Podcast appearances and mentions of Maison Blanche

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Latest podcast episodes about Maison Blanche

Les matins
Embrasement du Proche-Orient : l'Europe sur la touche ?

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 38:05


durée : 00:38:05 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Malgré les atermoiements de la Maison Blanche, Donald Trump continue d'afficher une posture musclée face au conflit entre l'Iran et Israël. Outre-Atlantique, l'ambiguïté européenne se manifeste plutôt par le silence et la prudence de ses réactions. L'Europe est-elle condamnée à rester spectatrice ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Florian Louis Historien, membre du Groupe d'études géopolitiques et de la rédaction de la revue le Grand Continent; Élie Tenenbaum Directeur du Centre des Études de Sécurité de l'IFRI

Radio foot internationale
Gattuso à la tête de la Nazionale pour succéder à Spalletti

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 48:29


Ce jeudi dans Radio Foot (16h10 & 21h10 TU) : Mondial des clubs : show time aux USA ! ; - Gattuso à la tête de la Nazionale pour succéder à Spalletti ! ; Coupe du monde : la Jordanie qualifiée pour son premier Mondial !  Mondial des clubs : show time aux USA ! - City s'impose 2-0 face au Wydad … mais premiers pas décevants pour Cherki - Le Real accroché 1-1 par Al-Hilal : Xabi Alonso cherche encore la formule - Mbappé malade, incertain aussi pour les chocs à venir ? - La Juventus reçue 5/5 face à Al-Aïn ! Débat : la Coupe du monde des clubs est-elle bien lancée ? Retour sur les temps forts de la soirée : du Bureau ovale de la Maison Blanche pour les joueurs de la Juve, au penalty stoppé par Bounou face aux Merengue !   Gattuso à la tête de la Nazionale pour succéder à Spalletti ! Débat : un choix qui divise jusqu'aux plus hautes sphères de l'État… Explications en direct avec Matteo Cioffi, depuis Milan !   Coupe du monde : la Jordanie qualifiée pour son premier Mondial ! Une grande première racontée en direct par le sélectionneur Jamal Sellami, le Marocain à la tête de la sélection jordanienne Débat : l'important, c'est de participer ? Ce nouveau format à 48 nations pour la prochaine Coupe du monde condamne-t-il les petites sélections à faire de la figuration l'été prochain ?   Présentation : Annie Gasnier Consultants : Nabil Djellit, Philippe Doucet, Matteo Cioffi Chef d'édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno.

Radio Foot Internationale
Gattuso à la tête de la Nazionale pour succéder à Spalletti

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 48:29


Ce jeudi dans Radio Foot (16h10 & 21h10 TU) : Mondial des clubs : show time aux USA ! ; - Gattuso à la tête de la Nazionale pour succéder à Spalletti ! ; Coupe du monde : la Jordanie qualifiée pour son premier Mondial !  Mondial des clubs : show time aux USA ! - City s'impose 2-0 face au Wydad … mais premiers pas décevants pour Cherki - Le Real accroché 1-1 par Al-Hilal : Xabi Alonso cherche encore la formule - Mbappé malade, incertain aussi pour les chocs à venir ? - La Juventus reçue 5/5 face à Al-Aïn ! Débat : la Coupe du monde des clubs est-elle bien lancée ? Retour sur les temps forts de la soirée : du Bureau ovale de la Maison Blanche pour les joueurs de la Juve, au penalty stoppé par Bounou face aux Merengue !   Gattuso à la tête de la Nazionale pour succéder à Spalletti ! Débat : un choix qui divise jusqu'aux plus hautes sphères de l'État… Explications en direct avec Matteo Cioffi, depuis Milan !   Coupe du monde : la Jordanie qualifiée pour son premier Mondial ! Une grande première racontée en direct par le sélectionneur Jamal Sellami, le Marocain à la tête de la sélection jordanienne Débat : l'important, c'est de participer ? Ce nouveau format à 48 nations pour la prochaine Coupe du monde condamne-t-il les petites sélections à faire de la figuration l'été prochain ?   Présentation : Annie Gasnier Consultants : Nabil Djellit, Philippe Doucet, Matteo Cioffi Chef d'édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno.

La Commission Normandeau-Ferrandez
Toit à moi Canada, une solution à la crise du logement et à l'itinérance?

La Commission Normandeau-Ferrandez

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 56:17


Voici l’essentiel de l’épisode du mercredi 18 juin 2025 pour l’émission La commission: L'organisation Toit à Moi Canada souhaite acheter des condos à Montréal pour y loger des personnes en situation d'itinérance. Le tout serait financé par des dons mensuels de 25 à 30$. Donald Trump entretient le doute sur d'éventuelles frappes américaines en Iran. Interrogé par des journalistes mercredi matin à la Maison-Blanche, le président a déclaré que «peut-être» il le fera, «peut-être pas». Le code civil prévoit que chaque citoyen a accès aux lacs et rivières du Québec. En pratique, la réalité est toute autre. La Fondation Rivières révèle que 98% des plans d’eau ne sont pas accessibles au public. Question de mettre un peu de beauté dans votre journée, on vous raconte l’histoire de Daphné et Jean-Philippe qui ont pris la décision de se marier à l’hôpital. Elle s’est mariée hier à l’hôpital, alors que son père est hospitalisé aux soins palliatifs de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec depuis la semaine dernière. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Débat du jour
Donald Trump est-il fragilisé ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 29:30


Le président américain multiplie les gros moyens pour tenter d'éteindre le mouvement de protestation qui dure depuis une dizaine de jours à Los Angeles. 4 000 soldats de la garde nationale ont été déployés, ainsi que 700 militaires des Marines. Des mesures rares et contestées en justice. Sur le plan international, Donald Trump est critiqué pour ne pas s'être opposé à l'offensive israélienne en Iran. Et ces dernières semaines ont vu la Chine prendre l'ascendant dans la guerre commerciale chère au locataire de la Maison Blanche. Jusqu'où la contestation de Donald Trump peut-elle aller ? Après trois mois d'exercice du pouvoir, comment le mandat du président américain peut-il évoluer ?   Pour en débattre : - Anne Deysine, professeure émérite de l'Université Paris-Nanterre. Spécialiste des questions politiques et juridiques aux États-Unis. Autrice du livre Les juges contre l'Amérique, éditions Libellus - Pierre Gervais, professeur de Civilisation américaine à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3.

20 minutes pour comprendre
#124a : A la croisée des dangers : géopolitique des Etats baltes (1/3)

20 minutes pour comprendre

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 24:46


Alors que la poursuite de la guerre en Ukraine et le retour de Donald Trump à la Maison Blanche n'en finissent pas d'ébranler l'architecture de sécurité européenne, 20 Minutes pour Comprendre se penche sur les États qui se retrouveraient en première ligne en cas d'escalade : les pays baltes. Estonie, Lettonie, Lituanie : trois républiques au passé tourmenté, coincées entre mer Baltique et Russie, et devenues en trois décennies des membres exemplaires de l'OTAN et de l'Union européenne.Mais que reste-t-il des héritages impériaux, soviétiques, des minorités russophones et des tensions persistantes avec Moscou ?Dans cette nouvelle série, Céline Bayou décrypte comment ces pays, trop souvent considérés comme périphériques à l'ouest de l'Europe, sont devenus un épicentre stratégique pour la sécurité de notre continent.Invitée : Céline BayouAvec Simon Desplanque & Vincent GabrielSuivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn !   Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Nouvel Esprit Public
Comment répartir l'effort du désendettement ? / Trump contre la Californie

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 64:51


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 15 juin 2025.Avec cette semaine :Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.COMMENT RÉPARTIR L'EFFORT DU DÉSENDETTEMENT ?Visant un déficit à 4,6 % du PIB l'année prochaine, au lieu de 5,4 % cette année, le gouvernement entend serrer la vis budgétaire, avec un effort de 40 milliards d'euros en 2026. La répartition de cet effort devrait être précisée à la mi-juillet. Dans ce contexte budgétaire alarmant, et quatre mois après avoir été votée par une large majorité de députés, la proposition de loi des Ecologistes visant à instaurer un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des ultra-riches, dite « taxe Zucman » a été rejetée jeudi par le Sénat par 188 voix contre 129 voix.Aux côtés de deux économistes français reconnus internationalement - Olivier Blanchard, ancien chef économiste du Fonds monétaire international et Jean Pisani-Ferry, architecte du programme économique d'Emmanuel Macron en 2017 -, Gabriel Zucman a défendu mercredi dans Le Monde ce mécanisme pour rétablir le « principe constitutionnel d'égalité devant l'impôt ». « Nous partageons le constat que les plus riches ne contribuent pas aujourd'hui à hauteur de ce qui est demandé aux autres catégories sociales, et que le mécanisme voté à l'Assemblée est le plus efficace pour remédier à cette situation. » L'Institut des politiques publiques, fondé sur de nouvelles données administratives, a établi que les plus grandes fortunes payent dans l'ensemble très peu d'impôts sur le revenu, car elles peuvent le contourner – légalement – grâce à diverses techniques d'optimisation, comme l'utilisation de sociétés holdings. En conséquence, alors que l'ensemble des Français acquittent environ 50 % de leurs revenus en impôts et cotisations sociales, tous prélèvements compris, ce chiffre tombe à 27 % pour les milliardaires, soit presque deux fois moins. Le dispositif voté à l'Assemblée ne concerne que les fortunes d'au moins 100 millions d'euros, soit environ 1.800 foyers fiscaux. Il rapporterait entre 15 et 25 milliards d'euros.Le gouvernement est opposé à la taxe Zucman. « Une telle contribution serait à la fois confiscatoire et inefficace », a tranché la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, en février. « Confiscatoire », parce qu'elle est trop élevée : sans mécanisme de plafonnement, la proposition pourrait être censurée par le Conseil constitutionnel, met aussi en garde la commission des finances du Sénat. « Inefficace », dans la mesure où elle pousserait, de façon « catastrophique », les contribuables visés à fuir la France. Pour relativiser l'argument, Gabriel Zucman s'appuie sur des études qui tendent à démontrer que, lorsqu'un impôt sur la fortune est créé, le nombre de départs à l'étranger pour y échapper est marginal.Cette taxe pourrait revenir au budget 2026 à l'automne. Gabriel Zucmanrappelle que l'impôt sur le revenu, voté en 1909 par la Chambre des députés a attendu 1914 pour que le Sénat, déjà dominé par la droite conservatrice, finisse par l'adopter.TRUMP CONTRE LA CALIFORNIE Après des heurts à Los Angeles sur fond d'expulsions d'immigrés en situation irrégulière le président américain a envoyé le 7 juin la garde nationale dans la ville, contre l'avis des autorités locales. Désormais, 4.800 membres de la garde nationale de Californie et marines se trouvent déployés autour des bâtiments fédéraux, pour apporter leur soutien à la police locale et aux agents de l'ICE, l'agence chargée de l'immigration. Officiellement, il s'agit de protéger bâtiments et agents fédéraux. En s'en prenant au « Golden State », Le choix de cibler la Californie n'a rien d'anodin. « Le déploiement sans fondement de la garde nationale par l'administration Trump est manifestement une mesure de rétorsion contre la Californie, bastion des communautés immigrées, et s'apparente à une déclaration de guerre à l'égard de tous les Californiens », a dénoncé l'ACLU, influente organisation de défense des libertés civiles.Depuis son retour à la Maison Blanche, soutenu par un Congrès à majorité conservatrice, la confrontation s'est envenimée. Véhicules électriques, protection des transgenres, gestion de l'eau : aucun domaine n'échappe à la croisade. Plus que jamais ciblée, la Californie riposte dans l'arène judiciaire. Lors du premier mandat de Trump, l'État avait intenté plus de 120 recours contre son administration, en majorité remportés, se dressant notamment contre le décret anti-immigration Muslim Ban, le démantèlement des protections des jeunes sans papiers et la sortie de l'accord de Paris sur le climat. Depuis janvier, le rythme s'est accéléré. Seule ou alliée à d'autres États, la Californie a déjà déposé plus d'une vingtaine de recours : contre la remise en cause du droit du sol, contre l'accès du Doge (le département de l'Efficacité gouvernementale) au système de paiement du Trésor, contre les coupes dans la recherche médicale ou contre l'augmentation des droits de douane. Sur le plan économique, l'escalade commerciale avec la Chine menace lourdement l'État de la côte ouest, dont les ports jouent un rôle majeur dans les importations venues d'Asie.Sur le sujet central de l'immigration, la « résistance » californienne passe aussi par la loi. Fin 2017, malgré les menaces répétées de l'administration Trump, les élus de l'État avaient adopté une loi limitant strictement la coopération entre polices locales et agents fédéraux chargés des expulsions. Surnommée « loi sur les valeurs californiennes », cette législation a fait de l'Étatle premier « sanctuaire » du pays pour les immigrés sans papiers. Validée en 2019 par la justice, elle reste une épine dans le pied de l'administration Trump, qui accuse la Californie d'entraver sa politique migratoire.Jeudi, le sénateur Padilla, successeur de Kamala Harris, a été arrêté et menotté pour avoir interrompu la conférence de presse de Kristi Noem, Secrétaire à la sécurité intérieure et vigoureuse promotrice des lois anti-immigrés. Samedi, de grandes manifestations ont été organisées pour s'opposer la politique du président républicain, tandis que la présidente démocrate de la chambre des représentants du Minnesota était assassinée.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Loupe
L'actu à La Loupe : La dérive autoritaire de Donald Trump

