Place in Lower Austria, Austria
POPULARITY
Categories
Era actualitat dera Val d'Aran en aran
Cette semaine, plongez au cœur de la Zone 51 et découvrez les mystères qu'elle renferme. Alimentant de nombreuses théories du complot sur la possible existence d'extraterrestres, c'est l'une des zones les mieux protégées de la planète. De la mystérieuse affaire Roswell aux récentes révélations, découvrez l'incroyable histoire de la zone 51. Les théories complotistes, mirage d'un véritable secret En 1955, la Zone 51 est établie sur ordre de Richard Bissell, un haut fonctionnaire du gouvernement, pour servir de site secret à l'armée de l'air, hors de la vue du public, et même du Congrès. C'est là que sont développés des avions espions comme le U-2, le Blackbird et le Night Hawk, ainsi que des drones et autres technologies militaires classifiées. Cette zone, essentielle pendant la Guerre froide pour espionner l'URSS, était également destinée à dissimuler les activités sensibles de l'armée, ce qui a alimenté les rumeurs sur les OVNIS et les extraterrestres. Ce programme d'espionnage était tellement sensible, que l'armée a certainement vu comme une véritable opportunité les rumeurs autour de l'existence d'OVNIS et d'extraterrestres pour éloigner les curieux. Mais face à la pression publique croissante, l'armée américaine décide dans les années 1990 de réexaminer les documents liés à l'incident de Roswell, survenu 50 ans plus tôt... Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [SPÉCIALE MUSIQUE] Ray Charles, le génie torturé du blues [SPÉCIALE MUSIQUE] Marvin Gaye, le destin tragique du prince de la soul [SPÉCIALE MUSIQUE] Nina Simone, une vie de lutte et de génie musicale [SPÉCIALE MUSIQUE] Fela Kuti, l'afrobeat comme arme politique Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Production : Bababam (montage Gilles Bawulak) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Balaguer presenta els actes amb motiu de la Diada Nacional de Catalunya. Els actes començaran el dimecres dia 10 de setembre amb l’acte institucional a l’església de Santa Maria. Enguany es commemoraran els 50 anys del Congrés de Cultura catalana, els 150 anys del naixement del compositor de sardanes Juli Garreta i del Mil•lenari de Montserrat. El dimecres dia 11 de setembre se celebrarà al migdia una trobada al monument l’Escull on s’interpretarà la proposta de música i poesia ‘Mai la direm prou’ a càrrec de David Pradas i Núria Miret Aquest dimecres ha tingut lloc la sortida a PortAventura de tots els participants del Jova. En total han estat prop de 400 els participants de 22 municipis de la comarca que han realitzat activitats de voluntariat durant l’època estival per millorar espais del seu municipi Els alcaldes dels municipis afectats pels incendis del Baix Ebre. la Segarra i La Noguera que han estat reconeguts pel govern espanyol com a afectats per una emergència de protecció civil reclamen la màxima celeritat possible en l’arribada dels ajuts. Una rapidesa que consideren essencial per garantir que els agricultors i ramaders afectats puguin mantenir la seva activitat Agricultura desenvolupa un projecte per reduir un 15% el malbaratament alimentari als menjadors escolars. El departament implementarà un projecte pilot a deu escoles de Catalunya des de l’octubre fins al juny de 2026 La delegada del Govern a Lleida, Núria Gil, es reuneix amb UGT per abordar la campanya agrària i les condicions laborals de les persones temporeres Gairebé 69.000 persones participen en un any en les activitats organitzades pels nous rols de l’atenció primària de Lleida i el Pirineu Aquest divendres el Monestir de Santa Maria de les Franqueses acollirà una nova proposta familiar amb l’activitat “Els enigmes d’en Pius”, que tindrà lloc de les 17 a les 19.30 h a l’entorn de l’Aiguabarreig Segre-Noguera Ribagorçana Dissabte continua el cicle “Música sota les Estrelles” al Parc Astronòmic del Montsec amb l’actuació del music Kelly Isaiah Baldomar viurà la seva Festa Major amb una programació plena d’activitats. També Fontllonga celebra la seva Festa Major Esports La Noguera Balaguer es convertirà en la capital del pàdel lleidatà el cap de setmana del 29 al 31 d’agost. El quadre comptarà amb figures destacades del circuit lleidatà de pàdel, i Pablo Burdeos en serà el principal cap de sèrie El balaguerí Antonio Carreño, convocat amb l’equip espanyol +85 del Mundial de Tennis de VeteransDescarregar àudio (26:17 min / 12 MB)
En Inde, la coalition d'opposition affirme que les dernières élections ont été truquées. Le Parti du Congrès dit avoir identifié de nombreuses anomalies sur les listes électorales, avec de faux électeurs ajoutés pour faire pencher les scrutins en faveur du parti nationaliste hindou du Premier ministre Narendra Modi. L'opposition mène depuis dix jours une grande marche à travers l'État du Bihar pour mettre en garde les électeurs. Sous la moiteur de la mousson, des milliers de paysans en turban et de femmes en sari sont venus écouter Rahul Gandhi, le leader de l'opposition. Il harangue la foule au lancement d'une marche de 14 jours à travers le Bihar, qui compte 130 millions d'habitants : « Mes amis, dans toute l'Inde, les élections vous sont volées. Les listes électorales sont trafiquées : des électeurs fantômes y sont inscrits, d'autres en sont exclus. Le peuple du Bihar ne se laissera pas faire ! » Dans cet État, un des plus pauvres de l'Inde, les électeurs sont appelés aux urnes en octobre. Or, ici aussi, l'opposition redoute des fraudes, alors que le pouvoir central a décidé de mettre à jour les listes électorales du Bihar. Rupam Yadav, professeure dans la capitale Patna, est venue saluer le cortège de l'opposition : « Des travailleurs pauvres, des migrants qui vivent ailleurs mais votent ici, sont radiés des listes électorales en priorité. Pourquoi ? Parce que le pouvoir sait que les plus démunis ne peuvent faire valoir leurs droits et soutiennent en majorité l'opposition. » Ceux qui s'estiment injustement radiés ont jusqu'au 1er septembre pour se signaler. C'est trop peu, juge l'opposition, alors que 30% des habitants du Bihar sont analphabètes. Sur le chemin de la marche, certains nous font part de leur fatalisme, comme ce vendeur de 84 ans : « Oui, les élections sont manipulées par le pouvoir. Mais beaucoup de partis, une fois élus, se sont livrés à des fraudes. » À lire aussiInde: le Parti du Congrès présente des «preuves» du trucage des élections D'autres, comme cet agriculteur, sont préoccupés par la situation économique : « Le problème du Bihar, c'est le chômage. À cause de cela, nos jeunes quittent la région. La priorité est d'ouvrir des usines ! » Le défi est pour l'opposition de convaincre une population parfois résignée face aux fraudes politiques. Achala Singh, ex-candidate du Parti du Congrès au Bihar, se dit optimiste : « C'est justement pour convaincre les électeurs défavorisés que Rahul Gandhi a choisi de marcher dans le Bihar. Et les foules qui viennent voir ses discours montrent qu'ils se sentent concernés par son message de défense de la démocratie. » La Commission électorale, de son côté, assure que les élections en Inde sont équitables et transparentes. Son incapacité à fournir des réponses précises aux accusations de l'opposition nourrit cependant le succès de la marche, qui prendra fin le 1er septembre. À lire aussiInde: enquête ouverte pour blanchiment d'argent contre Sonia et Rahul Gandhi
La tension monte entre Washington et Caracas. La semaine dernière, les États-Unis ont envoyé dans les Caraïbes trois destroyers lance-missiles et 4 000 marines et, en réponse, Nicolas Maduro a annoncé, mardi, poster plus de 15 000 hommes, mais aussi des navires et des drones au large des côtes vénézuéliennes et colombiennes. Le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino López, a précisé les contours de cette opération en tenue militaire. Dans une vidéo sur Instagram, devant une carte géante du Venezuela, il pointe les zones où seront déployés des moyens conséquents. « Il y aura un déploiement important de couloirs aériens, d'hélicoptères, de moyens d'écoute, de surveillance, de renseignement, d'exploration. (...) Nous allons également déployer un nombre important de drones pour différentes missions, des points d'attention citoyenne, des points d'exploration et de surveillance, des points ou des parcours fluviaux avec l'infanterie marine, sur tous les fleuves, en particulier le Catatumbo qui se jette dans le golfe du Venezuela. Nous sommes convaincus que cela donnera d'excellents résultats », a-t-il déclaré. Dans un éditorial, Tal Cual, un des rares médias de l'opposition, critique la « rhétorique anti-impérialiste ronflante et trompeuse » du régime et parle de « farce patriotique » de Maduro, « en réponse à l'opérette militaire caribéenne du duo Trump-Rubio ». Selon le media en ligne, l'autodétermination vantée par Maduro est « un alibi politique pour perpétuer des projets autocratiques »... Et pendant ce temps, les « Vénézuéliens restent prisonniers d'un labyrinthe sans issue, sans boussole et sans horizon pour surmonter la crise ». Interview de Thomas Posado, maître de conférences en civilisation latino-américaine à l'université de Rouen Normandie. Il a publié Venezuela : de la Révolution à l'effondrement (Presses universitaires du Midi). À lire aussiÉtats-Unis : Donald Trump envoie trois navires de guerre près des côtes du Venezuela En Haïti, les églises sont désertées à cause de la violence des gangs Comme le raconte Alterpress, en Haïti, « le simple fait de prier dans une église relève du privilège ». L'agence en ligne a interviewé le Père Brillère Aupont, auteur d'un rapport sur le recul de la présence catholique. Il y déplore que de nombreuses paroisses soient totalement ou partiellement abandonnées. Le média liste celles de Port-au-Prince, quartier par quartier, et explique que certaines ont dû réduire ou interrompre leurs activités quand d'autres sont passées sous contrôle des gangs. L'homme d'Église résume : « Le désordre est devenu incontrôlable. Quarante ans d'instabilité sont à la base de ce chaos. Les enfants d'aujourd'hui sont les enfants du chaos. » Aux États-Unis, 20 ans après l'ouragan Katrina 180 fonctionnaires de l'Agence fédérale de gestion des situations d'urgence, la FEMA, dénoncent dans une lettre les dysfonctionnements de cet organisme gouvernemental chargé des grandes catastrophes naturelles. Ce qui a valu à une partie d'entre eux d'être sanctionnés. Oui, ce mardi, 12 des 180 signataires ont été mis à pied, au lendemain de l'envoi de cette lettre aux membres du Congrès et à d'autres responsables. Ils y dénoncent l'inexpérience des dirigeants actuels qui « nuit à la mission de la FEMA et pourrait entraîner une catastrophe du niveau de l'ouragan Katrina », relate le Washington Post, pour qui cette « résistance ouverte (...) est le dernier exemple en date de fonctionnaires fédéraux dénonçant les actions et les politiques de l'administration Trump, mettant souvent leur emploi en péril ». La plupart des signataires sont restés anonymes, mais ceux qui ont été temporairement évincés ont signé avec leurs vrais noms... Sur la chaîne CNN, Virginia témoigne. Elle dit être « déçue, mais pas surprise », et « fière de ceux qui ont réagi ». Pour elle, « le public mérite de savoir ce qui se passe, car des vies et des communautés en pâtiront si cela continue ». Début juillet, lors des inondations monstrueuses qui ont ravagé le centre du Texas et fait 135 morts, la FEMA avait tardé à intervenir à cause d'une baisse des budgets et des moyens qui lui sont alloués. Du glamour et des paillettes Les réseaux sociaux ne parlent que de ça depuis ce mardi soir : les fiançailles de Taylor Swift et Travis Kelce, et la presse généraliste n'y est pas non plus indifférente… Même le très sérieux Washington Post analyse les moindres détails des fiançailles des deux célébrités. Deux journalistes du quotidien commentent les cinq photos du couple publiées sur Instagram, la bague en diamant, la robe de Taylor Swift et le décor composé de fleurs roses… Selon elles, « peu de fiançailles de célébrités dans l'histoire moderne, hormis celles des membres de la famille royale (...) peuvent interrompre l'actualité comme celle-ci ». USA Today va jusqu'à y consacrer une édition spéciale de huit pages. Elle retrace l'histoire d'amour entre la chanteuse et le joueur de football américain et relaie les félicitations qui ont plu du monde entier de la part de leurs proches, des fans… et de Donald Trump ! Le président américain leur a souhaité « bonne chance », lui qui dénigrait violemment la chanteuse il y a encore quelques mois. Journal la 1re En Guadeloupe, une association appelle à observer ce jeudi une minute de silence pour dire « non » aux violences faites aux femmes. En Martinique, 18 parcelles expérimentales de café arabica sont pilotées par le Parc naturel régional, à Saint-Pierre.
