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L'année 2025 restera comme une année charnière pour l'économie mondiale, marquée par le retour tonitruant de Donald Trump à la Maison-Blanche et ses décisions commerciales radicales. Cette émission spéciale d'Éco d'ici, éco d'ailleurs revisite, avec les experts qui sont intervenus à notre micro, les moments clés d'une année économique tumultueuse, entre guerres commerciales, crises géopolitiques, révolution de l'intelligence artificielle et urgence climatique.
Cette nuit, Donald Trump a annoncé des frappes américaines contre des terroristes au Nigéria. Des frappes meurtrières, et plus précisément contre le groupe État islamique dans le nord-ouest du pays, dans l'État de Sokoto. Le gouvernement nigérian a approuvé les frappes et collaboré avec les États-Unis pour les mener à bien. De son côté, le président américain « a promis de nouvelles attaques », relate le journal nigérian, The Guardian qui ne mentionne pas directement le message de Donald Trump publié sur son réseau social où le président s'exprime « à la Trump : Que Dieu bénisse nos militaires et joyeux Noël à tous, y compris aux terroristes morts, dont le nombre ne cessera de croître si leurs massacres de chrétiens se poursuivent. » « Ces assauts marquent la première intervention militaire américaine dans le pays le plus peuplé d'Afrique sous Donald Trump », explique Le Monde. Cette attaque survient alors que le mois dernier Donald Trump a ordonné au ministère de la Défense de se préparer « à une intervention militaire au Nigeria ». Le New York Times revient sur ces menaces qui ont été mises à exécution. Le 1ᵉʳ novembre, le président a annoncé que si le gouvernement nigérian continuait à « permettre le meurtre de chrétiens, les États-Unis cesseraient immédiatement toute aide au Nigeria et pourraient très bien intervenir dans ce pays déshonoré, armes à la main ». « La menace d'intervention militaire proférée par Trump constituait une escalade considérable », commente le journal américain. Tension entre les deux pays Dans les jours qui ont suivi les menaces, plusieurs alliés politiques avaient formulé des accusations similaires comme le sénateur Ted Cruz, au Texas, qui a accusé le Nigeria de « faciliter le massacre » de chrétiens. Des accusations, qui ont déjà été dénoncées par le Nigeria et qui avaient tendu les relations entre les deux pays. Dans un message adressé hier au Washington Post, Daniel Bwala, conseiller du président nigérian, a à nouveau expliqué que son gouvernement « considérait l'accent répété sur les meurtres de chrétiens comme inutile, car premièrement les terroristes ne ciblent aucune religion en particulier et, deuxièmement, la rhétorique en ce sens ne fera qu'alimenter le désir des terroristes de créer une crise encore plus large. » Le quotidien suisse Le Temps rappelle que le Nigeria est divisé de manière à peu près égale entre le sud à majorité chrétienne et le nord à majorité musulmane. « Il est le théâtre de nombreux conflits qui tuent aussi bien des chrétiens que des musulmans, souvent sans distinction. » Interrogée par le Washington Post, une ancienne conseillère du département d'État a qualifié les frappes américaines de « réaction excessive et inefficace ». Selon elle, « il existe très peu de preuves que les frappes aériennes ciblées réduisent l'activité des groupes armés ». La première année de Donald Trump à la Maison Blanche a été marquée « par de nombreuses interventions militaires à l'étranger, avec des frappes au Yémen, en Iran, en Syrie et ailleurs, et par un important renforcement militaire dans les Caraïbes visant le Venezuela », rappelle le quotidien britannique The Guardian. À lire aussiLes États-Unis ont mené des frappes au Nigeria contre le groupe État islamique, dit Donald Trump Le Venezuela libère au moins 99 prisonniers politiques Caracas a libéré jeudi au moins 99 prisonniers politiques, dans un contexte de tensions croissantes avec les États-Unis. Les prisonniers libérés étaient incarcérés depuis les élections présidentielles de 2024, précise le journal espagnol El Pais. « C'est la plus importante libération de prisonniers politiques ordonnée par le régime de Nicolás Maduro depuis plusieurs mois. La dernière mesure de clémence accordée à des militants de l'opposition remonte au 13 août ». La plupart des personnes avaient été arrêtées pour avoir participé aux manifestations en août 2024, suite aux élections présidentielles « où Maduro s'est proclamé vainqueur, et où l'opposition et les organisations internationales ont dénoncé des fraudes, déclarant Edmundo González vainqueur ». Ce dernier vit désormais en exil en Espagne, et la principale figure de l'opposition vénézuélienne, María Corina Machado, a récemment reçu le prix Nobel de la paix 2025 à Oslo, en Norvège. Dans le journal vénézuélien El Nacional, les noms d'une trentaine de citoyens libérés ont été publiés. « Le Comité pour la liberté des prisonniers politiques a souligné que "chaque nom libéré de ces centres de détention injustes représente « une victoire pour la vérité et l'espoir" ». Le gouvernement Maduro, quant à lui, assure que le pays est « exempt de prisonniers politiques » et que ceux qui sont qualifiés de tels sont emprisonnés pour avoir commis des « crimes odieux ». À lire aussiVenezuela: libération de 99 personnes arrêtées après la présidentielle de 2024
Les accords de paix signés en 2016 entre le gouvernement colombien et les FARC ont ouvert une nouvelle phase du conflit armé. Aujourd'hui encore, il y a des groupes armés actifs dans le pays. Ils constituent une menace directe pour les populations LGBTQI+, déjà durement éprouvées avant le processus de paix par des décennies de violences sexuelles, de menaces, de disparitions forcées et d'assassinats ciblés. Un dossier de Sarah Krakovitch. Les groupes armés imposent des normes de genre strictes dans les territoires qu'ils contrôlent et font des personnes LGBTQI+ des cibles privilégiées de la violence. Selon l'International Crisis Group, les guérillas exploitent la vulnérabilité des minorités de genre pour asseoir leur domination territoriale, multipliant agressions, menaces et violences marquées par des préjugés transphobes. Depuis les accords de paix de 2016, la fragmentation des groupes armés a accru l'insécurité : les règles changent selon les zones et les chefs locaux, rendant toute stratégie de protection quasi impossible pour les populations LGBTQI+. Cette insécurité est palpable grâce au témoignage de Gabriela, une militante transgenre colombienne contrainte de déménager à plusieurs reprises après avoir reçu des menaces liées à son engagement. Selon l'ONG Caribe Afirmativo, 164 personnes LGBTQI+ ont été assassinées en Colombie en 2024, soit presque une tous les deux jours depuis 2023. Comment partager l'eau entre les Etats-Unis et le Mexique ? C'est l'histoire de deux voisins. D'un côté le Mexique, de l'autre les Etats-Unis. Pour arroser leurs jardins respectifs, ils se partagent des tuyaux depuis 80 ans. Mais depuis, des sécheresses sont passés par là... les débit se sont réduits... Et le partage n'est plus équitable...Ce qui a poussé Donald Trump à dépoussiérer ce vieux traité de 1944 sur le partage de l'eau. Il reproche à México de ne plus en respecter les obligations. Depuis le Mexique s'est engagé à verser 246 millions de mètre cubes d'eau de l'autre côté de la frontière. Mais en est-il vraiment capable ? D'ailleurs est-il vraiment coupable de cette situation ? Le nouvel accord signé le 13 décembre dernier sera-t-il durable ? Joris Zylberman en parle avec le spécialiste de l'Amérique latine Jean-Louis Martin, chercheur à l'Institut français des relations internationales. Arrestations de plus en plus filmés, l'offensive médiatique de l'ICE L'ICE, l'agence fédérale chargée de l'immigration, s'est lancée dans une véritable offensive médiatique. Les vidéos montrant des arrestations musclées de migrants se multiplient sur les réseaux sociaux. Et c'est une stratégie pleinement assumée, selon le Washington Post, qui a eu accès à des milliers de messages internes de l'agence. Ces échanges montrent comment l'ICE produit et diffuse massivement ces clips, souvent filmés de manière spectaculaire, afin de répondre aux attentes de la Maison-Blanche. L'objectif est clair : montrer une action musclée, valoriser les expulsions et présenter la politique migratoire comme une bataille pour protéger le mode de vie américain. Le reportage révèle la transformation profonde du service de communication de l'ICE, devenu, sous le second mandat de Donald Trump, une véritable machine médiatique. Les vidéos sont soigneusement mises en scène : choix des images, du vocabulaire, de la musique, tout est pensé pour maximiser le partage et la viralité. Les échanges internes révèlent aussi des propos moqueurs, parfois déshumanisants, et une logique assumée de propagande, en rupture avec la communication plus neutre des administrations précédentes. Mais malgré cette offensive numérique sans précédent, le Washington Post souligne que l'impact sur l'opinion publique reste limité : une majorité d'Américains continue de voir l'immigration comme une richesse et désapprouve la gestion de Donald Trump. Journal d'Outre-mer la 1ère La compagnie aérienne Corsair a reçu le feu vert de la Commission européenne pour son plan de restructuration.
durée : 00:03:24 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Vladimir Poutine a eu une bonne année 2025, sur le terrain militaire comme diplomatique avec l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche ; mais il n'y a pas eu de percée, ni sur le terrain, ni en diplomatie, frustrant pour le maître du Kremlin qui continue néanmoins sa guerre insensée en Ukraine. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:24 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Vladimir Poutine a eu une bonne année 2025, sur le terrain militaire comme diplomatique avec l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche ; mais il n'y a pas eu de percée, ni sur le terrain, ni en diplomatie, frustrant pour le maître du Kremlin qui continue néanmoins sa guerre insensée en Ukraine. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Bienvenue dans ce dernier Morningbull Live avant Noël. On ne va pas se mentir : pendant que tout le monde s'excite sur les puces Nvidia et le futur numérique, le "vieux caillou jaune" vient de braquer la banque en 2025 avec un +71 % historique. Dans cet épisode, on démonte les rouages d'une fin d'année schizophrène : L'Or vs le Dollar : Pourquoi Goldman Sachs vise les 5 000 $ et pourquoi l'argent explose de 137 %. Trump 2.0 & Nvidia : De l'électrocardiogramme plat d'avril aux records d'aujourd'hui, comment la volatilité est devenue une religion. Le Mur de la Dette : 38 500 milliards de dollars. On vous explique pourquoi les USA dépensent plus en intérêts qu'en Défense (le plus grand Schéma de Ponzi de l'histoire). Le "Take-over" de la Fed : En 2026, la Maison Blanche prend les commandes de la planche à billets. Bull Market for ever ou krach de l'indépendance ? On finit 2025 en fanfare, mais avec les yeux rivés sur la porte de sortie. Le marché est en mode somnambule, les volumes sont morts, et les gérants sont déjà au ski. On fait le point avant de tirer un trait et de se retrouver en 2026 pour les 20 ans de la chronique ! Abonnez-vous, likez la vidéo et partagez-la pour qu'on franchisse ensemble la barre des 100 000 followers en 2026 !
