Podcast appearances and mentions of Maison Blanche

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Latest podcast episodes about Maison Blanche

Les matins
États-Unis : quand les intérêts de la tech et de la Maison Blanche convergent

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 13, 2025 5:08


durée : 00:05:08 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Apple a-t-il adapté son IA générative à la vision idéologique de l'administration Trump ? Politico mène l'enquête. Les signes de connivence entre les Big Tech et la Maison Blanche se multiplient, tandis que les services de l'État les plus controversés se dotent de puissants outils technologiques. - invités : Olivier Alexandre Sociologue, chargé de recherche au CNRS (Centre Internet et Société)

C dans l'air
Influenceur assassiné: le sniper fait vriller l'Amérique - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 64:01


C dans l'air du 12 septembre 2025 - Influenceur assassiné: le sniper fait vriller l'AmériqueAu lendemain de l'assassinat de Charlie Kirk, abattu dans l'Utah, la violence politique est plus que jamais dans le débat aux Etats-Unis. Cet influenceur, figure de l'extrême droite américain, a été tué par balles mercredi 10 septembre lors d'une réunion publique dans le campus de l'université de la vallée, à Orem, dans l'ouest du pays. Agé de 31 ans, star des réseaux sociaux et du mouvement MAGA, il avait joué un rôle prépondérant dans le ralliement d'une partie de la jeunesse américaine à Donald Trump, avec ses discours pro-armes, contre l'avortement ou l'immigration coupables, selon lui, coupables de mettre en péril l'Amérique blanche.Très vite, le président des Etats-Unis a pris la parole mercredi pour saluer en Charlie Kirk, un « martyr de la vérité et de la liberté », et incriminé la « gauche radicale » sans que l'on ne connaisse ni le mobile, ni l'identité du tueur. Pour faire avancer l'enquête, le FBI a lancé un appel à témoins, sur la base de plusieurs vidéos diffusées hier, montrant un homme svelte portant des vêtements sombres, avec un pull à manches longues arborant le drapeau américain, des lunettes de soleil et une casquette. La police a également annoncé une récompense pouvant aller jusqu'à 100 000 dollars pour toute information en lien avec l'enquête.La chasse à l'homme s'est intensifiée ce vendredi aux Etats-Unis pour retrouver le meurtrier de Charlie Kirk. Selon les propos de Donald Trump, un suspect aurait été interpellé grâce à la dénonciation d'une personne « très proche de lui ». Le président a notamment expliqué que le père du suspect lui-même ainsi qu'un pasteur avaient joué un rôle dans cette arrestation.Cette annonce intervient dans un pays sous le choc et très fracturé. Si la classe politique américaine est unanime pour condamner cet assassinat et déplorer le regain de violence politique aux Etats-Unis, républicains et démocrates s'accusent mutuellement d'en être responsables, et certains analystes s'inquiètent déjà d'une volonté de vengeance des militants pro Trump. L'ancien président Joe Biden a appelé à ce que cette violence « cesse immédiatement ». Donald Trump, de son côté, a appelé ses fidèles à la retenue et à la non-violence. Parallèlement, le locataire de la Maison-Blanche a annoncé ce vendredi déployer des militaires de la Garde nationale à Memphis, dans le Tennessee, dans le cadre de sa lutte contre la criminalité ciblant des grandes villes démocrates du pays. « Nous allons à Memphis. Memphis est profondément en difficulté. Le maire est heureux, c'est un maire démocrate (…) Nous allons régler ça comme nous l'avons fait à Washington », a déclaré le président américain dans une interview à la chaîne Fox News. Dans le pays, cette annonce relance les craintes des commentateurs politiques d'une instrumentalisation de forces policières et militaires par Donald Trump, dans un tournant autoritaire du pouvoir présidentiel, avant les élections de mi-mandat de l'an prochain.Alors qui était Charlie Kirk ? Son assassinat constitue-t-il une bascule aux Etats-Unis ?LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste – FranceinfoTV, spécialiste des questions internationales- James ANDRÉ - Grand reporter – France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste – Ouest-France - Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, autrice de L'art de trumper - Piotr SMOLAR – EN DUPLEX - Correspondant à Washington – Le Monde

Silicon Carne, un peu de picante dans la Tech

Entre suicide assisté par IA, scandales sexuels chez Meta et soumission de la Tech à Trump, une seule question : cette semaine dans Silicon Carne, on explore le Dark Side de la Tech :

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "Bloquons tout, où sont les honnêtes gens ?", "Le grand réveil de l'Europe !" et "Ce que révèle la frappe d'Israël au Qatar"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 16:55


Ce mercredi 10 septembre, des actions ont été menées sur tout le territoire pour dénoncer la politique économique d'Emmanuel Macron. Une mobilisation qui avait fait couler tant d'encres à l'avance, mais qui n'a finalement pas réuni tant de monde qui ça. Pour Ruth Elkrief, cette journée "Bloquons tout", émaillée de violences, est un échec, et elle se demande où sont les "honnêtes gens". On dit souvent que la France et l'Europe sont désarmées face au rouleau compresseur économique de la Chine et des États-Unis. Mais le Vieux Continent sort enfin du club des naïfs en matière d'industrialisation. Pascal Perri rappelle qu'on a deux beaux dossiers industriels stratégiques sur les marchés d'avenir qui évoluent dans le bon sens. Il s'agit de la startup Mistral AI qui s'impose comme le champion européen et français de l'intelligence artificielle générative et de l'industrie des batteries électriques. Mais Pascal Perri suggère qu'il faut que l'Europe aille beaucoup plus vite car la bataille est engagée. Dans sa lutte armée contre les dirigeants du Hamas, Israël a effectué, mardi 9 septembre, des frappes aériennes à Doha, au Qatar. Abnousse Shalmani estime qu'il est important de souligner que des réseaux saoudiens sont les premiers à donner la liste des cibles présumées et atteintes par Tsahal. Elle explique pourquoi il est impossible que la Maison Blanche et Donald Trump n'étaient pas au courant de ces raids en sol qataris, puisque le Qatar abrite la base militaire la plus importante des États-Unis au Moyen-Orient. Elle rappelle aussi que l'Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis et l'Égypte ont déjà mis la pression sur le Qatar pour qu'il lâche le Hamas. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le retour de Mario Dumont
«C'est déjà le bordel»: mauvaise nouvelle pour plusieurs résidents de la Rive-Sud…

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 6:02


L’autoroute 30 fermée à cause d’un camion renversé. Un combat de lutte… à la Maison-Blanche? De plus en plus d’adolescents sont incapables de lire l’heure sur les horloges… Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

La Story
Trump fait souffler un vent de panique dans l'éolien

La Story

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 25:11


Donald Trump a rompu avec la politique pro énergie renouvelable de son prédécesseur à la Maison-Blanche. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invitées évoquent la crise qui commence à frapper le secteur de l'éolien, aux Etats-Unis, mais aussi en Europe.« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en septembre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invitées : Amélie Laurin (journaliste aux Echos» et Carine SEBI (experte du marché de l'énergie à Grenoble Ecole de Management). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : David Goldman/AP/SIPA. Sons : Huffington post, Fox News, TF1, Extrait « Robin des bois » 1973, M6.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Fifty States — un Podcast Quotidien

Bienvenue à Washington D.C !!La capitale des États-Unis, le coeur du pouvoir US.Washington c'est : la Maison Blanche, le Capitole, la Cour Suprême, toussa toussa.Une ville 100% américaine qui doit TOUT à un Français : Pierre-Charles l'Enfant.Depuis des années, Washington D.C. rêve de devenir le 51ème État de l'Amérique. Mais pour le moment, l'idée fait pschiiiiiiit. La ville reste un district, le District of Columbia (D.C)Dans cet épisode, vous pourrez croiser l'Exorciste, un métro, des bagnoles, des plaques d'immatriculation et les soldats de la Garde Nationale.Pour en savoir plus, une seule adresse, le podcats FIFTY STATES !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
En Argentine, nouveau revers cinglant pour Javier Milei

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 30:00


Les électeurs de la province de Buenos Aires, la plus peuplée du pays, étaient appelés aux urnes dimanche (7 septembre 2025) pour une élection locale. Avec 33,7% des voix, le parti du président argentin a été largement devancé par l'opposition péroniste, qui a recueilli plus de 47% des suffrages. Une défaite sans appel dans un scrutin local qui avait valeur de test à moins de deux mois des élections législatives nationales de mi-mandat.  «Une défaite lourde et retentissante pour Javier Milei», selon le quotidien libéral La Nación. Pagina 12, un média progressiste, titre lui sur le déluge de voix pour l'union de gauche. Cette déroute du camp du président ultralibéral signale pour Pagina 12 le rejet massif de son programme qui «nourrit la faim et la destruction nationale.» Cette élection provinciale, c'était le premier test électoral pour Javier Milei depuis son arrivée à la tête du pays. Un test important, car la province de Buenos Aires concentre 37% de la population du pays. Un test difficile aussi, car il s'agit d'un bastion péroniste, mais en définitive un test raté. Les précisions de Théo Conscience, notre correspondant à Buenos Aires.  Au Brésil, les pro-Bolsonaro dans la rue pour la fête nationale  Le 7 septembre, c'est la fête nationale brésilienne. En marge du traditionnel défilé militaire, des manifestations en soutien à l'ancien président étaient organisées dans les grandes villes du pays. Jair Bolsonaro et sept coaccusés pourraient être condamnés pour tentative de coup d'État à l'issue du procès qui se tient à la Cour suprême jusqu'au 12 septembre. Le reportage de notre correspondante Sarah Cozzolino dans la manifestation de Rio de Janeiro, sur la plage de Copacabana.  Manifestations mouvementées en souvenir des victimes de la dictature au Chili Comme chaque année, un marché était organisé en souvenir des victimes de la dictature Pinochet qui a duré de 1973 à 1990. En marge des marches, il y a eu des affrontements avec la police, jets de pierre contre gaz lacrymogènes et canons à eau. Au moins 17 personnes ont été arrêtées. Le mensuel El Ciudadano rappelle que 35 ans après la fin de la dictature de Pinochet, près de 1 000 familles sont toujours sans nouvelle de leurs proches disparus. La radio Cooperativa a diffusé le témoignage d'un homme dont des proches ont disparu pendant la dictature. Il déplore les violences de dimanche (7 septembre 2025) et rappelle le sens de cette journée pour lui : «c'est un hommage aux personnes décédées pendant la dictature, celles toujours portées disparues.» Le quotidien El Mostrador revient longuement sur la détérioration de la situation économique des victimes de la dictature toujours en vie. Depuis le début des années 2000, elles sont petit à petit dépourvues des prestations sociales autres que ce que l'État leur verse comme réparation. «En recevant cette « réparation », les victimes devaient être reconnaissantes et perdre le droit de formuler des réclamations contre l'État.» Alors que ce jeudi 11 septembre marquera le 52è anniversaire du coup d'État, El Mostrador rappelle que «la dette de l'État envers les victimes est immense».  Les conséquences de la guerre de Trump contre les migrants  Aux États-Unis, 450 personnes ont été arrêtées samedi (6 septembre 2025), lors d'un raid de l'ICE, le Service de l'immigration et des douanes américain, sur un site commun aux entreprises Hyundai et LG dans l'État de Géorgie. L'ICE a également lancé une campagne de répression contre l'immigration dans le Massachusetts. L'administration Trump poursuit sa chasse aux migrants. Et le quotidien USA Today revient sur une conséquence de cette politique anti-immigration : l'absentéisme dans les écoles américaines. À l'automne 2024, le taux d'absence scolaire est enfin revenu à la normale après les épisodes de confinement. Mais depuis janvier 2025 et le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les absences d'élèves dans la vallée centrale de Californie, une région où la communauté hispanique est très présente, ont augmenté de 22%. Une tendance observable à l'échelle nationale, due à la peur de l'expulsion. USA Today publie le témoignage du directeur d'un lycée de Détroit, au Michigan. «Les craintes d'expulsion ont entraîné une baisse considérable de la fréquentation scolaire au printemps, lorsqu'un élève de la communauté hispanique a été arrêté hors du campus et expulsé», déclare-t-il dans les colonnes du journal. El Diario, un quotidien hispanophone de New York, souligne une autre conséquence de cette accélération des expulsions. À cause de la peur générée par l'administration Trump parmi les migrants, moins de New-Yorkais victimes de délits et d'actes violents dénoncent ces crimes à la police. Visa d'or pour des photographes en Haïti Le photographe belge Gaël Turine a été récompensé, avec deux de ses confrères haïtiens, Johnson Sabin et Milo Milfort, ainsi que le fixeur Mendel Jean, ce dimanche (7 septembre 2025) au festival de photojournalisme Visa pour l'image de Perpignan. Ensemble, ils ont publié une série d'articles ainsi qu'un film pour la Libre Belgique. Gaël Turine était l'invité d'Anne Cantener ce lundi (8 septembre 2025).  La 1ère Les députés des Antilles voteront-ils pour ou contre la confiance au gouvernement ce lundi ?

Choses à Savoir TECH
USA : 450 millions de dossiers sensibles en libre accès ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 2:21


C'est un nouveau séisme dans la cybersécurité américaine. Une plainte explosive met en cause le DOGE, un organisme controversé composé d'anciens employés d'Elon Musk nommés sous l'administration Trump. Selon le lanceur d'alerte Charles Borges, responsable des données à la Social Security Administration, le DOGE aurait transféré en juin dernier une base de données ultra-sensible vers un serveur cloud non sécurisé.Son nom : le Numerical Identification System. Cette base renferme les informations personnelles de millions d'Américains : noms, numéros de sécurité sociale, données financières, voire diagnostics de santé. Autrement dit, un trésor pour les cybercriminels. Dans sa plainte, Borges alerte : ces informations pourraient devenir accessibles au public si le DOGE décidait d'ouvrir l'accès à ces serveurs. Il parle d'un risque d'« impact catastrophique », allant jusqu'à devoir réattribuer de nouveaux numéros de sécurité sociale à 450 millions de personnes.Le contexte juridique complique encore l'affaire. En mars, une ordonnance fédérale avait restreint l'accès du DOGE à ces données. Mais la Cour suprême a levé ce blocage le 6 juin. Quelques jours plus tard, Aram Moghaddassi, directeur informatique du DOGE, validait le transfert malgré l'absence de contrôle indépendant. Il affirmait avoir « accepté tous les risques » au nom de l'efficacité opérationnelle. Un feu vert confirmé par Michel Rousso, autre haut responsable du DOGE. Du côté des autorités, la défense s'organise. Nick Perrine, porte-parole de la SSA, assure que ces données sont stockées « dans des environnements sécurisés », isolés d'internet, et uniquement accessibles à des responsables triés sur le volet. Autrement dit : aucun risque réel de compromission.Mais la plainte de Charles Borges met en lumière une inquiétude grandissante : la gouvernance des données personnelles aux États-Unis. Depuis janvier, le DOGE a pris le contrôle de plusieurs départements fédéraux et de leurs bases de données. Et déjà, les critiques pleuvent sur ses pratiques en matière de cybersécurité. À la Maison Blanche, on botte en touche : la porte-parole Elizabeth Huston redirige vers la SSA et refuse de dire si l'administration Trump était informée. Mais une chose est sûre : cette affaire rouvre le débat brûlant sur la protection des données des citoyens américains. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Reportage International
Japon: le désarroi des agriculteurs, entre chaleurs extrêmes et accord douanier avec les États-Unis

