égypte antique, et un troisième en hiéroglyphes.Il y avait donc tout lieu de croire que les deux derniers textes étaient des traductions du premier. N'est-ce pas là l'occasion rêvée de déchiffrer enfin ces hiéroglyphes égyptiens, dont, depuis des siècles, on ne parvient pas à percer le secret ?De nombreux savants s'attellent à cette tâche, mais c'est un jeune égyptologue français, Jean-François Champollion, qui résout l'énigme. Il ne travaille pas à partir de la pierre de Rosette, alors au British Museum, mais sur une reproduction du précieux document.Après plusieurs mois de travail, en septembre 1822, le jeune savant crie victoire : les hiéroglyphes n'ont désormais plus de secrets pour lui. Cette découverte décisive lui vaut d'être nommé, en 1826, à la tête du futur département des antiquités égyptiennes du Louvre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La célèbre pierre de Rosette, qui permet, pour la première fois, le déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens, est découverte par hasard. En effet, on la trouve au cours de travaux de fortification. Ils doivent permettre à l'armée française de Bonaparte, débarquée en Égypte en 1798, de tenir tête aux Ottomans. Mais l'officier dirigeant les travaux donne soudain l'ordre de les arrêter. Nous sommes le 19 juillet 1799, une grande date dans l'histoire de l'égyptologie. En effet, on vient de découvrir, dans les débris d'un mur, un grand morceau de pierre, recouvert d'inscriptions anciennes. Elle mesure 1,20 m de haut sur 76 cm de large, et devait faire partie d'une stèle dont on ne retrouve pas d'autres fragments. Une partie de la pierre est déchiffrée. Il s'agit d'un décret, pris par un pharaon du IIe siècle avant J.-C., Ptolémée Épiphane. Mais bientôt, les Anglais arrivent en Égypte et défont l'armée française. Une partie des précieux objets recueillis par les savants accompagnant l'expédition d'Égypte, dont la pierre de Rosette, prennent alors le chemin de l'Angleterre. Le déchiffrement des hiéroglyphes Ce qui faisait tout l'intérêt de la pierre de Rosette, c'était sa rédaction en trois langues. Sur la pierre, en effet, figuraient, l'un sous l'autre, un texte écrit en grec, un autre en démotique, une écriture pratiquée dans l'Égypte antique, et un troisième en hiéroglyphes. Il y avait donc tout lieu de croire que les deux derniers textes étaient des traductions du premier. N'est-ce pas là l'occasion rêvée de déchiffrer enfin ces hiéroglyphes égyptiens, dont, depuis des siècles, on ne parvient pas à percer le secret ? De nombreux savants s'attellent à cette tâche, mais c'est un jeune égyptologue français, Jean-François Champollion, qui résout l'énigme. Il ne travaille pas à partir de la pierre de Rosette, alors au British Museum, mais sur une reproduction du précieux document. Après plusieurs mois de travail, en septembre 1822, le jeune savant crie victoire : les hiéroglyphes n'ont désormais plus de secrets pour lui. Cette découverte décisive lui vaut d'être nommé, en 1826, à la tête du futur département des antiquités égyptiennes du Louvre. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Actes 21 verset 7-9
Fils de Jules César et de Cléopâtre, Ptolémée XV, familièrement surnommé "Césarion", unissait dans sa personne l'Orient et l'Occident. Mais sa vie reste très mal connue. Un fils pour César et Cléopâtre Après sa victoire, à Pharsale, en 48 avant J.-C., César pénètre en Égypte. Cléopâtre VII, chassée du pouvoir par son jeune frère Ptolémée XIII, demande l'appui du vainqueur. César accepte, et la rétablit sur son trôle, en compagnie d'un autre de ses frères, qui prend le nom de Ptolémée XIV. La Reine égyptienne et le dictateur romain deviennent amants et, sans doute en 47 avant notre ère, Cléopâtre donne naissance à un garçon, qu'on surnomme aussitôt "Césarion", en référence à son illustre père. Dans les années suivantes, l'enfant accompagne sa mère au cours des deux voyages qu'elle fait à Rome, à l'invitation de César. Mais la venue de la souveraine est mal vue. En effet, César est déjà marié et les Romains ne plaisantent pas avec la morale. Il ne peut donc reconnaître l'enfant et se résout à adopter son petit-neveu Octave. Un destin funeste Mais voilà qu'en 44 avant J.-C., César, victime d'une conjuration, périt assassiné. Cléopâtre, qui n'est déjà pas la bienvenue à Rome, retourne aussi tôt en Égypte. Dès son arrivée, elle se débarrasse de Ptolémée XIV, et le remplace par son fils qui, sous le nom de Ptolémée XV, règne avec elle. Après la mort de César, Octave, bientôt connu sous le nom d'Auguste, partage le pouvoir avec Marc-Antoine et un autre triumvir. Il ne reconnaît pas la nouvelle situation en Égypte. Mais la Reine réussit à séduire le nouveau proconsul pour l'Orient, Marc-Antoine, qui associe bientôt son destin au sien. En 34 avant notre ère, il reconnaît Cléopâtre comme Reine d'Égypte et donne à Césarion le titre de "Roi des Rois". Qui plus est, il voit dans Césarion le fils légitime de César. C'est plus que n'en peut tolérer Auguste, qui déclare la guerre à Marc-Antoine et Cléopâtre. Ils sont battus à Actium, en 31, et se suicident tous deux. Quant à Césarion, il est probable que, l'année suivante, il ait été exécuté sur l'ordre d'Auguste. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Fils de Jules César et de Cléopâtre, Ptolémée XV, familièrement surnommé "Césarion", unissait dans sa personne l'Orient et l'Occident. Mais sa vie reste très mal connue.Un fils pour César et CléopâtreAprès sa victoire, à Pharsale, en 48 avant J.-C., César pénètre en Égypte. Cléopâtre VII, chassée du pouvoir par son jeune frère Ptolémée XIII, demande l'appui du vainqueur. César accepte, et la rétablit sur son trôle, en compagnie d'un autre de ses frères, qui prend le nom de Ptolémée XIV.La Reine égyptienne et le dictateur romain deviennent amants et, sans doute en 47 avant notre ère, Cléopâtre donne naissance à un garçon, qu'on surnomme aussitôt "Césarion", en référence à son illustre père.Dans les années suivantes, l'enfant accompagne sa mère au cours des deux voyages qu'elle fait à Rome, à l'invitation de César. Mais la venue de la souveraine est mal vue.En effet, César est déjà marié et les Romains ne plaisantent pas avec la morale. Il ne peut donc reconnaître l'enfant et se résout à adopter son petit-neveu Octave.Un destin funesteMais voilà qu'en 44 avant J.-C., César, victime d'une conjuration, périt assassiné. Cléopâtre, qui n'est déjà pas la bienvenue à Rome, retourne aussi tôt en Égypte. Dès son arrivée, elle se débarrasse de Ptolémée XIV, et le remplace par son fils qui, sous le nom de Ptolémée XV, règne avec elle.Après la mort de César, Octave, bientôt connu sous le nom d'Auguste, partage le pouvoir avec Marc-Antoine et un autre triumvir. Il ne reconnaît pas la nouvelle situation en Égypte.Mais la Reine réussit à séduire le nouveau proconsul pour l'Orient, Marc-Antoine, qui associe bientôt son destin au sien. En 34 avant notre ère, il reconnaît Cléopâtre comme Reine d'Égypte et donne à Césarion le titre de "Roi des Rois". Qui plus est, il voit dans Césarion le fils légitime de César.C'est plus que n'en peut tolérer Auguste, qui déclare la guerre à Marc-Antoine et Cléopâtre. Ils sont battus à Actium, en 31, et se suicident tous deux. Quant à Césarion, il est probable que, l'année suivante, il ait été exécuté sur l'ordre d'Auguste. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on s'envoie des mails. Deux clics et quelques secondes plus tard, notre message est transmis, c'est réglé. Il y a 30 ans, lors de l'arrivée d'Internet, la plupart d'entre nous, particuliers ou entreprises, communiquait encore par courrier. C'était (et c'est toujours) très simple : un papier, un stylo, une enveloppe timbrée, le tout dans une boîte aux lettres et c'est parti. Le courrier existe depuis plusieurs siècles ! Découvert dans un premier temps en Chine au 13ème siècle avant notre ère, il s'est vu utilisé par les plus grandes dynasties de l'Histoire du monde : les Ptolémée, les pharaons… Les personnes les plus importantes bénéficiaient d'un service de courrier rapide et s'en servaient pour prendre leurs décisions ou transmettre des ordres. Le peuple bénéficiait aussi d'un service de poste bien que plus lent ! C'est donc en Égypte que l'on voit se développer un système postal régulier. Le courrier papier en a fait du chemin. Cependant, il est de plus en plus abandonné au profit de techniques de communication plus digitales. En effet, c'est infiniment plus rapide ! Cependant, les contacts humains se perdant peu à peu, le courrier devrait revenir en force, surtout dans les entreprises. Aujourd'hui, j'accueille Yassin, cofondateur de l'entreprise Manuscry , une plateforme innovante. Cette entreprise permet aux équipes marketing, vente et customer care de créer et d'envoyer des cartes écrites au stylo dans le cadre de stratégies de fidélisation et d'acquisition ou pour améliorer le parcours client. L'idée est d'utiliser l'écriture manuscrite et le touchpoint physique pour booster l'émotion et l'attachement des clients à une marque.