C dans l'air du 20 décembre 2025 - Affaire Epstein : des documents caviardés pour protéger Trump ?Cette fois, c'est en ligne. Quelque 3 965 documents judiciaires relatifs à l'affaire du criminel sexuel Jeffrey Epstein ont été rendus publics hier par le ministère de la justice américain.Une loi adoptée par le Congrès en novembre imposait au gouvernement de publier l'intégralité des documents non classifiés en sa possession au plus tard hier. Or, seule une partie de ces pièces a été révélée. Le processus se fera finalement sur plusieurs semaines.Ces documents issus de l'enquête sur l'influent financier, mort en prison en 2019, sont censés faire la lumière sur ses liens avec des figures du monde des affaires, du spectacle ou de la politique, et notamment avec l'actuel président des Etats-Unis, Donald Trump.Le locataire de la Maison-Blanche est plus que jamais sous pression. D'autant que publication de ces premiers fichiers renforce la controverse dont il est l'objet. La montagne d'informations a en effet été partiellement expurgée. Des pages entières ont été caviardées. Des omissions ont été effectuées pour protéger les victimes et les enquêtes en cours, comme celles sur les liens d'Epstein avec l'ancien président Bill Clinton et l'ex-directeur de Harvard, Larry Summers, mais aussi pour des questions de « sécurité nationale ». Cela confère au ministère de la Justice une marge de manœuvre illimitée sur le choix de ce qui est divulgué.« Ce n'est rien d'autre qu'une opération de camouflage pour protéger Donald Trump de son passé peu reluisant », a tonné le chef des sénateurs démocrates, Chuck Schumer, accusant le gouvernement de « tout faire pour cacher la vérité ».L'affaire Epstein n'est pas la seule pour laquelle le comportement du milliardaire est pointé du doigt. Déjà reconnu responsable d'agression sexuelle, auteur de nombreux propos sexistes et méprisants depuis des années, le président des Etats-Unis est critiqué pour son comportement inapproprié voire totalement délictuel envers les femmes. Lui s'en tient toujours à une stratégie de déni.Que contiennent les fichiers du dossier Epstein rendus publics hier ?Que Donald Trump savait-il de ce scandale de corruption et d'esclavagisme sexuel sur mineur ?Comment est-il parvenu à faire carrière en politique malgré les accusations et les condamnations dont il est l'objet ?Nos experts :- Corentin SELLIN - Historien spécialiste des États-Unis - Chroniqueur - « Les Jours »- Lucas MENGET - Grand reporter- Nicolas BARRÉ - Directeur de la rédaction - « Politico »- Camille GUTTIN - Reporter – Correspondante à Washington de 2022 à 2025- Sonia DRIDI - Correspondante aux Etats-Unis – LCI et France 24 (Duplex à Washington)
"L'Amérique est plus forte que jamais". Exercice d'auto-célébration de Donald Trump dans la nuit du 17 au 18 décembre lors de son message à la Nation, diffusé depuis la Maison-Blanche. Un discours très attendu, même s'il n'a pas fait de grandes annonces. Écoutez RTL autour du monde du 18 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 18 décembre 2025 - Affaire Epstein: Trump cherche la parade« Il y a onze mois j'ai hérité d'un désastre et je le répare ». C'est avec ces mots que Donald Trump a lancé ce mercredi une courte allocution en guise de bilan de fin d'année. Malgré le mécontentement des Américains, le président américain a maintenu son cap économique tout en accablant son prédécesseur démocrate Joe Biden. Il lui a reproché de lui avoir laissé une économie « au bord de la ruine ». Parmi les autres thèmes abordés : la résolution de huit guerres, selon lui-même, « un boom économique » à venir, ou encore un processus de « migration inversée » enclenché, mais un sujet manquait à l'appel : l'affaire Epstein. Pourtant le dossier est brulant. Les derniers documents liés au délinquant sexuel décédé en 2019 doivent être divulgués d'ici à vendredi par le ministère de la Justice. Après des mois de fausses promesses complotistes puis une volte-face l'amenant à dénoncer un « canular » politique, Donald Trump a été forcé par sa base MAGA à rendre publics les derniers secrets dans cette affaire. La semaine dernière, des élus démocrates au Congrès avaient déjà rendu publiques de nouvelles photos émanant des légataires du criminel sexuel Jeffrey Epstein, qui incluent notamment des images de Donald Trump. « Ces images troublantes soulèvent encore plus de questions sur Jeffrey Epstein et ses relations avec certains des hommes les plus puissants du monde », avaient relevé les élus démocrates de la commission de surveillance à la Chambre des représentants. Qu'en sera-t-il ce vendredi 19 décembre ? Michael Wolff, connu pour ses enquêtes et livres consacrés à Donald Trump, devrait suivre de près la divulgation des derniers dossiers de l'affaire Epstein. Les 23.000 documents publiés, en novembre dernier, révèlent une proximité troublante avec le criminel sexuel, qu'il qualifie pourtant de « monstre ». L'écrivain s'est également confronté à Melania Trump, dans cette affaire. Michael Wolff a porté plainte contre la femme de Donald Trump, qu'il accuse d'avoir tenté de le faire taire après ses révélations sur ses liens avec Jeffrey Epstein. Selon l'auteur du « Feu et la fureur », la Première dame aurait été présentée à son mari par le criminel sexuel. Donald Trump augmente la pression sur le Venezuela. Le président américain a annoncé, mardi 16 décembre, un « blocus total » contre les pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela, renforçant la pression économique sur Caracas en pleine crise entre les deux pays. La chute du président vénézuélien Nicolas Maduro apparaît aujourd'hui comme l'un des principaux objectifs de la Maison Blanche.Les dernières révélations sur l'affaire Epstein peuvent-elles avoir des conséquences pour Donald Trump ? Qui est Michael Wolff, le journaliste qui défie le président américain ? Que signifie le « blocus total et complet » imposé par Donald Trump dans la crise politique face au Venezuela ? Nos experts :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales - Corentin SELLIN - Historien spécialiste des États-Unis, chroniqueur Les Jours - Anne DEYSINE - Juriste et politologue, spécialiste des États-Unis, auteure de Les juges contre l'Amérique - Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de L'art de trumper
C dans l'air du 18 décembre 2025 - Affaire Epstein: Trump cherche la parade« Il y a onze mois j'ai hérité d'un désastre et je le répare ». C'est avec ces mots que Donald Trump a lancé ce mercredi une courte allocution en guise de bilan de fin d'année. Malgré le mécontentement des Américains, le président américain a maintenu son cap économique tout en accablant son prédécesseur démocrate Joe Biden. Il lui a reproché de lui avoir laissé une économie « au bord de la ruine ». Parmi les autres thèmes abordés : la résolution de huit guerres, selon lui-même, « un boom économique » à venir, ou encore un processus de « migration inversée » enclenché, mais un sujet manquait à l'appel : l'affaire Epstein. Pourtant le dossier est brulant. Les derniers documents liés au délinquant sexuel décédé en 2019 doivent être divulgués d'ici à vendredi par le ministère de la Justice. Après des mois de fausses promesses complotistes puis une volte-face l'amenant à dénoncer un « canular » politique, Donald Trump a été forcé par sa base MAGA à rendre publics les derniers secrets dans cette affaire. La semaine dernière, des élus démocrates au Congrès avaient déjà rendu publiques de nouvelles photos émanant des légataires du criminel sexuel Jeffrey Epstein, qui incluent notamment des images de Donald Trump. « Ces images troublantes soulèvent encore plus de questions sur Jeffrey Epstein et ses relations avec certains des hommes les plus puissants du monde », avaient relevé les élus démocrates de la commission de surveillance à la Chambre des représentants. Qu'en sera-t-il ce vendredi 19 décembre ? Michael Wolff, connu pour ses enquêtes et livres consacrés à Donald Trump, devrait suivre de près la divulgation des derniers dossiers de l'affaire Epstein. Les 23.000 documents publiés, en novembre dernier, révèlent une proximité troublante avec le criminel sexuel, qu'il qualifie pourtant de « monstre ». L'écrivain s'est également confronté à Melania Trump, dans cette affaire. Michael Wolff a porté plainte contre la femme de Donald Trump, qu'il accuse d'avoir tenté de le faire taire après ses révélations sur ses liens avec Jeffrey Epstein. Selon l'auteur du « Feu et la fureur », la Première dame aurait été présentée à son mari par le criminel sexuel. Donald Trump augmente la pression sur le Venezuela. Le président américain a annoncé, mardi 16 décembre, un « blocus total » contre les pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela, renforçant la pression économique sur Caracas en pleine crise entre les deux pays. La chute du président vénézuélien Nicolas Maduro apparaît aujourd'hui comme l'un des principaux objectifs de la Maison Blanche.Les dernières révélations sur l'affaire Epstein peuvent-elles avoir des conséquences pour Donald Trump ? Qui est Michael Wolff, le journaliste qui défie le président américain ? Que signifie le « blocus total et complet » imposé par Donald Trump dans la crise politique face au Venezuela ? Nos experts :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales - Corentin SELLIN - Historien spécialiste des États-Unis, chroniqueur Les Jours - Anne DEYSINE - Juriste et politologue, spécialiste des États-Unis, auteure de Les juges contre l'Amérique - Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de L'art de trumper
Un an après l'instauration des « droits de douane réciproques » par Donald Trump pour corriger les déséquilibres commerciaux, quel bilan ? Alexis Buisson, correspondant du journal La Croix à New York, interroge l'économiste Bernard Salanié, dans ce nouvel épisode du podcast C'est ça l'Amérique.2 avril 2025, “Jour de Libération” dans les jardins de la Maison-Blanche. Grosse pancarte à l'appui, Donald Trump dévoile des “droits de douane réciproques” frappant les produits importés de plusieurs dizaines de pays et partenaires. L'objectif : remédier aux déséquilibres commerciaux qui, selon le président, pénalisent de longue date les États-Unis et les travailleurs américains. Dans le monde entier, les capitales s'émeuvent face à cette menace économique à rebours de la libéralisation des échanges qui a marqué l'après-guerre.Quel est le bilan de cette politique controversée ? Qu'a-t-elle fait gagner et perdre aux États-Unis ? Un an après une campagne présidentielle dominée par les inquiétudes autour du coût de la vie, les droits de douane ont-ils plombé le pouvoir d'achat des Américains ? Dans cet épisode de C'est ça l'Amérique, Alexis Buisson, correspondant du journal La Croix à New York, s'est entretenu avec l'économiste Bernard Salanié, président du département d'économie de l'université Columbia."C'est ça l'Amérique" est un podcast original de LA CROIX - juin 2025.---CRÉDITS :Écriture et réalisation : Alexis Buisson. Rédaction en chef : Paul De Coustin. Production : Célestine Albert-Steward. Mixage : Théo Boulenger. Musique : Emmanuel Viau. Illustration : Olivier Balez.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comEn partenariat avec le programme Alliance – Columbia et ses partenaires (Sciences-Po, Polytechnique, La Sorbonne), et French Morning, le premier web magazine des Français d'Amérique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En cette fin d'année, le voile se lève en quelque sorte sur les deux partis extrêmes du champ politique, à savoir le Rassemblement national et LFI. Pour Ruth Elkrief, c'est important que les électeurs sachent ce qui se passe derrière les discours officiels des uns et des autres et ensuite ils jugeront. L'avion franco-allemand SCAF est un échec. Il y a même un petit bras de fer politique et diplomatique entre la France et l'Allemagne. D'après Pascal Perri, c'est un dossier qui montre qu'il est difficile de mener des projets militaires coopératifs en Europe et qu'il y a des rivalités, surtout aujourd'hui avec les Allemands, car ils ont désormais une ambition militaire. À la Maison Blanche, on découvre désormais des portraits qui revisitent l'histoire immédiate. Le long d'une colonnade menant au Bureau ovale, Trump a fait installer une promenade de la gloire présidentielle. Pour Abnousse Shalmani, Trump colonise l'histoire américaine. "Il faut qu'il mette sa marque partout", ajoute-t-elle. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« L'UE à pleine impuissance ? », titre le quotidien français Libération. « L'Union européenne a-t-elle encore un avenir ou va-t-elle disparaître de l'histoire, incapable de résister aux prédateurs que sont les États-Unis, la Russie et la Chine ? », questionne le journal, alors que les Vingt-Sept jouent jeudi 18 décembre une partie décisive sur l'Ukraine et le Mercosur. « On peut être inquiet car, sous les coups de boutoir de Donald Trump, l'Union européenne, loin de faire bloc, se divise comme jamais », souligne Libération. Concernant l'Ukraine, le journal espagnol El Pais, résume la situation en un titre : « La capacité d'action de l'UE dépend de la proposition de mobiliser les avoirs russes pour éviter la faillite de Kiev. » Au centre de l'attention : Euroclear, institution belge de compensation et de conservation de titres. Elle détient plusieurs milliards d'euros de fonds russes, gelés depuis 2022 en raison des sanctions imposées au Kremlin suite à l'invasion de l'Ukraine. « L'UE débat actuellement de la possibilité de débloquer plus de 92 milliards d'euros de ces fonds pour un "prêt à la reconstruction" afin d'aider l'Ukraine à se redresser », rappelle El Pais. Une décision encouragée par la Commission européenne et des pays comme l'Allemagne, mais décriée par la Belgique. Dans le journal belge Le Soir, on revient sur ces réticences de Bruxelles : « Elles ne sont pas exprimées » par crainte de la pression ni de mesures de rétorsion, a affirmé mercredi le ministre belge des Affaires étrangères Maxime Prévot. « Nous essayons simplement d'éviter l'effondrement de notre propre économie en cas de décision sans garanties appropriées », a-t-il ajouté. Le Soir souligne cette prise de parole, alors que les voix officielles belges sur le sujet sont rarissimes ces dernières semaines. Une chercheuse à l'Institut royal Elcano analyse le nœud du problème dans El País : « Du point de vue belge, le problème [c'est que] Euroclear, en tant qu'entité domiciliée sur le territoire belge, a l'obligation contractuelle de restituer les actifs à leur propriétaire légal, qui demeure la Banque centrale de Russie. Si l'UE emprunte ces soldes et les verse à l'Ukraine, la Belgique deviendrait la juridiction où une obligation de remboursement se matérialiserait en cas de levée des sanctions, l'exposant davantage à d'éventuelles représailles russes de nature cybernnétique, énergétique ou autre. » Et, alors que l'autre volet sensible du jour pour le sommet européen, c'est le Mercosur, le président frnaçais Emmanuel Macron, soutenu par l'Italie ou la Pologne, bloque la signature de cet accord. Emmanuel « Macron n'est absolument pas en état d'approuver le Mercosur », peut-on lire dans Libération. « Or demander des concessions à la Belgique sans en faire aucune, voilà qui serait de mauvaise méthode européenne. Seule l'Allemagne est cohérente : pour le prêt à l'Ukraine et pour le Mercosur. Mais, sans la France, elle ne peut rien. La vassalisation de l'Europe par un condominium américano-russe est en vue. » Un discours de bilan par Donald Trump Donald Trump fait aussi la Une, après un discours aux allures de bilan depuis la Maison Blanche. « À l'aide de graphiques et de chiffres, parfois trompeurs, Donald Trump a tenté de démontrer que l'économie s'améliore ou, du moins, que ses difficultés ne sont pas de son fait », commente un journaliste du New York Times. Il faut dire que le président américain est sur la défensive ces derniers temps concernant la question du coût de la vie, un sujet que les démocrates du Congrès espèrent exploiter lors des élections de mi-mandat. « La cote de popularité du président a atteint son niveau le plus bas fin novembre. Même certains de ses partisans estiment qu'il n'a pas fait assez pour améliorer leur quotidien », souligne pour sa part le Washington Post. « L'inflation, qui avait fortement augmenté sous Biden, est restée obstinément élevée tout au long de la première année de mandat de Trump, tandis que les chiffres de l'embauche ont été faibles », analyse le journal américain. Le président américain a par ailleurs augmenté ses déplacements intérieurs dernièrement, de quoi refléter « en partie une volonté de renouer avec sa base de fidèles partisans, dont certains estiment que Trump a perdu de vue la raison pour laquelle ils l'ont élu ».
