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Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
De ses 25 jours en Bolivie, Amélie a tiré de nombreux enseignements utiles pour les familles.Sécurité : vigilance à La Paz, surtout sur les marchés.Organisation : réserver l'excursion du Salar au moins une semaine à l'avance.Logement : privilégier l'expérience aux grands hôtels...
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À Tupiza, Amélie a découvert des paysages de western : canyons rouges, vent sec, immensités désertiques.C'était aussi le départ d'une grande expédition : quatre jours en 4x4 jusqu'au Salar d'Uyuni.Lagunes colorées, geysers fumants et volcans endormis.Flamants roses qui s'envolent au lever du soleil.Et l'arrivée sur le Salar : “On avait l'impression d'être sur une autre planète. Voir Aaron courir là-dessus, c'était magique.”
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Dans cet épisode, nous vous emmenons à Chypre.Pays séduisant par son mélange de cultures grecque et turque, par ses eaux turquoise, ses montagnes verdoyantes, ses sites antiques, ses villes pleines de charme, et son climat doux toute l'année, Chypre offre un voyage authentique et dépaysant.LarnacaSi vous décidez [de réaliser un itinéraire de 1 semaine à Chypre: https://www.selectour.com/chypre/sejour] et que vous vous demandez par où commencer, nous vous conseillons de débuter par Larcana. Baladez-vous sur la promenade de Finicoudès, visitez la mosquée Hala Sultan Tekke, au bord du lac Salé. Passez par l'église Saint-Lazare. La vieille ville de Larnaca est à visiter pour son église Lazaros d'une architecture byzantine. Le tombeau de Lazare est situé sous l'église.NicosieLa seconde étape de notre itinéraire de 1 semaine à Chypre se déroule dans la capitale, Nicosie. Elle est divisée en deux depuis 1974, d'un côté vous serez en Europe, en Chypre du Sud, de l'autre vous serez dans la partie Chypre-Turc. On peut visiter la partie Sud où il y a la vieille ville fortifiée et le musée de Chypre. Au Nord, il y a le musée de Mevlevi, du street art, etc.LimassolNous continuons notre itinéraire de 1 semaine à Chypre avec Limassol. Passez par les montagnes du Troodos à plus de 1 900 mètres d'altitude. Il y a beaucoup de petits villages comme Ómodos ou Kakopetria. Vous pouvez faire de belles randonnées en forêt avec des dégustations de vins locaux et visiter le monastère byzantin de Kykkos, vous avez aussi le jardin botanique de Troodos et les cascades Millomeris. Juste à côté de Troodos, vous avez la colline de Throni où repose la tombe du premier président de Chypre, Makarios III.Une fois arrivé à Limassol, visitez la vieille ville qui est pleine de charme et découvrez le château de Limassol. Côté plage paradisiaque, partez à la découverte Ayia Napa. Ensuite, direction le fabuleux site archéologique de Kourion Beach.PaphosDans notre itinéraire de 1 semaine à Chypre, nous vous proposons de terminer par Paphos, ville classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Visitez les mosaïques de Kato Paphos, le tombeau des rois et terminez par une baignade près de Petra tou Romiou, le rocher d'Aphrodite. Découvrez l'épave d'Edro III Shipwreck, un bateau qui s'est échoué proche du rivage le 08/12/2011 à cause d'une tempête. À proximité de l'épave, vous pourrez observer les fameuses Sea Caves qui se trouvent à Paphos, ce sont des grottes creusées par la mer de couleurs blanches et ocres.Pourquoi voyager à Chypre ?Si vous cherchez un voyage riche, dépaysant, authentique, Chypre est une bonne adresse. Vous pouvez passer de la mer à la montagne, découvrir deux cultures en un seul pays, goûter la gastronomie grecque et surtout rencontrer des gens chaleureux et fiers de leur île. Chypre, on n'y pense pas toujours et c'est justement ce qui fait tout son charme.Si vous souhaitez en savoir plus sur la destination et, pourquoi pas, préparer votre prochain [séjour à Chypre: https://www.selectour.com/chypre/sejour], n'hésitez pas à faire appel à nos [experts: https://www.selectour.com/agent/recherche?postalCode=&city=&favoriteDestination=CY&page=1] !À bientôt dans le cockpit !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Après La Paz, la famille a rejoint le petit village de Tuni. 4 jours hors du temps, sans réseau, à partager la vie des habitants et à randonner pour se préparer.Puis est venue l'ascension de l'Acotango, un volcan de plus de 6 000 m.Aaron était gardé par la famille du guide.Amélie et Dylan ont affronté la marche et l'altitude.Au sommet, l'émotion : “Quand je suis arrivée en haut, j'ai pleuré. C'est mon plus beau souvenir de voyage.”
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Amélie a choisi la Bolivie pour un voyage de 25 jours avec Dylan et Aaron, leur fils de 2 ans.Un pays encore préservé du tourisme de masse, où l'immersion culturelle est totale.Et une destination abordable, même si ce n'était pas la motivation première.Une Bolivie authentique,Un pays où l'on croise surtout d'autres voyageurs au long cours,Voyager avec un enfant de 2 ans, parfois sur le dos, parfois gardé par des familles locales.