En Inde, la coalition d'opposition affirme que les dernières élections ont été truquées. Le Parti du Congrès dit avoir identifié de nombreuses anomalies sur les listes électorales, avec de faux électeurs ajoutés pour faire pencher les scrutins en faveur du parti nationaliste hindou du Premier ministre Narendra Modi. L'opposition mène depuis dix jours une grande marche à travers l'État du Bihar pour mettre en garde les électeurs. Sous la moiteur de la mousson, des milliers de paysans en turban et de femmes en sari sont venus écouter Rahul Gandhi, le leader de l'opposition. Il harangue la foule au lancement d'une marche de 14 jours à travers le Bihar, qui compte 130 millions d'habitants : « Mes amis, dans toute l'Inde, les élections vous sont volées. Les listes électorales sont trafiquées : des électeurs fantômes y sont inscrits, d'autres en sont exclus. Le peuple du Bihar ne se laissera pas faire ! » Dans cet État, un des plus pauvres de l'Inde, les électeurs sont appelés aux urnes en octobre. Or, ici aussi, l'opposition redoute des fraudes, alors que le pouvoir central a décidé de mettre à jour les listes électorales du Bihar. Rupam Yadav, professeure dans la capitale Patna, est venue saluer le cortège de l'opposition : « Des travailleurs pauvres, des migrants qui vivent ailleurs mais votent ici, sont radiés des listes électorales en priorité. Pourquoi ? Parce que le pouvoir sait que les plus démunis ne peuvent faire valoir leurs droits et soutiennent en majorité l'opposition. » Ceux qui s'estiment injustement radiés ont jusqu'au 1er septembre pour se signaler. C'est trop peu, juge l'opposition, alors que 30 % des habitants du Bihar sont analphabètes. Sur le chemin de la marche, certains nous font part de leur fatalisme, comme ce vendeur de 84 ans : « Oui, les élections sont manipulées par le pouvoir. Mais beaucoup de partis, une fois élus, se sont livrés à des fraudes. » À lire aussiInde: le Parti du Congrès présente des «preuves» du trucage des élections D'autres, comme cet agriculteur, sont préoccupés par la situation économique : « Le problème du Bihar, c'est le chômage. À cause de cela, nos jeunes quittent la région. La priorité est d'ouvrir des usines ! » Le défi est pour l'opposition de convaincre une population parfois résignée face aux fraudes politiques. Achala Singh, candidate du Parti du Congrès au Bihar, se dit optimiste : « C'est justement pour convaincre les électeurs défavorisés que Rahul Gandhi a choisi de marcher dans le Bihar. Et les foules qui viennent voir ses discours montrent qu'ils se sentent concernés par son message de défense de la démocratie. » La Commission électorale, de son côté, assure que les élections en Inde sont équitables et transparentes. Son incapacité à fournir des réponses précises aux accusations de l'opposition nourrit cependant le succès de la marche, qui prendra fin le 1er septembre. À lire aussiInde: enquête ouverte pour blanchiment d'argent contre Sonia et Rahul Gandhi
Dans le Cerro Rico en Bolivie, la montagne qui domine la ville de Potosi est exploitée par des mineurs depuis presque 500 ans. C'est là que vivent les guardas, des femmes qui protègent les outils et les entrées des mines, de potentiels voleurs. Souvent discriminées, dans une pauvreté extrême, à travailler sans répit, elles s'organisent, depuis 2022, pour mieux faire respecter leurs droits. Le correspondant de RFI, Nils Sabin, les a rencontrées. Ces femmes sont très mal payées, à peine 130 euros par mois. La lutte sociale est donc leur seul espoir de changement. Depuis 2022 les quelque 200 guardas ont créé leur propre association. Peu à peu, de nouvelles leaders s'imposent face aux coopératives et tentent d'imposer leurs conditions. Les maltraitances verbales et physiques envers elles ont diminué, mais leur statut demeure particulièrement précaire. En Haïti, le gouvernement négocie un contrat avec les mercenaires de l'Américain Erik Prince pour gérer le contrôle des taxes douanières à la frontière avec la République dominicaine Haïti, pays toujours à feu et à sang à cause de la violence des gangs, travaille sur un projet de contrat avec la société militaire privée détenue par l'Américain Erik Prince. Depuis mars, déjà, ce proche de Donald Trump fournirait des drones d'attaque pour larguer des explosifs dans les quartiers sous emprise des gangs. Cette fois-ci, il prévoit d'installer des mercenaires en Haïti pour dix ans. Que sait-on précisément de ce contrat ? Qu'est-ce qu'il dit de la situation politique et sécuritaire du pays ? Samuel Madistin, est avocat et président de la Fondasyon Je Klere, une ONG de défense des droits humains en Haïti. Il dénonce l'omerta qui entoure ce projet de contrat. Aux États-Unis, le président Donald Trump a pris une décision inédite... Il a annoncé lundi soir sur ses réseaux sociaux le renvoi de la gouverneure de la Fed, la Réserve fédérale américaine, Lisa Cook. Le président invoque un motif qu'il considère comme valable, une prétendue fraude hypothécaire... Lisa Cook n'a pourtant pour l'instant été accusée d'aucun acte répréhensible. Elle conteste la décision du président et dit rester à son poste. C'est la première fois qu'un président américain limoge un gouverneur de la banque centrale depuis sa création, il y a 111 ans. La nouvelle fait la Une de tous les journaux américains ce matin et une grande interrogation ressort : Donald Trump a-t-il le pouvoir de véritablement renvoyer Lisa Cook ? La gouverneure de la Fed le refuse et dit que le président ne possède pas l'autorité de le faire. Le New York Times s'est penché sur la question. Il faut au président un « motif valable », considéré comme une faute grave pour pouvoir licencier. Autrement, le Congrès peut limiter son pouvoir de destitution. Dans le cas de Lisa Cook, le journal rappelle qu'elle n'a été accusée d'aucun crime... ce qui explique pourquoi de nombreux experts juridiques tirent la sonnette d'alarme. Dans le Washington Post, on peut lire que le président aurait des raisons de vouloir le départ de Lisa Cook.Sans la gouverneure de la Fed, Donald Trump pourrait avoir une majorité d'alliés au conseil d'administration de la Banque centrale... et donc atteindre son objectif de baisser les taux d'intérêt. Cela fait des mois qu'il fait pression sur la Fed à ce sujet-là. Pour Michael Strain, chercheur en politique économique, dont les propos ont été rapportés par le Post, « le président utilise le système de justice pénale pour destituer des gens en raison de désaccords politiques » et c'est « extrêmement dangereux ». À lire aussiDonald Trump tente de limoger Lisa Cook, une gouverneure de la Fed, qui refuse de partir Aux États-Unis toujours, une autre querelle politique, cette fois-ci entre Donald Trump et le gouverneur de l'Illinois, pourrait bien déclencher « une crise nationale majeure »... Ce sont en tout cas les mots qu'a choisis CNN dans une longue analyse... Elle se penche sur le bras de fer entre JB Pritzker et le président américain depuis sa volonté de déployer la garde nationale dans les rues de Chicago. Hier lundi, le gouverneur de l'Illinois a accusé Donald Trump d'une « prise de pouvoir dangereuse ». Il a dit s'inquiéter d'une administration qui cherche « à contourner la démocratie ». Lui, s'oppose drastiquement au déploiement de la garde nationale à Chicago. Normalement, elle n'est mobilisée qu'en cas de crise majeure... Or, Trump l'a déjà envoyée à Washington il y a quelques semaines. Selon CNN, cette querelle politique entre les deux hommes est à prendre au sérieux. JB Pritzker est un potentiel candidat démocrate à la présidence, donc un ennemi parfait pour Trump. Mais le gouverneur de l'Illinois ne semble pas vouloir se laisser faire par la « vision monarchique » du pouvoir du président. La brouille pourrait donc bien se transformer en crise politique, entre la Maison-Blanche et un État démocrate puissant qui rejette la contrainte fédérale, et le « règne de l'homme fort ». Au Brésil, la droite de Jair Bolsonaro, ancien président accusé entre autres de coup d'État, est en très mauvaise posture... « Nous avons tourné la page du bolsonarisme », affirme le quotidien national O Globo. Il se penche sur des chiffres de plusieurs sondages récents au Brésil et montre que la perspective d'un nouveau duel entre le président Lula et un représentant de Jair Bolsonaro paraît de plus en plus difficile à croire pour les prochaines présidentielles, en 2026. Près de deux tiers des Brésiliens ont déclaré qu'ils ne voteraient pas pour un candidat qui promet l'effacement des poursuites de Jair Bolsonaro. Dans la Folha de São Paulo, un autre grand quotidien, une chronique est, elle, consacrée à l'avenir de la droite au Brésil... Selon le journaliste, les élections de 2026 seront probablement un échec pour la droite, qui n'arrivera pas à se détacher tout de suite de l'image du bolsonarisme... Il faudrait alors attendre 2030, les prochaines élections, pour qu'une droite « digne de ce nom », je cite, puisse se reconstruire. En Haïti, l'espoir de plusieurs avancées sur la question sécuritaire... Oui, c'est le Nouvelliste qui se réjouit de voir que les choses changent petit à petit... Les forces de sécurité gouvernementales et multinationales ont repris du « poil de la bête », selon le quotidien. Elles ont annoncé hier lundi avoir repris le contrôle du site stratégique de Téléco, à Kenscoff, une commune proche de Port-au-Prince qui était occupée par les gangs depuis deux semaines. Haïti Infos parle d'un « tournant dans la lutte contre l'emprise criminelle ». Le Nouvelliste dit avoir reçu le témoignage de plusieurs sources gouvernementales qui font, elles aussi, preuve d'un certain optimisme, grâce notamment à une meilleure coordination depuis un changement à la tête de la police nationale haïtienne. Journal de la 1ère En Guadeloupe, huit mois après l'alerte lancée par la cour régionale des comptes, la situation financière des collectivités s'améliore. Cinq communes sont sorties du plan de redressement, même si certaines intercommunalités sont toujours dans des situations délicates.
durée : 00:58:59 - Les adieux de Sylvie Vartan (4) - par : Martin Pénet - A 80 ans, Sylvie Vartan a décidé de faire ses adieux à la scène. Ses ultimes concerts ont eu lieu dernièrement au Palais des Congrès de Paris. C'est l'occasion pour nous d'évoquer son formidable parcours. - réalisé par : Fanny Constans Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En Côte d'Ivoire, à deux mois de l'élection présidentielle, l'heure est au dépôt des candidatures. Jean Louis Billon a été l'un des premiers, jeudi, à déposer la sienne à la commission électorale. L'ex-ministre tourne le dos au PDCI pour une plateforme nouvellement créée, le Code - pour Congrès démocratique. La rupture est désormais consommée entre l'homme d'affaire et le PDCI, parti dont il est issu.
