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Histoires du monde
États-Unis : la solitude de Joe Biden

Histoires du monde

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 2:32


durée : 00:02:32 - Regarde le monde - Jean-Philippe Balasse nous raconte cette énième « vacherie », une galerie de portraits qui a fait parler dans une allée de la Maison-Blanche. Récemment, Donald Trump a décidé d'y mettre des images noir et blanc de tous les présidents. Il manque un visage, un seul : celui de Joe Biden. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
États-Unis : la solitude de Joe Biden

InterNational

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 2:32


durée : 00:02:32 - Regarde le monde - Jean-Philippe Balasse nous raconte cette énième « vacherie », une galerie de portraits qui a fait parler dans une allée de la Maison-Blanche. Récemment, Donald Trump a décidé d'y mettre des images noir et blanc de tous les présidents. Il manque un visage, un seul : celui de Joe Biden. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

C dans l'air
Nicole Bacharan - Trump: le "président de la paix" sans prix Nobel

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 10:19


C dans l'air l'invitée du 10 octobre 2025 avec Nicole Bacharan, historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, auteure de "Requiem pour le monde libre" (éditions de l'Observatoire)Ce matin, le prix Nobel de la Paix a été remis à Maria Corina Machado, opposante vénézuélienne. Une annonce très attendue à la Maison Blanche, tant Donald Trump était candidat à ce prix. Le président américain, auréolé de l'accord entre le Hamas et Israël sur son plan de paix, avait affirmé que ne pas recevoir ce prix serait "une insulte" à son pays. Aujourd'hui, la Maison Blanche a réagi à travers la voix de son directeur de la communication, Steve Cheung, qui a affirmé que "le comité Nobel a prouvé qu'il privilégiait la politique à la paix".Nicole Bacharan, historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, auteure avec Dominique Simonnet de "Requiem pour le monde libre", aux éditions de l'Observatoire est notre invitée. Elle reviendra avec nous sur le récent accord de paix au Proche-Orient, et sur sa réalisation. Elle nous dira également comment le président Trump, qui devrait se rendre à Jérusalem dimanche, a l'intention de s'impliquer dans l'avenir de la région.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Madagascar : un général à la tête du gouvernement

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'exode des habitants de Kidal au Mali, des raids de drones ukrainiens en Russie et le déploiement de la garde nationale dans deux nouvelles villes américaines. Madagascar : un général à la tête du gouvernement   Une semaine après avoir limogé son gouvernement, sous la pression de la jeunesse, le président Andry Rajoelina a nommé le général Ruphin Fortunat Zafisambo au poste de Premier ministre. Pourquoi le choix s'est-il porté sur un militaire ? Que pense le collectif «Gen Z Madagascar» de cette nomination ? Avec Guilhem Fabry, correspondant de RFI à Antananarivo.      Mali : la ville de Kidal se vide de ses habitants   Face aux affrontements entre l'armée malienne et les rebelles du Front de libération de l'Azawad qui ont imposé un blocus à Kidal, de nombreux civils ont fui la ville du Nord. Sait-on où ces personnes ont-elles trouvé refuge ? Comment expliquer ce blocus ?   Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI.     Guerre en Ukraine : la Russie frappée par des raids massifs de drones ukrainiens    Kiev a rarement lancé autant de drones sur la Russie. Moscou affirme en avoir intercepté 251, dans la nuit de dimanche à lundi, et plus de 200 la nuit suivante. Pourquoi l'Ukraine a-t-elle choisi d'intensifier ses frappes maintenant ? Quelle était la cible principale de ces drones ?  Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.       États-Unis : déploiement de soldats dans de nouvelles villes   Après Los Angeles et Washington, Donald Trump a ordonné le déploiement de la Garde nationale à Chicago et à Portland. Ces deux villes représentent-elles une menace pour la sécurité nationale, comme l'affirme la Maison Blanche ?  Avec William Genieys, directeur de recherche au CNRS à Sciences Po. 

Histoires du monde
L'USAID, l'agence américaine pour le développement international, sans ressources

Histoires du monde

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 2:34


durée : 00:02:34 - Regarde le monde - « Je ne veux pas que mon argent serve à financer ces conneries ». Les mots, sans ambiguïté, de la porte-parole de la Maison Blanche, quand Donald Trump décide, dès son retour au pouvoir, de couper les financements de l'USAID, l'agence américaine pour le développement international. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
L'USAID, l'agence américaine pour le développement international, sans ressources

InterNational

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 2:34


durée : 00:02:34 - Regarde le monde - « Je ne veux pas que mon argent serve à financer ces conneries ». Les mots, sans ambiguïté, de la porte-parole de la Maison Blanche, quand Donald Trump décide, dès son retour au pouvoir, de couper les financements de l'USAID, l'agence américaine pour le développement international. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

La Story
Otan : "Les Européens doivent renoncer à leur aversion au risque" - 2/2

La Story

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 18:30


Alors que le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche fragilise l'Otan et met l'Europe face aux conditions de contreparties exigées par le grand allié américain, dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invité Sylvain Kahn analysent en quoi cela peut-être une opportunité pour l'Union européenne.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en octobre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Sylvain Kahn (professeur agrégé à Sciences Po, expert associé à la fondation Jean Jaurés et auteur de « L'atlantisme est mort ? Vive l'Europe ! » aux éditions de L'Aube). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Thomas SAMSON/AFP. Sons : The White House, SigmaMusicArt, « Le père Noël est une ordure » (1982), « Réveillon chez Bob » (1984), L'Âge de glace (2006). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La Story
Otan : "Trump pratique l'offre qu'on ne peut pas refuser" - 1/2

La Story

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 20:32


L'Otan est fragilisée par les bouleversements géopolitiques survenus depuis la guerre en Ukraine et ses fondements sont mis à l'épreuve par le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invité Sylvain Kahn reviennent sur les défis vitaux de l'Alliance Atlantique alors que les Etats-Unis ne veulent plus protéger l'Europe sans contreparties.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en octobre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Sylvain Kahn (professeur agrégé à Sciences Po, expert associé à la fondation Jean Jaurés et auteur de « L'atlantisme est mort ? Vive l'Europe ! » aux éditions de L'Aube). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Thomas SAMSON / AFP. Sons : Euronews, Lexin_Music « Europe Travel » et « Cinematic Time Lapse », Radio-Canada Archives, Franceinfo, The White House. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Une semaine dans le monde
Le cri d'alarme des jeunes au Maroc, les Européens inquiets, et l'ultimatum à Gaza

Une semaine dans le monde

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 42:06


Au Maroc, la "Génération Z" entre dans son 6e jour de révolte. Une fronde sociale portée par une jeunesse connectée, qui dénonce la corruption des élites politiques et les inégalités sociales. En Europe, les membres de l'Union sont à Copenhague et peinent à s'accorder face aux provocations russes. Enfin, Donald Trump lance un nouvel ultimatum concernant Gaza, tandis que le Hamas examine toujours le plan de paix proposé par la Maison Blanche en début de semaine.

Podcast La Sueur
Conor McGregor : VRAIMENT de retour ?

Podcast La Sueur

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 10:56


Conor McGregor a annoncé son retour à la Maison Blanche.

La Loupe
L'antiaméricanisme, une histoire française : Guerre en Irak et altermondialisme (4/4) [rediffusion]

La Loupe

Play Episode Listen Later Oct 2, 2025 17:49


Boycott de certains produits, vandalisme sur des Tesla, tourisme en baisse… Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le soft power américain est ébranlé partout dans le monde, et la France ne fait pas exception. Mais cette critique des Etats-Unis prend racine dans un mouvement plus ancien. Dans l'Hexagone, critiquer l'oncle Sam est un sport national depuis plus d'un siècle. Avec l'historien Philippe Roger, La Loupe revient sur quatre périodes qui ont vu flamber l'antiaméricanisme. Chacune à leur façon. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation : Charlotte BarisEcriture : Solène AlifatMontage et réalisation : Jules KrotCrédits : DoctoSpin, INA, Le Monde Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La Loupe
L'antiaméricanisme, une histoire française : Ce que pensait vraiment De Gaulle (3/4) [rediffusion]

La Loupe

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 21:27


Boycott de certains produits, vandalisme sur des Tesla, tourisme en baisse… Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le soft power américain est ébranlé partout dans le monde, et la France ne fait pas exception. Mais cette critique des Etats-Unis prend racine dans un mouvement plus ancien. Dans l'Hexagone, critiquer l'oncle Sam est un sport national depuis plus d'un siècle. Avec l'historien Philippe Roger, La Loupe revient sur quatre périodes qui ont vu flamber l'antiaméricanisme. Chacune à leur façon. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation : Charlotte BarisEcriture : Solène AlifatMontage et réalisation : Jules KrotCrédits : INA, DoctoSpin, HuffPost Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Média
Le faux plan de paix de Trump pour enterrer la Palestine

Le Média

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 17:35


Lundi soir, Trump et Netanyahu ont joué la mise en scène à la Maison Blanche avec un “plan de paix” pour Gaza.▶ Le Média lance le plan "Riposte"

Kan en Français
Le plan américain de 21 points : quelles conséquences pour Israël ?

Kan en Français

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 11:03


La Loupe
L'antiaméricanisme, une histoire française : Le souvenir de la crise de 29 (2/4) [rediffusion]

La Loupe

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 17:15


Boycott de certains produits, vandalisme sur des Tesla, tourisme en baisse… Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le soft power américain est ébranlé partout dans le monde, et la France ne fait pas exception. Mais cette critique des Etats-Unis prend racine dans un mouvement plus ancien. Dans l'Hexagone, critiquer l'oncle Sam est un sport national depuis plus d'un siècle. Avec l'historien Philippe Roger, La Loupe revient sur quatre périodes qui ont vu flamber l'antiaméricanisme. Chacune à leur façon. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation : Charlotte BarisEcriture : Solène AlifatMontage et réalisation : Jules KrotCrédits : INA Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Que vend la petite-fille de Trump pour 130 dollars ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 1:57


La petite-fille de Donald Trump, Kai Trump (18 ans), vient de lancer sa propre ligne de vêtements et provoque déjà le buzz. Son produit phare ? Des sweats (pulls à capuche ou à col rond) arborant ses initiales ou son nom, vendus à 130 dollars l'unité.Kai Trump ne manque pas de scène. Elle a inauguré la collection en portant un de ses sweats sur la pelouse de la Maison-Blanche, aux côtés de son grand-père.Une stratégie au confluent du personal branding et du luxeCe n'est pas tant la mode qui prime, mais l'histoire qu'elle vend. Kai Trump mise sur sa notoriété — fruit de son ascendance — pour imposer une marque « à sa propre signature ». Le pari : transformer une simple pièce de merchandising en objet désirable à prix premium, pour les fans, les curieux ou ceux séduits par l'univers Trump.Les observateurs estiment que ce genre de stratégie peut générer des revenus significatifs. Certains évoquent une première année à 5 à 10 millions de dollars si la ligne trouve son public — un potentiel porté par l'effet de curiosité et la visibilité médiatique du nom.Mais la durabilité dépendra de l'adhésion réelle, du style, de la qualité, et de la capacité à fidéliser une clientèle au-delà de l'effet de nouveauté.Critiques et zones d'ombreLe tarif suscite déjà des critiques : 130 $ pour un sweat, c'est élevé, surtout quand la provenance ou les conditions de fabrication ne sont pas divulguées.Certains commentateurs estiment que cela révèle une logique de marque plus que de produit. D'autres s'interrogent sur l'éthique d'utiliser les lieux institutionnels (la Maison-Blanche) comme décor promotionnel — une frontière fragile entre communication et instrumentalisation des symboles.Ce que cela nous enseigne en économieCe cas illustre plusieurs tendances fortes dans l'économie moderne :Valeur du nom et du storytelling : l'identité d'une marque peut justifier des marges élevées, même si le produit en lui-même n'est pas révolutionnaire.Monétisation du capital social : Kai Trump convertit ses followers, son statut et son image en une entreprise.Risques de scalabilité : sans renouvellement, sans diversification ni véritable proposition produit, la ligne peut rester anecdotique.Effet symbole & controverse : la visibilité instantanée alimente le débat – ce qui peut aider à vendre, mais aussi polariser et provoquer des réactions négatives. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Le Venezuela prêt à riposter en cas d'attaque américaine

