Place in Lower Austria, Austria
POPULARITY
Categories
Dans cette édition :Un homme a volontairement percuté 7 personnes sur l'île d'Oléron, faisant 5 blessés dont 2 graves, dans un acte prémédité mais sans lien avec le terrorisme selon le procureur.Une polémique a éclaté à l'Assemblée nationale après la présence de fillettes voilées dans les tribunes, suscitant de vives réactions politiques.La Cour des comptes a publié un rapport accablant sur la gestion du Louvre, pointant une priorité donnée à l'attractivité plutôt qu'à la sécurité du musée.Un rapport de l'Inspection générale de la justice a mis en lumière de graves défaillances du système judiciaire dans l'affaire du meurtre d'Elias, un adolescent de 14 ans poignardé à Paris.Des milliers de chrétiens se réuniront ce week-end à Paris pour le Congrès Mission, un événement exceptionnel marqué par le passage des reliques de Sainte Thérèse de Lisieux.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Un homme a volontairement percuté 7 personnes sur l'île d'Oléron, faisant 5 blessés dont 2 graves, dans un acte prémédité mais sans lien avec le terrorisme selon le procureur.Une polémique a éclaté à l'Assemblée nationale après la présence de fillettes voilées dans les tribunes, suscitant de vives réactions politiques.La Cour des comptes a publié un rapport accablant sur la gestion du Louvre, pointant une priorité donnée à l'attractivité plutôt qu'à la sécurité du musée.Un rapport de l'Inspection générale de la justice a mis en lumière de graves défaillances du système judiciaire dans l'affaire du meurtre d'Elias, un adolescent de 14 ans poignardé à Paris.Des milliers de chrétiens se réuniront ce week-end à Paris pour le Congrès Mission, un événement exceptionnel marqué par le passage des reliques de Sainte Thérèse de Lisieux.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment annoncer l'Évangile en France aujourd'hui ? Vaste question qui va animer les discussions de plusieurs dizaines de milliers de chrétiens 30 000 chrétiens réunis du 7 au 9 novembre à Paris. Trois jours pour réfléchir, prier et partager autour de l'enjeu de la mission en France. Parmi les temps forts : la messe célébrée dans la salle mythique de l'Accor Arena de Bercy samedi 9 novembre, messe présidée par le Cardinal Dieudonné Nzapalainga. À l'occasion du Congrès Mission à Paris, l'archevêque de Bangui, partage sa vision de la mission en France. Artisan du dialogue interreligieux, il invite à la rencontre avec l'autre et la construction d'un monde plus fraternel.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Salon International Tourisme Voyage commence dès demain au Palais des Congrès de Montréal et les destinations les plus tendances cette année y seront à l’honneur. On parle avec le globe-trotteur et porte-parole de la 35e édition, Jean-Michel Dufaux. Entrevue avec Jean-Michel Dufaux, porte-parole de la 35e édition du Salon International Tourisme Voyage. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Un produit québécois dans la liste des Fêtes de Oprah | Grève à la STM: la mairesse donne un délai de 10 jours pour trouver une entente | Ménage à Québec: France-Élaine Duranceau envoie un message clair | Le Salon International Tourisme Voyage commence dès demain au Palais des Congrès de Montréal | Un nouvel album pour Michel Rivard Dans cet épisode intégral du 6 novembre, en entrevue : Geneviève Grégoire, copropriétaire de Caracol. France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Administration gouvernementale et de l’Efficacité de l’État et présidente du Conseil du trésor. Gabriel Giguère, analyste senior en politiques publiques à l’IEDM. Jean-Michel Dufaux, porte-parole de la 35e édition du Salon International Tourisme Voyage. Michel Rivard, auteur-compositeur-interprète. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Qu'est-ce que l'UICN ? L'Union internationale pour la conservation de la nature) est une "OIG", une Organisation Intergouvernementale, au même titre que l'ONU, où l'UICN siège. L'UICN réunit des gouvernements, des ONG et des experts.Les membres se réunissent tous les 4 ans pour fixer la marche à suivre pour protéger le Vivant.Le congrès 2025 s'est tenu mi-octobre à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis. L'UICN y a dévoilé sa dernière actualisation de sa Liste rouge des espèces menacées. Fin 2025, sur plus de 172 000 espèces, presque 49 000 sont menacées d'extinction, presque un tiers !Ce baromètre est suivi par tous les médias, qui répercutent quelques chiffres sans aller au-delà, sans détailler le fonctionnement de la conservation des espèces dans le monde…Pour enfin mieux comprendre ce qui se passe dans ces hautes sphères, j'ai invité Maud Lelièvre, la présidente du comité français de l'UICN…Photo : Shutterstock___
Qu'est-ce qui fait de nous des individus à part entière ? Où réside notre identité ? Le fondement de notre singularité ? Qu'est-ce qui nous différencie de... tout les autres ? Une question certainement sans réponse, à laquelle nous nous attaquons aujourd'hui à l'occasion d'une émission spéciale enregistrée au festival des Utopiales de Nantes ! Convoquant à la fois la génétique, la philosophie, le microbiome et la science-fiction, embarquons ensemble dans une heure de discussion autour de cette question de la singularité humaine. Une émission enregistrée au Café de la cité des Congrès de Nantes en très bonne compagnie puisque le public est là en nombre pour venir écouter nos trois invités et nos chroniqueur.euses : Camille Mouflier, philosophe spécialiste d'une discipline peu connu en France : la méréologie. C'est-à-dire, la théorie des parties et du Tout. Anthony Bertucci, chercheur en biologie moléculaire et en éco-toxicologie à Ifremer de Nantes, spécialisé dans le microbiome. Jorg Tost, directeur du laboratoire d'épigénétique et d'environnement au CEA spécialisé sur l'influence de notre environnement (nourriture, tabac, polluants, présence d'animaux…) sur l'expression de nos gênes. Nous entendrons également deux bénévoles du Labo des Savoirs : Nolwenn Laroche, sur la singularité humaine selon trois thèmes abordés en sciences-fiction : le corps, l'âme et le choix de nos actions. Lila Mokrani, sur les dérives possibles de la recherche d'une singularité parfaite, avec notamment des exemples d'eugénisme directement tirés des œuvres de SF. Nous remercions Rémi et Fanny, interprêtes en LSF de cette émission.Une émission préparée et animée par Sacha Citerne et Sophie Podevin.
Après la défaite de Napoléon de 1814, les monarques européens se réunissent à Vienne pour fêter la paix et la faire durer vingt ans : c'est le tout premier grand congrès diplomatique international. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après la défaite de Napoléon de 1814, les monarques européens se réunissent à Vienne pour fêter la paix et la faire durer vingt ans : c'est le tout premier grand congrès diplomatique international.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« De la Tyrannie en Amérique ». C'est la couverture du Nouvel Obs cette semaine. Un dossier sur les débuts du second mandat de Donald Trump, élu le 5 novembre 2024, il y a un an. Et ce titre « De la Tyrannie en Amérique » évoque la fracture du système démocratique américain ébranlée depuis le retour au pouvoir de Trump, bien loin du célèbre ouvrage d'Alexis de Tocqueville De la démocratie en Amérique, publié au XIXè siècle. Ainsi, commente le Nouvel Obs, le président américain « transforme la plus vieille démocratie du monde, en régime illibéral ». Dès janvier dernier, le Financial Times avait pu voir clair sur l'avenir du pays, le jour de l'investiture : « Le contraste entre Trump et ses prédécesseurs signale plus un changement de régime qu'un simple transfert de pouvoir ». Et depuis, les péripéties ont été nombreuses depuis le retour du Roi à la Maison Blanche, comme résume une manifestante du mouvement « No Kings » (« Pas de roi en Amérique ») avec ces quelques mots : « Louis XVI a dit "L'État, c'est moi". C'est exactement comme ça que Trump voit les choses ». Louis XVI et « La doctrine du Gangster » Le Nouvel Obs revient sur ce qu'il appelle « La doctrine du Gangster ». Ainsi, Trump « s'est servi d'Elon Musk comme d'un idiot utile, en le nommant