Pepe Zaragoza ens descobreix algunes interioritats del Congrés dels Diputats.
El Congrés de Cultura Catalana, que es va iniciar a Perpinyà ara fa una mica més d'un any, enfoca un curs escolar determinant en el qual tindran lloc els debats clau per arribar a unes resolucions, que es faran el mes de juny, sobre cadascun dels quatre eixos temàtics plantejats. Aquesta iniciativa s'emmiralla en el congrés de cultura catalana dels anys 70, que va reflexionar sobre com havia de ser la nació després del franquisme.
65 -Evènementiel et culture du 18 au 25/8/2025 (détails dans podcast)Festival « Tarbes en Tango » du 15 au 24/8 à Tarbes www.tarbesentango.frAteliers, milongas, apéros-tango, off, conférences, projections au Parvis, expositions Alain LABORDE-LABORDE20° Rencontres Musicales de Capvern du 20 au 23/8 www.lesrencontresmusicales.com- 3 concerts à 21h à église Capvern village les 20, 21 et 22/8- 1 concert à 21h à l'église de Capvern les Bains le 23/834° édition « Les Rencontres de Maubourguet du 22 au 24/8 www.lesrencontresdemaubourguet.frFesti'Val d'Azun « De la Terre aux Etoiles » du 18 au 20/8 à Gaillagos Festi'Val d'Azun, de la Terre aux Etoiles (65)Le Science Tour des Pyrénées :- Le 18/8 de 14 à 18h, Palais des Congrès Lourdes et le 22/8 de 10h à 17h, Place de la Mairie Cauterets« Les Estivales de Jeanne » du 23/7 au 27/8 à l'Espace Jeanne Larroque (UTL)- 20/8 -17h « Comment imaginer la médecine dans 20 ans » par le docteur Hamida CHAOUKYConférences : toutes les conférences dans podcast- le 22/8 « La vérité sur la disparition de Philippe de DIEULEVEULT » à 18h30, Château Perron Madiran par le Colonel Alain MOREAU, responsable recherches terrestres au Zaïre en 1985Visites Musée Déportation et Résistance, Jardin Massey et « Tarbes de villas en jardins » voir podcastBagnères en fleurs les 23 et 24/8Le Grand Raid des Pyrénées du 20 au 24/8, course mythiquewww.grandraidpyrenees.com/frFoire aux traditions pyrénéennes le 24/8 au bord su lac de Génos-Loudenvielle www.louronevents.com/la-foire-aux-traditionsLectures à voix haute, musicales voir podcastTous les spectacles dans podcast :Théâtre : Petit théâtre gare Argelès, salle Brassens Capvern, Monastère Mt ArèsConcerts (détails podcast) : Pic du Midi, Chapelle des Pénitents Monléon-Magnoac, églises Argelès, Asté, Aucun, Bagnères de Bigorre, Capvern les Bains, Cauterets, Luz, Pierrefitte-Nestalas, Séméac, St Lary, Halle Mairie Arreau, Bagnères de Bigorre, Moulin Camales, Cauterets, Luz St Sauveur, St LaryCinéma : ciné sous les étoiles, plein air, voir podcast Expositions dans podcastHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:56 - Les adieux de Sylvie Vartan (3) - par : Martin Pénet - A 80 ans, Sylvie Vartan a décidé de faire ses adieux à la scène. Ces ultimes concerts ont lieu au Palais des Congrès ces 24, 25 et 26 janvier. - réalisé par : Fanny Constans Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
À l'occasion du Congrès Francophone d'Allergologie, nous faisons un point sur ce dérèglement du système immunitaire. Les allergies correspondent à une hypersensibilité de l'organisme à des substances a priori inoffensives : les allergènes. Selon l'Inserm, 20 à 30 % de la population est concernée par une maladie allergique. Quelles sont les allergies les plus fréquentes ? Comment peut se manifester une allergie ? Comment faut-il réagir en cas de réaction allergique ? Quels traitements existent ? Dr Sarah Court Devilliers, Allergologue à Dijon. Membre du bureau fédéral de l'Association Nationale de Formation Continue des Allergologues (ANAFORCAL), VP DPC et chargée de communication ; membre du Conseil d'administration de la Fédération Internationale ANAFORCAL, qui regroupe toutes les associations francophones de médecins allergologues. Membre du groupe presse du Congrès francophone d'allergologie, qui se déroule du 25 au 28 avril au Palais des Congrès de Paris ► Retrouvez l'émission en entier ici (Rediffusion)
Cet été, découvrez le meilleur d'Au cœur de l'Histoire, avec Virginie Girod ! Depuis le XVIIe siècle, le château de Versailles est associé à la monarchie française. Mais saviez-vous que depuis la seconde partie du XIXe siècle, la demeure de Louis XIV est également un haut lieu de la République ? En 1875, dans l'aile du Midi, un grand hémicycle est construit en six mois. La salle du Congrès doit accueillir les parlementaires, alors que le gouvernement a quitté Paris. Quatorze présidents de la République y seront élus. 150 ans après les lois constitutionnelles qui entérinent la proclamation de la IIIe République, Virginie Girod vous emmène en visite guidée dans ce lieu incontournable de la vie parlementaire française, en compagnie de Frédéric Lacaille, conservateur en chef, chargé des peintures du XIXe siècle et des Galeries Historiques au château de Versailles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : Maxime Tissot, directeur général de l'Office de Tourisme, des Loisirs & des Congrès de Marseille et Vincent Fernandel, auteur, animateur et journaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ils représentent plus de la moitié de la population en Haïti... Et pourtant, les jeunes font face à d'énormes difficultés. Peterson Luxama est allé à leur rencontre, à Port-au-Prince. Absence de politiques ciblées pour leur intégration, manque d'emplois, insécurité, précarité…à l'occasion de la Journée internationale de la jeunesse, ce mardi 12 août 2025, beaucoup de jeunes Haïtiens expriment leur désespoir. Certains ne croient plus en un avenir meilleur, tandis que d'autres, malgré tout, gardent l'espoir d'un possible changement. Aux États-Unis, Donald Trump a provoqué la surprise hier en décidant de déployer des agents du FBI, ainsi que les agents de la garde nationale dans les rues de Washington… Le président a pris des mesures exceptionnelles face à ce qu'il considère comme une hausse de la criminalité dans la capitale. Pourtant, les chiffres disent le contraire : selon le ministère de la Justice, les taux de criminalité n'ont jamais été aussi bas depuis les trente dernières années. «Le taux de criminalité à Washington aujourd'hui est plus haut que ceux de Bogota en Colombie, ou que celui de Mexico… ces villes dont vous entendez parler et qui sont considérées comme les pires endroits de la terre. C'est plus haut, c'est bien plus haut.» Voilà ce que pense Donald Trump de Washington... Forcément, aujourd'hui, presque toute la presse américaine titre sur le sujet. Hier lundi (11 août 2025), des mesures exceptionnelles ont été prises... Alors, il y a les médias conservateurs et pro-Trump qui s'en réjouissent. Washington est «aussi effrayante que l'enfer», titre le New York Post... et puis il y a d'autres quotidiens, comme le Washington Post, qui tentent de décrypter la stratégie de Trump derrière une telle décision. Les journalistes expliquent que l'idée de déployer la Garde nationale et de placer la police de la ville sous l'autorité directe du président est bien pensée... et née avant même l'entrée en fonction du président. La hausse de la criminalité invoquée par Trump est un prétexte. Pour le journal Politico, ces «mesures d'urgence» déployées par le président servent en fait à consolider son pouvoir sur la ville, qui est sous l'autorité du Congrès et non pas d'un État comme les autres villes américaines. Les journalistes rappellent tout de même que le président va se heurter à des limites : sans l'accord du Congrès, son administration ne pourra pas prolonger indéfiniment son contrôle sur la police de Washington. Au Chili, l'espoir d'un traité mondial pour préserver la planète de la pollution plastique... «Je ne veux pas être négatif», écrit Maximiliano Proaño, sous-secrétaire à l'Environnement, sur le site du média chilien El Mostrador. Il explique fonder beaucoup d'espoir dans le traité international contre la pollution plastique, en négociation à Genève en ce moment même. Proaño évoque le cas du Chili, très exposé à ce fléau, étant le plus gros consommateur de bouteilles plastiques du continent américain. Ces dernières années, plusieurs études ont montré la contamination aux microplastiques au Chili. Sur le site La Tercera, la journaliste Ceina Iberti explique comment ces particules se retrouvent dans les sols, les boissons et les plats des habitants. «Le pays est confronté à un vide réglementaire», alarme-t-elle. Le gouvernement semble, lui, déterminé à s'investir à Genève : «Le Chili arrive avec une position claire, appelant à un accord ambitieux, juste et efficace. Nous avons besoin de règles mondiales», a précisé le sous-secrétaire. Au Canada, des faux consultants et des faux avocats soutirent de l'argent aux populations immigrées... Oui, c'est une enquête vidéo du média canadien Le Devoir. Deux journalistes y montrent comment certains profitent de la vulnérabilité des nouveaux arrivants au Canada pour leur extorquer de l'argent. Ces derniers se font passer pour des avocats spécialisés en droit de l'immigration et demandent des sommes astronomiques à des demandeurs d'asile. L'un d'eux, appelé Gourdip, confie avoir payé 6 500 dollars à un consultant fantôme pour une demande d'asile qui n'a jamais été déposée. L'enquête révèle que les réfugiés sont particulièrement visés, car ils sont une cible de choix pour les fraudeurs. Ils ont 45 jours après leur arrivée pour déposer une demande d'asile et monter un dossier. C'est là que les arnaqueurs interviennent, proposant des services rapides et à moindre coût. Dans l'enquête, Sarah Champagne et Félix Pednaut, les journalistes du Devoir, donnent donc des clés pour mieux les identifier. Ils ont même rencontré un fraudeur en caméra cachée. En Argentine, une série Netflix connaît un succès phénoménal El Eternauta, «l'Eternaute», a été diffusée fin avril 2025. C'est l'une des séries non anglophones qui a réalisé le meilleur démarrage sur la plateforme. Une semaine après sa sortie, les six épisodes avaient été vus par près de 11 millions de personnes à travers le monde. Et un phénomène assez inattendu s'est produit : la série a relancé la recherche des bébés disparus pendant la dictature argentine de 1976 à 1983. Journal de la 1re L'attention est portée sur la tempête tropicale Erin, qui est en ce moment près du Cap-Vert. Elle pourrait bien traverser l'Atlantique et se rapprocher des Antilles ce samedi (16 août 2025) en fin de semaine. Les météorologues craignent qu'elle se transforme en ouragan de catégorie 3.
