Podcast appearances and mentions of Maison Blanche

  • 569PODCASTS
  • 2,733EPISODES
  • 23mAVG DURATION
  • 3DAILY NEW EPISODES
  • Jul 11, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024

Categories



Best podcasts about Maison Blanche

Show all podcasts related to maison blanche

Latest podcast episodes about Maison Blanche

Invité Afrique
Cameroun: «C'est le moment pour Paul Biya de prendre sa retraite et d'être respecté»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 11:37


Candidat ou pas ? Au Cameroun, l'avenir du président Biya provoque de multiples débats depuis que le porte-parole du gouvernement et celui du parti au pouvoir ont affiché publiquement leur désaccord. C'était au début de la semaine sur RFI. Ce vendredi, voici la réaction de Christopher Fomunyoh. Mais comme le grand essayiste camerounais est aussi le directeur Afrique du National Democratic Institute, un think tank américain proche du Parti démocrate, il s'exprime d'abord sur le sommet organisé mercredi par Donald Trump. En ligne de Washington, Christopher Fomunyoh répond à C. Boisbouvier.  RFI : « Plus de commerce, moins d'aide », a dit en substance Donald Trump aux cinq chefs d'État africains qu'il a reçus ce mercredi à la Maison Blanche. Qu'est-ce que vous pensez de cette nouvelle approche des États-Unis avec l'Afrique ?  Christopher Fomunyoh : Effectivement, je pense que peut-être, compte tenu des richesses naturelles existant sur le continent, ça va ouvrir de nouvelles perspectives. Et nous l'avons ressenti parce que, mercredi, les cinq chefs d'États à tour de rôle, chacun parlait des richesses naturelles de son pays. Et il est envisagé un autre sommet, peut-être au mois de septembre à New York, et peut-être que ça va changer le paradigme.  Les contrats miniers, c'est l'un des arguments que les États-Unis mettent à présent sur la table. Est-ce qu'après 25 ans d'échec dans les Grands Lacs, cette stratégie pourrait réussir ?  Peut-être que les deux États du Congo et du Rwanda, voyant un intérêt commun dans la possibilité de nouvelles richesses dans l'exploitation des minerais, pourront s'entendre à régler leurs conflits par des voies de négociations. Donc c'est à encourager si ça peut calmer les choses et éviter la perte en vies humaines qu'a connu le Congo à l'est de son territoire, c'est vraiment à saluer.  Alors à propos de ces matières premières, pour l'instant, c'est la Chine qui exploite le plus de terres rares en Afrique. Est-ce que les États-Unis ont raison ou pas de vouloir entrer en compétition avec la Chine sur le terrain africain ?  Effectivement, la compétition avec la Chine, je ne serais pas surpris si cela était entré dans le calcul par rapport même à l'invitation des cinq pays dont les chefs d'États se trouvent à Washington en ce moment.  Donc, a priori, Washington a pris soin d'inviter cinq chefs d'États qui résistent à la force d'attraction de la Chine ? Je ne sais pas si c'est cela, l'indicateur qui a motivé le choix de ces cinq pays, mais c'est quand même des pays qui, à divers degrés, contiennent des ressources qui peuvent attirer le secteur privé américain.  Sur RFI et France 24, au mois de mars dernier, le nouveau président du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, a révélé que les Chinois avaient souhaité installer une base militaire sur les côtes gabonaises, mais que le Gabon avait décliné la proposition. Est-ce que vous pensez que c'est l'une des raisons pour lesquelles ce président était invité à la Maison Blanche ce mercredi ? Effectivement, ça se voit que, depuis la transition au Gabon, le Gabon essaie de peser aussi dans les conversations diplomatiques avec Washington. On l'a ressenti aussi mercredi lorsque le nouveau président gabonais a fait étalage de son ouverture.  Vous êtes Camerounais et vous suivez avec beaucoup d'attention le début de la campagne pour la présidentielle d'octobre prochain. Cette semaine, on a entendu le porte-parole du gouvernement nous dire que la candidature de Paul Biya à un huitième mandat n'était sûre qu'à 50%. Puis le porte-parole du parti au pouvoir RDPC nous dire que cette candidature était sûre à 100%. Comment vous réagissez ?  Cela ne me surprend pas du tout. Tout au contraire, ça démontre ce que nous avons toujours décrié avec le régime en place, parce que nous avons vu le ministre René Sadi, par exemple, qui semble prendre la mesure de l'angoisse dans laquelle vivent les populations camerounaises quant à l'effectivité de la gouvernance et de la gestion du pouvoir par le président Paul Biya. Il a essayé d'être rationnel et même de rassurer dans une certaine mesure ces populations-là. Mais quelques heures après, nous avons été très surpris que le ministre Fame Ndongo sorte en se lançant dans un sophisme exacerbé, qui prête à confusion non seulement pour les Camerounais, mais aussi pour tous les Africains qui regardent avec curiosité ce qui se passe au Cameroun.  Si Paul Biya vous demandait conseil aujourd'hui, qu'est-ce que vous lui diriez ?  Je lui dirais clairement d'aller se reposer parce que, si je voulais être cynique, je dirais comme certains que la candidature de Paul Biya serait un cadeau. Le plus beau cadeau que le parti au pouvoir pourrait rendre à l'opposition. Parce que ce serait très facile de le battre dans une campagne où il ne pourra pas battre campagne, où il ne pourra pas faire des tournées dans les dix régions du pays, où il ne pourra pas interagir avec les journalistes et les populations. Mais je ne suis pas cynique à ce point. Je suis optimiste de nature et je lui dirais carrément : « en tant que grand-père, en tant qu'arrière-grand-père, c'est le moment de prendre votre retraite et d'être respecté par les Camerounais et par les Africains et par le monde entier ».

Journal de l'Afrique
Présidents africains à la Maison Blanche : réactions mitigées au Sénégal et en Mauritanie

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 14:11


Donald Trump a réuni mercredi à la Maison Blanche les présidents libérien, sénégalais, mauritanien, bissau-guinéen et gabonais pour un mini-sommet destiné notamment pour les États-Unis à contrer l'influence grandissante sur le continent de la Chine et de la Russie. Comment cette rencontre a-t-elle été perçue à Dakar et Nouakchott ?

Journal de l'Afrique
Cinq chefs d'État africains à la Maison Blanche : vers un nouveau chapitre ?

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 15:43


Cinq chefs d'État africains sont accueillis à la Maison Blanche pour un sommet de trois jours. Les présidents du Liberia, du Sénégal, de Mauritanie, de Guinée-Bissau et du Gabon ont été invités pour cette rencontre centrée officiellement sur des questions commerciales. L'Amérique revient en Afrique… non plus avec de l'aide humanitaire, mais avec des contrats.

Géopolitique
Netanyahou à Washington : Trump reprend la main

Géopolitique

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 2:57


durée : 00:02:57 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - C'est une rencontre qui en dit long sur la diplomatie version Trump. Hier, le président américain a reçu Benjamin Netanyahou à la Maison-Blanche. Pourquoi cette rencontre a-t-elle lieu à Washington, alors que des négociations ont déjà lieu à Doha ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Caroline Loyer : Gaza, "priorité absolue" de Trump - 08/07

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 3:17


Ce mardi 8 juillet, la troisième réunion entre Donald Trump et Benyamin Netanyahou à la Maison Blanche pour parler d'un accord, a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

InterNational
Netanyahou à Washington : Trump reprend la main

InterNational

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 2:57


durée : 00:02:57 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - C'est une rencontre qui en dit long sur la diplomatie version Trump. Hier, le président américain a reçu Benyamin Netanyahou à la Maison Blanche. Pourquoi cette rencontre a-t-elle lieu à Washington, alors que des négociations ont déjà lieu à Doha ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le sept neuf
"Dans quelques jours, il y aura un cessez-le-feu" à Gaza, estiment David Khalfa et Isabelle Lasserre

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 22:07


durée : 00:22:07 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Amélie Perrier - Le président américain Donald Trump, qui se dit déterminé à mettre fin à la guerre à Gaza, a reçu Benjamin Netanyahu à dîner à la Maison Blanche lundi soir. Analyse avec deux spécialistes, David Khalfa, de la Fondation Jean-Jaurès et la journaliste Isabelle Lasserre. - invités : David Khalfa, Isabelle LASSERRE - David Khalfa : Co-Directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la fondation Jean-Jaurès, co-fondateur du think tank international Atlantic Middle East Forum, Isabelle Lasserre : Journaliste française Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les matins
Nétanyahou et Trump : deux visions du Moyen-Orient

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 43:15


durée : 00:43:15 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Astrid de Villaines, Stéphanie Villeneuve, Sarah Masson - Alors qu'Israël étend son offensive à Gaza, Donald Trump, doit recevoir Benyamin Nétanyahou à la Maison Blanche, lundi 7 juillet. Objectif : finaliser les termes d'un cessez-le-feu de deux mois dans la bande de Gaza et exhorter le Hamas à l'accepter. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Amélie Férey Politiste, responsable du laboratoire de recherche sur la défense de l'IFRI; Laetitia Bucaille Professeure de sociologie politique à l'Inalco

Une semaine dans le monde
Kohler et Paris inculpés d'espionnage, proposition de trêve à Gaza, grande loi budgétaire de Trump

Une semaine dans le monde

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 43:25


En Iran, les deux otages français détenus par le régime depuis plus de trois ans risquent à présent la peine de mort. Le programme nucléaire iranien plane sur ces accusations. Aux Etats-Unis, Donald Trump presse pour un arrêt des hostilités à Gaza. Mais Benyamin Netanyahu le souhaite-t-il vraiment ? Il est attendu la semaine prochaine à la Maison Blanche. Ce 4 juillet, le président américain promulgue, par ailleurs, la loi vertigineuse qu'il défend depuis des mois. Cette loi qui a eu raison de son partenariat avec Elon Musk.

Radio foot internationale
Mondial des Clubs: Real et Dortmund au rendez-vous, Klopp s'en prend à la Fifa

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 48:29


Mercredi 2 juillet dans Radio Foot à 16h10 TU & 21h10 TU sur RFI et YouTube RFI : - Mondial des Clubs : le Real et Dortmund qualifiés en quarts ! ; - Klopp fracasse la FIFA ! ; - Focus Mondial 2026 : que nous prépare l'Amérique ? Mondial des Clubs : le Real et Dortmund qualifiés en quarts ! Le Real Madrid écarte la Juve 1-0, Dortmund domine Monterrey grâce à un doublé de Guirassy 2-1. PSG–Bayern, Fluminense–Al-Hilal, Palmeiras-Chelsea, Dortmund-Real : les quarts s'annoncent fous ! Bilan des huitièmes ! Un favori pour aller au bout dans ce nouveau format ? — Klopp fracasse la FIFA ! Le coach allemand explose : « Le Mondial des clubs ? La pire idée du foot moderne ». Calendrier intenable, joueurs épuisés, format absurde… Klopp a-t-il mis le doigt là où ça fait mal ? — Focus Mondial 2026 : que nous prépare l'Amérique ? Climat brûlant, stades défaillants, mégaprojets… et Trump à la Maison Blanche. Ce Mondial XXL s'annonce démesuré… mais à quel prix ? Faut-il s'attendre à un chaos logistique et politique en 2026 ? Un invité pour y répondre : Kévin Veyssière, fondateur du @FCGeopolitics, le média qui vulgarise la géopolitique et le sport, et qui rassemble plus de 75 000 abonnés sur les réseaux sociaux. Et Thomas de Saint-Léger (RFI) tout juste rentré du Mondial des Clubs. Présentation : Annie Gasnier | Edition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Consultants : Carlos Bianchi, Ludovic Duchesne, Nabil Djellit.