Non la Terre n'est pas le centre de l'Univers. Dans cet épisode de Crousti-History, on vous parle de Copernic et de sa théorie sur l'héliocentrisme !Copernic naît au XVe siècle et s'intéresse très vite aux mathématiques, à la physique et aux sciences (il aurait sans doute passé un bac S). En astronomie, il étudie la théorie de Ptolémée. Mais Copernic s'aperçoit que les calculs ne sont pas bons. Il y a quelque chose qui cloche… Là, l'histoire devient intéressante : il s'intéresse à des théories qui placent le Soleil au centre : les planètes tourneraient autour de lui. Copernic, ce perfectionniste, aura travaillé dessus pendant 36 ans. 36 ans ! Bref, on ne vous dit pas tout, on vous laisse écouter ce podcast de culture générale !Auteure des textes : Anouk KriefDirection Editoriale: Pénélope BoeufVoix : Pénélope BoeufProduction : La Toile Sur Écoute Become a member at https://plus.acast.com/s/kupla. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous avons l'habitude de voir le Nord représenté sur le haut de nos cartes. Mais il s'agit d'une convention. Elle a succédé à d'autres représentations, où les facteurs historiques et religieux tenaient une place centrale.Ce qui est important est en hautDans la réalité, l'espace ne contient ni haut ni bas. Mais il fallait bien que les cartographes adoptent une méthode pratique pour représenter les continents et les pays connus à leur époque.Mais elle ne tient guère compte de considérations géographiques. Au Moyen-Âge, l'Asie, qu'on situait bien à l'Est, était pourtant placée en haut des cartes. La raison en était religieuse. C'est en effet vers l'Est, vers le soleil levant, qu'était censé se placer le paradis.Par ailleurs, les cartes placent au centre, mais aussi en haut, ce qui leur paraît le plus important. Ainsi, les anciens cartographes chinois situaient le Nord en haut de leurs cartes parce que l'empereur y habitait.Quant aux musulmans, ils plaçaient le Sud en haut, car beaucoup d'entre eux vivant au Nord de la ville sainte de La Mecque, ils l'imaginaient plutôt vers le bas, c'est-à-dire au Sud.Ptolémée et MercatorSi, sur nos cartes modernes, le Nord figure sur le haut de la carte, nous le devons d'abord au grand géographe grec Ptolémée. Dans "La géographie", un traité écrit au IIe siècle, il adopte en effet certaines conventions, comme le choix de l'équateur comme base de mesure de la latitude et le fait de situer le Nord sur le haut des cartes.Mais c'est le cartographe Gérard Mercator qui, à cet égard, joua le rôle le plus important. En 1569, il dessine une carte qui s'efforce de respecter la courbure de la Terre.Pour ce faire, il utilise un système de projection toujours utilisé de nos jours. Si cette carte a tendance à déformer légèrement les continents, elle place le Nord en haut. Depuis, on est resté fidèle aux conceptions de Mercator.Enfin, le rôle de la boussole, qui se répand en Occident à partir du début du XIV e siècle, a été déterminant. En effet, son aiguille indique toujours le Nord magnétique. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
En l'an 30 avant J.-C, Cléopâtre, reine d'Égypte er dernière représentante de la dynastie des Ptolémée à régner sur son pays, met fin à ses jours. D'après la version la plus répandue, elle aurait utilisé, pour se suicider, un moyen original.La dernière reine d'ÉgypteCléopâtre était une souveraine ambitieuse, qui désirait éviter à son pays la dure férule des Romains. Ceux-ci, en effet, convoitaient l'Égypte comme l'ensemble du Proche-Orient, et la voyaient surtout comme un grenier à blé, propre à ravitailler leurs légions.Aussi, Cléopâtre, consciente de sa relative faiblesse militaire face à un Empire romain plus puissant que jamais, préfère-t-elle utiliser l'arme de la séduction et de la diplomatie.La reine jette d'abord son dévolu sur César, qui l'aide à se débarrasser de son frère et à asseoir son pouvoir sur l'Égypte. Puis, dans les années 40 avant J.-C., elle rencontre Marc-Antoine, qui dirige l'Orient.Cléopâtre propose alors à ce brillant général d'unir leurs forces contre leur rival commun, Octave, qui a la haute main sur l'Occident. Mais, dans l'affrontement qui les oppose, à Actium, en 31 avant J.-C., les deux amants ont le dessous. Marc-Antoine ne peut supporter son échec et se suicide.Mordue par un serpent ?Cléopâtre a perdu sur les deux tableaux, personnel et politique. Elle décide donc de suivre son amant dans la mort.Elle aurait alors demandé à deux servantes de lui apporter un panier, dans lequel elles auraient placé un serpent venimeux. Compte tenu du pays où s'est passé le drame, il s'agit peut-être d'un cobra, bien plutôt que d'une vipère aspic, comme le veut une certaine tradition.La reine aurait alors plongé la main dans le panier, et se serait laissé mordre par le serpent. Ses deux suivantes l'auraient imitée. Ce qui aurait fait douter de la présence d'un cobra, ce serpent ne pouvant pas piquer d'affilée trois personnes.Certains auteurs anciens ont soumis d'autres versions à leurs lecteurs. D'après eux, ce ne serait pas un serpent qui aurait tué la reine. Elle se serait plutôt servie d'un poison ou se serait tuée au moyen d'un objet contondant. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Vies et découvertes des mathématiciens en Grèce et à Rome. En librairie et sur https://www.lesbelleslettres.com/livre/3955-mathematikos. En une centaine de textes, d'Apollonius à Théon en passant par Euclide et Ptolémée, vous ne verrez plus les mathématiques de la même manière.
Der Schöne Brunnen in Nürnberg wird von zahlreichen historischen Figuren geschmückt. Auch die 4 Evangelisten finden sich dort. Der Evangelist Markus sitzt an der Nordseite und wacht über Ptolämäus - dieser symbolisiert das mittelalterliche Unterrichtsfach der Astronomie (daher der Quadrant). Der Evangelist Markus erinnert aber auch daran, das Wort Gottes kraftvoll zu verkündigen und für Gott aktiv zu werden. Markus 10, 45: "Selbst der Menschensohn ist nicht gekommen, um sich dienen zu lassen, sondern um anderen zu dienen und sein Leben als Lösegeld für viele Menschen hinzugeben."Hier geht es zu meinem Instagram-KanalBibelstelle: Neues Leben. Die Bibel © der deutschen Ausgabe 2002 / 2006 / 2017 SCM R.Brockhaus in der SCM Verlagsgruppe GmbHBild mit freundlicher Genehmigung von Michael Hirschmannwenn euch diese Folge gefallen hat würde ich mich freuen wenn ihr sie an Freunde oder bekannte weiterleitet Das Wort Gottes ist es wert gehört und verbreitet zu werden oder ihr klickt auf den follow Button auf eurem jeweiligen downloadportal oder lasst mir bei iTunes oder einem anderen Portal eine Bewertung der Ich freue mich darauf Support the show (https://www.buymeacoffee.com/1byLcjpqF)
Skype'i kõrval oli Eestis omal ajal veel üks legendaarne IT-keskus, kust on välja võrsunud palju Eesti tehnoloogiamaailma jaoks olulisi inimesi, firmasid ja tehnoloogiaid. See oli Swedbanki IT-osakond, mille üheks ülesandeks oli arendada ka internetipanka. Just sellest osakonnast on välja kasvanud firma Icefire ning Icefire'ist omakorda hiljuti tootefirma Modularbank. Täna ongi Algorütmis külas Vilve Vene ja Ove Kreison Modularbankist ning nad räägivad, miks ja kuidas otsustasid nad pärast aastaid nn rätsepalahenduste tegemist tulla välja tootega. Ühtlasi saame põneva ja detailse sissevaate sellesse, kuidas toimib üks pangandusplatvorm, sest just seda Modularbank pakubki: pangandusplatvormi valmislahendust klientidele üle maailma. Milliseid tehnoloogiaid nad pangandusplatvormi kirjutamisel kasutavad? Kas see on kõik pilves ja kui, siis millises pilves? Kuidas on lahendatud turvalisus ja monitooring? Saadet veavad Tiit Paananen Veriffist ja Priit Liivak Nortalist.
Une co-production de Phil_Goud : Texte et narration Redscape : Mise en musique, mixage et voix des anciens Génériques (Début+Fin) : “Euphotic” Carbon Based Lifeforms (Interloper) 2015 Blood MusicAvec l’aimable autorisation de Carbon Based Lifeforms pour la réutilisation de sa musique.Voix du générique : Karine Crédits musiques “La Contemplation des Etoiles” Gastón Arévalo (Terrain) 2020 A Strangely Isolated Place “Stellarum Fixarum” Slow Meadow (Happy Occident) 2019 Hammock Music “Eclipse” Marsen Jules Trio (Présences Acousmatique) 2013 Oktaf “Light (Ben Lukas Boysen Remix)” Ocoeur (Memento) 2013 n5MD “First Steps Into Sunken Glades” Gareth Coker (Ori And The Blind Forest Original Soundtrack) 2017 Microsoft Studios Music “The Trees Back Home” The Ghost Of 3.13 (There Once Was Beauty) 2016 Mozyk Les artistes Gastón Arévalo : http://www.garevalo.info Slow Meadow : https://www.slowmeadow.com Marsen Jules Trio : http://www.marsenjules.de Ocoeur : https://www.ocoeur-music.com Ben Lukas Boysen : https://benlukasboysen.com Gareth Coker : https://www.gareth-coker.net The Ghost Of 3.13 : https://theghostof313.bandcamp.com Crédit image Greg Rakozy https://unsplash.com/photos/0LU4vO5iFpM Texte de l'épisode Introduction Tu as toujours les yeux perdu dans ce ciel toujours aussi familier ? Imagine-toi équipé de la première lunette astronomique. Tu regardes dedans et non seulement les étoiles te paraissent plus brillantes mais tu en distingues d’autres que tu n’avais pas vues. Je t’avais dit que par une nuit noire, tu peux apercevoir quelques 3000 étoiles, mais avec une simple lunette astronomique, tu peux monter à près de 20 000 étoiles. Partout où tu regardes, le ciel est rempli de ces points lumineux, même là où tu n’en voyais pas à l’oeil nu. Profite-en pour regarder la grande ourse et mieux distinguer Alcor et mizar, ces deux étoiles si proches qu’elles ne paraissent faire qu’une pour les yeux non avertis. Imagine ce qu’a dû ressentir le premier homme qui a utilisé cet instrument, l’émerveillement et le vertige de s’apercevoir que le nombre d’étoiles visibles ainsi est plus grand encore. Mais je vais un peu vite, nous en étions au tout début de cette histoire où la lunette astronomique joue un rôle central. Les planètes C’est en se concentrant sur cette bande de constellations qui sert à l’astrologie, à la recherche de signes venant du ciel que l’on s’est aperçus que certains points ne défilaient pas de la même façon que le reste des étoiles au fur et à mesure de l’année. D’un mois à l’autre, ces points changeaient de place au sein des constellations du Zodiaque. On retrouve Thalès qui avait à tort déterminé que la Terre était un disque, qui nomme ces étoiles particulières :Ces point ont été nommés “planètes”, nom formé à partir du mot latin "planeta", qui vient lui-même du grec "planêtês" : et qui signifie "errant, vagabond". Alors nos ancêtres romains leur ont donné des noms de leurs dieux et on a gardé cette dénomination :Jupiter, la plus grosse des planètes a reçu le nom du dieux des dieux, Saturne, celui du dieu lié au solstice d’hiver. Un point très rapide a été nommé Mercure, dieu des voleurs, des voyages et le messager des autres dieuxUn point rouge, comme le sang, a hérité du nom de Mars, le dieu de la guerre. Enfin, la plus belle planète du ciel a été nommée Vénus, comme la déesse de l’amour, de la beauté et de la séduction. Ces planètes ont d’ailleurs donné leur nom aux jours de la semaine :Tous les nom des jours contiennent “di”. Cela ressemble d’ailleurs étrangement à “day” chez nos amis d’outre-manche. Di signifie “le jour de”. Mercredi c’est le plus facile à deviner : il s’agit du jour de Mercure. Avec un peu d’imagination, tu peux trouver la signification de chacun des jours de la semaine. Lundi pour la lune, Mardi pour Mars, Jeudi pour Jupiter, Vendredi, pour Venus. Pour Samedi et Dimanche, le mieux est de passer en langue anglaise : Saturday et Sunday. Le jour de Saturne et celui du Soleil. Si je t’ai parlé du temps, c’est entre autre parce que sans calendrier, il aurait été impossible de repérer l’aspect cyclique du mouvement de ces astres. C’est ainsi tout à fait naturel que le nom des jours soit lié à ces objets mobiles de la voûte céleste. On retrouve encore une fois le ciel utilisé comme une horloge. Tu remarques qu’il manque des planètes. C’est normal. Le système solaire a toujours été le même mais la vision qu’en a eu l’humanité a évolué au fil du temps. Au début, on ne parlait même pas de système solaire d’ailleurs, puisque la Terre était au centre de tout. Il y a quelques années, je t’aurais dit que pluton est une planète. Quelque deux siècles en arrière, je te l’aurais listé de cette façon : Mercure Venus, Terre, Mars, Cérès, Pallas, Junon et Vesta, Jupiter, Saturne, Uranus… et c’est tout. Donc pour nos ancêtres, le ciel était composé des seuls 7 éléments qui composent les jours de la semaine. Un ballet déséquilibré Mais ces planètes, quel que soit le nombre connu, ont eu bien plus d’influence que ce que