En Guinée, l'opposition se cherche une stratégie en vue du référendum constitutionnel du 21 septembre. Si le oui passe à cette consultation, le général Doumbouya, qui a pris le pouvoir par la force il y a quatre ans, pourra être candidat à la présidentielle qui suivra. Quel va être le mot d'ordre de l'opposition ? Cellou Dalein Diallo préside l'UFDG, l'Union des forces démocratiques de Guinée, le principal parti d'opposition. En ligne d'Abidjan, où il vit actuellement en exil, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le 21 septembre, plus de 6 millions de Guinéens sont appelés à se prononcer par référendum pour ou contre la nouvelle Constitution. Est-ce que vous allez appeler à voter oui ou non ? Cellou Dalein Diallo : L'UFDG ne se sent pas concerné par cette opération parce que, d'abord, la junte n'a jamais accepté qu'il y ait un dialogue pour définir les termes dans lesquels le retour à l'ordre constitutionnel soit réorganisé. Et elle a toujours fait ce qu'elle a voulu. Et donc, l'UFDG et les coalitions dont on est membre ne se sentent pas concernés. Est-ce à dire que vous allez appeler à l'abstention ? Nous sommes en train de nous concerter puisque, au-delà de nos coalitions, il y a beaucoup d'autres partis politiques et d'organisations de la société civile qui n'acceptent pas cette Constitution imposée, dans la mesure où elle comporte une violation des engagements pris et du serment que le général avait prêté : de ne pas candidater, ni lui-même, ni les membres du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), ni les membres du gouvernement. Donc, nous sommes en train de voir comment nous pourrions nous organiser pour effectivement s'opposer à cet autre coup d'État contre le peuple de Guinée, contre les droits et libertés des Guinéens de choisir librement leurs dirigeants. Parce que vous suivez sans doute toutes ces mobilisations, toutes ces « mamaya » comme on le dit chez nous, pour promouvoir, justifier la candidature de Mamadi Doumbouya qu'on veut présenter comme un homme providentiel qui doit continuer justement ce chantier, alors que sa gouvernance a été catastrophique pour le peuple de Guinée, marquée par une violation massive et récurrente des droits humains et des libertés fondamentales, marquée par les disparitions forcées. Vous connaissez Foniké Mengué, Billo Bah, Marouane Camara, Sadou Nimaga. Il y a au moins quatre acteurs majeurs de la société civile et des journalistes qui sont portés disparus et dont on n'a pas de nouvelles jusqu'à maintenant. Je ne parle pas de la corruption et de détournement des deniers publics. Avec la manne minière – comme vous le savez, la bauxite aujourd'hui s'exporte – ils vont faire peut-être 200 millions de tonnes cette année, contre une vingtaine de millions en 2015. Et donc, il y a de l'argent. Mais justement, vous pourriez appeler à voter non ? Non, mais les conditions d'un scrutin juste et transparent ne sont pas réunies. Je vous rappelle que c'est le ministère de l'Administration du territoire dirigé par un général, appuyé de ces préfets qui sont tous militaires et de ces sous-préfets qui sont à 60% issus des forces de défense et de sécurité, qui vont organiser ce référendum. Et donc, dans un environnement où il y a une terreur qui s'abat sur le peuple de Guinée, où il y a la peur, la corruption et donc l'expression de la volonté populaire ne sera jamais prise en compte. Donc, nous, nous ne sommes pas pour cette mascarade, tout juste pour doter le pays d'une Constitution qui permettra à Doumbouya de confisquer le pouvoir. Voilà plus de trois ans, Cellou Dalein Diallo, que vous vivez en exil en Afrique de l'Ouest, notamment parce que vous êtes poursuivi par la justice guinéenne. Et il y a six semaines, vous avez tenté de vous faire recenser à Abidjan afin de pouvoir voter au référendum du 21 septembre prochain, mais cela n'a pas marché. Qu'est-ce qui s'est passé alors ? On m'a dit « non », que des instructions ont été données par les autorités de Conakry de ne pas me recenser. Je suis allé à un bureau, on m'a renvoyé. On a même fermé le bureau dès mon arrivée pour plier tout et partir. Et donc, je n'ai pas pu me recenser. Pour justifier votre non-recensement, le Premier ministre actuel, Monsieur Bah Oury, a affirmé sur RFI, il y a quelques jours qu'il y avait vous concernant un problème en termes de résidence et qu'il fallait que vous attestiez d'une résidence d'une certaine durée ce que vous n'aviez pu faire et qu'il n'y a aucune volonté d'exclure qui que ce soit de ce processus. Le rôle de Bah Oury est de justifier ce que la junte a pris comme décision. Alors moi, je disposais de tous les documents requis. Donc, ce que le Premier ministre dit, c'est de la contre-vérité. Il y a un peu plus d'un an, c'était en juin 2024 sur RFI, vous nous avez dit : je vais rentrer bientôt à Conakry. Or, vous n'êtes toujours pas rentré. Pourquoi ? Les conditions de mon retour ne sont pas encore réunies. Il y a trop de haine et de harcèlement. Vous voyez tout ce qu'ils font tous les jours pour empêcher la tenue du Congrès, pour refuser que je m'enrôle dans le fichier électoral, pour déclencher des poursuites fantaisistes contre moi. Donc, j'attends qu'il y ait moins de passion et de haine. Mais dans tous les cas, ma place est là-bas auprès du peuple pour mener le combat contre les dérives qui s'annoncent.
durée : 00:07:08 - Journal de 8 h - Journée cruciale en Nouvelle-Calédonie, où le principal mouvement indépendantiste, le Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS), doit décider de valider ou de rejeter l'accord signé le 12 juillet dernier avec l'Etat, et les non-indépendantistes, à Bougival en région parisienne.
durée : 00:07:08 - Journal de 8 h - Journée cruciale en Nouvelle-Calédonie, où le principal mouvement indépendantiste, le Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS), doit décider de valider ou de rejeter l'accord signé le 12 juillet dernier avec l'Etat, et les non-indépendantistes, à Bougival en région parisienne.
durée : 00:07:08 - Journal de 8 h - Journée cruciale en Nouvelle-Calédonie, où le principal mouvement indépendantiste, le Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS), doit décider de valider ou de rejeter l'accord signé le 12 juillet dernier avec l'Etat, et les non-indépendantistes, à Bougival en région parisienne.
durée : 00:59:15 - Les adieux de Sylvie Vartan (2) - par : Martin Pénet - À l'occasion des adieux de Sylvie Vartan qui auront lieu au Palais des Congrès du 24 au 27 janvier, Tour de chant revient sur l'âge d'or de ses prestations scéniques. - réalisé par : Fanny Constans Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Entrés en vigueur ce jeudi 7 août à minuit, les droits de douane voulus par Donald Trump marquent une nouvelle phase de son agenda protectionniste. Mais, alors qu'ils étaient initialement pensés comme temporaires, leur efficacité fiscale les rend de plus en plus incontournables. À tel point qu'il pourrait devenir politiquement et budgétairement impossible de les supprimer. Présentées comme un moyen de rééquilibrer les échanges commerciaux et de protéger les industries américaines, les mesures tarifaires américaines marquent une nouvelle étape du virage protectionniste des États-Unis. Mais contrairement aux promesses de campagne du président, revenir en arrière s'annonce désormais très compliqué. En cause : les recettes générées. En 2024, avant le retour de Trump à la Maison Blanche, les recettes douanières s'élevaient à 78 milliards de dollars. En seulement sept mois, elles ont déjà atteint 152 milliards. Une dynamique qui, selon les analystes, pourrait rapporter plus de 2 000 milliards de dollars en dix ans. Dans un contexte de déficit budgétaire chronique, cette rentrée d'argent est vitale. Le secrétaire au Trésor Scott Bessent rappelle d'ailleurs que ces taxes représentent désormais 4,5% du budget fédéral. Avec une dette nationale colossale et des réductions d'impôts récemment votées par le Congrès, Washington a besoin de trouver des financements – et les droits de douane répondent parfaitement à cette nécessité. À lire aussiDroits de douane: Donald Trump gagne-t-il vraiment la guerre commerciale? Une dépendance budgétaire qui s'installe Cette nouvelle donne budgétaire complique la donne pour Donald Trump et ses successeurs. Car en renforçant leur poids dans le budget fédéral, les droits de douane deviennent presque incontournables. Difficile de les supprimer sans creuser davantage le déficit, ou sans devoir envisager des coupes budgétaires et des hausses d'impôts, politiquement explosives. Le cercle est vicieux : les futurs dirigeants, qu'ils soient démocrates ou républicains, auront peu de marge de manœuvre. D'autant plus que ces mesures sont devenues un pilier pour certains secteurs industriels américains, qui comptent désormais sur ce bouclier tarifaire pour maintenir leur compétitivité. Supprimer ces droits de douane, ce serait aussi bouleverser des chaînes d'approvisionnement entières, avec un coût économique non négligeable. Mais tout cela a un prix, et ce sont souvent les ménages les plus modestes qui le paient. Car des produits importés plus chers signifient des prix de vente plus élevés dans les rayons. Or, ce sont précisément ces foyers qui consacrent la plus grande part de leurs revenus aux biens de consommation concernés par les surtaxes. La question qui se pose désormais aux autorités américaines est claire : jusqu'à quand maintenir ces taxes ? Sont-elles viables à long terme ? Et surtout, sont-elles réellement aussi efficaces que le prétend Donald Trump ? Une chose est sûre, si elles rapportent gros au Trésor, leur coût social pourrait, lui aussi, s'alourdir dans les années à venir. À lire aussi«Les droits de douane ne permettent pas à eux seuls de réindustrialiser les États-Unis»
durée : 00:59:19 - Les adieux de Sylvie Vartan (1) - par : Martin Pénet - À l'occasion des adieux de Sylvie Vartan qui auront lieu au Palais des Congrès du 24 au 27 janvier, Tour de chant revient sur l'âge d'or de ses prestations scéniques. - réalisé par : Fanny Constans Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Chantal Goya fête cette année ses 50 ans de chansons. Elle entamera cet automne une tournée des Zéniths avec le spectacle qu'elle a dévoilé au Palais des Congrès de Paris, "50 ans d'amour". Depuis plus de 40 ans, Chantal Goya garde tous ses costumes, ses accessoires et ses décors de scène dans un entrepôt secret, à la campagne, loin de Paris. Elle a ouvert les portes de ce lieu magique à Laurent Marsick. Ecoutez Laissez-vous tenter de l'été avec Le Service Culture du 24 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Gerardo Pisarello, dirigent dels Comuns i secretari primer de la mesa del Congr