C dans l'air
Trump lâche l'Ukraine, Poutine avance ses pions - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 67:45


C dans l'air du 2 juillet 2025 - Trump lâche l'Ukraine, Poutine avance ses pions - Alors que Donald Trump reste, depuis des semaines, ambivalent sur l'avenir de l'aide militaire à l'Ukraine, la Maison-Blanche a annoncé mardi avoir suspendu la livraison de certaines armes à Kiev. Une décision motivée, selon plusieurs médias américains, par les inquiétudes du Pentagone concernant le niveau des stocks de munitions de l'armée américaine.Parmi les équipements concernés figurent les systèmes de défense aérienne Patriot, l'artillerie de précision et les missiles Hellfire. Cette décision intervient alors que la Russie intensifie ses frappes. Rien que le week-end dernier, plus de 530 drones et missiles se sont abattus sur le territoire ukrainien. La défense antiaérienne en a intercepté la moitié. Les autres ont visé plusieurs villes, dont Kiev.L'Ukraine a déclaré mercredi ne pas avoir reçu de notification officielle de la part des États-Unis. "Nous sommes en train de clarifier la situation", a précisé Dmytro Lytvyne, conseiller de Volodymyr Zelensky. Il a assuré que les discussions avec Washington se poursuivent "à tous les niveaux".Le Kremlin, lui, a salué cette annonce. "Moins il y a d'armes livrées à l'Ukraine, plus proche est la fin de l'opération militaire spéciale", a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine.Sur un autre front, Donald Trump a affirmé mardi sur son réseau social que l'État d'Israël a accepté un cessez-le-feu de 60 jours dans la bande de Gaza. Il espère "travailler avec toutes les parties pour mettre fin à la guerre" et met la pression sur le Hamas pour qu'il accepte cet accord, déclarant : "La situation ne s'améliorera pas — ELLE NE FERA QU'EMPIRER". Cette déclaration intervient alors que le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, était en visite à Washington, en amont de la venue du Premier ministre Benyamin Netanyahou prévue lundi. Trump a aussi mentionné une rencontre bilatérale imminente avec l'Iran, sans en dévoiler les détails. Pendant ce temps, les interrogations persistent sur l'impact réel des récentes frappes américaines contre les installations nucléaires iraniennes.Selon le Washington Post, des échanges interceptés entre responsables iraniens laisseraient entendre que les dommages sont limités. De son côté, Donald Trump affirme que le programme nucléaire iranien a été "complètement anéanti". Les responsables américains se veulent plus prudents : l'évaluation complète des dégâts prendra du temps. D'autant plus que Téhéran a suspendu toute coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui n'a désormais plus accès aux sites nucléaires du pays. Selon l'agence onusienne, l'Iran pourrait relancer son programme d'enrichissement d'uranium d'ici à "quelques mois".En parallèle, Donald Trump s'est livré à une nouvelle attaque verbale contre Elon Musk, n'excluant pas d'expulser du pays le patron de Tesla, naturalisé américain en 2002, et le renvoyer vers son pays d'origine : l'Afrique du Sud. Il a aussi évoqué la possibilité que la Commission pour l'efficacité gouvernementale (DOGE) – créée par et pour Elon Musk afin de réduire les dépenses fédérales – puisse se retourner contre son ex-directeur et remettre en question les fonds publics investis dans ses entreprises, notamment dans le domaine spatial.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Nicole BACHARAN - historienne, spécialiste des Etats-Unis et également éditorialiste chez Ouest France- Isabelle LASSERRE - correspondante diplomatique pour Le Figaro- Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN

Radio Foot Internationale
Mondial des Clubs: Real et Dortmund au rendez-vous, Klopp s'en prend à la Fifa

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 48:29


Mercredi 2 juillet dans Radio Foot à 16h10 TU & 21h10 TU sur RFI et YouTube RFI : - Mondial des Clubs : le Real et Dortmund qualifiés en quarts ! ; - Klopp fracasse la FIFA ! ; - Focus Mondial 2026 : que nous prépare l'Amérique ? Mondial des Clubs : le Real et Dortmund qualifiés en quarts ! Le Real Madrid écarte la Juve 1-0, Dortmund domine Monterrey grâce à un doublé de Guirassy 2-1. PSG–Bayern, Fluminense–Al-Hilal, Palmeiras-Chelsea, Dortmund-Real : les quarts s'annoncent fous ! Bilan des huitièmes ! Un favori pour aller au bout dans ce nouveau format ? — Klopp fracasse la FIFA ! Le coach allemand explose : « Le Mondial des clubs ? La pire idée du foot moderne ». Calendrier intenable, joueurs épuisés, format absurde… Klopp a-t-il mis le doigt là où ça fait mal ? — Focus Mondial 2026 : que nous prépare l'Amérique ? Climat brûlant, stades défaillants, mégaprojets… et Trump à la Maison Blanche. Ce Mondial XXL s'annonce démesuré… mais à quel prix ? Faut-il s'attendre à un chaos logistique et politique en 2026 ? Un invité pour y répondre : Kévin Veyssière, fondateur du @FCGeopolitics, le média qui vulgarise la géopolitique et le sport, et qui rassemble plus de 75 000 abonnés sur les réseaux sociaux. Et Thomas de Saint-Léger (RFI) tout juste rentré du Mondial des Clubs. Présentation : Annie Gasnier | Edition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Consultants : Carlos Bianchi, Ludovic Duchesne, Nabil Djellit.

Reportage International
Le «soccer», un sport d'opposition aux États-Unis?

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 2:46


Le Mondial des Clubs se dispute actuellement aux États-Unis, avant la Coupe du Monde dans un an. Donald Trump compte bien faire de ces événements une tribune. La tâche s'annonce difficile, le ballon rond n'étant pas sa tasse de thé, ni celle de sa base de supporters.  De notre envoyé spécial aux États-Unis,  Une réplique de la Coupe du Monde posée sur le bureau ovale, le président de la Fifa invité à la cérémonie d'investiture… et pourquoi pas bientôt une série de jongles devant les caméras ? Depuis le début de son deuxième mandat, le républicain Donald Trump joue à fond la carte football. Cependant, tout cela ne semble pas très naturel.  « Le soccer est clairement un sport de gauche, et je pense qu'il l'a toujours été, remarque Maxime Aubin, correspondant du journal L'Équipe aux États-Unis. Il s'est construit aux États-Unis sur les minorités ethniques et dès le début, le message a été : "On est des minorités, donc on accepte toutes les minorités parmi nous, qu'elles soient politiques, culturelles, ethniques..." C'était en majorité des personnes très politisées à gauche, donc anti-républicaines. Aujourd'hui, on voit beaucoup de drapeaux LGBT dans les stades, par exemple ». Et forcément, le sport des minorités n'est toujours pas adopté par une certaine Amérique conservatrice. « Je me souviens, et c'était très drôle, avoir parlé à New York à un Irlandais qui a ouvert le premier bar qui passait du football dans les années 1990 à la télévision, se remémore Maxime Aubin. Des gens lui demandaient comment il osait diffuser ce sport. Aujourd'hui, le foot est de mieux en mieux perçu par beaucoup de monde, mais il y a toujours une frange très à droite de la population qui le voit comme l'envahissement d'une culture non américaine. À cela s'ajoute la pensée collective aux États-Unis autour du fait que le soccer est un "sport de filles" avant tout ». À lire aussiSoccer Town : Kearny, berceau du football Made in USA Selon les dernières études, s'il y aurait près de six millions d'Américaines sur les terrains de football et si le pays collectionne les titres mondiaux et olympiques chez les féminines, les pratiquants hommes sont malgré tout plus nombreux. Alors pourquoi ce cliché perdure ? Deux jeunes joueuses de la région d'Atlanta tentent d'expliquer ce phénomène. « Nos équipes nationales féminines, historiquement, ont plus de succès que les sélections masculines. Je pense que ceux qui ne s'intéressent pas de près au soccer font naturellement cette association », avance Isabella.  Pour Maddison, il y a « la culture du contact » et « l'idée que le soccer n'est pas un vrai sport ». « Tout cela nous vient des anciennes générations, affirme-t-elle. Ici, on grandit avec comme sport référence le football américain. C'est un sport qui dégage une certaine énergie masculine, un certain machisme. En finir avec ces préjugés, ça prend du temps… Même la génération de nos parents est concernée ». Les générations suivantes le sont un peu moins, comme le constate Michelle Kaufmann, journaliste du Miami Herald : « À l'école de ma fille, une journée "tenue sportive" était organisée… Et la grande majorité des garçons portaient des maillots de football… Maintenant, aux États-Unis, être footballeur, c'est cool pour un ado ! »   Un signal bien capté à la Maison-Blanche : la finale de la Coupe du Monde sera organisé tout près de New York, le fief de Donald Trump. Tout sauf un hasard.  À lire aussiAux États-Unis, le timide essor du « soccer » avant le Mondial de foot 2026

C ce soir
Trump : “Une soumission collective” ?

C ce soir

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 67:01


On se retrouve pour le dernier C CE SOIR de cette saison… Une saison commencée par la guerre au Liban, conclue par celle qu'on appelle déjà la guerre des 12 jours entre Israël et l'Iran et marquée entre temps par l'enfer de Gaza et par la brutalisation permanente des relations internationales depuis le retour à la Maison Blanche de Donald TRUMP… Alors face à ce monde nouveau, que peut la France ? Quelle voix peut-elle faire entendre dans ce nouvel ordre mondial où la force a remplacé la diplomatie ? On en débat avec le Ministre des Affaires étrangères Jean-Noël BARROT et nos autres invités ce jeudi 26 juin : ▶︎ Jean-Noël BARROT, Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères▶︎ Sepideh FARSI, Réalisatrice, scénariste, réalisatrice du film « Put your soul on your hand and walk » (2025)▶︎ Yasmina ASRARGUIS, Chercheuse associée à l'université de Princeton, co-fondatrice de l'Atlantic Middle East Forum▶︎ Stéphane AUDOIN-ROUZEAU, Historien, directeur d'études à l'EHESS, co-auteur de « Faire la guerre sans l'aimer ? » édité par Philosophie Magazine (13.09.24), et auteur de « La Part d'ombre - Le risque oublié de la guerre » aux éditions Les Belles Lettres (03.02.23)▶︎ Philippe GELIE, Directeur adjoint de la Rédaction chez Le Figaro▶︎ Pierre HASKI, Chroniqueur Géopolitique sur France Inter, président de RSF, auteur de « Une terre doublement promise - Israel-Palestine, un siècle de conflit» aux éditions Stock (24.01.24) et « Décolonisations africaines » aux éditions Stock (09.04.25)

Un air d'amérique
DÉCOUVERTE- Donald Trump, enfant roi ou gendarme autoritaire du monde ?

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 18:54


Chacune de ses déclarations peut faire l'effet d'une bombe au sens propre comme au figuré. En six mois, passé à la Maison-Blanche, Donald Trump a bousculé la diplomatie mondiale. Au Moyen-Orient, Washington soutient plus que jamais Israël depuis le début du mandat de Donald Trump. Mais de là à s'impliquer sur le terrain ? Ils sont peu, les experts à l'avoir anticipé. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Une lettre d'Amérique
280. Donald Trump, enfant roi ou gendarme autoritaire du monde ?

