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C dans l'air du 1er novembre 2025 : Guerre commerciale : Trump a-t-il gagné ?Fin du bras de fer ? Six ans après leur dernière entrevue, le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping se sont rencontrés jeudi, en Corée du Sud. Un sommet censé apaiser la brutale guerre commerciale qui les oppose, et qui ébranle toute l'économie mondiale. A l'issue des discussions, Donald Trump a qualifié la rencontre de "grand succès" et s'est, comme à son habitude, présenté en vainqueur de cette épreuve de force face au géant chinois. Mais la situation est loin d'être aussi évidente alors qu'aucun document n'a été signé.Pékin pourrait accepter de retarder l'application de ses restrictions à l'exportation de terres rares, ces minerais indispensables aux industries automobile, des smartphones, ou encore de l'armement, sur lesquels la Chine exerce un quasi-monopole. Le géant asiatique envisageait également de reprendre ses achats de soja aux États-Unis, un sujet sensible politiquement à l'heure où les agriculteurs américains souffrent. Mais en contrepartie le président américain a annoncé la baisse immédiate des droits de douane appliqués aux produits chinois. Ces derniers passent de 20% à 10%. La situation revient donc à peu près à celle qui précédait le début de la guerre commerciale lancée par Washington. Pékin a souffert mais n'a pas plié face à Donald Trump, dont la promesse de s'imposer commercialement par la force reste pour l'heure lettre morte.Mais aux Etats-Unis les promesses du candidat républicain ont-elles été suivies d'effets ? Le retour de Donald Trump aux affaires devait être synonyme du renouveau de la prospérité américaine. S'il y a bien eu un rebond spectaculaire de la croissance au deuxième trimestre, la Fed, la banque centrale américaine, dépeint une réalité bien plus morose. Loin des effets d'annonce, l'économie ralentit et les hausses de prix se poursuivent et s'accentuent. Les augmentations salariales peinent à suivre le rythme de l'inflation, qui entame le pouvoir d'achat des Américains. C'est pourtant sur ce sujet, notamment, que le candidat Trump avait su séduire les électeurs.Sur les questions environnementales, le locataire de la Maison-Blanche peut en revanche bel et bien se targuer d'avoir remporté une bataille. À quelques jours de l'ouverture de la 30e conférence des Nations unies sur le climat, le milliardaire philanthrope Bill Gates, également cofondateur de Microsoft, a affirmé que le réchauffement de la planète n'allait « pas conduire à la disparition de l'humanité », et dénoncé la « vision catastrophiste » des experts sur le sujet. Il n'en fallait pas plus au président américain pour crier victoire, lui qui prétend depuis longtemps, contre toute évidence scientifique, que le réchauffement climatique est un « canular ».Qui de Donald Trump ou de Xi Jinping a vraiment gagné son bras de fer ?Les Américains vivent-ils mieux depuis le retour de Donald Trump aux affaires ?Donald Trump a-t-il définitivement remporté son combat contre la lutte environnementale ?LES EXPERTS :- PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et « Le Nouvel Obs »- SYLVIE MATELLY - Économiste - Directrice de l'Institut Jacques Delors- AMY GREENE - Politologue - Experte associée à l'Institut Montaigne- NICOLAS BARRÉ - Directeur de la rédaction - « Politico »- NICOLAS CHAPUIS - Correspondant du Monde à New York
Le 20 octobre dernier, une partie de la Maison Blanche a été démolie pour construire la future salle de bal de Donald Trump. Cette "ballroom" de plus de 8.000 mètres carrés, dont le coût est estimé à plus de 200 millions de dollars, suscite déjà la controverse aux États-Unis. En cause notamment, le manque de transparence autour de ce chantier. Arnaud Tousch & Thomas Pierre font le point sur ces travaux hors-norme dans ce nouvel épisode de La lettre d'Amérique. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Où ira Andrew? Halloween à la Maison-Blanche. Des retrouvailles inespérées. As-tu vu ça? avec Alexandre Dubé. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Enchaîner les succès en cinq jours : c'est la mission que s'est donné Donald Trump pour sa première tournée en Asie depuis son retour à la Maison Blanche. Le sommet de l'Asean, l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est, à Kuala Lumpur, suivi d'un passage au Japon, puis la Corée du Sud pour le sommet cette fois de l'Apec, la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique. Demain, jeudi, il devrait rencontrer normalement le président chinois Xi Jinping. À chaque fois, on déroule le tapis rouge pour le président des États-Unis qui se félicite des victoires qu'il obtient. Les capitales asiatiques sont-elles forcées de s'aplatir face aux exigences de Donald Trump ? Quels pays sont les plus affectés ? Quelles sont leurs marges de manœuvres ? Pour en débattre : - Valérie Niquet, chercheuse à la Fondation pour la recherche stratégique et co-autrice du livre L'Indo Pacifique, nouveau centre du monde, éditions Tallandier - Elvire Fabry, chercheuse senior en géopolitique du commerce à l'Institut Jacques Delors où elle est rapporteuse du groupe de travail sur les relations UE-Chine - Emmanuel Véron, spécialiste de la Chine contemporaine et membre de l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE).
Professeur de Sciences politiques à l'Université américaine de Paris, Philip Golub analyse pour RFI la politique étrangère de Donald Trump, qui poursuit cette semaine sa tournée en Asie. «America first», l'expression est née dans les années 1920 aux États-Unis, dans la bouche de ceux qui étaient en désaccord avec les engagements internationaux du président de l'époque, puis remise au goût du jour par Donald Trump près d'un siècle après. Il la martèle depuis son retour à la Maison Blanche. Pourtant, Donald Trump est présent sur un maximum de fronts ces derniers mois. Alors comment qualifier la politique étrangère de Donald Trump ? «Les États-Unis sont structurellement une puissance globalisée, nuance Philip Golub. Donald Trump n'est pas un isolationniste, mais un unilatéraliste, qui veut imposer sa volonté dans différents théâtres du monde, selon ce qu'il estime être l'intérêt national des États-Unis, poursuit celui qui enseigne à l'Université américaine de Paris (AUP). Ce qui correspond d'assez près à son intérêt personnel». Il va plus loin : «La politique internationale de Donald Trump est dirigée par son ego». Après la Jamaïque, l'ouragan Melissa touche Cuba et fait au moins 10 morts en Haïti Le jour d'après en Jamaïque. L'ouragan Melissa a traversé l'île des Caraïbes, mardi 28 octobre 2025, laissant de lourds dégâts sur son passage. Un «Désastre !» pour The Jamaica Observer. En Une du journal, s'affiche un amas de tôles et de poutres en partie immergées dans une eau boueuse. The Gleaner, pour sa part, multiplie les adjectifs choc : «Défiguré(e)», écrit le journal en majuscules, à sa Une ce mercredi 29 octobre 2025. «Ravagé(e)», lit-on aussi en titre d'un article sur son site. Le quotidien décrit les arbres arrachés, les lignes téléphoniques à terre. Melissa a atteint, mercredi 29 octobre 2025, le sud-est de Cuba. Rétrogradé en catégorie 3 (sur 5), mais avec des vents qui peuvent encore souffler à près de 200 km/h. L'ouragan a déjà provoqué «d'importants dégâts», assure le président cubain Miguel Diaz Canel. Plus de 700 000 personnes ont été évacuées. Haïti, pour sa part, n'a pas été touchée directement par l'œil de l'ouragan, mais toute la moitié sud du pays est en alerte rouge, y compris la capitale, Port-au-Prince. Face à cela, les autorités haïtiennes ont déclaré, ce mercredi chômé, explique Gazette Haïti. Objectif : «permettre à la population de se préparer et de réduire les risques liés au passage de l'ouragan», poursuit le site d'information. À lire aussiLa Jamaïque, «zone sinistrée» après le passage de l'ouragan Melissa Brésil : L'opération de police la plus meurtrière de l'histoire de Rio À Rio de Janeiro, une gigantesque opération de police ordonnée par le gouverneur Claudio Castro s'est soldée, mardi 28 octobre 2025, par au moins 132 morts. Ce mercredi matin, des dizaines cadavres ont été alignés dans la rue par les habitants eux-mêmes, dans l'un des quartiers visés par l'opération, écrit Folha de Sao Paulo sur son site. Les familles cherchent à identifier les victimes. D'après les autorités, les policiers visaient des membres du principal groupe criminel de la ville, le Comando Vermelho. À lire aussiScène de guerre à Rio de Janeiro: des dizaines de morts dans une opération anti-drogue
Enchaîner les succès en cinq jours : c'est la mission que s'est donné Donald Trump pour sa première tournée en Asie depuis son retour à la Maison Blanche. Le sommet de l'Asean, l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est, à Kuala Lumpur, suivi d'un passage au Japon, puis la Corée du Sud pour le sommet cette fois de l'Apec, la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique. Demain, jeudi, il devrait rencontrer normalement le président chinois Xi Jinping. À chaque fois, on déroule le tapis rouge pour le président des États-Unis qui se félicite des victoires qu'il obtient. Les capitales asiatiques sont-elles forcées de s'aplatir face aux exigences de Donald Trump ? Quels pays sont les plus affectés ? Quelles sont leurs marges de manœuvres ? Pour en débattre : - Valérie Niquet, chercheuse à la Fondation pour la recherche stratégique et co-autrice du livre L'Indo Pacifique, nouveau centre du monde, éditions Tallandier - Elvire Fabry, chercheuse senior en géopolitique du commerce à l'Institut Jacques Delors où elle est rapporteuse du groupe de travail sur les relations UE-Chine - Emmanuel Véron, spécialiste de la Chine contemporaine et membre de l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE).
durée : 00:03:06 - La Chronique du Grand Continent - par : Gilles Gressani - Donald Trump est en train de détruire la Maison-Blanche — mais ce n'est pas une métaphore.