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 2:32


Direction le Japon qui a vécu cette année son été le plus chaud depuis le début des relevés en 1898. Les températures ont régulièrement dépassé les 40 °C. Les deux années précédentes avaient déjà été particulièrement caniculaires. Consternation dans les campagnes puisque, cette année encore, les récoltes seront mauvaises. À cela s'ajoute la colère, car le gouvernement a conclu un accord douanier avec l'administration Trump qui fera mal aux agriculteurs. De notre correspondant à Tokyo, Depuis le début de l'été, cet agriculteur de la région de Saitama, non loin de Tokyo, souffre comme jamais : « Cette année, c'est difficile – et tous les agriculteurs de ce pays vous le diront. Moi qui fais ce métier depuis plus de vingt ans, jamais, je n'avais vécu cela. Une chaleur si démentielle, une sécheresse si interminable et ponctuée, en plus, de précipitations d'anthologie qui dévastent tout. Pour nous, ce fut l'enfer, au quotidien. » Quelques kilomètres plus loin, ce maraîcher constate, désolé, l'ampleur des dégâts. « Regardez ces légumes. Ils sont desséchés, flétris, malingres. C'est ainsi depuis début juillet, quand la température a grimpé jusqu'à atteindre des sommets puis n'est jamais redescendue. Depuis, j'ai passé mes journées à arracher des fruits et des légumes invendables tellement ils étaient mal en point. J'en ai même eu les larmes aux yeux tant je m'étais démené pour eux. Cet été, les deux tiers de ma production iront à la poubelle, donc cela me fera autant de recettes en moins », se lamente-t-il. Et, en termes de revenus, le pire est à venir pour les agriculteurs nippons, car ils vont voir leurs parts de marché s'effondrer en raison de l'accord conclu entre Tokyo et Donald Trump sur les droits de douane. Le Japon s'est engagé à augmenter de 75 % les importations de riz américain détaxé et à acheter pour près de 7 milliards d'euros de maïs, de soja, d'engrais et de bioéthanol aux États-Unis, soit deux fois plus que l'an dernier. Sauf que tous ces produits importés sont moins chers que leurs équivalents vendus dans l'archipel. Les cultivateurs japonais vont donc le sentir passer. Une telle perspective effare cette quadragénaire qui est à la tête d'une exploitation produisant 25 tonnes de soja par an : « Des importations de soja aussi massives, c'est de la folie furieuse. Cela va complètement déstabiliser le marché. Beaucoup de petits producteurs risquent de devoir mettre la clé sous la porte. Pour moi, par exemple, le manque à gagner pourrait se monter à plusieurs millions de yens par an. Franchement, les bras m'en tombent. De la part du gouvernement, on aurait attendu qu'il soutienne les campagnes et pas qu'il les enfonce. » « Les agriculteurs ont été sacrifiés pour amadouer Donald Trump et donc sauver l'industrie automobile nippone », répètent en boucle les réseaux sociaux depuis le début de l'été. Les autorités démentent. Il n'en demeure pas moins que, grâce à ces concessions commerciales relatives à l'agriculture, les voitures japonaises exportées aux États-Unis échapperont à des droits de douane prohibitifs de 27,5 %. En fin de compte, a promis la Maison-Blanche, ils ne seront que de 15 %. Pour Tokyo, cet accord constituait une priorité, et pour cause : près d'un salarié japonais sur dix travaille dans l'industrie automobile, qui, à elle seule, contribue à 3 % du PIB. À lire aussiAutomobile japonaise: le flou est levé sur les tarifs douaniers américains

Reportage international
Japon: le désarroi des agriculteurs, entre chaleurs extrêmes et accord douanier avec les États-Unis

Reportage international

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 2:32


Direction le Japon qui a vécu cette année son été le plus chaud depuis le début des relevés en 1898. Les températures ont régulièrement dépassé les 40 °C. Les deux années précédentes avaient déjà été particulièrement caniculaires. Consternation dans les campagnes puisque, cette année encore, les récoltes seront mauvaises. À cela s'ajoute la colère, car le gouvernement a conclu un accord douanier avec l'administration Trump qui fera mal aux agriculteurs. De notre correspondant à Tokyo, Depuis le début de l'été, cet agriculteur de la région de Saitama, non loin de Tokyo, souffre comme jamais : « Cette année, c'est difficile – et tous les agriculteurs de ce pays vous le diront. Moi qui fais ce métier depuis plus de vingt ans, jamais, je n'avais vécu cela. Une chaleur si démentielle, une sécheresse si interminable et ponctuée, en plus, de précipitations d'anthologie qui dévastent tout. Pour nous, ce fut l'enfer, au quotidien. » Quelques kilomètres plus loin, ce maraîcher constate, désolé, l'ampleur des dégâts. « Regardez ces légumes. Ils sont desséchés, flétris, malingres. C'est ainsi depuis début juillet, quand la température a grimpé jusqu'à atteindre des sommets puis n'est jamais redescendue. Depuis, j'ai passé mes journées à arracher des fruits et des légumes invendables tellement ils étaient mal en point. J'en ai même eu les larmes aux yeux tant je m'étais démené pour eux. Cet été, les deux tiers de ma production iront à la poubelle, donc cela me fera autant de recettes en moins », se lamente-t-il. Et, en termes de revenus, le pire est à venir pour les agriculteurs nippons, car ils vont voir leurs parts de marché s'effondrer en raison de l'accord conclu entre Tokyo et Donald Trump sur les droits de douane. Le Japon s'est engagé à augmenter de 75 % les importations de riz américain détaxé et à acheter pour près de 7 milliards d'euros de maïs, de soja, d'engrais et de bioéthanol aux États-Unis, soit deux fois plus que l'an dernier. Sauf que tous ces produits importés sont moins chers que leurs équivalents vendus dans l'archipel. Les cultivateurs japonais vont donc le sentir passer. Une telle perspective effare cette quadragénaire qui est à la tête d'une exploitation produisant 25 tonnes de soja par an : « Des importations de soja aussi massives, c'est de la folie furieuse. Cela va complètement déstabiliser le marché. Beaucoup de petits producteurs risquent de devoir mettre la clé sous la porte. Pour moi, par exemple, le manque à gagner pourrait se monter à plusieurs millions de yens par an. Franchement, les bras m'en tombent. De la part du gouvernement, on aurait attendu qu'il soutienne les campagnes et pas qu'il les enfonce. » « Les agriculteurs ont été sacrifiés pour amadouer Donald Trump et donc sauver l'industrie automobile nippone », répètent en boucle les réseaux sociaux depuis le début de l'été. Les autorités démentent. Il n'en demeure pas moins que, grâce à ces concessions commerciales relatives à l'agriculture, les voitures japonaises exportées aux États-Unis échapperont à des droits de douane prohibitifs de 27,5 %. En fin de compte, a promis la Maison-Blanche, ils ne seront que de 15 %. Pour Tokyo, cet accord constituait une priorité, et pour cause : près d'un salarié japonais sur dix travaille dans l'industrie automobile, qui, à elle seule, contribue à 3 % du PIB. À lire aussiAutomobile japonaise: le flou est levé sur les tarifs douaniers américains

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Annalisa Cappellini : Pologne, Trump prêt à envoyer plus de soldats - 04/09

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 3:46


Ce jeudi 4 septembre, les enjeux de la visite du président polonais hier à la Maison Blanche, notamment sur la guerre en Ukraine, ont été abordés par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Journal d'Haïti et des Amériques
Être journaliste au Honduras : vivre sous la menace constante

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 30:00


Le Honduras est le pays d'Amérique centrale le plus dangereux pour la profession de journaliste. Les menaces sont multiples : elles peuvent venir des gangs ou de l'oligarchie hondurienne. Reportage d'Alice Campaignolle dans une radio communautaire, Radio Progreso. À Radio Progreso, connue et respectée dans tout le pays, les journalistes doivent travailler derrière une vitre blindée pour se protéger des gangs. Menaces de mort, extorsions et intimidations sont devenues monnaie courante, notamment pour les radios communautaires en zones rurales, encore plus vulnérables. Ces médias de proximité donnent la parole aux populations qui subissent violences, violations de droits ou pressions liées à l'exploitation des ressources, ce qui les expose directement aux représailles du crime organisé ou d'intérêts économiques puissants. Depuis 2001, une centaine de journalistes ont été assassinés au Honduras, la plupart des crimes restant impunis. Malgré l'espoir suscité par l'arrivée de la gauche au pouvoir en 2022, aucune réforme concrète n'a encore vu le jour pour protéger les journalistes ou garantir l'accès des radios communautaires à plus de fréquences FM. Les grands groupes médiatiques, fortement concentrés, continuent de bloquer toute démocratisation du paysage audiovisuel. Haïti : pas de Premier ministre prévu par le projet de Constitution Avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, nous revenons sur la version finale de la proposition de Constitution. Comme l'écrit le Nouvelliste, le Comité de pilotage de la conférence nationale propose « un pouvoir exécutif avec un président de la République, un vice-président élu et des ministres. Le Premier ministre est écarté du système politique haïtien ». Le texte prévoit aussi un découpage territorial en dix départements autonomes l'un de l'autre et qui ne sont pas sous la tutelle du pouvoir central. Fini la section communale, « la commune deviendra la plus petite entité territoriale administrative de la République dirigée par un seul maire ». Les départements seront dirigés par un gouverneur et envoient chacun deux sénateurs au Parlement. Au moins un député sera élu dans chaque circonscription, selon Le Nouvelliste. Washington et Mexico renforcent leur coopération sécuritaire Au Mexique, le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a rencontré la présidente Claudia Sheinbaum. Sujet central des discussions : la lutte commune contre les cartels de narcotrafiquants. Une visite qui intervient quelques jours seulement après la destruction, par la marine américaine, d'un bateau suspecté de transporter de la drogue dans les Caraïbes. La presse mexicaine salue la fermeté de la présidente Claudia Sheinbaum, qui a tenu bon face aux menaces de Donald Trump. Le quotidien Milenio rappelle que le président américain n'a jamais caché son intention d'« utiliser ses forces armées pour traquer les criminels jusque sur le territoire mexicain ». Claudia Sheinbaum, elle, a réaffirmé sans détour qu'elle n'était pas prête à céder la souveraineté du Mexique, ni à subordonner son administration aux ordres de la Maison Blanche. À lire aussiVisite de Marco Rubio au Mexique pour parler «sécurité» avec la présidente Claudia Sheinbaum Lors de la visite de Marco Rubio, la cheffe de l'État a une nouvelle fois résisté à la pression, sans pour autant abîmer la relation avec le grand voisin du nord. Milenio précise que le nouveau programme de sécurité frontalière annoncé repose sur un principe clé : maximiser la collaboration entre les deux pays, mais sans aucune subordination. Pour El Universal, l'accord conclu avec Washington est à la fois une opportunité et un risque. Opportunité, parce qu'il apporte ressources, renseignements et coopération indispensables pour lutter contre les organisations criminelles transnationales. Mais risque, aussi, car il oblige le Mexique à avancer avec prudence pour que sa souveraineté et son intégrité territoriale ne s'effacent pas face à l'asymétrie de pouvoir avec les États-Unis. Le journal souligne que les principes de réciprocité et de responsabilité partagée devront être concrets : « Réduire le trafic d'armes venant du nord sera aussi prioritaire que de freiner le flux de drogues vers le territoire américain ». Journal de la 1ère En Martinique, le calme est revenu dans les rues après plusieurs nuits de tensions.

Journal d'Haïti et des Amériques
Aux États-Unis, Donald Trump en guerre contre le vote par correspondance

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 30:00


Donald Trump répète qu'il faut modifier les modalités de vote. Il veut surtout interdire le vote par correspondance. Il l'a déclaré récemment, on ne peut pas avoir une vraie démocratie avec le vote par correspondance. Une méthode corrompue pour le président américain, qui va même jusqu'à citer Vladimir Poutine pour appuyer son propos. Bannir ce système, c'est la lubie du président américain, persuadé de s'être fait voler l'élection de 2020 remportée par Joe Biden. Le principe du vote par correspondance est simple, comme nous l'explique Vincent Souriau, notre correspondant permanent à Washington. Les Américains reçoivent les tracts, les professions de foi et les bulletins à domicile. Au lieu de se rendre dans l'isoloir le jour J, ils cochent la case de leur candidat, mettent le bulletin dans une enveloppe scellée et signée et l'expédient par la poste avant le scrutin. Un système qui irrite le président américain et qui alimente des théories du complot dans le pays. Pour notre invité Olivier Richomme, professeur à l'université Lyon 2 et chercheur au laboratoire Triangle, il n'y a pourtant aucune raison d'avoir des soupçons sur le fonctionnement du vote par correspondance. Une frappe américaine tue 11 « narcoterroristes » en mer Mardi soir, le président américain Donald Trump a annoncé sur son réseau Truth Social que l'armée du pays avait bombardé une embarcation qui transportait des « stupéfiants illégaux à destination des États-Unis », tuant sur le coup onze narcotrafiquants. D'après la Maison Blanche, l'embarcation était partie du Venezuela. Et les images aériennes de la frappe sont partout dans la presse du continent sud-américain. Côté vénézuélien, le quotidien Diario 2001 revient sur les propos du gouvernement de Caracas, qui dénonce une vidéo générée par l'intelligence artificielle. Le média péruvien El Comercio titre ce mercredi : « Les États-Unis détruisent une embarcation de "narcoterroristes" qui quittaient le Venezuela » en mettant narcoterroristes entre guillemets, comme de nombreux autres titres de presse. Et en Colombie, le quotidien El Espectador pose une question suite à ces frappes : « Peut-on parler d'un crime en mer ? » Le média colombien nuance la portée et la signification de cette attaque et rappelle que ce genre d'opérations américaines de lutte contre le trafic de drogue est courant dans la région, et qu'il ne date pas de l'ère Trump. Cependant, il ajoute que ces frappes ont eu lieu dans les eaux internationales, des eaux où aucun navire ne peut être attaqué.  À lire aussiÉtats-Unis : Trump annonce avoir tué onze trafiquants de drogue dans une frappe au large du Venezuela Deuxième journée du procès de Jair Bolsonaro Avant la plaidoirie de la défense de Jair Bolsonaro qui se tient ce mercredi, le quotidien O Globo rappelle les arguments de ses avocats : « Bolsonaro nie les faits qui lui sont reprochés et a répété que le procès est motivé politiquement. » O Globo relève que le procureur a utilisé les mots de Jair Bolsonaro lui-même dans l'accusation contre l'ancien président. Notamment une déclaration de 2021, dans laquelle il avait prévenu que l'armée serait prête à agir en cas de résultats contestables lors des élections. Le quotidien de Brasilia, le ​​​​​​​Correio Braziliense, revient sur la portée historique du procès. « Il est impossible d'oublier que l'impunité a un lourd tribut sur la démocratie. » Le journal rappelle qu'après la dictature militaire, le pays a promulgué une loi d'amnistie, qui a empêché toute enquête et poursuite pour les crimes commis pendant des décennies. Enfin, le quotidien ​​​​​​​Folha de São Paulo souligne une singularité de la première journée d'audience. Le juge en charge du procès, Alexandre de Moraes, a ouvert l'audience avec une déclaration surprenante. Au lieu de commencer en lisant le rapport descriptif de la procédure en cours, il a fait une déclaration que le journal qualifie de politique : « La pacification du pays ne pourra pas se faire impunément. » La décision des juges doit être rendue le 12 septembre.  ReportageL'ex-président Jair Bolsonaro jugé pour tentative de coup d'État, un procès historique pour le Brésil Au Honduras, l'affaire du meurtre d'un militant pour l'environnement devant la cour d'assises Le meurtre du militant et conseiller municipal Juan Lopez sera jugé en assises. Il a été tué violemment en septembre 2024, alors qu'il militait pour la mise à l'arrêt d'une mine de fer à ciel ouvert située dans une réserve forestière. Comme le rappelle le quotidien ​​​​​​​El Heraldo, le procès des trois accusés avait été repoussé plusieurs fois. Le média ​​​​​​​La Prensa indique qu'après une décision de la justice hondurienne, ils seront désormais jugés pour meurtre et association de malfaiteurs, au détriment de la victime et des droits fondamentaux de la société. La date du procès n'a pas encore été communiquée. L'organisation de défense des droits humains ​​​​​​​Global Witness rappelle qu'au Honduras la situation des défenseurs de l'environnement est encore très préoccupante.  Journal de la 1ère En Martinique, depuis trois nuits, casseurs et forces de l'ordre s'affrontent à Fort-de-France.