La presse brésilienne fustige l'adoption d'une réforme législative qui réduit fortement les contrôles environnementaux sur les projets d'infrastructures. Et appelle à un veto présidentiel. «Le président Lula doit opposer son veto aux articles les plus absurdes du projet de loi», lance O Globo. Le quotidien le plus influent du pays juge dans son éditorial, que ce texte représente un «recul» pour le Brésil, et «cela ne favorisera pas le développement du pays». Le journal de Rio de Janeiro considère comme dangereux de ne plus demander aux entreprises de faire des études d'impact environnemental avant de débuter leurs travaux, ou de pouvoir aller contre dans le cas de projets choisis par le gouvernement comme « stratégiques ». Dans le cas de «petits ou moyens projets», les entreprises devront seulement s'engager à respecter la loi, et les inspections seront parcellaires et rares. «En pratique, un tel changement institutionnalise l'aveuglement», critique O Globo, et «cela ne favorisera pas le développement du pays». Cette crainte de l'écocide est relayé par son concurrent du sud - Le Folha de Sao Paulo estime que «le Congrès cautionne la dévastation environnementale», ce qui offre une image désastreuse du Brésil, quelques mois avant d'accueillir le sommet de la COP30 sur le changement climatique, qui se tiendra fin novembre 2025 dans la ville de Belem, aux portes de l'Amazonie. Le milieu agricole, qui a tant milité pour ce texte, pourrait se tirer une balle dans le pied, juge l'éditorial du quotidien, car «l'Union européenne a justement adopté un règlement qui interdit l'importation de produits liés à la déforestation». «Cette affaire met en lumière l'absence de politique environnementale claire du gouvernement», conclut la Folha de Sao Paulo. Le président Lula a maintenant deux semaines pour décider s'il censure ou pas une partie de ce texte décrié. Aux Etats-Unis, les habitants de Géorgie craignent la fin de l'audiovisuel public. Le Sénat américain a adopté jeudi la suppression du budget alloué aux radios et télévisions publiques. Le gouvernement de Donald Trump estime que ces médias sont «politiquement biaisés», et composé d' «une élite qui dédaigne l'Amérique rurale». La radio NPR et la télévision PBS, ainsi que beaucoup d'autres chaînes locales pourraient en souffrir. En Géorgie, État pivot lors de la dernière élection présidentielle, beaucoup d'habitants sont désarçonnés. Reportage d'Edward Maille à Atlanta. Au Salvador, l'ONG Cristobal contrainte à l'exil L'association historique de défense des droits humains, est la dernière ciblée par le gouvernement autoritaire de Nayib Bukele. L'ONG a reçu de 2 millions de dollars de dons de l'agence américaine de développement, l'USAID, l'année dernière, rapporte El Diario El Salvador et son président est un citoyen des États-Unis, ceci la place sous le coup de la nouvelle loi sur «les agents de l'étranger». L'une de ses gestionnaires a aussi récemment été arrêtée. Face à cette persécution grandissante, son directeur, Noah Bullock, a décidé d'exiler l'ONG : ses opérations seront gérées depuis le Guatemala et le Honduras voisins. «Nous sommes forcés de choisir entre la prison et l'exil, déplore Noah Bullock. Nous faisons face à une campagne systématique de harcèlement légal et administratif, à des actes d'espionnage et de surveillance de nos activités et de nos maisons», avant de fustiger cette loi sur les agents de l'étranger, qui «s'est transformée en un instrument de contrôle de toutes les activités citoyennes. Cette loi considère que les droits à la liberté d'expression, d'association, de réunion pacifique et de participation citoyenne, sont un privilège octroyé par le régime». «En à peine deux mois, au moins vingt militants et quarante journalistes se sont exilés», rapporte El Pais. Ceci est arrivé après la révélation de l'existence d'une possible liste noire, avec les noms des personnes à arrêter. Le quotidien espagnol raconte ainsi qu'une autre directrice d'ONG de droits humains a fui début juillet, après avoir été suivie pendant des semaines par des agents. Toute la rédaction du média El Faro s'est également exilée face à ces risques. Et cette persécution des journalistes explique en partie pourquoi on ne trouve pas beaucoup de critiques de cette politique dans la presse du Salvador. En Argentine, le gouvernement réagit à l'attaque contre un prêtre à Gaza Buenos Aires a fait part de ses «sérieuses inquiétudes» au gouvernement israélien, titre La Nacion. Cette position est assez rare pour être remarquée, tant le président Javier Milei est un admirateur de la politique nationaliste de Benyamin Netanyahu. Mais il n'a pas le choix : la frappe israélienne sur l'église catholique de Gaza, jeudi, a blessé un prêtre argentin. Pas de quoi renverser la politique de Buenos Aires, mais le sujet reste sensible : le pays est foncièrement catholique, mais il compte aussi 300 000 israëlites, soit la plus grande communauté juive d'Amérique latine.
Rencontre avec la pasionaria de l'infiniment petit, le prix Nobel de Physique Anne L'Huillier, à l'occasion des Olympiques internationales de physique et du Congrès international des jeunes astronomes... Comment repousser toutes les limites physiques et astrophysiques ? Avec Anne L'Huillier, physicienne franco-suédoise, pionnière de la physique ultrarapide à l'échelle de l'attoseconde. Co-lauréate du Prix Nobel de Physique 2023. À l'occasion des 55è Olympiades Internationales de Physique dont elle fait partie du comité d'honneur. Alexandre Bellon et Merlin Héré Curzon de l'International Congress of the Astronomical Youth (ICAY) et l'astrophysicienne Pauline Zarrouk, marraine cette année de l'événement. Et notre chronique mensuelle Ciel d'Afrique en partenariat avec l'Astronomie Afrique, présentée par le planétologue Sylvain Bouley. Musiques diffusées pendant l'émission - Victor Whalstrom – Clarity - Constance Amiot - Devant nous.
Rencontre avec la pasionaria de l'infiniment petit, la prix Nobel de Physique Anne L'Huillier, à l'occasion des Olympiques internationales de physique et du Congrès international des jeunes astronomes... Comment repousser toutes les limites physiques et astrophysiques ? Avec Anne L'Huillier physicienne franco-suédoise pionnière de la physique ultrarapide à l'échelle de l'attoseconde. Co-lauréate du Prix Nobel de Physique 2023 . A l'occasion des 55e Olympiades Internationales de Physique dont elle fait partie du comité d'honneur Alexandre Bellon et Merlin Héré Curzon de l'International Congress of the Astronomical Youth (ICAY)et l'astrophysicienne Pauline Zarrouk, marraine cette année de l'événement Et notre chronique mensuelle Ciel d'Afrique en partenariat avec l'Astronomie Afrique, présentée par le planétologue Sylvain Bouley. Musiques diffusées pendant l'émission Victor Whalstrom – Clarity Constance Amiot - Devant nous
Plus d'une tonne de cocaïne, répartie dans 49 sacs, a été trouvée ce dimanche, par des agents de la police nationale. C'est l'une des saisies les plus importantes de ces 30 dernières années, précise le correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Haïti est une plaque tournante du trafic de drogue dans la région, complète Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. Cette situation est due à l'expansion des gangs armés, mais pas seulement. Un réseau international «structuré composé d'anciens militaires, de membres de la police, de parlementaires et de chefs d'entreprises, actif en Haïti et aux États-Unis, s'est formé, depuis les années 1980», explique Gotson Pierre. Ces trafiquants utilisent notamment le commerce de l'anguille pour blanchir leurs revenus. «Les multiples saisies de drogue sur les côtes nord et sud d'Haïti montrent que c'est une organisation bien rodée», ajoute le journaliste d'Alterpresse. Le Premier ministre haïtien est aux États-Unis La situation en Haïti est au cœur du voyage d'Alix Didier Fils-Aimé aux États-Unis. Le Premier ministre, qui n'a rencontré aucun responsable américain de premier plan, sera de retour le 17 juillet. Les États-Unis tirent la sonnette d'alarme. Ils estiment que la crise sécuritaire haïtienne constitue une menace directe pour la sécurité régionale et nationale du pays. Ce déplacement suscite, par ailleurs, des tensions internes. L'agenda d'Alix Didier Fils-Aimé n'a pas été communiqué à tous les membres du gouvernement, précise Gotson Pierre. À trois semaines de la fin de la présidence de Fritz Alphonse Jean, «échéance hautement symbolique dans le calendrier de la transition» selon le directeur d'Alterpresse, le CPT est à nouveau dans la tourmente. Donald Trump peut poursuivre le démantèlement du ministère de l'Éducation La Cour suprême a validé les licenciements ordonnés par le président américain et comme il s'agit d'une procédure d'urgence, elle n'a pas motivé sa décision, précise le Washington Post. On ne sait pas non plus qui a voté pour ou contre. Mais les trois juges progressistes de la Cour (sur un total de 9) ont fait savoir leur opposition, raconte le journal. Dans un communiqué, ils ont dénoncé une «décision indéfendable». «Quand le pouvoir exécutif annonce son intention de violer la loi, puis met cette promesse à exécution, le devoir du pouvoir judiciaire est de faire barrage à cette illégalité, pas de la faciliter», peut-on lire. Ces trois juges estiment que la Cour suprême a accru les prérogatives du président. Comme le rapporte le New York Times, selon eux, seul le Congrès, qui a créé ce ministère il y a environ un demi-siècle, a le pouvoir de le supprimer. La décision de Donald Trump n'a jamais été soumise à l'approbation des parlementaires, précise le quotidien. Le pouvoir de l'exécutif se trouve ainsi renforcé, et le ministère de l'Éducation est lui affaibli, juge le New York Times. Comme le raconte le quotidien, en marge de cette bataille judiciaire, des employés ont déjà été renvoyés : ceux qui avaient un contrat précaire. L'administration a également offert à certains de partir en retraite anticipée. Enfin, en mars, Donald Trump a ordonné des licenciements massifs et bien que la justice ait suspendu cette décision, très peu de fonctionnaires ont été réintégrés. Résultat, le ministère de l'Éducation qui comptait 4.000 employés au début de l'année, ne fonctionne aujourd'hui qu'avec la moitié de ces effectifs, explique le New York Times. À quoi sert le ministère de l'Éducation américain ? Si l'éducation est surtout gérée par les autorités locales aux États-Unis, le ministère de l'Éducation joue quand même un rôle important dans certains domaines. «Il est responsable de la gestion du programme fédéral de prêts aux étudiants qui s'élève à 1,6 milliard de dollars, des subventions aux écoles primaires et secondaires, des tests de réussite et des réglementations sur les droits civiques dans les écoles», détaille le Washington Post. Autant de missions que le ministère n'a plus vraiment les moyens d'accomplir, juge le New York Times pour qui «ces efforts pour abolir ce ministère font partie d'un agenda plus large des conservateurs qui veulent que plus d'argent aille aux écoles privées et à l'enseignement à la maison.» La grande loi budgétaire voulue par Donald Trump et approuvée récemment prévoit d'ailleurs d'importants crédits d'impôt pour l'enseignement privé, souligne le quotidien. Le ministère de l'Éducation continue de jouer un rôle en ce qui concerne les droits civiques. Là encore, Donald Trump s'en sert pour son agenda politique, raconte le New York Times. Le président l'utilise pour obliger les établissements scolaires à faire machine arrière en matière de lutte contre les discriminations. Finies par exemple, les équipes de sport composées d'étudiants transgenres ou les toilettes ouvertes à tous les élèves. En revanche, pour ce qui est de l'accès à l'école des enfants handicapés, cela n'intéresse pas Donald Trump, pointe le quotidien qui relève qu'il s'agit pourtant d'un droit civique. Le Mexique voit rouge au sujet des tomates Les droits de douane de 17% sur les tomates importées de ce pays, décidés hier par Donald Trump, provoque des remous. «Aucun pays ne peut nous remplacer», mettent en garde les producteurs mexicains de tomates, dans les colonnes du quotidien argentin Infobae. 