Une lettre d'Amérique

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 18:54


Chacune de ses déclarations peut faire l'effet d'une bombe au sens propre comme au figuré. En six mois, passé à la Maison-Blanche, Donald Trump a bousculé la diplomatie mondiale. Au Moyen-Orient, Washington soutient plus que jamais Israël depuis le début du mandat de Donald Trump. Mais de là à s'impliquer sur le terrain ? Ils sont peu, les experts à l'avoir anticipé. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Comment Trump a fait plier l'Otan? - L'intégrale

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 64:05


C dans l'air du 25 juin 2025 - Comment Trump a fait plier l'Otan? - Arrivé aux Pays-Bas pour un sommet crucial de l'OTAN réunissant les 32 dirigeants de l'Alliance, Donald Trump s'est félicité, ce mercredi, d'un engagement inédit des alliés : investir massivement dans leur défense. Les Européens et le Canada devraient "très bientôt" dépenser autant que les États-Unis. "Je leur demande de passer à 5 % depuis des années, et ils passent à 5 %. C'est énorme (...). L'OTAN va devenir très forte avec nous", a lancé, triomphant, le président américain.Derrière cette "grande victoire" clamée par Donald Trump, nombre d'experts y voient pourtant un accord de façade, destiné à apaiser le président des Etats-Unis, qui ne cesse de dénoncer les "mauvais payeurs" européens. Car les fameux 5 % du PIB promis d'ici la fin de la décennie sont en réalité divisés : 3,5 % pour la défense militaire stricte, et 1,5 % pour la sécurité au sens large (police, justice, cybersécurité, etc.), avec des modalités et un calendrier qui restent flous.Ce sommet, soigneusement chorégraphié, vise surtout à éviter un nouvel esclandre. On se souvient du coup d'éclat du président américain lors du G7 en juin dernier, qu'il a quitté prématurément. Donald Trump, depuis son retour à la Maison-Blanche, n'a cessé de réclamer des alliés européens et du Canada qu'ils dépensent beaucoup plus pour leur sécurité, faute de quoi il menace de ne plus les défendre.Pris en étau entre la menace russe et l'unilatéralisme assumé de Washington, les Européens multiplient les gestes de bonne volonté. Mais une question demeure : l'Amérique est-elle encore un allié fiable ? Hier, à bord d'Air Force One, Donald Trump a de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l'attitude des Etats-Unis en cas d'attaque d'un des membres de l'Otan. L'article 5 du traité de l'Alliance Atlantique peut "se définir de plusieurs façons", a-t-il lâché à propos de la pierre angulaire de l'Otan qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Autre moment scruté de la journée : la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, en marge du sommet. Le président ukrainien espère arracher de nouvelles sanctions contre Moscou, et surtout des armes. Leurs relations sont compliquées, on se souvient de leur échange dans le Bureau ovale, il y a quatre mois. Les paroles de Donald Trump vont être une nouvelle fois scrutées… Tout comme les premiers pas du nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, qui a rompu avec l'orthodoxie budgétaire de son pays et se verrait bien assumer le leadership en Europe.LES EXPERTS :- James ANDRE - Grand reporter - France 24- Général Olivier DE BAVINCHOVE - Ancien chef d'état-major de la force internationale de l'OTAN - Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express - Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po- Camille GRAND ( en duplex du sommet de l'OTAN de La Haye)  - Ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN

Les histoires de 28 Minutes
Olivier Goy et la maladie de Charcot / L'UE, future machine de guerre ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 46:00


L'émission 28 minutes du 25/06/2025 Maladie de Charcot : Olivier Goy ou le sourire permanent Olivier Goy est un entrepreneur atteint depuis 2020 de la maladie de Charcot. À 46 ans, il est diagnostiqué de cette maladie neurodégénérative qui paralyse progressivement les muscles, tout en laissant au patient toutes ses capacités cognitives. Ces symptômes l'ont conduit à devoir se déplacer en fauteuil roulant et à parler à l'aide d'une intelligence artificielle. Depuis son diagnostic, Olivier Goy se mobilise pour lever des fonds pour la recherche et donner de la visibilité à la maladie de Charcot. Il est notamment ambassadeur de l'Institut du Cerveau, une fondation de recherche reconnue d'utilité publique. Parallèlement, il est le protagoniste du documentaire "Invincible été", qui raconte son parcours, et dont le nom est tiré de la fondation philanthropique qu'Olivier Goy a créé pour financer la recherche sur la maladie de Charcot. OTAN : l'UE doit-elle devenir une machine de guerre ?"L'Europe de la défense s'est enfin réveillée", a affirmé Ursula von der Leyen mardi 24 juin, à l'ouverture d'un sommet de l'OTAN à La Haye, aux Pays-Bas. Ce réveil est motivé par la guerre en Ukraine et l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche qui a toujours affirmé sa volonté de ne plus assurer militairement les pays européens s'ils n'investissaient pas davantage. En route pour ce sommet, ce dernier s'est montré ambigu quant à l'engagement américain sur l'article 5 du traité de l'OTAN, qui assure la défense mutuelle entre ses membres. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, la plupart des pays européens ont consenti à augmenter leurs dépenses de défense, avec à terme l'objectif de les porter à 5 % de leur PIB. Cependant, les Européens achètent entre 60 et 80 % de leur matériel militaire hors d'Europe, faute d'industries suffisantes sur le continent. Face à une instabilité croissante, l'Europe doit-elle devenir une machine de guerre ?On en débat avec Guillaume Lasconjarias, historien militaire, directeur des études et de la recherche de l'IHEDN, Alexandra Saviana, grand reporter à “L'Express” et Anne-Sophie Alsif, économiste, cheffe du bureau BDO France.Enfin, Xavier Mauduit nous raconte l'histoire des statues de Notre-Dame de Paris, qui font leur retour sur la cathédrale. Marie Bonnisseau nous plonge dans l'univers marin des orques, qui ont été aperçues en train de confectionner des outils pour prendre soin les unes des autres. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
L'UE, future machine de guerre ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 22:36


L'émission 28 minutes du 25/06/2025 OTAN : l'UE doit-elle devenir une machine de guerre ?"L'Europe de la défense s'est enfin réveillée", a affirmé Ursula von der Leyen mardi 24 juin, à l'ouverture d'un sommet de l'OTAN à La Haye, aux Pays-Bas. Ce réveil est motivé par la guerre en Ukraine et l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche qui a toujours affirmé sa volonté de ne plus assurer militairement les pays européens s'ils n'investissaient pas davantage. En route pour ce sommet, ce dernier s'est montré ambigu quant à l'engagement américain sur l'article 5 du traité de l'OTAN, qui assure la défense mutuelle entre ses membres. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, la plupart des pays européens ont consenti à augmenter leurs dépenses de défense, avec à terme l'objectif de les porter à 5 % de leur PIB. Cependant, les Européens achètent entre 60 et 80 % de leur matériel militaire hors d'Europe, faute d'industries suffisantes sur le continent. Face à une instabilité croissante, l'Europe doit-elle devenir une machine de guerre ?On en débat avec Guillaume Lasconjarias, historien militaire, directeur des études et de la recherche de l'IHEDN, Alexandra Saviana, grand reporter à “L'Express” et Anne-Sophie Alsif, économiste, cheffe du bureau BDO France.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

C dans l'air
Israël/Iran: Trump a-t-il réussi son coup? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 63:51


C dans l'air du 24 juin 2025 - Israël/Iran: Trump a-t-il réussi son coup? - Après douze jours de guerre entre Israël et l'Iran, des frappes américaines ce week-end et une riposte de Téhéran hier contre une base américaine au Qatar, le président des États-Unis a décrété au cours de la nuit un "cessez-le-feu bilatéral" de 24 heures, censé déboucher sur "la fin officielle" de la guerre. L'annonce faite par Donald Trump sur son réseau social a surpris, d'autant que, quelques heures plus tard, les frappes ont repris entre Israël et l'Iran, les deux pays s'accusant mutuellement d'avoir rompu le cessez-le-feu.Depuis la Maison-Blanche, le président des États-Unis a laissé éclater sa colère ce matin : "Israël et l'Iran se sont battus pendant si longtemps et si durement qu'ils ne savent pas ce qu'ils foutent", a-t-il lancé avant son départ pour le sommet de l'OTAN à La Haye. Dans un message en lettres capitales adressé au président israélien, Benyamin Nétanyahou, il a ajouté sur Truth Social : "Israël. Ne lâchez pas ces bombes. Si vous le faites, ce sera une grave violation. Rappelez vos pilotes, immédiatement !" Puis, en début d'après-midi, Donald Trump a assuré que le cessez-le-feu entre Israël et l'Iran est désormais "en vigueur".La guerre entre Israël et l'Iran sera évidemment à l'ordre du jour du sommet de l'OTAN, mais son objectif réel est tout autre. Face à la menace russe, au soutien à l'Ukraine et sous la pression de Donald Trump, les 32 États membres de l'Alliance atlantique se réunissent ce mardi et mercredi à La Haye, aux Pays-Bas, afin d'entériner une hausse spectaculaire de leurs dépenses de défense, qui devraient passer à 5 % de leur PIB d'ici 2035. Ce rendez-vous, minutieusement orchestré pour éviter un esclandre du président américain — qui avait quitté prématurément le sommet du G7 au Canada le 16 juin dernier — vise aussi à rassurer sur l'avenir de l'OTAN. Donald Trump, depuis son retour à la Maison-Blanche, n'a cessé de réclamer des alliés européens et du Canada qu'ils dépensent beaucoup plus pour leur sécurité, faute de quoi il menace de ne plus les défendre.Coincée entre la menace russe et le mépris de Donald Trump pour le multilatéralisme, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord vit des moments historiques et tendus, alors que les combats se poursuivent en Ukraine et que les négociations entre les deux camps sont au point mort. Ni Kiev ni Moscou ne semblent prêts à céder sur la souveraineté des territoires occupés. Mais trois ans après le début de l'invasion russe, le 24 février 2022, comment les Ukrainiens vivent-ils dans ces régions aux mains de Moscou qui recouvrent 20 % du pays ? Les témoignages sont rares, et les informations parcellaires. Nos journalistes ont pu rencontrer plusieurs familles ayant réussi à fuir ces territoires.Alors se dirige-t-on vers la fin de la guerre entre Israël et l'Iran ? Quel est l'avenir de l'OTAN et de la défense européenne ? Et quelle est la situation en Ukraine ? LES EXPERTS :- Général Jean-Paul PERRUCHE - Consultant en stratégie de sécurité et de défense, ancien directeur général de l'État-major de l'U.E.- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Mariam PIRZADEH - Rédactrice en chef – France 24, ancienne correspondante à Téhéran - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo, spécialiste des questions internationales- Elise VINCENT (en duplex de La Haye) - Journaliste chargée des questions de défense - Le Monde

C dans l'air
Opération "Midnight hammer" : le coup de force de Trump... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 64:42


C dans l'air du 23 juin 2025 - Opération "Midnight hammer" : le coup de force de Trump... -Pas de désescalade en vue. L'armée israélienne frappe Téhéran "d'une puissance sans précédent contre des cibles du régime et des organes de répression gouvernementaux", a indiqué lundi le ministre de la Défense de l'État hébreu, Israël Katz. Les bombardements israéliens interviennent après les premières frappes américaines, dans la nuit de samedi à dimanche, sur trois sites nucléaires iranien : Fordo, Natanz et Ispahan. Après 18 heures de vol, sept bombardiers furtifs B-2, appuyés par des avions de chasses et des missiles tomahawk tirés depuis des sous-marins, ont largué des bombes GBU-57, capables de perforer le sol jusqu'à 60 mètres de profondeur avant d'exploser. Si les images satellites montrent bien les cratères en surface, il est encore impossible de mesurer la portée des dégâts souterrains, comme l'a indiqué le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Raphael Grossi : "Compte tenu de la charge explosive utilisée et de l'extrême sensibilité des centrifugeuses aux vibrations, on s'attend à ce que des dégâts très importants aient été causés". Mais "personne n'est en mesure, à l'heure actuelle, de les évaluer pleinement". De son côté, Donald Trump s'est félicité de l'opération américaine "Midgnight Hammer" dans un style bien à lui : "Les dégâts les plus importants ont été causés bien en dessous du niveau du sol. En plein dans le mille !!!". Pour Benjamin Netanyahu il ne fait pas aucun doute que cette "décision audacieuse" "changera l'Histoire".Plus de 24 heures après l'attaque américaine contre ses sites nucléaires, la réponse iranienne tarde à intervenir. Affaiblis par plusieurs jours de combats et d'infiltrations sur son sol, l'Iran ne dispose plus de toutes ses capacités militaires et son stock de 2 000 à 3 000 missiles balistiques a en partie été détruit. Mais la république islamique dispose encore de plusieurs options de riposte. La plus probable serait de bloquer le détroit d'Ormuz où transite 20 % du pétrole mondial, ce qui ferait exploser les prix de l'or noir. L'Iran peut aussi décider de frapper les bases américaines au Moyen-Orient, comme celle d'al-Uleid, au Qatar, qui abrite 10 000 soldats américains, ou la base navale US au Barhrein. Reste enfin la possibilité d'une attaque terroriste. Selon la télévision américaine NBC news, quelques jours avant l'attaque américaine, l'Iran avait menacé les Etats-Unis d'activer des cellules terroristes dormantes à l'intérieur des États-Unis s'il était attaqué. Dans un communiqué publié aujourd'hui, le Département de la sécurité intérieure a averti que le risque d'attentats terroristes sur le territoire américain pourrait augmenter. Selon le vice-président américain JD Vance, la situation est suivie de très près à la Maison Blanche.En attendant une possible riposte iranienne, le guide suprême Ali Khamenei se cache depuis plusieurs jours. Selon le New York Times, le dirigent iranien de 86 ans, conscient d'être une cible prioritaire, serait réfugié dans un bunker où il préparerait sa succession. Plusieurs noms sont évoqués dont son fils Mojtaba, proche des Gardiens de la révolution islamique, ou encore l'ancien président modéré Hassan Rohani. En cas d'assassinat de l'ayatollah Khamenei, le processus de désignation, qui prend en temps normal plusieurs mois, serait accéléré. Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi doit rencontrer ce lundi le président Vladimir Poutine, pays allié de l'Iran, et a dit s'attendre à des consultations d'"une grande importance" à Moscou. Dans une interview à ABC news la semaine dernière, le Premier ministre israélien Netanyahu n'a pas caché ses ambitions et a affirmé que tuer Khamenei "ne provoquerait pas une escalade, ça mettrait fin au conflit".Les frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens ont-elles rempli leurs objectifs ? Quelles options l'Iran dispose-t-il pour riposter ? Et où se cache le guide suprême iranien Ali Khamenei depuis le début de la guerre ?LES EXPERTS :- Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse - Laurence HAÏM - Journaliste -Spécialiste des Etat-Unis- Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro- Jean-Dominique MERCHET - Éditorialiste - L'Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie

DJs, résident.e.s et festivals [Tsugi Radio]
Maison Blanche · DJ SET · Juin 2025

DJs, résident.e.s et festivals [Tsugi Radio]

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 92:56


Des disques, de la house et un rayon de soleil dans le studio, plongez dans le set de Maison Blanche ! Son dernier EP "What A Time!" chez Pont Neuf Records est disponible partout ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Reporters
Harvard en résistance : l'Université américaine face à l'offensive Trump

Reporters

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 11:39


Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, Harvard, symbole de l'excellence universitaire américaine, est devenue l'une de ses cibles privilégiées. Le président lui reproche ses programmes en faveur des minorités sous-représentées et l'accuse d'avoir laissé se propager l'antisémitisme, en marge de la mobilisation étudiante pour la Palestine. Le président de la prestigieuse Université, des professeurs influents, d'anciens élèves et des étudiants entrent en résistance. Reportage d'Arnaud Zajtman et Frédéric Cristea.

La Chronique Finance
Deux semaines de réflexion

La Chronique Finance

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 5:50


Le conflit entre Israël et l'Iran occupe toujours le centre de l'arène médiatique et occulte momentanément les autres préoccupations des investisseurs. Au terme d'une journée fériée aux Etats-Unis, la Maison Blanche a annoncé hier soir qu'elle se donnait jusqu'à deux semaines pour décider de son rôle vis-à-vis de l'Iran. Le marché a donc un nouveau compte à rebours entre les mains. Hier, l'Europe boursière avait la tête des mauvais jours.

Les matins
Embrasement du Proche-Orient : l'Europe sur la touche ?

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 38:05


durée : 00:38:05 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Malgré les atermoiements de la Maison Blanche, Donald Trump continue d'afficher une posture musclée face au conflit entre l'Iran et Israël. Outre-Atlantique, l'ambiguïté européenne se manifeste plutôt par le silence et la prudence de ses réactions. L'Europe est-elle condamnée à rester spectatrice ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Florian Louis Historien, membre du Groupe d'études géopolitiques et de la rédaction de la revue le Grand Continent; Élie Tenenbaum Directeur du Centre des Études de Sécurité de l'IFRI

Radio foot internationale
Gattuso à la tête de la Nazionale pour succéder à Spalletti

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 48:29


Ce jeudi dans Radio Foot (16h10 & 21h10 TU) : Mondial des clubs : show time aux USA ! ; - Gattuso à la tête de la Nazionale pour succéder à Spalletti ! ; Coupe du monde : la Jordanie qualifiée pour son premier Mondial !  Mondial des clubs : show time aux USA ! - City s'impose 2-0 face au Wydad … mais premiers pas décevants pour Cherki - Le Real accroché 1-1 par Al-Hilal : Xabi Alonso cherche encore la formule - Mbappé malade, incertain aussi pour les chocs à venir ? - La Juventus reçue 5/5 face à Al-Aïn ! Débat : la Coupe du monde des clubs est-elle bien lancée ? Retour sur les temps forts de la soirée : du Bureau ovale de la Maison Blanche pour les joueurs de la Juve, au penalty stoppé par Bounou face aux Merengue !   Gattuso à la tête de la Nazionale pour succéder à Spalletti ! Débat : un choix qui divise jusqu'aux plus hautes sphères de l'État… Explications en direct avec Matteo Cioffi, depuis Milan !   Coupe du monde : la Jordanie qualifiée pour son premier Mondial ! Une grande première racontée en direct par le sélectionneur Jamal Sellami, le Marocain à la tête de la sélection jordanienne Débat : l'important, c'est de participer ? Ce nouveau format à 48 nations pour la prochaine Coupe du monde condamne-t-il les petites sélections à faire de la figuration l'été prochain ?   Présentation : Annie Gasnier Consultants : Nabil Djellit, Philippe Doucet, Matteo Cioffi Chef d'édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno.

Radio Foot Internationale
Gattuso à la tête de la Nazionale pour succéder à Spalletti

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 48:29


Ce jeudi dans Radio Foot (16h10 & 21h10 TU) : Mondial des clubs : show time aux USA ! ; - Gattuso à la tête de la Nazionale pour succéder à Spalletti ! ; Coupe du monde : la Jordanie qualifiée pour son premier Mondial !  Mondial des clubs : show time aux USA ! - City s'impose 2-0 face au Wydad … mais premiers pas décevants pour Cherki - Le Real accroché 1-1 par Al-Hilal : Xabi Alonso cherche encore la formule - Mbappé malade, incertain aussi pour les chocs à venir ? - La Juventus reçue 5/5 face à Al-Aïn ! Débat : la Coupe du monde des clubs est-elle bien lancée ? Retour sur les temps forts de la soirée : du Bureau ovale de la Maison Blanche pour les joueurs de la Juve, au penalty stoppé par Bounou face aux Merengue !   Gattuso à la tête de la Nazionale pour succéder à Spalletti ! Débat : un choix qui divise jusqu'aux plus hautes sphères de l'État… Explications en direct avec Matteo Cioffi, depuis Milan !   Coupe du monde : la Jordanie qualifiée pour son premier Mondial ! Une grande première racontée en direct par le sélectionneur Jamal Sellami, le Marocain à la tête de la sélection jordanienne Débat : l'important, c'est de participer ? Ce nouveau format à 48 nations pour la prochaine Coupe du monde condamne-t-il les petites sélections à faire de la figuration l'été prochain ?   Présentation : Annie Gasnier Consultants : Nabil Djellit, Philippe Doucet, Matteo Cioffi Chef d'édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno.

C dans l'air
Camille Grand - l'OTAN face au risque d'embrasement...

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 11:04


C dans l'air l'invité du 17 juin 2025 avec Camille Grand, ancien secrétaire général adjoint de l'Otan, et chercheur au Conseil européen pour les relations internationales.Après l'attaque d'une ampleur sans précédent lancée vendredi par Israël pour empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique, le monde retient son souffle. Hier, le président américain Donald Trump a quitté de manière anticipée le sommet du G7 au Canada. Un départ soudain, un jour avant la fin du sommet, qui suscite depuis bon nombre d'interrogations. Alors que les spéculations montaient sur une participation américaine active à l'offensive aérienne sans précédent d'Israël, la Maison Blanche a réaffirmé que son armée restait cependant "dans une posture défensive" au Moyen-Orient.Également présent au Canada pour le sommet du G7, Emmanuel Macron a appelé ce lundi à "cesser" les frappes contre les civils en Israël et en Iran, alors que les deux pays vivaient une cinquième nuit consécutive d'escalade militaire et d'échanges de barrages de missiles. Le président américain Donald Trump a ensuite assuré qu'un "accord" allait être trouvé concernant le conflit entre l'Iran et Israël, avant d'annoncer qu'il quittait prématurément le sommet. Selon les médias américains, Donald Trump devait présider une réunion avec son équipe en charge de la sécurité nationale à la Maison Blanche.Camille Grand, ancien secrétaire général adjoint de l'Otan, actuellement chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR), nous livrera son analyse sur la situation actuelle entre Israël et l'Iran, et sur le risque d'embrasement. Il nous donnera aussi son point de vue sur un possible retrait américain de l'Otan, dont le sommet se tiendra à la Haye, aux Pays-Bas, la semaine prochaine.

C'est ça l'Amérique
Immigration : Donald Trump a-t-il tenu ses promesses ? - avec Fanny Lauby

C'est ça l'Amérique

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 32:36


Candidat, Donald Trump avait fait une promesse radicale : expulser tous les sans-papiers du territoire américain. Où en est-il dans la mise en œuvre de sa mesure phare ? Le point avec Fanny Lauby, spécialiste des questions migratoires, interrogée par Alexis Buisson, notre correspondant à New York. C'est ça l'Amérique – épisode 3/10.Pendant sa campagne, Donald Trump avait promis aux électeurs MAGA (Make America Great Again), de reconduire tous les immigrés sans-papiers à la frontière – soit au moins onze millions de personnes. Mais au moment où la police de l'immigration ICE (Immigration and Customs Enforcement) multiplie les interpellations dans des conditions controversées (agents masqués, en civil…), la mise en œuvre de cet engagement provoque des tensions dans tout le pays.Les manifestations visant ICE à Los Angeles, où vit une importante communauté hispanique, ne sont que l'une des illustrations de ces crispations entre un gouvernement hostile à l'immigration et une société de plus en plus diverse sur le plan racial. Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, a tenté d'analyser cette fracture en s'entretenant avec Fanny Lauby, professeure associée de sciences politiques à l'Université d'État de Montclair (New Jersey) et spécialiste des questions d'immigration."C'est ça l'Amérique" est un podcast original de LA CROIX - juin 2025.CRÉDITS :Écriture et réalisation : Alexis Buisson. Rédaction en chef : Paul De Coustin. Production : Célestine Albert-Steward. Mixage : Théo Boulenger. Musique : Emmanuel Viau. Illustration : Olivier Balez.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comEn partenariat avec le programme Alliance – Columbia et ses partenaires (Sciences-Po, Polytechnique, La Sorbonne), et French Morning, le premier web magazine des Français d'Amérique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Les États-Unis vont-ils frapper l'Iran ? Le possible coup de poker de Donald Trump

