POPULARITY
Categories
Plus d'un an après sa réélection à la Maison Blanche, Donald Trump apparaît toujours plus puissant à la tête des États-Unis. Il semble marcher sur le Congrès et ignorer la loi. Une présidence impériale qui n'est pas une première dans l'histoire américaine. Mais peut-on dire pour autant qu'il casse les institutions du pays ? C'est l'un des enjeux de l'ouvrage d'Elisa Chelle, La démocratie à l'épreuve du populisme, les leçons du trumpisme. Elisa Chelle est professeure de science politique à l'Université Paris Nanterre et chercheuse liée à Sciences Po.
Au sommaire du Café des Sports – RFI • France 24 • YouTube • Facebook Live, aujourd'hui à 16h10 TU et 21h10 TU : - Liga : Le Barça retrouve un Camp Nou XXL ! ; Premier League : Arsenal – Tottenham ; CR7 à la Maison Blanche, Mbappé à Dubaï ; Les Cartons Vidéo ! Liga : le Barça retrouve un Camp Nou XXL ! 110 000 places (à terme), nouveau visage, nouvelles ambitions : le Barça peut-il changer de dimension, éléments de réponse dès ce week-end face à Bilbao ? Premier League : Arsenal – Tottenham Derby brûlant avant le PSG en C1 pour les Spurs ! CR7 à la Maison Blanche, Mbappé à Dubaï Les stars du foot sont-elles désormais libres de leurs mouvements, entre communication, puissance médiatique et agendas personnels ? Les Cartons Vidéo ! Vos coups de cœur, vos coups de griffes… ainsi que ceux de nos consultants. Autour d'Annie Gasnier : Rémy Ngono, Xavier Barret et Bruno Constant. Chef d'édition : David Fintzel. TCR : Laurent Salerno. - Réalisation vidéo : Yann Bourdelas et Steven Helsly.
Au sommaire du Café des Sports – RFI • France 24 • YouTube • Facebook Live, aujourd'hui à 16h10 TU et 21h10 TU : - Liga : Le Barça retrouve un Camp Nou XXL ! ; Premier League : Arsenal – Tottenham ; CR7 à la Maison Blanche, Mbappé à Dubaï ; Les Cartons Vidéo ! Liga : le Barça retrouve un Camp Nou XXL ! 110 000 places (à terme), nouveau visage, nouvelles ambitions : le Barça peut-il changer de dimension, éléments de réponse dès ce week-end face à Bilbao ? Premier League : Arsenal – Tottenham Derby brûlant avant le PSG en C1 pour les Spurs ! CR7 à la Maison Blanche, Mbappé à Dubaï Les stars du foot sont-elles désormais libres de leurs mouvements, entre communication, puissance médiatique et agendas personnels ? Les Cartons Vidéo ! Vos coups de cœur, vos coups de griffes… ainsi que ceux de nos consultants. Autour d'Annie Gasnier : Rémy Ngono, Xavier Barret et Bruno Constant. Chef d'édition : David Fintzel. TCR : Laurent Salerno. - Réalisation vidéo : Yann Bourdelas et Steven Helsly.
Au sommaire : Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, appelle à l'unité pour combattre les groupes jihadistes en Afrique de l'Ouest et au Sahel. Les États sahéliens pourront-ils mettre de côté leurs différends ? Un nouveau plan de paix en Ukraine a été proposé par les Américains, très favorable à la Russie. Kiev et l'Europe peuvent-ils accepter ce qui ressemble à une capitulation ? Enfin le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman est reçu en grande pompe à la Maison Blanche. Accords majeurs en matière de défense, coopération économique autour de l'intelligence artificielle, droits humains, que doit-on retenir de son entrevue avec Donald Trump ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : Ahmed Newton Barry, journaliste burkinabè et chroniqueur RFI Malick Konaté, journaliste malien à la tête de la plateforme Fact Africa Nouhou Baldé, fondateur et administrateur du site Guinéematin.
Retour sur la crise du PLQ. Mamdani rencontre Trump à la Maison-Blanche aujourd’hui. La rencontre Tougas-Dutrizac avec Stéfanie Tougas. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Un an après la réélection de Donald Trump, où en est la communauté scientifique ? Qu'est-ce qui a changé pour elle au quotidien ? Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, a cherché à en savoir plus auprès de Lex Van Geen, professeur et chercheur à l'université Columbia.Licenciements, réduction des budgets, chasse aux projets jugés « woke » : aux États-Unis, le gouvernement multiplie les actions ciblant la communauté scientifique. Les chercheurs ne peuvent plus se contenter de rester dans leur laboratoire. Face à ces mesures qui provoquent l'inquiétude quant à la prééminence et l'attractivité américaines dans ce domaine, les scientifiques s'organisent et descendent dans la rue. Tout en s'adaptant aux nouvelles contraintes financières, ils se mobilisent dans le cadre de mouvements comme « Stand up for Science » (Debout pour la science), initiative lancée par de jeunes chercheurs inquiets pour leur avenir professionnel et l'impact de long terme des politiques gouvernementales.Près d'un an après l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, quel est l'état d'esprit de la communauté scientifique américaine ? Comment son quotidien a-t-il évolué depuis ce changement politique majeur ? Pour répondre à ces questions, Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, s'est entretenu avec Lex Van Geen, professeur et chercheur au Lamont-Doherty Earth Observatory (LDEO), une unité de recherche en sciences de la Terre de l'université Columbia, afin de comprendre les impacts concrets sur la recherche et la vie académique."C'est ça l'Amérique" est un podcast original de LA CROIX - juin 2025.---CRÉDITS :Écriture et réalisation : Alexis Buisson. Rédaction en chef : Paul De Coustin. Production : Célestine Albert-Steward. Mixage : Théo Boulenger. Musique : Emmanuel Viau. Illustration : Olivier Balez.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comEn partenariat avec le programme Alliance – Columbia et ses partenaires (Sciences-Po, Polytechnique, La Sorbonne), et French Morning, le premier web magazine des Français d'Amérique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce troisième et dernier épisode, on s'intéresse à Taiwan : l'île pourrait voir s'affronter les deux puissances, mais est-ce la priorité de Donald Trump ? Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage : Emeline DulioRéalisation: Jules Krot Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France CultureMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 19 novembre 2025 - Narcotrafic : "une lutte à mort est engagée"Après avoir présidé une réunion d'urgence mardi à l'Elysée, le chef de l'État a demandé d'" amplifier" la lutte contre le narcotrafic en adoptant la même approche que pour le "terrorisme". " Ce qui a été fait, et même réussi, dans la lutte contre le terrorisme, nous devons le faire sur le narcotrafic", a-t-il insisté.Ces déclarations interviennent après l'assassinat, jeudi, du frère du militant écologiste Amine Kessaci, engagé dans la lutte contre le narcobanditisme, un "crime d'intimidation" et "un assassinat d'avertissement" pour les autorités. "C'est un combat qui ne fait que commencer", a prévenu, devant l'Assemblée nationale, Sébastien Lecornu, appelant à "l'unité nationale".Les ministres de l'Intérieur, Laurent Nuñez, et de la Justice, Gérald Darmanin, se rendront ce jeudi à Marseille à la demande du président de la République, qui y est lui-même attendu mi-décembre, alors que la ville est en état de choc. Le monde associatif et militant engagé sur ces questions est sidéré. Certains y voient une "nouvelle étape dans l'horreur" et redoutent l'omerta. Un silence que refuse le frère de la victime qui s'est exprimé pour la première fois publiquement ce mercredi dans une tribune publiée par Le Monde. Connu pour son combat contre les ravages du trafic de drogue dans les quartiers populaires de Marseille, il a exhorté l'État à "comprendre qu'une lutte à mort est engagée".La réunion d'urgence convoquée mardi par le chef de l'État avait pour objectif d'accompagner la " montée en puissance" de la loi sur le narcotrafic promulguée en juin dernier. Ce texte prévoit notamment la création, le 1er janvier 2026, d'un Parquet national anticriminalité organisée, ainsi qu'une répression accrue et l'isolement des narcotrafiquants les plus dangereux dans des quartiers de haute sécurité pénitentiaire, s'inspirant de la méthode anti-mafia italienne.De son côté, Jean-Noël Barrot doit présenter jeudi à Bruxelles une proposition visant à mettre en place un "régime transversal" de sanctions européennes contre les acteurs de la criminalité organisée. "Nos objectifs sont bien de viser de grands acteurs du narcotrafic ou de la criminalité organisée au niveau international", a expliqué le ministre des Affaires étrangères, qui s'est récemment rendu en Amérique latine pour mobiliser le réseau diplomatique dans la lutte contre le trafic de drogue.Comment lutter contre le narcotrafic ? Quel dispositif qui a permis à l'Italie d'endiguer en trente ans des réseaux criminels et mafieux jusque-là capables de défier l'État ? Enfin depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a fait de la lutte contre les cartels d'Amérique du Sud une de ses priorités. Opérations en mer des Caraïbes, bombardements aériens, menaces contre les dirigeants du Venezuela et du Mexique… la guerre contre la drogue est montée d'un cran, mais pour quels résultats ? Nos experts : - Frédéric PLOQUIN - Grand reporter spécialiste du grand banditisme, auteur de Les narcos français brisent l'omerta- DAMIEN DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - « Le Parisien »- AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions - Spécialiste des faits de société- Anouck FOURMIGUÉ - Secrétaire générale adjointe – Syndicat des Commissaires de la Police nationale (SCPN)