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 30:00


Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, est sur le point de décréter «l'état de commotion extérieure», c'est-à-dire l'état d'urgence. Le décret entrera en vigueur si le pays «est agressé militairement par l'empire américain», a-t-il expliqué ce lundi, à la télévision publique. Les États-Unis ont déployé des navires de guerre dans les Caraïbes et ont bombardé plusieurs bateaux qui transportaient de la drogue, selon eux. Si l'état d'urgence est instauré, Nicolas Maduro aurait des pouvoirs spéciaux, ce qui suscite des inquiétudes au Venezuela. El Nacional se fait l'écho des craintes de juristes et de membres de l'opposition pour qui ce décret «pourrait servir à restreindre les libertés publiques, augmenter la censure des médias et justifier un rôle plus important de l'armée dans la vie politique et sociale.» L'état d'urgence d'une durée de 90 jours renouvelables, permet de concentrer le pouvoir entre les mains de l'exécutif et «de limiter les contre-pouvoirs institutionnels au nom de la protection de la nation», explique le journal. Au-delà des conséquences concrètes dans la vie des Vénézuéliens, ce décret aura des implications géopolitiques, analyse El Nacional. Il pourrait «augmenter les tensions avec Washington et aboutir à de nouvelles sanctions» tandis qu'il «renforcerait l'alliance entre Caracas et (...) la Russie, la Chine et l'Iran.»   Les États-Unis veulent faire tomber Nicolas Maduro C'est qu'affirme le New York Times  qui cite des responsables américains. Une «stratégie plus agressive», une «vaste campagne qui intensifierait la pression militaire pour tenter de le forcer à partir» est en préparation, affirment ces sources anonymes. «L'armée américaine a planifié des opérations militaires potentielles ciblant des suspects de trafic de drogue au Venezuela même, comme prochaine phase, bien que la Maison Blanche n'ait pas encore approuvé une telle mesure», détaille le New York Times. Le journal fait également état de discussions entre l'administration Trump et «deux figures majeures de l'opposition» qui préparent l'après-Maduro. Aux manettes de cette offensive, il y a Marco Rubio, soutenu notamment par le directeur de la CIA. Marco Rubio, fils d'immigrés cubains, «estime que le départ de Nicolas Maduro affaiblirait le gouvernement communiste de Cuba, l'un des proches alliés du Venezuela». L'ancien sénateur de Floride lorgne aussi sur les électeurs d'origine cubaine et vénézuélienne dans cet État.   Un mort dans des manifestations en Équateur En Équateur aussi, l'état d'urgence a été décrété dans 8 provinces alors que les manifestations contre la hausse du prix du diesel se poursuivent. Des manifestations qui se déroulent dans la violence. Un artisan de 46 ans, père de deux enfants, est mort dimanche (28 septembre 2025). Il a été tué par balles par l'armée à Cotacachi, à 100 km au nord de Quito, selon l'Alliance pour les droits de l'homme en Équateur. Les négociations avec le gouvernement sont au point mort. Chacun campe sur ses positions, relève La Hora. «Comment peut-on dialoguer après un assassinat ?», interroge le leader de la Confédération des nationalités indigènes d'Équateur qui voit dans le mort de cet homme de 46 ans un «crime d'État» et menace de mener un mouvement aussi dur qu'en 2019 et 2022. À l'époque, les gouvernements avaient dû faire marche arrière. Pas question, répète Daniel Noboa. «Je préfère mourir plutôt que de céder», a affirmé le président équatorien, souligne le journal. Hier, alors que le véhicule dans lequel il se rendait à Imbabura a été bloqué par des manifestants, il a redit qu'il ne lâcherait pas.   Comment sortir de la crise ? Pour La Hora, la seule solution, c'est l'intervention d'une tierce partie neutre. Dans les colonnes du journal, l'avocate Mildred Molineros, spécialiste de la gestion des conflits, estime que cela pourrait être un organisme international ou l'Église catholique. Et que cette tierce personne doit offrir ses services et ne pas attendre d'être sollicitée par le gouvernement ou les représentants des populations indigènes. À partir du moment où il y a déjà eu un mort, il y a urgence, insiste l'avocate. Un avis partagé par Ruth Hidalgo, responsable de l'ONG Corporation et Participation citoyenne qui explique à La Hora que le risque désormais, c'est «une escalade dans le conflit avec une radicalisation des [manifestants], un ralentissement de l'économie, une pénurie d'aliments et l'augmentation progressive du recours à la force» de la part des policiers et des militaires.   Haïti : un nouvelle force anti-gangs ? Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer ce mardi soir (30 septembre 2025) sur la transformation de la mission multinationale de soutien à la police haïtienne en une force anti-gangs plus robuste pour tenter de brider la violence qui ravage le pays. En Haïti, cela suscite du scepticisme dans certains secteurs de la population, explique Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. «Certains pensent qu'il faut surtout renforcer les forces de l'ordre en leur donnant davantage d'effectifs et d'équipements. C'est la seule manière que le résultat soit durable», détaille le journaliste.   Des inondations dans la moitié du pays «Depuis jeudi, de fortes pluies provoquent des inondations dans 30 communes d'Haïti», raconte Gotson Pierre. «Plus de la moitié du pays est touchée». À certains endroits, la situation est catastrophique. Une personne est morte. Les habitants appellent au secours le gouvernement, mais «l'acheminement de l'aide va être compliqué car de nombreuses routes sont coupées par les gangs», explique le directeur d'Alterpresse.   Rencontre avec Atxu Marimã, membre du peuple Hi-Merimã Atxu Marima appartient au peuple amérindien Hi-Marimã et lui qui enfant, vivait isolé dans la forêt amazonienne, raconte son histoire dans un livre : comment il a dû s'adapter à la civilisation et comment depuis, il lutte pour la protection des peuples autochtones du Brésil qui continuent de vivre volontairement loin de tout et de tous, sans aucun contact avec le monde extérieur. Achim Lippold l'a rencontré lors de son passage à Paris.   Le journal de la 1ère L'avenir de la compagnie aérienne de Saint Martin, Air Antilles, en suspens. Sa licence d'exploitation s'arrête ce lundi et il lui manque 10 millions d'euros.

Focus
Gaza : Donald Trump va-t-il réussir à mettre fin à la guerre ?

Focus

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 8:45


Donald Trump mérite-t-il le prix Nobel de la paix ? Le président américain en est convaincu : ce serait même "une insulte" s'il ne le recevait pas, a-t-il expliqué ce mardi 30 septembre, au lendemain de la présentation par la Maison Blanche d'une proposition en 20 points pour mettre fin à la guerre à Gaza. Israël a donné son feu vert, mais le Hamas peut-il l'accepter ? Dans cet épisode du Choix info, nous revenons sur ce plan de paix, qui pourrait tout changer au Moyen-Orient.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] Plan Trump pour Gaza : un plan pour la paix ou un plan en trompe-l'œil ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 21:57


L'émission 28 minutes du 30/09/2025 Plan Trump pour Gaza : un plan pour la paix ou un plan en trompe-l'œil ? Ce lundi 29 septembre, Donald Trump et Benyamin Nétanyahou ont donné une conférence de presse depuis la Maison Blanche. À l'ordre du jour, un accord destiné à mettre fin à la guerre à Gaza avec en ligne de mire “la paix au Moyen-Orient”, a déclaré le président américain. Soumis au Hamas, ce plan américain en 20 points, soutenu par Israël et salué par plusieurs pays arabes, prévoit notamment “la libération immédiate de tous les otages dans un délai maximal de 72 heures” qui permettrait la libération de 250 prisonniers palestiniens condamnés à la perpétuité et de 1 700 Gazaouis détenus après le 7 octobre 2023. Le plan prévoit la libération de tous les otages, le désarmement et le désengagement du Hamas, une nouvelle gouvernance ainsi qu'un plan de développement économique pour la bande de Gaza. La création d'un État palestinien est également envisagée à plus long terme. Israël a assuré le désengagement progressif de ses troupes de Gaza en cas d'accord du Hamas, sans calendrier précis. Cet accord est encore attendu et le premier ministre israélien a déclaré qu'il se gardait le droit de “finir le travail” en cas de refus. On en débat avec Ofer Bronchtein, président et co-fondateur du Forum international pour la paix, Yasmina Asrarguis, chercheuse associée à l'université de Princeton, spécialiste du Moyen-Orient et Ziad Majed, Professeur à l'Université américaine de Paris, spécialiste du Proche-Orient.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 30 septembre Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
Jafar Panahi / Plan Trump pour Gaza : un plan pour la paix ou un plan en trompe-l'œil ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 46:08


L'émission 28 minutes du 30/09/2025 Le cinéaste Jafar Panahi, Palme d'or, met à mal le régime iranien Dans son dernier long-métrage, Palme d'Or à Cannes, Jafar Panahi raconte ce qui n'aurait pu être qu'un banal accident, une nuit sur la route lorsqu'un couple en voiture, sa fillette à l'arrière, renverse en pleine campagne un chien errant. “Un simple accident” (titre du film) qui va conduire un garagiste à reconnaître à travers l'automobiliste dont la voiture a été percutée, l'agent des renseignements iraniens, qui l'a torturé autrefois en prison. Le garagiste, le suit, le repère, le kidnappe et le séquestre dans son van avant de solliciter plusieurs anciens prisonniers pour être sûr que l'homme enlevé est bien son tortionnaire. Au coeur de ce film, le cinéaste iranien se pose une question essentielle, pour lui, qui a été emprisonné deux fois en prison en Iran : “Et si un jour, dehors, je croisais celui qui m'a interrogé en prison, si je me retrouvais en face de lui, qu'est-ce que je ferais ?” Jafar Panahi expliquait au magazine “Trois Couleurs” que son œuvre était un film d'anticipation : “Je ne l'ai pas fait pour maintenant. Je l'ai fait pour l'après, pour le moment où ce régime sera renversé.”Plan Trump pour Gaza : un plan pour la paix ou un plan en trompe-l'œil ? Ce lundi 29 septembre, Donald Trump et Benyamin Nétanyahou ont donné une conférence de presse depuis la Maison Blanche. À l'ordre du jour, un accord destiné à mettre fin à la guerre à Gaza avec en ligne de mire “la paix au Moyen-Orient”, a déclaré le président américain. Soumis au Hamas, ce plan américain en 20 points, soutenu par Israël et salué par plusieurs pays arabes, prévoit notamment “la libération immédiate de tous les otages dans un délai maximal de 72 heures” qui permettrait la libération de 250 prisonniers palestiniens condamnés à la perpétuité et de 1 700 Gazaouis détenus après le 7 octobre 2023. Le plan prévoit la libération de tous les otages, le désarmement et le désengagement du Hamas, une nouvelle gouvernance ainsi qu'un plan de développement économique pour la bande de Gaza. La création d'un État palestinien est également envisagée à plus long terme. Israël a assuré le désengagement progressif de ses troupes de Gaza en cas d'accord du Hamas, sans calendrier précis. Cet accord est encore attendu et le premier ministre israélien a déclaré qu'il se gardait le droit de “finir le travail” en cas de refus. Enfin, Xavier Mauduit s'intéresse au nouveau variant du Covid-19 nommé Frankenstein et nous raconte l'histoire de ce monstre très célèbre. Théophile Cossa nous explique comment fonctionne le nouveau médicament révolutionnaire contre le VIH, bientôt disponible pour 40 dollars par an. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 30 septembre Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

L'Echo du monde
Gaza : Pourquoi parle-t-on de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair ?