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 30:00


En pleine guerre entre Israël et Téhéran, la presse américaine souligne l'importance d'une décision qui pourrait enflammer la région et bouleverser les principes politiques du locataire de la Maison Blanche. La Maison Blanche doit-elle s'associer aux frappes israéliennes et viser le régime iranien ? Dans le camp du oui, on trouve le Wall Street Journal, et c'est un grand oui. Le quotidien libéral et conservateur de New York évoque un « moment crucial pour la dissuasion américaine ». « Les adversaires des États-Unis, lit-on dans son éditorial, attendent de voir comment Donald Trump va répondre aux pressions et aux menaces stratégiques. » Si l'Amérique ne vient pas en aide « à l'un de ses alliés le plus fidèles et les plus loyaux pour éliminer la menace nucléaire iranienne, la Chine comprendra que les États-Unis ne défendront jamais Taïwan ». Et tout le monde le verra, « aussi bien les commissaires politiques du Kremlin que les caciques du Parti communiste chinois ». Dans le camp du doute, il y a CNN, la grande chaîne proche du Parti démocrate. « Il essaie peut-être, se demande Stephen Collinson dans un long article d'analyse, ​​​​​​​de faire peur à l'Iran et de ramener Téhéran sur le chemin de la diplomatie. ​​​​​​​Ou alors, il s'apprête à jouer très gros en renonçant à l'isolationnisme, l'un de ses grands principes politiques. […] ​​​​​​​Or, le régime iranien aura l'obligation de riposter, ne serait-ce que pour affirmer son autorité. » L'Iran pourrait attaquer des ressortissants américains et des bases militaires dans la région, entraîner les États-Unis dans un cycle de violence sans fin, tout cela, poursuit CNN, « du fait d'un homme qui s'enorgueillait jusqu'ici de ne jamais déclencher une guerre. Et pourtant, on parle à nouveau d'envoyer des Américains au milieu d'un conflit au Proche-Orient sur la base de renseignements incomplets à propos d'armes de destruction massive. On doit ​​​​​​​a minima à nos soldats tombés en Afghanistan et en Irak « une explication sur ce qui se passera après les premiers bombardements américains en Iran. » À lire aussi[En direct] Trump laisse planer le doute sur une intervention américaine en Iran En Haïti, un projet de Constitution contesté L'avant-projet de nouvelle Constitution, récemment soumis au Conseil présidentiel de transition (CPT) par le comité de pilotage, continue de provoquer de vives réactions à Port-au-Prince. Des voix s'élèvent dans presque toutes les sphères de la société civile pour dénoncer un texte jugé en décalage profond avec les réalités sociales et politiques du pays. D'aucuns remettent en cause sa légitimité même. Ils estiment que le comité de pilotage a usurpé une fonction qui ne peut revenir qu'à une assemblée constituante élue. Reportage signé Peterson Luxama à Port-au-Prince, à réécouter dans l'édition du jour, avec l'analyse de Jean-Marie Théodat, interrogé par Anne Cantener. Dora Maria Téllez, figure de l'opposition nicaraguayenne, répond aux questions de RFI Ancienne révolutionnaire sandiniste, connue aussi sous son nom de guerre, « Comandante 2 », elle combattait dans les années 1970 aux côtés de Daniel Ortega contre la dictature de Somoza. Mais dans les années 1990, elle a pris ses distances avec celui qui dirige aujourd'hui le Nicaragua d'une main de fer. À l'époque déjà, Dora María Téllez dénonçait les dérives autoritaires de Daniel Ortega. Passée dans l'opposition, elle a été arrêtée en 2021, emprisonnée, puis expulsée en 2023 vers les États-Unis. Aujourd'hui, l'historienne vit en exil en Espagne. De passage à Paris pour un congrès de chercheurs spécialisés sur l'Amérique latine, elle a accordé une interview à ​​​​​​​Achim Lippold. Doria Maria Téllez a notamment été marquée douloureusement par ses 20 mois de prison au Nicaragua avant son expulsion en 2023. Dora María Téllez : J'en garde toujours des séquelles. Toujours. Des séquelles physiques, parce qu'on passe beaucoup de temps enfermé dans le noir. J'ai été à l'isolement total, avec interdiction de parler. Je ne pouvais pas lire, je ne pouvais pas écrire, je ne pouvais exercer aucune activité sociale. Je n'avais même pas accès aux choses les plus élémentaires. Et puis, l'alimentation était très mauvaise. Et à cela s'ajoutaient des interrogatoires permanents, constants, surtout au début. Ensuite, ils se sont espacés. Mais les séquelles demeurent. On ressent une profonde fatigue, un véritable trou… Un trou de mémoire, dans le sens où pendant deux ans, on n'a rien appris, on n'a eu aucun contact avec la réalité extérieure. Cela laisse un vide, un gouffre. RFI : Comment qualifieriez-vous le régime de Daniel Ortega ? En ce moment, on vit sous un régime de terreur. Ils ont essayé de stabiliser leur pouvoir en instaurant une peur absolue dans la société nicaraguayenne, pour empêcher toute mobilisation. Tout est interdit. Les mobilisations sont interdites. Il n'y a plus de journaux, ils ont tous été fermés. Les médias ont été réduits au silence, toutes les universités privées aussi. L'Église est soumise à une forte pression. Des évêques, des prêtres et des religieuses ont été emprisonnés ou expulsés du pays. Il y a une opposition, mais elle ne peut pas s'exprimer. Il ne peut pas y avoir de manifestations d'opposition. Pas de réunions, pas d'assemblées, même pas en intérieur. À quel moment le régime a-t-il basculé vers une dictature ? Il y avait déjà une dérive autoritaire, oui, mais en 2018, quand de grandes protestations civiques ont éclaté, le régime a choisi de ne pas dialoguer, ni de chercher de solution politique à cette crise, qui était une véritable crise politique. Il a choisi de réprimer la contestation dans le sang. Plus de 350 personnes ont été tuées. Des milliers de personnes emprisonnées. Des centaines de blessés, des disparus dont on n'a plus de nouvelles. Le gouvernement a choisi de répondre par la violence, comme s'il s'agissait d'une guerre. Ils ont sorti les paramilitaires, l'armée, la police, tous armés de fusils de guerre. Ils ont tiré à bout portant sur la population. Ils ont réagi comme en temps de guerre. Et c'est dans ces conditions que le Nicaragua vit encore aujourd'hui. La situation n'a cessé d'empirer. Et en février de cette année, on a atteint un sommet, le point le plus extrême : une réforme constitutionnelle massive a été adoptée, et la dictature est devenue constitutionnelle. » Quel rôle jouez-vous aujourd'hui en tant qu'opposante politique en exil ? Moi, je suis une opposante à ce régime. Je crois que le Nicaragua a besoin de démocratie pour pouvoir se développer, pour offrir des opportunités, pour construire une société plus juste, avec plus d'égalité, de justice sociale. Avec une dictature, il n'y a aucun progrès possible. On n'a même plus le droit de penser, de réfléchir, de débattre des politiques publiques. Le pays est non seulement à l'arrêt, mais il se vide de son sang : 12 % de la population a quitté le pays depuis 2018. Le Nicaragua compte six millions d'habitants, et plus de 1,2 million sont partis. On parle ici de jeunes, de professionnels, de gens qualifiés. C'est une véritable hémorragie. Le pays est paralysé, et il se vide. C'est la deuxième fois que vous combattez une dictature, la première fois, c'était dans les années 1970. Vous avez contribué, en tant révolutionnaire sandiniste, à faire chuter la dictature Somoza. Quelle leçon tirez-vous de cette époque pour votre combat d'aujourd'hui ? Ce que j'ai appris, c'est que toutes les dictatures finissent par tomber. Elles tombent face à la volonté des peuples. Je vois clairement le processus de décomposition profonde dans lequel est tombé ce régime, et je suis convaincue que cette dictature sera liquidée à court terme. Avez-vous l'espoir de pouvoir retourner un jour, au Nicaragua ? J'ai de l'espoir, mais plus encore : j'ai la certitude que je vais retourner au Nicaragua. Ce n'est pas juste de l'espoir. C'est une certitude. Je sais qu'à court terme, je vais revenir dans mon pays. Et qu'il sera alors dans une autre situation. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1ère En Guadeloupe, le 19e congrès des élus exprime de vastes ambitions, mais sans parvenir pour l'instant à accorder tous ses violons.

C dans l'air
Iran : les États-Unis se préparent-ils à la guerre ?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 64:35


C dans l'air du 17 juin 2025 - Iran : les États-Unis se préparent-ils à la guerre ?Les Iraniens sont prévenus. Donald Trump "n'est plus d'humeur à négocier" avec Téhéran, a-affirmé le président américain, qui a précipitamment quitté la réunion du G7 en Alberta, lundi, pour rentrer aux Etats-Unis. Personne ne semble en état de prédire ce que préparent les États-Unis, mais les mouvements de troupes américains ne laissent pas présager une accalmie. Le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, s'est dérouté en direction du Moyen-Orient, rejoignant les deux autres porte-avions présents dans la zone équipés de batteries anti-missiles. Dimanche, une trentaine d'avions ravitailleurs, principalement des KC-135 et des KC-46, ont quitté les États-Unis, pour se poser dans des bases européennes. Les États-Unis, que les Iraniens accusent déjà de participer à l'offensive israélienne, préparent-ils une attaque directe sur les sites nucléaires iraniens ? Difficile à dire. Les responsables américains restent évasifs : "Nous défendrons les intérêts américains" dans la région, a réaffirmé cette nuit Alex Pfeiffer, directeur de communication adjoint de la Maison Blanche. "Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera", a de son côté assuré le secrétaire à la défense américain, Pete Hegseth. Une chose est sûre, les bombardiers B-2, les seuls capables de transporter les bombes perforantes GBU-57, sont pour l'instant absents de la base américaine de Diego Garcia, dans l'océan indien.Pendant ce temps, l'Iran semble à la merci des frappes israéliennes. Alors que plusieurs fortes détonations ont été entendues à Téhéran ce mardi, le régime des mollahs constate avec horreur qu'une multitude d'agents du Mossad, le renseignement extérieur israélien, a préparé depuis des mois l'offensive en sabotant les batteries de missiles sol-sol, en mettant hors d'état de nuire les systèmes de défense anti-aériens, et en visant spécifiquement des scientifiques du programme nucléaire iranien. Ce mardi, l'agence de presse iranienne IRNA a par ailleurs rapporté sur sa chaîne Telegram qu'une cyberattaque avait eu lieu contre les infrastructures de la banque Sepah. Huit mois après déclenché simultanément et à distance des milliers d'explosions de bipeurs de responsables du Hezbollah au Liban, les services de renseignement israéliens prouvent une fois de plus leur maîtrise tactique. L'État-major israélien a qualifié l'opération "Lion dressé" de "plus grand succès dans la collaboration entre les services de renseignements et l'armée dans toute l'histoire du pays".À l'étranger, la diaspora iranienne s'inquiète. Lundi, plusieurs personnalités iraniennes, dont les Prix Nobel de la paix Narges Mohammadi et Shirin Ebadi, ont appelé dans une tribune au Monde à l'arrêt des hostilités entre les deux pays, tout comme à l'arrêt du programme nucléaire iranien. "Le peuple iranien (…) ne doit pas être sacrifié au nom des ambitions nucléaires et géopolitiques d'un régime autoritaire", écrivent-ils. D'Iran, où Narges Mohammadi a été emprisonnée pendant des années, à Paris où son mari Taghi Rahmani et leurs deux enfants ont trouvé refuge, la famille ne cesse de dénoncer la dictature des mollahs et la répression des femmes en Iran. Aujourd'hui en sécurité à Paris, le journaliste et militant iranien a lui-même passé 14 ans de sa vie en prison et connu la torture et les conséquences de l'isolement prolongé. Depuis Paris, les trois membres de la famille soutiennent leur mère, dont le visage est désormais connu dans le monde entier.Que préparent les États-Unis en déplaçant leurs troupes ? Comment les agents du Mossad ont-ils permis la réussite de l'opération israélienne en Iran ? Et que pense la diaspora iranienne de ce nouveau conflit ?LES EXPERTS :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre- Alain BAUER - Professeur de criminologie - CNAM- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Mariam PIRZADEH - Rédactrice en chef, ancienne correspondante à Téhéran - France 24- Piotr SMOLAR (en duplex de Washington) - Correspondant aux Etats-Unis - Le Monde

Débat du jour
Donald Trump est-il fragilisé ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 29:30


Le président américain multiplie les gros moyens pour tenter d'éteindre le mouvement de protestation qui dure depuis une dizaine de jours à Los Angeles. 4 000 soldats de la garde nationale ont été déployés, ainsi que 700 militaires des Marines. Des mesures rares et contestées en justice. Sur le plan international, Donald Trump est critiqué pour ne pas s'être opposé à l'offensive israélienne en Iran. Et ces dernières semaines ont vu la Chine prendre l'ascendant dans la guerre commerciale chère au locataire de la Maison Blanche. Jusqu'où la contestation de Donald Trump peut-elle aller ? Après trois mois d'exercice du pouvoir, comment le mandat du président américain peut-il évoluer ?   Pour en débattre : - Anne Deysine, professeure émérite de l'Université Paris-Nanterre. Spécialiste des questions politiques et juridiques aux États-Unis. Autrice du livre Les juges contre l'Amérique, éditions Libellus - Pierre Gervais, professeur de Civilisation américaine à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3.

Débat du jour
Donald Trump est-il fragilisé ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 29:30


Le président américain multiplie les gros moyens pour tenter d'éteindre le mouvement de protestation qui dure depuis une dizaine de jours à Los Angeles. 4 000 soldats de la garde nationale ont été déployés, ainsi que 700 militaires des Marines. Des mesures rares et contestées en justice. Sur le plan international, Donald Trump est critiqué pour ne pas s'être opposé à l'offensive israélienne en Iran. Et ces dernières semaines ont vu la Chine prendre l'ascendant dans la guerre commerciale chère au locataire de la Maison Blanche. Jusqu'où la contestation de Donald Trump peut-elle aller ? Après trois mois d'exercice du pouvoir, comment le mandat du président américain peut-il évoluer ?   Pour en débattre : - Anne Deysine, professeure émérite de l'Université Paris-Nanterre. Spécialiste des questions politiques et juridiques aux États-Unis. Autrice du livre Les juges contre l'Amérique, éditions Libellus - Pierre Gervais, professeur de Civilisation américaine à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3.

