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Invité Afrique
Etats-Unis en RDC: «L'important, c'est que l'assistance américaine ne s'arrête pas»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 4:37


Ces dernières semaines, la politique de Donald Trump a eu des impacts majeurs sur la RDC, tant sur le plan économie avec la fin de l'USAID - Kinshasa était le premier pays francophone d'Afrique récipiendaire de cette aide – que sur le plan sécuritaire et politique. La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont signé un accord de paix avec l'ambition déclarée de mettre fin au conflit dans l'Est de la RDC, le 27 juin à Washington, sous l'égide des États-Unis. Une diplomatie très active donc. Et sa première actrice sur le terrain à Kinshasa, l'ambassadrice Lucy Tamlyn, fait le point sur ces sujets avec Charlotte Cosset. RFI : Les États-Unis ont démantelé l'USAID. La fin de cette aide est un coup dur pour les ONG. À quoi va ressembler désormais l'aide américaine en RDC ? L'important, c'est que l'assistance américaine ne s'arrête pas. Elle est maintenant coordonnée par le département d'État. Et cette transition structurelle permet une meilleure cohérence entre la diplomatie et l'assistance. Évidemment, sur le terrain, il y avait des ajustements, mais nos programmes de santé et de réponse aux urgences se poursuivent. Ce sont des domaines prioritaires dans notre engagement bilatéral et nous restons le plus grand bailleur en RDC. Est-ce que vous sauriez, après ces réajustements, nous dire à combien s'élève l'aide américaine ? Ce que je peux dire, c'est que les États-Unis restent engagés à soutenir la santé, y compris la réponse pour les personnes vivant avec le VIH-Sida et les réponses d'urgence là où les besoins sont les plus urgents et où se trouvent les plus vulnérables. Je ne peux pas donner un chiffre exact, évidemment, c'est moins qu'auparavant et nous sommes aussi en train de faire une évaluation de l'assistance. Donc, ça va être plus clair dans les mois à venir, quelles seront les formes et les montants de l'assistance. Fin juin toujours, madame l'Ambassadrice, s'est tenue en Angola, le sommet États-Unis Afrique. Que faut-il en retenir ? C'était une grande réussite. Presque 2,5 milliards de dollars en nouveaux accords et engagements qui ont été annoncés. C'est aussi une opportunité pour expliquer que nous donnons la priorité aux échanges commerciaux plutôt qu'à l'aide et tout en encourageant les partenariats pour stimuler une croissance fondée sur l'investissement. Je peux ajouter aussi qu'il y a eu la réunion de cinq présidents africains à la Maison Blanche. Cet événement se veut le premier d'une série de discussions continues que nous voulons entamer avec les dirigeants africains. Et cela veut dire que c'est vraiment le début d'un engagement beaucoup plus étroit qu'auparavant. Parmi les questions abordées en Angola, celle du corridor de Lobito, qui est stratégique pour la RDC, cette voie ferrée qui relie déjà en partie la façade maritime de l'Angola aux zones minières en RDC de Kolwezi. Quels sont les engagements financiers américains dans ce domaine et dans quel but ? Les États-Unis investissent dans ce corridor parce qu'il représente un levier de transformation économique. Bien sûr, il y a des bénéfices pour nos deux pays. Le projet de Lobito, concrètement, on en est où côté congolais ? Nous sommes en pleine discussion avec le gouvernement pour connaître leurs intentions. Il s'agit de trouver une forme de concession qui va être attirante pour le secteur privé. Parce que ce qui est différent par rapport à ce corridor, c'est que le financement va directement au secteur privé. Ce n'est pas de gouvernement à gouvernement. On serait plutôt sur l'option de la réhabilitation de la voie existante ou sur le projet de construction du nouveau tronçon qui avait été envisagé ? À ce stade, c'est plutôt la réhabilitation du tronçon existant. Nous sommes vraiment dans les étapes préliminaires, mais nous sommes très étroitement liés avec l'Union européenne. L'Union européenne est très impliquée. Lobito, c'est un projet très stratégique. Il doit permettre l'exportation des minerais des régions enclavées de la RDC vers l'Angola. Et en avril, par ailleurs, lors de la visite de Massad Boulos à Kinshasa, le président Tshisekedi a annoncé l'existence d'un accord minier entre la RDC et les États-Unis. Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus ? Quels sont les minerais congolais les plus stratégiques pour le marché américain ? Il y en a plusieurs, mais évidemment, le cobalt et le cuivre sont importants pour toutes les économies industrialisées. On parle du lithium également ? Oui le lithium aussi. Ce que je peux dire par rapport à cet accord minier, c'est plutôt qu'il s'agit de plusieurs accords. Ce sont des accords qui visent à améliorer le climat des affaires. Parce que même s'il y a une ouverture claire pour les sociétés occidentales, l'expérience ici montre qu'il y avait des obstacles pour l'investissement. Donc, ce que nous cherchons à faire, c'est d'améliorer le climat des affaires en travaillant étroitement avec le gouvernement, avec les institutions. Et ça va donner le feu vert pour les sociétés américaines de venir ici investir. Donald Trump a obtenu un premier accord entre Kinshasa et Kigali pour faire cesser le conflit à l'Est. C'est sans précédent. Comment la diplomatie américaine est-elle parvenue à un tel résultat ? Après trente ans de conflit, il est vraiment temps que la souffrance cesse et que la souveraineté et l'intégrité territoriale congolaise soient respectées. Donc, voici pourquoi les États-Unis ont insisté pour que cet accord de paix vienne avec un calendrier, un plan et des témoins. Le processus de mise en œuvre a bel et bien commencé avec la création d'un mécanisme de sécurité conjoint entre la RDC et le Rwanda. Et ce mécanisme coordonne la neutralisation des FDLR et le retrait progressif des troupes rwandaises. C'est un accord réaliste fondé sur des engagements réciproques. Et je voulais aussi dire que cet accord est différent, car nous avons clairement dit qu'il y aurait des conséquences si les engagements ne sont pas respectés. Cet accord a aussi de nouveaux aspects. En plus des engagements sécuritaires, il fournit l'incitation d'un cadre d'intégration économique régionale. Vous parlez de conséquences. Quel type de conséquences ? Les conséquences peuvent être les mesures punitives, par exemple les sanctions ou les autres leviers diplomatiques. Un exemple des aspects positifs des propos incitatifs : il y a un projet hydroélectrique de 760 millions de dollars qui reliera le Burundi, le Rwanda et la RDC. C'est un projet qui existe depuis longtemps, pas encore mis en œuvre, qui a juste besoin de la paix pour démarrer. Et donc ça, c'est un projet sur lequel vous êtes prêt à investir, si l'accord tient ? Une société américaine fait partie de ce projet, il y a plusieurs pays, plusieurs sociétés. C'est un projet assez complexe qui lie les trois pays. Et ça dépend du mécanisme qui va (met en oeuvre) l'accord des trois pays. (C'est un exemple) de l'importance d'arriver à une paix durable qui va permettre la confiance nécessaire entre ces trois pays, et donner le feu vert pour que ce projet puisse commencer. Vous l'avez dit, le suivi de la mise en œuvre de cet accord va être crucial. Jusqu'où les États-Unis sont prêts à s'impliquer dans ce suivi ? En fait, les États-Unis font partie, comme observateurs, du mécanisme de coordination sécuritaire et aussi du mécanisme de suivi. Et ce comité, qui inclut aussi le Qatar et Togo, assure un accompagnement constant de la mise en œuvre. Dans le cadre de cet accord. Une nouvelle rencontre est prévue prochainement à Washington avec les trois présidents. Que faut-il en attendre ? Le président Trump a hâte de (recevoir) ces deux présidents à Washington pour signer un accord de paix entre président Kagamé et président Tshisekedi. L'objet de cette nouvelle rencontre, c'est de signer l'accord au niveau présidentiel, mais aussi d'ouvrir la possibilité pour ce cadre d'engagement économique et (d'inaugurer) un avenir plus prospère pour la région et pour les deux pays.

20 minutes pour comprendre
#125b : Trump, les juges et l'état de droit : la démocratie américaine sous pression ? (2/2)

20 minutes pour comprendre

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 27:02


Depuis son retour à la Maison Blanche, Trump multiplie les décrets visant à appliquer son programme à marche forcée. Les bras de fer entre le chef de l'exécutif et ses opposants s'enchaînent, tant au niveau des états que des cours fédérales. Mais que se passe-t-il exactement ? Que penser de la légalité de ces actions ? Le président outrepasse-t-il son pouvoir ou agit-il dans la stricte légalité ? Et si excès il y a, la Cour Suprême sera-t-elle à même d'arrêter Trump ? Autant de questions qu'Anne Deysine aborde au micro de Simon Desplanque dans ce double épisode qui vous permettra de mieux saisir les grandes lignes du système politico-juridique US.Pour approfondir le sujet, n'hésitez pas à vous procurer l'ouvrage d'Anne Deysine, disponible iciInvitée : Anne Deysine (Paris Nanterre)Avec Simon DesplanqueSuivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn !   Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Laurent Gerra
PÉPITE - USA 2024 : Donald Trump réélu ? Nicolas Sarkozy savoure la nouvelle !

Laurent Gerra

Play Episode Listen Later Jul 13, 2025 1:44


REDIFF - Alors que le monde attend les résultats des élections américaines, le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche semble réjouir Nicolas Sarkozy, qui ne cache pas sa satisfaction à l'idée de cette victoire ! Cet été, retrouvez tous les jours le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Cameroun: «C'est le moment pour Paul Biya de prendre sa retraite et d'être respecté»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 11:37


Candidat ou pas ? Au Cameroun, l'avenir du président Biya provoque de multiples débats depuis que le porte-parole du gouvernement et celui du parti au pouvoir ont affiché publiquement leur désaccord. C'était au début de la semaine sur RFI. Ce vendredi, voici la réaction de Christopher Fomunyoh. Mais comme le grand essayiste camerounais est aussi le directeur Afrique du National Democratic Institute, un think tank américain proche du Parti démocrate, il s'exprime d'abord sur le sommet organisé mercredi par Donald Trump. En ligne de Washington, Christopher Fomunyoh répond à C. Boisbouvier.  RFI : « Plus de commerce, moins d'aide », a dit en substance Donald Trump aux cinq chefs d'État africains qu'il a reçus ce mercredi à la Maison Blanche. Qu'est-ce que vous pensez de cette nouvelle approche des États-Unis avec l'Afrique ?  Christopher Fomunyoh : Effectivement, je pense que peut-être, compte tenu des richesses naturelles existant sur le continent, ça va ouvrir de nouvelles perspectives. Et nous l'avons ressenti parce que, mercredi, les cinq chefs d'États à tour de rôle, chacun parlait des richesses naturelles de son pays. Et il est envisagé un autre sommet, peut-être au mois de septembre à New York, et peut-être que ça va changer le paradigme.  Les contrats miniers, c'est l'un des arguments que les États-Unis mettent à présent sur la table. Est-ce qu'après 25 ans d'échec dans les Grands Lacs, cette stratégie pourrait réussir ?  Peut-être que les deux États du Congo et du Rwanda, voyant un intérêt commun dans la possibilité de nouvelles richesses dans l'exploitation des minerais, pourront s'entendre à régler leurs conflits par des voies de négociations. Donc c'est à encourager si ça peut calmer les choses et éviter la perte en vies humaines qu'a connu le Congo à l'est de son territoire, c'est vraiment à saluer.  Alors à propos de ces matières premières, pour l'instant, c'est la Chine qui exploite le plus de terres rares en Afrique. Est-ce que les États-Unis ont raison ou pas de vouloir entrer en compétition avec la Chine sur le terrain africain ?  Effectivement, la compétition avec la Chine, je ne serais pas surpris si cela était entré dans le calcul par rapport même à l'invitation des cinq pays dont les chefs d'États se trouvent à Washington en ce moment.  Donc, a priori, Washington a pris soin d'inviter cinq chefs d'États qui résistent à la force d'attraction de la Chine ? Je ne sais pas si c'est cela, l'indicateur qui a motivé le choix de ces cinq pays, mais c'est quand même des pays qui, à divers degrés, contiennent des ressources qui peuvent attirer le secteur privé américain.  Sur RFI et France 24, au mois de mars dernier, le nouveau président du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, a révélé que les Chinois avaient souhaité installer une base militaire sur les côtes gabonaises, mais que le Gabon avait décliné la proposition. Est-ce que vous pensez que c'est l'une des raisons pour lesquelles ce président était invité à la Maison Blanche ce mercredi ? Effectivement, ça se voit que, depuis la transition au Gabon, le Gabon essaie de peser aussi dans les conversations diplomatiques avec Washington. On l'a ressenti aussi mercredi lorsque le nouveau président gabonais a fait étalage de son ouverture.  Vous êtes Camerounais et vous suivez avec beaucoup d'attention le début de la campagne pour la présidentielle d'octobre prochain. Cette semaine, on a entendu le porte-parole du gouvernement nous dire que la candidature de Paul Biya à un huitième mandat n'était sûre qu'à 50%. Puis le porte-parole du parti au pouvoir RDPC nous dire que cette candidature était sûre à 100%. Comment vous réagissez ?  Cela ne me surprend pas du tout. Tout au contraire, ça démontre ce que nous avons toujours décrié avec le régime en place, parce que nous avons vu le ministre René Sadi, par exemple, qui semble prendre la mesure de l'angoisse dans laquelle vivent les populations camerounaises quant à l'effectivité de la gouvernance et de la gestion du pouvoir par le président Paul Biya. Il a essayé d'être rationnel et même de rassurer dans une certaine mesure ces populations-là. Mais quelques heures après, nous avons été très surpris que le ministre Fame Ndongo sorte en se lançant dans un sophisme exacerbé, qui prête à confusion non seulement pour les Camerounais, mais aussi pour tous les Africains qui regardent avec curiosité ce qui se passe au Cameroun.  Si Paul Biya vous demandait conseil aujourd'hui, qu'est-ce que vous lui diriez ?  Je lui dirais clairement d'aller se reposer parce que, si je voulais être cynique, je dirais comme certains que la candidature de Paul Biya serait un cadeau. Le plus beau cadeau que le parti au pouvoir pourrait rendre à l'opposition. Parce que ce serait très facile de le battre dans une campagne où il ne pourra pas battre campagne, où il ne pourra pas faire des tournées dans les dix régions du pays, où il ne pourra pas interagir avec les journalistes et les populations. Mais je ne suis pas cynique à ce point. Je suis optimiste de nature et je lui dirais carrément : « en tant que grand-père, en tant qu'arrière-grand-père, c'est le moment de prendre votre retraite et d'être respecté par les Camerounais et par les Africains et par le monde entier ».