L'Echo du monde

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 4:39


On a vu Tony Blair participer à une réunion avec Donald Trump, au sujet de Gaza, qui s'est tenue à la Maison Blanche le 27 août dernier. Le profil de Tony Blair aurait été propulsé par Jared Kushner, le gendre de Donald Trump, et par son actuel envoyé spécial pour le Moyen-Orient, l'omniprésent Steve Witkoff. A 72 ans, l'ancien Prime minister est prêt à assumer des responsabilités Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Loupe
L'antiaméricanisme, une histoire française : 1898, l'acte de naissance (1/4) [rediffusion]

La Loupe

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 19:11


Boycott de certains produits, vandalisme sur des Tesla, tourisme en baisse… Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le soft power américain est ébranlé partout dans le monde, et la France ne fait pas exception. Mais cette critique des Etats-Unis prend racine dans un mouvement plus ancien. Dans l'Hexagone, critiquer l'oncle Sam est un sport national depuis plus d'un siècle. Avec l'historien Philippe Roger, La Loupe revient sur quatre périodes qui ont vu flamber l'antiaméricanisme. Chacune à leur façon. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation : Charlotte BarisEcriture : Solène AlifatMontage et réalisation : Jules KrotCrédits : France TV, LCP, Le ParisienMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le journal de 18h00
Donald Trump veut arracher à Benyamin Netanyahu un accord sur Gaza

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 19:59


durée : 00:19:59 - Journal de 18h - La paix à Gaza se joue peut-être ce soir à la Maison Blanche. Donald Trump reçoit Benyamin Netanyahu, et le présidant américain "très confiant", espère convaincre le Premier ministre israélien d'accepter son plan pour mettre fin à la guerre Mais les obstacles sont nombreux,

Le débat
Édition spéciale : Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche

Le débat

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 59:02


Donald Trump reçoit, lundi 29 septembre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche. Le président américain a promis un "accord" pour Gaza et a exclu toute annexion de la Cisjordanie, tandis que Benjamin Netanyahu maintient un discours très offensif.

Les journaux de France Culture
Donald Trump veut arracher à Benyamin Netanyahu un accord sur Gaza

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 19:59


durée : 00:19:59 - Journal de 18h - La paix à Gaza se joue peut-être ce soir à la Maison Blanche. Donald Trump reçoit Benyamin Netanyahu, et le présidant américain "très confiant", espère convaincre le Premier ministre israélien d'accepter son plan pour mettre fin à la guerre Mais les obstacles sont nombreux,

Journal d'Haïti et des Amériques
Selon Manuel Cueta Morua, rien ne fonctionne à Cuba, sauf le secteur privé

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 30:00


Depuis maintenant plus d'un an, Cuba connaît des problèmes d'électricité récurrents, avec des coupures qui durent parfois plus de 15 heures par jour. Ces derniers mois, des provinces entières n'ont plus eu de courant pendant des semaines, la faute à des infrastructures vieillissantes, pour ne pas dire totalement défaillantes. L'embargo américain, mis en place depuis 1962, y est pour beaucoup, mais pas seulement. Exaspérés, des Cubains descendent dans les rues régulièrement pour dénoncer cette situation. Pour l'historien cubain Manuel Cueta Morua, ancien fonctionnaire et opposant depuis des décennies, c'est un signe du délabrement du régime de La Havane. C'est ce qu'il a raconté à Romain Lemaresquier qui l'a joint dans la capitale cubaine qu'il n'a jamais quittée malgré plusieurs passages en prison.   Donald Trump bafoue l'indépendance de la justice Aux États-Unis, James Comey, l'ancien patron du FBI, a été mis en examen pour fausses déclarations et entrave à la justice. Cela faisait des mois que Donald Trump voulait sa tête car il avait enquêté sur des soupçons d'ingérence russe lors de sa campagne en 2016.  Le président américain n'a pas hésité à faire pression sur la justice pour parvenir à ses fins, relève la presse américaine. Ainsi, Donald Trump «a bafoué la longue tradition qui veut que le ministère de la Justice se tienne à l'écart de la Maison Blanche (...) et résiste aux pressions politiques», écrit le New York Times. Une tradition qui remonte à l'après-Watergate. La sacro-sainte indépendance de la justice est «une règle démocratique fondamentale», insiste le quotidien new-yorkais. «Ce pare-feu, aussi imparfait soit-il, a été établi pour préserver l'idéal démocratique d'un pays où la justice est impartiale et où personne n'est au-dessus des lois», renchérit le Washington Post. Cette première qui marque une «extension du pouvoir présidentiel», «fait craindre de nouvelles poursuites judiciaires arbitraires lancées par Donald Trump contre ses ennemis», s'inquiète le New York Times. D'autant que le président est en train de remodeler le ministère de la Justice en nommant des gens sans expérience qui placent leur loyauté envers lui au-dessus du respect de l'indépendance de la justice, explique le Washington Post. «Huit mois après le début de son second mandat, Donald Trump a tenu sa promesse de faire de la vengeance un élément central de sa présidence», se désole le journal.   «Haïti a droit à la paix !» Laurent Saint-Cyr, le président du CPT, a alerté sur la situation en Haïti, hier (25 septembre 2025) à la tribune des Nations unies. Il a comparé son pays à un «Guernica contemporain (...) à 4 heures de vol de New York». Un «discours passionné», selon le Miami Herald. «Dans un contexte de crises mondiales qui font rage, d'apathie et de changements dans les priorités de l'aide étrangère américaine», Laurent Saint-Cyr «a appelé le monde à l'aide», écrit encore le journal, alors que le mandat de la Mission multinationale de sécurité expire jeudi 2 octobre 2025. Cette allocution était «totalement creuse», «indigne» même, estime, pour sa part, Radio Télé Métronome. «Laurent Saint-Cyr n'a mentionné aucune réalisation, si ce n'est l'augmentation du budget consacré à la sécurité», développe le média. Mais à quoi cela a-t-il servi ? Puisque «les gangs ont étendu leur emprise sur de nouveaux territoires». «18 mois après son arrivée à la tête du pays, à la tribune des Nations unies, le CPT a confessé son échec», juge Radio Télé Métronome.   L'inflation fait rage en Haïti Les prix ont augmenté de 31% en un an, nous apprend Le Nouvelliste, avec des hausses de prix particulièrement importantes en ce qui concerne les loyers, le gaz, l'essence et la nourriture. Pour une majorité de foyers, près de la moitié du budget sert à se nourrir, explique le journal. Et pour acheter à manger, beaucoup d'Haïtiens dépendent de leurs proches qui vivent à l'étranger. D'octobre à juin, 3,3 milliards de dollars ont été transférés. Des devises qui servent avant tout à financer les importations et qui quittent, donc, le pays. Ce flux pourrait se tarir, fait remarquer Le Nouvelliste, compte tenu des menaces qui pèsent sur la diaspora installée aux États-Unis, comme par exemple, l'idée de Donald Trump de faire payer un visa aux diplômés. Autre inquiétude : «L'incertitude entourant la migration et les choix politiques aux États-Unis (...) pourraient conduire à un ralentissement outre-Atlantique», analyse le journal.   «Les enfants musiciens de Ste Suzanne» Dans ce documentaire, le réalisateur Arnold Antonin raconte l'histoire des orphelins de Sainte-Suzanne, petite commune du nord-est d'Haïti. Cette quarantaine d'enfants recueillis dans un premier temps à Port-au-Prince par Kai Didi, ont été forcés de quitter la capitale à cause des violences, et se sont installés à Sainte-Suzanne où ils ont monté un orchestre. Lila Olkinuora s'est entretenue avec Arnold Antonin.   Le journal de la 1ère Au lendemain d'une nouvelle fusillade mortelle en Martinique, les médiateurs sociaux plaident pour leur retour rapide sur le terrain.

L’Heure du Monde
Charlie Kirk : ce que la mort de l'influenceur nous dit des Etats-Unis

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 25:13


La cérémonie ressemble à la fois à un hommage, une messe et un meeting politique. Dimanche 21 septembre, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées au State Farm Stadium de Glendale en Arizona, pour rendre hommage au militant conservateur Charlie Kirk, assassiné onze jours plus tôt lors d'un meeting dans un campus universitaire.Parmi elles, l'essentiel de l'administration Trump. Le président Donald Trump s'est lui-même exprimé à la tribune, à la fois pour saluer « le meilleur évangéliste pour la liberté américaine » et s'en prendre à « la gauche radicale » responsable, selon lui, de ce meurtre.Un mélange des genres représentatif de l'ambiance qui règne aux Etats-Unis depuis le décès de Charlie Kirk. Il y eut d'abord le choc des images de l'assassinat qui tournèrent en boucle sur les réseaux sociaux. Puis, très vite, la récupération politique par Donald Trump et une traque lancée de toute parole discordante sur le sujet.Qui était Charlie Kirk ? Pourquoi son meurtre suscite-t-il tant d'émotion ? La récupération politique de sa mort inaugure-t-elle une chasse aux sorcières politique ? Réponses dans cet épisode de « L'Heure du Monde » avec Piotr Smolar, correspondant du Monde aux Etats-Unis.Un épisode d'Adélaïde Tenaglia. Réalisation Thomas Zeng. Présentation et suivi éditorial : Jean-Guillaume Santi. Rédaction en chef Adèle Ponticelli. Dans cet épisode : extraits des discours d'Erika Kirk et Donald Trump à l'hommage à Charlie Kirk le 21 septembre 2025, extraits de vidéos TikTok de Charlie Kirk, extrait du discours de Donald Trump à la Maison Blanche le 10 septembre 2025.Cet épisode a été diffusé le 25 septembre 2025---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Podcast La Sueur
L'UFC Maison Blanche sera une DINGUERIE | Ground & Pound

Podcast La Sueur

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 68:32


On est de retour avec @ManuelFerraraTV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : l'avenir de la Mission multinationale au coeur de discussions aux Nations unies