Revue de presse internationale
À la Une: la Chine montre ses muscles

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 3:32


Une belle brochette d'une quarantaine de dirigeants, tous alignés sur un tapis rouge, pour assister au grand défilé militaire organisé hier par les autorités chinoises sur la place Tiananmen à Pékin. La Repubblica à Rome zoome sur la photo officielle : « Xi Jinping au centre, Poutine à sa droite, Kim Jong-un à sa gauche ; autour d'eux : vingt-cinq autres présidents et chefs de gouvernement, dont l'Iranien Pezeshkian et le Biélorusse Loukachenko (…). Ce groupe de chefs d'États au centre de la tribune était autrefois appelé "l'Axe du Mal", rappelle le quotidien italien ; aujourd'hui, les analystes préfèrent le nommer "l'Alliance du Désordre" ou, soulignant le rôle de Téhéran, le "Quatuor du Chaos". Cette coalition cherche à construire un ordre mondial alternatif, pointe encore La Repubblica, qui place l'Asie en son centre et attire de nombreux groupes "non-alignés" ». Les Occidentaux trop divisés… Et de fait, l'Occident semble bien loin… « Il faut dire, pointe Le Figaro, que les divisions et les incohérences du camp occidental ont été du pain bénit pour le groupe des autocrates, qui ont comblé les vides, les silences, les hésitations et les changements de cap des États-Unis et de l'Europe. Les divisions de l'UE sur tous les sujets, de la guerre en Ukraine à la politique vis-à-vis de la Chine en passant par l'utilisation de la force, ont neutralisé sa voix sur la scène internationale. Ses reculs, comme les promesses militaires non tenues vis-à-vis de l'Ukraine, ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l'axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont, eux, joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. » Pour les Européens, en effet, analyse le Times à Londres, cette démonstration de force « dissipe tout espoir de voir l'alliance sino-russe s'effriter, plus de trois ans après le début de la guerre en Ukraine. Pour les voisins est-asiatiques de la Chine, a contrario, elle témoigne d'une puissance écrasante, qu'ils sont obligés de suivre. Par exemple en acceptant les manœuvres expansionnistes illégales de Pékin en mer de Chine méridionale ». Prêts à en découdre face aux États-Unis… Toutefois, poursuit le Times, « le principal destinataire des images des nouveaux missiles hypersoniques, des chasseurs furtifs et des drones est Washington. La plupart des armes exposées hier sont destinées à empêcher l'armée américaine d'utiliser les siennes autour de Taïwan, si l'administration Trump ou son successeur envisageait de contester une invasion chinoise. Si Taïwan et ses 23 millions d'habitants tombent dans les mains de Xi Jinping comme des fruits mûrs uniquement par la coercition économique et politique, tant mieux. Mais sinon, comme le montre le défilé, l'Armée populaire de libération est prête ». Réponse immédiate de la Maison-Blanche. Donald Trump a dégainé son portable pour envoyer ce message sur son réseau social, message rapporté notamment par Die Welt à Berlin : « veuillez transmettre mes salutations les plus chaleureuses à Vladimir Poutine et Kim Jong-un pendant que vous conspirez contre les États-Unis d'Amérique ». La Belgique va reconnaître l'État de Palestine Enfin à la Une de la presse belge : la reconnaissance par Bruxelles de l'État palestinien. La Belgique qui emboîte ainsi le pas à la France, à l'Australie ou encore au Royaume-Uni. Ce sera le 22 septembre en marge de l'assemblée générale des Nations unies. Pour Le Soir, « la Belgique retrouve enfin le chemin du droit international. (…) Alors, oui, soupire le journal, tout cela représente si peu au regard de la montagne à renverser. Alors, oui, tout cela est très tardif et obtenu après des mois de débats de fond autant que de pinaillages indécents. (…) Mais l'obstination de notre ministre des Affaires étrangères a payé. À New York, conclut Le Soir, on retiendra que la Belgique était du côté de ceux qui affichent la volonté de reconnaître un Etat de Palestine. Le reste ne sera plus que de la gesticulation politicienne, inutile et contreproductive, à l'heure où la seule urgence demeure la fin du massacre à Gaza. Ou de ce qu'il en restera ».

L’Heure du Monde
Face à Poutine, Trump obtiendra-t-il la paix en Ukraine ?

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 24:10


Il a fait son grand retour aux Etats-Unis. Vendredi 15 août, le président russe, Vladimir Poutine, a posé le pied sur la base américaine d'Anchorage, en Alaska, avant de fouler un long tapis rouge et de s'entretenir en tête à tête avec Donald Trump dans la limousine présidentielle. Cette réhabilitation spectaculaire du maître du Kremlin sur la scène internationale devait être le point d'orgue des efforts diplomatiques entrepris par le locataire de la Maison Blanche sur le dossier ukrainien, au cœur de l'été.Depuis, cependant, les discussions se sont enlisées. Aucun accord de cessez-le-feu n'a encore été trouvé. Et si le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, travaille toujours à obtenir des garanties de sécurité, de concert avec les Européens, Vladimir Poutine n'a en rien infléchi sa position.Que faut-il retenir de toute cette séquence diplomatique ? Pourquoi les différents protagonistes ont-ils subitement accepté de se rencontrer pour discuter ? Et à quelles fins, alors que le peuple ukrainien subit chaque jour les bombardements russes ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Sylvie Kauffmann, éditorialiste au Monde, analyse les derniers mouvements diplomatiques sur le front ukrainien.Un épisode de Marion Bothorel. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Réalisation et musiques : Amandine Robillard. Dans cet épisode : extraits d'une interview d'Emmanuel Macron accordée à LCI, le 19 août ; du direct de France 24 et de la conférence de presse donnée par Donald Trump et Vladimir Poutine à Anchorage, le 15 août ; de la réception de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, le 28 février.Cet épisode a été diffusé le 2 septembre 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Le débat africain
Cameroun, Ouganda et antisémitisme… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 39:00


Au sommaire : à moins de deux mois de la présidentielle au Cameroun et dans un scrutin à un tour, comment comprendre les onze candidats présentés par l'opposition et l'incapacité de cette dernière à faire front commun ?  En Ouganda, au pouvoir depuis 40 ans, le président Yoweri Museveni se prépare à une septième candidature. Emmanuel Macron a répondu publiquement cette semaine à Benyamin Netanyahu, ce dernier l'accusant « d'alimenter le feu antisémite » avec son intention de reconnaître l'État palestinien. Le président français exhorte quant à lui le premier ministre israélien à sortir de « la fuite en avant meurtrière et illégale d'une guerre permanente à Gaza ». Enfin, que penser de la nouvelle provocation de Donald Trump à la Maison Blanche affirmant que « beaucoup d'Américains aimeraient avoir un dictateur » ? À lire aussiÉtats-Unis : où peut mener la dérive autocratique de Donald Trump? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale.  Avec la participation de :  Karine Oriot, éditorialiste camerounaise Jean-Paul Oro, correspondant à Paris du quotidien L'intelligent d'Abidjan, président de l'Union des journalistes ivoiriens en France François Hiondi Nkam, grand reporter et chef du service économie au quotidien camerounais Le jour

Journal d'Haïti et des Amériques
En Équateur, l'explosion des mines illégales

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 30:00


L'Équateur exporte davantage d'or qu'il n'en produit officiellement. D'après la Chambre des mines du pays, entre 50 et 60% de l'or exporté depuis l'Équateur est d'origine illégale, et souvent contrôlée par les bandes criminelles. Le correspondant de RFI a rencontré, dans le nord du pays, des mineurs artisanaux et d'autres plus industriels qui essaient d'échapper aux rigueurs de la loi. Reportage d'Eric Samson. Près de la frontière colombienne, l'Équateur fait face à une explosion de l'activité minière illégale. À Minas Viejas, par exemple, les pelleteuses rouillées rappellent des années d'extraction clandestine qui ont détruit les rivières et l'environnement. Pourtant, des mineurs continuent d'exploiter l'or, malgré les risques de saisie de leurs machines par la police ou l'armée. L'or se vend facilement et, pour beaucoup, cette activité est la seule source de revenus dans une région où l'agriculture ne suffit pas. Mais la dépendance à l'or fragilise le tissu social : la destruction de pelleteuses par l'armée a déjà plongé des milliers de familles dans la misère. En plus de cela, des organisations criminelles contrôlent le secteur, imposant extorsion et taxes aux mineurs. La violence culmine en mai dernier avec le meurtre de 11 militaires équatoriens. En réaction, l'armée a renforcé son contrôle à la frontière, déployant drones et avions de reconnaissance pour détruire les sites illégaux. Aux Gonaïves, malgré la crise et l'insécurité, des jeunes multiplient les initiatives culturelles et sportives pour offrir à la population des espaces de détente Le 16 août, près de 400 personnes ont assisté au Village des Dattes à la 4e édition de Zetwal Ciné, une projection de films en plein air. L'événement, organisé par les collectifs Lapag'Art et Créa-Culture, vise à combler l'absence de salles de cinéma dans la ville et à répondre au besoin urgent de loisirs. Les organisateurs rappellent que le cinéma est aussi un outil pour recréer du lien social et maintenir une vie culturelle. En parallèle, la Team Populaire organise régulièrement des courses collectives vers Mapou Chevalier, pour aider les habitants à gérer le stress et améliorer leur santé mentale. Ces loisirs d'été n'ont pas toujours reposé uniquement sur la jeunesse… Dans le passé, la mairie organisait des festivals, tournois et concours culturels. Mais selon un responsable local, l'inaction des autorités actuelles et l'insécurité ont entraîné la disparition de ces initiatives En Haïti toujours, un phénomène prend de l'ampleur... Il s'agit de la production de fausses cartes d'identité, fabriquées et imprimées de manière artisanale. Les Haïtiens les utilisent, entre autres, pour recevoir des transferts et faire des transactions bancaires. Comment les Haïtiens en sont-ils venus à fabriquer de fausses cartes d'identité et à pouvoir les utiliser ? Le journaliste Junior Legrand d'Ayibopost nous parle de Jean. Il est devenu professionnel de la pratique après avoir attendu en vain pendant des mois la réimpression de son unique carte d'identité, volée par des bandits lors d'un braquage en 2022. Mais les conséquences de la fabrication de fausses cartes sont très graves, beaucoup d'individus se font voler leur identité et se retrouvent victimes d'extorsion d'argent. Selon le journal, les institutions en Haïti n'ont pas les moyens nécessaires pour faire des vérifications. Une grande inquiétude plane donc autour des élections à venir. Et s'il était possible de voter avec une fausse identité ? Aux États-Unis, la presse s'alarme suite au départ forcé de la directrice du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), la principale agence de santé américaine Oui, l'agence sanitaire se retrouve « plongée dans le chaos », s'alarme le Time. Le New York Times, lui, rappelle ce qu'il s'est passé en début de semaine aux États-Unis, quand le ministre de la Santé anti-vaccins Robert Kennedy a convoqué Susan Monarez, la directrice de l'agence de santé, pour lui imposer un ultimatum. Il lui a demandé de limoger certains de ses collègues et de s'engager à le soutenir s'il recommandait de restreindre l'accès à certains vaccins sous peine d'être elle-même licenciée. Résultat : Susan Monarez a refusé et a été mise à la porte par la Maison Blanche. Le départ forcé de la directrice a déclenché une vague de démissions dans l'agence. Elle est désormais « décimée », écrit le Washington Post. Il rapporte l'inquiétude de plusieurs experts en santé publique, qui se demandent si l'agence pourrait s'en remettre. « Que va-t-il se passer en cas de pandémie ou de crise sanitaire ? », questionnent-ils. La chaîne CNN, elle, s'inquiète de la politisation de la médecine par l'administration Trump, au risque de mettre en danger la santé publique. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump limoge Susan Monarez, directrice de la principale agence sanitaire américaine Aux États-Unis toujours, le secrétaire d'État Marco Rubio a annoncé retourner en Amérique latine la semaine prochaine pour des visites au Mexique et en Équateur... Oui, ce sera sa troisième visite dans la région, note le Washington Post. Au programme, des discussions notamment autour de la lutte contre l'immigration illégale, le crime organisé et les cartels de la drogue... Le Washington Post s'est entretenu avec une source anonyme du département d'État. Elle lui a confirmé que des accords d'expulsion allaient être noués avec pratiquement tous les pays d'Amérique latine, sauf le Nicaragua. L'un des objectifs de cette visite est aussi de contenir l'influence chinoise dans la région. Marco Rubio s'était déjà rendu au Panama pour tenter de restreindre le pouvoir grandissant de la Chine sur le canal. Selon la source anonyme du Washington Post des progrès ont été faits dans ce sens-là. Le Panama serait en train de reprendre le contrôle de ses installations portuaires et de se retirer de l'initiative de développement de la Chine des « nouvelles routes de la soie ».  Au Venezuela, Nicolas Maduro s'est exprimé devant des centaines de soldats pour les inciter à se préparer contre une prétendue invasion américaine Alors faut-il vraiment s'inquiéter, jusqu'où Donald Trump est-il prêt à aller ? On se penche sur une analyse réalisée par plusieurs chercheurs sud-américains. Oui, c'est le consortium de journalistes ​​​​​​​Connectas qui a publié cette analyse ce matin. Elle rappelle l'escalade progressive entre Nicolas Maduro et Donald Trump. Elle a atteint un point critique cette semaine alors que le président américain a envoyé, entre autres, des navires de guerre et un sous-marin nucléaire dans les Caraïbes. Pour un ancien diplomate américain interrogé par Connectas, l'épisode entre les deux dirigeants n'est qu'une « démonstration de force performative ». Il dénonce la stratégie paradoxale de Donald Trump qui provoque le Venezuela tout en concluant des accords pétroliers, notamment celui avec la compagnie Chevron le mois dernier.  Et du côté de Maduro, la situation pourrait bien tourner à son avantage, selon l'historienne et journaliste brésilienne Sylvia Colombo. C'est l'occasion pour le président vénézuélien de jouer la carte de la défense de la souveraineté nationale. Une stratégie qui a déjà prouvé son efficacité dans le passé pour des gouvernements faibles et en baisse de popularité. Journal de la 1ère  Une association dédiée à la recherche médicale dans la Caraïbe va avoir son siège en Martinique. Elle s'appelle CariBioparc et rassemble plusieurs pays de la zone, mais aussi des institutions, comme la Sorbonne à Paris. 

Les histoires de 28 Minutes
Antisémitisme en France, instabilité politique, Taylor Swift fiancée… : Le Club 28'

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 45:24


L'émission 28 minutes du 29/08/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Paul Melun, écrivain, Laetitia Strauch-Bonart, essayiste et journaliste indépendante, Rokhaya Diallo, journaliste, autrice et réalisatrice, ainsi que la dessinatrice de presse Coco.Antisémitisme en France : un sujet d'instrumentalisation ?La réponse n'aura pas tardé. Dans un courrier tranchant de six pages seulement rendu public le 26 août, Emmanuel Macron a répliqué à la lettre de Benjamin Netanyahu qui l'avait accusé d'alimenter le “feu antisémite” en voulant reconnaître un État palestinien. “La lutte contre l'antisémitisme ne saurait être un sujet d'instrumentalisation et ne peut nourrir aucun désaccord entre Israël et la France”, tonne le président français qui reproche au Premier ministre israélien d'avoir fait fuité sa lettre dans la presse avant de lui envoyer. Il n'hésite d'ailleurs pas à rappeler qu'il a été le premier chef d'État français à assimiler l'antisionisme à l'antisémitisme. Les chiffres du ministère de l'Intérieur vont dans son sens : les actes antisémites en France au 1er semestre 2025 sont en baisse de 27 % par rapport à la même période en 2024. Le bilan demeure toutefois alarmant puisqu'ils restent largement supérieurs à ceux enregistrés avant l'attaque terroriste du Hamas le 7 octobre 2023. François Bayrou ou l'instabilité politique et l'incertitude économiqueÀ l'incertitude politique s'ajoute celle économique. Au lendemain de l'annonce, lundi 26 août, de François Bayrou de solliciter un vote de confiance à l'Assemblée nationale le 8 septembre, la Bourse de Paris a ouvert en net recul et les actions des banques ont plongé. Cerise sur le gâteau, le ministre de l'Économie, Éric Lombard, a d'abord effrayé les patrons en n'excluant pas une intervention du FMI sur les finances publiques avant de rétropédaler et d'écarter cette possibilité. Mais, au sein du Medef, qui a tenu son université d'été mercredi et jeudi, les problèmes sont loin d'être résolus. François Bayrou a-t-il dramatisé la situation économique et financière de la France ? Nous recevons Gael Faure, artiste qui préfère se qualifier d'artisan. Inspiré par les textes de Jean Giono, il réalise un spectacle “Le bruit des blés” présenté comme un spectacle “permaculturel”, mêlant chant, danse contemporaine et art littéraire. Un spectacle en circuit court, en plein air, dans des fermes, des vignobles ou des festivals engagés. Une première dans l'histoire de la FED, la Réserve fédérale des États-Unis. Donald Trump a décidé de limoger sa gouverneure, en l'occurence Lisa Cook, première femme afro-américaine à occuper ce poste. Il lui reproche une fraude concernant un prêt immobilier. Seul hic ? Ce “limogeage”, à effet immédiat selon le patron de la Maison Blanche, vise à prendre le contrôle de la FED à quelques jours d'une réunion décisive sur les taux d'intérêts. Mais la Constitution n'autorise pas un président à destituer un gouverneur de la banque centrale et Lisa Cook a bien l'intention de rester à son poste. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. L'annonce a fait le tour du monde. Taylor Swift s'est fiancée avec le joueur de football américain Travis Kelce. Il a suffi d'une phrase et de quelques clichés sur Instagram pour que la plateforme s'emballe avec plus de 12 millions de likes en moins d'une heure. C'est le Point com de Marjorie Adelson. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur les bombardements à Kiev et les espoirs de paix qui s'envolent, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Le Monde des choses, la nouvelle chronique de David Castello-Lopes !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 août 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

Par Jupiter !
Le Power Point Godwin de l'après-Gaza

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 3:50


durée : 00:03:50 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Pourquoi réfléchir au présent des Gazaouis quand on peut déjà imaginer la reconstruction ? Après une grande réunion qui s'est tenue hier à la Maison Blanche, en présence notamment de Tony Blair, Donald Trump a livré sa version de l'après Gaza… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le Billet de Charline
Le Power Point Godwin de l'après-Gaza

Le Billet de Charline

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 3:50


durée : 00:03:50 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Pourquoi réfléchir au présent des Gazaouis quand on peut déjà imaginer la reconstruction ? Après une grande réunion qui s'est tenue hier à la Maison Blanche, en présence notamment de Tony Blair, Donald Trump a livré sa version de l'après Gaza… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Journal de l'Afrique
Le Rwanda reçoit sept migrants en situation irrégulière expulsés des États-Unis

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 12:39


Après l'Eswatini et le Soudan du Sud, le Rwanda a accueilli sept premiers migrants en situation irrégulière expulsés des États-Unis, dans le cadre d'un accord récemment conclu avec Washington, a annoncé jeudi Kigali. Depuis le retour du président américain Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, son administration avait déjà envoyé des étrangers vers ces pays, dont ils n'étaient souvent pas originaires.