Journal de l'Afrique
Présidents africains à la Maison Blanche : réactions mitigées au Sénégal et en Mauritanie

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 14:11


Donald Trump a réuni mercredi à la Maison Blanche les présidents libérien, sénégalais, mauritanien, bissau-guinéen et gabonais pour un mini-sommet destiné notamment pour les États-Unis à contrer l'influence grandissante sur le continent de la Chine et de la Russie. Comment cette rencontre a-t-elle été perçue à Dakar et Nouakchott ?

Aujourd'hui l'économie
Pourquoi Donald Trump tient à tout prix à trouver un repreneur américain à TikTok

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 3:28


Après avoir repoussé au 17 septembre l'échéance imposée à la très populaire application chinoise de vidéos courtes pour céder sa filiale aux États-Unis, le président américain assure être « tout près » d'un accord avec Pékin. Pour les conservateurs américains, l'enjeu est aussi électoral. Les tarifs douaniers et la guerre commerciale ne sont pas les seuls dossiers à empoisonner les relations entre Washington et Pékin depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Le sort de TikTok est aussi source de crispation. Lors de son premier mandat, Donald Trump avait accusé l'application de servir les intérêts des services d'espionnages de Pékin, menaçant de l'interdire aux États-Unis. Mais c'est finalement Joe Biden qui, avec le soutien du Congrès, avait signé le décret imposant à ByteDance, la maison mère chinoise, de céder sa filiale américaine sous peine d'être mise sur liste noire. Un décret sur lequel Donald Trump n'est pas revenu, même si depuis, un peu comme pour les droits de douane, il ne cesse de repousser l'échéance, désormais fixée au 17 septembre prochain. Vendredi dernier, depuis Air Force One, le président américain assurait qu'un accord était « tout proche ». « Lundi ou mardi, nous allons en parler avec la Chine, le président Xi ou un de ses représentants », déclarait-il au pool de journalistes présents dans l'avion présidentiel. « Il faudra probablement obtenir l'aval de la Chine... mais ça n'est pas sûr. En tout cas, c'est un bon deal, pour la Chine et pour nous. » Un accord en vue selon Donald Trump Donald Trump assure qu'il a trouvé un repreneur américain, évoquant sans plus de précisions « un groupe de personnes très riches ». Mercredi 9 juillet, Reuters affirmait qu'une application exclusive au marché américain serait en préparation au sein de TikTok, ce qui tendrait à confirmer l'hypothèse d'un accord tout proche. Information aussitôt fermement démentie par ByteDance, tout comme l'entreprise chinoise avait balayé plus tôt les rumeurs de vente à un groupe d'entreprises américaines dirigé par Oracle. Lundi, un porte-parole du gouvernement chinois s'est contenté de dire que la position de Pékin sur ce dossier n'avait pas changé. Pas de quoi entamer l'optimisme débridé de Donald Trump, également persuadé qu'un « deal » rapporterait « beaucoup d'argent » aux États-Unis. Une affirmation contre-intuitive à première vue : si une ou des entreprises américaines rachètent TikTok, cela leur coûterait plusieurs dizaines de milliards de dollars, pas l'inverse. C'est sans compter la logique du président américain qui mélange allègrement intérêts publics et privés. « Sans permis, TikTok ne vaut rien », déclarait Donald Trump en janvier. « Alors qu'avec un permis ça vaut des centaines de milliards de dollars. Donc, je me disais, on pourrait dire à quelqu'un de l'acheter et d'en céder la moitié aux États-Unis en échange d'un permis. Les États-Unis sauraient se montrer très reconnaissants. » Un enjeu aussi électoral Mais l'intérêt de Donald Trump pour l'application de ByteDance est loin d'être seulement financier. « Nous avons remporté le vote des jeunes grâce à TikTok, donc j'ai un faible pour TikTok », rappelait le président américain en janvier, soudainement beaucoup plus conciliant avec l'application. Entretemps, Donald et ses alliés se sont peut-être rendu compte que TikTok n'avait pas favorisé le candidat républicain seulement auprès des jeunes. Au milieu d'un article du service data du Washington Post consacré à la bascule des minorités en faveur du camp conservateur au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni, on retrouve une analyse plus poussée du vote des personnes racisées, celles et ceux que le journal appelle « les non blancs ».Traditionnellement, cette catégorie de la population vote plutôt démocrate, même quand ils sont plutôt conservateurs sur le plan des valeurs ou de l'économie. Mais c'est de moins en moins vrai, surtout quand ils ne s'informent pas en suivant le média majoritaire aux États-Unis : la télévision. Les minorités qui s'informent autrement votent tout autant démocrate que républicain. Et le seul média où elles sont mieux représentées que les personnes blanches, c'est... TikTok. Contrôler l'application chinoise, avoir la main sur son algorithme est donc un investissement stratégique en terme électoral pour les conservateurs américains, et donc pour Donald Trump.

Journal d'Haïti et des Amériques
Colombie : quand une petite ville s'oppose à Coca-Cola

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 30:00


À La Calera, une municipalité montagneuse près de Bogotá, les habitants s'opposent à Coca-Cola, qui exploite sept sources d'eau via sa filiale Indega. En pleine sécheresse historique causée par El Niño, les habitants ont subi des coupures d'eau pendant près d'un an, tandis que l'usine de mise en bouteille continuait son activité. C'est un reportage d'Eve-Marie Detoeuf. L'indignation est d'autant plus grande que la concession d'exploitation d'Indega, arrivée à échéance en décembre, pourrait être renouvelée malgré les contestations. Coca-Cola affirme puiser l'eau dans les nappes souterraines, mais une hydrologue critique sévèrement l'étude fournie par la multinationale, la jugeant biaisée et contradictoire. La situation divise désormais les habitants de La Calera. Tandis que certains défendent l'entreprise pour les emplois supposément créés, d'autres dénoncent une exploitation injuste d'une ressource vitale. Des artistes, des écologistes, et des villageois expriment leur tristesse face aux tensions causées par Coca-Cola. Ils sont pessimistes quant à une décision des autorités régionales, soupçonnées de favoritisme et de corruption. En 2024, Coca-Cola n'aurait payé que l'équivalent de 2 500 euros de redevance pour cette ressource précieuse, alimentant un sentiment d'injustice grandissant.   Les gangs haïtiens sanctionnés par l'ONU Les Nations unies ont imposé des sanctions contre les coalitions de gangs haïtiens Viv Ansanm et Gran Grif, quelques semaines après leur désignation comme organisations terroristes par les États-Unis. C'est un des sujets abordés ce jeudi (10 juillet 2025) avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval. Ces sanctions permettent notamment à Interpol de lancer des poursuites internationales, peut-on lire dans le Nouvelliste. Elles interviennent dans un contexte d'escalade de la violence en Haïti, où les gangs multiplient les attaques armées, s'étendent au-delà de Port-au-Prince, et plongent le pays dans une crise humanitaire sans précédent.     Aux États-Unis, des milliers de fonctionnaires fédéraux vivent dans la peur d'un licenciement massif Mardi dernier, la Cour suprême a validé le vaste plan de réorganisation de l'administration Trump, ouvrant la voie à des suppressions de postes. Selon Politico, ce jugement a profondément ébranlé des agents jusque-là convaincus d'être protégés par le droit de la fonction publique et les syndicats. « Tous mes amis se sont résignés au pire », confie un employé au ministère du logement. À l'agence de protection de l'environnement, certains se terrent au sous-sol pour fuir la tension. Déjà 3 000 départs volontaires ou retraites anticipées. Des services comme la justice environnementale sont démantelés. « Le gouvernement abandonne les communautés les plus polluées », dénonce un agent. Au ministère du Logement, les couloirs sont devenus silencieux, « comme après un décès ». La peur est encore plus vive au Département d'État : dans des groupes Signal, diplomates et agents s'inquiètent pour leur avenir, la sécurité nationale, et dénoncent une trahison. Des salles de réunion ont été réservées pour ce vendredi, jour probable des annonces officielles.   Les conséquences de la taxe douanière de 50% sur les produits brésiliens décidée par Donald Trump Pour le site d'information G1, Donald Trump répète la formule du harcèlement et des représailles qu'il utilise contre ses adversaires politiques. « Cette fois, cependant, les échanges économiques ne peuvent pas servir de prétexte car les États-Unis ont un rare excédent commercial avec le Brésil ». Dans Carta Capital, un ancien ambassadeur brésilien s'insurge : il parle d'ingérence révoltante, de brutalité diplomatique, et estime que les États-Unis sont en train de devenir un adversaire du Brésil — une rupture avec deux siècles de relations diplomatiques. Il appelle à une réaction forte de la société civile brésilienne, et suggère au gouvernement Lula d'intensifier ses contacts avec les démocrates américains.   L'embarras des bolsonaristes Selon Folha de Sao Paulo, plusieurs proches de l'ex-président reconnaissent, en privé, que cette décision « pose un vrai problème politique ». Officiellement, ils continuent de soutenir Donald Trump et tentent de rejeter la responsabilité de la mesure douanière sur le président Lula. C'est le cas de Tarcísio de Freitas ou Romeu Zema — deux candidats potentiels pour la prochaine élection présidentielle de 2026. Ils affirment que c'est le rapprochement de Lula avec la Chine, la Russie, l'Iran, Cuba ou encore le Venezuela qui aurait déclenché la réaction de Donald Trump.   Washington à la recherche d'une stratégie à l'égard du Venezuela C'est à lire dans le New York Times. D'un côté, le secrétaire d'État Marco Rubio a tenté un accord avec Caracas : libérer des prisonniers politiques en échange du renvoi de 250 migrants vénézuéliens détenus au Salvador. Mais ces négociations ont été court-circuitées par… l'émissaire spécial de Donald Trump pour le Venezuela lui-même, Richard Grenell. Lui proposait tout autre chose : autoriser l'entreprise Chevron à reprendre ses activités pétrolières au Venezuela. Une offre plus alléchante pour le président Nicolas Maduro. Mais finalement, aucun accord n'a été conclu, et les 250 migrants vénézuéliens sont toujours détenus dans une prison de haute sécurité au Salvador. Le New York Times révèle que malgré ses déclarations, la Maison Blanche garde le contrôle sur ces détenus car ils sont utilisés comme monnaie d'échange.   Premiers témoignages sur les conditions de détention au sein du «Alligator Alcatraz» Le Miami Herald publie un témoignage glaçant : un migrant mexicain, pourtant protégé par le programme DACA, car il est venu aux États-Unis lorsqu'il était encore mineur, s'est retrouvé enfermé dans le centre de détention situé en plein cœur des Everglades, en Floride. Il a été arrêté après un simple contrôle routier. Son avocat affirme ne pas connaître les raisons de sa détention. Et son client dénonce des conditions inhumaines : nourriture avariée, toilettes bouchées, chaleur étouffante sans climatisation, moustiques en pagaille, et interdiction de se doucher pendant quatre jours. Les autorités de Floride, elles, démentent en bloc : « des accusations totalement fausses », disent-elles. Mais l'affaire commence à faire grand bruit.   Journal de la 1re En Martinique, la lutte contre le décrochage scolaire.

Journal de l'Afrique
Cinq chefs d'État africains à la Maison Blanche : vers un nouveau chapitre ?