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 30:00


Il a été question d'Haïti hier, (22 septembre 2025) aux Nations unies, lors d'une réunion en marge de l'Assemblée générale. Le président du Conseil présidentiel de transition a pris la parole et a lancé un nouvel appel à l'aide, rapporte Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. L'arrêt de la Mission multinationale emmenée par le Kenya, prévu le 2 octobre 2025, serait «fatal pour le pays», a averti Laurent Saint-Cyr qui réclame «une force plus robuste pour briser l'emprise des gangs». Le président kényan, lui aussi, s'est exprimé. Il a expliqué que la mission multinationale censée lutter contre les gangs a fonctionné à 40% seulement, par rapport à ce qui était prévu. Manque d'effectifs, de moyens... William Ruto a raconté que les véhicules fournis par les États-Unis étaient usagés et sont, donc, souvent tombés en panne. Le chef de l'État kényan tout comme les États-Unis ont plaidé pour une transformation de la mission en Haïti. «Washington demande une force de répression des gangs de 5.500 membres mandatés par l'ONU», explique Gotson Pierre. Au cours de cette réunion, les États-Unis ont également annoncé qu'ils avaient décidé d'imposer des sanctions à l'ancien sénateur du département de l'Ouest, Antonio Chéramy, et à l'ex-député de la circonscription de Delmas/Tabarre, Arnel Bélizaire, pour corruption et déstabilisation des institutions démocratiques. Ils n'ont plus le droit de se rendre aux États-Unis   Le calvaire des femmes en Haïti «Dans les abris de déplacés, survivre est un combat quotidien», surtout pour les femmes, raconte Gotson Pierre. «Les rares distributions d'aide finissent souvent dans la violence», explique le journaliste. Alterpresse a recueilli le témoignage de Marie, veuve de 69 ans, qui vit dans une école et a été agressée en allant chercher de la nourriture pour les siens.   Une relation ancienne entre les États-Unis et Israël Donald Trump doit s'exprimer cet après-midi à la tribune des Nations unies. Il devrait réagir à la reconnaissance de la Palestine par une dizaine de pays occidentaux hier et avant-hier, et réaffirmer le lien indéfectible entre les États-Unis et Israël. Un lien très ancien «qui remonte à la création d'Israël, qui s'est amplifié pendant la Guerre froide et qui a pris des proportions absolument colossales : entre 1946 et 2024, 300 milliards de dollars d'aide américaine ont été versés à l'État d'Israël», explique notre correspondant aux États-Unis, Vincent Souriau. Il faut dire qu'Israël sert de rempart à la Maison Blanche au Proche-Orient «contre l'influence soviétique dans le passé et aujourd'hui, dans la lutte contre le terrorisme, la stabilité des cours du pétrole, la préservation de ressources stratégiques et la mise au ban du régime iranien», détaille Vincent Souriau. Il y a également une dimension militaire dans cette relation puisqu'on dit souvent que les Israéliens sont les premiers «testeurs» du matériel américain. Et enfin, une dimension sentimentale. «Aux États-Unis, il y a un attachement sentimental à Israël qui est perçu par toute une génération comme la victoire d'un peuple persécuté qui est parvenu à créer un État démocratique», analyse le journaliste de RFI. «Cette perception diminue ces dernières années, notamment depuis le 7 octobre, surtout au sein des jeunes générations. Mais il reste chez les baby-boomers qui dominent encore la scène politique, l'image d'Israël en quelque sorte comme celle d'un miroir de l'idéal démocratique américain.»   D. Trump établit un lien entre l'autisme et le paracétamol, malgré les avis scientifiques Le président américain reconnaît qu'il n'est «pas médecin» mais il recommande pourtant aux femmes enceintes de ne pas prendre de paracétamol et de ne pas en donner aux bébés, car selon lui, ce médicament augmente les risques d'autisme. Une affirmation infondée, soulignent les médias américains. Ses conseils médicaux ne reposent sur rien, explique le New York Times qui rappelle que pendant des années, les scientifiques ont mené des études sur un lien éventuel entre le paracétamol et l'autisme et que leurs résultats ne sont pas concluants. Il n'y a pas de lien non plus entre les vaccins et l'autisme, contrairement à ce qu'a aussi affirmé Donald Trump hier. Une idée qui a été débunkée - démystifiée en bon français - depuis longtemps, souligne encore le journal. Enfin, le président américain a autorisé la prise d'acide folinique pour lutter contre l'autisme. «Les premiers essais menés auprès de petits groupes d'enfants ont montré des progrès encourageants en matière de langage. Mais les chercheurs insistent sur le fait qu'il faut mener des études à plus grande échelle», explique le Washington Post. Ceux que le New York Times a interrogés confirment qu'il est encore trop tôt pour parler d'un traitement de l'autisme et estiment qu'alors que les fonds alloués à la recherche sont limités, il y a d'autres sujets bien plus prioritaires.   Les États-Unis au secours de l'Argentine Donald Trump doit s'entretenir avec le président argentin Javier Milei ce mardi (23 septembre 2025) en marge de l'AG des Nations unies. Hier, le Trésor américain s'est dit « prêt à faire le nécessaire » pour soutenir l'économie argentine et la sortir de la tourmente financière qui l'agite ces dernières semaines. Après l'annonce américaine, les marchés se sont calmés, relève le Wall Street Journal. Mais cela ne va pas durer. Et Donald Trump ne compte sans doute pas «utiliser l'argent du contribuable américain pour financer la sortie du peso des investisseurs lors d'une attaque spéculative.» La balle est, donc, dans le camp de l'Argentine à en croire le Wall Street Journal. «Les Argentins ont des milliards de dollars cachés sous leurs matelas ou dans des boîtes de café (...) Un plan crédible de Milei pour faire du dollar la monnaie légale leur permettrait de mettre ces billets verts au travail dans l'économie argentine», poursuit le quotidien qui incite le président argentin à dollariser l'économie en échange de l'aide américaine.   Grève nationale en Équateur En Équateur, une grève nationale a débuté hier. Le détonateur est la fin des subventions sur le diesel et par conséquent, la hausse du prix du carburant. Deux fois déjà, en 2019 et en 2022, le pouvoir en place avait tenté de faire passer cette mesure. Mais la rue l'avait fait reculer. Cette fois-ci, les choses devraient être différentes, analyse El Comercio. Car malgré cette décision impopulaire, Daniel Noboa conserve un fort capital politique. Il reste légitime aux yeux d'une grande partie du peuple et ses soutiens ont toujours du poids au Parlement, détaille le journal. En outre, le mouvement indigène, à l'origine de cette grève, est divisé. Enfin, poursuit El Comercio, Daniel Noboa a été malin : il a promis des aides à certains secteurs, comme l'agriculture et les transports. Surtout, pour éviter que Quito ne devienne l'épicentre de la contestation, comme en 2019 et en 2022, le président a déménagé le pouvoir exécutif à Latacunga, à environ 100 km au sud de la capitale, en plein territoire indigène. Une manière de dire aux manifestants que lui, ne cèdera pas, estime le quotidien.   Le journal de la 1ère Dans l'affaire du chlordécone, la cour d'Appel de Paris rendra sa décision le 23 mars 2026.

Les histoires de 28 Minutes
Hakim Arezki / Reconnaissance de l'État de Palestine : un tournant majeur ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 46:22


L'émission 28 minutes du 23/09/2025 Le cécifoot comme lumière : la renaissance d'Hakim ArezkiLe 7 septembre 2024, Hakim Arezki marque, de son pied droit, le premier tir au but de l'équipe de France de cécifoot en finale des Jeux Paralympiques, à Paris, au pied de la Tour Eiffel. Ce même pied qui a failli être amputé 23 ans plus tôt. En 2001, le jeune Hakim participe à une manifestation pacifique en Kabylie pour la défense de la langue et de l'identité berbère. Il reçoit deux balles dans le corps : une dans le tendon d'Achille, une autre sous le crâne. La  deuxième le rendra aveugle en sectionnant neuf nerfs optiques. Son père, qui vit en région parisienne, le retrouve en Algérie et parvient à l'évacuer en cachette pour le faire hospitaliser en France. Dans sa biographie “Renaître dans la nuit” (XO éditions), il revient sur sa traversée du désert qui dura deux ans, d'hôpital en hôpital, d'opérations en opérations, l'acceptation de son nouveau handicap puis, enfin, sa reconstruction progressive. Reconnaissance de l'État de Palestine : chemin vers la paix ou voie sans issue ? “Le temps est venu de faire la paix”, a déclaré Emmanuel Macron dans l'enceinte des Nations unies le 22 septembre. Un discours d'un peu plus de 20 minutes durant lequel il a reconnu l'État palestinien. Quelques applaudissements ont accompagné cette annonce prononcée devant deux chaises ostensiblement vides : celles des représentants d'Israël et des États-Unis. La veille, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal ont également reconnu officiellement cet État. Aujourd'hui, ils sont 158 pays sur les 193 membres de l'ONU à l'avoir fait. “Ils reconnaîtront un État palestinien sur le papier et nous construirons ici l'État juif israélien sur le terrain. Le papier sera jeté à la poubelle de l'histoire et l'État d'Israël prospérera et fleurira”, avait déjà prévenu le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. La probabilité d'une annexion totale de la Cisjordanie par Israël est toujours d'actualité. Les États-Unis sont le seul pays du Conseil de sécurité de l'ONU a ne pas reconnaître l'État palestinien. Donald Trump s'exprime aujourd'hui aux Nations unies pour s'en prendre aux pays qui ont choisi de reconnaître la Palestine. Il doit, dans le même temps, rencontrer les dirigeants des pays arabes pour évoquer son propre plan, celui d'une Riviera à Gaza. On en débat avec Dominique Eddé, romancière et essayiste libanaise, David Khalfa, co-directeur de l'Observatoire du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès et Arancha González, ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères dans le gouvernement de Pedro Sanchez (2020-2021).Enfin, Xavier Mauduit revient sur les travaux de la nouvelle salle de bal de la Maison Blanche qui viennent de débuter, rappelant l'époque du “Gilded Age”. Marie Bonnisseau nous présente un nouveau produit d'hygiène : le déodorant pour tout le corps, créé par un gynécologue américain qui voyait ses patients s'inquiéter de l'odeur de leurs parties intimes. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Journal d'Haïti et des Amériques
Les humoristes ciblés par Donald Trump: «Nous sommes tous Jimmy Kimmel»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 30:00


La suspension de l'émission de l'humoriste Jimmy Kimmel sur la chaîne ABC et les menaces que Donald Trump fait peser sur la liberté d'expression ont enflammé les Late Night Shows américains. Les humoristes se sont montrés solidaires de leur collègue, dénonçant une censure politique. « Ce soir, nous sommes tous Jimmy Kimmel », a lancé Stephen Colbert, l'animateur du Late Show. Lui aussi a été visé par la colère présidentielle : en juillet 2025, il a appris que son émission s'arrêterait l'an prochain. Libéré de toute contrainte, il n'a pas hésité à qualifier la suspension de Kimmel de « censure flagrante », ajoutant : « Avec un autocrate, on ne peut pas céder le moindre centimètre. Si ABC pense que cela va satisfaire le régime, ils sont terriblement naïfs. » Jon Stewart a choisi l'ironie pour critiquer une dérive autoritaire. Son Daily Show s'est ouvert par une voix off annonçant « le tout nouveau Daily Show approuvé par le gouvernement », présenté par le très « patriotique et obéissant » Jon Stewart. Il y avait aussi Jimmy Fallon, qui, de son côté a joué la carte de l'autocensure parodique. « Beaucoup craignent qu'on ne puisse plus dire ce qu'on pense… Moi, je vais parler de la visite de Donald Trump au Royaume-Uni, comme d'habitude », a-t-il expliqué dans son Tonight Show. Mais à chaque pique adressée au président, une voix off a effacé ses mots… pour les remplacer par des compliments. Autre figure incontournable, David Letterman, ancien animateur vedette de CBS et NBC, a dénoncé une dérive inquiétante. « On ne peut pas virer quelqu'un simplement par peur, ou pour faire allégeance à une administration autoritaire, criminelle, installée à la Maison Blanche. Ça ne marche pas comme ça », a-t-il déclaré dans une interview au magazine The Atlantic. Enfin, Seth Meyers a préféré l'humour absurde, affirmant que toute critique négative qu'on pourrait lui attribuer sur Donald Trump ne pouvait être que le produit de l'intelligence artificielle.   Les Bolsonaristes courtisent les évangéliques en vue de l'élection présidentielle de 2026 à Brésil Au Brésil, une semaine après la condamnation de Jair Bolsonaro à 27 ans de prison pour tentative de coup d'État, les évangéliques restent son principal bastion de soutien. Selon un sondage Atlas, 65% d'entre eux jugent sa peine injuste. À Rio, le pasteur Silas Malafaia, surnommé le « Raspoutine de Bolsonaro », dénonce une « persécution politique et religieuse » orchestrée par la Cour suprême. Malgré l'ouverture d'une enquête contre lui et la confiscation de son passeport, il continue d'attaquer la justice dans ses cultes et sur les réseaux sociaux, où il compte plus de dix millions d'abonnés. Mais cette mobilisation ne reflète pas l'ensemble du monde évangélique, rappelle la chercheuse Magali Cunha. Si certains fidèles dénoncent une « censure » et comparent la situation actuelle à la dictature, beaucoup expriment leur lassitude face à la politisation croissante de leurs églises. Alors que Jair Bolsonaro est désormais inéligible, la bataille pour séduire l'électorat évangélique est lancée au sein de l'extrême droite, mais elle pourrait se heurter à un désenchantement grandissant. C'est un reportage de notre correspondante Sarah Cozzolino. La gastronomie haïtienne à l'honneur à Paris La semaine dernière, se tenait à Paris, sur les quais de Seine, un festival de cuisine parrainée par la cheffe Hélène Darroze. La 7ème édition du village international de la gastronomie réunit les cuisines traditionnelles de plus de 60 pays. Pour cette édition 2025, c'est le Cambodge qui était mis à l'honneur, mais la communauté haïtienne était présente pour défendre les couleurs de la culture et de la gastronomie du pays. Lila Olkinuora s'est rendue sur place. Journal de la 1ère Signature officielle du bouclier qualité-prix en Guadeloupe.