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce deuxième épisode, on se penche sur les nouvelles relations entre la Chine et la Russie, mais aussi avec l'Europe. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage : Emeline DulioRéalisation: Jules Krot Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France Culture, Times News, CNA, France 24 Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:35:30 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Ce mardi, la Chambre américaine des représentants et le Sénat ont voté en faveur de la publication de l'affaire Epstein. Lâché jusqu'à dans son camp, Donald Trump a dû faire volte-face et a déclaré soutenir cette proposition de loi. Elle doit être envoyée à la Maison Blanche pour promulgation Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:12:01 - L'invité d'un jour dans le monde - La Chambre des représentants et le Sénat ont voté en faveur de la publication de l'affaire Epstein mardi 18 novembre. Lâché jusqu'à dans son camp, Donald Trump a dû faire volte-face et a déclaré soutenir cette proposition de loi. Elle doit désormais être envoyée à la Maison Blanche pour promulgation Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:35:30 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Ce mardi, la Chambre américaine des représentants et le Sénat ont voté en faveur de la publication de l'affaire Epstein. Lâché jusqu'à dans son camp, Donald Trump a dû faire volte-face et a déclaré soutenir cette proposition de loi. Elle doit être envoyée à la Maison Blanche pour promulgation Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le cours de l'or a atteint un sommet historique, notamment parce que la Banque centrale de Chine a multiplié ses achats. Avec toujours en tête, la volonté de dédollariser un peu l'économie mondiale. L'or a battu tous les records en 2025. Et depuis le mois d'octobre, son cours a dépassé 4 000 dollars l'once. Et ce sont les achats des banques centrales qui ont soutenu la hausse. Que ce soit par exemple la Banque centrale d'Azerbaïdjan ou du Kazakhstan. Mais Pékin est de loin le premier acheteur. La banque centrale chinoise pourrait, selon certaines sources, avoir acheté dix fois plus d'or qu'elle ne l'a officiellement déclaré. Les analystes de la banque Société générale, interrogés par le Financial Times, estiment que les achats chinois représentent cette année un tiers de la demande mondiale de l'ensemble des banques centrales. Pas moins de 250 tonnes. Contester le dollar Le phénomène s'est accéléré depuis 2022 et le gel des avoirs de la banque centrale russe après l'invasion de l'Ukraine. Le but est à la fois de moins dépendre de la justice occidentale et c'est aussi la preuve de la contestation du dollar comme pierre angulaire du système financier mondial. Ces motivations concernent au-delà de la Chine un grand nombre de pays en développement. L'achat de l'or se fait notamment au détriment des bons du trésor américain. Cela répond à un objectif de dédollarisation des réserves de valeur des banques centrales. Et cela, personne ne veut publiquement l'assumer, surtout avec l'imprévisible Donald Trump à la Maison Blanche. Les banques centrales restent donc discrètes concernant leurs achats. Il y a quatre ans, 90 % d'entre eux étaient rapportés spontanément au Fonds monétaire international (FMI) qui tient les comptes. Aujourd'hui, on estime que seul un tiers des achats est déclaré. Le Cambodge en pionnier Pour aller plus loin, la Chine propose même désormais à ses amis de stocker pour leur compte l'or qu'ils achètent. C'est une information rapportée par l'agence Bloomberg en septembre dernier concernant l'or acheté sur la place de Shanghai. Un service historiquement offert à de nombreux pays : l'Angleterre, la Suisse et les États-Unis. Le Cambodge est le premier pays à avoir accepté pour de futurs achats. Son or sera stocké dans la zone économique de Shenzhen (Shenzhen's bonded warehouses). Pour Pékin, il s'agit tout à la fois de favoriser le développement de sa place financière, d'offrir une alternative aux services occidentaux, et bien sûr au dollar, utilisé partout ailleurs dans le monde pour le commerce de l'or. Pour Phnom Penh, c'est avant tout un geste politique à l'égard de son principal partenaire commercial, qui détient par ailleurs plus de 30 % de la dette du pays. À lire aussiLa demande pour l'or atteint un record grâce aux investisseurs
Un militant écologiste en guerre ouverte contre les narcotrafiquants assassiné en plein jour à Marseille. Dossier Epstein : plusieurs dossiers entre les mains de la justice pourraient être publiés. Mohammed Ben Salmane accueilli en prince à la Maison-Blanche. La rencontre Bureau-Dumont avec Stéphan Bureau et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:37:32 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Mohammed Ben Salmane, le prince héritier saoudien, arrivé à la Maison Blanche, a été accueilli par Donald Trump mardi. L'Arabie Saoudite et les Etats-Unis doivent discuter de leurs liens bilatéraux. Au menu du jour, il y a notamment la signature d'un pacte défense mutuelle Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:12:28 - L'invité d'un jour dans le monde - Mohammed Ben Salmane, le prince héritier saoudien, arrivé à la Maison Blanche, a été accueilli par Donald Trump mardi. L'Arabie Saoudite et les Etats-Unis doivent discuter de leurs liens bilatéraux. Au menu du jour, il y a notamment la défense mutuelle. On en parle avec notre invité Agnès Lavallois Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:37:32 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Mohammed Ben Salmane, le prince héritier saoudien, arrivé à la Maison Blanche, a été accueilli par Donald Trump mardi. L'Arabie Saoudite et les Etats-Unis doivent discuter de leurs liens bilatéraux. Au menu du jour, il y a notamment la signature d'un pacte défense mutuelle Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Donald Trump a reçu le prince héritier d'Arabie Saoudite Mohammed ben Salmane à la Maison Blanche. Les Saoudiens souhaitent acheter des F-35 et signer un accord sur des transferts de technologie dans le nucléaire et l'intelligence artificielle, tandis que le président américain place Riyad au cœur de sa stratégie au Moyen-Orient et veut convaincre MBS de normaliser ses relations avec Israël. Le prince héritier a promis d'investir 1 000 milliards de dollars dans le pays.
Le débat autour du rôle d'Alibaba dans les activités de l'armée chinoise a ressurgi après la publication d'un article du Financial Times. Le quotidien britannique affirmait que le géant du commerce en ligne fournirait un appui technique à certaines opérations menées par Pékin contre des cibles américaines. Pour étayer ces accusations, le journal s'appuyait sur une note interne de la Maison-Blanche, bien que ses auteurs reconnaissent ne pas avoir pu vérifier ces éléments de manière indépendante.Selon les allégations relayées dans l'article, Alibaba transmettrait au gouvernement et à l'armée des informations sensibles issues de sa plateforme, notamment des adresses IP et des historiques d'achat d'utilisateurs. Une telle coopération, si elle était avérée, représenterait selon Washington une potentielle menace pour la sécurité nationale américaine. Mais tout reste au stade des affirmations non corroborées et ne repose sur aucune preuve publique.Alibaba a immédiatement contesté ces accusations. Un porte-parole du groupe, interrogé par l'AFP, a qualifié l'ensemble des éléments rapportés de « complètement faux ». L'entreprise estime même que cette affaire serait instrumentalisée dans le cadre d'une campagne de communication hostile, visant à fragiliser le rapprochement commercial engagé récemment entre Donald Trump et Xi Jinping, après plusieurs mois de tensions et de surenchère tarifaire.La Chine a également réagi. Un représentant de l'ambassade chinoise à Washington a rappelé sur le réseau X que Pékin n'avait jamais exigé, ni n'exigerait, que des entreprises collectent ou transmettent des données à l'étranger en contournant les lois locales. Les autorités chinoises affirment régulièrement qu'elles ne forcent pas les entreprises privées, y compris les géants technologiques, à coopérer illégalement avec l'État.Ce climat tendu intervient alors que la rivalité technologique entre les États-Unis et la Chine atteint un niveau inédit. Les deux pays se disputent la domination dans des secteurs stratégiques comme les semi-conducteurs, le cloud et surtout l'intelligence artificielle. Le même jour, la start-up américaine Anthropic a indiqué avoir contré une tentative de cyberespionnage conduite en grande partie par une IA, opération attribuée à un groupe baptisé GTG-1002 et supposé lié à l'appareil étatique chinois.Interrogé sur ces accusations de cyberespionnage et sur le rôle potentiel d'Alibaba, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré ne pas avoir connaissance de ce dossier. Il a rappelé que Pékin se dit engagé dans la lutte contre les activités de piratage informatique.À ce stade, ni preuve publique ni confirmation officielle ne viennent étayer les affirmations initiales du Financial Times. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vote par le Conseil de sécurité, hier soir, de la résolution qui encadre le plan de paix Trump pour Gaza. Visite de Mohammed Ben Salmane à la Maison-Blanche. La rencontre Bureau-Dumont avec Stéphan Bureau et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans cette interview, le journaliste Sébastien Lévi analyse un tournant politique inattendu : Donald Trump, longtemps opposé à la divulgation du dossier Epstein, soutient désormais sa publication. Pourquoi ce revirement soudain ? Que risque-t-il vraiment ? Il revient sur :— les enjeux du vote au Congrès— l’impact possible sur la campagne Trump— le rôle de la Maison-Blanche— la résurgence des théories du complot— les spéculations visant Israël et le Mossad Une plongée au cœur d’un scandale explosif qui pourrait secouer les États-Unis et bien au-delà.See omnystudio.com/listener for privacy information.