La Loupe

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 7:18


L'actualité de la semaine qui a retenu l'attention de La Loupe, c'est le déploiement de la garde nationale américaine à Los Angeles, face aux manifestations contre les expulsions de sans-papiers. Et cela, sans l'avis du gouverneur de l'Etat de Californie. Donald Trump est même prêt à déclarer l'état d'urgence nationale. Ce recours à un pouvoir exceptionnel est devenu une habitude depuis le retour du républicain à la Maison-Blanche, comme nous l'explique Hélène Vissière, correspondante de L'Express aux Etats-Unis.Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation : Solène AlifatEcriture : Charlotte BarisMontage et réalisation : Sebastien SalisCrédits : CBS News Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le monde dans tous ses États
Entre la Californie et Washington, la guerre est déclarée : la surenchère de Donald Trump

Le monde dans tous ses États

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 26:58


En l'espace d'un week-end, la Californie est devenue l'épicentre du combat politique aux États-Unis. Le face-à-face entre Donald Trump et les autorités démocrates de cet État virent au pugilat depuis la décision du président américain d'y envoyer l'armée. Des images dignes de Tiananmen… et pourtant non, nous sommes bien en Amérique. Simple comédie mise en scène par la Maison Blanche ou véritables ferments d'une guerre civile en gestation depuis le retour au pouvoir des Républicains ? Pour en parler, notre invitée : Marie-Cécile Naves, directrice de recherche à l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) et auteure de "Géopolitique des États-Unis" aux éditions Eyrolles.

Revue de presse internationale
À la Une: retour à un calme précaire après le chaos californien

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 3:59


Los Angeles vit une seconde nuit consécutive sous couvre-feu, pour tenter d'endiguer les affrontements entre manifestants dénonçant la politique migratoire de Donald Trump et forces de l'ordre depuis ce weekend. Et l'heure est à un premier bilan. Celui des images d'abord. La Süddeutsche Zeitung consacre ce matin un long format numérique sur son site intitulé Chaos et réalité. On découvre cette photo d'un homme cagoulé, posant torse nu sur le capot d'une voiture en flamme. Un désordre auquel ont aussi largement participé les policiers et les soldats de la garde nationale déployés sur ordre de Donald Trump. Dans l'article du média allemand, deux d'entre eux décrivent leur action sous couvert d'anonymat : « Il n'y avait aucune coordination, pour nous, c'était comme essayer de jouer au football, au hockey sur glace et au baseball dans un même stade. » « Les soldats ne sont pas formés pour faire face à des manifestations, contrairement aux forces de police locales », alerte Le Temps qui parle d'un « Donald Trump en guerre contre son propre pays. » Ce « recours unilatéral à l'armée sans précédent depuis soixante ans », souligne le journal suisse, est « une expérimentation à hauts risques qui pourrait être étendue à d'autres villes ». « Ce n'est pas un cas isolé », grince-t-on aussi chez Sarah Mehta, de l'Union américaine des libertés civiles, interrogée par The Guardian. Le New York Times, lui, donne la parole à un professeur de droit de l'université de Georgetown pour qui Trump a établi une « définition très large de ce qui constitue une situation d'urgence. Il s'est engagé à utiliser les troupes américaines pour "libérer" Los Angeles comme si elle était sous le contrôle d'une armée étrangère ». Au Texas, le gouverneur républicain Greg Abbott, « fervent allié du président Trump notamment sur les questions d'immigration », souligne El Pais, a d'ailleurs lui aussi annoncé le déploiement de la Garde nationale. À lire aussiHeurts à Los Angeles: le recours à des troupes fédérales par Donald Trump est-il légal? Un premier bilan politique Die Welt l'assure, le locataire de la Maison Blanche « sait qu'il sortira vainqueur des manifestations de Los Angeles. Si la police et l'administration de la métropole parviennent à maîtriser les troubles, Trump l'attribuera à ses tactiques de dissuasion. Si la situation s'aggrave et oblige les troupes qu'il a dépêchées à intervenir, lui seul aura sauvé la Californie ». Le président américain peut s'appuyer pour cela sur un surprenant « allié » comme le baptise Le Monde, à savoir « le camp démocrate, incapable d'articuler des évidences consensuelles et de proposer un discours clair sur l'immigration. C'est toute la gauche qui flotte, entre condamnation de la répression trumpiste et promotion éthérée des vertus de l'immigration ». Le journal français prévient, « Los Angeles est un piège », dans lequel les démocrates glisseront s'ils ne réussissent pas à répondre à plusieurs questions épineuses comme celle-ci « comment condamner les violences dans ses rues, les voitures brûlées ou les pierres lancées contre les forces de l'ordre, tout en rejetant l'idée d'une anarchie ? ». À lire aussiÉtats-Unis: les manifestations contre la politique migratoire de Trump s'étendent à plusieurs villes Un mouvement de contestation qui grandit El Pais a relevé des « manifestations dans 24 villes américaines » hier, « d'un océan à l'autre, de Las Vegas et Seattle à New York et Austin ». Samedi, des centaines de rassemblements sont prévus à l'occasion d'un mouvement national, coordonné avant même l'embrasement californien, au moment où Donald Trump fêtera son 79e anniversaire. Un vent de protestation « qui sera peut-être le plus important depuis l'arrivée de Trump au pouvoir il y a cinq mois », prédit El Pais. La Californie perd Brian Wilson Brian Wilson, le leader des Beach Boys, est décédé hier à 82 ans. Il était « l'une des figures les plus innovantes et pionnières de la musique pop » d'après The Independant, au Royaume-Uni. « L'égal des Beatles », s'enflamme Paris Match. Cet artiste avait incarné « le style de vie des adolescents californiens » comme le dépeint Variety avec ses hits dans les années 60. Enfin, selon le ​​​​​​​Washington ​​​​​​​Post, la large palette de Brian Wilson permettait de transformer aussi bien en mélodie « le soleil californien » que « l'angoisse existentielle ». À lire aussiBrian Wilson, cofondateur des Beach Boys, est mort

Radio Diploweb
A l'heure du retour de D. Trump, quels sont les dossiers géopolitiques à suivre ? Guillaume Ancel.  Ancien lieutenant-colonel, breveté de l'Ecole de Guerre, auteur du Blog « Ne pas subir »

Radio Diploweb

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 26:15


A l'heure du retour de Donald Trump à la Maison Blanche il est légitime de  s'interroger sur de possibles effets géopolitiques. Tout en sachant par avance qu'il y aura des imprévus, de bonnes et de moins bonnes nouvelles, quels sont les dossiers géopolitiques à suivre dans les prochaines semaines ? Guillaume Ancel,  ancien lieutenant-colonel, breveté de l'Ecole de Guerre, auteur du Blog « Ne pas subir ».Planisphère est une émission de RND et RCF, produite par Pierre Verluise, reprise sur Diploweb.com avec en bonus une synthèse rédigée https://www.diploweb.com/Planisphere-A-l-heure-du-retour-de-D-Trump-a-la-Maison-Blanche-quels-sont-les-dossiers.html Enregistrement le 17/01/2025

L’Heure du Monde
La rupture spectaculaire entre Donald Trump et Elon Musk

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 18:52


Donald Trump mettait fin, le 30 mai, à la mission officielle d'Elon Musk à la tête du département de l'efficacité gouvernementale (DOGE) lors d'une cérémonie dans le bureau ovale de la Maison Blanche. L'échange, très chaleureux, fut l'occasion pour le président des Etats-Unis de remercier le patron de Tesla pour son travail.Et pourtant, jeudi 5 juin, leur relation, en apparence apaisée, est devenue hostile, et leurs différends exposés au grand jour. Dans une série de tweets rageurs, Elon Musk a accusé Donald Trump de mener le pays vers « la banqueroute » et que, sans lui, « Trump aurait perdu l'élection ».Comment expliquer cette opposition soudaine et radicale ? Quelles conséquences pour la politique américaine ? Et s'agit-il d'une rupture définitive ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Piotr Smolar, correspondant du Monde à Washington, répond à ces questions.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extraits de prises de parole de Donald Trump le 30 mai et le 5 juin 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

À propos
À Los Angeles, Donald Trump défie la Californie démocrate - « À propos », le podcast du Soir

À propos

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 16:51


À la suite des débordements liés aux raids anti-immigration clandestine à Los Angeles, Donald Trump a décidé de mobiliser la garde nationale et l'armée. Une décision considérée comme démesurée étant donné que la révolte dans les rues de la Cité des Anges est relativement contenue et les dégâts limités. Alors derrière la réponse de la Maison Blanche, que se cache-t-il ? Du mépris pour l'état californien et son gouverneur qui défendent un modèle progressiste à l'opposé de celui des MAGA ? On répond à ces questions avec Maurin Picard, notre correspondant aux Etats-Unis.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be

Grand angle
À Los Angeles, Donald Trump défie la Californie démocrate

Grand angle

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 15:52


À la suite des débordements liés aux raids anti-immigration clandestine à Los Angeles, Donald Trump a décidé de mobiliser la garde nationale et l'armée. Une décision considérée comme démesurée étant donné que la révolte dans les rues de la Cité des Anges est relativement contenue et les dégâts limités. Alors derrière la réponse de la Maison Blanche, que se cache-t-il ? Du mépris pour l'état californien et son gouverneur qui défendent un modèle progressiste à l'opposé de celui des MAGA ? On répond à ces questions avec Maurin Picard, notre correspondant aux Etats-Unis.