Les histoires de 28 Minutes
Suspension de Jimmy Kimmel, manifestations, Philippe de Villiers… : Le Club 28'

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 45:59


L'émission 28 minutes du 19/09/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Jean Quatremer, correspondant européen de “Libération”, Laetitia Strauch-Bonart, essayiste et journaliste indépendante, Thomas Porcher, économiste, membre des Économistes Atterrés, ainsi que le dessinateur de presse Thibault Soulcié. Licenciements, autocensure : le maccarthysme est-il de retour aux États-Unis ?Il ne fait pas bon d'accuser la droite américaine d'exploiter politiquement l'assassinat de Charlie Kirk. Jimmy Kimmel en a fait les frais mercredi soir. Vedette de la télévision américaine pour son émission satirique, l'humoriste a été suspendu à titre provisoire par la chaîne ABC, pour avoir critiqué la récupération du meurtre de l'influenceur d'extrême droite et ami de Donald Trump. Quelques mois auparavant, l'animateur Stephen Colbert, qui égratigne régulièrement le président américain, a appris que son émission sera supprimée d'ici mai 2026. Le premier amendement de la Constitution des États-Unis interdit pourtant au Congrès d'adopter des lois limitant la liberté de religion, d'expression et de la presse. Mais le vice-président américain, J. D. Vance, a lancé une vaste campagne de dénonciation contre ceux qui se seraient réjouis de la mort de Charlie Kirk. Par ailleurs, la Maison Blanche vient de décréter que les organisations antifascistes seraient désormais classées comme terroristes.  Après la mobilisation d'hier, quelles marges de manœuvre pour le gouvernement ?La police en compte 500 000, la CGT préfère le million. Hier, les Français ont massivement battu le pavé à travers l'Hexagone à l'appel de l'intersyndicale en agitant plusieurs chiffons rouges : la politique austéritaire du gouvernement, le manque de moyens pour l'école publique, la retraite à 64 ans ou encore les injustices sociales. La FNSEA, syndicat majoritaire du monde agricole, a lui aussi appelé à la mobilisation le 26 septembre. Pas de round d'observation pour le gouvernement Lecornu, encore en attente de sa composition, qui aura la lourde tâche de répondre à ce mécontentement général. Ses marges de manœuvre semblent pourtant réduites. L'intersyndicale a donné jusqu'à mercredi au nouveau Premier ministre pour répondre à ses revendications et menace d'une nouvelle journée de grèves et de manifestations. Le gouvernement Lecornu peut-il lâcher du lest ? Nous recevons Chloé Verlhac, commissaire de l'exposition “Tignous Manifeste”. Elle organise une œuvre émouvante et inédite en l'hommage à son mari, Bernard Verlhac, plus connu sous son nom de dessinateur de presse “Tignous”. Il a été tué le 7 janvier 2015 dans les locaux de Charlie Hebdo, en même temps que 11 autres personnes. 10 ans après sa disparition, le Centre Tignous d'art contemporain à Montreuil (rebaptisé ainsi après sa mort) lui consacre une exposition jusqu'au 25 octobre. Le 6 septembre, l'ancien député européen Philippe de Villiers a lancé une pétition appelant à “exiger un référendum sur l'immigration”. Depuis, elle affiche plus de 1,5 millions de signatures, bien que l'absence de vérification de l'identité soulève des questions sur l'authenticité du nombre de signataires. Mais le texte, notamment signé par Laurent Wauquiez et Eric Zemmour, ne semble pas séduire Marine Le Pen, justifiant qu'elle préfère déposer “des propositions de loi”. Simple différence de méthode ou divergence plus profonde ? C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Pour la deuxième visite d'État de Donald Trump au Royaume-Uni depuis 2019, la famille royale et le gouvernement britannique ont mis les petits plats dans les grands lors d'une réception au château de Windsor : panna cotta de cresson, œufs de caille sur sablé de parmesan ou encore ballotine de poulet fermier en robe de courgettes. Un fastueux repas pour le président américain qui s'est réjoui de cet accueil. C'est le Point com de Marjorie Adelson. Enfin, ne manquez pas la proposition de la Commission européenne de taxer certains produits israéliens, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Le Monde des choses, la nouvelle chronique de David Castello-Lopes !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 19 septembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

C'est ça l'Amérique
Sécurité ou politique ? Quand Donald Trump déploie la garde nationale chez les démocrates

C'est ça l'Amérique

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 33:55


Los Angeles, Washington, Memphis... et bientôt Chicago ou New York ? Pour «lutter contre la criminalité», le président Donald Trump déploie la garde nationale dans de grandes villes américaines. La politologue Ariane Chebel d'Appollonia analyse cette stratégie sécuritaire et les réactions qu'elle provoque.--Washington, Los Angeles et Memphis ont déjà vu leurs rues se remplir de soldats en uniforme. Ces derniers appartiennent à la Garde nationale, une force de réserve généralement mobilisée en cas de catastrophe naturelle ou de troubles majeurs à l'ordre public. Depuis le début de son second mandat, Donald Trump a fait de cette présence militaire un outil central de sa politique sécuritaire, affirmant vouloir enrayer la montée de la criminalité dans les grandes métropoles américaines.Mais cette démonstration de force ne fait pas l'unanimité. De nombreux élus locaux et militants dénoncent une militarisation excessive des espaces urbains, en particulier dans les villes gouvernées par des démocrates. Pour eux, Donald Trump cherche à stigmatiser des cités cosmopolites et multiculturelles, en les présentant comme des zones de non-droit, alors que les chiffres de la criminalité ne justifient pas toujours une telle réponse.Pour mieux comprendre les enjeux de cette stratégie, Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, s'est entretenu avec Ariane Chebel d'Appollonia, politologue à l'université Rutgers (New Jersey). Spécialiste des politiques d'intégration et de sécurité, elle décrypte les motivations du président, les réactions des populations concernées et les conséquences possibles sur le tissu social américain."C'est ça l'Amérique" est un podcast original de LA CROIX - juin 2025.---CRÉDITS :Écriture et réalisation : Alexis Buisson. Rédaction en chef : Paul De Coustin. Production : Célestine Albert-Steward. Mixage : Théo Boulenger. Musique : Emmanuel Viau. Illustration : Olivier Balez.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comEn partenariat avec le programme Alliance – Columbia et ses partenaires (Sciences-Po, Polytechnique, La Sorbonne), et French Morning, le premier web magazine des Français d'Amérique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Assassinat de Charlie Kirk - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 5:08


C dans l'air du 16 septembre 2025 - Assassinat de Charlie Kirk: Trump lance la "chasse aux sorcières"L'Amérique est toujours sous le choc de l'assassinat de Charlie Kirk et vit désormais dans une ambiance de chasse aux sorcières.Depuis le meurtre de l'influenceur d'extrême droite, les partisans du « Make America Great Again » (MAGA) ont décidé de recenser toutes les personnes qui se réjouissent, ou refusent tout simplement d'être attristées, par la mort de l'un de leurs idoles.Des dizaines d'entre elles ont même été licenciées : pompiers, employés de compagnies aériennes, enseignants… Plusieurs exemples ont fait la Une ces derniers jours, dont celui d'une professeure qui avait posté un message : « La haine appelle la haine. Zéro compassion. » Cela lui a valu une vague de harcèlement sur Internet, puis son licenciement pour atteinte à la réputation de l'université.La journaliste Matthew Dowd a, elle aussi, été virée de la chaîne MSNBC. Son tort ? « Lors d'un échange avec la présentatrice Katy Tur, Matthew Dowd a fait remarquer que Charlie Kirk avait encouragé les discours de haine, ajoutant que les pensées haineuses conduisent à des mots haineux, qui conduisent ensuite à des actions haineuses », relate le New York Times.Un licenciement dont s'est réjoui Donald Trump en personne. Le président des États-Unis a d'ailleurs lui-même encouragé cette chasse aux sorcières : « On cherche des noms. On n'aime pas ça. Personne ne se réjouit de la mort des gens. Ce sont des gens malades, dérangés », a-t-il déclaré.Mais cela va encore plus loin. Hier, le vice-président des États-Unis s'est symboliquement installé au micro de Charlie Kirk, à la Maison-Blanche, pour réaliser une émission à la mémoire de son ami assassiné. Animé d'une colère à peine contenue, multipliant les citations de la Bible, J. D. Vance a annoncé une répression sans précédent contre les « gens de gauche », accusés sans fondement de promouvoir la violence politique.Le vice-président a notamment désigné nommément pour cibles l'Open Society Foundations, fondée par le milliardaire George Soros, et la Ford Foundation. Elles sont accusées d'avoir financé le magazine mensuel de gauche The Nation, où J. D. Vance a lu un article présentant, selon lui, une vision déformée de Charlie Kirk, en raciste. La revue n'a bénéficié d'aucun fonds de cette origine, a déclaré Bhaskar Sunkara, son président. Cela n'a pas empêché J. D. Vance de reprocher aux deux fondations de « mettre le feu à la maison construite par la famille américaine depuis deux cent cinquante ans ».Parallèlement, Donald Trump continue d'envoyer la Garde nationale dans les villes dirigées par des démocrates, au nom de la lutte contre la criminalité. Après son déploiement dans la capitale Washington, mais aussi à Los Angeles et à Memphis, le président des États-Unis a déclaré que Chicago et Saint-Louis pourraient être les prochaines villes concernées, malgré les critiques des démocrates qui l'accusent de dérive autoritaire et de militariser les questions de sécurité publique.Alors, que se passe-t-il outre-Atlantique ? Pourquoi l'assassinat de Charlie Kirk fracture-t-il l'Amérique ? Quelles étaient les idées promues par cette star de la mouvance MAGA ? Les Etats-Unis sont-ils à point de bascule ? Jusqu'où ira la chasse aux sorcières lancée par l'administration Trump ? Enfin, pourquoi des portraits de Charlie Kirk étaient-ils au cœur de la manifestation anti-migrants de Londres ce week-end ?LES EXPERTS :- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Christine OCKRENT - Journaliste, spécialiste des affaires étrangères – France Culture- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine - Claire MEYNIAL – Duplex de Washington, correspondante aux États-Unis - Le Point, autrice de « La guerre des Amériques »

C dans l'air
Assassinat de Charlie Kirk: Trump lance la "chasse aux sorcières"