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce premier épisode, on s'intéresse à la guerre commerciale qui s'intensifie. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation, écriture et montage: Charlotte Baris Réalisation: Sébastien Salis Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France Culture, Arte, CNN, AP, CP24, Euronews Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La situation des immigrés mexicains aux États-Unis est de plus en plus précaire. Entre le harcèlement des agents de l'ICE, qui pratiquent des descentes musclées dans les villes américaines, et les discours hostiles de Donald Trump à l'encontre de l'immigration, le climat est de plus en plus tendu. Deux millions de personnes auraient quitté le pays selon le Département américain de la sécurité intérieure : 400 000 expulsés et 1,6 million de départs volontaires. Même si cette dernière estimation est compliquée à vérifier, beaucoup de Mexicains rentrent effectivement au Mexique. Sauf que le retour n'est pas une chose simple. « Je n'ai pas pleuré. J'ignore pourquoi. J'ai longtemps vu ma fille uniquement au téléphone, et de la voir en vrai là... Je ne pouvais rien dire. J'étais juste capable de la regarder et de l'embrasser. Mais tous les deux, on avait envie de pleurer, d'être restés si longtemps sans se voir et d'être ensemble à nouveau », raconte José Luis. Après 26 ans passés aux États-Unis, il a retrouvé sa ville natale d'Acapulco et sa fille devenue adulte. Il a choisi de s'auto-expulser. De retour dans son pays d'origine, le Mexique, il est pris par des sentiments mélangés et « la nostalgie de ne plus voir tes proches que tu as aimés. Je suis parti et j'ai laissé ma grand-mère, mes oncles, ma mère. Tout est revenu d'un coup. C'est pour cela, je crois, que je n'ai pas pu pleurer. J'avais ce nœud dans ma gorge, je ne pouvais même plus parler », ajoute-t-il. La famille de José Luis est éclatée entre les deux pays. Il a été attrapé par les services de l'immigration américaine. Sans papiers, il n'a pas eu d'autre choix que de rentrer. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, il s'inquiète pour ses proches et raconte comment la vie est devenue infernale en Arizona : « Ça a été rapide et catastrophique. Avant, tu pouvais quand même aller au parc, au cinéma, ou manger dans la rue. Maintenant non, tu ne peux plus. Tu fais tes courses et tu rentres chez toi, à cause de la peur qu'ils t'attrapent. » À lire aussiLe Mexique se prépare à accueillir les migrants expulsés des Etats-Unis À son retour, José Luis a été accueilli par le programme consulaire Mexico te Abraza, lancé en janvier, qui lui a payé son transport jusqu'à sa ville d'origine. Pour Israel Concha, fondateur d'une association de Mexicains revenus des États-Unis, ce n'est pas à la hauteur des difficultés qu'ils rencontrent. « Nous ne sommes pas des migrants de passage. C'est très triste qu'il n'y ait pas de vrai accompagnement pour nous, qu'il n'y ait pas réellement d'aides. Pas seulement au moment de l'expulsion, mais pour nous permettre de nous réinsérer dans la société mexicaine », déplore-t-il. Il dénonce les obstacles de l'administration mexicaine pour réaliser certaines démarches au moment de l'installation. Après de longues années loin du pays, de nombreux Mexicains vivent un choc culturel et émotionnel. Parfois même, ils sont victimes de discrimination quand ils ont grandi de l'autre côté et ne maîtrisent pas, ou plus parfaitement, la langue espagnole. « Nous, ce qu'on voit, c'est un exode des Mexicains qui rentrent dans leur pays. C'est une crise humanitaire. Imagine devoir vivre dans l'ombre aux États-Unis, être persécuté. Puis se sentir rejeté par notre propre pays qui nous tourne le dos... La présidente Claudia Sheinbaum nous appelle héros et héroïnes de la nation, mais où est le soutien ? », interroge Israel Concha. Environ 11 millions de Mexicains vivent aux États-Unis. Au moins 75 000 personnes seraient rentrées ainsi depuis le début de l'ère Trump. À lire aussiAu Mexique, une loterie nationale pour aider les migrants mexicains aux États-Unis
La situation des immigrés mexicains aux États-Unis est de plus en plus précaire. Entre le harcèlement des agents de l'ICE, qui pratiquent des descentes musclées dans les villes américaines, et les discours hostiles de Donald Trump à l'encontre de l'immigration, le climat est de plus en plus tendu. Deux millions de personnes auraient quitté le pays selon le Département américain de la sécurité intérieure : 400 000 expulsés et 1,6 million de départs volontaires. Même si cette dernière estimation est compliquée à vérifier, beaucoup de Mexicains rentrent effectivement au Mexique. Sauf que le retour n'est pas une chose simple. « Je n'ai pas pleuré. J'ignore pourquoi. J'ai longtemps vu ma fille uniquement au téléphone, et de la voir en vrai là... Je ne pouvais rien dire. J'étais juste capable de la regarder et de l'embrasser. Mais tous les deux, on avait envie de pleurer, d'être restés si longtemps sans se voir et d'être ensemble à nouveau », raconte José Luis. Après 26 ans passés aux États-Unis, il a retrouvé sa ville natale d'Acapulco et sa fille devenue adulte. Il a choisi de s'auto-expulser. De retour dans son pays d'origine, le Mexique, il est pris par des sentiments mélangés et « la nostalgie de ne plus voir tes proches que tu as aimés. Je suis parti et j'ai laissé ma grand-mère, mes oncles, ma mère. Tout est revenu d'un coup. C'est pour cela, je crois, que je n'ai pas pu pleurer. J'avais ce nœud dans ma gorge, je ne pouvais même plus parler », ajoute-t-il. La famille de José Luis est éclatée entre les deux pays. Il a été attrapé par les services de l'immigration américaine. Sans papiers, il n'a pas eu d'autre choix que de rentrer. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, il s'inquiète pour ses proches et raconte comment la vie est devenue infernale en Arizona : « Ça a été rapide et catastrophique. Avant, tu pouvais quand même aller au parc, au cinéma, ou manger dans la rue. Maintenant non, tu ne peux plus. Tu fais tes courses et tu rentres chez toi, à cause de la peur qu'ils t'attrapent. » À lire aussiLe Mexique se prépare à accueillir les migrants expulsés des Etats-Unis À son retour, José Luis a été accueilli par le programme consulaire Mexico te Abraza, lancé en janvier, qui lui a payé son transport jusqu'à sa ville d'origine. Pour Israel Concha, fondateur d'une association de Mexicains revenus des États-Unis, ce n'est pas à la hauteur des difficultés qu'ils rencontrent. « Nous ne sommes pas des migrants de passage. C'est très triste qu'il n'y ait pas de vrai accompagnement pour nous, qu'il n'y ait pas réellement d'aides. Pas seulement au moment de l'expulsion, mais pour nous permettre de nous réinsérer dans la société mexicaine », déplore-t-il. Il dénonce les obstacles de l'administration mexicaine pour réaliser certaines démarches au moment de l'installation. Après de longues années loin du pays, de nombreux Mexicains vivent un choc culturel et émotionnel. Parfois même, ils sont victimes de discrimination quand ils ont grandi de l'autre côté et ne maîtrisent pas, ou plus parfaitement, la langue espagnole. « Nous, ce qu'on voit, c'est un exode des Mexicains qui rentrent dans leur pays. C'est une crise humanitaire. Imagine devoir vivre dans l'ombre aux États-Unis, être persécuté. Puis se sentir rejeté par notre propre pays qui nous tourne le dos... La présidente Claudia Sheinbaum nous appelle héros et héroïnes de la nation, mais où est le soutien ? », interroge Israel Concha. Environ 11 millions de Mexicains vivent aux États-Unis. Au moins 75 000 personnes seraient rentrées ainsi depuis le début de l'ère Trump. À lire aussiAu Mexique, une loterie nationale pour aider les migrants mexicains aux États-Unis
La 27ème édition de Filmar, le festival du cinéma latino-américain en Suisse, propose cette année un nouveau prix : le Premio Nuestra Voz, décerné par un jury dʹhispanophones de Genève. Parmi les cinq films en compétition : " Dreamers ", qui suit un travailleur mexicain aux États-Unis sans reconnaissance légale. Le documentaire a été tourné avant lʹélection de Donald Trump à la Maison-Blanche. Son coréalisateur, Luc Peter (avec Stéphanie Barbey), a gardé des liens avec le protagoniste du film, qui a depuis obtenu un permis de résidence.