quiconque aurait pu anticiper. Leur présence remettait en cause l’image que l’humanité avait du ciel.Il n’était plus possible d’imaginer un ballet simple, basé sur un dôme céleste et deux astres qui tournent autour de la Terre. Mais il y avait tout de même quelque chose qui clochait dans l’image d’un écrin fait pour nous, humains. Imagine-toi un instant être un de ces grands penseurs. Tu aimes par dessus tout l’équilibre dans le monde qui t’entoure.Tu es à la recherche de la beauté mathématique d’un ratio parfait entre hauteur et largeur, ainsi que d’autres formules permettant d’expliquer ce qui se produit sur Terre. Et là dans le ciel, il y a ces points qui bougent de manière à priori complètement absurde, bien que réguliers, c’est à dire cycliques donc prévisibles mais complètement inexplicables. La position au zénith du Soleil change bien au fil des saisons, mais elle forme un 8 bien régulier. Les planètes, notamment Mars, vont parfois stopper leur mouvement pour repartir dans le sens inverse avant de reprendre leur direction initiale.Cette “marche arrière temporaire” ou rétrogradation est particulièrement inexplicable. Combien il est tentant de chercher la solution à cette énigme ! D’aristote à Ptolémée, ils imaginèrent alors, toujours avec la terre en son centre, une mécanique complexe avec un système de sphères imbriquées les unes dans les autres, avec 55 à 80 couches. Une construction à la manière d’un oignon qui a été la référence pendant près de 20 siècles. C’est une énigme qui durera jusqu’à 16e siècle, c’est très récent ! Bien qu’il y ait eu quelques précurseurs, comme Aristarque de Samos (vers -280), aient envisagé le mouvement de la Terre autour du Soleil, il s’agissait de propositions alternatives qui n’avaient pas de réel impact sur le consensus commun et qui n’avait pas comme but d’expliquer une observation du mouvement ce ces vagabonds. Le fait que la Terre ne soit pas au centre de tous les mouvements fut notamment réfuté par Aristote, qui avait pourtant intuité la rotondité de la Terre, dans un échange qui peut te faire sourire mais qui ne manque pas de bon sens, au vu des observations à leur disposition : Aristote exprima l’objection suivante : «Si la Terre tournait autour du Soleil, elle occuperait dans sa course des positions fort différentes dans l’espace. On observerait les étoiles sous des angles différents, et on les verrait se déplacer les unes par rapport aux autres au cours de l’année. Les constellations changeraient de forme» Aristarque de Samos émit alors l’hypothèse : «Oui, ce serait vrai, sauf si les étoiles sont immensément éloignées au-delà du cercle que décrit la Terre, comme la surface d’une sphère est éloignée de son centre». Maintenant, toi aussi tu sais que c’est exact, l’étoile la plus proche Proxima du Centaure est 28 000 fois plus lointaine que Saturne, la planète la plus éloignée, connue à cette époque. Il explique aussi l’alternance jour/nuit en précisant que «La Terre est animée d’un deuxième mouvement de rotation sur elle-même, qui explique la révolution quotidienne apparente de la voûte céleste» Oui, que le soleil tourne autour de la Terre ou qu’elle tourne sur elle-même, cela pourrait expliquer le jour et la nuit avec la même précision. Les 7 grands principes de Copernic Il fallu donc attendre 1513, dix-sept siècles plus tard, (et 2 ans avant marignan) avec Nicolas Copernic pour retrouver en occident un modèle héliocentrique (helios, c’est le soleil, donc heliocentrique signifie “avec le soleil au centre”)Ce modèle inclut la Terre et toutes les planètes connues à l'époque et dans une danse qui avait l’avantage de restaurer le côté simple et régulier du modèle de l’univers connu. Oui, l’univers connu à l’époque était relativement restreint. On est donc passé d’un univers où les planètes zigzaguent sans raison, à un univers dans lequel les planètes tournent toutes à une vitesse régulière autour d’un soleil placé au centre dans un mouvement lent et horloger. Cela est beau dans sa régularité et sa simplicité, mais c’est aussi la première fois que l’humanité voit sa place dans l’univers amoindrie. Pour vous donner une idée de l’avancée formulée par Copernic, voici les 7 grands principes énoncés dans son ouvrage “Les révolutions des sphères célestes" : Tous les corps célestes ne se meuvent pas autour du même axe, sous-entendu la Terre. La Terre n’est pas le centre de l’Univers mais seulement de celui de la Lune. Le Soleil est au centre du système planétaire, donc de l’Univers. La distance Terre-Soleil est négligeable, comparée à la distance aux étoiles fixes. La révolution du firmament (le mouvement jour-nuit) est dû à la rotation de la Terre autour de son axe, la sphère étant immobile. Le mouvement apparent du Soleil est dû au fait que la Terre, comme les autres planètes, tourne autour du Soleil. Les apparentes stations et rétrogradations des planètes vues de la Terre sont dues au même phénomène L’énoncé de ces sept hypothèses constitue une véritable révolution qu’on appelle d’ailleurs la "Révolution Copernicienne". Et même si l’on sait qu’il y a dans le lot quelques inexactitudes, les grands principes régissant notre système solaire sont tous présents. Le plus incroyable c’est que Copernic n’est capable d’apporter aucune autre preuve que la simplicité d’un tel système. Au lieu d’une mécanique de 80 sphères, il y a alors moins d’une dizaines de sphères, dont une majorité des révolutions, ou orbites, sont dans un même plan, avec le soleil en son centre. Les observations de Galilée Nous pensions vivre au centre de l’Univers mais nous ne sommes que sur l’une des planètes qui orbitent le Soleil, un des vagabonds. Comme vous vous en doutez, cette image n’a pas rencontré un succès immédiat… même si on l’avait déjà 17 siècles avant. Si la démonstration de la simplicité de la solution de Copernic était excellente, la société de l’époque n’était pas prête à accepter de ne pas être au centre d’un écrin prévu pour nous. Mais la réactance face à ce nouveau modèle n’est pas uniquement dogmatique. Elle est aussi scientifique. “Si la Terre tourne autour du Soleil, comment expliquer le mouvement de la Lune ?” En effet, si la Lune est le seul astre à devoir tourner autour de la Terre, comment justifier cette exception unique ? Il faudra non pas un mais deux visionnaires, Kepler et Galilée.Le premier tente une approche par le calcul, tentant de trouver une relation mathématique entre la distance au centre et la durée d’une révolution Le second aura une approche basée sur l'observation pure: il pointera une longue vue améliorée vers la voûte céleste. Le premier télescope. On dit souvent, qu’il a inventé le télescope… ce n’est pas tout à fait vrai.La subtilité, c’est qu’il a basé son travail sur celui d’un opticien néerlandais qui a créé ce qu’on appelle à l’époque une “lunette d’approche”.Sans le savoir, tu en as vu déjà beaucoup : c’est une longue vue, culturellement associée aux films sur les grands navigateurs ou les pirates. Galilée a en revanche construit sa propre lunette d’approche ayant entendu parler de cette des travaux en optique aux pays bas et l’offre au Sénat de venise. Il commence par découvrir qu’il y a bien plus d’étoiles que celles que l’on peut observer à l’oeil nu. Il constate ainsi qu' « il est important d'ajouter à la foule des étoiles fixes que les hommes avaient pu observer à l'oeil nu jusqu'à maintenant, d'autres étoiles innombrables, et nous pouvons désormais offrir au regard des hommes leur spectacle, précédemment caché. Leur nombre dépasse de plus de dix fois celui des étoiles anciennement connues ». (Galilée, Sidereus Nuncius). Surtout, Galilée détaille l'aspect des étoiles à travers la lunette. Il remarque que, si les planètes sont des cercles nets, « les étoiles ne se présentent pas comme limitées par des circonférences de cercle, mais comme des noyaux de lumière qui rayonnent et scintillent dans toutes les directions » (Galilée, Sidereus Nuncius). Galilée parvient à observer quatre satellites de Jupiter en janvier 1610. Il explique que c'est un argument important en faveur du modèle copernicien. En effet, les partisans du modèle géocentrique soulignent que si tous les astres tournaient autour du Soleil, le parcours de la Lune autour de la Terre serait une curieuse exception. Galilée explique : «Nous tenons un argument excellent et lumineux pour ôter tout scrupule à ceux qui acceptent la révolution des Planètes autour du Soleil dans le Système copernicien,mais qui sont tellement perturbés par le tour que fait la seule Lune autour de la Terre, accomplissant toutes les deux une révolution annuelle autour du Soleil,qu'ils jugent que cette organisation du monde doit être rejetée comme une impossibilité. Maintenant, nous n'avons plus une seule Planète tournant autour d'une autre pendant que toutes deux parcourent un grand orbe autour du Soleil. Notre perception nous offre désormais quatre étoiles errantes supplémentaires, tournant autour de Jupiter et le tout poursuit ensemble, un grand orbe autour du Soleil en l'espace de douze ans ». (Galilée, Sidereus Nuncius). Ici encore il s'agit d'un argument en faveur du système de Nicolas Copernic, car avec les satellites de Jupiter, il n'y a plus un seul centre de rotation dans l'univers.Si Jupiter dispose de lunes, le satellite de la Terre n’est plus une exception et son existence n’est plus un frein à l’adoption de cette théorie scientifique. Galilée baptise ces 4 lunes de Jupiter, “planètes médicéennes” en l'honneur du Duc de Médicis (et de ses trois frères) au service duquel il espère être engagé. De nos jours, ce n’est pas leurs nom d’origine qui ont été retenus, mais celui de leur découvreur et ces 4 premières lunes, toujours observables avec une lunette astronomique sont nommés satellites galiléens (ou lunes galiléennes). Il observe aussi des protubérances de part et d’autre de Saturne, découvrant sans le savoir ses anneaux si caractéristiques. Si tu es un astronome amateur, c’est un excellent exercice que de marcher dans les traces de cet ancêtre et tenter à ton tour d’observer Jupiter et Saturne. Il faut savoir que Galilée est sous la protection du pape Urbain VIII, et il souhaite rester prudent dans la publication de ses découvertes. Il décida alors de publier un dialogue entre 3 personnes (géocentrique/héliiocentrique/neutre) qui se nomme « Dialogue sur les deux grands systèmes du monde », ne prenant lui-même pas position mais laissant les arguments parler à sa place dans une forme compréhensible par le plus grand nombre… Le fait de rendre ses réflexions si accessibles au public n’est pas très malin : l’année suivante, Le saint office (le tribunal de l’inquisition) l’oblige à se rétracter sous peine d'être brûlé pour hérésie. Après avoir renié ses convictions scientifiques et en particulier le fait que la terre tourne sur elle-même, Galilée aurait murmuré "Et pourtant elle tourne".Cependant il est fort probable que cette phrase ne soit qu’un mythe. Ce que l’on sait en revanche c’est que le pape Urbain VIII intervient et transforme sa peine en simple assignation à résidence. Ce n’est qu’en 1992 que l’Eglise réhabilite Galilée L’héliocentrisme par d’autres Encore une fois, l’histoire est un peu différente de que que tu t’imagines : bien évidemment Galilée n'était pas seul contre tous à la recherche de la preuve de l’héliocentrisme à cette époque. Je t’ai déjà cité Kepler dont je vais te parler très vite avec plus de détails, mais en France, il y a un certain Descartes qui lui aussi travaillait sur une des dernières oeuvres de sa vie “Le traité du monde et de la lumière”. Dans cet ouvrage il traite aussi de l’héliocentrisme et alors qu’il en achève l’écriture, il apprend que galilée a été condamné.Il attend un an afin d’en recevoir une copie et à sa lecture, décide qu’il est trop risqué pour lui de publier son propre traité.La publication sera donc à titre posthume, afin d’éviter les foudres de l’Eglise. De même, on retrouve des traces en Inde de traités d’astronomie qui évoquent cette hypothèse et un peu partout des systèmes à la fois héliocentriques et géocentriques où les planètes tournent autour du Soleil qui, lui, tourne autour de la terre. C’est intéressant de voir qu’à l’échelle de l’histoire de l'humanité, de l’apparition de l’homo sapiens, il y a 200 000 ans, à nos jours, les découvertes ne sont pas si éloignées dans le temps d’une civilisation à l’autre, souvent deux ou trois siècles au maximum. Cela montre encore une fois à quel point les civilisations sont plus liées que ce que l’on a appris dans nos livres d’histoire. A quel point même à l’époque, notre cailloux spatial était trop petit pour que les grandes idées ne puissent y circuler.