90% des tomates mangées aux États-Unis, viennent du Mexique, précise El Financiero. Un fruit difficile à transporter car il contient beaucoup d'eau, précise un expert au journal Milenio. Les États-Unis ne peuvent donc pas se passer du Mexique, se rassurent les fermiers mexicains, indique Infobae. Ils rappellent qu'en 2019, les États-Unis avaient déjà suspendu l'accord de libre-échange qui lie les deux voisins, avant de faire marche arrière 4 mois plus tard. «La raison va prévaloir» cette fois, encore estiment-ils. L'Argentine déclassifie des archives nazies Le président Javier Milei a décidé de rendre public des archives liées à l'accueil de nazis après la Seconde Guerre mondiale. Alors que l'Europe peinait à se relever, l'Argentine, elle, était en plein boom économique. Pour soutenir cette croissance, le président Juan Perón a fait venir des milliers d'Européens. Les conditions d'accueil étaient généreuses, et les contrôles d'identité quasiment inexistants. Environ 12.000 nazis ont ainsi trouvé refuge en Argentine sous la présidence de Perón. «Ils menaient une vie discrète, sous un faux nom, parce qu'ils savaient qu'ils étaient recherchés», raconte l'historien Julio Mutti interrogé par Achim Lippold. «Plus tard, un décret d'amnistie du gouvernement péroniste leur a permis de reprendre leur vrai nom sans trop d'explications. Ils n'avaient pas de rôle social notable. Leur impact sur la société argentine de l'époque était très limité.» Il faut attendre le retour de la démocratie pour que la vérité émerge et que les archives soient déclassifiées sur décision du président Carlos Menem, en 1992. Grâce à ces documents, «nous savons désormais clairement qui est venu, où ils ont vécu, comment ils sont arrivés, sous quel nom, comment ils se sont cachés — tout cela est connu et a déjà été publié. Ce qui, en revanche, reste obscur, c'est l'origine des ressources financières ayant permis leur fuite. Pour une opération de cette ampleur, il a fallu de l'argent. Ce n'était ni simple, ni bon marché», explique Ariel Gelblung, directeur du Centre Simon Wiesenthal à Buenos Aires. Pour approfondir les recherches sur ces financements, le Centre Wiesenthal s'est tourné directement vers Javier Milei, en février 2025. Le président a accepté de leur faciliter l'accès à toutes les archives et «depuis, chaque fois que nous avons une requête, les services nous transmettent les documents. Il y a une directive en ce sens», poursuit Ariel Gelblung. Le gouvernement argentin a également commencé à mettre les documents en ligne. Mais les experts ne s'attendent pas à faire des découvertes majeures. Comme l'explique Julio Mutti, «90% de ce qu'il y avait à découvrir l'a déjà été (...) Le seul élément vraiment nouveau, ce sont des procès-verbaux de l'entreprise publique « Fabricaciones Militares ». Il y avait un projet de faire venir des techniciens étrangers, qui a bien eu lieu. On estime qu'environ 300 techniciens sont venus, dont des Polonais et d'autres pays qui étaient en guerre avec l'Allemagne nazie. Mais il y avait aussi des Allemands. Le problème, c'est qu'on ne sait pas encore si certains d'entre eux étaient des criminels de guerre ou des membres du parti nazi.» Selon le directeur du Centre Wiesenthal, Ariel Gelblung, les résultats des recherches menées par son équipe seront publiés au printemps 2026, le temps d'examiner tous les nouveaux documents disponibles, soit environ 38 kilomètres d'archives. Le journal de la 1ère En Martinique, la gendarmerie reçoit des renforts.
durée : 00:14:57 - Journal de 12h30 - Un an après la tentative d'assassinat contre Donald Trump, les menaces envers les élus du Congrès ou leurs proches augmentent. En 2024, la police du Capitole a recensé plus de 9400 menaces visant des membres du congrès ou leur entourage, une hausse de près de 140 % par rapport à 2017.
Especial informatiu sobre l'incendi del Baix Ebre, que continua actiu, per
Continua l'especial informatiu sobre l'incendi del Baix Ebre, que segueix actiu, per
Tercera hora de l'especial informatiu sobre l'incendi del Baix Ebre, que continua actiu, per
En 2011, à la fin du Congrès du Parti Socialiste, Dominique venait donner son avis sur cet événement. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 7 juillet 2025 : Musk lance son parti, Trump prépare sa vengeanceIl a mis ses menaces à exécution. Quelques semaines après sa rupture fracassante avec Donald Trump, Elon Musk lance son parti politique, officiellement baptisé, samedi 5 juin, le Parti de l'Amérique, censé bousculer le duopole républicain-démocrate. L'annonce a été faite sur X, son propre réseau social, au lendemain de la fête nationale américaine et dans un climat politique déjà tendu.Cette initiative intervient dans la foulée de l'adoption par le Congrès du Big Beautiful Bill — surnom donné par Donald Trump à sa vaste loi budgétaire. Un texte controversé, qui devrait alourdir la dette publique de plus de 3 400 milliards de dollars d'ici 2034, et qui a ravivé les tensions entre les deux milliardaires.Sans dévoiler les grandes lignes de son programme, le patron de Tesla et SpaceX a affirmé vouloir offrir une "alternative crédible" aux électeurs lassés des deux partis traditionnels. Une sortie critiquée par Donald Trump : "C'est ridicule", a-t-il lancé à des journalistes. "Un troisième parti ne fait qu'ajouter à la confusion. La troisième voie n'a jamais fonctionné". Une remarque teintée d'expérience, lui qui avait lui-même tenté de s'imposer en dehors des grands partis dans les années 1990.L'initiative d'Elon Musk pourrait toutefois rebattre les cartes à l'approche des élections de mi-mandat, en novembre 2026. Et ce alors que Donald Trump, en chute dans les sondages, fait face à une nouvelle tempête politique. Sa gestion des récentes inondations meurtrières au Texas suscite de vives critiques.Alors que l'État déplore plus de 80 morts, dont de nombreux enfants, des habitants ont dénoncé l'absence d'alertes suffisantes. La polémique rattrape l'administration Trump qui a imposé ces derniers mois des coupes budgétaires drastiques dans les services météorologiques, entraînant la suppression de centaines de postes. Sur place, les recherches se poursuivent, pour retrouver dizaines de personnes toujours portées disparues, notamment des enfants en camp d'été.Le président américain a annoncé avoir "signé une déclaration de catastrophe" et prévoit de se rendre sur place vendredi. Le gouverneur du Texas, de son côté, alerte sur de nouvelles précipitations attendues jusqu'à mardi, avec un risque accru d'inondations dans les zones déjà saturées.Quelles sont les ambitions politiques d'Elon Musk ? Peut-il être le trouble-fête des midterms de 2026 ? A-t-il un pouvoir de nuisance sur le président américain ? Jusqu'où ira leur bras de fer ? Donald Trump est-il fragilisé ?LES EXPERTS :- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique - MARJORIE PAILLON - Journaliste - spécialiste de la politique américaine - AMY GREENE - Enseignante-chercheure à Sciences Po Paris, spécialiste de la vie politique et de la politique étrangère des Etats-Unis, autrice de L' Amérique face à ses fractures
C dans l'air du 7 juillet 2025 : Musk lance son parti, Trump prépare sa vengeanceIl a mis ses menaces à exécution. Quelques semaines après sa rupture fracassante avec Donald Trump, Elon Musk lance son parti politique, officiellement baptisé, samedi 5 juin, le Parti de l'Amérique, censé bousculer le duopole républicain-démocrate. L'annonce a été faite sur X, son propre réseau social, au lendemain de la fête nationale américaine et dans un climat politique déjà tendu.Cette initiative intervient dans la foulée de l'adoption par le Congrès du Big Beautiful Bill — surnom donné par Donald Trump à sa vaste loi budgétaire. Un texte controversé, qui devrait alourdir la dette publique de plus de 3 400 milliards de dollars d'ici 2034, et qui a ravivé les tensions entre les deux milliardaires.Sans dévoiler les grandes lignes de son programme, le patron de Tesla et SpaceX a affirmé vouloir offrir une "alternative crédible" aux électeurs lassés des deux partis traditionnels. Une sortie critiquée par Donald Trump : "C'est ridicule", a-t-il lancé à des journalistes. "Un troisième parti ne fait qu'ajouter à la confusion. La troisième voie n'a jamais fonctionné". Une remarque teintée d'expérience, lui qui avait lui-même tenté de s'imposer en dehors des grands partis dans les années 1990.L'initiative d'Elon Musk pourrait toutefois rebattre les cartes à l'approche des élections de mi-mandat, en novembre 2026. Et ce alors que Donald Trump, en chute dans les sondages, fait face à une nouvelle tempête politique. Sa gestion des récentes inondations meurtrières au Texas suscite de vives critiques.Alors que l'État déplore plus de 80 morts, dont de nombreux enfants, des habitants ont dénoncé l'absence d'alertes suffisantes. La polémique rattrape l'administration Trump qui a imposé ces derniers mois des coupes budgétaires drastiques dans les services météorologiques, entraînant la suppression de centaines de postes. Sur place, les recherches se poursuivent, pour retrouver dizaines de personnes toujours portées disparues, notamment des enfants en camp d'été.Le président américain a annoncé avoir "signé une déclaration de catastrophe" et prévoit de se rendre sur place vendredi. Le gouverneur du Texas, de son côté, alerte sur de nouvelles précipitations attendues jusqu'à mardi, avec un risque accru d'inondations dans les zones déjà saturées.Quelles sont les ambitions politiques d'Elon Musk ? Peut-il être le trouble-fête des midterms de 2026 ? A-t-il un pouvoir de nuisance sur le président américain ? Jusqu'où ira leur bras de fer ? Donald Trump est-il fragilisé ?LES EXPERTS :- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique - MARJORIE PAILLON - Journaliste - spécialiste de la politique américaine - AMY GREENE - Enseignante-chercheure à Sciences Po Paris, spécialiste de la vie politique et de la politique étrangère des Etats-Unis, autrice de L' Amérique face à ses fractures
C dans l'air du 5 juillet 2025 : Trump : vers un nouvel âge d'or de l'Amérique ?PRÉSENTATION: MAYA LAUQUÉ« Nous entrons dans l'âge d'or de l'Amérique ». C'est avec ses mots que Donald Trump a promulgué sa loi budgétaire à l'occasion de la fête nationale. Sa « grande et belle loi », comme il l'a baptisée, est tentaculaire, et honore bon nombre de ses promesses de campagne : augmentation des dépenses militaires, financement d'une campagne d'expulsion d'ampleur de migrants, réductions d'impôts pour les plus riches. Une victoire pour Trump, « la plus grande » à ses yeux depuis le début de son second mandat.Ce n'était pourtant pas gagner d'avance. Le président a dû chercher le soutien de sénateurs républicains pour arracher le vote du texte au Congrès. L'opposition a donc échoué à l'en empêcher, dans un contexte déjà tendu sur le plan économique, avec des droits de douanes qui devraient s'appliquer dès ce mercredi pour des dizaines de pays, si aucun accord commercial n'est trouvé avec la Maison blanche.La loi prévoit en tout cas 170 milliards de dollars pour des dépenses reliées à l'immigration. 70 devraient être alloués aux opérations de la police de l'immigration (ICE), 45 à la reprise de la construction du mur entre les Etats-Unis et le Mexique. Mais le tollé vient d'un nouveau centre de rétention pour immigrés en situation irrégulière, construit au milieu des marécages de Floride. Celui-ci est entourés d'alligators pour dissuader toute évasion.Les méthodes de Donald Trump donnent des idées à certains politiques français. En Nouvelle-Aquitaine, le député UDR Bartolomé Lenoir est surnommé le « Trump de la Creuse ». Catholique et réactionnaire, il est obnubilé par l'immigration et l'extrême gauche, et n'hésite pas à propager de fausses informations.Alors, quelles seront les conséquence de cette loi budgétaire ? Jusqu'où ira Trump dans sa politique anti-immigration ? Pourquoi ses méthodes controversées s'importent-elles en France ? LES EXPERTS :Anthony BELLANGER - Éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationalesLauric HENNETON - Spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l'Université Versailles -Saint QuentinMARJORIE PAILLON – Journaliste, spécialiste des questions internationalesMARIE-CECILE NAVES - Directrice de recherche à l'IRIS, Spécialiste des États-Unis