« Lorsque les États-Unis se sont réveillés de la plus longue paralysie gouvernementale de leur histoire, Jeffrey Epstein était toujours là », ironise El Pais. « Pendant les 43 jours où le robinet de l'argent public est resté partiellement fermé, le souvenir des terribles crimes du millionnaire pédophile – qui, depuis sa mort en 2019, hante Donald Trump – est passé au second plan face à d'autres questions urgentes ». Mais voilà, de nouveaux rebondissements sont intervenus, cette semaine, avec la publication, par les démocrates de la commission de surveillance de la Chambre des représentants, de mails dans lesquels Jeffrey Epstein affirme que Donald Trump « était au courant pour les filles » et qu'il avait passé « des heures » avec l'une des victimes du financier. Le président dénonce des « supercheries ». Mais l'affaire ne s'arrête pas là puisque, comme l'explique El Pais, une pétition parlementaire va contraindre le Congrès à voter et à exiger de la Maison-Blanche la publication des dossiers Epstein par le ministère de la Justice. Malgré les pressions exercées sur certains, « quatre républicains se sont joints à leurs rivaux, précise le quotidien espagnol, pour rassembler les 218 signatures nécessaires pour exiger la publication de ce dossier ». Vote attendu du Congrès sur la publication de dossiers Un démocrate de Californie estime, selon The Guardian, « qu'entre 40 et 50 républicains pourraient voter en faveur de la publication des documents, s'alliant ainsi aux démocrates qui voteront pour ». « Le texte, poursuit The Guardian, devrait ensuite être examiné par le Sénat, où son adoption est peu probable. » Et dans tous les cas, conclue le quotidien britannique, « Donald Trump pourrait opposer son veto à la version finale du projet de loi, même s'il était adopté par les deux chambres ». « Cependant, note The Guardian, la simple perspective d'un vote favorable de la Chambre des représentants, contrôlée par les républicains, pourrait engendrer de sérieux problèmes politiques pour Trump, car elle pourrait alimenter les protestations de sa base politique en faveur de la levée du secret sur ces documents et saper leur soutien envers lui. » « Epstein est le seul sujet qui divise constamment Trump et sa base électorale » : c'est d'ailleurs ce que titre le Washington Post. « Les partisans du slogan "Make America Great Again" n'ont eu aucun mal à fermer les yeux sur le mépris de Donald Trump pour les normes et les principes éthiques, souligne le Washington Post, mais la gestion par son administration des informations relatives aux crimes odieux du délinquant sexuel condamné Jeffrey Epstein est différente. » « C'est tout ce que la Maison Blanche redoutait : que l'affaire Epstein lui revienne en pleine figure », confirme le journal français L'Opinion, qui rappelle qu'en juillet, cette affaire avait déjà failli faire imploser le mouvement MAGA. La procureure générale, Pam Bondi, avait affirmé qu'il n'y avait pas de raison de dévoiler le contenu de l'enquête, après avoir promis de le faire quelques mois plus tôt. La fameuse liste des clients haut placés de l'ancien financier, qui auraient participé à ses crimes, « n'existe pas », avait-elle affirmé. « Plusieurs soutiens trumpistes s'étaient alors sentis trompés par leur chef, poursuit L'Opinion, apprenant par le biais des médias de nouveaux détails sur son amitié avec Jeffrey Epstein. » Le président américain traverse « une mauvaise passe » « En quelques jours seulement, note El Pais, le parti de Trump a subi une défaite cuisante aux urnes, la Cour suprême a exprimé des doutes quant à la constitutionnalité de ses tarifs douaniers, et une guerre intestine a éclaté au sein du mouvement MAGA concernant le niveau d'extrémisme (antisémite) acceptable en son sein, suite à une interview controversée entre Tucker Carlson et le négationniste Nick Fuentes. » Le Washington Post évoque aussi des critiques après une interview de Donald Trump, en début de semaine, faisant comprendre que les États-Unis avaient besoin de travailleurs étrangers parce qu'ils ne disposent pas d'assez de « personnes talentueuses ». Des dissensions qui « ont mis en lumière, analyse le Washington Post, les limites de l'autorité de Trump sur le programme de "l'Amérique d'abord" qu'il a défendu durant sa campagne, et qui ont suscité des inquiétudes au sein du Parti républicain quant à l'enthousiasme des électeurs à l'approche des élections de mi-mandat de 2026. » « En privé, tempère Politico, les conseillers de la Maison-Blanche réfutent l'idée que la situation actuelle soit particulièrement défavorable ou qu'ils aient essuyé une série de revers ». Mais la Maison-Blanche est, titre le média américain, « sur la défensive ». À lire aussiÉtats-Unis: la Maison Blanche accuse les démocrates de fabriquer «un faux récit» sur Trump et Epstein
Aux États-Unis, le mot shutdown désigne littéralement « la fermeture » du gouvernement fédéral. Mais derrière ce terme se cache un mécanisme bien particulier du système politique américain, lié à la manière dont le pays vote et dépense son budget.Chaque année, le Congrès américain – composé de la Chambre des représentants et du Sénat – doit adopter les lois de finances qui fixent les dépenses de l'État fédéral : salaires des fonctionnaires, fonctionnement des agences, programmes sociaux, armée, justice, etc. Si, pour une raison politique, le budget n'est pas voté à temps, alors les administrations concernées ne peuvent plus être financées. Résultat : elles ferment temporairement. C'est ce qu'on appelle le shutdown.Concrètement, lorsque le Congrès échoue à adopter un nouveau budget avant la date limite, une partie du gouvernement cesse de fonctionner. Les services jugés « non essentiels » ferment : les musées, les parcs nationaux, les bureaux administratifs, certaines recherches scientifiques. Des centaines de milliers de fonctionnaires sont placés en congé forcé, sans salaire. Les autres – policiers, militaires, contrôleurs aériens, hôpitaux publics – continuent de travailler, mais sans être payés immédiatement.Un shutdown ne concerne pas tout l'État américain, mais uniquement les activités dépendant du budget fédéral. Les services locaux (écoles, pompiers, police municipale) continuent, car ils relèvent des États ou des villes. En revanche, plus le shutdown dure, plus ses conséquences économiques s'accumulent : retards de paiement, chute de confiance, baisse de la consommation, blocage administratif pour des millions de citoyens.Pourquoi cela arrive-t-il ? Parce que, contrairement à d'autres pays, les États-Unis reposent sur un équilibre strict entre le pouvoir exécutif (le président) et le pouvoir législatif (le Congrès). Quand les deux ne s'entendent pas – par exemple, si la Maison Blanche et la Chambre des représentants appartiennent à des partis opposés – le budget peut devenir un instrument de pression politique. C'est souvent le cas : un camp bloque le financement pour obtenir des concessions sur un autre sujet, comme l'immigration, la dette ou les dépenses militaires.Depuis les années 1980, les États-Unis ont connu une vingtaine de shutdowns. Certains ont duré quelques heures, d'autres plusieurs semaines, comme celui de 2018-2019, resté le plus long de l'histoire avec 35 jours d'arrêt partiel du gouvernement.En résumé, le shutdown est une arme politique autant qu'une crise budgétaire : c'est la conséquence directe d'un désaccord entre les pouvoirs américains, qui paralyse temporairement l'administration et rappelle la fragilité du compromis au cœur du système fédéral américain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Chambre des représentants américaine doit se prononcer ce mercredi sur un texte de financement qui pourrait mettre fin au plus long « shutdown » de l'histoire du pays. Si le déblocage politique semble à portée de main, l'impact économique, lui, est déjà lourd avec plus de 10 milliards de dollars de pertes de production, une croissance ralentie et une confiance mise à rude épreuve. Depuis plus de six semaines, l'État fédéral américain fonctionne au ralenti. Faute d'accord entre la Maison Blanche et le Congrès sur le budget 2026, une grande partie des administrations, agences et programmes publics sont à l'arrêt. Le Congressional Budget Office (CBO), organe indépendant du Congrès, a livré une première estimation : l'économie américaine pourrait perdre entre 7 et 14 milliards de dollars de production, soit un peu plus de 10 milliards selon les projections médianes. Sur le trimestre d'automne – octobre, novembre, décembre –, le cabinet EY-Parthenon évalue déjà la perte de croissance à 0,8 point de pourcentage ; un chiffre qui peut sembler faible, mais qui représente des dizaines de milliards de dollars d'activité économique en moins. Ce shutdown est désormais le plus long de l'histoire américaine, dépassant celui de 2019 sous Donald Trump. Et contrairement aux précédentes fermetures temporaires, celui-ci intervient dans un contexte économique déjà tendu : croissance molle, inflation persistante et confiance des consommateurs affaiblie. Fonctionnaires, entreprises, ménages : une économie au ralenti Derrière ces chiffres se cachent des réalités très concrètes. Plus de 750 000 fonctionnaires fédéraux ont été placés en congé forcé ou continuent de travailler sans rémunération. Leur pouvoir d'achat s'effondre avec des conséquences directes sur la consommation locale. Dans les zones dans lesquelles les emplois publics sont nombreux — Washington, Virginie, Maryland — les commerces, restaurants et services de proximité voient leur chiffre d'affaires chuter. Les contrats publics sont, eux aussi, suspendus, touchant des milliers d'entreprises privées qui dépendent des commandes de l'État. Pour certaines petites sociétés sous-traitantes, la trésorerie est déjà exsangue : les paiements gelés mettent en péril des emplois et freinent la reprise de l'investissement. Les programmes sociaux sont également frappés de plein fouet. Les retards de versement d'allocations, notamment du programme d'aide alimentaire SNAP, pénalisent les ménages les plus modestes. Pour des millions d'Américains, cela signifie moins de dépenses dans les supermarchés, donc une baisse de la demande. Le programme Head Start, qui soutient la scolarisation des jeunes enfants, a dû fermer plusieurs centres, empêchant certains parents de travailler. Enfin, la publication de nombreux indicateurs économiques a été suspendue pendant la fermeture, faute de personnel. Or ces statistiques – emploi, inflation, production industrielle – servent de boussole aux entreprises, aux marchés financiers et à la Réserve fédérale. Sans ces données, les investisseurs naviguent à vue. Résultat : un climat d'incertitude budgétaire et institutionnelle qui pèse sur la confiance et complique les décisions économiques. Des pertes en partie irrattrapables, malgré une reprise attendue Si le vote de ce mercredi met effectivement fin au blocage, la reprise de l'activité devrait être rapide dans la plupart des agences fédérales. Les fonctionnaires seront payés rétroactivement, les contrats réactivés et les programmes sociaux relancés. Mais, préviennent les économistes, toutes les pertes ne seront pas compensées. Le CBO estime qu'une partie de la production disparue — entre 7 et 14 milliards de dollars — ne sera jamais récupérée, notamment à cause de la baisse de productivité, de la perte de confiance et des retards administratifs qui freinent durablement les investissements. Chaque jour supplémentaire de fermeture creuse davantage le manque à gagner. Au-delà de 40 jours, le blocage pourrait amputer la croissance annuelle américaine de près de 2 points sur le trimestre, selon plusieurs instituts. « Même si l'administration rouvre demain, le mal est fait », résume un économiste d'EY. Une économie fragilisée sur fond de tensions politiques Ce shutdown intervient à un moment délicat pour les États-Unis. L'économie reste solide en apparence, mais les fondamentaux se dégradent : croissance molle, taux d'épargne en baisse, inflation qui résiste autour de 3 %. Pour de nombreux Américains, cette paralysie est un révélateur des fragilités structurelles du pays : une dépendance croissante aux dépenses fédérales, une instabilité politique chronique et un fossé entre les élus de Washington et le quotidien des ménages. Même si les aéroports rouvrent, les salaires sont versés et les aides sociales reprennent, les séquelles économiques et sociales resteront visibles plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Les retards de paiement s'accumulent, les entreprises devront reconstituer leurs stocks, et les ménages endettés peineront à retrouver un équilibre. Le vote attendu ce mercredi pourrait donc ramener le fonctionnement de l'État à la normale, mais il ne suffira pas à effacer les dégâts. Ce shutdown historique restera comme un signal d'alarme : celui d'une économie américaine capable de s'affaiblir de l'intérieur, non pas à cause d'un choc extérieur, mais à force de blocages politiques répétés. À lire aussi«Shutdown» aux États-Unis: quelles conséquences économiques pour les Américains et les marchés?
Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce mercredi, il revient sur la réception d'Ahmad al-Charaa à la Maison-Blanche, une première pour un chef d'État syrien et une consécration pour l'ancien jihadiste. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 11 novembre 2025 : Menace terroriste : l'ex de Salah Abdeslam incarcérée...À deux jours des commémorations des dix ans des attentats du 13 novembre 2015, l'ex-compagne du terroriste islamiste Salah Abdeslam, Maëva B., est de retour dans la chronique judiciaire. Elle a été doublement mise en examen et incarcérée.Le parquet national antiterroriste a en effet ouvert deux instructions distinctes. La première porte sur une clé USB contenant de la propagande djihadiste. Cette clé aurait été illégalement remise via un parloir à Salah Abdeslam, unique survivant du commando du 13 novembre 2015 et incarcéré à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil.La seconde enquête porte sur un projet d'attentat. Dans ce dossier, trois protagonistes dont Maëva B. ont été mis en examen et incarcérés lundi en début de soirée pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.Cette actualité judiciaire rappelle que la menace terroriste plane encore sur la France. L'état de cette menace a d'ailleurs évolué de manière inquiétante ces trois dernières années. On observe en effet un spectaculaire rajeunissement des auteurs de projets d'attentat. Le processus de radicalisation est toujours plus rapide et touche des individus toujours plus jeunes, parfois même mineurs. L'année dernière, 20 % des mis en examen pour terrorisme avaient ainsi moins de 18 ans. Ce rajeunissement, constaté depuis 2023, est observé dans les mêmes proportions dans plusieurs pays européens. Cette année, pas moins de 17 mineurs sont déjà mis en examen pour des faits de terrorisme, contre seulement deux ou trois par an il y a encore cinq ans.Cette génération nouvelle, endogène, n'a jamais quitté le territoire français et n'est pas directement en contact avec des organisations terroristes internationales. Elle se nourrit d'une propagande numérique qui transforme parfois un sentiment de mal-être en pulsion de violence. Dans ce phénomène, le rôle des réseaux sociaux, notamment TikTok, Snapchat ou encore Telegram, est pointé du doigt. Ces plateformes agissent en effet comme des accélérateurs. Leurs algorithmes ont tendance à renforcer la visibilité des contenus problématiques ultraviolents et jihadistes.Les Etats-Unis invitent à la Maison-Blanche un ancien djihadiste. Ahmad al-Chareh, l'ancien dirigeant de la branche syrienne du groupe djihadiste Al-Qaïda a ainsi été reçu lundi par Donald Trump. Si cet ancien terroriste a aujourd'hui les bonnes grâces de Washington, c'est qu'il est devenu cette année le président syrien et que son pays s'apprête à rejoindre la coalition internationale contre le groupe État islamique. Un évènement sans précédent aux enjeux stratégiques pour le Moyen-Orient. C dans l'air retrace le parcours d'Ahmad al-Chareh, dont la tête fut un temps mise à prix par les Américains mais que le renversement du pouvoir en Syrie a rendu fréquentable.Que préparait l'ancienne compagne du djihadiste Salah Abdeslam ?Comment endiguer la recrudescence de la menace terroriste en France ?Pourquoi Donald Trump fait confiance au président syrien malgré son passé djihadiste ?Nos experts : - Gilles KEPEL - Professeur émérite des universités et spécialiste du Moyen-Orient - Auteur de "Antiterrorisme, la traque des jihadistes"- Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter - « Le Nouvel Obs »- Soren SEELOW - Journaliste spécialiste des questions de terrorisme - « Le Monde »- Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions - Spécialiste des faits de société
Ce mardi 11 novembre, la visite du président syrien Ahmed Al Chara à la Maison Blanche, une rencontre historique qui signifie la fin d'une longue période de mise au ban de la société internationale, a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:12:29 - Journal de 7 h - Jamais un président syrien n'avait été accueilli à la Maison Blanche. Une image qui fera date, et une avancée pour le président syrien qui parachève la réintégration de son pays sur la scène internationale.
Tout au long de la semaine dernière, l'actualité était principalement occupée par les controverses et les débats autour de Shein, le géant chinois de la mode en ligne. En observant la situation, Ruth Elkrief a dit que Shein, c'est le miroir de notre schizophrénie, l'un des révélateurs des deux France. "Il faut nous regarder, nous d'abord, avant d'accuser les autres", a-t-elle évoqué. Étant l'objet d'une véritable chasse à l'homme sur les réseaux sociaux, Guillaume Kasbarian, ancien ministre délégué au Logement, a été menacé de mort parce qu'il a défendu une loi anti-squat. Face à ces menaces, il a décidé de porter plainte. Et Pascal Perri le soutient dans sa position. Il dénonce cette campagne contre Guillaume Kasbarian qui n'a fait que faire respecter le droit de propriété inscrit dans la Constitution. Le nouveau président syrien Ahmed al-Charaa a été reçu à la Maison Blanche par Donald Trump qui compte lever les sanctions contre la Syrie. Abnousse Shalmani estime pourtant que depuis son arrivée au pouvoir, cet ancien djihadiste masque sous son nouveau visage et son nouveau costume malgré tout des pratiques anciennes auxquelles il n'a pas complètement renié. Elle pense qu'Ahmed al-Charaa pourrait encore revenir au djihadisme, que le pays pourrait encore retomber dans une guerre civile. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:12:29 - Journal de 7 h - Jamais un président syrien n'avait été accueilli à la Maison Blanche. Une image qui fera date, et une avancée pour le président syrien qui parachève la réintégration de son pays sur la scène internationale.
durée : 00:03:09 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Ahmed al-Charah est le premier président syrien à se rendre en visite officielle aux États-Unis, mais surtout le premier ex-membre d'Al Qaeda à pénétrer dans la Maison-Blanche. Certains Républicains et Israël se méfient encore de cet ancien djihadiste, mais Donald Trump a décidé de miser sur lui. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:09 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Ahmed al-Charah est le premier président syrien à se rendre en visite officielle aux États-Unis, mais surtout le premier ex-membre d'Al Qaeda à pénétrer dans la Maison-Blanche. Certains Républicains et Israël se méfient encore de cet ancien djihadiste, mais Donald Trump a décidé de miser sur lui. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Al-Charaa rencontre ce lundi, Donald Trump à Washington. Jamais, jusqu'à présent, un président syrien n'avait été reçu à la Maison Blanche. Cette visite constitue un point d'orgue pour le président intérimaire syrien, ancien djihadiste devenu chef d'Etat. Objectif : la lutte contre le terrorisme et plus particulièrement la signature d'un accord pour que la Syrie rejoigne la coalition internationale anti-djihadiste. Mais également la négociation de fonds pour la reconstruction de la Syrie.