C dans l'air du 17 décembre 2025 - L'affaire Epstein continue de secouer les États-Unis. Dix-neuf photos ont été mises en ligne vendredi dernier par des élus démocrates. On y voit, en compagnie du prédateur sexuel, Donald Trump, Bill Clinton, Ghislaine Maxwell (aujourd'hui incarcérée), Bill Gates, Steve Bannon ou encore Andrew Mountbatten-Windsor. Ces nouvelles images, publiées par les législateurs démocrates de la commission de surveillance de la Chambre des représentants, ne sont qu'une petite partie des plus de 95 000 photos qu'ils ont reçues de la succession d'Epstein, qui s'est suicidé dans une cellule d'une prison new-yorkaise en 2019 alors qu'il attendait d'être jugé pour des accusations de trafic sexuel.Elles sont surtout distinctes des dossiers que le ministère de la Justice est désormais contraint de publier. Mais l'impatience grandit alors que l'administration Trump fait face à la date limite du 19 décembre pour produire les dossiers Epstein, mais aussi à de nouvelles révélations explosives.Mardi 16 décembre, le magazine américain Vanity Fair a publié une enquête basée notamment sur une dizaine d'entretiens avec Susie Wiles, la secrétaire générale de la Maison-Blanche. L'ancienne directrice de campagne du milliardaire républicain estime par exemple que l'ex-magnat de l'immobilier, marqué par la mort de son frère alcoolique, « a une personnalité d'alcoolique » — elle-même est fille d'un homme alcoolique. Il « fonctionne avec la conviction que rien ne lui est impossible. Absolument rien ». « Les alcooliques fonctionnels, ou les alcooliques en général, ont une personnalité exacerbée lorsqu'ils boivent », a-t-elle ajouté. La conseillère âgée de 68 ans égratigne aussi le vice-président, estimant qu'il est « adepte des théories complotistes depuis une décennie », ou encore Elon Musk, un temps à la tête du département de l'Efficacité gouvernementale (Doge), qualifié de destructeur…Sous pression, le camp Trump s'exprime et tente de désamorcer. Très discrète habituellement, Susie Wiles a dénoncé un article « malhonnête ». « Elle voulait dire que je… Voyez-vous, je ne bois pas d'alcool. Tout le monde le sait, mais j'ai souvent dit que si je buvais, j'aurais de fortes chances de devenir alcoolique. Je l'ai dit à maintes reprises », a déclaré de son côté Donald Trump. Quelques heures plus tard, le président des États-Unis a annoncé sur son réseau Truth Social que les États-Unis mettaient en place un blocus au Venezuela contre « les pétroliers sous sanctions », une nouvelle escalade dans la crise entre les deux pays. Accusé de faire diversion par ses opposants, le président des États-Unis doit s'exprimer une nouvelle fois ce soir.En face, ses adversaires surenchérissent. Ils affirment avoir d'autres clichés encore plus troublants alors que l'heure de vérité approche. Les autorités ont désormais moins de deux jours pour publier l'intégralité des documents non classifiés liés aux enquêtes portant sur Jeffrey Epstein, sur sa complice Ghislaine Maxwell et sur toute personne en lien avec les faits qui leur sont reprochés. Une affaire qui obsède depuis des années l'opinion publique américaine et a inspiré de multiples théories du complot.Alors que sait-on des liens entre Donald Trump et Jeffrey Epstein ? Cette affaire peut-elle provoquer la chute du président des États-Unis ? Pourquoi le mouvement MAGA se déchire-t-il ?Nos experts :- Laurence HAÏM - Journaliste spécialiste des Etats-Unis, autrice de Ghislaine Maxwell, une femme amoureuse, publié chez Robert Laffont- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France, autrice du livre Requiem pour le monde libre, publié aux éditions de l'Observatoire- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Vincent JOLLY - Grand reporter pour Le Figaro Magazine
C dans l'air du 17 décembre 2025 - L'affaire Epstein continue de secouer les États-Unis. Dix-neuf photos ont été mises en ligne vendredi dernier par des élus démocrates. On y voit, en compagnie du prédateur sexuel, Donald Trump, Bill Clinton, Ghislaine Maxwell (aujourd'hui incarcérée), Bill Gates, Steve Bannon ou encore Andrew Mountbatten-Windsor. Ces nouvelles images, publiées par les législateurs démocrates de la commission de surveillance de la Chambre des représentants, ne sont qu'une petite partie des plus de 95 000 photos qu'ils ont reçues de la succession d'Epstein, qui s'est suicidé dans une cellule d'une prison new-yorkaise en 2019 alors qu'il attendait d'être jugé pour des accusations de trafic sexuel.Elles sont surtout distinctes des dossiers que le ministère de la Justice est désormais contraint de publier. Mais l'impatience grandit alors que l'administration Trump fait face à la date limite du 19 décembre pour produire les dossiers Epstein, mais aussi à de nouvelles révélations explosives.Mardi 16 décembre, le magazine américain Vanity Fair a publié une enquête basée notamment sur une dizaine d'entretiens avec Susie Wiles, la secrétaire générale de la Maison-Blanche. L'ancienne directrice de campagne du milliardaire républicain estime par exemple que l'ex-magnat de l'immobilier, marqué par la mort de son frère alcoolique, « a une personnalité d'alcoolique » — elle-même est fille d'un homme alcoolique. Il « fonctionne avec la conviction que rien ne lui est impossible. Absolument rien ». « Les alcooliques fonctionnels, ou les alcooliques en général, ont une personnalité exacerbée lorsqu'ils boivent », a-t-elle ajouté. La conseillère âgée de 68 ans égratigne aussi le vice-président, estimant qu'il est « adepte des théories complotistes depuis une décennie », ou encore Elon Musk, un temps à la tête du département de l'Efficacité gouvernementale (Doge), qualifié de destructeur…Sous pression, le camp Trump s'exprime et tente de désamorcer. Très discrète habituellement, Susie Wiles a dénoncé un article « malhonnête ». « Elle voulait dire que je… Voyez-vous, je ne bois pas d'alcool. Tout le monde le sait, mais j'ai souvent dit que si je buvais, j'aurais de fortes chances de devenir alcoolique. Je l'ai dit à maintes reprises », a déclaré de son côté Donald Trump. Quelques heures plus tard, le président des États-Unis a annoncé sur son réseau Truth Social que les États-Unis mettaient en place un blocus au Venezuela contre « les pétroliers sous sanctions », une nouvelle escalade dans la crise entre les deux pays. Accusé de faire diversion par ses opposants, le président des États-Unis doit s'exprimer une nouvelle fois ce soir.En face, ses adversaires surenchérissent. Ils affirment avoir d'autres clichés encore plus troublants alors que l'heure de vérité approche. Les autorités ont désormais moins de deux jours pour publier l'intégralité des documents non classifiés liés aux enquêtes portant sur Jeffrey Epstein, sur sa complice Ghislaine Maxwell et sur toute personne en lien avec les faits qui leur sont reprochés. Une affaire qui obsède depuis des années l'opinion publique américaine et a inspiré de multiples théories du complot.Alors que sait-on des liens entre Donald Trump et Jeffrey Epstein ? Cette affaire peut-elle provoquer la chute du président des États-Unis ? Pourquoi le mouvement MAGA se déchire-t-il ?Nos experts :- Laurence HAÏM - Journaliste spécialiste des Etats-Unis, autrice de Ghislaine Maxwell, une femme amoureuse, publié chez Robert Laffont- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France, autrice du livre Requiem pour le monde libre, publié aux éditions de l'Observatoire- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Vincent JOLLY - Grand reporter pour Le Figaro Magazine
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le futur de Xabi Alonso au Real Madrid, le retrait annoncé de l'AFC/M23 d'Uvira et un attentat contre des Américains en Syrie. G20 : Donald Trump peut-il réellement exclure l'Afrique du Sud ? Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump multiplie les attaques contre l'Afrique du Sud. Dernier affront, la nation arc-en-ciel n'a pas été invitée à participer à la première réunion du G20 organisée sous présidence américaine. Donald Trump a-t-il le droit d'exclure l'Afrique du Sud pourtant membre fondateur du G20 ? Quel geste le président américain attend-il de Pretoria pour réintégrer le pays ? Avec Valentin Hugues, correspondant de RFI à Johannesburg. Real Madrid : Xabi Alonso peut-il être encore être écarté du club ? Après deux défaites à domicile contre le Celta Vigo en Liga et Manchester City en Ligue des Champions, le Real Madrid a retrouvé le chemin de la victoire face à Alavés. Ce succès permet aux Madrilènes de se relancer au classement et à l'entraîneur de souffler alors que sa place est de plus en plus menacée. Xavi Alonso est-il encore sur la sellette ? Si la Maison Blanche décide de se séparer de lui, qui pourrait le remplacer ? Avec Olivier Pron, journaliste au service des sports de RFI. RDC : le retrait annoncé de l'AFC/M23 d'Uvira est-il crédible ? A la demande des Etats-Unis, le groupe armé AFC-M23, soutenu par le Rwanda, a annoncé son retrait sous conditions de la ville d'Uvira, dans la province du Sud-Kivu. Sait-on si l'Administration Trump a exercé des pressions sur Kigali ? Les préalables exigés par les rebelles, notamment le déploiement d'une force neutre pour contrôler le cessez-le-feu, sont-ils acceptables pour Kinshasa ? Avec Bob Kabamba, professeur de Science politique à l'Université de Liège. Syrie : une attaque ciblée contre les États-Unis ? Trois ressortissants américains, deux militaires et un civil, ont été tués en Syrie par un membre des forces de sécurité, qui selon Washington était affilié à l'organisation État islamique. Pourquoi l'assaillant a-t-il visé des Américains ? Cette attaque risque-t-elle de fragiliser le rapprochement récent entre la Syrie et les Etats-Unis ? Avec Aghiad Ghanem, directeur scientifique du Programme MENA (Moyen-Orient/Afrique du Nord) à Sciences Po.
Susie Wiles, directrice de cabinet de la Maison-Blanche, a déclaré dans Vanity Fair que Donald Trump a "la personnalité d'un alcoolique", critiquant aussi le vice-président J.D. Vance et le ministre de la Justice. Des propos qui interviennent après des attaques publiques de Marjorie Taylor Greene, ancienne alliée du président américain. Elle déclare même que les Républicains pourraient perdre les élections de mi-mandat sur la question du pouvoir d'achat.