à la tête d'un département à l'Efficacité gouvernementale pour licencier des dizaines de milliers d'employés fédéraux et fermer des agences telles que l'USAID, chargée de l'aide étrangère. Il a imposé le nationalisme chrétien blanc comme la nouvelle idéologie nationale, interdit les termes "diversité", "équité", "inclusion", (…) a attaqué ses opposants, mais amnistié ses amis, à commencer par les émeutiers du Capitole. » Que dire des droits humains et des minorités sur le sol américain ? Le président a également « asphyxié l'audiovisuel public, instrumentalisé la culture, réécrit l'histoire » Le Nouvel Obs s'intéresse aussi aux antivax au pouvoir. En fait, souligne le magazine, « Quand la réalité ne lui plaît pas, il la change. » Les États-Unis sont par ailleurs sortis de l'Accord de Paris sur le Climat et de l'Organisation mondiale de la Santé. Et ce n'est pas fini… Dernièrement, l'assassinat de Charlie Kirk, érigé en martyr national, a lancé une nouvelle phase dans la consolidation du pouvoir Trumpien. « Objectif : rendre l'opposition inopérante avant les midterms. Une vaste opération de redécoupage a été lancée (…) pour priver les démocrates de futurs sièges aux Congrès » Ainsi, « L'adversaire désigné, c'est "l'extrémisme de gauche", "les antifas", des appellations assez floues – Vous l'aurez compris – pour s'en prendre à toute l'opposition, accusée de promouvoir la violence politique responsable de la mort de Charlie Kirk. » Et ceux en travers de sa route, ont fini par se faire inculper. L'ex-directeur du FBI James Comey, la procureur générale de New York Laetitia James, son ancien conseiller à la sécurité nationale James Bolton. Reste cette question : Ira-t-il jusqu'à déclencher l'Insurrection Act autorisant le déploiement de l'armée dans le pays ? Trump a déjà envoyé la garde nationale dans les bastions démocrates : Washington, Portland, Chicago… Washington, devenu un « laboratoire de la dictature » détaille dans un nouvel article Le Nouvel Obs : Trump montre qu'il peut « soumettre une ville ayant voté à 92 % contre lui et repousser les limite du pouvoir exécutif en profitant de sa vulnérabilité » car la capitale n'est pas un État et n'a pas de représentation au Capitole, ni de contrôle sur son budget. Trump veut même rebaptiser la scène culturelle en « Trump Kennedy Center »… il en a déjà pris la présidence et a placé ses proches au conseil d'administration. Sur sa politique internationale, l'hebdomadaire souligne : « l'admirateur de Vladimir Poutine et de Xi Jinping a abandonné son rôle de rempart contre le despotisme. Au contraire, il a assis sa puissance sur le rapport de force, par le chantage aux droits de douane ou par les armes, comme en Iran. » Kim Jung-un ou « la résurrection d'un paria », sur fond de guerre en Ukraine Et justement, protégé par Moscou et Pékin, un dictateur est scruté de près par Donald Trump. Il s'est même rendu indispensable à Vladimir Poutine depuis le début de la guerre en Ukraine. Kim Jung-un ou « la résurrection d'un paria » titre l'Express, qui analyse à quel point l'invasion russe en Ukraine a été une bénédiction pour le leader nord-coréen. Lui qui était reparti les mains vides de son second sommet avec Donald Trump à Hanoï. « Dès le début du conflit en Ukraine, Kim comprend qu'il peut tirer profit de la situation. (…) Avec la Syrie, il est le seul à reconnaître les Républiques de Louhansk et Donetsk, annexées par la Russie. Manquant désespérément de devises (…) il livre jusqu'à 40 % des munitions tirées par les Russes » entre octobre 2023 et avril 2025. Ajoutez à cela plus d'une centaine de missiles pour la seule année 2025, la signature d'un traité de défense mutuelle en juin 2024, puis 10 000 soldats nord-coréens pour aider les Russes à reprendre les zones de la région ukrainienne de Koursk. Des soldats traités comme de la chair à canon. Conséquences : « Les livraisons à Moscou sont ensuite montées en gamme, grâce à l'afflux de devises russes, qui permet à Pyongyang de relancer sa production d'armes ». De quoi inquiéter les occidentaux car « Moscou pourrait en effet permettre à Kim de réaliser son rêve : développer un sous-marin lanceur d'engin à propulsion nucléaire ». Quoi qu'il en soit, c'est un immense succès diplomatique pour la Corée du Nord. Sachant que la Russie avait voté les sanctions du Conseil de Sécurité de l'ONU contre son voisin à la suite de son premier essai nucléaire en 2006. Pyongyang « mise ainsi sur la volonté de Pékin et Moscou de bousculer l'ordre mondial dominé par les États-Unis. » « Son but est de devenir une puissance nucléaire comparable à celle de la France », souligne un chercheur. Ainsi, un ex-diplomate nord-coréen qui a fait défection en 2016 analyse la stratégie de Kim Jung-un dans l'Express : « La Corée du Nord est convaincue que si elle prouve que ses armes nucléaires peuvent détruire le territoire américain, les États-Unis finiront par venir à négocier. Pyongyang pourrait alors proposer de démanteler les installations capables de cibler les États-Unis. En échange, ceux-ci retireraient leurs troupes de Corée du Sud et leurs sanctions. » La Finlande face à Poutine Moscou et Pyongyang se sont donc rapprochés à l'occasion de la guerre en Ukraine, tandis que la Finlande, elle, se prépare au pire. Au pire, c'est-à-dire à la guerre contre la Russie. Membre de l'Otan, la Finlande partage la plus longue frontière terrestre avec Moscou. Un envoyé spécial du Point raconte l'état d'esprit des Finlandais qui peuvent notamment apercevoir le paysage russe depuis leur maison. « S'ils envoient des drones, ma maison sera la première à exploser » témoigne une certaine Saara Wilhems, depuis son cottage en bois. Après avoir entendu un hélicoptère tournoyer toute une nuit, elle raconte qu'au matin, en ouvrant sa voiture, elle comprend qu'une présence étrangère rodait : le siège de sa voiture est baissé. Pour elle, c'est sûr, une personne « cherchait à se cacher ». Elle « connaît la rumeur. Cette fois, elle est convaincue que des agents russes pénètrent en Finlande par les forêts et les lacs. » La Finlande, disposerait de près d'un million de réservistes, « parmi lesquels 280 000 hommes équipés et prêts à combattre. Un record en Europe pour une nation de 5 millions et demi d'habitants ». Le service militaire connaît un certain succès. Il est obligatoire pour les hommes, volontaire pour les femmes, et un tiers de la population se dit favorable au service universel. La Finlande dispose aussi du plus vaste réseau de bunkers en Europe, de quoi accueillir 87 % de la population.
Donald Trump a fait de la lutte contre la drogue et l'immigration, deux piliers de sa politique étrangère. Les États-Unis ont ordonné le déploiement dans les Caraïbes du porte-avions USS Gerald Ford en appui de leurs opérations de lutte contre le narcotrafic en Amérique latine. Il mettra plusieurs semaines avant d'arriver. Et on a entendu le président américain annoncer avoir autorisé la CIA à mener des opérations clandestines au Venezuela, sans préciser bien sûr lesquelles. Plusieurs élus démocrates au Congrès et quelques républicains ont questionné la légalité de la destruction systématique d'embarcations suspectes comme c'est le cas depuis plusieurs mois, au lieu de les arraisonner selon ce qui se fait généralement dans les opérations anti-drogue. La démonstration de force à laquelle on est en train d'assister est inédite alors que les États-Unis ont une histoire longue avec l'Amérique latine. Huit navires de guerre et plus de 10.000 soldats sont d'ores et déjà mobilisés dans la mer des Caraïbes. À l'évidence, Donald Trump est en train de revenir sur la logique de sphère d'influence et veut remettre de l'ordre -son ordre- en Amérique latine pour contrer l'influence de la Chine et de la Russie. Il le fait de manière ouverte alors que la puissance américaine repose aussi sur la culture du secret et des opérations clandestines. Invité : Raphaël Ramos, chercheur associé à l'Université de Montpellier Paul-Valéry, spécialiste de l'histoire du renseignement et la politique de sécurité nationale des États-Unis. Membre de la rédaction de la publication spécialisée «Intelligence online». «La puissance et l'ombre. 250 ans de guerres secrètes de l'Amérique», aux éditions du Cerf.