Neuf mois après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et la fermeture de la frontière entre le Mexique et les États-Unis, le Mexique est devenu pour beaucoup de migrants latino-américains la seule option qui reste. Le pays devient une voie pour survivre quand le rêve américain s'effondre. De notre correspondante à Mexico, « J'ai 28 ans. Je suis vénézuélien. Ça fait déjà un an que je suis là », raconte Luis Marcano. Six jours sur sept, Luis traverse Mexico d'est en ouest pour aller travailler. Un job informel dans la construction. L'année dernière, il voulait d'aller aux États-Unis. Mais rien ne s'est passé comme prévu. Victime de la violence au Mexique, la frontière s'est fermée sous ses yeux. « On ne peut plus passer et maintenant, ils expulsent tout le monde. Eh bien moi, j'ai décidé de rester ici. Pour l'instant ça va, j'ai du travail. Je peux aider ma famille depuis ici », confie-t-il. En allant dans un café, il raconte comment il parvient à envoyer un peu d'argent à sa famille restée au Venezuela. « Hier, c'était l'anniversaire de ma grand-mère et je lui ai offert un téléphone », raconte-t-il. Il montre une vidéo de la fête qui a eu lieu et ajoute : « Là, c'est ma mère. Je suis loin, on ne peut pas partager ces moments. Elles me manquent, mais bon. Elles me disent de venir, de ne pas rester seul ici. Elles savent tout ce par quoi je suis passé. Mais je suis vivant, Dieu merci. Je ne regrette rien. » À lire aussiMexique : le retour difficile des migrants expulsés ou déçus des États-Unis Rester, attendre la fin de l'ère Trump et retenter sa chance ? Après dix ans loin du Venezuela, Luis imagine plutôt rentrer quand il aura réuni assez d'argent et obtenu son statut légal au Mexique. « S'ils me le donnent, je pourrais voyager et même faire des allers-retour. Je pourrais emmener des choses là-bas. Ici les vêtements, les chaussures sont accessibles. Je veux ramener quelque chose. Je ne veux pas partir sans rien. Tant d'années loin de chez moi pour rien ? », s'interroge-t-il. Et quand on lui demande de quoi il rêve maintenant, il répond : « Si je pouvais, je partirais demain. J'achèterais un terrain sur la plage dans mon pays. » Comme Luis, ils seraient des dizaines de milliers de personnes restées au Mexique. Encore loin de nourrir un rêve mexicain, beaucoup regardent désormais vers le sud, en direction de leur pays d'origine. À lire aussiTravel ban : Haïti, Cuba et le Venezuela concernés par la nouvelle mesure d'immigration américaine
Neuf mois après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et la fermeture de la frontière entre le Mexique et les États-Unis, le Mexique est devenu pour beaucoup de migrants latino-américains la seule option qui reste. Le pays devient une voie pour survivre quand le rêve américain s'effondre. De notre correspondante à Mexico, « J'ai 28 ans. Je suis vénézuélien. Ça fait déjà un an que je suis là », raconte Luis Marcano. Six jours sur sept, Luis traverse Mexico d'est en ouest pour aller travailler. Un job informel dans la construction. L'année dernière, il voulait d'aller aux États-Unis. Mais rien ne s'est passé comme prévu. Victime de la violence au Mexique, la frontière s'est fermée sous ses yeux. « On ne peut plus passer et maintenant, ils expulsent tout le monde. Eh bien moi, j'ai décidé de rester ici. Pour l'instant ça va, j'ai du travail. Je peux aider ma famille depuis ici », confie-t-il. En allant dans un café, il raconte comment il parvient à envoyer un peu d'argent à sa famille restée au Venezuela. « Hier, c'était l'anniversaire de ma grand-mère et je lui ai offert un téléphone », raconte-t-il. Il montre une vidéo de la fête qui a eu lieu et ajoute : « Là, c'est ma mère. Je suis loin, on ne peut pas partager ces moments. Elles me manquent, mais bon. Elles me disent de venir, de ne pas rester seul ici. Elles savent tout ce par quoi je suis passé. Mais je suis vivant, Dieu merci. Je ne regrette rien. » À lire aussiMexique : le retour difficile des migrants expulsés ou déçus des États-Unis Rester, attendre la fin de l'ère Trump et retenter sa chance ? Après dix ans loin du Venezuela, Luis imagine plutôt rentrer quand il aura réuni assez d'argent et obtenu son statut légal au Mexique. « S'ils me le donnent, je pourrais voyager et même faire des allers-retour. Je pourrais emmener des choses là-bas. Ici les vêtements, les chaussures sont accessibles. Je veux ramener quelque chose. Je ne veux pas partir sans rien. Tant d'années loin de chez moi pour rien ? », s'interroge-t-il. Et quand on lui demande de quoi il rêve maintenant, il répond : « Si je pouvais, je partirais demain. J'achèterais un terrain sur la plage dans mon pays. » Comme Luis, ils seraient des dizaines de milliers de personnes restées au Mexique. Encore loin de nourrir un rêve mexicain, beaucoup regardent désormais vers le sud, en direction de leur pays d'origine. À lire aussiTravel ban : Haïti, Cuba et le Venezuela concernés par la nouvelle mesure d'immigration américaine
durée : 00:12:27 - Les Enjeux internationaux - par : Astrid de Villaines - Jeudi 23 octobre, Donald Trump a finalement renoncé à envoyer la Garde nationale à San Francisco. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, le président américain multiplie les déploiements de militaires réservistes dans de grandes villes dirigées par des démocrates. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Olivier Burtin Historien et maître de conférences en civilisation des États-Unis à l'université de Picardie Jules Verne
Donald Trump poursuit sa tournée asiatique, se rendant désormais au Japon, après avoir assisté au sommet de l'Association des États d'Asie du Sud-Est (Asean), organisé ce week-end en Malaisie. Le président américain veut imposer son influence dans une région devenue stratégique, alors que la rivalité économique avec la Chine s'intensifie. Depuis son retour à la Maison Blanche, l'Asie du Sud-Est est devenue un terrain clé de la stratégie mondiale de Donald Trump, non sans arrière-pensées. Le président américain fait prouver qu'il en reste le maître du jeu. Depuis plusieurs mois, il a imposé des droits de douane renforcés sur la plupart des produits asiatiques et beaucoup plus encore lorsque Washington soupçonne qu'ils viennent en réalité de Chine. Son objectif est clair : pousser les pays d'Asie du Sud-Est à choisir son camp, le camp américain. Les enjeux sont concrets. La Malaisie, qui a accueilli le sommet de l'Asean, a signé un accord commercial ce week-end. Dans les grandes lignes, on y trouve les semi-conducteurs, l'intelligence artificielle ou encore l'énergie, autrement dit tous les secteurs. Car Washington veut renforcer son influence industrielle dans la région. Qu'il s'agisse du Vietnam, de l'Indonésie ou du Japon, Donald Trump propose des baisses ciblées de droits de douane, mais en échange, il exige des investissements massifs aux États-Unis ou l'achat de produits américains. C'est la diplomatie du deal, façon Trump. Mais face à cette offensive, la Chine n'est pas en reste. Pendant que Washington brandit la menace des surtaxes, Pékin joue la carte des investissements. Xi Jinping multiplie les visites officielles dans la région — Vietnam, Malaisie, Cambodge, entre autre. Les effets sont d'ores et déjà visible puisque cette année, les exportations chinoises vers l'Asean ont bondi de plus de 20 %. La Chine est désormais le premier partenaire commercial de la région, devant l'Europe et les États-Unis. À lire aussiLes pays d'Asie du Sud-Est en quête d'équilibre entre Donald Trump et la Chine Entre Washington et Pékin, l'Asie du Sud-Est cherche l'équilibre Donald Trump veut avant tout afficher sa fermeté face à la Chine et prouver à ses électeurs qu'il défend les travailleurs américains. Mais dans ce bras de fer entre Washington et Pékin, l'Asie du Sud-Est tente avant tout de préserver son équilibre. Des usines quittent la Chine, des chaînes d'assemblage se déplacent vers le Vietnam, l'Indonésie ou la Malaisie. Cette position, enviable sur le papier, fait aussi de l'Asean un champ de bataille économique. Il y a donc un double enjeu à cette visite du président américain dans la région. Le premier, que Washington y renforce sa place. Le second, que les pays de l'Asean — comme de tout l'Indo-Pacifique — profitent de la rivalité États-Unis-Chine, sans jamais devenir leur champ de bataille.
Le commerce mondial est balloté depuis des mois par les menaces, les «deals», les revirements spectaculaires et l'incertitude permanente au gré des annonces du président des États-Unis. Donald Trump a toutefois confirmé qu'il rencontrerait Xi Jinping en marge du sommet de l'APEC qui réunira les 31 octobre et 1er novembre 2025 en Corée du Sud, les chefs de 21 économies de la planète qui bordent le Pacifique. Il s'agira de la première rencontre entre les deux leaders depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier 2025. Elle s'inscrit dans une période d'intenses recompositions géopolitiques caractérisée à la fois par la rivalité sino-américaine imprégnée par la personnalité imprévisible de Donald Trump et la détermination chinoise à devenir la première puissance mondiale. Que peut-il résulter de cette rencontre et de ce sommet de l'APEC dans un contexte global très incertain et fluctuant ? Invités Valérie Niquet, spécialiste de l'Asie à la FRS. «L'Indo Pacifique, nouveau centre du monde», éd. Tallandier Marc Julienne, directeur du Centre Asie de l'IFRI Pierre-Antoine Donnet, rédacteur en chef du trimestriel Asia Magazine et du site d'informations sur l'Asie, Asialyst.
L'émission 28 minutes du 24/10/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Pascal Blanchard, historien, Raphaël Doan, essayiste et ancien haut fonctionnaire, Catherine Tricot, directrice de la revue "Regards" et le dessinateur de presse Éric Truant.L'intelligence artificielle va-t-elle nous mettre au chômage ?Lundi 20 octobre, un programme télévisuel britannique décryptant l'impact de l'IA sur le marché du travail était, en réalité, lui-même présenté par une IA. Les cols blancs sont-ils voués à être remplacés par l'intelligence artificielle, comme le prophétise Sam Altman, le PDG d'OpenAI ? “Ni suspendue, ni abrogée” : à quoi joue Emmanuel Macron sur les retraites ?C'était la promesse qui avait permis d'éviter la censure : la réforme des retraites allait être suspendue. Mais, Emmanuel Macron a laissé planer le doute, évoquant le "décalage d'une échéance" de la réforme qu'il juge "nécessaire". De quoi réactiver le débat et compliquer la tâche du premier ministre. Nous recevons Solrey, directrice musicale et cheffe d'orchestre, qui présente son spectacle "Ciao Casanova" à la Seine musicale à partir du 26 novembre 2025. Dans cet opéra-film, elle tisse une histoire autour de Venise, du cinéma et de Casanova. Mardi 21 octobre, Nicolas Sarkozy a été incarcéré à la suite de sa condamnation pour association de malfaiteurs. Gérald Darmanin, le Garde des Sceaux, a annoncé vouloir lui rendre visite au parloir. Rémy Heitz, procureur de la Cour de cassation, y voit une atteinte à la "sérénité" de la justice, alors que Nicolas Sarkozy a annoncé faire appel de la décision du tribunal. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Donald Trump a lancé les travaux pour construire une nouvelle salle de bal à la Maison Blanche. Coût estimé : 250 millions de dollars. Et ce alors même que les États-Unis sont en situation de paralysie budgétaire. C'est le Point Com de Natacha Triou. Une femme, séquestrée depuis 5 ans dans des conditions sordides, a réussi à se défaire des griffes de ses géoliers, un couple qui la retenait dans leur garage, la nourrissait à peine et lui imposait un traitement dégradant. C'est l'histoire de la semaine de Frédéric Pommier. Enfin, ne manquez pas notre Une internationale sur la politique migratoire britannique, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que la remise en question par Aurore Vincenti de la théorie sur les fameuses 8 heures de sommeil par nuit. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 24 octobre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Donald Trump a décidé d'imposer des sanctions sur deux grosses compagnies pétrolières russes, Loukoil et Rosneft, une première depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier. Ces sanctions envoient un "message fort" à la Russie pour qu'elle mette fin à la guerre, a affirmé Volodymyr Zelensky. Pourquoi Donald Trump a-t-il une nouvelle fois changé d'avis ? Quel impact sur l'économie russe ?