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 15:43


Cinq chefs d'État africains sont accueillis à la Maison Blanche pour un sommet de trois jours. Les présidents du Liberia, du Sénégal, de Mauritanie, de Guinée-Bissau et du Gabon ont été invités pour cette rencontre centrée officiellement sur des questions commerciales. L'Amérique revient en Afrique… non plus avec de l'aide humanitaire, mais avec des contrats.

Aujourd'hui l'économie
Pourquoi le dollar perd de sa valeur et ce que cela change pour l'économie mondiale

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 3:20


Depuis janvier, le dollar américain a chuté de plus de 10 % face aux principales devises mondiales. En cause, l'instabilité de la politique commerciale de Donald Trump et la pression qu'il exerce sur la Réserve fédérale. Cette dépréciation, inédite depuis plus d'un demi-siècle, pourrait bouleverser l'équilibre monétaire mondial. Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump sème le flou sur sa stratégie économique. Les annonces contradictoires se sont succédé jusqu'à l'annonce de surtaxes à venir pour les pays sans accord avec Washington à partir du 1er août. Cette incertitude permanente, couplée à une escalade tarifaire, a fortement inquiété les marchés financiers. À cela s'ajoute une pression croissante du président américain sur la Réserve fédérale (FED). Donald Trump critique ouvertement les décisions de son président, Jerome Powell, ébranlant la confiance dans l'indépendance de l'institution. Or, la FED est traditionnellement perçue comme un pilier de la stabilité économique. Sa remise en cause a poussé certains investisseurs à retirer leurs capitaux, fragilisant encore davantage le dollar. À lire aussiDroits de douane: Trump met la pression en frappant la Corée du Sud et le Japon L'euro en force, les exportateurs européens en difficulté La perte de valeur du dollar profite directement à d'autres devises, notamment à l'euro. Désormais, un euro vaut environ 85 centimes de dollar, signe d'une monnaie européenne renforcée. Mais cette appréciation a un revers. Les exportateurs européens perdent en compétitivité, leurs produits devenant mécaniquement plus chers à l'international face aux biens américains vendus en dollars. En revanche, cette faiblesse du billet vert est une aubaine pour l'économie américaine. Elle permet aux entreprises locales d'exporter à moindre coût, stimulant potentiellement la croissance et l'emploi industriel. Mais les touristes européens peuvent s'en réjouir, voyager aux États-Unis coûte désormais moins cher. Reste que l'euro, malgré ses gains récents, ne dispose pas encore du statut de monnaie de réserve mondiale. Vers une guerre des monnaies et une dédollarisation mondiale ? Au-delà des effets conjoncturels, cette chute du dollar soulève des inquiétudes structurelles. De nombreux économistes redoutent une « guerre des monnaies », qui pourrait fragmenter davantage le système monétaire international et accroître les risques de crise financière mondiale. Parallèlement, un mouvement de dédollarisation est en marche. Les pays émergents, notamment les Brics, multiplient les accords bilatéraux pour contourner la monnaie américaine. Le sommet de ce week-end en a été une nouvelle illustration. Dans ce contexte de turbulences monétaires, une valeur refuge retrouve sa place : l'or. Quand les monnaies vacillent, les métaux précieux restent l'ultime ancrage de confiance. À lire aussiLe sommet des Brics sous tension après les menaces douanières de Donald Trump

Les podcasts de l'ISP
Les Etats-Unis de Donald Trump

Les podcasts de l'ISP

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 55:17


Quelques mois après avoir envisagé La Russie de Valdimir Poutine, nous vous proposons en miroir d'envisager un autre sujet de Grand Oral au concours de la fonction publique des dernières années, Les Etats-Unis de Donald Trump. Depuis près d'une décennie, Donald John Trump façonne l'Amérique à son image : pour ses partisans, un bâtisseur ; pour ses adversaires, un déconstructeur. Étoile des plateaux télé devenue 45ᵉ puis 47ᵉ président des États-Unis, il est aujourd'hui l'homme qui bouscule les certitudes occidentales et pousse la première puissance mondiale hors des sentiers multilatéraux. À la tête d'un pays traversé par les doutes sociaux et les colères identitaires, il a replacé Washington au centre des regards depuis le 6 janvier 2021, point de bascule d'une démocratie mise à l'épreuve – et, plus encore, depuis son retour triomphal à la Maison-Blanche le 20 janvier 2025. Mur renforcé à la frontière, tarif douanier universel, purge de l'administration fédérale : chacune de ses décisions secoue le monde, fracture les alliances, divise l'opinion. Tout – ou presque – a été tweeté, filmé, commenté sur le parcours de ce magnat de l'immobilier devenu chef de l'exécutif. Pourtant, c'est bien un État, les États-Unis, cette fédération de cinquante étoiles, qui survivra à Donald Trump, qu'il faut d'abord comprendre – un État et, peut-être surtout, un peuple dont les fractures dessinent déjà l'Amérique de demain. Pour décrypter « Les États-Unis de Trump », j'accueille aujourd'hui Grégory Portais, spécialiste du droit constitutionnel américain et observateur passionné de la vie politique outre-Atlantique. Ensemble, nous remonterons le film du premier mandat avant de plonger dans les six premiers mois de ce second acte hors norme, afin de saisir la logique d'un président qui, plus que jamais, veut écrire l'Histoire en lettres capitales.

Décryptage
Guerre commerciale: Donald Trump joue les prolongations

Décryptage

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 19:30


C'est l'épée de Damoclès qui continue de peser sur les têtes des partenaires commerciaux des États-Unis. Les droits de douane au cœur du second mandat de Donald Trump, qui peine à les faire entrer en vigueur. Le 7 juillet, le président américain a une nouvelle fois repoussé leur mise en place au 1er août. Objectif : donner le temps aux négociations d'aboutir. Peut-on croire à des accords entre Washington et ses partenaires ? Quelles réussites et échecs de la guerre commerciale lancée au printemps par la Maison Blanche ? Avec :  - Rémi Bourgeot, ingénieur, économiste, chercheur associé à l'IRIS - Benjamin Bürbaumer, maître de conférences en Sciences économiques au Centre Emile Durkheim/Sciences Po Bordeaux, auteur du livre Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation (La Découverte).   

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] Netanyahu prêt à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 23:22


L'émission 28 minutes du 08/07/2025 Netanyahu prêt à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ?Lundi 7 juillet, Benjamin Netanyahu a été reçu à la Maison Blanche par Donald Trump pour la troisième fois depuis janvier. Les deux homologues cherchent à s'entendre sur un possible accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, qui entre dans son 21e mois de guerre. Donald Trump, qui affirmait en février vouloir transformer la bande de Gaza "en Côte d'Azur du Moyen-Orient" et a apporté son concours à Israël dans sa guerre contre l'Iran, verrait d'un bon œil une trêve entre Israël et le Hamas, en cours de négociations au Qatar. Mais Benjamin Netanyahu est tiraillé entre la volonté de son inestimable allié américain et celle de son gouvernement, dont la toute aussi inestimable composante d'extrême droite préconise une poursuite des combats. Depuis l'attaque du 7 octobre 2023, menée par le Hamas, l'offensive israélienne dans la bande de Gaza a tué 57 523 Palestiniens, selon un décompte du ministère de la Santé de Gaza, jugé fiable par l'ONU. Face à un bilan humain qui s'alourdit de jour en jour, Benjamin Netanyahu va-t-il enfin mettre en place un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ? On en débat avec Eléonore Weil, journaliste franco-israélienne, Jean-Paul Chagnollaud, président de l'Institut de Recherche et d'Etudes Méditerranée Moyen-Orient, et David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste du Moyen-Orient.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 8 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

Afrique Économie
Suspendue de l'Agoa, l'Éthiopie fait figure d'«étalon» des opportunités de cet accord

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 2:15


Donald Trump reçoit depuis ce mercredi 9 juillet cinq chefs d'États africains à Washington. L'occasion d'ouvrir les discussions sur les liens entre les États-Unis et l'Afrique, malmenés depuis le retour du milliardaire républicain à la Maison Blanche. L'Agoa favorise depuis 2000 les exportations africaines vers les États-Unis. Un sujet sur lequel l'Éthiopie fait figure d' « étalon ». Elle a été suspendue de cet accord en janvier 2022, à cause de la guerre au Tigré, avec de lourdes conséquences pour le pays.  De notre correspondante à Addis-Abeba, L'Éthiopie pourra-t-elle un jour réintégrer l'Agoa ? La question est cruciale pour le pays, tant les conséquences de sa suspension se font aujourd'hui ressentir. Ahmed Soliman, chercheur au sein du think tank britannique Chatham House, revient sur l'impact de cette décision. « Les secteurs comme le textile, l'industrie du cuir, l'habillement étaient intégrés à l'Agoa via l'export, détaille-t-il. Ils ont été très touchés par une baisse de leur activité, alors que l'Éthiopie avait largement investi ces dix dernières années dans des parcs industriels. Ces parcs industriels ont subi des baisses d'investissement, et environ 18 entreprises étrangères ont cessé leurs activités en Éthiopie. C'est le cas de sociétés importantes comme PVH, qui détient la marque Calvin Klein ». D'après un rapport de la Banque africaine de développement, la suspension de l'Agoa a causé la suppression de près de 10 000 emplois. Durant de nombreuses années pourtant, l'accord commercial avait boosté l'économie éthiopienne, explique Biruk Haregu, chercheur en économie à l'université George Mason. « L'Agoa a été très bénéfique. L'Éthiopie s'en est servie dès 2012 pour développer les produits manufacturés, comme le textile, le prêt-à-porter, les chaussures, les produits en cuir, etc. Elle produisait ces biens et les envoyait sur le marché américain sans payer de droits de douane », rappelle le chercheur. À lire aussiLes États-Unis excluent Éthiopie, Mali et Guinée de l'accord commercial Agoa L'opportunité de chercher d'autres partenaires ? D'après Biruk Haregu, l'Agoa a également permis à 200 000 personnes d'accéder à l'emploi salarié. La suspension en 2022 a donc été un véritable choc. Mais pour Ahmed Soliman, cette situation et l'inquiétude autour du renouvellement de l'Agoa qui arrive à expiration en septembre prochain, pourraient aussi ouvrir de nouvelles perspectives en Afrique. « C'est aussi pour l'Éthiopie et d'autres pays africains, l'occasion d'explorer des alternatives, de diversifier leurs partenariats, et de montrer leurs capacités à négocier en tant que bloc », assure-t-il. Il rappelle également l'élément stratégique que représente par exemple la zone africaine de libre-échange. En 2023, 9,26 milliards de dollars de marchandises ont été exportées dans le cadre de l'Agoa, selon la Commission américaine du commerce international. À lire aussiDroits de douane américains : quelles conséquences pour l'Afrique ?

Info éco
Droits de douane : l'Union européenne proche d'un accord avec Washington

Info éco

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 4:28


Donald Trump relance la guerre commerciale. Quatorze pays ont reçu une lettre de la Maison Blanche annonçant des droits de douane pouvant atteindre 40 %. L'Union européenne, toujours en négociation, pourrait éviter le pire... mais jusqu'à quand ?