Le Nouvel Esprit Public
Comment répartir l'effort du désendettement ? / Trump contre la Californie

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 64:51


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 15 juin 2025.Avec cette semaine :Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.COMMENT RÉPARTIR L'EFFORT DU DÉSENDETTEMENT ?Visant un déficit à 4,6 % du PIB l'année prochaine, au lieu de 5,4 % cette année, le gouvernement entend serrer la vis budgétaire, avec un effort de 40 milliards d'euros en 2026. La répartition de cet effort devrait être précisée à la mi-juillet. Dans ce contexte budgétaire alarmant, et quatre mois après avoir été votée par une large majorité de députés, la proposition de loi des Ecologistes visant à instaurer un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des ultra-riches, dite « taxe Zucman » a été rejetée jeudi par le Sénat par 188 voix contre 129 voix.Aux côtés de deux économistes français reconnus internationalement - Olivier Blanchard, ancien chef économiste du Fonds monétaire international et Jean Pisani-Ferry, architecte du programme économique d'Emmanuel Macron en 2017 -, Gabriel Zucman a défendu mercredi dans Le Monde ce mécanisme pour rétablir le « principe constitutionnel d'égalité devant l'impôt ». « Nous partageons le constat que les plus riches ne contribuent pas aujourd'hui à hauteur de ce qui est demandé aux autres catégories sociales, et que le mécanisme voté à l'Assemblée est le plus efficace pour remédier à cette situation. » L'Institut des politiques publiques, fondé sur de nouvelles données administratives, a établi que les plus grandes fortunes payent dans l'ensemble très peu d'impôts sur le revenu, car elles peuvent le contourner – légalement – grâce à diverses techniques d'optimisation, comme l'utilisation de sociétés holdings. En conséquence, alors que l'ensemble des Français acquittent environ 50 % de leurs revenus en impôts et cotisations sociales, tous prélèvements compris, ce chiffre tombe à 27 % pour les milliardaires, soit presque deux fois moins. Le dispositif voté à l'Assemblée ne concerne que les fortunes d'au moins 100 millions d'euros, soit environ 1.800 foyers fiscaux. Il rapporterait entre 15 et 25 milliards d'euros.Le gouvernement est opposé à la taxe Zucman. « Une telle contribution serait à la fois confiscatoire et inefficace », a tranché la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, en février. « Confiscatoire », parce qu'elle est trop élevée : sans mécanisme de plafonnement, la proposition pourrait être censurée par le Conseil constitutionnel, met aussi en garde la commission des finances du Sénat. « Inefficace », dans la mesure où elle pousserait, de façon « catastrophique », les contribuables visés à fuir la France. Pour relativiser l'argument, Gabriel Zucman s'appuie sur des études qui tendent à démontrer que, lorsqu'un impôt sur la fortune est créé, le nombre de départs à l'étranger pour y échapper est marginal.Cette taxe pourrait revenir au budget 2026 à l'automne. Gabriel Zucmanrappelle que l'impôt sur le revenu, voté en 1909 par la Chambre des députés a attendu 1914 pour que le Sénat, déjà dominé par la droite conservatrice, finisse par l'adopter.TRUMP CONTRE LA CALIFORNIE Après des heurts à Los Angeles sur fond d'expulsions d'immigrés en situation irrégulière le président américain a envoyé le 7 juin la garde nationale dans la ville, contre l'avis des autorités locales. Désormais, 4.800 membres de la garde nationale de Californie et marines se trouvent déployés autour des bâtiments fédéraux, pour apporter leur soutien à la police locale et aux agents de l'ICE, l'agence chargée de l'immigration. Officiellement, il s'agit de protéger bâtiments et agents fédéraux. En s'en prenant au « Golden State », Le choix de cibler la Californie n'a rien d'anodin. « Le déploiement sans fondement de la garde nationale par l'administration Trump est manifestement une mesure de rétorsion contre la Californie, bastion des communautés immigrées, et s'apparente à une déclaration de guerre à l'égard de tous les Californiens », a dénoncé l'ACLU, influente organisation de défense des libertés civiles.Depuis son retour à la Maison Blanche, soutenu par un Congrès à majorité conservatrice, la confrontation s'est envenimée. Véhicules électriques, protection des transgenres, gestion de l'eau : aucun domaine n'échappe à la croisade. Plus que jamais ciblée, la Californie riposte dans l'arène judiciaire. Lors du premier mandat de Trump, l'État avait intenté plus de 120 recours contre son administration, en majorité remportés, se dressant notamment contre le décret anti-immigration Muslim Ban, le démantèlement des protections des jeunes sans papiers et la sortie de l'accord de Paris sur le climat. Depuis janvier, le rythme s'est accéléré. Seule ou alliée à d'autres États, la Californie a déjà déposé plus d'une vingtaine de recours : contre la remise en cause du droit du sol, contre l'accès du Doge (le département de l'Efficacité gouvernementale) au système de paiement du Trésor, contre les coupes dans la recherche médicale ou contre l'augmentation des droits de douane. Sur le plan économique, l'escalade commerciale avec la Chine menace lourdement l'État de la côte ouest, dont les ports jouent un rôle majeur dans les importations venues d'Asie.Sur le sujet central de l'immigration, la « résistance » californienne passe aussi par la loi. Fin 2017, malgré les menaces répétées de l'administration Trump, les élus de l'État avaient adopté une loi limitant strictement la coopération entre polices locales et agents fédéraux chargés des expulsions. Surnommée « loi sur les valeurs californiennes », cette législation a fait de l'Étatle premier « sanctuaire » du pays pour les immigrés sans papiers. Validée en 2019 par la justice, elle reste une épine dans le pied de l'administration Trump, qui accuse la Californie d'entraver sa politique migratoire.Jeudi, le sénateur Padilla, successeur de Kamala Harris, a été arrêté et menotté pour avoir interrompu la conférence de presse de Kristi Noem, Secrétaire à la sécurité intérieure et vigoureuse promotrice des lois anti-immigrés. Samedi, de grandes manifestations ont été organisées pour s'opposer la politique du président républicain, tandis que la présidente démocrate de la chambre des représentants du Minnesota était assassinée.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Loupe
L'actu à La Loupe : La dérive autoritaire de Donald Trump

La Loupe

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 7:18


L'actualité de la semaine qui a retenu l'attention de La Loupe, c'est le déploiement de la garde nationale américaine à Los Angeles, face aux manifestations contre les expulsions de sans-papiers. Et cela, sans l'avis du gouverneur de l'Etat de Californie. Donald Trump est même prêt à déclarer l'état d'urgence nationale. Ce recours à un pouvoir exceptionnel est devenu une habitude depuis le retour du républicain à la Maison-Blanche, comme nous l'explique Hélène Vissière, correspondante de L'Express aux Etats-Unis.Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation : Solène AlifatEcriture : Charlotte BarisMontage et réalisation : Sebastien SalisCrédits : CBS News Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L’Heure du Monde
La rupture spectaculaire entre Donald Trump et Elon Musk

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 18:52


Donald Trump mettait fin, le 30 mai, à la mission officielle d'Elon Musk à la tête du département de l'efficacité gouvernementale (DOGE) lors d'une cérémonie dans le bureau ovale de la Maison Blanche. L'échange, très chaleureux, fut l'occasion pour le président des Etats-Unis de remercier le patron de Tesla pour son travail.Et pourtant, jeudi 5 juin, leur relation, en apparence apaisée, est devenue hostile, et leurs différends exposés au grand jour. Dans une série de tweets rageurs, Elon Musk a accusé Donald Trump de mener le pays vers « la banqueroute » et que, sans lui, « Trump aurait perdu l'élection ».Comment expliquer cette opposition soudaine et radicale ? Quelles conséquences pour la politique américaine ? Et s'agit-il d'une rupture définitive ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Piotr Smolar, correspondant du Monde à Washington, répond à ces questions.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extraits de prises de parole de Donald Trump le 30 mai et le 5 juin 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Donald Trump déploie la garde nationale à Los Angeles

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 30:00


Le président américain a déployé 2 000 soldats de la Garde nationale à Los Angeles en réponse aux manifestations contre sa politique migratoire. Des affrontements ont eu lieu en Californie ce week-end entre les forces de l'ordre et les manifestants qui protestent contre la politique d'expulsion massive de migrants de Donald Trump. Après avoir déployé 2 000 effectifs de la Garde nationale à Los Angeles, le président américain a promis « un retour à l'ordre » et ajouté qu'il n'excluait pas d'envoyer des troupes ailleurs aux États-Unis si besoin. Le Los Angeles Times souligne que c'est la première fois depuis 1965 qu'un président américain déploie la Garde nationale dans un État contre l'avis de son gouverneur. Alors que le Washington Post s'interroge sur la légalité de cette mesure, le New York Times estime dans son éditorial que « le déploiement de la Garde nationale est justement en train de créer le chaos qu'elle était censée prévenir ».À lire aussiÉtats-Unis : les démocrates accusent Donald Trump de «provoquer le chaos» en déployant la Garde nationaleLe Mexique, de pays de transit à terre d'accueil pour les HaïtiensDepuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et la fermeture de la frontière aux migrants au Mexique, les Haïtiens arrivés dans l'espoir de rejoindre un jour les États-Unis ont été contraints de changer leurs ambitions. De pays de transit, le Mexique se transforme en pays d'accueil pour la communauté haïtienne, qui doit surmonter les barrières linguistiques et culturelles pour tenter de se sentir chez soi sur le sol mexicain. Reportage de Marine Lebègue.La Colombie toujours sous le choc après la tentative d'assassinat contre Miguel UribeDeux jours après avoir reçu deux balles dans la tête, le sénateur conservateur et candidat à l'élection présidentielle était toujours dans un état critique ce lundi 9 juin. « La violence politique en Colombie et les discours de haine contre l'opposition ne sont pas pris au sérieux », estime Gustavo Niño Furnieles, ex-vice-ministre de la Défense et membre de l'équipe de Miguel Uribe. Pour le journal El Colombiano, cette attaque est un « coup de grâce » porté à « ​​​​​​​l'espoir que les temps obscurs de la violence politique appartenaient au passé ».À lire aussiAttaque contre Miguel Uribe en Colombie: «Voter avec peur crée une situation encore plus délétère»La campagne pour l'élection présidentielle lancée en BolivieLe tribunal électoral a publié, vendredi 6 juin, la liste officielle des candidats : neuf hommes et une femme vont participer à l'élection. L'ex-président Evo Morales est le grand absent du scrutin. Malgré les manifestations et les blocages organisés par ses partisans, le tribunal a refusé d'enregistrer la candidature de Morales, qui a déjà atteint la limite de deux mandats présidentiels prévue par la constitution. Notre correspondant Nils Sabin nous explique les enjeux de l'élection présidentielle la plus incertaine de ces dernières en Bolivie.Journal la 1èreLe Comité martiniquais du tourisme s'est doté d'un nouveau logo.