Une co-production de Phil_Goud : Texte et narration Redscape : Mise en musique, mixage et voix des anciens Génériques (Début+Fin) : “Euphotic” Carbon Based Lifeforms (Interloper) 2015 Blood MusicAvec l’aimable autorisation de Carbon Based Lifeforms pour la réutilisation de sa musique.Voix du générique : Karine Crédits musiques “Eistla” r beny (Eistla) 2018 Self Released “Moraine” r beny (Eistla) 2018 Self Released “Constituent Elements” Max Würden (V/A A Strangely Isolated Place/2019) 2019 A Strangely Isolated Place “ Attached, Our Eyes Wide Open” Zinovia (The Gift Of Affliction) 2013 Tympanic Audio “Mimetic” Dalhous (The Composite Moods Collection Vol.1: House Number 44) 2016 Blackest Ever Black Les artistes r beny : https://rbeny.bandcamp.com Max Würden : http://wuerden.com Zinovia Arvanitidi : https://www.kitchen-label.com/artists/zinovia-arvanitidi/ Dalhous : https://dalhous.bandcamp.com Crédit image Greg Rakozy https://unsplash.com/photos/0LU4vO5iFpM Texte de l'épisode Introduction Toujours sur la plage, bercé par la rythmique des vagues. Tu sais maintenant comment l’humain a pu s’approprier le temps, en faire un outil de plus en plus précis, mais en gardant comme référence originelle le couvercle de la Terre. Tu sais qu’en regardant le ciel, et le ballet des astres, nos ancêtres ont appris la notion de cycle temporels en remarquant des répétitions dans l’enchaînement des événements stellaires. Les jours, les mois, les années. Mais que savaient-ils de la planète qu’ils habitaient ? En réalité, pas grand chose. Avant que l'on commence, je souhaiterais que tu oublies cette idée que les générations qui nous ont précédés étaient des idiots, avec des croyances absurdes. Pour beaucoup, les légendes étaient simplement de belles histoires qui proposaient une réponse poétique à des phénomènes dont personne ne connaissait l’origine réelle. En fait, on peut même dire que ceux et celles qui nous ont précédés étaient même plutôt doués.Un bon exemple, c'est que l'on peut voir la déformation des constellations au fur et à mesure des siècles tellement les cartes du ciel étaient précises. Ils manquaient de connaissance, mais pas d'intelligence ni d’un sens aigu de l’observation. On imagine souvent que nos ancêtres les plus lointains pensaient que la Terre était plate. Il n’en est rien. Imaginer que nos ancêtres pensaient que la Terre est plate est en réalité une forme de propagande qui est apparu durant la Renaissance, afin de dénigrer ce que l’on nomme le Moyen- ge.Cette période qui réunit des époques si différentes qu’il y a peut-être autant de différence entre l’humanité au début et à la fin de cet époque qu’il peut y en avoir entre la fin du moyen-âge et notre civilisation actuelle… Tu veux une preuve ? Le globe terrestre placé dans la main de l’empereur Charlemagne qui signifie son pouvoir sur le monde est bien une sphère. Maintenant que les idées reçues sont balayées, reprenons. Nous n’avons en réalité que très peu de traces des premiers questionnements.C’est vrai que c’est à la fois banal et tellement essentiel à la compréhension de notre place dans l’Univers. Et il faut remonter tellement loin que les écrit finissent par manquer. Et quand on remonte si loin, imaginer que les humain de l’époque se posent la question, c’est peut-être minimiser l’innocence de nos ancêtres. Pourquoi chercher une explication à quelque chose que l’on a toujours eu sous nos pieds ? Reprenons l’analogie de l’humain parcourant en accéléré le savoir accumulé de ses aïeux : Quand vous-êtes vous posé la question de la forme de la Terre de votre propre initiative ? Peut-être n’avez-vous pas eu le temps de vous la poser avant qu’on vous l’apprenne ? A l’échelle de l’histoire de l’Humanité, ce n’est que récemment, vers -625 avant JC que l’on a des traces du questionnement-même de la forme de la Terre. C’est près de 1500 ans après les pyramides ! Cela ne veut pas dire que personne ne s’est posé la question, probablement juste que personne n’avait trouvé de réponse pertinente. C’est le Mathématicien Thalès, oui celui du théorème avec les triangles, qui s’aventure à définir la Terre comme un disque plat, reposant sur un océan gigantesque. Mauvaise pioche, mais il a eu le mérite de se poser la question et de la noter. Les ombres de la Terre Sa réponse, le disque, est déjà bien plus avancée qu’il n’y paraît. Il n’a pas imaginé la Terre comme un plan infini, mais ayant une taille donnée. Un peu plus tard ce sont Pythagore et Platon qui préfèrent imaginer la Terre comme une sphère... pour une raison plus philosophique que scientifique, la sphère étant une forme jugée plus rationnelle. Platon disait à ses élèves “Ma conviction est que la Terre est de forme ronde au centre des cieux, et n’a donc besoin d’aucun air ou aucune force qui ne fasse office de support. Si un homme pouvait voler, haut au-dessus des nuages, la Terre ressemblerait à l’une de ces balles couvertes de cuir, parée de couleurs variées, ressemblant à celles que les peintres utilisent sur Terre et dont elles ne sont qu’en un sens les échantillons.” Pour lui, tout était sphères et l’univers lui-même était aussi un globe“Le créateur a fait l’univers sous la forme d’un globe, rond comme s’il sortait d’un tour de poterie, avec ses extrémités équidistantes en tout point au centre, de toute forme, la plus parfaite et la plus représentative du créateur.” Ne rigole pas, toi aussi quand tu imagines le big bang, tu penses à une explosion sphérique au milieu d’un vide infini, or on a vu que ce n’est pas le cas. Mais ce n’est que plus tard que l’on trouve la trace des premières preuves appuyées par l’observation, avec l’un des philosophes les plus observateurs et le plus prompt à tirer des conclusions de sa simple observation : Aristote. Dans sa “théorie des choses naturelles”, expliquait que les choses lourdes tendaient à vouloir rejoindre le centre de l’univers (pour lui la Terre était au centre de l’univers, et donc les objets voulaient rejoindre le centre de la Terre car il était aussi le centre de l’univers). A noter qu’à l’inverse, l’air et le feu vont en sens inverse. De cette hypothèse, il tira la conclusion que chaque point sur la Terre devait être attiré vers le centre.Par conséquent, par la compression de la matière et par convergence, la forme de la Terre ne pouvait être autre chose qu’une sphère.Ce qui, à son honneur, n’est pas si éloigné que ça de la réalité… si on imagine ne pas connaître les lois physiques dont nous disposons aujourd’hui.Cela a en tout cas le mérite d’être vérifié par l’expérience, même si les raisons ne sont pas les bonnes. Cette façon de faire avancer la science et d’avoir une théorie fonctionnelle malgré une hypothèse de départ erronée ou non expliquée par manque de connaissance est ce qui va malgré tout faire avancer la science. Mais il a fait d’autres observations et hypothèses : Par exemple, il remarquait qu’en voyageant de la Grèce vers l’Égypte , donc vers le sud, les constellations semblaient plus hautes à l’horizon, plus le trajet avançait. Seule une surface courbe pouvait expliquer cette observation. "D'après la manière dont les astres se montrent à nous, il est prouvé que non seulement la Terre est ronde, mais même qu'elle n'est pas très grande, car il nous suffit de faire un léger déplacement, vers le sud ou vers l'Ourse, pour que le cercle de l'horizon devienne évidemment tout autre. “Quand il parle de l’ourse, il parle bien évidemment de la petite ourse, qui contient l’étoile polaire. C’est une ancienne façon d’exprimer que l’on va vers le Nord, et c’est tellement plus beau de dire que l’on va à l’Ourse. Toujours avec autant de poésie, il continue :(...) Ainsi, quand on suppose que le pays, qui est aux colonnes d'Hercule, va se rejoindre au pays qui est vers l'Inde, et qu'il n'y a qu'une seule et unique mer, on ne me paraît pas faire une supposition par trop incroyable."Les colonnes d’Hercules sont le nom des montagnes qui bordent le détroit de Gibraltar. Il dit donc qu’il se serait pas une supposition incroyable que l’on puisse rejoindre l’Inde en traversant l’océan Atlantique. Cela ne sera prouvé par l’expérience, dans