C dans l'air
Trump: "les américains aimeraient un dictateur" - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 66:58


C dans l'air du 27 août 2025 - Trump : la dérive dictatoriale ?« Beaucoup d'Américains aimeraient avoir un dictateur ». Cette phrase prononcée par Trump ce lundi n'a pas manqué de faire réagir. Beaucoup voient une dérive autoritaire chez le président américain, qui pourtant dit « ne pas aimer les dictateurs ». Son amitié avec Poutine, Orban ou encore Bukele, le président du Salvador, indique pourtant le contraire. D'autant que les signes de dérive se sont multipliés récemment, comme avec le déploiement de la garde nationale pour "nettoyer" un Washington "envahi par les gangs", ou sa volonté de rétablir la peine de mort dans cette ville.Mais c'est aussi la tentative de limogeage d'une gouverneure de la Fed (la banque centrale des États-Unis) qui inquiète. Trump a cherché à virer Lisa Cook sur des allégations de fraude pour un prêt immobilier personnel. Ce renvoi accentue la pression sur cette institution indépendante. Trump avait prévenu qu'il était disposé à "virer" Lisa Cook si elle ne démissionnait pas elle-même. "Je ne démissionnerai pas", avait fait savoir l'intéressée dans un communiqué.Derrière cette affaire, la tentative de reprendre en main la politique monétaire américaine. Trump multiplie les coups de force interventionnistes envers la Réserve fédérale depuis son retour à la Maison Blanche. Le président américain, qui ne cesse de réclamer une diminution des taux d'intérêt par la Fed, attaque sans relâche son président Jerome Powell dans l'espoir d'accélérer son départ, et de le remplacer par une personne plus proche de lui. Cette institution tenant tête à Trump devient un symbole de résistance.Pendant ce temps, l'électorat pro-Trump continue de soutenir celui qu'ils estiment être le défenseur d'une majorité blanche déclassée. C dans l'air est allé dans le Wisconsin à la rencontre de ces Américains inquiets dans l'avenir, mais ayant l'espoir que Trump redonne sa grandeur à l'Amérique.Alors, jusqu'où ira la dérive autoritaire de Donald Trump ? Pourquoi celui-ci est-il en guerre contre la Réserve fédérale ? Qui sont ces Américains pro-Trump qui se sentent méprisés ?LES EXPERTS :Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest FranceLaurence HAIM - Journaliste spécialiste des Etats-UnisGallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationalesCorentin SELLIN - Historien spécialiste des États-Unis, chroniqueur aux Jours

Le journal - Europe 1
Le journal de 6h du 27/08/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 9:30


Dans cette édition :Le président Emmanuel Macron rejette fermement les accusations d'antisémitisme et réaffirme l'amitié entre la France et Israël, tout en appelant à une résolution pacifique du conflit israélo-palestinien.Le président américain Donald Trump prévoit une réunion à la Maison-Blanche pour élaborer un plan pour l'après-guerre à Gaza.Emmanuel Macron entend rester à l'Élysée malgré la crise politique en France et appelle les forces politiques à trouver des compromis sur le budget.Le Premier ministre François Bayrou s'engage à se battre pour obtenir une majorité à l'Assemblée nationale.Les chefs d'entreprise s'inquiètent de l'instabilité politique et attendent les annonces du Premier ministre.La ministre de l'Éducation nationale, Élisabeth Borne, prépare la rentrée scolaire avec notamment l'introduction d'une épreuve de mathématiques au baccalauréat.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Cerro Rico : les guardas, gardiennes des mines oubliées

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 30:00


Dans le Cerro Rico en Bolivie, la montagne qui domine la ville de Potosi est exploitée par des mineurs depuis presque 500 ans. C'est là que vivent les guardas, des femmes qui protègent les outils et les entrées des mines, de potentiels voleurs. Souvent discriminées, dans une pauvreté extrême, à travailler sans répit, elles s'organisent, depuis 2022, pour mieux faire respecter leurs droits. Le correspondant de RFI, Nils Sabin, les a rencontrées. Ces femmes sont très mal payées, à peine 130 euros par mois. La lutte sociale est donc leur seul espoir de changement. Depuis 2022 les quelque 200 guardas ont créé leur propre association. Peu à peu, de nouvelles leaders s'imposent face aux coopératives et tentent d'imposer leurs conditions. Les maltraitances verbales et physiques envers elles ont diminué, mais leur statut demeure particulièrement précaire. En Haïti, le gouvernement négocie un contrat avec les mercenaires de l'Américain Erik Prince pour gérer le contrôle des taxes douanières à la frontière avec la République dominicaine Haïti, pays toujours à feu et à sang à cause de la violence des gangs, travaille sur un projet de contrat avec la société militaire privée détenue par l'Américain Erik Prince. Depuis mars, déjà, ce proche de Donald Trump fournirait des drones d'attaque pour larguer des explosifs dans les quartiers sous emprise des gangs. Cette fois-ci, il prévoit d'installer des mercenaires en Haïti pour dix ans. Que sait-on précisément de ce contrat ? Qu'est-ce qu'il dit de la situation politique et sécuritaire du pays ? Samuel Madistin, est avocat et président de la Fondasyon Je Klere, une ONG de défense des droits humains en Haïti. Il dénonce l'omerta qui entoure ce projet de contrat. Aux États-Unis, le président Donald Trump a pris une décision inédite...  Il a annoncé lundi soir sur ses réseaux sociaux le renvoi de la gouverneure de la Fed, la Réserve fédérale américaine, Lisa Cook. Le président invoque un motif qu'il considère comme valable, une prétendue fraude hypothécaire... Lisa Cook n'a pourtant pour l'instant été accusée d'aucun acte répréhensible. Elle conteste la décision du président et dit rester à son poste. C'est la première fois qu'un président américain limoge un gouverneur de la banque centrale depuis sa création, il y a 111 ans. La nouvelle fait la Une de tous les journaux américains ce matin et une grande interrogation ressort : Donald Trump a-t-il le pouvoir de véritablement renvoyer Lisa Cook ? La gouverneure de la Fed le refuse et dit que le président ne possède pas l'autorité de le faire. Le New York Times s'est penché sur la question. Il faut au président un « motif valable », considéré comme une faute grave pour pouvoir licencier. Autrement, le Congrès peut limiter son pouvoir de destitution. Dans le cas de Lisa Cook, le journal rappelle qu'elle n'a été accusée d'aucun crime... ce qui explique pourquoi de nombreux experts juridiques tirent la sonnette d'alarme. Dans le Washington Post, on peut lire que le président aurait des raisons de vouloir le départ de Lisa Cook.Sans la gouverneure de la Fed, Donald Trump pourrait avoir une majorité d'alliés au conseil d'administration de la Banque centrale... et donc atteindre son objectif de baisser les taux d'intérêt. Cela fait des mois qu'il fait pression sur la Fed à ce sujet-là. Pour Michael Strain, chercheur en politique économique, dont les propos ont été rapportés par le Post, « le président utilise le système de justice pénale pour destituer des gens en raison de désaccords politiques » et c'est « extrêmement dangereux ». À lire aussiDonald Trump tente de limoger Lisa Cook, une gouverneure de la Fed, qui refuse de partir Aux États-Unis toujours, une autre querelle politique, cette fois-ci entre Donald Trump et le gouverneur de l'Illinois, pourrait bien déclencher « une crise nationale majeure »... Ce sont en tout cas les mots qu'a choisis CNN dans une longue analyse... Elle se penche sur le bras de fer entre JB Pritzker et le président américain depuis sa volonté de déployer la garde nationale dans les rues de Chicago. Hier lundi, le gouverneur de l'Illinois a accusé Donald Trump d'une « prise de pouvoir dangereuse ». Il a dit s'inquiéter d'une administration qui cherche « à contourner la démocratie ». Lui, s'oppose drastiquement au déploiement de la garde nationale à Chicago. Normalement, elle n'est mobilisée qu'en cas de crise majeure... Or, Trump l'a déjà envoyée à Washington il y a quelques semaines. Selon CNN, cette querelle politique entre les deux hommes est à prendre au sérieux. JB Pritzker est un potentiel candidat démocrate à la présidence, donc un ennemi parfait pour Trump. Mais le gouverneur de l'Illinois ne semble pas vouloir se laisser faire par la « vision monarchique » du pouvoir du président. La brouille pourrait donc bien se transformer en crise politique, entre la Maison-Blanche et un État démocrate puissant qui rejette la contrainte fédérale, et le « règne de l'homme fort ». Au Brésil, la droite de Jair Bolsonaro, ancien président accusé entre autres de coup d'État, est en très mauvaise posture... « Nous avons tourné la page du bolsonarisme », affirme le quotidien national O Globo. Il se penche sur des chiffres de plusieurs sondages récents au Brésil et montre que la perspective d'un nouveau duel entre le président Lula et un représentant de Jair Bolsonaro paraît de plus en plus difficile à croire pour les prochaines présidentielles, en 2026. Près de deux tiers des Brésiliens ont déclaré qu'ils ne voteraient pas pour un candidat qui promet l'effacement des poursuites de Jair Bolsonaro.  Dans la Folha de São Paulo, un autre grand quotidien, une chronique est, elle, consacrée à l'avenir de la droite au Brésil... Selon le journaliste, les élections de 2026 seront probablement un échec pour la droite, qui n'arrivera pas à se détacher tout de suite de l'image du bolsonarisme... Il faudrait alors attendre 2030, les prochaines élections, pour qu'une droite « digne de ce nom », je cite, puisse se reconstruire. En Haïti, l'espoir de plusieurs avancées sur la question sécuritaire... Oui, c'est le Nouvelliste qui se réjouit de voir que les choses changent petit à petit...  Les forces de sécurité gouvernementales et multinationales ont repris du « poil de la bête », selon le quotidien. Elles ont annoncé hier lundi avoir repris le contrôle du site stratégique de Téléco, à Kenscoff, une commune proche de Port-au-Prince qui était occupée par les gangs depuis deux semaines. Haïti Infos parle d'un « tournant dans la lutte contre l'emprise criminelle ». Le Nouvelliste dit avoir reçu le témoignage de plusieurs sources gouvernementales qui font, elles aussi, preuve d'un certain optimisme, grâce notamment à une meilleure coordination depuis un changement à la tête de la police nationale haïtienne. Journal de la 1ère En Guadeloupe, huit mois après l'alerte lancée par la cour régionale des comptes, la situation financière des collectivités s'améliore. Cinq communes sont sorties du plan de redressement, même si certaines intercommunalités sont toujours dans des situations délicates. 

Géopolitique, le débat
Ukraine: comment les Européens peuvent-ils garder les États-Unis à bord ?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Aug 23, 2025 48:29


L'actualité autour de l'Ukraine a pris un nouvel élan diplomatique avec les sommets d'Anchorage et de Washington, la réunion de l'OTAN. L'avenir du pays n'en reste pas moins extrêmement flou alors que Moscou et Kiev semblent toujours avoir des positions très éloignées, tandis que Donald Trump se montre pressé de parvenir à un accord.  Malgré les efforts du président américain des négociations ne pourront sans doute intervenir que lorsque les deux parties auront acquis la conviction que leurs intérêts sont mieux servis par la discussion que par la guerre. Alors que l'on s'interroge sur la capacité de Donald Trump à demeurer du côté des Européens, la destruction de Gaza se poursuit, sans que Washington n'ait levé son appui au gouvernement israélien. Donald Trump prétend avoir arrêté plusieurs guerres depuis son retour à la Maison Blanche. Invité : Bertrand Badie, professeur émérite des Universités à Sciences Po. Auteur de L'art de la paix, chez Flammarion.

TATAMI Connexion
La demi-finale des 84KG, Jousset vs Abdoul Abdouragimov… Restons connecté #94 - TATAMI Connexion

TATAMI Connexion

Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 83:30


Tipeee : https://fr.tipeee.com/tatami-connexion/Import Fight : https://import-fight.com/?srsltid=AfmBOorPLaRoGMlD5TMi_ToZnEBnkq6Mr3p_RFLl7lU5Idm0R0ySUfQdCode : TATAMI10Bienvenu sur le format actualité MMA et JJB du podcast TATAMI Connexion : Restons Connecté !Chaque semaine nous allons parler des sujets qui anime nos sports et qui attise toutes les conversation !Cette semaine programme chargé avec :- Une demi finale pour connaître le prochain adversaire de Chimaev- Les adversaires potentiels de Tsarukyan- MVP veut Prates à Rio- Plus de chance d'avoir Conor à la Maison Blanche que Jones ?- Abdoul Abdouragimov vs Kevin Jousset au PFL Nantes- UFC Shanguai Bonne écoute !!