Journal d'Haïti et des Amériques
Donald Trump déploie la garde nationale à Los Angeles

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 30:00


Le président américain a déployé 2 000 soldats de la Garde nationale à Los Angeles en réponse aux manifestations contre sa politique migratoire. Des affrontements ont eu lieu en Californie ce week-end entre les forces de l'ordre et les manifestants qui protestent contre la politique d'expulsion massive de migrants de Donald Trump. Après avoir déployé 2 000 effectifs de la Garde nationale à Los Angeles, le président américain a promis « un retour à l'ordre » et ajouté qu'il n'excluait pas d'envoyer des troupes ailleurs aux États-Unis si besoin. Le Los Angeles Times souligne que c'est la première fois depuis 1965 qu'un président américain déploie la Garde nationale dans un État contre l'avis de son gouverneur. Alors que le Washington Post s'interroge sur la légalité de cette mesure, le New York Times estime dans son éditorial que « le déploiement de la Garde nationale est justement en train de créer le chaos qu'elle était censée prévenir ».À lire aussiÉtats-Unis : les démocrates accusent Donald Trump de «provoquer le chaos» en déployant la Garde nationaleLe Mexique, de pays de transit à terre d'accueil pour les HaïtiensDepuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et la fermeture de la frontière aux migrants au Mexique, les Haïtiens arrivés dans l'espoir de rejoindre un jour les États-Unis ont été contraints de changer leurs ambitions. De pays de transit, le Mexique se transforme en pays d'accueil pour la communauté haïtienne, qui doit surmonter les barrières linguistiques et culturelles pour tenter de se sentir chez soi sur le sol mexicain. Reportage de Marine Lebègue.La Colombie toujours sous le choc après la tentative d'assassinat contre Miguel UribeDeux jours après avoir reçu deux balles dans la tête, le sénateur conservateur et candidat à l'élection présidentielle était toujours dans un état critique ce lundi 9 juin. « La violence politique en Colombie et les discours de haine contre l'opposition ne sont pas pris au sérieux », estime Gustavo Niño Furnieles, ex-vice-ministre de la Défense et membre de l'équipe de Miguel Uribe. Pour le journal El Colombiano, cette attaque est un « coup de grâce » porté à « ​​​​​​​l'espoir que les temps obscurs de la violence politique appartenaient au passé ».À lire aussiAttaque contre Miguel Uribe en Colombie: «Voter avec peur crée une situation encore plus délétère»La campagne pour l'élection présidentielle lancée en BolivieLe tribunal électoral a publié, vendredi 6 juin, la liste officielle des candidats : neuf hommes et une femme vont participer à l'élection. L'ex-président Evo Morales est le grand absent du scrutin. Malgré les manifestations et les blocages organisés par ses partisans, le tribunal a refusé d'enregistrer la candidature de Morales, qui a déjà atteint la limite de deux mandats présidentiels prévue par la constitution. Notre correspondant Nils Sabin nous explique les enjeux de l'élection présidentielle la plus incertaine de ces dernières en Bolivie.Journal la 1èreLe Comité martiniquais du tourisme s'est doté d'un nouveau logo.

20 minutes pour comprendre
#123c : Trump, les 100 jours : une analyse géopolitique (3/3)

20 minutes pour comprendre

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 17:38


Cela fait désormais plus de 100 jours que Donald Trump a de nouveau pris place à la Maison Blanche. Quel bilan peut-on en tirer en termes de politique étrangère ? En quoi se démarque-t-il de son prédécesseur, tant sur la forme que sur le fond ? De la Chine à l'Ukraine en passant par Gaza, quels sont ses objectifs, et est-il en passe de les attendre ? Pour répondre à ces questions - et bien d'autres -, Simon Desplanque et Vincent Gabriel interrogent Tanguy Struye, Professeur à l'UCLouvain et spécialiste de la politique étrangère américaine.Voici les épisodes mentionnés à la fin de cette conversation ;au sujet des incelsdes accords d'Abrahamde la personnalité de Joe Bidenla géopolitique des extrêmes droitesle projet 2025.Invité : Tanguy Struye de SwielandeAvec Simon Desplanque & Vincent GabrielSuivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn !   Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 8 juin 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, l'océan. Entre le sommet de demain (lundi 9 juin 2025) à Nice et les travaux préparatoires de ces derniers jours, la tâche est importante, l'océan recouvre 70% de la planète, il est victime du changement climatique et de toutes les pollutions. La haute mer demeure encore vierge de réelle  réglementation et cet espace est pourtant un gros atout pour la planète Terre. Entre autres, bien des populations vivent de la pêche. Exemple : le Groenland autonome du Danemark et lié à l'Union européenne, le secteur de la pêche est essentiel pour la population... En seconde partie, une rébellion nationaliste et musulmane, une guérilla oubliée à l'ordre du jour aujourd'hui, nous serons dans le sud profond de la Thaïlande.  La pêche, quel avenir pour la mer nourricière du Groenland?Grand reportage vous emmène aujourd'hui au Groenland... Le territoire est autonome du Danemark et lié à l'Union européenne par un statut spécial, mais géographiquement il fait partie de l'Amérique du Nord. Et il intéresse le président américain… « Nous l'aurons d'une manière ou d'une autre », a même déclaré Donald Trump, n'excluant pas la force.Ses minerais, sa position stratégique, ce carrefour des routes de l'Arctique font rêver la Maison Blanche.Mais loin des projecteurs et des tensions géopolitiques de premier plan, la grande richesse du Groenland, en réalité, c'est la pêche.Dans le contexte de la conférence internationale sur les océans qui se tient en France, nous plongeons dans un secteur qui fait vivre la majeure partie de cette gigantesque île du grand Nord.Un Grand Reportage de Justine Fontaine, avec la collaboration de Patrick Abrahamsen. Entretien avec Jacques Allix. Grand Sud thaïlandais: l'insurrection oubliéeC'est une guérilla dont on parle peu. Dans la longue pointe sud de la Thaïlande, à la frontière de la Malaisie, loin des caméras, les provinces thaïlandaises de Yala, Pattani et Narathiwat sont en proie à un conflit entre l'État central de Bangkok et un groupe armé séparatiste musulman. Bilan : plus de 7 700 morts depuis 2004. Le massacre, cette année-là, de manifestants musulmans d'origine malaise, toujours impuni, a laissé des traces. Elle continue de hanter toute la région. En témoigne la résurgence des violences meurtrières depuis le début de cette année.Un Grand reportage de notre correspondant à Bangkok, Valentin Cebron qui s'entretient avec Jacques Allix.  

Le regard international - Vincent Hervouët
Friedrich Merz au supplice du bureau ovale

Le regard international - Vincent Hervouët

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 3:38


Vincent Hervouët analyse la visite du chancelier allemand Friedrich Merz à la Maison Blanche. Alors que Merz souhaite affirmer l'indépendance de l'Europe vis-à-vis des États-Unis, il doit composer avec le style imprévisible du président Trump. Le podcast explore les enjeux de cette rencontre au sommet, entre les défis de la politique étrangère allemande et les dynamiques de pouvoir au sein de l'alliance transatlantique.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Jacques Attali - Les français sont-ils ingrats?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 10:54


C dans l'air l'invité du 3 juin 2025 avec Jacques Attali, écrivain, économiste, conseiller d'Etat honoraire. Il publie "Philosophie de la gratitude" publié aux éditions Autrement. "J'écris ce livre pour dire ma gratitude à tous ceux à qui je dois tant de choses : ma famille, mes amis, quelques professeurs, quelques médecins, d'innombrables invisibles, des artistes, la nature, la vie. Et aussi pour réfléchir aux circonstances dans lesquelles oser être ingrat m' aurait permis d'avancer. J'invite chacun de mes lecteurs à effectuer cet exercice avant de commencer sa lecture". C'est ainsi que Jacques Attali début son livre. Ancien conseiller du président François Mitterrand, il nous éclaire sur la notion de gratitude en politique, en diplomatie, en économie, et dans la vie privée, et en particulier en famille. Doit-on ressentir de la gratitude envers ses parents ? Ou de la reconnaissance ? Son conseil est le suivant : "Soyez toujours reconnaissant ; osez parfois être ingrat."Jacques Attali, écrivain, et conseiller d'Etat honoraire, auteur de "Philosophie de la gratitude" publié aux éditions Autrement, nous donnera son regard sur l'actualité, et sur la notion de gratitude. Les Français font-ils preuve d'ingratitude envers leurs dirigeants comme certains hommes politiques le pensent ? L'ingratitude, c'est aussi ce que le président Trump a reproché à Volodymyr Zelensky lors de leur entrevue avortée à la Maison-Blanche.

C dans l'air
Trump / Musk : le premier clash ! - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 63:41


C dans l'air du 4 juin 2025 - Trump / Musk : le premier clash ! Après un peu plus de cinq mois à la tête du département de l'Efficacité gouvernementale, Elon Musk a officiellement quitté l'administration Trump. Mais si, vendredi dernier, les deux hommes affichaient encore une belle entente dans le Bureau ovale lors de la cérémonie de départ du DOGE, cette fois, la rupture semble bel et bien consommée. Sitôt parti de la Maison-Blanche, le milliardaire a violemment critiqué, sur son réseau social X, la grande loi budgétaire du président américain. Une "abomination répugnante. Honte à ceux qui ont voté pour : vous savez que vous avez eu tort. Vous le savez", a ainsi fustigé mardi l'homme le plus riche du monde.Présenté comme un catalogue de mesures visant à réformer le pays en profondeur, le texte n'a manifestement pas convaincu Elon Musk. "J'ai été très déçu de voir que le projet de loi augmentait le déficit budgétaire au lieu de le réduire et qu'il sapait le travail de l'équipe du DOGE. (...) Je pense qu'une loi peut être grande ou elle peut être belle. Mais je ne sais pas si elle peut être les deux", a aussi regretté le Sud-Africain sur CBS News, le 1er juin, accusant dans un autre tweet le Congrès de mettre "l'Amérique en faillite".La dette américaine s'élève actuellement à 36 200 milliards de dollars, soit 122 % du produit intérieur brut. Elle augmente d'environ 1 000 milliards de dollars tous les trois mois, mais cette cadence devrait s'accélérer avec le projet de loi fiscale promu par Donald Trump. Surnommé "THE ONE, BIG BEAUTIFUL BILL !" ("Le seul, grand et beau texte") par le président sur son réseau Truth Social, il prévoit par exemple 880 milliards de dollars de coupes budgétaires sur une dizaine d'années, concernant principalement les programmes d'assurance santé de 70 millions d'Américains aux revenus modestes. Surtout, il concrétise la prolongation des baisses massives d'impôts accordées durant son premier mandat avant leur expiration, en fin d'année. Ce qui fait dire à l'opposition qu'il s'agit du "plus grand transfert de richesse des pauvres vers les riches de l'histoire américaine", puisqu'il accentue le déficit budgétaire du gouvernement et gonfle la dette publique.La Chambre des représentants a adopté de justesse (215 voix contre 214) le "grand et beau" projet de loi de finances réclamé par le président américain. Mais, pour le faire adopter, Donald Trump a dû recourir aux pressions et aux menaces. Désormais, le texte doit être débattu au Sénat, où des républicains ont déjà exprimé des objections, alors que, sur les marchés, la dette américaine et plusieurs clauses du projet inquiètent.Pour l'heure, Donald Trump n'entend rien changer. Le président américain continue de se mettre en scène depuis le Bureau ovale de la Maison-Blanche : un jour artisan d'une violente guerre commerciale, en signant de nouveaux décrets faisant passer de 25 % à 50 % les droits de douane imposés aux importations d'acier et d'aluminium ; un autre, en imposant une nouvelle séance d'humiliation à l'un de ses invités devant des journalistes triés sur le volet. Après Zelensky, c'est le président sud-africain Cyril Ramaphosa qui a fait les frais, ces derniers jours, du dispositif organisé par l'ancienne star de télé-réalité.Mais tandis que Trump théâtralise sa présidence, les voyants économiques virent au rouge. Les marchés doutent, la récession menace, et la consommation des ménages fléchit, étranglée par l'inflation. Jamie Dimon, le patron de JPMorgan, a récemment tiré la sonnette d'alarme : la politique économique actuelle pourrait déclencher une crise majeure de la dette américaine.Alors, quelles sont les raisons de la rupture entre Elon Musk et Donald Trump ? Faut-il craindre une crise majeure de la dette américaine ? Quelles en seraient les conséquences ? Quel est le bilan de la diplomatie-spectacle de Donald Trump ?LES EXPERTS :- Nicolas BOUZOU - Économiste – Auteur de La civilisation de la peur, chroniqueur à L'Express - Christine OCKRENT - Journaliste spécialiste des Affaires étrangères - France culture- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang

Sur le fil
Musk et Trump : je t'aime moi non plus

Sur le fil

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 13:05


Elon Musk, un temps super conseiller de Donald Trump, a officiellement quitté ses fonctions lors d'une réception à la Maison Blanche le 30 mai avec.. un oeil au beurre noir, selon lui un cadeau de son petit garçon, X. Comme une métaphore de la mauvaise passe dans laquelle se trouve l'entrepreneur sud-africain, qui a très récemment perdu une fusée de son entreprise spatiale Space X, et a encaissé des résultats calamiteux chez Tesla, vaisseau amiral de son empire… le tout après plusieurs accrochages verbaux avec des responsables du gouvernement.Elon Musk va se recentrer sur ses affaires et la réforme de l'administration menée par le département de l'efficacité gouvernementale, le Doge, ne sera plus entre ses mains. Mais le président américain l'a ménagé. Il a souligné qu'il restait son ami.Leurs destins sont d'ailleurs étroitement liés. Les entreprises de l'empire d'Elon Musk, ont besoin de l'administration américaine, et les Républicains auront du mal à se passer de ce grand donateur. Pour tout savoir sur les coulisses de ce départ et les fortes turbulences qui touchent l'empire Musk Sur le Fil vous invite à écouter deux connaisseurs, deux journalistes de l'équipe qui couvre la tech aux Etats-Unis pour l'AFP: Alex Pigman, à Washington et Thomas Urbain, depuis New York. Note aux auditrices et auditeurs : cet épisde a été actualisé mercredi 4 juin à 14h00, pour y intégrer les dernières déclarations d'Elon Musk : une "abomination répugnante", est ainsi que l'ancien conseiller a décrit le mégaprojet de loi budgétaire ardemment voulu par le président américain, qui est en cours d'examen au Sénat.Réalisation : Michaëla Cancela-KiefferDoublages : Henry Bouvier, Maxime Mamet, Sébastien CasteranSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Grand reportage
La pêche, quel avenir pour la mer nourricière du Groenland

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 19:30


Grand reportage vous emmène aujourd'hui au Groenland... Le territoire est autonome du Danemark et lié à l'Union européenne par un statut spécial, mais géographiquement il fait partie de l'Amérique du Nord. Et il intéresse le président américain… « Nous l'aurons d'une manière ou d'une autre », a même déclaré Donald Trump, n'excluant pas la force. Ses minerais, sa position stratégique, ce carrefour des routes de l'Arctique font rêver la Maison Blanche.Mais loin des projecteurs et des tensions géopolitiques de premier plan, la grande richesse du Groenland, en réalité, c'est la pêche.Dans le contexte de la conférence internationale sur les océans qui se tient en France, nous plongeons dans un secteur qui fait vivre la majeure partie de cette gigantesque île du grand Nord.«La pêche, quel avenir pour la mer nourricière du Groenland», un Grand reportage de Justine Fontaine, avec la collaboration de Patrick Abrahamsen. EN IMAGES

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Elon Musk se drogue-t-il ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 2:00


Elon Musk, PDG de Tesla et SpaceX, a récemment démenti avec véhémence les allégations de consommation de drogues formulées par le New York Times. Dans un rapport publié le 30 mai 2025, le journal affirme que Musk aurait consommé de manière intensive des substances telles que la kétamine, l'ecstasy, des champignons hallucinogènes et de l'Adderall, notamment pendant la campagne présidentielle américaine de 2024, où il soutenait activement Donald Trump .Le rapport, s'appuyant sur des témoignages anonymes, indique que Musk aurait utilisé la kétamine à des doses telles qu'elles auraient entraîné des problèmes urinaires. Il est également mentionné qu'il transportait une boîte contenant environ 20 médicaments différents et qu'il aurait manifesté un comportement erratique lors d'événements publics.En réponse, Musk a nié catégoriquement ces accusations sur sa plateforme X (anciennement Twitter), déclarant : « Je ne prends PAS de drogues ! Le New York Times mentait complètement. » Il a reconnu avoir utilisé de la kétamine prescrite médicalement il y a plusieurs années pour traiter des épisodes dépressifs, mais affirme ne plus en consommer actuellement .Lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche marquant la fin de son rôle en tant que directeur du Département de l'Efficacité Gouvernementale (DOGE), Musk a évité les questions sur le sujet, critiquant la crédibilité du New York Times et détournant l'attention vers d'autres sujets .Cette controverse survient alors que Musk quitte son poste au sein de l'administration Trump, où il avait été nommé pour superviser des réductions budgétaires fédérales. Malgré son départ officiel, il a indiqué qu'il continuerait à conseiller le président de manière informelle .Les allégations du New York Times ont ravivé les discussions sur la santé mentale et le comportement de Musk, déjà sujet à controverse par le passé. En 2018, il avait suscité la polémique en apparaissant en train de fumer du cannabis lors d'une interview, ce qui avait entraîné des tests de dépistage de drogues pour les employés de SpaceX .Bien que Musk ait reconnu une utilisation passée de la kétamine à des fins thérapeutiques, il insiste sur le fait qu'il ne consomme actuellement aucune drogue. Cette affaire souligne les tensions persistantes entre Musk et certains médias, ainsi que les préoccupations concernant son influence croissante dans les sphères politique et technologique.Pour plus d'informations, vous pouvez consulter l'article du New York Times détaillant ces allégations . Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L’Heure du Monde
L'état de santé de Joe Biden a-t-il été dissimulé aux Américains ?

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 21:37


Les plus proches conseillers de Joe Biden ont-ils sciemment dissimulé l'état de santé déclinant de Joe Biden afin de le faire réélire pour un second mandat ?Cette question est au cœur d'une controverse politique aux Etats-Unis après deux événements : d'une part l'annonce, le 18 mai, par Joe Biden, qu'une forme agressive de cancer de la prostate lui a récemment été diagnostiquée et, d'autre part, la parution d'enquêtes révélant une possible dissimulation de son état de santé par son premier cercle de conseillers lors de la dernière élection présidentielle.Dans le livre "Original Sin", signé par les journalistes Jake Tapper et Alex Thompson, près de 200 cadres démocrates ou conseillers de la Maison Blanche évoquent – pour beaucoup anonymement – un président déclinant et un premier cercle de conseillers cherchant à dissimuler cet état en créant une bulle hermétique autour de lui. Joe Biden ne donnait pas d'interview ou de conférence de presse, mais s'exprimait seulement dans le cadre de discours très préparés devant un public peu susceptible de le mettre en difficulté.Mais à la suite du débat catastrophique face à Donald Trump à la fin de juin 2024 et de la pression montante de cadres du parti démocrate, Biden se retire, sa vice-présidente Kamala Harris prend le relais mais ne parviendra pas à remporter l'élection.Le péché d'orgueil de Joe Biden consistant à vouloir se représenter et le temps perdu avant qu'il ne se retire a-t-il coûté l'élection aux démocrates ? Donald Trump va-t-il exploiter politiquement ces révélations, alors qu'il affirme déjà, sans preuve, que le cancer de Joe Biden a également été caché aux Américains ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Piotr Smolar, correspondant du Monde à Washington, revient sur la polémique autour de la santé de l'ancien président.Un épisode de Jean-Guillaume Santi, produit avec l'aide de Marion Bothorel. Réalisation et musique originale : Amandine Robillard. Dans cet épisode : extrait du débat entre Donald Trump et Joe Biden sur CNN, le 27 juin 2024 ; extrait du discours d'Alex Thompson lors du dîner des correspondants de la Maison Blanche, le 26 avril 2025 ; extrait de l'émission « The View » avec Kamala Harris, le 8 octobre 2024.Cet épisode a été diffusé le 3 juin 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Love Story
Bill Clinton et Monica Lewinsky : loin des yeux mais près du coeur… du scandale (2/4)

Love Story

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 12:29


[Attention, certaines scènes racontées évoquent des actes sexuels explicites.] Connaissez-vous l'histoire de l'une des liaisons les plus médiatisées des années 90 ? L'adultère sur fond de crise politique entre Bill Clinton, président des Etats Unis… et sa jeune stagiaire, Monica Lewinsky. Etait-elle une manipulatrice ou jeune victime sous influence ? S'agissait-il de harcèlement sexuel ou d'une liaison consentie ? Dans cette saison, plongez dans le scandale du Monicagate. Loin des yeux mais près du coeur… du scandale  Monica Lewinsky et Linda Tripp sont collègues au Pentagone et très vite, les deux femmes deviennent amies. Linda, proche des Républicains, a elle-même travaillé à la Maison Blanche quelques années plus tôt, lors du mandat présidentiel de Georges W.Bush. Les deux amies se téléphonent régulièrement, mais ce que Monica ne sait pas c'est que son amie Linda enregistre chacune de leur conversation. Ecoutez la saison précédente : Les Beckham, l'amour jusqu'à la névrose Un podcast Bababam Originals Production : Bababam Ecriture : Claire Loup Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Mathew Roques Suivez-nous sur Flipboard 1ère diffusion : 15 mai 2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

C dans l'air
Musk : les milliardaires peuvent-ils réussir en politique ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 31, 2025 66:05


C dans l'air du 31 mai 2025 - Musk : les milliardaires peuvent-ils réussir en politique ?Un départ et des questions pour Elon Musk. Le milliardaire américain a officialisé vendredi son départ de l'administration Trump après avoir annoncé quelques semaines plus tôt qu'il allait retourner à ses affaires de chef d'entreprise. Quelques mois après sa nomination à la tête du DOGE, ministère chargé de lutter contre le "gaspillage" de la dépense publique, celui qui s'était fixé pour ambition de faire 1 000 milliards de dollars d'économie à l'administration en est bien loin. Selon le site indépendant DOGE tracker, seuls 12 milliards d'économie ont été réalisés, notamment via des coupes massives dans l'aide internationale et des milliers de licenciements de fonctionnaires. Répondant aux rumeurs qui le disent en froid avec le président américain, Elon Musk a nié, assurant vouloir rester "l'ami et le conseiller" de Donald Trump qui lui a remis une clé en or, symbole que les portes de la Maison Blanche lui resteront toujours ouvertes. Pour Elon Musk, c'est un difficile retour aux affaires qui commence, lui qui a perdu plus de 100 milliards de dollars entre décembre et mars à cause de la hausse des droits de douane américains. Au-delà de sa fortune, ses déclarations en faveur de l'extrême droite ont entaché sa réputation et les ventes de Tesla s'effondrent en Europe comme au Québec.En France, on n'a pas attendu Elon Musk pour faire entrer des hommes d'affaires au gouvernement. En 1992, l'ancien patron de l'Olympique de Marseille Bernard Tapie était nommé de la Ville par Pierre Bérégovoy, avant de démissionner cinq mois plus tard. Plus récemment, c'est à Michel-Edouard Leclerc, patron des magasins Leclerc, qu'on prête des ambitions élyséennes. Celui dont le slogan, "lutter contre la vie cher", résonne déjà à travers la France n'a jamais caché son admiration pour son père qui s'était présenté trois fois aux élections législatives et même brièvement à une élection présidentielle. D'autres patrons se tiennent plus en retrait mais n'hésitent pas à influer sur le cours des élections. Cofondateur et principal actionnaire du groupe Smartbox, Pierre-Édouard Stérin, dont la fortune est estimée à 1,4 milliard d'euros, a lancé un projet, baptisé "Périclès", qui vise à aider le RN et LR à conquérir le pouvoir. Sa vision conservatrice de la société française et ses ambitions politiques inquiètent jusqu'à l'Assemblée nationale. Les députés l'ont convoqué à deux reprises au mois de mai, lors d'une commission d'enquête portant sur l'organisation des élections en France. Le milliardaire ne s'est jamais présenté.Pour ces grandes fortunes, la gestion de la fortune est très politique. Certaines décident d'ailleurs de déshériter leurs enfants, à l'image de Bill Gates qui a légué une grosse partie de ses 107 milliards de dollars à sa fondation. "Mes enfants vont recevoir des sommes généreuses importantes, mais ce n'est qu'un pourcentage", confirmait-il en février dernier dans l'émission 7 à 8. Et il n'est pas un cas isolé. Dix ans plus tôt, le chanteur Sting a lui aussi confirmé que ses enfants ne bénéficieraient pas de sa fortune de 225 millions d'euros, assurant vouloir leur rendre service : "Je ne veux pas laisser un héritage qui soit un fardeau" avait-il déclaré dans un journal britannique. Plus récemment, c'est l'héritière du groupe d'entreprises chimiques et pharmaceutiques allemandes BASF, Marlene Engelhorn, qui a reversé 92 % de son héritage (27 millions d'euros) à des associations. "L'héritage est une injustice", estime celle qui milite activement pour la taxation des plus riches.Pourquoi Elon Musk a-t-il quitté le gouvernement de Trump ? Son parcours politique pourrait-il inspirer des grandes fortunes françaises ? Comment ces ultra-riches gèrent-ils leur héritage ?LES EXPERTS :- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "L'horizon des possibles"- RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter au journal Le Monde, auteure de "Successions"- LOU FRITEL - Journaliste politique à Paris Match- THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business, auteur de "Le vacataire"