notre civilisation occidentale en tout cas, que bien plus tard… Et pas tout à fait puisque il y a un continent inconnu alors entre l’Europe les les Indes. Mais si l’humanité à cette époque ne peut voir la Terre depuis l’Espace, il y a un moyen d’apercevoir la forme de la Terre : indirectement, et grâce à la Lune. Si tu es perspicace, tu auras compris que je parle des éclipses de Lune : ce moment où le Soleil, la Terre et la Lune sont alignés et où l’ombre de la Terre est projetée sur la Lune.A ne pas confondre avec les éclipses solaires, bien plus connues et majestueuses où la lune s’interpose entre le soleil et la Terre. Aristote émit l’hypothèse suivante : "Lors des éclipses, la Lune a toujours pour limite une ligne courbe : par conséquent, comme l'éclipse est due à l'interposition de la Terre, c'est la forme de la surface de la Terre qui est cause de la forme de cette ligne" En réalité, cela ne prouve pas complètement la rotondité de la Terre, mais cela prouve que seules deux formes sont possibles : la sphère ou le cylindre. (Le disque restant un cylindre peu épais). Mais c’est grâce à Ératosthène, père de la géographie, que non seulement la preuve formelle de la rotondité de la Terre fut apportée, mais une approximation de son diamètre et son inclinaison par rapport à l’écliptique, le plan parcouru par le soleil dans le ciel. L’histoire est connue, mais je te la raconte quand même au cas où : Il avait remarqué que lorsque le soleil est au zénith, le jour du solstice d’été, il n'y avait aucune ombre du côté d'Assouan, au sud de l’Egypte, près de ce que l’on nomme aujourd’hui le tropique du Cancer. En mesurant l'ombre d'un bâton planté à Alexandrie, au Nord de l’Egypte, sur les bords de la mer méditerranée, au même moment et en connaissant la distance qui sépare les deux cités, il déduit la circonférence de la Terre avec une précision assez étonnante : 39.375 kilomètres contre environ 40.000 kilomètres pour les estimations actuelles. Par le même procédé, il a démontré l'inclinaison de l'écliptique sur l'équateur et il fixa cette inclinaison à, approximativement, 23° 51'. L’expérience d’Aristote consistant à prendre le large depuis la pointe ibérique en direction des Indes nécessita presque 2 millénaires avant que l’expédition de Fernand de Magellan réussit la première circumnavigation.(Magellan, en revanche non, il est mort en tentant de prendre d’assaut des populations indigènes dans le pacifique) Si la Terre est ronde, il y a le cas de la sphère d’étoiles qui nous entourent et les études qui s’y rapportent. L’une de ces discipline est étonnante dans une émission scientifique : nous allons parler de l’astrologie.L’astrologie Cela débute par un but relativement noble et assez utile : pour mieux pouvoir se repérer dans le ciel, au lieu de compter les étoiles indépendamment les unes des autres, on les a réunies en groupe aux formes diverses que l’on a nommées, Grande Ourse, Cassiopée, Pégase … Une sorte de moyen mnémotechnique, tout en rendant honneur à ses propres légendes. Et il y a surtout le Bélier, le Taureau, les Gémeaux, le Cancer (ou le Scarabée, ou encore le Crabe), le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, le Serpentaire, le Sagittaire, le Capricorne (ou la Chèvre), le Verseau et les Poissons. Ces 13 derniers signes ayant une particularité qui les unit : ces constellations sont toutes alignées sur une seule et même trajectoire que l’on appelle l’écliptique. On l’a évoqué avec Ératosthène : C’est la trajectoire du soleil et de la Lune. Et c’est cette spécificité qui permet de repérer et d’associer une constellation à une période et de donner naissance à l’astrologie et aux fameux signes du Zodiaque. Comme il fallait 12 signes pour les 12 mois de l’année, on a donc abandonné la constellation du serpentaire et séparé l’année en 12 parts égales, et ce, quelle que soit la distance entre les constellations ou leurs tailles respectives. Parce qu’en réalité, ne le dis pas trop fort à ceux qui aiment regarder l’horoscope, il n’y a tellement, tellement d’incohérences entre les observations astronomiques et les signes astrologiques… Il y avait pour les grecs antiques, deux sciences complémentaires, la première est l'astronomie et la seconde l’astrologie. Ptolémée, qui a écrit une des œuvres piliers de l’astrologie, le Tetrabiblos, les présentent en ces termes : “la première, par le rang et l’efficacité, nous permet de connaître les positions relatives que le Soleil, la Lune et toutes les planètes adopteront à tout moment entre eux et par rapport à la Terre, du fait de leurs mouvements.La seconde, par l’analyse des caractères naturels propres à ces configurations relatives, nous fait détecter les changements qu’elles provoquent dans le ‘contenu’ qu’elles englobent” Mais ne soyons pas trop critiques vis à vis de nos ancêtres qui pourraient avoir l’innocence de chercher un sens au monde chaotique qui l’entoure… Tu n’as jamais lu ton horoscope ? Mais en réalité ils n’étaient pas si naïfs que ça, même Ptolémée faisait la distinction entre la science “dure”, l’astronomie et la science dite “molle”, l’astrologie. Il exprime clairement que l’influence du ciel n’est au final que très minime sur la Terre et que notre destin n’est pas gravé dans les cieux : “Évitons de croire que tout ce qui arrive aux hommes est l’effet d’une cause venue d’en haut comme si, dès l’origine, en fonction de quelque irrévocable et divin décret, tout avait été réglé par avance pour chaque individu et se produisait par nécessité, sans qu’aucune autre cause soit en mesure d’y faire obstacle. En vérité, si le mouvement des corps célestes s’accomplit de toute éternité en vertu d’un destin divin et immuable… le changement des choses terrestres est, quant à lui, soumis à un destin naturel et variable, tirant d’en haut ses causes premières selon le hasard, ou par voie de conséquence naturelle”. Mais l’astrologie n’a pas été complètement vaine, dans le sens qu’elle a donné une raison de plus à l’humanité de scruter le ciel et au final, d’une simple croyance ésotérique est issue le premier jalon de l’astronomie moderne. Les observations mondiales On a beaucoup parlé des grecs dans cette partie et c’est normal, ils ont posé tellement de bases dans l’observation de la coupole céleste, on l’a vu quand je t’ai raconté quelques légendes liées aux constellations. Il est temps de tourner la page, et d’avancer sur le plan des connaissances et nous allons passer à la civilisation suivante dans la grande chaîne d’influence : les Romains. Mais avant de passer à la suite, je voudrai te donner un point de vue un peu plus mondial sur l’avancé de la science au sens large : Il n’y a pas des grecs intelligents et des sauvages autour, idem pour les romains. Ce qui est fascinant c’est que cette évolution se retrouve dans le monde entier, à diverses vitesses dans des champs particuliers selon les civilisations. Je ne t’apprends rien en disant que nous utilisions des chiffres arabes, on t’a peut-être dit que ce sont les premiers à avoir imaginé le concept de zéro. C’est clairement eux qui nous l’ont appris, mais les mayas l'utilisaient bien plus tôt... Les observations du ciel étant les mêmes pour tous (ou presque, les constellation changent bien évidemment selon les latitudes), on retrouve une logique similaire aussi bien en chine qu’en Amérique ou en Afrique. Il y a cette idéalisme qui remonte aux Lumières qui souhaite nous relier aux grecs et au romains en occultant le fait que, lorsque les routes commerciales nous ont reliés ensembles dans ce continent d’Eurasie, nous avons échangé bien plus que des produits, mais aussi de la culture et des connaissances. Et là où c’est triste en un sens est que, comme pour le moyen âge, cette illusion reste pérenne et il est même compliqué pour moi aujourd’hui de trouver des sources qui me permettraient de te montrer les évolutions qui ont eu lieu lors du moyen age ou les apports des pays plus lointains que le bord de la méditerranée. Garde donc en tête que l’espace est le même pour tout le monde, la science aussi. Quelle que soit ton lieu de naissance sur notre cailloux cosmique.