durée : 00:06:36 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - Historique ! Le président syrien va rencontrer Donald Trump ce lundi à la Maison-Blanche. Il s'agit de la première visite bilatérale d'un chef d'État syrien aux États-Unis depuis 1946. Hala Kodmani, journaliste franco-syrienne à Libération, spécialiste de la Syrie, est notre invitée. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air du 5 novembre 2025 : En dépit du tollé et du scandale suscités par la vente de poupées sexuelles à caractère pédopornographique sur son site, le géant de l'e-commerce asiatique Shein a ouvert ce mercredi sa première boutique physique et permanente au BHV, à Paris. Une première mondiale pour la marque de fast-fashion, qui revendique 25 millions de clients en France.Plusieurs dizaines de personnes avaient fait la queue dans la matinée devant l'entrée principale du grand magasin, par « curiosité » ou parce que « c'est moins cher ». « Shein, non merci », pouvaient lire les passants de l'autre côté de la rue, en haut de l'Hôtel de Ville, sous la fenêtre de l'élu écologiste – et candidat à la mairie de Paris – David Belliard.Cette ouverture, « à la veille du salon du Made in France, en ce mois du Made in France, est une provocation », avait affirmé lundi le PDG du groupe Système U sur le plateau de C dans l'air. C'est « une erreur stratégique » et « un danger », a déploré ce mercredi le ministre de la Ville, Vincent Jeanbrun, sur TF1. Son collègue chargé de l'Industrie, Sébastien Martin, a, lui, dénoncé sur Public Sénat chez Shein « une stratégie (…) d'agressivité qui est aussi une politique d'attaque de nos valeurs », tout en pointant du doigt, en creux, le BHV.Face à la tempête, Frédéric Merlin assume son choix : « J'aimerais relever l'hypocrisie générale : on parle d'une marque achetée par 25 millions de Français. » L'homme d'affaires a également avancé un argument choc pour défendre sa stratégie commerciale : « Quand j'ouvre un Primark dans un centre commercial, avec des prix équivalents à ceux de Shein et des produits fabriqués dans les mêmes usines, ce qui fonctionne autour, c'est le premium. »En début d'après-midi, le gouvernement a annoncé « une procédure de suspension » de la plateforme, à la suite du scandale des poupées à caractère pédopornographique. L'exécutif a précisé qu'« un premier point d'étape devra être fait par les ministres dans les 48 prochaines heures ».L'arrivée de la plateforme, fondée en 2012 en Chine et désormais basée à Singapour, cristallise aussi les tensions autour de la régulation du commerce en ligne et de la mode jetable ultra-éphémère. Élus, associations et acteurs du secteur textile français ont fustigé son implantation dans l'Hexagone. En cause : la mauvaise qualité, la dangerosité et parfois même l'illégalité de certains produits vendus sur la plateforme.Des députés ont annoncé le dépôt prochain d'une proposition de résolution transpartisane européenne, actuellement en cours de rédaction, afin de demander à Bruxelles et au gouvernement français de se montrer plus sévères à l'égard de Shein, devenu le symbole de l'impuissance publique face à la déferlante des produits « made in China » en Europe.Aux États-Unis, Donald Trump a signé mardi un texte, diffusé par la Maison-Blanche, qui abaisse de 20 % à 10 % une surtaxe douanière imposée sur de nombreux produits chinois, en représailles à l'action jugée insuffisante de Pékin contre le trafic de fentanyl et d'autres opioïdes vers les États-Unis. Cette baisse était prévue dans un accord récemment scellé à Busan, en Corée du Sud, entre le président américain et son homologue chinois Xi Jinping. Le président des États-Unis, qui avait menacé d'annuler son sommet d'aujourd'hui avec le numéro un chinois – leur première rencontre depuis 2019 – et d'imposer 100 % de droits de douane, a été contraint de reculer, Pékin ayant déployé sa carte maîtresse : le contrôle des terres rares.LES EXPERTS :- NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès et chroniqueur à L'Express - SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors et auteure de Géopolitique de l'économie - VALÉRIE NIQUET - Spécialiste de la Chine - Fondation pour la Recherche Stratégique- LUCIE ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche
Columbia, Harvard, UCLA, Brown, Stanford, MIT... Depuis son retour à la Maison Blanche, les universités américaines sont la cible de Donald Trump. Interdiction des programmes de diversité, d'équité et d'inclusion, révisions des contenus pédagogiques, censure de certains mots, fin des visas à des étudiants et chercheurs étrangers, menaces sur les avantages fiscaux, suppression ou gel des subventions... Le président américain multiplie les injonctions et mesures contre les campus qu'il accuse d'être des bastions du wokisme, où l'antisémitisme prospèrerait. Dernière tentative de s'immiscer dans la gouvernance des universités : un «pacte pour l'excellence académique» qui implique notamment de ne pas dépasser les 15% d'étudiants étrangers en échange de fonds fédéraux pour 9 universités. Dans les campus, la résistance s'organise au nom de la liberté académique. Mais cette bataille est bien culturelle pour Donald Trump qui affiche son mépris des élites universitaires. Les universités américaines sont de véritables moteurs de la croissance et de l'innovation, avec leurs missions éducatives et leurs gigantesques labos de recherche, irrigués par les talents du monde entier. Mais peuvent-elles gagner la bataille du savoir contre la croisade culturelle MAGA ? Avec : • Vincent Pons, économiste, professeur d'Économie à la Harvard Business School et cofondateur d'Explain • Laurie Bereau, maîtresse de conférence en Civilisation des États-Unis à l'Université Rennes 2. En première partie de l'émission, l'école autour du Monde. Direction l'Argentine, avec notre correspondant Théo Conscience. Depuis le mois septembre, la chaîne de télévision publique pour enfants Paka paka diffuse Tuttle twins, un dessin animé importé des États-Unis qui promeut l'idéologie ultralibérale. Un nouvel outil dans l'arsenal du président Javier Milei au service de sa bataille culturelle. Programmation musicale : ► For My People - Joey Bada$$ ► Trop pressé - Apoutchou National ft. Yodé & Siro.
Columbia, Harvard, UCLA, Brown, Stanford, MIT... Depuis son retour à la Maison Blanche, les universités américaines sont la cible de Donald Trump. Interdiction des programmes de diversité, d'équité et d'inclusion, révisions des contenus pédagogiques, censure de certains mots, fin des visas à des étudiants et chercheurs étrangers, menaces sur les avantages fiscaux, suppression ou gel des subventions... Le président américain multiplie les injonctions et mesures contre les campus qu'il accuse d'être des bastions du wokisme, où l'antisémitisme prospèrerait. Dernière tentative de s'immiscer dans la gouvernance des universités : un «pacte pour l'excellence académique» qui implique notamment de ne pas dépasser les 15% d'étudiants étrangers en échange de fonds fédéraux pour 9 universités. Dans les campus, la résistance s'organise au nom de la liberté académique. Mais cette bataille est bien culturelle pour Donald Trump qui affiche son mépris des élites universitaires. Les universités américaines sont de véritables moteurs de la croissance et de l'innovation, avec leurs missions éducatives et leurs gigantesques labos de recherche, irrigués par les talents du monde entier. Mais peuvent-elles gagner la bataille du savoir contre la croisade culturelle MAGA ? Avec : • Vincent Pons, économiste, professeur d'Économie à la Harvard Business School et cofondateur d'Explain • Laurie Bereau, maîtresse de conférence en Civilisation des États-Unis à l'Université Rennes 2. En première partie de l'émission, l'école autour du Monde. Direction l'Argentine, avec notre correspondant Théo Conscience. Depuis le mois septembre, la chaîne de télévision publique pour enfants Paka paka diffuse Tuttle twins, un dessin animé importé des États-Unis qui promeut l'idéologie ultralibérale. Un nouvel outil dans l'arsenal du président Javier Milei au service de sa bataille culturelle. Programmation musicale : ► For My People - Joey Bada$$ ► Trop pressé - Apoutchou National ft. Yodé & Siro.