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 63:25


C dans l'air du 16 septembre 2025 - Assassinat de Charlie Kirk: Trump lance la "chasse aux sorcières"L'Amérique est toujours sous le choc de l'assassinat de Charlie Kirk et vit désormais dans une ambiance de chasse aux sorcières.Depuis le meurtre de l'influenceur d'extrême droite, les partisans du « Make America Great Again » (MAGA) ont décidé de recenser toutes les personnes qui se réjouissent, ou refusent tout simplement d'être attristées, par la mort de l'un de leurs idoles.Des dizaines d'entre elles ont même été licenciées : pompiers, employés de compagnies aériennes, enseignants… Plusieurs exemples ont fait la Une ces derniers jours, dont celui d'une professeure qui avait posté un message : « La haine appelle la haine. Zéro compassion. » Cela lui a valu une vague de harcèlement sur Internet, puis son licenciement pour atteinte à la réputation de l'université.La journaliste Matthew Dowd a, elle aussi, été virée de la chaîne MSNBC. Son tort ? « Lors d'un échange avec la présentatrice Katy Tur, Matthew Dowd a fait remarquer que Charlie Kirk avait encouragé les discours de haine, ajoutant que les pensées haineuses conduisent à des mots haineux, qui conduisent ensuite à des actions haineuses », relate le New York Times.Un licenciement dont s'est réjoui Donald Trump en personne. Le président des États-Unis a d'ailleurs lui-même encouragé cette chasse aux sorcières : « On cherche des noms. On n'aime pas ça. Personne ne se réjouit de la mort des gens. Ce sont des gens malades, dérangés », a-t-il déclaré.Mais cela va encore plus loin. Hier, le vice-président des États-Unis s'est symboliquement installé au micro de Charlie Kirk, à la Maison-Blanche, pour réaliser une émission à la mémoire de son ami assassiné. Animé d'une colère à peine contenue, multipliant les citations de la Bible, J. D. Vance a annoncé une répression sans précédent contre les « gens de gauche », accusés sans fondement de promouvoir la violence politique.Le vice-président a notamment désigné nommément pour cibles l'Open Society Foundations, fondée par le milliardaire George Soros, et la Ford Foundation. Elles sont accusées d'avoir financé le magazine mensuel de gauche The Nation, où J. D. Vance a lu un article présentant, selon lui, une vision déformée de Charlie Kirk, en raciste. La revue n'a bénéficié d'aucun fonds de cette origine, a déclaré Bhaskar Sunkara, son président. Cela n'a pas empêché J. D. Vance de reprocher aux deux fondations de « mettre le feu à la maison construite par la famille américaine depuis deux cent cinquante ans ».Parallèlement, Donald Trump continue d'envoyer la Garde nationale dans les villes dirigées par des démocrates, au nom de la lutte contre la criminalité. Après son déploiement dans la capitale Washington, mais aussi à Los Angeles et à Memphis, le président des États-Unis a déclaré que Chicago et Saint-Louis pourraient être les prochaines villes concernées, malgré les critiques des démocrates qui l'accusent de dérive autoritaire et de militariser les questions de sécurité publique.Alors, que se passe-t-il outre-Atlantique ? Pourquoi l'assassinat de Charlie Kirk fracture-t-il l'Amérique ? Quelles étaient les idées promues par cette star de la mouvance MAGA ? Les Etats-Unis sont-ils à point de bascule ? Jusqu'où ira la chasse aux sorcières lancée par l'administration Trump ? Enfin, pourquoi des portraits de Charlie Kirk étaient-ils au cœur de la manifestation anti-migrants de Londres ce week-end ?LES EXPERTS :- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Christine OCKRENT - Journaliste, spécialiste des affaires étrangères – France Culture- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine - Claire MEYNIAL – Duplex de Washington, correspondante aux États-Unis - Le Point, autrice de « La guerre des Amériques »

Control F
Face à l'Ukraine, l'intransigeance de la Russie 

Control F

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 30:29


Une rencontre en Alaska avec Donald Trump, puis un affichage poussé en Chine au côté de Xi Jinping lors d'un sommet et d'une parade militaire : Vladimir Poutine a fait un grand retour, cet été, sur la scène internationale. La guerre en Ukraine, en revanche, se poursuit. Bien que la Maison-Blanche pousse à une fin rapide du conflit, le président russe estime n'avoir aucun besoin de faire des compromis, comme l'explique dans ce nouvel épisode de L'Etat-Major Dimitri Minic. Chercheur au Centre Russie/Eurasie de l'Institut français des relations internationales, il est l'auteur d'un livre tiré de sa thèse, publiée par la Maison des sciences de l'homme, « Pensée et culture stratégiques russes : du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine ». Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Clément Daniez Invité : Dimitri MinicRéalisation : Jules Krot Production : Thibauld Mathieu et Charlotte Baris Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Point J - RTS
Charlie Kirk : jusqu'où l'Amérique se déchire-t-elle ?

Le Point J - RTS

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 13:40


Le meurtre de Charlie Kirk, mercredi 10 septembre, a créé une vive émotion aux Etats-Unis, jusqu'au sommet du gouvernement. Le président Donald Trump a rendu hommage à l'activiste conservateur et la Maison Blanche a affirmé, le 15 septembre, son intention de réprimer ce qu'elle qualifie de "terrorisme intérieur" de gauche. Alors que le mobile du tueur reste incertain à ce jour, des spéculations vont bon train sur ce qui aurait pu l'amener à commettre son crime. Michael Peuker, correspondant de la RTS aux Etats-Unis, fait le point sur la situation. Journaliste : Grégoire Molle Réalisation : Ludovic Labra

Géopolitique, le débat
Jusqu'où ira la dérive autoritaire de Trump ?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 48:30


« Les garde-fous démocratiques américains vacillent », alertait début août 2025 le New York Times. Il faut dire que depuis son arrivée à la Maison Blanche, le 19 janvier 2025, Donald Trump a multiplié les décisions, décrets et déclarations choc.  La liste est longue : déploiement de la garde nationale dans les villes démocrates, contrôles au faciès pour repérer les migrants à expulser, suppression des subventions aux universités taxées de bastion wokiste ou accusées de laxisme à l'égard de l'antisémitisme, bras-de-fer avec la FED, la Banque centrale américaine, contrôle des médias, des musées, purges dans l'administration, la justice, l'armée (avec pour principales victimes des Africains-Américains et des femmes) redécoupage électoral en faveur des Républicains, etc. Donald Trump outrepasse-t-il les droits conférés au président par la Constitution ? Existe-t-il des garde-fous à la volonté de la toute puissance d'un président incontrôlable ? La Cour Suprême remplit-elle encore son rôle de contre-pouvoir ? La démocratie américaine est-elle menacée ? Jusqu'où pourrait aller la dérive autoritaire de Trump ?   3 invités : - Anne Deysine, professeure émérite de l'Université Paris-Nanterre. Spécialiste des questions de droit et de justice aux États-Unis, a publié en 2024 « Les juges contre l'Amérique, la capture de la Cour suprême par la droite radicale », aux éditions Libellus - Lauric Henneton, maître de Conférences en Civilisation américaine à l'Université de Versailles Saint-Quentin, a dirigé en 2020 l'ouvrage collectif « Le rêve américain à l'épreuve de Donald Trump », publié aux éditions Vendémiaire et publiera le 16 octobre « Route 66 », suite de « Rock'n road trip » chez Hors collection - Maxime Chervaux, professeur agrégé à l'Institut français de Géopolitique (IFG - Université Paris 8), spécialiste de politique américaine, notamment de géographie électorale, auteur de « Questions contemporaines de géopolitique », publié en 2023 aux éditions Studyrama.

Les matins
États-Unis : quand les intérêts de la tech et de la Maison Blanche convergent

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 13, 2025 5:08


durée : 00:05:08 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Apple a-t-il adapté son IA générative à la vision idéologique de l'administration Trump ? Politico mène l'enquête. Les signes de connivence entre les Big Tech et la Maison Blanche se multiplient, tandis que les services de l'État les plus controversés se dotent de puissants outils technologiques. - invités : Olivier Alexandre Sociologue, chargé de recherche au CNRS (Centre Internet et Société)

C dans l'air
Influenceur assassiné: le sniper fait vriller l'Amérique - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 64:01


C dans l'air du 12 septembre 2025 - Influenceur assassiné: le sniper fait vriller l'AmériqueAu lendemain de l'assassinat de Charlie Kirk, abattu dans l'Utah, la violence politique est plus que jamais dans le débat aux Etats-Unis. Cet influenceur, figure de l'extrême droite américain, a été tué par balles mercredi 10 septembre lors d'une réunion publique dans le campus de l'université de la vallée, à Orem, dans l'ouest du pays. Agé de 31 ans, star des réseaux sociaux et du mouvement MAGA, il avait joué un rôle prépondérant dans le ralliement d'une partie de la jeunesse américaine à Donald Trump, avec ses discours pro-armes, contre l'avortement ou l'immigration coupables, selon lui, coupables de mettre en péril l'Amérique blanche.Très vite, le président des Etats-Unis a pris la parole mercredi pour saluer en Charlie Kirk, un « martyr de la vérité et de la liberté », et incriminé la « gauche radicale » sans que l'on ne connaisse ni le mobile, ni l'identité du tueur. Pour faire avancer l'enquête, le FBI a lancé un appel à témoins, sur la base de plusieurs vidéos diffusées hier, montrant un homme svelte portant des vêtements sombres, avec un pull à manches longues arborant le drapeau américain, des lunettes de soleil et une casquette. La police a également annoncé une récompense pouvant aller jusqu'à 100 000 dollars pour toute information en lien avec l'enquête.La chasse à l'homme s'est intensifiée ce vendredi aux Etats-Unis pour retrouver le meurtrier de Charlie Kirk. Selon les propos de Donald Trump, un suspect aurait été interpellé grâce à la dénonciation d'une personne « très proche de lui ». Le président a notamment expliqué que le père du suspect lui-même ainsi qu'un pasteur avaient joué un rôle dans cette arrestation.Cette annonce intervient dans un pays sous le choc et très fracturé. Si la classe politique américaine est unanime pour condamner cet assassinat et déplorer le regain de violence politique aux Etats-Unis, républicains et démocrates s'accusent mutuellement d'en être responsables, et certains analystes s'inquiètent déjà d'une volonté de vengeance des militants pro Trump. L'ancien président Joe Biden a appelé à ce que cette violence « cesse immédiatement ». Donald Trump, de son côté, a appelé ses fidèles à la retenue et à la non-violence. Parallèlement, le locataire de la Maison-Blanche a annoncé ce vendredi déployer des militaires de la Garde nationale à Memphis, dans le Tennessee, dans le cadre de sa lutte contre la criminalité ciblant des grandes villes démocrates du pays. « Nous allons à Memphis. Memphis est profondément en difficulté. Le maire est heureux, c'est un maire démocrate (…) Nous allons régler ça comme nous l'avons fait à Washington », a déclaré le président américain dans une interview à la chaîne Fox News. Dans le pays, cette annonce relance les craintes des commentateurs politiques d'une instrumentalisation de forces policières et militaires par Donald Trump, dans un tournant autoritaire du pouvoir présidentiel, avant les élections de mi-mandat de l'an prochain.Alors qui était Charlie Kirk ? Son assassinat constitue-t-il une bascule aux Etats-Unis ?LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste – FranceinfoTV, spécialiste des questions internationales- James ANDRÉ - Grand reporter – France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste – Ouest-France - Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, autrice de L'art de trumper - Piotr SMOLAR – EN DUPLEX - Correspondant à Washington – Le Monde

Journal d'Haïti et des Amériques
Jair Bolsonaro condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d'État