Il était une fois le pari de Cléopâtre. Nous savons tous plein de choses sur Cléopâtre. La plus célèbre reine de l'Égypte antique, vient de la dynastie Lagide. Elle naît vers -69 et meurt le 12 août 30 av. J.-C. Sur ses 39 ans de vie, elle règne 21 ans (entre -51 et -30) d'abord avec ses frères-époux Ptolémée XIII et Ptolémée XIV, puis aux côtés du général romain Marc Antoine, le fils de César. Dans la guerre civile qui oppose Marc Antoine à Octave, elle prend partie et perd à la bataille d'Actium en -31. C'est cette défaite qui marquera la fin de l'époque helléniste en permettant aux Romains de conquérir l'Égypte. Les textes qui nous parle d'elle viennent souvent d'auteurs romains qui la détestent car elle remet en cause les valeurs de la République romaine : d'abord c'est une femme (et les romains ne sont pas très féministes). C'est une femme libre, de caractère et ambitieuse ce que ne peuvent tolérer les romains. Elle est très cultivée (elle parle 7 langues) et des traités de métrologie, d'alchimie, de gynécologie ou de cosmétique (le célèbre Kosmètikon) lui sont attribués. Mais cela n'est rien, ils préfèrent la taxer de séductrice aux mœurs orientales troubles, ce qui veut dire pour eux débauche et luxure et représente un danger pour la virilité romaine. En fait, la honnir est plus facile que de reconnaitre qu'en séduisant César, puis Marc-Antoine elle les a ralliée à sa cause et a failli continuer à régner, ce qui témoigne surtout d'une grande intelligence politique. Parce qu'avant tout, César, comme Marc Antoine souhaitait annexer l'Egypte. En séduisant le premier, elle peut reprendre le pouvoir et Césarion, le fils qu'elle a eu avec lui devient un futur roi d'Egypte. En mourant, César désigne à Octave comme héritier. Du coup tout est à refaire. D'autant que les généraux phares de Rome : Octave, Marc Antoine, Cassius et Brutus sont tous installés autour de l'Egypte et ont les même velléités d'annexion. On ne sait pas quand Cléopâtre rencontre la première fois Marc Antoine, mais la légende raconte comment elle l'a séduit. Elle connaissait la vanité et l'amour du faste du général. Elle l'invite dans son navire à la poupe dorée et aux voiles pourpres, siégeant sous un dais d'or entourée d'un équipage déguisé en nymphes, Néréides et Amours, montrant ainsi la puissance de l'Egypte et sa richesse. Bien entendu Marc Antoine fait semblant de ne pas être impressionné et vante les richesses de Rome. Cléopâtre parie avec lui en le mettant au défi de dépenser plus de 10 millions de sesterces en un seul banquet. Il estime le pari impossible et désigne même un arbitre. Le jour dit Cléopâtre invite Marc Antoine et le reçoit fastueusement. Cependant rien n'apparait atteindre la somme pharaonique prédite. Et Marc Antoine croit avoir gagné. A la fin du repas, Cléopâtre se fait apporter une coupe de vinaigre et détache une des superbes perles accrochées à ses oreilles. Elle la laisse tomber dans le vinaigre, la dissous et la boit. Il faut dire qu'à cette époque et pendant longtemps, les perles naturelles sont rares et véritablement très chères. Quand elle décroche la 2e, c'est l'arbitre qui l'arrête. Cette perle restante sera consacrée à Vénus, la déesse de l'amour. Suivant la coutume, elle sera sciée en 2 pour orner la statue de Vénus érigée dans le Panthéon de Jupiter dans la Ville impériale. Marc Antoine sera ainsi subjugué et séduit. Avec Cléopâtre, ils s'aimeront une dizaine d'année avant de perdre la guerre face à Octave. Ils se suicident créant ainsi une légende noire d'amour. Ils auraient souhaité être enterré ensemble mais on n'a jamais retrouvé leur tombeau. Ainsi se termine cette histoire d'Il était une fois le bijou Si cette histoire d'Il était une fois le bijou vous a plu, partagez la autour de vous, pour vous aussi envoyer plein de bijou bisou et encouragez moi en me mettant plein d'étoiles et de like. Site Twitter Facebook Instagram LinkedIn Musique : Allan Deschamp, 0 le Sign Graphisme : Frédéric Mané
Prophéties sur la Syrie et l’Égypte. À la mort d’Alexandre le Grand, le vaste empire grec fut divisé entre ses quatre généraux. Deux d’entre eux, Séleucos en Syrie (nord) et Ptolémée en Égypte (sud), parvinrent à établir des dynasties qui se combattraient pour contrôler la terre. Emission présentée par Murielle Victoire et le pasteur Daniel Jennah Crédit (Habillage audio) : Musique proposée par La Musique Libre Nicolai Heidlas - Drive : youtu.be/-4sbuID9fwM Nicolai Heidlas : @nicolai-heidlas
Le monde antique en héritage. En librairie le 10 janvier 2020 et sur https://www.lesbelleslettres.com/livre/4151-notre-culture-scientifique. Si l'on admet volontiers que la redécouverte de l'Antiquité a permis aux disciplines humanistes de connaître un nouveau souffle lors de la Renaissance, un préjugé demeure concernant la science de la Renaissance qui aurait au contraire eu à se battre contre la science de l'Antiquité pour éclore, la lutte contre le géocentrisme d'Aristote et Ptolémée étant l'exemple le plus connu.
Chapitre 5 : L'heure du bilan.Serge Bret-Morel a pensé au travers de l’astrologie pendant plus de 15 ans. Aujourd’hui, il a une vision de cette croyance à la fois intime et analytique. Je l’interroge sur les dangers auxquels s’expose le croyant et sur les manières d’échanger avec un astrologue confirmé ou un simple consommateur d’horoscope.T I M E C O D E S00:53 : Les risques pour le croyant : le retard de connaissance, l’aliénation, la sortie du réel.11:08 : Doit-on respecter les croyances des autres ? Comment parler à un croyant ?17:20 : Dissocier la croyance de la personne.19:35 : Les choses à ne pas dire à un astrophile : la causalité, la 13e constellation du Serpentaire, le décalage entre signes et constellations (Hipparque et Ptolémée), l’horoscope de presse.28:47 : Comment parler à un astrophile ?31:18 : La vie après la croyance.38:29 : La zététique comme outil de connaissance de soi : la recherche de l’erreur.46:04 : Le sens n’immunise pas contre le hasard, la bonne foi n’immunise pas contre l’erreur.48:05 : La minute stupide, message aux sceptiques débutants.S O U T E N I RSoutenez Méta de Choc en faisant un don sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/meta-de-chocR E S S O U R C E SToutes les références sur le site Méta de Choc : https://www.metadechoc.frS U I V R EFacebook : https://bit.ly/2yWeVXlTwitter : https://bit.ly/2xpJ5BHInstagram : https://bit.ly/2KPLcltPeerTube : https://bit.ly/3f5qX1bYouTube : https://bit.ly/35jqGmF Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
durée : 00:30:31 - Carbone 14, le magazine de l'archéologie - par : Vincent Charpentier - Qui n’a pas en mémoire, la fameuse pierre de Ptolémée V, « Rosette » exhumée en 1799, et trônant au British Museum… On connaît surtout le « Caillou Michaux », découvert dans les environs de Bagdad, 13 ans plus tôt, premier texte cunéiforme arrivé en Europe, et toujours exposé au Musée du Louvre. - invités : Miguel Biard, Valérie Feruglio - Miguel Biard : chargé de recherche à l'Inrap et directeur de fouilles préventives. Spécialiste de technologie lithique. Valérie Feruglio : Pariétaliste au laboratoire PACEA du CNRS - Université de Bordeaux - réalisé par : Vanessa Nadjar
En librairie le 12 avril et sur https://www.lesbelleslettres.com/livre/3955-mathematikos. En une centaine de textes, d’Apollonius à Théon en passant par Euclide et Ptolémée, vous ne verrez plus les mathématiques de la même manière.
Au programme de ce mois-ci : - la Lune qui éclipse Aldébaran (le 6), - les Léonides, - les cratères Ptolémée, - Alphonse et Arzachel racontés par Bernard Nomblot (Universcience.TV), - une promenade dans Persée avec Jean-Luc Dauvergne (Ciel & Espace), mais aussi les coups de cœur de nos deux chroniqueurs. Les éphémérides de Ciel & Espace Radio sont présentées par David Fossé et réalisées par Nicolas Franco.
L'Égypte ancienne et ses pharaons continue de fasciner. Le règne de Cléopâtre intervient à la fin de la dynastie des Ptolémées, fondée par Alexandre le Grand. Sa défaite, et celle de Marc Antoine, lors de la bataille d'Actium en 31 avant J.-C., face à Octave marque la fin définitive de l'Égypte pharaonique. Derrière la légende entourant Cléopâtre, que sait-elle de cette femme politique, charismatique et cultivée? Arnaud Decroix revient sur son incroyable aventure avec l'historienne Evelyne Ferron.
L'Égypte ancienne et ses pharaons continue de fasciner. Le règne de Cléopâtre intervient à la fin de la dynastie des Ptolémées, fondée par Alexandre le Grand. Sa défaite, et celle de Marc Antoine, lors de la bataille d'Actium en 31 avant J.-C., face à Octave marque la fin définitive de l'Égypte pharaonique. Derrière la légende entourant Cléopâtre, que sait-elle de cette femme politique, charismatique et cultivée? Arnaud Decroix revient sur son incroyable aventure avec l'historienne Evelyne Ferron.
Lors du dernier épisode (non hors-série) de LisezLaScience, j’avais parlé du livre d’Étienne Klein “Le Temps (qui parle?)” où il tentait de répondre aux questions d’enfants sur le temps, la manière dont il s’écoule et celle avec laquelle il fuit entre les doigts, avec ce regard de physicien et philosophe spécialiste du sujet qu’on lui connait.Comme l’explique Étienne Klein dans ses différents ouvrages, l’évolution de la conception du temps a accompagné la science, et ses révolutions, depuis que l’Homme s’intéresse au monde qui l’entoure. Ces révolutions, leur fonctionnement et leur structuration, ont été théorisées et Thomas Kuhn a apporté sa pierre à ces réflexions via son livre “La Structure Des Révolutions Scientifiques” dont nous allons parler aujourd’hui. L’auteur va ainsi aborder dans cet ouvrage comment ces révolutions scientifiques se sont construites et comment les paradigmes évoluent bien différemment de ce que l’on pourrait penser de prime abord. Sommaire Quelques mots sur Thomas Kuhn Le livre “La Structure Des Révolutions Scientifiques” Un livre qui n’a rien à voir Un livre que j’aimerais lire PlugsUn auteurThomas Kuhn est un philosophe des sciences américain du XXème siècle. Issu d’Harvard où il étudia la physique, il obtient son doctorat en 1949 et enseigna notamment l’histoire des sciences que ce fut à Harvard, à Berkeley ou encore à Princeton et au MIT.Au cours de sa carrière il reçu diverses distinctions comme le prix Howard Behrman en 1977, la médaille Sarton (décernée par la History of Science Society) en 1982 ainsi que le prix de la Society for social Studies of Science en 1983.Le livre pour lequel il reste le plus connu est “La Structure des Révolutions Scientifiques” qui fut écrit du temps où il était à Harvard en 1962.Le propos que Thomas Kuhn défend dans cet ouvrage, et qui fut assurément ce pour quoi il est le plus connu, est celui de changement de paradigmes scientifiques qui est selon lui à la base des notions de révolution scientifique. Selon lui les domaines scientifiques n’évoluent pas d’une manière linéaire et continue, mais d’une manière discontinue. Les discontinuités seront ces fameux changements de paradigmes.Ce concept de changement de paradigme a été tellement important pour l’histoire des sciences, qu’un prix nommé “Thomas Kuhn Paradigm Shift Award” a été créé. Ce prix vise à récompenser les scientifiques présentants des théories originales, et dont la nouveauté de point de vue pourraient avoir des impacts importants si ces théories étaient acceptées largement.En dehors de “La structure des révolutions scientifiques”, voici quelques-uns des ouvrages les plus connus de Thomas Kuhn : “The Copernican Revolution: Planetary