Géopolitique
Netanyahou à Washington : Trump reprend la main

Géopolitique

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 2:57


durée : 00:02:57 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - C'est une rencontre qui en dit long sur la diplomatie version Trump. Hier, le président américain a reçu Benjamin Netanyahou à la Maison-Blanche. Pourquoi cette rencontre a-t-elle lieu à Washington, alors que des négociations ont déjà lieu à Doha ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
Netanyahou à Washington : Trump reprend la main

InterNational

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 2:57


durée : 00:02:57 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - C'est une rencontre qui en dit long sur la diplomatie version Trump. Hier, le président américain a reçu Benyamin Netanyahou à la Maison Blanche. Pourquoi cette rencontre a-t-elle lieu à Washington, alors que des négociations ont déjà lieu à Doha ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Caroline Loyer : Gaza, "priorité absolue" de Trump - 08/07

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 3:17


Ce mardi 8 juillet, la troisième réunion entre Donald Trump et Benyamin Netanyahou à la Maison Blanche pour parler d'un accord, a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Le sept neuf
"Dans quelques jours, il y aura un cessez-le-feu" à Gaza, estiment David Khalfa et Isabelle Lasserre

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 22:07


durée : 00:22:07 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Amélie Perrier - Le président américain Donald Trump, qui se dit déterminé à mettre fin à la guerre à Gaza, a reçu Benjamin Netanyahu à dîner à la Maison Blanche lundi soir. Analyse avec deux spécialistes, David Khalfa, de la Fondation Jean-Jaurès et la journaliste Isabelle Lasserre. - invités : David Khalfa, Isabelle LASSERRE - David Khalfa : Co-Directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la fondation Jean-Jaurès, co-fondateur du think tank international Atlantic Middle East Forum, Isabelle Lasserre : Journaliste française Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Journal d'Haïti et des Amériques
États-Unis : Donald Trump mène une politique de « chaos et de cruauté »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 30:00


Ces propos, ils viennent de Paul O'Brien, directeur exécutif d'Amnesty International USA. Avec lui, nous faisons un bilan des premiers six mois de la présidence Trump sur le plan de la politique des droits humains.  L'administration Trump a adopté une stratégie de confrontation directe contre les droits humains, les minorités et les contre-pouvoirs, selon Paul O'Brien. Les universités, la société civile et même certaines institutions religieuses sont ciblées, notamment si elles ne se conforment pas à une idéologie nationaliste chrétienne. En six mois, Donald Trump a signé plus de décrets que n'importe quel président, mais sans les faire adopter par le Congrès, contournant ainsi le débat démocratique. Contrairement à son premier mandat, il s'est entouré de loyalistes autoritaires pour mieux imposer son agenda. L'exemple de l'utilisation de l'armée contre des manifestants pacifiques à Los Angeles illustre, selon Paul O'Brien, une dérive extrêmement préoccupante. Il alerte sur le précédent que cela crée : que se passera-t-il si des étudiants, des syndicats ou des groupes antiracistes descendent à nouveau dans la rue ? Le fait que des militaires armés puissent viser des citoyens américains pour des actions démocratiques et non violentes marque un tournant inquiétant pour les libertés publiques aux États-Unis. Enfin, l'affaire de Mahmoud Khalil, étudiant à Columbia, ayant perdu sa carte de résident pour avoir manifesté, incarne selon Amnesty une stratégie délibérée de dissuasion. En une seule décision, l'administration Trump envoie plusieurs messages menaçants : aux étudiants, aux universités, aux résidents permanents, et à ceux qui soutiennent les droits des Palestiniens. Face à ce climat de peur, Amnesty affirme qu'une action classique auprès des responsables politiques, une sensibilisation à travers d'un dialogue, est inutile. L'organisation veut mobiliser la population américaine et internationale, pour dénoncer ces dérives et faire pression sur le gouvernement américain afin qu'il respecte les droits humains.     Quatre ans après l'assassinat de Jovenel Moïse, des zones d'ombre demeurent Quatre ans après l'assassinat du président haïtien Jovenel Moïse, l'affaire demeure entourée de nombreuses zones d'ombre. Nous en parlons avec Gotson Pierre, directeur d'Alterpresse. Il relate l'interview avec l'ancien conseiller de Jovenel Moïse, Guichard Doré. Ce dernier insiste sur la nécessité de mener trois enquêtes complémentaires – judiciaire, institutionnelle et sociale – pour comprendre les circonstances du crime. Il déplore la lenteur de la procédure en Haïti, où aucune décision définitive n'a été rendue malgré l'incarcération de plus de 40 suspects. Pendant ce temps, aux États-Unis, plusieurs condamnations ont déjà été prononcées, mais la coopération judiciaire entre les deux pays reste insuffisante. Guichard Doré s'interroge également sur les motivations profondes de l'assassinat, notamment le financement de l'opération et la manière dont les institutions haïtiennes ont été contournées. Il évoque une possible « conspiration institutionnelle » impliquant des organes de l'État qui auraient contribué à affaiblir Jovenel Moïse. Il appelle à une enquête institutionnelle pour éclaircir ces complicités internes, ainsi qu'à une enquête sociale sur le traitement médiatique et politique réservé au président, avant et après sa mort. Au-delà du crime lui-même, l'ancien conseiller dresse un constat alarmant de la déliquescence de l'État haïtien : institutions paralysées, sécurité effondrée, territoire contrôlé à 80% par des gangs. Il lance un appel à un sursaut des élites haïtiennes – intellectuels, secteur privé, presse, artistes – pour qu'elles sortent de leur passivité et participent activement à la refondation du pays. Selon lui, seule une mobilisation collective permettra de sortir Haïti de cette spirale de violence et de reconstruire un État légitime et fonctionnel.     Au Texas, les victimes commencent à être identifiées et la presse relate leur histoire El Pais revient par exemple sur le destin tragique de Brooke et Blair Harber, deux sœurs de 11 et 13 ans, originaires de Dallas, retrouvées main dans la main dans un grenier. Peu avant leur mort, l'une d'elles avait envoyé un message à leur famille disant simplement : « Je vous aime ». Autre victime évoquée : Dick Eastland, propriétaire d'un camp de vacances touché par les inondations. Il a perdu la vie en tentant de sauver des enfants, souligne le journal. Son petit-fils, George, évoque un homme pieux, dévoué : « S'il ne devait pas mourir de causes naturelles, il fallait que ce soit en sauvant les filles qu'il chérissait. » Donald Trump évite la polémique sur les responsabilités de la catastrophe Lorsqu'un ouragan avait frappé la Caroline du Nord l'an dernie (2024)r, Donald Trump avait affirmé — sans preuve — que l'administration Biden refusait d'aider les habitants des zones républicaines. Quand des incendies ont ravagé Los Angeles en début d'année, il avait accusé les démocrates locaux et de l'État, avançant des critiques infondées sur la gestion de l'eau. Mais après les inondations catastrophiques qui ont dévasté le Texas, Donald Trump a appelé à ne pas chercher de coupables. Peut-être aussi parce que la Maison Blanche est sur la défensive, selon le New York Times. Les efforts du président pour réduire la bureaucratie fédérale ont laissé des traces : plusieurs postes-clé du Service national de météorologie, notamment dans les bureaux locaux, étaient vacants au moment où les inondations ont frappé. Et puis, l'ampleur de la réponse fédérale sur le terrain reste floue. Les autorités affirment avoir activé la FEMA, l'agence fédérale de gestion des urgences, mais sans préciser combien de personnes ont été déployées, ni quels moyens sont mobilisés. Rappelons que Donald Trump a plusieurs fois exprimé son intention de démanteler cette agence. La presse se penche sur l'impact des raids anti-migrants aux États-Unis   Dans un long reportage The New Yorker s'interroge sur la solidité du soutien hispanique à Donald Trump dans le sud du Texas, près de la frontière mexicaine. Longtemps bastion démocrate, la vallée du Rio Grande avait pourtant basculé en 2024. Mais la politique de l'immigration de Donald Trump, notamment les raids, font que même les républicains se détournent de leur président. Début juin 2025, des descentes massives de la police fédérale de l'immigration ont frappé la région, semant la panique dans les commerces, les restaurants et les entreprises. « C'est comme si une bombe avait explosé sur notre économie locale », témoigne un restaurateur dans le New Yorker. Face à l'ampleur du choc, certains élus républicains locaux osent critiquer Donald Trump Javier Villalobos, maire de McAllen, ancien démocrate devenu républicain, affirme : « On peut soutenir la loi, mais pas quand elle détruit nos familles et notre économie. » Dans les réunions publiques, la colère monte. Le New Yorker évoque une ambiance tendue, voire explosive : « Les électeurs qui avaient voté pour Donald Trump pour des raisons économiques ne veulent pas payer le prix de cette politique migratoire brutale. »   Journal de la 1ère Le moucheron piqueur fait des dégâts dans les Caraïbes et en Amérique du Sud.

Les interviews d'Inter
"Dans quelques jours, il y aura un cessez-le-feu" à Gaza, estiment David Khalfa et Isabelle Lasserre

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 22:07


durée : 00:22:07 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Amélie Perrier - Le président américain Donald Trump, qui se dit déterminé à mettre fin à la guerre à Gaza, a reçu Benjamin Netanyahu à dîner à la Maison Blanche lundi soir. Analyse avec deux spécialistes, David Khalfa, de la Fondation Jean-Jaurès et la journaliste Isabelle Lasserre. - invités : David Khalfa, Isabelle LASSERRE - David Khalfa : Co-Directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la fondation Jean-Jaurès, co-fondateur du think tank international Atlantic Middle East Forum, Isabelle Lasserre : Journaliste française Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

La Chronique Finance
Faute de carotte, le bâton fait son retour

La Chronique Finance

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 7:52


Et paf, le temps des menaces fait son retour dans la rhétorique commerciale de la Maison Blanche. La Japon, la Corée du Sud et douze autres pays ont été brocardés hier. Wall Street n'a pas beaucoup apprécié, mais la porte de la salle de réunion reste ouverte jusqu'au 1er août. Ce matin, il est aussi question d'amitié franco-britannique et de surprise monétaire aux Antipodes.

Les histoires de 28 Minutes
Fonds marins en danger ? / Vers un cessez-le-feu à Gaza ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 46:16


L'émission 28 minutes du 08/07/2025 Vers la création d'un code minier sur les grands fonds marinsDu 7 au 15 juillet 2025 se tiennent des négociations de l'Autorité internationale des fonds marins sur l'exploitation minière en eaux profondes. Les 36 membres du conseil sont réunis afin d'établir un code minier. Ces négociations font suite à la signature par Donald Trump d'un décret autorisant l'exploitation à grande échelle des fonds marins. Une occasion dont s'est saisie l'entreprise canadienne The Metals Company, qui a déposé une demande auprès de l'administration américaine afin d'exploiter les métaux rares du plancher océanique. Un projet dont l'impact sur la vie marine a été pointé du doigt par plusieurs études. Pour décrypter ces enjeux marins, nous recevons Marina Levy, directrice de recherches au CNRS et océanographe spécialiste des relations entre climat, biodiversité marine et océans. La chercheuse, qui tente d'apporter des solutions, est aux premières loges "de la catastrophe", mais ne se dit pas pour autant "éco-dépressive".Netanyahu prêt à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ?Lundi 7 juillet, Benjamin Netanyahu a été reçu à la Maison Blanche par Donald Trump pour la troisième fois depuis janvier. Les deux homologues cherchent à s'entendre sur un possible accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, qui entre dans son 21e mois de guerre. Donald Trump, qui affirmait en février vouloir transformer la bande de Gaza "en Côte d'Azur du Moyen-Orient" et a apporté son concours à Israël dans sa guerre contre l'Iran, verrait d'un bon œil une trêve entre Israël et le Hamas, en cours de négociations au Qatar. Mais Benjamin Netanyahu est tiraillé entre la volonté de son inestimable allié américain et celle de son gouvernement, dont la toute aussi inestimable composante d'extrême droite préconise une poursuite des combats. Depuis l'attaque du 7 octobre 2023, menée par le Hamas, l'offensive israélienne dans la bande de Gaza a tué 57 523 Palestiniens, selon un décompte du ministère de la Santé de Gaza, jugé fiable par l'ONU. Face à un bilan humain qui s'alourdit de jour en jour, Benjamin Netanyahu va-t-il enfin mettre en place un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ? 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.

Radio Campus France
MAISON BLANCHE | Campus Club, mixtape

Radio Campus France

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 60:00


Maison Blanche, une figure incontournable de la scène underground house music, revient en 2025 avec un nouvel EP What A Time! sur Pont Neuf Records. Habitué des clubs (Rex, Sacré, Badaboum, Machine, Madame Loyal, Djoon...) et fort de ses sorties récentes qui ont conquis un public grandissant avec plusieurs centaines de milliers de streams, il livre un nouveau projet qui promet d'être l'hymne de l'été pour les amoureux de Soulful house et French Touch. “J'ai toujours été influencé par plein de genres musicaux qui faisaient appel au sampling comme le hip hop, la house, ainsi que les genres chez qui des producteurs comme DJ Mehdi ou DJ Premier sont eux-mêmes allés piocher des références pour en faire des classiques comme le jazz ou la funk. Pour cet EP, je voulais vraiment pousser ce principe de puzzle musical en allant piocher plein de références de mon univers pour recréer des morceaux plus modernes et dansants pour les clubs, avec une énergie à mi-chemin entre la house et la dance, avec toujours cette influence funky qui permet de partager une énergie positive et euphorique sur le dancefloor.” Maison Blanche. ***Tracklist non fourni par l'artiste ***infos/liens https://www.instagram.com/maisonblanche.wav https://soundcloud.com/maisonblanchewav @maisonblanchewav https://pontneuf.bandcamp.com https://soundcloud.com/pontneuf @pontneuf

Campus Club
MAISON BLANCHE | Campus Club, mixtape

Campus Club

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 59:56


Maison Blanche, une figure incontournable de la scène underground house music, revient en 2025 avec un nouvel EP What A Time! sur Pont Neuf Records. Habitué des clubs (Rex, Sacré, Badaboum, Machine, Madame Loyal, Djoon...) et fort de ses sorties récentes qui ont conquis un public grandissant avec plusieurs centaines de milliers de streams, il livre un nouveau projet qui promet d'être l'hymne de l'été pour les amoureux de Soulful house et French Touch. “J'ai toujours été influencé par plein de genres musicaux qui faisaient appel au sampling comme le hip hop, la house, ainsi que les genres chez qui des producteurs comme DJ Mehdi ou DJ Premier sont eux-mêmes allés piocher des références pour en faire des classiques comme le jazz ou la funk. Pour cet EP, je voulais vraiment pousser ce principe de puzzle musical en allant piocher plein de références de mon univers pour recréer des morceaux plus modernes et dansants pour les clubs, avec une énergie à mi-chemin entre la house et la dance, avec toujours cette influence funky qui permet de partager une énergie positive et euphorique sur le dancefloor.” Maison Blanche. ***Tracklist non fourni par l'artiste ***infos/liens https://www.instagram.com/maisonblanche.wav https://soundcloud.com/maisonblanchewav @maisonblanchewav https://pontneuf.bandcamp.com https://soundcloud.com/pontneuf @pontneufHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les colères du monde
Journal 08/07/2025

Les colères du monde

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a été reçu lundi 7 juillet 2025 à la Maison Blanche par le président Donald Trump, dans un contexte de discussions indirectes avec le Hamas en vue d'une trêve à Gaza. Entre dîner privé et déclarations sur la souveraineté sécuritaire d'Israël, la rencontre s'est tenue en marge des canaux diplomatiques habituels et a mis en lumière une convergence stratégique sur la gestion du conflit, sans pour autant relancer les discussions sur une solution politique durable.