durée : 00:28:51 - Les Bonnes Choses - par : Caroline Broué - Direction l'Italie et la richesse de sa gastronomie avec deux invitées et deux livres singuliers : Catherine Roig, auteure de La cuisine des lacs italiens (Hachette Pratique), et Alessandra Pierini, qui signe la traduction de La cuisine des maisons de plaisir italiennes (Éditions de l'épure) - invités : Catherine Roig Journaliste et auteure culinaire ; Alessandra Pierini Spécialiste de gastronomie italienne, fondatrice de la RAP
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durée : 00:28:51 - Les Bonnes Choses - par : Caroline Broué - Direction l'Italie et la richesse de sa gastronomie avec deux invitées et deux livres singuliers : Catherine Roig, auteure de La cuisine des lacs italiens (Hachette Pratique), et Alessandra Pierini, qui signe la traduction de La cuisine des maisons de plaisir italiennes (Éditions de l'épure) - invités : Catherine Roig Journaliste et auteure culinaire ; Alessandra Pierini Spécialiste de gastronomie italienne, fondatrice de la RAP
Chanteur algérien à la voix éraillée, Nedjim Bouizzoul, leader du groupe Labess, propose un gypsy-chaâbi au son influencé par tous les voyages de sa vie. Lui qui a parcouru le Maghreb, l'Europe de l'Est, le Canada et la Colombie s'est laissé toucher par les sonorités flamenco, rumba, mais aussi les musiques manouches. Ses mélodies de guitare, tantôt mélancoliques, tantôt euphoriques, ont résonné cet été au Festival Nuits d'Afrique de Montréal. RFI : Votre musique est profondément métissée. On y entend des rythmes de rumba, du flamenco, des musiques nord-africaines comme le chaâbi ou le gnaoua. On imagine que ce mélange d'influences s'est fait tout naturellement. Nedjim Bouizzoul : Cela s'est fait naturellement. Ce sont des musiques qui me plaisaient beaucoup. Ce que j'ai réalisé par la force des choses, c'est qu'il y avait deux racines qui revenaient souvent, la racine africaine et la racine des gens du voyage, des gitans, des tziganes. Cela m'a fasciné. Sans faire attention, instinctivement, j'ai fouiné un peu là-dedans. Je trouvais cela fascinant. Par exemple, la musique africaine, les Africains de l'Ouest et de l'Est, quand ils sont montés en Afrique du Nord, cela a donné plusieurs styles de musique, le diwane, le gnaoua. Après, les Africains qui sont partis, je ne sais pas moi, au Brésil, cela a donné la capoeira, cela a donné la samba, tout ça. Aux États-Unis, cela a donné le jazz, le bebop. Cela a donné le blues. En Colombie – car j'ai vécu en Colombie aussi –, j'ai retrouvé la racine africaine et berbère parce que cela a donné la cumbia et plein de styles, la champeta. J'avais une soif de voyager, de découvrir, de comprendre. Je me disais justement, ma communauté, je la connais. Je n'ai pas fait 10 000 km pour traîner dans les cafés du coin et de parler de l'Algérie. C'est ainsi que ma musique est devenue plus universelle. Vos textes oscillent entre un réalisme lucide et un grand espoir. Est-un équilibre qui vous paraît essentiel ? Je viens d'une culture dans laquelle il y a plusieurs styles de musique, mais le style que j'écoutais s'appelle le chaâbi. Le chaâbi, c'est populaire. Le chaâbi, ce sont des textes qui peuvent durer genre une demi-heure, 45 minutes. Des textes mélancoliques et tristes, mais, à la fin, on danse. Après, j'ai côtoyé les gitans, j'ai côtoyé les Colombiens. Leurs textes sont tristes, mais sur une musique festive. Je me suis inspiré de cela. C'est vrai que c'est un peu compliqué sur terre, mais des gens comme nous, il y en a plein. Il faut festoyer, il faut célébrer la vie et la lumière tant que l'on peut. Selon vous, quelle place a encore la musique traditionnelle auprès des jeunes générations ? Elle a une place importante, mais il faut la moderniser. Il faut l'actualiser, ce qui est normal. Un jeune d'aujourd'hui, s'il écoute de la musique bretonne, peut-être que cela ne va pas lui parler, car il est plus intéressé par le rap, par l'électro, par des sons modernes. Ce fut un sacré travail. Moi, j'adore le chaâbi. Ce sont des textes qui nous ont éduqués, comme du Brassens, par exemple. J'ai essayé de le moderniser un petit peu, à ma manière. J'ai ajouté des cuivres dans la musique traditionnelle chaâbi. Le résultat est intéressant, parce que dans nos spectacles, il y a de plus en plus de jeunes. Il n'y a pas que des gens de mon âge qui viennent écouter du Labess. Il y a des jeunes de 18 ans qui se faufilent pour venir. À lire aussiL'internationale de Labess
Chanteur algérien à la voix éraillée, Nedjim Bouizzoul, leader du groupe Labess, propose un gypsy-chaâbi au son influencé par tous les voyages de sa vie. Lui qui a parcouru le Maghreb, l'Europe de l'Est, le Canada et la Colombie s'est laissé toucher par les sonorités flamenco, rumba, mais aussi les musiques manouches. Ses mélodies de guitare, tantôt mélancoliques, tantôt euphoriques, ont résonné cet été au Festival Nuits d'Afrique de Montréal. RFI : Votre musique est profondément métissée. On y entend des rythmes de rumba, du flamenco, des musiques nord-africaines comme le chaâbi ou le gnaoua. On imagine que ce mélange d'influences s'est fait tout naturellement. Nedjim Bouizzoul : Cela s'est fait naturellement. Ce sont des musiques qui me plaisaient beaucoup. Ce que j'ai réalisé par la force des choses, c'est qu'il y avait deux racines qui revenaient souvent, la racine africaine et la racine des gens du voyage, des gitans, des tziganes. Cela m'a fasciné. Sans faire attention, instinctivement, j'ai fouiné un peu là-dedans. Je trouvais cela fascinant. Par exemple, la musique africaine, les Africains de l'Ouest et de l'Est, quand ils sont montés en Afrique du Nord, cela a donné plusieurs styles de musique, le diwane, le gnaoua. Après, les Africains qui sont partis, je ne sais pas moi, au Brésil, cela a donné la capoeira, cela a donné la samba, tout ça. Aux États-Unis, cela a donné le jazz, le bebop. Cela a donné le blues. En Colombie – car j'ai vécu en Colombie aussi –, j'ai retrouvé la racine africaine et berbère parce que cela a donné la cumbia et plein de styles, la champeta. J'avais une soif de voyager, de découvrir, de comprendre. Je me disais justement, ma communauté, je la connais. Je n'ai pas fait 10 000 km pour traîner dans les cafés du coin et de parler de l'Algérie. C'est ainsi que ma musique est devenue plus universelle. Vos textes oscillent entre un réalisme lucide et un grand espoir. Est-un équilibre qui vous paraît essentiel ? Je viens d'une culture dans laquelle il y a plusieurs styles de musique, mais le style que j'écoutais s'appelle le chaâbi. Le chaâbi, c'est populaire. Le chaâbi, ce sont des textes qui peuvent durer genre une demi-heure, 45 minutes. Des textes mélancoliques et tristes, mais, à la fin, on danse. Après, j'ai côtoyé les gitans, j'ai côtoyé les Colombiens. Leurs textes sont tristes, mais sur une musique festive. Je me suis inspiré de cela. C'est vrai que c'est un peu compliqué sur terre, mais des gens comme nous, il y en a plein. Il faut festoyer, il faut célébrer la vie et la lumière tant que l'on peut. Selon vous, quelle place a encore la musique traditionnelle auprès des jeunes générations ? Elle a une place importante, mais il faut la moderniser. Il faut l'actualiser, ce qui est normal. Un jeune d'aujourd'hui, s'il écoute de la musique bretonne, peut-être que cela ne va pas lui parler, car il est plus intéressé par le rap, par l'électro, par des sons modernes. Ce fut un sacré travail. Moi, j'adore le chaâbi. Ce sont des textes qui nous ont éduqués, comme du Brassens, par exemple. J'ai essayé de le moderniser un petit peu, à ma manière. J'ai ajouté des cuivres dans la musique traditionnelle chaâbi. Le résultat est intéressant, parce que dans nos spectacles, il y a de plus en plus de jeunes. Il n'y a pas que des gens de mon âge qui viennent écouter du Labess. Il y a des jeunes de 18 ans qui se faufilent pour venir. À lire aussiL'internationale de Labess
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Amélie, Dylan et leur fils Aaron, 2 ans et demi, ont tout quitté pour partir en tour du monde, sans date de retour. Leur voyage s'est construit au gré de leurs envies et on s'est arrêtés sur leur passage en Bolivie, un pays assurément à part.Ils ont enchaîné bivouacs sous tente, expérience chez l'habitant, un sommet à 6 060 m, qui s'est révélé être “la plus belle chose qu'elle ait faite de tout son voyage”, et bien sûr le Salar d'Uyuni.