Astronomy in the Development of Western Thought” paru en 1957, “The Function of Measurement in Modern Physical Science” paru en 1961, “The Essential Tension: Selected Studies in Scientific Tradition and Change” paru en 1977 ou encore “Black-Body Theory and the Quantum Discontinuity, 1894-1912” paru en 1978.Un livreAvant-proposCe livre, “La structure des révolutions scientifiques”, a été traduit en seize langues et vendu à plus d’un million d’exemplaires. Ce n’est pas rien quand même ! À vrai dire ce livre est même une référence pour un grand nombre de personne, notamment parce ce qu’il a remis en cause une vision de l’évolution de la science qui finalement ne collait pas à la réalité de son histoire en introduisant des concepts qui sont aujourd’hui des bases pour l’étude des sciences : théorie, paradigme, crise, révolution, etc.Avant d’aborder le livre en lui-même je voulais aussi mentionner quelque chose qui est apparu lorsque j’ai fait quelques recherches sur la vie de Thomas Kuhn. Il semblerait, mais je ne suis pas un spécialiste du sujet et donc je mentionne cela pour rester complet sur la question, que les idées qu’il défend dans ses thèses sur la structure des révolutions scientifiques (pour paraphraser le titre du livre d’aujourd’hui) ou sur la manière dont les sciences sont construites, aient été proposées, avec un autre vocabulaire peut-être, par un certain Michael Polanyi, plusieurs années avant lui. Vous pouvez jeter un coup d’oeil sur la section dédiée de la page Wikipédia de Thomas Kuhn (en anglais) pour en savoir plus sur le sujet.La revueThomas Kuhn va tout d’abord décrire dans l’introduction la problématique qui est, d’une certaine manière, sous-jacente au travail qu’il réalise à travers ce livre : certaines découvertes, certaines nouvelles théories posent problèmes aux historiens des sciences. En effet, elles ne s’inscrivent pas dans une évolution de la science par accumulation de découvertes, d’informations ou de précisions dans les expériences.L’opinion de Thomas Kuhn est que la vision de la science, de ses concepts et de son évolution doit évoluer. Selon lui, les façons de la décrire jusqu’ici ne permettent pas de considérer de manière pertinente la jeunesse de nouvelles théories, la façon de considérer les expériences qui les font apparaître et les évènements qui les font remplacer les anciennes et devenir les standards pour les années suivantes.Il faut bien noter que ce livre date des années soixante et que certains de ces concepts vous sont peut-être devenus familiers. Mais à l’époque ceci n’était pas le cas et le livre permet d’en prendre toute la mesure.Pour structurer son propos, Thomas Kuhn commence tout d’abord par présenter la notion de science “normale”. Ceci lui permet ainsi de clarifier ce que l’on entend par là : le corpus de théories acceptées à l’instant présent et qui forment les modèles sur lesquels la science se base pour ses prédictions, auxquels adhèrent des groupes suffisamment grands pour former un consensus au sein de la communauté scientifique et définir des problèmes restants à résoudre, etc.Arriver à cette science normale et établie n’est pas chose aisée, et Thomas Kuhn donne un grand nombre d’exemples pour expliquer qu’une jeune théorie est souvent accompagnée de nombreuses théories opposées desquelles elle va s’extraire. La théorie de l’électricité au XVIIIème siècle est un bon cas qui fait apparaître une variété assez grande de points de vue sur ce qu’était le phénomène avant que l’une d’entre elle ne fasse consensus et que les autres disparaissent, la plupart du temps, irrémédiablement.Une fois établie de manière générale ce qu’il entend par “science normale” et la manière qu’elle a d’émerger, Thomas Kuhn déroule son raisonnement sur la manière dont les théories scientifiques se structurent avec notamment le concept, central pour lui, de paradigme. Ce paradigme va ainsi définir plusieurs choses: dans un premier temps “l’ensemble des principes et méthodes partagés par un groupe ou une communauté scientifique” (sic). Ce paradigme va aussi, et de manière plus générale, représenter des lois scientifiques, un ensemble d’expériences validant ce paradigme et structurant une certaine vision du monde, ainsi qu’un ensemble de croyances qui vont y être associées.Une description un peu plus longue de la notion de paradigme peut d’ailleurs être retrouvée chez philosciences.comDe manière corollaire, un paradigme va définir un certain nombre d’expériences permettant de le mettre en évidence. À côté de celles-ci d’autres vont soulever des problèmes car elles ne pourront pas être intégrées à la théorie associée au paradigme. Ces expériences, seront potentiellement plus tard la graine qui amenera à l’apparition “d’anomalies et de découvertes scientifiques” comme le dit Kuhn. Il donne ainsi l’exemple de diverses expériences réalisées durant le XVIIIème siècle qui ont conduit à la découverte, au même moment et par plusieurs scientifiques en même temps, du fait que l’oxygène était un gaz qui ne collait pas avec la théorie chimique des gaz de l’époque, celle du phlogistique. Priestley et Lavoisier ont ainsi été les scientifiques à l’oeuvre pour amener un nouveau paradigme dans le domaine. Ces diverses découvertes, à partir du moment où elles sont admises vont remettre en cause le paradigme et faire naître une crise dans la science en question.Des crises plus profondes peuvent aussi naître de changement plus massifs. Changements qui ne sont finalement que l’aboutissement de petites craquelures tout au long de l’existence du paradigme. Et à force d’accumulation, ces changements vont pousser à la création d’un nouveau paradigme basé sur une théorie structurellement différente. Le genre de paradigme que Kuhn cite pour illustrer son propos serait ceux des diverses théories de mécanique célestre de Ptolémée, Galillé et ensuite Newton. L’apparition d’une crise résulte finalement d’une incapacité du paradigme “mourant” à permettre par exemple un certain niveau de précision dans les applications concrètes, la résolution de problèmes et la science expérimentale.Selon Thomas Kuhn ce sont ces énigmes, érigées en tant que source de crise, qui permettent l’apparition de nouveaux paradigmes. Nées de problèmes rencontrés par le paradigme actuel, elles vont devenir des éléments centraux pour le nouveau paradigme entrant, malgré les ajouts ad hoc que les résistants de l’ancien paradigme seront amenés à tenter d’apporter pour le conserver.C’est ce changement nécessaire de paradigme, perçu par une communauté toujours plus croissante, qui impose la mise en place d’un nouveau paradigme (ce fameux paradigm shift dont on peut parfois entendre parler) pour répondre aux problèmes, énigmes, etc qui sont posés, par l’environnement et les expériences, à l’ancien paradigme qui ne saurait y trouver des réponses. Il est bon de noter que l’on parle aussi de révolution, car c’est ce que l’on a aussi tendance à dire pour ce paradigme shift, lors que “une connaissance nouvelle remplace l’ignorance, au lieu de remplacer une connaissance différente et incompatible” pour citer Kuhn.Un point que Kuhn ne cesse de répéter, et qui est central dans cette notion de changement de paradigme, c’est que “les différences entre paradigmes successifs sont nécessaires et irréconciliables”. Est-ce d’ailleurs à cause de ces différences fondamentales ou des nouveaux problèmes que le nouveau paradigme peut résoudre que ce shift se produit ? Toujours est-il que la vision du monde qui se trouve révélée change totalement. En effet, le prisme à travers nous étudions le monde, nous le classifions, se transforme et peut donner une image nouvelle. Les scientifiques ne voyaient que des trajectoires irrémédiables dans un temps et un espace fixes, et maintenant ceux-ci s’influent mutuellement de manière dynamique. L’atome n’est plus un système planétaire, mais un système dont les électrons ont des probabilités définies de se trouver à un endroit ou à un autre.Un point qui pourrait être remonté par certains d’entre vous serait : il est ici question de révolution, mais elle nous semblait invisible : comment cela se fait-il ? De là d’ailleurs proviendrait peut-être, selon Kuhn, l’idée fausse que la science se serait construite de manière accumulative.Comment cette invisibilité a-t-elle pu exister ? Selon Kuhn cela provient du fait que chaque paradigme produit, une fois la révolution intégrée, son corpus de manuels, de source d’informations sur les lois, le cadre, etc que le paradigme défini. Et les éléments associés toujours valables ou pertinent dans l’histoire des anciens paradigmes, ses scientifiques renommés et de référence, se retrouvent intégrés et cités dans les manuels des nouveaux paradigmes. L’Histoire de l’évolution de la science se trouvant souvent reléguée aux introductions et références obscures, se retrouve la plupart du temps réécrite à l’aune du nouveau paradigme en vigueur.Pour finir Thomas Kuhn revient sur la manière dont il y a passage d’un paradigme à l’autre. Il lui semble complexe de dire que la “conversion” des scientifiques de l’un à l’autre se fasse de manière naturelle. Après tout, chacun des paradigmes, l’ancien et le nouveau, exprime une vision du monde différente, un ensemble de règles et de lois distinctes. Les scientifiques qui vont être des défenseurs de l’un ou de l’autre ne sauraient être convaincus par la logique de changer, car leurs arguments seraient exprimés dans leur propre système de référence. Selon Kuhn, seules les performances supérieures dans la résolution des problèmes d’un paradigme pourraient être une base pour permettre cette conversion. Et cependant ce n’est parfois d’ailleurs pas suffisant : la théorie copernicienne n’amenait par exemple pas une précision incommensurablent meilleure quand elle fut avancée. Il est souvent nécessaire de pouvoir, en plus, résoudre ou amener une lumière sur d’autres éléments qui n’étaient pas considérés par le paradigme précédent. Tout ceci sans parler de l’esthétique qui joue aussi un grand rôle dans l’acceptation des nouveaux paradigme.En conclusionLe livre de Thomas Kuhn, “La Structure des Révolutions Scientifiques” est un ouvrage qui fait référence sur la manière d’aborder les changements de paradigme dans les sciences. Même ce mot de paradigme est devenu maintenant un incontournable de la science quand il est question de résultat d’expérience ou de percée théorique amenant un regard (véritablement ou non) nouveau sur le champ étudié.On pourra, à titre de dérive, citer la communication, limite marketing de marque de lessive, de certains média grands publics à vouloir parler de révolution pour tout et n’importe quoi. Mais il s’agit plus de cette fameuse dérive que d’une réalité du point de vue des chercheurs je pense.Il est d’ailleurs étonnant de voir avec quelles précautions Thomas Kuhn débute son livre. Comme si il avait peur que son point de vue soit trop “révolutionnaire” et ne remette trop en cause le système de pensée de l’époque. Est-ce peut-être plutôt une grande humilité de sa part plutôt qu’une crainte de se voir rabrouer par la communauté scientifique de l’époque? Je ne saurais le dire ne connaissant pas assez le personnage.La première partie du livre est un peu difficile à aborder. Il est vrai qu’il s’agit de la mise en place des termes et concepts de base. Mais ceci permet de fixer les bases des développements suivant et les exemples données, tout au long du livre, en font un objet de réflexions intenses sur la structure de la science. Ceci me fait d’ailleurs dire que, pouvoir