OK, alors, on fait le point sur la crise du financement du programme d'aide alimentaire SNAP aux États-Unis. OK, so, we take stock of the funding crisis for the SNAP food assistance program in the United States.Alors, le truc c'est que le programme SNAP, vous savez, les Food Stamps, et bien près de 42 millions d'Américains pourraient ne plus les recevoir dès le 1er novembre. So, the thing is that the SNAP program, you know, Food Stamps, well nearly 42 million Americans might no longer receive them starting November 1st.Pourquoi ? Parce que le Congrès est bloqué sur le budget, il n'a pas validé les fonds. Why? Because Congress is deadlocked on the budget, it hasn't approved the funds.Et ça, même s'il y a des milliards de dollars de côté, en réserve pour les urgences. And that's even though there are billions of dollars set aside, in reserve for emergencies.D'un côté, vous avez le ministère de l'Agriculture qui dit : « Non, non, on ne peut pas toucher aux 5 milliards de réserves sans le feu vert du Congrès. » On one side, you have the Department of Agriculture which says: "No, no, we cannot touch the 5 billion in reserves without the green light from Congress."Mais de l'autre, il y a la juge Indira Talwani qui, elle, n'est pas d'accord du tout. But on the other, there is Judge Indira Talwani who, she, does not agree at all.Pour elle, cet argent, il est là justement pour ce genre de situation. For her, this money is there precisely for this kind of situation.Et puis elle rappelle que la loi prévoit de réduire l'aide si besoin, pas de tout couper. And then she reminds that the law provides for reducing aid if necessary, not cutting everything off.Deuxièmement, les États ne restent pas les bras croisés. Secondly, the States are not standing idly by.25 États plus Washington DC attaquent carrément le gouvernement fédéral en justice. 25 States plus Washington DC are outright suing the federal government.Ce qu'ils disent, c'est simple : l'USDA [United States Department of Agriculture] a les moyens de payer les aides de novembre avec les réserves et refuser de le faire met en danger des millions de foyers. What they are saying is simple: the USDA [United States Department of Agriculture] has the means to pay the November aid with the reserves and refusing to do so endangers millions of households.Et enfin, troisièmement, la position de l'administration Trump. And finally, thirdly, the position of the Trump administration.Eux, ils campent sur leur position, il faut l'accord du Congrès, point final. They are sticking to their position, Congress's agreement is needed, period. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La légende Bob Dylan, 84 ans, était de retour à Paris pour son premier concert dans la capitale. Il poursuit sa tournée Rough and Rowdy Ways. Le second a lieu ce soir, toujours au Palais des Congrès. L'icone inépuisable, sur les routes depuis 40 ans, a proposé un concert de 1h45, à la sauce Dylan : pas d'écran géant, portables du public confisqués, pas d'effet de lumière, seulement lui sur scène, avec cinq musiciens et son piano. Secret et rebelle... Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : Chantal Goya et Jean-Jacques Debout, pour "50 ans d'amour" le spectacle de Chantal Goya en tournée des Zéniths dont deux représentations au Palais des Congrès à Paris le 29 mars et "Au revoir mais pas adieu" le spectacle de Jean-Jacques Debout au Café de la Danse le 30 novembre Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ces derniers jours, les Socialistes ont désigné leur nouveau secrétaire national : Olivier Faure. Réuni à Nancy, le PS a tenté de fixer la ligne du parti pour les mois à venir. Un congrès passé quelque peu inaperçu et pourtant très important pour la gauche. Car depuis la fin de 19e, les congrès des Socialistes ont souvent marqué la politique française. Cette semaine, La Loupe revient sur quatre grandes dates, avec Gilles Candar, historien, et Mattias Corrasco, journaliste au service Politique de L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisMontage : Emeline DulioRéalisation : Jules KrotCrédits : INA Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'auteur de « Like a Rolling Stone » reprend sa guitare et son harmonica pour se produire ce soir et demain sur la scène du Palais des Congrès à Paris. C'est l'occasion pour Marc Bourreau de revenir sur le lien entre l'artiste et notre pays. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ces derniers jours, les Socialistes ont désigné leur nouveau secrétaire national : Olivier Faure. Réuni à Nancy, le PS a tenté de fixer la ligne du parti pour les mois à venir. Un congrès passé quelque peu inaperçu et pourtant très important pour la gauche. Car depuis la fin de 19e, les congrès des Socialistes ont souvent marqué la politique française. Cette semaine, La Loupe revient sur quatre grandes dates, avec Gilles Candar, historien, et Mattias Corrasco, journaliste au service Politique de L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisMontage : Emeline DulioRéalisation : Jules KrotCrédits : INA, BFM, Europe 1, Sud Radio Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ces derniers jours, les socialistes ont désigné leur nouveau secrétaire national : Olivier Faure, réélu pour un quatrième mandat. Réuni à Nancy, le PS a tenté de fixer la ligne du parti pour les mois à venir. Un congrès passé quelque peu inaperçu et pourtant très important pour la gauche. Car depuis la fin du XIXe siècle, les congrès des socialistes ont souvent marqué la politique française. Cette semaine, La Loupe revient sur quatre grandes dates, avec l'historien Gilles Candar et Mattias Corrasco, journaliste au service Politique de L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisMontage et réalisation : Jules Krot et Sébastien SalisCrédits : PS, Le Parisien, Public Sénat, INA Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Avec Anne-Genevievee Montagne du Congrès Mission
Le président argentin sort renforcé des élections législatives de mi-mandat. Sa victoire, saluée par les marchés et soutenue par les États-Unis, redonne un souffle à son programme économique ultralibéral. Mais le pays reste plongé dans la récession. Avec plus de 40% des voix aux élections législatives de mi-mandat, le parti de Javier Milei, La Libertad Avanza, consolide sa position au Congrès argentin. Le mouvement présidentiel sécurise désormais environ un tiers des sièges dans les deux chambres, un seuil crucial pour préserver le droit de veto du chef de l'État et protéger ses décrets présidentiels. Concrètement, cette victoire offre à Milei les moyens de poursuivre son agenda : libéraliser le marché du travail, réformer la fiscalité et réduire le rôle de l'État dans l'économie. À lire aussiArgentine: à l'heure où la tronçonneuse de Javier Milei cale, Washington part à la rescousse Pour les investisseurs et les bailleurs internationaux, le message est clair, le risque de paralysie politique s'éloigne. Les marchés ont aussitôt réagi à cette clarification politique. Dès l'ouverture, la Bourse de Buenos Aires a bondi de plus de 20%, une hausse prolongée jusqu'à la clôture. Le peso argentin s'est envolé de près de 10% sur les plateformes d'échange quelques minutes après l'annonce des résultats. Même mouvement du côté des obligations souveraines, dont la valeur a augmenté. Autrement dit, ceux qui achètent la dette argentine ont regagné confiance. Avant le scrutin, la crainte dominante était celle d'une défaite de Milei ou d'un blocage institutionnel qui aurait remis en cause ses réformes. Le vote de dimanche a inversé la tendance. Pour la première fois depuis longtemps, l'Argentine redevient un pari crédible aux yeux des marchés. Le soutien décisif de Washington À cette dynamique interne s'ajoute un soutien international de taille, celui des États-Unis. Le président américain Donald Trump, allié politique et idéologique de Javier Milei, avait conditionné son appui financier à une victoire du camp présidentiel. C'est désormais chose faite. Washington a donc confirmé un plan d'aide exceptionnel de 40 milliards de dollars, dont la moitié prend la forme d'un échange de devises avec la Banque centrale argentine. Cette bouffée d'oxygène vient s'ajouter au programme du Fonds monétaire international (FMI), dont les décaissements dépendent du respect du plan d'austérité engagé par Buenos Aires. Autrement dit, les grands argentiers du monde maintiennent leur confiance. Pour eux, le chef de l'État argentin semble bien parti pour mener à bien sa politique économique tout en garantissant la stabilité budgétaire du pays. À lire aussiArgentine: un an après son arrivée au pouvoir, quel bilan économique pour Javier Milei Une économie encore en souffrance Mais ces soutiens, aussi massifs soient-ils, ne suffiront pas à eux seuls à redresser le pays. Si les comptes publics sont désormais à l'équilibre et l'inflation en net recul, l'Argentine reste plongée dans la récession. Les investissements sont à l'arrêt, la consommation intérieure s'effondre, et de plus en plus d'Argentins peinent à vivre dignement. Une part croissante de la population vit sous le seuil de pauvreté, conséquence directe de la rigueur budgétaire imposée par Milei. Pour le président, ces sacrifices sont nécessaires à la reconstruction du pays. Et les électeurs, en lui offrant une victoire nette à mi-mandat, semblent lui accorder encore du temps et du crédit. Le dilemme désormais est clair. Comment maintenir la discipline budgétaire sans étouffer la reprise économique ? C'est tout l'enjeu des prochains mois pour un président qui a fait de la rigueur son étendard et de la confiance des marchés sa condition de survie politique.
Le 4 novembre prochain, le Palais des Congrès d’Arles sera le théâtre d’un événement phare du Mois de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) : « Quelle idée ! Quelle audace ! Femmes entrepreneurs ». À l’antenne de RTV FM, Denis PHILIPPE, président de la commission ESS à AESIO Mutuelle et président de [...]