Géopolitique, le débat
Le trumpisme

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later May 31, 2025 48:28


Le trumpisme apparaît comme le phénomène politique majeur du premier quart du XXIe siècle. Il est né de la rencontre entre un personnage hors norme, Donald Trump, héritier, entrepreneur et star de la téléréalité, quelques idées fortes et un socle électoral républicain en recomposition, particulièrement après la présidence de George W. Bush et les années de guerre en Irak et en Afghanistan. Donald Trump bouleverse les codes du Parti républicain, secoue les institutions américaines et influence bien au-delà des frontières des États-Unis. Il transforme le paysage politique américain. Entre populisme, nationalisme, rejet des élites – quoique – polarisation extrême et guerre contre les médias, le trumpisme réunit autour de lui chrétiens évangélistes, idéologues nationaux conservateurs, masculinistes et titans de la tech. Il entend détruire l'ordre international hérité de la Seconde Guerre mondiale. Peut-on dire avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche que le trumpisme n'est ni une parenthèse ni une anomalie et qu'il s'est imposé comme une force politique durable et dominante ?Maya Kandel est notre invitée. Chercheuse indépendante associée à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, historienne spécialiste de la politique étrangère.À lire aussiHistoire du Parti républicain, de l'abolition de l'esclavage à Donald J. Trump

Livre international
Le temps de la «fin de la politique des grandes puissances» est arrivé, selon Nicolas Tenzer

Livre international

Play Episode Listen Later May 31, 2025 4:40


Avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les États-Unis accélèrent un repli sur eux-mêmes. Les adversaires de l'Amérique - la Russie qui s'enlise dans la guerre en Ukraine et la Chine handicapée par son ralentissement économique et démographique - ne font guère mieux. Il faut regarder le monde différemment avec l'importance croissance des puissances petites ou moyennes. C'est la thèse de Nicolas Tenzer dans son dernier ouvrage, Fin de la politique des grandes puissances. À lire aussi«Tracer des frontières» de Jean-Baptiste Véber

C dans l'air
"Trump se dégonfle toujours": la blague qui énerve la maison blanche - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 30, 2025 63:42


C dans l'air du 30 mai 2025 : Guerre commerciale : et si les juges bloquaient TrumpUn nouveau camouflet judiciaire pour Donald Trump. Mercredi, un tribunal américain a suspendu la plupart des droits de douane instaurés par le milliardaire républicain depuis son retour à la Maison-Blanche : les 10 % imposés sur tous les produits entrant sur le sol américain mais aussi ceux plus importants imposés au Mexique, au Canada et à la Chine. Une décision qui touche en plein cœur l'un des chevaux de bataille du président américain : la guerre commerciale.Les juges de l'ITC (International Trade Commission) ont estimé que Donald Trump avait outrepassé ses pouvoirs en appliquant des surtaxes non ciblées, une prérogative qui revient normalement au Congrès. "Cela constituerait un renoncement du pouvoir législatif au profit d'une autre branche du gouvernement", ont écrit les magistrats dans leur décision. Une violation de la Constitution américaine, selon eux.De quoi déclencher la fureur de la Maison-Blanche. Donald Trump a conspué une décision "horrible", à l'initiative, selon lui, de "juges gauchistes" non élus. Dans la foulée, le gouvernement a déposé une requête, annonçant être prêt à se tourner vers la Cour suprême pour obtenir, dès vendredi, la levée de cette suspension temporaire. Mais une cour d'appel a accédé à sa demande jeudi, le temps de se prononcer sur le fond.Ce nouvel épisode judiciaire illustre la guerre menée par Donald Trump contre les pouvoirs législatif et judiciaire. Une bataille dans les tribunaux qui touche au fondement même de la démocratie américaine et de l'État de droit. Vigies de la Constitution, les juges fédéraux tentent de faire respecter l'équilibre des pouvoirs, alors que, des droits de douane à l'immigration, le milliardaire ne cesse d'enfreindre le périmètre qui revient normalement aux élus du Congrès et d'attaquer tous les contre-pouvoirs. Parmi eux se trouvent également les médias, les facultés — en particulier la prestigieuse université de Harvard — et les organes de recherche. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, les purges se multiplient : des départements sont supprimés, des postdoctorants sont éjectés, des pontes envoyés en retraite anticipée… et de nombreux chercheurs vivent désormais dans l'angoisse et l'incertitude. Certains font le choix de rejoindre la France, qui se pose en terre d'accueil pour les scientifiques en exil. Nous avons rencontré des chercheurs qui ont quitté les États-Unis pour venir travailler à Aix-en-Provence.LES EXPERTS :- LAURIC HENNETON - Historien, spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs - MARIE-CÉCILE NAVES - Politologue, directrice de recherche - IRIS, spécialiste des États-Unis- ANNE TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de L'art de trumper

La Chronique Finance
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La Chronique Finance

Play Episode Listen Later May 26, 2025 7:17


Vendredi, les marchés financiers se sont couchés avec la gueule de bois à cause d'une énième offensive de Donald Trump sur les droits de douane visant l'UE. Lundi, ils se réveillent avec l'abandon (temporaire) de la menace. Ça swingue toujours autant avec le locataire de la Maison Blanche. Cette semaine, l'inflation et Nvidia reviennent au centre du jeu. Attention, les bourses de New York et Londres sont fermées pour un jour férié aujourd'hui.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Atelier des médias
Journaliste à la Maison Blanche, Richard Latendresse raconte la méthode Trump

Atelier des médias

Play Episode Listen Later May 24, 2025 47:44


Depuis bientôt vingt ans, Richard Latendresse est le correspondant à Washington du réseau de télévision canadien TVA. Au micro de L'atelier des médias, ce journaliste québécois raconte comment les médias travaillent à la Maison Blanche et discute de la relation que Donald Trump et ses équipes entretient avec les professionnels de l'information accrédités à la présidence des États-Unis. Richard Latendresse, journaliste québécois établi à Washington depuis 2006, couvre la Maison Blanche pour le groupe canadien TVA. Ayant couvert les présidences de George W. Bush, Barack Obama, Donald Trump et Joe Biden, il a un regard privilégié sur l'évolution des relations entre la présidence des États-Unis et les médias.Invité au 3e Festival international du journalisme de Carleton-sur-Mer (FIJC), au Québec, Richard Latendresse a accordé un entretien à L'atelier des médias de RFI, abordant les coulisses de son métier et soulignant les défis posés par l'ère TrumpImprévisibilité et manipulationLe premier mandat de Donald Trump fut marqué par l'imprévisibilité et une gestion pleine d'« approximations » ; le début du second mandat est « tout aussi fatiguant », bien que Trump sache désormais « beaucoup mieux où il s'en va », explique Richard Latendresse qui note que la couverture de l'actualité de la Maison Blanche en 2025 reste dictée par « les états d'âme et les coups de gueule de Donald Trump ». Cette approche contraste fortement avec les administrations précédentes, comme celle de Barack Obama, jugée « bien organisée, structurée avec des annonces qui étaient déjà prévues, des projets fouillés ».Richard Latendresse exprime également un regret quant à la couverture de la santé du président Joe Biden durant son mandat, déclarant : « On a raté de ne pas avoir suffisamment contesté, questionné l'équipe de presse sous Biden sur la santé du président. » Le journaliste estime que les médias ont été « beaucoup trop indulgents » avec lui, comparé à l'acharnement dont Trump ferait l'objet dans une situation similaire. Il considère qu'il est « honteux à quel point l'équipe de Biden s'est arrangée pour manipuler les médias » sur cet aspect.Paradoxalement, Donald Trump, qui en 2017 qualifiait la presse d'« ennemi du peuple », se montre plus accessible que Joe Biden. « Il aime qu'on le questionne, il aime être à la une », invitant les journalistes dans le bureau Ovale et saisissant toutes les occasions de s'exprimer. Si Trump « dit tout et son contraire », « il le dit au moins », ce qui contraste avec les brèves réponses parfois inaudibles de Joe Biden.L'équipe  de Donald Trump souhaite en outre que « ce que le président dit soit repris mot à mot par les journalistes », comme l'illustre le refus d'accès au bureau Ovale à un journaliste d'Associated Press pour ne pas avoir utilisé l'expression « golf d'Amérique », préférée par Trump à pour nommer le golf du Mexique. Correspondants à la Maison Blanche et salle de presseRichard Latendresse fait partie des quelque centaines de journalistes accrédités à la Maison Blanche, un statut nécessitant une enquête poussée. Il est aussi cofondateur de l'Association des correspondants étrangers à la Maison Blanche (créée en 2009), un groupe qui s'est fait une place au milieu des grands médias américains. Cette association, forte d'une trentaine de membres, a obtenu un siège au 3e rang de la salle de presse, « le meilleur spot » selon Richard Latendresse, et surtout, une place précieuse au sein du « pool » de journalistes ayant accès direct au président lors d'événements restreints, y compris les rencontres avec des dirigeants étrangers.La porte-parole de Donald Trump, Karoline Leavitt, 27 ans, figure de la nouvelle génération trumpiste, joue un rôle de « porte propagande », explique Richard Latendresse, en transmettant les messages présidentiels. Ses relations avec la presse sont parfois « tendues ». Toujours « sur la défensive », elle retourne fréquemment les questions contre les journalistes pour « dénigrer le messager ».Une autre évolution notable est l'arrivée dans la salle de presse de petits médias pro Trump, d'influenceurs et de podcasters de la sphère MAGA, qui posent des questions visant à « renforcer le message du président » et « dénigrer les adversaires ». Karoline Leavitt leur donne souvent la parole au début des conférences de presse, dans une « volonté claire de miner la crédibilité des des médias traditionnels ».L'importance de la contexualisationEn tant que Canadien à la Maison Blanche, Richard Latendresse ne se sent pas particulièrement visé malgré les commentaires de Trump qui veut faire du Canada le 51e État des État-Unis. Il y voit une « provocation », typique du « modus operandi » de Trump.La couverture de la Maison Blanche, et notamment sous Donald Trump, engendre une certaine fatigue chez Richard Latendresse, qui se trouve dans un effort constant pour « mettre de la cohésion dans l'incohérence » du discours présidentiel.Face à un déluge d'informations souvent contradictoires, Richard Latendresse s'épanouit dans la présentation de l'émission Contextes. Son objectif : « mettre en perspective » et « trouver un sens » dans l'actualité, estimant que le public est souvent « pantoi, perdu ». Après deux décennies à Washington, Richard Latendresse envisage revenir s'installer au Québec, sentant la nécessité de prendre « un peu de recul » pour revoir ce monde sous un nouvel angle et gagner en clarté. Il conclut en encourageant les citoyens à « rester curieux, à rester à l'affût et à s'impliquer »

Géopolitique
La télé-réalité du bureau ovale : le show dont Donald Trump est le metteur en scène et acteur principal

Géopolitique

Play Episode Listen Later May 23, 2025 3:17


durée : 00:03:17 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Après Zelensky, c'est le président sud-africain Cyril Ramaphosa qui a fait les frais du théâtre de la cruauté organisé par Donald Trump dans le bureau ovale de la Maison Blanche. Que cherche le président américain en humiliant ses visiteurs ? Il organise la mise en scène de sa propre gloire.

Le débat africain
Afrique du Sud, RDC, Gaza, Israël et Joe Biden… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later May 23, 2025 39:00


Au sommaire : Le président sud-africain Cyril Ramaphosa s'est rendu cette semaine à la Maison Blanche pour tenter de raviver les relations diplomatiques entre les deux pays. Une rencontre qui s'est transformée pour beaucoup en embuscade, le président Trump ayant sermonné son homologue au sujet d'un prétendu « génocide blanc » en Afrique du Sud. En République démocratique du Congo, l'immunité parlementaire de l'ancien président de la République Joseph Kabila est levée. Quelles conséquences sur la stabilité politique et l'unité nationale ?Après l'intensification de l'offensive israélienne sur la bande de Gaza, l'Union européenne a finalement décidé de réexaminer l'accord d'association conclu avec Israël. La remise en cause de ce partenariat économique est-elle un vrai levier de pression ?Enfin, les démocrates ont-ils dissimulé l'état de santé du président américain Joe Biden ?Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de :  Hannane Ferdjani, journaliste et créatrice du média en ligne Beyond the noise Africa Jean-Marie Kassamba, président de l'Union nationale de la presse du Congo et directeur général de la chaîne télévisée Télé 50 Ousseynou Nar Gueye, directeur général du périodique sénégalais Tract Hebdo.