Je republie cet interview que vous avez tant apprécié et je vous informe d'un nouveau spectacle de Colette sur Alzheimer https://www.plusfortqueloubli.com/ engagé, drôle et profondément humain à partir du 20 septembre 2025 à APOLLO THÉÂTRE à Paris. Dans cet épisode, j'ai l'immense honneur de recevoir Colette Roumanoff, metteuse en scène, autrice et femme d'une tendresse infinie. Née en 1941, elle est la maman de l'humoriste Anne Roumanoff et l'épouse de Daniel, diagnostiqué Alzheimer en 2006. Pendant dix ans, Colette a accompagné son mari et recueilli les confidences de centaines de familles. De cette expérience est née une vision singulière, humaniste et profondément inspirante sur la maladie d'Alzheimer. Avec simplicité et justesse, elle a consigné ces récits dans plusieurs ouvrages, dont "L'homme qui tartinait une éponge". Ce livre à contre-courant des discours médicaux propose un regard différent : moins centré sur la perte, plus attentif à l'humanité qui demeure. Aujourd'hui, Colette Roumanoff est une voix rare pour les aidants et les soignants. Ses mots, ses histoires et ses pièces de théâtre comme La confusionite ouvrent un espace d'espoir, d'écoute et de compréhension face à une maladie qui touche 850 000 personnes chaque année en France.
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There's any number of subtle innuendoes we could've gone with, but this is what we're doing I guess. If you haven't got there yet, we're talking about games that aren't just slow rides, but instead leave you gasping for more right as they climax. Before we finish, we talk about No Loose Ends, Eselsbrücke, and The Lord of the Rings: Fate of the Fellowship. 01:24 - No Loose Ends 09:08 - Eselsbrücke 19:33 - The Lord of the Rings: Fate of the Fellowship 33:52 - Comings and Goings 37:44 - Games that finish strong 40:17 - Agricola 40:44 - Splendor 41:14 - Voyages of Marco Polo 44:03 - Terraforming Mars 45:28 - Blood on the Clocktower 46:57 - Innovation 47:49 - Rumble Nation 49:50 - Moon Colony Bloodbath 52:12 - Dominion Get added to the BGB community map at: https://boardgamebarrage.com/map Send us topic ideas at: https://boardgamebarrage.com/topics Check out our wiki at: https://boardgamebarrage.com/wiki Join the discussion at: https://boardgamebarrage.com/discord Join our Facebook group at: https://boardgamebarrage.com/facebook Get a Board Game Barrage T-shirt at: https://boardgamebarrage.com/store
durée : 01:32:00 - Les Nuits de France Culture - par : Mathias Le Gargasson - À travers des lectures de textes peu connus et des rencontres avec des musiciens, poètes ou peintres compagnons à un moment de la vie d'Henri Michaux, cette émission tente son portrait et révèle que son travail littéraire, pictural et musical forme un tout à la recherche d'un langage "autonome". - réalisation : Massimo Bellini - invités : Jacques Dupin; Jean Frémon Écrivain; Gilbert Amy Compositeur, chef d'orchestre et pédagogue (Paris, 29 août 1936 -); Philippe Mion
LeChair reçoit Oxmo Puccino. D'origine malienne, Oxmo voit le jour à Segou au milieu des années 70. Aîné d'une grande famille, il n'est autre que le frère de l'ancien basketteur Mamoutou Diarra. Ayant grandi à Danube dans le 19e arrondissement de Paris, Oxmo découvre la culture du Hip Hop par la danse avant de s'exercer en tant que rappeur. Salué pour son écriture, Ox' intègre le collectif de renom qui est Time Bomb et deviendra l'un des leaders d'une génération dorée. Fort d'une carrière de près de 30 ans, "John Smoke" comme on le surnomme nous parle avec grandeur de sa carrière, sa vie, les moments de doutes, sa famille... mais trouve les mots justes comme à son habitude pour distiller de précieux conseils.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ouvrir la saison 6 de Cyclo-Topo, Laura nous emmène en voyage en France !
Pour clore cette série estivale sur mes voyages en famille, direction les Landes, de Capbreton & Hossegor. Une semaine entre surf, vélo, forêt et... quête du pastis landais parfait. Basé sur mes articles du blog Famille & Voyages et mis en voix par LM Notebook.
Summer is coming to an end on Planet Normal! So in our final installment of our "best of the rocket" series, our co-pilots take a look back at another two of their most explosive voyages on the rocket of right thinking from the year so far.In May, after Keir Starmer's EU 'reset', Allison and Liam invited Lord David Frost on to the rocket. The former diplomat and Boris Johnson's chief Brexit negotiator, now a Conservative peer, discussed Starmer's efforts to bring post-Brexit Britain closer to the EU.Also in May, Liam spoke to Andrew Doyle, playwright, journalist, satirist, and creator of social media star Titania McGrath. Andrew, who recently published The End of Woke, discussed why he'd returned to the "culture wars" after vowing his previous book, The New Puritans, would be his last word on the subject.Read more from Liam: https://www.telegraph.co.uk/authors/liam-halligan/ |Read more from Allison: https://www.telegraph.co.uk/authors/a/ak-ao/allison-pearson/ |Need help subscribing or reviewing? Learn more about podcasts here: https://www.telegraph.co.uk/radio/podcasts/podcast-can-find-best-ones-listen/ |Email: planetnormal@telegraph.co.uk |For 30 days' free access to The Telegraph: https://www.telegraph.co.uk/normal | Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Nouveau départ, nouvelle région. Dans cet épisode, on suit notre road trip dans le Sud-Ouest. Direction le Pays basque, entre villes animées, villages typiques et activités pour tous les âges. Toujours basé sur mes articles sur Famille & Voyages et mis en voix par LM Notebook.
Dernier épisode de notre série “Brésil en famille”, cette fois cap sur Jericoacoara, célèbre village du Ceará devenu l'une des destinations les plus prisées du pays. Un récit entre émerveillement et plaisir de ralentir, toujours basé sur mon blog Famille & Voyages et raconté par l'IA.
Dans cet avant-dernier épisode de la série “Brésil en famille”, cap sur Camocim. Moins connue que Jericoacoara ou les Lençóis, cette étape a pourtant été l'un des plus beaux souvenirs du voyage. Toujours basé sur mon blog Famille & Voyages et raconté par l'IA.
Invité: - Léo Mostéfa, Cofondateur de Smartrips Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Troisième épisode de notre série “Brésil en famille”, direction le parc national des Lençóis Maranhenses. Un décor irréel de dunes blanches et de lagunes turquoise, vécu avec mes enfants. Toujours basé sur mon blog Famille & Voyages, mis en voix avec LM Notebook.
Sous le règne de François Ier, le navigateur malouin Jacques Cartier effectue trois explorations dans le Nouveau monde, sur les côtes de ce que lui-même appelle le Canada.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Deuxième étape de cette série estivale dédiée au Brésil en famille, cet épisode vous emmène à Rio de Janeiro. Tiré de mon blog Famille & Voyages et mis en voix avec LM Notebook, ce récit explore les incontournables de la ville, mais aussi les ajustements qu'implique un voyage avec des enfants.