La buvette est un lieu important de l'Assemblée nationale. Et on se demande si c'est un lieu de travail parce que certains estiment qu'il s'agit d'une forme de bureau. Mais au bureau, l'alcool est interdit. C'est en tout cas ce que recommande un rapport parlementaire au nom de l'exemplarité. Le député Génération.s du Loiret, Emmanuel Duplessy, est à l'origine de cette proposition. "Ce n'est pas anecdotique, c'est très politique", affirme David Revault d'Allonnes. Pour lui, même si certains députés se sont illustrés ces dernières années par leur état d'ébriété, il n'est pas question de dépeindre l'hémicycle comme un lieu de beuverie. Le gouvernement a saisi la justice pour demander le blocage de la plateforme Shein dans l'Hexagone, accusée de violer la réglementation en proposant des produits interdits. Pascal Perri, lui, estime que le mariage entre Shein et BHV profite à l'enseigne chinoise. En outre, il ne croit pas non plus à la logique commerciale du BHV en parlant d'innovation. Zohran Mamdani, 34 ans, musulman chiite, figure de la gauche américaine du Parti démocrate, a remporté mardi 4 novembre la mairie de New York. Abnousse Shalmani est choquée par le fait qu'il instrumentalise sa foi. Pour elle, il est le parfait populiste de gauche, le pendant de gauche de l'actuel président des États-Unis. Elle pense aussi que le nouveau maire de New York fragmente l'électorat en groupe identitaire. Pour elle, Zohran Mamdani n'est pas un anti-Trump, mais le double inversé du locataire de la Maison Blanche. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas, remplacée ce mercredi soir par Élizabeth Martichoux, apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Zohran Mamdani, outsider devenu favori, pourrait marquer un tournant à New York. Son profil et ses idées progressistes suscitent autant d'enthousiasme que de critiques. Le camp Républicain voit en lui un adversaire redoutable, symbole d'une Amérique en mutation. Il pourrait remporter mercredi la mairie de New York lors des élections du 6 novembre 2026. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et Solveig Godeluck dressent le portrait d'un homme qui a tout pour déplaire à Donald Trump, à peine un an après son élection à la Maison-Blanche.« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en novembre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invitée : Solveig Godeluck (correspondante des Echos à New York). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Anthony Behar/Sipa USA/SIPA. Sons : M6, Zohran Mamdani for NYC, Extrait Mr Cardamom « Nani », Extrait «La cité de la peur», Solveig Godeluck. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Elles font partie des cibles préférées de Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche : les universités. Entre retrait des financements de certains diplômes, la diabolisation de certains établissements réputés et l'arrestation d'étudiants issus de l'immigration au sein même des campus. Faire ses études aux États-Unis ne fait plus rêver, et cela fait le bonheur des universités écossaises. Si l'Écosse a toujours été une destination populaire pour les étudiants américains, dans certaines institutions, ils représentent un étudiant sur cinq. Reportage à l'université d'Édimbourg pour rencontrer ces expatriés. Entre les bâtiments de verre et de briques des départements de l'université d'Édimbourg, des étudiants de toutes origines, mais quelques accents américains se dégagent du brouhaha. Gabby est arrivée cette année : « Je suis en master de politiques publiques comparées. Mon mari a été reçu à l'université en premier, je voulais reprendre un master et c'était le plus simple pour avoir un visa et le rejoindre. Mais maintenant que je suis là, on le vit un peu comme une manière de fuir ce qui se passe chez nous : le définancement de la recherche universitaire, les arrestations d'étudiants ayant manifesté, nous sommes inquiets. » Près d'un étudiant sur dix ici vient des États-Unis. Une tendance loin d'être nouvelle : élu au comité des étudiants et originaire du New Jersey, John Rappa a franchi l'Atlantique en 2019 : « J'aurais pu trouver une université abordable aux États-Unis, mais une institution aussi réputée qu'Édimbourg aurait été hors de mes moyens. Frais de visa et frais de scolarité inclus, dans une monnaie plus forte que le dollar, étudier ici coûte la même chose qu'une université publique dans mon État, alors pourquoi se priver ? » « La qualité de vie est bien meilleure ici » En plus du coût, jusqu'à trois fois moins, à prestige équivalent, il y a l'incertitude liée au climat politique : « La qualité de vie est bien meilleure ici, à commencer par la Sécurité sociale pour tous. Si j'ai des enfants, je veux qu'ils puissent avoir une éducation accessible, et ce n'est pas la direction que prennent les États-Unis. Mes amis qui sont restés voient les budgets de leurs cursus coupés. Mon frère est doctorant en pharmacologie, mais l'administration Trump a arrêté de subventionner sa recherche, donc il ne peut pas être diplômé. L'avenir s'annonce mal. » Les cursus les plus plébiscités ici relèvent des sciences sociales. Les chiffres ne sont pas encore disponibles, mais les universités s'attendent à une nouvelle hausse pour cette année, la première depuis la réélection de Trump. À Édimbourg, les étudiants ont même ressuscité l'association nord-américaine, Freddie Pusch, (Écossais pure souche) est le trésorier : « La société d'amitié nord-américaine n'avait plus existé depuis la pandémie, on l'a ressuscitée. Ces étudiants sont particulièrement bruyants, dit-il en plaisantant. Non, ils amènent un enthousiasme que nous, les locaux, n'avons pas : ils nous rappellent que nous vivons dans une super ville. » Depuis le Brexit, les universités britanniques misent beaucoup sur l'accueil des étudiants extra-européens Américains ou Asiatiques, qui paient les frais de scolarité les plus élevés. À lire aussiÉtats-Unis: l'université de Harvard et l'administration Trump règlent leurs comptes devant la justice
« De la Tyrannie en Amérique ». C'est la couverture du Nouvel Obs cette semaine. Un dossier sur les débuts du second mandat de Donald Trump, élu le 5 novembre 2024, il y a un an. Et ce titre « De la Tyrannie en Amérique » évoque la fracture du système démocratique américain ébranlée depuis le retour au pouvoir de Trump, bien loin du célèbre ouvrage d'Alexis de Tocqueville De la démocratie en Amérique, publié au XIXè siècle. Ainsi, commente le Nouvel Obs, le président américain « transforme la plus vieille démocratie du monde, en régime illibéral ». Dès janvier dernier, le Financial Times avait pu voir clair sur l'avenir du pays, le jour de l'investiture : « Le contraste entre Trump et ses prédécesseurs signale plus un changement de régime qu'un simple transfert de pouvoir ». Et depuis, les péripéties ont été nombreuses depuis le retour du Roi à la Maison Blanche, comme résume une manifestante du mouvement « No Kings » (« Pas de roi en Amérique ») avec ces quelques mots : « Louis XVI a dit "L'État, c'est moi". C'est exactement comme ça que Trump voit les choses ». Louis XVI et « La doctrine du Gangster » Le Nouvel Obs revient sur ce qu'il appelle « La doctrine du Gangster ». Ainsi, Trump « s'est servi d'Elon Musk comme d'un idiot utile, en le nommant à la tête d'un département à l'Efficacité gouvernementale pour licencier des dizaines de milliers d'employés fédéraux et fermer des agences telles que l'USAID, chargée de l'aide étrangère. Il a imposé le nationalisme chrétien blanc comme la nouvelle idéologie nationale, interdit les termes "diversité", "équité", "inclusion", (…) a attaqué ses opposants, mais amnistié ses amis, à commencer par les émeutiers du Capitole. » Que dire des droits humains et des minorités sur le sol américain ? Le président a également « asphyxié l'audiovisuel public, instrumentalisé la culture, réécrit l'histoire » Le Nouvel Obs s'intéresse aussi aux antivax au pouvoir. En fait, souligne le magazine, « Quand la réalité ne lui plaît pas, il la change. » Les États-Unis sont par ailleurs sortis de l'Accord de Paris sur le Climat et de l'Organisation mondiale de la Santé. Et ce n'est pas fini… Dernièrement, l'assassinat de Charlie Kirk, érigé en martyr national, a lancé une nouvelle phase dans la consolidation du pouvoir Trumpien. « Objectif : rendre l'opposition inopérante avant les midterms. Une vaste opération de redécoupage a été lancée (…) pour priver les démocrates de futurs sièges aux Congrès » Ainsi, « L'adversaire désigné, c'est "l'extrémisme de gauche", "les antifas", des appellations assez floues – Vous l'aurez compris – pour s'en prendre à toute l'opposition, accusée de promouvoir la violence politique responsable de la mort de Charlie Kirk. » Et ceux en travers de sa route, ont fini par se faire inculper. L'ex-directeur du FBI James Comey, la procureur générale de New York Laetitia James, son ancien conseiller à la sécurité nationale James Bolton. Reste cette question : Ira-t-il jusqu'à déclencher l'Insurrection Act autorisant le déploiement de l'armée dans le pays ? Trump a déjà envoyé la garde nationale dans les bastions démocrates : Washington, Portland, Chicago… Washington, devenu un « laboratoire de la dictature » détaille dans un nouvel article Le Nouvel Obs : Trump montre qu'il peut « soumettre une ville ayant voté à 92 % contre lui et repousser les limite du pouvoir exécutif en profitant de sa vulnérabilité » car la capitale n'est pas un État et n'a pas de représentation au Capitole, ni de contrôle sur son budget. Trump veut même rebaptiser la scène culturelle en « Trump Kennedy Center »… il en a déjà pris la présidence et a placé ses proches au conseil d'administration. Sur sa politique internationale, l'hebdomadaire souligne : « l'admirateur de Vladimir Poutine et de Xi Jinping a abandonné son rôle de rempart contre le despotisme. Au contraire, il a assis sa puissance sur le rapport de force, par le chantage aux droits de douane ou par les armes, comme en Iran. » Kim Jung-un ou « la résurrection d'un paria », sur fond de guerre en Ukraine Et justement, protégé par Moscou et Pékin, un dictateur est scruté de près par Donald Trump. Il s'est même rendu indispensable à Vladimir Poutine depuis le début de la guerre en Ukraine. Kim Jung-un ou « la résurrection d'un paria » titre l'Express, qui analyse à quel point l'invasion russe en Ukraine a été une bénédiction pour le leader nord-coréen. Lui qui était reparti les mains vides de son second sommet avec Donald Trump à Hanoï. « Dès le début du conflit en Ukraine, Kim comprend qu'il peut tirer profit de la situation. (…) Avec la Syrie, il est le seul à reconnaître les Républiques de Louhansk et Donetsk, annexées par la Russie. Manquant désespérément de devises (…) il livre jusqu'à 40 % des munitions tirées par les Russes » entre octobre 2023 et avril 2025. Ajoutez à cela plus d'une centaine de missiles pour la seule année 2025, la signature d'un traité de défense mutuelle en juin 2024, puis 10 000 soldats nord-coréens pour aider les Russes à reprendre les zones de la région ukrainienne de Koursk. Des soldats traités comme de la chair à canon. Conséquences : « Les livraisons à Moscou sont ensuite montées en gamme, grâce à l'afflux de devises russes, qui permet à Pyongyang de relancer sa production d'armes ». De quoi inquiéter les occidentaux car « Moscou pourrait en effet permettre à Kim de réaliser son rêve : développer un sous-marin lanceur d'engin à propulsion nucléaire ». Quoi qu'il en soit, c'est un immense succès diplomatique pour la Corée du Nord. Sachant que la Russie avait voté les sanctions du Conseil de Sécurité de l'ONU contre son voisin à la suite de son premier essai nucléaire en 2006. Pyongyang « mise ainsi sur la volonté de Pékin et Moscou de bousculer l'ordre mondial dominé par les États-Unis. » « Son but est de devenir une puissance nucléaire comparable à celle de la France », souligne un chercheur. Ainsi, un ex-diplomate nord-coréen qui a fait défection en 2016 analyse la stratégie de Kim Jung-un dans l'Express : « La Corée du Nord est convaincue que si elle prouve que ses armes nucléaires peuvent détruire le territoire américain, les États-Unis finiront par venir à négocier. Pyongyang pourrait alors proposer de démanteler les installations capables de cibler les États-Unis. En échange, ceux-ci retireraient leurs troupes de Corée du Sud et leurs sanctions. » La Finlande face à Poutine Moscou et Pyongyang se sont donc rapprochés à l'occasion de la guerre en Ukraine, tandis que la Finlande, elle, se prépare au pire. Au pire, c'est-à-dire à la guerre contre la Russie. Membre de l'Otan, la Finlande partage la plus longue frontière terrestre avec Moscou. Un envoyé spécial du Point raconte l'état d'esprit des Finlandais qui peuvent notamment apercevoir le paysage russe depuis leur maison. « S'ils envoient des drones, ma maison sera la première à exploser » témoigne une certaine Saara Wilhems, depuis son cottage en bois. Après avoir entendu un hélicoptère tournoyer toute une nuit, elle raconte qu'au matin, en ouvrant sa voiture, elle comprend qu'une présence étrangère rodait : le siège de sa voiture est baissé. Pour elle, c'est sûr, une personne « cherchait à se cacher ». Elle « connaît la rumeur. Cette fois, elle est convaincue que des agents russes pénètrent en Finlande par les forêts et les lacs. » La Finlande, disposerait de près d'un million de réservistes, « parmi lesquels 280 000 hommes équipés et prêts à combattre. Un record en Europe pour une nation de 5 millions et demi d'habitants ». Le service militaire connaît un certain succès. Il est obligatoire pour les hommes, volontaire pour les femmes, et un tiers de la population se dit favorable au service universel. La Finlande dispose aussi du plus vaste réseau de bunkers en Europe, de quoi accueillir 87 % de la population.