Dans une interview avec France 24 et RFI, le président élu bolivien défend son discours de rupture après 20 ans de gouvernement de gauche. Il se dit favorable à une économie tournée vers l'initiative privée. Une interview réalisée par les envoyées spéciales de deux chaînes à La Paz, Ángela Gómez Galeano pour France24 et Paola Ariza pour RFI. Rodrigo Paz dresse un constat sévère de la situation économique bolivienne : «Pour un pays qui se disait socialiste du XXIè siècle, adopter un discours de capitalisme pour tous est une rupture». Selon lui, l'État est devenu un frein à la croissance : «L'économie répond aux besoins de l'État et non à ceux des Boliviens». Avec une économie à 85% informelle, il accuse vingt années de mauvaise gestion du secteur gazier : «Les 60 milliards de dollars de revenus issus du gaz ont été perdus sans créer de modèle alternatif de développement». Evo Morales, dit-il, «a reçu 60 milliards» mais aujourd'hui «les gazoducs sont vides» et «nous avons perdu les marchés argentin et brésilien». Face à l'effondrement du gaz, Paz critique aussi l'échec de l'exploitation du lithium et plaide pour une économie tournée vers l'initiative privée. Il appelle à «donner aux Boliviens les outils» pour produire : crédits bon marché, baisse des impôts et des droits de douane. Paz promet enfin de «briser l'isolement» du pays en obtenant des accords avec les voisins pour garantir le carburant et restaurer la crédibilité internationale de la Bolivie. L'interview de Rodrigo Paz. À lire aussiRodrigo Paz, nouveau président de la Bolivie : «Parler de capitalisme pour tous est une rupture» Haïti : l'agriculture dans l'Artibonite menacée par les gangs Avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, nous évoquant la production agricole, notamment la riziculture, dans l'Artibonite qui est menacée par les gangs. Le journal rapporte que le 18 octobre 2025, une vidéo publiée par Infos Partage montre des individus qui se déplacent dans les rizières de l'Artibonite. Le média parle d'une destruction méthodique des plantations de riz par des groupes armés. Le Nouvelliste cite aussi un nouveau rapport de l'ONU selon lequel les violences meurtrières dans les départements de l'Artibonite et du Centre sont en hausse, alors qu'on enregistre un léger recul des homicides au niveau national. Fin de la campagne pour les législatives en Argentine Le président Javier Milei tiendra son dernier rassemblement à Rosario, dans la province de Santa Fe, selon le journal Clarín, qui, comme les autres quotidiens, titre sur la double démission du ministre des Affaires étrangères, Gerardo Werthein, et du ministre de la Justice, Mariano Cúneo Libarona. Selon La Nación, ces départs, à quelques jours des élections législatives, ont plongé le gouvernement de Javier Milei dans une crise interne majeure. Ces démissions traduisent «le chaos au sein de l'exécutif et la difficulté du président à gérer les mécanismes traditionnels du pouvoir». À cela s'ajoute, en toile de fond, une économie qui reste instable avec un dollar qui s'envole. Ces élections de mi-mandat ne détermineront pas à elles seules la survie du projet libertarien de Javier Milei, écrit La Nación. Tout dépendra de la capacité du président à relancer son gouvernement, à apaiser la crise interne et à recréer une dynamique d'espoir. Un scrutin suivi de près par Washington Le président américain a conditionné le maintien de son aide financière à la victoire de Javier Milei. Une aide qui suscite des interrogations du New York Times. L'éditorialiste rappelle que le plan de sauvetage accordé à l'Argentine équivaut au budget annuel de l'agence de développement USAID — une agence que Donald Trump avait largement démantelée. Le journaliste décrit des villages africains où des enfants meurent, faute de moustiquaires à deux dollars. Comment expliquer, alors, que la Maison Blanche soutienne massivement l'Argentine, sans justification stratégique pour les États-Unis ? D'après le New York Times, ce geste viserait surtout à sauver le président argentin Javier Milei, un allié populiste idéologiquement proche, aujourd'hui en difficulté. L'article souligne aussi que cette aide pourrait profiter à de riches investisseurs américains — amis du secrétaire au Trésor, Scott Bessent — qui ont beaucoup misé sur l'économie argentine. Journal de la 1re En Martinique, les autorités sensibilisent la population face à l'activité sismique de la Montagne Pelée.
Je dois vous avouer que ça devient très compliqué. Les marchés ne sont pas ouverts 24 heures sur 24 – pour l'instant – mais si on ne veut rien rater de ce qui se passe, il faut rester vigilant 24 heures sur 24. Ou alors avoir le numéro direct de quelqu'un à la Maison Blanche … Continued
«Le Congrès ne fera aucune loi qui touche l'établissement ou interdise le libre exercice d'une religion, ni qui restreigne la liberté de parole ou de la presse, ou le droit qu'a le peuple de s'assembler paisiblement et d'adresser des pétitions au gouvernement pour le redressement de ses griefs» : Il s'agit du tout premier amendement à la Constitution des États-Unis, celui qui garantit la liberté d'expression. Il intervient même avant le droit de porter des armes. Dès son retour à la Maison Blanche, début 2025, Donald Trump a d'ailleurs signé un décret pour «restaurer la liberté d'expression et mettre fin à la censure fédérale», mais parallèlement, le président des États-Unis s'est lancé dans une croisade contre de nombreux médias et humoristes qui iraient à son encontre. Alors, Donald Trump est-il le champion ou l'ennemi de la liberté d'expression ?
durée : 00:10:59 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Lundi, le Premier ministre australien Anthony Albanese a rencontré le président américain Donald Trump à la Maison Blanche pour défendre les atouts miniers de son pays face à la domination chinoise. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Guillaume Pitron Chercheur associé à l'IRIS, journaliste et réalisateur de documentaires, spécialiste des matières premières
«Le Congrès ne fera aucune loi qui touche l'établissement ou interdise le libre exercice d'une religion, ni qui restreigne la liberté de parole ou de la presse, ou le droit qu'a le peuple de s'assembler paisiblement et d'adresser des pétitions au gouvernement pour le redressement de ses griefs» : Il s'agit du tout premier amendement à la Constitution des États-Unis, celui qui garantit la liberté d'expression. Il intervient même avant le droit de porter des armes. Dès son retour à la Maison Blanche, début 2025, Donald Trump a d'ailleurs signé un décret pour «restaurer la liberté d'expression et mettre fin à la censure fédérale», mais parallèlement, le président des États-Unis s'est lancé dans une croisade contre de nombreux médias et humoristes qui iraient à son encontre. Alors, Donald Trump est-il le champion ou l'ennemi de la liberté d'expression ?
Au Québec, le bras de fer entre le gouvernement et les médecins se poursuit. Les soignants dénoncent une réforme qui prévoit de mettre en place des objectifs de performance, officiellement pour accélérer l'accès aux soins. Le personnel médical estime que les autorités sont totalement déconnectées de la réalité. C'est un dossier de Nafi Alibert. Si les médecins continuent d'assurer les soins, ils ont arrêté d'enseigner. Les stages et les cours sont suspendus, les étudiants ont déserté les hôpitaux, explique notre correspondante. La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec confirme que la formation des futurs médecins sera retardée. Le journal Le Devoir pour sa part constate la nécessité d'une réforme de ce secteur. «Notre réseau public affiche des signes de détresse inquiétants, mais, plutôt que de se solidariser à son chevet, chaque camp cherche d'abord à sauver sa peau. Et tant pis pour le corps souffrant autour duquel ils se déchirent. A-t-on déjà sauvé un patient en méprisant ainsi l'état de ses organes vitaux ?», écrit le journal. Le Devoir déplore l'échec de la médiation et estime que le retour du «boycottage de l'enseignement» constitue un gâchis irresponsable. Haïti : situation préoccupante dans l'Artibonite Avec Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, on revient sur la situation sécuritaire qui se détériore rapidement à Désarmes et à Verrettes, dans l'Artibonite. Les groupes armés ont gagné du terrain dans plusieurs localités, semant la panique parmi la population. Selon les informations recueillies par AlterPresse dans la soirée du 20 octobre 2025, des habitants lancent des appels urgents aux forces de l'ordre. Ils réclament un renforcement immédiat de la présence policière afin d'éviter que la région ne connaisse le même sort que Mirebalais, Lachapelle ou Liancourt, déjà passées sous le contrôle de gangs armés. Les témoignages transmis à AlterPresse décrivent un climat d'urgence et de désarroi croissant dans la zone. Brésil : feu vert à l'exploration pétrolière au large de l'Amazonie À trois semaines de la COP30 qui aura lieu à Belém, en Amazonie, le Brésil envoie un signal pour le moins contradictoire, nous explique Simon Rozé, chef du service environnement de RFI. Tout en affichant de grandes ambitions climatiques, le président Lula vient d'autoriser la compagnie pétrolière Petrobras à forer au large de l'embouchure de l'Amazone. Le pays, huitième producteur mondial d'hydrocarbures, compte encore renforcer sa production d'ici 2030 grâce à sa compagnie publique, l'une des plus puissantes au monde. Une décision que Brasilia justifie au nom de son développement économique et du principe de «responsabilité historique» : les pays du Sud, peu responsables du réchauffement, estiment légitime d'exploiter leurs ressources pour financer leur transition énergétique. Mais cette décision suscite une vive opposition au Brésil, d'autant que la zone de forage se situe dans une réserve naturelle d'une grande richesse La réponse de Donald Trump aux manifestations «No Kings» provoque l'indignation Dans une vidéo générée par l'IA, Donald Trump apparaît coiffé d'une couronne et aux commandes d'un avion de chasse qui largue ce qui semble être des excréments sur des manifestants. Ce clip posté sur Truth Social et retwitté par la Maison Blanche a provoqué l'indignation du New York Times. L'éditorialiste dénonce une mise en scène scatologique, qui illustre à la fois le mépris de Donald Trump pour une partie du pays et son obsession à rabaisser les institutions et les citoyens qu'il prétend diriger. Le président, écrit-elle, ne voit plus les Américains urbains comme des concitoyens, mais comme des sujets à soumettre. Selon l'édito de USA Today, Donald Trump réagit comme un roi fou par rapport aux manifestants qui ne faisaient qu'exercer leurs droits du 1er amendement de la Constitution, à savoir la liberté d'expression, et cela d'une manière pacifique. L'éditorialiste de conclure : Mais bon sang que ce passe-t-il ? Comment l'Amérique, depuis l'investiture de Trump, a-t-elle pu sombrer aussi bas, jusqu'à dans la boue, littéralement. Journal de la 1ère En Martinique, l'affaire Madivial sera examinée devant la justice dans 2 semaines.