durée : 00:03:10 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump a enregistré plusieurs succès, internes et internationaux, à commencer par l'adoption de son budget hier par le Congrès, malgré quelques frondeurs. Mais au passage, il change la règle du jeu et s'impose par la force : ça marche parfois, mais c'est risqué. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ça démarre toujours comme ça Par une bonne intention.Alors, on veut sauver les hommes de l'alcool, protéger les familles, ramener l'ordre moral.On veut guérir l'Amérique.Mais ce que les États-Unis vont vivre, à partir de 1920, n'a rien d'une convalescence. C'est une descente. Une décennie de violence, de double discours, d'hypocrisie politique et de criminalité organisée à une échelle jamais vue.Pendant treize ans, la fabrication, la vente et le transport d'alcool deviennent illégaux sur l'ensemble du territoire américain. Officiellement, l'alcool est banni pour préserver la nation, encourager la tempérance, rendre les citoyens meilleurs. En réalité, il ne disparaît jamais. Il change de visage. Il entre en clandestinité. Et l'Amérique avec lui.Derrière les façades closes des speakeasies (les bars clandestins), on danse sur du jazz, on trinque en cachette, on négocie des pots-de-vin. La police détourne les yeux, parfois la loi aussi. La boisson coule à flot dans les villes, les caves, les arrière-salles. Et dans les veines du pays.L'État croyait contrôler une habitude. Il découvre qu'il a réveillé un monstre.Car interdire, ce n'est pas empêcher.Et ce que la Prohibition interdit, elle va surtout le rendre rentable.Elle consacre des figures nouvelles.Des avocats devenus millionnaires, dont certains dissimulent leurs distilleries derrière des pharmacies.Des criminels qui deviennent des icônes, comme Al Capone, qui transforme Chicago en capitale du crime, finance des soupes populaires avec l'argent du trafic, tout en faisant exécuter ses rivaux à la mitraillette.Mais la Prohibition, ce n'est pas seulement l'histoire des gangsters. C'est aussi celle des échecs du pouvoir, des contradictions d'une société, et du poids des idéaux mal appliqués.C'est l'histoire d'une croisade morale détournée par l'argent. D'un État qui perd la main.D'un peuple qui se rit des lois… et qui en meurt parfois.Car à force de distiller dans l'illégalité, on fabrique des alcools frelatés, toxiques, dangereux. On mélange, on coupe, on triche. Et on enterre.Et puis il y a l'autre scène : celle des bureaux, des couloirs du Congrès, des caves du Sénat pleines de bouteilles, pendant que les rues se remplissent de cadavres.La Prohibition devait moraliser l'Amérique. Elle l'a fracturée. Elle a sapé la confiance dans les institutions. Elle a légitimé la corruption comme mode de gouvernement. Elle a semé les bases du crime organisé moderne.Et pourtant, cette période est aussi fascinante que trouble. Car elle interroge :Pourquoi une société décide-t-elle de bannir quelque chose d'aussi ancré que l'alcool ?Pourquoi une loi, votée à une écrasante majorité, devient-elle si vite une mascarade ?Et pourquoi, malgré ses effets désastreux, certains rêvent-ils encore, aujourd'hui, de moraliser la société par la contrainte ?Ce que nous allons explorer, ce n'est pas seulement une période de l'histoire américaine.C'est un miroir tendu à notre époque.Car derrière les barils de whisky cachés dans les caves, derrière les gangsters en costume et les descentes de police, il y a une question essentielle : que se passe-t-il quand la loi s'attaque à la culture ? Et que reste-t-il, une fois la tempérance oubliée, mais que la violence, elle, est restée ?Mon invitée, l'historienne et spécialiste des Etats-Unis, Annick Foucrier, qui vient de sortir son dernier ouvrage, excellent, au nom évident "La Prohibition", chez Armand Colin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Link to my Youtube channel:www.youtube.com/@SapristiFR------------------------------------------------Trump a proposé un ambitieux bouclier antimissile « Golden Dome » à 175 milliards $, suscitant le scepticisme au Congrès et un débat public.Traduction:Trump has proposed a $175 billion “Golden Dome” missile shield, prompting skepticism in Congress and sparking public debate. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ça démarre toujours comme ça Par une bonne intention.Alors, on veut sauver les hommes de l'alcool, protéger les familles, ramener l'ordre moral.On veut guérir l'Amérique.Mais ce que les États-Unis vont vivre, à partir de 1920, n'a rien d'une convalescence. C'est une descente. Une décennie de violence, de double discours, d'hypocrisie politique et de criminalité organisée à une échelle jamais vue.Pendant treize ans, la fabrication, la vente et le transport d'alcool deviennent illégaux sur l'ensemble du territoire américain. Officiellement, l'alcool est banni pour préserver la nation, encourager la tempérance, rendre les citoyens meilleurs. En réalité, il ne disparaît jamais. Il change de visage. Il entre en clandestinité. Et l'Amérique avec lui.Derrière les façades closes des speakeasies (les bars clandestins), on danse sur du jazz, on trinque en cachette, on négocie des pots-de-vin. La police détourne les yeux, parfois la loi aussi. La boisson coule à flot dans les villes, les caves, les arrière-salles. Et dans les veines du pays.L'État croyait contrôler une habitude. Il découvre qu'il a réveillé un monstre.Car interdire, ce n'est pas empêcher.Et ce que la Prohibition interdit, elle va surtout le rendre rentable.Elle consacre des figures nouvelles.Des avocats devenus millionnaires, dont certains dissimulent leurs distilleries derrière des pharmacies.Des criminels qui deviennent des icônes, comme Al Capone, qui transforme Chicago en capitale du crime, finance des soupes populaires avec l'argent du trafic, tout en faisant exécuter ses rivaux à la mitraillette.Mais la Prohibition, ce n'est pas seulement l'histoire des gangsters. C'est aussi celle des échecs du pouvoir, des contradictions d'une société, et du poids des idéaux mal appliqués.C'est l'histoire d'une croisade morale détournée par l'argent. D'un État qui perd la main.D'un peuple qui se rit des lois… et qui en meurt parfois.Car à force de distiller dans l'illégalité, on fabrique des alcools frelatés, toxiques, dangereux. On mélange, on coupe, on triche. Et on enterre.Et puis il y a l'autre scène : celle des bureaux, des couloirs du Congrès, des caves du Sénat pleines de bouteilles, pendant que les rues se remplissent de cadavres.La Prohibition devait moraliser l'Amérique. Elle l'a fracturée. Elle a sapé la confiance dans les institutions. Elle a légitimé la corruption comme mode de gouvernement. Elle a semé les bases du crime organisé moderne.Et pourtant, cette période est aussi fascinante que trouble. Car elle interroge :Pourquoi une société décide-t-elle de bannir quelque chose d'aussi ancré que l'alcool ?Pourquoi une loi, votée à une écrasante majorité, devient-elle si vite une mascarade ?Et pourquoi, malgré ses effets désastreux, certains rêvent-ils encore, aujourd'hui, de moraliser la société par la contrainte ?Ce que nous allons explorer, ce n'est pas seulement une période de l'histoire américaine.C'est un miroir tendu à notre époque.Car derrière les barils de whisky cachés dans les caves, derrière les gangsters en costume et les descentes de police, il y a une question essentielle : que se passe-t-il quand la loi s'attaque à la culture ? Et que reste-t-il, une fois la tempérance oubliée, mais que la violence, elle, est restée ?Mon invitée, l'historienne et spécialiste des Etats-Unis, Annick Foucrier, qui vient de sortir son dernier ouvrage, excellent, au nom évident "La Prohibition", chez Armand Colin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ça démarre toujours comme ça Par une bonne intention.Alors, on veut sauver les hommes de l'alcool, protéger les familles, ramener l'ordre moral.On veut guérir l'Amérique.Mais ce que les États-Unis vont vivre, à partir de 1920, n'a rien d'une convalescence. C'est une descente. Une décennie de violence, de double discours, d'hypocrisie politique et de criminalité organisée à une échelle jamais vue.Pendant treize ans, la fabrication, la vente et le transport d'alcool deviennent illégaux sur l'ensemble du territoire américain. Officiellement, l'alcool est banni pour préserver la nation, encourager la tempérance, rendre les citoyens meilleurs. En réalité, il ne disparaît jamais. Il change de visage. Il entre en clandestinité. Et l'Amérique avec lui.Derrière les façades closes des speakeasies (les bars clandestins), on danse sur du jazz, on trinque en cachette, on négocie des pots-de-vin. La police détourne les yeux, parfois la loi aussi. La boisson coule à flot dans les villes, les caves, les arrière-salles. Et dans les veines du pays.L'État croyait contrôler une habitude. Il découvre qu'il a réveillé un monstre.Car interdire, ce n'est pas empêcher.Et ce que la Prohibition interdit, elle va surtout le rendre rentable.Elle consacre des figures nouvelles.Des avocats devenus millionnaires, dont certains dissimulent leurs distilleries derrière des pharmacies.Des criminels qui deviennent des icônes, comme Al Capone, qui transforme Chicago en capitale du crime, finance des soupes populaires avec l'argent du trafic, tout en faisant exécuter ses rivaux à la mitraillette.Mais la Prohibition, ce n'est pas seulement l'histoire des gangsters. C'est aussi celle des échecs du pouvoir, des contradictions d'une société, et du poids des idéaux mal appliqués.C'est l'histoire d'une croisade morale détournée par l'argent. D'un État qui perd la main.D'un peuple qui se rit des lois… et qui en meurt parfois.Car à force de distiller dans l'illégalité, on fabrique des alcools frelatés, toxiques, dangereux. On mélange, on coupe, on triche. Et on enterre.Et puis il y a l'autre scène : celle des bureaux, des couloirs du Congrès, des caves du Sénat pleines de bouteilles, pendant que les rues se remplissent de cadavres.La Prohibition devait moraliser l'Amérique. Elle l'a fracturée. Elle a sapé la confiance dans les institutions. Elle a légitimé la corruption comme mode de gouvernement. Elle a semé les bases du crime organisé moderne.Et pourtant, cette période est aussi fascinante que trouble. Car elle