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 30:00


L'ancien président brésilien Jair Bolsonaro a été condamné ce jeudi (11 septembre 2025) à 27 ans de prison. Le politique d'extrême droite a été reconnu coupable de tentative de coup d'État, comme 7 autres accusés. Une décision historique dans l'histoire de la République brésilienne. Les précisions de notre correspondante Sarah Cozzolino.  En Une du quotidien O Globo, Jair Bolsonaro semble déjà être derrière les barreaux. Sur son site, le quotidien de Rio de Janeiro revient sur cette décision historique : «Le Brésil rend des comptes à l'Histoire, en faisant ce que le pays n'avait pas réussi à faire après la dictature militaire de 1964.» Pour la Folha de Sao Paulo, la condamnation de Jair Bolsonaro est juste, mais la peine est exagérée, au regard surtout de l'état de santé de l'ancien président. Pour le journal, il n'y a pas à se réjouir de la décision d'hier, «car lorsqu'un régime doit recourir à des peines drastiques comme l'emprisonnement d'un dirigeant, c'est que tous les mécanismes de prévention ont failli». Un discours dans la presse des États-Unis, où, pour le New York Times, le Brésil vient de réussir là où les États-Unis ont échoué. Le quotidien souligne le contraste entre la décision prise contre «le putschiste Bolsonaro», et la situation américaine, où le président Donald Trump, qui avait également tenté d'annuler une élection, n'a pas été envoyé en prison, mais rappelé à la Maison Blanche. Un photographe dans la prison géante salvadorienne  Le photographe américano-salvadorien Juan Carlos s'est rendu à 5 reprises dans le Cecot, la prison de haute sécurité très controversée voulue par le président Bukele. Le photographe y a aussi passé une nuit. Des cellules où la lumière ne s'éteint jamais, les lits sans matelas, la sortie de 45 minutes dans le couloir de la prison pour faire du sport ou écouter la Bible. Marine de La Moissonnière l'a rencontré au festival Visa pour l'image.  À écouter aussiÀ la Une: plongée dans les prisons de l'horreur au Salvador   La Sainte-Lucienne Julien Alfred aux championnats du monde d'athlétisme à Tokyo Elle avait créé la sensation l'an dernier (2024) en surclassant tout le monde en finale olympique du 100 mètres. Elle avait écrasé la concurrence en 10 secondes et 72 centièmes pour remporter ce titre devant les Jamaïcaines et les Américaines, à la surprise générale. Elle vient de Sainte-Lucie, un tout petit pays dans les Caraïbes, situé entre la Martinique et la Barbade, une île de moins de 200 000 habitants, qui s'est révélée aux yeux du monde, grâce aux performances de la sprinteuse désormais âgée de 24 ans. Les précisions de notre journaliste à Tokyo, Cédric de Oliveira.   À lire aussiAthlétisme: Julien Alfred de retour sur 100 m, Duplantis vise haut à Oslo Aux États-Unis, la téléconsultation pour contourner l'interdiction d'avorter Trois ans après la suppression du droit fédéral à l'IVG, le nombre d'interruptions de grossesse n'a pas diminué, au contraire, il est même au plus haut depuis 10 ans. Et non seulement il y a beaucoup d'avortements, mais il y en a aussi dans les États qui l'ont interdit, grâce à ce que l'on appelle le téléavortement. Les précisions dans l'enquête d'Aurore Lartigue sur le site de RFI.   À lire aussiComment la télémédecine a révolutionné l'accès à l'avortement aux États-Unis Les images de l'assassinat de Charlie Kirk partout sur les réseaux  Alors que de nombreux journaux reviennent sur les possibles conséquences de cet événement sur la banalisation de la violence politique, le bimensuel WIRED, un magazine spécialisé dans les nouvelles technologies, revient sur la responsabilité des plateformes en ligne dans la propagation d'images violentes à grande échelle.  En l'occurrence, la vidéo de l'assassinat de Charlie Kirk, qu'on retrouve très facilement, filmée sous tous les angles, sur n'importe quel réseau social. Il suffit de ne pas avoir désactivé la lecture automatique pour voir, sans le vouloir, l'instant où la balle touche le militant. Pour le magazine, Charlie Kirk a été abattu dans «un monde post-modération de contenu», dans lequel les principales plateformes manquent à leurs obligations. Il rappelle que depuis deux ans, les réseaux sociaux X, TikTok, Facebook et Instagram réduisent considérablement leurs efforts de modération de contenu. Et passent de modérateurs humains, «une ligne de défense essentielle pour protéger les utilisateurs contre les contenus préjudiciables» selon Wired, à une modération par intelligence artificielle. La vidéo peut alors passer entre les mailles du filet. À ce jour, elle a été vue des millions et des millions de fois. une violence banalisée, accessible et lourde de conséquences. Wired cite des internautes qui, en réponse à la vidéo, tweetent : «Félicitations, vous m'avez radicalisé.» Les plateformes, elles, se gardent de répondre aux questions sur leur responsabilité. À lire aussiAssassinat de Charlie Kirk: le gouverneur de l'Utah dévoile l'identité du suspect arrêté Au Canada, le recul de Mark Carney sur l'environnement  Le Premier ministre canadien Mark Carney a dévoilé jeudi (11 septembre 2025) cinq grands projets d'intérêt national qu'il veut réaliser rapidement, dans le cadre de sa controversée loi visant à bâtir le Canada. L'objectif est clair : réduire la forte dépendance du Canada au marché américain. Pendant la campagne, le mantra du candidat libéral, c'était «Build, baby, build». Il le met désormais en action avec deux projets d'exploitation minière, l'agrandissement d'une usine de gaz naturel liquéfié, la construction de réacteurs nucléaires. Pour le quotidien québécois Le Devoir, les projets de Mark Carney mettent de côté la protection de l'environnement et confirment «le décevant manque d'audace climatique du Premier ministre issu du monde économique». D'ailleurs, pour le Globe and Mail, Mark Carney dirige la politique économique comme un conservateur. Selon le journal de Toronto, bon nombre des mesures prises par Mark Carney reflètent l'esprit des propositions du Parti conservateur de Pierre Poilievre, notamment sur la remise en question de certaines réglementations environnementales. Ce qui fait dire au Devoir que, sous Mark Carney, l'ambition environnementale libérale équivaut à un rétropédalage climatique. La 1ère  La «réorientation» d'une partie des fonds européens destinés à la banane vers une aide à la diversification agricole en Martinique continue à faire parler d'elle aux Antilles.  À écouter aussiLa banane française en difficulté

Journal d'Haïti et des Amériques
Amazonie : comment sauver les dauphins roses et gris

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 30:00


Ces mammifères sont en danger d'extinction dans les sept pays que compose la vaste région amazonienne. La situation particulièrement préoccupante en Équateur, malgré des initiatives régionales et locales mises en place pour sauver les dauphins. Reportage de notre correspondant Eric Samson. Dans la communauté indigène de Martinica, en Amazonie équatorienne, les dauphins roses sont au cœur d'un projet d'écotourisme appelé Yaku Warmi. Les habitants attirent les dauphins en frappant l'eau pour permettre aux visiteurs d'observer ces animaux rares, dont seulement 22 spécimens vivent dans cette zone, soit près de 10% de la population nationale. Les biologistes alertent sur la fragilité extrême de l'espèce : il ne resterait que 200 à 250 dauphins roses dans tout le pays, auxquels s'ajoutent une vingtaine de dauphins gris encore plus rares. Le chercheur Víctor Utreras dénonce la multiplication des menaces, qui vont des rejets d'eaux usées aux marées noires liées au pétrole, en passant par la pollution minière et le mercure qui s'accumule dans les tissus des dauphins. Il met aussi en garde contre les croyances traditionnelles qui encouragent leur chasse, comme l'usage de leurs dents ou de leur graisse.   États-Unis : après l'assassinat de Charlie Kirk, la presse condamne un climat de violence politique Charlie Kirk lui-même avait mis en garde contre la montée d'une « culture de l'assassinat », rappelle le Washington Post. Il citait la tentative de meurtre contre le président Donald Trump ainsi que l'assassinat du dirigeant d'une compagnie d'assurance santé. Et il semble désormais plus que probable qu'il soit lui-même devenu victime de cette frénésie violente. Des témoins décrivent une sécurité insuffisante lors de l'événement dans l'Utah. Mais, poursuit le Washington Post, pourquoi aurait-il fallu prévoir une protection renforcée ? Kirk avait parfaitement le droit de s'attendre à pouvoir s'exprimer sans craindre pour sa vie. Sa voix s'est tue, mais ses millions de partisans feront en sorte que son message ne le soit jamais. Le New York Times s'inquiète d'un climat de violence qui se généralise et qui menace le Premier amendement, celui qui garantit la liberté d'expression. « Notre pays repose sur le principe selon lequel nous devons accepter de ne pas être d'accord, mais de manière pacifique. Trop d'Américains s'éloignent de cet idéal », écrit le journal. 34% des étudiants interrogés récemment ont même déclaré soutenir l'usage de la violence, dans certaines circonstances, pour empêcher un discours sur un campus, selon un sondage publié hier (10 septembre 2025). Cette violence se poursuit aussi sur le plan verbal, à en juger par certains propos tenus par des Trumpistes. Le site Mother Jones constate que de nombreuses personnalités de la droite américaine ont immédiatement accusé « la gauche » d'être responsable, sans qu'aucune preuve n'ait été avancée sur l'identité ou les motivations du tireur. Ainsi, des figures comme Elon Musk, Laura Loomer ou Nancy Mace ont affirmé que les démocrates ou les organisations progressistes constituaient une menace pour la sécurité nationale. D'autres personnalités médiatiques de droite ont même évoqué une « guerre civile » en cours, souligne Mother Jones. Des figures du christianisme nationaliste, comme Joel Webbon et William Wolfe, sont même allées jusqu'à déclarer qu'il fallait écraser complètement la gauche et détruire le Parti démocrate.  À écouter aussiAssassinat de Charlie Kirk aux États-Unis: Trump va s'en servir «pour démontrer que l'Amérique est assiégée» Kamala Harris règle ses comptes avec l'ancien président Joe Biden Dans un livre qui sera publié le 23 septembre 2025, l'ancienne vice-présidente et candidate à la présidence revient sur sa courte campagne électorale de l'année dernière. 107 jours, c'est d'ailleurs le titre de son ouvrage. Le magazine The Atlantic publie quelques extraits dans lesquels elle estime, entre autres, que le fait d'avoir laissé le président vieillissant se représenter en 2024 relevait, je cite, de « l'inconscience ». Kamala Harris revient aussi sur les tensions internes à la Maison Blanche face à sa montée en popularité. Elle décrit, avec « une franchise inhabituelle », selon le Washington Post, comment l'équipe du président l'a marginalisée et rarement défendue lorsqu'elle était attaquée. Elle explique qu'ils voulaient à tout prix éviter qu'elle fasse de l'ombre à Joe Biden.  À écouter aussiPrésidentielle américaine: au Congrès, Kamala Harris acte sa propre défaite face à Donald Trump Haïti : saisie d'équipements anti-drones au port de Port-au-Prince Avec le rédacteur en chef du Nouvelliste Frantz Duval, nous revenons sur la saisie de deux appareils de brouillage de fréquences utilisés contre les systèmes de drones, ainsi qu'une antenne. C'est inquiétant, commente Frantz Duval, car cela signifie que les gangs sont en train de s'équiper pour se défendre contre les drones qui commencent à être utilisés par la police haïtienne. Le rédacteur en chef du Nouvelliste évoque aussi la création d'un nouveau centre de gestion de déchets solides à Cap Haïtien, un projet financé par la Banque interaméricaine du développement censé réduire l'insalubrité qui touche la deuxième ville du pays.   À écouter aussiEn Haïti, les gangs appellent les habitants de Port-au-Prince à rentrer chez eux Journal de la 1ère Le manque de pompiers à Pointe-Noire inquiète les habitants en Guadeloupe.