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 8 juin 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, l'océan. Entre le sommet de demain (lundi 9 juin 2025) à Nice et les travaux préparatoires de ces derniers jours, la tâche est importante, l'océan recouvre 70% de la planète, il est victime du changement climatique et de toutes les pollutions. La haute mer demeure encore vierge de réelle  réglementation et cet espace est pourtant un gros atout pour la planète Terre. Entre autres, bien des populations vivent de la pêche. Exemple : le Groenland autonome du Danemark et lié à l'Union européenne, le secteur de la pêche est essentiel pour la population... En seconde partie, une rébellion nationaliste et musulmane, une guérilla oubliée à l'ordre du jour aujourd'hui, nous serons dans le sud profond de la Thaïlande.  La pêche, quel avenir pour la mer nourricière du Groenland?Grand reportage vous emmène aujourd'hui au Groenland... Le territoire est autonome du Danemark et lié à l'Union européenne par un statut spécial, mais géographiquement il fait partie de l'Amérique du Nord. Et il intéresse le président américain… « Nous l'aurons d'une manière ou d'une autre », a même déclaré Donald Trump, n'excluant pas la force.Ses minerais, sa position stratégique, ce carrefour des routes de l'Arctique font rêver la Maison Blanche.Mais loin des projecteurs et des tensions géopolitiques de premier plan, la grande richesse du Groenland, en réalité, c'est la pêche.Dans le contexte de la conférence internationale sur les océans qui se tient en France, nous plongeons dans un secteur qui fait vivre la majeure partie de cette gigantesque île du grand Nord.Un Grand Reportage de Justine Fontaine, avec la collaboration de Patrick Abrahamsen. Entretien avec Jacques Allix. Grand Sud thaïlandais: l'insurrection oubliéeC'est une guérilla dont on parle peu. Dans la longue pointe sud de la Thaïlande, à la frontière de la Malaisie, loin des caméras, les provinces thaïlandaises de Yala, Pattani et Narathiwat sont en proie à un conflit entre l'État central de Bangkok et un groupe armé séparatiste musulman. Bilan : plus de 7 700 morts depuis 2004. Le massacre, cette année-là, de manifestants musulmans d'origine malaise, toujours impuni, a laissé des traces. Elle continue de hanter toute la région. En témoigne la résurgence des violences meurtrières depuis le début de cette année.Un Grand reportage de notre correspondant à Bangkok, Valentin Cebron qui s'entretient avec Jacques Allix.  

C dans l'air
Jacques Attali - Les français sont-ils ingrats?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 10:54


C dans l'air l'invité du 3 juin 2025 avec Jacques Attali, écrivain, économiste, conseiller d'Etat honoraire. Il publie "Philosophie de la gratitude" publié aux éditions Autrement. "J'écris ce livre pour dire ma gratitude à tous ceux à qui je dois tant de choses : ma famille, mes amis, quelques professeurs, quelques médecins, d'innombrables invisibles, des artistes, la nature, la vie. Et aussi pour réfléchir aux circonstances dans lesquelles oser être ingrat m' aurait permis d'avancer. J'invite chacun de mes lecteurs à effectuer cet exercice avant de commencer sa lecture". C'est ainsi que Jacques Attali début son livre. Ancien conseiller du président François Mitterrand, il nous éclaire sur la notion de gratitude en politique, en diplomatie, en économie, et dans la vie privée, et en particulier en famille. Doit-on ressentir de la gratitude envers ses parents ? Ou de la reconnaissance ? Son conseil est le suivant : "Soyez toujours reconnaissant ; osez parfois être ingrat."Jacques Attali, écrivain, et conseiller d'Etat honoraire, auteur de "Philosophie de la gratitude" publié aux éditions Autrement, nous donnera son regard sur l'actualité, et sur la notion de gratitude. Les Français font-ils preuve d'ingratitude envers leurs dirigeants comme certains hommes politiques le pensent ? L'ingratitude, c'est aussi ce que le président Trump a reproché à Volodymyr Zelensky lors de leur entrevue avortée à la Maison-Blanche.

C dans l'air
Trump / Musk : le premier clash ! - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 63:41


C dans l'air du 4 juin 2025 - Trump / Musk : le premier clash ! Après un peu plus de cinq mois à la tête du département de l'Efficacité gouvernementale, Elon Musk a officiellement quitté l'administration Trump. Mais si, vendredi dernier, les deux hommes affichaient encore une belle entente dans le Bureau ovale lors de la cérémonie de départ du DOGE, cette fois, la rupture semble bel et bien consommée. Sitôt parti de la Maison-Blanche, le milliardaire a violemment critiqué, sur son réseau social X, la grande loi budgétaire du président américain. Une "abomination répugnante. Honte à ceux qui ont voté pour : vous savez que vous avez eu tort. Vous le savez", a ainsi fustigé mardi l'homme le plus riche du monde.Présenté comme un catalogue de mesures visant à réformer le pays en profondeur, le texte n'a manifestement pas convaincu Elon Musk. "J'ai été très déçu de voir que le projet de loi augmentait le déficit budgétaire au lieu de le réduire et qu'il sapait le travail de l'équipe du DOGE. (...) Je pense qu'une loi peut être grande ou elle peut être belle. Mais je ne sais pas si elle peut être les deux", a aussi regretté le Sud-Africain sur CBS News, le 1er juin, accusant dans un autre tweet le Congrès de mettre "l'Amérique en faillite".La dette américaine s'élève actuellement à 36 200 milliards de dollars, soit 122 % du produit intérieur brut. Elle augmente d'environ 1 000 milliards de dollars tous les trois mois, mais cette cadence devrait s'accélérer avec le projet de loi fiscale promu par Donald Trump. Surnommé "THE ONE, BIG BEAUTIFUL BILL !" ("Le seul, grand et beau texte") par le président sur son réseau Truth Social, il prévoit par exemple 880 milliards de dollars de coupes budgétaires sur une dizaine d'années, concernant principalement les programmes d'assurance santé de 70 millions d'Américains aux revenus modestes. Surtout, il concrétise la prolongation des baisses massives d'impôts accordées durant son premier mandat avant leur expiration, en fin d'année. Ce qui fait dire à l'opposition qu'il s'agit du "plus grand transfert de richesse des pauvres vers les riches de l'histoire américaine", puisqu'il accentue le déficit budgétaire du gouvernement et gonfle la dette publique.La Chambre des représentants a adopté de justesse (215 voix contre 214) le "grand et beau" projet de loi de finances réclamé par le président américain. Mais, pour le faire adopter, Donald Trump a dû recourir aux pressions et aux menaces. Désormais, le texte doit être débattu au Sénat, où des républicains ont déjà exprimé des objections, alors que, sur les marchés, la dette américaine et plusieurs clauses du projet inquiètent.Pour l'heure, Donald Trump n'entend rien changer. Le président américain continue de se mettre en scène depuis le Bureau ovale de la Maison-Blanche : un jour artisan d'une violente guerre commerciale, en signant de nouveaux décrets faisant passer de 25 % à 50 % les droits de douane imposés aux importations d'acier et d'aluminium ; un autre, en imposant une nouvelle séance d'humiliation à l'un de ses invités devant des journalistes triés sur le volet. Après Zelensky, c'est le président sud-africain Cyril Ramaphosa qui a fait les frais, ces derniers jours, du dispositif organisé par l'ancienne star de télé-réalité.Mais tandis que Trump théâtralise sa présidence, les voyants économiques virent au rouge. Les marchés doutent, la récession menace, et la consommation des ménages fléchit, étranglée par l'inflation. Jamie Dimon, le patron de JPMorgan, a récemment tiré la sonnette d'alarme : la politique économique actuelle pourrait déclencher une crise majeure de la dette américaine.Alors, quelles sont les raisons de la rupture entre Elon Musk et Donald Trump ? Faut-il craindre une crise majeure de la dette américaine ? Quelles en seraient les conséquences ? Quel est le bilan de la diplomatie-spectacle de Donald Trump ?LES EXPERTS :- Nicolas BOUZOU - Économiste – Auteur de La civilisation de la peur, chroniqueur à L'Express - Christine OCKRENT - Journaliste spécialiste des Affaires étrangères - France culture- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang

Sur le fil
Musk et Trump : je t'aime moi non plus

Sur le fil

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 13:05


Elon Musk, un temps super conseiller de Donald Trump, a officiellement quitté ses fonctions lors d'une réception à la Maison Blanche le 30 mai avec.. un oeil au beurre noir, selon lui un cadeau de son petit garçon, X. Comme une métaphore de la mauvaise passe dans laquelle se trouve l'entrepreneur sud-africain, qui a très récemment perdu une fusée de son entreprise spatiale Space X, et a encaissé des résultats calamiteux chez Tesla, vaisseau amiral de son empire… le tout après plusieurs accrochages verbaux avec des responsables du gouvernement.Elon Musk va se recentrer sur ses affaires et la réforme de l'administration menée par le département de l'efficacité gouvernementale, le Doge, ne sera plus entre ses mains. Mais le président américain l'a ménagé. Il a souligné qu'il restait son ami.Leurs destins sont d'ailleurs étroitement liés. Les entreprises de l'empire d'Elon Musk, ont besoin de l'administration américaine, et les Républicains auront du mal à se passer de ce grand donateur. Pour tout savoir sur les coulisses de ce départ et les fortes turbulences qui touchent l'empire Musk Sur le Fil vous invite à écouter deux connaisseurs, deux journalistes de l'équipe qui couvre la tech aux Etats-Unis pour l'AFP: Alex Pigman, à Washington et Thomas Urbain, depuis New York. Note aux auditrices et auditeurs : cet épisde a été actualisé mercredi 4 juin à 14h00, pour y intégrer les dernières déclarations d'Elon Musk : une "abomination répugnante", est ainsi que l'ancien conseiller a décrit le mégaprojet de loi budgétaire ardemment voulu par le président américain, qui est en cours d'examen au Sénat.Réalisation : Michaëla Cancela-KiefferDoublages : Henry Bouvier, Maxime Mamet, Sébastien CasteranSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Grand reportage
La pêche, quel avenir pour la mer nourricière du Groenland

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 19:30


Grand reportage vous emmène aujourd'hui au Groenland... Le territoire est autonome du Danemark et lié à l'Union européenne par un statut spécial, mais géographiquement il fait partie de l'Amérique du Nord. Et il intéresse le président américain… « Nous l'aurons d'une manière ou d'une autre », a même déclaré Donald Trump, n'excluant pas la force. Ses minerais, sa position stratégique, ce carrefour des routes de l'Arctique font rêver la Maison Blanche.Mais loin des projecteurs et des tensions géopolitiques de premier plan, la grande richesse du Groenland, en réalité, c'est la pêche.Dans le contexte de la conférence internationale sur les océans qui se tient en France, nous plongeons dans un secteur qui fait vivre la majeure partie de cette gigantesque île du grand Nord.«La pêche, quel avenir pour la mer nourricière du Groenland», un Grand reportage de Justine Fontaine, avec la collaboration de Patrick Abrahamsen. EN IMAGES

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Elon Musk se drogue-t-il ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 2:00


Elon Musk, PDG de Tesla et SpaceX, a récemment démenti avec véhémence les allégations de consommation de drogues formulées par le New York Times. Dans un rapport publié le 30 mai 2025, le journal affirme que Musk aurait consommé de manière intensive des substances telles que la kétamine, l'ecstasy, des champignons hallucinogènes et de l'Adderall, notamment pendant la campagne présidentielle américaine de 2024, où il soutenait activement Donald Trump .Le rapport, s'appuyant sur des témoignages anonymes, indique que Musk aurait utilisé la kétamine à des doses telles qu'elles auraient entraîné des problèmes urinaires. Il est également mentionné qu'il transportait une boîte contenant environ 20 médicaments différents et qu'il aurait manifesté un comportement erratique lors d'événements publics.En réponse, Musk a nié catégoriquement ces accusations sur sa plateforme X (anciennement Twitter), déclarant : « Je ne prends PAS de drogues ! Le New York Times mentait complètement. » Il a reconnu avoir utilisé de la kétamine prescrite médicalement il y a plusieurs années pour traiter des épisodes dépressifs, mais affirme ne plus en consommer actuellement .Lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche marquant la fin de son rôle en tant que directeur du Département de l'Efficacité Gouvernementale (DOGE), Musk a évité les questions sur le sujet, critiquant la crédibilité du New York Times et détournant l'attention vers d'autres sujets .Cette controverse survient alors que Musk quitte son poste au sein de l'administration Trump, où il avait été nommé pour superviser des réductions budgétaires fédérales. Malgré son départ officiel, il a indiqué qu'il continuerait à conseiller le président de manière informelle .Les allégations du New York Times ont ravivé les discussions sur la santé mentale et le comportement de Musk, déjà sujet à controverse par le passé. En 2018, il avait suscité la polémique en apparaissant en train de fumer du cannabis lors d'une interview, ce qui avait entraîné des tests de dépistage de drogues pour les employés de SpaceX .Bien que Musk ait reconnu une utilisation passée de la kétamine à des fins thérapeutiques, il insiste sur le fait qu'il ne consomme actuellement aucune drogue. Cette affaire souligne les tensions persistantes entre Musk et certains médias, ainsi que les préoccupations concernant son influence croissante dans les sphères politique et technologique.Pour plus d'informations, vous pouvez consulter l'article du New York Times détaillant ces allégations . Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L’Heure du Monde
L'état de santé de Joe Biden a-t-il été dissimulé aux Américains ?