Une lettre d'Amérique
Washington, une ville très touristique

Une lettre d'Amérique

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 4:12


Dans cet épisode de "L'Amérique dans tous ses états", Arnaud Tousch vous emmène à Washington, le berceau du pouvoir politique et législatif des États-Unis. Mais on l'oublie souvent, Washington est aussi une ville très touristique. "Je suis ici juste derrière la Maison Blanche. D'ici, on peut voir Air Marine One, l'hélicoptère présidentiel décoller. Alexandre vient de Cannes, et c'est la première fois qu'il voit ce lieu de pouvoir..."Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Brésil: Jair Bolsonaro aurait voulu fuir en Argentine

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 30:00


Une lettre, destinée au président Javier Milei, a été trouvée sur le téléphone de l'ex-président brésilien. Il l'avait écrite quelques jours après son inculpation et la confiscation de son passeport, en février 2025. Il y demande l'asile politique.  Depuis février 2025, l'ancien président est inculpé pour plusieurs chefs d'accusation, dont, entre autres, une tentative de coup d'État. Le résultat de son procès est prévu pour septembre. Ce nouvel élément vient donc compléter une lourde enquête en cours. Cette lettre constitue donc un élément à charge supplémentaire : Jair Bolsonaro cherche à fuir le pays. À ce jour, rien n'indique que cette lettre ait été transmise à Javier Milei. Les explications de Nemo Lecoq-Jammes.  En Haïti, les recettes fiscales de l'État s'effondrent tandis que celles des gangs décollent.  Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, revient sur le dossier économique complet publié dans les pages du journal haïtien.  Aux États-Unis, le vice-président américain J.D. Vance a rendu visite à la Garde nationale déployée à Washington DC. Ils sont près de 2 000 militaires postés dans la capitale pour contrer le crime qui ravagerait la ville, selon le président Trump, et l'accueil n'a pas été très chaleureux. Alors que J.D. Vance et d'autres membres importants de l'administration Trump traversaient la gare Union de Washington, ils ont été hués et insultés par une foule de manifestants. Dans une vidéo du journal britannique The Guardian, on voit un manifestant les insulter de « sales nazis », tandis que la foule hurle : « Libérez Washington ! ». Plus tard, J.D. Vance leur rétorque : « Vous voyez ces gens dehors qui crient “Libérez Washington” ?! Libérons Washington de l'anarchie ! Et c'est plutôt bizarre qu'il y ait un groupe de personnes blanches et âgées, qui manifestent contre des politiques visant à assurer la sécurité des citoyens, alors qu'elles n'ont jamais connu le danger de toute leur vie. »   Selon un sondage du Washington Post, une large majorité des résidents de D.C. s'opposent à la prise de contrôle de la police par le président Donald Trump. 65 % déclarent ne pas croire que ses actions rendront la ville plus sûre. Les États-Unis déploient aussi des forces militaires dans les eaux au large de l'Amérique latine et des Caraïbes.  Trois destroyers doivent arriver aujourd'hui jeudi près des côtes du Venezuela, officiellement pour lutter contre le trafic de drogue, mais Caracas est loin d'apprécier. « Une violation du droit international », « une tentative illégale et immorale d'esclavage », c'est ainsi que Nicolas Maduro qualifie l'opération américaine. Il est cité dans le journal El Universal. Pour El Nacional, autre média vénézuélien, « la vérité est que la Maison Blanche poursuit sa politique de pression croissante contre le régime chaviste. » Et d'ajouter qu'avec ses 4 000 marines, cette opération est une « démonstration de puissance des destroyers les plus avancés du monde. » Le média décrit la puissance de frappe et la polyvalence des navires de guerre américains. Il détaille leurs caractéristiques et leurs performances impressionnantes. Ce déploiement militaire s'inscrit dans un effort plus large de déstabilisation du président vénézuélien. La manœuvre est censée combattre les narcotrafiquants de la région, et notamment le Cartel des Soleils, cartel prétendument dirigé par Nicolas Maduro lui-même, selon les États-Unis. Le régime « est acculé et traverse l'un de ses pires moments », selon le média en ligne NTN 24. D'autant que l'administration Trump offre désormais une récompense de cinquante millions de dollars pour la capture de Maduro.  Si Trump a fait de la lutte contre les narcotrafiquants sa priorité, sa stratégie très agressive vis-à-vis de ses voisins n'est peut-être pas la bonne. Dans les pages du New-York Times, le spécialiste des cartels mexicains Ioan Grillo, auteur de livres sur le sujet, revient sur l'annonce de l'administration Trump de mener des opérations anti-drogue jusque sur le sol mexicain. Selon le chercheur, cette « démonstration de force (...) n'ébranlerait guère les cartels mais envenimerait les relations avec le gouvernement mexicain, empêchant la coopération nécessaire pour démanteler ces organisations ». Cette coopération a d'ailleurs donné lieu à la livraison par le Mexique, le 13 août, de 26 membres de cartels aux États-Unis, mais la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a promis de ne jamais laisser l'armée américaine poser un pied sur le territoire mexicain. Ioan Grillo conclut que « si Washington souhaite sérieusement démanteler les cartels, il doit commencer de son côté de la frontière : réduire l'énorme demande américaine de drogue, lutter contre le blanchiment d'argent aux États-Unis et stopper l'afflux d'armes à feu illégales au Mexique ». Plus au sud, en Argentine, une séance houleuse s'est déroulée ce mercredi soir au Parlement. L'opposition à la Chambre des députés a réussi à défier Milei, sa tronçonneuse et ses coupes budgétaires.   Les députés d'opposition se sont entendus pour approuver une augmentation du budget pour les soins aux personnes handicapées. « Un revers », pour Javier Milei, selon le journal Clarin, puisque le président argentin avait apposé son véto sur cette mesure. Le journal de gauche Pagina 12 évoque ces centaines de manifestants, handicapés ou proches de personnes handicapées, qui manifestaient autour du congrès avec des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Non aux mesures d'austérité » et « Le veto nous condamne ».  Pagina 12 déplore en revanche que « l'opposition n'ait pas réussi à obtenir les deux tiers des voix nécessaires pour passer outre l'autre veto du président Javier Milei sur la loi d'augmentation des retraites ». À l'inverse, pour La Nacion, c'est une « victoire significative (..) Le parti au pouvoir a ainsi freiné l'élan de l'opposition », estime le quotidien.  Une retraite méritée pour les chevaux colombiens. En Colombie, en 2013, l'administration de Gustavo Petro, alors maire de Bogota, a interdit l'utilisation de la traction animale. 4 000 chevaux ont alors quitté les rues, libérés d'une tâche épuisante aux côtés des ramasseurs informels de déchets. Douze ans plus tard, certains de ces chevaux vivent une retraite paisible dans des fermes des alentours de la capitale. Reportage de Camille Bouju. Journal de la 1ere.  Bruno Retailleau a entamé une tournée express aux Antilles. L'expansion du narcotrafic et la montée exponentielle de la violence sont les priorités du ministre français de l'Intérieur. 

C'est ça l'Amérique
Donald Trump et la presse : l'art de la guerre

C'est ça l'Amérique

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 28:03


Le second mandat de Donald Trump marque une escalade dans les tensions entre le président américain et les grands médias traditionnels. Comment le vit-on quand on est journaliste accréditée à la Maison-Blanche, au plus près du sulfureux locataire ? Pour comprendre les relations que Donald Trump entretient avec le quatrième pouvoir, Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, s'est entretenu avec l'une des rares journalistes françaises qui a l'occasion d'interagir avec lui. Sonia Dridi est la correspondante de plusieurs médias français et francophones à la Maison-Blanche. Elle fait partie du pool de journalistes étrangers : un groupe restreint qui suit le président dans des endroits où l'espace est limité, comme le Bureau ovale ou l'avion Air Force One. Leur mission : lui poser des questions et rapporter ses actions et propos à leurs confrères et consœurs. Sonia Dridi a ainsi pu interpeller le président américain une dizaine de fois depuis son investiture, comme ce lundi 18 août lors de sa rencontre avec Volodomyr Zelensky à la Maison-Blanche. "C'est ça l'Amérique" est un podcast original de LA CROIX - juin 2025.CRÉDITS :Écriture et réalisation : Alexis Buisson. Rédaction en chef : Paul De Coustin. Production : Célestine Albert-Steward. Mixage : Théo Boulenger. Musique : Emmanuel Viau. Illustration : Olivier Balez.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comEn partenariat avec le programme Alliance – Columbia et ses partenaires (Sciences-Po, Polytechnique, La Sorbonne), et French Morning, le premier web magazine des Français d'Amérique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: la fin de l'aide américaine menace la lutte contre le VIH

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 30:00


En Haïti, plusieurs associations pointent du doigt les effets dévastateurs de la suspension de l'USAID décidée par Donald Trump. Après six mois passés sans cette aide américaine au développement, des associations ont dû réduire leurs activités et, par conséquent, mettre un terme à leurs missions de prévention contre le VIH. Johnny Lafleur, coordinateur d'une ONG locale, alerte : les médicaments ne sont financés que jusqu'à décembre 2025. La coupure de l'USAID touche aussi les associations LGBTQ+, comme le collectif CHAAPES, contraint d'arrêter ses actions de prévention faute de moyens. Haïti, déjà le pays le plus touché par le VIH dans les Caraïbes avec plus de 150 000 personnes infectées, risque de voir l'épidémie s'aggraver. Les militants dénoncent également une homophobie croissante depuis l'arrêt des financements et appellent à trouver de nouvelles ressources pour poursuivre la lutte. Toujours en Haïti, la nouvelle Constitution prend du retard… Son texte final devrait être soumis rapidement au Conseil présidentiel de transition pour être présenté lors d'un référendum ; 67,5 milliards de dollars y sont consacrés. Une élection devrait aussi être organisée. Dans un contexte d'insécurité très forte, la population a beaucoup d'attentes... C'est le quotidien haïtien Le Nouvelliste qui s'en plaint aujourd'hui. Il note que les promesses n'ont pas été tenues. Le texte final de la nouvelle Constitution du pays devait être soumis à la fin du mois de juillet, on approche de la fin du mois d'août, et toujours rien. Alors le journal a demandé des comptes. Selon certaines sources internes au comité de pilotage, tout ne serait qu'une histoire de jours et de petits ajustements entre toutes les entités qui participent à la rédaction de la nouvelle Constitution. Selon d'autres sources, rien n'a bougé au comité de pilotage depuis un certain temps... Alors, qui faut-il croire ? C'est la question posée par Le Nouvelliste : la fin du mandat du conseil présidentiel de transition approche, et tant que la sécurité n'est pas rétablie dans le pays, il n'y aura ni nouvelle Constitution, ni nouvelles élections... Le Nouvelliste dénonce « l'incapacité et l'impuissance » des dirigeants ces dernières années. En attendant, ces mêmes dirigeants ont annoncé un nouveau projet pour les élections à venir, il s'agit d'un programme de « renforcement des partis politiques », alors même que l'écriture de la Constitution n'est pas terminée... Gazette Haïti revient sur ce projet ambitieux. Il s'agit d'un programme complet, qui vise à former en profondeur les partis : développement de leurs sites web, gestion financière plus rigoureuse, entre autres... Gazette Haïti est plus optimiste sur la capacité du gouvernement de transition à honorer ses promesses. Le quotidien affirme, lui, que le référendum pour la nouvelle Constitution devrait avoir lieu dans les mois à venir... En Équateur, l'exploitation pétrolière dans le Parc national du Yasuni continue… Il y a deux ans, le 20 août 2023, 9% des Équatoriens décidaient, lors d'un référendum, de mettre fin à l'exploitation pétrolière dans le « bloc 43 », au sein du Parc national du Yasuni, une réserve à la biodiversité exceptionnelle. L'envoyé spécial de RFI, Eric Samson, s'y est rendu deux ans plus tard et a constaté que l'exploitation continue toujours. Pour les défenseurs de l'environnement : ce n'est pas croyable. Mais l'arrêt de l'activité pétrolière a bouleversé l'économie locale. Si les activités d'exploitation de pétrole continuent, celles d'explorations ont elles, pris fin. Cette opposition, entre la défense de l'environnement et les besoins des populations locales, est aux cœurs des enjeux de la région. À Washington, ceux qui portent des armes ne sont plus inculpés de crime... Vous connaissez la règle : aux États-Unis, on peut posséder une arme, mais en fonction des États, on peut la porter sur soi... ou pas. Washington est l'une des villes les plus restrictives sur la question. Le « open carry », le port d'armes libres, y est formellement interdit. Enfin ça, c'était avant que les procureurs fédéraux de la ville reçoivent l'ordre de ne pas inculper de crime les personnes qui portent des carabines ou des fusils de chasse sans permis dans la capitale nationale. C'est une révélation du Washington Post. Selon la procureure fédérale en chef de la ville, Jeanine Pirro, l'ordre vient du ministère de la Justice. Selon elle, de toute façon, les armes de poing sont les plus préoccupantes... Comment expliquer cette mesure alors que Trump militarise la ville sous prétexte d'une « urgence criminelle » ? Le Washington Post ne l'explique pas mais souligne que cette révélation complique les fanfaronnades de la Maison Blanche... qui a annoncé, il y a tout juste 24h, la saisie de 68 armes à feu. En attendant, les habitants de la capitale s'inquiètent. Sur le site du Washington Post, certains d'entre eux ont commenté l'article... La plupart sont dans l'incompréhension et dans la peur d'une augmentation de la violence armée. Au Pérou, une mesure vient elle aussi surprendre la population… Elle a été prise par la Cour constitutionnelle, qui a accordé l'immunité présidentielle à la présidente en exercice, Dina Boluarte. La cheffe de l'État est accusée d'être impliquée dans plusieurs affaires, notamment dans la mort de cinquante personnes dans la répression des manifestations sociales pendant son mandat. Selon le journal progressiste La República, cette décision est un « coup dur », pour le ministère public, qui enquêtait sur la présidente depuis des mois. Mais surtout, selon le quotidien péruvien, cette nouvelle va créer un dangereux précédent. Ce qui pourrait profiter à de futurs chefs de l'État dans des situations similaires. Réaction sur le site Peru 21 de l'ancienne présidente de la Cour constitutionnelle : « La Cour protège l'impunité, selon elle, cette décision affecte la lutte contre la corruption. » En Colombie, l'ancien président Álvaro Uribe a été libéré... Il avait été condamné il y a quelques semaines, le 1er août, à douze ans de résidence surveillée pour subornation de témoins et entrave à la justice. C'était le premier président colombien à être condamné... Mais il a fait appel et le verdict est tombé : Álvaro Uribe a été libéré en attendant son procès, qui a été repoussé au mois d'octobre. Le quotidien colombien de gauche El Espectador le rappelle : cette liberté est conditionnelle, l'ancien président a été reconnu coupable. Le journal revient sur la réaction du parti au pouvoir. Hier, mardi, il a demandé à Álvaro Uribe de ne pas se réjouir trop vite et de ne pas confondre « liberté et acquittement ». Sur les réseaux sociaux, les partisans d'Uribe exultent. La nouvelle secoue fortement l'échiquier politique colombien, s'inquiète El Espectador... L'ancien président participait déjà à la vie politique depuis sa résidence surveillée, très offensif contre le parti au pouvoir. Journal de la 1ère Selon Météo France, deux dépressions tropicales pourraient se transformer en ouragan en se dirigeant vers les Antilles. 

C dans l'air
Poutine / Zelensky : une rencontre à Genève...ou à Moscou? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 67:27


C dans l'air du 19 août 2025 - Poutine / Zelensky : une rencontre à Genève...ou à Moscou?« Une très bonne réunion ». Voilà comment Trump a qualifié sa rencontré, hier, avec Zelensky. Loin du clash de février dernier, cette entrevue à la Maison Blanche semble avoir été constructive. Les garanties de sécurité seront fournies « par les différents pays européens, en coordination avec les États-Unis ». Et la tenue d'un sommet Zelensky – Poutine – Trump serait dans les tuyaux. Le chef du Kremlin, qui s'est entretenu hier au téléphone avec Trump, n'a pas fermé la porte. La présence des Européens a toutefois été demandée par Macron.Mais le flou persiste sur les concessions territoriales réclamées par la Russie. Celles-ci n'a pas été abordées lors des discussions. « Nous laisserons cette question entre moi et Poutine », a déclaré Zelensky. Enfin, au sujet d'un éventuel cessez-le-feu, Macron et Merz se sont opposés à Trump, qui ne juge pas une trêve nécessaire.Comment faire confiance à Poutine ? Le chef du Kremlin continue son rêve nostalgique d'une grande Russie. Lors de sa rencontre avec Trump en Alaska, son chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, était habillé d'un sweat-shirt avec l'inscription "URSS". Une séquence célébrée par les propagandistes russes (acteurs des médias ou protagonistes du Kremlin) qui mènent depuis le début du conflit une guerre de l'information.Pendant ce temps, l'horreur continue à Gaza, et la communauté internationale fustige le projet de Netanyahu de prendre le contrôle du territoire. Le premier ministre israélien ne compte plus que sur le soutien de Trump. Des milliers d'Israéliens se sont réunis dans les rues de Tel-Aviv ce dimanche pour demander la fin de la guerre. Le Hamas, lui, vient d'accepter un projet de cessez-le-feu proposé par l'Egypte et le Qatar. Celui-ci prévoit une trêve de soixante jours en échange de la libération d'otages vivants et d'un retrait partiel de l'armée israélienne.Alors, que retenir de la rencontre Trump - Zelensky à la Maison Blanche ? Quelles sont les prochaines cibles de Poutine ? Où en est la situation à Gaza ? LES EXPERTS :Nicolas TENZER - Enseignant à Sciences PoSpécialiste des questions stratégiquesRichard WERLY - Editorialiste international - Blick.chKéthévane GORJESTANI - Chroniqueuse internationale - France 24Ancienne correspondante à WashingtonUlrich BOUNAT - Analyste géopolitiqueChercheur associé à EuroCreative

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Caroline Loyer : Sommet Trump-Zelensky, quoi en retenir ? - 19/08

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 3:44


Ce mardi 19 août, la rencontre de ce lundi soir, à Washington, entre les dirigeants européens, Volodymyr Zelensky et Donald Trump à la Maison Blanche, a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Sandra Gandoin, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

La Chronique Finance
Des promesses dans la torpeur aoûtienne

La Chronique Finance

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 7:01


Le sommet Trump-Zelensky-UE a peut-être accouché d'une souris, ou peut-être pas. Les marchés, qui ont l'air un peu attentistes dans l'attente du prochain rebondissement, retiennent leur souffle avant Jackson Hole. La pression va donc doucement se déplacer sur Jerome Powell, qui commence à avoir l'habitude puisqu'une partie de l'équipe en place à la Maison Blanche lui veut du mal, tandis que l'autre partie ne lui veut pas de bien.

Les journaux de France Culture
Comment mettre fin au conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale ?