Revue de presse internationale
À la Une: Emmanuel Macron ravive l'entente avec le Royaume-Uni

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 4:03


Le président français se rend à Londres aujourd'hui, pour une visite d'État de trois jours. Une façon de mettre sur pied « une entente cordiale renouvelée » se réjouit le Guardian, après cinq ans marqués par les tensions post-Brexit, durant lesquels, rappelle le site « pas le moindre sommet bilatéral France-Royaume-Uni n'a eu lieu ». Soupir de soulagement pour le Guardian : « heureusement, c'est du passé ». Et à en croire le journal, il faut pour cela remercier le Premier ministre Keir Starmer, qui a forgé avec Emmanuel Macron « une relation de travail rapprochée, afin de renforcer la défense et la sécurité européennes ».  Cette collaboration a jusque-là essentiellement concerné le soutien à l'Ukraine et l'organisation face à la menace russe, mais pas uniquement : le Times britannique indique ainsi que Keir Starmer devrait « exhorter le président français à accepter un accord migratoire "un dedans, un dehors" » : en clair, ramener en France de petits bateaux de migrants pour permettre l'arrivée sur le sol britannique de demandeurs d'asile ayant de la famille au Royaume-Uni. Ce texte pourrait même, veut croire le quotidien, « être la pièce maîtresse » d'un nouvel accord entre les deux pays.  Quoi qu'il en soit, cette visite (la première d'un président français depuis Nicolas Sarkozy en 2008), est « d'abord une façon de célébrer, grâce aux fastes de la monarchie, une amitié retrouvée entre les deux vieux voisins », pointe le Monde, mais aussi, pour Londres, de « renouer avec l'Union européenne sans pour autant relancer le psychodrame d'une adhésion ». Le tout avec un « sous-texte transatlantique » évident, après le « choc » du « retour de Donald Trump à la Maison Blanche (…) particulièrement douloureux pour le Royaume-Uni, » croit savoir le journal, puisque le pays « s'est toujours considéré comme l'héritier d'une "relation spéciale" avec Washington ». Dans ce contexte, reprend le Guardian, « une entente restaurée est, de façon écrasante, dans les intérêts des deux pays, et plus largement de l'Europe toute entière ». Le spectre des droits de douane  « Donald Trump recommence à jouer les Monsieur Taxes », s'agace d'ailleurs le Wall Street Journal tandis que le Figaro s'interroge : est-ce par « goût du suspense » ou dans l' « espoir d'obtenir toujours plus en multipliant les décisions arbitraires » que le président américain « continue son jeu visant à faire plier » ses partenaires ? Quelles que soient ses raisons, il « sait très bien ruiner une bonne humeur économique » juge le Wall Street Journal. Car le chef d'État a décidé, lundi, d'imposer de nouveaux droits de douane, de 25%, contre une douzaine de pays, dont le Japon et la Corée du Sud. « Belle manière de traiter deux proches alliés », ironise le journal, surtout lorsqu'ils sont « dans l'arrière-cour chinoise ». Cette décision va crisper des amis ; mais il est aussi « facile de constater de quelle manière les droits de douane vont faire du mal aux entreprises et consommateurs américains », juge le titre économique.  Sauf que la méthode de Donald Trump pourrait être payante, sans mauvais jeu de mots : à force d'allers-retours, l'Union européenne se montre moins catégorique qu'avant, et la France aussi, constate le Monde, qui rappelle que pour certains ministres, « une augmentation faible des droits de douane peut être acceptée, si et seulement si, sur certains secteurs clés d'exportation français, ils peuvent être réduits ».  D'autres préoccupations en France La « malédiction » de la « dissolution » comme le dit le Figaro, car à partir d'aujourd'hui, le délai constitutionnel d'un an est passé, et Emmanuel Macron peut de nouveau faire tomber le couperet sur l'Assemblée nationale. « Dans l'entourage [du président], on appelle ça pompeusement le "réarmement institutionnel" » raconte le quotidien. Et même si le chef d'État « n'exclut pas totalement de repousser sur le bouton », croit savoir le Soir en Belgique, cette perspective est « la hantise de nombre de députés, qui labourent leur circonscription en cas de nouveau coup de tonnerre, ce qui vide un peu plus les bancs » d'un hémicycle déjà rendu inefficace par sa division. Bref, la sentence du Figaro est sans appel : une dissolution 2.0 n'est « souhaitable pour personne » : sur une scène politique française « dispersée façon puzzle, qui serait assez fou pour en rajouter ? ».

Les matins
Nétanyahou et Trump : deux visions du Moyen-Orient

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 43:15


durée : 00:43:15 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Astrid de Villaines, Stéphanie Villeneuve, Sarah Masson - Alors qu'Israël étend son offensive à Gaza, Donald Trump, doit recevoir Benyamin Nétanyahou à la Maison Blanche, lundi 7 juillet. Objectif : finaliser les termes d'un cessez-le-feu de deux mois dans la bande de Gaza et exhorter le Hamas à l'accepter. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Amélie Férey Politiste, responsable du laboratoire de recherche sur la défense de l'IFRI; Laetitia Bucaille Professeure de sociologie politique à l'Inalco

L’Heure du Monde
Le monde de Trump : qu'est-ce que le trumpisme ? (1/5)

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 26:57


Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a brutalement privé le monde d'une partie de ses repères. Quelles sont ses intentions ? Comment les alliés historiques des Etats-Unis réagissent-ils ? Qui profite de ce bouleversement ?Face à ce paysage tourmenté et de plus en plus incertain, Le Monde et ses spécialistes des questions internationales décryptent les enjeux de la présidence Trump, dans cette série enregistrée en public le 18 juin dans le cadre de la première « Nuit de la Géopolitique », organisée par le journal Le Monde.Dans ce premier épisode, Alain Frachon, éditorialiste au Monde, analyse le double renoncement qu'opère le trumpisme : Donald Trump renonce à la fois au rôle de leader du monde libre, et sur le plan intérieur, à la démocratie libérale.La Nuit de la Géopolitique est un événement du Monde Ateliers organisé par Kévin Hurtaud, Estelle Lavielle, Joséfa Lopez, Yoanna Sultan, Camille Bailly Barthez, Lucie Adam, Xemartin Laborde et Frame Mates.Retrouvez ici les cours du soir d'Alain Frachon « USA, une démocratie en crise »Episode produit avec Garance Muñoz. Réalisation : Quentin Bresson. Introduction : Adèle Ponticelli avec l'aide de Joséfa Lopez. Dans cet épisode : extrait d'un entretien entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le 28 février 2025 ; d'une conférence de presse du vice-président américain JD Vance à Munich, le 17 février 2025 ; et de prises de paroles du président américain Donald Trump à Washington, le 2 avril 2025 et le 23 mai 2025.Cet épisode a été publié le 7 juillet 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: rencontre très attendue entre Benyamin Netanyahu et Donald Trump

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 4:42


Le Premier ministre israélien se déplace à Washington pour la première rencontre entre les deux hommes depuis la guerre lancée par Israël contre l'Iran. Un événement porteur d'espoirs, et dont une grande partie de la presse se fait donc le relais. Les deux hommes parleront du dossier iranien, mais aussi de la guerre à Gaza. Car, écrit le Figaro, le président américain est « déterminé à arracher un cessez-le-feu » dans l'enclave palestinienne. Après sa victoire contre Téhéran, le président américain veut poursuivre sur sa lancée et « faire progresser la paix au Moyen-Orient », juge le quotidien français. Une perspective envisageable seulement « si les armes se taisent dans la bande de Gaza. » Le Washington Post lui aussi, faisant référence aux lubies pour le moins changeantes du chef d'État américain, estime que ce dernier « semble être d'humeur à faire la paix ». Il faut dire, ironise El Pais, que Donald Trump « a promis lors de la campagne qui l'a ramené à la Maison Blanche qu'il parviendrait à la paix dans le monde dès son premier jour au pouvoir », et le voilà donc, certes, « 168 jours plus tard, » prêt à avancer vers son objectif.  Sauf que la « volonté de fer » du président américain va rencontrer celle d'un Benyamin Netanyahu très attaché au pouvoir, et dépendant, rappelle le Figaro, d'une « coalition va-t-en-guerre ». Mais justement, pointe le Washington Post : « Politiquement, le Premier ministre n'aura pas de meilleure opportunité que celle qui se présente après la réussite sur le terrain iranien, qui va s'estomper avec le temps. » De toute façon, abonde le Soir en Belgique, « dans les faits, les deux hommes ont intérêt à conclure cette trêve », l'un pour concrétiser l'image de faiseur de paix qu'il cherche à se donner depuis le début de son mandat, l'autre pour « ménager son opinion publique, » qui attend toujours « le retour d'une cinquantaine d'otages retenus dans Gaza ». Les négociateurs israéliens, eux aussi, en déplacement Les négociateurs israéliens se rendent à Doha, au Qatar, et ont décollé quelques heures à peine après Benyamin Netanyahu. Cette « synchronicité » n'a « rien d'une coïncidence », souligne Haaretz en Israël : « Le président américain a indiqué à plusieurs reprises qu'il perd patience au sujet des combats en Israël », et « sous la pression américaine », aussi bien Israël que le Hamas, « ont rapidement fait savoir leur disponibilité ». Une ébauche d'accord a déjà été rédigée, dont El Pais rappelle le point de départ : « Un cessez-le-feu de 60 jours » qui serait l'occasion d'un échange de prisonniers et d'otages. Mais ce premier jet, critique Haaretz, laisse de côté certains « point essentiels » comme « la fin de la guerre ou la gestion de Gaza une fois que les forces israéliennes se seront retirées ». La question du départ des soldats israéliens a toujours été l'un des points les plus sensibles des négociations et il l'est probablement toujours : un expert interrogé par Le Soir se dit ainsi « extrêmement dubitatif sur le fait que Benyamin Netanyahu l'accepte », d'autant que ces derniers mois, « Washington avait validé l'idée que la bande de Gaza telle qu'elle a existé jusqu'à présent pouvait disparaître ». Mais si cela doit arriver, ce sera, juge Le Soir, « par étapes » car « aujourd'hui, ce qui compte pour Israël, c'est de rester dans Gaza ». L'intelligence artificielle et les menaces qu'elle fait peser sur Internet Si vous utilisez encore Google, alors la sentence du Monde est irrévocable : vous êtes un « cyberboomer ». Car les plus jeunes, eux, utilisent ChatGPT, Claude, Perplexity ou un autre agent conversationnel pour leurs recherches en ligne. Une « tendance », voire une « révolution » qui aura, entrevoit déjà le quotidien français, « des conséquences vertigineuses pour l'avenir du Web ». Pour les moins convaincus, difficile d'imaginer quitter Google ou un autre moteur de recherche quand on y a passé plus de vingt ans. Pourtant, le Monde en est certain : « Demain, qu'ils le veuillent ou non, tous les utilisateurs de Google franchiront le pas », et le géant américain en a conscience, puisqu'il a « déjà mis en place deux solutions de recherche par IA ». En fait, ces moteurs de recherche par intelligence artificielle (IA), « qui n'impliquent plus de cliquer sur des liens », remettent en cause « tout le modèle économique du web, qui risque de s'écrouler », prédit le Monde. Et s'il n'y a plus de motivation financière, s'il n'y a plus de visites sur les sites, questionne le Monde, « pourquoi s'acharner à publier du contenu ? » D'où cette question : à force de systèmes d'IA qui « ringardisent les moteurs de recherche et rendent facultative la consultation de sites Internet », « que va-t-il rester [de ce fameux] World Wide Web » tel qu'on le connaît ?

MANDALE
MANDALE - BSD x UFC Paris : le vrai retour ?