“My mind to your mind. My thoughts to your thoughts…”Vulcans right before they guess your phone password.We've all seen them do it. A Vulcan gets cozy with an individual, gently places a perfectly-manicured and long-fingered hand along their face, gets that distant look in their eye, and suddenly their minds are one. No, it's not a clever party trick, it's an incredibly useful information gathering tool, as well as an intimate (even emotional) act that Vulcans don't take lightly and thus only deploy in circumstances that absolutely demand it. Yes, we're talking about the Vulcan Mind Meld this week! And despite being one of the most famous pieces of Star Trek lore there is surprisingly (or perhaps thankfully) little on screen explanation of it. But explaining how a mind meld may or may not work requires us to dig into how brains actually conjure up and store things like memories, the electrical impulses that make up thoughts, and actual real world non-verbal communication. There are also some fascinating pieces of Star Trek history to be uncovered in our quest to determine not just the “how” of this famed plot and story device, but the “why” of how it came to be. Our hosts, Dr. Hakeem Oluseyi and Tamara Krinsky have once again performed a mind meld of their own to bring you the very best breakdown of sci-fi and pop culture you're going to find in this quadrant.Check out the latest episode of Does it Fly? right here if you don't believe us!https://youtu.be/YllWLbrhKP0?si=xJxH6Gbb2mUVnbUdFURTHER VIEWINGDespite being one of the most famous bits of Star Trek lore, the Vulcan Mind Meld is something that's only been used relatively sparingly on screen. You probably know the broad strokes of what it is and what it's supposed to do, but here are the specific episodes and moments we used for reference in this episode:Star Trek season 1 episode 9 - “Dagger of the Mind”Star Trek: The Next Generation season 3 episode 23 - “Sarek”Star Trek: Voyager season 1 episode 8 - “Ex Post Facto”Star Trek: Voyager season 2 episode 16 - “Meld”Star Trek: Enterprise season 1 episode 17 - “Fusion”FURTHER READINGDo you want to delve a little deeper into the facts, concepts, and stories Hakeem and Tamara referenced in today's episode? Of course you do! What is a Mind?Oh no, are we getting all philosophical again like we did in our recent Freaky Friday episode? Well…maybe not as much this time. In fact, to prove it, here is an exceedingly scientific breakdown of what makes up the brain itself: neurons and how they work! See also: the concept of “theory of mind” which we have also discussed recently!Brain Energy SignalsIn order to detect what a brain is thinking, you need to read the signals…which may be electrical in nature but come in units of measure we aren't used to dealing with!Mirror NeuronsNo, not neurons that make you behave like your evil double from a parallel universe (sorry, this is a Star Trek episode, so couldn't resist), these are far more practical. And in a way, it's a form of mind meld!Technological Mind MeldsThe scientific study that Hakeem references where scientists used technology to essentially create a mind meld was captured on video here.Where are Memories Stored in the Brain?In order to access the thoughts of another, they have to theoretically be stored somewhere, right? All this and more answered here.Behind the Scenes! If you want to go deeper into Tamara's explanations about how the Mind Meld came to be, we always recommend These are the Voyages, TOS Season One by Marc Cushman and Susan Osborne and The Fifty-Year Mission: The Complete, Uncensored, Unauthorized Oral History of Star Trek - The First 25 Years by Ed Gross and Mark A. Altman.WANT MORE FROM DOES IT FLY?This ain't our first rodeo (in this case, “rodeo” means “exploration of concepts from Star Trek)! Our first episode ever took on the transporter and you can watch that right here.We also took a closer look at the Genesis Device from Star Trek II: The Wrath of Khan. Watch it here!WE ARE RUNNING A CONTEST! WIN SOME COOL PRIZES!Does It Fly? Presents: The Ultimate Nerd GiveawayRoddenberry Entertainment's Does It Fly? is proud to present a giveaway that will make all of your nerd, geek, and sci-fi fan hearts flutter. Want to know how to enter and win? The main thing you'll want to do is watch and listen for the secret word which will be mentioned in this and upcoming episodes. You'll see the word appear on screen at a random point in the broadcast as our hosts say it, and it will be accompanied by a tone for our audio listeners. The secret word will appear in Does it Fly? episodes released between July 2 and August 22 so don't miss ‘em!But there are SO MANY OTHER WAYS TO ENTER! So log in at this link and learn all the different ways you can enter to win! https://gleam.io/IhJtq/dif-ultimate-nerd-giveawayNow, as for those prizes…SECOND RUNNER UP:Prey Soundtrack VinylCaptain Pike FlexfigJudge Q FunkoFIRST RUNNER UP:Prey Soundtrack VinylPredator Elder Greyback FunkoPredator City Hunter FunkoCaptain Sisko FlexfigClassic PhaserGRAND PRIZE:Prey Soundtrack VinylJurassic Park Dilophosaurus Hatchling FunkoJurassic Park T. Rex Hatchling FunkoJurassic Park Velociraptor HatchlingJurassic Park Stygimoloch Hatchling FunkoGentle Giant Saru BustFOLLOW US!Stay in the loop! Follow DOES IT FLY? on:♦ YouTube: https://www.youtube.com/@doesitflypod?sub_confirmation=1♦ TikTok: https://www.tiktok.com/@doesitflypodAnd don't forget to follow Roddenberry Entertainment for more sci-fi insights:♦ Instagram: https://www.instagram.com/roddenberryofficial/♦ Facebook: https://www.facebook.com/roddenberry♦ Bluesky: https://bsky.app/profile/roddenberrypod.bsky.socialFor Advertising Inquiries: doesitfly@roddenberry.comProduced by: Kelsey GoldbergTechnical Director: Andrew HalleyRODDENBERRY ENTERTAINMENT | 2025
Cet épisode inaugure une nouvelle série dédiée au Brésil en famille, basée sur le récit publié sur mon blog Famille & Voyages. Il s'agit d'un guide pratique mis en voix avec LM Notebook, pour vous aider à organiser un séjour familial réussi au Brésil, entre Rio et le Nordeste.
Clap de fin pour la série estivale consacrée au Japon. Direction les Alpes japonaises, entre montagnes verdoyantes, villages historiques… et péripéties ferroviaires. Une parenthèse nature qui aurait pu être reposante… mais qui s'est avérée pleine d'imprévus. Toujours basé sur mes articles sur le blog Famille & Voyages, et mis en voix par LM Notebook.