C dans l'air du 27 octobre 2025 : Argentine : le triomphe de Javier MileiUn président conforté. Avec plus de 40% des voix, l'ultralibéral argentin Javier Milei a remporté hier les élections de mi-mandat visant à renouveler une partie du Congrès. « Merci à tous ceux qui continuent de soutenir les idéaux de la liberté », a-t-il lancé dans la soirée. Malgré les scandales, les outrances et la gouvernance brutale de ce chef d'Etat d'extrême droite, ce test national est donc réussi après ses deux années au pouvoir.Ce lundi, Donald Trump a félicité son allié en soulignant une « victoire écrasante ». L'extrême droite française aussi à adressé ses félicitations au président argentin. Éric Ciotti (UDR) a salué son « excellent bilan » tandis que Frédéric Falcon (RN) a adressé ses vœux d'encouragement en soulignant les erreurs commises par de nombreux sondages. Plus étonnant, Guillaume Kasbarian, député du bloc central, a lui aussi estimé que cette victoire était une bonne nouvelle.Élus et réélus, les leaders politiques d'extrême droite convainquent donc les électeurs malgré la brutalité de leur fonctionnement. En Floride, les expulsions de migrants sont musclées. Forte de ses 20 000 fonctionnaires, la police de l'immigration américaine (ICE) multiplie les descentes en agissant souvent au mépris des droits des personnes interpellées. C dans l'air est allé sur place, et a rencontré des habitants terrorisés qui se cachent pour échapper aux autorités.Le complotisme est aussi une composante de l'extrême droite. En France s'ouvre ce lundi le procès de huit hommes et deux femmes comparaissant devant le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement contre Brigitte Macron. La Première dame est la cible d'une infox mondiale selon laquelle elle serait une femme transgenre. Apparue dès l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, cette rumeur transphobe est devenue virale outre-Atlantique grâce à l'influenceuse MAGA, Candace Owens.Alors, comment expliquer le succès électoral de Javier Milei ? Comment analyser le durcissement des politiques populistes insufflées par Donald Trump ? Qui se cache derrière la rumeur transphobe ciblant Brigitte Macron ?LES EXPERTS :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Richard WERLY - Éditorialiste international à Blick- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique au Figaro - Florian LOUIS - Historien, spécialiste des relations internationales, membre de la rédaction de la revue Le Grand Continent
Ces derniers jours, les socialistes ont désigné leur nouveau secrétaire national : Olivier Faure, réélu pour un quatrième mandat. Réuni à Nancy, le PS a tenté de fixer la ligne du parti pour les mois à venir. Un congrès passé quelque peu inaperçu et pourtant très important pour la gauche. Car depuis la fin du XIXe siècle, les congrès des socialistes ont souvent marqué la politique française. Cette semaine, La Loupe revient sur quatre grandes dates, avec l'historien Gilles Candar et Mattias Corrasco, journaliste au service Politique de L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisMontage et réalisation : Jules Krot et Sébastien SalisCrédits : INA, BFM, Public Sénat Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une victoire «écrasante», selon Donald Trump qui s'est empressé de féliciter son allié. Le parti de Javier Milei, La Libertad avanza, a récolté 41% des suffrages exprimés contre 32% pour l'opposition péroniste de centre gauche, lors des élections législatives partielles. Après des semaines de turbulences financières et l'intervention des États-Unis, Javier Milei s'en est sorti par le haut. Son parti arrive en tête dans les deux-tiers des provinces du pays, et notamment dans celle de Buenos Aires, qui concentre 40% de la population argentine et qui est un bastion traditionnel du péronisme. «Malgré une participation en berne et une économie qui tourne au ralenti, et après deux années d'austérité draconienne, Javier Milei enregistre une victoire personnelle car ces élections législatives s'étaient converties en véritable plébiscite sur sa personne», détaille Théo Conscience, le correspondant de RFI à Buenos Aires. «Le peuple argentin approuve le plan économique» de Javier Milei, estime Erica, une militante de la Libertad Avanza rencontrée devant le QG de campagne de Javier, Milei hier soir. «Il faut continuer avec l'équilibre des comptes publics et la baisse de l'inflation. Il faut continuer sur cette voie». «Javier Milei sort de ce scrutin renforcé, mais il n'aura pas les mains totalement libres», précise Théo Conscience. Avec ses alliés, il va contrôler un tiers de la chambre des députés, ce qui lui permettra de gouverner par décret et de blinder ses vetos présidentiels, donc de maintenir sa politique d'austérité. Le président n'aura en revanche pas la majorité absolue nécessaire pour avancer sur ses réformes, du système fiscal et du marché de travail notamment. Il va devoir nouer des alliances. Cela fait d'ailleurs partie des conditions posées par Donald Trump en échange du soutien financier du Trésor américain. La lourde défaite de Cristina Kirchner Pour Clarin, «une grande partie de la société n'a pas voté par peur de l'avenir, mais par peur du présent». Peur d'encore plus d'instabilité économique et politique. Les Argentins ne veulent pas que les règles du jeu changent à nouveau, estime le quotidien. Alors même si «la société souffre actuellement», les Argentins ont «décidé de parier» sur Javier Milei, «sur cette expérience politique face à la pauvreté de ce que proposait l'opposition qui se résumait à une seule consigne», poursuit Clarin : «freiner ou si possible, en finir avec l'actuel gouvernement». Le journal se montre très critique envers le péronisme «figé depuis longtemps dans des catégories idéologiques» dont il ne parvient pas à sortir pour recomposer son offre politique et se rendre attractif. Faute de prendre en compte la nouvelle réalité, «les slogans du passé ne sont plus que des coquilles vides», insiste Clarin. La Nacion aussi tire à boulets rouges sur le péronisme, et plus précisément sur l'ancienne présidente Cristina Kirchner. «Elle est le résultat de la construction d'un récit, et pas le résultat du constat d'une réalité tangible», estime le quotidien. «Ja» pour sa mauvaise gestion des ressources publiques, souligne La Nacion qui juge qu'elle devrait désormais appartenir définitivement au passé. «Le péronisme est devenu un projet politique de néophytes alors que c'était auparavant l'organisation politique la plus audacieuse quand il s'agissait de conquérir le pouvoir», poursuit le journal qui met en garde : «Le somnanbulisme politique des kirchnéristes constitue un sérieux obstacle au projet de retour au pouvoir du péronisme.» Ivan Cepeda, possible dauphin du président colombien Environ 2,7 millions de Colombiens se sont rendus aux urnes hier (26 octobre 2025) pour la primaire ouverte organisée par le «pacto historico», la coaliton gouvernementale de gauche, relève El Espectador, ce qui, selon La Semana, fait dire à la gauche que ce scrutin est une victoire quand la droite juge que c'est un échec. En effet, plus de 2 millions d'électeurs, c'est bien mais pas assez pour remporter la présidentielle de 2026. La gauche doit s'unir, analyse le journal. Avant le premier tour, prévu le 31 mai, Ivan Cepeda, philosophe et défenseur des droits âgé de 63 ans et ennemi déclaré de l'influent ex-président de droite Alvaro Uribe, devra affronter d'autres figures de gauche lors de prochains scrutins afin de désigner un candidat unique. Pour El Espectador, la primaire d'hier a au moins permis au camp de Gustavo Petro de savoir où il se situe. Il peut désormais tracer «la route à suivre pour entretenir l'agitation électorale» et nourrir «les différents narratifs de la campagne, qui incluent les discours autour d'un «blocage» au Congrès et l'étendard de la lutte contre les Etats-Unis de Donald Trump». L'ouragan Melissa menace Haïti et la République dominicaine L'ouragan Melissa est désormais classé en catégorie 5, soit la catégorie maximale, indique ce matin (27 octobre 2025) le Centre national américain des ouragans. Les 48 prochaines heures seront cruciales pour la Jamaïque, la République dominicaine et Haïti menacés par des «vents destructeurs» et des «inondations catastrophiques». Melissa pourrait être l'ouragan le plus puissant de toute l'histoire de la Jamaïque, souligne le Washington Post. Les dégâts pourraient être considérables parce que l'ouragan se déplace lentement et que la Jamaïque est une zone montagneuse, explique le journal. Mélissa pourrait frapper trois fois en trois jours cette petite île d'environ 2,8 millions de personnes, ce qui veut dire que personne ne devrait être épargné, écrit encore le Washington Post. C'est un ouragan «extraordinaire» qui s'apprête à toucher la Jamaïque, précise le journal. Extraordinaire en raison de la rapidité avec laquelle cette tempête est devenue un ouragan. Déjà touchés l'an dernier (2024) par l'ouragan Beryl, les autorités et les habitants se tiennent prêts. Le responsable du fournisseur d'électricité du pays a d'ores et déjà prévenu que la priorité de ses équipes serait de débloquer les routes qui mènent aux hôpitaux et aux aéroports, de faire parvenir des vivres et des équipements à l'île par bateau ou avion, et de reconstruire les infrastructures endommagées. Compte tenu de l'intensité de Melissa, ce responsable s'attend surtout à devoir reconstruire, pas à devoir réparer. La difficile situation des écoliers de l'Artibonite En Haïti, les enfants subissent de plein fouet les conséquences de la violence perpétrée par les gangs. Un rapport de l'Unicef, publié en octobre 2025, révèle que plus de 600 000 enfants ont été contraints de quitter leur foyer au cours de l'année écoulée. Cette situation affecte principalement le département de l'Ouest, ainsi que celui de l'Artibonite. Dans l'Artibonite, notamment dans la partie basse du département, certains des groupes criminels les plus dangereux du pays se sont installés. Meurtres, pillages et incendies se multiplient, plongeant la population dans la terreur et l'insécurité. Au milieu de tout cela, les écoles peinent à rouvrir leurs portes, laissant ainsi des milliers d'enfants non scolarisés et les parents dans la tourmente. Dans le Bas-Artibonite, des enfants sont pris au piège de la violence des gangs. C'est un dossier signé Ronel Paul. Le journal de la 1ère Les algues sargasses suivent des «autoroutes» bien précises. C'est ce que révèle une étude très sérieuse publiée le mois dernier.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Talleyrand, le diable dans un bas de soieTraître ou génie ? Corrompu ou sauveur ?Découvrez l'histoire fascinante de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, diplomate boîteux, manipulateur élégant, survivant de la Révolution, de l'Empire et de la Restauration.De la campagne d'Égypte aux fastes du Congrès de Vienne, des salons parisiens à la cour de Londres, suivez une vie où l'intelligence a parfois remplacé la morale — pour mieux servir la France.Une immersion d'une heure dans les coulisses du pouvoir, entre cynisme, charme et lucidité glaçante.Et à la fin… une question dérangeante : peut-on être utile à son pays sans être fidèle à rien ni personne ? Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Era actualitat dera Val d'Aran en aran