MANDALE

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 60:36


Benoît Saint Denis a annoncé son retour à l'UFC Paris ce weekend ! Reste à déterminer qui va croiser le fer avec le God of War dans une Accor Arena encore sold out… Alors que la piste Mateusz Gamrot semble être sur répondeur, quelles pourraient être les autres possibilités pour une guerre sur trois rounds à Paris ? Nous reviendrons également sur les déclarations récentes de Donald Trump qui veut absolument organiser un UFC au sein de la Maison Blanche à l'occasion du 250e anniversaire de la Déclaration d'Indépendance des États-Unis. Jon Jones & Conor McGregor semblent très intéressés par cet événement surprise. Est-ce une idée folle ?

20 minutes pour comprendre
#125a : Trump, les juges et l'état de droit : la démocratie américaine sous pression ? (1/2)

20 minutes pour comprendre

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 26:52


Depuis son retour à la Maison Blanche, Trump multiplie les décrets visant à appliquer son programme à marche forcée. Les bras de fer entre le chef de l'exécutif et ses opposants s'enchaînent, tant au niveau des états que des cours fédérales. Mais que se passe-t-il exactement ? Que penser de la légalité de ces actions ? Le président outrepasse-t-il son pouvoir ou agit-il dans la stricte légalité ? Et si excès il y a, la Cour Suprême sera-t-elle à même d'arrêter Trump ? Autant de questions qu'Anne Deysine aborde au micro de Simon Desplanque dans ce double épisode qui vous permettra de mieux saisir les grandes lignes du système politico-juridique US.Pour approfondir le sujet, n'hésitez pas à vous procurer l'ouvrage d'Anne Deysine, disponible iciInvitée : Anne Deysine (Paris Nanterre) Avec Simon DesplanqueSuivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn !   Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
Climatisation, Ukraine désarmée ?, Trafiquants belges : Le Club international

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 6, 2025 46:05


L'émission 28 minutes du 05/07/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes :  Juan Jose Dorado, correspondant espagnol à Paris, Martial Ze Belinga, économiste et sociologue, Anna Kowalska, correspondante de la télévision publique polonaise TVP et la dessinatrice de presse à l'hebdomadaire allemand “Stern”, Dorthe Landschulz.La climatisation : une solution démagogique pour lutter contre le réchauffement climatique ?Alors que ce début d'été 2025 est marqué par des températures caniculaires dans toute l'Europe, la question de l'adaptation aux vagues de chaleur devient pressante. En France, entre aménagement des horaires de travail, réflexion sur l'urbanisme et refonte des infrastructures, les pistes apparaissent nombreuses. Pourtant, c'est davantage la climatisation qui s'est invitée au cœur d'un débat de plus en plus idéologique. Marine Le Pen (RN)  a promis un « grand plan climatisation » si elle accédait au pouvoir. Une déclaration qui n'a pas manqué de faire réagir à gauche, notamment Marine Tondelier (EELV), qui a raillé cette solution jugée simpliste face à une crise systémique. Le RN est-il en train de faire de la climatisation un étendard populiste dans la lutte contre le réchauffement climatique ? Ce débat autour de la “clim” est-il circonscrit à l'Hexagone ?Guerre en Ukraine : Trump va-t-il lâcher Kiev ?Voilà qui semble un aveu d'abandon. Après un récent échange téléphonique avec Vladimir Poutine, Donald Trump semble buter sur la réalité de la guerre en Ukraine, reconnaissant n'avoir obtenu “aucun progrès” sur le front diplomatique. Dans la foulée, Washington a annoncé, à la surprise générale, la suspension temporaire de plusieurs livraisons d'armes à Kiev. Officiellement, il s'agit de “préserver les intérêts américains”, selon la Maison Blanche, alors que les stocks de l'armée s'amenuisent. Un rééquilibrage stratégique ou le début d'un désengagement ?  Nous recevons en invité de la semaine Cyril Thomas, maître de conférence en psychologie cognitive à l'Université Marie et Louis Pasteur et créateur de tours pour prestidigitateurs internationaux. Dans “Les Secrets de la prestidigitation. Comment les magiciens manipulent notre esprit”, paru chez Odile Jacob, le chercheur démontre et analyse comment les tours de magie “tirent parti du fonctionnement de notre attention, de nos failles cognitives et de nos biais de raisonnements”. Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins belges. Leur ministre des Classes moyennes, des Indépendants et des PME, Éléonore Simonet, vient de proposer une mesure consistant à affilier les trafiquants condamnés au régime social des indépendants. Objectif : imposer rétroactivement leurs revenus illégaux, tout en suspendant leurs aides sociales.Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Mette Frederiksen, surnommée “la dame de fer du Danemark”. Le pays assure, depuis le 1er juillet dernier, la présidence tournante de l'Union européenne. Portrait.Fred Pommier zappe sur la télévision britannique où, une nouvelle suscite nombre de commentaires : Charles III dit adieu au train royal, privilège des Windsor depuis 1977. Marjorie Adelson s'intéresse à un fait de société, celui des divorces gris, qui démontre que l'on n'hésite plus à divorcer passé les 50 ans.Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : demain, y aura-t-il toujours des bananes ?28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 5 juillet 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

Une semaine dans le monde
Kohler et Paris inculpés d'espionnage, proposition de trêve à Gaza, grande loi budgétaire de Trump

Une semaine dans le monde

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 43:25


En Iran, les deux otages français détenus par le régime depuis plus de trois ans risquent à présent la peine de mort. Le programme nucléaire iranien plane sur ces accusations. Aux Etats-Unis, Donald Trump presse pour un arrêt des hostilités à Gaza. Mais Benyamin Netanyahu le souhaite-t-il vraiment ? Il est attendu la semaine prochaine à la Maison Blanche. Ce 4 juillet, le président américain promulgue, par ailleurs, la loi vertigineuse qu'il défend depuis des mois. Cette loi qui a eu raison de son partenariat avec Elon Musk.

RTL Matin
TRUMP - Jean-Éric Branaa est l'invité de RTL Soir

RTL Matin

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 9:12


Donald Trump va promulguer sa loi budgétaire en grande pompe à l'occasion de la fête nationale. Le dirigeant avait mis la pression sur les élus républicains pour que le Congrès adopte sa "grande et belle loi", comme il l'a baptisée. La loi a finalement été adoptée définitivement jeudi. "VICTOIRE", a immédiatement réagi la Maison Blanche dans un message sur X. Écoutez l'analyse de Jean-Éric Branaa, spécialiste de la politique américaine. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 04 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'invité de RTL
TRUMP - Jean-Éric Branaa est l'invité de RTL Soir

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 9:12


Donald Trump va promulguer sa loi budgétaire en grande pompe à l'occasion de la fête nationale. Le dirigeant avait mis la pression sur les élus républicains pour que le Congrès adopte sa "grande et belle loi", comme il l'a baptisée. La loi a finalement été adoptée définitivement jeudi. "VICTOIRE", a immédiatement réagi la Maison Blanche dans un message sur X. Écoutez l'analyse de Jean-Éric Branaa, spécialiste de la politique américaine. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 04 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Radio foot internationale
Mondial des Clubs: Real et Dortmund au rendez-vous, Klopp s'en prend à la Fifa

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 48:29


Mercredi 2 juillet dans Radio Foot à 16h10 TU & 21h10 TU sur RFI et YouTube RFI : - Mondial des Clubs : le Real et Dortmund qualifiés en quarts ! ; - Klopp fracasse la FIFA ! ; - Focus Mondial 2026 : que nous prépare l'Amérique ? Mondial des Clubs : le Real et Dortmund qualifiés en quarts ! Le Real Madrid écarte la Juve 1-0, Dortmund domine Monterrey grâce à un doublé de Guirassy 2-1. PSG–Bayern, Fluminense–Al-Hilal, Palmeiras-Chelsea, Dortmund-Real : les quarts s'annoncent fous ! Bilan des huitièmes ! Un favori pour aller au bout dans ce nouveau format ? — Klopp fracasse la FIFA ! Le coach allemand explose : « Le Mondial des clubs ? La pire idée du foot moderne ». Calendrier intenable, joueurs épuisés, format absurde… Klopp a-t-il mis le doigt là où ça fait mal ? — Focus Mondial 2026 : que nous prépare l'Amérique ? Climat brûlant, stades défaillants, mégaprojets… et Trump à la Maison Blanche. Ce Mondial XXL s'annonce démesuré… mais à quel prix ? Faut-il s'attendre à un chaos logistique et politique en 2026 ? Un invité pour y répondre : Kévin Veyssière, fondateur du @FCGeopolitics, le média qui vulgarise la géopolitique et le sport, et qui rassemble plus de 75 000 abonnés sur les réseaux sociaux. Et Thomas de Saint-Léger (RFI) tout juste rentré du Mondial des Clubs. Présentation : Annie Gasnier | Edition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Consultants : Carlos Bianchi, Ludovic Duchesne, Nabil Djellit.

C dans l'air
Trump lâche l'Ukraine, Poutine avance ses pions - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 67:45


C dans l'air du 2 juillet 2025 - Trump lâche l'Ukraine, Poutine avance ses pions - Alors que Donald Trump reste, depuis des semaines, ambivalent sur l'avenir de l'aide militaire à l'Ukraine, la Maison-Blanche a annoncé mardi avoir suspendu la livraison de certaines armes à Kiev. Une décision motivée, selon plusieurs médias américains, par les inquiétudes du Pentagone concernant le niveau des stocks de munitions de l'armée américaine.Parmi les équipements concernés figurent les systèmes de défense aérienne Patriot, l'artillerie de précision et les missiles Hellfire. Cette décision intervient alors que la Russie intensifie ses frappes. Rien que le week-end dernier, plus de 530 drones et missiles se sont abattus sur le territoire ukrainien. La défense antiaérienne en a intercepté la moitié. Les autres ont visé plusieurs villes, dont Kiev.L'Ukraine a déclaré mercredi ne pas avoir reçu de notification officielle de la part des États-Unis. "Nous sommes en train de clarifier la situation", a précisé Dmytro Lytvyne, conseiller de Volodymyr Zelensky. Il a assuré que les discussions avec Washington se poursuivent "à tous les niveaux".Le Kremlin, lui, a salué cette annonce. "Moins il y a d'armes livrées à l'Ukraine, plus proche est la fin de l'opération militaire spéciale", a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine.Sur un autre front, Donald Trump a affirmé mardi sur son réseau social que l'État d'Israël a accepté un cessez-le-feu de 60 jours dans la bande de Gaza. Il espère "travailler avec toutes les parties pour mettre fin à la guerre" et met la pression sur le Hamas pour qu'il accepte cet accord, déclarant : "La situation ne s'améliorera pas — ELLE NE FERA QU'EMPIRER". Cette déclaration intervient alors que le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, était en visite à Washington, en amont de la venue du Premier ministre Benyamin Netanyahou prévue lundi. Trump a aussi mentionné une rencontre bilatérale imminente avec l'Iran, sans en dévoiler les détails. Pendant ce temps, les interrogations persistent sur l'impact réel des récentes frappes américaines contre les installations nucléaires iraniennes.Selon le Washington Post, des échanges interceptés entre responsables iraniens laisseraient entendre que les dommages sont limités. De son côté, Donald Trump affirme que le programme nucléaire iranien a été "complètement anéanti". Les responsables américains se veulent plus prudents : l'évaluation complète des dégâts prendra du temps. D'autant plus que Téhéran a suspendu toute coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui n'a désormais plus accès aux sites nucléaires du pays. Selon l'agence onusienne, l'Iran pourrait relancer son programme d'enrichissement d'uranium d'ici à "quelques mois".En parallèle, Donald Trump s'est livré à une nouvelle attaque verbale contre Elon Musk, n'excluant pas d'expulser du pays le patron de Tesla, naturalisé américain en 2002, et le renvoyer vers son pays d'origine : l'Afrique du Sud. Il a aussi évoqué la possibilité que la Commission pour l'efficacité gouvernementale (DOGE) – créée par et pour Elon Musk afin de réduire les dépenses fédérales – puisse se retourner contre son ex-directeur et remettre en question les fonds publics investis dans ses entreprises, notamment dans le domaine spatial.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Nicole BACHARAN - historienne, spécialiste des Etats-Unis et également éditorialiste chez Ouest France- Isabelle LASSERRE - correspondante diplomatique pour Le Figaro- Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN

Radio Foot Internationale
Mondial des Clubs: Real et Dortmund au rendez-vous, Klopp s'en prend à la Fifa

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 48:29


Mercredi 2 juillet dans Radio Foot à 16h10 TU & 21h10 TU sur RFI et YouTube RFI : - Mondial des Clubs : le Real et Dortmund qualifiés en quarts ! ; - Klopp fracasse la FIFA ! ; - Focus Mondial 2026 : que nous prépare l'Amérique ? Mondial des Clubs : le Real et Dortmund qualifiés en quarts ! Le Real Madrid écarte la Juve 1-0, Dortmund domine Monterrey grâce à un doublé de Guirassy 2-1. PSG–Bayern, Fluminense–Al-Hilal, Palmeiras-Chelsea, Dortmund-Real : les quarts s'annoncent fous ! Bilan des huitièmes ! Un favori pour aller au bout dans ce nouveau format ? — Klopp fracasse la FIFA ! Le coach allemand explose : « Le Mondial des clubs ? La pire idée du foot moderne ». Calendrier intenable, joueurs épuisés, format absurde… Klopp a-t-il mis le doigt là où ça fait mal ? — Focus Mondial 2026 : que nous prépare l'Amérique ? Climat brûlant, stades défaillants, mégaprojets… et Trump à la Maison Blanche. Ce Mondial XXL s'annonce démesuré… mais à quel prix ? Faut-il s'attendre à un chaos logistique et politique en 2026 ? Un invité pour y répondre : Kévin Veyssière, fondateur du @FCGeopolitics, le média qui vulgarise la géopolitique et le sport, et qui rassemble plus de 75 000 abonnés sur les réseaux sociaux. Et Thomas de Saint-Léger (RFI) tout juste rentré du Mondial des Clubs. Présentation : Annie Gasnier | Edition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Consultants : Carlos Bianchi, Ludovic Duchesne, Nabil Djellit.