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 14:53


durée : 00:14:53 - Journal de 12h30 - Volodymyr Zelensky doit rencontrer Donald Trump à la Maison Blanche, appuyé en cela par une puissante délégation européenne. Sauf qu'entre l'imprévisibilité de Donald Trump et le cynisme de Vladimir Poutine, difficile de ne pas opter pour autre chose qu'un optimisme extrêmement prudent.

Les Petites Frousses
La mystérieuse disparition de Dennis Martin

Les Petites Frousses

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 61:14


En 1969, la famille Martin célébrait la fête des Pères dans le parc national des Great Smoky Mountains. Dennis Floyd Martin, 6 ans, jouait à un jeu avec ses cousins lorsqu'il a soudainement disparu. En quelques minutes, il s'est volatilisé dans la forêt. Son père, William, s'est immédiatement mis à l'appeler et à le chercher, sans succès.Pendant les deux semaines suivantes, une recherche d'une ampleur sans précédent a été menée. Des milliers de personnes y ont participé: des bénévoles, des pisteurs, etc. Même l'armée, le FBI et la Maison-Blanche ont été impliqués. Malgré tous ses efforts, Dennis n'a jamais été retrouvé. L'emplacement de la disparition de Dennis a nourri de nombreuses théories. Le parc national des Great Smoky Mountains, situé au cœur de la chaîne des Appalaches, est un lieu imprégné de légendes, de récits étranges et de disparitions inexplicables... Plus de cinquante ans plus tard, le mystère demeure. Qu'est-il arrivé à Dennis Martin?AFTER SHOW & AUTRE CONTENU BONUSpatreon.com/user?u=74511634FICHE DE DISPARITION D'AUBERT PARADIShttps://www.sq.gouv.qc.ca/disparus/aubert-paradis/POUR NOUS ENVOYER VOS HISTOIRESlespetitesfrousses@gmail.comMERCHhttps://www.baladosclubsocial.ca/boutiqueSITE WEBhttps://www.baladosclubsocial.ca/NOS RÉSEAUX SOCIAUXhttps://linktr.ee/Lespetitesfrousses.podPour supporter LES PETITES FROUSSES sur Patreon https://patreon.com/user?u=74511634&utm_medium=unknown&utm_source=join_link&utm_campaign=creatorshare_creator&utm_content=copyLink Pour nous envoyer vos histoires de frousses lespetitesfrousses@gmail.com Pour nous suivre sur les réseaux @lespetitesfrousses.podSupport this podcast at — https://redcircle.com/les-petites-frousses/donationsAdvertising Inquiries: https://redcircle.com/brandsPrivacy & Opt-Out: https://redcircle.com/privacy

La Chronique Finance
Trump-Zelensky, épisode 2

La Chronique Finance

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 8:01


Le quatuor résultats d'entreprises, droits de douane, taux d'intérêts et guerre en Ukraine continue à occuper le devant de la scène, mais l'ordre des priorités des investisseurs évolue. Le futur de l'Ukraine revient en première place en début de semaine, d'autant qu'il se jouera peut-être ce soir à la Maison Blanche, où les choses s'étaient plutôt mal passées pour Volodymyr Zelensky lors de sa dernière visite.La Fed reprendra la vedette vendredi avec le symposium de Jackson Hole, sorte de weekend champêtre organisé chaque année par et pour que des banquiers centraux déblatèrent et fassent passer quelques messages au monde financier. Cette année, le thème officieux est "quelle est la date de péremption de Jerome Powell ?".

Le journal de 12h30
Comment mettre fin au conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale ?

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 14:53


durée : 00:14:53 - Journal de 12h30 - Volodymyr Zelensky doit rencontrer Donald Trump à la Maison Blanche, appuyé en cela par une puissante délégation européenne. Sauf qu'entre l'imprévisibilité de Donald Trump et le cynisme de Vladimir Poutine, difficile de ne pas opter pour autre chose qu'un optimisme extrêmement prudent.

Reportage International
«C'est très anxiogène»: à Washington, les habitants heurtés par le déploiement de la Garde nationale

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 17, 2025 2:30


Coup de projecteur aujourd'hui sur les États-Unis où Donald Trump a annoncé qu'il prenait le contrôle de la police et des opérations de maintien de la paix à Washington. Le président estime que la capitale est gangrenée par le crime et la violence. Il a ordonné le déploiement de la Garde nationale et la mobilisation d'agents fédéraux. Ce week-end du 16-17 août, des centaines de personnes ont manifesté devant la Maison Blanche pour dénoncer ces mesures qui ont mis la capitale sous tension. Dans le métro, autour des parcs ou des musées, les membres de la Garde nationale et leurs véhicules blindés sont désormais bien visibles à Washington DC. Le président leur a confié une mission : rendre les rues plus sûres. Mais pour la plupart des habitants, cette présence provoque plutôt l'effet inverse. « C'est très inhabituel de voir ça aux États-Unis… Je ne sais pas, je trouve ça un peu extrême », réagit une habitante. « C'est très anxiogène, c'est sûr, mais on va devoir s'y habituer pour le moment », ajoute une autre.  Donald Trump assure qu'il veut ainsi lutter contre une explosion de la criminalité. Mais en réalité, les chiffres officiels montrent une tendance à l'opposé. Le taux de criminalité est le plus bas enregistré dans la ville ces 30 dernières années. Certains voient dans le plan du président une décision purement politique. « On a l'impression qu'il a mis Washington dans son viseur et décidé de faire souffrir ses ennemis », lâche un Washingtonien. Un autre habitant renchérit : « Il nous parle de loi et d'ordre et de crime, alors que c'est lui le criminel condamné qui a aussi provoqué une émeute et une attaque contre le Capitole. » À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump place le maintien de l'ordre à Washington sous contrôle fédéral À terme, 800 membres de la Garde nationale devraient être déployés, en plus de dizaines d'agents fédéraux chargés d'intervenir comme le ferait la police. Un dispositif exceptionnel dont les habitants du quartier de Deanwood ont été les premiers témoins : « On a vu dix voitures arriver en trombe. Ils sont sortis, les armes à la main en hurlant : "Viens ici !". Les gens ont eu peur parce qu'avec les véhicules banalisés, on ne savait pas qui c'était. Effrayés, certains ont pris la fuite et l'un des agents a ouvert le feu. » Tyrese Stevenson décrit des scènes de panique. Sur les vidéos qu'il a filmées, on voit des dizaines d'agents masqués portant des gilets pare-balles avec les initiales de leurs agences : FBI, DEA, police des transports…  Une démonstration de force inacceptable selon Anthony Lorenzo Green, un élu local qui affirme qu'ici, comme ailleurs, le crime est en baisse : « C'est un quartier où les gens ont l'habitude, l'été, de rester tard devant leur maisons, dans leur jardin, ou juste de se balader. Ils ne commettent pas de crimes, ils vivent, c'est tout. Donc voir arriver des patrouilles qui agissent comme ça, c'est inquiétant. » L'élu estime que les moyens dépensés devraient plutôt servir à financer des programmes pour jeunes, des programmes de lutte contre les violences policières ou des infrastructures. Il craint de voir les mesures sécuritaires de Donald Trump cibler plus durement les minorités et les communautés afro-américaines, comme à Deanwood. À lire aussiÉtats-Unis: ces images ne montrent pas le déploiement de la Garde nationale à Washington

C dans l'air
Trump-Poutine : idylle…sans deal - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 16, 2025 67:28


C dans l'air du 16 août 2025 - Rencontre Trump/Poutine : après la rencontre, la guerre se poursuitTous les yeux étaient hier soir rivés sur l'Alaska, théâtre du sommet tant attendu entre Donad Trump et Vladimir Poutine. Mais au lendemain d'une rencontre de plus de trois heures, c'est un sentiment de déception qui domine. Et un goût d'échec personnel pour le président américain. Les deux dirigeants n'ont en effet conclu aucun accord de cessez-le-feu et les observateurs peinent à comprendre ce qu'il s'est vraiment passé à Anchorage. A l'issue de la rencontre, les deux hommes ont affiché une certaine cordialité devant les médias, et ont jugé leur rencontre "productive" et "constructive". Aucun des deux n'a cependant livré de détail sur leurs échanges. Ils se sont serré la main après avoir fini leurs discours et sont partis sans répondre aux journalistes qui les assaillaient de questions.Le maître du Kremlin était tout sourire. Il a évité les conséquences du coup de pression américain. Le locataire de la Maison-Blanche était, en revanche, assez embêté. Il a expliqué que les deux pays avaient fait des progrès et a renvoyé la balle aux Européens et à Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien s'est depuis entretenu au téléphone avec son homologue américain. Il se rendra à Washington lundi pour parler en tête-à-tête avec Donald Trump des détails des échanges avec le maître du Kremlin. Le principal enseignement de ce sommet en Alaska restera que Vladimir Poutine, jusqu'alors paria sur la scène internationale, a été reçu avec tous les honneurs. Le tsar est de retour au centre du jeu.Au lendemain de ce sommet, les réactions européennes sont partagées. Si certains dirigeants voient dans cette rencontre un geste prometteur, d'autres soulignent l'absence de résultats concrets et la persistance de la violence russe en Ukraine. La Russie a en effet poursuivi sa campagne de bombardements cette nuit.Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, l'un des rares dirigeants européens proches du Kremlin, a salué la rencontre sans ambiguïté. Le Premier ministre britannique Keir Starmer s'est montré, lui aussi, plutôt optimiste. Les "efforts" de Donald Trump rapprochent, selon lui, "plus que jamais" la fin de la guerre. Mais il a rappelé que la prochaine étape devait inclure le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Pour d'autres, comme la Première ministre danoise, la prudence reste de mise. Emmanuel Macron, également prudent, a appelé à maintenir "la pression" sur Moscou. Les dirigeants du Vieux continent ont par par ailleurs insisté dans un communiqué commun sur le fait que "la Russie ne peut avoir" de droit de veto sur le chemin de l'Ukraine vers l'Union européenne et l'Otan, et que c'est à l'Ukraine de décider de son avenir territorial.Alors que le conflit ukrainien continue de faire rage, sur les plages de Bretagne, l'Otan a simulé en juin dernier un débarquement. Plus de 3 000 militaires français et étrangers ont participé à cet exercice militaire de grande ampleur dans l'Atlantique et dans la Manche. Les forces françaises étaient à la manoeuvre. Une vingtaine de bâtiments de surface, une quarantaine d'avions et d'hélicoptères et même un sous-marin ont pris part à cet exercice de préparation opérationnelle à la haute intensité baptisé Polaris 25. Objectif : s'adapter à une guerre future et travailler la communication et l'interopérabilité entre les différents pays de l'alliance.La rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine est-elle un échec ?Que peuvent désormais faire les dirigeants européens pour essayer d'imposer Volodyyr Zelensky dans les négociations ?L'Otan est-elle prête en cas de guerre contre la Russie ?LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV - Spécialiste des questions internationales- Anne Toulouse - Journaliste franco-américaine- Elena VOLOCHINE - Grand reporter - France 24 - Ancienne correspondante en Russie- Lauric HENNETON - Spécialiste des États-Unis - Maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin

Les journaux de France Culture
Une rencontre Trump-Zelensky à Washington lundi

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 16, 2025 14:19


durée : 00:14:19 - Journal de 12h30 - Au lendemain de son entrevue avec Vladimir Poutine, Donald Trump accentue la pression sur les ukrainiens. Volodymyr Zelensky a été convié par le président américain à la Maison Blanche ce lundi. - réalisation : Brice Garcia

C dans l'air
Trump/Poutine : tête-à-tête en Alaska - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 69:06


C dans l'air du 14 août 2025 - Trump/Poutine : tête-à-tête en AlaskaLes manœuvres diplomatiques s'accélèrent avant la rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine prévue demain en Alaska. Donald Trump a mis hier un véritable coup de pression sur le maître du Kremlin en menaçant la Russie de "conséquences très graves" si elle ne mettait pas rapidement fin au conflit. La sortie du locataire de la Maison-Blanche a satisfait les Européens et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Ces derniers jours leur ont offert des motifs d'espoir. Ils se montrent très soudés. Une visioconférence a d'ailleurs réuni hier Trump, Zelensky et les Européens pour s'entretenir des moyens d'exercer une pression sur la Russie. A l'issue de la discussion, le président américain a évoqué un "très bon appel". Même son de cloche côté européen. Donald Trump a affirmé qu'un cessez le feu était nécessaire et qu'aucun échange de territoire n'aurait lieu sans l'approbation des Ukrainiens. Des garanties de sécurité auraient même été envisagées pour la suite. Malgré ces promesses, l'imprévisibilité du milliardaire américain inquiète toujours les Européens et les invite à la prudence. Ces derniers montrent pour leur part chaque jour leur indéfectible soutien à Kiev. Volodymyr Zelensky était ainsi invité à Berlin par Friedrich Merz hier et il est aujourd'hui reçu par Keir Starmer à Londres.Loin des tractations diplomatiques, sur le front, l'armée russe effectue ces derniers jours une percée d'une ampleur impressionnante. Les troupes de Moscou ont revendiqué plus de 110 km² supplémentaires au 12 août par rapport à la veille. Ces dernières semaines, il leur fallait en moyenne six jours pour une telle progression. Deux importantes villes ukrainiennes se retrouvent ainsi plus que jamais sous la menace de l'ennemi, dont Pokrovsk, l'un des verrous du Donbass. Moscou montre les muscles et cherche à pousser son avantage, au cas où le front devait se figer demain. Cette évolution de la ligne de front intervient au pire moment pour Kiev, qui essaie de rétorquer. L'Ukraine a ainsi tiré des dizaines de drones sur la Russie cette nuit. L'attaque a fait trois blessés et provoqué des incendies dans deux régions du sud du pays, notamment dans une raffinerie de pétrole de Volgograd.Si le territoire russe a été plusieurs fois pris pour cible par Kiev ces derniers mois, c'est bien l'économie du pays qui est fragilisée. Le Kremlin explique que tout va bien mais le Fonds monétaire international ne fait pas la même analyse. L'institution financière a en effet réduit en juillet la prévision de croissance du pays, passée de 1,5 % à 0,9 % pour 2025. Des chiffres bien loin de ceux du début du conflit (4 %, atteints en 2023 et 2024) quand l'Etat avait mis toutes ses ressources financières au service de l'industrie de guerre.Maxim Rechetnikov, le ministre de l'économie russe, a lui-même dû se résoudre à reconnaitre en juin dernier que son pays était "au bord de la récession". C'est que la Russie, dont la vente de pétrole représente la principale source de revenus, est touchée de plein fouet par la baisse des prix de l'or noir. Le baril de Brent se négociait hier à environ 65 dollars sur les marchés alors que les cours flirtaient avec les 80 dollars en début d'année. Dans cette situation, Moscou est plus que jamais dépendant de son principal acheteur : Pékin. C'est la Chine qui maintient la Russie à flot, une situation délicate pour Vladimir Poutine.Donald Trump s'est-il enfin rangé du côté européen à la veille de sa rencontre avec Vladimir Poutine ?La Russie est-elle en train de réaliser une percée décisive ?L'effondrement de l'économie russe, maintes fois professé, est-il en train de se produire ?LES EXPERTS :- Alain PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste - Spécialiste des enjeux internationaux- Oxana MELNYCHUK - Politologue ukrainienne - Présidente de Unis pour l'Ukraine- Annie DAUBENTON - Journaliste-essayiste - Ancienne correspondante à Kiev et à Moscou

Journal d'Haïti et des Amériques
Pérou : à la rencontre de la «Q-Pop», la «Quechua pop»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 30:00