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Talleyrand, le diable dans un bas de soieTraître ou génie ? Corrompu ou sauveur ?Découvrez l'histoire fascinante de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, diplomate boîteux, manipulateur élégant, survivant de la Révolution, de l'Empire et de la Restauration.De la campagne d'Égypte aux fastes du Congrès de Vienne, des salons parisiens à la cour de Londres, suivez une vie où l'intelligence a parfois remplacé la morale — pour mieux servir la France.Une immersion d'une heure dans les coulisses du pouvoir, entre cynisme, charme et lucidité glaçante.Et à la fin… une question dérangeante : peut-on être utile à son pays sans être fidèle à rien ni personne ? Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Talleyrand, le diable dans un bas de soieTraître ou génie ? Corrompu ou sauveur ?Découvrez l'histoire fascinante de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, diplomate boîteux, manipulateur élégant, survivant de la Révolution, de l'Empire et de la Restauration.De la campagne d'Égypte aux fastes du Congrès de Vienne, des salons parisiens à la cour de Londres, suivez une vie où l'intelligence a parfois remplacé la morale — pour mieux servir la France.Une immersion d'une heure dans les coulisses du pouvoir, entre cynisme, charme et lucidité glaçante.Et à la fin… une question dérangeante : peut-on être utile à son pays sans être fidèle à rien ni personne ? Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Encore quatre jours de suspense : « l'audience de la proclamation des résultats aura lieu jeudi, pointe le site Actu Cameroun. Ce sera à 10 h 30 à la Salle d'Audience du Conseil constitutionnel au Palais des Congrès de Yaoundé. » En attendant, jamais un scrutin présidentiel au Cameroun n'aura été aussi incertain… « Et si Issa Tchiroma Bakary était bien le prochain président du Cameroun ? », s'interroge Afrik.com. Et si l'ancien ministre et porte-parole du gouvernement, qui revendique d'ores et déjà la victoire, mettait fin au règne de Paul Biya ? « Le gouvernement avait pourtant averti, relève le site panafricain : toute proclamation anticipée des résultats serait punie de sanctions sévères. Or, malgré l'annonce publique de Tchiroma Bakary affirmant sa probable victoire, aucune mesure coercitive n'a été prise », tandis que « le candidat affichait avec force sa confiance dans les opérations de dépouillement en cours. (…) Au regard de cette posture sereine, affirme Afrik.com, le silence du parti de Paul Biya, loin d'être anodin, trahit la fragilité d'un pouvoir conscient d'avoir perdu la bataille politique. Les forces de sécurité, fidèles au président sortant, n'ont pas bougé — preuve que le régime hésite à provoquer un embrasement populaire dans un contexte déjà explosif. » Et Afrik.com de conclure : « le Cameroun est prêt à écrire une nouvelle page de son histoire et Issa Tchiroma Bakary pourrait bien en être l'incarnation. » « Le coup de hache fatal » ? Pour Le Monde Afrique, « quelle que soit l'issue du scrutin présidentiel au Cameroun, Issa Tchiroma Bakary est entré dans l'histoire de son pays. À l'instar de l'iconique John Fru Ndi en 1992, l'opposant sera parvenu à déstabiliser Paul Biya. Celui-ci, président “éternel“ depuis 43 ans à force d'élections truquées, est devenu à 92 ans, affirme le journal, la caricature de son système gérontocratique en phase d'agonie. Le “biyayisme“ – un mélange de clientélisme tribal, corrompu et répressif – se meurt depuis des années. Mais personne n'avait imaginé, il y a encore deux mois, s'exclame Le Monde Afrique, qu'un de ses anciens et durables ministres, Issa Tchiroma, un homme du système pendant si longtemps, pourrait être sur le point de donner le coup de hache fatal jetant au sol un régime déjà vermoulu lors du scrutin du 12 octobre. » À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: Issa Tchiroma Bakary accentue la pression sur les institutions en charge du processus électoral « Guerre larvée » ? Alors, constate Jeune Afrique, « pour l'heure, et alors que la compilation officielle des voix se poursuit à Yaoundé, le camp de Paul Biya semble miser sur la temporisation, pariant peut-être sur un confinement discret de l'opposant après la publication des résultats de la présidentielle et un essoufflement progressif de la contestation populaire à Garoua. La réussite d'un tel plan est toutefois tout sauf assurée, estime le site panafricain. Un diplomate à Yaoundé confiait il y a quelques jours que sa principale crainte était l'installation d'une forme de guerre larvée dans le septentrion, à l'image de ce qui se passe depuis plusieurs années dans les régions anglophones du Cameroun. » « Vigilance ! », titre pour sa part le quotidien Cameroon Tribune, proche du pouvoir. « Le gouvernement, la classe politique, la société civile et les citoyens ordinaires multiplient les appels à la préservation de la paix, face à ce qui s'apparente à un vaste projet de manipulation, voire de déstabilisation. » Mali : les militaires dépassés par le blocus imposé par les djihadistes Enfin, autre sujet, autre article à lire ce matin : cette charge du site guinéen Ledjely en direction des autorités maliennes… « Mali : la Transition à genoux devant le JNIM », titre Ledjely. Ledjely qui affirme que « les autorités de la Transition ont totalement perdu le contrôle de la situation, même si elles sont trop imbues d'elles-mêmes pour le reconnaître. Sur le terrain, précise le site guinéen, la stratégie du ciblage des camions-citernes ravitailleurs en carburant par les djihadistes s'est révélée d'une nuisance telle que les populations, faisant fi de la propagande officielle, préfèrent désormais miser sur l'autorité de fait des terroristes. Ces derniers, de plus en plus conscients de l'ascendant qu'ils exercent sur le pays, en viennent à édicter des règles qu'ils imposent aux Maliens, à l'insu du pouvoir. C'est dire que le compagnonnage avec Moscou ne donne pas les résultats escomptés, affirme encore Ledjely. Face à cette réalité, Bamako serait même engagée dans des discussions discrètes avec les djihadistes. » À lire aussiMali: les jihadistes du Jnim veulent imposer leurs règles à tous les voyageurs sur les routes
Alors que s'est ouvert à Pékin le quatrième plénum du Parti communiste chinois, le pays fait face à une croissance en berne et à des défis économiques majeurs. Durant quatre jours, les dirigeants du parti doivent poser les bases du prochain plan quinquennal, feuille de route stratégique pour la période 2026-2030. Depuis ce lundi, les quelque 370 membres du Comité central du Parti communiste chinois sont réunis à huis clos à Pékin pour une session décisive. Ce plénum, quatrième depuis le Congrès de 2022, doit définir les grandes orientations économiques du pays. Mais l'ambiance n'est pas à l'euphorie. Les chiffres publiés dans la nuit sont mauvais - une croissance de seulement 4,8% au troisième trimestre, le rythme le plus faible depuis un an. La Chine n'est plus dans la phase d'expansion triomphante qu'elle a connue dans les années 2000. La croissance, autrefois à deux chiffres, devrait plafonner entre 5 et 6% en 2026, selon les projections officielles. Les investissements directs étrangers se sont effondrés de près de 30% en 2024, la crise immobilière continue d'asphyxier les finances locales, et le chômage des jeunes reste élevé. À cela s'ajoute la guerre commerciale relancée par Donald Trump, qui pèse lourdement sur les exportations. Dans ce contexte, Xi Jinping doit prouver que le Parti garde la main et, surtout, qu'il a un plan pour relancer la deuxième économie mondiale. Ce plénum doit poser les fondations du 15ᵉ plan quinquennal chinois, qui couvrira la période 2026-2030. À lire aussiLa guerre commerciale de Donald Trump redessine les exportations chinoises Trois axes pour relancer la machine chinoise Le premier objectif, c'est la relance de la consommation intérieure. Les Chinois épargnent beaucoup et consomment peu. Pour Pékin, il faut désormais stimuler la demande des ménages afin de soutenir une croissance plus équilibrée. Aujourd'hui, les exportations restent le principal moteur de richesse, un modèle risqué dans un contexte international incertain. Deuxième axe : la modernisation industrielle et technologique. Le Parti mise sur les secteurs stratégiques - semi-conducteurs, robotique, biotechnologie et surtout intelligence artificielle. L'idée est claire : devenir autosuffisant et sécuriser les chaînes d'approvisionnement pour faire face aux États-Unis, qui multiplient les restrictions sur les technologies sensibles. Enfin, troisième priorité : la transition écologique. Paradoxalement, Pékin est à la fois premier émetteur mondial de CO₂ et leader mondial du solaire et des batteries électriques. L'économie verte est perçue comme le nouveau moteur industriel chinois, à la fois pour des raisons environnementales et géopolitiques. Des précédents historiques et un modèle à réinventer Les plénums ont toujours joué un rôle crucial dans l'histoire économique de la Chine. Le plus célèbre reste celui de décembre 1978, où Deng Xiaoping lança la politique de la « porte ouverte » : introduction de la propriété privée, ouverture aux investissements étrangers et création des zones économiques spéciales. Ce tournant marqua l'entrée de la Chine dans l'économie mondiale, jusqu'à devenir, en quelques décennies, la deuxième puissance mondiale. Autre moment clé : le plénum du début des années 1990, qui posa les bases de la restructuration des entreprises d'État et prépara l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce, intervenue en 2001. Mais aujourd'hui, le modèle chinois montre ses limites. La planification, qui a fait le succès du pays, se heurte à une conjoncture plus complexe : endettement élevé, consommation en berne, démographie déclinante et rivalité stratégique avec les États-Unis. Le défi de Xi Jinping est immense : relancer la croissance sans creuser la dette, restaurer la confiance des ménages sans relâcher le contrôle du Parti, et maintenir la compétitivité industrielle sans déclencher de nouvelles guerres commerciales. Ces quatre jours de plénum seront donc scrutés de près. Car si, dans le passé, ces réunions étaient souvent synonymes de rupture et de réinvention, celle-ci pourrait bien être celle d'une Chine en mutation, cherchant un nouvel équilibre entre puissance, stabilité et modernité. À lire aussi«Plenum» du Parti communiste en Chine: Pékin se cherche un nouveau cap économique