Depuis la prise d'Uvira la semaine dernière par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, Kigali est sous le feu des critiques. « "Les États-Unis sont profondément préoccupés et incroyablement déçus par la nouvelle flambée de la violence dans l'est de la RDC", s'est indigné Mike Waltz, l'ambassadeur américain auprès des Nations unies, rapporte Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. (…) En ligne de mire, le soutien actif du Rwanda aux rebelles, en matériel et en logistique. 5 000 à 7 000 soldats rwandais combattraient au Congo au début de décembre, selon Mike Waltz. Marco Rubio, le patron de la diplomatie américaine, a été encore plus clair sur les intentions de Washington, indiquant que "les États-Unis prendraient des mesures pour garantir le respect des engagements pris envers le président" Donald Trump. » Qui plus est, rapporte le site congolais Actualité CD, « le vice-secrétaire d'État américain Christopher Landau a qualifié l'offensive récente sur Uvira de "grave erreur", avertissant que "cela ne pourrait pas continuer" si le Rwanda "persistait à jouer les mêmes vieux jeux avec le M23" ». Les États-Unis furieux… La presse congolaise pointe du doigt le président rwandais : « Kagame a tourné Donald Trump en dérision : ses jours sont comptés », s'exclame La Tempête des Tropiques. Le quotidien kinois cite un officiel américain proche de la Maison Blanche qui accuse le chef de l'État rwandais d'avoir trahi la confiance des États-Unis et du président Trump : « dans un langage particulièrement offensif, il qualifie Paul Kagame de "criminel de guerre" incapable de tenir parole, et affirme que "le temps du dialogue est terminé" et qu'il est "temps pour Kagame de partir" ». Et « au-delà de l'attaque directe contre le président rwandais, note encore La Tempête des Tropiques, ce proche de la Maison Blanche lance un appel explicite aux militants pro-démocratie au Rwanda, les invitant à entrer en contact avec ses réseaux aux États-Unis, suggérant une volonté de soutenir ou structurer une opposition politique en exil. Cette sortie marque un changement notable de ton dans certains cercles américains, relève encore le quotidien kinois, alors que Kigali bénéficiait jusqu'ici d'une image relativement favorable auprès des partenaires occidentaux ». Le M23 va-t-il quitter Uvira ? Conséquence sans doute de toutes ces pressions : l'AFC-M23 a annoncé hier lundi qu'elle allait se retirer d'Uvira… La rébellion l'indique dans un communiqué repris notamment par le site congolais Actualité CD : « "malgré les provocations et abus persistants de la part des FARDC et de leurs alliés, l'AFC-M23 a décidé d'initier une mesure unilatérale de confiance afin de donner au processus de paix de Doha toutes les chances de réussir", affirme le mouvement, ajoutant qu'il "retirera unilatéralement ses forces de la ville d'Uvira, comme demandé par la médiation des États-Unis". La rébellion précise toutefois que ce "retrait est conditionné à des garanties de sécurité", appelant "les garants du processus de paix à assurer la gestion de la ville, notamment sa démilitarisation, la protection des civils et des infrastructures, ainsi que le contrôle du cessez-le-feu par le déploiement d'une force neutre" ». Alors le M23 va-t-il vraiment se retirer d'Uvira ? Le Rwanda va-t-il céder aux injonctions internationales, notamment américaines ? Difficile de répondre… À Kigali, le quotidien The New Times, proche du pouvoir, contre-attaque en affirmant que « la coalition de la RDC poursuit une campagne d'extermination ciblée contre les civils banyamulenge », ces Tutsis congolais qui vivent dans le Kivu. Le pouvoir rwandais avance régulièrement ce prétexte de défendre cette minorité ethnique d'origine rwandaise pour justifier sa présence militaire dans l'est de la RDC. Plus de 500 000 personnes déplacées En attendant, la crise humanitaire s'amplifie. « Selon l'Unicef, rapporte Afrik.com, plus de 500 000 personnes, dont plus de 100 000 enfants, ont été déplacées depuis le 1er décembre au Sud-Kivu. Et plus de 40 000 Congolais ont franchi la frontière vers le Burundi en seulement quatre jours. Au total, 5,3 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur du pays et plus de 24 millions souffrent d'insécurité alimentaire ». Enfin, rapporte encore Afrik.com, « la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Wagner, appelle le Conseil de sécurité de l'ONU à imposer des sanctions ciblées contre les responsables militaires et politiques de l'agression, à instaurer un embargo total sur les minerais exportés comme rwandais, et à révoquer le statut de contributeur de troupes du Rwanda aux opérations de paix. Et elle prévient : "soit l'ordre international accepte d'être ouvertement bafoué, soit ce Conseil assume ses responsabilités" ».
durée : 00:38:37 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Le 5 décembre 2025, a paru la “stratégie de sécurité nationale” américaine, document émis par la Maison Blanche dans lequel les Etats-Unis explicitent leur ligne de conduite face à un ordre mondial de plus en plus clivé et se montrent très critiques vis à vis de l'Europe. - invités : Max-Erwann Gastineau géopolitologue, enseignant en relations internationales, essayiste et membre du comité éditorial de la Nouvelle Revue Politique ; Anne-Lorraine Bujon Directrice de la rédaction de la revue Esprit et conseillère du programme Amériques du Nord à l'IFRI (Institut français des relations internationales)
durée : 00:38:37 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Le 5 décembre 2025, a paru la “stratégie de sécurité nationale” américaine, document émis par la Maison Blanche dans lequel les Etats-Unis explicitent leur ligne de conduite face à un ordre mondial de plus en plus clivé et se montrent très critiques vis à vis de l'Europe. - invités : Max-Erwann Gastineau géopolitologue, enseignant en relations internationales, essayiste et membre du comité éditorial de la Nouvelle Revue Politique ; Anne-Lorraine Bujon Directrice de la rédaction de la revue Esprit et conseillère du programme Amériques du Nord à l'IFRI (Institut français des relations internationales)
Un homme armé a été abattu près de la Maison-Blanche par les agents du Secret Service. L'incident s'est produit alors que le président Trump était en Floride. Traduction:An armed man was shot near the White House by Secret Service agents. The incident occurred while President Trump was in Florida. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Un homme armé a été abattu près de la Maison-Blanche par les agents du Secret Service. L'incident s'est produit alors que le président Trump était en Floride. Traduction:An armed man was shot near the White House by Secret Service agents. The incident occurred while President Trump was in Florida. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
C dans l'air du 13 décembre 2025 - Dossier Epstein : le compte à rebours est lancé pour TrumpNos experts :- Laurence HAIM - Journaliste, ancienne correspondante aux États-Unis - Auteure de « Ghislaine Maxwell, une femme amoureuse »- Lucas MENGET - Grand reporter- Jean-Bernard CADIER - Journaliste, ancien correspondant aux Etats-Unis - Auteur de « Néron à la Maison Blanche »- Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine - Auteure de « L'art de trumper »
C dans l'air du 13 décembre 2025 - Dossier Epstein : le compte à rebours est lancé pour TrumpDonald Trump ne parvient pas à se sortir de l'affaire Epstein. Suite à une loi signée par le président américain, un juge fédéral a ordonné mercredi, et pour la troisième fois en quelques jours, la levée du secret sur des documents judiciaires relatifs à l'affaire du criminel sexuel Jeffrey Epstein. Les révélations pourraient avoir lieu d'ici au 19 décembre, date butoir fixée par la loi.Après avoir dévoilé il y a peu les photos de la résidence de Jeffrey Epstein à Little Saint James, l'île privée des Caraïbes où il aurait organisé son trafic sexuel, des élus démocrates ont rendu publiques cette nuit de nouvelles photos. Donald Trump apparaît sur plusieurs d'entre-elles. La pression est maximale sur le locataire de la Maison-Blanche. D'autant que son comportement interroge. Alors qu'il avait estimé durant sa campagne qu'il fallait faire toute la lumière sur ce dossier, il a semblé vouloir tout faire pour étouffer l'affaire une fois revenu au pouvoir.L'affaire Epstein n'est pas la seule à agiter l'actualité américaine. La bataille entre Netflix et la Paramount pour racheter le géant du divertissement Warner Bros Discovery fait elle aussi les gros titres outre-Atlantique.Entre Netflix, le champion mondial du streaming, et la Warner, l'affaire semblait entendue. Mais la Paramount a contre-attaqué, avec une offre à 108 milliards de dollars. L'entreprise est dirigée par David Ellison, le fils du milliardaire Larry Ellison, proche de Donald Trump. L'affaire prend donc un tour politique. D'autant que l'offre comprend le rachat de la branche média de la Warner, propriétaire de la chaine de télévision CNN. Donald Trump accuse depuis longtemps cette chaine de servir ses opposants démocrates et d'être un « ennemi du peuple ». Un changement de propriétaire et de ligne éditoriale ne serait pas pour lui déplaire. S'il se défend de toute ingérence dans ce dossier, il argue que Netflix, pour des raisons juridiques anti-trust, ne pourrait peut-être pas racheter la Warner.Le président américain n'est pas la seule personnalité au cœur du scandale Epstein. Andrew, le frère de l'actuel roi Charles III, était également très proche du criminel sexuel. Virginia Giuffre, principale plaignante de l'affaire Jeffrey Epstein, avait pris la parole pour expliquer qu'Andrew l'avait violé. Andrew a depuis été déchu de son titre de prince et s'est vu retirer toutes les distinctions honorifiques liées à celui-ci.Que savait Donald Trump des crimes de Jeffrey Epstein ?Comment le président américain compte-t-il peser dans le rachat de la Warner ?Combien de personnalités ont-elles été impliquées dans les crimes de Jeffrey Epstein ?Nos experts :- Laurence HAIM - Journaliste, ancienne correspondante aux États-Unis - Auteure de « Ghislaine Maxwell, une femme amoureuse »- Lucas MENGET - Grand reporter- Jean-Bernard CADIER - Journaliste, ancien correspondant aux Etats-Unis - Auteur de « Néron à la Maison Blanche »- Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine - Auteure de « L'art de trumper »
C dans l'air du 13 décembre 2025 - Dossier Epstein : le compte à rebours est lancé pour TrumpDonald Trump ne parvient pas à se sortir de l'affaire Epstein. Suite à une loi signée par le président américain, un juge fédéral a ordonné mercredi, et pour la troisième fois en quelques jours, la levée du secret sur des documents judiciaires relatifs à l'affaire du criminel sexuel Jeffrey Epstein. Les révélations pourraient avoir lieu d'ici au 19 décembre, date butoir fixée par la loi.Après avoir dévoilé il y a peu les photos de la résidence de Jeffrey Epstein à Little Saint James, l'île privée des Caraïbes où il aurait organisé son trafic sexuel, des élus démocrates ont rendu publiques cette nuit de nouvelles photos. Donald Trump apparaît sur plusieurs d'entre-elles. La pression est maximale sur le locataire de la Maison-Blanche. D'autant que son comportement interroge. Alors qu'il avait estimé durant sa campagne qu'il fallait faire toute la lumière sur ce dossier, il a semblé vouloir tout faire pour étouffer l'affaire une fois revenu au pouvoir.L'affaire Epstein n'est pas la seule à agiter l'actualité américaine. La bataille entre Netflix et la Paramount pour racheter le géant du divertissement Warner Bros Discovery fait elle aussi les gros titres outre-Atlantique.Entre Netflix, le champion mondial du streaming, et la Warner, l'affaire semblait entendue. Mais la Paramount a contre-attaqué, avec une offre à 108 milliards de dollars. L'entreprise est dirigée par David Ellison, le fils du milliardaire Larry Ellison, proche de Donald Trump. L'affaire prend donc un tour politique. D'autant que l'offre comprend le rachat de la branche média de la Warner, propriétaire de la chaine de télévision CNN. Donald Trump accuse depuis longtemps cette chaine de servir ses opposants démocrates et d'être un « ennemi du peuple ». Un changement de propriétaire et de ligne éditoriale ne serait pas pour lui déplaire. S'il se défend de toute ingérence dans ce dossier, il argue que Netflix, pour des raisons juridiques anti-trust, ne pourrait peut-être pas racheter la Warner.Le président américain n'est pas la seule personnalité au cœur du scandale Epstein. Andrew, le frère de l'actuel roi Charles III, était également très proche du criminel sexuel. Virginia Giuffre, principale plaignante de l'affaire Jeffrey Epstein, avait pris la parole pour expliquer qu'Andrew l'avait violé. Andrew a depuis été déchu de son titre de prince et s'est vu retirer toutes les distinctions honorifiques liées à celui-ci.Que savait Donald Trump des crimes de Jeffrey Epstein ?Comment le président américain compte-t-il peser dans le rachat de la Warner ?Combien de personnalités ont-elles été impliquées dans les crimes de Jeffrey Epstein ?Nos experts :- Laurence HAIM - Journaliste, ancienne correspondante aux États-Unis - Auteure de « Ghislaine Maxwell, une femme amoureuse »- Lucas MENGET - Grand reporter- Jean-Bernard CADIER - Journaliste, ancien correspondant aux Etats-Unis - Auteur de « Néron à la Maison Blanche »- Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine - Auteure de « L'art de trumper »