Summer continues on Planet Normal! In this, the second of the three part best of the rocket series, our co-pilots take a look back at some of their most explosive voyages on the rocket of right thinking from the year so far.Back in March, Allison spoke to Ray Connolly - husband of Lucy Connolly, who was sentenced to 31 months for posting a tweet in response to the tragic death of 3 girls in Southport last year. Ray discusses the devastating impact of Lucy's ongoing incarceration on their family.And then, in April, Allison and Liam were joined by Leader of the Opposition, Kemi Badenoch. We asked her whether Keir Starmer should apologize to former Labour MP Rosie Duffield in light of the Supreme Court verdict on the biological definition of a woman. In regards to the Equality Act 2010.Read more from Liam: https://www.telegraph.co.uk/authors/liam-halligan/ |Read more from Allison: https://www.telegraph.co.uk/authors/a/ak-ao/allison-pearson/ |Need help subscribing or reviewing? Learn more about podcasts here: https://www.telegraph.co.uk/radio/podcasts/podcast-can-find-best-ones-listen/ |Email: planetnormal@telegraph.co.uk |For 30 days' free access to The Telegraph: https://www.telegraph.co.uk/normal | Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Ageless Athlete - Fireside Chats with Adventure Sports Icons
At age 49, Susan Marie Conrad paddled 1,200 miles—alone—through the remote, storm-swept waters of the Alaskan Inside Passage. Twelve years later, at 61, she went back and did it again.In this powerful conversation, Susan shares what it means to return—not just to the same wild coastline, but as a different person. We unpack what changes when you chase something bold later in life, how nature reshapes your mindset, and what happens when you open yourself up to synchronicity, generosity, and the unexpected.We also talk about the stark environmental changes she witnessed: the plastic where it didn't belong, the shrinking glaciers, and the fragility of ecosystems many of us will never see.This episode is a meditation on endurance, improvisation, awe, and the will to keep growing—even (especially) as we age.
Dans cet épisode, on quitte les grandes villes pour découvrir la péninsule d'Izu en famille : entre nature, plages, onsen… et quelques petits ratés de parcours. Toujours basé sur mes articles sur le blog Famille & Voyages, et mis en voix par LM Notebook.
Dans ce 6e épisode de la série spéciale Japon, Stéphanie nous emmène à Osaka, puis sur l'île de Miyajima. Deux ambiances très différentes, entre ville trépidante et spiritualité… parfois contrariée par le timing ou la météo. Toujours basé sur mes articles sur le blog Famille & Voyages, et mis en voix par LM Notebook.
Si quelqu'un incarne la fusion parfaite entre voyage et gastronomie en France, c'est bien Julie Andrieu. Photographe devenue critique gastronomique, auteure et figure incontournable de la télévision, elle a fait de la cuisine son ticket d'entrée pour explorer le monde.Derrière ses airs d'héroïne hitchcockienne se cache une exploratrice insatiable qui a fait de la cuisine son plus beau prétexte à voyager. Du Liban au Kirghizistan, des marchés secrets du Brésil aux trattorias romaines, elle collectionne depuis vingt ans les rencontres improbables et les découvertes culinaires les plus audacieuses.Elle nous livre les secrets des cinq saisons de "Fourchette et Sac à Dos" - ces années où elle parcourait le monde à la rechercher de nouvelles saveurs et de renocntres dingues.Une conversation à cœur ouvert qui nous emmène aussi dans les coulisses des "Carnets de Julie", jusqu'à son dernier coup de cœur : quatre mois d'expatriation à Rome avec ses enfants.Une conversation sans filtre avec une passionnée qui a transformé sa curiosité en métier.**************************************Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles sur Spotify ou un commentaire sur Apple Podcasts. Ce serait vraiment un sacré coup de pouce pour nous !Retrouvez-nous sur @beauvoyage pour encore plus de contenu !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cinquième étape de notre série spéciale Japon.Dans cet épisode, je vous raconte les 4 jours passés à Kyoto, ancienne capitale impériale. Un mélange de temples sublimes, de foules, de chaleur… et de découvertes plus discrètes, toujours basé sur mes articles sur le blog Famille & Voyages, et mis en voix par LM Notebook.
Quatrième épisode de la série estivale consacrée au Japon.Aujourd'hui, on va à Nakatsugawa, petite ville porte d'entrée de la Nakasendō, l'ancienne route des samouraïs. Un récit entre galères logistiques, bains apaisants et nature dense. Toujours basé sur mes articles sur le blog Famille & Voyages, et mis en voix par LM Notebook.
Troisième étape de notre série estivale au Japon.Dans ce nouvel épisode du podcast Famille & Voyages, on quitte Tokyo pour Kawaguchiko, au pied du mont Fuji. Un changement total d'ambiance mis en voix avec LM Notebook, à partir de mon blog.
Dans ce deuxième épisode de la série estivale spéciale Japon, mis en voix avec LM Notebook, on découvre Tokyo, où nous avons passé 5 jours au début puis 2 jours. Un vrai grand écart entre traditions ancestrales et modernité électrique. À écouter si vous préparez un voyage à Tokyo.Toujours basé sur mes articles sur le blog.
It's the summer break on Planet Normal so in the first of this year's best of the rocket series, our co-pilots take a look back at some of their most explosive voyages on the rocket of right thinking from the year so far.Following the emergence of more harrowing details of rape gangs operating in the UK, in January Allison spoke to a warrior of free speech, and one of her heroines, Ayaan Hirsi Ali. A former Dutch MP, Ayaan has put herself in danger many times for speaking out against Islamists and supporting the self-determining right of Muslim women.Then, in March, Liam had a fascinating conversation with American entrepreneur Mike Calvey. Who whilst living and working in Russia, ended up in Moscow's notorious Matrosskaya Tishina prison on trumped-up charges in 2019. Now free and fully exonerated, Mike joined Liam to discuss his book Odyssey Moscow, the war in Ukraine, and his complex relationship with Russia.Read more from Liam: https://www.telegraph.co.uk/authors/liam-halligan/ |Read more from Allison: https://www.telegraph.co.uk/authors/a/ak-ao/allison-pearson/ |Need help subscribing or reviewing? Learn more about podcasts here: https://www.telegraph.co.uk/radio/podcasts/podcast-can-find-best-ones-listen/ |Email: planetnormal@telegraph.co.uk |For 30 days' free access to The Telegraph: https://www.telegraph.co.uk/normal | Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
My fellow pro-growth/progress/abundance Up Wingers,Nuclear fission is a safe, powerful, and reliable means of generating nearly limitless clean energy to power the modern world. A few public safety scares and a lot of bad press over the half-century has greatly delayed our nuclear future. But with climate change and energy-hungry AI making daily headlines, the time — finally — for a nuclear renaissance seems to have arrived.Today on Faster, Please! — The Podcast, I talk with Dr. Tim Gregory about the safety and efficacy of modern nuclear power, as well as the ambitious energy goals we should set for our society.Gregory is a nuclear scientist at the UK National Nuclear Laboratory. He is also a popular science broadcaster on radio and TV, and an author. His most recent book, Going Nuclear: How Atomic Energy Will Save the World is out now.In This Episode* A false start for a nuclear future (1:29)* Motivators for a revival (7:20)* About nuclear waste . . . (12:41)* Not your mother's reactors (17:25)* Commercial fusion, coming soon . . . ? (23:06)Below is a lightly edited transcript of our conversation. A false start for a nuclear future (1:29)The truth is that radiation, we're living in it all the time, it's completely inescapable because we're all living in a sea of background radiation.Pethokoukis: Why do America, Europe, Japan not today get most of their power from nuclear fission, since that would've been a very reasonable prediction to make in 1965 or 1975, but it has not worked out that way? What's your best take on why it hasn't?Going back to the '50s and '60s, it looked like that was the world that we currently live in. It was all to play for, and there were a few reasons why that didn't happen, but the main two were Three Mile Island and Chernobyl. It's a startling statistic that the US built more nuclear reactors in the five years leading up to Three Mile Island than it has built since. And similarly on this side of the Atlantic, Europe built more nuclear reactors in the five years leading up to Chernobyl than it has built since, which is just astounding, especially given that nobody died in Three Mile Island and nobody was even exposed to anything beyond the background radiation as a result of that nuclear accident.Chernobyl, of course, was far more consequential and far more serious than Three Mile Island. 