Reportage International
Le «soccer», un sport d'opposition aux États-Unis?

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 2:46


Le Mondial des Clubs se dispute actuellement aux États-Unis, avant la Coupe du Monde dans un an. Donald Trump compte bien faire de ces événements une tribune. La tâche s'annonce difficile, le ballon rond n'étant pas sa tasse de thé, ni celle de sa base de supporters.  De notre envoyé spécial aux États-Unis,  Une réplique de la Coupe du Monde posée sur le bureau ovale, le président de la Fifa invité à la cérémonie d'investiture… et pourquoi pas bientôt une série de jongles devant les caméras ? Depuis le début de son deuxième mandat, le républicain Donald Trump joue à fond la carte football. Cependant, tout cela ne semble pas très naturel.  « Le soccer est clairement un sport de gauche, et je pense qu'il l'a toujours été, remarque Maxime Aubin, correspondant du journal L'Équipe aux États-Unis. Il s'est construit aux États-Unis sur les minorités ethniques et dès le début, le message a été : "On est des minorités, donc on accepte toutes les minorités parmi nous, qu'elles soient politiques, culturelles, ethniques..." C'était en majorité des personnes très politisées à gauche, donc anti-républicaines. Aujourd'hui, on voit beaucoup de drapeaux LGBT dans les stades, par exemple ». Et forcément, le sport des minorités n'est toujours pas adopté par une certaine Amérique conservatrice. « Je me souviens, et c'était très drôle, avoir parlé à New York à un Irlandais qui a ouvert le premier bar qui passait du football dans les années 1990 à la télévision, se remémore Maxime Aubin. Des gens lui demandaient comment il osait diffuser ce sport. Aujourd'hui, le foot est de mieux en mieux perçu par beaucoup de monde, mais il y a toujours une frange très à droite de la population qui le voit comme l'envahissement d'une culture non américaine. À cela s'ajoute la pensée collective aux États-Unis autour du fait que le soccer est un "sport de filles" avant tout ». À lire aussiSoccer Town : Kearny, berceau du football Made in USA Selon les dernières études, s'il y aurait près de six millions d'Américaines sur les terrains de football et si le pays collectionne les titres mondiaux et olympiques chez les féminines, les pratiquants hommes sont malgré tout plus nombreux. Alors pourquoi ce cliché perdure ? Deux jeunes joueuses de la région d'Atlanta tentent d'expliquer ce phénomène. « Nos équipes nationales féminines, historiquement, ont plus de succès que les sélections masculines. Je pense que ceux qui ne s'intéressent pas de près au soccer font naturellement cette association », avance Isabella.  Pour Maddison, il y a « la culture du contact » et « l'idée que le soccer n'est pas un vrai sport ». « Tout cela nous vient des anciennes générations, affirme-t-elle. Ici, on grandit avec comme sport référence le football américain. C'est un sport qui dégage une certaine énergie masculine, un certain machisme. En finir avec ces préjugés, ça prend du temps… Même la génération de nos parents est concernée ». Les générations suivantes le sont un peu moins, comme le constate Michelle Kaufmann, journaliste du Miami Herald : « À l'école de ma fille, une journée "tenue sportive" était organisée… Et la grande majorité des garçons portaient des maillots de football… Maintenant, aux États-Unis, être footballeur, c'est cool pour un ado ! »   Un signal bien capté à la Maison-Blanche : la finale de la Coupe du Monde sera organisé tout près de New York, le fief de Donald Trump. Tout sauf un hasard.  À lire aussiAux États-Unis, le timide essor du « soccer » avant le Mondial de foot 2026

Un air d'amérique
DÉCOUVERTE- Donald Trump, enfant roi ou gendarme autoritaire du monde ?

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 18:54


Chacune de ses déclarations peut faire l'effet d'une bombe au sens propre comme au figuré. En six mois, passé à la Maison-Blanche, Donald Trump a bousculé la diplomatie mondiale. Au Moyen-Orient, Washington soutient plus que jamais Israël depuis le début du mandat de Donald Trump. Mais de là à s'impliquer sur le terrain ? Ils sont peu, les experts à l'avoir anticipé. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Une lettre d'Amérique
280. Donald Trump, enfant roi ou gendarme autoritaire du monde ?

Une lettre d'Amérique

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 18:54


Chacune de ses déclarations peut faire l'effet d'une bombe au sens propre comme au figuré. En six mois, passé à la Maison-Blanche, Donald Trump a bousculé la diplomatie mondiale. Au Moyen-Orient, Washington soutient plus que jamais Israël depuis le début du mandat de Donald Trump. Mais de là à s'impliquer sur le terrain ? Ils sont peu, les experts à l'avoir anticipé. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Comment Trump a fait plier l'Otan? - L'intégrale

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 64:05


C dans l'air du 25 juin 2025 - Comment Trump a fait plier l'Otan? - Arrivé aux Pays-Bas pour un sommet crucial de l'OTAN réunissant les 32 dirigeants de l'Alliance, Donald Trump s'est félicité, ce mercredi, d'un engagement inédit des alliés : investir massivement dans leur défense. Les Européens et le Canada devraient "très bientôt" dépenser autant que les États-Unis. "Je leur demande de passer à 5 % depuis des années, et ils passent à 5 %. C'est énorme (...). L'OTAN va devenir très forte avec nous", a lancé, triomphant, le président américain.Derrière cette "grande victoire" clamée par Donald Trump, nombre d'experts y voient pourtant un accord de façade, destiné à apaiser le président des Etats-Unis, qui ne cesse de dénoncer les "mauvais payeurs" européens. Car les fameux 5 % du PIB promis d'ici la fin de la décennie sont en réalité divisés : 3,5 % pour la défense militaire stricte, et 1,5 % pour la sécurité au sens large (police, justice, cybersécurité, etc.), avec des modalités et un calendrier qui restent flous.Ce sommet, soigneusement chorégraphié, vise surtout à éviter un nouvel esclandre. On se souvient du coup d'éclat du président américain lors du G7 en juin dernier, qu'il a quitté prématurément. Donald Trump, depuis son retour à la Maison-Blanche, n'a cessé de réclamer des alliés européens et du Canada qu'ils dépensent beaucoup plus pour leur sécurité, faute de quoi il menace de ne plus les défendre.Pris en étau entre la menace russe et l'unilatéralisme assumé de Washington, les Européens multiplient les gestes de bonne volonté. Mais une question demeure : l'Amérique est-elle encore un allié fiable ? Hier, à bord d'Air Force One, Donald Trump a de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l'attitude des Etats-Unis en cas d'attaque d'un des membres de l'Otan. L'article 5 du traité de l'Alliance Atlantique peut "se définir de plusieurs façons", a-t-il lâché à propos de la pierre angulaire de l'Otan qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Autre moment scruté de la journée : la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, en marge du sommet. Le président ukrainien espère arracher de nouvelles sanctions contre Moscou, et surtout des armes. Leurs relations sont compliquées, on se souvient de leur échange dans le Bureau ovale, il y a quatre mois. Les paroles de Donald Trump vont être une nouvelle fois scrutées… Tout comme les premiers pas du nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, qui a rompu avec l'orthodoxie budgétaire de son pays et se verrait bien assumer le leadership en Europe.LES EXPERTS :- James ANDRE - Grand reporter - France 24- Général Olivier DE BAVINCHOVE - Ancien chef d'état-major de la force internationale de l'OTAN - Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express - Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po- Camille GRAND ( en duplex du sommet de l'OTAN de La Haye)  - Ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN

C dans l'air
Israël/Iran: Trump a-t-il réussi son coup? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 63:51


C dans l'air du 24 juin 2025 - Israël/Iran: Trump a-t-il réussi son coup? - Après douze jours de guerre entre Israël et l'Iran, des frappes américaines ce week-end et une riposte de Téhéran hier contre une base américaine au Qatar, le président des États-Unis a décrété au cours de la nuit un "cessez-le-feu bilatéral" de 24 heures, censé déboucher sur "la fin officielle" de la guerre. L'annonce faite par Donald Trump sur son réseau social a surpris, d'autant que, quelques heures plus tard, les frappes ont repris entre Israël et l'Iran, les deux pays s'accusant mutuellement d'avoir rompu le cessez-le-feu.Depuis la Maison-Blanche, le président des États-Unis a laissé éclater sa colère ce matin : "Israël et l'Iran se sont battus pendant si longtemps et si durement qu'ils ne savent pas ce qu'ils foutent", a-t-il lancé avant son départ pour le sommet de l'OTAN à La Haye. Dans un message en lettres capitales adressé au président israélien, Benyamin Nétanyahou, il a ajouté sur Truth Social : "Israël. Ne lâchez pas ces bombes. Si vous le faites, ce sera une grave violation. Rappelez vos pilotes, immédiatement !" Puis, en début d'après-midi, Donald Trump a assuré que le cessez-le-feu entre Israël et l'Iran est désormais "en vigueur".La guerre entre Israël et l'Iran sera évidemment à l'ordre du jour du sommet de l'OTAN, mais son objectif réel est tout autre. Face à la menace russe, au soutien à l'Ukraine et sous la pression de Donald Trump, les 32 États membres de l'Alliance atlantique se réunissent ce mardi et mercredi à La Haye, aux Pays-Bas, afin d'entériner une hausse spectaculaire de leurs dépenses de défense, qui devraient passer à 5 % de leur PIB d'ici 2035. Ce rendez-vous, minutieusement orchestré pour éviter un esclandre du président américain — qui avait quitté prématurément le sommet du G7 au Canada le 16 juin dernier — vise aussi à rassurer sur l'avenir de l'OTAN. Donald Trump, depuis son retour à la Maison-Blanche, n'a cessé de réclamer des alliés européens et du Canada qu'ils dépensent beaucoup plus pour leur sécurité, faute de quoi il menace de ne plus les défendre.Coincée entre la menace russe et le mépris de Donald Trump pour le multilatéralisme, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord vit des moments historiques et tendus, alors que les combats se poursuivent en Ukraine et que les négociations entre les deux camps sont au point mort. Ni Kiev ni Moscou ne semblent prêts à céder sur la souveraineté des territoires occupés. Mais trois ans après le début de l'invasion russe, le 24 février 2022, comment les Ukrainiens vivent-ils dans ces régions aux mains de Moscou qui recouvrent 20 % du pays ? Les témoignages sont rares, et les informations parcellaires. Nos journalistes ont pu rencontrer plusieurs familles ayant réussi à fuir ces territoires.Alors se dirige-t-on vers la fin de la guerre entre Israël et l'Iran ? Quel est l'avenir de l'OTAN et de la défense européenne ? Et quelle est la situation en Ukraine ? LES EXPERTS :- Général Jean-Paul PERRUCHE - Consultant en stratégie de sécurité et de défense, ancien directeur général de l'État-major de l'U.E.- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Mariam PIRZADEH - Rédactrice en chef – France 24, ancienne correspondante à Téhéran - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo, spécialiste des questions internationales- Elise VINCENT (en duplex de La Haye) - Journaliste chargée des questions de défense - Le Monde

C dans l'air
Opération "Midnight hammer" : le coup de force de Trump... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 64:42