Rien ne va plus entre Donald Trump et Marjorie Taylor Greene. Pourtant trumpiste de la première heure, cette élue ultra-conservatrice a stupéfait fin novembre en annonçant sa démission du Congrès, après des semaines et des semaines de tensions avec la Maison Blanche. Depuis ses attaques et cette décision fracassante, le président américain a publiquement renié cette ancienne fidèle. Dans ce nouvel épisode de La Lettre d'Amérique, Carrie Nooten et Cyrielle Stadler vous racontent ce divorce qui fracture le camp MAGA.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
James Garfield est sans doute l'un des présidents les plus étonnants et les moins connus de l'histoire américaine. Son parcours ressemble à une ascension miraculeuse : né en 1831 dans une cabane en rondins dans l'Ohio, orphelin de père à deux ans, il commence sa vie comme garçon de ferme et conducteur de bateau sur un canal. Rien — absolument rien — ne le prédestinait à la Maison-Blanche.Garfield possède pourtant un don rare : une intelligence fulgurante. Il apprend le latin en quelques semaines, le grec ancien en quelques mois, au point de pouvoir écrire simultanément un texte en grec d'une main et en latin de l'autre. Brillant orateur, autodidacte infatigable, il devient professeur, puis président d'université avant même ses 30 ans.Quand éclate la guerre de Sécession, Garfield s'engage comme simple officier mais gravit les échelons grâce à son sens tactique et son sang-froid. À 31 ans, il est déjà général. Après la guerre, il entame une carrière politique impressionnante : élu au Congrès pendant 17 ans, il devient l'une des figures intellectuelles majeures du Parti républicain.Mais son accession à la présidence en 1880 tient presque du hasard. Garfield ne voulait même pas être candidat ; il venait pour soutenir un autre prétendant. Pourtant, lors de la convention républicaine, après 36 tours de scrutin chaotiques, les délégués se tournent soudain vers lui comme compromis providentiel. Il devient président malgré lui.Et c'est tragiquement là que commence la seconde partie de son histoire — celle qui a marqué la médecine moderne. Le 2 juillet 1881, seulement quatre mois après son investiture, Garfield est victime d'un attentat : un déséquilibré, Charles Guiteau, lui tire dessus dans une gare de Washington. La balle n'est pas immédiatement mortelle… mais les médecins, en sondant la plaie avec des doigts non désinfectés, provoquent une infection massive. Alexander Graham Bell lui-même tente de localiser la balle avec un détecteur métallique expérimental — un des tout premiers de l'histoire — mais l'échec tient à un détail tragique : le lit du président est en métal.Garfield agonise pendant 79 jours, dans ce qui deviendra l'un des premiers grands cas médicaux médiatisés du pays. Sa mort, en septembre 1881, bouleverse les États-Unis et accélère des réformes cruciales, notamment l'assainissement des pratiques médicales et la lutte contre le système des nominations politiques corrompues.Ainsi, Garfield reste l'un des présidents les plus brillants… et l'un des plus tragiques. Un génie autodidacte, un héros de guerre, un président par accident, et une victime de la médecine d'avant l'hygiène moderne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis le début de son second mandat, le président américain a repris et formalisé la «doctrine Monroe», et affirme l'hégémonie des États-Unis sur «l'hémisphère» américain. L'administration Trump l'a confirmé en publiant, vendredi 5 décembre 2025, un document qui redéfinit sa «stratégie de sécurité nationale», alignée sur la philosophie du dirigeant de mettre en avant «l'Amérique d'abord». La publication de ce document n'est «pas une surprise» et vient en réalité formaliser et donner une «cohérence» aux actions des États-Unis déjà en cours sur le continent, depuis le début de l'année, estime Kevin Parthenay, professeur à l'Université de Tours et membre de l'Institut universitaire de France. Il était l'invité de RFI ce mercredi 10 décembre. C'est «une extension de la doctrine Monroe» établie au XIXè siècle et qui consiste à tenter d'établir une hégémonie états-unienne sur la région et à décourager d'autres puissances que les États-Unis d'intervenir dans «l'hémisphère américain», poursuit le chercheur. Cela constitue néanmoins une «rupture» par rapport à la politique menée sous les mandats de Barack Obama et de Joe Biden. À cette période, Washington était «concentrée sur d'autres régions» du monde et l'Amérique latine n'était alors pas vue comme une région stratégique, explique Kévin Parthenay. En revanche, depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump estime que la stabilité de son pays dépend, au moins en partie, de ce qu'il se passe en Amérique latine. Entretien complet à réécouter en audio ci-dessus. Possible réduction de la peine de Jair Bolsonaro : nuit mouvementée au Parlement brésilien 291 «oui» et 148 «non» : une proposition de loi permettant de réduire énormément la peine de l'ancien président Jair Bolsonaro a été adoptée par la Chambre des députés au Brésil dans la nuit de mardi à mercredi, lors d'une séance particulièrement mouvementée. Si elle est ensuite votée par le Sénat, cette loi permettrait à l'ancien dirigeant d'extrême-droite de voir sa durée de détention réduite à 2 ans et 4 mois de prison, alors qu'il a été condamné pour tentative de coup d'État à 27 ans de prison. La séance parlementaire est très commentée par la presse brésilienne. On y voit le député Glauber Braga (soutien du président de gauche Lula) expulsé manu militari de la chambre par des policiers, dans une impressionnante foire d'empoigne. Pour protester contre le texte défendu par la droite conservatrice et l'extrême-droite, il s'était installé dans le fauteuil du président de la Chambre. Les clichés ont été pris par les députés eux-mêmes car la presse a été contrainte elle aussi de quitter les lieux temporairement. Une «censure» selon O Globo et la fédération des journalistes du Brésil. L'issue du vote n'est en tout cas pas surprenante estime le journal Estado. En effet, les proches de Jair Bolsonaro tentent depuis des mois d'obtenir une amnistie ou une réduction de peine. Ils ont finalement laissé de côté l'idée d'une amnistie au profit du texte voté dans la nuit de mardi à mercredi. L'un des fils de Jair Bolsonaro, Flavio, menaçait de se présenter à la présidentielle et a négocié avec les partis conservateurs à l'assemblée pour retirer sa candidature en échange du vote de cette proposition de loi, déclarait ce mardi (avant le vote) le leader du parti de Lula à la chambre des députés, le parti des travailleurs (PT), rapporte le journal Folha. La République Dominicaine n'est «pas raciste», proclame son président après la mort d'une fillette haïtienne La mort, mi-novembre, de la jeune Haïtienne Stephora Anne-Mircie Joseph continue de faire beaucoup réagir en Haïti. Cette fillette de 11 ans, immigrée en République Dominicaine, s'est noyée dans une piscine lors d'une sortie scolaire organisée par l'établissement où elle étudiait. L'affaire a contraint le président dominicain Luis Abinader lui-même à réagir publiquement : «La République Dominicaine n'est pas un pays raciste», a-t-il assuré lors d'une conférence de presse lundi soir, relayée par Listín Diario. D'après les images de vidéosurveillance, quand Stephora s'est noyée, les encadrantes ont énormément tardé à réagir, malgré les alertes d'autres enfants, raconte le quotidien dominicain, qui a eu accès au dossier de l'enquête. Les secours ont été appelés seulement après son décès, souligne Gazette Haïti. La petite fille avait été confrontée au racisme dans son collège expliquait la mère de Stéphora au média haïtien Ayibopost. Quatre cadres et employées de l'établissement ont été arrêtées et mises en examen, notamment pour homicide involontaire et négligence, précisait le 6 décembre 2025 Listín Diario. Dans le journal de La 1ère... Le ministre de la Justice a inauguré ce mardi (9 décembre 2025) en Martinique une nouvelle structure «d'accompagnement vers la sortie de prison», nous explique Benoît Ferrand.
C dans l'air du 8 décembre 2025 - Trump lâche l'Europe, le Kremlin jubile...Sous pression américaine, Volodymyr Zelensky est reçu aujourd'hui à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer, en présence du président Emmanuel Macron et du chancelier allemand Friedrich Merz. Objectif : faire le point et peser sur les négociations en cours en Floride entre les Ukrainiens et les Américains. Les discussions qui se déroulent aux États-Unis interviennent dans le cadre du plan américain visant à mettre fin à la guerre déclenchée voilà bientôt quatre ans par la Russie. Les Européens entendent peser sur les discussions depuis plusieurs semaines et éviter la rupture avec une administration américaine qui multiplie les gestes hostiles.Ainsi, les États-Unis ont dévoilé vendredi dernier leur nouvelle stratégie de sécurité nationale. Dans ce document de 33 pages, qui trace leurs priorités de politique étrangère, Washington est d'une violence inédite vis-à-vis des Européens. Cette nouvelle doctrine américaine salue la montée en puissance des « partis européens patriotiques » – situés à l'extrême droite de l'échiquier politique – et justifie son ingérence dans les affaires européennes au prétexte de la préservation de l'identité et des valeurs du Vieux Continent. Celui-ci est présenté comme menacé « d'un effacement civilisationnel », en raison notamment de l'immigration, de la « censure » de la liberté d'expression ou encore de l'« asphyxie réglementaire ».Le document stratégique, qui reprend finalement les propos énoncés à Munich en février 2025 par le vice-président américain J. D. Vance, marque un tournant historique amorcé depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.Au sein de l'UE comme à Londres, les réactions se veulent mesurées pour ne pas creuser davantage un fossé de plus en plus béant. Berlin a ainsi réagi promptement via son ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, estimant que l'Allemagne n'avait pas besoin de « conseils venant de l'extérieur », notamment sur « la liberté d'expression » ou « l'organisation des sociétés libres ».Mais les sujets de friction se multiplient : l'amende de 120 millions d'euros infligée par Bruxelles à X, le réseau social d'Elon Musk, pour manquement aux règles européennes, suscite la colère de Washington. Elon Musk lui-même a appelé dans un tweet au démantèlement de l'Union européenne. Il a également répondu « c'est à peu près ça » à un message d'une utilisatrice comparant l'UE à l'Allemagne nazie et la qualifiant de « quatrième Reich ». « Cela fait partie de la liberté d'expression que nous chérissons dans l'UE, et qui permet les déclarations les plus folles », a réagi la porte-parole de la Commission européenne, Paula Pinho.Nos experts :- Gallagher FENWICK - Journaliste, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, autrice de L'Ukraine se lève - Hélène KOHL ( en duplex) - Journaliste – Le Podkast
C dans l'air du 8 décembre 2025 - Trump lâche l'Europe, le Kremlin jubile...Sous pression américaine, Volodymyr Zelensky est reçu aujourd'hui à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer, en présence du président Emmanuel Macron et du chancelier allemand Friedrich Merz. Objectif : faire le point et peser sur les négociations en cours en Floride entre les Ukrainiens et les Américains. Les discussions qui se déroulent aux États-Unis interviennent dans le cadre du plan américain visant à mettre fin à la guerre déclenchée voilà bientôt quatre ans par la Russie. Les Européens entendent peser sur les discussions depuis plusieurs semaines et éviter la rupture avec une administration américaine qui multiplie les gestes hostiles.Ainsi, les États-Unis ont dévoilé vendredi dernier leur nouvelle stratégie de sécurité nationale. Dans ce document de 33 pages, qui trace leurs priorités de politique étrangère, Washington est d'une violence inédite vis-à-vis des Européens. Cette nouvelle doctrine américaine salue la montée en puissance des « partis européens patriotiques » – situés à l'extrême droite de l'échiquier politique – et justifie son ingérence dans les affaires européennes au prétexte de la préservation de l'identité et des valeurs du Vieux Continent. Celui-ci est présenté comme menacé « d'un effacement civilisationnel », en raison notamment de l'immigration, de la « censure » de la liberté d'expression ou encore de l'« asphyxie réglementaire ».Le document stratégique, qui reprend finalement les propos énoncés à Munich en février 2025 par le vice-président américain J. D. Vance, marque un tournant historique amorcé depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.Au sein de l'UE comme à Londres, les réactions se veulent mesurées pour ne pas creuser davantage un fossé de plus en plus béant. Berlin a ainsi réagi promptement via son ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, estimant que l'Allemagne n'avait pas besoin de « conseils venant de l'extérieur », notamment sur « la liberté d'expression » ou « l'organisation des sociétés libres ».Mais les sujets de friction se multiplient : l'amende de 120 millions d'euros infligée par Bruxelles à X, le réseau social d'Elon Musk, pour manquement aux règles européennes, suscite la colère de Washington. Elon Musk lui-même a appelé dans un tweet au démantèlement de l'Union européenne. Il a également répondu « c'est à peu près ça » à un message d'une utilisatrice comparant l'UE à l'Allemagne nazie et la qualifiant de « quatrième Reich ». « Cela fait partie de la liberté d'expression que nous chérissons dans l'UE, et qui permet les déclarations les plus folles », a réagi la porte-parole de la Commission européenne, Paula Pinho.Nos experts :- Gallagher FENWICK - Journaliste, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, autrice de L'Ukraine se lève - Hélène KOHL ( en duplex) - Journaliste – Le Podkast