30-odd people died in the immediate aftermath, mostly people who were working at the power station and the first responders, famously the firefighters who were exposed to massive amounts of radiation, and probably a couple of hundred people died in the affected population from thyroid cancer. It was people who were children and adolescents at the time of the accident.So although every death from Chernobyl was a tragedy because it was avoidable, they're not in proportion to the mythic reputation of the night in question. It certainly wasn't reason to effectively end nuclear power expansion in Europe because of course we had to get that power from somewhere, and it mainly came from fossil fuels, which are not just a little bit more deadly than nuclear power, they're orders of magnitude more deadly than nuclear power. When you add up all of the deaths from nuclear power and compare those deaths to the amount of electricity that we harvest from nuclear power, it's actually as safe as wind and solar, whereas fossil fuels kill hundreds or thousands of times more people per unit of power. To answer your question, it's complicated and there are many answers, but the main two were Three Mile Island and Chernobyl.I wonder how things might have unfolded if those events hadn't happened or if society had responded proportionally to the actual damage. Three Mile Island and Chernobyl are portrayed in documentaries and on TV as far deadlier than they really were, and they still loom large in the public imagination in a really unhelpful way.You see it online, actually, quite a lot about the predicted death toll from Chernobyl, because, of course, there's no way of saying exactly which cases of cancer were caused by Chernobyl and which ones would've happened anyway. Sometimes you see estimates that are up in the tens of thousands, hundreds of thousands of deaths from Chernobyl. They are always based on a flawed scientific hypothesis called the linear no-threshold model that I go into in quite some detail in chapter eight of my book, which is all about the human health effects of exposure to radiation. This model is very contested in the literature. It's one of the most controversial areas of medical science, actually, the effects of radiation on the human body, and all of these massive numbers you see of the death toll from Chernobyl, they're all based on this really kind of clunky, flawed, contentious hypothesis. My reading of the literature is that there's very, very little physical evidence to support this particular hypothesis, but people take it and run. I don't know if it would be too far to accuse people of pushing a certain idea of Chernobyl, but it almost certainly vastly, vastly overestimates the effects.I think a large part of the reason of why this had such a massive impact on the public and politicians is this lingering sense of radiophobia that completely blight society. We've all seen it in the movies, in TV shows, even in music and computer games — radiation is constantly used as a tool to invoke fear and mistrust. It's this invisible, centerless, silent specter that's kind of there in the background: It means birth defects, it means cancers, it means ill health. We've all kind of grown up in this culture where the motif of radiation is bad news, it's dangerous, and that inevitably gets tied to people's sense of nuclear power. So when you get something like Three Mile Island, society's imagination and its preconceptions of radiation, it's just like a dry haystack waiting for a flint spark to land on it, and up it goes in flames and people's imaginations run away with them.The truth is that radiation, we're living in it all the time, it's completely inescapable because we're all living in a sea of background radiation. There's this amazing statistic that if you live within a couple of miles of a nuclear power station, the extra amount of radiation you're exposed to annually is about the same as eating a banana. Bananas are slightly radioactive because of the slight amount of potassium-40 that they naturally contain. Even in the wake of these nuclear accidents like Chernobyl, and more recently Fukushima, the amount of radiation that the public was exposed to barely registers and, in fact, is less than the background radiation in lots of places on the earth.Motivators for a revival (7:20)We have no idea what emerging technologies are on the horizon that will also require massive amounts of power, and that's exactly where nuclear can shine.You just suddenly reminded me of a story of when I was in college in the late 1980s, taking a class on the nuclear fuel cycle. You know it was an easy class because there was an ampersand in it. “Nuclear fuel cycle” would've been difficult. “Nuclear fuel cycle & the environment,” you knew it was not a difficult class.The man who taught it was a nuclear scientist and, at one point, he said that he would have no problem having a nuclear reactor in his backyard. This was post-Three Mile Island, post-Chernobyl, and the reaction among the students — they were just astounded that he would be willing to have this unbelievably dangerous facility in his backyard.We have this fear of nuclear power, and there's sort of an economic component, but now we're seeing what appears to be a nuclear renaissance. I don't think it's driven by fear of climate change, I think it's driven A) by fear that if you are afraid of climate change, just solar and wind aren't going to get you to where you want to be; and then B) we seem like we're going to need a lot of clean energy for all these AI data centers. So it really does seem to be a perfect storm after a half-century.And who knows what next. When I started writing Going Nuclear, the AI story hadn't broken yet, and so all of the electricity projections for our future demand, which, they range from doubling to tripling, we're going to need a lot of carbon-free electricity if we've got any hope of electrifying society whilst getting rid of fossil fuels. All of those estimates were underestimates because nobody saw AI coming.It's been very, very interesting just in the last six, 12 months seeing Big Tech in North America moving first on this. Google, Microsoft, Amazon, and Meta have all either invested or actually placed orders for small modular reactors specifically to power their AI data centers. In some ways, they've kind of led the charge on this. They've moved faster than most nation states, although it is encouraging, actually, here in the UK, just a couple of weeks ago, the government announced that our new nuclear power station is definitely going ahead down in Sizewell in Suffolk in the south of England. That's a 3.2 gigawatt nuclear reactor, it's absolutely massive. But it's been really, really encouraging to see Big Tech in the private sector in North America take the situation into their own hands. If anyone's real about electricity demands and how reliable you need it, it's Big Tech with these data centers.I always think, go back five, 10 years, talk of AI was only on the niche subreddits and techie podcasts where people were talking about it. It broke into the mainstream all of a sudden. Who knows what is going to happen in the next five or 10 years. We have no idea what emerging technologies are on the horizon that will also require massive amounts of power, and that's exactly where nuclear can shine.In the US, at least, I don't think decarbonization alone is enough to win broad support for nuclear, since a big chunk of the country doesn't think we actually need to do that. But I think that pairing it with the promise of rapid AI-driven economic growth creates a stronger case.I tried to appeal to a really broad church in Going Nuclear because I really, really do believe that whether you are completely preoccupied by climate change and environmental issues or you're completely preoccupied by economic growth, and raising living, standards and all of that kind of thing, all the monetary side of things, nuclear is for you because if you solve the energy problem, you solve both problems at once. You solve the economic problem and the environmental problem.There's this really interesting relationship between GDP per head — which is obviously incredibly important in economic terms — and energy consumption per head, and it's basically a straight line relationship between the two. There are no rich countries that aren't also massive consumers of energy, so if you really, really care about the economy, you should really also be caring about energy consumption and providing energy abundance so people can go out and use that energy to create wealth and prosperity. Again, that's where nuclear comes in. You can use nuclear power to sate that massive energy demand that growing economies