C dans l'air du 1er novembre 2025 : Guerre commerciale : Trump a-t-il gagné ?Fin du bras de fer ? Six ans après leur dernière entrevue, le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping se sont rencontrés jeudi, en Corée du Sud. Un sommet censé apaiser la brutale guerre commerciale qui les oppose, et qui ébranle toute l'économie mondiale. A l'issue des discussions, Donald Trump a qualifié la rencontre de "grand succès" et s'est, comme à son habitude, présenté en vainqueur de cette épreuve de force face au géant chinois. Mais la situation est loin d'être aussi évidente alors qu'aucun document n'a été signé.Pékin pourrait accepter de retarder l'application de ses restrictions à l'exportation de terres rares, ces minerais indispensables aux industries automobile, des smartphones, ou encore de l'armement, sur lesquels la Chine exerce un quasi-monopole. Le géant asiatique envisageait également de reprendre ses achats de soja aux États-Unis, un sujet sensible politiquement à l'heure où les agriculteurs américains souffrent. Mais en contrepartie le président américain a annoncé la baisse immédiate des droits de douane appliqués aux produits chinois. Ces derniers passent de 20% à 10%. La situation revient donc à peu près à celle qui précédait le début de la guerre commerciale lancée par Washington. Pékin a souffert mais n'a pas plié face à Donald Trump, dont la promesse de s'imposer commercialement par la force reste pour l'heure lettre morte.Mais aux Etats-Unis les promesses du candidat républicain ont-elles été suivies d'effets ? Le retour de Donald Trump aux affaires devait être synonyme du renouveau de la prospérité américaine. S'il y a bien eu un rebond spectaculaire de la croissance au deuxième trimestre, la Fed, la banque centrale américaine, dépeint une réalité bien plus morose. Loin des effets d'annonce, l'économie ralentit et les hausses de prix se poursuivent et s'accentuent. Les augmentations salariales peinent à suivre le rythme de l'inflation, qui entame le pouvoir d'achat des Américains. C'est pourtant sur ce sujet, notamment, que le candidat Trump avait su séduire les électeurs.Sur les questions environnementales, le locataire de la Maison-Blanche peut en revanche bel et bien se targuer d'avoir remporté une bataille. À quelques jours de l'ouverture de la 30e conférence des Nations unies sur le climat, le milliardaire philanthrope Bill Gates, également cofondateur de Microsoft, a affirmé que le réchauffement de la planète n'allait « pas conduire à la disparition de l'humanité », et dénoncé la « vision catastrophiste » des experts sur le sujet. Il n'en fallait pas plus au président américain pour crier victoire, lui qui prétend depuis longtemps, contre toute évidence scientifique, que le réchauffement climatique est un « canular ».Qui de Donald Trump ou de Xi Jinping a vraiment gagné son bras de fer ?Les Américains vivent-ils mieux depuis le retour de Donald Trump aux affaires ?Donald Trump a-t-il définitivement remporté son combat contre la lutte environnementale ?LES EXPERTS :- PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et « Le Nouvel Obs »- SYLVIE MATELLY - Économiste - Directrice de l'Institut Jacques Delors- AMY GREENE - Politologue - Experte associée à l'Institut Montaigne- NICOLAS BARRÉ - Directeur de la rédaction - « Politico »- NICOLAS CHAPUIS - Correspondant du Monde à New York
Le 20 octobre dernier, une partie de la Maison Blanche a été démolie pour construire la future salle de bal de Donald Trump. Cette "ballroom" de plus de 8.000 mètres carrés, dont le coût est estimé à plus de 200 millions de dollars, suscite déjà la controverse aux États-Unis. En cause notamment, le manque de transparence autour de ce chantier. Arnaud Tousch & Thomas Pierre font le point sur ces travaux hors-norme dans ce nouvel épisode de La lettre d'Amérique. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Enchaîner les succès en cinq jours : c'est la mission que s'est donné Donald Trump pour sa première tournée en Asie depuis son retour à la Maison Blanche. Le sommet de l'Asean, l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est, à Kuala Lumpur, suivi d'un passage au Japon, puis la Corée du Sud pour le sommet cette fois de l'Apec, la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique. Demain, jeudi, il devrait rencontrer normalement le président chinois Xi Jinping. À chaque fois, on déroule le tapis rouge pour le président des États-Unis qui se félicite des victoires qu'il obtient. Les capitales asiatiques sont-elles forcées de s'aplatir face aux exigences de Donald Trump ? Quels pays sont les plus affectés ? Quelles sont leurs marges de manœuvres ? Pour en débattre : - Valérie Niquet, chercheuse à la Fondation pour la recherche stratégique et co-autrice du livre L'Indo Pacifique, nouveau centre du monde, éditions Tallandier - Elvire Fabry, chercheuse senior en géopolitique du commerce à l'Institut Jacques Delors où elle est rapporteuse du groupe de travail sur les relations UE-Chine - Emmanuel Véron, spécialiste de la Chine contemporaine et membre de l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE).
durée : 00:03:06 - La Chronique du Grand Continent - par : Gilles Gressani - Donald Trump est en train de détruire la Maison-Blanche — mais ce n'est pas une métaphore.
Neuf mois après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et la fermeture de la frontière entre le Mexique et les États-Unis, le Mexique est devenu pour beaucoup de migrants latino-américains la seule option qui reste. Le pays devient une voie pour survivre quand le rêve américain s'effondre. De notre correspondante à Mexico, « J'ai 28 ans. Je suis vénézuélien. Ça fait déjà un an que je suis là », raconte Luis Marcano. Six jours sur sept, Luis traverse Mexico d'est en ouest pour aller travailler. Un job informel dans la construction. L'année dernière, il voulait d'aller aux États-Unis. Mais rien ne s'est passé comme prévu. Victime de la violence au Mexique, la frontière s'est fermée sous ses yeux. « On ne peut plus passer et maintenant, ils expulsent tout le monde. Eh bien moi, j'ai décidé de rester ici. Pour l'instant ça va, j'ai du travail. Je peux aider ma famille depuis ici », confie-t-il. En allant dans un café, il raconte comment il parvient à envoyer un peu d'argent à sa famille restée au Venezuela. « Hier, c'était l'anniversaire de ma grand-mère et je lui ai offert un téléphone », raconte-t-il. Il montre une vidéo de la fête qui a eu lieu et ajoute : « Là, c'est ma mère. Je suis loin, on ne peut pas partager ces moments. Elles me manquent, mais bon. Elles me disent de venir, de ne pas rester seul ici. Elles savent tout ce par quoi je suis passé. Mais je suis vivant, Dieu merci. Je ne regrette rien. » À lire aussiMexique : le retour difficile des migrants expulsés ou déçus des États-Unis Rester, attendre la fin de l'ère Trump et retenter sa chance ? Après dix ans loin du Venezuela, Luis imagine plutôt rentrer quand il aura réuni assez d'argent et obtenu son statut légal au Mexique. « S'ils me le donnent, je pourrais voyager et même faire des allers-retour. Je pourrais emmener des choses là-bas. Ici les vêtements, les chaussures sont accessibles. Je veux ramener quelque chose. Je ne veux pas partir sans rien. Tant d'années loin de chez moi pour rien ? », s'interroge-t-il. Et quand on lui demande de quoi il rêve maintenant, il répond : « Si je pouvais, je partirais demain. J'achèterais un terrain sur la plage dans mon pays. » Comme Luis, ils seraient des dizaines de milliers de personnes restées au Mexique. Encore loin de nourrir un rêve mexicain, beaucoup regardent désormais vers le sud, en direction de leur pays d'origine. À lire aussiTravel ban : Haïti, Cuba et le Venezuela concernés par la nouvelle mesure d'immigration américaine