interroge :Pourquoi une société décide-t-elle de bannir quelque chose d'aussi ancré que l'alcool ?Pourquoi une loi, votée à une écrasante majorité, devient-elle si vite une mascarade ?Et pourquoi, malgré ses effets désastreux, certains rêvent-ils encore, aujourd'hui, de moraliser la société par la contrainte ?Ce que nous allons explorer, ce n'est pas seulement une période de l'histoire américaine.C'est un miroir tendu à notre époque.Car derrière les barils de whisky cachés dans les caves, derrière les gangsters en costume et les descentes de police, il y a une question essentielle : que se passe-t-il quand la loi s'attaque à la culture ? Et que reste-t-il, une fois la tempérance oubliée, mais que la violence, elle, est restée ?Mon invitée, l'historienne et spécialiste des Etats-Unis, Annick Foucrier, qui vient de sortir son dernier ouvrage, excellent, au nom évident "La Prohibition", chez Armand Colin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ça démarre toujours comme ça Par une bonne intention.Alors, on veut sauver les hommes de l'alcool, protéger les familles, ramener l'ordre moral.On veut guérir l'Amérique.Mais ce que les États-Unis vont vivre, à partir de 1920, n'a rien d'une convalescence. C'est une descente. Une décennie de violence, de double discours, d'hypocrisie politique et de criminalité organisée à une échelle jamais vue.Pendant treize ans, la fabrication, la vente et le transport d'alcool deviennent illégaux sur l'ensemble du territoire américain. Officiellement, l'alcool est banni pour préserver la nation, encourager la tempérance, rendre les citoyens meilleurs. En réalité, il ne disparaît jamais. Il change de visage. Il entre en clandestinité. Et l'Amérique avec lui.Derrière les façades closes des speakeasies (les bars clandestins), on danse sur du jazz, on trinque en cachette, on négocie des pots-de-vin. La police détourne les yeux, parfois la loi aussi. La boisson coule à flot dans les villes, les caves, les arrière-salles. Et dans les veines du pays.L'État croyait contrôler une habitude. Il découvre qu'il a réveillé un monstre.Car interdire, ce n'est pas empêcher.Et ce que la Prohibition interdit, elle va surtout le rendre rentable.Elle consacre des figures nouvelles.Des avocats devenus millionnaires, dont certains dissimulent leurs distilleries derrière des pharmacies.Des criminels qui deviennent des icônes, comme Al Capone, qui transforme Chicago en capitale du crime, finance des soupes populaires avec l'argent du trafic, tout en faisant exécuter ses rivaux à la mitraillette.Mais la Prohibition, ce n'est pas seulement l'histoire des gangsters. C'est aussi celle des échecs du pouvoir, des contradictions d'une société, et du poids des idéaux mal appliqués.C'est l'histoire d'une croisade morale détournée par l'argent. D'un État qui perd la main.D'un peuple qui se rit des lois… et qui en meurt parfois.Car à force de distiller dans l'illégalité, on fabrique des alcools frelatés, toxiques, dangereux. On mélange, on coupe, on triche. Et on enterre.Et puis il y a l'autre scène : celle des bureaux, des couloirs du Congrès, des caves du Sénat pleines de bouteilles, pendant que les rues se remplissent de cadavres.La Prohibition devait moraliser l'Amérique. Elle l'a fracturée. Elle a sapé la confiance dans les institutions. Elle a légitimé la corruption comme mode de gouvernement. Elle a semé les bases du crime organisé moderne.Et pourtant, cette période est aussi fascinante que trouble. Car elle interroge :Pourquoi une société décide-t-elle de bannir quelque chose d'aussi ancré que l'alcool ?Pourquoi une loi, votée à une écrasante majorité, devient-elle si vite une mascarade ?Et pourquoi, malgré ses effets désastreux, certains rêvent-ils encore, aujourd'hui, de moraliser la société par la contrainte ?Ce que nous allons explorer, ce n'est pas seulement une période de l'histoire américaine.C'est un miroir tendu à notre époque.Car derrière les barils de whisky cachés dans les caves, derrière les gangsters en costume et les descentes de police, il y a une question essentielle : que se passe-t-il quand la loi s'attaque à la culture ? Et que reste-t-il, une fois la tempérance oubliée, mais que la violence, elle, est restée ?Mon invitée, l'historienne et spécialiste des Etats-Unis, Annick Foucrier, qui vient de sortir son dernier ouvrage, excellent, au nom évident "La Prohibition", chez Armand Colin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ça démarre toujours comme ça Par une bonne intention.Alors, on veut sauver les hommes de l'alcool, protéger les familles, ramener l'ordre moral.On veut guérir l'Amérique.Mais ce que les États-Unis vont vivre, à partir de 1920, n'a rien d'une convalescence. C'est une descente. Une décennie de violence, de double discours, d'hypocrisie politique et de criminalité organisée à une échelle jamais vue.Pendant treize ans, la fabrication, la vente et le transport d'alcool deviennent illégaux sur l'ensemble du territoire américain. Officiellement, l'alcool est banni pour préserver la nation, encourager la tempérance, rendre les citoyens meilleurs. En réalité, il ne disparaît jamais. Il change de visage. Il entre en clandestinité. Et l'Amérique avec lui.Derrière les façades closes des speakeasies (les bars clandestins), on danse sur du jazz, on trinque en cachette, on négocie des pots-de-vin. La police détourne les yeux, parfois la loi aussi. La boisson coule à flot dans les villes, les caves, les arrière-salles. Et dans les veines du pays.L'État croyait contrôler une habitude. Il découvre qu'il a réveillé un monstre.Car interdire, ce n'est pas empêcher.Et ce que la Prohibition interdit, elle va surtout le rendre rentable.Elle consacre des figures nouvelles.Des avocats devenus millionnaires, dont certains dissimulent leurs distilleries derrière des pharmacies.Des criminels qui deviennent des icônes, comme Al Capone, qui transforme Chicago en capitale du crime, finance des soupes populaires avec l'argent du trafic, tout en faisant exécuter ses rivaux à la mitraillette.Mais la Prohibition, ce n'est pas seulement l'histoire des gangsters. C'est aussi celle des échecs du pouvoir, des contradictions d'une société, et du poids des idéaux mal appliqués.C'est l'histoire d'une croisade morale détournée par l'argent. D'un État qui perd la main.D'un peuple qui se rit des lois… et qui en meurt parfois.Car à force de distiller dans l'illégalité, on fabrique des alcools frelatés, toxiques, dangereux. On mélange, on coupe, on triche. Et on enterre.Et puis il y a l'autre scène : celle des bureaux, des couloirs du Congrès, des caves du Sénat pleines de bouteilles, pendant que les rues se remplissent de cadavres.La Prohibition devait moraliser l'Amérique. Elle l'a fracturée. Elle a sapé la confiance dans les institutions. Elle a légitimé la corruption comme mode de gouvernement. Elle a semé les bases du crime organisé moderne.Et pourtant, cette période est aussi fascinante que trouble. Car elle interroge :Pourquoi une société décide-t-elle de bannir quelque chose d'aussi ancré que l'alcool ?Pourquoi une loi, votée à une écrasante majorité, devient-elle si vite une mascarade ?Et pourquoi, malgré ses effets désastreux, certains rêvent-ils encore, aujourd'hui, de moraliser la société par la contrainte ?Ce que nous allons explorer, ce n'est pas seulement une période de l'histoire américaine.C'est un miroir tendu à notre époque.Car derrière les barils de whisky cachés dans les caves, derrière les gangsters en costume et les descentes de police, il y a une question essentielle : que se passe-t-il quand la loi s'attaque à la culture ? Et que reste-t-il, une fois la tempérance oubliée, mais que la violence, elle, est restée ?Mon invitée, l'historienne et spécialiste des Etats-Unis, Annick Foucrier, qui vient de sortir son dernier ouvrage, excellent, au nom évident "La Prohibition", chez Armand Colin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ça démarre toujours comme ça Par une bonne intention.Alors, on veut sauver les hommes de l'alcool, protéger les familles, ramener l'ordre moral.On veut guérir l'Amérique.Mais ce que les États-Unis vont vivre, à partir de 1920, n'a rien d'une convalescence. C'est une descente. Une décennie de violence, de double discours, d'hypocrisie politique et de criminalité organisée à une échelle jamais vue.Pendant treize ans, la fabrication, la vente et le transport d'alcool deviennent illégaux sur l'ensemble du territoire américain. Officiellement, l'alcool est banni pour préserver la nation, encourager la tempérance, rendre les citoyens meilleurs. En réalité, il ne disparaît jamais. Il change de visage. Il entre en clandestinité. Et l'Amérique avec lui.Derrière les façades closes des speakeasies (les bars clandestins), on danse sur du jazz, on trinque en cachette, on négocie des pots-de-vin. La police détourne les yeux, parfois la loi aussi. La boisson coule à flot dans les villes, les caves, les arrière-salles. Et dans les veines du pays.L'État croyait contrôler une habitude. Il découvre qu'il a réveillé un monstre.Car interdire, ce n'est pas empêcher.Et ce que la Prohibition interdit, elle va surtout le rendre rentable.Elle consacre des figures nouvelles.Des avocats devenus millionnaires, dont certains dissimulent leurs distilleries derrière des pharmacies.Des criminels qui deviennent des icônes, comme Al Capone, qui transforme Chicago en capitale du crime, finance des soupes populaires avec l'argent du trafic, tout en faisant exécuter ses rivaux à la mitraillette.Mais la Prohibition, ce n'est pas seulement l'histoire des gangsters. C'est aussi celle des échecs du pouvoir, des contradictions d'une société, et du poids des idéaux mal appliqués.C'est l'histoire d'une croisade morale détournée par l'argent. D'un État qui perd la main.D'un peuple qui se rit des lois… et qui en meurt parfois.Car à force de distiller dans l'illégalité, on fabrique des alcools frelatés, toxiques, dangereux. On mélange, on coupe, on triche. Et on enterre.Et puis il y a l'autre scène : celle des bureaux, des couloirs du Congrès, des caves du Sénat pleines de bouteilles, pendant que les rues se remplissent de cadavres.La Prohibition devait moraliser l'Amérique. Elle l'a fracturée. Elle a sapé la confiance dans les institutions. Elle a légitimé la corruption comme mode de gouvernement. Elle a semé les bases du crime organisé moderne.Et pourtant, cette période est aussi fascinante que trouble. Car elle interroge :Pourquoi une société décide-t-elle de bannir quelque chose d'aussi ancré que l'alcool ?Pourquoi une loi, votée à une écrasante majorité, devient-elle si vite une mascarade ?Et pourquoi, malgré ses effets désastreux, certains rêvent-ils encore, aujourd'hui, de moraliser la société par la contrainte ?Ce que nous allons explorer, ce n'est pas seulement une période de l'histoire américaine.C'est un miroir tendu à notre époque.Car derrière les barils de whisky cachés dans les caves, derrière les gangsters en costume et les descentes de police, il y a une question essentielle : que se passe-t-il quand la loi s'attaque à la culture ? Et que reste-t-il, une fois la tempérance oubliée, mais que la violence, elle, est restée ?Mon invitée, l'historienne et spécialiste des Etats-Unis, Annick Foucrier, qui vient de sortir son dernier ouvrage, excellent, au nom évident "La Prohibition", chez Armand Colin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.