require.This podcast is very pro-wealth and prosperity, but I'll also say, if the nuclear dreams of the '60s where you had, in this country, what was the former Atomic Energy Commission expecting there to be 1000 nuclear reactors in this country by the year 2000, we're not having this conversation about climate change. It is amazing that what some people view as an existential crisis could have been prevented — by the United States and other western countries, at least — just making a different political decision.We would be spending all of our time talking about something else, and how nice would that be?For sure. I'm sure there'd be other existential crises to worry about.But for sure, we wouldn't be talking about climate change was anywhere near the volume or the sense of urgency as we are now if we would've carried on with the nuclear expansion that really took off in the '70s and the '80s. It would be something that would be coming our way in a couple of centuries.About nuclear waste . . . (12:41). . . a 100 percent nuclear-powered life for about 80 years, their nuclear waste would barely fill a wine glass or a coffee cup. I don't know if you've ever seen the television show For All Mankind?I haven't. So many people have recommended it to me.It's great. It's an alt-history that looks at what if the Space Race had never stopped. As a result, we had a much more tech-enthusiastic society, which included being much more pro-nuclear.Anyway, imagine if you are on a plane talking to the person next to you, and the topic of your book comes up, and the person says hey, I like energy, wealth, prosperity, but what are you going to do about the nuclear waste?That almost exact situation has happened, but on a train rather than an airplane. One of the cool things about uranium is just how much energy you can get from a very small amount of it. If typical person in a highly developed economy, say North America, Europe, something like that, if they produced all of their power over their entire lifetime from nuclear alone, so forget fossil fuels, forget wind and solar, a 100 percent nuclear-powered life for about 80 years, their nuclear waste would barely fill a wine glass or a coffee cup. You need a very small amount of uranium to power somebody's life, and the natural conclusion of that is you get a very small amount of waste for a lifetime of power. So in terms of the numbers, and the amount of nuclear waste, it's just not that much of a problem.However, I don't want to just try and trivialize it out of existence with some cool pithy statistics and some cool back-of-the-envelopes physics calculations because we still have to do something with the nuclear waste. This stuff is going to be radioactive for the best part of a million years. Thankfully, it's quite an easy argument to make because good old Finland, which is one of the most nuclear nations on the planet as a share of nuclear in its grid, has solved this problem. It has implemented — and it's actually working now — the world's first and currently only geological repository for nuclear waste. Their idea is essentially to bury it in impermeable bedrock and leave it there because, as with all radioactive objects, nuclear waste becomes less radioactive over time. The idea is that, in a million years, Finland's nuclear waste won't be nuclear waste anymore, it will just be waste. A million years sounds like a really long time to our ears, but it's actually —It does.It sounds like a long time, but it is the blink of an eye, geologically. So to a geologist, a million years just comes and goes straight away. So it's really not that difficult to keep nuclear waste safe underground on those sorts of timescales. However — and this is the really cool thing, and this is one of the arguments that I make in my book — there are actually technologies that we can use to recycle nuclear waste. It turns out that when you pull uranium out of a reactor, once it's been burned for a couple of years in a reactor, 95 percent of the atoms are still usable. You can still use them to generate nuclear power. So by throwing away nuclear waste when it's been through a nuclear reactor once, we're actually squandering like 95 percent of material that we're throwing away.The theory is this sort of the technology behind breeder reactors?That's exactly right, yes.What about the plutonium? People are worried about the plutonium!People are worried about the plutonium, but in a breeder reactor, you get rid of the plutonium because you split it into fission products, and fission products are still radioactive, but they have much shorter half-lives than plutonium. So rather than being radioactive for, say, a million years, they're only radioactive, really, for a couple of centuries, maybe 1000 years, which is a very, very different situation when you think about long-term storage.I read so many papers and memos from the '50s when these reactors were first being built and demonstrated, and they worked, by the way, they're actually quite easy to build, it just happened in a couple of years. Breeder reactors were really seen as the future of humanity's power demands. Forget traditional nuclear power stations that we all use at the moment, which are just kind of once through and then you throw away 95 percent of the energy at the end of it. These breeder reactors were really, really seen as the future.They never came to fruition because we discovered lots of uranium around the globe, and so the supply of uranium went up around the time that the nuclear power expansion around the world kind of seized up, so the uranium demand dropped as the supply increased, so the demand for these breeder reactors kind of petered out and fizzled out. But if we're really, really serious about the medium-term future of humanity when it comes to energy, abundance, and prosperity, we need to be taking a second look at these breeder reactors because there's enough uranium and thorium in the ground around the world now to power the world for almost 1000 years. After that, we'll have something else. Maybe we'll have nuclear fusion.Well, I hope it doesn't take a thousand years for nuclear fusion.Yes, me too.Not your mother's reactors (17:25)In 2005, France got 80 percent of its electricity from nuclear. They almost decarbonized their grid by accident before anybody cared about climate change, and that was during a time when their economy was absolutely booming.I don't think most people are aware of how much innovation has taken place around nuclear in the past few years, or even few decades. It's not just a climate change issue or that we need to power these data centers — the technology has vastly improved. There are newer, safer technologies, so we're not talking about 1975-style reactors.Even if it were the 1975-style reactors, that would be fine because they're pretty good and they have an absolutely impeccable safety record punctuated by a very small number of high-profile events such as Chernobyl and Fukushima. I'm not to count Three Mile Island on that list because nobody died, but you know what I mean.But the modern nuclear reactors are amazing. The ones that are coming out of France, the EPRs, the European Power Reactors, there are going to be two of those in the UK's new nuclear power station, and they've been designed to withstand an airplane flying into the side of them, so they're basically bomb-proof.As for these small modular reactors, that's getting people very excited, too. As their name suggests, they're small. How small is a reasonable question — the answer is as small as you want to go. These things are scalable, and I've seen designs for just one-megawatt reactors that could easily fit inside a shipping container. They could fit in the parking lots around the side of a data center, or in the basement even, all the way up to multi-hundred-megawatt reactors that could fit on a couple of tennis courts worth of land. But it's really the modular part that's the most interesting thing. That's the ‘M' and that's never been done before.Which really gets to the economics of the SMRs.It really does. The idea is you could build upwards of 90 percent of these reactors on a factory line. We know from the history of industrialization that as soon as you start mass producing things, the unit cost just plummets and the timescales shrink. No one has achieved that yet, though. There's a lot of hype around small modular reactors, and so it's kind of important not to get complacent and really keep our eye on the ultimate goal, which is mass-production and mass rapid deployment of nuclear power stations, crucially in the places where you need them the most, as well.We often think about just decarbonizing our electricity supply or decoupling our electricity supply from volatilities in the fossil fuel market, but it's about more than electricity, as well. We need heat for things