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Talleyrand, le diable dans un bas de soieTraître ou génie ? Corrompu ou sauveur ?Découvrez l'histoire fascinante de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, diplomate boîteux, manipulateur élégant, survivant de la Révolution, de l'Empire et de la Restauration.De la campagne d'Égypte aux fastes du Congrès de Vienne, des salons parisiens à la cour de Londres, suivez une vie où l'intelligence a parfois remplacé la morale — pour mieux servir la France.Une immersion d'une heure dans les coulisses du pouvoir, entre cynisme, charme et lucidité glaçante.Et à la fin… une question dérangeante : peut-on être utile à son pays sans être fidèle à rien ni personne ? Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Talleyrand, le diable dans un bas de soieTraître ou génie ? Corrompu ou sauveur ?Découvrez l'histoire fascinante de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, diplomate boîteux, manipulateur élégant, survivant de la Révolution, de l'Empire et de la Restauration.De la campagne d'Égypte aux fastes du Congrès de Vienne, des salons parisiens à la cour de Londres, suivez une vie où l'intelligence a parfois remplacé la morale — pour mieux servir la France.Une immersion d'une heure dans les coulisses du pouvoir, entre cynisme, charme et lucidité glaçante.Et à la fin… une question dérangeante : peut-on être utile à son pays sans être fidèle à rien ni personne ? Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Talleyrand, le diable dans un bas de soieTraître ou génie ? Corrompu ou sauveur ?Découvrez l'histoire fascinante de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, diplomate boîteux, manipulateur élégant, survivant de la Révolution, de l'Empire et de la Restauration.De la campagne d'Égypte aux fastes du Congrès de Vienne, des salons parisiens à la cour de Londres, suivez une vie où l'intelligence a parfois remplacé la morale — pour mieux servir la France.Une immersion d'une heure dans les coulisses du pouvoir, entre cynisme, charme et lucidité glaçante.Et à la fin… une question dérangeante : peut-on être utile à son pays sans être fidèle à rien ni personne ? Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:11 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - Dans mon rétroviseur, c'est une question sensible, non consensuelle, qui a agité le Congrès mondial de la nature, cette semaine à Abu Dhabi. Des ONG, des Etats, des scientifiques, un millier d'acteurs ont participé à cette réunion qui a lieu tous les quatre ans. L'occasion d'alerter et de réfléchir. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:09 - Géopolitique - par : Pierre Haski - À cinq reprises, la marine de guerre américaine a coulé des bateaux en mer des Caraïbes, accusés de transporter de la drogue. Mais aucune preuve n'a été apportée, et Donald Trump se passe du feu vert du Congrès ou international. Un retour à la loi du plus fort qui inquiète l'Amérique latine. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En près de 250 ans d'existence, la constitution américaine a surmonté bien des défis. Survivra-t-elle aux coups de menton de Donald Trump ? Pour en parler, Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, s'est entretenu avec Michel Rosenfeld, constitutionnaliste à l'école de droit Cardozo, dans l'état de New York.La Constitution régit les États-Unis depuis la fin du XVIIIe siècle, un record de longévité pour une démocratie moderne. Aujourd'hui, le texte est confronté au défi de Donald Trump. Le républicain ne cache pas son intention de remettre en cause son contenu. Dès le début de sa présidence, il a signé un décret censé revenir sur le droit du sol, principe pourtant écrit noir sur blanc dans le texte.Son gouvernement a ignoré les décisions de certains juges fédéraux, chargés du contrôle de constitutionnalité, et les prérogatives du Congrès, au détriment de l'architecture des contre-pouvoirs imaginée par les Pères fondateurs.Ses détracteurs l'accusent aussi de bafouer le premier amendement sur la liberté d'expression et de s'arroger des pouvoirs extraordinaires en s'appuyant sur des lois d'exceptions militaires et économiques pour répondre à des crises qu'il amplifie. Enfin, il laisse entendre qu'il pourrait se présenter pour un troisième mandat alors que la constitution stipule que ce n'est pas possible.Quelle est sa stratégie ? Pour en parler, Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, s'est entretenu avec le constitutionnaliste Michel Rosenfeld, professeur de droit à la Cardozo School of Law de l'université Yeshiva (New York).Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:09 - Géopolitique - par : Pierre Haski - À cinq reprises, la marine de guerre américaine a coulé des bateaux en mer des Caraïbes, accusés de transporter de la drogue. Mais aucune preuve n'a été apportée, et Donald Trump se passe du feu vert du Congrès ou international. Un retour à la loi du plus fort qui inquiète l'Amérique latine. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Seguiment dels diferents talls a les carreteres per la vaga general per Palestina i de la sessi
Les nouvelles priorités du Congrès mondial de la nature de l'UICN Les brèves du jour Le bric à brac de Sapiens 3/5: une tête de bison de 800 kilos Ces microbes qui nous veulent du bien: les microbiotes dentaires et cutanés Le comment du pourquoi: les nébuleuses
Stéphane Bern nous invite au Congrès de Vienne, le "festival de la paix" tel qu'on l'a surnommé à l'époque, orchestré par les vainqueurs de Napoléon 1er qui ont oeuvré, entre 1814 et 1815, pour redessiner la carte de l'Europe diaboliquement bouleversée par l'Empereur déchu qui va pourtant tenter un “célèbre” retour qui ne va durer que cent jours…Quels étaient les enjeux du Congrès de Vienne ? Quelles en ont été les conséquences ? En quoi cette réunion diplomatique, considérée comme la plus grande de l'Histoire, a-t-elle posé les premières bases du droit international ?Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Thierry Lentz, historien, spécialiste des questions napoléoniennes et auteur de l'ouvrage de référence « Le Congrès de Vienne » (ED. Perrin, collection Tempus). (rediffusion)Au Coeur de l'Histoire est un podcast Europe 1. - Présentation : Stéphane Bern - Réalisation : Guillaume Vasseau- Rédaction en chef : Benjamin Delsol- Auteur du récit : Simon Veille- Journaliste : Clara LegerHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Moins d'une heure avant que le cabinet de sécurité israélien ne se prononce, l'accord conclu entre Israël et le Hamas fait la Une des médias internationaux. Ce texte prévoit un cessez-le-feu, négocié après un échange d'otages : tous les captifs détenus par le Hamas seraient libérés en contrepartie de 2 000 prisonniers palestiniens. Aux États-Unis, il représente aussi un vrai succès pour Donald Trump. Sans surprise, c'est à la Une de la presse américaine. Pour le New York Times, c'est presque un éloge appuyé : «Trump est sur le point de réaliser le plus grand accomplissement diplomatique de son second mandat». Et pourtant, nombreux sont les spécialistes du dossier qui avaient critiqué les tergiversations du locataire de la Maison Blanche. Le quotidien américain interroge l'un d'eux, le responsable d'un think tank basé à Washington DC, qui, après coup, confirme l'exploit : «Aucun président, républicain ou démocrate, n'a jamais été aussi sévère envers un Premier ministre israélien sur des questions aussi cruciales pour sa politique ou la sécurité de son pays», précise-t-il. Même si, rappelle le journal, «Benyamin Netanyahu a outrepassé ses limites» et la guerre fait toujours rage à Gaza. Qu'à cela ne tienne, Donald Trump surfe sur ce moment. Partout dans la presse, il y a cette image : le secrétaire d'État américain Marco Rubio qui chuchote à l'oreille du président dans la salle à manger d'État de la Maison Blanche alors que le président organisait une table ronde avec des influenceurs conservateurs. Politico revient sur cette histoire : «Marco Rubio avait des nouvelles pour le président, mais il fallait que les journalistes soient partis». Rubio a ensuite remis une note au président et un photographe de l'AP couvrant l'événement a zoomé sur l'écriture manuscrite sur le papier à en-tête de la Maison Blanche qui disait : «Vous devez approuver rapidement une publication sur Truth Social afin de pouvoir annoncer l'accord en premier.» Quelques minutes après, Trump annonçait la nouvelle. Et cette séquence en déclenche une seconde. Le journaliste du New-York Times insiste : «le succès de cette entreprise était, pour Donald Trump, le test ultime de son objectif autoproclamé de devenir un négociateur et un artisan de la paix - et une voie vers le prix Nobel de la paix qu'il convoite si ouvertement». «Trump veut un prix Nobel. Il saura vendredi si sa campagne a porté ses fruits», titre également le Washington Post. Hasard du calendrier, le prix doit être