C dans l'air du 8 décembre 2025 - Trump lâche l'Europe, le Kremlin jubile...Sous pression américaine, Volodymyr Zelensky est reçu aujourd'hui à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer, en présence du président Emmanuel Macron et du chancelier allemand Friedrich Merz. Objectif : faire le point et peser sur les négociations en cours en Floride entre les Ukrainiens et les Américains. Les discussions qui se déroulent aux États-Unis interviennent dans le cadre du plan américain visant à mettre fin à la guerre déclenchée voilà bientôt quatre ans par la Russie. Les Européens entendent peser sur les discussions depuis plusieurs semaines et éviter la rupture avec une administration américaine qui multiplie les gestes hostiles.Ainsi, les États-Unis ont dévoilé vendredi dernier leur nouvelle stratégie de sécurité nationale. Dans ce document de 33 pages, qui trace leurs priorités de politique étrangère, Washington est d'une violence inédite vis-à-vis des Européens. Cette nouvelle doctrine américaine salue la montée en puissance des « partis européens patriotiques » – situés à l'extrême droite de l'échiquier politique – et justifie son ingérence dans les affaires européennes au prétexte de la préservation de l'identité et des valeurs du Vieux Continent. Celui-ci est présenté comme menacé « d'un effacement civilisationnel », en raison notamment de l'immigration, de la « censure » de la liberté d'expression ou encore de l'« asphyxie réglementaire ».Le document stratégique, qui reprend finalement les propos énoncés à Munich en février 2025 par le vice-président américain J. D. Vance, marque un tournant historique amorcé depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.Au sein de l'UE comme à Londres, les réactions se veulent mesurées pour ne pas creuser davantage un fossé de plus en plus béant. Berlin a ainsi réagi promptement via son ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, estimant que l'Allemagne n'avait pas besoin de « conseils venant de l'extérieur », notamment sur « la liberté d'expression » ou « l'organisation des sociétés libres ».Mais les sujets de friction se multiplient : l'amende de 120 millions d'euros infligée par Bruxelles à X, le réseau social d'Elon Musk, pour manquement aux règles européennes, suscite la colère de Washington. Elon Musk lui-même a appelé dans un tweet au démantèlement de l'Union européenne. Il a également répondu « c'est à peu près ça » à un message d'une utilisatrice comparant l'UE à l'Allemagne nazie et la qualifiant de « quatrième Reich ». « Cela fait partie de la liberté d'expression que nous chérissons dans l'UE, et qui permet les déclarations les plus folles », a réagi la porte-parole de la Commission européenne, Paula Pinho.Nos experts :- Gallagher FENWICK - Journaliste, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, autrice de L'Ukraine se lève - Hélène KOHL ( en duplex) - Journaliste – Le Podkast
C dans l'air du 8 décembre 2025 - Trump lâche l'Europe, le Kremlin jubile...Sous pression américaine, Volodymyr Zelensky est reçu aujourd'hui à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer, en présence du président Emmanuel Macron et du chancelier allemand Friedrich Merz. Objectif : faire le point et peser sur les négociations en cours en Floride entre les Ukrainiens et les Américains. Les discussions qui se déroulent aux États-Unis interviennent dans le cadre du plan américain visant à mettre fin à la guerre déclenchée voilà bientôt quatre ans par la Russie. Les Européens entendent peser sur les discussions depuis plusieurs semaines et éviter la rupture avec une administration américaine qui multiplie les gestes hostiles.Ainsi, les États-Unis ont dévoilé vendredi dernier leur nouvelle stratégie de sécurité nationale. Dans ce document de 33 pages, qui trace leurs priorités de politique étrangère, Washington est d'une violence inédite vis-à-vis des Européens. Cette nouvelle doctrine américaine salue la montée en puissance des « partis européens patriotiques » – situés à l'extrême droite de l'échiquier politique – et justifie son ingérence dans les affaires européennes au prétexte de la préservation de l'identité et des valeurs du Vieux Continent. Celui-ci est présenté comme menacé « d'un effacement civilisationnel », en raison notamment de l'immigration, de la « censure » de la liberté d'expression ou encore de l'« asphyxie réglementaire ».Le document stratégique, qui reprend finalement les propos énoncés à Munich en février 2025 par le vice-président américain J. D. Vance, marque un tournant historique amorcé depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.Au sein de l'UE comme à Londres, les réactions se veulent mesurées pour ne pas creuser davantage un fossé de plus en plus béant. Berlin a ainsi réagi promptement via son ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, estimant que l'Allemagne n'avait pas besoin de « conseils venant de l'extérieur », notamment sur « la liberté d'expression » ou « l'organisation des sociétés libres ».Mais les sujets de friction se multiplient : l'amende de 120 millions d'euros infligée par Bruxelles à X, le réseau social d'Elon Musk, pour manquement aux règles européennes, suscite la colère de Washington. Elon Musk lui-même a appelé dans un tweet au démantèlement de l'Union européenne. Il a également répondu « c'est à peu près ça » à un message d'une utilisatrice comparant l'UE à l'Allemagne nazie et la qualifiant de « quatrième Reich ». « Cela fait partie de la liberté d'expression que nous chérissons dans l'UE, et qui permet les déclarations les plus folles », a réagi la porte-parole de la Commission européenne, Paula Pinho.Nos experts :- Gallagher FENWICK - Journaliste, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, autrice de L'Ukraine se lève - Hélène KOHL ( en duplex) - Journaliste – Le Podkast
Le président du Conseil européen, Antonio Costa, dénonce des tentatives d'ingérence des États-Unis dans la politique européenne. Déclaration faite en réaction à la publication par la Maison Blanche, vendredi dernier, de la nouvelle stratégie de sécurité américaine. Un document de 33 pages, où les États-Unis actent une rupture historique avec la politique américaine mise en œuvre depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Après plus d'un demi-siècle de dictature des Assad et près de quatorze ans de guerre civile, la Syrie est entrée dans une nouvelle ère, le 8 décembre 2024. En pénétrant dans Damas, la capitale, les rebelles du groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham ont libéré le peuple syrien. Ces insurgés étaient menés par un ancien djihadiste, Ahmed Al-Charaa, devenu depuis le président par intérim de la République arabe syrienne.En quelques mois, cet homme de 43 ans est parvenu à se défaire de son passé islamiste et à s'imposer, y compris sur la scène diplomatique. Ahmed Al-Charaa a, par exemple, été reçu à l'Elysée par Emmanuel Macron ainsi que par Donald Trump à la Maison Blanche, après avoir représenté la Syrie à la tribune des Nations unies – une première depuis 1967.Mais Ahmed Al-Charaa a-t-il réussi à unifier son pays, malgré des violences continues et particulièrement meurtrières entre plusieurs communautés ? Quel chemin lui reste-t-il à parcourir pour permettre à sa population de se relever du traumatisme engendré par des décennies de guerre civile et de dictature ? Enfin, le pays s'oriente-t-il vers un exercice démocratique du pouvoir ? Madjid Zerrouky, journaliste au service International du Monde et auteur de nombreux reportages dans le pays, analyse les débuts de cette nouvelle ère syrienne.Un épisode de Marion Bothorel. Réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extraits d'un sujet diffusé par RFI, le 10 novembre 2025 ; d'un direct de France 24, le 24 septembre 2025 ; d'un reportage de TV5Monde, le 15 octobre 2025 ; d'un sujet diffusé au « 20 heures » de France 2, le 7 mai 2025 ; de la chronique « 18 h 50 » de France Inter du 6 mai 2025 ; d'un reportage de TF1 et d'un autre de Franceinfo du 8 décembre 2024. Cet épisode a été publié le 8 décembre 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le président des États-Unis multiplie les signaux sur un soi-disant déclin civilisationnel européen. Dernière preuve en date : le document sur la stratégie de sécurité nationale américaine publié par la Maison Blanche vendredi. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Colombie, la famille d'un pêcheur, Alejandro Carranza, tué lors d'un bombardement des forces armées américaines contre de supposés narcotrafiquants dans les Caraïbes a porté plainte contre les États-Unis devant la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH), basée à Washington. Nous avons parlé avec l'avocat de la famille, Dan Kovalik. Dans cette interview réalisée par Sarah Krakovitch Dan Kovalik précise que la plainte vise les États-Unis, et non pas une personne en particulier, même si elle mentionne le nom de Pete Hegseth, et même celui de Donald Trump. L'objectif est de demander au gouvernement américain d'arrêter de «tuer des gens dans les Caraïbes». Don Kovalik explique que la famille du pêcheur défunt traverse une période extrêmement difficile. Il les a rencontrés à Santa Marta, en Colombie, et décrit des proches totalement sous le choc. Ils ont perdu un père, un mari, et réclament aujourd'hui une indemnisation : au-delà de la disparition d'un être cher, le traumatisme émotionnel est immense. L'avocat souligne aussi qu'il s'agit de personnes très modestes, sans accès à une réelle défense. C'est ce qui rend ces crimes, dit-il, particulièrement révoltants : «On vise des gens qui n'ont aucun moyen de se protéger.» Haïti : les viols commis par les gangs touchent de plus en plus les hommes Avec Junior Legrand, journaliste chez AyiboPost, nous revenons sur le reportage que notre confrère a publié. Les violences sexuelles commises par des gangs contre des hommes se multiplient en Haïti, notamment à Port-au-Prince et dans plusieurs villes de province, selon des témoignages recueillis par AyiboPost. Cette hausse s'inscrit dans un contexte d'insécurité extrême qui s'est détérioré, ces dernières années, et qui expose davantage la population masculine à des agressions jusque-là peu documentées. Selon Julien Legrand, ces viols restent largement invisibles, car les violences sexuelles contre les hommes sont rarement reconnues dans la société haïtienne. Par peur, par honte ou par absence de structures adaptées, la plupart des survivants ne signalent pas les agressions. Au Pérou, la génération Z veut changer la société Cela fait bientôt trois mois que les jeunes Péruviens descendent dans la rue pour protester contre une classe politique qui ne les représente plus. Entre l'insécurité qui atteint des records dans le pays, le manque d'opportunité professionnelle et un Congrès corrompu, les moins de 30 ans expriment leur ras-le-bol. Martin Chabal nous présente un portrait de la jeunesse en feu. Donald Trump, la star de la cérémonie du tirage au sort de la Coupe du monde Le plus grand showman politique du monde sera la star lors des préludes du plus grand spectacle sportif de la planète, titre le journal El País. La Coupe du monde est organisée conjointement par les États-Unis, le Canada et le Mexique. Mais le président américain compte bien s'imposer comme le véritable protagoniste de cet événement. Les commentaires reviennent aussi sur la «bromance», la relation très spéciale entre Donald Trump et le président de la FIFA, Gianni Infantino. D'après le quotidien canadien The Globe and Mail, le patron de la FIFA multiplie depuis des mois les signes d'allégeance envers le président américain : ouverture d'un bureau dans la Trump Tower, visites répétées à la Maison Blanche et créations d'événements sur mesure, comme le tout nouveau FIFA Peace Prize, largement pressenti pour être attribué à Donald Trump. Cette proximité inquiète plusieurs ONG de défense des droits humains. Ces dernières craignent pour la neutralité politique de la FIFA, d'après la chaîne CNN. Ce qui pose problème notamment si les autorités américaines lancent des raids anti-immigration pendant les matchs. Selon le magazine Foreign Policy, Donald Trump devrait mettre en place un moratoire sur les raids anti-immigration, une mesure que la FIFA devrait soutenir. Comme le souligne The Globe and Mail, ces raids ciblent les communautés latino-américaines, qui sont au cœur du public du football aux États-Unis. Face à ce climat de peur, certains supporters mexicains renoncent déjà à se rendre dans les stades. Reste à savoir comment Donald Trump sera accueilli par le public, sachant qu'il a récemment été hué dans un stade de football américain.