like making steel, making the ammonia that feeds most people on the planet, food and drinks factories, car manufacturers, plants that rely on steam. You need heat, and thankfully, the primary energy from a nuclear reactor is heat. The electricity is secondary. We have to put effort into making that. The heat just kind of happens. So there's this idea that we could use the surplus heat from nuclear reactors to power industrial processes that are very, very difficult to decarbonize. Small modular reactors would be perfect for that because you could nestle them into the industrial centers that need the heat close by. So honestly, it is really our imaginations that are the limits with these small modular reactors.They've opened a couple of nuclear reactors down in Georgia here. The second one was a lot cheaper and faster to build because they had already learned a bunch of lessons building that first one, and it really gets at sort of that repeatability where every single reactor doesn't have to be this one-off bespoke project. That is not how it works in the world of business. How you get cheaper things is by building things over and over, you get very good at building them, and then you're able to turn these things out at scale. That has not been the economic situation with nuclear reactors, but hopefully with small modular reactors, or even if we just start building a lot of big advanced reactors, we'll get those economies of scale and hopefully the economic issue will then take care of itself.For sure, and it is exactly the same here in the UK. The last reactor that we connected to the grid was in 1995. I was 18 months old. I don't even know if I was fluent in speaking at 18 months old. I was really, really young. Our newest nuclear power station, Hinkley Point C, which is going to come online in the next couple of years, was hideously expensive. The uncharitable view of that is that it's just a complete farce and is just a complete embarrassment, but honestly, you've got to think about it: 1995, the last nuclear reactor in the UK, it was going to take a long time, it was going to be expensive, basically doing it from scratch. We had no supply chain. We didn't really have a workforce that had ever built a nuclear reactor before, and with this new reactor that just got announced a couple of weeks ago, the projected price is 20 percent cheaper, and it is still too expensive, it's still more expensive than it should be, but you're exactly right.By tapping into those economies of scale, the cost per nuclear reactor will fall, and France did this in the '70s and '80s. Their nuclear program is so amazing. France is still the most nuclear nation on the planet as a share of its total electricity. In 2005, France got 80 percent of its electricity from nuclear. They almost decarbonized their grid by accident before anybody cared about climate change, and that was during a time when their economy was absolutely booming. By the way, still today, all of those reactors are still working and they pay less than the European Union average for that electricity, so this idea that nuclear makes your electricity expensive is simply not true. They built 55 nuclear reactors in 25 years, and they did them in parallel. It was just absolutely amazing. I would love to see a French-style nuclear rollout in all developed countries across the world. I think that would just be absolutely amazing.Commercial fusion, coming soon . . . ? (23:06)I think we're pretty good at doing things when we put our minds to it, but certainly not in the next couple of decades. But luckily, we already have a proven way of producing lots of energy, and that's with nuclear fission, in the meantime.What is your enthusiasm level or expectation about nuclear fusion? I can tell you that the Silicon Valley people I talk to are very positive. I know they're inherently very positive people, but they're very enthusiastic about the prospects over the next decade, if not sooner, of commercial fusion. How about you?It would be incredible. The last question that I was asked in my PhD interview 10 years ago was, “If you could solve one scientific or engineering problem, what would it be?” and my answer was nuclear fusion. And that would be the answer that I would give today. It just seems to me to be obviously the solution to the long-term energy needs of humanity. However, I'm less optimistic, perhaps, than the Silicon Valley crowd. The running joke, of course, is that it's always 40 years away and it recedes into the future at one year per year. So I would love to be proved wrong, but realistically — no one's even got it working in a prototype power station. That's before we even think about commercializing it and deploying it at scale. I really, really think that we're decades away, maybe even something like a century. I'd be surprised if it took longer than a century, actually. I think we're pretty good at doing things when we put our minds to it, but certainly not in the next couple of decades. But luckily, we already have a proven way of producing lots of energy, and that's with nuclear fission, in the meantime.Don't go to California with that attitude. I can tell you that even when I go there and I talk about AI, if I say that AI will do anything less than improve economic growth by a factor of 100, they just about throw me out over there. Let me just finish up by asking you this: Earlier, we mentioned Three Mile Island and Chernobyl. How resilient do you think this nuclear renaissance is to an accident?Even if we take the rate of accident over the last 70 years of nuclear power production and we maintain that same level of rate of accident, if you like, it's still one of the safest things that our species does, and everyone talks about the death toll from nuclear power, but nobody talks about the lives that it's already saved because of the fossil fuels, that it's displaced fossil fuels. They're so amazing in some ways, they're so convenient, they're so energy-dense, they've created the modern world as we all enjoy it in the developed world and as the developing world is heading towards it. But there are some really, really nasty consequences of fossil fuels, and whether or not you care about climate change, even the air pollution alone and the toll that that takes on human health is enough to want to phase them out. Nuclear power already is orders of magnitude safer than fossil fuels and I read this really amazing paper that globally, it was something like between the '70s and the '90s, nuclear power saved about two million lives because of the fossil fuels that it displaced. That's, again, orders of magnitude more lives that have been lost as a consequence of nuclear power, mostly because of Chernobyl and Fukushima. Even if the safety record of nuclear in the past stays the same and we forward-project that into the future, it's still a winning horse to bet on.If in the UK they've started up one new nuclear reactor in the past 30 years, right? How many would you guess will be started over the next 15 years?Four or five. Something like that, I think; although I don't know.Is that a significant number to you?It's not enough for my liking. I would like to see many, many more. Look at France. I know I keep going back to it, but it's such a brilliant example. If France hadn't done what they'd done in between the '70s and the '90s — 55 nuclear reactors in 25 years, all of which are still working — it would be a much more difficult case to make because there would be no historical precedent for it. So, maybe predictably, I wouldn't be satisfied with anything less than a French-scale nuclear rollout, let's put it that way.On sale everywhere The Conservative Futurist: How To Create the Sci-Fi World We Were PromisedMicro Reads▶ Economics* The U.S. Marches Toward State Capitalism With American Characteristics - WSJ* AI Spending Is Propping Up the Economy, Right? It's Complicated. - Barron's* Goodbye, $165,000 Tech Jobs. 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They're getting degrees in it. - Wapo* AI Gossip - Arxiv* Meet the early-adopter judges using AI - MIT* The GPT-5 rollout has been a big mess - Ars* A Humanoid Social Robot as a Teaching Assistant in the Classroom - Arxiv* OpenAI Scrambles to Update GPT-5 After Users Revolt - Wired* Sam Altman and the whale - MIT* This is what happens when ChatGPT tries to write scripture - Vox* How AI could create the first one-person unicorn - Economist* AI Robs My Students of the Ability to Think - WSJ Opinion* Part I: Tricks or Traps? A Deep Dive into RL for LLM Reasoning - Arxiv▶ Biotech/Health* Scientists Are Finally Making Progress Against Alzheimer's - WSJ Opinion* The Dawn of a New Era in Alzheimer's and Parkinson's Treatment - RealClearScience* RFK Jr. shifts $500 million from mRNA research to 'safer' vaccines. 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