C dans l'air du 23 juin 2025 - Opération "Midnight hammer" : le coup de force de Trump... -Pas de désescalade en vue. L'armée israélienne frappe Téhéran "d'une puissance sans précédent contre des cibles du régime et des organes de répression gouvernementaux", a indiqué lundi le ministre de la Défense de l'État hébreu, Israël Katz. Les bombardements israéliens interviennent après les premières frappes américaines, dans la nuit de samedi à dimanche, sur trois sites nucléaires iranien : Fordo, Natanz et Ispahan. Après 18 heures de vol, sept bombardiers furtifs B-2, appuyés par des avions de chasses et des missiles tomahawk tirés depuis des sous-marins, ont largué des bombes GBU-57, capables de perforer le sol jusqu'à 60 mètres de profondeur avant d'exploser. Si les images satellites montrent bien les cratères en surface, il est encore impossible de mesurer la portée des dégâts souterrains, comme l'a indiqué le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Raphael Grossi : "Compte tenu de la charge explosive utilisée et de l'extrême sensibilité des centrifugeuses aux vibrations, on s'attend à ce que des dégâts très importants aient été causés". Mais "personne n'est en mesure, à l'heure actuelle, de les évaluer pleinement". De son côté, Donald Trump s'est félicité de l'opération américaine "Midgnight Hammer" dans un style bien à lui : "Les dégâts les plus importants ont été causés bien en dessous du niveau du sol. En plein dans le mille !!!". Pour Benjamin Netanyahu il ne fait pas aucun doute que cette "décision audacieuse" "changera l'Histoire".Plus de 24 heures après l'attaque américaine contre ses sites nucléaires, la réponse iranienne tarde à intervenir. Affaiblis par plusieurs jours de combats et d'infiltrations sur son sol, l'Iran ne dispose plus de toutes ses capacités militaires et son stock de 2 000 à 3 000 missiles balistiques a en partie été détruit. Mais la république islamique dispose encore de plusieurs options de riposte. La plus probable serait de bloquer le détroit d'Ormuz où transite 20 % du pétrole mondial, ce qui ferait exploser les prix de l'or noir. L'Iran peut aussi décider de frapper les bases américaines au Moyen-Orient, comme celle d'al-Uleid, au Qatar, qui abrite 10 000 soldats américains, ou la base navale US au Barhrein. Reste enfin la possibilité d'une attaque terroriste. Selon la télévision américaine NBC news, quelques jours avant l'attaque américaine, l'Iran avait menacé les Etats-Unis d'activer des cellules terroristes dormantes à l'intérieur des États-Unis s'il était attaqué. Dans un communiqué publié aujourd'hui, le Département de la sécurité intérieure a averti que le risque d'attentats terroristes sur le territoire américain pourrait augmenter. Selon le vice-président américain JD Vance, la situation est suivie de très près à la Maison Blanche.En attendant une possible riposte iranienne, le guide suprême Ali Khamenei se cache depuis plusieurs jours. Selon le New York Times, le dirigent iranien de 86 ans, conscient d'être une cible prioritaire, serait réfugié dans un bunker où il préparerait sa succession. Plusieurs noms sont évoqués dont son fils Mojtaba, proche des Gardiens de la révolution islamique, ou encore l'ancien président modéré Hassan Rohani. En cas d'assassinat de l'ayatollah Khamenei, le processus de désignation, qui prend en temps normal plusieurs mois, serait accéléré. Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi doit rencontrer ce lundi le président Vladimir Poutine, pays allié de l'Iran, et a dit s'attendre à des consultations d'"une grande importance" à Moscou. Dans une interview à ABC news la semaine dernière, le Premier ministre israélien Netanyahu n'a pas caché ses ambitions et a affirmé que tuer Khamenei "ne provoquerait pas une escalade, ça mettrait fin au conflit".Les frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens ont-elles rempli leurs objectifs ? Quelles options l'Iran dispose-t-il pour riposter ? Et où se cache le guide suprême iranien Ali Khamenei depuis le début de la guerre ?LES EXPERTS :- Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse - Laurence HAÏM - Journaliste -Spécialiste des Etat-Unis- Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro- Jean-Dominique MERCHET - Éditorialiste - L'Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie

Les matins
Embrasement du Proche-Orient : l'Europe sur la touche ?

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 38:05


durée : 00:38:05 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Malgré les atermoiements de la Maison Blanche, Donald Trump continue d'afficher une posture musclée face au conflit entre l'Iran et Israël. Outre-Atlantique, l'ambiguïté européenne se manifeste plutôt par le silence et la prudence de ses réactions. L'Europe est-elle condamnée à rester spectatrice ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Florian Louis Historien, membre du Groupe d'études géopolitiques et de la rédaction de la revue le Grand Continent; Élie Tenenbaum Directeur du Centre des Études de Sécurité de l'IFRI

Radio foot internationale
Gattuso à la tête de la Nazionale pour succéder à Spalletti

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 48:29


Ce jeudi dans Radio Foot (16h10 & 21h10 TU) : Mondial des clubs : show time aux USA ! ; - Gattuso à la tête de la Nazionale pour succéder à Spalletti ! ; Coupe du monde : la Jordanie qualifiée pour son premier Mondial !  Mondial des clubs : show time aux USA ! - City s'impose 2-0 face au Wydad … mais premiers pas décevants pour Cherki - Le Real accroché 1-1 par Al-Hilal : Xabi Alonso cherche encore la formule - Mbappé malade, incertain aussi pour les chocs à venir ? - La Juventus reçue 5/5 face à Al-Aïn ! Débat : la Coupe du monde des clubs est-elle bien lancée ? Retour sur les temps forts de la soirée : du Bureau ovale de la Maison Blanche pour les joueurs de la Juve, au penalty stoppé par Bounou face aux Merengue !   Gattuso à la tête de la Nazionale pour succéder à Spalletti ! Débat : un choix qui divise jusqu'aux plus hautes sphères de l'État… Explications en direct avec Matteo Cioffi, depuis Milan !   Coupe du monde : la Jordanie qualifiée pour son premier Mondial ! Une grande première racontée en direct par le sélectionneur Jamal Sellami, le Marocain à la tête de la sélection jordanienne Débat : l'important, c'est de participer ? Ce nouveau format à 48 nations pour la prochaine Coupe du monde condamne-t-il les petites sélections à faire de la figuration l'été prochain ?   Présentation : Annie Gasnier Consultants : Nabil Djellit, Philippe Doucet, Matteo Cioffi Chef d'édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno.

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Gattuso à la tête de la Nazionale pour succéder à Spalletti

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Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 48:29


Ce jeudi dans Radio Foot (16h10 & 21h10 TU) : Mondial des clubs : show time aux USA ! ; - Gattuso à la tête de la Nazionale pour succéder à Spalletti ! ; Coupe du monde : la Jordanie qualifiée pour son premier Mondial !  Mondial des clubs : show time aux USA ! - City s'impose 2-0 face au Wydad … mais premiers pas décevants pour Cherki - Le Real accroché 1-1 par Al-Hilal : Xabi Alonso cherche encore la formule - Mbappé malade, incertain aussi pour les chocs à venir ? - La Juventus reçue 5/5 face à Al-Aïn ! Débat : la Coupe du monde des clubs est-elle bien lancée ? Retour sur les temps forts de la soirée : du Bureau ovale de la Maison Blanche pour les joueurs de la Juve, au penalty stoppé par Bounou face aux Merengue !   Gattuso à la tête de la Nazionale pour succéder à Spalletti ! Débat : un choix qui divise jusqu'aux plus hautes sphères de l'État… Explications en direct avec Matteo Cioffi, depuis Milan !   Coupe du monde : la Jordanie qualifiée pour son premier Mondial ! Une grande première racontée en direct par le sélectionneur Jamal Sellami, le Marocain à la tête de la sélection jordanienne Débat : l'important, c'est de participer ? Ce nouveau format à 48 nations pour la prochaine Coupe du monde condamne-t-il les petites sélections à faire de la figuration l'été prochain ?   Présentation : Annie Gasnier Consultants : Nabil Djellit, Philippe Doucet, Matteo Cioffi Chef d'édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno.

C dans l'air
Camille Grand - l'OTAN face au risque d'embrasement...

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 11:04


C dans l'air l'invité du 17 juin 2025 avec Camille Grand, ancien secrétaire général adjoint de l'Otan, et chercheur au Conseil européen pour les relations internationales.Après l'attaque d'une ampleur sans précédent lancée vendredi par Israël pour empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique, le monde retient son souffle. Hier, le président américain Donald Trump a quitté de manière anticipée le sommet du G7 au Canada. Un départ soudain, un jour avant la fin du sommet, qui suscite depuis bon nombre d'interrogations. Alors que les spéculations montaient sur une participation américaine active à l'offensive aérienne sans précédent d'Israël, la Maison Blanche a réaffirmé que son armée restait cependant "dans une posture défensive" au Moyen-Orient.Également présent au Canada pour le sommet du G7, Emmanuel Macron a appelé ce lundi à "cesser" les frappes contre les civils en Israël et en Iran, alors que les deux pays vivaient une cinquième nuit consécutive d'escalade militaire et d'échanges de barrages de missiles. Le président américain Donald Trump a ensuite assuré qu'un "accord" allait être trouvé concernant le conflit entre l'Iran et Israël, avant d'annoncer qu'il quittait prématurément le sommet. Selon les médias américains, Donald Trump devait présider une réunion avec son équipe en charge de la sécurité nationale à la Maison Blanche.Camille Grand, ancien secrétaire général adjoint de l'Otan, actuellement chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR), nous livrera son analyse sur la situation actuelle entre Israël et l'Iran, et sur le risque d'embrasement. Il nous donnera aussi son point de vue sur un possible retrait américain de l'Otan, dont le sommet se tiendra à la Haye, aux Pays-Bas, la semaine prochaine.

C dans l'air
Iran : les États-Unis se préparent-ils à la guerre ?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 64:35


C dans l'air du 17 juin 2025 - Iran : les États-Unis se préparent-ils à la guerre ?Les Iraniens sont prévenus. Donald Trump "n'est plus d'humeur à négocier" avec Téhéran, a-affirmé le président américain, qui a précipitamment quitté la réunion du G7 en Alberta, lundi, pour rentrer aux Etats-Unis. Personne ne semble en état de prédire ce que préparent les États-Unis, mais les mouvements de troupes américains ne laissent pas présager une accalmie. Le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, s'est dérouté en direction du Moyen-Orient, rejoignant les deux autres porte-avions présents dans la zone équipés de batteries anti-missiles. Dimanche, une trentaine d'avions ravitailleurs, principalement des KC-135 et des KC-46, ont quitté les États-Unis, pour se poser dans des bases européennes. Les États-Unis, que les Iraniens accusent déjà de participer à l'offensive israélienne, préparent-ils une attaque directe sur les sites nucléaires iraniens ? Difficile à dire. Les responsables américains restent évasifs : "Nous défendrons les intérêts américains" dans la région, a réaffirmé cette nuit Alex Pfeiffer, directeur de communication adjoint de la Maison Blanche. "Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera", a de son côté assuré le secrétaire à la défense américain, Pete Hegseth. Une chose est sûre, les bombardiers B-2, les seuls capables de transporter les bombes perforantes GBU-57, sont pour l'instant absents de la base américaine de Diego Garcia, dans l'océan indien.Pendant ce temps, l'Iran semble à la merci des frappes israéliennes. Alors que plusieurs fortes détonations ont été entendues à Téhéran ce mardi, le régime des mollahs constate avec horreur qu'une multitude d'agents du Mossad, le renseignement extérieur israélien, a préparé depuis des mois l'offensive en sabotant les batteries de missiles sol-sol, en mettant hors d'état de nuire les systèmes de défense anti-aériens, et en visant spécifiquement des scientifiques du programme nucléaire iranien. Ce mardi, l'agence de presse iranienne IRNA a par ailleurs rapporté sur sa chaîne Telegram qu'une cyberattaque avait eu lieu contre les infrastructures de la banque Sepah. Huit mois après déclenché simultanément et à distance des milliers d'explosions de bipeurs de responsables du Hezbollah au Liban, les services de renseignement israéliens prouvent une fois de plus leur maîtrise tactique. L'État-major israélien a qualifié l'opération "Lion dressé" de "plus grand succès dans la collaboration entre les services de renseignements et l'armée dans toute l'histoire du pays".À l'étranger, la diaspora iranienne s'inquiète. Lundi, plusieurs personnalités iraniennes, dont les Prix Nobel de la paix Narges Mohammadi et Shirin Ebadi, ont appelé dans une tribune au Monde à l'arrêt des hostilités entre les deux pays, tout comme à l'arrêt du programme nucléaire iranien. "Le peuple iranien (…) ne doit pas être sacrifié au nom des ambitions nucléaires et géopolitiques d'un régime autoritaire", écrivent-ils. D'Iran, où Narges Mohammadi a été emprisonnée pendant des années, à Paris où son mari Taghi Rahmani et leurs deux enfants ont trouvé refuge, la famille ne cesse de dénoncer la dictature des mollahs et la répression des femmes en Iran. Aujourd'hui en sécurité à Paris, le journaliste et militant iranien a lui-même passé 14 ans de sa vie en prison et connu la torture et les conséquences de l'isolement prolongé. Depuis Paris, les trois membres de la famille soutiennent leur mère, dont le visage est désormais connu dans le monde entier.Que préparent les États-Unis en déplaçant leurs troupes ? Comment les agents du Mossad ont-ils permis la réussite de l'opération israélienne en Iran ? Et que pense la diaspora iranienne de ce nouveau conflit ?LES EXPERTS :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre- Alain BAUER - Professeur de criminologie - CNAM- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Mariam PIRZADEH - Rédactrice en chef, ancienne correspondante à Téhéran - France 24- Piotr SMOLAR (en duplex de Washington) - Correspondant aux Etats-Unis - Le Monde