Le géant du streaming Netflix multiplie les efforts pour racheter Warner Bros Discovery, studio historique de Hollywood propriétaire de franchises majeures comme Harry Potter, DC Comics ou Game of Thrones. Une opération colossale qui suscite convoitises, inquiétudes réglementaires et interrogations sur l'avenir du divertissement. Vous connaissez forcément ce son : le célèbre « ta-dum » de Netflix. Si le groupe fait la Une de l'actualité, c'est parce que la plate-forme veut s'offrir Warner Bros Discovery, un des plus anciens et prestigieux studios au monde. Warner Bros Discovery, c'est Harry Potter, DC Comics, Game of Thrones, Looney Tunes et la plate-forme de streaming HBO. Mais malgré la puissance de ces franchises, le groupe traverse une période de forte turbulence financière. Au point d'ouvrir la porte à une vente partielle ou totale. Une vente aux enchères a même été lancée, avec l'objectif d'atteindre une valorisation comprise entre 70 et 75 milliards de dollars. Netflix en tête face à Paramount et Comcast Pour racheter le studio, Netflix adopte une stratégie très offensive. Mais deux concurrents solides sont également à l'affût : Paramount Skydance et Comcast, tous deux prêts à multiplier les offres. À ce stade, Netflix semble néanmoins tenir la corde. La raison est simple : la plate-forme possède déjà l'audience mondiale, mais pas autant de grandes franchises culturelles que Disney+ ou Paramount. Avec Warner, Netflix mettrait la main sur le catalogue HBO, l'univers de DC Comics, les classiques Warner, des décennies de séries et de films, et surtout, des studios capables de produire des blockbusters, un domaine où Netflix reste encore limité. Mais l'opération serait colossale. L'action de Warner Bros Discovery se négocie autour de 24 dollars quand le groupe en espère 30. Pour conclure, Netflix devrait s'endetter massivement. Pour le géant du streaming, la véritable valeur se trouve dans la propriété intellectuelle : des contenus exploitables en streaming, mais aussi en produits dérivés, jeux vidéo, spectacles ou parcs à thème. Un deal surveillé par la Maison Blanche Netflix avance un argument en direction du public : un rapprochement avec HBO permettrait de proposer une offre groupée, potentiellement moins chère que deux abonnements distincts. Mais cette promesse théorique ne convainc pas les autorités américaines. À la Maison Blanche, on s'inquiète d'un rachat susceptible de donner à Netflix un pouvoir excessif sur le marché du streaming. L'opération devra donc obtenir le feu vert des régulateurs. Pour Netflix, cela représente un sérieux point faible : ses concurrents Paramount et Comcast suscitent moins de craintes politiques. Rien n'est joué et la bataille reste ouverte. Quoi qu'il en soit, une chose est certaine. Hollywood traverse une phase de concentration sans précédent. Il y a dix ans encore, on évoquait cinq grands studios : Disney, Universal, Warner, Paramount, Sony. Aujourd'hui, les regroupements s'enchaînent, les plates-formes fusionnent et les géants s'affrontent pour dominer le streaming. Quel que soit le vainqueur, un nouveau champion mondial du divertissement s'imposera bientôt – avec les risques que cela implique pour la diversité culturelle et la concurrence.
Avec cette étape décisive ce jeudi 4 décembre à la Maison Blanche, à Washington, entre Donald Trump et les présidents congolais et rwandais Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Les trois dirigeants devraient officiellement parapher l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda suite à l'accord de Washington signé en juin dernier. Cet accord « comprend cinq dispositions, précise Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC : la cessation des hostilités, le respect de l'intégrité territoriale de la RDC, le désengagement des groupes armés non-étatiques, à savoir l'AFC/M23, soutenu par le Rwanda et les milices supplétives Wazalendo, armées par Kinshasa. L'accord prévoit également l'intégration conditionnelle de ces groupes dans l'armée, au cas par cas et la création d'un cadre d'intégration économique régional entre la RDC et le Rwanda, assorti d'investissements américains. Le hic, pointe Afrikarabia, c'est que les résolutions de l'accord de Washington sont sur la table depuis plusieurs mois, sans aucun effet de désescalade sur le terrain militaire. La guerre continue comme si de rien n'était. En cause, la non-application de deux mesures essentielles : le retrait effectif des troupes rwandaises du sol congolais pour Kinshasa, et la neutralisation des FDLR, héritiers des génocidaires hutus rwandais, pour Kigali. Sur ces deux dispositions, aucune avancée n'a été notée, relève encore Afrikarabia. L'accord n'étant pas contraignant, ce qui constitue le principal obstacle à son application, les deux parties peuvent ainsi jouer très longtemps au jeu du chat et de la souris ». Les mises en garde de Tshisekedi D'ailleurs, hier, avant d'arriver à Washington, rapporte Le Forum des As à Kinshasa, le président congolais Félix Tshisekedi a prévenu : « "l'application du texte reste strictement conditionnée au retrait total des forces rwandaises du territoire congolais. Et ça, c'est indiscutable", a-t-il lancé. (…) Félix Tshisekedi a également mis en garde contre les interprétations hâtives et les effets d'annonce entourant la signature de Washington. L'accord, a-t-il précisé, existe bel et bien, mais il comporte des clauses essentielles voulues par Kinshasa : il n'entrera pleinement en vigueur que si et seulement si une paix réelle est vécue entre les deux pays ». Bref, conclut Le Forum des As : « le message était clair : la RDC avance vers la paix, mais ne transigera ni sur sa souveraineté, ni sur l'exigence d'un retrait total des troupes rwandaises ». Patience… En tout cas, « la réussite de ce plan de paix se mesurera dans les six prochains mois, estime pour sa part Le Journal de Kinshasa. Les indicateurs seront clairs : un retrait effectif du M23 des zones minières, la fin du soutien rwandais aux rebelles et une amélioration tangible de la situation à Goma, Bukavu et dans les zones voisines. Déjà, en 2002, rappelle le site congolais, l'Amérique de Bush avait démontré qu'elle pouvait contraindre Kigali à retirer ses troupes. En 2025, l'Amérique de Trump veut prouver qu'elle peut créer les conditions d'une paix durable. La mission est plus complexe. Il ne s'agit plus seulement de retirer des soldats, mais de bâtir un système politique, sécuritaire et économique assez solide pour empêcher leur retour ». Algérie : le journaliste français Christophe Gleizes condamné à sept ans de prison À la Une également : pas de clémence pour Christophe Gleizes… En Algérie, le journaliste français a vu sa peine de sept ans de prison confirmée en appel hier. Immense déception pour sa famille et ses collègues. Le ministère français des Affaires étrangères dit « regretter vivement cette peine » et « appelle à la libération » du journaliste. Un verdict en effet, relève Jeune Afrique, « particulièrement scruté à Paris où, après une longue période de froid, on est entré en phase de rapprochement avec les autorités algériennes (suite à la libération de l'écrivain Boualem Sansal). Une visite à Alger du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez devrait intervenir rapidement, mais elle pourrait être compromise par la sévérité de la cour d'appel. Sauf si, comme Boualem Sansal avant lui, Christophe Gleizes devait bénéficier rapidement d'une mesure de grâce ». Le chercheur Hasni Abidi interrogé par Libération à Paris, y croit : « l'Algérie a toujours voulu contrôler le timing et avoir la main sur le processus judiciaire. Maintenant qu'il est terminé, la diplomatie va prendre le relais, affirme-t-il. Il faut que le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, se rende à Alger, comme prévu. Et c'est en poursuivant le dialogue qu'une solution et des arrangements politiques pourront être trouvés ».
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Plongez dans la vie extraordinaire — et souvent méconnue — de John Adams, l'un des véritables pères fondateurs des États-Unis.Avocat intègre devenu diplomate intrépide, négociateur acharné puis deuxième président des États-Unis, Adams a façonné la naissance de la République américaine dans l'ombre de Washington et Jefferson… tout en laissant une trace indélébile dans l'histoire.Dans cette grande fresque d'une heure, rythmée comme un récit, découvrez :le Massacre de Boston et le choix courageux qui a révélé un homme de principes,les enjeux secrets du Congrès continental et la naissance de l'idée d'indépendance,l'ascension de Washington, choisie par Adams lui-même,les missions diplomatiques en France et aux Pays-Bas qui ont sauvé la révolution,les tempêtes politiques de sa présidence,et enfin, la correspondance bouleversante entre Adams et Jefferson, conclue dans un moment absolument unique de l'histoire américaine.Une émission où l'histoire devient vivante — et où John Adams apparaît enfin pour ce qu'il fut vraiment :un homme droit, farouchement honnête, et essentiel à la liberté du Nouveau Monde. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 3 décembre 2025 - Poutine "prêt" à la guerre avec l'EuropeMoscou et Kiev se sont déclarés, ce mercredi, prêts à poursuivre les pourparlers sur un plan de paix, au lendemain d'une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et l'émissaire américain Steve Witkoff qui n'a débouché sur aucune percée. À l'issue d'une réunion de près de cinq heures au Kremlin, Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, a reconnu qu'« aucune solution de compromis [sur les territoires ukrainiens] n'a encore été choisie ». « Il reste encore beaucoup de travail », a-t-il prévenu, se contentant de qualifier la conversation d'« utile » et « constructive », au terme d'un mois d'intenses négociations.Steve Witkoff, critiqué pour sa gestion des négociations et accusé de complaisance envers son homologue russe après la révélation d'une conversation téléphonique avec Iouri Ouchakov par l'agence Bloomberg, s'est abstenu de tout commentaire. Depuis le Kremlin, l'émissaire de la Maison-Blanche, accompagné dans sa mission de Jared Kushner, gendre du président américain, s'est rendu à l'ambassade américaine à Moscou afin de s'entretenir avec Donald Trump sur une ligne téléphonique sécurisée.Quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens, les accusant de chercher à « empêcher » les efforts de Washington pour mettre fin au conflit. « Nous n'avons pas l'intention de faire la guerre à l'Europe, mais si l'Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », a-t-il lancé en marge d'un forum économique.De son côté, Volodymyr Zelensky a accusé Moscou d'utiliser les pourparlers actuels pour tenter « d'affaiblir les sanctions » visant Moscou. Le président ukrainien a aussi appelé à la fin de la guerre et non « seulement à une pause » dans les combats. Sur le terrain, l'Ukraine a par ailleurs fermement démenti la prise de la ville stratégique de Pokrovsk, annoncée la veille par la Russie, et a dénoncé « une manipulation » de la part du Kremlin.En Europe, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté ce mercredi le plan de l'UE pour financer l'Ukraine sur deux ans et la « mettre en position de force » dans les négociations avec la Russie. Cette proposition prévoit deux options visant à couvrir les deux tiers des besoins de financement de l'Ukraine pour 2026 et 2027 : un emprunt ou une utilisation des avoirs russes gelés en Europe, dont l'essentiel se trouve en Belgique. La décision de recourir à un emprunt européen, qui nécessite l'unanimité des États membres, se heurte pour l'heure aux réticences de certains d'entre eux et à l'opposition radicale de la Hongrie. La Commission n'a pas caché qu'elle privilégiait, dans ces conditions, le recours aux avoirs russes gelés, mais doit encore convaincre la Belgique.Parallèlement, le Parlement européen a adopté la semaine dernière EDIP, le premier programme pour l'industrie européenne de la défense. Doté de 1,5 milliard d'euros, ce dispositif doit renforcer les capacités de l'Union européenne.Quels sont les contours et les ambitions d'EDIP ? Les rapporteurs du projet, François-Xavier Bellamy (PPE) et Raphaël Glucksmann (S&D), nous ont accordé une interview, à retrouver aujourd'hui dans #cdanslair.Nos experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction – Le Figaro- Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream - Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House