InterNational
La télé-réalité du bureau ovale : le show dont Donald Trump est le metteur en scène et acteur principal

InterNational

Play Episode Listen Later May 23, 2025 3:17


durée : 00:03:17 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Après Zelensky, c'est le président sud-africain Cyril Ramaphosa qui a fait les frais du théâtre de la cruauté organisé par Donald Trump dans le bureau ovale de la Maison Blanche. Que cherche le président américain en humiliant ses visiteurs ? Il organise la mise en scène de sa propre gloire.

La Loupe
L'antiaméricanisme, une histoire française : Guerre en Irak et altermondialisme (4/4)

La Loupe

Play Episode Listen Later May 22, 2025 17:49


Boycott de certains produits, vandalisme sur des Tesla, tourisme en baisse… Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le soft power américain est ébranlé partout dans le monde, et la France ne fait pas exception. Mais cette critique des Etats-Unis prend racine dans un mouvement plus ancien. Dans l'Hexagone, critiquer l'oncle Sam est un sport national depuis plus d'un siècle. Avec l'historien Philippe Roger, La Loupe revient sur quatre périodes qui ont vu flamber l'antiaméricanisme. Chacune à leur façon. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation : Charlotte BarisEcriture : Solène AlifatMontage et réalisation : Jules KrotCrédits : DoctoSpin, INA, Le Monde Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'épreuve du Bureau ovale pour Cyril Ramaphosa

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 22, 2025 4:11


La photo est en couverture des journaux en Afrique du Sud : on y voit le président américain Donald Trump et son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, assis sur les fauteuils jaunes du Bureau ovale de la Maison-Blanche, devant les journalistes et les caméras. Et à voir leurs mouvements de mains, la discussion est animée…Le quotidien sud-africain Cape Times relate la scène : « Ramaphosa est arrivé en disant qu'il voulait discuter du commerce et des minerais rares. La réunion a débuté de manière cordiale. Trump et lui ont commencé à discuter golf. D'ailleurs, deux champions de golf sud-africains Ernie Els et Retief Goosen étaient présents dans la délégation de Ramaphosa. Mais la réunion a rapidement tourné au vinaigre, pointe Cape Times. Trump a montré une vidéo et des documents, comme prétendues preuves de ses affirmations infondées selon lesquelles les Sud-Africains blancs seraient persécutés et leurs terres confisquées ».Des allégations déjà formulées par le président américain ces derniers mois et démenties par l'Afrique du Sud. Cyril Ramaphosa s'est défendu, a démenti une nouvelle fois…Mais, constate le Mail & Guardian, autre média sud-africain, « les discussions commerciales ont été reléguées au second plan ».Et Cape Times de parler de véritable « embuscade tendue par Trump, comme celle dont avait été victime le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en février dernier ».Trop timoré ?The Star, autre quotidien sud-africain s'en prend à… Cyril Ramaphosa. « L'occasion ratée de Ramaphosa de repositionner l'Afrique du Sud comme centre d'affaires stratégique de l'Afrique », titre le journal. The Star qui dénonce « l'inertie diplomatique » du président sud-africain : « Ramaphosa a manqué une occasion en or : celle de rétablir les faits avec fermeté et audace. Il ne s'agissait pas seulement de dire la vérité sur les statistiques de la criminalité rurale ou la réforme agraire. Il s'agissait de dire au monde ce qu'est l'Afrique du Sud aujourd'hui – et, plus important encore, ce qu'elle aspire à être. L'Afrique du Sud ne s'effondre pas sous les violences raciales, s'exclame The Star. Elle abrite en réalité plus de 600 entreprises américaines prospères dans divers secteurs, de la finance à l'énergie, en passant par l'industrie manufacturière et les technologies de l'information. Elle abrite les marchés financiers les plus performants du continent africain et un système judiciaire qui, bien qu'imparfait, demeure indépendant et respecté. Pourtant, rien de tout cela n'a été exprimé sous les projecteurs du monde entier ».Il est vrai que Cyril Ramaphosa s'est défendu mollement, pointe Le Monde Afrique à Paris : « il a tenté de désamorcer la charge explosive de Trump de façon indirecte, par le sourire, par l'évocation de Nelson Mandela et de la diversité de la coalition au pouvoir. Il a évoqué la Constitution, protégeant les droits de tout propriétaire terrien. Il n'a pas nié l'ampleur de la criminalité qui ravage l'Afrique du Sud. Mais il n'a pas pris une position de principe nette, pour nier tout génocide des Afrikaners et appeler ce mensonge par son nom. Par moments, il se frottait les paumes des mains, ne sachant plus quoi faire pour défendre l'honneur national sans aggraver la situation ».Des faits travestis…Le Monde Afrique répond également aux allégations de Donald Trump qui a été jusqu'à parler, donc, de génocide : « les meurtres dans les fermes isolées sont une réalité en Afrique du Sud, reconnait le journal. Mais ils ne représentent qu'une fraction des homicides perpétrés dans le pays, l'un des plus violents au monde. Plus de 27 000 personnes ont ainsi été tuées entre mars 2023 et mars 2024. Par comparaison, en moyenne, au cours de la décennie écoulée, une cinquantaine de meurtres ont lieu chaque année dans des fermes. Parmi les victimes, des agriculteurs blancs, mais pas exclusivement. De nombreux travailleurs agricoles ou des vigiles noirs comptent également parmi les victimes ».Commentaire du Monde Afrique : « toutefois, la réalité, dans ses nuances, a peu de chances de pénétrer le monde MAGA ».Springbok vs pitbull…Enfin, L'Observateur Paalga au Burkina caricature les deux présidents avec cette formule : « le springbok et le pitbull de la Maison-Blanche ».L'Observateur qui n'est guère surpris : « les sujets qui fâchent étaient si nombreux qu'on se demande comment le président sud-africain aurait pu s'y prendre pour déminer ce terrain quand on connaît la brutalité avec laquelle Donald Trump imprime ses relations avec les autres pays. Mais comme avec le locataire de la Maison-Blanche, tout finit toujours autour du transactionnel, Ramaphosa n'aura pas d'autres choix que de lui offrir des facilités dans l'exploitation des minerais rares (diamant, manganèse, platine…) dont le pays de Mandela regorge ».

Journal d'Haïti et des Amériques
Le «grand et beau projet de loi» de Donald Trump passe une première étape

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 22, 2025 30:00


Validé au forceps par la Chambre des représentants, ce texte prévoit des réductions d'impôts massives, mais exclut des millions d'Américains des dispositifs d'aides sociales. « Grand et beau », c'est l'intitulé dont Donald Trump l'a doté pour faire la promotion de ce texte, qui prévoit, entre autres, de nouveaux avantages fiscaux. Prudence, cette première mouture tout juste adoptée par la Chambre des représentants va maintenant devoir passer l'obstacle des commissions sénatoriales et l'épreuve ultime d'un vote au Sénat en séance plénière. Mais USA Today précise d'ores et déjà que l'on y trouve « un paquet de mesures que Donald Trump avait bel et bien promises pendant sa campagne ». Par exemple, davantage de crédit d'impôt en faveur des couples avec enfant. Mais il y a un bémol : pour toucher ces cadeaux fiscaux, l'administration prévoit désormais d'exiger que les deux parents disposent d'un numéro de sécurité sociale. Ce qui devrait, d'après les calculs de USA Today, exclure plus de 4 millions d'enfants du dispositif. 4 trillions de dette en plus D'après le dernier rapport du Conseil d'analyse économique, signale Nicole Russell, si cette loi passe et que tout est mis en œuvre comme il faut, elle va dégager un pactole de 13 000 dollars par famille et de 11 000 dollars par salarié. « C'est incroyable, écrit Russell, et beaucoup plus avantageux pour les Américains moyens que tout ce que Biden et Harris ont pu faire pendant les quatre ans qui précèdent ». Mais attention à la dette nationale, car le Congrès prévoit déjà un déficit de près de 2 trillions de dollars en 2025 (soit 2000 milliards de dollars), « dont Biden porte une large responsabilité. Mais maintenant que les Républicains contrôlent la Maison Blanche, le Sénat et la Chambre, ils n'ont aucune excuse pour continuer à dépenser plus que nécessaire et au-delà du seuil de prudence ». Or, le texte Trump, à lui seul, ajouterait 4 trillions de dollars à une dette déjà colossale. Une victoire politique pour les RépublicainsLes lauriers en reviennent à Mike Johnson, le patron des Républicains à la Chambre des représentants, qui a mené le marathon des négociations. Elles ont été denses et intenses, et le projet est passé à une voix près, 215 contre 214, après des changements de dernière minute que Johnson a supervisés pour parvenir au consensus. Il est allé draguer, raconte The Hill, « aussi bien les modérés que les conservateurs endurcis. Et il a réussi son pari : s'en sortir avant la date-butoir qu'il avait lui-même fixée au 26 mai ». Les républicains veulent en faire un texte symbole du deuxième mandat Trump, les démocrates aussi, pour mieux dénoncer les priorités de la nouvelle administration. Les élus démocrates prédisent un impact considérable sur les Américains les plus pauvres, puisque 14 millions de personnes seraient sur le point de perdre leur couverture sociale, car le « Big, Beautiful bill » de Donald Trump impose désormais aux récipiendaires de Medicaid de travailler pour percevoir des allocations. On s'attend à des débats houleux au Sénat qui pourraient provoquer un ping-pong législatif d'ici au début de l'été. L'œil de Franz Duval, rédacteur en chef du NouvellisteLe rédacteur en chef du plus ancien quotidien de Port-au-Prince revient comme chaque jeudi sur les faits marquants de l'actualité haïtienne. Gros plan aujourd'hui sur l'avant-projet de nouvelle Constitution remis avec beaucoup de retard au Conseil présidentiel de transition, sur ces nouveaux massacres perpétrés par les groupes armés dans l'Artibonite et sur la découverte macabre dans une maison de la localité de Pernier, à l'est de la capitale haïtienne, de deux corps dont les organes avaient été prélevés et conservés dans des récipients. La police haïtienne a interpellé un suspect dans ce dossier. Mari Luz Canaquiri Murayari, militante péruvienne, lauréate du « Nobel vert »Mar Luz Canaquiri Murayari vit en Amazonie, près du fleuve Marañón, qui irrigue les trois-quarts des forêts tropicales du Pérou. Or l'entreprise nationale Petroperu y exploite depuis des décennies des puits de pétrole qui représentent 40% de la production nationale. Cette exploitation pollue énormément, les fuites sont nombreuses, plus de 60 incidents en l'espace d'à peine 20 ans, dont la perte de 400 barils dans l'eau en 2010. C'est cette situation que la militante dénonce avec son associations de femmes Kukama. Elle répond aux questions de Juliette Chaignon. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLe tout nouveau Conservatoire botanique national de la Guadeloupe officiellement installé. 

Bercoff dans tous ses états
Bercoff dans tous ses états - Bercoff dans tous ses états du 22 mai

Bercoff dans tous ses états

Play Episode Listen Later May 22, 2025


Au programme : Comment la Maison Blanche a réussi à cacher l'état de santé de Joe Biden / Le Festival de Cannes, rendez-vous incontournable de la bien-pensance ?