Vendredi 17 octobre 2025, une nouvelle rencontre a eu lieu entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, à la Maison-Blanche, à l'abri des caméras. Mais ça a été visiblement tout aussi animé que la première fois.Écoutez RTL autour du monde du 20 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après les offensives des forces américaines contre des navires vénézuéliens, qui, selon la Maison Blanche, transporteraient de la drogue vers les États-Unis, Donald Trump envisage des frappes terrestres et donne le feu vert à la CIA pour mener des actions sur le territoire vénézuélien. Il a également proféré des menaces contre le président colombien. Il accuse Gustavo Petro d'être un baron de la drogue et suspend les aides financières à Bogotá.
Le sénateur du centre-droit a été élu président de la Bolivie, marquant la fin de près de vingt ans de gouvernance de gauche. Fils de l'ancien président Jaime Paz Zamora, il a fait ses armes comme député, maire de Tarija puis sénateur. Sa victoire est le fruit d'une recomposition du paysage politique bolivien, avec notre correspondant Nils Sabin qui nous explique les raisons de cette victoire et nous en dit plus sur les défis qui attendent le président élu. Le principal défi du nouveau président sera économique, selon notre correspondant. La Bolivie traverse une grave récession, conséquence de l'épuisement des réserves de gaz naturel qui avaient soutenu la croissance dans les années Morales. Face aux pénuries de carburant, à l'inflation et au manque de devises, Rodrigo Paz prévoit une réduction des dépenses publiques de 1,5 milliard de dollars et l'utilisation de 3,5 milliards de prêts déjà approuvés, tout en affirmant qu'il n'aura pas recours au FMI. Sa capacité à restaurer la stabilité économique sera déterminante pour éviter une crise sociale. Les réaction de la presse à la victoire de Rodrigo Paz Pour La Razón, Rodrigo Paz doit sa victoire à son image modérée, combinée à une solide expérience institutionnelle et à un enracinement régional affirmé — un profil qui a séduit un électorat lassé des clivages partisans. Le quotidien souligne également la dimension dynastique de cette élection : Rodrigo Paz devient le quatrième chef d'État bolivien à suivre les traces de son père, illustrant la persistance des familles politiques dans l'histoire du pays. Durant la campagne, il a souvent été vu aux côtés de son père, mais entend désormais prouver sa propre légitimité en incarnant une génération de dirigeants plus technocratiques, centrés sur la gouvernance et la réconciliation nationale. Comme le résume La Razón : «Le nom s'hérite, mais la présidence se mérite.» Pour El Diario, le futur président devra affronter une situation économique précaire, marquée par un manque criant de devises et des besoins multiples — un cercle vicieux qui risque d'accroître encore la dépendance financière extérieure. Le quotidien dénonce l'incompétence économique des élites politiques et plaide pour une mobilisation des ressources internes : permettre aux paysans de nourrir à nouveau les villes, relancer la production agricole et industrielle, exploiter de manière encadrée les richesses minières — notamment l'or — et créer de l'emploi productif. Une politique «réellement nationale et démocratique» pourrait, selon El Diario, libérer la Bolivie de la pauvreté. Mais sans une rupture véritable avec la logique clientéliste, le pays risque, avertit le journal, de vivre une nouvelle tragédie. Les gangs en Haïti obtiennent la tête d'un responsable de police En Haïti, le chef de la police nationale pour le département de l'Artibonite, Jacques Ader, a été révoqué, sous la pression du groupe armé du quartier populaire de Raboteau, aux Gonaïves. Depuis, les gangs semblent reprendre confiance. Dans le Bas-Artibonite, les attaques contre la population civile se multiplient, et les postes de péage érigés par les gangs sont renforcés. La semaine dernière, la commune de Lestère était, une fois de plus en moins d'un mois, sous l'assaut du gang «Koko rat san ras». Les bandits ont incendié et pillé les plantations et les réserves de riz des habitants. Dans tout le département, une partie de la population dénonce la faiblesse de l'État. Dossier signé Ronel Paul. À écouter aussiHaïti : la violence des gangs augmente dans l'Artibonite Les États-Unis ont-ils vraiment attaqué des «narcoterroristes» en mer des Caraïbes ? Le doute s'installe sur les affirmations de la Maison Blanche, qui a justifié ses frappes contre des bateaux en mer des Caraïbes en affirmant qu'ils transportaient du fentanyl à destination des États-Unis. Selon une vingtaine d'experts consultés par le Washington Post, ainsi que des responsables américains, internationaux et des habitants de la région, ces accusations ne tiennent pas. La route maritime visée sert surtout au trafic de marijuana et de cocaïne vers l'Europe et l'Afrique de l'Ouest. Le fentanyl consommé aux États-Unis provient essentiellement du Mexique, rappellent les experts. Ces frappes n'auraient donc aucun effet sur la crise des surdoses américaines. Pour plusieurs observateurs, la véritable motivation de Washington serait politique : rapprocher les forces américaines du Venezuela et accentuer la pression sur le président Nicolás Maduro, que Trump accuse de diriger un réseau criminel international. Le Washington Post note que le gouvernement américain n'a fourni aucune preuve pour étayer ses accusations, tandis que des familles de victimes des frappes affirment que les hommes tués n'étaient pas des «narcoterroristes», mais des pêcheurs impliqués dans la contrebande à petite échelle. Selon plusieurs sources citées par CNN, ces attaques viseraient avant tout à préparer le terrain à une éventuelle intervention militaire au Venezuela. Pour l'heure, Donald Trump n'a pris aucune décision, mais entend maintenir une pression constante sur Nicolás Maduro pour le pousser à quitter le pouvoir. À lire aussiÉtats-Unis: départ de l'amiral chargé de superviser les frappes dans les Caraïbes Journal de la 1ère Le commerce des Antilles Guyane avec leurs proches voisins pourrait doubler, voire tripler, selon une étude la Banque de France.
Qui sont les visionnaires ? La question est posée par l'Express, qui publie un numéro spécial sur ces « visionnaires » d'hier et d'aujourd'hui. En photo en Une : Giuliano da Empoli, essayiste et auteur du Mage du Kremlin, ouvrage qui donnait à voir l'ascension de Vladimir Poutine, de l'intérieur. Pourquoi Giuliano da Empoli est-il un visionnaire ? Parce que, nous dit l'Express, il avance l'idée que « nous avons besoin d'une nouvelle génération de leaders, prêts à en découdre et à insuffler une énergie politique dans le projet européen ». « Nous vivons aujourd'hui, dit-il, comme ce fut le cas à d'autres moments de l'Histoire, dans une société qui donne la primauté à l'agresseur. » « Conquistadors de la tech » Parmi les « prédateurs politiques », Giuliano da Empoli, cite Donald Trump ou encore Mohammed ben Salman. Pourquoi sont-ils à ses yeux si dangereux ? Parce que, assure-t-il, « ces dirigeants qui n'obéissent qu'à une seule loi, l'action, se sont alliés avec un nouveau type de prédateurs, plus nouveaux et plus contemporains : les seigneurs de la tech ». Or, remarque Giuliano da Empoli, « ces conquistadors de la tech », « ont intérêt, comme les prédateurs politiques, à combattre la démocratie libérale et ses contre-pouvoirs, tels les médias traditionnels et l'université… ». Bonne nouvelle, toutefois, selon l'auteur du Mage du Kremlin, il y a encore de l'espoir : « le défi est de démontrer que les problèmes – pouvoirs d'achat, criminalité, immigration – que les prédateurs prétendent régler à coups de miracles peuvent se traiter de façon plus efficace et durable dans le cadre de l'État de droit. » À lire aussiGiuliano da Empoli: l'heure des prédateurs a sonné La méthode Trump Donald Trump fait la Une du Parisien-Dimanche. Avec une photo où on le voit, poing levé, le regard déterminé. « C'est le maître du monde », assure le Parisien-Dimanche. « Libération des otages », mais aussi « guerre en Ukraine », « toute la semaine, le président des États-Unis s'est montré omniprésent sur la scène internationale (…) son retour à la Maison-Blanche force les dirigeants du monde entier à composer avec ses humeurs ». Et cela ne semble pas déplaire au journal : dans son éditorial, Nicolas Charbonneau s'exclame : « Quoi qu'on en pense, les résultats sont là. Et même si le cessez-le-feu à Gaza est fragile, Trump aura réussi à faire libérer tous les otages retenus depuis le 7 Octobre, en faisant pression sur Netanyahu et en menaçant de l'apocalypse les terroristes du Hamas ». « Sa méthode peut-elle s'appliquer en Ukraine ? », interroge encore le Parisien-Dimanche, qui avoue son scepticisme : « Le dossier est plus délicat », remarque le journal, « celui qui devait arrêter la guerre en vingt-quatre heures n'a finalement jamais clairement pris position entre Kiev et Moscou ». À lire aussiDonald Trump parviendra-t-il à arracher la paix en Ukraine ? Nicolas Sarkozy incarcéré dans 48 heures La Tribune Dimanche a choisi pour sa Une, une photo de Nicolas Sarkozy. Un Nicolas Sarkozy, les bras croisés, presque souriant, qui affirme : « Je n'ai pas peur de la prison (…) je n'ai demandé aucun privilège ». L'ancien président pour lequel la Tribune Dimanche prend fait et cause, a été condamné le 25 septembre dernier à cinq ans de prison, dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne électorale de 2007. Il doit être incarcéré mardi. Dans son éditorial, Bruno Jeudy, le directeur délégué de la rédaction, s'insurge contre cette incarcération décidée par le tribunal, avant que Nicolas Sarkozy ait pu faire appel. « Pourquoi cette précipitation, cette rigueur sans délai ? Dans un pays déjà fracturé politiquement, estime Bruno Jeudy, cette décision jette de l'huile sur le feu. La France n'avait pas besoin de ça ». À lire aussiFrance: l'ancien président Nicolas Sarkozy sera incarcéré le 21 octobre 2025 à la prison de la Santé Colère et indignation Un avis que ne partagent sans doute pas les familles des victimes de l'attentat du DC 10 d'UTA en 1989. Familles qui publient une tribune dans le Nouvel Obs, intitulée : « Nous avons été trahis par celui qui aspirait à présider la France ». En effet, rappellent ces familles, le principal condamné pour l'attentat du DC 10 d'UTA (jugé en son absence en 1999) « est Abdallah Senoussi, chef des services secrets libyens et beau-frère du dictateur Mouammar Khadafi ». Or, précisent encore les familles, Nicolas Sarkozy et ses collaborateurs Claude Guéant et Brice Hortefeux « ont œuvré clandestinement » « afin de répondre aux exigences » des deux hommes « au lieu de contribuer à nous rendre justice et à rendre justice à la France, véritable cible de l'attentat du 19 septembre 1989 ». Les familles des victimes se disent également « choquées et outrées des propos de Nicolas Sarkozy (qui clame toujours son innocence) et de ses soutiens à l'issue du jugement prononcé par le tribunal correctionnel de Paris ». « La position victimaire » de l'ancien président, disent-elles encore, « est inique, infondée et offensante pour les familles des victimes décédées dans l'attentat du DC-10 d'UTA ».
durée : 00:15:10 - Journal de 8 h - Il attendait beaucoup de ce rendez vous : Volodymyr Zelensky est reparti bredouille de la Maison Blanche vendredi soir après son entrevue avec Donald Trump. Pas de missiles Tomahawk, car le président américain "ne veut pas d'une escalade avec Moscou".