Silicon Carne, un peu de picante dans la Tech

Entre suicide assisté par IA, scandales sexuels chez Meta et soumission de la Tech à Trump, une seule question : cette semaine dans Silicon Carne, on explore le Dark Side de la Tech :

La Story
Trump fait souffler un vent de panique dans l'éolien

La Story

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 25:11


Donald Trump a rompu avec la politique pro énergie renouvelable de son prédécesseur à la Maison-Blanche. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invitées évoquent la crise qui commence à frapper le secteur de l'éolien, aux Etats-Unis, mais aussi en Europe.« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en septembre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invitées : Amélie Laurin (journaliste aux Echos» et Carine SEBI (experte du marché de l'énergie à Grenoble Ecole de Management). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : David Goldman/AP/SIPA. Sons : Huffington post, Fox News, TF1, Extrait « Robin des bois » 1973, M6.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Fifty States — un Podcast Quotidien

Bienvenue à Washington D.C !!La capitale des États-Unis, le coeur du pouvoir US.Washington c'est : la Maison Blanche, le Capitole, la Cour Suprême, toussa toussa.Une ville 100% américaine qui doit TOUT à un Français : Pierre-Charles l'Enfant.Depuis des années, Washington D.C. rêve de devenir le 51ème État de l'Amérique. Mais pour le moment, l'idée fait pschiiiiiiit. La ville reste un district, le District of Columbia (D.C)Dans cet épisode, vous pourrez croiser l'Exorciste, un métro, des bagnoles, des plaques d'immatriculation et les soldats de la Garde Nationale.Pour en savoir plus, une seule adresse, le podcats FIFTY STATES !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
En Argentine, nouveau revers cinglant pour Javier Milei

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 30:00


Les électeurs de la province de Buenos Aires, la plus peuplée du pays, étaient appelés aux urnes dimanche (7 septembre 2025) pour une élection locale. Avec 33,7% des voix, le parti du président argentin a été largement devancé par l'opposition péroniste, qui a recueilli plus de 47% des suffrages. Une défaite sans appel dans un scrutin local qui avait valeur de test à moins de deux mois des élections législatives nationales de mi-mandat.  «Une défaite lourde et retentissante pour Javier Milei», selon le quotidien libéral La Nación. Pagina 12, un média progressiste, titre lui sur le déluge de voix pour l'union de gauche. Cette déroute du camp du président ultralibéral signale pour Pagina 12 le rejet massif de son programme qui «nourrit la faim et la destruction nationale.» Cette élection provinciale, c'était le premier test électoral pour Javier Milei depuis son arrivée à la tête du pays. Un test important, car la province de Buenos Aires concentre 37% de la population du pays. Un test difficile aussi, car il s'agit d'un bastion péroniste, mais en définitive un test raté. Les précisions de Théo Conscience, notre correspondant à Buenos Aires.  Au Brésil, les pro-Bolsonaro dans la rue pour la fête nationale  Le 7 septembre, c'est la fête nationale brésilienne. En marge du traditionnel défilé militaire, des manifestations en soutien à l'ancien président étaient organisées dans les grandes villes du pays. Jair Bolsonaro et sept coaccusés pourraient être condamnés pour tentative de coup d'État à l'issue du procès qui se tient à la Cour suprême jusqu'au 12 septembre. Le reportage de notre correspondante Sarah Cozzolino dans la manifestation de Rio de Janeiro, sur la plage de Copacabana.  Manifestations mouvementées en souvenir des victimes de la dictature au Chili Comme chaque année, un marché était organisé en souvenir des victimes de la dictature Pinochet qui a duré de 1973 à 1990. En marge des marches, il y a eu des affrontements avec la police, jets de pierre contre gaz lacrymogènes et canons à eau. Au moins 17 personnes ont été arrêtées. Le mensuel El Ciudadano rappelle que 35 ans après la fin de la dictature de Pinochet, près de 1 000 familles sont toujours sans nouvelle de leurs proches disparus. La radio Cooperativa a diffusé le témoignage d'un homme dont des proches ont disparu pendant la dictature. Il déplore les violences de dimanche (7 septembre 2025) et rappelle le sens de cette journée pour lui : «c'est un hommage aux personnes décédées pendant la dictature, celles toujours portées disparues.» Le quotidien El Mostrador revient longuement sur la détérioration de la situation économique des victimes de la dictature toujours en vie. Depuis le début des années 2000, elles sont petit à petit dépourvues des prestations sociales autres que ce que l'État leur verse comme réparation. «En recevant cette « réparation », les victimes devaient être reconnaissantes et perdre le droit de formuler des réclamations contre l'État.» Alors que ce jeudi 11 septembre marquera le 52è anniversaire du coup d'État, El Mostrador rappelle que «la dette de l'État envers les victimes est immense».  Les conséquences de la guerre de Trump contre les migrants  Aux États-Unis, 450 personnes ont été arrêtées samedi (6 septembre 2025), lors d'un raid de l'ICE, le Service de l'immigration et des douanes américain, sur un site commun aux entreprises Hyundai et LG dans l'État de Géorgie. L'ICE a également lancé une campagne de répression contre l'immigration dans le Massachusetts. L'administration Trump poursuit sa chasse aux migrants. Et le quotidien USA Today revient sur une conséquence de cette politique anti-immigration : l'absentéisme dans les écoles américaines. À l'automne 2024, le taux d'absence scolaire est enfin revenu à la normale après les épisodes de confinement. Mais depuis janvier 2025 et le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les absences d'élèves dans la vallée centrale de Californie, une région où la communauté hispanique est très présente, ont augmenté de 22%. Une tendance observable à l'échelle nationale, due à la peur de l'expulsion. USA Today publie le témoignage du directeur d'un lycée de Détroit, au Michigan. «Les craintes d'expulsion ont entraîné une baisse considérable de la fréquentation scolaire au printemps, lorsqu'un élève de la communauté hispanique a été arrêté hors du campus et expulsé», déclare-t-il dans les colonnes du journal. El Diario, un quotidien hispanophone de New York, souligne une autre conséquence de cette accélération des expulsions. À cause de la peur générée par l'administration Trump parmi les migrants, moins de New-Yorkais victimes de délits et d'actes violents dénoncent ces crimes à la police. Visa d'or pour des photographes en Haïti Le photographe belge Gaël Turine a été récompensé, avec deux de ses confrères haïtiens, Johnson Sabin et Milo Milfort, ainsi que le fixeur Mendel Jean, ce dimanche (7 septembre 2025) au festival de photojournalisme Visa pour l'image de Perpignan. Ensemble, ils ont publié une série d'articles ainsi qu'un film pour la Libre Belgique. Gaël Turine était l'invité d'Anne Cantener ce lundi (8 septembre 2025).  La 1ère Les députés des Antilles voteront-ils pour ou contre la confiance au gouvernement ce lundi ?

Reportage International
Japon: le désarroi des agriculteurs, entre chaleurs extrêmes et accord douanier avec les États-Unis

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 2:32


Direction le Japon qui a vécu cette année son été le plus chaud depuis le début des relevés en 1898. Les températures ont régulièrement dépassé les 40 °C. Les deux années précédentes avaient déjà été particulièrement caniculaires. Consternation dans les campagnes puisque, cette année encore, les récoltes seront mauvaises. À cela s'ajoute la colère, car le gouvernement a conclu un accord douanier avec l'administration Trump qui fera mal aux agriculteurs. De notre correspondant à Tokyo, Depuis le début de l'été, cet agriculteur de la région de Saitama, non loin de Tokyo, souffre comme jamais : « Cette année, c'est difficile – et tous les agriculteurs de ce pays vous le diront. Moi qui fais ce métier depuis plus de vingt ans, jamais, je n'avais vécu cela. Une chaleur si démentielle, une sécheresse si interminable et ponctuée, en plus, de précipitations d'anthologie qui dévastent tout. Pour nous, ce fut l'enfer, au quotidien. » Quelques kilomètres plus loin, ce maraîcher constate, désolé, l'ampleur des dégâts. « Regardez ces légumes. Ils sont desséchés, flétris, malingres. C'est ainsi depuis début juillet, quand la température a grimpé jusqu'à atteindre des sommets puis n'est jamais redescendue. Depuis, j'ai passé mes journées à arracher des fruits et des légumes invendables tellement ils étaient mal en point. J'en ai même eu les larmes aux yeux tant je m'étais démené pour eux. Cet été, les deux tiers de ma production iront à la poubelle, donc cela me fera autant de recettes en moins », se lamente-t-il. Et, en termes de revenus, le pire est à venir pour les agriculteurs nippons, car ils vont voir leurs parts de marché s'effondrer en raison de l'accord conclu entre Tokyo et Donald Trump sur les droits de douane. Le Japon s'est engagé à augmenter de 75 % les importations de riz américain détaxé et à acheter pour près de 7 milliards d'euros de maïs, de soja, d'engrais et de bioéthanol aux États-Unis, soit deux fois plus que l'an dernier. Sauf que tous ces produits importés sont moins chers que leurs équivalents vendus dans l'archipel. Les cultivateurs japonais vont donc le sentir passer. Une telle perspective effare cette quadragénaire qui est à la tête d'une exploitation produisant 25 tonnes de soja par an : « Des importations de soja aussi massives, c'est de la folie furieuse. Cela va complètement déstabiliser le marché. Beaucoup de petits producteurs risquent de devoir mettre la clé sous la porte. Pour moi, par exemple, le manque à gagner pourrait se monter à plusieurs millions de yens par an. Franchement, les bras m'en tombent. De la part du gouvernement, on aurait attendu qu'il soutienne les campagnes et pas qu'il les enfonce. » « Les agriculteurs ont été sacrifiés pour amadouer Donald Trump et donc sauver l'industrie automobile nippone », répètent en boucle les réseaux sociaux depuis le début de l'été. Les autorités démentent. Il n'en demeure pas moins que, grâce à ces concessions commerciales relatives à l'agriculture, les voitures japonaises exportées aux États-Unis échapperont à des droits de douane prohibitifs de 27,5 %. En fin de compte, a promis la Maison-Blanche, ils ne seront que de 15 %. Pour Tokyo, cet accord constituait une priorité, et pour cause : près d'un salarié japonais sur dix travaille dans l'industrie automobile, qui, à elle seule, contribue à 3 % du PIB. À lire aussiAutomobile japonaise: le flou est levé sur les tarifs douaniers américains

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Annalisa Cappellini : Pologne, Trump prêt à envoyer plus de soldats - 04/09

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 3:46


Ce jeudi 4 septembre, les enjeux de la visite du président polonais hier à la Maison Blanche, notamment sur la guerre en Ukraine, ont été abordés par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Par Jupiter !
Le Power Point Godwin de l'après-Gaza

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 3:50


durée : 00:03:50 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Pourquoi réfléchir au présent des Gazaouis quand on peut déjà imaginer la reconstruction ? Après une grande réunion qui s'est tenue hier à la Maison Blanche, en présence notamment de Tony Blair, Donald Trump a livré sa version de l'après Gaza… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le Billet de Charline
Le Power Point Godwin de l'après-Gaza

Le Billet de Charline

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 3:50


durée : 00:03:50 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Pourquoi réfléchir au présent des Gazaouis quand on peut déjà imaginer la reconstruction ? Après une grande réunion qui s'est tenue hier à la Maison Blanche, en présence notamment de Tony Blair, Donald Trump a livré sa version de l'après Gaza… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.