Sur le continent américain, la K-Pop, musique sud-coréenne à succès, s'exporte et influence... Au Pérou, on parle de «Q-Pop» la «Quechua pop», avec un pionnier du genre : Lenin Tamayo. Le correspondant de RFI, Martin Chabal, s'est rendu à l'un de ses concerts. Au Pérou, la Q-Pop cartonne. Ce nouveau courant musical fait de rythmes entraînants fait danser les foules, mais il est aussi porteur d'un message. Les paroles, en quechua, langue ancestrale parlée par 14% de la population, font l'éloge de la liberté. Elles sont aussi représentatives d'une mise en valeur de la culture andine, longtemps réprimée et méprisée. Le pionnier, Lenin Tamayo, qui se présente sur scène en tenue traditionnelle et en s'adressant en quechua à son public a même acquis une notoriété internationale. Il revient tout juste d'une tournée en Asie et vient de signer un contrat avec un label sud-coréen bien connu.   Analyse de l'actualité haïtienne avec le rédacteur de chef du Nouvelliste Plusieurs actualités sont évoquées avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval. Il décrypte le meurtre de deux agents de la police nationale d'Haïti dans une embuscade à Kenscoff, dans la nuit de mardi 12 à mercredi 13 août 2025. Il évoque aussi le Réseau national de défense des droits humains qui dénonce le monopole de la compagnie aérienne Sunrise Airways sur le marché, et puis il se penche sur un article du Nouvelliste consacré aux défis rencontrés par le secteur de la santé après l'arrivée de Laurent Saint-Cyr à la tête du Conseil présidentiel de transition.   À écouter aussiHaïti: des policiers tués dans une embuscade par les gangs armés dans l'Artibonite   Au Pérou, une loi controversée vient d'être promulguée...  Cette loi permet d'effacer les condamnations des militaires et combattants qui ont participé au conflit sanglant dans le pays dans les années 80. Elle a été votée, il y a quelques semaines, le 9 juillet 2025, et fait débat au Pérou. Les hommes qui vont être libérés sont accusés de crimes graves.  Pour le média péruvien TeleSur, cette loi profite clairement à des individus qui ont violé des droits humains. Il faut savoir qu'entre les années 80 et 2000, un conflit important s'est déroulé au Pérou, les opposants à l'État étant considérés comme des terroristes. Ils ont été lourdement réprimés à l'époque. Le quotidien La República rappelle que plusieurs massacres ont été commis, que même des enfants ont été assassinés... Cette loi choque donc beaucoup de défenseurs des droits humains. Les journalistes de La República notent que la présidente est même allée contre le mandat de la Cour interaméricaine des droits de l'homme... Cette dernière lui avait ordonné, en juillet, de ne pas promulguer la loi qui profitait à des responsables de crimes graves. Pour le journal El Peruano et d'autres médias institutionnels péruviens, elle est un message de paix. Les journalistes relatent fidèlement les déclarations de la présidente, qui l'a signée hier : « Nous ne pouvons pas accepter que de vieux messieurs qui ont rempli leur devoir de défendre l'État de droit continuent de porter des chaînes judiciaires », rapportent-ils. Oui, parce que la loi prévoit la libération des condamnés âgés de plus de 70 ans et l'abandon total des poursuites des militaires qui n'ont pas encore été condamnés. Pour Juanita Goebertus, directrice de la division Amériques à Human Rights Watch, «cette loi est tout simplement une trahison des victimes». À lire aussiLe Pérou promulgue une loi d'amnistie dénoncée par les défenseurs des droits humains   Au Mexique, un criminel fait la Une de plusieurs médias... Il s'agit de celui qui se fait appeler «La Tuta», de son vrai nom Servando Gómez Martínez... Il fait partie des 26 détenus mexicains transférés vers les États-Unis mardi (12 août 2025), dans le cadre d'un accord bilatéral entre les deux pays. Alors, s'il est aussi connu au Mexique et que son transfert fait couler autant d'encre, c'est que c'est un personnage particulier, hein. Le journal mexicain El Siglo de Torreón lui consacre un portrait aujourd'hui. On revient sur son parcours... de professeur d'école primaire à baron de la drogue. Parce que oui, qu'avant d'être accusé d'homicide, d'enlèvement et de trafic de stupéfiants, «La Tuta» enseignait la géographie ou encore les mathématiques à de jeunes Mexicains. Il change complètement de trajectoire de vie en 2001 et devient le fondateur des Templiers, l'une des organisations les plus violentes et les plus dangereuses du pays. En 2015, lors de son arrestation, il est devenu l'homme le plus recherché du Mexique. «La Tuta» purge une peine de 47 ans d'emprisonnement. Selon le média Expansión Política, il aurait demandé, avant son envoi aux États-Unis, de changer de prison pour des raisons de santé.   Aux États-Unis, le Washington Post remet au goût du jour une mystérieuse disparition... Son visage est affiché en une du journal. Je vous parle du journaliste américain Austin Tice, capturé en Syrie en 2012 alors qu'il s'y était rendu avec son appareil photo et son téléphone satellite. C'était la première fois qu'il partait à l'étranger en tant que journaliste indépendant. Austin Tice était militaire, il avait servi dans la Marine. Après avoir tout quitté, il a passé quelques mois en Syrie... Il était connu pour son audace. Le Washington Post, pour qui il a écrit plusieurs articles, rappelle qu'il n'avait peur de presque rien, qu'il avait même rejoint Damas à pied, seul, avant d'être capturé et emprisonné. Treize ans après sa disparition, le journal continue d'enquêter pour le retrouver. Il livre un long article sur son site internet en plusieurs volets. Chaque année de recherche est minutieusement référencée. Depuis la disparition d'Austin, trois présidents américains sont passés par là, hein. De nombreuses négociations ont eu lieu avec le régime de Bachar al-Assad, qui est soupçonné d'avoir capturé le journaliste. Et puis, il y a eu ce vent d'espoir en décembre 2024, quand le régime syrien est tombé et que les prisons ont été vidées... Mais aujourd'hui, il n'y a toujours pas de trace d'Austin Tice. Cette semaine, la Maison Blanche a déclaré poursuivre ses recherches tout en restant prudente face à ses chances d'être en vie... Les journalistes du Washington Post, eux, ont choisi de conclure en donnant la parole à sa mère, Débra Tice : « Mon fils n'est pas mort. Il se promène quelque part », leur a-t-elle confié.   Journal de la 1ère En Martinique, une commune sévit contre les VHU, les «véhicules hors d'usage», ceux qui sont abandonnés. La municipalité a décidé de frapper fort et de demander aux pollueurs de payer. Les amendes sont devenues très sévères, elles s'élèvent jusqu'à 1 500 euros.

Journal d'Haïti et des Amériques
Quatre ans après le séisme, le sud d'Haïti se relève difficilement

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 30:00


Le 14 août 2021, la moitié sud de l'île était frappée par un violent séisme de magnitude 7,2. Même si des efforts pour s'adapter aux risques sismiques sont menés, la situation reste fragile.  Ce tremblement de terre, qui a causé la mort de 2 200 personnes et détruit 130 000 logements, a bouleversé la vie de plus de 800 000 personnes dans les départements du sud. L'assistance aux sinistrés avait été compliquée par la situation sécuritaire et socio-économique du pays. Des efforts sont aujourd'hui faits pour s'adapter aux risques sismiques, mais le climat politique instable complique la tâche. Les précisions de Léa Le Denmat.   En mai 2025, les États-Unis ont désigné Viv Ansanm, la principale coalition de gangs en Haïti, «organisation terroriste étrangère». Ils mettent aujourd'hui la tête de son chef à prix. Le FBI offre une prime de 5 millions de dollars pour la capture de Jimmy Chérizier, dit Barbecue. Oui, cet ex-policier reconverti en influent chef d'une coalition de gangs est activement recherché. Il aurait conspiré avec des personnes aux États-Unis et en Haïti afin de contourner les sanctions américaines, entre 2020 et 2025. Selon le Washington Post, Chérizier aurait collaboré avec des membres de la diaspora haïtienne aux États-Unis pour transférer des fonds destinés à financer les activités criminelles de son groupe : salaires et achat d'armes notamment. Il aurait par exemple collaboré avec Bazile Richardson, lui aussi inculpé par les États-Unis. Cet Haïtien naturalisé américain aurait envoyé au chef de gang plusieurs milliers de dollars. L'homme de 45 ans a été arrêté à Houston, le 23 juillet 2025, et placé en détention. Le Haitian Times revient sur le profil de ce complice installé en Caroline du Nord. Le journal rappelle aussi que le réseau de Chérizier est lié à des meurtres, des incendies criminels et des déplacements massifs de population à Port-au-Prince.  Les États-Unis, à force de pression sur le gouvernement mexicain, ont obtenu l'extradition de 26 membres de cartels de haut rang. Oui, tous sauf un risquent la prison à vie aux États-Unis, mais ils devraient échapper à la peine capitale. Le journal mexicain El Proceso liste leurs noms. Il s'agit notamment de membres du cartel de Sinaloa, du cartel de la nouvelle génération de Jalisco et du cartel du Nord-Ouest. Parmi eux par exemple : « El Cuini », le beau-frère du leader du Cartel Nouvelle Génération de Jalisco. Tous sont accusés d'avoir importé des tonnes de drogues dangereuses aux États-Unis, notamment de la cocaïne, des méthamphétamines, du fentanyl et de l'héroïne, auxquels s'ajoutent des enlèvements, meurtres, prises d'otages, trafic d'êtres humains, entre autres crimes. Cette extradition intervient quelques jours après la révélation par le New York Times d'une directive controversée. Oui, cette directive secrète, signée par Donald Trump autorise le Pentagone à poursuivre les cartels de la drogue latino-américains dans les eaux et territoires internationaux. La Maison Blanche n'a pas démenti. Trump ressert aussi l'étau sur la culture, en obligeant cette fois-ci les musées de Washington à respecter «les idéaux américains». La formule est floue mais le message est clair : toutes les expositions, textes, sites internet et réseaux sociaux de huit musées de Washington vont être passés à la loupe. Leur langage «clivant ou idéologique» doit être remplacé d'ici 120 jours «par des descriptions unificatrices, historiquement exactes et constructives», selon les termes de la lettre envoyée par la Maison Blanche à la plus grande institution de musées de la capitale américaine, citée dans les colonnes du NYT. Pour Politico, cette décision vise encore une fois à «réformer la manière dont l'histoire et la culture américaines sont enseignées et présentées dans les institutions à travers le pays.» On retrouve parmi les établissements concernés le Musée national d'histoire américaine, le Musée national d'histoire et de culture afro-américaines, ou encore le Musée national des Indiens d'Amérique. D'autres musées devraient aussi être visés prochainement par la Maison Blanche.   En Colombie, les funérailles du sénateur Miguel Uribe, décédé ce lundi (11 août 2025) des suites de ses blessures par balles, ont lieu ce mercredi (13 août 2025). Sa disparition laisse le pays en deuil et inquiet pour son avenir politique... Oui, alors que 4 000 Colombiens se sont recueillis mardi 12 août sur sa tombe, le pays est encore sonné par cet assassinat. Son parti politique de droite, voire d'extrême droite, le Centre Démocratique, est plus orphelin que jamais. «C'est la plus grande crise traversée par ce parti depuis sa création», selon El Espectador. Le journal colombien relève qu'en une semaine, le parti a perdu son leader suprême, l'ancien président Álvaro Uribe Vélez, qui a été condamné en première instance à 12 ans d'assignation à résidence, et, «alors que ce coup dur n'avait pas encore été surmonté», le sénateur et candidat Miguel Uribe Turbay est décédé. Cet assassinat marque un «tournant», il aura «une incidence déterminante sur la course à la présidence» de 2026, estime le journal Cambio. Déjà en remettant sur le devant de la scène le thème de la violence, thème cher à une droite aujourd'hui affaiblie.    En Argentine, un lot de fentanyl médical contaminé a provoqué la mort d'au moins 97 patients depuis le mois d'avril Parfois consommé comme une drogue, notamment aux États-Unis, le fentanyl est un puissant opiacé utilisé médicalement comme analgésique et anesthésiant. Et c'est bien l'utilisation médicale de fentanyl contaminé qui a provoqué cette crise sanitaire en Argentine. Théo Conscience.   Au Panama, le succès de «Priti», un titre de reggaeton du chanteur Setch Il tourne beaucoup sur les radios, dans les rues, dans les soirées... «Priti» est un titre du chanteur panaméen Setch, en collaboration avec le Vénézuélien Danny Ocean. Acclamée par la critique à sa sortie, la chanson, portée par un vidéoclip ambitieux, est devenue un tube de l'été. Reportage de Grégoire Pourtier.   Journal de la 1re La fusée Ariane 6 a réussi son décollage depuis le centre spatial guyanais de Kourou. L'objectif est de réaliser neuf à dix lancements similaires chaque année. 

C dans l'air
Sommet sur l'Ukraine : et si Trump réussissait ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 67:19


C dans l'air du 11 août 2025 - Sommet sur l'Ukraine : et si Trump réussissait ?Emission présentée par Salhia BrakhliaUne rencontre pour sceller l'issue de la guerre en Ukraine ? Trois ans et demi après le début de l'invasion russe, le président américain Donald Trump a annoncé, sur son réseau Truth Social, qu'il allait rencontrer en personne son homologue russe Vladimir Poutine, ce vendredi, en Alaska. Ce sommet fait grincer les dents des Ukrainiens car, pour l'heure, Volodymyr Zelensky n'a pas été convié aux discussions. D'autant que les déclarations de l'hôte de la Maison blanche sur de possibles "échanges de territoires" n'ont pas rassuré. Des déclarations qui laissent entrevoir que Donald Trump serait tenté de vouloir régler la guerre en Ukraine "comme un conflit entre magnats de l'immobilier", selon les mots du journal allemand Der Spiegel. Moscou convoite et revendique en effet la souveraineté sur la totalité de plusieurs oblasts, dont certains ne sont aujourd'hui qu'en partie sous le contrôle de ses armées, en échange de la paix. Selon le Wall Street Journal, les régions de Donetsk et de Lougansk, en plus de la Crimée, sont concernées.Inquiétudes chez les Ukrainiens donc, mais aussi chez les Européens. De nombreux dirigeants se sont appelés tout le week-end, souhaitant organiser une contre-attaque. Ils ont rappelé hier la nécessité de maintenir la pression sur le Kremlin. S'ils ont conservé un ton diplomatique et salué "le travail du président Trump pour arrêter le massacre en Ukraine", les dirigeants français, italien, allemand, polonais, britannique et finlandais, ainsi que la présidente de la Commission européenne se sont dit convaincus dans un communiqué commun que "seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l'Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie" pouvait réussir.Relégués au rang de simples observateurs, c'est sans eux qu'une nouvelle page de l'histoire va donc peut-être s'écrire vendredi entre deux présidents qui ne se sont pas rencontrés depuis 2019.Très loin de ces négociations, la guerre continue de faire rage sur le sol ukrainien. Une équipe de C dans l'air s'est rendue autour d'un point de stabilisation, situé très proche de la ligne de front. Les sodats blessés y sont évacués pour être ensuite répartis dans les centres de soins. Ils peuvent s'y reposer avant de repartir sur le front. Sur place, les combattants épuisés après trois années de guerre confient rester déterminés à ne rien lâcher. Ils continueront de se battre, car il est pour eux absolument hors de quetions de renoncer à des parties de territoire. Il leur est impossible d'envisager une telle issue pour leur pays.Mais auront-ils le choix s'ils se revrouvent abandonnés par Donald Trump au terme de ces néociations ? Ce dernier se rêve en effet en faiseur de paix. L'obtention du prix de Nobel de la Paix semble même devenue pour lui une véritable obsession. Elle est née d'une rancœur et d'une jalousie tenace vis-à-vis de Barack Obama, que Donald Trump jalouse et déteste. L'ancien président américain avait obtenu ce prix en 2009, neuf mois à peine après son arrivée à la Maison-Blanche. Trump n'a jamais digéré cette distinction. Il a récemment déclaré qu'il aurait déjà dû l'avoir quatre ou cinq fois. Il n'a pas ménagé sa peine en ce sens.N'est-ce pas à son initiative qu'après des années de conflit territorial, l'Azerbaizjan et l'Arménie, se sont engagées vendredi dernier à instaurer une paix permanente ? Mais pour l'heure, en dépit de ses efforts et de ses espoirs, ses écheccs restent patents. Le conflit en Ukraine, qu'il avait promis de régler en 24 heures ne semble pas sur le point de cesser et la bande de Gaza est toujours soumise à la très brutale invasion israélienne.LES EXPERTS :- Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique - Conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie – « Le Monde » - Ancienne correspondante à Moscou- Oksana MELNYCHUK - Politologue ukrainienne - Présidente de Unis pour l'Ukraine

Invité Afrique
Droits de douane américains: «Il y a eu une fixation politique, à l'évidence, sur l'Afrique du Sud»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 7:51