annoncé vendredi et, explique le quotidien américain, «Donald Trump a accumulé de multiples récompenses dorées : des statues, des baskets, même un bipeur doré donné par Benyamin Netanyahu», mais il lui manque encore un médaillon étincelant de Prix Nobel. Si ce dernier martèle qu'il ne fait pas de politique pour obtenir des prix, poursuit le Washington Post, on apprend dans l'article que le président américain mène «une campagne peu habituelle entrant un conflit radical avec les traditions du prix», prouvant un comportement «remarquablement égocentrique», écrit le journaliste, citant une source proche de l'histoire du Prix Nobel. Donald Trump souhaite se présenter comme un faiseur de paix à l'échelle mondiale, mais son attitude reste clairement provocatrice aux États-Unis Le président américain a confirmé son intention d'envoyer les militaires de la Garde nationale à Chicago. Ces soldats sont d'ailleurs actuellement en position d'attente, à quelques dizaines de kilomètres de la ville. Donald Trump veut qu'ils protègent les agents de l'Immigration and Customs Enforcement (ICE), qui multiplient les raids contre les immigrés en situation irrégulière. Ces opérations, souvent choquantes, sont menées par des agents masqués circulant à bord de véhicules civils. Les quartiers où vivent de nombreux étrangers, notamment latino-américains, sont particulièrement affectés et plongés dans un climat de peur. Notre correspondant Vincent Souriau, s'y est rendu. «Les rues sont vides, les voitures garées bien comme il faut le long des trottoirs. Et les rares habitants qui acceptent de parler se tiennent le plus loin possible». Et selon un mécanicien, interrogé sur place, cette peur s'explique car «pour la majorité des Latinos à Chicago, personne n'a de papiers». Il le précise, «tous mes amis, ils vont au boulot, ils reviennent et ils s'enferment chez eux. Ils bossent sur des chantiers, dans des magasins, partout. Mais pourquoi ils ne s'en prennent pas aux voyous ? C'est eux qu'ils devraient arrêter. Au lieu de venir chercher les jardiniers ou les ouvriers du bâtiment... Ce sont des gens bien. C'est pas eux qu'il faudrait chasser». En Argentine, le Parlement argentin a une nouvelle fois défié le président Javier Milei En rognant un peu sur ses pouvoirs et en restreignant sa capacité à gouverner par décret. Dans un article de La Nacion qu'en raison de sa faible majorité, Javier Milei en raffole : 76 décrets depuis sa prise de fonction. «L'opposition a mis en échec le principal outil de gouvernance de Milei», résume le quotidien. Ces décrets de nécessité et d'urgence, c'est un sujet qui est beaucoup revenu ces derniers mois. Un éditorialiste de Pagina 12 avait d'ailleurs l'habitude, dans ses chroniques, de comparer les décrets du président argentin à des «coups d'État» parlant d'une «soumission brutale des pouvoirs du Congrès» et qualifiant cette gouvernance par décret de «cruelle et illégitime». Mais tempère Clarin, le journal argentin le plus connu, il y a encore une incertitude sur la portée effective des changements car il faudra aussi l'approbation du Sénat pour que la mesure entre en vigueur. Au Mexique, l'écriture inclusive interdite dans les écoles de l'État de Chihuahua C'est un débat qui revient souvent, mais qui s'est intensifié après une annonce du PAN - le parti des Démocrates Chrétiens, que ses adversaires placent plutôt à l'extrême droite - qui a décidé d'interdire son utilisation dans les écoles de l'État de Chihuaha. Dans la presse mexicaine, ça fait débat. «Le PAN applique une stratégie «Bukele» à Chihuahua», titre El Financiero qui compare cette décision à une approche autoritaire, en référence au président salvadorien Nayib Bukele. Il faut dire que le député conservateur défenseur de la réforme, rapporte el Periodico Correo, a justifié la décision en évoquant des «confusions woke» et en insistant sur l'importance d'enseigner l'espagnol «correctement». «C'est une forme de censure linguistique», critique le média indépendant Regeneracion qui avance dans le même temps qu'il s'agit d'un recul sur les droits des groupes minorisés, et un usage du langage comme instrument idéologique. En Haïti, la résurgence du choléra «C'est l'alerte de trop», précise Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste. «N'est-ce pas la preuve que nous marchons à reculons quand on se rappelle que le pays avait vaincu l'épidémie du choléra, il y a quelques années ?», interroge-t-il. Car l'élimination du choléra, ayant causé quelque 10 000 morts à travers le pays entre 2010 et 2016, était saluée comme une victoire du système de santé et ses partenaires locaux et internationaux. Son retour est une preuve de plus de la dégradation des conditions de vie dans le pays. «Les camps de déplacés pullulent. Les conditions d'hygiène dans ces camps constituent un terrain fertile pour la propagation du choléra. Ce n'est pas tout. Le système de santé est à genoux.» Un cri d'alarme de Médecins sans frontières pour le système de santé est d'ailleurs repris dans le journal du jour. Et il n'y pas que le système de santé qui paie un lourd tribut à la crise. «L'insalubrité de nos rues saute aux yeux. Sans parler des villes de province, l'État n'arrive pas à assainir les quartiers qui sont toujours sous son autorité dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Faut-il s'étonner si le choléra revient ?».
En raison de l'insécurité qui sévit dans le pays, l'année académique 2025-2026 a officiellement débuté seulement le 1er octobre. Cependant, cette date n'a pas pu être respectée dans certaines villes. Un dossier réalisé par Ronel Paul. Dans la ville des Gonaïves, seules quelques écoles, comme celles de la Congrégation des Clercs de Saint Viateur, ont rouvert leurs portes le 1er octobre. Au Collège de l'Immaculée de Conception, le père Éric Cothière salue une reprise encourageante malgré un climat de peur qui freine encore beaucoup de familles. Environ 60% des élèves étaient présents pour cette première journée marquée à la fois par la joie et la crainte, explique-t-il au micro de Ronel Paul. D'autres établissements, comme l'institution Justin Dévot, ont préféré reporter la rentrée au lundi suivant, par mesure de prudence. Sa directrice, Bertolette Baubrun, appelle parents et enseignants à la vigilance face à l'insécurité persistante. Dans plusieurs communes de l'Artibonite — Liancourt, Petite-Rivière ou encore l'Estère — la situation est encore plus critique : les écoles y restent fermées, sous la menace des gangs. Pour Didier Pierre, directeur adjoint de l'Éducation dans le département, il y a urgence à agir. Les conséquences sont déjà visibles : le taux de réussite au baccalauréat plafonne à 30%. «Nos enfants souffrent beaucoup de cette situation», déplore-t-il, alors que les troubles continuent de paralyser l'éducation dans la région. Comment obtenir la nationalité américaine sous la présidence Trump Avec les règles d'immigration plus dures et les politiques d'expulsion de migrants de Donald Trump cette question est devenue de plus en plus importante pour certaines personnes aux États-Unis. Même s'ils disposent d'un titre de séjour, certains migrants sont arrêtés par la police de l'immigration. La nationalité américaine devient donc importante, c'est un sésame pour éviter les ennuis et arrestations mais l'obtenir n'est pas si simple. Il y a de nombreuses conditions à remplir et face à ces tracas administratifs, certaines organisations proposent de soutenir ceux et celles qui demandent la citoyenneté américaine. Reportage dans la banlieue d'Atlanta d'Edward Maille. Donald Trump s'en prend de nouveau à la sécurité sociale C'est une information exclusive du Washington Post. L'administration Trump prépare une réforme qui rendrait plus difficile l'accès aux allocations d'invalidité pour les Américains âgés. Le projet supprimerait tout simplement l'âge comme critère d'évaluation de la capacité à travailler. Aujourd'hui, les plus de 50 ans ont davantage de chances d'obtenir ces aides, car l'âge est reconnu comme un frein à la reconversion professionnelle. Selon Jack Smalligan, de l'Urban Institute, une réduction de 10% du nombre de bénéficiaires priverait environ 750 000 personnes de prestations sur dix ans — pour une économie estimée à 82 milliards de dollars. La réforme serait pilotée par Russell Vought, directeur du Budget à la Maison Blanche, qui avait déjà tenté d'instaurer ces changements lors du premier mandat de Donald Trump. Les partisans de la mesure affirment qu'avec la numérisation du travail, davantage de personnes handicapées peuvent désormais occuper des emplois de bureau, ce qui justifierait un durcissement des critères. Mais pour les démocrates, c'est une attaque frontale contre la sécurité sociale. Le sénateur Ron Wyden parle de «la plus grande coupe de l'histoire de l'assurance invalidité» et accuse les républicains de vouloir forcer les Américains à travailler jusqu'à un âge avancé. Le gouvernement brésilien s'inquiète du durcissement de la politique migratoire au Portugal Une nouvelle loi qui pénalise surtout les Brésiliens, la plus importante communauté étrangère du pays. Selon la Folha de São Paulo, les autorités brésiliennes ont envoyé une délégation à Lisbonne pour tenter de négocier un «traitement différencié» pour leurs ressortissants, au nom de la réciprocité : car, rappelle le quotidien, les Portugais bénéficient au Brésil de nombreux avantages, comme la possibilité d'obtenir la nationalité après seulement un an de résidence. La nouvelle législation portugaise met fin à la possibilité d'entrer comme touriste pour ensuite demander un permis de séjour sur place. Les démarches devront désormais être faites avant le départ, dans les consulats. La loi restreint aussi la réunification familiale et réserve les visas de travail aux «profils hautement qualifiés». D'après le journal Público, ce sont justement les nouvelles règles sur le regroupement familial qui inquiètent le plus Brasilia. Pour l'instant, le gouvernement brésilien n'envisage pas de mesures de rétorsion : «il s'agit de ne pas pénaliser les Portugais au Brésil, mais la réciprocité reste sur la table», écrit la Folha de São Paulo. Journal de la 1ère Les conséquences de la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu aux Antilles.