C dans l'air du 18 octobre 2025 Le président ukrainien Volodymyr Zelensky repart bredouille de son voyage américain. En visite hier à Washington, il espérait obtenir de Donald Trump des missiles de longue portée Tomahawk pour lutter plus efficacement contre la Russie. Mais le président des Etats-Unis lui a opposé une fin de non-recevoir et a exhorté Kiev et Moscou à trouver un accord pour mettre fin à la guerre.Le locataire de la Maison-Blanche a en effet clairement indiqué que sa priorité était désormais la diplomatie, et craint que la fourniture de Tomahawk ne puisse la compromettre. Auréolé par la réussite de la première phase de son plan à Gaza, Donald Trump ambitionne la réalisation d'un scénario similaire en Ukraine. Cette pause dans son soutien à l'Ukraine représente un revers pour Zelensky, qui espérait des engagements concrets de la première puissance mondiale. Si le président américain souhaite la paix en Ukraine, il mène des opérations militaires dans la mer des Caraïbes. Depuis septembre, plusieurs bateaux sont pris pour cible par l'armée américaine au large du Vénézuela. Pour justifier ces frappes, Washington accuse ces embarcations d'être celles de narcotrafiquants important de la drogue sur le sol américain. Ces opérations ont fait plusieurs dizaines de morts et soulèvent des questions quant à leur légalité.Le président du Vénézuela Nicolas Maduro dénonce le mépris du droit international par les Etats-Unis. Pour Trump, tout semble permis, au nom de la lutte contre le narcotrafic mais aussi de celle contre l'immigration illégale dans son pays.Le locataire de la Maison-Blanche bafoue les règles en vigueur, y compris sur son propre sol. Pour mener à bien sa promesse d'expulsions par millions, les arrestations sont massives dans de nombreuses villes américaines. Les migrants hispaniques sont particulièrement visés. Certains sont interpellés jusque sur leurs lieux de travail.Quand des villes tentent de s'opposer à sa politique, Donald Trump n'hésite pas à envoyer la Garde nationale. Et lorsque la justice le désavoue sur bienfondé juridique de son action, le milliardaire ne baisse pas les bras. Il menace désormais Boston et Los Angeles de se voir retirer l'accueil de la Coupe du Monde de football l'an prochain si ces municipalités faisaient, selon lui, “du mauvais travail”. Les migrants ne sont pas la seule population ciblée par le président américain. Les personnes transgenres sont, elles aussi, dans son viseur. Une équipe de C dans l'air a rencontré Myles et Michaela, un jeune couple du Michigan. Myles était une femme, et a transitionné à l'âge de 23 ans pour devenir un homme. Le couple raconte son quotidien, dans la peur, au fil des attaques répétées depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. Myles et Michaela envisagent de quitter le pays si la pression devient trop forte. Pour l'heure, ils essaient de ne pas trop penser au lendemain. LES EXPERTS :Anthony Bellanger - Editorialiste FranceinfoTV - spécialiste des questions internationalesCorentin Sellin - Vous êtes historien, spécialiste des Etats-UnisIsabelle Lasserre - Correspondante diplomatie au FigaroKéthévane Gorjestani - Chroniqueuse internationale à France 24
C dans l'air l'invité du 17 octobre 2025 avec Laurence Haim, journaliste spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire "Trump, Dieu et les siens", disponible sur France.tv.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky sera reçu à la Maison Blanche aujourd'hui, pour la troisième fois depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier. Il aura fort à faire pour convaincre le président américain de livrer à l'Ukraine des missiles Tomahawk, alors que le président américain et Vladimir Poutine viennent de relancer leur dialogue. Lors de leur première entrevue en février, Donald Trump avait asséné brutalement à Volodymyr Zelensky qu'il n'avait "pas les cartes en main". La seconde, en août, avait été beaucoup plus cordiale.Suite à un entretien téléphonique, hier, avec Vladimir Poutine, Donald Trump a annoncé qu'il le rencontrera "dans les deux prochaines semaines". Sur son réseau Truth Social, Donald Trump il a jugé "très productif" son échange avec le président russe. "Nous voyons déjà que Moscou se précipite pour reprendre le dialogue dès qu'ils entendent parler de Tomahawk", a de son côté commenté sur X Volodymyr Zelensky, à son arrivée jeudi à Washington.Très actif à l'international, Donald Trump est confronté à des mobilisations à l'intérieur du pays. De New York à San Francisco, de Chicago à Atlanta, des millions de manifestants sont une nouvelle fois annoncés à travers les Etats-Unis demain pour protester contre la politique de Donald Trump et "défendre la démocratie" à l'appel du mouvement "No Kings" (Pas de rois).Laurence Haïm, journaliste spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire "Trump, Dieu et les siens", disponible sur France.tv., est notre invitée. Elle décryptera avec nous la portée de la rencontre du jour entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, et l'annonce d'une future rencontre avec Vladimir Poutine. Elle analysera aussi les mouvements "No Kings", ces protestations contre la politique de Donald Trump, et pour "défendre la démocratie".
durée : 00:58:44 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Alors que Trump annonce un sommet surprise à Budapest avec Vladimir Poutine, sa rencontre avec Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche ce vendredi se solde par un recul : Washington ne livrera pas les fameux missiles Tomahawk. Qu'en est-il, sur le front, pour l'armée ukrainienne ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Céline Marangé Chercheuse sur la Russie, l'Ukraine et le Belarus à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (IRSEM); Vera Grantseva Politiste Enseignante à Sciences Po Paris; Camille Grand Chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN ; Élie Tenenbaum Directeur du Centre des Études de Sécurité de l'IFRI; Hugo Dixon Journaliste, éditorialiste à Reuters
durée : 00:15:10 - Journal de 8 h - Il attendait beaucoup de ce rendez vous : Volodymyr Zelensky est reparti bredouille de la Maison Blanche vendredi soir après son entrevue avec Donald Trump. Pas de missiles Tomahawk, car le président américain "ne veut pas d'une escalade avec Moscou".
durée : 00:15:10 - Journal de 8 h - Il attendait beaucoup de ce rendez vous : Volodymyr Zelensky est reparti bredouille de la Maison Blanche vendredi soir après son entrevue avec Donald Trump. Pas de missiles Tomahawk, car le président américain "ne veut pas d'une escalade avec Moscou".
durée : 00:19:33 - Journal de 18h - C'est la troisième fois qu'ils se rencontreront. Donald Trump reçoit ce soir Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche. Il devrait être question de missiles, des Tomahawk, que le président ukrainien aimerait bien pouvoir utiliser pour frapper la Russie en profondeur.
durée : 00:19:33 - Journal de 18h - C'est la troisième fois qu'ils se rencontreront. Donald Trump reçoit ce soir Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche. Il devrait être question de missiles, des Tomahawk, que le président ukrainien aimerait bien pouvoir utiliser pour frapper la Russie en profondeur.