Une lettre d'Amérique
Joe Biden : comment la Maison-Blanche a gardé le secret sur sa santé

Une lettre d'Amérique

Play Episode Listen Later May 21, 2025 20:14


PODCAST - Cette semaine, une "Lettre d'Amérique" revient sur le livre choc sur l'état de santé de Joe Biden. L'ex-président américain était-il vraiment apte à gouverner ? Y'avait-il autour de lui un système qui le maintenait en place ? Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C'est ça l'Amérique
Donald Trump a-t-il tué toute forme d'opposition ? - avec Tristan Cabello

C'est ça l'Amérique

Play Episode Listen Later May 21, 2025 28:16


Minoritaire au Congrès, le parti démocrate semble bien impuissant face à Donald Trump. Mais d'autres formes d'opposition émergent. L'historien Tristan Cabello en parle dans notre podcast « C'est ça l'Amérique ».Au lendemain de l'élection présidentielle, le mouvement d'opposition à Donald Trump, surnommé la « résistance », était KO. La mobilisation dans la rue semblait plus faible que lors de sa première victoire, en 2016. Et le parti démocrate n'était pas parvenu à reprendre le contrôle du Congrès. Qu'en est-il huit mois plus tard ?Correspondant de La Croix à New York, Alexis Buisson fait le point sur l'état des « résistances » dans les institutions et en dehors en compagnie de Tristan Cabello, historien et maître de conférences à la Johns Hopkins University (Maryland). Il est également l'auteur de la lettre d'information « The Hype, l'Amérique vue des marges »."C'est ça l'Amérique" est un podcast original de LA CROIX - avril 2025.CRÉDITS :Écriture et réalisation : Alexis Buisson. Rédaction en chef : Paul De Coustin. Production : Célestine Albert-Steward. Mixage : Théo Boulenger. Musique : Emmanuel Viau. Illustration : Olivier Balez.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comEn partenariat avec le programme Alliance – Columbia et ses partenaires (Sciences-Po, Polytechnique, La Sorbonne), et French Morning, le premier web magazine des Français d'Amérique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Loupe
L'antiaméricanisme, une histoire française : Ce que pensait vraiment De Gaulle (3/4)

La Loupe

Play Episode Listen Later May 21, 2025 21:27


Boycott de certains produits, vandalisme sur des Tesla, tourisme en baisse… Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le soft power américain est ébranlé partout dans le monde, et la France ne fait pas exception. Mais cette critique des Etats-Unis prend racine dans un mouvement plus ancien. Dans l'Hexagone, critiquer l'oncle Sam est un sport national depuis plus d'un siècle. Avec l'historien Philippe Roger, La Loupe revient sur quatre périodes qui ont vu flamber l'antiaméricanisme. Chacune à leur façon. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation : Charlotte BarisEcriture : Solène AlifatMontage et réalisation : Jules KrotCrédits : INA, DoctoSpin, HuffPost Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité Afrique
Rencontre Trump-Ramaphosa: «L'Afrique du Sud souhaite mettre sur la table ses atouts économiques pour réparer cette relation»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 21, 2025 9:26


À part leur passion commune pour le golf, il n'y a pas beaucoup d'atomes crochus entre l'États-Unien Donald Trump et le Sud-Africain Cyril Ramaphosa. Surtout depuis que le président américain a accusé l'Afrique du Sud de commettre un « génocide » contre les fermiers blancs afrikaners. Mais ce mercredi, les deux chefs d'Etat vont se rencontrer à la Maison Blanche. Donald Trump et Cyril Ramaphosa vont-ils être capables de trouver un terrain d'entente sur Gaza et sur les tarifs douaniers ? La chercheuse de l'International Crisis Group, par ailleurs Sud-Africaine, Liesl Louw,  est notre invitée. RFI : Quelle est la vraie raison du raidissement des Américains contre l'Afrique du Sud ? Est-ce que c'est le sort des fermiers blancs afrikaners ou est-ce que c'est la plainte pour génocide que Pretoria a déposé contre Israël devant la Cour internationale de Justice ?Liesl Louw : Ce qui est sûr, c'est que la plainte contre Israël a beaucoup contribué à cette dégradation. Et puis aussi, depuis le début de 2022, le fait que l'Afrique du Sud ne voulait pas ouvertement condamner la Russie pour l'invasion de l'Ukraine et son insistance depuis aussi de vouloir être neutre dans ce conflit, l'Afrique du Sud étant membre des BRICS, etc. Donc il y a le conflit en Ukraine et puis sa ferme opposition à ce que fait Israël à Gaza.Et alors, sur cette question palestinienne que l'Afrique du Sud défend depuis la fin de l'apartheid, est-ce que vous pensez que Cyril Ramaphosa va lever le pied dans les prochaines semaines pour essayer de calmer le jeu avec Donald Trump?Moi, je pense que, politiquement, il ne va pas lever le pied. Il y a un large consensus en Afrique du Sud, même au sein de cette coalition du gouvernement d'unité nationale, pour condamner Israël. D'accord, il y a des nuances. L'Alliance démocratique, donc le parti de l'opposition qui fait partie du gouvernement aujourd'hui, n'a pas soutenu le procès à La Haye. Mais l'opposition de l'Afrique du Sud contre Israël a une popularité assez large. Je ne pense pas que c'est quelque chose que Cyril Ramaphosa va ouvertement changer dans cette position pro-palestinienne.À lire aussiAfrique du Sud: des diplomates aux États-Unis pour apaiser les tensions entre les deux paysDepuis le début de l'invasion de l'Ukraine il y a trois ans, l'Afrique du Sud a renforcé ses liens avec la Russie, notamment via les BRICS. Elle s'est aussi rapprochée de la Chine et de l'Iran. Est-ce que Cyril Ramaphosa n'a pas intérêt à rééquilibrer sa politique internationale s'il veut voir Donald Trump lors du sommet du G20 en novembre prochain en Afrique du Sud ?Oui, et je pense que ça, c'est vraiment l'enjeu diplomatique de cette rencontre. Parce que Ramaphosa, il faut se souvenir, à la fin du mois d'avril, il a invité Zelensky à Pretoria. Même si c'est très complexe, parce que l'Afrique du Sud, quand même, est un membre des BRICS. La Chine étant son plus grand partenaire économique. Et il y a encore très récemment des ministres du Congrès national africain (ANC) qui sont allés en Russie rencontrer Vladimir Poutine à Moscou. Donc, ce n'est pas facile de jouer les non-alignés.Sur le plan économique, les Américains sont le deuxième partenaire commercial de l'Afrique du Sud à qui ils achètent beaucoup de voitures et beaucoup de produits agricoles. Si demain Donald Trump augmente les taxes douanières de 30 %, comme il en a agité la menace le mois dernier, est-ce que cela ne risque pas de ruiner beaucoup d'agriculteurs et beaucoup d'ouvriers agricoles ?Oui, absolument. Ça, c'est vraiment la vraie raison pour cette visite et pour l'Afrique du Sud qui a un taux de chômage de 32 %. Et si encore, dans certaines zones où il y a des grandes fabriques d'automobiles, ces usines venaient à fermer, des dizaines de milliers de gens pourraient perdre leur travail et cela aggraverait le taux de chômage. Donc l'agriculture, le secteur automobile sont absolument clé pour l'Afrique du Sud.À lire aussiAfrique du Sud: les premiers «réfugiés» blancs afrikaners partis pour les États-UnisLe porte-parole de la présidence sud-africaine a évoqué il y a quelques jours un éventuel accord avec les États-Unis dans le domaine des terres rares et des métaux stratégiques comme le manganèse. Est-ce que ce serait une façon d'amadouer le président américain par un deal à la façon Volodymyr Zelensky ?Oui, absolument. Et depuis quelque temps, nous regardons de près où sont les terres rares. L'Afrique du Sud est un grand pays minier, bien sûr, et l'Afrique du Sud a des ressources stratégiques : manganèse, platine, chrome. Mais en ce qui concerne les terres rares, l'Afrique du Sud n'est pas un grand producteur de terres rares. Donc, depuis quelque temps, des économistes, des diplomates, tout le monde réfléchit, même dans les médias. Il y a énormément de débats autour de ce que l'Afrique du Sud peut offrir. Comment réparer cette relation qui est extrêmement importante, même s'il y a des choses où l'Afrique du Sud et les États-Unis ne sont pas d'accord ? La question d'Israël, par exemple. Mais pour réparer cette relation très importante, l'Afrique du Sud souhaite mettre sur la table ses atouts économiques.

La Loupe
L'antiaméricanisme, une histoire française : Le souvenir de la crise de 29 (2/4)

La Loupe

Play Episode Listen Later May 20, 2025 17:15


Boycott de certains produits, vandalisme sur des Tesla, tourisme en baisse… Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le soft power américain est ébranlé partout dans le monde, et la France ne fait pas exception. Mais cette critique des Etats-Unis prend racine dans un mouvement plus ancien. Dans l'Hexagone, critiquer l'oncle Sam est un sport national depuis plus d'un siècle. Avec l'historien Philippe Roger, La Loupe revient sur quatre périodes qui ont vu flamber l'antiaméricanisme. Chacune à leur façon. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation : Charlotte BarisEcriture : Solène AlifatMontage et réalisation : Jules KrotCrédits : INA Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : les Haïtiens protestent contre l'inaction de l'État

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 20, 2025 30:00


Depuis une semaine, plusieurs organisations du Plateau central bloquent la centrale hydroélectrique de Péligre, la principale source d'électricité d'Haïti, pour protester contre l'inaction de l'État face à l'insécurité croissante dans la région. Nous en parlons avec Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. Les villes de Saut d'Eau et de Mirebalais sont particulièrement touchées par les gangs armés. Les manifestants réclament des services publics essentiels, la sécurité, et un traitement équitable en matière de distribution d'électricité, selon le directeur de l'agence Alterpresse. Ce mouvement se présente comme une « prise en main citoyenne face à l'effondrement des institutions publiques » et le sentiment général que l'État a largement abandonné la population. Cette mobilisation plonge la capitale Port-au-Prince dans un black-out depuis le 13 mai 2025. Alterpresse souligne que ce mouvement intervient dans un contexte sécuritaire alarmant. Gotson Pierre revient aussi sur la fête du drapeau, le 18 mai dernier, qui s'est déroulé dans un climat tendu. Face à l'inaction du gouvernement, le discours du coordonnateur du Conseil présidentiel de transition (Cpt), Fritz Alphonse Jean, qui a appelé les Haïtiens à l'unité et à la résilience, a été vivement critiqué, selon le directeur d'Alterpresse.Omerta sur l'acuité mentale de Joe Biden ?  – les révélations explosives du livre enquête « Original Sin » Ce mardi, sort aux États-Unis le livre évènement « Original Sin », « Péché originel ». Il raconte comment l'entourage de l'ancien président démocrate l'a isolé des mauvaises nouvelles et a dissimulé la dégradation flagrante de son état physique et cognitif. Selon les auteurs, Alex Thompson, d'Axios, et Jake Tapper, de CNN, la Maison Blanche de Joe Biden « a trompé le peuple américain ». L'obstination de Joe Biden et de ses proches a directement conduit à la défaite démocrate face à Donald Trump, malgré la campagne éclair de Kamala Harris, soulignent les deux journalistes. Nous en parlons avec le spécialiste des États-Unis, Romuald Sciora, chercheur associé à l'IRIS. À lire aussiSanté mentale de Biden: «Plus qu'un mensonge d'État, un crime contre la démocratie américaine»« Trump se fait mener en bateau par Poutine » La presse nord-américaine commente abondamment la conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, et se montre très critique de l'attitude du président américain, Achim Lippold.« Donald Trump n'est pas connu pour sa patience ni pour sa clémence envers ceux qui défient sa volonté », écrit le Washington Post. Ces derniers jours, il s'en est pris tour à tour à la procureure générale de New York, à Bruce Springsteen, à Beyoncé et à l'ancien directeur du FBI James B. Comey — tous visiblement coupables, à ses yeux, de l'avoir contrarié d'une manière ou d'une autre. Mais, poursuit le journal, « lorsqu'il s'agit du dictateur russe Vladimir Poutine — qui continue de saboter les efforts de Donald Trump pour mettre fin à la guerre en Ukraine —, le président américain fait preuve d'une patience, d'une bienveillance et d'une compréhension sans fin. En coulisses, Donald Trump se plaint que mettre fin à une guerre est plus difficile qu'il ne le pensait. « Sans blague », commente le Washington Post et suggère au chef de la Maison Blanche de traiter Vladimir Poutine comme il traite tous ceux qui lui tiennent tête. Mais pour l'instant, conclut le Washington Post, c'est Vladimir Poutine qui mène Donald Trump en bateau, et le président américain ne semble pas s'en rendre compte.Trump pourrait se désengager de la guerre en Ukraine car de son point de vue, c'est une affaire purement européenne. Selon cette idée, que l'aide américaine serait donc un geste charitable, plutôt qu'un impératif stratégique. Or, The New York Times avertit que cette vision est dangereusement simpliste. Selon le quotidien, Vladimir Poutine ne se limite pas à l'Ukraine : il cherche à remettre en cause l'ordre européen d'après-Guerre froide et à restaurer l'influence globale de la Russie au détriment des États-Unis. Un accord de paix mal négocié risquerait de fragiliser l'Europe — un partenaire économique majeur de l'Amérique — et d'aggraver les défis géopolitiques auxquels Washington est déjà confronté. Le journal conclut que l'administration Trump devra tôt ou tard affronter le Kremlin, Mais plus elle attend, plus cela coûtera cher aux États-Unis.La Cour Suprême autorise l'administration Trump à révoquer le statut de protection temporaire pour les migrants vénézuéliens. Le gouvernement pourra donc expulser quelque 350.000 Vénézuéliens, alors que cette affaire est jugée devant les tribunaux. Mais chez les Vénézuéliens de Miami, c'est la panique. Une Vénézuélienne citée par le Miami Herald dénonce une « décision cruelle » qui laisse des milliers de personnes dans un vide juridique. Ils pourraient perdre leur statut et leur autorisation de travail. Selon cette habitante d'Orlando, la Cour Suprême « fait fi de la dignité humaine et des valeurs fondamentales américaines, comme celle de protéger ceux qui ne peuvent pas rentrer chez eux en sécurité ». Et Cecilia González Herrera, c'est son nom, de poursuivre : « Nous sommes des gens honnêtes — étudiants, enseignants, soignants, survivants — qui contribuent grandement à ce pays. Nous méritons mieux que de vivre dans la peur d'être renvoyés vers un pays dangereux. ». Le journal El Nacional souligne qu'en Floride, où résident environ la moitié des plus de 600.000 Vénézuéliens présents sur le territoire américain, beaucoup avaient voté pour Donald Trump, pensant qu'il soutiendrait leur combat contre le président Nicolas Maduro. La suppression du TPS est d'autant plus dure pour cette communauté car ce statut de résidence temporaire est maintenu pour d'autres nationalités, comme les Salvadoriens. Journal de la 1ère Dernière ligne droite pour la campagne sucrière.