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 21:37


Les plus proches conseillers de Joe Biden ont-ils sciemment dissimulé l'état de santé déclinant de Joe Biden afin de le faire réélire pour un second mandat ?Cette question est au cœur d'une controverse politique aux Etats-Unis après deux événements : d'une part l'annonce, le 18 mai, par Joe Biden, qu'une forme agressive de cancer de la prostate lui a récemment été diagnostiquée et, d'autre part, la parution d'enquêtes révélant une possible dissimulation de son état de santé par son premier cercle de conseillers lors de la dernière élection présidentielle.Dans le livre "Original Sin", signé par les journalistes Jake Tapper et Alex Thompson, près de 200 cadres démocrates ou conseillers de la Maison Blanche évoquent – pour beaucoup anonymement – un président déclinant et un premier cercle de conseillers cherchant à dissimuler cet état en créant une bulle hermétique autour de lui. Joe Biden ne donnait pas d'interview ou de conférence de presse, mais s'exprimait seulement dans le cadre de discours très préparés devant un public peu susceptible de le mettre en difficulté.Mais à la suite du débat catastrophique face à Donald Trump à la fin de juin 2024 et de la pression montante de cadres du parti démocrate, Biden se retire, sa vice-présidente Kamala Harris prend le relais mais ne parviendra pas à remporter l'élection.Le péché d'orgueil de Joe Biden consistant à vouloir se représenter et le temps perdu avant qu'il ne se retire a-t-il coûté l'élection aux démocrates ? Donald Trump va-t-il exploiter politiquement ces révélations, alors qu'il affirme déjà, sans preuve, que le cancer de Joe Biden a également été caché aux Américains ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Piotr Smolar, correspondant du Monde à Washington, revient sur la polémique autour de la santé de l'ancien président.Un épisode de Jean-Guillaume Santi, produit avec l'aide de Marion Bothorel. Réalisation et musique originale : Amandine Robillard. Dans cet épisode : extrait du débat entre Donald Trump et Joe Biden sur CNN, le 27 juin 2024 ; extrait du discours d'Alex Thompson lors du dîner des correspondants de la Maison Blanche, le 26 avril 2025 ; extrait de l'émission « The View » avec Kamala Harris, le 8 octobre 2024.Cet épisode a été diffusé le 3 juin 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

C dans l'air
Musk : les milliardaires peuvent-ils réussir en politique ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 31, 2025 66:05


C dans l'air du 31 mai 2025 - Musk : les milliardaires peuvent-ils réussir en politique ?Un départ et des questions pour Elon Musk. Le milliardaire américain a officialisé vendredi son départ de l'administration Trump après avoir annoncé quelques semaines plus tôt qu'il allait retourner à ses affaires de chef d'entreprise. Quelques mois après sa nomination à la tête du DOGE, ministère chargé de lutter contre le "gaspillage" de la dépense publique, celui qui s'était fixé pour ambition de faire 1 000 milliards de dollars d'économie à l'administration en est bien loin. Selon le site indépendant DOGE tracker, seuls 12 milliards d'économie ont été réalisés, notamment via des coupes massives dans l'aide internationale et des milliers de licenciements de fonctionnaires. Répondant aux rumeurs qui le disent en froid avec le président américain, Elon Musk a nié, assurant vouloir rester "l'ami et le conseiller" de Donald Trump qui lui a remis une clé en or, symbole que les portes de la Maison Blanche lui resteront toujours ouvertes. Pour Elon Musk, c'est un difficile retour aux affaires qui commence, lui qui a perdu plus de 100 milliards de dollars entre décembre et mars à cause de la hausse des droits de douane américains. Au-delà de sa fortune, ses déclarations en faveur de l'extrême droite ont entaché sa réputation et les ventes de Tesla s'effondrent en Europe comme au Québec.En France, on n'a pas attendu Elon Musk pour faire entrer des hommes d'affaires au gouvernement. En 1992, l'ancien patron de l'Olympique de Marseille Bernard Tapie était nommé de la Ville par Pierre Bérégovoy, avant de démissionner cinq mois plus tard. Plus récemment, c'est à Michel-Edouard Leclerc, patron des magasins Leclerc, qu'on prête des ambitions élyséennes. Celui dont le slogan, "lutter contre la vie cher", résonne déjà à travers la France n'a jamais caché son admiration pour son père qui s'était présenté trois fois aux élections législatives et même brièvement à une élection présidentielle. D'autres patrons se tiennent plus en retrait mais n'hésitent pas à influer sur le cours des élections. Cofondateur et principal actionnaire du groupe Smartbox, Pierre-Édouard Stérin, dont la fortune est estimée à 1,4 milliard d'euros, a lancé un projet, baptisé "Périclès", qui vise à aider le RN et LR à conquérir le pouvoir. Sa vision conservatrice de la société française et ses ambitions politiques inquiètent jusqu'à l'Assemblée nationale. Les députés l'ont convoqué à deux reprises au mois de mai, lors d'une commission d'enquête portant sur l'organisation des élections en France. Le milliardaire ne s'est jamais présenté.Pour ces grandes fortunes, la gestion de la fortune est très politique. Certaines décident d'ailleurs de déshériter leurs enfants, à l'image de Bill Gates qui a légué une grosse partie de ses 107 milliards de dollars à sa fondation. "Mes enfants vont recevoir des sommes généreuses importantes, mais ce n'est qu'un pourcentage", confirmait-il en février dernier dans l'émission 7 à 8. Et il n'est pas un cas isolé. Dix ans plus tôt, le chanteur Sting a lui aussi confirmé que ses enfants ne bénéficieraient pas de sa fortune de 225 millions d'euros, assurant vouloir leur rendre service : "Je ne veux pas laisser un héritage qui soit un fardeau" avait-il déclaré dans un journal britannique. Plus récemment, c'est l'héritière du groupe d'entreprises chimiques et pharmaceutiques allemandes BASF, Marlene Engelhorn, qui a reversé 92 % de son héritage (27 millions d'euros) à des associations. "L'héritage est une injustice", estime celle qui milite activement pour la taxation des plus riches.Pourquoi Elon Musk a-t-il quitté le gouvernement de Trump ? Son parcours politique pourrait-il inspirer des grandes fortunes françaises ? Comment ces ultra-riches gèrent-ils leur héritage ?LES EXPERTS :- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "L'horizon des possibles"- RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter au journal Le Monde, auteure de "Successions"- LOU FRITEL - Journaliste politique à Paris Match- THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business, auteur de "Le vacataire"

Géopolitique, le débat
Le trumpisme

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later May 31, 2025 48:28


Le trumpisme apparaît comme le phénomène politique majeur du premier quart du XXIe siècle. Il est né de la rencontre entre un personnage hors norme, Donald Trump, héritier, entrepreneur et star de la téléréalité, quelques idées fortes et un socle électoral républicain en recomposition, particulièrement après la présidence de George W. Bush et les années de guerre en Irak et en Afghanistan. Donald Trump bouleverse les codes du Parti républicain, secoue les institutions américaines et influence bien au-delà des frontières des États-Unis. Il transforme le paysage politique américain. Entre populisme, nationalisme, rejet des élites – quoique – polarisation extrême et guerre contre les médias, le trumpisme réunit autour de lui chrétiens évangélistes, idéologues nationaux conservateurs, masculinistes et titans de la tech. Il entend détruire l'ordre international hérité de la Seconde Guerre mondiale. Peut-on dire avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche que le trumpisme n'est ni une parenthèse ni une anomalie et qu'il s'est imposé comme une force politique durable et dominante ?Maya Kandel est notre invitée. Chercheuse indépendante associée à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, historienne spécialiste de la politique étrangère.À lire aussiHistoire du Parti républicain, de l'abolition de l'esclavage à Donald J. Trump

C dans l'air
"Trump se dégonfle toujours": la blague qui énerve la maison blanche - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 30, 2025 63:42


C dans l'air du 30 mai 2025 : Guerre commerciale : et si les juges bloquaient TrumpUn nouveau camouflet judiciaire pour Donald Trump. Mercredi, un tribunal américain a suspendu la plupart des droits de douane instaurés par le milliardaire républicain depuis son retour à la Maison-Blanche : les 10 % imposés sur tous les produits entrant sur le sol américain mais aussi ceux plus importants imposés au Mexique, au Canada et à la Chine. Une décision qui touche en plein cœur l'un des chevaux de bataille du président américain : la guerre commerciale.Les juges de l'ITC (International Trade Commission) ont estimé que Donald Trump avait outrepassé ses pouvoirs en appliquant des surtaxes non ciblées, une prérogative qui revient normalement au Congrès. "Cela constituerait un renoncement du pouvoir législatif au profit d'une autre branche du gouvernement", ont écrit les magistrats dans leur décision. Une violation de la Constitution américaine, selon eux.De quoi déclencher la fureur de la Maison-Blanche. Donald Trump a conspué une décision "horrible", à l'initiative, selon lui, de "juges gauchistes" non élus. Dans la foulée, le gouvernement a déposé une requête, annonçant être prêt à se tourner vers la Cour suprême pour obtenir, dès vendredi, la levée de cette suspension temporaire. Mais une cour d'appel a accédé à sa demande jeudi, le temps de se prononcer sur le fond.Ce nouvel épisode judiciaire illustre la guerre menée par Donald Trump contre les pouvoirs législatif et judiciaire. Une bataille dans les tribunaux qui touche au fondement même de la démocratie américaine et de l'État de droit. Vigies de la Constitution, les juges fédéraux tentent de faire respecter l'équilibre des pouvoirs, alors que, des droits de douane à l'immigration, le milliardaire ne cesse d'enfreindre le périmètre qui revient normalement aux élus du Congrès et d'attaquer tous les contre-pouvoirs. Parmi eux se trouvent également les médias, les facultés — en particulier la prestigieuse université de Harvard — et les organes de recherche. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, les purges se multiplient : des départements sont supprimés, des postdoctorants sont éjectés, des pontes envoyés en retraite anticipée… et de nombreux chercheurs vivent désormais dans l'angoisse et l'incertitude. Certains font le choix de rejoindre la France, qui se pose en terre d'accueil pour les scientifiques en exil. Nous avons rencontré des chercheurs qui ont quitté les États-Unis pour venir travailler à Aix-en-Provence.LES EXPERTS :- LAURIC HENNETON - Historien, spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs - MARIE-CÉCILE NAVES - Politologue, directrice de recherche - IRIS, spécialiste des États-Unis- ANNE TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de L'art de trumper

Géopolitique
La télé-réalité du bureau ovale : le show dont Donald Trump est le metteur en scène et acteur principal

Géopolitique

Play Episode Listen Later May 23, 2025 3:17


durée : 00:03:17 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Après Zelensky, c'est le président sud-africain Cyril Ramaphosa qui a fait les frais du théâtre de la cruauté organisé par Donald Trump dans le bureau ovale de la Maison Blanche. Que cherche le président américain en humiliant ses visiteurs ? Il organise la mise en scène de sa propre gloire.

Une lettre d'Amérique
Joe Biden : comment la Maison-Blanche a gardé le secret sur sa santé

Une lettre d'Amérique

Play Episode Listen Later May 21, 2025 20:14


PODCAST - Cette semaine, une "Lettre d'Amérique" revient sur le livre choc sur l'état de santé de Joe Biden. L'ex-président américain était-il vraiment apte à gouverner ? Y'avait-il autour de lui un système qui le maintenait en place ? Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Learn French with daily podcasts
Retournement de veste (Sudden U-turn)

Learn French with daily podcasts

Play Episode Listen Later May 7, 2025 3:00


Critiqué par la Maison Blanche, Amazon renonce à afficher l'impact des droits de douane sur ses prix. Une transparence jugée trop politique.Traduction : Under White House pressure, Amazon drops plans to show tariff costs. Transparency, it seems, can be too politically sensitive. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.