Dimanche (19 octobre 2025), la Bolivie basculera officiellement à droite. Le second tour de l'élection présidentielle verra s'affronter le conservateur Jorge Quiroga et le candidat de centre-droit Rodrigo Paz Pereria. Tous les deux ont beaucoup parlé pendant la campagne de la lutte contre le trafic de drogue qui augmente dans le pays depuis quelques années, promettant une approche musclée. Après 20 ans de politiques favorables aux cocaleros, le retour de la droite au pouvoir devrait marquer un vrai tournant dans un pays où la culture de coca est légale par endroits. Reportage de notre correspondant, Nils Sabin. Départ de l'amiral américain chargé de superviser les frappes dans les Caraïbes Les États-Unis ont à nouveau bombardé ce jeudi (16 octobre) un navire qui, selon eux, transportait de la drogue, et naviguait dans les Caraïbes. C'est la sixième frappe de ce genre depuis début septembre 2025 et le déploiement de navires de guerre américains dans la zone, et pour la première fois, il y aurait des survivants, selon CBS, CNN et NBC. Cette stratégie agressive des États-Unis est loin de faire l'unanimité. L'amiral Alvin Holsey, commandant des forces américaines pour l'Amérique du Sud et l'Amérique centrale, quittera la Marine le 12 décembre. Il part au bout d'un an alors que normalement, on reste trois ans à ce poste, et alors qu'est en cours la plus grosse opération qu'il ait eue à gérer pendant ses 37 ans de carrière, relève le New York Times. C'est un «départ soudain et surprenant», renchérit le Washington Post. Alvin Holsey n'a pas justifié sa décision, mais d'après le New York Times, l'amiral n'est pas d'accord avec cette intervention dans les Caraïbes. Une intervention décidée par la Maison Blanche sans qu'il ne soit vraiment consulté et dont la légalité interroge, rappelle encore le quotidien. Pour de nombreux experts, Donald Trump n'a pas le droit de tuer des trafiquants de drogue présumés comme s'ils appartenaient à une armée ennemie. Il devrait les arrêter et les traduire en justice. Le journal souligne également qu'Alvin Holsey a rendu public son départ au lendemain de l'annonce par Donald Trump d'opérations clandestines de la CIA au Venezuela. A. Holsey poussé vers la sortie ? Pour le Washington Post, Alvin Holsey ne serait pas parti de lui-même. Il aurait été poussé vers la sortie par Pete Hegseth qui voulait s'en débarrasser depuis un mois. Le ministre de la Défense estime que l'armée en a trop fait en matière d'inclusion et de diversité. Or, Alvin Holsey est noir. C'est même le premier Afro-Américain à occuper le poste de commandant des forces américaines pour l'Amérique du Sud et l'Amérique centrale, insiste le Miami Herald. Le New York Times, lui aussi, y voit un facteur d'explication : comme Alvin Holsey, une douzaine de hauts responsables militaires américains ont quitté l'armée depuis le retour de Donald Trump au pouvoir et la plupart d'entre eux étaient noirs, précise le journal. Ou bien des femmes, complète le Washington Post. La vice-présidente vénézuélienne dément négocier avec Washington le départ de Nicolas Maduro «FAKE !!», a écrit Delcy Rodriguez sur Telegram après des révélations du Miami Herald qui affirme que la vice-présidente a offert aux États-Unis à deux reprises, en avril et en septembre, de remplacer le président vénézuélien. Des offres de services faites par l'intermédiaire du Qatar et avec l'accord de Nicolas Maduro. Delcy Rodriguez se serait présentée comme «une version adoucie du chavisme conçue pour permettre une transition sans rupture brutale et sans démanteler les structures fondamentales du régime», explique encore le Miami Herald. Nouvelle flambée de choléra en Haïti Gazette Haïti a pu consulter une note officielle publiée le 15 octobre par le ministère de la Santé. Selon ce document, 112 cas suspects ont été recensés. 10 sont confirmés. Il y a déjà eu 2 décès et 43 personnes sont hospitalisées. «Après plusieurs mois de relative accalmie, la maladie refait surface dans plusieurs communes de la région métropolitaine de Port-au-Prince, notamment à Delmas, Cité-Soleil et Pétion-Ville, désormais placées en alerte rouge par les autorités sanitaires», explique Gazette Haïti. Le ministère de la Santé a lancé des actions, comme la désinfection de sources d'eau. Mais, écrit le journal, «cette résurgence du choléra rappelle la fragilité du système sanitaire haïtien face aux crises hydriques et environnementales, mais aussi la nécessité d'une mobilisation collective pour éviter une propagation à grande échelle.» Toujours la faim en Haïti Près de la moitié de la population haïtienne souffre de faim aiguë, tant dans les zones rurales que dans les villes. Pour remédier à cette situation, il faut non seulement une aide d'urgence mais aussi un soutien plus durable pour que les Haïtiens arrivent à préserver des moyens de se nourrir et à produire de meilleurs aliments. C'est le message de la FAO, l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. Alice Froussard a interviewé son représentant en Haïti, Pierre Vauthier. Le Chili à la conquête de l'IA Après Chat GPT ou Gemini aux US, Deepseek en Chine ou encore Mistral en France, il y aura peut-être bientôt Latam GPT. Le Chili qui espère se faire une place dans le secteur crucial de l'intelligence artificielle générative, multiplie les projets et investit dans des infrastructures. C'est un reportage de Naïla Derroisné. Le journal de la 1ère Construire un avenir différent à condition de le faire ensemble. C'est l'appel lancé ce jeudi (16 octobre 2025) par le président de l'Association Martiniquaise pour la promotion de l'industrie.
Un an seulement après s'être déclaré presque ruiné, le président américain a vu sa fortune exploser grâce aux cryptomonnaies. Une enquête du quotidien britannique Financial Times révèle comment Donald Trump a profité de la dérégulation qu'il a lui-même mise en place. Il y a encore un an, Donald Trump se présentait comme un homme en difficulté financière, empêtré dans plusieurs affaires judiciaires et menacé de faillite. Aujourd'hui, selon une enquête du Financial Times, les entreprises liées de près ou de loin au président américain auraient généré plus d'un milliard de dollars de revenus grâce aux cryptomonnaies. Un retournement spectaculaire, alors même que l'ancien président réélu se moquait autrefois ouvertement du bitcoin et des monnaies virtuelles. Mais tout a changé pendant sa campagne présidentielle, lorsqu'il s'est retrouvé exclu du système bancaire traditionnel. En quête de financement, il a trouvé une alternative dans la finance numérique. À lire aussiDonald Trump et les cryptomonnaies, un pari gagnant? Un empire bâti sur la blockchain Tout au long de sa campagne, Donald Trump a promis de mener une politique favorable à l'essor des cryptomonnaies. Une promesse qu'il a tenue une fois revenu à la Maison Blanche. Sa stratégie repose sur plusieurs entreprises clés, qui ont lancé divers jetons numériques. La maison mère de son réseau social Truth Media s'est, elle aussi, reconvertie dans la crypto, tandis que le couple présidentiel a créé des « meme coins » à son effigie, les fameux Melania Coin et Trump Coin. Ces jetons, vendus comme des produits de collection, ont rencontré un succès fulgurant. Selon le Financial Times, au moins 3,5 milliards de dollars de liquidités ont été levés, dont plus de la moitié pourrait revenir directement à Donald Trump. Cette réussite est étroitement liée à la politique menée par le président. Il a dérégulé massivement le secteur, gracié plusieurs acteurs de la crypto condamnés par la justice et fait voter une loi légalisant les stablecoins, ces cryptos adossées au dollar. Il a même autorisé les Américains à placer une partie de leur épargne dans ces monnaies numériques. Résultat : un marché dopé et des investisseurs étrangers de plus en plus nombreux à miser sur les projets estampillés Trump. À lire aussiDonald Trump et les cryptomonnaies: quand le business est aussi politique Entre pouvoir et conflits d'intérêts Mais cet enrichissement spectaculaire soulève de sérieuses interrogations. Les décisions politiques de Donald Trump peuvent directement influencer la valeur de ses propres investissements. De quoi alimenter les accusations de conflit d'intérêts. Au-delà des questions éthiques, les risques économiques sont réels, comme une dépendance accrue du système financier à la spéculation et une dérégulation qui pourrait fragiliser l'ensemble du marché. Reste que ce « Trump Empire 2.0 » marque une nouvelle étape dans l'histoire du capitalisme américain : la fusion entre pouvoir politique, marque personnelle et finance numérique. Jour après jour, les cryptomonnaies deviennent un instrument central du pouvoir économique et politique des États-Unis — un symbole fort de la nouvelle ère financière inaugurée par Donald Trump.
À la suite du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, Donald Trump intensifie ses démarches pour mettre un terme à la guerre en Ukraine. Il accueille le président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche et annonce la tenue d'un second sommet avec le président russe Vladimir Poutine.
En près de 250 ans d'existence, la constitution américaine a surmonté bien des défis. Survivra-t-elle aux coups de menton de Donald Trump ? Pour en parler, Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, s'est entretenu avec Michel Rosenfeld, constitutionnaliste à l'école de droit Cardozo, dans l'état de New York.La Constitution régit les États-Unis depuis la fin du XVIIIe siècle, un record de longévité pour une démocratie moderne. Aujourd'hui, le texte est confronté au défi de Donald Trump. Le républicain ne cache pas son intention de remettre en cause son contenu. Dès le début de sa présidence, il a signé un décret censé revenir sur le droit du sol, principe pourtant écrit noir sur blanc dans le texte.Son gouvernement a ignoré les décisions de certains juges fédéraux, chargés du contrôle de constitutionnalité, et les prérogatives du Congrès, au détriment de l'architecture des contre-pouvoirs imaginée par les Pères fondateurs.Ses détracteurs l'accusent aussi de bafouer le premier amendement sur la liberté d'expression et de s'arroger des pouvoirs extraordinaires en s'appuyant sur des lois d'exceptions militaires et économiques pour répondre à des crises qu'il amplifie. Enfin, il laisse entendre qu'il pourrait se présenter pour un troisième mandat alors que la constitution stipule que ce n'est pas possible.Quelle est sa stratégie ? Pour en parler, Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, s'est entretenu avec le constitutionnaliste Michel Rosenfeld, professeur de droit à la Cardozo School of Law de l'université Yeshiva (New York).Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:12 - Le monde à l'endroit - Le président américain reçoit son homologue ukrainien à la Maison-Blanche, ce vendredi. Sept mois après l'esclandre en mondovision, les positions des deux hommes se sont rapprochées. Avec ou sans cravate. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Volodymyr Zelensky s'entretient demain à la Maison Blanche avec Donald Trump qui a laisser entendre qu'il pourrait livrer des missiles Tomahawk à Kiev. Ces missiles de longue portées permettraient en théorie aux Ukrainiens d'atteindre Moscou. A Bruxelles, hier, les ministres de la Défense de l'Otan, eux, se sont retrouvés pour discuter des moyens afin de renforcer la riposte de l'Alliance après les multiples incursions russes dans le ciel européen.