La Loupe
L'antiaméricanisme, une histoire française : 1898, l'acte de naissance (1/4)

La Loupe

Play Episode Listen Later May 19, 2025 19:11


Boycott de certains produits, vandalisme sur des Tesla, tourisme en baisse… Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le soft power américain est ébranlé partout dans le monde, et la France ne fait pas exception. Mais cette critique des Etats-Unis prend racine dans un mouvement plus ancien. Dans l'Hexagone, critiquer l'oncle Sam est un sport national depuis plus d'un siècle. Avec l'historien Philippe Roger, La Loupe revient sur quatre périodes qui ont vu flamber l'antiaméricanisme. Chacune à leur façon. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation : Charlotte BarisEcriture : Solène AlifatMontage et réalisation : Jules KrotCrédits : France TV, LCP, Le ParisienMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Trump : business, diplomatie... et des succès ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 16, 2025 64:27


C dans l'air du 16 mai 2025 : Trump : business, diplomatie... et des succès ?Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président des États-Unis ne cache rien de sa méthode. "La meilleure chose que vous puissiez faire est de négocier en position de force. L'effet de levier est votre plus grande force. En d'autres termes, vous devez convaincre l'autre partie qu'il est dans son intérêt de conclure l'affaire", écrit le président des États-Unis dans son livre consacré à la négociation, "The Art of the Deal".Une stratégie du businessman dont Donald Trump se sert également sur la scène internationale, en matière diplomatique dans le dossier de la guerre en Ukraine ou au Moyen-Orient. Le président américain, qui achève ce vendredi une tournée fastueuse du Golf, a profité de ce premier déplacement d'envergure depuis son élection pour conclure toute une série d'accords commerciaux, assumant sans complexe de "faire de la vente". Après avoir récolté 600 milliards de dollars en Arabie saoudite et un contrat de 200 milliards de dollars pour Boeing au Qatar, il s'est vu promettre jeudi à Abou Dhabi 1.400 milliards de dollars d'investissements sur dix ans. Au cours de cette tournée, le président des Etats-Unis a aussi fait de la géopolitique avec notamment une rencontre avec le président syrien, assortie d'une levée des sanctions.Pour Donald Trump, tout est une question de business et de rapport de force. C'est ainsi qu'il a annoncé au début de son mandat la réactivation de surtaxes douanières importantes avant d'ouvrir des négociations et de rétropédaler. La Chine était particulièrement dans le viseur de cette guerre commerciale. Les taxes douanières des États-Unis contre les produits chinois étaient montées à 145 %. A l'issue de deux jours de discussions à Genève le week-end dernier, ces droits de douanes seront finalement réduits à 30 %, tandis que le taux imposé par la Chine aux produits américains, qui était passé à 125 %, tombera à 10 %. Un exemple révélateur de la négociation du businessman qui multiplie les mesures protectionnistes pour inverser le mouvement de délocalisation et faire revenir les emplois.Au cours de cette bataille commerciale, celui qui a pour doctrine "America First" a également renouvelé les appels aux entreprises étrangères pour qu'elles délocalisent leur production sur le sol américain, en échange d'une fiscalité plus avantageuse et d'un accès sécurisé au marché intérieur. Ce message, déjà martelé lors de son premier mandat, semble avoir été entendu par plusieurs grands groupes qui ont récemment annoncé de nouveaux investissements aux États-Unis : le constructeur automobile sud-coréen Hyundai prévoit d'investir 21 milliards de dollars sur les quatre années à venir, le géant pharmaceutique français Sanofi 20 milliards de dollars d'ici 2030, l'armateur français CMA-CGM 20 milliards de dollars en quatre ans.En France, le patron de Bercy a déploré l'investissement colossal des groupes français outre-Atlantique. "L'ampleur des investissements aux États-Unis, c'est sûr que c'est un mauvais signal à un moment où nous considérons et nous sommes convaincus que (...) l'Europe et la France, c'est l'endroit où il faut investir", a expliqué le ministre de l'Économie. Le président de la République qui avait appelé les entreprises françaises à suspendre leurs investissements aux États-Unis a fait son retour cette semaine sur la scène intérieure. Sur TF1, il a promis de "sauver" les sites ArcelorMittal mais sans nationaliser. La solution viendra avant tout de la faculté de "recréer les conditions d'une concurrence loyale". "Et pour cela nous allons durcir le déclenchement des clauses de sauvegarde entre l'Europe et les pays extra-européens", a expliqué le chef de l'État jeudi lors d'un point devant la presse régionale.Alors la méthode de négociation de Donald Trump est-elle efficace ? Est-il en train de perdre sa guerre commerciale face à la Chine ? En quoi consiste sa diplomatie du business ? Et que se passe-t-il chez ArcelorMittal ? LES EXPERTS :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance- Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine,auteure de L'art de Trumper - Béatrice MATHIEU - Grand reporter - L'Express - Philippe MABILLE - Directeur éditorial - La Tribune et La Tribune Dimanche

7 milliards de voisins
Pourquoi les LGBT phobies progressent en 2025 ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 16, 2025 48:29


Selon l'Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (Ilga World), l'homosexualité est légale dans 131 pays des 193 membres de l'ONU. Si les droits des personnes LGBT ont progressé dans certains pays comme en Thaïlande ou en Grèce qui ont récemment légalisé le mariage entre personnes de même sexe, d'autres pays ont au contraire pris des mesures répressives. En 2023, l'Ouganda a durci sa législation, désormais considérée comme l'une des plus sévères du monde à l'égard des personnes LGBT. Le Ghana lui a depuis emboité le pas. Alors que les relations entre personnes de même sexe étaient déjà interdites, la Cour suprême a récemment autorisé une loi prévoyant jusqu'à 3 ans de prison pour ce motif. L'hostilité à l'égard des personnes LGBT ne se limite pas au Sud. Du côté des États-Unis, le président Trump a multiplié des décrets visant les personnes transgenres depuis son retour à la Maison Blanche. Le contexte international semble marqué par un retour de baton conservateur plus que le progressisme. Comment les communautés LGBT vivent-elles cette succession de lois répressives à leur égard ? Quelle réaction de la société ? Émission à l'occasion de la journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, célébrée le 17 mai.  Avec : • Christophe Caulier, co-président de l'ARDHIS, Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et trans à l'immigration et au séjour• Patrick Awondo, anthropologue enseignant à l'Université de Yaoundé 1, spécialiste du genre et de l'homosexualité en Afrique centrale et en Afrique de l'Ouest. Intervenant dans la santé publique internationale sur ces sujets. Auteur du Sexe et ses doubles, (Homo) sexualités en postcolonie (ENS éditions, 2019). Un entretien avec Florence La Bruyère, correspondante de RFI à Budapest en Hongrie où le Parlement a récemment adopté plusieurs mesures visant à restreindre les droits et libertés des personnes LGBT.En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini. Quatrième épisode de sa série sur la voix humaine. Aujourd'hui «le son social» de la voix. Programmation musicale :► Kid – Eddy de Pretto ► Comme il est - Tekemat.

Les matins
Les profits présidentiels de Donald Trump et de ses proches

Les matins

Play Episode Listen Later May 12, 2025 5:38


durée : 00:05:38 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Donald Trump a promis un "âge d'or" pour les Etats-Unis, mais si c'était le sien qui allait advenir ? Plongée dans la galaxie des cryptomonnaies qui font prospérer le président et sa famille, alors que le Qatar pourrait offrir un jet de luxe à la Maison Blanche, pour devenir un avion présidentiel.

C dans l'air
Macron à Kiev : un cessez-le-feu lundi ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 10, 2025 66:18


C dans l'air du 10 mai 2025 : Ukraine : les alliés maintiennent la pression sur MoscouLa réponse est symbolique : la visite en Ukraine des dirigeants français, allemand, britannique et polonais au lendemain des commémorations tenues à Moscou. Poutine, en effet, s'est affiché hier aux côtés d'une trentaine de dirigeants étrangers, dont Xi Jinping et Lula, pour une démonstration de force militaire. « La Russie restera le barrage indestructible contre le nazisme » a-t-il affirmé pour justifier le conflit en Ukraine.Les alliés de Zelensky ripostent donc aujourd'hui à Kiev, et appellent à un cessez-le-feu de trente jours dès lundi. Mais les yeux sont tournés vers Washington, où le président américain perd patience face à une situation qui n'avance pas depuis son retour à la Maison Blanche. Le ton change envers Poutine : « Peut-être que le président russe me balade » a affirmé Trump.Pendant ce temps, en France, l'industrie de la défense essaie de prendre des parts de marchés aux Américains. Si l'Hexagone se classe deuxième en matière d'exportations mondiales d'armes, elle reste encore loin derrière les États-Unis. F-35 versus Rafale : une guerre acharnée. Une priorité européenne est donc réclamée par les industriels. Mais un Rafale aurait été abattu cette semaine par l'armée pakistanaise, ce qui donnerait pour la première fois l'image du fleuron de Dassault tombant au combat.Négocier la paix n'exclut pas de prépare la guerre. En France toujours, des régiments s'entraînent au largage d'hommes et de matériel dans le cas où l'alerte Guépard est déclenchée. Les soldats devraient donc être capables d'être projetés à n'importe quel endroit du globe en 48h si le président de la République leur demandait. C dans l'air a assisté à des entraînements près de Toulouse.Alors, la trêve demandée par les alliés a-t-elle une chance d'aboutir ? Comment la France peut-elle mieux concurrencer les Américains en matière d'exportation d'armes ? Comment se prépare l'armée française en cas de nécessité de réaction immédiate ?LES EXPERTS : Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique au Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitiqueGénéral Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien leader de la Patrouille de France et ancien pilote de chasseAlain PIROT - Journaliste, documentariste, spécialiste des questions de défensePatricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales

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Retournement de veste (Sudden U-turn)

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Play Episode Listen Later May 7, 2025 3:00


Critiqué par la Maison Blanche, Amazon renonce à afficher l'impact des droits de douane sur ses prix. Une transparence jugée trop politique.Traduction : Under White House pressure, Amazon drops plans to show tariff costs. Transparency, it seems, can be too politically sensitive. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.