C dans l'air du 3 décembre 2025 - Poutine "prêt" à la guerre avec l'EuropeMoscou et Kiev se sont déclarés, ce mercredi, prêts à poursuivre les pourparlers sur un plan de paix, au lendemain d'une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et l'émissaire américain Steve Witkoff qui n'a débouché sur aucune percée. À l'issue d'une réunion de près de cinq heures au Kremlin, Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, a reconnu qu'« aucune solution de compromis [sur les territoires ukrainiens] n'a encore été choisie ». « Il reste encore beaucoup de travail », a-t-il prévenu, se contentant de qualifier la conversation d'« utile » et « constructive », au terme d'un mois d'intenses négociations.Steve Witkoff, critiqué pour sa gestion des négociations et accusé de complaisance envers son homologue russe après la révélation d'une conversation téléphonique avec Iouri Ouchakov par l'agence Bloomberg, s'est abstenu de tout commentaire. Depuis le Kremlin, l'émissaire de la Maison-Blanche, accompagné dans sa mission de Jared Kushner, gendre du président américain, s'est rendu à l'ambassade américaine à Moscou afin de s'entretenir avec Donald Trump sur une ligne téléphonique sécurisée.Quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens, les accusant de chercher à « empêcher » les efforts de Washington pour mettre fin au conflit. « Nous n'avons pas l'intention de faire la guerre à l'Europe, mais si l'Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », a-t-il lancé en marge d'un forum économique.De son côté, Volodymyr Zelensky a accusé Moscou d'utiliser les pourparlers actuels pour tenter « d'affaiblir les sanctions » visant Moscou. Le président ukrainien a aussi appelé à la fin de la guerre et non « seulement à une pause » dans les combats. Sur le terrain, l'Ukraine a par ailleurs fermement démenti la prise de la ville stratégique de Pokrovsk, annoncée la veille par la Russie, et a dénoncé « une manipulation » de la part du Kremlin.En Europe, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté ce mercredi le plan de l'UE pour financer l'Ukraine sur deux ans et la « mettre en position de force » dans les négociations avec la Russie. Cette proposition prévoit deux options visant à couvrir les deux tiers des besoins de financement de l'Ukraine pour 2026 et 2027 : un emprunt ou une utilisation des avoirs russes gelés en Europe, dont l'essentiel se trouve en Belgique. La décision de recourir à un emprunt européen, qui nécessite l'unanimité des États membres, se heurte pour l'heure aux réticences de certains d'entre eux et à l'opposition radicale de la Hongrie. La Commission n'a pas caché qu'elle privilégiait, dans ces conditions, le recours aux avoirs russes gelés, mais doit encore convaincre la Belgique.Parallèlement, le Parlement européen a adopté la semaine dernière EDIP, le premier programme pour l'industrie européenne de la défense. Doté de 1,5 milliard d'euros, ce dispositif doit renforcer les capacités de l'Union européenne.Quels sont les contours et les ambitions d'EDIP ? Les rapporteurs du projet, François-Xavier Bellamy (PPE) et Raphaël Glucksmann (S&D), nous ont accordé une interview, à retrouver aujourd'hui dans #cdanslair.Nos experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction – Le Figaro- Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream - Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Plongez dans la vie extraordinaire — et souvent méconnue — de John Adams, l'un des véritables pères fondateurs des États-Unis.Avocat intègre devenu diplomate intrépide, négociateur acharné puis deuxième président des États-Unis, Adams a façonné la naissance de la République américaine dans l'ombre de Washington et Jefferson… tout en laissant une trace indélébile dans l'histoire.Dans cette grande fresque d'une heure, rythmée comme un récit, découvrez :le Massacre de Boston et le choix courageux qui a révélé un homme de principes,les enjeux secrets du Congrès continental et la naissance de l'idée d'indépendance,l'ascension de Washington, choisie par Adams lui-même,les missions diplomatiques en France et aux Pays-Bas qui ont sauvé la révolution,les tempêtes politiques de sa présidence,et enfin, la correspondance bouleversante entre Adams et Jefferson, conclue dans un moment absolument unique de l'histoire américaine.Une émission où l'histoire devient vivante — et où John Adams apparaît enfin pour ce qu'il fut vraiment :un homme droit, farouchement honnête, et essentiel à la liberté du Nouveau Monde. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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C dans l'air du 29 novembre 2025 - Poutine, immigration, inflation: Trump en échec?Au-dessus de Donald Trump, le ciel s'assombrit. Mercredi à Washington, deux membres de la Garde nationale ont été blessés par balle lors d'une fusillade. Le président américain a annoncé le lendemain la mort de l'une des deux militaires suite à ses blessures. Le locataire de la Maison-Blanche a dénoncé un "acte de terreur". Mais loin de vouloir apaiser la situation, il a qualifié "d'animal" le tireur, et a ciblé son prédécesseur Joe Biden, l'accusant d'avoir fait entrer légalement cet individu, un ressortissant afghan. Il a également affirmé vouloir "suspendre définitivement l'immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde". Son administration a aussitôt interrompu toutes les décisions en matière d'asile et suspendu la délivrance de visas à toute personne voyageant avec un passeport afghan. Pas moins de 18 autres pays sont concernés par cette décision.Il s'agit du nouveau tour de vis d'une politique anti-immigration déjà très sévère et contestée, particulièrement dans les grandes métropoles du pays. Dans ces villes, les agissements violents de l'ICE, une agence de police fédérale utilisée par Donald Trump pour faire la chasse aux migrants, ont choqué. Ces municipalités, principalement démocrates, ont décidé de se défendre en passant par la justice.Sur la scène internationale, la révélation par l'agence Bloomberg des conversations secrètes sur le plan de paix en Ukraine a fait l'effet d'une bombe. La proximité manifeste entre l'envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, et Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine a choqué. Il apparait plus que jamais que ce plan de paix a été écrit sous la dictée de Moscou. Cela interroge sur les liens entre le locataire de la Maison-Blanche et la Russie. Qualifiée depuis des années de "liaison dangereuse" par les détracteurs de Trump, cette relation n'a jamais laissé fuiter de preuve accablante pour le président américain. Il est cependant régulièrement accusé de collusion, soit avec les renseignements russes, soit avec le pouvoir politique du Kremlin. Et malgré l'absence de preuve, Donald Trump ne parvient pas à se défaire de ces nombreuses suspicions.Il ne parvient pas non plus à se débarrasser des problèmes économiques du pays. Son pari contre l'inflation est pour l'heure perdant. Lors de la dernière campagne présidentielle, ses promesses sur le sujet lui avaient permis de remporter l'adhésion de la majorité de la population. Mais aujourd'hui, les Américains déchantent. En dépit des discours, ils continuent de voir les prix augmenter. Le niveau d'inflation, à 3% en septembre, devient un véritable sujet de préoccupation politique pour la Maison-Blanche et pour Donald Trump, de plus en plus contesté.La justice pourra-t-elle mettre un coup de frein à la politique anti-immigration de Donald Trump ?La crédibilité de Donald Trump sur la scène internationale est-elle affectée par les révélations de Bloomberg ?Le président américain peut-il perdre l'adhésion des classes populaires, dont le pouvoir d'achat est miné par l'inflation ?Nos experts :- Anthony Bellanger – Éditorialiste, France Info TV – Spécialiste des questions internationales- Nicole Bacharan – Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, auteure de Requiem pour un monde libre- Corentin Sellin – Historien, spécialiste des États-Unis – Chroniqueur - Les Jours- Marjorie Paillon – Journaliste, spécialiste de la politique américaine- Olivier Piton – Avocat aux barreaux de Paris et de Washington DC (En visio depuis Washington)
C dans l'air du 29 novembre 2025 - Poutine, immigration, inflation: Trump en échec?Au-dessus de Donald Trump, le ciel s'assombrit. Mercredi à Washington, deux membres de la Garde nationale ont été blessés par balle lors d'une fusillade. Le président américain a annoncé le lendemain la mort de l'une des deux militaires suite à ses blessures. Le locataire de la Maison-Blanche a dénoncé un "acte de terreur". Mais loin de vouloir apaiser la situation, il a qualifié "d'animal" le tireur, et a ciblé son prédécesseur Joe Biden, l'accusant d'avoir fait entrer légalement cet individu, un ressortissant afghan. Il a également affirmé vouloir "suspendre définitivement l'immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde". Son administration a aussitôt interrompu toutes les décisions en matière d'asile et suspendu la délivrance de visas à toute personne voyageant avec un passeport afghan. Pas moins de 18 autres pays sont concernés par cette décision.Il s'agit du nouveau tour de vis d'une politique anti-immigration déjà très sévère et contestée, particulièrement dans les grandes métropoles du pays. Dans ces villes, les agissements violents de l'ICE, une agence de police fédérale utilisée par Donald Trump pour faire la chasse aux migrants, ont choqué. Ces municipalités, principalement démocrates, ont décidé de se défendre en passant par la justice.Sur la scène internationale, la révélation par l'agence Bloomberg des conversations secrètes sur le plan de paix en Ukraine a fait l'effet d'une bombe. La proximité manifeste entre l'envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, et Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine a choqué. Il apparait plus que jamais que ce plan de paix a été écrit sous la dictée de Moscou. Cela interroge sur les liens entre le locataire de la Maison-Blanche et la Russie. Qualifiée depuis des années de "liaison dangereuse" par les détracteurs de Trump, cette relation n'a jamais laissé fuiter de preuve accablante pour le président américain. Il est cependant régulièrement accusé de collusion, soit avec les renseignements russes, soit avec le pouvoir politique du Kremlin. Et malgré l'absence de preuve, Donald Trump ne parvient pas à se défaire de ces nombreuses suspicions.Il ne parvient pas non plus à se débarrasser des problèmes économiques du pays. Son pari contre l'inflation est pour l'heure perdant. Lors de la dernière campagne présidentielle, ses promesses sur le sujet lui avaient permis de remporter l'adhésion de la majorité de la population. Mais aujourd'hui, les Américains déchantent. En dépit des discours, ils continuent de voir les prix augmenter. Le niveau d'inflation, à 3% en septembre, devient un véritable sujet de préoccupation politique pour la Maison-Blanche et pour Donald Trump, de plus en plus contesté.La justice pourra-t-elle mettre un coup de frein à la politique anti-immigration de Donald Trump ?La crédibilité de Donald Trump sur la scène internationale est-elle affectée par les révélations de Bloomberg ?Le président américain peut-il perdre l'adhésion des classes populaires, dont le pouvoir d'achat est miné par l'inflation ?Nos experts :- Anthony Bellanger – Éditorialiste, France Info TV – Spécialiste des questions internationales- Nicole Bacharan – Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, auteure de Requiem pour un monde libre- Corentin Sellin – Historien, spécialiste des États-Unis – Chroniqueur - Les Jours- Marjorie Paillon – Journaliste, spécialiste de la politique américaine- Olivier Piton – Avocat aux barreaux de Paris et de Washington DC (En visio depuis Washington)
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Plongez dans la vie extraordinaire — et souvent méconnue — de John Adams, l'un des véritables pères fondateurs des États-Unis.Avocat intègre devenu diplomate intrépide, négociateur acharné puis deuxième président des États-Unis, Adams a façonné la naissance de la République américaine dans l'ombre de Washington et Jefferson… tout en laissant une trace indélébile dans l'histoire.Dans cette grande fresque d'une heure, rythmée comme un récit, découvrez :le Massacre de Boston et le choix courageux qui a révélé un homme de principes,les enjeux secrets du Congrès continental et la naissance de l'idée d'indépendance,l'ascension de Washington, choisie par Adams lui-même,les missions diplomatiques en France et aux Pays-Bas qui ont sauvé la révolution,les tempêtes politiques de sa présidence,et enfin, la correspondance bouleversante entre Adams et Jefferson, conclue dans un moment absolument unique de l'histoire américaine.Une émission où l'histoire devient vivante — et où John Adams apparaît enfin pour ce qu'il fut vraiment :un homme droit, farouchement honnête, et essentiel à la liberté du Nouveau Monde. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les deux militaires de la Garde nationale touchés mercredi par des coups de feu tirés près de la Maison Blanche sont dans un "état critique", a déclaré Kash Patel, le directeur du FBI, lors d'une conférence de presse.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la trêve américaine rejetée par le général soudanais al-Burhan, les conversations téléphoniques secrètes entre Washington et Moscou et le risque de fermeture d'une grande raffinerie en Serbie. RDC : que revendiquent les miliciens Mobondo ? Au moins 21 civils ont été tués dimanche (23 novembre 2025) dans un village situé à la périphérie est de Kinshasa lors d'une attaque menée par la milice Mobondo. Quelles sont les motivations de ces miliciens ? Quels sont les moyens déployés par l'armée pour faire face à cette vague de violence ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Soudan : pourquoi le général al-Burhan rejette-t-il la trêve américaine ? Le chef de l'armée soudanaise, Abdel Fattah al‑Burhan, a rejeté avec véhémence la proposition de trêve présentée par les médiateurs américains, qualifiant l'offre de «la pire proposition jamais faite». Que contient ce plan ? Pourquoi, dans la foulée, les paramilitaires des Forces de soutien rapide ont-ils déclaré un cessez-le-feu de trois mois ? Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi. Guerre en Ukraine : le rôle trouble d'un émissaire américain dans les négociations de paix Selon une conversation téléphonique révélée par l'agence de presse américaine Bloomberg, Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump, a expliqué au conseiller diplomatique de Vladimir Poutine comment la Russie devait s'y prendre pour que le président américain se range du côté du Kremlin. Quelle est l'influence réelle de Steve Witkoff ? Qu'est-ce que cela dit du degré de proximité entre la Maison Blanche et le Kremlin ? Avec Carole Grimaud, spécialiste de la Russie à l'Université de Montpellier, chercheure en sciences de l'information à l'Université d'Aix-Marseille. Serbie : pourquoi la seule raffinerie du pays est-elle menacée par les Américains ? Alors que l'hiver approche, la seule raffinerie du pays va devoir arrêter de fonctionner. En cause, les sanctions américaines contre la Russie entrées en vigueur au début du mois d'octobre. Pourquoi les sanctions contre Moscou pénalisent-elles la Serbie ? Quelles seront les conséquences pour les Serbes ? Avec François Lafond, ancien expert technique français auprès du gouvernement serbe.