Au début des années 1950, c'est pendant la guerre de Corée (1950-1953) que l'arme nucléaire a failli redevenir une arme de champ de bataille. Après l'offensive nord-coréenne de juin 1950, le débarquement d'Inchon permet aux forces de l'ONU, commandées par le général Douglas MacArthur, de reprendre l'avantage. Mais lorsque la Chine entre massivement dans la guerre à la fin de l'année, tout bascule : les troupes onusiennes reculent, Séoul est menacée, et l'état-major américain envisage des options jusque-là impensables.MacArthur propose alors de frapper les ponts et les bases chinoises en Mandchourie avec des bombes atomiques tactiques, afin de couper les lignes d'approvisionnement le long du fleuve Yalou. Il évoque même l'idée d'un « cordon sanitaire » radioactif, une zone contaminée rendant certains passages infranchissables pendant des mois. À Washington, le Conseil de sécurité nationale étudie sérieusement plusieurs scénarios d'emploi. Le Strategic Air Command met en alerte ses escadrons de bombardiers B-29, tandis que des composants de bombes sont discrètement transférés vers Guam et Okinawa. Des vols d'entraînement simulant des frappes nucléaires sont effectués — preuve que l'hypothèse n'était pas purement théorique.Mais à la Maison-Blanche, le président Harry Truman s'inquiète. Depuis 1949, l'Union soviétique possède elle aussi la bombe atomique. Employer l'arme en Corée risquerait de provoquer une riposte soviétique ou une escalade incontrôlable menant à une nouvelle guerre mondiale. Le Premier ministre britannique Clement Attlee, alarmé, se rend même à Washington en décembre 1950 pour dissuader les Américains de franchir la ligne rouge. Finalement, Truman tranche : il refuse l'usage du nucléaire et, face aux déclarations publiques de MacArthur en faveur d'un élargissement du conflit, le limoge le 11 avril 1951.Son successeur, le général Matthew Ridgway, parvient à stabiliser le front, et la guerre s'enlise dans une longue impasse. L'administration Eisenhower, en 1953, continuera d'agiter la menace nucléaire pour hâter les négociations, mais sans passer à l'acte. Le 27 juillet 1953, un armistice est signé à Panmunjom.Cet épisode reste un tournant majeur : pour la première fois, une puissance dotée de la bombe choisit l'autolimitation. Face au risque d'apocalypse, les États-Unis ont compris que le coût moral, politique et stratégique d'une frappe nucléaire dépassait de loin tout avantage militaire immédiat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'UNICEF tire la sonnette d'alarme sur une crise humanitaire qui ne cesse de s'aggraver, avec des milliers d'enfants déplacés, privés d'école et exposés aux violences des gangs. Retour sur une situation dramatique qui appelle une mobilisation urgente. En Haïti, les jours se suivent et se ressemblent : la mainmise des gangs s'accentue Ce mardi (14 octobre 2025), Médecins sans frontières annonce la fermeture définitive de l'un de ses centres d'urgence. Ce centre, situé en plein cœur de Port-au-Prince, était à l'arrêt depuis plusieurs mois, après une attaque contre un convoi de l'organisation humanitaire. Mais cette fois, le couperet tombe : il ne rouvrira pas. Malgré cela, MSF assure qu'elle poursuit ses actions sur le terrain, auprès des populations les plus vulnérables, et parmi elles : les enfants. Beaucoup ont fui avec leur famille, trouvant refuge dans des abris de fortune, totalement inadaptés à la vie quotidienne. Certains sont privés d'école, d'autres directement ciblés par les violences. Geeta Narayan représente Unicef en Haïti et elle se désole de voir la situation s'aggraver encore. Surtout, les déplacements de population accentuent les autres crises : ainsi, plus de 33% des sites ne disposent pas d'infrastructures de protection de base, ce qui expose les enfants et les femmes à un risque accru de violence, d'exploitation et d'abus. Les écoles servent souvent de refuges, ce qui perturbe l'éducation de près d'un demi-million d'élèves. Plus de 3,3 millions d'enfants ont besoin d'une aide humanitaire ; tandis que plus d'un million d'entre eux se trouvent dans une situation d'insécurité alimentaire critique. Selon les projections, environ 288 544 enfants de moins de cinq ans souffriront de malnutrition aiguë cette année. Les gangs armés contrôlent plus de 85% du territoire de Port-au-Prince et des routes principales, privant les familles d'accès à la nourriture, aux soins de santé et aux services de protection, tandis que les acteurs humanitaires s'exposent à de graves dangers pour venir en aide aux plus démunis. «Les enfants d'Haïti ne peuvent pas attendre. Comme tous les enfants, ils méritent de vivre en sécurité, en bonne santé et en paix. Il nous revient d'agir dès maintenant pour ces enfants.» Donald Trump recevait hier Javier Milei à la Maison Blanche La rencontre était faite pour sceller la bonne entente entre Washington et Buenos Aires, et le soutien financier américain à l'économie. Toute la presse en parle, mais cette rencontre est surtout critiquée dans les journaux argentins. Pour la Nacion, quotidien plutôt conservateur en Argentine, Donald Trump est intervenu dans la politique intérieure argentine «sans demander la permission», notamment en exhortant Javier Milei à remporter les prochaines élections législatives dans dix jours. «Trump, un président comme on en a jamais vu», titre le journal qui rappelle dans le même temps ce contexte : le président argentin est le seul dirigeant latino-américain issu d'un pays d'envergure «à être idéologiquement proche du locataire de la Maison Blanche». Pour l'auteur, cette rencontre était un spectacle extravaguant : «le président argentin s'est montré à la fois théoricien de l'économie, homme politique en campagne électorale et chanteur désaccordé», comme si Milei ne semblait pas percevoir la réalité qui l'entoure. En d'autres termes, la crise économique et financière. Pagina 12, un quotidien plus à gauche, poursuit cette idée et décrit Milei «désireux de plaire avant de lever le pouce». Signe du désintérêt américain, estime le quotidien, lors de la conférence de presse «le discours de l'Argentin n'a même pas été traduit en anglais» et l'annonce publique concernant l'Argentine s'est limitée aux résultats des élections. «La promesse d'aide s'est surtout transformée en menace, et la contribution américaine à la stabilité financière est devenue une extorsion pure et simple», résume un éditorialiste économique dans le même journal. Aux États-Unis, des milliers de messages privés échangés par des responsables du parti républicain : des plaisanteries choquantes sur les chambres à gaz, l'esclavage ou encore le viol Des échanges pendant 7 mois révélés en exclusivité par le site Politico après la fuite d'un fichier Telegram de 2 900 pages entre des jeunes dirigeants républicains de New York, du Kansas, de l'Arizona et du Vermont. Les propos sont choquants : «Ils qualifiaient les Noirs de singes et envisageaient de mettre leurs adversaires politiques dans des chambres à gaz», écrivent les journalistes. Depuis le début de l'enquête, apprend-on dans un autre article de Politico, un membre du groupe de discussion a perdu son travail, un autre a vu son offre d'emploi annulée. Mais c'est surtout, rapporte le site d'information, «un aperçu sans filtre de la façon dont une nouvelle génération de militants républicains s'exprime lorsqu'elle pense que personne ne l'écoute». Au fond, analysent les journalistes, «c'est aussi l'assouplissement des normes politiques sous l'ère Trump qui a rendu ce genre de discours moins tabou chez ceux qui s'identifient comme les futurs dirigeants du parti républicain». Au Pérou, la Génération Z dans la rue face au pouvoir politique Ce sont les personnes nées entre 1995 et 2010, une génération souvent décrite comme plus engagée socialement et prête à basculer les pouvoirs en place. Au Pérou, ces jeunes - qui représentent un électeur sur 4 - appellent à une grève nationale et à une mobilisation ce jour avec plusieurs organisations de la société civile. Le site de la radio péruvienne, RPP, revient sur leurs réclamations : «si à l'origine, ils réclamaient l'abrogation de la loi de modernisation du système de retraite, les groupes de la Génération Z réaffirment leur appel à des élections, ils veulent le départ de José Jeri - le nouveau président - et demandent l'arrivée au pouvoir d'un député qui ne fait pas partie des factions qui soutenaient la présidence précédente». Le quotidien La Repubblica rapporte de son côté les mots acerbes du nouveau Premier ministre quant à la mobilisation sociale : «une tentative subversive visant à mettre fin à la démocratie». Ce n'est pas tout : il qualifie la Génération Z au Pérou de «bande héritière du MRTA», un groupe armé maoïste responsable d'actions violentes dans les années 80-90. En Amérique centrale, des pluies torrentielles sur plusieurs pays et des bilans qui s'alourdissent Au Mexique, au moins 64 personnes ont perdu la vie. 65 autres sont toujours portées disparues. Des quartiers entiers sont menacés d'effondrement, et l'aide humanitaire peine à parvenir, certaines zones étant pratiquement isolées. Sur le terrain, des soldats creusent à la pelle pour tenter de rouvrir des routes. Les intempéries ont également frappé le Salvador, le Guatemala, et surtout le Honduras, placé en alerte rouge depuis dimanche (12 octobre 2025). Par mesure de sécurité, écoles et universités ont fermé leurs portes. Et aujourd'hui, plus de 12 000 personnes se retrouvent sans abri, après la destruction de leur logement. Les bidonvilles, déjà fragiles, comptent parmi les zones les plus durement touchées. «C'est un désastre total. On ramasse ce qu'on peut pour voir si on peut ensuite reconstruire dans un autre endroit Ici plus rien n'est possible, parce que le sol va continuer à s'effondrer et on ne sait pas jusqu'où», témoigne Adolfo, debout dans sa maison détruite, tentant de récupérer un ventilateur cassé et une paire de pantoufles. Après la catastrophe, il faut désormais trouver un nouveau logement : un défi pour ces familles pauvres. «Le loyer est cher ici, ça coûte 130 euros, c'est beaucoup et il faut beaucoup travailler pour pouvoir payer ça», poursuit-il. Brésil : alerte au méthanol dans l'alcool fort, plusieurs décès signalés Depuis quelques jours, les autorités brésiliennes recommandent de ne plus consommer d'alcools forts, suite à une série de cas d'intoxication au méthanol. Ce produit chimique industriel, hautement toxique même à faible dose, a été retrouvé dans plusieurs boissons alcoolisées, mélangé à d'autres types d'alcools. Il pourrait s'agir de falsifications ou de productions illégales. Le bilan est déjà lourd : au moins cinq personnes sont décédées, et des dizaines d'autres ont été hospitalisées après avoir consommé ces produits contaminés. L'affaire suscite une vive inquiétude dans le pays, alors que les enquêtes se poursuivent pour identifier les circuits de distribution et retirer les lots suspects du marché.
durée : 00:38:10 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Le 10 octobre dernier, Mélania Trump affirmait à la Maison Blanche avoir ouvert un canal de discussion avec Vladimir Poutine sur le sort des enfants ukrainiens enlevés par la Russie. Vendredi, le président américain Donald Trump s'apprête à recevoir Volodymyr Zelensky. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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durée : 00:02:32 - Regarde le monde - Jean-Philippe Balasse nous raconte cette énième « vacherie », une galerie de portraits qui a fait parler dans une allée de la Maison-Blanche. Récemment, Donald Trump a décidé d'y mettre des images noir et blanc de tous les présidents. Il manque un visage, un seul : celui de Joe Biden. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:02:32 - Regarde le monde - Jean-Philippe Balasse nous raconte cette énième « vacherie », une galerie de portraits qui a fait parler dans une allée de la Maison-Blanche. Récemment, Donald Trump a décidé d'y mettre des images noir et blanc de tous les présidents. Il manque un visage, un seul : celui de Joe Biden. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air l'invitée du 10 octobre 2025 avec Nicole Bacharan, historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, auteure de "Requiem pour le monde libre" (éditions de l'Observatoire)Ce matin, le prix Nobel de la Paix a été remis à Maria Corina Machado, opposante vénézuélienne. Une annonce très attendue à la Maison Blanche, tant Donald Trump était candidat à ce prix. Le président américain, auréolé de l'accord entre le Hamas et Israël sur son plan de paix, avait affirmé que ne pas recevoir ce prix serait "une insulte" à son pays. Aujourd'hui, la Maison Blanche a réagi à travers la voix de son directeur de la communication, Steve Cheung, qui a affirmé que "le comité Nobel a prouvé qu'il privilégiait la politique à la paix".Nicole Bacharan, historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, auteure avec Dominique Simonnet de "Requiem pour le monde libre", aux éditions de l'Observatoire est notre invitée. Elle reviendra avec nous sur le récent accord de paix au Proche-Orient, et sur sa réalisation. Elle nous dira également comment le président Trump, qui devrait se rendre à Jérusalem dimanche, a l'intention de s'impliquer dans l'avenir de la région.