L'entrée en vigueur de la plupart des nouveaux droits de douane imposés par les États-Unis à leurs partenaires commerciaux, c'est aujourd'hui, jeudi 7 août 2025. Quel est l'impact de ces surtaxes pour le continent africain ? Y a-t-il des pays qui risquent d'entrer en récession ? « Oui », répond l'économiste Lionel Zinsou, qui a été Premier ministre du Bénin. Aujourd'hui, avec le grand banquier rwandais Donald Kaberuka, Lionel Zinsou est le patron de « South Bridge », en français, « Le Pont du Sud », une société de conseil financier. Il livre son expertise au micro de Christophe Boisbouvier.     RFI : Est-ce que ces surtaxes américaines risquent de ralentir la croissance du continent africain ?   Lionel Zinsou : Très faiblement, en fait. En revanche, ça va impacter quelques pays et spectaculairement l'Afrique du Sud. Mais ça ne concerne pas tout le continent.   25 pays africains devraient être touchés par ces augmentations de taxes. Quelles sont à vos yeux les pays qui vont être le plus impactés ? L'Afrique du Sud d'abord, c'est ça ?   Oui, L'Afrique du Sud… Certains pays qui avaient vraiment orienté leur commerce extérieur avec une grande confiance vers les États-Unis, comme le petit Lesotho. Au fond, tous ceux qui sont un peu plus industrialisés que les autres et qui avaient à exporter des produits d'une grande valeur, par exemple les exportations automobiles de l'Afrique du Sud, ça, ce sont des exportations à très forte valeur ajoutée, et c'est ça qui va être le plus impacté. Plus vous êtes industrialisé, plus vous allez en souffrir.   On se souvient de la rencontre glaciale à la Maison Blanche entre Donald Trump et Cyril Ramaphosa. Est-ce que les mesures douanières contre l'Afrique du Sud n'ont pas un caractère politique ?   Si, certainement. Derrière la sanction de 30 % de droits de douane, alors que pour les autres pays, c'est ou 10% ou 15%, il y a eu une fixation politique à l'évidence sur l'Afrique du Sud, très probablement liée à des sujets non-africains. Par exemple, le fait que l'Afrique du Sud ait traîné Israël devant la Cour pénale internationale avec un assez grand succès diplomatique. C'est probablement une rétorsion, un petit peu dans la même logique que pour le Brésil. Mais en Afrique du Sud, cela va avoir un impact. C'est un des pays qui ont malheureusement une croissance faible. Donc, ça risque effectivement de les mettre en récession. Cela étant, il y a des remèdes quand même à cette situation, parce que vous avez sans doute vu la réaction de la Chine. La Chine, aujourd'hui, elle importe surtout de l'Afrique, non pas des biens à forte valeur ajoutée et manufacturés, mais vraiment des matières premières. Et les Chinois ont une opportunité de commencer à acquérir des produits à valeur ajoutée venant d'Afrique. L'autre remède, c'est la zone de libre-échange continentale. On est en train de négocier, de faire tomber toutes les barrières douanières à l'intérieur du continent. Et donc les Africains commerçant avec les Africains, ça, ça va être à la fois un facteur de croissance significative et un remplacement pour les pays les plus industrialisés. Donc l'Afrique du Sud, qui est déjà un grand fournisseur du reste de l'Afrique, va l'être encore un peu plus.   Parmi les pays les plus touchés par les mesures de Washington, il y a les producteurs d'acier et d'aluminium. Est-ce que l'Algérie et l'Égypte ne risquent pas d'être très impactées ?   Alors, comme vous l'avez souligné, c'est quand même essentiellement un mouvement politique et vous savez que l'Égypte est un peu exonérée. Donc, avec l'Égypte, pour des raisons géopolitiques, c'est probablement plus confortable qu'avec l'Algérie. Mais si vous prenez un pays comme le mien qui va être taxé à 10 %...  Le Bénin…  Oui. Sur le textile. Alors c'est important parce que, après tout ce qui est produit de matières premières brutes, le textile, en fait, c'est ce qui avait fait le plus de progrès dans les échanges entre l'Afrique et les États-Unis. À raison de l'Éthiopie, mais aussi aujourd'hui de pays comme le Togo, le Bénin, qui ont de plus en plus de valeur ajoutée sur le textile. Mais vous voyez, quand vous achetez un polo de luxe à 100 € ou 100 $, il est sorti d'usine et monté sur un bateau à Cotonou à 10 $. Quand on va mettre 10 %, ça veut dire que ça va augmenter d'un dollar sur votre facture à vous, client, de 100 $. Parce que, en réalité, une très grande partie de la valeur ajoutée est faite dans le pays d'accueil. Et donc c'est aux États-Unis, les frais de marketing, les taxes américaines. Il y a aussi tous les intermédiaires, les transports, etc. Donc, il faut faire un tout petit peu attention. Ça ne va pas complètement désorganiser les marchés. Mais si vous exportez une voiture haut de gamme, japonaise ou allemande, qui vient des usines d'Afrique du Sud, c'est une tout autre affaire. Parce que là, pour le coup, la valeur ajoutée, elle vient d'Afrique. Ce ne sont pas les intermédiaires qui en prennent la plus grande partie. Et là, vous allez avoir un arrêt de la production, du chômage, etc. Mais il y a bien pire, évidemment. Le fait que les Américains, qu'ils aient supprimé l'aide alimentaire et sanitaire, ça, c'est encore plus grave. Parce que la fermeture de l'aide publique de l'USAID, notamment humanitaire, là, il y a mort d'homme. Ce qui est un peu différent des droits de douane. Et donc, politiquement, on voit bien qu'il va y avoir un coût politique pour les États-Unis.  

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Caroline Loyer : Surtaxes, Berne tente le tout pour le tout - 06/08

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 3:59


Ce mercredi 6 août, la visite de la délégation gouvernementale suisse à la Maison-Blanche pour tenter de renégocier le droit de douane de 39% imposé par Donald Trump aux produits helvétiques a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Erwan Morice, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

C dans l'air
Droits de douane : les Européens entre soumission et colère - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 66:36


C dans l'air du 5 août 2025 : Droits de douanes américains, Chine...l'Europe prise en étauÉmission présentée par Saliah BrakhliaLes nouveaux droits de douane de 15% entre les Etats-Unis et l'Europe entreront en vigueur jeudi. Mais déjà, plusieurs voix s'élèvent pour critiquer l'accord obtenu entre la Commission européenne et la Maison Blanche. Ancien ministre de l'Économie, Thierry Breton considère que cet accord est "déséquilibré", et qu'il a été imposé par Washington, alors même que l'Europe est le premier partenaire commercial des Etats-Unis. Ce week-end, l'ancien Premier ministre Michel Barnier a vivement critiqué Ursula Von Der Leyen, qualifiant la négociation d'"immense défaite". Parmi les secteurs les plus touchés, les produits pharmaceutiques (120 milliards d'euros d'exportation en 2024), et les vins et spiritueux (8 milliards) s'inquiètent de leur avenir. Le secteur du luxe devrait s'en sortir un peu mieux, en répercutant la hausse des droits de douane sur les prix. Quant à l'industrie aéronautique, elle a bénéficié d'une exemption de droits de douane.Autre victime de la guerre commerciale, l'industrie automobile est en berne : fin juillet, le groupe franco-italien Stellantis (Peugeot, Fiat, Chrysler…) a annoncé une perte de 2,3 milliards d'euros sur le premier semestre, notamment en raison d'une baisse des ventes de véhicules en Europe et aux Etats-Unis. En Allemagne, l'automobile est aussi en crise. Mercedes a annoncé fin juillet une chute de 69% de son bénéfice au deuxième trimestre, et Porsche de 91% par rapport à la même période en 2024. Le marché du véhicule haut de gamme allemand, qui se tournait avant tout vers la Chine, est confronté à un repli des consommateurs sur leur propre marché : ces derniers privilégient désormais les marques chinoises plus abordables et connectées, à l'image de la berline Xiaomi SU7, trois fois moins chère qu'une Porsche Taycan.Et les Chinois ne se contentent pas d'envahir le marché de l'automobile européen. Ils investissent également dans les autres secteurs clés. Fin mai, le groupe chinois Wanrun a ainsi repris Safra, le seul constructeur français d'autobus à hydrogène, qui avait été placé en redressement judiciaire depuis février. Le consortium chinois a repris pour 7 millions d'euros l'ensemble des activités du groupe ainsi que 120 salariés (sur 169). Ce rachat n'avait pas plu à tout le monde : "Au moment où le gouvernement en appelle à la souveraineté industrielle et veut renforcer les territoires d'industrie, (…) une nouvelle erreur se profile à Albi si le tribunal de commerce faisait le choix du groupe asiatique", avait pointé Jean-Louis Chauzy, le Président du Conseil Economique et social de Midi-Pyrénées. D'autant que l'offensive chinoise ne se limite pas à Safra : ces derniers mois, Vencorex, l'un des fleurons français de la chimie, et l'équipementier automobile GMD ont subi le même sort.L'Union européenne peut-elle espérer de nouvelles négociations sur les 15% de droits de douane imposés par les Etats-Unis ? Quels secteurs économiques vont être les plus touchés ? Comment expliquer les difficultés de l'industrie automobile européenne ? Et faut-il craindre les rachats d'entreprises françaises par les Chinois ?LES EXPERTS :- Éric ALBERT - Journaliste en charge des questions économiques et européennes - Le Monde- Sylvie MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors, auteure de "Géopolitique de l'économie"- Marc VIGNAUD - Journaliste économique - L'Opinion- François GEEROLF - Économiste - OFCE

C dans l'air
Sous-marin Russe: Trump défie Poutine - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 67:19


C dans l'air du 4 août 2025 : Trump-Poutine : la menace de la guerre nucléaireÉmission présentée par Salhia BrakhliaDonald Trump menace. Après un échange tendu avec l'ancien président russe Medvedev, le président américain dit avoir positionné deux sous-marins nucléaires face à la Russie : "Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences inattendues. J'espère que ce ne sera pas le cas", a prévenu le président américain sur son réseau Truth social. La situation se dégrade, alors que les États-Unis ont donné à la Russie un ultimatum de 50 jours, ramené à 10 jours le 29 juillet, pour cesser les hostilités avec l'Ukraine. L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, doit aussi se rendre à Moscou dans la semaine pour de nouvelles discussions… voire des sanctions. Une méthode à laquelle Vladimir Poutine ne semble pas adhérer : "Toutes les déceptions naissent d'attentes démesurées", a déclaré le président russe lors d'une rencontre avec son homologue et allié biélorusse Alexandre Loukachenko. Pour l'instant, la Russie frappe tout aussi durement l'Ukraine : selon l'AFP, les forces armées russes n'ont jamais lancé autant de drones contre l'Ukraine qu'en juillet 2025.Pendant que la tension monte entre les deux puissances nucléaires, dans le Michigan, les partisans de Donald Trump soutiennent coûte que coûte leur président, malgré ses méthodes de négociation plus ou moins efficaces. Dans cet état ouvrier, où l'industrie automobile fait vivre 1 million de personnes, on soutient un président qui a fait du protectionnisme son mantra, en témoigne les droits de douane imposés à 69 pays dès vendredi. Une équipe de C dans l'air s'est rendu dans le Michigan pour rencontrer les plus fervents soutiens du président et comprendre leur fidélité à Donald Trump.Au Moyen-Orient, le forcing du locataire de la Maison Blanche pour aboutir à un cessez-le-feu entre Israël et Gaza s'est soldé par un échec. Alors qu'Israël a repris son offensive sur l'enclave palestinienne depuis mai, le Hamas a diffusé la semaine dernière des vidéos montrant deux otages américains décharnés, dont l'un forcé à creuser sa propre tombe, dans une mise en scène macabre. Choqués, les Israéliens se sont rassemblés par dizaines de milliers à Tel-Aviv ce week-end pour demander le retour des 20 derniers otages présumés vivants. Benjamin Netanyahu a demandé l'intervention du CICR pour fournir de la nourriture aux otages à Gaza, où pèse un grave risque de famine selon l'ONU. Réponse cinglante du Hamas : les otages "mangent ce que nos combattants et tout notre peuple mangent".Le risque d'escalade nucléaire entre les Etats-Unis et la Russie est-il réel ? Vladimir Poutine sera-t-il sensible à l'ultimatum lancé par Donald Trump sur l'Ukraine ? Que pensent les électeurs du Midwest des méthodes de leur président ? Et les dernières images d'otages à Gaza ont-elles définitivement enterré l'espoir d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas ?LES EXPERTS :- Richard WERLY - Correspondant France/Europe - Blick.fr- Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace et ancien pilote de chasse - James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Marie JÉGO - Journaliste - Le Monde

C dans l'air
Droits de douane : le monde se couche devant Trump - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 67:01


C dans l'air du 1er août 2025 : Droits de douane : l'onde de choc mondialeLe début d'un nouvel ordre commercial international ? Le président américain Donald Trump a signé hier soir le décret instaurant les nouveaux droits de douane qui toucheront les produits des partenaires commerciaux des États-Unis. Ce geste vise à "restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains", selon un document publié par la Maison-Blanche. Ils prendront effet le 7 août, et non dès aujourd'hui, comme initialement attendu. L'Union européenne, le Japon ou la Corée du Sud verront ainsi leurs produits être taxés à hauteur de 15 %, le Royaume-Uni de 10 %.Ces taux amendent ceux qui avaient été annoncés le 2 avril dernier avant d'être suspendus en raison de la débâcle que cette annonce avait provoquée sur les marchés financiers.Faute d'être parvenus à un accord avec Donald Trump, la Suisse ou encore le Canada se sont vus imposer des droits de douane particulièrement élevés sur leurs produits exportés aux États-Unis. Ces deux pays, taxés respectivement à hauteur de 39% et de 35%, comptent parmi les grands perdants de l'opération commerciale américaine. Le Brésil est également très durement touché, avec des taxes à 50 %. L'administration Trump utilise sa politique tarifaire pour s'opposer aux équipes du président Lula et à la justice brésilienne, qui poursuit l'ancien président d'extrême droite, Jair Bolsonaro.Les deux géants asiatiques ne sont pas épargnés. L'Inde sera taxée à 25 % et la Chine à 55 %, en tenant compte des hausses intervenues lors du premier mandat de Trump.Au regard de ses concurrents internationaux, l'Union européenne ne semble donc finalement pas s'en tirer à si mauvais compte.Mais en France des critiques contre l'accord signé entre Bruxelles et Washington se sont fait entendre au plus haut sommet de l'Etat. Le manque de combativité européenne dans ce dossier fait réagir. La France a "été un peu seule" à se battre, selon le Premier ministre François Bayrou. Emmanuel Macron estime que l'UE n'a pas été assez "crainte" par les Etats-Unis et affirme que la France "n'en restera pas là". Le président souhaite obtenir de "nouvelles exemptions", notamment pour le secteur des alcools et spiritueux.Si le secteur aéronautique a évité la foudre et apparaît sauvegardé, le luxe, fleuron français, sera touché par cette nouvelle donne. Bernard Arnaud, à la tête de LVMH, le numéro un mondial du secteur, va ouvrir une usine au Etats-Unis. Kering, numéro trois mondial, a de son côté annoncé l'arrivée de l'Italien Luca Di Meo à la tête de l'entreprise. L'ancien dirigeant de Renault devrait toucher 20 millions d'euros lors de la signature, et ce malgré les difficultés du groupe.De l'autre côté du Rhin, l'automobile allemande va aussi pâtir de ces droits de douanes réévalués. D'autant que des plans sociaux étaient déjà annoncés avant même la politique américaine. Les constructeurs sont en effet frappés par la forte concurrence des véhicules électriques chinois.Ces nouveaux droits de douane sont censés attirer les investissements étrangers pour une production sur le sol américain, et relacencer, dans le même temps, l'industrie américaine. Mais le pouvoir d'achat des ménages américains va aussi en ressentir les effets : le budget Lab de Yale estime à 2400 dollars par famille en moyenne le coût des droits de douane la première année.Grands gagnants de cette nouvelle donne - et de l'appauvrissement des ménages américains privés de leurs importations chinoises à bas coûts - les entreprises de réparation et de reconditionnement. Une équipe de C dans l'air a rencontré le dirigeant de Back Market, une entreprise française de reconditionnement et de commerce d'appareils électriques et électroniques. Il explique que son groupe, implanté aux Etats-Unis, a vu ses ventes multipliées par trois lors des premières annonces de Trump survenues en avril dernier. Selon lui, un changement des habitudes de consommation est en train de s'opérer. Faute de pouvoir acheter des produits en provenance de l'étranger, les clients vont se recentrer sur le local. Pour le plus grand profit de son entreprise. Bien malgré lui, Donald Trump sera ainsi, selon lui, un artisan de l'écologie, grâce à la diminution des flux de commerces internationaux que sa politique pourrait entrainer.LES EXPERTS :- Jean-Marc DANIEL - Économiste , professeur émérite à l'ESCP business school- Isabelle RAYMOND - Cheffe du service économie et social - France info- Philippe MABILLE - Directeur éditorial - la Tribune et la Tribune Dimanche- Erwan BENEZET - Journaliste au service économie - le Parisien Frédéric DABI - Directeur Général Opinion de l'Ifop