Cette semaine, l'actualité qui a retenu notre attention, c'est le shutdown dans lequel sont entrés les Etats-Unis. Une situation que risque le pays chaque année lors du vote du budget, et qui a un lourd impact sur l'économie américaine. Les désaccords du Congrès ont conduit à cette mise à l'arrêt de l'administration fédérale, un fait inédit depuis 2018. Mais qu'est-ce vraiment que le shutdown ? Hélène Vissière, la correspondante de L'Express aux Etats Unis, était déjà venu nous expliquer ce concept. Pour tout comprendre, écoutez ou réécoutez cet épisode d'octobre 2023. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Matthias Penguilly Montage : Théo Sire Réalisation : Jules Krot Crédits : BFMTV, Euronews, France Info, RTL, France 24, Europe 1 Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est un revers pour l'intransigeance budgétaire de Javier Milei et un soulagement pour le monde de la pédiatrie en Argentine. Le Parlement a définitivement rejeté, jeudi 2 octobre, le véto du président argentin à un texte débloquant une aide d'urgence pour les hôpitaux pour enfants. Elle doit notamment permettre de garantir le fonctionnement de l'hôpital Garrahan, prestigieux établissement pédiatrique au bord de l'effondrement. Un concert de casseroles pour dénoncer la casse du système de santé publique : sur le parvis de l'hôpital Garrahan, Gerardo Oroz, auxiliaire en pharmacie, décrit une situation critique. « Dans mon service, on a dû réduire le nombre de patients à qui on donne des médicaments, par manque de personnel et de moyens. Cela signifie qu'il y a des enfants qui sortent de l'hôpital sans que leur traitement soit garanti », confie-t-il. Asphyxié financièrement par les coupes budgétaires, l'hôpital est à bout de souffle en Argentine. Ces 18 derniers mois, le budget de l'établissement a été divisé par deux, et les salaires du personnel ont perdu 35% de son pouvoir d'achat face à l'inflation. « À cause de l'absence d'actualisation des salaires, chaque semaine, on apprend que des collègues, médecins, infirmiers ou techniciens ont démissionné ; 250 personnes en tout, plus les départs à la retraite non remplacés », souligne encore Gerardo Oroz. À lire aussiArgentine : le personnel de l'hôpital pédiatrique Garrahan dénonce l'intransigeance budgétaire de Milei Ceux qui restent peinent à assurer le fonctionnement de l'hôpital, qui reçoit de plus en plus de patients. Car la tronçonneuse de Javier Milei n'épargne aucun secteur. En moins de deux ans, le choc d'austérité du président ultralibéral a détruit plus de 230 000 emplois formels. Fabian Montanile est infirmier au service oncologie : « Avec cette vague de licenciements, beaucoup de gens ont perdu leur mutuelle et doivent se tourner vers le système de santé publique. Donc, on a beaucoup plus de patients, et moins de personnel. Ce n'est pas tenable. » Fleuron du système de santé publique, l'hôpital Garrahan traite chaque année des centaines de milliers d'enfants malades, dont 40% des cas de cancers infantiles du pays. Fabian Montanile ne comprend pas l'intransigeance budgétaire de Javier Milei : « Il y a une limite. Je ne pourrais jamais dire à un enfant qui a le cancer qu'on ne peut pas lui donner ses médicaments, car on a besoin de cet argent pour autre chose. Mais le gouvernement a d'autres priorités. » L'infirmier mentionne notamment la baisse des taxes sur les exportations agricoles et l'allègement de l'impôt sur la fortune. Pour l'auxiliaire en pharmacie Gerardo Oroz, le gouvernement vise le démantèlement du système de santé publique : « Le ministre de la Santé est très connecté avec le secteur de la santé privée. Et au fur et à mesure que les financements de l'hôpital public se réduisent, on se dirige vers une privatisation du système. » À son arrivée au pouvoir, Javier Milei a dérégulé le secteur des assurances de santé privée, qui ont vu leurs prix exploser. Selon l'office budgétaire du Congrès, plus d'un tiers des Argentins a recours au système de santé publique, faute de couverture santé privée. À écouter aussiArgentine : à l'heure où la tronçonneuse de Javier Milei cale, Washington part à la rescousse
In this first episode of a new series on Sigfried Giedion's 1941 book 'Space, Time and Architecture', we discussed the approach to architectural history and urbanism in the first part of this totemic publication which shaped modernist architectural culture. Giedion was a Jewish historian from a family of Swiss industrialists, born in Prague who studied under Heinrich Wölfflin in Munich. He was a founding member of the Congrès Internationaux d'Architecture Moderne or "CIAM" who left Europe for America in the 1930s like many other Jewish émigrés. The lectures he gave at Harvard in the late 1930s were published as 'Space, Time and Architecture', one of the most influential works of architectural history and theory of the 20th century. Watch this episode on YouTube for illustrations: https://youtu.be/89sjkU8G2bw Edited by Matthew Lloyd Roberts. Support the show on Patreon to receive bonus content for every show. Please rate and review the show on your podcast store to help other people find us! Follow us on twitter // instagram // facebook We're on the web at aboutbuildingsandcities.org This podcast is powered by Pinecast.
Quand on pense aux drapeaux nationaux, on imagine presque toujours un rectangle. Pourtant, la Suisse fait figure d'exception : son drapeau est carré. Ce détail, qui attire souvent la curiosité, a des racines historiques et symboliques profondes.L'origine du drapeau suisse remonte au Moyen Âge. Dès le XIVᵉ siècle, lors des batailles menées par la Confédération helvétique naissante, les soldats portaient une croix blanche cousue sur leurs vêtements ou bannières rouges. Cette croix n'était pas un emblème religieux, mais un signe distinctif permettant de se reconnaître au milieu des combats. Progressivement, cette croix blanche sur fond rouge est devenue l'un des symboles de l'unité helvétique.Le choix du format carré s'explique par l'usage militaire. Les enseignes de guerre médiévales suisses étaient carrées ou presque carrées, plus faciles à manier sur les champs de bataille et adaptées aux piques et hallebardes portées par les fantassins. Ce format s'est transmis à travers les siècles, au point de devenir une marque d'identité visuelle.Ce n'est toutefois qu'au XIXᵉ siècle, avec la création de l'État fédéral moderne en 1848, que le drapeau suisse a été officialisé dans sa forme actuelle : un carré rouge orné en son centre d'une croix blanche aux branches égales et élargies. Cette codification visait à distinguer la Suisse sur la scène internationale, notamment après le Congrès de Vienne (1815) où sa neutralité avait été reconnue.Aujourd'hui, la Suisse partage cette particularité avec un seul autre État : le Vatican, dont le drapeau est également carré. Partout ailleurs, les drapeaux nationaux sont rectangulaires, ce qui rend celui de la Suisse immédiatement reconnaissable. Fait amusant : lors des compétitions sportives ou dans certaines institutions internationales, on représente parfois le drapeau suisse en format rectangulaire pour des raisons pratiques. Mais la version officielle reste bien le carré.Le drapeau suisse a aussi inspiré d'autres symboles universels. Le plus célèbre est celui de la Croix-Rouge : créée à Genève en 1863, l'organisation a adopté comme emblème une croix rouge sur fond blanc, soit l'inverse exact du drapeau national. Ce choix illustre combien ce petit carré rouge frappé d'une croix blanche est associé, dans le monde entier, à des valeurs de neutralité, de protection et d'assistance.En résumé, le drapeau suisse est carré parce qu'il hérite de traditions militaires médiévales et parce qu'il a été officialisé ainsi au XIXᵉ siècle. Cette singularité géométrique en fait l'un des emblèmes les plus distinctifs au monde, à la fois simple, ancien et immédiatement identifiable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.