Moins d'une heure avant que le cabinet de sécurité israélien ne se prononce, l'accord conclu entre Israël et le Hamas fait la Une des médias internationaux. Ce texte prévoit un cessez-le-feu, négocié après un échange d'otages : tous les captifs détenus par le Hamas seraient libérés en contrepartie de 2 000 prisonniers palestiniens. Aux États-Unis, il représente aussi un vrai succès pour Donald Trump. Sans surprise, c'est à la Une de la presse américaine. Pour le New York Times, c'est presque un éloge appuyé : «Trump est sur le point de réaliser le plus grand accomplissement diplomatique de son second mandat». Et pourtant, nombreux sont les spécialistes du dossier qui avaient critiqué les tergiversations du locataire de la Maison Blanche. Le quotidien américain interroge l'un d'eux, le responsable d'un think tank basé à Washington DC, qui, après coup, confirme l'exploit : «Aucun président, républicain ou démocrate, n'a jamais été aussi sévère envers un Premier ministre israélien sur des questions aussi cruciales pour sa politique ou la sécurité de son pays», précise-t-il. Même si, rappelle le journal, «Benyamin Netanyahu a outrepassé ses limites» et la guerre fait toujours rage à Gaza. Qu'à cela ne tienne, Donald Trump surfe sur ce moment. Partout dans la presse, il y a cette image : le secrétaire d'État américain Marco Rubio qui chuchote à l'oreille du président dans la salle à manger d'État de la Maison Blanche alors que le président organisait une table ronde avec des influenceurs conservateurs. Politico revient sur cette histoire : «Marco Rubio avait des nouvelles pour le président, mais il fallait que les journalistes soient partis». Rubio a ensuite remis une note au président et un photographe de l'AP couvrant l'événement a zoomé sur l'écriture manuscrite sur le papier à en-tête de la Maison Blanche qui disait : «Vous devez approuver rapidement une publication sur Truth Social afin de pouvoir annoncer l'accord en premier.» Quelques minutes après, Trump annonçait la nouvelle. Et cette séquence en déclenche une seconde. Le journaliste du New-York Times insiste : «le succès de cette entreprise était, pour Donald Trump, le test ultime de son objectif autoproclamé de devenir un négociateur et un artisan de la paix - et une voie vers le prix Nobel de la paix qu'il convoite si ouvertement». «Trump veut un prix Nobel. Il saura vendredi si sa campagne a porté ses fruits», titre également le Washington Post. Hasard du calendrier, le prix doit être annoncé vendredi et, explique le quotidien américain, «Donald Trump a accumulé de multiples récompenses dorées : des statues, des baskets, même un bipeur doré donné par Benyamin Netanyahu», mais il lui manque encore un médaillon étincelant de Prix Nobel. Si ce dernier martèle qu'il ne fait pas de politique pour obtenir des prix, poursuit le Washington Post, on apprend dans l'article que le président américain mène «une campagne peu habituelle entrant un conflit radical avec les traditions du prix», prouvant un comportement «remarquablement égocentrique», écrit le journaliste, citant une source proche de l'histoire du Prix Nobel. Donald Trump souhaite se présenter comme un faiseur de paix à l'échelle mondiale, mais son attitude reste clairement provocatrice aux États-Unis Le président américain a confirmé son intention d'envoyer les militaires de la Garde nationale à Chicago. Ces soldats sont d'ailleurs actuellement en position d'attente, à quelques dizaines de kilomètres de la ville. Donald Trump veut qu'ils protègent les agents de l'Immigration and Customs Enforcement (ICE), qui multiplient les raids contre les immigrés en situation irrégulière. Ces opérations, souvent choquantes, sont menées par des agents masqués circulant à bord de véhicules civils. Les quartiers où vivent de nombreux étrangers, notamment latino-américains, sont particulièrement affectés et plongés dans un climat de peur. Notre correspondant Vincent Souriau, s'y est rendu. «Les rues sont vides, les voitures garées bien comme il faut le long des trottoirs. Et les rares habitants qui acceptent de parler se tiennent le plus loin possible». Et selon un mécanicien, interrogé sur place, cette peur s'explique car «pour la majorité des Latinos à Chicago, personne n'a de papiers». Il le précise, «tous mes amis, ils vont au boulot, ils reviennent et ils s'enferment chez eux. Ils bossent sur des chantiers, dans des magasins, partout. Mais pourquoi ils ne s'en prennent pas aux voyous ? C'est eux qu'ils devraient arrêter. Au lieu de venir chercher les jardiniers ou les ouvriers du bâtiment... Ce sont des gens bien. C'est pas eux qu'il faudrait chasser». En Argentine, le Parlement argentin a une nouvelle fois défié le président Javier Milei En rognant un peu sur ses pouvoirs et en restreignant sa capacité à gouverner par décret. Dans un article de La Nacion qu'en raison de sa faible majorité, Javier Milei en raffole : 76 décrets depuis sa prise de fonction. «L'opposition a mis en échec le principal outil de gouvernance de Milei», résume le quotidien. Ces décrets de nécessité et d'urgence, c'est un sujet qui est beaucoup revenu ces derniers mois. Un éditorialiste de Pagina 12 avait d'ailleurs l'habitude, dans ses chroniques, de comparer les décrets du président argentin à des «coups d'État» parlant d'une «soumission brutale des pouvoirs du Congrès» et qualifiant cette gouvernance par décret de «cruelle et illégitime». Mais tempère Clarin, le journal argentin le plus connu, il y a encore une incertitude sur la portée effective des changements car il faudra aussi l'approbation du Sénat pour que la mesure entre en vigueur. Au Mexique, l'écriture inclusive interdite dans les écoles de l'État de Chihuahua C'est un débat qui revient souvent, mais qui s'est intensifié après une annonce du PAN - le parti des Démocrates Chrétiens, que ses adversaires placent plutôt à l'extrême droite - qui a décidé d'interdire son utilisation dans les écoles de l'État de Chihuaha. Dans la presse mexicaine, ça fait débat. «Le PAN applique une stratégie «Bukele» à Chihuahua», titre El Financiero qui compare cette décision à une approche autoritaire, en référence au président salvadorien Nayib Bukele. Il faut dire que le député conservateur défenseur de la réforme, rapporte el Periodico Correo, a justifié la décision en évoquant des «confusions woke» et en insistant sur l'importance d'enseigner l'espagnol «correctement». «C'est une forme de censure linguistique», critique le média indépendant Regeneracion qui avance dans le même temps qu'il s'agit d'un recul sur les droits des groupes minorisés, et un usage du langage comme instrument idéologique. En Haïti, la résurgence du choléra «C'est l'alerte de trop», précise Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste. «N'est-ce pas la preuve que nous marchons à reculons quand on se rappelle que le pays avait vaincu l'épidémie du choléra, il y a quelques années ?», interroge-t-il. Car l'élimination du choléra, ayant causé quelque 10 000 morts à travers le pays entre 2010 et 2016, était saluée comme une victoire du système de santé et ses partenaires locaux et internationaux. Son retour est une preuve de plus de la dégradation des conditions de vie dans le pays. «Les camps de déplacés pullulent. Les conditions d'hygiène dans ces camps constituent un terrain fertile pour la propagation du choléra. Ce n'est pas tout. Le système de santé est à genoux.» Un cri d'alarme de Médecins sans frontières pour le système de santé est d'ailleurs repris dans le journal du jour. Et il n'y pas que le système de santé qui paie un lourd tribut à la crise. «L'insalubrité de nos rues saute aux yeux. Sans parler des villes de province, l'État n'arrive pas à assainir les quartiers qui sont toujours sous son autorité dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Faut-il s'étonner si le choléra revient ?».
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'exode des habitants de Kidal au Mali, des raids de drones ukrainiens en Russie et le déploiement de la garde nationale dans deux nouvelles villes américaines. Madagascar : un général à la tête du gouvernement Une semaine après avoir limogé son gouvernement, sous la pression de la jeunesse, le président Andry Rajoelina a nommé le général Ruphin Fortunat Zafisambo au poste de Premier ministre. Pourquoi le choix s'est-il porté sur un militaire ? Que pense le collectif «Gen Z Madagascar» de cette nomination ? Avec Guilhem Fabry, correspondant de RFI à Antananarivo. Mali : la ville de Kidal se vide de ses habitants Face aux affrontements entre l'armée malienne et les rebelles du Front de libération de l'Azawad qui ont imposé un blocus à Kidal, de nombreux civils ont fui la ville du Nord. Sait-on où ces personnes ont-elles trouvé refuge ? Comment expliquer ce blocus ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Guerre en Ukraine : la Russie frappée par des raids massifs de drones ukrainiens Kiev a rarement lancé autant de drones sur la Russie. Moscou affirme en avoir intercepté 251, dans la nuit de dimanche à lundi, et plus de 200 la nuit suivante. Pourquoi l'Ukraine a-t-elle choisi d'intensifier ses frappes maintenant ? Quelle était la cible principale de ces drones ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative. États-Unis : déploiement de soldats dans de nouvelles villes Après Los Angeles et Washington, Donald Trump a ordonné le déploiement de la Garde nationale à Chicago et à Portland. Ces deux villes représentent-elles une menace pour la sécurité nationale, comme l'affirme la Maison Blanche ? Avec William Genieys, directeur de recherche au CNRS à Sciences Po.
durée : 00:02:34 - Regarde le monde - « Je ne veux pas que mon argent serve à financer ces conneries ». Les mots, sans ambiguïté, de la porte-parole de la Maison Blanche, quand Donald Trump décide, dès son retour au pouvoir, de couper les financements de l'USAID, l'agence américaine pour le développement international. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Alors que le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche fragilise l'Otan et met l'Europe face aux conditions de contreparties exigées par le grand allié américain, dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invité Sylvain Kahn analysent en quoi cela peut-être une opportunité pour l'Union européenne.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en octobre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Sylvain Kahn (professeur agrégé à Sciences Po, expert associé à la fondation Jean Jaurés et auteur de « L'atlantisme est mort ? Vive l'Europe ! » aux éditions de L'Aube). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Thomas SAMSON/AFP. Sons : The White House, SigmaMusicArt, « Le père Noël est une ordure » (1982), « Réveillon chez Bob » (1984), L'Âge de glace (2006). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'Otan est fragilisée par les bouleversements géopolitiques survenus depuis la guerre en Ukraine et ses fondements sont mis à l'épreuve par le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invité Sylvain Kahn reviennent sur les défis vitaux de l'Alliance Atlantique alors que les Etats-Unis ne veulent plus protéger l'Europe sans contreparties.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en octobre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Sylvain Kahn (professeur agrégé à Sciences Po, expert associé à la fondation Jean Jaurés et auteur de « L'atlantisme est mort ? Vive l'Europe ! » aux éditions de L'Aube). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Thomas SAMSON / AFP. Sons : Euronews, Lexin_Music « Europe Travel » et « Cinematic Time Lapse », Radio-Canada Archives, Franceinfo, The White House. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.