comprendre la construction des concepts et des éléments sous-jacents qui ont amené les révolutions scientifiques, permet de mieux se figurer le fonctionnement de la science. Parfois, redonner du sens à ce qui est enseigner peut, peut-être, aider les étudiants à mieux comprendre et prendre du plaisir d'apprendre et faire la science.En tout cas un livre que je recommande pour qui souhaite comprendre comment la science se construit et avance.Un livre qui n’a rien à voirAujourd’hui, comme livre qui n’a rien à voir, je vous propose “Science minute” de Hazel Muir. Ce livre se place dans une collection de livres visant à fournir en deux pages (une de texte et une autre d’illustration du concept associé) de l’information sur un sujet en particulier. Celui-ci est sur la science en général et aborde divers thèmes : Géologie, Biologie, Physique des particules, etc. Dans cette collection on retrouve notamment “Mathématiques minute” de Paul Glendinning, “Philosophy in Minutes” de Marcus Weeks ou encore “Economics in Minutes” de Niall Kishtainy. C’est un petit livre (en taille), mais pas en nombre de page, et je trouve que c’est plutôt bien mené ! Cet objectif est plus difficilement réalisé dans “Mathématiques minutes” je trouve, où l’on se retrouve rapidement avec des concepts plutôt complexe à intégrer en peu de lignes. La spécifité du domaine considéré dans ce dernier est peut-être la raison première de cette différence. De mon côté j’ai lu la version anglaise, mais apparemment des traductions commencent à apparaître pour certains des livres. En tout cas, si vous lisez l’anglais (ou que vous achetez la version française) et que vous voulez avoir une description rapide des concepts scientifiques définis comme les plus importants par Hazel Muir, allez-y!Un livre que j’aimerais lire Aujourd’hui, le livre que j’aimerais lire est “The Information: A History, A Theory, A Flood” de James Gleick. Je vous ai déjà parlé de lui dans un précédent épisode à propos de son livre sur la théorie du Chaos et je suis un grand fan : cet homme-là est fantastique !Ici il présente, en un ouvrage, ce qu’il est important de savoir sur la notion d’information, la théorie associée et la façon dont elle a structurée l’Homme avec un grand H. Au cours de ce livre il est censé aborder les divers femmes et hommes qui ont fait partie de cette histoire de l’information comme Ada Lovelace, Charles Babbage ou encore Claude Shannon.J’ai eu la chance d’échanger par mail avec James Gleick et il m’a dit qu’une version française de ce livre devait sortir, mais je n’ai pas pu attendre et j’ai profité d’un voyage aux États-Unis pour l’acheter !Plugs et liens évoquésSi vous souhaitez en savoir plus sur Thomas Kuhn, je vous propose de jeter un coup d’oeil aux pages Wikipédia associées sur la version française : http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Samuel_Kuhn et anglaise : http://en.wikipedia.org/wiki/Thomas_Kuhn Lors de l’épisode #272 de Scepticisme Scientifique, Jean-Michel Abrassart a donné quelques références de lectures de psychologie anomalistique et de parapsychologie. Si ce sont des sujets qui vous intéressent, je vous conseille grandement son écoute : http://pangolia.com/blog/?p=1808 Lors de l’épisode #17 d’Anthropodcast, Jonathan Maitrot nous présente 7 livres sur l’anthropologie. Si il s’agit de l’un des sujets à propos duquel nous souhaiteriez avoir plus d’infos, je ne peux que vous enjoindre à aller l’écouter : http://www.anthropodcast.fr/livres-a-lire-en-anthropologie-pour-debuter/ Pour ceux qui ne suivraient que le podcast, vous pouvez aussi retrouver un billet sur le site à propos de Booklabpodcast ici : Découvrez des livres de science en anglais avec Booklabpodcast. Il s’agit d’un podcast en anglais mené par Dan Falk (auteur d’ouvrages variés comme The Science of Shakespeare ou Universe on a T-Shirt ou encore journaliste pour le New Scientist, le Globe, le Mail) et Amanda Gefter (elle écrit sur la physique, la cosmologie, comme dans Trespassing on Einstein’s Lawn et est une consultante pour le New Scientist ou encore Scientific American). C’est un podcast que m’a fait découvrir NicoTupe et pour ceux qui ne sont pas repoussés par l’anglais les épisodes sont de bonne qualité et on peut découvrir des livres de science qui ne sont pas (encore) abordés sur LisezLaScience! Pour avoir écouté tous les (4) épisodes, vous pouvez y aller les yeux fermés. Vous pouvez bien sûr suivre le podcast ainsi que ces deux co-créateurs sur les comptes twitter respectifs : @booklabpodcast @danfalk et @amandagefter Et n’oubliez pas, le 21/03 se déroulera l’évènement Lyon Science 2015 ! Ce sera un moment fun et décontracté où vous pourrez en apprendre beaucoup sur la science à la lyonnaise. Cela se déroulera sur Lyon en compagnie de membres de Podcastscience (Nico, Julie et Alan), du Café des Sciences (Taupo, Mr Pourquoi, Vincent ou encore Emilie Neveu), de membres de Strip Science comme Mel et des amateurs de sciences comme Swoog ou moi-même. Nous aurons enfin la chance d’accueil comme grand témoin Simon Meyer, le directeur du planétarium de Vaulx-en-Velin. Il nous parlera de lui, de la vulgarisation et du travail de gestion d’un lieu culturel et scientifique comme le planétarium. Pour plus d’infos vous pouvez suivre le compte twitter de Lyon Science : @LyonSciFr aller sur le site dédié lyon-science.fr ou vous rendre sur la page Facebook associée LyonScience. Description un peu plus longue de la notion de paradigme chez Kuhn : http://www.philosciences.com/General/Kuhn.htmlConclusionLes révolutions sont des phénomènes qui peuvent intervenir dans le monde, mais aussi en nous. Et que l’on aime cela ou pas, il est toujours important de pouvoir se positionner : à propos des révolutions comme à propos de ce podcast ! Alors n’hésitez pas : Envoyez-moi des e-mails, des commentaires sur la page iTunes (c’est une bonne façon de faire connaître le podcast), des likes sur la page Facebook, des tweets, des retweets, en me donnant un coupe-branche neuf pour tailler un arbre, ou en m’envoyant l’oeuvre complète de Jean-Pierre Luminet, si jamais vous vous préfériez vous en servir comme brouillon pour les dessins de vos enfants.Si vous cherchez LisezLaScience sur internet, vous pouvez retrouver le podcast sur son site web http://lisezlascience.wordpress.com ou vous pouvez me contacter sur twitter sur @LisezLaScience ou sur la page Facebook https://www.facebook.com/LisezLaScienceConcernant le flux, il est accessible sur podcloud http://lisezlascience.podcloud.fr/ (merci les gars!), et sur podcastpedia podcastpedia.org/LisezLaScienceVous pouvez aussi m’envoyer des e-mails à lisezlascience@gmail.comVous pouvez enfin retrouver l’ensemble des livres cités sur la liste goodreads associée à ce podcast sur le compte de LisezLaScience. Les livres seront placés sur des “étagères” spécifiques par épisode et ceux de celui-ci sont sur l’étagère “lls-11” : https://www.goodreads.com/review/list/30797714-lisezlascience?shelf=lls-11Prochain épisodePour ceux qui seront le 21/03 à Lyon, je vous retrouver pour l’évènement Lyon Science 2015, et pour les autres, on se retrouve le 29/03/2015 pour un nouvel épisode sur le livre “Abominable Science” de Luxton et Prothero dont je vous parlerai avec un invité spécial !D’ici là à bientôt à toutes et à tous.Les références des livres évoquésLa structure des révolutions scientifiquesISBN : 2081214857 (ISBN13 : 978-2081214859) Auteur : Thomas S. Kuhn Nombre de pages : 284 pages Date de parution : 14/05/2008 chez Flammarion Prix : 8,20€ chez Amazon et à la Fnac Science minute (anciennement Science in seconds)ISBN : 2849332984 (ISBN13 : 978-2849332986) Auteur : Hazel Muir Nombre de pages : 415 pages Date de parution : 10/03/2014 chez Editions Contre-dires Prix : 12,90€ chez Amazon et à la Fnac The Information: A History, A Theory, A FloodISBN : 0007225741 (ISBN13 : 978-0007225743) Auteur : James Gleick Nombre de pages : 544 pages Date de parution : 01/03/2012 chez Fourth Estate Prix : 9,18€ chez Amazon et à la Fnac
Commandée par le roi normand de Sicile Roger II, la Géographie d'al-Idrîsî, appelée aussi Kitâb Rujar ou Livre de Roger, est l'héritière de la géographie antique d'Ératosthène ou de Ptolémée, mais aussi de la géographie arabe classique (d'Ibn Khurradâdhbih à Ibn Hawqal). Pendant près de vingt ans, le géographe arabe collecte une mine d'informations orales auprès des voyageurs de passage, et réalise un véritable quadrillage du monde connu et habitable, l'oekoumène*.
Des trente-quatre cartes portulans que nous ont laissés les cartographes normands du XVIe siècle, la Cosmographie universelle du pilote havrais Guillaume Le Testu est le plus bel atlas manuscrit peint et enluminé sur papier. Conçu par un pilote ayant navigué au large du Brésil pour le roi de France, l'atlas compte six planisphères en projections savantes et cinquante cartes plates régionales représentant les mondes connus et inconnus. Pour ces dernières, douze d'entre elles, faisant appel à l'imagination de son auteur, illustrent des terres australes luxuriantes et plus vastes que celles, gelées, que nous désignons sous le nom d'Antarctique. Les terres australes sont ces terres imaginaires immenses comme un continent situées de manière hypothétique dans l'hémisphère sud. Les anciens grecs, tels Aristote puis Ptolémée, initiateurs de la théorie de l'équilibre des masses, nommaient ce continent Antichtone (anti terre).
Au Moyen Âge, l'océan, infranchissable ruban autour du monde habité, fait peu à peu l'objet d'incursions de marins hardis qui disposent de navires de plus en plus solides. Aux XIIIe et XIVe siècles, la mer n'est plus considérée comme un obstacle mais comme un chemin vers de nouvelles contrées. La connaissance de l'espace maritime s'élargit et entraîne le développement de la cartographie. Les cartes portulans accompagnent les bateaux à l'assaut du grand large. Certaines sont aussi des encyclopédies en images richement décorées pour l'usage des princes. À l'aube du XVe siècle, la redécouverte de la Géographie du grec Ptolémée s'avère un stimulant décisif des grandes découvertes. À la fin du siècle, une fièvre d'exploration gagne l'Europe entière. Les cartes qui nous sont parvenues témoignent des luttes entre les états européens pour le partage du monde. Elles montrent aussi comment se réduit progressivement la part faite aux terres inconnues...
Au IIIe siècle avant Jésus-Christ, Ératosthène calcule la circonférence de la Terre à l'aide d'un gnomon, un simple bâton de bois planté dans le sol. Ptolémée, au IIe siècle de notre ère, conçoit la carte du monde et ses cartes régionales à l'aide d'un quadrillage de lignes parallèles et perpendiculaires. Au Moyen Âge, les dessinateurs des cartes marines disposent eux aussi d'instruments très simples – ceux des marins – comme la boussole et sa rose des vents. Avec des moyens qui semblent dérisoires, voyageurs et savants ont œuvré à la découverte de la Terre, à l'élargissement sans précédent du monde connu et, pour finir, à la connaissance totale du globe. Les cartes marines invitent à retrouver ces épopées. Ces représentations visuelles ne sont-elles pas à l'intersection entre l'expérience des voyages, aléatoires et dangereux, autour du globe, et la pensée abstraite de la totalité de la Terre ? Comment ces cartes ont-elles contribué à dessiner l'image du monde des Européens ?
Sinus et cosinus d'une somme, différentes démonstrations dont l'une à partir du théorème de Ptolémée, l'application de ces formules pour établir une table de trigonométrie.